mercredi 10 septembre 2014

L'armée israélienne enquête sur de possibles bavures

L'armée israélienne a ouvert cinq enquêtes criminelles internes sur de possibles bavures de sa part commises lors de la dernière guerre dans la bande de Gaza, a indiqué mercredi un responsable militaire.
L'ONU et des organisations internationales de défense des droits de l'homme ont vivement dénoncé pendant la guerre plusieurs cas d'usage injustifié ou disproportionné de la force par l'armée israélienne contre des civils palestiniens.
L'armée a ouvert des enquêtes criminelles portant sur cinq de ces cas, a annoncé lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv un responsable des questions juridiques au sein de l'armée, sous couvert d'anonymat.
Ces enquêtes concernent le bombardement le 24 juillet d'une école de l'ONU servant de refuge aux Gazaouis (il y avait eu 15 morts) ainsi qu'un bombardement sur une plage au nord de Gaza ayant coûté la vie à quatre enfants.
Ces frappes avaient été condamnées par une partie de la communauté internationale, au premier rang de laquelle l'ONU et les États-Unis.
Les trois autres enquêtes de l'armée israélienne portent sur la mort d'une femme devant sa maison, alors qu'elle avait coordonné son départ de chez elle avec l'armée israélienne, des maltraitances sur un prisonnier et des vols commis par un soldat dans une maison palestinienne.
Tsahal, l'acronyme en hébreu de l'armée israélienne, s'est engagée à examiner «toute allégation crédible de mauvaise conduite», a assuré ce responsable militaire.
La commission chargée d'enquêter a été mise en place, en prévention, dès le début de l'opération baptisée par l'armée «Bordure Protectrice» (8 juillet - 26 août).
Quatre-vingt-quinze dossiers ont été signalés à la commission et 50 incidents doivent encore être examinés, a précisé un communiqué militaire.
«Dans un conflit armé, la mort de civils n'implique pas forcément une bavure. Donc, quand nous recevons ces plaintes (...) nous devons les replacer dans un contexte plus large avant de décider si nous ouvrons ou non une enquête criminelle», a dit le responsable militaire.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a pour sa part créé une commission chargée d'enquêter sur «toutes les violations de la loi humanitaire internationale et des lois internationales sur les droits de l'homme» dans les Territoires palestiniens, «en particulier dans la bande de Gaza occupée» pendant la guerre.
La guerre a fait plus de 2140 morts palestiniens, en majorité des civils, selon les secours palestiniens.
Côté israélien, 67 soldats et six civils ont été tués.

Vivre dans les ruines du quartier de Shejaiya - Photos

Non seulement les maisons ont été détruites, mais la vie de familles entières a été profondément affectée par les frappes israéliennes contre le quartier de Shejaiya.

