mardi 12 août 2014

Les Indiens d’Amérique soutiennent Gaza

On compare souvent la dramatique histoire du peuple palestinien à celle des Indiens d’Amérique. Tony Gonzales du Mouvement des Indiens d’Amérique (AIM), a dit à San Francisco, que “du fait d’une histoire commune de bantoustans (homelands) – les réserves indiennes versus les territoires palestiniens encerclés – les Indiens d’Amérique comprenaient parfaitement la situation des Palestiniens.”

Les Amérindiens sont loin d’être d’accord sur tout en politique, mais ils sont de plus en plus nombreux à ressentir de l’empathie pour le peuple palestinien et à établir un parallèle troublant entre ce qui est arrivé aux peuples natifs d’Amérique du Nord et aux Palestiniens du Levant.
L’association des études des peuples indigènes américains s’est rendue célèbre en décembre 2013 pour avoir été un des trois groupes académiques d’Amérique du Nord a soutenir la campagne palestinienne pour un boycott académique et culturel d’Israël.
En janvier 2013, le Jerusalem Post a publié un article intitulé : “Les Amérindiens se retournent-ils contre Israël ?” L’article se centrait sur une anecdote : Joy Harjo, la diva poétesse et musicienne appartenant à la nation Muscogee Creek, avait suscité une “tempête de protestation en annonçant sur Facebook qu’elle partait se produire en Israël.”
Mais l’article qui explique le mieux l’ampleur de l’opposition, dans sa communauté d’origine comme dans d’autres, à son soutien à l’état d’Israël et à la politique de ce pays envers le peuple palestinien est celui de Gyasi Ross*, intitulé “Pourquoi moi, un Amérindien, je soutiens le peuple palestinien." Voilà ce qu’il écrit :
"En tant que membre du peuple autochtone de ce pays, je suis arrivé à la conclusion que je dois soutenir les Palestiniens et leur lutte pour un état palestinien autonome.
"Même si beaucoup pensent que ce qui relie les Indiens américains et les Palestiniens est le fait d’être des "peuples autochtones déplacés," ce n’est pas la raison pour laquelle je me sens proche des Palestiniens.
"Ce qui suscite chez moi un sentiment de fraternité pour mes frères et soeurs de Gaza et de Cisjordanie, c’est un sentiment beaucoup plus primaire et viscéral : la peur ; une peur qui vient de la prise de conscience que ce qui arrive à un groupe d’opprimés va inévitablement arriver à d’autres.
"Les peuples indigènes, comme d’autres groupes opprimés dans le monde sans distinction de race ou de religion, ont grandement intérêt à tirer les leçons des atrocités génocidaires commises par le gouvernement d’Amérique du Nord contre les peuples natifs d’Amérique. Tous ceux qui défendent l’humanité doivent aussi oeuvrer à empêcher ces mêmes atrocités de se reproduire ailleurs, à une autre époque, contre d’autres peuples — et dans le cas présent contre les Palestiniens.
"Les Palestiniens, comme les Amérindiens sont prisonniers sur leur propre terre. Eux non plus n’ont nulle part où aller, personne ne veut les accueillir. Le Liban, la Syrie et l’Egypte se sont tous montrés insensibles aux épreuves des Palestiniens et ils les ont utilisé comme des pions contre Israël.
"Les Palestiniens, comme les Amérindiens, n’ont d’autre alternative que de continuer à être une épine dans le pied de ces gouvernements à la fois apathiques et oppressifs qui sont arrivés au pouvoir par tous les moyens."
Les militants pour la paix amérindiens participent de plus en plus aux manifestations contre la guerre à Gaza et leur influence grandit. De plus en plus d’Amérindiens se reconnaissent dans ces paroles de Ross.
Note :
* Célèbre avocat, cinéaste et écrivain amérindien
9août 2014 - CounterCurrents - Vous pouvez consulter cet article à :
http://countercurrentnews.com/2014/...
Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet

Gaza et l'économie néolibérale de la violence en Israël

Depuis le « désengagement » de Gaza en septembre 2005, se succèdent, entre les opérations militaires d'envergure contre les Gazaouis, des épisodes de « paix » pendant lesquels la vie des Israéliens ressemble à celle des pays européens voisins. En Cisjordanie, l'occupation va bon train. Entre 2005 et 2011, la population de colons israéliens a augmenté de 22%, passant de 425 000 à 520 000 (excluant Jérusalem-Est).

Israël a gagné en tous points. Devant le non respect du droit international régissant les devoirs de l'occupant, la communauté internationale a baissé les bras. Depuis la signature des Accords d'Oslo en 1993, Israël n'a plus à se soucier des frais relatifs à ses responsabilités de puissance occupante. La logique guidant la partition des territoires palestiniens occupés oscille « entre présence et absence sélective, adressant deux stratégies israéliennes contradictoires : territoriale (qui tente d'annexer le plus de territoires possible) et démographique (excluant les zones fortement peuplées par des Palestiniens).» (Wizman, Hollow Land, 2007) Ainsi, les Accords d'Oslo et le « désengagement » ont assuré la pérennité de l'occupation et la colonisation en abandonnant le plus gros de la population palestinienne tout en gardant le contrôle sur l'ensemble du territoire encore colonisable.
La rentabilité de l'économie de la violence depuis le « désengagement » de Gaza, l'occupation est marquée par une administration de plus en plus dépendante d'une logique de « violence retenue » permettant à Israël d'affirmer sa domination sur les territoires palestiniens et sur la population tout en répondant à l'impératif économique. Comme le soulignent des universitaires israéliens, cette violence retenue « promet un contrôle maximal [...] au plus bas prix. ». Au-delà de la mitigation des répercussions politiques d'une longue occupation, l'administration israélienne, en plus de réduire les coûts économiques, exploite maintenant la violence dans les territoires palestiniens comme stimulus économique. C'est dans ce cadre d'économie de la violence qu'il faut situer la présente opération.
Gaza est ainsi devenu un véritable laboratoire d'expérimentation sur la misère humaine et sur le contrôle des populations « non désirables ». Laboratoire qui sert également à tester les techniques et armes développées par le complexe militaro-industriel. C'est ainsi que le gouvernement israélien relança l'économie propulsée par son secteur des technologies liées à la sécurité et à l'industrie de l'armement. Les Israéliens ont pris conscience de la « valeur » de leur expérience et savoir-faire en matière d'opérations militaires et policières dans un contexte post-9/11. Il en va de même pour l'armement testé sur des cibles humaines. Ainsi, à la question par le journaliste israélien M. Feldman « pourquoi une telle demande pour les armes israéliennes ? », le ministre de l'industrie israélien, M. Ben-Eliezer, affirmait « Si Israël vend des armes, les acheteurs savent qu'elles ont été testées. » Le journaliste demande alors si cette expérience avec la violence est liée à la croissance économique et le ministre répond : « cela génère des milliards de dollars ».
Cette économie de la violence retenue est basée sur un principe de modulation qui vise à éviter les débordements : des seuils à ne pas franchir sont déterminés pour maintenir un contrôle politique et économique efficace. Les dirigeants israéliens nomment « zone élastique de discrétion » cet équilibre dynamique. Des journalistes israéliens ont révélé l'existence d'un document appelé « Lignes rouges » qui établit une liste de ces seuils. Par exemple, le minimum de calories requises pour soutenir une population de 1.8 million de Gazaouis est réglé juste au-dessus de la définition du seuil de famine de l'ONU et la « zone de discrétion » est constamment réévaluée grâce à la surveillance permanente.
LA « PAIX », CETTE GUERRE SANS FIN
Alors qu'Israël se retire de Gaza, le compte de l'opération « Bordure Protectrice » s'élève à 1817 tués et plus de 9000 blessés du côté palestinien. Ces chiffres révèlent l'ampleur du drame qui se déroule sous nos yeux, qui n'est qu'une montée en intensité de la violence quotidienne de l'occupation.
Destitués via une politique raciale et identifiés comme un « problème démographique », les Palestiniens, entre deux opérations militaires, rencontrent constamment les obstacles de l'occupation qui les dirigent graduellement vers une mort beaucoup moins spectaculaire que les scènes télévisées actuelles. Cette forme de « mort en douceur » prend la forme d'un non-événement où les implications politiques et éthiques de l'État Israélien sont dissipées dans la matrice d'occupation qui implique la taxation, la séquestration de revenus, la violence quotidienne des colons israéliens, un blocus aérien, naval et terrestre, un réseau de « checkpoints », la multiplication des permis, des cartes magnétiques, etc.
Le politologue Achille Mbembe écrivait au sujet de la Palestine : « Les villages et villes assiégés sont enfermés et coupés du monde. La vie quotidienne est militarisée. Liberté est donnée aux commandants militaires locaux de tuer quand et qui bon leur semble. Les mouvements entre cellules territoriales nécessitent des permis officiels. Les institutions civiles locales sont systématiquement détruites. La population assiégée est privée de ses sources de revenus. Tuer de façon invisible s'ajoute aux exécutions ouvertes. » L'odeur des eaux usées suite au bombardement de l'usine de traitement, les coupures d'électricité, le vrombissement des drones, le blocus, les assassinats ciblés, les restrictions de déplacement, le manque de nourriture, les tirs sporadiques venant de la barrière de sécurité qui sert de cage aux Gazaouis sont autant de signes quotidiens qui rappellent que la « paix », de leur côté du mur, prend la forme d'une guerre sans fin.
François-Xavier Plasse-Couture (Doctorant en Science Politique à l'Université d'Hawaii à Manoa, chargé de cours à l'université du Québec à Montréal et à l'Université de Sherbrooke) 

Trêve: Londres menace de ne plus livrer Israël

La Grande-Bretagne suspendra 12 contrats d'armement avec Israël si les hostilités avec le Hamas reprennent dans la bande de Gaza, a annoncé aujourd'huile gouvernement britannique.
Londres a entrepris début août un réexamen de toutes les licences d'exportation d'armes à destination d'Israël en raison du conflit entre l'Etat hébreu et le Hamas dans la bande de Gaza. A la suite de cet examen, le gouvernement est parvenu à la conclusion que 12 autorisations portent sur des équipements susceptibles d'être utilisés de manière contraire au droit international. Il s'agit notamment de chars, d'aéronefs et d'éléments de radar.
"A la lumière de cette incertitude, nous avons pris la décision de suspendre ces licences d'exportation en cas de reprise significative des hostilités", déclare le ministre du Commerce, Vince Cable, dans un communiqué. Israël et les Palestiniens observent depuis dimanche soir une trêve de trois jours.
Selon les estimations contenues dans un rapport d'une commission parlementaire britannique rendu public en juillet, la valeur globale des contrats d'exportation de biens à usage militaire ou double à destination d'Israël bénéficiant déjà d'un feu vert gouvernemental dépasse les 7,8 milliards de livres sterling (9,8 milliards d'euros). 

