mardi 5 août 2014

Espionnage, armes et argent frais : comment les Etats-Unis aident Israël

S'appuyant sur des documents secrets de la NSA, l'informaticien Edward Snowden révèle des détails sur l'aide cruciale que Washington fournirait à l'armée israélienne dans le cadre de ses offensives militaires sur Gaza.

Edward Snowden refait parler de lui. Exilé en Russie depuis ses révélations sur l'espionnage massif mené par les Etats-Unis à travers le monde, l'ancien consultant de la NSA (Agence nationale de sécurité américaine) vient cette fois de publier des documents secrets contenant de nombreux détails sur "l'aide cruciale" que Washington fournirait à l'armée israélienne. Notamment dans le cadre de ses offensives militaires sur Gaza.
Plusieurs de ces documents, publiés lundi 4 août par le site d'investigation The Intercept (en anglais), témoignent notamment de l'intensité des relations entre les services de renseignement américain et israélien. Dans une note datée du 13 avril 2013, la NSA se félicite par exemple de "la relation technique et analytique de grande envergure" qu'elle entretient avec l'agence israélienne de renseignement (ISNU).

"Les Etats-Unis engagés à garantir la sécurité d'Israël"

Un autre document, daté du 15 avril 2014, suggère également qu'Israël aurait reçu une aide de 500 000 euros en cash en provenance de la NSA. Les motifs de cette aide financière ne sont toutefois pas précisés.
Mercredi dernier, le Pentagone a par ailleurs confirmé que les Etats-Unis avaient réapprovisionné Israël en armes. Des munitions provenant d'un stock entreposé par l'armée américaine sur le sol israélien à l'usage de Tsahal en cas d'urgence. "Les Etats-Unis se sont engagés à garantir la sécurité d'Israël, et il est crucial pour les intérêts nationaux américains d'aider Israël à développer et à maintenir une capacité d'autodéfense forte et réactive", avait justifié l'un des porte-parole du Pentagone.

Israël avait informé les USA de ses plans d'asphyxie de l'économie à Gaza (Wikileaks)

L'ambassade américaine à Tel-Aviv n'ignorait pas qu'Israël a délibérément maintenu "au bord du gouffre" l'économie dans la bande de Gaza, territoire palestinien contrôlé par le Hamas qui refuse de reconnaître l'Etat hébreu, ressort-il des notes diplomatiques publiées lundi par Wikileaks.
"Dans le cadre de leur embargo global sur Gaza, des responsables israéliens ont confirmé (...) à de multiples occasions leur intention de maintenir l'économie gazaouie au bord du gouffre, sans aller jusqu'à l'y précipiter", stipule une dépêche secrète de l'ambassade en date du 3 novembre 2008, envoyée au Trésor et au département d'Etat.
Selon ce document, les autorités israéliennes "ont l'intention de laisser l'économie gazaouie fonctionner à petit feu, le plus petit possible, tout en évitant une crise humanitaire".
Pour y parvenir, le gouvernement pratiquait une politique monétaire extrêmement dure à l'égard de l'enclave palestinienne. Imposé en juin 2006 à la suite de l'enlèvement d'un soldat israélien, le blocus de la bande de Gaza avait été renforcé après la prise de contrôle de ce territoire en juin 2007 par les islamistes du Hamas.
Ces nouvelles fuites diplomatiques sur le site de Wikileaks surviennent sur fond de nouvelle confrontation entre Israël et le Hamas.
http://french.ruvr.ru/news/2014_08_04/Israel-informe-les-USA-de-ses-plans-dasphyxie-de-leconomie-a-Gaza-Wikileaks-0932/ 

Gaza : Indignation de la « Communauté Internationale » contre Israël. Ça lui fait une belle jambe !

