lundi 22 septembre 2014

Gazapocalypse, Tuffah, Gaza ville, 18.9.2014

Est ce qu'on est dans un film de science fiction après la fin du monde ? Une ville après un terrible tsunami ou un tremblement de terre ? 
Non, mais voilà à quoi ressemblent certaines parties de Gaza aujourd'hui.
C'est un désastre créé par des hommes, délibérément, sur d'autres hommes.



Voir les photos prises par Anne Paq à Tuffah sur son blog, Chroniques dePalestine.
Source : Chroniques de Palestine

Israel torture les prisonniers capturés lors de l’invasion de Gaza

Une vingtaine de Palestiniens capturés lors de l’invasion de Gaza par Israël cet été sont toujours en détention plus de trois semaines après la fin de l’offensive de 51 jours. Alors que ces hommes ont eu peu de contacts avec leurs familles, l’équipe juridique qui représente la plupart d’entre eux dit que plusieurs ont été torturés.
« Ils ont témoigné devant notre avocat qu’ils ont été soumis à la torture par les interrogateurs israéliens, » a déclaré Issam Younis, directeur du Centre Al Mezan de Gaza pour les droits de l’homme, à The Electronic Intifada.
Al Mezan représente 22 des 24 détenus. « Au moins huit qui ont été visités par l’avocat ont été soumis à la torture », a ajouté Younis. »Cela ne signifie pas que les autres ne l’ont pas été.« Il s’agit notamment dde tabassages à coup de crosse de fusil, de la privation de sommeil pendant au moins trois jours consécutifs, et de maintien prolongé, menottés, dans des positions extrêmement douloureuses. En outre, a-t-il dit, »Ils ont été intimidés par des menaces qu’Israël allait démolir leurs maisons, tuer leurs familles et violer leurs femmes."
Une détention illimitée
Le nombre de prisonniers de la bande de Gaza actuellement détenus après les invasions terrestres a diminué par rapport au moment le plus fort de l’offensive, dit Gavan Kelly de Addameer, l’association de soutien aux prisonniers politiques palestiniens.
Il y a eu jusqu’à deux cents personnes arrêtées dans la bande de Gaza. Parmi celles-ci, 24 sont encore actuellement détenues, dont une conformément à la loi criminelle sur les « combattants illégaux », qui permet la détention sans inculpation ni jugement pour une période de temps indéfinie. La majorité des deux cents détenus ont été interrogés pour une période relativement courte allant de quelques heures à deux ou trois jours ".
Israël a utilisé la loi sur les combattants illégaux pour tenir les Palestiniens de la bande de Gaza sans inculpation ni jugement depuis 2005. A cette date, Israël retirait ses colons et ses forces terrestres de Gaza, tout en continuant à maintenir la bande sous occupation en exerçant, entre autres, le contrôle des entrées et des points de sortie.
"En pratique, la loi sur les combattants illégaux contient moins de garanties pour les détenus que les quelques rares qui sont quand même accordées par la détention administrative en Cisjordanie », déclare Addameer. La détention administrative est une pratique utilisée par Israël pour maintenir indéfiniment en détention des Palestiniens sans inculpation ni jugement.
Crainte d’exécution
Depuis le lancement de son offensive en Cisjordanie occupée, le 12 Juin, Israël a capturé environ 2.500 Palestiniens, dont 1.000 en Cisjordanie, 800 dans la seule Jérusalem et 500 à l’intérieur d’Israël.
Israël n’a donné d’informations sur les personnes détenues dans la bande de Gaza ni aux organismes officiels palestiniens ni aux organisations de défense des droits de l’homme.
Au mois d’août, le journal en ligne amércain The Daily Beast a apporté la preuve de l’exécution de six prisonniers par les forces israéliennes dans Khuzaa (bande de Gaza) envahie. Le massacre pourrait avoir ciblé les combattants capturés des Brigades al-Quds, la branche armée du Jihad islamique.
Localisation inconnue
Cinq Palestiniens sont toujours portés disparus, a déclaré Gavan Kelly. « Personne ne sait où ils se trouvent et le service pénitentiaire israélien nie les détenir ». Et Israël n’a guère été bavard au sujet de ceux que ses forces admettent détenir, selon les groupes de défense des droits palestiniens et israéliens.
« Tous les détenus ont été interdits de toute visite au début, » a expliqué Younis Al Mezan. « Ils leur ont même interdit de recevoir des visites de leurs avocats. Leurs noms ont été publiés récemment. »
Dalia Kerstein, directrice de l’organisation israélienne des droits humains HaMoked : Centre pour la défense de l’individu, a déclaré à The Electronic Intifada, qu’elle n’avait pas encore reçu d’informations sur eux.
La Cour suprême israélienne a rejeté la demande de HaMoked pour la publication des noms des détenus après une audience à laquelle il n’a pas été permis aux représentants du groupe de prendre la parole.
Torturé pendant quatre jours
Le père de Muhammad al-Agha, capturé dans le quartier de Khan Younis, à Gaza, le 17 Juillet, a déclaré à The Electronic Intifada la semaine dernière que la famille avait peu de contact avec son fils.
Zwayyed Hamdi al-Agha a déclaré que son fils, Mohammed, « a appelé d’Ashkelon [dans le sud d’Israël], après avoir insisté pour avertir sa famille. » C’était au cours de la nuit de son arrestation. « Il nous a contacté à trois reprises depuis », a ajouté al-Agha. « Une fois, c’était par le Comité international de la Croix-Rouge, et deux par l’intermédiaire de son avocat.« Les forces israéliennes ont arrêté Mohammed, étudiant à l’université des sciences appliquées de l’Université de Gaza pendant une trêve qu’Israël avait accepté de respecter. »Mohammed allait rendre visite à un ami à proximité d’une ferme à al-Qarara« , a déclaré son père. »tous les deux ont été capturés. Il allait vérifier comment allait son ami et la ferme familiale ».
Après sa capture, Mohammed « a été torturé pendant quatre jours d’affilée dans le centre de détention d’Ashkelon. Il est actuellement détenu à la prison Eshel ».
Zwayyed al-Agha a déclaré que son fils n’a donné aucune raison pour sa détention. « Ils lui ont dit qu’il était fiché. Ils ont appelé cela un « dossier secret » et ne précisent pas la charge », a-t-il dit.
Zwayyed al-Agha, lui-même détenu par Israël pendant trois ans à partir de 1973, a déclaré que la détention de son fils reflète l’expérience des Palestiniens sous blocus israélien.
« Bien que ce soit la première fois que Mohammed ait été arrêté, tous mes enfants ont souffert comme je l’ai fait », a-t-il dit. « Ils se heurtent au blocus chaque fois qu’ils essaient de voyager. Nous avons vécu pendant huit ans en état de siège, les pires années de notre vie ".
Et dans le cadre de l’offensive israélienne, a-t-il expliqué, le traitement de son fils était à peine une anomalie. « Ils tuent des animaux », a déclaré al-Agha. « Ils brûlent les arbres. Ils détruisent des tours d’habitation. Ils tuent même des enfants innocents. Pourquoi ? Quelle est leur faute pour être tués ? »Nous allons rester en vie », a-t-il ajouté. « Nous ferons de notre mieux pour prouver au monde que nous pouvons rester en vie et reconstruire notre Gaza. Nous savons ce qu’est la liberté, et ce qui nous revient ».