La Jordanie envoie une aide humanitaire à la bande de Gaza

AMMAN, 11 août (Xinhua) -- La Jordanie a envoyé un convoi d'aide humanitaire vers la bande de Gaza lundi, suite à l'obtention d'un cessez-le-feu de trois jours dans l'enclave côtière, a rapporté l'agence de presse jordanienne Petra.
L'organisation caritative du royaume hachémite a fait savoir qu'elle avait dépêché un convoi de 19 camions transportant de l'aide alimentaire et médicale, entre autres, visant à soutenir les personnes dans le besoin à Gaza, où il y a une pénurie catastrophique de biens de première nécessité depuis qu'Israël a lancé son offensive contre l'enclave densément peuplée il y a plus d'un mois.
L'aide offerte par le Qatar est contenue dans cinq camions et le reste de la donation provient des particuliers et des entités de Jordanie, a informé le secrétaire général de l'organisation, Ayman Mufleh.
La Jordanie, qui a expédié environ seize convois à Gaza au cours des derniers mois, continuera d'envoyer de l'aide afin de réduire la souffrance des Palestiniens dans l'enclave assiégée, a-t-il ajouté.
L'Egypte a obtenu l'accord des parties palestinienne et israélienne dimanche pour une trêve supplémentaire de 72 heures dans la bande de Gaza dirigée par le Hamas, a indiqué l'agence de presse égyptienne MENA.
L'offensive israélienne actuelle contre la bande de Gaza a fait plus de 1 900 morts et environ 10 000 blessés côté palestinien, dont la plupart étaient des civils, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, alors que les attaques à la roquette depuis Gaza ont entraîné la mort de 64 soldats israéliens et de trois civils israéliens.

Création d'une commission internationale et indépendante sur la question des territoires palestiniens occupés

GENEVE, 11 août (Xinhua) -- Le président du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, l'ambassadeur gabonais Baudelaire Ndong Ella, a nommé lundi Amal Alamuddin, Doudou Diène et William Schabas membres de la Commission d'enquête internationale et indépendante sur toute violation du droit humanitaire international et du droit international dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem de l'est, selon un communiqué publié par cette organisation.
Cette commission est chargée de clarifier les faits et les circonstances sur de telles violations, les crimes perpétrés et les responsables de tels crimes, et d'avancer des propositions pour poursuivre les auteurs des crimes, ainsi que des voies et moyens pour protéger les civils.
La commission doit soumettre un rapport écrit au Conseil des droits de l'Homme lors de sa 28ème session prévue en mars 2015. De son côté, le Haut commissaire des droits de l'Homme doit présenter un rapport au conseil lors de sa 27ème session qui se déroulera en septembre 2014, rapport sur les violations du droit humanitaire international et du droit international sur les droits de l'Homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem de l'est, selon le communiqué.
Selon la présentation du conseil, Mme Amal Alamuddin, de nationalité anglo-libanaise, est avocate à Londres. Le Sénégalais Doudou Diène était rapporteur spécial des Nations unies sur le racisme, avant de devenir expert indépendant sur les droits de l'Homme en Côte d'Ivoire de 2011 à 2014. William Schabas, d'origine canadienne, est professeur du droit international à l'Université Middlesex à Londres.

La peur change de camp : les fruits israéliens refusés par les supermarchés

Les mangues, pamplemousses, grenades et autres fruits exportés par Israel ne trouvent pas acheteurs depuis plusieurs semaines en Europe, selon les grossistes qui fournissent les grandes chaînes de supermarchés.
« Ces grandes surfaces n’ont pas fait de communication officielle sur le sujet pour le moment, mais le message a été transmis par téléphone aux grossistes qui les approvisionnent en Scandinavie, en Grande-Bretagne, en france, en belgique et en Irlande », rapportent les spécialistes.
Les exportateurs israéliens se plaignent d’« un puissant lobby musulman dans ces pays », et bon nombre de grandes surfaces craindraient une réaction de colère ou un mouvement de boycott.
Amir Porat, directeur marketing de Edom Fruits, qui exporte principalement des mangues et des grenades se plaint : « les importateurs me disent qu’ils qu’ils ne peuvent pas vendre de produits israéliens. L’un d’entre eux m’a dit qu’il a été bloqué par plusieurs grandes surfaces tant au Danemark, qu’en Suède et en Belgique. Et la semaine dernière, il m’a dit que les mangues qui avaient été emballées aux Pays-Bas comme d’habitude, puis expédiées par bateau en Irlande, ont été renvoyées parce qu’il n’était pas question d’accepter des produits israéliens. »
"L’ambiance sur le marché est inconfortable en ce moment. Nous avons déjà traversé pas mal de guerres et de périodes tendues. mais c’est année, je sens une gêne chez les consommateurs qui sont sous pression. J’ai même entendu parler de tonnes de mangues qui sont restées parquées dans le sud de la France sans être vendues. Les grandes chaînes de supermarché ne parlent pas officiellement de boycott mais tout le monde a peur de vendre des fruits israéliens.
Nous espèrons seulement que les choses ne vont pas empirer".
Ben Cohen, un exportateur de grenades explique : "Les exportateurs de grenades ont reçu des emails d’acheteurs en Grande-Bretagne et d’autres pays, nous demandant de garantir que ces fruits ne venaient en aucun cas des territoires occupés.
Mais au cours de conversations informelles, ils nous ont déclaré qu’actuellement il n’y avait pas d’espace pour des fruits israéliens, parce que les grandes surfaces ne sont pas intéressées. Ils préfèrent acheter les grenades à la turquie et à l’Egypte. Mais en fait, ils parlaient des produits israéliens en général.
Ceci nous amené à annuler tous nos projets concernant la grande-Bretagne, la Belgique et la Scandinavie".
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : http://www.themarker.com/news/macro...
http://www.europalestine.com

Honte à la mairie du Mans qui passe un contrat avec une société israélienne en plein massacre à Gaza !

