mercredi 22 octobre 2014

L'escalade des processus de "jet de pierres" à Jérusalem suscite les craintes de l’occupation

Le maire de l'occupation sioniste de Jérusalem Nir Barakat a confirmé que les opérations de jets des pierres dans la ville sont devenues «insupportables» et a exhorté les renforts de la police de peur de l'escalade de ces processus. 
Barakat a appelé aujourd’hui, dans une interview à la Radio hébreu, à "accroître les renforts de la police pour faire face à ces incidents". 
À cet égard, il a déclaré: «Nous devons renforcer les forces de police à Jérusalem et l'utilisation de moyens technologiques ainsi que le déploiement des troupes dans les endroits menacés de tels actes dans les quartiers arabes en plus du resserrement des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées dans cette affaire ». 
L'inspecteur général de la police sioniste Ahonan Danino a déclaré hier: "Nous ne pouvons pas ignorer les incidents de jet des pierres, des pétards et des tirs, et des cocktails Molotov dans la Mosquée Al-Aqsa et dans différentes parties de la ville et ses environs". 
Des données de la police israélienne parlent de lancement de pierres presque tous les jours dans les quartiers de Jérusalem-Est.

Des blessés dans le ciblage d’un mécanisme sioniste sur la frontière avec l'Egypte

Le journal "Yediot Aharonot" a annoncé qu'un certain nombre de soldats sionistes de l'armée d'occupation ont été blessés par des tirs à feu en direction de leur véhicule dans la région "Nitzana" au sud de la ville de Rafah à la frontière avec l'Egypte. 
Selon le site du journal, le mécanisme a été ciblé et un certain nombre de soldats qui se trouvaient à l'intérieur ont été blessés, sachant que des renforts militaires sont arrivés dans la région.

Quand un père des victimes dit pourquoi, qui va lui répondre ?!