De retour de Gaza, deux chirurgiens à la librairie Résistances, samedi prochain !

Nous aurons l’honneur d’accueillir samedi 27 septembre à 17 H 30, à la librairie Résistances, deux chirurgiens, le Dr Zouhair LAHNA et le Dr. Mohamed Abu Arab, qui ont qui ont choisi d’être aux côtés des Palestiniens de Gaza pendant les massacres de l’été, et qui ont beaucoup de choses à nous raconter.
Ils ont un grand coeur et un immense courage. Ils sont entrés à Gaza alors que les bombardements avaient commencé, et ils ont donc choisi de mettre leur vie en péril, et de vivre l’enfer, pour soigner pendant 51 jours (et nuits !) les innombrables blessés, acheminés sans relâche vers les hôpitaux Al-Shifa de Gaza et Al-Nasser de Khan Younes.

Dr Zouhaïr Lahna, est chirurgien obstétricien marocain. Il exerce à la clinique de la Roseraie, à Aubervillers, et a participé à plusieurs opérations humanitaires à travers le monde : Afghanistan en 2001, Congo 2004, Jenine en 2006 et les guerres de Gaza de 2009 et de 2014.
Il écrivait le 31 juillet sur son carnet de bord : "Malgré les épreuves, ma place naturelle est à Gaza. D’ailleurs, J’ai pris contact avec mes collègues pour me faire remplacer en France. Je sens que ma place est avec les médecins palestiniens qui font de leur mieux pour réparer les dégâts d’une armée inqualifiable.
Plus tard, il faudra vraiment se poser la question du pourquoi cette tragédie filmée en direct par les chaînes de télé du monde ? Pourquoi les dirigeants du monde, dit civilisé, acceptent cette situation et pourquoi ceux du monde arabe ont perdu leurs langues ? Et où sont passés tout d’un coup les ONG des droits de l’homme et les autres donneurs de leçons ? Panser les blessures est bien, les prévenir serait certainement mieux."