Nous apprenons que la ville du Mans vient d’être la première en France à accepter de passer un contrat avec la société israélienne de compteurs d’eau Arad, et ceci le 15 juillet, alors qu’Israël massacrait femmes, hommes et enfants sous nos yeux. Nous devons tous réagir !
La chambre de commerce France-Israel se vante en effet du « premier contrat passé en France par la société israélienne Arad », dont les compteurs d’eau sont distribués en France par Smarteo Water.
Et cette première c’est à la ville Du Mans qu’on la doit, dont le maire (PS), et président de Le Mans Métropole, Jean-Claude Boulard, a choisi de récompenser une firme israélienne, alors que le monde entier demande des sanctions contre les crimes de guerre et contre l’humanité commis par Israël.
Et par dessus-le marché c’est dans le domaine de l’eau, cette eau volée aux Palestiniens, cette eau dont ils sont privés, cette eau qu’Israël pollue et rend impropre à la consommation à Gaza comme en Cisjordanie*, que Monsieur Boulard a choisi de donner l’argent des contribuables du Mans.
Ci-dessous la lettre que lui a envoyée une habitante du Mans :
Monsieur le Maire,
Depuis le 8 juillet 2014, un déluge de feu s’est abattu sur Gaza. Ne pouvant tolérer le processus de réconciliation entre les entités politiques palestiniennes, Israël a lancé, pour la troisième fois depuis la mise en place d’un embargo illégal, une opération génocidaire sur la bande de Gaza. Massacres ciblés de civils, bombardements des hôpitaux, des écoles, destruction des infrastructures vitales, ordres d’évacuation, les Gazaouis, dont absolument tous les droits fondamentaux sont déjà foulés aux pieds par le blocus, sont maintenant victimes d’innombrables crimes de masse et Navi Pilay, commissaire pour les Nations-Unies pour les droits de l’homme, a récemment déclaré« qu’ils (les Israéliens) semblent violer délibérément les obligations qui leur sont imposées par le droit international".
Une plainte pour crimes de guerre a été déposée, vendredi 25 juillet 2014, auprès de la Procureure de la Cour pénale internationale, par le Ministre de la Justice en exercice du Gouvernement d’union nationale de la Palestine et le Procureur général de la Cour de Gaza.
Pendant les bombardements sur Gaza, le 15 juillet, une information diffusée par le département des affaires commerciales de l’ambassade d’Israël nous apprenait que la ville du Mans avait choisi les compteurs d’eau israéliens du fabricant ARAD pour équiper la banlieue de la ville. Ces compteurs, nous dit cet article, se sont « distingués de la concurrence par leur grande fiabilité, notamment en cas de flux d’eau très faible , et leur prix attractif ».
Grâce à ce contrat, Israël qui assassine les enfants avec des drones hypersophistiqués et bombarde les canalisations d’eau potable pour empoisonner les rescapés des bombardements, peut s’offrir, avec l’appui des généreux accords d’association économiques européens, une vitrine affichant son haut niveau technologique, environnemental et sociétal , tout en pratiquant l’apartheid et l’épuration ethnique.
Nous, habitantes et habitants de l’agglomération mancelle, sommes solidaires du peuple palestinien qui résiste depuis des décennies à la colonisation et l’occupation par le régime sioniste. Nous soutenons l’appel lancé en 2005 par la société civile palestinienne au BDS, boycott, désinvestissement, sanctions contre Israël jusqu’à ce qu’il applique les lois internationales et les principes universels des droits de l’homme.
Nous appelons les femmes et les hommes de conscience à refuser d’être les complices par passivité des autorités israéliennes et de leurs alliés internationaux. Nous ne voulons pas des compteurs ARAD dans notre ville tant qu’Israël continuera à bafouer les droits fondamentaux du peuple palestinien, et nous chercherons par tous les moyens démocratiques à annuler cette décision qui nous fait honte.
MERCI D’ÉCRIRE VOUS AUSSI A M.BOULARD
Jean-Claude Boulard :
  • Adresse postale :
CS 40010. 72039 Le Mans Cedex 9
  • FAX : 0243473629
Téléphone du cabinet du maire : 0243473601
Vous pouvez envoyer copie de votre courrier à
  • MATHIEU WICQUART, Responsable eau et assainissement
au sein de l’administration territoriale des communes membres de la Communauté Urbaine Le Mans Métropole :
Hôtel de Ville Place Saint Pierre 72039 LE MANS CEDEX 9
Téléphone : 02 43 47 47 47 -Fax : 02 43 47 48 48
VIGILANCE DANS TOUTES LES MUNICIPALITÉS !
Smarteo Water, qui est le représentant exclusif en France de la société israélienne Arad (cotée à la bourse de Tel Aviv), espère bien se servir du contrat remporté au mans pour conquérir d’autres municipalités.
Nous devons TOUS veiller à ce que cela ne soit pas le cas !
Merci de contacter votre municipalité pour dire à ses responsables que vous ne voulez pas que votre argent serve à renflouer des criminels de guerre !
  • Pendant que des sociétés israéliennes viennent vanter ici leurs compteurs d’eau « intelligents » qui comptabilisent chaque goutte, voilà ce qu’Israel fait aux Palestiniens :




Eau polluée par la colonie d’Ariel dans le village de Burqin
http://www.europalestine.com 

Le gouvernement tente de protéger les Français qui servent dans l’armée d’occupation israélienne