Gaza n'est pas seulement une ville de merveilles, mais aussi une ville d'histoires magiques et tragiques, une ville de temps suspendu et des souvenirs cruels, une ville d'âmes saccagées et d'autres âmes  les pleurant; Gaza est une ville de misère.
Juste après l'agression, j'ai visité un ami s'appelant Ahmed aussi, habitant à Beit Hnoun, ville sinistrée  située au nord- est de la bande de Gaza, pendant que nous faisions le tour de la ville pour regarder ce qui  se tient encore debout de cette ville rasée et ce qui a été ainsi anéanti, Ahmed me racontait des histoires réelles des carnages perpétrés contre certaines familles de la ville, et d'autres familles qu'il connait,  habitant ailleurs dont l'une est celle de Abu Mustafa.
Ahmed m'a raconté que ce pauvre homme a perdu plus que la moitié de sa famille en ciblant sa maison par un drone aveugle assez sophistiqué, néanmoins il n'appartenait à aucune partie politique ni à un mouvement de résistance et ses enfants non plus, j'ai été vraiment touché par son histoire et je voulais bien en savoir plus, alors, moi et Ahmed, avons décidé de lui rendre visite de sorte que nous lui présentions nos condoléances et qu'il nous raconte son histoire en personne.
Un jour, nous avons appelé Abu Mustafa afin de lui demander où pouvons-nous le rencontrer, il nous a donné une adresse d'un deuil où il est allé présenter ses condoléances à une famille amie perdant  un de ses fils à l'étranger.
Nous avons pris un taxi dont je ne me souviens plus la couleur, à Gaza les taxis n'ont pas de couleurs précises, allant au camp de refugiés de Jabalia où il existe le deuil, au moment où nous y sommes arrivés, j'ai vécu quelques moments d'étonnement et je me suis mis à me poser certaines questions dont: arrive-il qu'une personne endeuillée vienne tout simplement présenter ses condoléances aux autres endeuillés?! Et ce deuil, ne le rappelle-t-il pas sa tragédie qu'il a vécue il y a quelques semaines?!  Ne souvient-il pas et n'a-t-il pas  de nostalgie à ses enfants tout en voyant les autres enfants jouant auprès du deuil?!
Du loin, Ahmed a pointé son doigt vers Abu Mustafa en me disant ''  voilà Abu Mustafa, celui qui porte le costume marron,  l'as-tu vu? " après quelques secondes, j'ai dit " Oui " , Pourtant je ne l'avais pas vu, mais j'ai dit Oui car si j'allais dire Non, il se serait peut-être évertué à pointer sur lui,  parce que tous les hommes qui y étaient, me semblaient tristes, mais pas une tristesse d'un père venant de perdre sa famille.
Nous nous y sommes approchés,  et selon les coutumes, nous avons présenté nos condoléances à la famille endeuillée, puis nous nous sommes dirigés vers Abu Mustafa, et là!, enfin j'ai vu Abu Mustafa; un père de cinq fils et trois filles, un homme âgé d'une cinquantaine d'années, il avait le visage presque carré à un barbe gris léger et un beau sourire qui m'a tellement étonné.
J'avais  dessiné un dessin de l'état de Abu Mustafa dans mon imagination avant de le voir, j'avais imaginé qu'il aurait le visage pâle, à des rides pleines de fardeaux et de préoccupations, et qu'il aurait encore les larmes aux yeux,  j'avais aussi dessiné ses grimaces de douleur plaquées sur son bouille qui racontent l'ampleur de la catastrophe, cependant il n'avait que son beau sourire séduisant.
Tout en s'asseyant, Abu Mustafa a eu un appel téléphonique, il a pris un côté et a commencé à parler,  il est revenu après quelques minutes avec un large sourire comme une banane, il s'est assis de nouveau avec nous et les indices de joie apparaissent sur son visage, il n'avait pas pu retarder la bonne nouvelle qu'il a eue, alors il s'est mis tout de suite à nous raconter que l'opération de son fils Taher,  se faisant couper la jambe et transféré en Allemagne pour se faire soigner pendant l'agression, a réussit et que Taher est sorti du coma et a été enfin hors du danger, j'ai senti que le monde n'assimile plus Abu Mustafa de joie, et j'ai senti qu'il avait envie de s'envoler comme un oiseau gazouillant et déployant ses ailes autant qu'il le peut, mais j'ai remarqué que son sourire disparaissait peu à peu  pendant qu'il racontait et il a fini par dire '' Taher ne sait encore rien du tout sur le sort de la famille et quand il m'en parle j'élude le sujet, je ne sais pas comment lui en parler, je crains que ça lui fasse un mauvais effet''
Abu Mustafa nous a proposés d'aller chez-lui pour nous montrer la scène du crime dont les victimes étaient sa femme, deux de ses fils Usama et Mohamed; Usama était âgé de six ans et Mohamed était âgé de sept ans et demi, ainsi que deux de ses filles Tasnim et Ragad; Tasnim était âgée de quatorze ans et Ragad était âgée de treize ans, et le blessé Taher.
Nous sommes montés à bord d'une petite voiture appartenant à un des proches d'Abu Mustafa, se déplaçant facilement dans les ruelles du camp de Jabalia, étant l'endroit le plus surpeuplé dans la bande de Gaza.
Pendant que la voiture roulait, je regardais partout comme si tout m'était nouveau et étrange, je me suis senti un étranger venant de l'Europe ou ailleurs, pourtant j'habite dans un camp de refugiés, mais c'était la première fois que je vois un quartier animé  de cette façon-là; un monde fou, des centaines de voitures qui vont et viennent, des vendeurs s'écrient, des salutations partout, des enfants jouent et des rires et des sourires. Je venais de découvrir un nouveau monde plein de vie, vraiment, cela m'a donné tellement d'espoir que j'ai cru que rien ne peut mettre fin à notre vie.
Après un quart d'heure de rouler en voiture, nous sommes arrivés à la maison d'Abu Mustafa, une maison simple composé d'un seul étage avec un petit jardin empierré où un figuier, un palmier, un citronnier et un olivier sont plantés. Quand je suis entré, j'ai vu que la façade de la maison est pleine  de trous et abîmée, donc j'ai su directement que c'est ici la scène du crime.
J'ai demandé à Abu Mustafa de nous raconter de façon détaillée ce qui s'est passé et comment est ce qu'ils ont vécu la guerre .
Il a raconté:
 '' Ici, nous vivions en paix et nous pratiquions notre vie quotidienne normalement malgré l'ambiance sanglante que subissait Gaza, notre quartier était beaucoup plus calme et stable qu'ailleurs car il n'est pas frontalier, et les gens habitant auprès des frontières le prenaient même comme un abri pendant l'agression. Un jour dans l'après-midi, ma femme et mes enfants se sont mis à l'ombre dans le jardin juste à côté du mur, ma femme s'est mise au milieu et mes enfants jouaient à ses alentours et je parlais avec eux de l'intérieur de la maison par la fenêtre, je leur demandais s'ils veulent déjeuner maintenant, mais ils m'ont dit qu'ils veulent casser le jeûne avec leur mère puisqu'elle  avait fait le Ramadan, entre temps, ma petite fille Rahaf avait acheté de l'épicerie et était en train de rentrer, elle est restée un tout petit moment chez sa mère et ses frères sœurs, puis elle est entrée à l'intérieur de la maison, dès qu'elle a dépassé le seuil de la porte, une explosion terrifiante s'est produite dans le jardin, Rahaf a couru vers moi et m'a embrassé en s'écriant ''  Maman et mes frères et sœurs, maman et mes frères et sœurs '' elle était très horrifiée et vibrait fortement,  je l'ai soulagée et l'ai assise , ensuite je suis sorti dans le jardin pour voir ce qui s'est passé, et là c'était la catastrophe, la vue était si affreuse que la raison ne peut pas l'imaginer, j'ai trouvé que ma famille s'est transformée en cadavres déchiquetés et dispersés dans le jardin. Pendant que les cris de mon fils blessé Taher s'élevaient, je me suis dit en plein étonnement sont-ils mes enfants à qui je parlais tout à l'heure ?!!  j'ai très vite soulevé Taher, je l'ai bien serré de craint que les parties coupées de son corps ne tombent par terre, je l'ai donné au voisinage pour qu'il le transfère à l'hôpital et je suis revenu vite à la scène du crime, à ce moment-là j'ai trouvé que Rahaf était sortie de la maison et en train de regarder les cadavres coupés de sa mère et ses frères et sueurs, je lui ai tout de suite couvert les yeux, je l'ai prise en dehors de la maison et je l'ai confiée à une vieille voisine .
lorsque je suis revenu à la maison, j'ai trouvé que toute la famille avait été transférée à l'hôpital, alors je l'y ai suivie,  mais quand je suis entré dans la salle de réception de l'hôpital, j'ai trouvé que l'équipe médicale avait entouré mon fils Taher, et quand Taher m'a vu il m'a dit '' Papa je veux boire ''  je lui ai dit '' d'accord mon fils, je vais te servir de l'eau mais patiente-toi'' j'ai jeté un coup d'œil à gauche, j'ai trouvé mon fils Usama allongé sur un autre lit; il avait le crâne fracturé et la poitrine éventrée,  je me suis mis à lui parler une, deux et même trois fois '' Usama, mon fils, mon amour, réveille-toi, réponds-moi ''  il ne m'a pas répondu, mais il avait l'air de sourire, j'ai continué à lui parler et tout le monde à mon entourage me regardait, je n'avais pas aimé que quelqu'un me dise qu'il est mort, et effectivement personne ne me l'a dit, ils se sont contentés à taper sur mon dos pour me soulager.
Au fond de la salle de la réception, j'ai aperçu un troisième lit complètement couvert, voilà pourquoi mon cœur a commencé à battre fortement et j'ai senti l'horreur de la situation, je suis allé vite pour voir ce qui se cache sous cette couverture tachée de sang, j'ai trouvé ma femme morte, et je me suis ainsi mis à lui  parler ''  Même toi chérie tu veux me quitter ?! ''
On m'a dit que le reste des enfants a été transféré à un autre hôpital à côté,  lorsque je suis arrivé, j'ai demandé au bureau de réception où sont-ils les blessés qui sont arrivés tout à l'heure? ils m'ont dit qu'il n'y avait pas eu de blessés arrivés, donc il m'a apparu immédiatement qu'ils sont morts, Mohamed, Tasnim et Ragad se sont fait couper les têtes et ont été réduits en morceaux.
Je n'ai maintenant que deux mes fils ainés, le plus âgé fait ses études à l'étranger et le plus jeune avait été chez sa tante lorsque ce malheur nous a choisis, et le pauvre blessé Taher est  encore en Allemagne.
Malgré ce malheur insupportable, j'étais en pleine conscience et j'avais toute ma capacité mentale et corporelle, mais je n'avais jamais imaginé que ce se soit passé avec mes propres enfants, POURQUOI?! Qu'ont-ils commis pour êtes punis de cette manière? Je n'avais pas cru qu'ils soient mes enfants à qui je parlais, est-ce possible qu'ils me quittent pour un autre monde en quelques secondes?!!  Est-ce possible que je les perde tout simplement?!! Où sont-elles les valeurs humaines?!!
Finalement, je ne peux dire que Dieu Merci pour tout, à Dieu ce qu'il nous donne et ce qu'il nous prend,  actuellement,  mon calme et ma tranquillité se découlent de ma foi profonde en Dieu et que les criminels seront punis un jour. ''
Quand Abu Mustafa a fini, j'ai eu une grande envie de rentrer chez moi et voir ma famille, car j'ai su à quel point la perte d'une famille peut occasionner un grand vide chez chacun qui ne peut pas être comblé facilement, je ne vous cache pas que j'avais eu les yeux qui larmoyaient pendant qu'il racontait, et quand je suis rentré à la maison, je n'ai pas cessé de ressasser les évènements de ce crime affreux et hideux, ainsi que de chercher des réponses aux questions que Abu Mustafa s'est posées...

