jeudi 16 octobre 2014

Donateurs de Gaza : le risque d’une reconstruction qui à nouveau n’aboutira pas ?

La conférence des donateurs pour la reconstruction de la bande de Gaza doit éviter les pièges dans lesquels les précédentes initiatives sont tombées.

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Les gens se rassemblent autour des décombres d’un immeuble où au moins 20 membres de la famille d’Al Najar ont été tués par une frappe israélienne à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 juillet 2014 - Photo : AP/Eyad Baba
Il y a un air de déjà-vu. Le 12 octobre, la communauté internationale s’est réunie au Caire pour promettre 5,4 milliards de dollars destinés à la reconstruction de Gaza. C’est plus d’un milliard de dollars en plus que ce qui a été demandé dont un milliard de la seule part du Qatar. Le besoin ne s’est jamais autant fait sentir. Gaza devenait « invivable » avant même la destruction sans précédent et le désordre causés par les bombardements israéliens.
À l’heure actuelle, la situation est des plus désastreuses.
Le coût des dégâts occasionnés par les derniers affrontements a été estimé à 4 milliards de dollars. En 2009, un montant comparable de 4,4 milliards de dollars a été promis à la suite de l’opération militaire israélienne « Cast Lead » (« opération Plomb Durci »). Cette aide n’a jamais été apportée. La plupart des projets de reconstruction dont Gaza avait désespérément besoin n’a jamais vu le jour. La reconstruction des habitations, des hôpitaux, des écoles, de l’approvisionnement en eau, des égouts et des centrales électriques n’a jamais eu lieu, non pas parce que les donateurs n’ont pas tenu leurs promesses mais parce que convoi des matériaux requis n’était pas autorisé à atteindre Gaza.
Maintenant que la conférence des donateurs a eu lieu, en grande pompe comme à l’habitude de ce genre d’évènement, il est essentiel d’apprendre les leçons de l’opération Cast Lead. Il ne suffit pas de promettre des sommes énormes. Israël doit donner l’assurance que les biens seront autorisés à Gaza, et une assurance aussi fiable que de l’acier durci. Il doit aussi y avoir la promesse que l’exportation puisse reprendre afin que l’économie gazaouie en pleine déroute puisse se remettre sur les rails.
Des initiatives contrecarrées
Je travaillais aux Nations Unies en tant que chef de bureau à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au moment de l’opération Cast Lead. J’ai été intimement impliqué dans les interventions d’urgence et les initiatives qui firent suite au cours des cinq années suivantes pour soutenir le rétablissement. Il n’y a jamais eu de rétablissement.
Tous nos efforts ont été contrecarrés par l’obstruction et la bureaucratie distordues et désorientantes d’Israël.
Ils nous ont baladés dans tous les sens en négociant combien de camions seraient autorisés, quand le passage serait ouvert, quelles informations étaient requises pour que les biens soient autorisés, combien de permis allaient être délivrés aux convoyeurs de l’ONU, et j’en oublie. L’espoir d’une évolution positive était revenu, tout particulièrement après l’incident du Mavi Marmara et l’escalade du conflit en novembre 2012, mais nous n’en avons été que plus déçus.