Malgré le millier de morts palestiniens à Gaza, Israël avait toujours le droit, et même le devoir pour certains, de se défendre. Au nom de sa Sécurité octroyée par Dieu lui-même, il a le droit de détruire toute menace réelle ou supposée. Autant dire qu’Israël n’en a pas encore fini avec ses massacres ; un voleur ne se sentira jamais en sécurité. Pendant que les gazaouis tombaient comme des mouches, la Communauté Internationale Occidentale regardait ailleurs, ou se préoccupait du sort d’un sombre lieutenant de l’armée des assassins, victime lui-même de ses propres compagnons tueurs d’enfants. Ils acceptaient et validaient l’idée que la mort d’un lieutenant israélien valait bien la vie de dizaines de palestiniens, et ce, quelle que soit la balle qui l’a tué.
Nous avons vu le cynisme aller encore plus loin. Obama a dit, il y a 3 jours : « Israel entirely right that tunnels must be dismantled, must be done with fewer casualties, images of kids & women killed show cost…”. Tel un députe d’extrême droite de la Knesset, ce qui est important pour lui, c’est qu’il y ait un minimum de dommages pour l’armée israélienne et, surtout, éviter des images qui prouvent leurs crimes. « Tuez femmes et enfants, mais discrètement ».
Et puis, brusquement tout le monde s’éveille et, dans un bel ensemble, fait semblant de constater qu’il se passe quelque chose au Proche-Orient. Une école gérée par l’ONU bombardée ! Vous vous rendez compte… ? On ne fera croire à personne que Cameron, Hollande, Obama, et certains autres soient choqués le moins du monde parce qu’une institution internationale s’est fait bombarder. Ils l’ont déjà fait eux-mêmes. Il y a donc autre chose, mais quoi ? Cette indignation hypocrite (comme toutes leurs indignations) l’est d’autant plus qu’elle dit explicitement : un palestinien tué dans une institution internationale ou dans ses environs immédiats, c’est un crime, alors que s’il était tué au-delà de 100 mètres de cette institution, ce ne serait que justice.
Il n’est pas besoin de citer ici les déclarations des uns et des autres, reprises par ailleurs par tous les journaux, mais presque tous les grands ténors de la politique internationale se sont fendus de leur petite condamnation leur permettant de récupérer quelques point de justice et d’humanisme qu’ils réutiliseront, bien entendu, pour autoriser Israël à continuer son œuvre. Et Israël continue, en riant sous cape. ONU ou pas, femmes, enfants ou pas, journalistes, hôpitaux ou pas, tout ce qui se trouve dans Gaza est une cible potentielle, car c’est Gaza tout entier qui est la cible.
Le Hamas n’est qu’un prétexte pour Israël, comme il l’a toujours été. Les porte-paroles d’Israël qui peuplent les médias occidentaux n’ont que le mot « Hamas » à la bouche ; c’est leur fonds de commerce, agrémenté du qualificatif « islamiste » qui n’a plus aucun sens dans ce cas précis mais qu’ils continuent à exploiter jusqu’à la corde. Tout le monde sait que les palestiniens de gaza ne vivent pas dans un environnement islamiste, qu’ils ne sont différents en rien de leurs frères de Cisjordanie, mais il suffit de prononcer le mot Hamas pour que les cerveaux formatés imaginent une vie de charia faite de prières encadrées par des dévots intégristes comme en Arabie Saoudite.
Israël n’a rien à faire pour que cela continue. Le travail avait été fait depuis longtemps. Ils comptent sur nos réflexes pavloviens pour que chaque mot engendre toutes les associations qu’ils avaient pris soin de construire autour du mot. Ainsi Gaza est devenu un repaire d’islamistes et, islamistes = terroristes. Comme, selon les leçons qu’on nous a apprises, les terroristes agissent sans raison, on peut leur coller ce qu’on veut sur le dos, et toute action contre eux a forcément une justification.
Nous en sommes à compter les morts dont le nombre, plus il augmente, plus il devient malheureusement abstrait, alors qu’il n’aurait jamais dû y avoir un seul mort à Gaza. Nous avons vite oublié, du moins c’est ce qu’ils souhaitent, que l’opération en cours contre Gaza a été mûrement réfléchie et planifiée pour arriver là où nous en sommes. Nous avons également oublié que, pour la déclencher, il leur a fallu assassiner trois gamins innocents. Toutes ces choses-là, si nous pouvons les avoir oubliées, les faux indignés de l’attaque contre une école de l’ONU les ont parfaitement présentes à l’esprit.
