lundi 11 août 2014

"Il ne fallait pas viser les tunnels mais les missiles"(ministre israélien)

IRIB - Le ministre israélien du tourisme, Uzi Landau estime que la destruction des tunnels sous terrain à Gaza était une erreur et qu'il fallait sutout détruire les missiles palestiniens. 
Landau qui s'exprimait devant les journalistes a reconnu l'échec israélien à atteindre ses objectifs car " Israêl s'est occupé à écarter une menace secondaire . Au lieu de nous concentrer sur les tunnels, il aurait fallu nous focaliser  sur la menace des missiles et des roquettes de la Résistance"" Il est vrai que notre offensive a été de petite portée si on tient en compte du bilan lourd de nos pertes militaires, des pressions internationales subies dans la foulée des morts civiles à Gaza . Nous avons perdu beacoup d'occasions."

Rasage de Gaza: facture?

IRIB -  Le maire de Gaza a évalué à 50 millions de dollars les dégâts infligés aux infrastructures de Gaza.
Selon Palestine al Youm, Nazar Hejazi a affirmé que plus de 5000 maisons palestiniennes avaient été partiellement ou totalement détruites . les réseaux d"électricité et d'eau et les egouts de Gaza ont été endommagés . 200 puits d'eau fonctionnent à minima en raison des coupures d'électricité. la seule centrale électrique de Gaza a été mise hors servive le 29 juillet. la destruction des égouts et le versement des eaux usées dans la mer risquent de générer une catastrophe écologique d'envergure avec en aval les risques d'épidémie.

Belgique: brandir un drapeau Palestinien = 1 an de prison avec sursis! (vidéo)

Brandir un drapeau palestinien en Belgique peut vous valoir une condamnation à 1 an de prison avec sursis.

Un rapport accablant révèle l’utilisation par Israël de civils palestiniens comme boucliers humains

Avec le mensonge et la victimisation pour seconde nature, Israël s’évertue à leurrer le monde dans le vaste jeu de dupes de l’échiquier international, et parmi ses nombreuses impostures et contrevérités, l’utilisation  de civils comme boucliers humains imputée à son ennemi juré, le Hamas, est un grossier subterfuge qui masque la terrifiante réalité d’une pratique militaire israélienne.
Si la duplicité et le cynisme de Netanyahou n’ont pas de limites, ce dernier risque fort toutefois de perdre de sa superbe à l’épreuve du rapport accablant de l’Observatoire Euro-Mid pour les droits de l’Homme qui, témoignages de Gazaouis à l’appui, révèle cette vérité qui est d’autant plus terrible qu’elle est inaudible dans un Occident devenu autiste à force d’être à la botte de la « seule démocratie du Proche-Orient ».
Oui, Israël commet bel et bien l’innommable sans état d’âme, en accusant le Hamas de tous les maux et en violant, une fois de plus, le droit international, comme l’indique Ramy Abdu, président de l'Observatoire Euro-Mid basé à Genève et dans la bande de Gaza, fort de son rapport étayé qui brise le mythe de l’Etat hébreu, parangon de vertu démocratique.
"Le gouvernement israélien a tenté de défendre son assassinat aveugle de civils - dont plus de 400 enfants - en prétendant que les combattants de la résistance se cachent parmi la population, alors qu'en réalité, il n'y a pas de place dans la bande de Gaza qui est à l'abri des bombes et des bombardements", a déclaré ce dernier, renchérissant. "Au lieu de cela, ce que nous avons documenté est que les forces israéliennes ont littéralement utilisé des civils palestiniens comme boucliers comme ils ont tué leurs voisins."
L'une de ces victimes, Ramadan Muhammad Qadeeh, natif de Khuza'a dans le sud de la bande de Gaza, a fait le récit de la journée cauchemardesque du 25 juillet dans une interview vidéo, lorsqu’ Israël a largué ses bombes sur son village avec une intensité dévastatrice, laissant derrière elles un paysage de désolation et entraînant l’exode de 14 000 personnes en état de sidération.
Ce témoin rescapé de l’horreur absolue a décrit l’irruption brutale des forces israéliennes dans sa maison, assassinant de sang froid, sous ses yeux épouvantés, son père de 65 ans, Muhammad Qadeeh, qui tentait de s’interposer pour protéger les siens en répétant qu’ils étaient des civils, une fois en hébreu et en arabe. C'est une balle en plein coeur, le foudroyant mortellement, que ce patriarche à la tête d'une belle et grande famille unie a reçue en guise de seule réponse.
"Ensuite, ils nous ont ordonné de nous déshabiller et nous ont attaché les mains. Ils nous ont emmenés à l'une des chambres et nous utilisés comme boucliers", a raconté Qadeeh, ajoutant bouleversé : "J'étais à une fenêtre et trois enfants de ma famille à l'autre. Les soldats ont alors commencé à tirer autour de nous.Les membres de la famille ont été transférés dans des pièces différentes et fenêtres, les balles volaient autour d'eux pendant plus de huit heures, sans nourriture et sans boisson.C'était effrayant, je ne sais pas comment nous avons survécu".
«Le droit international humanitaire interdit l'utilisation de civils comme boucliers humains», explique Abdou. "Les forces de combats doivent faire tous les efforts pour protéger les civils qui ne sont pas impliqués dans le meurtre et assurez-vous qu'ils sont tenus à l'écart du danger. Israël doit être tenu de rendre compte par les organismes chargés de faire respecter le droit international », a martelé pour sa part Ramy Abdu, qui escompte bien ne pas prêcher éternellement dans le désert…

Malaisie: lancement d'une campagne de boycott des entreprises soutenant Israël

Des organisations non gouvernementales malaisiennes  ont lancé   une campagne de boycott  d'une durée d'un mois qui visent clairement   quatre  grandes entreprises américaines et britanniques, dont ces  organisations estiment qu'elles soutiennent la politique coloniale  israélienne.  
Cette  campagne qui a démarré dimanche 10 août s'intitule "Le mois de la colère de la Oumma". Les quatre  entreprises particulièrement visées  sont  la marque de boisson Coca cola, la chaîne de restauration rapide McDonald, la chaîne de café Starbucks, et la banque britannique HSBC.
Un des leaders de cette campagne  Abdullah Zaik Abd Rahman a précisé que cette initiative qui  est avant tout pacifique  se veut solidaire de la bande de Gaza.  Lors de l'inauguration de cette campagne, des pancartes ont été brandies pour sensibiliser les clients de ces sociétés en jouant sur des symboles. Ainsi une  frite Mac Do  symbolisait  une balle de l'armée israélienne et une goutte de Coca, était assimilée  à une goutte de sang des Palestiniens de Gaza. 

Des policiers irlandais retirent une bannière pro-Gaza puis décident de la remettre (vidéo)

En Irlande, la solidarité avec Gaza s'organise de jour en jour. Dans la vidéo ci-dessous,  des policiers aperçoivent une bannière pro-Gaza qui a été posée  sur des grilles  au bord d'une rue. Les policiers  décident dans un premier temps de la retirer pour finalement ensuite  la remettre. 
https://fbcdn-video-a.akamaihd.net/hvideo-ak-xaf1/v/t42.1790-2/10444240_10204644265204537_161151800_n.mp4?oh=c99bfcf70113351e1620b2bbeb7548f4&oe=53E911E9&__gda__=1407783609_37a2f884a5002524250724d1e236812b

Manifestation de masse à Londres : 150 000 personnes ont scandé leur soutien à Gaza

Dans les rues, aux fenêtres, sur les balcons, Londres était, samedi 9 août, pavoisée aux couleurs de la Palestine, alors que des milliers de sujets de Sa Gracieuse Majesté, toujours plus nombreux et fortement mobilisés, ont de nouveau battu le pavé londonien, formant une impressionnante procession contre le champ de ruines de Gaza et le génocide de sa population. Grandiose, cette nouvelle manifestation de masse visait à intensifier la pression sur les médias, notamment la BBC, et sur le gouvernement de David Cameron, dont l’extrême complaisance envers Israël constitue un motif supplémentaire de soulèvement populaire.
Répondant à l’appel de l’association « Palestine Solidarity Campaign », de militants anti-guerre et d’organisations religieuses représentant les trois religions monothéistes, une foule immense et bigarrée de 150 000 citoyens de toutes origines et obédiences a défilé, la souveraineté palestinienne chevillée au corps et à l’âme, aux cris de « Free Palestine », parmi laquelle figuraient au premier plan, les députés du parti libéral-démocrate Jeremy Corbyn et David Ward, ce dernier ayant récemment défrayé la chronique parlementaire en prenant fait et cause pour le Hamas et la résistance palestinienne.
L’organisation « Palestine Solidarity Campaign » a profité du franc succès rencontré par la mobilisation de soutien à Gaza pour revendiquer haut et fort ses exigences : mettre un terme à la collaboration militaire et industrielle entre le Royaume-Uni et Israël.
Au même moment, à Cape Town, en Afrique du Sud, terre de la légende Mandela, ce libérateur providentiel et charismatique de l’Apartheid, près de 50 000 personnes se sont rassemblées dans une manifestation qui a déjà fait date dans l’histoire du pays, pour scander leur indignation contre les atrocités commises à Gaza, appelant le gouvernement sud-africain « à prendre d’urgence des mesures répressives contre Israël et à condamner officiellement ses offensives sanglantes, ses meurtres et l’anéantissement de la bande de Gaza ».
La spectaculaire manifestation de Londres en images :