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Hamde Atef depuis le rez-de-chaussée de sa maison détruite, nous dit : « Nous avons peur d’une nouvelle guerre, mais nous ne partirons pas. » - Photo : MEE/Anne Paq
Consultez la galerie de photos en cliquant ici
Les membres de la famille de Hamde Atef se réunissent autour d’un feu dans la nuit, au rez de chaussée de la moitié restante de leur maison de 4 étages, détruite dans l’une des zones les plus ravagées de Shejaiya, un quartier à l’est de la ville de Gaza. Ce quartier a été attaqué lourdement et brutalement par les forces israéliennes au cours de la dernière offensive.
Au total, selon OCHA, 18 000 logements dans la bande de Gaza ont été détruits ou gravement endommagés, laissant environ 108 000 Palestiniens sans abri. Quelques jours après la trêve, certaines familles sont encore à parcourir les décombres de ce qui reste de leur lieu de vie, cherchant en vain tout objet de quelque valeur qu’ils ont dû laisser derrière eux. Le niveau de dévastation est énorme, et la réhabilitation complète du territoire prendra des années, voire des décennies. Les Palestiniens ne sont tout simplement pas suffisamment équipés pour faire efficacement face à ce niveau écrasant de destruction.
Pour la famille Atef, le feu est la seule source de lumière, à l’exception des téléphones mobiles et des bougies. Leur maison avec tous les autres bâtiments dans cette même zone n’a ni approvisionnement en eau ni en électricité. Malgré ces terribles conditions de vie, la famille refuse de quitter ce qui reste de leur maison. Ils n’ont nulle part où aller et aucun d’argent pour louer ailleurs. La famille se compose de 50 membres au total, dont 15 enfants. Hamde, un père de huit enfants, ne veut pas vivre ailleurs. Il a gardé de bons souvenirs du moment où il a lui-même construit sa maison, il y a une trentaine d’années : « nous sommes habitués à vivre ici, dans Shejaiya. Nous avons grandi ici. Nous ne voulons pas partir. »
Hamde rappelle la nuit horrible où ils ont été forcés de fuir. Il était dans la salle de bain quand son téléphone portable a sonné. Son fils a répondu à l’appel de l’armée israélienne d’occupation avertissant qu’ils allaient bombarder le bâtiment adjacent et leur ordonnant d’évacuer immédiatement et de ne pas revenir avant la fin de la guerre. Le moment de confusion initiale où il a entendu des gens crier a cédé la place à la panique et Hamde a eu à peine le temps de récupérer ses enfants et de se précipiter hors de la maison, vêtu seulement de son short. À peine 10 minutes plus tard, la maison de leur voisin a été réduite à néant par une frappe aérienne, tuant une femme de 80 ans, Hijazia Helou qui avait refusé de quitter sa maison.
Hamde et sa famille ont trouvé refuge chez des parents et sont revenus avec la coordination du Comité international de la Croix-Rouge, mais pour retrouver leur maison à moitié détruite. Ils sont alors retournés chez leurs parents, mais ne pouvaient pas y rester plus longtemps. L’attaque sur Shejaiya s’est intensifiée au cours des jours qui ont suivi. Au cours d’une nuit de bombardements particulièrement intenses qui ont précédé l’invasion au sol, une fois de plus ils ont dû fuir et ont trouvé refuge dans une école. En raison de la surpopulation dans cette école, la famille a été forcée de se séparer et de chercher refuge chez divers parents et amis.
Pendant un cessez-le feu, les hommes se sont aventurés dans le quartier pour vérifier l’état des maisons, mais une fois de plus ils en ont été chassés car Israël a rompu le cessez-le feu et le bombardement a repris. Enfin, ils sont revenus le premier jour de la longue trêve d’un mois et se sont installés dans la moitié de la maison encore debout, au mépris de l’offensive israélienne qui a ensuite repris.
Malgré tout ce qu’ils ont enduré et leurs craintes que les bombardements puissent reprendre, ils jurent qu’ils vont rester dans leur maison, même transformée en coquille vide : « c’est notre maison ». Hamde avait investi non seulement ses économies, mais son cœur dans ce bâtiment, son domicile. Comme pour beaucoup, sa maison est plus que juste un endroit pour dormir, cela a été l’œuvre d’une vie.
Lorsqu’on lui demande s’il pense recevoir une aide rapide pour reconstruire, Hamde exprime des doutes : « nous nous attendons à recevoir de l’aide, oui. Mais le problème est que chaque partie va s’occuper de ses propres partisans. Nous ne sommes pas affiliés à qui que ce soit et nous sommes inquiets que personne ne vienne nous voir ».
Ce n’est pas la première évacuation de cette famille. En 2008, lors de l’Opération Plomb Durci, tout le monde est parti, sauf Hamde qui est resté avec sa nouvelle épouse. La maison a subi des dommages mineurs, mais cela n’était rien comparé aux effets de cette dernière offensive israélienne.
Il est très probable que Gaza soit une fois de plus la cible d’attaques car il ne semble pas y avoir une solution politique à long terme en vue.
Alors que le feu s’éteint doucement, la maison se retrouve plongée dans une obscurité totale et la famille de Hamde se prépare pour une autre nuit en se demandant quand et même s’ils ne seront jamais en mesure de restaurer leur maison et leur vie.

8 septembre 2014 - Middle East Eye - Vous pouvez consulter cet article à :
http://middleeasteye.net/news/life-...
Traduction : Info-Palestine.eu

Détenu palestinien mort: autopsie en cours, 2 000 prisonniers refusent leurs repas

La médecine légale israélienne procédait mercredi à l'autopsie d'un Palestinien mort la veille dans une prison israélienne, un suicide selon l'Etat hébreu ce que les Palestiniens ont réfuté, tandis que 2 000 détenus palestiniens protestaient en refusant les repas servis dans leurs cellules.
La porte-parole de l'Autorité pénitentiaire israélienne a indiqué à l'AFP qu'une autopsie du corps de Raëd Abdessalam Al-Jaabari avait lieu, ajoutant que 2 000 prisonniers palestiniens avait refusé les repas servis dans plusieurs prisons à travers l'Etat hébreu.
Le Club des Prisonniers palestiniens, qui a également fait état de cette autopsie, avait estimé mardi que l'homme de 35 ans était mort "dans des circonstances troubles" . Il avait réclamé une enquête des organisations internationales, après que les autorités israéliennes avaient affirmé qu'il s'était "pendu dans les toilettes" de la prison d'Eshel (sud).
Depuis la mi-juin et le lancement d'une vaste campagne d'arrestations après l'enlèvement et le meurtre de trois Israéliens, plus de 2 000 Palestiniens ont été interpellés et incarcérés, selon le Club des prisonniers, qui recense actuellement plus de 7 000 Palestiniens dans les prisons israéliennes.
http://www.lorientlejour.com