Au lieu de les rechercher et de les sanctionner comme il le fait pour les jeunes qui partent en Syrie et qui font couler beaucoup d’encre, avec alertes médiatiques et avertissements aux familles, Hollande, Valls, Cazeneuve et Taubira cherchent à protéger les Français qui commettent des crimes de guerre aux sein de l’armée d’occupation israélienne.
C’est ainsi que nous avons appris qu’un jeune Lyonnais, Hassan, vient de subir une descente de la police chez lui, une perquisition, la confiscation de 5000 euros de matériel informatique, ainsi qu’une garde à vue de plus de 24 H… pour avoir partagé des données disponibles sur internet concernant plusieurs de ces criminels de guerre français ayant participé à l’attaque « Bordure Protectrice » à l’encontre de la population civile dans la bande de Gaza.
Le jeune homme concerné est l’administrateur d’une page Facebook, H&O Production, qui est aussi une association dont il est le président.
Les faits qui lui sont reprochés sont liés à la reprise sur le portail de cette association des identités de soldats franco-israéliens que ces derniers avaient pourtant eux-mêmes publiés en libre accès sur leur propre page Facebook.
Voici son témoignage :
« Je suis passionné d’informatique et je travaille sur la recherche de renseignements ouverts, et ce sur la base de données libres.
Récemment, le Ministre de l’intérieur, Monsieur CAZENEUVE, a dit vouloir poursuivre en justice les ressortissants français allant combattre hors du territoire, notamment en insistant lourdement sur les combattants Djihadistes français partant en Syrie. Un parallèle entre ces personnes s’en allant faire la guerre à l’étranger, pour le compte de puissances étrangères, et les français s’engageant l’armée de l’Etat israélien pour participer à l’opération militaire « Bordure protectrice » m’a semblé devoir être fait.
Le fait que je sois devenu le parrain d’un orphelin et que je me sois par le passé rendu à Gaza, m’a rendu particulièrement sensible à l’ampleur du massacre en cours à l’encontre de la population civile.
Au quotidien, la diffusion de vidéos et autres supports d’informations ont permis à ma page H&O Production d’avoir une large tribune, j’en ai donc profité pour parler de l’actualité à Gaza. Face au comportement de certains médias vis à vis des massacres en cours, le but de cette démarche était d’offrir une autre information, plus proche de la réalité. Parmi les Gazaouis, on compte un très grand nombre de victimes civiles, avec une forte proportion de personnes âgées, de femmes, d’enfants, d’handicapés et de malades pris en charge dans les hôpitaux de Gaza.
Rapidement, j’ai pu constater de nombreux comportements virulents de la part de sympathisants à l’Etat d’Israël vis-à-vis des différentes publications dénonçant l’"opération Bordure Protectrice », ce qui entrainera une censure des commentaires les plus vindicatifs et insultants, ainsi que le bannissement des personnes publiant ce type de commentaires. De même, les personnes qui tenaient des propos haineux à l’encontre des personnes de confession juive, ont été pareillement censurées. Ce n’est pas mon cas. Ce que je dénonce sur cette page sont les tueries massives de civils commises par l’armée israélienne à Gaza ces dernières semaines.
J’ai rapidement eu le sentiment que se limiter à la diffusion d’informations d’actualités était insuffisant. Et je me suis intéressé à la problématique française, c’est-à-dire la participation de nationaux, de leur plein gré et de façon assumée publiquement, à cette opération militaire dans les rangs de cette armée étrangère. Il m’a semblé important de dénoncer le contingent de français s’engageant volontairement dans l’armée de cet Etat étranger, participant ainsi à ce massacre de masse.
Désireux de mettre en œuvre une action pacifique, en écho aux propos du Ministre de l’Intérieur, j’ai décidé de rechercher, sur la base de données rendues entièrement libres d’accès par leur propres auteurs, des ressortissants français combattant pour l’Etat d’Israël au sein de l’armée de Tsahal, durant cette "Opération Bordure Protectrice ». Toutes les informations recueillies ont été trouvées sur les réseaux sociaux, partagées par les personnes elles-mêmes via leur compte personnel Facebook, en paramètres de publication ouverts, et donc entièrement publiques.
J’ai alors repris les identités (Nom, Prénom, ville) et grades de cinq personnes dont la Directrice de l’Unité de Système Informatique central de fourniture de services de traitement de données pour toutes les armes et l’état-major de l’armée Israélienne. L’idée n’était pas une « importation du conflit » comme on a tenté de me le reprocher, mais la dénonciation de la participation au comportement criminel et contraire au Droit International de l’armée de Tsahal, comportement que je considère comme terroriste.
Au bout de 3 heures à peine, la Directrice de l’Unité de Système Informatique intervient en tenant des propos menaçants, m’informant que son identification lui importait peu étant donné son désintérêt pour la France. Plusieurs messages privés de proches et de soldats de l’armée Israélienne s’ensuivront avec menaces de mort, de localisation et de tortures. Parmi ces messages : « j’ai quelques amis qui vont très vite te trouver » ; « on va vite te trouver (…) Tu finiras par regretter tes paroles ».
Après l’intérêt suscité par ces publications, de nombreuses réactions et commentaires ont été publiés. La gestion de cet ensemble étant devenue difficile à contrôler faute de temps, j’ai préféré supprimer les identités des soldats de l’armée Israélienne. Mais je souligne que ces personnes ont fait le choix d’afficher leur appartenance, leur grade, le nombre de victimes faites, et d’autres informations concernant leur engagement dans l’armée de Tsahal. Aussi, ces informations ont été recueillies par la recherche de renseignements de sources ouvertes c’est-à-dire un renseignement obtenu par une source d’information publique donc légal.
Par la même occasion, j’ai pris contact avec un avocat au barreau de Lyon, pour m’assurer que rien dans mes agissements n’était illégal. Les données étant publiques, l’avocat me confirme la légalité de mes actes.
Le jeudi 7 août 2014, aux alentours de 9 h du matin, se présentent à mon domicile six enquêteurs de la Brigade Criminelle communément appelée « La Crim ». La capitaine insiste sur l’importance de leur venue en me rappelant que « La Crim » se déplace habituellement pour les homicides. Mais aujourd’hui, affirme-t-il, ils ont été diligentés par les plus hautes sphères de l’État. Il me demande si je connais l’objet de leur présence. je réponds que cela est sans doute lié à mes publications sur la page Facebook de H&O Production, ce à quoi on me répond par l’affirmative. Parmi les policiers présents se trouvait un spécialiste en informatique.
La capitaine en charge de l’affaire me demande de signer une autorisation de perquisition. Les policiers l’accompagnant se sont montrés particulièrement nerveux et insistants pour la signature de celle-ci, perquisition que je refuse catégoriquement. Je demande à contacter mon avocat, ce qui m’est accordé. Celui-ci étant injoignable, j’appelle une personne pouvant entrer en contact avec lui. Lorsque cette personne me rappelle, la capitaine de police m’arrache le téléphone des mains. Elle m’informe que je serai placé en garde à vue et me rappelle que cette arrestation vient des plus hautes sphères du gouvernement. De nouveau, on m’incite de manière musclée à signer le document de perquisition ; je m’y oppose une nouvelle fois et celle-ci est donc impossible. Après un appel de la police au Procureur, je suis emmené au commissariat Marius Berliet, à Lyon 8ème.
Je demande une fois encore à pouvoir appeler mon avocat, ce que l’on m’accorde. Son associé, spécialisé dans le pénal, se déplace au commissariat pour que soit possible mon audition, en sa présence.
À son arrivée, lors de mon entretien en privé avec lui, il m’informe n’avoir été mis au courant d’aucune information me concernant, et donc ne pas connaître les chefs d’accusations retenus et ne pas avoir accès au dossier. Il me demande donc de lui raconter le détail de ce qu’il s’est passé, puis dépose un mémoire écrit dans lequel il dénonçe le fait de ne pas avoir eu accès aux pièces constituant le dossier.
Mon avocat souligne que les données publiées ont été récupérées de façon légale. En effet, celles-ci sont partagées de manière publique par les personnes elle-même, je n’ai fait que partager leurs propres informations. Je suis alors auditionné par la capitaine, alors que mon avocat s’étonne auprès de l’enquêtrice, qu’à ce stade de la procédure, il ne soit toujours pas informé de la nature de l’infraction qui me serait reprochée. La capitaine l’informe alors qu’il s’agit d’infractions à la loi selon les articles 226-19 et 226-22 du Code Pénal.
La capitaine m’a ensuite posé nombre de questions relatives à l’identité d’une personne en particulier dont j’ai partagé les informations. Elle me précise que la mère de cette personne a déposé une plainte à mon encontre. Il est sous-entendu que cette personne ayant déposé plainte aurait assez d’influence pour que cette plainte passe par les plus hautes instances de l’Etat français. Il s’agit, selon mes souvenirs, d’un parachutiste, ou d’un pilote d’avion ayant participé directement aux opérations à Gaza lors de l’opération « Bordure Protectrice ».
Je réaffirme à la capitaine de police que j’ai partagé ces informations, préalablement et publiquement partagées par les personnes elles-mêmes, afin que celles-ci répondent devant la justice de leurs actes et implication dans les massacres perpétrés à Gaza.
La capitaine me demande combien de personnes j’ai identifié au total, et tente de m’accuser sans succès d’un acte de piratage. Je fais valoir que rien d’illégal ne sera trouvé dans mon ordinateur. Il m’est alors demandé si d’autres informations concernant des militaires franco-israéliens se trouvent consignées dans mon ordinateur, je réponds oui. On me demande combien, de mémoire, j’indique qu’il en reste moins d’une dizaine.
Suite à ces questions, la capitaine de police m’accuse d’avoir voulu « jouer au journaliste », je me défends en arguant n’avoir fait que diffuser des informations publiques. J’explique notamment avoir eu accès aux informations, libres, concernant un sniper se vantant sur Facebook d’avoir tué 13 enfants palestiniens, et ce, de façon parfaitement publique par le sniper lui-même. Une fois encore, la capitaine insiste pour savoir si ces informations relayées l’ont été suite à un acte de piratage.
Mon avocat demande alors de pouvoir poser des questions, ce qui lui est refusé. La capitaine lui indique alors que ces questions pourront être posées lors du prochain entretien. À la relecture du procès-verbal, mon avocat demande la réécriture d’une partie de ce dernier, puisqu’il y est indiqué qu’il n’aurait pas voulu poser de question mais simplement que le mémoire qu’il a rédigé soit joint au procès-verbal d’audition. Le procès-verbal est donc réécrit, après insistance, avec la mention du refus de la capitaine de permettre à mon avocat de me questionner lui aussi directement à la fin de l’interrogatoire, comme la loi l’y autorise.
Je suis alors replacé en cellule, avant de devoir accompagner à mon domicile les policiers pour procéder à la perquisition de celui-ci. Y sera saisi l’intégralité de mon matériel informatique, un ordinateur fixe, un ordinateur portable ainsi que des disques durs externes. Il m’est indiqué que ce matériel est saisi pour une durée pouvant aller de 8 mois à 1 an. Au total, la saisie de mon matériel de travail s’élève à une valeur de près de 5 000 euros. De retour au commissariat, mon matériel est donc mis sous scellé et l’on prend alors mes empreintes avant de me replacer en cellule de garde à vue. Je suis ensuite auditionné une nouvelle fois, en présence de mon avocat. La plupart des questions mises en mémoire par mon avocat me sont alors posées par la capitaine de police :
  • Est-ce que vous visiez le soldat personnellement, en raison de sa nationalité, ou bien vouliez-vous dénoncer les actes commis par l’armée israélienne dans sa généralité ?
Je réponds à cela que je visais bel et bien l’armée dans son ensemble et non pas un individu de façon isolée ou pour une autre raison que l’implication de l’armée dans laquelle il s’était volontairement engagée, dans les massacres en cours à Gaza.
La capitaine me questionne alors sur mon répertoire téléphonique, ce dernier copié et passé au peigne fin par « La Crim », s’attardant particulièrement sur des personnes avec lesquelles j’aurais beaucoup échangé par téléphone. Je perçois une volonté de savoir si j’appartiens à un groupe de hackers ou si je me trouve être un citoyen isolé dans cette démarche de partage de données publiques concernant lesdits soldats franco-israéliens.
Au terme de 24 heures, je demande à être libéré, ce que la capitaine refuse. Je suis donc gardé à vue pour une nouvelle audition. Finalement, le lendemain, je suis libéré, sans qu’on me délivre un document attestant de ma garde à vue ni que soit averti mon avocat, que j’informe donc moi-même à ma libération. Avant de quitter les locaux, je demande aux policiers quelles suites seront données. On m’informe qu’une deuxième personne proche de H&O Production sera auditionnée. On m’informe d’une interdiction de changer d’adresse ou de numéro de téléphone sans en informer au préalable la Brigade Criminelle, le cas échéant une recherche à échelle nationale serait lancée à mon encontre.
Enfin, il m’a été indiqué que ma mise en garde à vue pour cette affaire a été actée par le Ministère de l’Intérieur et le cabinet de la Garde des Sceaux le 23 juillet, l’intervention de la Brigade Criminelle et de la Police Judiciaire attestant qu’il s’agit, pour la Justice française, d’une grosse affaire. »
AGISSONS !
Nous aurons tous à coeur d’envoyer une lettre de protestation, à Christiane Taubira, ministre de la justice, en demandant :
  • la relaxe de Hassan,
  • des félicitations concernant sa démarche citoyenne
  • que la ministre de la justice engage des poursuites contre les Français qui ont combattu au sein de l’armée d’occupation israélienne, à commencer par ceux dont Hassan a relevé les noms disponibles sur internet
ECRIRE A :
Madame Christiane TAUBIRA
Ministre de la Justice
13, place Vendôme. 75042 Paris Cedex 01
+33 1 44 77 60 60
Envoyer un message : http://www.justice.gouv.fr/contact.html
SOLIDARITÉ FINANCIÈRE
Par ailleurs, Hassan ne peut assumer seul les frais de justice. Si vous êtes d’accord pour le soutenir, merci de nous envoyer un don que nous lui transmettrons.
Chèque à envoyer à l’ordre de CAPJPO-Europalestine (en indiquant au dos « Frais de justice Hassan ») à l’adresse suivante :
CAPJPO-EUROPALESTINE
16 bis rue d’Odessa. 75014 Paris
http://www.europalestine.com