Les cheminots de la British Railway


http://oumma.com

"Mercy cry", la chanson émouvante pour les enfants de Gaza de la star irlandaise Luan Parle (vidéo)

Luan Parle est une chanteuse très populaire en Irlande qui a travaillé avec les plus grands auteurs-compositeurs, tels qu' Elton John ou encore Billy Steinberg,

Le fils de Jean-Pierre Filiu gravement blessé par l’armée israélienne

Diego, 18 ans, étudiant français, fils de l’universitaire et écrivain Jean-Pierre Filiu, a été visé et blessé par un soldat israélien à Jérusalem-Est. Qu’à cela ne tienne, les autorités françaises ne vont pas protester pour si peu auprès d’Israël. Des sanctions ? Vous n’y pensez pas ! Quand on sait que le journaliste Jacques-Marie Bourget, après avoir été gravement blessé par un sniper israélien en 2000, attend encore pour avoir ne serait-ce que le droit d’être reconnu, en France, en tant que victime !
"Diego Filiu, un étudiant français de Sciences-Po, spécialisé sur le Moyen-Orient, fils de Jean-Pierre Filiu, faisait un stage à la Maison d’Abraham, qui accueille depuis 1964 les pèlerins chrétiens à Ras al-Amoud, en secteur oriental et arabe de la ville de Jérusalem.
Il raconte :
(...) J’ai en effet assisté aux manifestations du vendredi, fréquentes à Ras al-Amoud où je vis, car la mosquée du quartier est le site de repli en cas d’interdiction d’accès à al-Aqsa. C’est souvent là que les fidèles refoulés défient le barrage israélien. Ces troubles restent limités, même après le meurtre sauvage d’un Palestinien de 16 ans, brûlé vif par des extrémistes juifs, le 2 juillet à Jérusalem-Est.
L’affrontement prend une tout autre ampleur le soir du 24 juillet, nuit du Destin pour les musulmans (la plus importante du mois de jeûne de Ramadan) – et seizième jour de l’opération Bordure protectrice à Gaza.
Ce 24 juillet, après la prière du soir, de nombreuses grenades assourdissantes sont tirées par les unités israéliennes, venues en force à Ras al-Amoud pour bloquer tout accès à la vieille ville de Jérusalem. La riposte israélienne aux jets de pierres est immédiate, foudroyante, d’une disproportion effrayante.
Aux pierres arabes, les militaires répondent à la balle éclairante, provoquant des éclats dignes des plus somptueux feux d’artifices. Le problème, c’est que ces éclats sont dirigés vers les Palestiniens. Sans distinction. Des enfants aux vieillards, tous sont pris dans la tourmente des feux israéliens. Tsahal va jusqu’à lancer des projectiles au sein de l’enceinte de la mosquée, provoquant des mouvements de foule incontrôlables.
Tout proche de la maison d’Abraham, et stupéfait par la violence des affrontements, je me réfugie derrière une voiture. J’ai la mauvaise idée de me relever une seconde, pour mesurer le niveau d’avancement des forces israéliennes sur le carrefour. Un instant plus tard, je m’entends crier de douleur. Touché au front par une balle en « caoutchouc », juste au-dessus des yeux. Mon T-shirt blanc est déjà rouge de sang. En fait, ce sont mes oreilles qui ont réagi en premier. J’ai entendu un sifflement atroce, qui m’a vrillé les tympans avant de me clouer sur place.
Et là, comme dans un rêve, je me sens soulever par les deux Palestiniens qui m’entourent derrière cette voiture. C’est presque irréel. Une scène que je n’avais vue que par écran interposé, à Homs où à Gaza. Mais non, c’est à Jérusalem. Et le blessé en sang, hurlant, c’est moi. Je n’ose imaginer ce qui serait advenu si j’étais resté seul derrière cette voiture, sans personne pour m’emmener à l’abri. Je me retrouve sur la terrasse des voisins, aspergé d’eau glacé et entouré par de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, résidents, voisins et manifestants. A coup de prières et de questions incessantes, ils m’empêchent de perdre conscience. Et appellent les secours médicaux.
Nous attendrons néanmoins longtemps l’arrivée de l’ambulancier. Et pour cause : à aucun moment, les forces israéliennes ne réduisent l’intensité des tirs, empêchant les professionnels de santé – pourtant bien visibles avec leur gilet fluorescent – d’accomplir leur mission. Une fois l’ambulancier arrivé, tout s’enchaîne très vite. Un fil m’est cousu dans le front, à la lumière de la terrasse et des téléphones portables. L’ambulancier me soulève, nous remontons dans la rue.
Ici, tout devient flou. Nous traversons le carrefour attenant à la mosquée, passant à quelques mètres des mêmes forces spéciales qui viennent de me tirer dessus. Nous fendons la masse compacte des manifestants. J’entends l’ambulancier prêcher en arabe le calme indispensable à l’évacuation des blessés. Nous sommes à quelques mètres de l’ambulance, protégés par la foule palestinienne des balles des hommes en noir. C’est à ce moment, à notre gauche, qu’un homme s’écroule. Touché à l’arrière du crâne alors qu’il courait vers l’intérieur de Ras al-Amoud, en direction opposée à l’armée israélienne. Le doute n’est donc plus permis : Tsahal vise les visages, et peu importe que les individus fuient la confrontation.
Le blessé est instantanément soulevé par ses camarades. Enfourné en vitesse dans l’ambulance. Ambulance dans laquelle se jette mon médecin, et moi à sa suite. Commence alors un long trajet. Bien trop long. Car les Israéliens bloquent la route menant vers l’hôpital, nous obligeant à faire un long détour pour rejoindre l’établissement le plus proche, sur le mont des Oliviers. Le supplice du blessé, allongé près de moi, est insoutenable. L’homme en appelle à Dieu, crie, se débat. Il est touché à deux endroits : à l’arrière du crâne, et dans le ventre. C’est un calvaire, de plusieurs dizaines de minutes.
Enfin arrivés, l’ambulancier me pousse vers l’entrée. Dans l’hôpital, c’est la cohue. Déjà beaucoup de blessés, la plupart à la tête, alors que cette nuit du Destin vient seulement de commencer. Je suis couché sur un lit, dans une salle où plusieurs personnes me rejoignent à chaque minute. Ma blessure est nettoyée, désinfectée. On me coud de nouveau le crâne, de quatre points de suture cette fois. Terrassé par la douleur et la fatigue, je commence à sombrer.
C’est alors que j’entends des cris. Atroces. D’une intensité incroyable. Un enfant de 10 ans, blessé au cours des affrontements, hurle sa douleur. Les infirmiers peinent à le rassurer, à le réconforter. Lui aussi reçoit plusieurs points de suture. « Au nom de Dieu », lui répètent les docteurs. Rien n’y fait, les invocations de l’enfant se transforment en d’atroces gémissements. Il se calme, enfin, vaincu par les antidouleurs.
Je passe le reste de mon séjour un bandage autour du crâne, me rendant alors mieux compte du traitement que réserve la police israélienne à tous ceux qu’elle soupçonne d’avoir participé à des manifestations. Arrêté à de nombreuses reprises, questionné encore et encore, je commence à comprendre l’enfer quotidien de l’occupation.(...)"
Lettre ouverte à l’homme qui aurait pu tuer mon fils
par Jean-Pierre Filiu, universitaire
Je ne te connais pas. Je sais juste que tu aurais pu tuer mon fils Diego, la nuit du 24 juillet, dans une banlieue orientale de Jérusalem. Alors accorde-moi la liberté de te tutoyer dès notre premier contact.
Diego n’est pour toi qu’une cible sur laquelle tu as tiré. Une seule fois, je te l’accorde. Mais tiré une balle d’acier recouverte de caoutchouc. On appelle cela une « balle de caoutchouc », cela sonne ludique. Cette balle est pourtant faite pour briser les membres et les organes.
Diego a eu de la chance. Un centimètre plus bas, et il perdait son œil gauche. Une trajectoire un brin différente, et son crâne était enfoncé. Diego a eu de la chance, mais toi qui as appuyé sur la détente, tu aurais pu le tuer.
Comme tu ignores tout de cet adolescent sur lequel tu as tiré, sache que Diego faisait un stage bénévole à la Maison d’Abraham, fondée en 1964, à l’initiative du pape Paul VI, pour accueillir des pèlerins nécessiteux. Une force d’occupation
Cette Maison d’Abraham se situe tout en haut de Ras al-Amoud, la colline mitoyenne du mont des Oliviers, avec un panorama splendide sur la ville sainte. En 1967, l’armée israélienne en a expulsé l’armée jordanienne. Cela fait 47 ans que Jérusalem-Est est occupée, tout comme la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Tu as beau dire que tu es chez toi à Jérusalem-Est, que tu y as tous les droits, regarde comment tu y viens, casqué et botté, regarde comment tes collègues et toi-même vous y comportez : en force d’occupation. Occupation.
Ce 24 juillet était la 27e journée du mois de ramadan. Pour les musulmans, c’est la « nuit du Destin », la plus importante de ce mois de jeûne, car elle est censée marquer le voyage céleste de leur prophète pour Jérusalem. Je n’y crois pas, et probablement toi non plus, mais le respect de la foi des autres n’a jamais étouffé quiconque.
Ce soir-là, Gaza brûlait depuis déjà deux semaines. Alors ton Etat a décidé d’interdire l’accès à l’esplanade des Mosquées de Jérusalem. Les fidèles ont été refoulés en masse vers Ras al-Amoud. Tu connais la suite, tu y étais. Diego aussi, de retour à la Maison d’Abraham.
Garde un peu de décence, ne me dis pas que tu étais en « légitime défense », personne n’avait d’arme dans le quartier, tu le sais parfaitement. Et ne prétends pas, je t’en prie, que Diego était un « bouclier humain », derrière qui se cachait un « terroriste ».
Le devoir accompli ?
En revanche, j’aimerais que tu m’expliques comment on parvient à ajuster son tir sur un adolescent, à appuyer sur la gâchette, à vérifier que la cible est bien écroulée et, ensuite, à rentrer chez soi avec le sentiment du devoir accompli. Car j’imagine que tu as bien dormi ce soir-là, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr, tu as obéi aux ordres. Je la connais trop bien cette rengaine, on l’a entendue sous le ciel de Jérusalem et bien au-delà, chaque fois qu’un assassin affirmait n’être qu’un exécutant. Mais dis-moi, quelqu’un t’a-t-il soufflé dans l’oreillette l’ordre de tirer sur Diego ? Es-tu un homme ou une machine ?
Quand Diego est tombé, il a été protégé des tirs de tes collègues et de toi-même par le mur des corps de Palestiniens désarmés. Il a dû longtemps attendre l’ambulance pour l’évacuer, car ton unité bloquait l’accès au personnel de santé, pourtant clairement identifié. Et c’est sous vos déflagrations qu’il a reçu les premiers soins et que sa plaie fut cousue à vif. « L’armée la plus morale du monde » ?
Il paraît que vous êtes des « forces spéciales », une formation « d’élite ». Je n’ose imaginer l’entraînement que tu as suivi en vue d’accomplir de telles « missions ». Crois-tu vraiment que tu appartiens à « l’armée la plus morale du monde » ? N’es-tu pas fatigué d’arborer une telle imposture ?
Je serais intéressé de te rencontrer. Intéressé, pas heureux, note bien la différence. Si tu préfères m’écrire, tu mesureras vite que les mots sont parfois plus ardus à manier que les armes.
Tu as évidemment une famille. Tu as peut-être un fils. Si c’est le cas, je souhaite de tout mon cœur qu’il ne croise jamais la route d’un homme qui pourrait ainsi l’ajuster et le tuer. Car c’est ce que tu fis en cette nuit du Destin, et tu l’as fait de sang-froid.
J’ai retrouvé Diego après une éternité d’inquiétude. Sa vie n’est plus entre tes mains, mais ta vie ne dépend plus que de toi. Penses-y la prochaine fois que tu tiendras dans ton viseur un gamin sans défense.
Sincèrement.
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/je...
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GAZA : gigantesques manifestations à Londres et à Cap Town (videos)