Gaza : les négociations sur le cessez-le-feu devraient reprendre mi-septembre

Le numéro deux du Hamas en exil a annoncé mercredi que les pourparlers indirects avec Israël pour consolider la trêve à Gaza devaient reprendre mi-septembre sous l'égide des Egyptiens, qui ont récemment envoyé une délégation en Cisjordanie occupée.
Moussa Abou Marzouq, le numéro deux du Hamas en exil qui participe à ces négociations au sein d'une délégation regroupant l'ensemble des mouvements palestiniens, a affirmé devant des journalistes qu'il était "prévu que les pourparlers reprennent la mi-septembre".
En concluant le 26 août un accord de cessez-le-feu après 50 jours de conflit qui ont fait plus de 2.140 morts et 11.000 blessés parmi les Gazaouis et 72 côté israélien, Palestiniens et Israéliens s'étaient donnés un mois pour reprendre les discussions sur les sujets les plus épineux concernant l'enclave palestinienne sous blocus de l'Etat hébreu depuis 2006.
Ils avaient convenu de cesser les hostilités mais avaient reporté les discussions sur des sujets aussi sensibles que la démilitarisation de Gaza, la réouverture de l'aéroport du territoire ou la libération de dizaines de prisonniers politiques requises par les Palestiniens.
"Les Egyptiens doivent encore nous donner la date exacte" de la reprise des négociations, a ajouté Abou Marzouq, alors que ces discussions indirectes se font par l'intermédiaire des renseignements égyptiens qui font la navette entre les deux délégations.
Interrogé par l'AFP, un haut responsable égyptien a indiqué qu'aucune date n'avait été fixée dans l'immédiat mais qu'une délégation des services de sécurité s'était rendue la semaine passée à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne.
M. Abou Marzouq a encore affirmé que les Palestiniens étaient "déterminés à reprendre les discussions" et attendaient "que les Israéliens le soient également".
Côté israélien, les responsables observent un silence total sur la date et la reprise des négociations. Mais le ministre de la Défense Moshé Yaalon a déjà prévenu qu'il n'y aurait ni port ni aéroport à Gaza, laissant entendre que les négociations se cantonneraient à examiner les moyens de faciliter l'entrée de l'aide humanitaire et matériaux de constructions sous strict contrôle, Israël redoutant qu'ils ne soient utilisés pour creuser des tunnels ou produire des roquettes.
La question de la levée des restrictions sur les matériaux de construction est au coeur des débats après le conflit dévastateur, le troisième en six ans à Gaza. Après les dégâts, qualifiés par l'ONU de "sans précédent", la reconstruction coûtera six milliards d'euros, selon les Palestiniens.
A ce sujet, M. Abou Marzouq a estimé que "dans cette étape critique, les Palestiniens ont besoin de concerter leurs efforts pour obtenir l'ouverture des points de passage et lancer la reconstruction de Gaza".
L'Egypte accueillera le 12 octobre une conférence des donateurs, une rencontre entre acteurs internationaux souhaitant participer à la reconstruction de Gaza.

Esplanade des Mosquées : Israël démonte une rampe d'accès controversée

Israël a démonté mercredi une rampe d'accès à l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem qu'il avait récemment construit pour assurer un second accès aux non musulmans au lieu saint musulman, a constaté un photographe de l'AFP.
La principale rampe d'accès, une construction en bois reposant sur une structure métallique est, elle, toujours en place.
Depuis qu'Israël a occupé et annexé en 1967 Jérusalem-Est, où se trouvent l'Esplanade des Mosquées et le Mur des Lamentions qu'elle surplombe, les lieux saints musulmans sont régis par le ministère jordanien des Biens religieux (Waqf). Conformément au "statu quo" hérité du conflit de 1967, l'Etat hébreu ne peut y mener de travaux --archéologiques ou de construction-- sans l'accord d'Amman.
Alors qu'un conflit meurtrier ravageait la bande de Gaza durant l'été, Israël avait débuté la construction de la seconde rampe.
L'archéologue israélien Yonathan Mizrachi, de l'ONG Emek Shaveh qui lutte contre l'usage de l'archéologie au service de la colonisation, a indiqué à l'AFP que cette construction s'était faite "sans coordination avec le Waqf ou la Jordanie".
Après des protestations jordaniennes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a finalement exigé son démantèlement, la qualifiant d'"illégale".
L'Esplanade de Mosquées, lieu sacré pour l'islam comme pour le judaïsme, sujet épineux et extrêmement sensible, alimente régulièrement les troubles à Jérusalem.
En 2004, la rampe reliant l'esplanade du Mur des Lamentations à la porte des Maghrébins menant à l'Esplanade des Mosquées s'était effondrée. Israël avait alors construit un ouvrage provisoire pour permettre aux visiteurs non musulmans ainsi qu'à ses forces de sécurité d'accéder à l'Esplanade des Mosquées. En février 2007, un projet de rénovation avait été arrêté face aux protestations dans le monde musulman, inquiet de possibles atteintes au troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine.
La police israélienne est présente aux abords et sur l'Esplanade des Mosquées, régulant les entrées et intervenant, notamment lorsque des échauffourées éclatent. Des restrictions d'âge sont régulièrement imposées pour accéder à l'Esplanade et ces conditions sont rendues plus sévères lors de périodes tendues, comme lors de la dernière guerre à Gaza.
Les non musulmans, eux, ne peuvent accéder au lieu saint qu'à certaines heures afin d'éviter des accrochages, notamment avec des Juifs ultra-nationalistes que la police empêche régulièrement de prier sur l'Esplanade. C'est une visite --perçue comme provocatrice-- du chef de la droite israélienne de l'époque, Ariel Sharon, sur la même Esplanade qui avait déclenché la seconde Intifada en septembre 2000 et embrasé les Territoires palestiniens.
Le site, qui abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, est aussi l'endroit le plus sacré pour les Juifs qui l'appellent le Mont du Temple.