Les donateurs ont promis un montant de 5,5 milliards de dollars pour reconstruire Gaza.
Les choses seront-elles différentes cette fois-ci ? Les détails du « Plan Serry » ont été divulgués la semaine dernière. Ce plan qui place l’ONU et les autorités palestiniennes au centre des initiatives devrait faire en sorte que suffisamment d’aide et de matériaux de reconstruction soient autorisés à Gaza.
Les Nations Unies estiment que Gaza a besoin de 89 000 habitations. Ce chiffre inclut les 18 000 habitations détruites ou rendues inhabitables au cours de l’opération Protective Edge et le déficit précédant la crise de 71 000.
À l’allure où les matériaux de construction atteignent actuellement Gaza, il faudrait 18 ans pour importer tous les matériaux nécessaires. Cependant, si le plan fonctionne, ce sera un pas de géant vers la fin du blocus et la reconstruction des infrastructures gazaouies décimées.
L’hiver approche
Gaza fait également face à des enjeux de santé majeurs. Les 62 hôpitaux et cliniques détruits lors du récent conflit doivent être reconstruits. L’état actuel de l’équipement hospitalier est déplorable. Il doit être remplacé et des systèmes adéquats doivent être mis en place pour assurer la maintenance et la réparation. Des milliers d’individus ont été blessés et la région doit bénéficier d’une libre entrée du personnel médical, des médicaments et de l’équipement. Il faut un investissement dans les ressources pour réhabiliter les infrastructures communautaires. Alors que l’hiver approche, des abris décents doivent être construits pour les dizaines de milliers de personnes qui sont encore déplacées.
Il nous faut être clair sur les conséquences d’un échec. Sans la restauration et l’expansion des installations d’eau potable, d’électricité, de traitement des eaux usées, de santé et d’enseignement, la vie à Gaza deviendra intenable en 2020. La situation pourrait même se détériorer plus tôt étant donné que l’approvisionnement en eau ne pourra tenir qu’en 2016. J’étais à Gaza, chargé d’une mission médicale au cours d’un bref cessez-le-feu pendant la guerre. J’ai été témoin du désespoir de voir les choses changer, d’entrevoir un avenir meilleur. On parlait d’émigration et nous avons vu, pour la première fois, l’apparition tragique des bateaux de réfugiés palestiniens.
La reconstruction de Gaza doit être entreprise au cœur d’un projet de plus grande ampleur pour un État palestinien, à la fois en Cisjordanie et à Gaza. Les ministres des affaires étrangères européens ont été clairs : le retour du statu quo à Gaza « n’est pas envisageable ».
Le ministre des affaires étrangères norvégien Boerge Brende a dit, à la suite de la conférence, qu’il s’agissait « d’un fort signal de solidarité envers le peuple palestinien ». De nos jours, Gaza reste un exemple flagrant de l’échec à l’international de la médiation des conflits de notre époque, mais les promesses du 12 octobre représentent une autre chance « d’y arriver, cette fois-ci ». Si ce n’est pas le cas, il faudra alors se préparer à une reprise du conflit dans un avenir proche.