CAP TOWN (AFRIQUE DU SUD) : 200.000 MANIFESTANTS CE SAMEDI : 
LONDRES : 150.000 MANIFESTANTS CE SAMEDI:
Eh oui, le soutien à Gaza, à sa résistance ne faiblit pas. Et le monde proclame l’exigence de liberté pour le peuple palestinien, et non la réduction à « 5 ou 6 morts par jour », comme annoncent bon nombre de médias, estimant que finalement tout va bien, n’est-ce pas ? 

Starbucks : « Nous ne donnons pas d’argent à Israël »

Après Patrick Bruel, c’est au tour de la chaine de cafés Starbucks de démentir la rumeur selon laquelle cette enseigne donnerait de l’argent à Israël. « On dirait que la campagne BDS commence à les inquiéter », commente le Huffington Post qui a recueilli l’interview.
La chaîne Starbucks s’est carrément fendue d’un communiqué cette semaine pour affirmer :
« Nous n’apportons aucun soutien financier à Israël, qu’il s’agisse de son gouvernement ou de son armée », déclare Starbucks, en précisant que son directeur général, Howard Schultz, non plus.
« Ces rumeurs sont complètement fausses et cela est vérifiable, car notre société est obligée de rendre compte publiquement chaque année de toutes ses transactions », ajoute le communiqué.
Starbuck souligne par ailleurs qu’il a mis fin a ses partenariats en Israël en 2003, pour des raisons strictement commerciales.
« Un communiqué sur la défensive, qui s’explique sans doute par le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, qui ne cesse de s’amplifier depuis quelques années, » conclut l’article
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Honte à la FIFA !

Le footballeur palestinien Ahmed El Qatari qui allait commencer sa carrière au FC Barcelone est mort dans les bombardements de Gaza le 8 août sans aucun commentaire de la FIFA. Il avait 20 ans
Mais que vaut un sportif palestinien ? Le sport, la solidarité, la fraternité... du bla bla bon pour les crédules.
Pas plus la FIFA que l’UEFA n’ont jamais réagi à l’assassinat par Israël de dizaines de sportifs palestiniens de haut niveau, le plus souvent visés, pour qu’ils ne portent pas haut et loin les couleurs de la Palestine.
Pas un mot sur tous ceux qui sont emprisonnés pour les mêmes raisons. Mahmoud Sarsak, après près de 3 ans de prison et une grève de 92 jours, qui a laissé des séquelles indélébiles sur cette étoile montante du foot, a été soustrait aux griffes du loup. Mais d’autres joueurs de foot de l’équipe nationale palestinienne croupissent encore dans les prisons israéliennes à ce jour.
DEMANDEZ LA BROCHURE « ON PEUT PAS S’EN FOOT » POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA SITUATION DES SPORTIFS PALESTINIENS !
Tous ces fonctionnaires grassement payés de la FIFA, l’UEFA, la FFf, sont le déshonneur du football et nous devons prendre la peine de leur dire, pour qu’ils ne pensent pas que tout le monde se fiche de leur silence complice :
  • FIFA : Fédération Internationale de Football Association
FIFA-Strasse 20, P.O. Box 8044 Zurich, Switzerland
Tel : +41-(0)43 222 7777- Fax : +41-(0)43 222 7878
EMAIL : contact@fifa.org
  • Pour écrire à Michel Platini : info@uefa.com
Pour écrire au siège de l’UEFA qui se trouve à Nyon, en Suisse :
Aller sur le site de l’UEFA, en haut à droite, il y a « Nous écrire » : http://fr.uefa.com/community/feedba... et mettre son adresse e-mail comme mot de passe.
Par la poste : UEFA : Route de Genève 46. Case postale CH-1260 Nyon 2. Suisse. Tel : +41 (0) 848 00 2727. Fax : +41 (0) 848 01 2727. Bureau des medias : Tel : +41 (0) 848 04 2727
  • Federation Francaise de Football
87, boulevard de Grenelle
75738 Paris Cedex 15. France
Téléphone : + 33 (0)1-44-31-73-73. Fax : + 33 (0)1-44-31-73-70
e-mail : contact@fondationdufootball.com
PDG : Jean-Pierre Escalettes. e-mail :webmaster@fff.fr