Cisjordanie : un Palestinien tué par des tirs de soldats israéliens


Un Palestinien de 22 ans a été tué mercredi à l'aube par des tirs de soldats israéliens dans le camp de réfugiés d'Al-Amari au sud de Ramallah en Cisjordanie, a-t-on indiqué de sources concordantes.
La victime, Tayssir Qatari, a été touchée par balles à la poitrine lors de heurts qui ont éclaté lors d'une opération d'arrestations menée par les soldats, a-t-on précisé de sources médicales palestiniennes. Une porte-parole de l'armée israélienne a confirmé qu'un Palestinien avait été tué lors d'affrontements.

70 soldats et 25 colons ont envahi al-Aqsa mardi

La Fondation d'el-Aqsa pour le patrimoine et les legs pieux a déclaré que 70 soldats israéliens portant leurs uniformes militaires ont pris d'assaut la mosquée bénie d'el-Aqsa après la prière de midi (Dhuhr), tandis qu'environ 26 colons ont fait irruption dans la mosquée mardi, dont 5 après la prière de midi.
La fondation a ajouté dans un communiqué publié après-midi qu'un groupe composé de 70 soldats a envahi la mosquée d'el-Aqsa via la porte des Maghrébins après la prière de Dhuhr, dans le cadre des prétendues "tournées de guide et d'exploration militaire", sous la protection des forces armées de l'occupant israélien.
La fondation a poursuivi qu'environ 26 colons ont pris d'assaut et profané la mosquée bénie mardi, dont 21 avant midi et 5 autres après, dont certains ont essayé d'accomplir certains rituels talmudiques, mais les gardiens de la mosquée et les fidèles les en ont empêchés.
La fondation a déjà déclaré dans un précédent communiqué que des centaines de jérusalémites et des Palestiniens de 48 se trouvent chaque jour dans la mosquée sainte d'al-Aqsa, en particulier le matin.
Elle a souligné que cette présence représente un bouclier humain pour protéger al-Aqsa, tandis qu'elle a mis en garde contre les attaques de l'occupation et ses harcèlements contre les fidèles, tout en demandant à la nation islamique de remplir son rôle vis-à-vis de la mosquée d'al-Aqsa.

Jérusalem : L'occupation reporte le jugement de la "cellule du Mont Scopus"

Le tribunal central israélien dans la ville occupée de Jérusalem a reporté mardi le jugement de 3 prisonniers Jérusalémites du Mont Scopus au 18 Novembre 2014.
Les prisonniers sont: Bassel Ahmaed Mahmoud Obaydat, Anas Gawad Awissat et Ahmed Khaled Sirour.
Le parquet sioniste a accusé les éléments de la cellule d'avoir mené des actions militaires dans la ville occupée de Jérusalem.
Amjad Abou Assab, chef du comité des familles des prisonniers jérusalémites, a déclaré qu'Obaydat et Awissat, ont été arrêtés le 14 Janvier 2014, tandis que Sirour a été kidnappé un mois après l'arrestation de ses camarades.
Il a ajouté que les autorités de l'occupant israélien reportent délibérément la procédure dans le procès des captifs palestiniens pour les torturer et augmenter leur souffrance.