Cisjordanie : frustration et colère face aux crimes de l’occupant

Dix-huit Palestiniens ont été assassinés en Cisjordanie depuis le début de l’escalade de la violence contre la bande de Gaza, et la révolte gronde.
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Funérailles de Mohammed al-Qatary, jeune Palestinien de 20 ans assassiné vendredi 8 août par les forces israéliennes d’occupation à proximité de la colonie juive de Psagot - Photo : AFP
Ramallah - Les habitants du camp d’Al Amari ont pleuré aujourd’hui la mort de Mohammed al-Qatary. Tué hier par les forces israéliennes, ce jeune homme âgé de 20 ans est l’un des 18 Palestiniens à avoir été assassinés en Cisjordanie depuis l’escalade de l’agression sur Gaza début juillet.
Lors de ses funérailles, ses parents et amis ont défilé dans la direction de Psagot, une colonie juive qui borde Ramallah. Quelques semaines plus tôt, les colons s’en étaient pris à un enterrement palestinien qui se rendait dans la même direction. Ce samedi, une certaine violence était prévisible et on a signalé plusieurs blessés. Mais à la mi-journée, de nombreux habitants regagnaient al Amari. Au camp, l’air paraissait accablé de douleur - mais la tristesse des personnes en deuil n’était pas seulement dirigée vers Qatary.
« Pour tous ceux qui vivent en Cisjordanie, leurs émotions et leurs sentiments sont avec Gaza », dit à Middle East Eye (MEE) Ghaleb al Bis, le directeur de l’UNRWA du camp Al Amari. « La chose qui se passe à Gaza est une chose terrible, comme un tremblement de terre, et cela se reflète dans l’état d’esprit dans les gens d’ici. Ce qui se passe là-bas n’est pas une guerre, c’est juste de la destruction, de la vengeance. »
« Nous espérons que les funérailles se passeront sans incident », nous dit al Bis.
« Mais la guerre contre Gaza est la raison pour laquelle ces choses se produisent en Cisjordanie. Comme tous les gens dans le monde, nous détestons les funérailles, nous détestons les effusions de sang. Nous voulons vivre nos vies dans la paix. »
Dans la salle où sa famille et ses amis ont mangé et ont pleuré ensemble ce samedi, des affiches commémorant la mort de Qatary sont collées sur les murs. La moitié de l’affiche faite à la hâte montre la photo d’un jeune homme à l’air sérieux, tenant un trophée de sport, avec ses cheveux lissés en arrière. L’autre montre un gros plan du même visage mais battu, gonflé, les yeux fermés dans la mort. Il y a aussi d’autres affiches sur les murs. Le samedi matin, Nader Mohammed Idriss âgé de 40 ans est mort d’une blessure par balle reçue lors d’un affrontement vendredi, devenant le deuxième après Qatary, à mourir en l’espace de 24 heures. Dans sa ville natale de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, les magasins ont été fermés en signe de deuil le samedi.
De nouveaux affrontements ont éclaté en Cisjordanie après les funérailles de Qatary et Idriss, les jeunes palestiniens lançant des pierres et les soldats israéliens répliquant avec des tirs de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.
« Depuis que la guerre a commencé, les gens d’ici se sentent très en colère, mais impuissants, » nous dit Anas Saraeta, au Centre de ressources et de développement de la jeunesse de Hébron. Le nombre croissant de personnes assassinées alors qu’elles protestaient contre l’effusion de sang à Gaza, dit-elle, augmente à la fois la tension et le sentiment d’impuissance ressenti par les Palestiniens. Les affrontements d’aujourd’hui et depuis un mois ont souvent lieu aux barrages militaires et à proximité des colonies juives, l’incarnation même de l’occupation en Cisjordanie.
« Il y a plus de colère, plus de haine, et les gens sont plus chargés d’énergie négative », explique Saraeta. « Quand les gens vont à des affrontements, ce n’est pas parce qu’ils ont une idée de comment résoudre quoi que ce soit. Ils sont tout simplement en colère à propos de ce qui se passe dans la bande de Gaza, et ils veulent exprimer cette colère. »
« Pas de côtés égaux »
A Ramallah, Dima, âgée de 17 ans, ressent la même colère et la même frustration. « La guerre qui se passe à Gaza, ce n’est pas entre deux côtés égaux. Elle nous bouleverse. Vraiment, les gens se sentent profondément touchés à ce sujet », dit-elle. « [Les Israéliens] utilisent le Hamas comme une excuse pour tuer des gens innocents, et c’est une profonde injustice. Nous faisons de notre mieux pour faire avancer les choses, mais en réalité cela semble impossible. Cela ne suffit pas. »
Au centre de la place Manara à Ramallah, Dima a participé à une manifestation, où des jeunes gens portant des t-shirts sur lesquels est écrit « Nous sommes tous Gaza » - maintenant vendus sur les étals des marchés partout en Cisjordanie - crient des slogans et brandissent des drapeaux. Beaucoup utilisent leur énergie dans la collecte d’argent, de médicaments et de nourriture pour les habitants de Gaza. Mais cela n’assouvit par leur colère ou leur sentiment d’inutilité.
« C’est très difficile pour les Palestiniens, d’autant plus que certains d’entre nous sont dans la bande de Gaza et les autres en Cisjordanie, » nous dit Basma Battat, qui possède un restaurant à Ramallah. « Nous pensons que la communauté internationale considère avec des yeux différents le peuple israélien et le peuple palestinien. Pourtant beaucoup de Palestiniens sont tués. Ce qui s’est passé hier en est un autre exemple. »
Basma a trois enfants, et elle s’inquiète de les voir blessés lors de leur participation aux différentes actions. « Chaque jour, ma fille dit qu’elle va à la prison d’Ofer, à la manifestation, » dit-elle. « J’essaie de lui dire qu’elle ne devrait pas, peut-être que quelque chose va arriver, mais elle me répond : ’vous y alliez quand vous étiez jeunes.’ Maintenant, je lui dis que si vraiment elle doit y aller, qu’elle se garde en sécurité. Qu’elle se tienne derrière ses amis plus grands ! »
Le pire devient réalité
Dans al-Amari, où le pire est devenu une réalité pour la famille Qatary, la douleur et la frustration sont durement ressenties. Qu’il y ait de plus en plus de tués ne diminue pas la volonté de parvenir un jour à la paix, mais cela entretient le sentiment que les voies actuelles vers une solution sont des impasses. « Si les Palestiniens ne peuvent rien obtenir par le processus de paix, nous allons faire une troisième Intifada », dit Alian Alhindi, chercheur et traducteur de l’hébreu. « En fin de compte, la colère finira en explosion. »
Cette explosion de colère ne concerne pas seulement la bande de Gaza. « La première chose est un cessez-le-feu dans la bande de Gaza », déclare Alhindi. « Mais l’application de cette demande n’est pas une solution. L’important est une solution complète pour l’ensemble de la question palestinienne. »
Le samedi, le refrain que « quand il y aura le calme dans la bande de Gaza, il y aura le calme en Cisjordanie » est souvent entendu, et pour beaucoup ici, la douleur de voir l’effusion de sang en cours est dévorante.
Mais les gens savent aussi qu’il n’est pas uniquement question du cycle actuel d’effusion de sang : les décès, comme ceux de Qatary et Idriss ces dernières 24 dernières heures, continueront probablement, et de nouvelles voies devront être explorées pour surmonter le sentiment d’impuissance de ces dernières semaines. Quoi qu’il arrivera ici en Cisjordanie, cela promet d’être long et difficile.
9 août 2014 - Middle East Eye - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeasteye.net/news/g...
Traduction : Info-Palestine.eu - al-Mukhtar

L'Egypte propose une conférence des donateurs pour Gaza

L'Egypte a proposé d'accueillir une conférence de donateurs pour la reconstruction de la bande de Gaza, a indiqué mardi à l'AFP un responsable palestinien.
"Les Egyptiens ont proposé il y a quelques jours d'accueillir une conférence de donateurs" dans leur station balnéaire de la Mer Rouge Charm El-Cheikh, a précisé ce responsable qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat. "La partie palestinienne n'a pas encore donné de réponse en raison des négociations qui ont lieu actuellement au Caire", a-t-il ajouté.
Des négociateurs israéliens et palestiniens mènent dans la capitale égyptienne des contacts indirects sous la médiation de l'Egypte, au deuxième jour d'un cessez-le-feu de 72 heures dans la bande de Gaza, pour tenter de consolider cette trêve après plus d'un mois de conflit qui a coûté la vie à plus de 1.900 Palestiniens.
Cette guerre a causé entre 4 et 6 milliards de dollars de dégâts au minimum dans l'enclave surpeuplée et sous strict blocus israélien depuis 2007, selon le ministère palestinien de l'Economie.
Ce dernier avait précédemment évoqué une réunion des donateurs en Norvège en septembre.
Une réunion ordinaire des donateurs de l'Autorité palestinienne est prévue de longue date le 22 septembre à New York.

Gaza : Israéliens et Palestiniens reprennent des négociations "épuisantes" au Caire

Les négociateurs israéliens et palestiniens ont repris mardi au Caire des négociations indirectes "épuisantes" sous la médiation de l'Egypte, au deuxième jour d'un cessez-le-feu de 72 heures dans la bande de Gaza, a-t-on appris auprès de la délégation palestinienne.
Les deux groupes ont quitté leurs résidence et hôtel respectifs pour le quartier général des services de renseignements égyptiens, qui mènent la médiation pour tenter de parvenir à une trêve permanente des combats dans ce nouvel épisode sanglant d'un conflit israélo-palestinien qui dure depuis plus de 65 ans, a constaté un journaliste de l'AFP.
Déclenchés le 8 juillet, les combats dans la bande de Gaza ont fait près de 2.000 morts côté palestinien et 67 côté israélien.
Lundi, sans jamais se rencontrer, les deux parties avaient mené plus de neuf heures de négociations dans les mêmes locaux, les Egyptiens faisant la navette entre les deux pièces où les délégations sont enfermées.
"Les divergences sont toujours aussi profondes. Il n'y a pas eu de progrès dans les négociations", a affirmé mardi un haut responsable israélien à propos de cette première journée de pourparlers.
"Les négociations sont difficiles et épuisantes", a expliqué pour sa part au Caire un membre de la délégation palestinienne avant de se rendre au QG des renseignements.
Selon la délégation palestinienne, les Israéliens avaient demandé dès lundi une prolongation du cessez-le-feu de trois jours entré en vigueur dans la nuit et qui expire mercredi à minuit, mais Palestiniens et Egyptiens veulent conclure un accord avant l'expiration de l'actuelle trêve.
Les négociateurs doivent s'entendre sur une formule complexe pour que soient satisfaites des exigences apparemment contradictoires: la sécurité pour les Israéliens, la levée du blocus de la bande de Gaza pour les Palestiniens.
Selon des membres de la délégation palestinienne, Israël aurait proposé d'alléger les restrictions à deux points de passage de la frontière entre Gaza et le territoire israélien, l'un pour les personnes, l'autre pour les biens, ce dernier sous supervision internationale.
Toujours selon des négociateurs palestiniens, les trois parties ont accepté l'idée que le passage de Rafah, entre Gaza et l'Egypte, soit contrôlé selon des modalités à définir par l'Egypte et les Palestiniens.