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L’Algérie, le gaz et Israël

À première vue, l’information a de quoi surprendre. Mais elle émane du très sérieux Observatoire italien, « La lettre confidentielle de l’Adriatique et de la Baltique ». Autant dire une source sûre, car ce genre de publication économique -dont l’abonnement ou le prix à l’article est conséquent- est avant tout destiné aux experts et aux investisseurs. Les informations qui y sont publiées relèvent en effet de « l’intelligence économique » et, à ce titre, sont passées au crible de la vérification avant d’être diffusées.
De quoi s’agit-il donc ? D’après un article publié le 31 juillet dernier par l’Observatoire italien, l’Algérie commencerait à livrer du gaz à Israël à compter du 1er août. Bien sûr, pas directement, mais via l’Égypte dont les gazoducs d’Al-Arish, dans le nord-Sinaï, alimentent Israël. Le contrat prévoit l’importation par l’Égypte d’environ 500 millions de m3 de gaz algérien par jour, grâce à un financement des Émirats Arabes Unis.
Le gazoduc sous-marin d'El Arish à Ashqelon récupère au passage le gaz volé par Israël aux Gazaouis
Le gazoduc sous-marin d’El Arish à Ashqelon récupère au passage le gaz volé par Israël aux Gazaouis
Après la visite éclair du maréchal Al-Sissi à Alger, le 25 juin dernier, des fuites concernant ce contrat gazier à des prix préférentiels -la moitié du prix du marché- avaient commencé à circuler. Auparavant, début mai, une source haut placée au ministère égyptien de l’Énergie avait indiqué que l’Algérie avait accepté d’envoyer en urgence six livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Égypte et qu’un accord entre l’Egyptian Natural Gas Holding Company serait signé avec le groupe public algérien Sonatrach. L’Égypte, dont les relations avec le Qatar sont au plus bas, doit importer 400 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour pour faire fonctionner ses centrales électriques durant la délicate période estivale. Le surplus de gaz algérien serait donc livré à Israël, selon différentes sources rapportées par le journal égyptien Al-Osbou’ et le quotidien algérien Al-Chorouk.
Mais pour comprendre la nature réelle de ce contrat, il est nécessaire de se plonger dans les réseaux de corruption qui ont la mainmise sur les contrats gaziers entre l’Égypte et Israël. La convention de livraison de gaz à Israël par l’Égypte remonte à 2005, et avait été suspendue par le président Mohamed Morsi, peu après son élection, dans le cadre d’un programme de lutte contre la corruption. Ce contrat, unique en son genre, portait sur la livraison de 1,7 milliards de m3 de gaz naturel pendant 20 ans. Et à un prix défiant toute concurrence ! À savoir entre 70 cents et 1,5 dollar par million de BTU (l’unité anglaise de mesure de la quantité de l’élévation de la température de un degré Fahrenheit à pression atmosphérique constante) ; et pour un prix de revient pour la compagnie israélienne de 2,5 dollars exemptés d’impôts de la part de l’Égypte. C’est le contrat de corruption le plus important d’Égypte, le prix le plus bas du marché tournant autour de 8 à 10 dollars le million de BTU ! Avec un manque à gagner pour l’Égypte estimé entre 500 millions et 1,8 milliards de dollars, selon des experts internationaux.
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Il existait d’ailleurs un précédent à ce type de contrat. En 2000, la société israélienne Egyptian Mediterranean Gas (EMG) avait été créée spécialement, par Hussein Salem et Yossi Maiman, le magnat israélien de l’énergie. Tous deux sont des ex-agents secrets de leurs pays respectifs ! Ce contrat, d’une durée de 25 ans, avait été signé sous la supervision de Sameh Fahmy, ministre égyptien du Pétrole entre 1999 et 2011. Arrêté pour son rôle dans l’affaire peu de temps après le soulèvement de janvier 2011, l’ex-ministre a été condamné à 15 ans de prison en juin 2012 tandis que son comparse égyptien, Hussein Salem, l’a été à la même peine mais par contumace, et n’a jamais été extradé. Ils ont été laissés en liberté et leur procès est actuellement en révision.
Après le coup d’État du maréchal Al-Sissi, en juillet 2013, et son élection à la présidence de la un an après, il semblerait donc que les autorités égyptiennes aient décidé de reprendre les livraisons de gaz naturel en direction d’Israël. Mais elles se sont retrouvées confrontées à un problème de taille : l’insuffisance de la production de gaz égyptien, doublée de l’arrêt des livraisons du Qatar pour cause de cessation de paiement, a plongé l’Égypte dans la pénurie énergétique. Résultat : de graves difficultés à approvisionner son marché interne. Depuis 2011, les sont en effet quotidiennement plongés dans le noir. Et cette année, les entreprises de production se voient même dans l’obligation de stopper une fois par jour leurs machines durant cinq heures. C’est dire l’urgence !
Autre difficulté de taille : des plaintes ont été déposées contre l’Égypte devant la Banque Mondiale et des tribunaux internationaux pour rupture de contrat. EMG réclame 8 milliards de dollars et le géant espagnol de l’énergie, Union Fenosa demande 6 milliards de dollars. Par-dessus le marché, l’Égypte s’est déjà endettée à hauteur de 6 milliards pour le gaz qu’elle a acheté à des compagnies pour son usage intérieur. Au total, la et les engagements de l’Égypte pourraient se monter à 20 milliards de dollars. Ce qui pourrait potentiellement entraîner la banqueroute de l’Égypte, selon l’analyste des énergies Mika Minio-Paluello.
Bref, une sérieuse épée de Damoclès qui explique pourquoi l’Égypte cherche aujourd’hui à se tirer de ce « mauvais pas » en tentant de poursuivre ses livraisons. Précisons qu’à l’époque de sa signature, ce contrat avait été supervisé par les qui le considèrent comme une garantie de l’arrimage de l’Égypte à Israël. Interviewé par Al-Jazeera, Edward Walker, l’ex-ambassadeur US en Égypte, expliquait : « C’est le genre d’accord qui aidait à cimenter le traité [de paix] israélo-égyptien et c’est pourquoi nous avons toujours été très positifs à son sujet sans entrer dans le côté corruption de la chose ». Et d’ajouter, concernant justement l’aspect corruption du contrat : « Cela se ramène toujours à ceci : est-ce que ça suffit au bénéficiaire pour arroser tout le monde ? Et je pense que la réponse est oui, et c’est pour cela que tout a commencé et qu’on a pu surmonter les problèmes politiques ». En clair, cela signifie que ce sont les réseaux de corruption présents au sein des États – appelés « l’État profond »- qui déterminent l’orientation politique et économique des ces derniers. En l’occurrence, la nature de leurs relations avec Israël. Il ne faut donc pas s’étonner du manque de fermeté de la plupart des pays arabes concernant l’agression israélienne de Gaza !
Dès lors, même si l’Algérie officielle se défend de livrer du gaz à Israël, il n’est pas exclu que des « hommes de l’ombre » activent pour une normalisation des relations économiques entre les deux pays, à défaut d’une normalisation diplomatique au grand jour. Avec, évidemment, la bénédiction du nouvel allié régional, à savoir les USA !
Fraternellement réunis à la 166ème session du Comité militaire de l'OTAN à Bruxelles, des généraux algériens, égyptiens et israéliens côte à côte (janvier 2012)
Fraternellement réunis à la 166ème session du Comité militaire de l’OTAN à Bruxelles, des algériens, égyptiens et israéliens côte à côte (janvier 2012)
Rabha Attaf
http://reseauinternational.net 

Gaza : Fidel Castro signe un manifeste « en défense de la Palestine »

L’ex-président cubain Fidel Castro a signé un manifeste international « en défense de la Palestine », qui exige d’Israël de respecter les résolutions de l’ONU et à se retirer de Gaza, Cisjordanie et Jérusalem-est, a annoncé samedi le quotidien officiel Granma. Fidel Castro, qui aura 88 ans le 13 août, a apporté « sa signature au groupe d’intellectuels et d’hommes politiques qui se sont joints au manifeste ’En défense de la Palestine’ », écrit Granma.
Parmi les autres signataires de ce manifeste, promu par le Réseau en défense de l’humanité (REDH), un réseau d’associations latino-américaines, figurent le président de la Bolivie Evo Morales, l’artiste argentin et prix Nobel de la Paix Adolfo Pérez Esquivel, la danseuse cubaine Alicia Alonso ou encore l’écrivain américain Alice Walker.
Le manifeste demande aux gouvernements du monde entier qu’ils exigent d’Israël de respecter la résolution de l’ONU de 1967, qui l’appelait à se retirer de territoires conquis pendant le conflit.
Une « nouvelle forme de fascisme »
L’Amérique latine est apparue ces derniers jours aux avant-postes de la condamnation de l’intervention militaire israélienne menée dans la bande de Gaza, offrant un soutien quasiment unanime aux Palestiniens.
Fidel Castro lui-même a accusé Israël de pratiquer une « nouvelle forme de fascisme » à travers cette opération militaire, dans une tribune publiée mardi par Granma. Des critiques très dures sont aussi venues de la présidente brésilienne Dilma Rousseff et du président vénézuélien Nicolas Maduro. L’Équateur, le Brésil, le Pérou, le Chili et le Salvador ont rappelé pour consultations leurs ambassadeurs en Israël, tandis que la Bolivie, où 3 000 à 4 000 personnes ont manifesté vendredi pour dénoncer le conflit, a placé Israël sur une liste « des États terroristes ».
La seule voix divergente à ce jour est celle de la Colombie, dirigée par le président Juan Manuel Santos, qui a écarté tout rappel de son représentant diplomatique à Tel-Aviv.
Les frappes israéliennes ont fait au moins cinq morts samedi dans la bande de Gaza, où les hostilités se sont poursuivies après l’échec de négociations aux perspectives incertaines, tandis que les combats, démarrés il y a plus d’un mois, ont déjà fait plus de 1 950 morts.
(10-08-2014 – Avec les agences de presse)