Les fermiers de Gaza défient la dévastation

« Ici, il y avait des oliviers ancestraux. Ils les ont transformés en ruines et en décombres. Il n’y reste même pas un seul arbre. Ils ont tout anéanti ». Ainsi a parlé, les larmes aux yeux, Hadj Mohammed Abou Moammer au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI).
Abou Moammer, 60 ans, était assis sur un reste de ses arbres fruitiers qu’il avait vu grandir devant ses yeux, comme un père voyant ses enfants grandir.
« Je possède 1,5 hectare de terrain riche en oliviers ancestraux. Il n’en reste même pas un. Ils ont tout dévasté. Ils se sont vengés des arbres, des pierres et des hommes », a-t-il ajouté le cœur serré.
« Cette terre est aussi chère que mes enfants. J’y passe tout mon temps. Je la travaille, je la soigne, je l’irrigue de mes sueurs », enchaîne le fermier.
Des grands-pères aux petits-enfants
En dépit de ses douleurs, Abou Moammer lance sur un ton de défi : « Qu’ils aillent en enfer, s’ils croient que nous allons quitter cette terre. Désormais, ils n’enregistreront aucune victoire contre nous, jamais ».
Il lance un autre défi : « Je retravaillerai ma terre et je la lèguerai à mes enfants et à leurs enfants ».
Pour Abou Moammer, « La terre, c'est l’honneur ». Et il n’est pas de nous, celui qui ne respecte pas son honneur.
Après la défaite des occupants, les fermiers retournent à leurs terres et constatent la hauteur des dégâts. Les terrains ont été pris comme un champ pour leurs tanks par les occupants.
La dévastation a été tant importante que les fermiers ne connaissaient plus les limites de leurs terres.
Des pertes considérables
Le ministère palestinien de l’agriculture estime les pertes que le secteur de l’agriculture de la bande de Gaza a subies durant la guerre sioniste contre la bande de Gaza de cinquante et un jours à un demi milliard de dollars, en bombardant plus de 70% des terrains agricoles, sous prétexte que c'étaient des sites de tirs de roquettes de la résistance palestinienne. Cette somme n’a pas pris en compte les pertes de poissons et d’animaux.
De plus, cette estimation est provisoire. On n’a pas encore visité tous les terrains agricoles agressés, dit Fayez Al-Chaeikh, porte-parole du ministère, à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI).
Destruction et dévastation
Le cas du fermier Ali Abou Hossein n’est pas meilleur. Sa terre, d’un hectare, riche en légumes, a été totalement dévastée.
Les tanks de l’occupation sioniste ont dévasté la terre, les puits, les arbres, tout, dit-il à notre correspondant.
Sa terre n’est plus qu’un désert, avec des tas de sable, avec de nombreux cratères, des cratères d’une profondeur de plus de quinze mètres parfois.
« Cette terre faisait vivre une dizaine de familles ; elles restent désormais sans aucune ressource », dit-il, de l'amertume dans la voix.
Un grand défi
Malgré toutes ces pertes, Abou Hossein est plein de défis : « L’occupation a détruit nos terrains, afin que nous nous révoltions et refusions la résistance ». « Jamais ! Ils n’auront rien. Nous et nos terres et tout ce que nous possédons, nous les laissons au profit la résistance qui nous défend ».
Les ennemis « ne peuvent faire face à la résistance sur le terrain. Ils viennent se venger de la pierre, de l’arbre et de l’homme. Tout cela en est la preuve », dit-il.
Notons enfin que la bande de Gaza a été pendant cinquante et un jours le sujet d’une guerre agressive des plus violentes. Cette guerre a laissé 2150 martyrs et plus de onze mille blessés, sans parler de la gigantesque destruction d’infrastructures, de maisons et d’établissements de toutes sortes.

Hamas : Les déclarations du gouvernement du consensus renforcent la division

Le mouvement du Hamas a confirmé mardi soir que le gouvernement du consensus renforce la division entre Gaza et la Cisjordanie.
Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a déclaré dans une brève déclaration, que les paroles de Mohamed Moustafa, le vice-président du gouvernement du consensus, selon lesquelles les fonctionnaires de Gaza n'appartiennent pas au gouvernement légitime, sont une preuve que ce gouvernement renforce la division entre Gaza et la Cisjordanie. Mohamed Moustafa et ses semblables doivent respecter Gaza et ses habitants héros.
Abou Zouhri a ajouté que Gaza est le symbole de la légitimité et que celui qui incite contre elle et ses habitants héros n'a aucune légitimité.