Tony Laurance est le directeur général de l’Aide médicale à destination des Palestiniens et ancien directeur de l’Organisation mondiale de la santé en Palestine.

13 octobre 2014 - AL-Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.aljazeera.com/indepth/op...
Traduction : Info-Palestine.eu - Alex C.

Gaza, comme un boomerang


Le vote a claqué comme une gifle à la face d'un Benjamin Netanyahu plus que jamais boudiné dans ses fausses certitudes. Par 274 voix contre 12, la Chambre des communes s'est prononcée pour une reconnaissance de l'État palestinien, réveillant du coup chez nombre d'Israéliens les vieux démons des batailles qu'ils n'ont cessé, depuis 1948, de gagner et d'une guerre qu'ils n'arrêtent pas de perdre, celle de l'opinion internationale.
Bien sûr nous avons eu droit, dans les jours qui ont suivi la prise de position du Parlement britannique, à l'habituelle litanie des explications sur mesure : il est entendu que la décision des honorables MP n'est pas contraignante. De plus 364 des 650 membres de l'Assemblée avaient préféré se faire porter absents. Enfin, piteuse parade, Londres vient de miner, nous assène-t-on comme une évidence, les chances d'une solution pacifique d'un conflit vieux de deux tiers de siècle.
Peu importe dès lors que Matthew Gould, ambassadeur à Tel-Aviv de Sa Gracieuse Majesté, ait mis en garde l'État hébreu contre cette bombe à retardement que constitue la multiplication des points de peuplement dans les territoires occupés. Et puis,de quel poids, je vous le demande, pèse sir Alan Duncan, un ancien ministre, qui n'a pas hésité à comparer une telle politique à « une forme d'apartheid » ? Quant à Grahame Morris, initiateur du projet voté lundi au palais de Westminster, il a raté une belle occasion de se taire. Tel est l'essentiel de l'argumentaire que l'État hébreu oppose à la déferlante hostile qui, depuis l'opération « Bordure protectrice » lancée le 7 juillet dernier, n'a cessé de gagner en intensité.
Ancien ambassadeur à Washington, Michael Owen a eu la sage idée de recommander à son gouvernement de ne pas sous-estimer l'importance de la démarche des parlementaires anglais. Le Royaume-Uni, a-t-il noté en substance, est l'un des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, où la cause palestinienne figure à l'ordre du jour dès le mois prochain. Il suffira de neuf voix pour qu'une motion soit adoptée enjoignant à Israël de fixer une date à son retrait de la rive occidentale du Jourdain (Cisjordanie). Et pour enfoncer le clou, cette constatation : les Palestiniens sont plus intelligents à la manœuvre que nous.
Isaac Herzog, chef du Parti travailliste et leader de l'opposition, parle, lui, de « défaite » pour Netanyahu et son ministre des Affaires (qui lui sont) étrangères, Avigdor Lieberman, et évoque « un vent glacial qui souffle sur nous, en provenance de tous les coins de la planète ». L'ex-chef du Mossad Efraïm Halevy n'est pas tendre lui non plus, qui constate un changement d'attitude à l'égard de son pays et invite « Bibi » à tenir compte des voix qui montent de la rue européenne.
De fait, tout indique que nombre de nations du Vieux Continent s'apprêtent à emboîter le pas à Londres. Romain Nadal, porte-parole du Quai d'Orsay, s'il juge que « tôt ou tard il nous faudra reconnaître l'État palestinien » ne va pas jusqu'à avancer une date. L'Irlande, le Danemark et la Finlande sont les prochains sur une liste qui compte déjà 135 des 193 membres de l'organisation internationale. Sur le plan pratique, l'Union européenne a promis un apport de 450 millions d'euros à Gaza, ce territoire ayant déjà obtenu en une décennie près de 1,3 milliard d'euros. Une broutille au regard des milliards que reçoit annuellement Israël, mais qui ne traduit pas moins une empathie grandissante qui devrait commencer à inquiéter le tortionnaire des Palestiniens.
Détail douloureux pour certains Israéliens : le geste de lundi venait de la patrie d'Arthur Balfour, l'homme qui avait promis aux juifs, dès 1917, un « foyer national » en Palestine. Cette année 2014, la coalition de bric et de broc au pouvoir a accéléré comme jamais auparavant le rythme des annexions qui ont culminé avec l'annonce en septembre de l'expropriation d'une énorme superficie, la plus importante de ces trente dernières années, désormais adjointe à Etzion, non loin de Bethléem.
La bande de Gaza, les points de peuplement : voilà les deux casseroles que traîne Netanyahu, dont la ligne de défense consiste pour l'heure à ignorer les messages que lui fait parvenir la communauté internationale et à multiplier les gestes hostiles, le dernier en date, hier même, se traduisant par une limitation de l'accès à l'esplanade des Mosquées, désormais ouverte aux fidèles juifs, y compris les extrémistes de droite.
Face à cette intransigeance, John Kerry n'a vraiment pas besoin de reprendre son inutile marathon diplomatique. Le tango ? D'Astor Piazzolla, qui l'a sorti des maisons closes de Buenos Aires, nous savons qu'il faut être deux pour le danser.

Durant sa saison, l’huile d’olive pleure à chaudes larmes !