Une émission de radio exceptionnelle en direct de Gaza

Une émission radio exceptionnelle a été émise  en français depuis Gaza le dimanche 19 octobre 2014, cette émission a duré deux heures et a été suivie en direct et en image via internet, partout dans le monde.  Elle a été animée et présentée  par Monsieur Ziad Medoukh, responsable du département de français à l’université Al-Aqsa, et ses étudiants.
 En commençant, Ziad Medoukh a fait le bilan de la dernière agression israélienne  en été dernier, et ses conséquences sur les jeunes et les enfants  Il a salué la mobilisation internationale et la solidarité francophone avec les civils de Gaza  contre les crimes israéliens.
Puis, il a présenté les différentes parties de cette émission consacrée aux jeunes et aux enfants, les témoignages sur leur vécu pendant la dernière offensive israélienne, et  il a évoqué  la situation actuelle dans cette prison au ciel ouvert deux mois après l’arrêt de ce nouveau pilonnage contre les civils.
Lors de la première partie de l’émission, les six  jeunes invités - Ahmed, Baraà, Hind, Huda, Riyad, et Ahmed- de différentes régions de la bande de Gaza, ont témoigné de leur vécu pendant la dernière agression israélienne, ils ont parlé de leur travail d’information pour le monde francophone lors de cette offensive,  de la solidarité francophone et internationale, ils ont aussi évoqué la situation actuelle dans la bande de Gaza et les perspectives d’avenir.
Dans la deuxième partie de l’émission, les trois jeunes invitées Baràa, Hind et Rawand, ont parlé des différentes séances de soutien psychologique proposées par l’équipe du Centre de la paix aux enfants traumatisés par la guerre.
Lors de la troisième partie, quatre enfants : Alla, Amira, Nour, et Rania, ont dit leur souffrance  et  leur traumatisme lors de cette nouvelle offensive, ils ont expliqué  comment ils avaient  affronté cette  nouvelle réalité, ils ont parlé aussi des  différentes séances de soutien psychologique qu'ils avaient suivies.
Finalement, le directeur du Forum des victimes de guerre, Monsieur  Ghassan Rdwan, a parlé  des différentes actions proposées par le Forum pour les enfants victimes des différentes guerres israéliennes contre la bande de Gaza et sa population civile.
A la fin de l’émission, dans un moment chargé d'émotion,  Ziad Medoukh a remis à Ghassan Rdwan une médaille pour ses actions humanitaires au profit des enfants de Gaza. En  même temps, le  responsable du Forum, les enfants présents et les étudiants du département de français ont honoré Ziad Medoukh pour le prix de poésie  qu'il a reçu cette année .Ils lui ont remis  une médaille portant la devise du club des jeunes journalistes.
Dix appels pendant  l'émission : Jocelyne, de la région parisienne, Jean-Claude de Nantes, Saàda de Dunkerque, Mohamed de Clermont- Ferrand, Sonia d’Angoulême, Mahmoud de Gaza, Didier de Roissy, Lilla de Toulouse, et Salem de Lille, tous ont exprimé leur solidarité avec Gaza, et  ont envoyé un message de soutien aux jeunes et aux enfants.
Les personnes qui ne sont pas parvenues à écouter l’émission en direct, peuvent la suivre depuis ce lien :
 Bonne écoute
Amitiés de Gaza la vie
Ziad

«G» comme Génocide : il nous faudra remplacer « occupation » par un mot plus significatif

Le mois dernier, lors de la célébration du Nouvel An Juif, les responsables Israéliens ont été piégés par leur mensonge révélateur. Peu de temps après avoir déclaré que le prénom masculin le plus populaire en Israël était « Youcef, » le ministère de l’intérieur a été contraint d’admettre que la première place revient en fait au prénom « Mohamed. »

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Viendra le jour où un historien parviendra à inventer un mot qui décrit la stratégie propre à Israël qu’est la destruction progressive du peuple Palestinien (MEE)
Cette petite tromperie a coïncidé avec le discours du président Palestinien Mahmoud Abbas devant l’ONU. Il a suscité l’indignation parmi les Israéliens après qu’il ait qualifié de « génocide » le massacre perpétré pendant l’été dernier par Israël contre plus de 2100 Palestiniens de Gaza, majoritairement des civils.
Les deux incidents ont servi de rappel de l’extraordinaire pouvoir d’un seul mot.
La plupart des Israéliens ont du mal à envisager la possibilité que leur état Juif puisse produire plus de Mohamed que de Moshe. Parallèlement, et paradoxalement, Israël peut indiquer le nombre élevé des « Mohamed » pour démontrer qu’au pire, son objectif est d’éradiquer la diffusion d’un prénom Musulman, certainement pas ses porteurs.
Aussi bouleversant soit-il, le massacre de Gaza qui a coûté la vie à des centaines d’innocents est loin du massacre à l’échelle industrielle commis par l’Holocauste Nazi.
Ainsi, il n’y a aucune exagération dans l’idée qui suppose qu’Israël est en train de commettre un génocide. Le mois dernier, et au sujet de la récente attaque israélienne contre Gaza, un « jury » composé de spécialistes du droit international au tribunal populaire, connu sous l’appellation du Tribunal Russell, a conclu qu’Israël était coupable d’ « incitation au génocide. »
Le jury a soutenu que la punition collective des Palestiniens à long terme semble être conçue pour « infliger des conditions d’existence devant entraîner une destruction progressive des Palestiniens en tant que groupe. »
Pour cela, le tribunal a délibérément utilisé le même langage autrefois adopté par Raphaël Lemkin, un avocat Juif Polonais qui, après avoir fui l’Europe Nazie, a réussi à introduire le terme « génocide » dans le droit international.
Lemkin et les rédacteurs de la convention de l’ONU ont compris que pour commettre un génocide, il ne suffit pas d’avoir des camps de la mort ; le génocide peut en effet être accompli progressivement au moyen de négligence et d’abus intentionnel et systématique. Leur définition soulève des questions troublantes sur le traitement d’Israël envers Gaza, indépendamment des attaques militaires. Est-ce que, par exemple, le fait d’obliger les deux millions d’habitants de l’enclave de vivre sur les aquifères pollués avec l’eau de mer constitue-t-il un génocide ?
Le véritable problème de l’utilisation par Abbas du terme - puisqu’il va à l’encontre des notions populaires sur le génocide - est qu’il est devenu une cible facile des critiques. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le leader Palestinien de « provocation. » La gauche israélienne a, quant à elle, décrié cette exagération fantaisiste et inutile.
Mais les critiques ont mis la pression et ont contribué à enflammer plutôt qu’à éclairer.
Des experts comme Richard Falk et John Dugard, n’ont pas été les seuls à définir et à placer les actions d’Israël dans le contexte du génocide, d’éminents spécialistes et intellectuels israéliens le pensent également. D’ailleurs, feu Baruch Kimmerling avait inventé le mot « politicide » afin de faire prudemment passer l’idée d’un génocide israélien contre les Palestiniens.
Israël a néanmoins réussi à se protéger du lexique qu’on emploie pour critiquer des situations comparables qui surviennent partout dans le monde.
Dans les conflits où l’expulsion de groupes ethniques ou nationaux se produit, l’action est à juste titre identifiée comme nettoyage ethnique. Toutefois, dans le cas d’Israël, des historiens respectables tergiversent encore sur les évènements de 1948, même si plus de 80% des Palestiniens ont été expulsés par Israël qui s’apprêtait à créer un état Juif sur leur patrie.
De même pour l’ « apartheid. » Pendant des décennies, celui qui osait employer ce terme pour désigner Israël était écarté et décrié comme extrémiste ou antisémite. C’est seulement au fil des dernières années que le mot s’est imposé de façon timide et ce, principalement grâce à l’ancien président Américain, Jimmy Carter.
Et même dans ce cas, le mot « apartheid » est principalement utilisé comme un avertissement plutôt qu’une description du comportement d’Israël : les fervents partisans de la solution de deux états affirment qu’Israël est en danger de devenir à n’importe quel moment un état d’apartheid s’il ne se sépare pas des Palestiniens.
Au lieu de cela, on nous demande de nous contenter de l’étiquette « occupation. » Mais cela implique un état de choses temporaire, une transition avant le retour à la normale – exactement le contraire de ce qui se passe à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza où l’occupation s’enracine, se métamorphose et se multiplie tel des cellules cancéreuses.
Les gardiens du lexique critique nous dépouillent d’une terminologie qui décrit la réalité épouvantable que vivent les Palestiniens en tant que groupe national et pas seulement en tant qu’individus. En vérité, la stratégie d’Israël se constitue de variantes de nettoyage ethnique, d’apartheid et de génocide.
Les observateurs, y compris l’Union Européenne, bien qu’ils préfèrent utiliser le concept le moins courant de « transfert par la force », reconnaissent et admettent qu’Israël poursuit le nettoyage ethnique des Palestiniens de la soi-disant zone C, presque les deux-tiers de la Cisjordanie, c’est-à-dire la majeure partie qui servira d’un possible état Palestinien dans l’avenir.
Afin d’éviter toute ressemblance avec l’Afrique du Sud et en tentant de dissimuler en partie les aspects visuels de la ségrégation qui lui ont été attribués [à l’Afrique du Sud], Israël a maîtrisé et a développé un apartheid sophistiqué qui s’empare des ressources [à l’instar de son fameux cousin] destinées essentiellement à un seul groupe ethnique national, en l’occurrence les Juifs et ce, au détriment d’un autre groupe qui est les Palestiniens.
Mais contrairement à l’apartheid de l’Afrique du Sud, dont les systèmes institutionnel et juridique sont progressivement devenus apathiques et encombrants, ceux d’Israël demeurent dynamiques et réactifs. Une poignée d’observateurs savent, par exemple, que presque tous les terrains résidentiels en Israël sont interdits d’accès aux citoyens Palestiniens, une mesure appliquée par des comités de contrôle sanctionnés récemment par les tribunaux israéliens.
Et que dire d’un plan qui vient d’être divulgué par les médias israéliens indiquant que Netanyahu et ses alliés complotent secrètement pour obliger les Palestiniens à se déplacer vers le Sinaï, avec des pressions directes des Etats-Unis pour forcer la main aux Egyptiens et les amener à trouver un accord ? Si cela s’avérait, on comprendra mieux les campagnes de bombardement des six dernières années plutôt que les opérations d’assouplissement qui précèdent une expulsion de masse des habitants de Gaza.
Une telle politique correspondrait parfaitement à la définition du génocide de Lemkin.
Viendra sans doute le jour où un historien inventera un mot pour décrire la stratégie propre à Israël qu’est la destruction progressive du peuple Palestinien.
Malheureusement, il serait peut-être trop tard pour aider les Palestiniens.
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Jonathan Cook a reçu le Prix Spécial de journalisme Martha Gellhorn. Ses derniers livres sont Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books). Voici l’adresse de son site : http://www.jkcook.net.
http://www.palestinechronicle.com/i...
Traduction : Info-Palestine.eu - Niha