Le Hamas et Le Djihad refusent une quelconque intervention internationale à Gaza

Les mouvements Hamas et Djihad Islamique ont refusé une quelconque intervention internationale dans la bande de Gaza qui aurait pour but de porter atteinte à la résistance et aux armes. Cela est apparu après les déclarations du ministère des affaires étrangères qui a proposé la présence de forces internationales sur les frontières avec la bande de Gaza.
Youssef Al Hassayna, responsable dans le mouvement Djihad Islamique, a assuré lundi  dans un communiqué de presse qu’une « Une quelconque intervention internationale dans la bande de Gaza ne sera  pas en faveur du peuple palestinien et serait même une tentative de  s’approprier la résistance. Cela n’est donc pas à sa place et refusé »
Al Hassayna a déclaré : « Si le but de disperser des forces internationales sur les frontières de Gaza est de tirer des informations concernant la résistance palestinienne ou bien de mettre en place des actions sécuritaires qui ne travaillent pas les intérêts du peuple palestinien, cela est refusé »
De son côté, le porte-parole du mouvement Hamas, Sami Abu Zouhri, a déclaré que « son mouvement refuse tout accord qui comprend le déploiement de force internationales sur les territoires palestiniens. Le mouvement les traitera comme il traite avec l’occupation » Il assure que le mouvement Hamas  ne laissera passer aucun accord qui portera atteinte aux intérêts et aux droits des palestiniens »
Le journal hébreu Haaretz a assuré que « le ministère israélien des affaires étrangères a proposé, il y a deux semaines, au siège restreint des ministres des affaires politiques et sécuritaire, le Cabinet, une déclaration secrète qui propose une intervention internationale dans la bande de Gaza .Le but serait de prendre la direction des opérations de reconstruction  et d’interdire le réarmement du Hamas et des autres factions.

L'occupation envahit Naplouse et deux villages au sud

Les forces armées de l'occupation israélienne ont pris d'assaut la nuit dernière le village d'Orif et Assira al-Qablya situés dans le sud de la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré à notre correspondant que de violents affrontements ont éclaté entre les soldats israéliens et les jeunes hommes, dont le plus violent était dans le quartier d'al-Bassa à Assira al-Qablya. Les jeunes hommes ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur les patrouilles de l'occupation israélienne, alors que les soldats israéliens ont utilisé des balles en caoutchouc et des bombes assourdissantes sur eux pour les disperser.
Les témoins oculaires ont indiqué que les soldats israéliens ont entamé une campagne d'enquête sur le terrain contre certains jeunes hommes de ces deux villages, après avoir été arrêtés.
Dans le même contexte, une importante force militaire israélienne a envahi la ville de Naplouse mercredi à l'aube via l'entrée occidentale et orientale de la ville.

L'occupation lance un nouvel aérostat au sud d'Hébron

Les forces armées de l'occupant israélien ont lancé mardi un nouvel aérostat dans le ciel de la région d'al-Magnouna et le camp d'al-Fawar au sud d'Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré au CPI qu'il s'agit du cinquième aérostat de son genre dans la région d'Hébron, sachant qu'il est équipé de caméras dans toutes les directions et contrôle les routes de contournement, les entrées de colonies et les points de rassemblement des colons sur les routes principales.
L'occupation a lancé une vaste campagne militaire dans la ville d'Hébron, après la disparition de trois colons en juin dernier dans la ville et a lancé des aérostats d'observation.

Le président du Comité de l'ONU chargé d'enquêter sur la guerre de Gzza refuse de démissionner

Le président du Comité de l'ONU chargé d'enquêter sur les crimes de guerre commis par l'occupation israélienne lors de sa récente agression sur la Bande de Gaza, William Schabas, a déclaré qu'il ne démissionnerait que si le Conseil des droits de l'homme considère que sa nomination à la tête du Comité entravera l'enquête, malgré les pressions intenses exercées par Israël.
Dans son entretien au journal publié à Londres "Asharq al-Awsat", Shabas a ajouté que les accusations portées contre lui de prendre des positions hostiles à "Israël" ne sont pas vraies.
Il a appelé les témoins oculaires à fournir des informations à la commission d'enquête via son site Web qui sera lancé dans les prochains jours, et fera partie du site officiel de l'Organisation des nations Unies.
Israël a lancé une guerre sévère sur la Bande de Gaza durant 51 jours le 7 Juillet, faisant 2 200 martyrs et plus de 11 000 blessés, en plus de la destruction de milliers de maisons et d'infrastructures.