La vigne, le blé, les légumes, tous les produits palestiniens sont visés par les occupants sionistes, mais surtout l’olivier. L’olivier palestinien connaît une longue histoire avec l’agression sioniste.
En effet, tous les prétextes sont bons pour que l’olivier palestinien soit anéanti. Une fois pour élargir une quelconque colonie, une autre fois pour sécuriser la rue empruntée par les colons. Une troisième fois pour consacrer une zone aux militaires. Mais le but final reste la confiscation et la judaïsation des terrains palestiniens.
Youssef Abou Mariya est actif dans les comités de la résistance contre la colonisation et le mur de séparation discriminatoire. Il confirme que les sionistes des colonies de Letwana, Sousia, Sourif, Beit Amer, de l’ancien bourg d’Al-Khalil, la rue principale de l’est du département, des villages de Beit Awwa, Dir Al-Assal, Athna, Tarqomiya et d’autres villages ne cessent pas leurs agressions. Ils coupent les arbres et empêchent les fermiers d’atteindre leurs terres.
Abou Mariya informe notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que plusieurs zones d’Al-Khalil ont été le sujet d’agressions sionistes. L’olivier en est la première victime. A Sourif, quelque quatre cents hectares de terrains palestiniens riches en oliviers ont aussi confisqués. Les occupants sionistes interdisent à leurs propriétaires d’y entrer pour les travailler. A Beit Amer, plus de quatre-vingts oliviers ont été déracinés, ces derniers mois. Des centaines d’arbres ont aussi été endommagés dans la zone de Yatta et à l’ouest d’Al-Khalil. Malgré tous ces agissements, des comités de volontaires se sont constitués dont l’objectif est d’aider la population dans la cueillette des olives.
Pour sa part, Mohammed Switti, du village de Beit Awwa, à l’ouest d’Al-Khalil, dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les forces sionistes d'occupation avaient installé leur mur de séparation discriminatoire sur les terrains palestiniens. Des centaines d’oliviers ont été anéantis. De plus, des sangliers ont été relâchés dans les fermes palestiniennes et des tirs y sont pratiqués. Tout est bon pour terroriser les familles palestiniennes, pour les empêcher d’atteindre leurs terres, pour voler leurs terres.
Mohammed Switti souligne que les forces sionistes d'occupation s’entraînent vers le mur de séparation discriminatoire, au moment où commence la saison de la cueillette des olives. Ces entraînements ne sont pas innocents ; ils sont menés pour terroriser la population palestinienne et pour l’empêcher d’arriver à sa terre pour la travailler.
Des scènes douloureuses
Ce n’est pas uniquement à Al-Khalil que l’olivier souffre. Partout dans les villes et les villages palestiniens, l’olivier est coupé, incendié, endommagé.
Un récent rapport international confirme que 62% des terrains agricoles de la Cisjordanie, dit Salah Al-Khawaja, expert en affaires de colonisation, sont contrôlés par les occupants sionistes. 19% de ces terrains se trouvent derrière le mur de séparation discriminatoire, des terrains riches en oliviers. De plus, les occupants sionistes contrôlent 85% des sources d’eau, ne laissant qu’une quantité insuffisante aux Palestiniens.
La plupart des villages de la Cisjordanie sont le sujet de menaces perpétuelles de la part des colons et de l’armée de l’occupation sioniste, surtout ceux de Naplouse et d’Al-Khalil.
Les terrains d’Al-Khalil sont le sujet d’une judaïsation croissante. Plus de 65% de ces terrains sont dévorés par les occupants sionistes, de plusieurs façons, par les colonies, par les zones naturelles protégées, par les routes déviatrices.
Par conséquent, l’olive en souffre énormément et pleure de chaudes larmes.

Kerry cherche à empêcher les Palestiniens d'aller à l'ONU

Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, travaille pour créer un nouveau plan de compromis pour le proposer aux deux parties palestinienne et israélienne et constitue une option alternative à la direction des Palestiniens aux Nations Unies, par une demande de fixer un calendrier pour le retrait d'Israël des territoires occupés.
Des responsables israéliens ont confirmé que Kerry a proposé au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, les lignes larges de son plan, à la lumière de la préoccupation européenne croissante à la reconnaissance d'un Etat palestinien.
Le journal hébreu "Haaretz" a déclaré, mercredi 15/10, que le plan de Kerry s'appuie sur la reprise des négociations sur la base des frontières de 1967, avec l'échange de territoires.
Le journal a cité des responsables israéliens, en disant que l'administration américaine est préoccupée par la mesure palestinienne qui provoquerait une grave crise entre Israël et les Palestiniens et représente une cherche d'empêcher la confrontation politique.
"Les Américains ont clairement dit à l'AP qu'ils utiliseront le veto contre le projet de la décision palestinienne dans le Conseil de sécurité, mais au même temps les Etats-Unis recrutent les pays arabes dans la coalition internationale contre le "Daash" (EI), dont l'administration américaine fera tous les efforts pour empêcher telle mesure", selon le journal.
Le journal a rapporté des responsables israéliens, en disant: "Malgré l'échec des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens en Mars dernier, et l'entrée de l'initiative américaine à l'arrêt, cependant, le ministre américain des Affaires étrangères, est revenu le mois dernier pour travailler intensivement par elle".
Il est à noter que Kerry a rencontré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, il y a deux semaines à New York, et selon les responsables israéliens, Kerry a confirmé qu'il croit qu'il y a encore une chance de faire avance dans le processus de paix dans un sens positif, soulignant qu'après ses pourparlers avec le président palestinien Mahmoud Abbas, est sorit avec l'impression que le seul moyen d'arrêter cette mesure aux Nations Unies est de proposer une alternative sérieuse.
"Les responsables israéliens ont dit que Netanyahu n'a pas refusé la proposition de Kerry, mais il semblait non-excité, selon le journal hébreu. 