    Ils seront accompagnés par l’infatigable Dr Mohamed SALEM, Palestinien qui exerce au CHU de Lille, qui anime l’association de médecins européens PALMED, organisant des missions médicales à Gaza et au Livan notamment.
    Mohamed Salem à la Cour de Justice de La Haye, avec Amira Al-Qarem
    TOUS A LA LIBRAIRIE RÉSISTANCES
    SAMEDI 27 SEPTEMBRE A 17 H 30
    POUR LES ACCUEILLIR !
    4 VillaCompoint (angle du 40 rue Guy Môquet). 
    75017 Paris
    M° Guy Môquet ou Brochant. Ligne 13. Bus 31 : Arrêt : Davy-Moines
    Tel : 01 42 28 89 52 - www.librairie-resistances.com
    http://www.europalestine.com

Euro 2020 : Israël renvoyé dans les cordes

Jérusalem n’accueillera pas la coupe européenne de foot en 2020. L’UEFA a éliminé Israël des candidats en lice. Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés !
Comme on peut le lire ici Israël n’est pas dans la liste des pays retenus : http://www.uefa.com/uefaeuro-2020/a...
« Cela aurait été grave s’il en avait été autrement. cela aurait envoyé un message d’approbation pour les massacres israéliens commis à Gaza », commente Abdulrahman Abunahel, coordinateur à Gaza de la campagne BDS.
« La mobilisation européenne a été payante, écrit le BNC. Nous remercions tous ceux qui y ont participé, et notamment les militants français et italiens qui ont occupés les sièges de leur fédération nationale de football à Paris et à Rome ».
« Israël a engagé une guerre contre les footballeurs en Palestine, les assassinant, détruisant leurs stades, les emprisonnant et les empêchant de circuler pour se rendre à des compétitions. Il faut qu’ Israël soit exclu de l’UEFA, en raison de tous ces crimes », ajoute le BNC.
Ci-dessous la vidéo de notre « incursion » à la FFF lundi dernier, réalisée et sous-titrée en anglais par Pedro.

Rentrée des classes endeuillée à Gaza

Plus de 500.000 élèves viennent de faire leur rentrée à Gaza. Larmes face à l’absence de nombreux enfants dans les classes.
“Je suis heureuse de retourner à l’école et d’y retrouver mes amis, mais ma joie est gâchée par l’absence de ma meilleure amie Salwa, tuée avec toute sa famille pendant la guerre", déclare Salmah Ali, 9 ans.
Chris Gunness, prte-parole de l’UNRWA à Gaza commente :“Chacun ici porte une histoire de mort et de dépossession, mais l’esprit de résistance est encore plus fort qu’avant. les Palestiniens nous donnent une leçon d’humanité."

Sissi interdit aux Palestiniens de se rendre dans 6 pays !

De quel droit le gouvernement égyptien vient-il d’interdire à la population de Gaza de se rendre dans 6 pays, dont la Turquie et le Qatar ?
La frontière de Rafah entre l’Egypte et Gaza reste fermée pour la plupart des Palestiniens qui veulent voyager.
Mais le gouvernement de Sissi vient d’émettre un nouveau diktat : pas question pour les Palestiniens qui le souhaitent de se rendre dans les pays suivants : Algérie, Turquie, Qatar, Iran, Malaisie, Libye.
Tout cela parce que le maréchal Sissi n’entretient pas de bonnes relations avec ces pays !
Des étudiants palestiniens qui ont obtenu une bourse pour aller étudier en Turquie s’en trouvent du coup empêchés, rapporte le site Days of Palestine.

Détenus palestiniens: grève de la faim pour la reprise des négociations

Une soixantaine de Palestiniens, récemment réincarcérés par Israël après avoir été libérés dans le cadre d'un échange de prisonniers, mèneront une grève de la faim mardi au moment de la reprise des négociations israélo-palestiniennes, selon le Club des prisonniers palestiniens.
Ces 63 détenus faisaient partie d'un groupe de 1.027 prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines et libérés fin 2011 en échange du soldat israélien Gilad Shalit en vertu d'un accord entre Israël et le Hamas.
Ils ont tous été arrêtés en Cisjordanie occupée et à al-Qods occupée où les forces israéliennes ont envoyé en détention plus de 2.000 Palestiniens depuis la mi-juin, dans une vaste campagne lancée après l'enlèvement et le meurtre de trois Israéliens, a ajouté le Club.
Leur grève de la faim, le jour où Israéliens et Palestiniens reprennent leurs pourparlers indirects au Caire pour consolider la trêve à Gaza, vise à "réclamer aux négociateurs palestiniens qu'ils trouvent une solution à leur situation et qu'ils les fassent libérer le plus vite possible", a expliqué le Club.
Ces négociations, qui doivent durer une journée, "doivent permettre de mettre en place un ordre du jour qui sera ensuite évoqué après l'Aïd al-Adha", qui aura lieu la première semaine d'octobre, a toutefois indiqué à l'AFP le négociateur palestinien Bassem al-Salhi.
"Depuis le début, les Palestiniens réclament que la question des prisonniers soit discutée, mais les Israéliens refusent catégoriquement d'évoquer ce sujet", a-t-il ajouté.
Au Caire, Israéliens et Palestiniens doivent notamment s'accorder sur la reconstruction de Gaza, la construction d'un port, la rénovation de l'aéroport et l'échange de prisonniers palestiniens contre les dépouilles de soldats israéliens.
Actuellement, plus de 7.000 Palestiniens sont détenus dans les prisons sionistes, selon le Club des prisonniers.