"Israël n'autorisera pas la prière juive à la mosquée Al-Aqsa"

Amman demande des clarifications à Israël sur la loi qui autoriserait les Juifs à prier sur l'esplanade
Ahmad Gharabli (AFP)"Palestinian worshipers take part in Friday prayers outside the Dome of the Rock at the Al-Aqsa mosque compound in the Old City of Jerusalem on March 28, 2014"Ahmad Gharabli (AFP)

Israël a rassuré mercredi la Jordanie en affirmant qu'il ne permettrait pas la prière juive dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem, après des rumeurs sur un éventuel changement qui ont soulevé des inquiétudes dans le monde arabe.

"Il n'y a aucune intention de changer le statu quo sur le Mont du Temple," a déclaré une source au bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou. 

L'ambassadeur jordanien auprès de l’Autorité palestinienne, Khalid al-Shawabka, a indiqué​plus tôt mardi que des députés israéliens ont tenté d’adopter une loi qui diviserait le Mont du temple à Jérusalem, selon l’agence de presse palestinienne Ma’an.
"Le ministre jordanien des Affaires étrangères a fait parvenir plusieurs messages virulents aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant la fin des agressions systématiques contre la mosquée al-Aqsa et ses fidèles", a déclaré al-Shawabka, ajoutant que la situation actuelle était inacceptable.
Amman a par ailleurs demandé des clarifications au gouvernement israélien sur la loi en question, qui autoriserait les Juifs à prier sur l’esplanade.
Cette norme a été initialement proposée par les députés Miri Regev (Likoud) et Hilik Bar (Travailliste) il y a plusieurs mois. Bar avait ensuite retiré son nom de l’initiative après une demande de son parti.
Le royaume hachémite est le gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem, où se trouve notamment al-Aqsa, troisième lieu le plus saint de l’Islam.
Le Mont du temple est également vénéré par les Juifs, pour lesquels il est le lieu du second Temple détruit en l'an 70 par les Romains. Le mur des Lamentations, vestige du second Temple, est situé en contrebas de l'esplanade.
Les Juifs sont autorisés à se rendre sur l'esplanade, à certaines heures et sous stricte surveillance, mais n'ont pas le droit d'y prier.

Les Musulmans dénoncent les restrictions imposées par les autorités israéliennes au nom de la sécurité à leur accès à l'esplanade. Ils s'inquiètent aussi que les autorités israéliennes puissent finir par donner aux Juifs le droit de prier sur l'esplanade.

Un auteur français de BD interdit de séjour en Israël pendant 10 ans

Maximilien Leroy, auteur français de bandes dessinées, a été refoulé à son arrivée à l’aéroport de Ben-Gourion en Israël, mardi 13 octobre, alors qu’il devait participer à un festival de BD à Jérusalem. Interrogé durant quatre heures, il s’est vu signifier une interdiction de territoire pendant dix ans.

De notre correspondante à Jérusalem
Aucun motif ne lui a été clairement exposé mais selon l’auteur, interrogé par RFI, la conclusion de l’interrogatoire par un employé du ministère de l’Intérieur se résumait ainsi : «vous pourrez dire du mal de nous (d’Israël) autant que vous voulez dans votre pays, mais plus ici».
Maximilien Leroy, 29 ans, paie sans aucun doute le prix de son engagement, à travers ses BD, pour la cause palestinienne. Auteur de Faire le mur où il décrit la réalité de l’occupation israélienne en Cisjordanie, ou de Gaza, un ouvrage collectif sur la guerre de 2008-2009, Maximilien Leroy a également signé une pétition contre le sponsoring du dernier festival de BD d’Angoulême par Sodastream, une entreprise israélienne qui opère dans une colonie, en territoire occupé.
« Inquiétant pour la démocratie »
Mais de là à écoper d’une interdiction de territoire israélien pour dix ans… « C’est comme si j’avais voulu poser des bombes ! », déplore l’intéressé pour qui cette interdiction est handicapante. Pour aller en territoire palestinien, il faut en effet impérativement passer par Israël.
Maximilien Leroy affirme donner la parole aux Israéliens et aux Palestiniens dans ses ouvrages, même s’il ne cache pas son point de vue militant. « Mais on ne peut pas trouver une seule ligne, dit-il, pouvant justifier une telle interdiction. C’est surtout inquiétant pour la vie démocratique d’une nation qu’elle ne puisse pas tolérer une parole critique sur son territoire. »
Dénoncer l’occupation des territoires palestiniens est-il un délit aux yeux des autorités israéliennes ? Contacté par RFI, le ministère israélien des Affaires étrangères à Jérusalem se refuse à tout commentaire dans l’immédiat, expliquant manquer d’éléments sur le cas de Maximilien Leroy.
« Profil de poseur de bombes »
Les autorités françaises locales restent tout aussi muettes. Même si en coulisses, certains diplomates ne cachent pas leur agacement face à la multiplication des refoulements de ressortissants français.
En mai dernier, la photographe française Mouna Saboni, avait passé 48 heures dans un centre de détention de l’aéroport Ben-Gourion avant d’être renvoyée vers la France avec une interdiction également de dix ans de remettre les pieds en Israël. La jeune artiste menait un projet photographique sur un camp de réfugiés palestinien. Selon son témoignage, les autorités israéliennes lui avaient reproché d’avoir un « profil de poseur de bombes ».
Juste avant le tamponnage, ils m'ont amené dans une salle d'attente à part. Ca a duré un peu plus de quatre heures. La personne qui dépendait du ministère de l'Intérieur m'a dit qu'ils me refusaient l'accès. Ils m'ont dit : «On sait ce que vous écrivez sur notre pays»
Maximilien Leroy22/10/2014 - par Jelena Tomi

Colons en train d’attaquer une oliveraie palestinienne

Après 5 ans d’agressions contre son oliveraie, détruite et brûlée à de nombreuses reprises par les colons, Mohammad Sadiq Knebi de Tel Rumeida à Hebron, avait enfin obtenu le droit, de la part des autorités israéliennes (!!), de construire une clôture pour la protéger. Voyez ce que les colons en font sous l’oeil complaisant de l’armée d’occupation :



Photos transmises par Youth Against Settlements شباب ضد الاستيطان

Ils ont déboulé à une trentaine, et depuis une semaine ils s’acharnent sur la clôture.
Et les soldats présents s’en sont pris à... Mohammad, en lui disant que s’il n’avait pas construit cette clôture, cela n’aurait pas donné envie aux colons de la détruire...