Al-Bardaouil : Nous n’échangerons pas la reconstruction de Gaza contre la destruction d’Al-Aqsa

Un responsable du mouvement de résistance islamique Hamas, Salah Al-Bardaouil, a déclaré que Gaza n’échangera pas la reconstruction de Gaza contre la reconstruction de la mosquée bénie d’Al- Aqsa. Le mouvement ne fermera pas les yeux sur ce sujet. Il appelle l’AP à mettre fin à la coordination sécuritaire avec l’entité sioniste afin de riposter  à la judaïsation de la mosquée.
Al-Bardaouil a déclaré ce mercredi 15/10 au soir, lors d’une manifestation organisée par le mouvement Hamas à Khan Younis au sud de la bande de Gaza en guise de soutien à la mosquée Al -Aqsa que « S’il y a des personnes qui tentent d’échanger Al Qudss contre la reconstruction de Gaza, nous répondons avec sincérité que celui qui construit ne peut détruire, et que celui qui construit sa maison à Gaza ne permettra jamais la destruction de la mosquée Al Aqssa »
Il ajoute : « Celui qui construit des valeurs, une morale et une civilisation ne peut détruire la mosquée Al-Aqsa qui est le symbole des valeurs, de la civilisation et du dogme. A tous ceux qui tentent de faire croire aux autres que nous sommes dans le besoin vital de reconstruire nos maisons qui ont été détruites par l’occupant et que donc [nous sommes prêts à accepter] la destruction d’Al Aqssa, ou simplement à fermer les yeux face à sa destruction ou accepter ce crime nous leur disons : vous faites erreur ! »
Le responsable dans le mouvement Hamas a souligné que l’entité sioniste, les Etats-Unis d’Amérique et l’occident ne pourront pas nous faire oublier ce qu’il se passe à Jérusalem occupée en essayant de propager l’extrémisme et le sectarisme dans les pays arabes »
Il poursuit en s’adressant à l’occupant : « Même si les arabes vous ont fait croire que notre affaire est close en s’alliant avec vous, et que le moment de récolter ce que vous avez semé et de judaïser la mosquée Al-Aqsa est venu, qu’il est temps de répéter l’expérience de la mosquée Ibrahimi en le séparant temporellement et spatialement sous les yeux des dirigeants du monde arabe et musulman, nous vous disons avec fierté et confiance en Dieu que vous ne pourrez jamais détourner l’attention [des Palestiniens] de la mosquée Al-Aqsa pour laquelle nous somme prêts à donner nos vies »
Al-Bardaouil a appelé les peuples arabes et islamiques à se révolter pour soutenir la mosquée Al- Aqsa « et à ne pas rester sous l’emprise de ces régimes qui ne courent que derrière leur pouvoir »
Il a aussi appelé l’AP en Cisjordanie occupée à mettre fin à la coordination sécuritaire avec l’entité sioniste, il souligne que toute personne qui collabore avec l’entité contre la résistance et la finance paiera pour avoir collaboré contre les musulmans »
En réponses aux déclarations du président Mahmoud Abbas dans lesquels il avait déclaré qu’«il n’y a pas d’avenir pour un pays dont la moitié [de ses habitants] sont des milices », Al-Bardaouil a répliqué : « Ces hommes ne sont pas des milices Abbas (…) Nous ne pouvons pas imaginer le président de notre peuple considéré les résistants comme des milices ! Ce sont des hommes, des Héros. Bientôt tu sauras et ils sauront qui sont les Hommes »
La mosquée Al-Aqsa est le théâtre depuis quelques jours de violents affrontements entre les forces de l’occupation et les fidèles qui se sont regroupés dans ses cours dans le cadre de l’interdiction d’entrée aux fidèles et des procédures sécuritaires renforcées pendant que des centaines de colons attaquaient la mosquée.

Sit-in de solidarité avec le prisonnier gréviste de la faim Raed Moussa

Les habitants du village de Silat Dhaher dans le sud de la ville de Jénine au nord de la Cisjordanie occupée ont confirmé leur soutien à la grève de la faim menée par le prisonnier Raed Moussa, qui poursuit sa grève de la faim pour le 27ème jour consécutif pour protester contre sa détention administrative.
C'est à l'occasion d'un sit-in populaire organisé par les habitants du village de Silah Dhaher la nuit dernière, tout en insistant sur l'importance d'activer la solidarité avec les détenus administratifs et le prisonnier gréviste de la faim Raed Moussa.
Les manifestants ont répété des slogans de solidarité avec Moussa, condamnant le silence de la communauté internationale envers la cause des détenus administratifs dont le nombre augmente jour après jour.
Dans le discours de la famille du prisonnier Raed, la famille a confirmé la nécessité d'interagir avec le captif Raed, ce qui reflète la question de tous les prisonniers administratifs, soulignant la fermeté de Raed dans sa grève de la faim malgré les harcèlements continus.