L’ONU dénonce le "transfert forcé" de bédouins en Cisjordanie occupée

L'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a appelé dimanche la communauté internationale à s'opposer à un plan israélien de "transfert forcé" de milliers de bédouins palestiniens en Cisjordanie occupée.
« Israël » cherche à déplacer des milliers de bédouins du centre de la Cisjordanie vers Jéricho, près de la frontière jordanienne, ont rapporté le quotidien Haaretz et une ONG.
"Si ce plan était mis à exécution (...) il renforcerait les craintes d'un +transfert forcé+", s'est alarmé le chef de l'UNRWA Pierre Krahenbühl dans un communiqué.
"Cela pourrait aussi ouvrir la voie à l'expansion des colonies israéliennes illégales et compromettre un peu plus une solution à deux Etats" palestinien et israélien, a ajouté M. Krahenbühl.
"J'appelle les autorités à ne pas procéder à ces transferts et les donateurs et la communauté internationale à se prononcer clairement contre", a-t-il poursuivi à la veille d'une conférence à New York sur l'aide aux Palestiniens.
Selon l'UNRWA, la plupart des bédouins menacés par le plan de transfert sont enregistrés en tant que réfugiés.
Plusieurs plans prévoyant le relogement des bédouins, sont menés en consultation avec des responsables de cette communauté, prétend le département militaire israélien en charge des Affaires civiles en Cisjordanie.
Or, selon le quotidien Haaretz, un premier projet prévoyait de relocaliser une tribu avant d'être élargi à 12.500 bédouins des tribus Jahalin, Kaabneh et Racheida, sans qu'aucun dialogue n'ait été mené avec eux au préalable.
L'UNRWA affirme que parmi les bédouins visés, certains vivent actuellement "dans la zone E1 et à Maalé Adoumim près de Jérusalem, des régions choisies pour la construction de nouvelles colonies israéliennes".
Le projet de construction israélien dans la zone E1, qui relierait Jérusalem-Est à la colonie de Maalé Adoumim, est très controversé car il couperait la Cisjordanie en deux et l'isolerait de Jérusalem, compromettant la viabilité d'un futur Etat palestinien.

Gaza : des victimes racontent comment elles ont été utilisées comme bouclier humain

Le soldat a versé un liquide sur mon pantalon en me menaçant qu’il me « brûlerait vivant » si je ne lui révèle pas l’endroit où se trouve le système des tunnels.