Gaza: Israël dénonce la composition d'une commission d'enquête de l'ONU

Israël a violemment dénoncé mardi la composition d'une commission d'enquête de l'ONU sur de possibles violations des lois humanitaires internationales lors de la guerre dans la bande de Gaza et dans les semaines qui ont précédé.
"Les conclusions anti-israéliennes du rapport de cette commission sont écrites d'avance, il ne manque plus que les signatures", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor, en visant en premier lieu le président de la commission désigné par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, William Schabas. "Pour cette commission, l'important ce ne sont pas les droits de l'Homme, mais le droit des organisations terroristes telles que le Hamas", a dit le porte-parole.
Le Conseil des droits de l'Homme a annoncé lundi la création d'une commission internationale chargée d'enquêter sur toutes les violations des lois humanitaires internationales et des droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens, particulièrement dans la bande de Gaza, mais aussi à Jérusalem-Est depuis le 13 juin et le déclenchement d'opérations israéliennes consécutives à l'assassinat de trois jeunes israéliens en Cisjordanie. Ce cycle a culminé avec la guerre à Gaza, débutée le 8 juillet.
La commission sera présidée par William Schabas, un universitaire enseignant le droit international à Londres. Il est notoirement considéré comme hostile en Israël où ses propos antérieurs sur son vœu de voir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comparaître devant la Cour pénale internationale étaient abondamment rapportés mardi.
Dans un communiqué, le mouvement islamiste Hamas a salué de son côté "la décision de former une commission d'enquête internationale sur les crimes de guerre à Gaza", l'appelant "à entamer au plus vite ses travaux". Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué néanmoins qu'aucune décision officielle n'avait été prise sur une participation israélienne à cette enquête ou sur son boycottage.
Israël avait boycotté une précédente commission d'enquête nommée par le Conseil des droits de l'Homme présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone après l'opération "Plomb durci" de l'armée israélienne dans la bande de Gaza durant l'hiver 2008-2009.
Le rapport remis en septembre 2009 accusait Israël et des groupes armés palestiniens à Gaza de "crimes de guerre", voire de "crimes contre l'humanité", lors de cette offensive qui avait coûté la vie à 1.440 Palestiniens et 13 Israéliens.
L'opération "Bordure protectrice" lancée par Israël le 8 juillet a fait 1.940 morts palestiniens, selon les services de secours. Soixante-quatre soldats et trois civils sont morts côté israélien. Les dirigeants palestiniens et la Ligue arabe ont accusé Israël de "crime de guerre". L'opération a aussi suscité de vives tensions entre Israël et l'ONU. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé de son côté le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, d'avoir commis "un double crime de guerre" en tirant des roquettes sur la population civile israélienne et en se servant des civils palestiniens comme "boucliers humains".

Négociations Israël-Hamas : pas de progrès au Caire, selon Israël

Les négociations indirectes entre le Israël et le Hamas menées au Caire n'ont fait "aucun progrès" pour le moment, a affirmé mardi un haut responsable israélien à l'AFP.
"Les divergences sont toujours aussi profondes. Il n'y a pas eu de progrès dans les négociations", a affirmé ce responsable, qui a requis l'anonymat.
Les discussions menées sous l'égide de l'Egypte ont repris à la suite d'un cessez-le-feu de 72 heures conclu dimanche au Caire en vue de parvenir à une trêve permanente après une guerre qui a fait près de 2.000 morts palestiniens dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a convoqué mardi après-midi le cabinet de sécurité israélien à Tel-Aviv pour faire le point des discussions du Caire.
On ignore précisément quelles sont les lignes rouges d'Israël et du Hamas dans les nouvelles discussions.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a martelé que le rétablissement de la sécurité d'Israël primait sur toute autre considération. Israël réclame ainsi la démilitarisation de la bande de Gaza, dont le Hamas ne veut pas entendre parler.
Mais M. Netanyahu s'est dit prêt à voir l'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas jouer un "rôle" à l'avenir dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.

Quel couillon j'étais de croire que Gaza était ravagée par les bombes israéliennes alors qu'il apparaît clairement qu'il s'agit surtout de l'explosion de grille-pain piégés !

Par
Article original en anglais publié sur The Independant le 1er août 2014.
Ces dernières années, l'humanité est devenue plus tolérante avec les groupes jadis marginalisés par la société. Mais jusqu'à présent, on s'autorisait une certaine agressivité contre une minorité particulière : les tueurs d'enfants. Dieu merci les temps changent et nous commençons enfin à considérer le point de vue des tueurs d'enfants. Par exemple, le porte-parole Uri Dromi, un esprit courageux qui n'hésite pas à s'exprimer, a expliqué hier, sur Radio 4, qu'en fait, si le gouvernement israélien a bombardé une école et tué plusieurs enfants, les véritables responsables de cette tuerie sont les gens vivant dans la zone bombardée.
Quel couillon j'étais de croire que Gaza était ravagée par les bombes israéliennes alors qu'il apparaît clairement qu'il s'agit surtout de l'explosion de grille-pain piégés !
Quelle délicieuse évolution depuis cette façon de pensée, vieillotte et dépassée, qui toujours attribuait l'assassinat à l'assassin. Mister Dromie, ancien porte-parole du gouvernement israélien, a expliqué que les israéliens ont été "attirés dans un piège, et maintenant le Hamas verse des larmes de crocodile sur les morts".
Si seulement nous étions plus nombreux à avoir ce regard sur les écoles bombardées. Nous sommes toujours prompts à juger un pauvre gosse dans une école américaine qui mitraille ses petits camarades, sans même prendre le temps d'envisager que les mioches tués l'avaient probablement embobiné dans cette histoire. Et, pour empirer le tout, les parents font mine de pleurer.
Michael Oren, l'ex-ambassadeur israélien aux USA a eu encore plus d'imagination, sur Channel 4 News. Il a expliqué que le Hamas devait être accusé de tout ce massacre, parce que 'les grille-pain et les réfrigérateurs ont été piégés'.
Cela montre bien qu'on ne devrait jamais se faire une opinion trop vite. Nous sommes nombreux à avoir vu les images des décombres de bâtiments avec une bombe qui dépasse, et, à la hâte, nous en concluons que la bombe avait quelque chose à voir avec l'explosion. Mais regardez attentivement et vous verrez bien que ce sont ces imbéciles qui se sont fait sauter avec un grille-pain.
Je parie que si nous retournions à Hiroshima pour vérifier plus précisément ce qui s'est passé, nous découvririons que la déflagration n'avait rien à voir avec la bombe atomique, la cause en étant une casserole piégée. J'espère qu'à Gaza les émissions de consommateurs traitent de cette question, afin de prévenir les gens du danger. Cette semaine, l'édition gazaoui de Watchdog devrait commencer ainsi : "Nous avons reçu plusieurs plaintes de ceux parmi vous qui ont acheté au Hamas l'un de ces grille-pains, et qui ont été surpris que ça fasse exploser toute la rue".
Benjamin Netanyahou a défendu les droits civiques des tueurs d'enfants en nous informant que les Palestiniens disposaient délibérément les "morts télégéniques" pour qu'ils soient filmés, dans le but de provoquer la compassion. Il semble donc que le Hamas se promène autour des sites bombardés, plaçant les plus jolis cadavres bien en vue pour les équipes de télévision. Sans quoi nous penserions tous, "ça n'a pas d'importance que les israéliens aient tué ce gosse, c'était qu'un affreux moutard, de toute façon".
D'autres porte-parole ont répété cette idée, et ils passeront peut-être bientôt au stade supérieur, affirmant que les Palestiniens que l'on voit pleurer douloureusement leurs enfants assassinés ont été entraînés dans une école spéciale de comédie du Hamas. Les réalisateurs hurlent, "Encore une répétition tout le monde, puis, dès que nous avons fait sauter le grille-pain, tous les figurants à genoux et en larmes, donnez tout ce que vous avez, mes chéris, tout, puis nous ferons une prise".
Avec la poursuite des bombardements, nous devrions entendre de nouveaux arguments expliquant pourquoi les Palestiniens doivent être incriminés de se faire bombarder. Un ministre israélien dira, "Ces gens à Gaza se plaignent toujours de vivre dans une zone trop densément peuplée, nous essayons donc de les aider à réduire la population, tant que nous pouvons, pour leur donner plus d'espace. Mais ils se plaignent encore. Il y en a, je vous jure, ils ne sont jamais contents".
Les israéliens insistent sur le fait qu'ils donnent des avertissement avant de bombarder quelque part, et en général on pardonne toujours à quelqu'un qui bombarde une école, du moment qu'il l'a prévenue cinq minutes avant.
Etant données la surpopulation de la zone et les proportions des bombardements, tout avertissement pourrait sembler inutile, à moins qu"il ne donne la recette pour prendre son envol ou s"enfuir dans une autre dimension comme Doctor Who, mais c'est l'intention qui compte.
Ils rappellent à présent 16.000 réservistes de plus, mais s'ils pensent qu'ils ne font toujours pas assez de dégâts, une meilleure stratégie pourrait être de remiser leurs bombardiers F16 qui, à l'évidence, ne sont pas à la hauteur de la tâche, et de les remplacer par quelques grille-pain piégés qui sont apparemment plus efficaces.
En des temps moins éclairés, les responsables de tels massacres se seraient fait cracher dessus dans la rue et leur photo aurait été publiée dans les journaux sous des titres incendiaires.
Mais, heureusement, le libéralisme a fait des progrès et nous n'avons plus qu'à regretter de n"avoir pas traité plus gentiment les assassins, par le passé.
Le malheureux Fred West par exemple (tueur en série britannique, ndt), plutôt que de n'avoir que le droit de se défendre au tribunal, aurait pu passer à la télévision, disant, "Bien sûr je regrette la mort de civils. Mais vous devez comprendre que ces gens que j'ai tués pouvaient être sacrément dangereux. J'ai été amené à les tuer par fourberie mais je ne serai pas certain de les avoir tués tant que je n'aurai pas fait ma propre enquête. Pour se faire plaindre, nombre d'entre eux se tuent eux-mêmes en piégeant leur planche à repasser, vous savez".
Avec l'évolution des mœurs, Netanyahu et ses porte-parole prendront de l'assurance, ils organiseront une "Child Murderer Pride" (Parade des Tueurs d'Enfants, ndt), où les tueurs d'enfants pourront se rassembler pour défiler comme au carnaval, où ils pourront enfin se sentir en sécurité, et ne plus être méprisés pour avoir exercé leur droit humain élémentaire de réduire une école en miettes sous un tapis de bombes.
Source : The Independant
Traduction : Chris