Une délégation internationale arrive à Gaza pour suivre la reconstruction

Ali Hayek, chef de l'Association des hommes d'affaires palestiniens, a déclaré qu'une délégation d'observateurs internationaux est arrivée hier mercredi 15/10, à la Bande de Gaza pour suivre le processus de reconstruction de Gaza.
L'Agence turque de presse Anatolie a cité de Hayek que la délégation se penchera sur le processus de livraison des matériaux de construction qui entreront dans l'enclave et la nature de leur utilisation, expliquant que le processus de reconstruction de la Bande de Gaza va bientôt commencer, sans apporter de calendrier précis.
Il a souligné qu'il a maintenu des matériaux de construction, qui sont arrivés avant-hier mardi à la Bande de Gaza dans les centres de l'UNRWA jusqu'au début du travail des observateurs internationaux.
Hayek a déclaré que davantage de matériaux de construction vont entrer dans la Bande de Gaza, après l'ouverture du passage de Karem Abou Salem par les autorités de l'occupation israélienne à la fin des fêtes juives.

Un jeune homme blessé par les tirs de l’occupation à Beit Ummar

Un jeune homme a été blessé hier soir (15-10) dans des affrontements avec l’occupation à Beit Ummar de Khirbet Safa au nord d'Hébron occupé.
Dans le même contexte, un autre jeune homme a pu échapper aux balles tirées par des soldats de l'occupation après avoir jeté des pétards vers une force militaire dans la ville.
L'agence "Safa" a cité, selon le porte-parole local du Comité Populaire Contre le Mur et les Colonies Mohamed Awad, que le jeune homme Moussab Munir Radwan Akhlil (20 ans) a été blessé par deux balles en métal dans son côté droit et son pied lors d'un raid effectué par les forces d'occupation de la zone de Safa, au nord de Beit Ummar.
Il y a eu des affrontements entre les jeunes et les soldats israéliens qui ont tiré des balles en caoutchouc et en métal et des gaz lacrymogènes vers les citoyens, blessant un jeune par deux balles en métal et causant la suffocation de dizaines d’autres.
Le jeune blessé a été transporté par le Croissant-Rouge à Beit Ummar au complexe médical à Halhoul, tandis que les autres ont été soignés sur le terrain.
Dans un contexte lié, une force militaire sioniste a tiré des balles réelles en direction du jeune homme qui a jeté des pétards vers les soldats israéliens à Abou Tawk dans la ville de Beit Ummar mais ce dernier a réussi à s’échapper.

L’AP libère Shawamreh après un mois d’arrestation

Les services de renseignement de l’AP à Jéricho ont libéré hier (15-10) Nafedh Shawamreh de Dura au sud d'Hébron après 30 jours de son arrestation sous le prétexte de participer dans une marche de soutien avec Gaza.
La famille Shawamreh a confirmé au « Centre Palestinien d'Information » qu’elle restera au service du mouvement islamique et qu’elle continuera à participer aux évènements malgré toutes les pratiques des dispositifs de l’AP.
«Les prisons ne terrorisent pas les hommes et les éducateurs » a déclaré la famille en ajoutant « l’enlèvement de notre fils pendant 30 jours s'inscrit dans le cadre de la guerre psychologique pratiquée par les services de sécurité sur les citoyens afin de réduire leur solidarité avec la résistance ».
Elle a aussi indiqué des membres du renseignement de l’AP, en coordination avec des parties dans le Bureau de l'éducation au sud d’Hébron, ont tenté d’intimider l’épouse de Shawamreh qui travaille à son tour comme enseignante à l’école de Kharsa à Dura. Elle a même reçu une lettre signée par le directeur de l'éducation dans le sud d’Hébron la menaçant et l’empêchant d’effectuer un sit-in en face du service de renseignement à Hébron pour demander la libération de son mari.
Shawamreh a été arrêté plus d'une fois par l'occupation sioniste et a passé deux ans en détention en plus de son arrestation pendant plusieurs mois par l'Autorité.