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Sami al-Najjar, 21 ans, avoue avoir été utilisé comme bouclier humain lors de la récente invasion israélienne de Gaza (MEE / Mohammed Omer)
KHUZA’A, Bande de Gaza – Sami Al-Najjar était en compagnie de ses frères et sœurs, chez eux à Khuza’a, à l’ouest de Khan Younis lorsque l’obus d’un char israélien s’est abattu sur les murs extérieurs de la maison.
« La pièce était remplie d’une fumée dense qui nous empêchait de respirer. Nous nous sommes alors précipités en dehors de la maison, » raconte Sami qui se remémore cette journée sinistre et macabre du mois de juillet dernier.
Toute la famille s’apprêtait à quitter l’immeuble et fuir lorsque le père de Sami a trouvé un morceau de tissu d’un vêtement blanc. Il en a confectionné un drapeau de fortune qu’il a brandi au-dessus de sa tête pour que les soldats israéliens le remarquent et comprennent que le bâtiment ne compte que des civils et que la famille commence à sortir de la fumée, derrière lui.
Mais malgré l’initiative et les efforts du père, les soldats positionnés dehors ont ordonné les hommes de se séparer des femmes. Ils ont ensuite ligoté les mains des hommes.
Une fois les mains des hommes attachées, les soldats ont commencé à les interroger sur les lieux des tunnels utilisés par la résistance. Najjar a rendu une réponse négative tout en insistant que personne ne connait ces endroits. Les soldats n’ont pas cru un mot.
Ensuite, un des soldats « a pris une chaise et m’a frappé avec sur le dos, » affirme le garçon de 21 ans.
Sous les yeux de sa mère et du reste de la famille, le jeune a été conduit seul jusqu’à l’arrière-cour où il a reçu l’ordre de s’agenouiller tandis qu’un chien militaire s’approchait, portant une muselière en métal et une chose qui ressemble à une caméra sur son dos.
La bouteille d’eau
Le jeune garçon poursuit son récit : « Je ne savais pas ce qui allait arriver par la suite. »
Cette fois, il marque une petite pause pour respirer profondément et se calmer et s’en remettre avant d’ajouter : « Ensuite, l’un des trois soldat a mis une bouteille d’eau vide sur ma tête et a pointé son arme sur elle. »
« La première balle a brisé la bouteille. Après, un autre soldat s’est saisi d’une arme automatique M-16. Il avait à peu près mon âge et était petit et trapu, le crâne rasé, les yeux petits et bridés tel un Asiatique et portant des rangers noirs.
« Il est resté debout devant moi pendant que j’étais à genoux. »
De l’autre côté se tenait un autre soldat qui portrait un masque. Il transmettait les ordres des autres soldats aux prisonniers dans un arabe parfait.
L’ouïe de Najjar s’est, pendant un certain temps, affaiblie à cause de l’intensité de l’explosion de la bouteille sur sa tête. Il n’a pas réussi à entendre ce qu’un soldat lui disait mais se souvient du soldat qui ressemble aux Asiatiques crier : « Nous allons te montrer comment tu vas nous dire d’où les missiles du Hamas sont lancés, et tu vas nous donner deux noms des responsables du Hamas. »
Najjar a répondu : « Je ne passe pas beaucoup de temps à Khuza’a ; je répare les pneus crevés dans mon atelier, c’est tout. »
Cette réponse a mis le soldat dans tous ses états, et en saisissant Najjar par son pull, il l’a trainé jusqu’à ses pieds en le giflant.
« Tu es un menteur, » s’écria-t-il en s’emparant de nouveau de la chaise pour frapper le jeune garçon jusqu’à ce qu’elle se soit brisée.
Après cela, les soldats ont remis Najjar sur ses pieds et le soldat arabophone a retiré son masque et l’a sommé de révéler les emplacements des tunnels.
« Dis-moi où sont les tunnels, » a-t-il hurlé en agitant son arme en direction des voisins de Najjar.
Najjar était terrorisé et peiné, mais le pire reste à venir.
« Tout d’un coup, des tirs ciblant les soldats ont éclaté de je ne sais-où. Les soldats m’ont saisis et m’ont fait marcher devant eux, » raconte Najjar.
Najjar affirme avoir été hissé et forcé de sauter dans le char alors que l’échange de tirs se poursuivait.
« Il y avait des tirs aléatoires, et les soldats m’ont utilisé comme bouclier humain. »
« Lorsque la situation s’est calmée, le soldat masqué a versé un liquide sur mon pantalon en me menaçant qu’il me « brûlerait vivant » si je ne lui dis pas où se trouvent les tunnels ou si je ne lui donne pas les noms de deux membres du Hamas. »
La dernière chose que Najjar a pu entrevoir avant que le soldat arabophone ne lui bande les yeux et ne lui demande de se déshabiller était sa mère et ses sœurs, conduites en dehors de la maison.
« J’ai commencé à me déshabiller sans savoir jusqu’où cela pouvait aller, mais en arrivant à mes sous-vêtements, le soldat m’a ordonné de m’arrêter, » poursuit Najjar. Il a par la suite été emmené dans un endroit secret, en compagnie d’une douzaine d’autres jeunes gens.
Le témoignage de Najjar est un exemple parmi tant d’autres témoignages recueillis auprès de jeunes gens à Khuza’a ce jour, tous avaient raconté la même histoire.
Le cousin de Najjar, Fouad Al-Najjar, 24 ans, avoue avoir lui aussi été pris et utilisé comme bouclier humain.