On en viendrait presque à souhaiter que le conflit armé ne soit pas stoppé. Bien sûr il y aurait encore d’autres morts. Mais, même en cas d’arrêt de l’opération, nous aurons ces morts encore et encore, tous les deux ou trois ans. Alors, tant qu’à faire, autant en finir une bonne fois pour toutes. A long terme, Israël ne peut en sortir gagnant. Ce sera comme en 2006 au Liban. D’autre part, le long terme et les difficultés finissent toujours par faire tomber les masques. On verra alors si la « Communauté Internationale Occidentale » continuera à jouer sur du velours. Pour l’instant, Israël fait ce qu’il veut. Il enclenche les opérations quand il veut, obtient les trêves comme il veut, recommence quand ça lui chante, et ainsi de suite. Aujourd’hui, les groupes armés de Gaza ont le potentiel pour rendre la vie invivable pour l’armée israélienne, quels que soient les coups que celle-ci leur portera. Ce sera le seul moyen d’amener Israël à la table de la paix. Ayant plus à perdre qu’à gagner en cas de paix, il choisira toujours la non paix. Tout le monde a fini par comprendre qu’il n’acceptera la paix que contraint et forcé. Alors il faut l’y contraindre.
Il y a deux ans, au nom du Centre d’Information Alternative (AIC), je recevais des mains de Christiane Taubira, Garde des Sceaux de la République Française, le Prix des Droits de l’Homme pour notre combat contre l’impunité. Mais ce matin, en lisant les informations, j’ai pensé un moment rendre ce prix aux autorités françaises : j’entendais réagir à l’interdiction prononcée par le gouvernement de François Hollande et de Manuel Valls à propos de la manifestation organisée samedi dernier à Paris contre les crimes commis par l’armée israélienne à Gaza. La semaine dernière encore, nous manifestions à Tel Aviv autour de mots d’ordre similaires à ceux de la manifestation interdite en France. Hollande est donc plus sioniste que Netanyahou et Manuel Valls moins démocrate que Aharonvitch [ministre de l’intérieur, du parti d’extrême droite Israël Beitenou] !
Plus tard, en voyant les milliers de manifestants qui défiaient l’ordre inique de leurs dirigeants ainsi que les rassemblements à Saint-Étienne, à Lille, à Strasbourg et dans une douzaine d’autres villes françaises, je me suis dit que le prix qu’avait reçu l’AIC, c’était la France qui nous l’avait donné, pas son Premier Ministre. La France peut être fière, ce sont Valls et Hollande qui se sont déshonorés. Car la population française a massivement manifesté contre l’impunité qu’accordaient ses dirigeants à l’Etat d’Israël.
Un des arguments utilisés – on pourrait dire usés jusqu’à la corde – par les Valls et Cie, c’est la volonté de « ne pas importer le conflit en France ». Je n’ai jamais compris ce que voulait dire « importer un conflit ». Depuis quand la solidarité avec les victimes d’une agression s’appelle-t-elle une « importation de conflit » ? À moins qu’ils ne parlent de leurs amis du CRIF, un organisme qui est devenu la principale ambassade d’Israël en Europe et qui a pris en otage les Juifs de France dans un soutien inconditionnel aux crimes de guerre commis par l’État hébreu ?
L’honneur de la France, ce sont aussi le regretté Stéphane Hessel et sa compagne Christiane qui n’ont jamais ménagé leurs efforts pour exprimer leur soutien à Gaza, s’y rendant à plusieurs occasions afin d’affirmer haut et fort leur solidarité avec sa population martyrisée.
En se solidarisant avec l’agresseur israélien et en faisant interdire des manifestations de soutien au peuple de Gaza dans plusieurs villes françaises et notamment à Paris qui, pour le reste du monde, symbolise la capitale des Droits de l’Homme, Manuel Valls et Francois Hollande se sont déshonorés. Pas la France qui, dans sa majorité, a su choisir son camp, celui de l’indignation face aux crimes de guerre et celui de la solidarité avec les enfants massacrés de Gaza. Ces manifestants, en désobéissant, ont marqué fortement leur refus de voir le massacre se prolonger.
Image : Carlos Latuff, juillet 2014