Hébron : un citoyen tué par les forces de sécurité

Un citoyen a été tué jeudi matin (16-10) par les forces de sécurité palestiniennes dans des affrontements armés entre les forces de sécurité et des personnes "recherchées" à Haret Abu Sneineh dans la région sud de la ville d'Hébron, au sud de la Cisjordanie occupée.
L'agence "Safa" a cité selon des sources locales et des témoins que le citoyen Bilal Rajbi (27 ans) a été touché par une balle dans la poitrine dans les affrontements qui ont eu lieu suite à une opération de recherches menée par le service de la sécurité.
Elle a souligné que Rajbi était recherché depuis plusieurs années.
Dans ce contexte, les mêmes dispositifs ont arrêté un certain nombre de personnes recherchées dans cette campagne et ont confisqué plusieurs véhicules.

Avertissement de l’aggravation de la situation des prisonniers à l'approche de l'hiver

Le club des prisonniers a averti de l’aggravation de la situation des prisonniers à l'approche de l'hiver et le manque de couvertures ainsi que la poursuite des sanctions imposées par l’administration pénitentiaire depuis mi-Juin dernier.
Le Club des prisonniers a déclaré dans un communiqué jeudi que par les prisonniers vont commencer à mener des étapes de protestation au cas où l’administration pénitentiaire n’arrête pas les sanctions. 
A la prison d’Eshel, les prisonniers ont affirmé qu’ils ont commencé à souffrir du froid la nuit en raison de la quantité limitée de couvertures dont ils disposent surtout que l’administration a interdit l'entrée des couvertures apportées par les familles, notant qu’ils sont alors obligés de les acheter à la "cantine" et que leur coût est élevé. Les prisonniers se sont aussi plaints de la mauvaise qualité de la nourriture qui leur est fournie.
En revanche, les prisonniers ont envoyé plusieurs lettres de protestation à l'administration pénitentiaire, cependant et jusqu’à aujourd'hui, il n'y a pas eu de réponses ou de solutions sérieuses.

Le ministère de la Santé appelle à sauver la situation sanitaire à Gaza

Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a lancé un appel de détresse à toutes les autorités officielles et internationales ainsi qu’à tous les libéraux du monde pour sauver la situation sanitaire dans la Bande de Gaza.
Le porte-parole du ministère Ashraf al-Qudra a appelé dans un communiqué publié jeudi à intervenir pour sauver la situation sanitaire dans la bande de Gaza en raison de la pénurie de carburant qui menace la vie des patients.
Le secteur de la santé dans la bande de Gaza a subi des crises successives en raison du manque de médicaments et du manque de budget annuel en plus de l'incapacité à fournir un certain nombre de services importants en raison du manque de moyens et ceci, à cause du blocus imposé sur la région depuis des années.

L’occupation ferme le passage de Kerem Shalom sous prétexte des fêtes juives

Les autorités d'occupation sionistes ont fermé jeudi matin (16-10) le passage de Kerem Shalom au sud-est de la bande de Gaza face à la circulation des marchandises et des aides à la bande de Gaza sous prétexte des fêtes juives.
L’occupation avait ouvert partiellement le passage hier pour l'entrée d'environ 120 camions chargés d'aide, en plus de produits pour les secteurs agricoles et commerciaux, ainsi que la pompe de quantités limitées d'hydrocarbures.
Le passage d’Abu Salem est le seul passage commercial à partir duquel sont introduits les biens et le carburant à la bande de Gaza, notant que les autorités israéliennes le ferment le vendredi et le samedi de chaque semaine.

Reconnaissance de la Palestine : Londres sous pression

Le vote est symbolique, mais il met David Cameron dans une situation inconfortable.
Les députés britanniques ont approuvé lundi 13 octobre par 274 voix contre 12 une motion appelant le gouvernement à reconnaître un Etat palestinien.
Le Premier ministre britannique s’est empressé de préciser qu’il ne comptait pas changer de politique étran­gère, rappelant qu’à ses yeux la ­reconnaissance d’un État palestinien doit être le résultat de négociations entre Israël et la Palestine.
La colère d'Israël
Ce vote a provoqué la colère d’Israël, qui a ­estimé qu’il "sape les chances d’atteindre une paix véritable", alors que l’Autorité paestinienne saluait au contraire "un pas important en direction de la justice et de la paix".
Selon le député travailliste Grahame Morris, à l’origine de la motion, le vote du Parlement britannique pourrait inciter d’autres pays européens à en faire de même. La semaine dernière, la Suède avait déjà annoncé qu’elle allait reconnaître l’Etat de Palestine, comme l’on déjà fait jusqu’à présent 134 pays.