Ne dites pas que l’on ne peut rien y faire. Il y a une réponse simple, c’est l’appel de la société civile palestinienne à l’opinion publique internationale :Boycott de tout ce qui vient de l’Etat criminel d’Israël !

Ronnie Kasrils, qui lutta toute sa vie contre l’apartheid en Afrique du Sud, sera là le 1er Novembre, aux Docks de Paris, pour nous raconter comment les militants de l’ANC ont décidé de la stratégie du boycott et quelles tactiques ils ont employées, avec succès !
http://www.europalestine.com

Les Beach Boys annulent leur concert en Israel

Le célèbre groupe de Rock qui devait se produire pour la première fois en israël le 29 novembre prochain, vient d’annuler sa prestation, annonce le journal israélien Haaretz.

Mike Love et Bruce Johnston, ainsi que 5 de leurs musiciens devaient jouer au stade Nokia de Tel Aviv après une tournée en Europe.
Leur site ne donne aucune explication concernant cette annulation, dont nous nous réjouissons.
Mais les organisateurs israéliens annoncent qu’ils rembourseront tous les billets achetés.
http://www.europalestine.com

Le gouvernement français débouté : Alain Pojolat relaxé !

Alain Pojolat, membre du NPA comparaissait ce mercredi matin devant la 24e chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris, accusé par le gouvernement français d’avoir « organisé des manifestations interdites » les 19 et 26 juillet dernier à Paris.
Une procédure totalement abusive a bien démontré son avocat MeChalanset, ce que la présidente du tribunal vient de reconnaitre !

Après quelques élucubrations de la procureure qui a inventé de nouveaux délits, accusant Alain Pojolat « d’avoir appelé à une manifestation sans savoir si elle était autorisée » (sic !) et déclarant qu’« il aurait dû participer à la désorganisation de la manifestation » (re-sic) « , son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, a relevé le caractère »totalement politique de ce procès, qui est celui de la solidarité avec la cause palestinienne« et montré l’inanité, et »l’hypocrisie", de ces poursuite judiciaires.
En effet, Alain Pojolat, qui était inculpé en tant que personne physique, et non pas en tant que représentant du NPA, n’a pas appelé lui-même au maintien de ces manifestations, après l’interdiction prononcée par la préfecture... et n’y a même pas participé !
« La direction du NPA, qui comprend 120 membres, et son comité exécutif, constitué de 28 responsables, l’ont fait, mais ils ne se trouvent pas inculpés pas plus que la dizaine d’organisations, qui ont également appelé à aller protester contre les bombardements israéliens de la population de Gaza, en dépit des interdictions gouvernementales », a souligné Me Chalanset.
Ce dernier a rappelé le contexte dans lequel le gouvernement français a été le seul au monde à interdire des manifestations contre les bombardements israélien, après les avoir carrément encouragés par la voix de François Hollande dès le 8 juillet.
Alain Pojolat a fait remarquer que les interdictions étaient parfaitement injustifiées, étant données qu’elles ont été liées à des incidents extérieurs aux manifestations, en l’occurrence des provocations de la LDJ, et que le service d’ordre de la manifestation a parfaitement rempli son rôle le 13 juillet, alors que la police n’a pas été en mesure de faire face à ces provocations, pourtant annoncées par la LDJ.
Il a réaffirmé sa position de militant, considérant qu’il est indispensable de désobéir à des ordres injustes face à de tels enjeux.
Mais le tribunal a dû reconnaître que le dossier contre lui était totalement vide. Les réquisitions du parquet, de 2 mois de prison avec sursis et 1500 euros d’amende, n’ont donc pas été retenues, et nous nous réjouissons de cette relaxe et de l’indépendance dont les juges ont fait preuve en l’occurence.
Et toute la matinée, des dizaines de militants sont venus manifester haut et fort, Place Saint-Michel, leur solidarité avec Alain Pojolat, ainsi que leur attachement à la liberté de manifester. On les entendait les échos de la manifestation à l’intérieur de la salle d’audience.



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Gaza a besoin d’une aide urgente de 4 mds USD

Une aide urgente de 4 milliards de dollars est nécessaire pour reconstruire Gaza dévastée par 50 jours de guerre cet été, a déclaré mardi le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu à New York.
"Il faut que ces promesses se transforment vite en aide. Le temps passe: il faut verser immédiatement 414 millions de dollars à titre d'aide humanitaire, 1,2 milliard de dollars pour entamer les travaux de reconstruction et 2,4 milliards de dollars pour la reconstruction", a indiqué M.Ban.
Selon le secrétaire général, Gaza compte actuellement plus de 100.000 personnes sans foyer.
Une cinquantaine de pays et organisations internationales réunis le 12 octobre au Caire, en Egypte, ont promis de verser près de 5,4 milliards de dollars pour la reconstruction de Gaza.

Président Israélien: "La société israélienne est malade"

« Il faut admettre qu’Israël est une société malade, qui a besoin d’être soignée», a dit le Président israélien, Reuven Rivlin.
Selon l’agence Tasnim News, citant le « Jerusalem Post », Reuven Rivlin a indiqué, dimanche, lors d’une conférence ayant pour thème «de la haine pour l’étranger à l’acceptation des autres».
Reuven Rivlin et Ruth Arnon, Président de l’Académie des sciences et d’anthropologie d’Israël, qui avaient organisé cette conférence, ont parlé de cet été sanglant et tragique et de la hausse des hostilités entre les Arabes et les Juifs.
Je ne demande pas aux Juifs s’ils ont oublié comment être un vrai Juif, je leur demande s’ils ont vraiment oublié comment être un vrai homme ? Est-ce qu’ils ont oublié comment parler et dialoguer ?», a dit Rivlin, le Président israélien, pour lequel c’est le devoir de cette académie de réduire la violence, dans la société israélienne, via le dialogue et l’étude des cultures différentes. Il a, donc, demandé à cette académie d’œuvrer à redorer le blason de l’image terni d’Israël.