Gaza : L’armée israélienne boit la tasse ?

On dit que la première victime dans une guerre c’est la vérité. La vérité sur les évènements, mais surtout la vérité sur les chiffres, qui n’ont jamais aucun rapport avec la réalité. A croire que les ne savent pas compter, particulièrement ceux de l’entité qui peuvent gonfler les chiffres jusqu’à 6 millions quand ça les arrange (voir photos ci-dessous), ou, quand ça les dessert, les réduire à presque rien, mais jamais zéro, car il en faut toujours un peu pour faire pleurer dans les chaumières et pour servir de motifs de vindicte pour plus tard.
New York Times, May 1, 1920
New York Times, May 1, 1920
Chicago Tribune 1921
Chicago Tribune 1921
J’ai publié hier un article parlant de 500 morts parmi les soldats israéliens à Gaza. J’avoue que j’avais hésité à le faire car je n’avais pas trouvé d’autres sources. Mais cela me semblait vraisemblable, d’abord à cause de témoignages dont celui d’un soldat israélien, que j’avais publié le 30 juillet, ensuite à cause des nombreuses arrestations de soldats qui occasionnaient des fuites sur la réalité de ce qui se passait à Gaza.
Et notre ami Foxhound est arrivé à mon secours (nous aussi, comme Calvi, nous avons nos spécialistes, mais sérieux ceux-là). Voici ce qu’il dit :
« Revenons à notre info, et notamment les 500 militaires israéliens probablement tués ou blessés. Comme vous le savez le fer de lance d’IDF c’est l’armée blindée, le Merkava -malgré ses protections et notamment le système Trophy- semble être très vulnérables, si on regroupe les informations suivantes :
On s’aperçoit bien qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, surtout si on sait que le site israélien Debka parle d’un bilan mitigé.
En conclusion il se pourrait bien que l’on soit proche d’un bilan des pertes israéliennes beaucoup plus important qu’on le pense.
Les autres photos sont ici sur ce forum :
Sur cette photo on y voit un char Merkava IV détruit par un anti char ».
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Ici un autre sans doute détruit par une IED.
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Il semble donc que l’armée israélienne soit embarquée dans une vilaine galère. Les chiffres ne semblent pas exagérés du tout. Comme toujours, il faut mettre un multiplicateur avec les chiffres avancés par celui qui a tout intérêt à minimiser le nombre de morts
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Les Anonymous ont piraté le site du Mossad

Ce sont les Attila de la guerre cybernétique, les plus célèbres hacktivistes du Net n’ont pas failli à leur réputation, revendiquant sur Twitter une nouvelle victoire dans les attaques de déstabilisation massive menées sans discontinuer contre Israël, depuis le 11 juillet.
Dans le cadre de leurs représailles #OpSavegaza lancées contre l’offensive israélienne vengeresse "Frontière protectrice" qui a tourné au carnage de Gaza, le site du Mossad a été pilonné par une pluie de frappes électroniques simultanées qui a saturé son serveur et l’a mis HS pendant plus de 24h.
Derrière son masque impénétrable, l'armée sans frontières des Anonymous compte plein de bons et loyaux soldats prêts à bombarder les sites gouvernementaux d'Israël pour les réduire à l’écran noir, chaque heure d’inaccessibilité étant accueillie comme un triomphe sur un Etat criminel à mettre d'urgence hors d’état de nuire.
Le 22 juillet, ces illustres inconnus retranchés derrière leur écran annonçaient, non sans fierté, qu’ils avaient réussi un joli coup de force en bloquant l’accès à près de 1000 sites d’institutions gouvernementales et d'entreprises israéliennes.
« Ils n’oublient pas et ne pardonnent pas », les Anonymous n’acceptent pas non plus l’impunité d’exception qui donne un blanc-seing à Netanyahou pour commettre l’innommable, et c’est dans une vidéo d’avertissement, dont ils ont le secret, qu’ils ont prévenu que leur offensive informatique allait redoubler d’intensité.

Le documentaire qui montre comment Hollywood caricature les arabes en terroristes (vidéo)