21 jours sous terre, des dattes et une source d’eau qui jaillit ! L’incroyable survie de 23 combattants du Hamas

Leur proches n’imaginaient pas qu’ils allaient les revoir une nouvelle fois. Et pour cause, ces 23 combattants appartenant à l’unité d’élite des Brigades Al-Qassam qui viennent d’être extraits d’un tunnel de Khan Younès y étaient coincés depuis 21 jours. 21 jours sans voir la lumière du jour puisque les issues du tunnel ont été détruites par les bombardements de l’armée sioniste. Ils étaient 29 au départ, six autres combattants sont morts alors qu’ils attaquaient un char israélien à l’autre bout du tunnel. Ces combattants ont fait preuve d’un courage incroyable. « Nous n’avions jamais perdu espoir. Nous étions prêts à affronter une nouvelle fois l’ennemi », raconte un des combattants sauvés.
Le correspondant d’Al Jazeera à Gaza Tamer Al-Mishal a rencontré deux d’entre eux. Ils ont raconté leur incroyable survie. Sans eau ni nourriture, les combattants ont pu tout de même respecté le jeûne du mois de Ramadan. « Nous partagions chacun d’entre nous une datte. Une moitié pour le Sehour (repas pris avant l’aube) et l’autre moitié pour le Ftour (rupture du jeûne) » explique l’un d’eux qui garde encore quelques dattes en guise de souvenir de ces 21 jours.
Et l’eau alors ? « Nous avons rédigé nos testaments une fois  que l’eau en notre possession s’est épuisée quand un de nos camarades qui était en mission dans le tunnel  a découvert une source d’eau qui jaillissait. Il courrait vers nous : [de l'eau ! de l'eau ! il y a de l'eau là-bas !]« , poursuit le jeune combattant qui explique comment ils filtraient l’eau à travers un tissu et des bouteilles pour la recueillir.
Des conditions de survie extrêmes qui n’ont entamé en rien la détermination de ces jeunes gens à poursuivre la lutte armée pour chasser l’ennemi de leur terre … « Si c’était à recommencer, nous recommencerions ! »
Une histoire qui nous rappelle une autre, celle des « Gens de la Caverne » (Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur; et Nous leurs avons accordé les plus grands moyens de se diriger [dans la bonne voie]) – Sourate La Caverne, verset 13 -.
Vive la résistance palestinienne !
Source : Arrêt sur Info

Jimmy Carter condamne Israël et appelle Washington à reconnaître Hamas

L’ex président américain, Jimmy Carter, a appelé les Etats-Unis à reconnaître le mouvement de résistance Hamas et à le supprimer de la liste des mouvements considérés comme terroristes.
Dans une tribune, publiée dans le magazine américain Foreign Policy, et coécrite avec Mary Robinson, Carter a qualifié les attaques visant les civils de crimes de guerre, dont les auteurs doivent être interrogés et jugés, appelant les Etats-Unis et l’Union européenne à reconnaître que Hamas n’est pas une organisation militaire uniquement, mais aussi une force politique, et un acteur politique légitime.
L’ancien président américain a récusé « toute justification humaine ou légale » à la manière dont les forces israéliennes ont conduit la guerre. « Les bombes, l’artillerie et les missiles israéliens ont pulvérisé une large partie de Gaza, y compris des milliers de maisons, d’écoles et d’hôpitaux. Plus de 250 000 personnes ont été déplacées après avoir quitté leurs maisons. Des centaines de Palestiniens, non-combattants, ont été tués. Une grande partie de Gaza n’avait pas accès à l’eau et à l’électricité« , a-t-il déploré, dénonçant « une catastrophe humanitaire« .
Il a appelé le conseil de sécurité à voter une résolution reconnaissant les conditions inhumaines à Gaza, et à y décréter la levée du blocus.

Assassinat de Anwar Al Zaaneen, de l’organisation Al-Mezan

Al Mezan condamne le meurtre dans Beit Hanoun d’un de ses membres, Anwar Al Zaaneen, et exige une enquête immédiate sur ce crime.
Le Centre Al Mezan pour les droits de l’homme condamne fermement l’attaque par les forces d’occupation israéliennes (FIO) sur son membre du personnel, Anwar Al Zaaneen, âgé de 41 ans, alors que celui-ci était avec une équipe d’entretien du réseau pour l’eau près de sa maison dans la ville de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza.
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Anwar Al Zaaneen
Anwar est mort autour de 16h40 aujourd’hui, des suites des blessures subies lors de cette attaque.
Ce crime, qui intervient dans un contexte d’attaques ininterrompues des forces israéliennes d’occupation contre les civils et leurs biens collectifs ou individuels, doit être immédiatement soumis à une enquête. Ses auteurs doivent en rendre compte, en conformité avec le droit international.
Selon les premières enquêtes menées par Al Mezan, à environ 13h20 aujourd’hui, dimanche 10 Juillet 2014, un drone a tiré un missile sur Anwar, qui était près de sa maison et qui parlait avec une équipe d’entretien de l’eau de la municipalité de Beit Hanoun. Il vérifiait auprès d’eux si l’approvisionnement en eau de sa maison serait bientôt rétabli, après que sa famille ait été déplacée à Jabalia pendant plusieurs semaines. Il venait d’arriver auprès de l’équipe sur sa moto quand l’attaque s’est produite.
Anwar et les deux techniciens de l’eau, Majdi Yousef Shabat, 41 ans, et Sofyan Abu Harbeed, 40 ans, ont été blessés. Les blessures d’Anwar ont été décrites comme critiques et il est mort à l’hôpital Al Shifa dans la ville de Gaza, après une opération chirurgicale difficile.
Al Mezan exprime sa solidarité avec Anwar et sa famille en ce moment difficile. Al Mezan exprime également sa profonde préoccupation face aux attaques continues des FIO contre les civils et les biens civils dans la bande de Gaza. Ce crime doit être condamné avec la plus grande fermeté, et doit faire l’objet d’une enquête et de poursuites sans délai, en même temps que les centaines d’autres crimes commis par des attaques armées contre les civils et leurs biens, dont les maisons, les hôpitaux, les ambulances et les abris des réfugiés.
Al Mezan rappelle que le silence de la communauté internationale au cours des dernières semaines a permis à Israël de mépriser de manière flagrante les règles les plus élémentaires du droit international, et de commettre des violations graves du droit international humanitaire, le tout constituant des faits établis de crimes de guerre.
La communauté internationale doit assurer une protection immédiate aux civils dans la bande de Gaza, y compris en imposant des enquêtes dignes de ce nom et diligentes sur les attaques à grande échelle contre les civils.
10 août 2014 - Al-Mezan - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.mezan.org/en/details.php...
Traduction : Info-Palestine.eu

#GazaHolocaust : comment Gaza fait-elle pour résister ?