Tout comme son cousin, il a été, lui aussi, enlevé par les soldats. Au départ, ils ont rassuré Fouad Najjar que tout allait bien se passer et qu’il n’avait pas à s’en faire, mais dès qu’il a répondu à leurs questions en insistant qu’il ignorait où se trouvaient les tunnels du Hamas, il a reçu des coups répétés sur le visage par le même soldat qui, auparavant, le rassurait et lui demandait de ne pas s’inquiéter.
« Il m’a coincé au sol avec ses bottes militaires entrainant mon cou dans la boue, » raconte Fouad Najjar qui se souvient avoir entendu le bruit retentissant de chars qui ne se tenaient pas loin.
Fouad Najjar a ensuite été conduit jusqu’à une file pour se joindre aux autres jeunes gens utilisés eux aussi comme boucliers.
« A chaque frappe d’un F-16 israélien, un soldat qui était derrière moi – il avait la peau foncée et une petite barbe et se faisait appeler « Rami » par les autres soldats – me sommait de rester tranquille, » poursuit Fouad qui précise que les soldats semblaient effrayés mais tentaient de dissimuler leur sentiment pour que personne ne les remarque.
La question des boucliers humains est très complexe. Alors qu’Israël blâme le Hamas pour l’utilisation des civils comme boucliers humains afin d’essayer et détourner les attaques (une allégation que le Hamas a constamment nié), les témoignages lancinants et inquiétants qui évoquent le recours israélien à cette pratique et l’abus dans son utilisation dans la Bande de Gaza comme en Cisjordanie se confirme au fil des années.
Cette pratique est considérée comme une violation de la Convention de Genève et des tribunaux Israéliens qui ont proscrit cette tactique en 2005 sur fond de contestation de l’armée israélienne.
Le résultat final est que, même dans les très rares cas où une faute fait parfois l’objet de poursuites – comme l’incident de 2009 à Gaza lorsqu’un garçon de 9 ans a été utilisé pour contrôler un sac d’explosifs – la sanction est clémente et légère et l’armée insiste sur le fait que ces actes ont été commis par des soldats qui ont agi de façon individuelle dans des situations difficiles et qui ne représentent pas la politique de l’armée.
Camp de détention
Sami Najjar raconte qu’une fois il avait les yeux bandés et il avait été déshabillé chez lui, les trois soldats l’ont menacé et l’ont contraint à marcher devant eux. Il était pieds nus marchant sur un sol devenu bouillant et brûlant par le soleil d’été.
Najjar estime qu’ils ont marché pendant 90 minutes avant d’arriver à un camp de détention militaire, situé sur la partie israélienne de la frontière avec Gaza.
Mis à part le tambour des soldats, « J’ai réussi à distinguer les voix de mes cousins Momen et Issa. J’étais soulagé de savoir que je n’étais pas seul, » ajoute Najjar.
Le soulagement ne durera pas longtemps ; Najjar se souvient qu’il est resté avec les yeux bandés dans une cage à l’extérieur, où le bruit des roquettes a failli lui perforer les tympans. Il pouvait également entendre des soldats israéliens qui, périodiquement, se précipitaient vers le refuge du camp pour se tenir en sécurité.
Le lendemain, Najjar affirme avoir été entrainé dans une pièce où un soldat l’interrogeait. Une fois de plus, le soldat que Najjar ne pouvait pas voir n’a pas arrêté de hurler, demandant au jeune homme de donner les noms de trois membres du Hamas.
« Lorsque j’ai répondu que je ne connaissais rien, j’ai senti ses doigts se saisir de ma gorge en me traitant de menteur. Je me suis alors effondré à genoux. »
Le soldat a relevé le jeune tombé par terre, non sans crier : « Lève-toi ! Tu es un menteur. »
Le soldat a ensuite dit à Najjar qu’il le traitait ainsi « parce que tu es un être humain, » conçu pour sentir l’humiliation, la peur et la honte.
Après l’interrogatoire qui a duré plusieurs heures, Najjar a reçu l’ordre d’enlever ses sous-vêtements et de porter la tenue blanche de la prison.
Il recevait occasionnellement l’eau et la nourriture mais il s’est plaint de sa cellule où les eaux usées déversaient sur le sol.
« Je pouvais clairement sentir la saleté et la boue en-dessous de moi, » déplore-t-il.
Au quatrième jour, Najjar a été appelé par son nom et notifié d’aller monter dans un bus. Il ignorait où cela pouvait l’emmener mais bientôt il sera, en compagnie de plusieurs douzaines d’autres hommes, jetés hors du bus sur la frontière avec Gaza. Par instinct, Najjar a regardé tout autour de lui pour chercher ses cousins, mais ce jour-là, ni Momen, ni Issa n’ont été parmi les libérés.
Il aura fallu plus de deux mois pour que Najjar s’en remette et soit en mesure de se rappeler son calvaire. Même pendant son récit, il tremble et sa voix s’émiette surtout lorsqu’il évoque son cousin Momen et se souvient l’avoir entendu crier dans le camp mais ne l’a pas vu depuis ce jour et il ignore quel sort lui a été réservé.
« Au moment où les soldats israéliens ont enlevé les bandages de nos yeux, nous étions entre 50 et 55 personnes, toutes utilisées comme boucliers humains sur la frontière de Gaza, » souligne Najjar, avant de conclure : « Dès qu’un missile Palestinien est lancé au-dessus de nos têtes, les soldats nous utilisent comme bouclier pour se protéger contre les tirs de la résistance. »
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Mohammed Omer est un journaliste palestino-néerlandais renommé, basé à Gaza.
http://www.middleeasteye.net/in-dep...
Traduction : Info-palestine.eu - Niha