France: 4 mois de prison ferme pour avoir manifesté pour Gaza

Dimanche 13 juillet 2014. L’offensive de l’armée israélienne dure depuis près d’une semaine. Des milliers de manifestant-e-s défilent à Paris pour dénoncer l’horreur dans laquelle sont plongé-e-s les habitant-e-s de Gaza, en plein mois de Ramadan.
Parmi les personnes qui défilent, se trouvent Mohamed S., manutentionnaire de 23 ans, et son frère cadet. Ils font partie de ces millions de personnes, qui de Sydney à Londres, refusent de laisser la population de Gaza souffrir en silence.
Le cortège arrivé à destination, la dispersion des manifestant-e-s se fait dans le calme, sous la pluie fine qui tombe alors sur Paris. Alors que les deux frères se trouvent déjà loin du point d’arrivée du défilé, ils sont soumis à un contrôle d’identité « musclé » à Barbès. Motif invoqué ? Les keffiehsqu’ils portent et qui dissimuleraient une partie des traits de leurs visages. Renaud, un de leurs amis qui les accompagnait, n’a pour sa part fait l’objet d’aucune vérification d’identité.
« Tu n’as rien à faire en France. Va en Palestine si tu veux te battre pour la Palestine » déclare à Mohamed l’un des policiers. Lui et ses collègues le plaquent au sol, et lui assènent coups de pied et coups de poings.
Deux jours plus tard, c’est pourtant Mohamed, le visage encore tuméfié, qui est présenté devant le juge, pour « violences sur agent dépositaire de l’autorité publique ». Une plainte purement défensive, dont les policiers sont coutumiers lorsqu’ils savent avoir fait un usage disproportionné de la force.
Pour triste qu’elle soit, l’affaire aurait pu en rester là. Mais la présidente du tribunal en avait décidé autrement. Après s’être moquée de son nom patronymique et avoir qualifié d’ « accoutrement » la djellabaque portait Mohamed au moment de son interpellation, la magistrate n’a semble-t-il accordé de crédit qu’à la version des policiers, qui n’avaient pourtant pas jugé utile de se déplacer à l’audience.
La peine prononcée achève de plonger Mohamed et sa famille en plein cauchemar : 4 mois de prison ferme, avec mise en mandat de dépôt (détention immédiate). Un appel ayant été interjeté contre cette décision, une nouvelle audience aura lieu devant la Cour d’appel de Paris, ce jeudi 7 aout 2014. Mohamed aura alors déjà passé 25 nuits enfermé.
Aussi bien les circonstances de l’interpellation, le déroulé de l’audience, que la décision rendue, ont suscité la consternation et choqué les personnes qui ont eu connaissance du calvaire enduré par Mohamed. Une affaire qui a interpelé toutes les femmes et tous les hommes attaché-e-s à la liberté fondamentale que constitue le droit de manifester. Le droit d’exprimer publiquement et pacifiquement son opinion.
Aussi, à la veille du nouveau procès, nous serons nombreux-ses à venir soutenir Mohamed. A attendre qu’il ne soit jugé que sur la base des éléments qui le concernent en propre, lui et lui seul.
De nombreux regards seront tournés vers la décision à venir. Compte tenu des éléments du dossier, la relaxe est tout à fait justifiée. Elle serait en outre la seule décision à même de restaurer une certaine sérénité, pourtant nécessaire au climat politique actuel.
Si tel n’était pas le cas, le droit fondamental de manifester serait à coup sûr menacé. Beaucoup de citoyen-ne-s de ce pays se poseront alors immanquablement la question : est-ce un crime de soutenir la Palestine ?
Liberté pour Mohamed !
Collectif Liberté pour Mohamed
http://oumma.com 