L’affirmation prétentieuse des responsables israéliens selon quoi le « Hamas était prêt à plier » a été démentie dès les premiers jours de la guerre, quand il est devenu clair que la résistance ne pouvait être défaite.
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1er août 2014 - Manifestation à Gaza, pour le soutien à la Résistance
L’ancienne maison de ma famille dans le camp de réfugiés de Nusseirat dans la bande de Gaza avait été récemment reconstruite par son nouveau propriétaire et était devenue un joli petit immeuble de trois étages avec de grandes fenêtres ornées de cadres rouges. Dans l’agression la plus récente et la plus meurtrière d’Israël sur Gaza, la maison a subi d’importants dommages. On peut voir de loin un grand trou causé par des missiles israéliens, dans la partie de la maison où se trouvait autrefois notre cuisine.
Il semble que l’objectif initial n’était pas ma maison, mais celle de notre voisin si bienveillant qui avait eu une vie très laborieuse allant d’un travail manuel à l’autre en Israël, et travaillant plus tard comme concierge dans les écoles gérées par les Nations-Unies dans la bande de Gaza. Toutes les économies de cet homme ont été investies dans sa maison où vivaient plusieurs familles. Après que des roquettes « d’avertissement », aient fait sauter une partie du bâtiment, plusieurs missiles ont pulvérisé le reste.
Tout mon quartier a également été détruit. J’ai vu par hasard sur Facebook des photos de ce qu’il en restait Le terrain de jeu où nous avons joué au football alors que nous étions petits est maintenant plein de trous, laissés par les missiles et les obus. Le magasin où j’allais toujours acheter des bonbons avec mon argent de poche, a été également détruit. Même le cimetière où nos morts devaient « reposer en paix » était tout sauf paisible. Les signes de guerre et de destruction étaient partout.
Ma dernière visite remonte à environ deux ans. Sous le mur ombragé de mon ancienne maison, j’avais alors interrogé mes voisins sur les derniers développements politiques et sur les nouvelles de qui était mort et de qui était encore en vie. L’un se plaignait de ses derniers coups du sort, me disant que son fils Mahmoud avait été tué alors qu’il était un combattant de la liberté dans un des mouvement de la résistance palestinienne.
Je ne pouvais pas bien me représenter le fait que Mahmoud, l’enfant dont je me souvenais et qui courait à moitié nu avec un nez qui coulait, était devenu un courageux combattant avec un fusil automatique, prêt à tirer sur l’armée israélienne. Mais c’était bien ce qu’il était devenu, et il a été tué tout en combattant.
Le temps change tout. Le temps a changé Gaza. Mais ce territoire étroit n’a jamais été un lieu passif où les gens survivent en tendant la main ou avec un sentiment général de victimisation. Être un combattant de la liberté précédait toute pensée rationnelle sur la vie et tous les choix possibles dans un camp de réfugiés. Tous les petits enfants de ma génération voulaient se joindre aux fidayeen.
Mais les options présentées aux habitants de Gaza sont maintenant plus limitées que jamais, même pour ceux de ma génération.
Depuis qu’Israël assiège Gaza avec l’aide et le concours de l’Égypte, la vie des habitants de Gaza s’est réduite en grande partie à une simple question de survie. Le territoire a été transformé par Israël en un énorme terrain d’expérimentation pour le contrôle de toute une population. Les habitants de Gaza ne sont pas autorisés à sortir, à pêcher, ou à cultiver, et ceux qui s’y risquent malgré tout à proximité de « zones tampon » arbitrairement déterminées par l’armée israélienne à l’intérieur même des frontières de Gaza, sont attaqués et souvent tués.
Avec le temps, la population du territoire assiégé a bien compris qu’elle était seule. Le court passage de Mohammed Morsi au pouvoir en Égypte a offert à Gaza un peu d’espoir et un répit, mais ce fut de courte durée. Après le renversement de Morsi, le blocus est devenu plus serré que jamais.
La direction palestinienne à Ramallah a très peu fait pour aider Gaza. Afin d’assurer le renversement du Hamas, l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fait en sorte dans le cadre de sa « coordination de sécurité » avec Israël, que Gaza subisse un siège draconien. Il était évident - après que toutes les tentatives pour briser le siège aient échoué et que l’isolement de la bande de Gaza n’ait cessé de se renforcer - que les habitants de Gaza allaient devoir trouver leur propre moyen de sortir du blocus.
Quand Israël a commencé sa campagne de bombardement de Gaza le 6 juillet, puis deux jours plus tard a lancé officiellement l’opération dite Protection Edge suivie d’une invasion terrestre, on aurait pu croire que Gaza était prête à se rendre.
Les analystes politiques estimaient alors que le Hamas était à son point le plus faible avec la crise du printemps arabe, la perte de ses alliés égyptiens et naturellement la forte complication de ses rapports avec la Syrie et l’Iran. Le « Hamas est prêt à plier » était la théorie en vogue et qui semblait la plus logique au moment de l’accord d’unité entre le Hamas et le Fatah. Et cette unité a été largement considérée comme une concession du Hamas à l’égard du Fatah d’Abbas, lequel n’a jamais cessé de bénéficier du soutien politique et financier occidental.
Le meurtre de trois colons israéliens en Cisjordanie occupée à la fin juin a été l’occasion pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de vouloir exploiter cette théorie pourtant trompeuse d’une position fragilisée du Hamas. Il a lancé sa guerre, vite transformée en opération génocidaire, dans l’espoir que le Hamas et les autres groupes de la résistance seraient forcés de désarmer, voir même complètement éradiqués, comme l’avaient promis divers responsables israéliens.
Mais il a échoué. Dès les premiers jours de la guerre, il est devenu clair que la résistance ne pouvait pas être vaincue, du moins pas aussi facilement que Netanyahu l’avait prévu. Plus les troupes étaient lancées dans la guerre contre Gaza, plus le nombre de victimes dans l’armée israélienne augmentait. La réponse de Netanyahu a été d’augmenter le prix à payer pour la résistance palestinienne en infligeant autant de mal que possible aux civils palestiniens. Il a fait tuer près de 1900 personnes, blesser près de 10 000, dont une large majorité de victimes civiles. Il a fait détruire de nombreuses écoles, des mosquées, des hôpitaux, et des milliers de maisons, faisant ainsi fuir des centaines de milliers de personnes. Mais où peut-on fuir quand il n’y a nulle part où aller ?
Le discours politique habituellement plus précautionneux d’Israël s’est écroulé face au courage de la bande de Gaza. Les responsables israéliens et les médias ont commencé à appeler ouvertement à un génocide.
Comme le rapporte Jeremy Salt, commentateur pour le Proche-Orient, « les plus extrêmes parmi les sionistes disent haut et fort que les Palestiniens doivent être anéantis ou pour le moins expulsés dans le Sinaï », citant Moshe Feiglin, le député de la Knesset israélienne qui a appelé à « une conquête militaire totale de la bande de Gaza et à l’expulsion de ses habitants. Ils seront détenus dans des camps de tentes le long de la frontière du Sinaï en attendant que leur destination finale soit décidée. Ceux qui continueront à résister seraient exterminés ».
Le commentateur israélien Yohanan Gordon flirte avec l’idée de génocide dans « Quand le génocide est permis », tandis qu’Ayelet Shaked prône sur Facebook le meurtre des mères de ceux qui résistent et sont tués par Israël : « Elles doivent suivre leurs fils. Rien ne serait plus juste. Il devrait en aller de même avec les maisons dans lesquelles elles ont élevés les serpents. Sinon encore plus petits serpents grandiront ».
Les références au génocide, à l’extermination et à d’autres termes terriblement violents ne sont plus des « allégations » perçues par ceux qui critiquent Israël, mais une affirmation forte et quotidienne venant des Israéliens eux-mêmes.
Les Israéliens sont en train de perdre le contrôle de leur hasbara longue de plusieurs décennies , un système de propagande si bien tricoté et ficelé que beaucoup dans le monde ont pu s’y laisser prendre. Les Palestiniens, ceux de Gaza en particulier, n’ont jamais été dupes quant aux intentions génocidaires d’Israël. Ils se se sont solidarisés avec leur résistance, avec la pleine connaissance qu’un combat pour leur survie allait avoir lieu.
L’opération israélienne nommée Protection Edge est la marque incontestable du vrai visage d’Israël, celui du génocide. Et Israël accorde peu d’attention au fait que le monde entier le regarde. Le hashtag Twitter qui a commencé avec #GazaUnderAttack, puis #GazaResists, s’est rapidement transformé en #GazaHolocaust. Ce dernier a été utilisé par beaucoup qui n’auraient auparavant jamais imaginé faire un jour de telles comparaisons.
Gaza a réussi à maintenir Israël à distance dans une bataille aux proportions historiques. Une fois que ses enfants seront enterrés, elle reconstruira ses défenses pour la prochaine bataille. Pour les Palestiniens de la bande de Gaza, ce n’est pas un question de simples stratégies de résistance, mais de survie.
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* Ramzy Baroud est doctorant à l’université de Exeter, journaliste international directeur du site PalestineChronicle.com et responsable du site d’informations Middle East Eye. Son dernier livre, Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé à Demi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr. Son site personnel : http://www.ramzybaroud.net