Israël: le Mossad lance un nouveau site internet pour recruter des espions


Le Mossad, le renseignement israélien, a lancé lundi un nouveau site internet pour recruter des espions, promouvant le travail de ses agents dans une vidéo digne d'un thriller hollywoodien.
"L'objectif est de rendre l'organisation plus accessible à des recrues potentielles qui ne connaissent pas la variété des fonctions proposées", explique un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont dépend directement le Mossad.
Le site, disponible en hébreu, mais aussi en anglais, en français, en russe, en arabe et en farsi, proclame: "quel que soit votre pays, votre nationalité, votre religion (...) vous pouvez nous contacter", promettant une "haute rémunération" aux candidats, hommes et femmes, "qui savent garder un secret et sont très ambitieux".
Tamir Pardo, le patron du Mossad, qui s'est illustré à plusieurs reprises lors d'opérations commandos à travers le monde, appelle dans le communiqué à "mobiliser les meilleurs cerveaux" de l'Etat hébreu pour "faire face aux menaces auxquelles Israël est confronté".
Le Mossad, auquel est attribué l'assassinat de nombreux leaders palestiniens et arabes hostiles à l'Etat hébreu, publie régulièrement des offres d'emplois via des petites annonces dans les journaux.

http://www.lorientlejour.com

Un colon porté disparu à Hébron a été retrouvé

Les autorités d'occupation ont retrouvé un colon sioniste dans la région d'Hébron au sud de la Cisjordanie occupée après avoir informé le côté palestinien de sa disparition.
Selon des sources de sécurité palestiniennes, l'occupation avait informé la liaison palestinienne dimanche matin (21-9) de la disparition d'un colon à Hébron, puis l’a contactée de nouveau pour lui annoncer l’avoir retrouvé.
La source de sécurité a indiqué que le colon a du se tromper de chemin pendant qu’il conduisait son véhicule à Hébron.

Les ex-prisonniers de l'accord Shalit en grève mardi prochain

Les ex-captifs de l'accord Shalit détenus dans les prisons de l'occupation ont décidé de procéder à une grève d'avertissement pendant une journée.
Le Club des prisonniers a déclaré dans un communiqué publié dimanche (21-9) que la grève aura lieu mardi prochain afin d’appeler la délégation de négociation palestinienne au Caire à une intervention urgente pour régler leur cas et les libérer dès que possible.
Le club a ajouté qu'un certain nombre de familles des prisonniers mèneront une grève de solidarité avec leurs enfants, mardi prochain, en face de la Croix-Rouge internationale à al-Bireh.

Des militants empêchent un navire israélien de décharger sa cargaison en Floride

Des centaines de militants pro-palestiniens ont empêché, dimanche matin, un navire appartenant à l'occupation de décharger sa cargaison dans le port de la ville de Tampa, en Floride.
Les manifestants se sont rassemblés dès les premières heures de la matinée, en dépit de la pluie, tandis que l'équipage du navire a tenté de s'infiltrer dans le port et d'arriver avec le navire avant l’heure prévue dans une tentative de vider la charge, mais les militants étaient présents et ont réussi à les en empêcher.

L’occupation condamne un député du Hamas à 6 mois de prison ferme

Des sources de droits palestiniens ont rapporté que le tribunal militaire israélien, a condamné dimanche soir à 6 mois de prison  ferme Daoud Abou Sir, membre du conseil législatif au bloc Changement et Réforme appartenant au mouvement Hamas.
Des sources proches de la famille du député Abou Sir déclarent que le tribunal de l’occupation a déterminé la peine après avoir consulté l’avocat du député ainsi que les magistrats militaires qui appartiennent aux forces de l’occupation dans la base Salem au nord de la Cisjordanie.
La famille a souligné que le député Abou Sir a été élu pour représenter Naplouse. Il est membre au siège législatif palestinien depuis les élections de 2006. La famille ajoute qu’il a été arrêté après sa victoire aux élections parlementaires au mois de Juillet 2007 juste après que la résistance palestinienne a capturé le soldat sioniste Gliad Shalit.
Le député arrêté, Daoud Abou Sir, qui compte parmi les cadres du mouvement Hamas et député représentant du mouvement, avait été exilé en 1992, avec des centaines d’autres cadres des mouvements Hamas et Djihad Islamique à Marj Azzouhour au Liban.  

L’occupation arrête 4 femmes et 2 enfants à Jérusalem occupée

Les forces de l’occupation sioniste ont arrêté dimanche soir 4 citoyennes et 2 enfants dans la ville de Jérusalem occupée.
Des sources locales ont déclaré que les forces sionistes ont arrêté une sexagénaire, Zahia Namar ainsi que Mouna Bayaa et deux autres dames accompagnées d’une enfant de 8 ans et un autre de 13 ans. Ils ont été poursuivis dans la ville historique après qu’ils soient sortis de la mosquée Al Aqssa.
Les sources locales ont souligné que les poursuites ont eu lieu dans la rue Al Wad, les dames ont été arrêtées dans la zone Bab Al Amoud (l’une des portes les plus connues du Jérusalem historique). La situation était tendue et de nombreux citoyens s’étaient rassemblés. Les dame arrêtées ont été embarquées vers un poste de police et ont subi des interrogatoires. Actuellement il n’y a aucune information concernant leur sort.  
Les forces de l’occupation ont dernièrement mené une escalade dans les poursuites des fidèles d’Al Aqsa, surtout pour les femmes et les petites filles. Beaucoup de femmes ont été éloignées pour des durées limitées pour avoir contré les attaques des colons contre Al Aqsa.

L’occupation fermera la mosquée Ibrahimi mercredi et jeudi prochains

L’administration civile israélienne a informé la Direction des Awqaf à Hébron dimanche son intention de fermer la mosquée Ibrahimi aux fidèles musulmans le 24 et 25 Septembre sous prétexte de célébrer la fête juive de Rosh Hashana.
Le directeur général de la Direction des Awqaf à Hébron a affirmé que l’occupation a déjà rendu sa décision.
La mosquée sera fermée tout au long de ces cités aux fidèles musulmans et sera ouverte pour les colons.