Haniyeh : Notre peuple a vaincu l'armée israélienne sur les frontières de Gaza

"La fermeté du peuple palestinien, ses sacrifices et le soutien à la résistance ont vaincu plus de 82 000 soldats israéliens et les ont fait se replier sur les frontières de la Bande de Gaza lors de l'agression", a déclaré mardi soir Ismaël Haniyeh, le vice-président du Bureau politique du mouvement du Hamas.
Haniyeh a constaté l'ampleur de la destruction dans la région d'al-Zana au village de Bani Souhaila, al-Qarara, Abassan al-Kabeera, abassan al-Gadida, Khouza'a et al-Fakhari, dans le cadre d'une tournée d'inspection dans les régions qui ont été attaquées par l'armée occupante israélienne lors de l'agression militaire sioniste, selon l'agence locale de presse "Safa".
Haniyeh a été accompagné lors de cette tournée par Moussa Abou Marzouk, le second vice-président du Bureau politique du Hamas, Khalil al-Hayya, le membre du Bureau politique, le porte-parole du mouvement, Sami Abou Zouhri, et un certain nombre de leaders, en plus des personnalités de Khan Younès et des maires.
Haniyeh a salué la fermeté du peuple palestinien, en particulier dans les régions orientales, malgré la destruction et le meurtre pratiqué par l'occupant israélien lors de son agression.
Il a également remercié les Gazaouis pour leur appui à la résistance pour être restés forts et fermes face aux chars, les artilleries et les avions de l'occupant.
Dans un bref communiqué dans la région d'al-Zana, Haniyeh a déclaré : "Nous sommes main dans la main avec les habitants de cette région et les propriétaires des maisons détruites et il y a parmi eux celui qui dit: "Nous ne négocierons pas sur les armées de la résistance pour la reconstruction des maisons et l'abandon des principes".
Il a été accueilli par une foule de citoyens qui ont hissé les drapeaux palestiniens et les pavillons du mouvement du Hamas, en plus des photos des martyrs des Brigades d'el-Qassam qui ont été tués lors des affrontements directs avec l'armée occupante à Khouza'a, al-Zana, al-Farahin, et Abassan.
Haniyeh a parlé sur la fermeté de Khouza'a en face de l'armée sioniste, tout en soulignant que la victoire remportée par la résistance dans la Bande de Gaza est une victoire pour toute la Palestine,  la nation et le monde libre.

Arrestations, affrontements et descentes à Hébron

Les forces de l’occupation sioniste ont arrêté  deux citoyens de Hébron et des affrontements ont éclaté dans la ville pendant que [les forces sionistes] ont lancé des assauts contre les maisons. Au même moment où un avion d'espionnage volait dans le ciel de la ville.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces de l'occupation ont opéré des descentes contre plusieurs maisons de citoyens dans le village de Sair, à l'est de la ville. Les forces ont arrêté Thaer Chalalda ce qui a provoqué des affrontements qui ont fait plusieurs blessés dans les rangs des citoyens.
Les forces de loccupation ont aussi lancé un assaut contre le camp de Aroub, au nord d'Hébron et ont arrêté le jeune Salah Hassina.
Dans le même contexte, les forces de l'occupation sioniste ont lancé un assaut, mercredi à l'aube, contre les maisons des citoyens du camp Yaroub au nord d'Hébron et la ville de Al Soumou au sud.
Des témoins ont assuré à notre correspondant de notre CPI que « les forces de l'occupation ont lancé un assaut contre le camp Yaroub et les soldats ont entamé des perquisitions de plusieurs maisons dans les quartiers du camp et les ont saccagées.  Les maisons des familles Al Badaoui et Al Titi ont été ciblées. Des patrouilles militaires se trouvaient près de l'entrée principale »
D'un autre côté, les forces de l'occupation ont fait des descentes dans plusieurs quartiers du village de Al Soumou au sud d'Hébron. Des barrages militaires ont été placés à Ouadi Al Amair pour vérifier les pièces d'identités des passants et pour fouiller les voitures.
Dans le ciel d'Hébron, un avion d'espionnage sioniste y volait, ce matin à l'aube; pendant plusieurs heures pendant que les forces de l'occupation avaient placé les barrages militaires dans les entrés nord et sud du la ville  

Un mort dans des affrontements avec l'occupation au camp d'Amari

Le jeune homme palestinien, Issa Salem Qatari (21 ans) a été tué mercredi à l'aube par les tirs de l'armée de l'occupant israélien dans la ville de Ramallah (centre de la Cisjordanie occupée).
Des sources locales ont déclaré au CPI que le jeune Qatari a été tué par les balles réelles des forces armées occupantes, qui ont tiré à bout portant après le déclenchement des affrontements lorsqu'une force militaire israélienne a envahi le camp d'Amari à Ramallah. Il a été transporté à l'hôpital grièvement blessé, et y a trouvé la mort peu de temps après.
Des témoins oculaires ont déclaré qu'une importante force militaire israélienne a pris d'assaut le camp d'Amari dans le but d'arrêter un groupe de jeunes hommes, ce qui a causé des affrontements.
Ils ont souligné que les jeunes hommes ont jeté des pierres sur les forces armées occupantes, tandis que les soldats israéliens ont utilisé des balles réelles et en métal, ainsi que des bombes de gaz et assourdissantes.
Ils ont attiré l'attention sur le fait que le camp d'Amari est dans un état de tension et de colère après la mort du jeune Qatari.