Gaza: grève des fonctionnaires du Hamas pour le paiement des salaires


Une grève générale a paralysé mercredi les ministères, institutions et écoles relevant du Hamas à Gaza, où les fonctionnaires du mouvement islamiste palestinien protestaient contre le non paiement de leurs salaires par le gouvernement d'union nationale.
Le mouvement a été observé à l'appel du syndicat des fonctionnaires proche du Hamas. Son secrétaire général, Mohamed Siam a indiqué à l'AFP que "quelque 43 000 fonctionnaires avaient observé la grève pour protester contre le non paiement de leurs salaires depuis plusieurs mois".
Selon ce dirigeant syndical, les grévistes réclament le paiement de leurs salaires par le gouvernement d'union nationale à l'instar de leurs collègues en Cisjordanie.
Le mouvement a paralysé les institutions publiques, ministères et écoles de l'enclave palestinienne.
La majorité des fonctionnaires du mouvement, qui gouvernait officiellement la bande de Gaza jusqu'à début juin, n'avaient pas été payés depuis plusieurs mois, le Hamas étant étranglé financièrement par le blocus israélien de Gaza et la destruction par l'Egypte des tunnels reliant l'enclave palestinienne à son territoire.
Le gouvernement du Hamas a théoriquement cédé le pouvoir à Gaza au moment de la formation le 2 juin d'un gouvernement de personnalités indépendantes né de sa réconciliation avec le Fatah du président Mahmoud Abbas.
Mais il continue de facto à contrôler l'enclave palestinienne qui vient de connaître une guerre meurtrière contre Israël (8 juillet-26 août) qui a fait plus de 2.000 morts parmi les Palestiniens.
Après la réconciliation entre l'OLP et le Hamas, ce dernier a réclamé que le nouveau gouvernement palestinien dirigé par Rami Hamdallah paye les salaires de ses fonctionnaires.
M. Hamdallah a affirmé début septembre que son gouvernement avait été menacé de "boycott" par la communauté internationale s'il accédait à cette demande.
En juin, peu après la formation du gouvernement, le Qatar, grand allié du Hamas, avait promis de payer durant trois mois 19 des 23 à 30 millions d'euros que représentent les salaires des fonctionnaires de Gaza. Mais Doha n'a encore effectué aucun versement.

La marine israélienne arrête 7 pêcheurs au large de Gaza

La marine israélienne a arrêté mercredi au large de la bande de Gaza en Méditerranée sept pêcheurs palestiniens, qui avaient franchi les limites de leur zone de pêche autorisée selon les Israéliens.
Les sept pêcheurs, tous membres d'une même famille, ont été arraisonnés au large de Soudaniya, une zone côtière au nord de la ville de Gaza, a indiqué à l'AFP le président du syndicat des pêcheurs de Gaza, Nizar Ayash.
"Deux bateaux ont franchi ce matin la zone de pêche autorisée", a confirmé une porte-parole de l'armée israélienne. Les marins israéliens ont commencé par déclencher des coups de semonce, mais les pêcheurs les ont ignorés, a-t-elle dit. Les marins israéliens ont alors tiré avec des projectiles en caoutchouc et légèrement blessé un pêcheur, a-t-elle dit.
Les 4.000 pêcheurs de Gaza sont soumis comme le reste du territoire au blocus qu'impose Israël au nom de sa sécurité.
Ils ont le droit de pêcher jusqu'à six milles nautiques (11 km), en vertu de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin le 26 août à 50 jours de guerre entre Israël et le Hamas, l'organisation radicale islamiste qui contrôle de fait la bande de Gaza. 
Les accords de paix signés à Oslo en 1993 prévoyaient une zone de pêche pour les Palestiniens jusqu'à 20 milles nautiques. Puis la zone a varié à plusieurs reprises au cours des années, jusqu'à être réduite à trois milles en 2014.
Les six milles actuels sont largement insuffisants pour trouver du poisson, disent les pêcheurs de Gaza.
Mais en plus, se plaint le président du syndicat des pêcheurs, "depuis la signature de la trêve, l'armée israélienne a violé l'accord à huit reprises, a arrêté des pêcheurs, détruit un énorme bateau de pêche et a tiré sur les pêcheurs presque quotidiennement".
Le Centre palestinien des droits de l'Homme basé à Gaza a accusé Israël d'imposer une "zone tampon" navale, avec des embarcations stoppées avant même d'avoir atteint les limites de la zone de pêche.
Selon cette ONG, la marine israélienne a tiré sur 18 bateaux et arrêté des pêcheurs à quatre reprise au cours du mois de septembre.
"Toutes les attaques israéliennes ont eu lieu à l'intérieur des six milles nautiques", a dénoncé l'ONG estimant que "la mise en place d'une 'zone tampon' à travers l'usage de balles réelles correspond souvent à cibler des civils et mener des attaques au hasard, ce qui constitue des crimes de guerres".
L'armée israélienne a par ailleurs annoncé avoir arrêté un Gazaoui qui tentait de traverser la frontière vers Israël.

Deux soldats israéliens blessés par des tirs venus du Sinaï égyptien

Deux soldats israéliens ont été blessés mercredi sur la frontière avec l'Egypte par des tirs d'hommes non-identifiés en provenance du Sinaï égyptien, a indiqué l'armée israélienne.
"Deux soldats de l'IDF (Israel Defence Forces, l'armée israélienne) ont été blessés dans une attaque transfrontalière", a dit un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Peter Lerner.
Les faits se sont produits vers le centre de la frontière entre Israël et l'Egypte, longue de 240 km, a indiqué la radio publique israélienne.
Le Sinaï égyptien a vu une intensification des activités jihadistes depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué l'islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013. La frontière avec la péninsule, majoritairement peuplée de Bédouins qui entretiennent des relations difficiles avec le pouvoir central, a déjà été le théâtre d'attaques contre des Israéliens par le passé.

Liban-sud : fortifications israéliennes à Chebaa

L'armée israélienne a déployé des fortifications dans les hameaux occupés de Chebaa, rapporte mercredi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Ces manœuvres s'effectuaient avec la couverture de drones israéliens au-dessus des hameaux et des villages avoisinants. L'armée israélienne effectue régulièrement des manœuvres dans le secteur.

Des groupes de colons envahissent la mosquée bénie d'el-Aqsa

Des groupes successifs de bandes de colons juifs ont pris d'assaut la mosquée bénie d'el-Aqsa, le mardi 21/10, via la porte des Maghrébins, sous la protection strictes des éléments des unités spéciales de la police israélienne.
Des sources locales dans la ville occupée de Jérusalem ont déclaré à notre correspondant que des groupes de colons extrémistes ont effectué des tournées provocatrices dans les esplanades et les installations de la mosquée sainte, tandis qu'un nombre significatif de fidèles se soutiennent au côté des gardiens de la mosquée pour empêcher toute tentative des sionistes d'accomplir des rituels talmudiques dans la mosquée.
De son côté, la police israélienne stationnée sur les portes principales extérieures de la mosquée bénie d'el-Aqsa a continué ses mesures strictes contre les fidèles.

La marine sioniste : exercices balistiques du Hamas dans la Méditerranée

Le commandant Ili Soholitski dirige l’escadron 916 de la marine sioniste. Il est le responsable du secteur commençant de la ville d’Ashdod et allant jusqu’aux frontières de la bande de Gaza. Il confirme que des hommes armés ont tiré des roquettes expérimentales vers la mer Méditerranée. Les satellites ont observé quelques tirs dont certains ont été pratiqués non loin de colonies sionistes.
On ne parle de nouvelles roquettes, a-t-il ajouté, mais ces expériences sont menées dans le but de rectifier le tir et d’améliorer la portée et l’exactitude. Cependant, aucune faction armée palestinienne n’a annoncé le tir d’une roquette contre "Israël", depuis la fin de la dernière guerre contre la bande de Gaza, en respect des accords de la trêve réalisés sous l’égide de l’Egypte. Avant la guerre, "Israël" a parlé de tirs de roquettes vers la mer, pour expérimenter les capacités balistiques.
Le mouvement du Hamas lance ses roquettes expérimentales vers la mer, afin de ne pas attirer l’attention. Mais le commandant Ili Soholitski considère ces tirs comme des actes venant à l’encontre de l’accord de cessez-le-feu. Cet accord interdit au Hamas de développer ses capacités militaires et d’importer toute arme. Mais le Hamas lance ses roquettes vers la Méditerranée, afin de développer son arsenal. Ses ingénieurs profitent de ces expériences pour examiner de nouveaux systèmes de propulsion. 
Ces expériences font partie du programme de fabrication locale d’armes, dit-il en confirmant que le mouvement du Hamas concentre ses efforts, après la fin de la guerre, sur la construction d’armes supplémentaires. La marine israélienne observe tout tir et ramasse des notes sur l’efficacité de la roquette, ainsi que sur sa portée.
Ili Soholitski souligne que la marine sioniste a pu mettre en échec plusieurs tentatives d’importation, par la contrebande, de produits nécessaires pour la fabrication d’armes, dès la fin des opérations militaires en août dernier. Il confirme que les bateaux de la marine sont prêts à mener des attaques, à tout moment.
Il confirme qu’il y a eu plusieurs tentatives pour briser le blocus maritime et qu’"Israël" a pris les actions nécessaires contre les bateaux qui avaient essayé de le faire. Les tentatives de contrebande d’armes ou de produits pour les fabriquer continuent. La mer est devenue un champ bien aisé pour la contrebande.
Ili Soholitski pense que beaucoup de tunnels de la bande de Gaza ont été détruits, mais le Hamas possède un large tunnel s’appelant « la Méditerranée ». La marine israélienne devra couvrir une large distance et être professionnelle, toujours selon lui.