Renouvèlement de la détention administrative de 4 députés palestiniens

Un centre juridique palestinien a déclaré que les autorités de l'occupation israélien ont renouvelé la détention administrative pour la deuxième fois contre 4 députés palestiniens du bloc "Changement et Réforme" qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien.
Le centre des captifs de la Palestine a déclaré lundi dans un communiqué de presse que l'occupation a renouvelé hier la détention administrative des détenus Ahmed Abdul-Aziz Moubarak de Ramallah pour 3 mois, il a été arrêté le 17 septembre, Khalil Moussa Rabaai d'Hébron pour deux mois et il est emprisonné depuis le 16 juillet, Mohamed Ismaïl al-Tal d'Hébron pour trois mois et est détenu depuis le 14 juillet et Abdul-Rahman Zaydan de Toulkarem pour 3 mois, incarcéré depuis le 15 mai.
Le centre a souligné que l'occupation a arrêté depuis la mi-juillet 30 députés, dont la plupart sont emprisonnés sous la détention administrative renouvelée, sans aucune justification juridique, dans une violation des simples normes et des chartes internationales. 10 ont été libérés ces deux dernières semaines et 20 autres ont été arrêtés récemment, portant à 29 le nombre des députés enlevés dans les prisons sionistes.

L’occupation détruit des tombes musulmanes à côté d’al-Aqsa

Les autorités de l’occupation sionistes ainsi que la prétendue Autorité de la nature ont détruit dimanche une vingtaine de tombe de familles jérusalémites (tous martyrs) près du cimetière Al Youssoufia à Bab Al Asbat. Ces tombes étaient adjacentes au mur du côté est de la mosquée Al Aqsa. Les autorités ont prétendu que les tombes se trouvaient sur une terre confisquée.
Le président du comité de la défense des cimetières de Jérusalem, Moustafa Abu Zahra a fortement  condamné les opérations de destruction qui ont lieu aujourd’hui. Il souligne que c’est une agression contre les morts musulmans.
Il a déclaré que les tombes qui ont été détruites avaient été construites récemment. Le cimetière des martyrs est un allongement du cimetière Al Youssoufia qui se trouve près de la porte Al Asbat. C’est une terre offerte au Waqf.
Abu Zahra a assuré que dans ce cimetière est historique et des centaines de martyrs y ont été enterrés. Il a noté que plusieurs tombes ont été construites il y a quelques mois, quelques-unes ont été utilisées pour enterrer les morts et les autres sont vides. Ce sont les tombes vides qui ont été détruites aujourd’hui.
Abu Zahra a réfuté les allégations de l’occupation et de l’autorité de la Nature. Il assure que la terre est un don et qu’il n’y a nul besoin de permis de quel que soit l’autorité occupante pour construire des tombes dans le cimetière musulman. Il assure que le ministère des Waqf est le seul à pouvoir délivrer des permis et le seul à superviser ces tombes et les autres.

Bardawil: Les négociations de la trêve seront après l'Aid et la réconciliation cette semaine

Le dirigeant du mouvement du Hamas, Dr. Salah Bardawil, a dévoilé que les négociations indirectes pour achever l'accord de la trêve prévues, au Caire, seront lancées demain, avec la participation d'une mini-délégation palestinienne, dont sa tâche est de déterminer l'agenda des négociations avec l'occupant israélien afin de les entamer effectivement après les vacances de l'Aid d'al-Adha.
Bardawil a déclaré dans ses déclarations exclusives à notre CPI que la réunion de la mini-délégation palestinienne avec le côté égyptien sera, demain mardi 23/9, en disant : "Il y a une réunion demain mardi entre la mini-délégation palestinienne et le côté égyptien pour limiter les agendas des négociations indirectes avec l'occupant israélien, dans le but de les débuter après l'Aid d'al-Adha.
"Après cela, les délégations du Fatah et du Hamas vont commencer, le mercredi prochain, les séances de discussions pour discuter les mécanismes de la mise en œuvre du reste des articles de l'accord de réconciliation", a-t-il ajouté.

Hamas: L'occupation s'est défendue au lieu de l'attaque devant de la bravoure de la résistance

"Les dernières déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, démontrent que l'occupation a été transférée de la situation de l'attaque à celle de la défense devant la bravoure de la résistance", a déclaré Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas.
Netanyahu a déclaré dans un discours, le dimanche 21/9, devant la séance de son gouvernement qu'"Après la cession de la guerre sur la Bande de Gaza. Personne ne peut nous chasser d'ici", tout en prétendant qu'Israël a lancé des coups très durs contre ses ennemis.
Abou Zouhri a ajouté dans un bref communiqué dont notre CPI a obtenu une copie que ces déclarations reflètent la faiblesse de l'Etat sioniste.