Israël ou la folie de Sparte

Jusqu'où et jusqu'à quand ? La folie criminelle d'Israël ne semble plus avoir de limites comme en témoigne le bilan humain sidérant de son intervention militaire à Gaza. Plus de 1.700 morts au 3 août! Des victimes civiles pour leur grande majorité. A cela il faut ajouter des milliers de blessés, des quartiers entiers réduits en cendres, des infrastructures, déjà très rares et vétustes, entièrement détruites et une population profondément traumatisée qui se sait abandonnée à son terrible sort.
C'est une gigantesque tuerie qui est en train de se dérouler à Gaza et elle confirme qu'Israël, célébré par certains pour sa " démocratie ", n'est rien de moins qu' un  Etat voyou. Un Etat terroriste, ivre de sa force militaire, qui s'affranchit de toutes les règles et lois internationales et dont le gouvernement actuel mériterait d'être traîné devant un tribunal spécial chargé de juger les crimes de guerre massifs commis contre les Palestiniens. 
Dans le monde entier, l'indignation et la colère ne font qu'augmenter à l'encontre de ce massacre. Comme en 2006 (attaque contre le Liban) ou en 2009 et 2012 (interventions à Gaza), les opinions publiques dénoncent cette sauvagerie prétendument appelée guerre alors que les forces en présence n'ont rien de comparable. Mais Israël n'en a cure. Son gouvernement comme la majorité de sa population d'ailleurs. Bien sûr, il existe une minorité israélienne honorable, active, qui dénonce ce qui se passe à Gaza et réclame une paix durable.
Des hommes et des femmes tentent avec courage de manifester à Tel Aviv malgré les menaces de l'extrême-droite. Ils sont l'honneur d'un peuple qui, il faut tout de même le dire, est peu ou prou en accord avec l'usage de la violence contre les Palestiniens. Ainsi, selon un sondage rendu public en début de semaine, seuls 4% des Israéliens interrogés estiment que l'opération " bordure protectrice " est disproportionnée. On sait qu'il faut toujours manipuler les sondages avec prudence mais tout de même ! Combien de morts palestiniens faudra-t-il pour que l'opinion israélienne réalise qu'elle est la complice de crimes massifs contre des civils désarmés ? Deux mille ? Trois mille ? 
Quand on évoque la situation dans cette région du monde, il est de bon ton d'affirmer que le peuple israélien veut la paix. En réalité, il est à l'image de ses dirigeants actuels qui n'ont aucune intention de permettre la création d'un Etat palestinien souverain. En clair, Israël ne veut pas la paix mais " sa " paix. Une paix bâtie sur la sujétion extrême des Palestiniens et c'est le message implicite de ce qui se passe à Gaza. " Nous vous voulons le dos courbé et la tête baissée ", tel est en somme le message adressé à une population encagée depuis 1948 et soumise à un implacable blocus depuis 2006. 
Dans cette épouvantable affaire, nombreux sont ceux qui blâment le Hamas, l'accusant d'être le premier responsable des malheurs de son peuple. Outre le fait que c'est vite oublier que le Hamas a été élu à la régulière en 2006, ce genre de position sert surtout à ménager les critiques à l'encontre d'Israël et, pour ce qui est de certains intellectuels arabes, de faire allégeance de manière plus ou moins assumée aux lobbies pro-israéliens. Mais c'est surtout faire mine d'oublier que la situation en Cisjordanie n'est guère meilleure. Bien sûr, Naplouse ou Ramallah ne sont pas bombardées.
Du moins, pas encore… Ces vingt dernières années, le Fatah et ses alliés au sein de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont multiplié les concessions. Pour quels résultats ? La colonisation continue aggravant le morcellement d'un Etat palestinien qui n'est encore qu'une virtualité. Plus les jours passent, et plus l'impossibilité de revenir aux frontières de 1967 augmente. Jour après jour, les Israéliens créent ce que l'on pourrait appeler des " facteurs de situation irrémédiable ".
Ici, une route à l'usage exclusif des colons qui perce un village palestinien ou une oliveraie. Là, ce sont des maisons que l'on dynamite. Cela sans oublier ce mur de séparation, témoignage physique de ce qu'est aujourd'hui la réalité de la situation, c'est-à-dire un apartheid visant à installer un " développement séparé " entre un Etat souverain et des bantoustans. Israël, c'est, d'une certaine façon, l'Afrique du sud d'hier. C'est le Mississipi, l'Alabama ou la Géorgie des années 1950… 
Hamas ou pas, Israël ne veut pas d'un Etat palestinien. Mais cela ne s'arrête pas là. Car ce pays, cela a déjà été écrit à plusieurs reprises, c'est Sparte. Une cité antique guerrière qui ne vivait que pour et par la guerre. Israël a besoin de la guerre. C'est ce qui forge ses consensus politiques, c'est ce qui lui permet de réaliser le " vivre ensemble " entre des populations qui n'ont pas grand-chose en commun si ce n'est la même appartenance religieuse. Les Palestiniens font aujourd'hui les frais de cette dévotion à la guerre.
Demain, ce sera de nouveau les Libanais ou peut-être, qui sait, les Egyptiens. Israël est plus puissant que tous ses voisins arabes réunis. Cela lui procure l'ivresse du puissant. Une ivresse qui, tôt ou tard, conduira cet Etat voyou, qui ne respecte ni le droit international ni les résolutions de l'ONU,à sa perte. 