Abou Zouhri: l'occupation manipule à propos de la levée du blocus de Gaza

"Tout accord de la trêve n'a aucune relation à l'arme de la résistance", a confirmé Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas.
Il a insisté que les déclarations du ministre israélien de la guerre, Moshé Yaalon, ont soulevé la colère de la résistance, tout en appelant la communauté internationale à intervenir pour obliger l'occupant de briser le blocus et commencer la reconstruction avant l'impatience de Gaza.
Dans une brève déclaration de presse dont notre CPI a obtenu une copie, le mardi 21/10, Abou Zouhri a dit que les déclarations de Yaalon sont une tentative de chantage et prouvent que l'occupation poursuit à manœuvrer concernant la levée du blocus et ne veut pas faciliter l'entrée des matériaux de construction.
Le porte-parole du Hamas a appelé les Sionistes de résidents des colonies encadrant Gaza à demander à Yaalon d'arrêter ces déclarations stupides parce qu'elles sont plus dangereuses pour eux.

Jénine: Un membre du conseil municipal d'Araba arrêté par l'occupant

Les forces armées de l'occupant israélien ont arrêté, le mardi soir 21/10, le membre du conseil municipal d'Araba lors de son passage sur un barrage militaire mobile sur la route de Jénine-Naplouse.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes ont arrêté le membre du conseil municipal d'Araba, Anwar al-Areda, lors de son passage par sa voiture sur le point de contrôle militaire, en l'emmenant vers une direction inconnue.
Les sources ont souligné que les soldats israéliens ont quitté la région après l'arrestation d'al-Areda et ont ouvert le barrage devant la circulation.

100 Jérusalémites arrêtés en raison des jets sur le Tramway

La radio de l'occupation israélienne a déclaré que la police israélienne a arrêté plus de 100 jeunes hommes jérusalémites du quartier de Beit Hanina et Shuafat, sous prétextes qu'ils sont soupçons d'avoir participé à des opérations visant le tramway, depuis le début d'affrontements dans la ville occupée de Jérusalem, en Juillet dernier, après l'assassinat du garçon martyr Mohamed Abou Khoudair.
La radio sioniste a révélé de fournir environ 60 actes d'accusation contre des adolescents palestiniens sur des accusations de porter atteinte au tramway.
La radio a cité de la police israélienne, en disant dans un communiqué, publié le mardi 21/10, qu'une équipe spéciale a été formée pour travailler avec l'entreprise de "City Bus" pour le Tramway et la municipalité de l'occupation à Jérusalem pour faire face aux incidents visant le train.

Des sionistes extrémistes profanent un lieu saint islamique à l’ouest de Tulkarem

Des organisations sionistes terroristes extrémistes ont commis un nouveau crime contre les lieux saints islamiques dans les territoires palestiniens occupés. En effet les colons ont profané le lieu historique Souraqa qui date de l’époque des Mamelouk.
Ce lieu se situe à l’ouest de la ville de Tulkarem, à l’intérieur des territoires occupés en 1948.
Abdelmajid Aghbaria, responsable du compartiment des saintetés de l’institution pour Al-Aqsa et le Patrimoine, a déclaré dans un communiqué, publié lundi 21/10, que des sionistes extrémistes ont tagué des slogans, des textes et des symboles talmudiques sur les murs Souraqa, ainsi que sur le dôme. C’est donc une profanation des lieux islamiques et des saintetés.
Aghbaria a mis en garde contre des plans qui pourraient amener à la judaïsation des lieux. Il souligne que les organismes sionistes extrémistes mènent ce type de crimes contre les lieux saints islamiques afin de les transformer en lieu saint juif.
Il souligne aussi le caractère répétitif de ces crimes qui ont déjà eu lieu auparavant contre d’autres lieux saints.
Le Communiqué de l’institution Al-Aqsa a assuré qu’elle « accomplira son travail en effaçant les tags et en prenant soin des lieux ». L’institution tient les sionistes l’entière responsabilité de cette profanation ainsi que de toutes les autres qui ont eu lieu sur des lieux saints islamiques par ce type d'extrémistes très dangereux.

Le ministre des legs pieux met en garde contre une éventuelle décision sioniste contre Al-Aqsa

Youssef Adaiss, ministre des affaires religieuses et des Waqfs dans le gouvernement de consensus national a mis en garde le pays de l’occupation contre la prise d’une quelconque décision contre la mosquée bénie  Al-Aqsa et les saintetés de la ville de Jérusalem occupée.
Il assure qu’une mauvaise décision sur ce sujet pourrait faire éclater la zone toute entière.
Adaiss a déclaré dans un communiqué de presse, mardi 21/10, que l’occupation sionistes tente de tester les sentiments des Palestiniens, des  Arabes et des musulmans en annonçant un vote du parlement concernant la division de la mosquée bénie Al-Aqsa.
Le ministre palestinien a souligné que l’occupation a annoncé cela plus d’une fois afin de « mesurer les sentiments des palestiniens, des arabes et des musulman et l’ampleur de leur colère concernant les violations d'Al-Aqsa»
Adaiss a rappelé que les forces de l’occupation impose des restrictions pour interdire aux fidèles de rentrer dans la mosquée Al-Aqsa mais en même temps a autoriser les colons, le long de ses dernières années, à entrer à la mosquée avec la protection de la police et l’encouragement de la Knesset et hommes politiques sionistes.
Le ministre palestinien a souligné que « le silence des arabes et des musulmans a encouragé l’occupation à diviser Al-Aqsa temporellement et spatialement » il a déclaré : «  Il y a des plans israéliens qui visent à détruire entièrement  la mosquée Al-Aqsa  et de batir à sa place de prétendu temple [de Salomon].

Une canonnière égyptienne cible les barques des pêcheurs à Rafah

Une barque de pêche palestinien s'est exposé, le mercredi matin 22/10, aux tirs par une canonnière militaire égyptienne lorsqu'elle se trouvait dans les eaux régionales palestiniennes au large de la côté de la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza.
L'agence locale de presse "Safa" a cité qu'une canonnière militaire appartenant aux forces marines égyptiennes s'est approchée, le matin, des eaux régionales palestiniennes et a ouvert le feu directement et sans avertissement sur une barque de pêche lorsqu'il travaillait au large de la côte de Rafah.
Aucun blessé enregistré dans les rangs des pêcheurs qui revenaient de peur d'être ciblés par les tirs soient des canonnières ou les tours militaires, selon l'agence de presse.
Il est à noter que la marine égyptienne harcèle les pêcheurs palestiniens via les tirs, l'arrestation et la violence, tandis qu'un certain nombre d'entre eux sont toujours emprisonnés dans les prisons égyptiennes.