Al Qassam pose ses conditions : Des informations sur les otages contre les noms des traitres de Cisj

Les brigades du martyr Azzdine Al Qassam, la branche armée du mouvement Hamas, a déclaré pouvoir dévoiler des informations sur les soldats pris en otage lors des dernières semaines  à condition de recevoir les noms des traitres de Cisjordanie et de Gaza.
Le correspondant d’Al Jazeera à Gaza, Tamer Almisshal a rapporté selon un grand responsable des brigades Al Qassam qui a déclaré dans un communiqué écrit et envoyé à Al Jazeera que « pour livrer des informations sur les soldats pris en otage, les brigades Al Qassam exigent les noms des traitres qui collaborent avec eux [les sionistes] dans le bande de Gaza et en Cisjordanie »
Les brigades Al Qassam avait dévoilé le 20 juillet dernier avoir arrêté le soldat Shaul Aron dont le numéro de carte est 6092065 lors d’une opération exécutée  à l’ouest de Gaza et durant laquelle 14 soldats avaient été tués et 5 autres blessés dont le commandant de la brigade de Golani.
L’armée de l’occupation avait annoncé vendredi dernier la disparition de l’officier Hadar Goldon ainsi que la mort de plusieurs soldats lors de violents affrontements avec les brigades Al Qassam à l’ouest de Rafah au sud de Gaza.
Les brigades Al Qassam avaient publié une déclaration peu de temps après dans laquelle ils assuraient ignorer ce qu’était devenu Goldon ainsi que la troupe d’Al Qassam qui avaient contré les forces qui se trouvaient à l’ouest de Rafah.
Deux jours plus tard, l’armée de l’occupation a annoncé officiellement la mort de Goldon lors des affrontements et que ses affaires personnelles avaient été retrouvés dans le tunnel ou il a disparu.
Malgré le fait que la famille avait assuré qu’elle croyait en la version de l’occupation qui était accompagné de rabbins, avant-hier la famille a mis en cause la véracité de la version de l’armée. Son frère, commandant dans l’armée, a déclaré qu’il pensait que son frère était détenu chez les brigades Al Qassam

Tubas: Martyre d'un berger dans l'explosion d'une mine de l'occupation

Un jeune homme palestinien du village de Tammoun a été tué et son frère a été blessé, le lundi soir 11/8, dans l'explosion d'une mine terrestre des déchets de l'occupation, lorsqu'ils parrainaient leurs moutons à la périphérie de la Vallée du Jourdain.
Des sources locales ont déclaré au correspondant du CPI que le jeune homme Mohamed Moutassim Besharat (17 ans) a trouvé la mort, alors que son frère Mohamed (15 ans) a perdu sa main, lorsqu'ils parrainaient leurs moutons à l'est de leur village "Tammoun" dans le sud de Tubas et à la périphérie de la Vallée du Jourdain. Le garçon blessé a été transféré à l'hôpital turc dans la ville de Tubas.
Il est à noter que les forces armées occupantes effectuent délibérément des exercices dans les champs de la Vallée du Jourdain, près des zones des citoyens et des bédouins, considérant que 95% des terres de cette région une zone militaire fermée, dans une tentative d'évacuer la population.
Les forces armées de l'Occupant israélien laissent délibérément beaucoup de déchets dangereux de ses entraînements, surtout les mines, afin de causer beaucoup de dégâts et de victimes au sein des citoyens palestiniens et leurs biens de moutons.
La région où l'explosion a eu lieu, est la place de plusieurs incidents d'explosion de mines anciennes laissées durant la guerre de 1967, ce qui a abouti la mort de dizaines de citoyens palestiniens et le handicap de dizaines d'autres.

« Al-Mostaaribin », des sionistes déguisés en arabes pour tuer et arrêter les Palestiniens

Des colons sionistes avaient brûlé à vif l’enfant Mohammed Abou Khodair. Dans tous les camps, villes, villages et localités, les gens sont sortis protester et manifester leur colère contre ce crime abominable. Les manifestants savent que des sionistes déguisés en arabes, appelés Al-Mostaaribin, essaient toujours de se faufiler parmi eux. Il faut être vigilent, les détecter, les découvrir et les stopper.
Récemment, une force de ces sionistes déguisés se sont faufilés parmi les manifestants et ont kidnappé les deux jeunes palestiniens Mahmoud Mattar et Khaled Zadeh, pendant des affrontements éclatés à l’entrée orientale du village d’Al-Aziriya, à l’est de la ville occupée d'Al-Quds. Des témoins confirment que ces gens-là ont profité de l’obscurité pour se faufiler parmi les jeunes manifestants, enlever les deux jeunes avant de se retirer rapidement.
Ces forces, appelées en hébreu « Mostaarifim », appartiennent à la police sioniste. A noter qu’elles n’arrivent pas toujours à leur fin, comme cela a été le cas pendant les derniers affrontements de la ville occupée d’Al-Quds.
La vigilance de la résistance
Le manifestant Ahmed est originaire du camp de Chaafatt, le camp du jeune martyr Mohammed Abou Khodair. Il souligne que les jeunes manifestants se conseillent l’un l’autre de prendre garde de ces Mostaaribin qui prennent le rôle des manifestants. Ils vont même jusqu'à lancer des pierres sur la police, afin d’acquérir la confiance des jeunes palestiniens avant de se retourner contre eux pour les arrêter.
Les jeunes palestiniens se sont mis d’accord, pour se protéger de ces forces déguisées, de ne quitter leurs quartiers qu’en état d’urgence, afin de garder un œil sur tous ceux qui veulent intégrer leur défilé.
Pour sa part, Abdou As-Sattar Qassem, professeur en sciences politiques à l’université d’Al-Najah de la ville de Naplouse, dit que ces unités d’hommes déguisés en Arabes ont été construites pour chasser les hommes de la résistance. Elles se sont surtout activées durant les première et deuxième intifada. Elles ont réussi dans beaucoup de leurs opérations et ont échoué dans beaucoup d’autres. Et les hommes de la résistance ont pu tuer beaucoup d’entre ces Mostaaribin.
Les hommes doivent être toujours vigilants de ces hommes déguisés qui sont revenus en force après les grandes protestations qui avaient suivi le crime d’assassinat du martyr Mohammed Abou Khodair, ajoute Qassem.
Une caméra palestinienne a pu photographier, dans le camp de Chaafatt, un manifestant frappé sauvagement par ces hommes déguisés. Une autre caméra a mis en document l’agression commise à l’encontre de l’adolescent Tareq Abou Khodair, 14 ans. Ils l’ont blessé partout, surtout au visage.
Faire face aux Mostaaribin
De son côté, le jeune palestinien Ibrahim Salameh, du quartier de Beit Hanina de la ville d'Al-Quds, pour éviter le danger de ces gens-là, suggère que les jeunes s’habillent de façon décidée d’avance d'une façon que les Mostaaribin ne peuvent pas suivre, à cause de leurs armes portées sous leurs vêtements.
Khalil Charif, habitant de la ville occupée d’Al-Quds, village d’Al-Ayzariy, dit pour sa part qu’il a vu de ses propres yeux trois hommes masqués, qu’il avait cru faire partie des manifestants, attaquer un jeune palestinien. Ils l’ont retiré vers les forces de la police, ce qui a confirmé qu’ils font parti de ces Mostaaribin.
Le danger de ces hommes déguisés est plus grand que les policiers et les soldats de l’occupation sioniste, confirment les jeunes de la ville d'Al-Quds.
Ils agressent et frappent les Palestiniens, surtout les très jeunes, de façon très sauvage, dit le Mouvement mondial de la défense des enfants. Les forces de l’occupation sioniste continuent à les frapper, même au centre d’enquête.

Deux citoyens grièvement blessés à l’ouest de Naplouse

Mardi 12 aout deux citoyens ont été blessés par balles de l’occupation près de la colonie Shavei Shomron qui se situe à l’est de Naplouse, au nord de la Cisjordanie selon des sources hébreux.
Les mêmes sources ont assuré que les forces de l’occupation ont tirés sur les deux jeunes qui tentaient de récupérer des munitions à l’intérieur de la colonie. Les jeunes ont été grièvement blessés,  leurs identités et la nature de leurs blessures  n’ont pas été connues jusqu’à présent.
Plus tôt dans la nuit, une patrouille de l’armée de l’occupation a été touchée sans faire de blessés suite à une explosion près de la colonie Houmch qui a été évacué quelques années auparavant. Celle-ci se situait au nord-ouest de Naplouse au nord de la Cisjordanie.