Jénine : L'occupation transforme des terres palestiniennes en zones militaires

Les forces armées de l'occupant israélien ont transformé mercredi à l'aube des dizaines de dunums appartenant au village de Yaboud (sud de Jénine) en une caserne militaire, après avoir établi un point de contrôle militaire et des tentes pour les soldats israéliens, tout en empêchant les agriculteurs d'accéder à leurs terres.
Le citoyen Mohamed Abou Bakr du village de Yaboud a déclaré à notre correspondant mercredi matin que les soldats israéliens ont fermé la région située entre le village de Yaboud et le barrage militaire de Mabo Doutan, et ont installé plus de 20 tentes, ce qui suggère la création d'un nouveau check-point militaire.
Il a souligné que les terres sont situées dans la région d'al-Maloul au village, et que les soldats israéliens empêchent les citoyens d'y entrer, après leur déploiement.
Les derniers jours témoignent de violents affrontements avec les forces armées occupantes qui provoquent les citoyens palestiniens de manière quotidienne, où le climat de tension s'est exacerbé significativement ces deux derniers jours.

Grève générale dans toutes les prisons pour protester contre la mort de Jaabari

Le président de l'autorité des affaires des prisonniers et les libérés, Issa Qaraqea, a déclaré mardi soir que les détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne mèneront mercredi une grève de la faim à la mémoire du martyre Raed Jaabari.
Qaraqea a ajouté que les prisonniers ont adressé un message au directeur de l'administration pénitentiaire israélienne, en le tenant responsable de la mort du prisonnier Jaabari.
Il a poursuivi que le procureur général Abdul-Ghani Awiwi a décidé de charger le directeur de l'institut de médicine légale, Dr. Saber al-Aloul, de participer à l'autopsie du corps du martyr Jaabari et de faire les actions nécessaires .
Le prisonnier Raed Jaabari (35 ans) de la ville d'Hébron a trouvé la mort hier mardi 9/9 dans les prisons sionistes.
Le Club du captif a déclaré que Jaabari est mort dans la prison d'Eshel dans des circonstances mystérieuses, tenant l'occupation entièrement responsable de sa mort.
Dans ce cadre, le chef du club du captif, Qadoura Fares, a rejeté les allégations de l'occupation selon lesquelles le prisonnier Jaabari se serait suicidé, appelant les institutions internationales à enquêter sur les circonstances de sa mort.

Lieberman: La force du Hamas est renforcée après chaque bataille

Le Ministre des Affaires étrangères sioniste, Avigdor Lieberman a admis que la force du mouvement de la résistance islamique, "Hamas", est renforcée après chaque bataille.
Le journal hébreu «Yediot Aharonot», a rapporté dans son édition de mercredi (10/9), que les déclarations de Lieberman reçu lors de son discours devant la «Conférence des États anti- terrorisme" qui s'est tenue à Herzliya, où a souligné que «C'est la troisième bataille avec« Hamas », et après tout Ces batailles, le Hamas a maintenu sur la survie », selon ses propos. .
"Les missiles du mouvement ont une portée de 15 kms, après le "Plomb durci" en direction de Sderot, et après " colonne de nuages  " les missiles ont atteint la périphérie de Tel Aviv et Rishon Lezion, et maintenant les missiles dépassent la ville de Hadera", a déclaré Lieberman.
Il a ajouté: «Il y a une grande quantité d'explosifs dans les missiles, mais le plus grand danger n'est pas dans la gamme, mais que chaque bataille renforce la position politique du« Hamas », où les sondages montrent que le Hamas " est devenu un corps le plus populaire parmi les Palestiniens, même si les élections auront lieu ces jours-ci Ismail Haniyeh, la population aura 66
% des votes de l'électorat
 ", a-t-il confirmé.

Abou Zouhri: Gaza est le symbole de la légitimité contrairement aux incitateurs illégitimes

Le porte-parole du mouvement de résistance islamique "Hamas", Dr. Sami Abou Zouhri, a accusé le gouvernement de consensus de consacrer la division par manque de reconnaissance du personnel de Gaza et l'absence de recours pour eux.
Abou Zouhri a dit dans une déclaration écrite,le mercredi (10/9): ". Les déclarations de Mohammed Mostafa que le personnel de la bande de Gaza ne suivent pas la légitimité du gouvernement sont la preuve que ce gouvernement pratique la division entre Gaza et la Cisjordanie"
Il a ajouté: «Mohammed Mostafa et ses semblables devraient baisser leurs têtes quand on parle de la bande de Gaza et son peuple héroïque."
Il a poursuivi: «Gaza est un symbole de la légitimité et tous ceux qui incitent contre elle et ses fils héros n'ont aucune légitimité."
Notons que le gouvernement de consensus nationale rejette depuis qu'il est arrivé au pouvoir; au mois de Juin dernier; de payer les salaires des employés du gouvernement de la bande de Gaza, et qui sont au sommet de leur travail pour les huit dernières années, soit un total de 40 mille employés, alors qu'ils paie régulièrement les salaires des employés du gouvernement de Ramallah, en dépit qu'il soit un montant de 80 mille employés de », en plus des consciencieux, il y a huit ans, à la demande du président de l'Autorité palestinienne.