Gaza: Hillary Clinton soutient fermement l’agression israélienne contre Gaza

L'ancienne secrétaire d'Etat et probable candidate à la présidentielle américaine de 2016 Hillary Clinton a fermement soutenu l’agression israélienne contre la bande de Gaza et prétendu que le Hamas était le principal responsable du conflit actuel.
"Je pense qu'Israël a fait ce qu'il devait faire pour répondre aux attaques de roquettes", a-t-elle déclaré dans une interview au journal The Atlantic, parue dimanche sur son site internet.
"Israël a le droit de se défendre", a encore répété l'ancienne Première dame.
Interrogée sur le fait de savoir si « Israël » avait pris assez de précautions pour éviter les morts de civils, Mme Clinton a estimé que Tsahal, "tout comme nous essayons de le faire, a tenté de faire le plus possible attention aux civils en visant ses cibles".
"Nous ne connaissons pas une seule nation, peu importe ses valeurs (...) qui n'aient pas commis d'erreurs, mais au final la responsabilité de tout ça en incombe au Hamas", a-t-elle dit pour minimiser les crimes israéliens.
S’agissant des établissements de l'ONU bombardés par les avions de chasse israéliens, et qui ont couté la vie à des dizaines d’enfants et des civils palestiniens, Clinton a repris la version de l’occupation en prétendant que "ce n'était pas exactement une école de l'ONU qui était visée, mais juste l'annexe de l'école d'où ils tiraient des roquettes.
Des manifestations contre "Israël" plus qu'il n'y en a contre la Russie
Clinton s’en est en outre pris aux manifestations en Europe contre les crimes israéliens à Gaza.
"On ne peut jamais ignorer l'antisémitisme, spécialement quand on voit ce qui se passe en Europe aujourd'hui. Il y a infiniment plus de manifestations contre Israël qu'il n'y en a contre la Russie qui se saisit d'une partie de l'Ukraine et abat un avion de ligne", a-t-elle encore dit.
L'offensive "Bordure protectrice", déclenchée le 8 juillet par « Israël » a fait plus de 1.916 martyrs palestiniens, dont plus de 400 enfants et 200 femmes. Côté israélien, 64 soldats et trois colons ont été abattus depuis le 8 juillet.

Le chef du Hamas inébranlable sur la levée du blocus de Gaza

Le chef du Hamas Khaled Mechaal est resté inébranlable sur les demandes de la résistance palestinienne pour conclure une trêve durable avec "Israël" dans la bande de Gaza, notamment pour la levée du blocus de l'enclave, dans une interview exclusive à l'AFP.
Le cessez-le-feu de 72 heures, conclu dimanche avec "Israël", "est l'un des moyens ou des tactiques destinés à faire réussir les négociations ou acheminer l'aide humanitaire", a affirmé M. Mechaal.
"L'objectif auquel on tient est que les demandes palestiniennes soient satisfaites et que la bande de Gaza vive sans blocus", a-t-il ajouté.
"Cet objectif, nous y tenons et en cas d'atermoiement d'Israël et de poursuite de l'agression, le Hamas et les autres factions palestiniennes sont prêts à résister sur le terrain et sur le plan politique et (...) faire face à toutes les éventualités", a-t-il poursuivi.
M. Mechaal, dirigeant du Hamas en exil basé au Qatar, a répondu aux questions de l'AFP pendant une heure dans sa résidence de Doha, qui était entourée de strictes mesures de sécurité.
Des demandes pas fantaisistes    
M. Mechaal n'a cessé de répéter que la levée du blocus qui asphyxie l'enclave depuis 2006 n'avait rien de "fantaisiste".
"Ce n'est pas une demande fantaisiste car il est du droit du peuple palestinien de vivre sans blocus, un blocus qui l'affame et lui interdit de quitter Gaza. La bande de Gaza doit être ouverte pour permettre à deux millions de Palestiniens de voyager, d'aller se faire soigner ou d'étudier à l'étranger comme tous les peuples du monde".
"L'une des conséquences de cette guerre est que la question de l'ouverture des terminaux a été placée sur les agendas régionaux et internationaux", a-t-il dit.
Outre la levée du blocus, le Hamas demande notamment la réouverture de l'aéroport et le lancement des travaux d'un port dans l'enclave palestinienne.
Concernant les pertes humaines subies par les Palestiniens --près de 2.000 martyrs, en majorité des civils, notamment plus de 400 enfants-- M. Mechaal a estimé qu'"aucun peuple ne s'est débarrassé de l'occupation sans en payer le prix".
"1,5 million d'Algériens et 3,5 millions de Vietnamiens ont perdu la vie pendant les guerres coloniales", a-t-il indiqué.
Netanyahu a perdu la guerre    
Pour M. Mechaal, l'autre conséquence de la guerre est que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a "subi une défaite sur le plan militaire".
"Netanyahu tente de faire de la surenchère après avoir perdu sur le plan militaire", a-t-il affirmé.
"Il se débat dans une crise intérieure et tente d'atteindre par la négociation ce qu'il n'a pas réussi à réaliser sur le plan militaire", a dit le chef du Hamas.
Selon lui, le Premier ministre israélien a été "surpris par la force de la résistance palestinienne", en référence aux 64 soldats israéliens qui ont été tués depuis le 8 juillet.
"Les manifestations à travers le monde et la colère contre les crimes d'Israël ont contraint Netanyahu à retirer son armée de la bande de Gaza", a encore affirmé le chef du Hamas.
"Netanyahu fait face à son opinion qui estime que l'opération armée n'a pas abouti et qu'elle n'a pas permis d'apporter la sécurité aux Israéliens et il fait face à des pressions internationales pour mettre fin à la guerre".
A la question de savoir si le Hamas était prêt à négocier la paix avec « Israël », M. Mechaal a répondu qu'il n'était pas "illicite du point de vue de l'islam de parler à son ennemi (...) mais la négociation suppose qu'il soit enclin à la paix, ce qui n'est pas le cas d'Israël".  
Le Hamas garde ses alliances  
Concernant les liens du Hamas avec ses alliés traditionnels que sont l'Iran et le Hezbollah, M. Mechaal, a indiqué que les contacts avec ces deux parties, ennemis farouches d' « Israël », n'ont jamais cessé.
"Il y a eu des contacts avec l'Iran avant et après la guerre et il n'y a pas de rupture entre nous et le Hezbollah. Il y a eu ces dernières années quelques différences notamment sur le dossier syrien mais les liens se sont maintenus", a-t-il déclaré.
"Ce qui nous unit, c'est notre combat commun contre l'occupation israélienne", a souligné le chef du Hamas, en affirmant que son mouvement "n'a plus de contact avec le pouvoir syrien", où il était basé avant le début du conflit syrien.
Il a en outre rendu un hommage appuyé au Qatar qui l'accueille depuis son départ de Syrie en 2012.
"Le rôle du Qatar est important et exceptionnel", a-t-il déclaré, en estimant que sa présence à Doha n'était pas "un fardeau pour le Qatar" du moment que le Hamas n'intervient pas dans les affaires d'autrui.
Enfin M. Mechaal a indiqué que la réconciliation palestinienne n'avait pas encore été achevée mais qu'elle avançait "pas à pas".
Avec AFP

Une ONG turque veut lancer une nouvelle flottille pour briser le blocus de Gaza

Une ONG islamique turque a annoncé lundi son intention d'affréter une nouvelle flottille pour tenter de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, quatre ans après une première tentative qui s'était soldée par la mort de dix activistes turcs.
Les organisateurs de l'expédition de 2010 se sont réunis le week-end dernier à Istanbul et doivent annoncer mardi à la presse leur décision de renouveler l'opération "à la lumière de la dernière agression israélienne sur Gaza", a indiqué la Fondation pour l'aide humanitaire (IHH) dans un communiqué.
"La coalition de la flottille de la liberté va à nouveau voguer vers Gaza pour défier le blocus israélien", a précisé IHH en estimant que "la complicité de la plupart des pays" avec l'Etat hébreu "impose ce devoir à la société civile".
IHH doit tenir une conférence de presse mardi à Istanbul à 8h00 GMT.
En mai 2010, l'assaut des commandos israéliens contre le navire-amiral de la première flottille, le Mavi Marmara, avait provoqué la mort de 10 citoyens turcs et provoqué une grave crise diplomatique entre les gouvernements israélien et turc.
La justice turque a ouvert en 2012 un procès par contumace contre quatre anciens responsables de l'armée israélienne, qui font depuis le mois dernier l'objet d'une demande de mandat d'arrêt international.
Après les excuses officielles présentées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Turquie, des négociations ont débuté entre les deux pays pour l'indemnisation des victimes turques mais elles n'ont pour l'heure pas abouti.
Elu dimanche président dès le premier tour de scrutin, le Premier ministre islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a multiplié ces dernières semaines les violentes attaques contre la nouvelle intervention militaire de l'Etat hébreu à Gaza, qui s'est déjà soldée par la mort de plus de 2.000 Palestiniens.
L'ONG IHH est considérée comme proche du gouvernement turc.