La propagande égyptienne et le massacre de Gaza

Le régime égyptien est l’un des deux principaux geôliers des Palestiniens de Gaza entassés dans le plus grand camp de concentration du monde.
L’héritier d’Hosni Moubarak sur le trône égyptien, le général Abdoulfattah al-Sisi, relaie les mensonges que les voleurs qui dirigent l’Égypte colportent depuis les campagnes anti-arabes et anti-palestiniennes du milieu des années 1970 sous le président Anwar Sadat.
Sisi, qui n’a aucun charisme et dont les capacités oratoires ne valent pas mieux que celles de Yasser Arafat, a déclaré avec emphase dans son discours du 23 juillet lors des commémorations du renversement de la monarchie en 1952, que l’Égypte avait déjà sacrifié "100 000 martyrs égyptiens" à la cause palestinienne.
Le peuple est parfaitement conscient des sacrifices que les soldats égyptiens ont dû consentir pour défendre leur pays pendant les 67 dernières années, mais prétendre que ces sacrifices ont été faits pour aider la Palestine et le peuple palestinien est de la dernière hypocrisie.
Le but de cette propagande est de faire croire au peuple que la pauvreté et le mauvais état de l’économie ne sont pas le résultat du pillage effréné auquel les voleurs qui dirigent l’Égypte se livrent avec l’aide des États-Unis et de l’Arabie saoudite depuis les années 1970, mais résultent de la prétendue défense de la Palestine et des Palestiniens et de la promesse du président Gamal Abdel Nasser de libérer les Palestiniens de l’occupation coloniale israélienne.
La classe infâme des pillards
Depuis les années 1970, les Palestiniens ont dû endurer les mensonges ainsi que la sottise et la vulgarité des Égyptiens ignorants et illettrés de la classe dominante. Leur manque d’éducation et de substance est apparu clairement ces trois dernières années au travers de la propagande et de l’agitation contre-révolutionnaires de leur télévision et de leur presse.
La forme et le contenu de ces médias embarrasseraient et scandaliseraient des intellectuels, des journalistes et des artistes qui se respectent, mais la majorité des intellectuels, journalistes et artistes égyptiens ont été enrôlés ou achetés pour défendre les intérêts de la classe dirigeante (bien qu’une partie de ceux qui avaient été enrôlés pour soutenir le régime, en particulier les universitaires, se soient mis à rétropédaler récemment et à réécrire l’histoire en niant l’avoir plébiscité).
La dégradation des œuvres intellectuelles et artistiques et de la culture égyptienne au cours des quatre dernières décennies est la conséquence directe de la tyrannie de cette classe sociale. Il suffit de s’asseoir une minute avec ces hommes et femmes d’affaire ou de visiter leur maison ou de voir les films et les séries qu’ils produisent et le genre de culture que ces productions véhiculent ou d’écouter leurs conversations dans les bars et les restaurants des hôtels 5 étoiles du Caire ou de regarder leurs interviews sur des chaînes de TV d’une insipidité scandaleuse, pour se rendre compte de leur médiocrité absolue dans tous les domaines, économique, politique et esthétique, sans parler de leur ignorance de la littérature et de l’art égyptiens, arabes et internationaux ; et tout cela n’est rien à côté du profond mépris qu’ils professent envers les pauvres de l’Égypte qui représentent plus de 80% de la population.
Que cette classe de super-riches envieux et jaloux ne pardonne pas aux plus pauvres des pauvres de posséder un petit quelque chose, et aux Palestiniens de Gaza encore moins qu’aux autres, en dit long sur leur niveau de moralité.
Je me souviens avec horreur d’un dîner au Caire en novembre 2010 avec le milliardaire Nassef Sawiris, l’homme le plus riche du pays, au cours duquel il a déclaré tout fier qu’il avait, chez lui, au bureau et en voyage, trois écrans de TV allumés nuit et jour pour regarder simultanément les trois chaînes d’information étasuniennes (sauf erreur, CNN, CNBC et Fox News) qui constituaient apparemment la source principale de sa culture.
Sawiris, qui est bien moins exhibitionniste que ses deux aînés, a été fort surpris quand je lui ai dit que j’étais opposé à la politique intérieure et étrangère droitière du président étasunien et il a semblé incapable d’imaginer une position politique plus à gauche que celle d’Obama.