Le service de renseignement de l’AP arrête un père et ses deux fils à Hébron

Le service de renseignement général à Hébron a arrêté Cheikh Omar Qawasmi (50 ans) et ses fils, al-Miqdad et Koutaiba. Miqdad a annoncé une grève de la faim depuis le moment de son arrestation.
Notre correspondant a cité, selon la famille Qawasmi, que les services de renseignement ont arrêté Cheikh Omar Qawasmi, qui est le frère du commandant martyr d’al-Qassam, Abdallah Qawasmi, et son fils Qutaiba; puis ils ont arrêté son autre fils Miqdad, sans donner de raisons.
Cheikh Qawasmi est l’un des déportés à Marej al-Zouhour et ex-prisonnier arrêté à plusieurs reprises par les dispositifs de l'occupation et de l’AP.

Des colons extrémistes écrivent des slogans malsains contre le Prophète et les Arabes du Lod

Des colons extrémistes ont écrit des phrases offensives qui portent atteinte au Prophète Muhammad paix soit sur lui et aux Arabes en général dans l’un des clubs de sport dans le quartier "Benit" à la ville de Lod à l’intérieur occupé.
Selon les médias, des extrémistes avaient écrit ces phrases devant des éléments de la municipalité israélienne sans que quelqu’un ne les arrête et ceci a augmenté la colère des citoyens palestiniens et des jeunes qui fréquentent le club.
L’un des palestiniens a pris une photo de ces phrases pour la publier sur son «Facebook» demandant au maire de l’occupation au Lod de donner une explication sur ce qui se passe dans la ville et le rôle de la municipalité à cet égard.
Il est à noter que le club en question travaille sous la supervision de la municipalité de l'occupation et des employés sionistes y résident, sachant qu’il fait une formation spécialisée pour la boxe.
Après la publication des photos via des sites de réseautage social, les membres de la municipalité israélienne ont effacé les phrases et peint les portes afin de ne plus prendre des photos.
Les colons avaient écrit dimanche à l'aube des slogans racistes contre les citoyens arabes sur le mur de l'un des parcs publics au nord de la ville de Haïfa.
Ces attaques viennent dans le cadre du ciblage mené par des groupes juifs extrémistes dans les villes arabes de l'intérieur qui s’est intensifié au cours des derniers mois causant des incendies dans les moquées et les maisons, des enlèvements ainsi que l’assassinat des enfants.

Le captif Raed Moussa entame son 33ème jour de grève de la faim

Le captif Raed Moussa de Silat al-Dahiriya, à Jénine, a entamé aujourd’hui son 33ème jour de grève illimitée de la faim protestant contre son maintien en détention administrative.
L'avocat du club des prisonniers a déclaré que l'état de santé du détenu Raed Moussa est en grave détérioration, d'autant plus que l'administration pénitentiaire de la prison a refusé de lui fournir du sel.
L'avocat qui lui a rendu visite hier (21/10) a affirmé que le prisonnier souffre de complications de santé graves. Il a perdu plus de 18 kg de son poids. Il souffre de vomissement continu, ainsi que des signes de fatigue.
L'avocat a aussi expliqué que le captif Moussa refuse de procéder à des tests médicaux et de prendre des vitamines en signe de protestation contre la politique d'occupation arbitraire.
Il est à noter que la Moussa (35 ans) est détenu depuis le 29 Novembre de l'année dernière et a mené une grève de la faim pendant 43 jours. Il avait mis fin à cette grève en Juillet dernier, suite à des promesses de le libérer à la fin du mois de Septembre dernier.
Il a repris sa grève de la faim après la publication d'un nouvel ordre administratif contre lui, pour une nouvelle détention de quatre mois, notant que l'occupation a transféré le prisonnier Moussa de l’isolement de la prison du "Néguev" à l'isolement de la prison d’"Ayla" à Beersheba la semaine dernière.

Confirmation de la détention administrative du prisonnier gréviste de la faim Raed Moussa

Le tribunal militaire de l'occupant israélien dans la prison d'Ofer a refusé mercredi 22/10, d'annuler la décision de la détention administrative émise contre le prisonnier Raed Moussa (35 ans) de Jénine, qui mène une grève de la faim depuis 33 jours consécutifs.
L'avocat du Club du captif palestinien, Mohamed al-Halabi, a déclaré dans un communiqué de presse que le tribunal israélien a décidé de confirmer la détention administrative du prisonnier Raed Moussa pour 4 mois, alors qu'il est gréviste de la faim et sans aucune considération de son état de santé.
Il a confirmé qu'il fera appel du jugement, en plus de la demande d'une audience d'appel le plus tôt possible, en raison de la détérioration continue de son état de santé.
De son côté, le chef du Club du captif à Jénine, Ragheb Abou Diak, a déclaré que cette décision est injuste suite à la bataille menée par le prisonnier via sa grève de la faim contre la politique de détention administrative.

Hébron : La mairie perquisitionnée et les citoyens harcelés

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut mercredi le siège de la municipalité d'Hébron dans la vieille ville au sud de la Cisjordanie occupée, tandis que les soldats ont arrêté et opprimé les citoyens palestiniens.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les soldats israéliens ont fait irruption dans le siège des inspecteurs de la municipalité d'Hébron et l'ont fouillé et arrêté les travailleurs à l'intérieur de la vieille ville. Et plusieurs soldats ont effectué des tournées dans ruelles du village et ont maté et terrorisé les citoyens, en vérifiant leurs cartes d'identité.
Les sources ont ajouté que des dizaines de soldats se sont déployés dans la vieille ville et ses ruelles et dans le voisinage de la mosquée sainte d'Ibrahimi.
D'autre part, les forces armées occupantes ont libéré mardi soir le prisonnier Youssef Abu Ras de Doura dans le sud d'Hébron, après avoir passé 10 mois dans les prisons sionistes.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes ont libéré le prisonnier Abou Ras après avoir passé 10 mois de captivité dans la prison du Néguev, sachant qu'il est un prisonnier libéré qui a été arrêté plusieurs fois par l'occupation et les services de sécurité de l'AP.
Les sources ont poursuivi que le prisonnier libéré Abou Ras a passé plus de 7 ans dans les prisons sionistes et plusieurs mois dans les prisons de l'AP.

Gaza : 5 pêcheurs arrêtés par la marine israélienne

Nizzar Ayyash, président du syndicat de pêcheurs palestiniens dans la Bande de Gaza, a déclaré que des forces de la marine israélienne ont arrêté mercredi matin cinq pêcheurs palestiniens alors qu'ils travaillaient dans la pêche au large des côtes de Gaza.
Ayyash a ajouté dans une déclaration de presse qu'il a été confirmé par des pêcheurs qui étaient près de la barque encerclée ce matin mercredi que des forces marines israéliennes ont arrêté 5 pêcheurs de la même famille (Baker) pendant qu'ils pêchaient au nord de la Bande de Gaza.
Il a poursuivi que l'armée israélienne a prétendu que la barque de pêche a dépassé la zone autorisée des 6 miles nautiques.
La marine israélienne a confisqué la barque de pêche, selon Ayyash.
Les autorités sionistes ont permis aux pêcheurs dans la Bande de Gaza d'atteindre la distance de 6 miles nautiques, au lieu de trois, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre le côté palestinien et israélien sous l'égide de l'Egypte.
Selon le syndicat des pêcheurs à Gaza, environ 4 000 pêcheurs travaillent dans la pêche pour nourrir plus de 50 000 personnes et ont subi de lourdes pertes de 6 millions de dollars lors de la guerre israélienne sur la Bande de Gaza.