Premières hospitalisations en Turquie de Palestiniens blessés à Gaza

Quatre Palestiniens grièvement blessés lors de l'offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza sont arrivés lundi en Turquie pour être soignés dans des hôpitaux d'Ankara, ont rapporté les médias et le gouvernement turc.
Trois femmes et un adolescent ont été acheminés vers la capitale turque par un avion sanitaire du ministère turc de la Santé et accueillis à l'aéroport par le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, selon l'agence de presse officielle Anatolie.
"Nous envisageons dans un premier temps d'accueillir environ 200 blessés en Turquie afin de les hospitaliser dans des établissements turcs (...) nous ferons tout pour en accueillir autant que possible", a écrit M. Davutoglu sur son compte Twitter, agrémenté de nombreuses photos des blessés palestiniens.
Le Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, qui s'est posé en champion de la cause palestinienne, avait annoncé dimanche l'arrivée de ces blessés en Turquie lors de son discours de victoire à l'élection présidentielle, disputée pour la première fois au suffrage universel direct.
Un cessez-le-feu de 72 heures entre Israël et le Hamas a été annoncé lundi, au 33e jour du conflit qui a fait plus de 2.000 morts depuis son déclenchement.

Les peuples du monde soutiennent l’appel des Palestiniens de Gaza pour faire pression sur Israël

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9 août : Dans le monde entier, des centaines de milliers de manifestants, sont descendus dans la rue pour un jour de rage en réponse à un appel de la société civile palestinienne depuis la bande de Gaza occupée et assiégée ainsi que du Comité national de BDS (Boycott désinvestissements, sanctions contre Israël jusqu’à la fin de l’apartheid et de l’occupation en Palestine).
Ces mobilisations doivent être entendues comme une pression de la base sur les gouvernements occidentaux afin d’imposer un embargo militaire sur Israël.
Les peuples du monde soutiennent l’appel des Palestiniens de Gaza pour faire pression sur Israël
Dublin, Irlande (https://twitter.com/RoryHearne)
Le 31 juillet, l’Espagne annonçait une suspension provisoire de toute exportation militaire vers Israël. Le 7 août, Evo Morales, président de la Bolivie, devenait le premier président d’Etat à déclarer son support au BDS (Boycott désinvestissement sanctions contre Israël jusqu’à la fin de l’apartheid et de l’occupation en Palestine).
Le Dr Haidar Eid, membre du comité de pilotage de la campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël, basé à Gaza, a déclaré que “les foules qui ont manifesté leur soutien aujourd’hui pour les droits palestiniens nous rappellent les manifestations des années 80 contre l’Apartheid. Ceci est notre moment sud-africain. De la même façon que le mouvement anti-apartheid sud-africain et le soutien international ont mis un terme à un régime d’Apartheid, les Palestiniens, avec le soutien d’autres peuples de conscience dans le monde, mettront un terme au système israélien d’oppression à plusieurs niveaux. Les gouvernements, à travers le monde, doivent agir en accord avec la volonté de leurs peuples et tenir Israël pour responsable, en lui imposant des sanctions et un embargo militaire pour mettre un terme à son impunité criminelle.
La société civile palestinienne, à Gaza, avait énoncé dans son appel à un Jour de Rage
Alors que nous faisons face à la pleine puissance de l’arsenal militaire israélien, constitué et alimenté par les Etats-Unis et l’Union Européenne, nous lançons un appel à la société civile et aux peuples de conscience à travers le monde pour qu’ils fassent pression sur leurs gouvernements afin de sanctionner Israël et mettre immédiatement en place un embargo complet sur les armes. Prenons la rue ce samedi 9 août avec une demande unie de sanctions à l’encontre d’Israël. "
Pour plus d’informations :
info@bdsmovement.org
Sources :
- "Gaza Calling: All out on Saturday 9 August Day of Rage"
- L'appel en français : "Appel de Gaza : Tous dehors, samedi 9 août jour de rage"
- Sur la suspension temporaire espagnole de ventes d’armes
- Déclaration d’Evo Morales en soutien au BDS
Source : Palsolidarity

La conspiration ne passera pas ! Une déclaration du Parti communiste palestinien

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Déclaration publiée en langue anglaise sur Solidnet et traduite en français par la rédaction du Lien.
Voici ce que le sang de la résistance du peuple Palestinien a écrit dans la Bande de Gaza, Gaza l’incendiée que les ennemis ont voulu mettre à genou : il proclame aujourd’hui qu’il n’y aura pas de retour en arrière.
Ô toi peuple palestinien ! A tous les hommes libres et dignes, l’agression terroriste sioniste dans la Bande de Gaza est dans sa cinquième semaine. La résistance de notre peuple se durcit malgré les sacrifices énormes consentis.
La conspiration ne passera pas ! Une déclaration du Parti communiste palestinien
L’agression sioniste contre notre peuple à Gaza est le fruit d’une conspiration internationale, régionale et locale. Ceux qui parient sur cette agression visent à désarmer la résistance. Mais notre peuple par son sang, par sa grandeur et par "les cadavres" de ses enfants a signifié à ce monde qu’il n’y aura pas de retour en arrière.
La résistance sous toutes ses formes est un droit pour les Palestiniens dans l’affrontement de l’agression. Il est impossible de nous désarmer ou de nous faire baisser les armes. La conspiration contre notre peuple fait partie du complot du prétendu printemps arabe "le chaos créateur" dans le but de soutenir la domination impérialiste et sioniste dans la région.
L’odyssée de la victoire du sang sur l’épée à Gaza est la fierté de tout les hommes libres dans le monde et non seulement du peuple palestinien. C’est la plus grande réalisation qu’il faut préserver et faire évoluer. Cette réalisation qui a mis a nu beaucoup de défauts dans cette étape de la défaite des "arabes" du reniement et de la conspiration.
Enfants de l’héroïque peuple palestinien ! Nous au Parti communiste palestinien, nous saluons la courageuse résistance et nous mettons en garde que la bataille actuelle, celle des négociations en vue de la proclamation d’une accalmie humanitaire ou permanente, est plus dangereuse que la bataille sur le terrain et il est impératif qu’elle soit le reflet des réalisations sur le terrain et à leur mesure.
Le sang a été versé pour que le peuple Palestinien vive en toute liberté et en toute dignité comme tous les autres peuples de la terre.
Personne n’est en droit d’être garant de ce sang versé en dehors des dirigeants du terrain et ceux qui ont creusé les tunnels et se sont préparés au défi. Leur voix est la garantie de la permanence de la victoire.
Enfants de notre peuple ! Les revendications de la résistance sont celles du peuple palestinien. Ce sont elles qui ont unifié ce peuple en Cisjordanie , à Gaza et dans l’exil. Notre peuple s’est uni par son sang et sur le terrain de la bataille. Cette union s’est réalisée en pleine bataille loin des partisans de la division et de la dispersion de notre patrie unique.
Ce sang est la boussole de la liberté et de l’union. Il est la boussole des intègres. Il  nous oblige à l’union et à la modestie.
Nous au Parti communiste palestinien, nous sommes opposés a l’utilisation du sang versé et des cadavres des enfants de Gaza pour le compte de la voie de la négociation et puis la négociation et encore la négociation. La voie de la libération a été esquissée a Gaza. Quiconque essaie de dévier ou de dénaturer la voie des réalisations de la résistance certifiée par le sang versé, en vue de sa dissolution à la table des négociations dans l’objectif de remettre notre peuple dans le cercle vicieux est inadmissible. Cela serait un suicide politique pour toute partie qui tente un retour en arrière.
Nous au Parti communiste palestinien, nous n’avons jamais accepté d’être dans un tourbillon de négociations vide de sens. Mais nous sommes avec la blessure qui saigne a Gaza, avec la blessure qui a bouleversé tout les calculs de la conspiration. Nous sommes sur le chemin le plus douloureux mais le plus court vers la liberté et la victoire.
Enfants de notre peuple ! La liberté ne se donne pas mais elle s’arrache. Pour cela, nous au parti communiste Palestinien, nous mettons l’accent sur ce qui suit :
La nécessite de la création rapide d’une direction nationale unifiée capable de diriger l’étape et qui ne donne aucune valeur aux accords passés avec l’occupation car l’absence d’une position nationale unifiée aboutira à l’anarchie. Si elle perdure elle entrainera l’apparition de formes dangereuses de chaos et d’extrémisme qui saperont la cause de l’intérieur.
L’obligation de s’adresser aux instances internationales et de signer l’accord de Rome en vue de juger les terroristes de l’entité usurpatrice.
L’équipe de négociation qui se dirige au Caire doit comprendre toutes les forces sur le terrain et surtout celles qui refusent les accords d’Oslo.
Agir pour élever le niveau des affrontements dans toutes les villes et les villages de la Cisjordanie et dans les territoires de 1948.
La victoire de Gaza est une victoire sur l’échec et la démoralisation.
La victoire de Gaza est une épine dans l’œil de la conspiration.
La victoire de Gaza arrêtera l’avancée de l’impérialisme dans la région et l’arrogance du sionisme.
La victoire de Gaza est une correction de la boussole du chemin.
Source : Le lien