Redouan nie de reporter certaines causes aux négociations du Caire

Le dirigeant du mouvement du Hamas, Dr. Ismaïl Redouan, a nié les allégations sionistes concernant le report du début sur les questions du passage, le port et la libération des prisonniers.
Il a souligné que son mouvement s'attache à toutes les demandes sans exception.
Le site Web "al-Ressalah" a cité de Redouan, en disant que le Hamas insiste pour recevoir une réponse écrite de l'occupation sur les demandes formulées via le médiateur égyptien, confirmant que le mouvement n'a plus reçu toute réponse sioniste sur ses exigences.
Il a ajouté que toutes les exigences de la résistance est une unité intégrée, et que les Sionistes essaient de fuite de fausses nouvelles.
Le journal hébreu "Haaretz" a prétendu que le Hamas a accepté le report du débat sur les causes du passage, le port et la libération des prisonniers qui ont été arrêtés dans l'opération d'échange de prisonniers.

Abou Marzouk: Les négociations de trêve sont très difficiles

Le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas, Dr. Moussa Abou Marzouk, a déclaré que les négociations de trêve en cours au Caire sont très difficiles, et que la dernière trêve a passé sans accomplissement remarquable, et que cette trêve est la deuxième et la dernière.
Abou Marzouk a ajouté via Twitter le mardi 12/8:"Nous avons vu une sérieuse claire dans les négociations, et la délégation palestinienne doit réaliser les espoirs du peuple".
Il est à noter que la délégation palestinienne mène depuis plus d'une semaine des négociations indirectes avec l'occupation israélienne sous l'égide de l'Egypte pour arrêter l'agression sioniste sur la Bande de Gaza et lever le blocus imposé sur le secteur.

Salfit: Un jeune blessé dans des affrontements à Darastia

Un jeune homme palestinien a été blessé par les balles réelles lancées par les soldats de l'occupant israélien lors d'affrontements ont éclaté dans le village de Darastia au nord-ouest de Salfit dans le nord de la Cisjordanie.
De violents affrontements ont éclaté entre les jeunes hommes du village et les soldats de l'occupant israélien qui ont lancé les balles réelles et les bombes assourdissantes pour disperser les manifestants, ce qui a abouti la blessure d'un jeune homme avec une balle réelle à la main, où il a transféré à un centre médical, selon des sources locales.
Le village de Darastia témoigne des affrontements nocturnes et des raids presque quotidiens depuis près d'une semaine, tandis que les soldats israéliens ont fermé l'entrée ouest du village, il y a quelques jours avec des barrières de sable et massifs rocheux sans la présence des raisons ou les justifications.

Les détenus de Gaza se sont exposées aux torture lors de l'arrestation

Le ministère palestinien des affaires des prisonniers et les libérés ont déclaré le mardi 12/8 que les forces de l'armée de l'occupation israélienne ont torturé et battu les détenus capturés lors de l'agression sur la Bande de Gaza.
L'avocat du ministère, Karim Ajwa, a déclaré lors de sa visite en prison d'Ashkelon lundi 11/8, que les deux détenus Moumen Khaled Khalil al-Najjar (33 ans) et issa Khalil Mohamed al-Najjar (37 ans), de résidents du village de Khuza'a à Khan Younès, lui ont dit qu'ils avaient été sévèrement battu et humilié par les forces spéciales et les soldats de l'armée israélienne.
Les deux prisonniers ont déclaré à l'avocat que l'arrestation a été faite dans les premières heures de l'aube le 23 juillet, après la destruction complète des maisons où ils se trouvaient, et que les forces armées sionistes ont envahi le reste de maisons en grand nombre de soldats accompagnés par les chiens policiers, tout en emmenant les jeunes hommes qui étaient présents dans ces maisons à des sites militaires sionistes.
Ils ont ajouté qu'au premier jour après l'arrestation, ils ont été emmenés vers une direction inconnue, qui était probablement un Check-Point militaire israélien sur les frontières de la Bande de Gaza, et le lendemain, ils ont été transférés à la prison d'Ashkelon, où ils se sont exposés à une enquête dure de temps en temps.
Ils ont indiqué qu'ils ont été emmenés au tribunal qui a prolongé leur arrestation pour 7 jours, il y a deux jours, déclarant que les dizaines de résidents de leur village ont été libérés plus tard.
Les deux prisonniers ont appelé l'avocat de contacter leurs familles pour s'assurer sur eux, en raison de l'impossibilité de les contacter dans cette période.
Ils ont également appelé toutes les parties humanitaires et des droits humains à poursuivre la cause des détenus de Gaza qui se sont exposé au harcèlement arbitraire par les soldats israéliens, sans respect pour leur humanité et leurs droits civils.  

Le Hamas se félicite de la décision de former un comité d'enquête sur les crimes de guerre

Le mouvement du Hamas s'est félicité le lundi soir 11/8, de la décision de former un comité international d'enquête sur les crimes de guerre à Gaza.
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a appelé dans une brève communiqué, à accélérer le début des travaux du Comité.
L'occupant israélien a commis des crimes de Gaza dans la Bande de Gaza dans l'offensive militaire, qui a commencé le 7 Juillet et est toujours en cours, ce qui a abouti plus de 1 900 morts et plus de 9 000 blessés dans les rangs des civils palestiniens.

Notifications de démolition des jardins privés à Yatta

Les forces d'occupation sioniste ont notifié aujourd’hui (12-8) les citoyens de démolir leurs jardins privés à Khirbet "Ummu El-Khair" au sud d'Hébron.
Selon des témoins au "Centre Palestinien d’Information", les forces d'occupation ont notifié, cet après-midi, la famille de Hazalin de démolir quatre jardins de leurs maisons à Khirbet Ummu El-Khaier sous prétexte de ne pas avoir de permis de construction et prétendant qu’ils sont construits dans les zones classées "c" selon l'accord d'Oslo.
Les témoins ont ajouté que les patrouilles d'occupation ont pris d'assaut la région et ont photographié les quatre maisons puis ont transféré leur dossier à la cour "l'israélienne".

Prise d’assaut d’Arraba au sud de Jénine et ratissage d’un ancien site militaire

Les forces d'occupation sionistes ont pris d'assaut cet après-midi la ville d’Arraba, située au sud de Jénine, et ont érigé un barrage à l'entrée tout en fermant la route menant à la ville de Yaabod puis ont commencé à raser un ancien site militaire sioniste.
Des témoins oculaires ont déclaré qu’un bulldozer de l’occupation a rasé les terres du site militaire Dotan évacué par les forces d'occupation après le retrait de la bande de Gaza en 2005 en vertu du soi-disant plan de redéploiement, tandis que des soldats se sont déployés dans la région et ont commencé leur processus de surveillance et de ratissage. 
Des sources locales ont indiqué que les forces d'occupation ont rasé le site mentionné plus d'une fois ces derniers mois sans s’y être installées à nouveau.

Le Hamas: l’enquête sioniste sur les échecs de l’agression est une preuve de défaite

Le porte-parole du Mouvement Hamas Sami Abu Zuhri a déclaré: "le commencement de l’enquête menée par la commission des affaires étrangères et de la Défense à la Knesset sur les échecs de l'armée d'occupation sioniste dans la guerre menée contre Gaza est une reconnaissance officielle de la défaite sioniste face à la résistance".
Le président de la commission de l'Intérieur et de la Sécurité au Parlement sioniste "Knesset" Zeev Elkin a confirmé qu'il va pousser vers la formation d'un comité spécial chargé d'enquêter sur les échecs de l'armée dans son opération militaire contre la bande de Gaza. 
Il a ajouté qu'il approuvera cette étape même si les politiciens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, refusent cela en disant que l'enquête est nécessaire et importante.

Les colons profanent la mosquée d’al-Aqsa sous la protection de la police israélienne

Des dizaines de colons sionistes ont pris d’assaut mardi matin (12-8) les cours de la mosquée Al-Aqsa et les ont profanées sous la protection des forces de la police israélienne.
Des témoins ont raconté à notre correspondant que les forces d'occupation ont continué à fermer les portes principales de la mosquée Al-Aqsa face aux fidèles que ce soit les femmes de tous âges ou les hommes de moins de cinquante ans.
Les forces d'occupation avaient tout fait pour mettre en œuvre la division temporelle de la sainte mosquée sauf le vendredi et le samedi de 7 h 30 jusqu'à 11 h 30 du matin.

En violation de la trêve sioniste : les bateaux de l’occupation visent les plages de Rafah

La marine israélienne a ouvert le feu aujourd’hui (12-8) vers les rivages de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en violation flagrante de la trêve humanitaire.
Un témoin oculaire a déclaré à "Quds Press" qu'un certain nombre de navires de guerre sionistes se sont rapprochés cet après-midi des rives de la ville de Rafah et ont ouvert le feu en direction de la plage, sans faire de victimes.
Cet incident est une violation commise par les forces israéliennes de la trêve humanitaire dans son deuxième jour.
La bande de Gaza est exposée depuis le 7 Juillet dernier à une large opération militaire. Des milliers de raids aériens, terrestres et maritimes ont été lancés, 1950 Palestiniens ont été tués, des milliers d’autres ont été blessés, des centaines de maisons ont été démolies et d’horribles massacres ont été commis.