Dans une interview toute récente qu’il a donnée au journal pro-Sisi Al-Masry Al-Youm, Sawiris félicitait Sisi d’avoir drastiquement diminué les subventions sur le prix de l’essence pour les pauvres (tout en maintenant bas le prix du 95, l’essence des voitures de luxe des riches*) et il se fendait de toute une série de recommandations néolibérales comme une nouvelle dévaluation de la livre égyptienne ; la privatisation des transports publics ; la baisse des taxes des riches (comme celles imposées, illégalement selon lui, à sa firme par le président destitué Mouhammad Morsi) ; la protection des fonctionnaires et des ministres de toute poursuites judiciaires et l’autorisation d’utiliser du charbon dans les usines de ciment en dépit des grandes menaces, soulignées par les militants, pour la santé et l’environnement.
De telles mesures enrichiraient sans aucun doute encore davantage les 1% et continueraient d’appauvrir les pauvres (son frère Naguib, plus flamboyant mais moins riche, vient juste de publier un article dans le journal égyptien Al-Akhbar, dans lequel il se fait l’écho des conseils de son cadet. Il demande aussi à Sisi, dans un interview à la TV, d’accorder l’amnistie à Moubarak et de le laisser sortir de prison).
“Fiction et fabrication”
Sisi et la classe qu’il représente veulent faire croire que toutes les guerres de l’Égypte contre Israël ont été menées pour défendre la Palestine et les Palestiniens et qu’elles ont coûté très cher à l’Égypte en espèce sonnantes et en vies humaines. Mais rien de cela n’est vrai.
En 1956, Israël a envahi l’Égypte et occupé le Sinaï et les soldats égyptiens qui sont morts dans cette guerre défendaient leur pays et leur territoire ; en 1967, Israël a encore envahi l’Égypte et occupé le Sinaï, et des soldats égyptiens ont été tués en défendant leur pays contre une invasion étrangère ; entre 1968 et 1970, Israël et l’Égypte se sont affrontés dans une “guerre d’usure” au cours de laquelle des soldats égyptiens ont été tués en défendant leur pays contre les agressions incessantes et l’occupation du Sinaï par Israël - la guerre a eu lieu sur le sol égyptien ; et en 1973, l’Égypte a mené une guerre pour libérer le Sinaï, pas la Palestine, et des soldats égyptiens ont été tués en défendant leur pays contre une occupation étrangère.
Il reste donc la guerre de 1948 dans laquelle des soldats et volontaires égyptiens au nombre de mille selon certaines sources, et deux mille selon d’autres, ont été tués. Cette intervention militaire égyptienne pour stopper l’expulsion des Palestiniens et le vol de leur terre par les Sionistes n’a pas été lancée par Nasser, à qui on reproche souvent son soutien verbal aux Palestiniens, mais par le roi Farouk.
Il ressort de la plupart des recherches sur les raisons qui ont poussé Farouk et son gouvernement à intervenir en Palestine, qu’il s’agissait essentiellement de maintenir le statut de leader régional de l’Égypte, disputé par le rival irakien, et pas tellement de promouvoir une forme de nationalisme ou de solidarité arabes.
Quoi qu’il en soit, pour la plupart des Palestiniens il ne fait pas de doute que les soldats et les combattants volontaires égyptiens tués dans cette guerre, sont morts pour défendre la Palestine et les Palestiniens même si les soldats obéissaient aux ordres d’un gouvernement qui cherchait, en fait, à maintenir son hégémonie régionale. En tous cas, cette guerre est la seule où des soldats et des volontaires égyptiens sont morts en défendant la Palestine, ce qui a suscité une immense gratitude de la part du peuple palestinien et de leur mouvement national.
Ce chiffre de un ou deux mille soldats et volontaires est devenu “100.000 martyrs,” dans la bouche de Sisi, expert en fiction et fabrication, qui reprenait un chiffre fabriqué par les voleurs de la classe dirigeante égyptienne, leurs intellectuels-à-louer et leurs propagandistes médiatiques achetés, après les accords de Camp David conclus par Sadate en 1978, accords qui ont sacrifié les droits du peuple palestinien y compris des Palestiniens de Gaza, en échange d’un contrôle partiel et non souverain de l’Égypte sur le Sinaï.
Je ne veux pas dire par là que des millions de civils et de soldats égyptiens ne soutiennent pas la Palestine et les Palestiniens, ni qu’ils ne se battraient pas pour la Palestine et les Palestiniens comme ils ont toujours proclamé vouloir le faire. Je veux juste dire, qu’à part pendant la guerre de 1948, ils n’en ont jamais eu l’occasion. C’est précisément cela qui horripile les voleurs qui servent de classe dirigeante à l’Égypte et c’est la raison pour laquelle la propagande anti-palestinienne et les incitations à la haine envahissent les chaîne de TV qu’ils possèdent.
A écouter cette propagande, on pourrait croire que ce sont les Palestiniens qui ont occupé le Sinaï, et que ce n’est pas l’Égypte qui a contrôlé Gaza de 1948 à 1967 et qui l’a assiégée d’abord de temps en temps, puis de façon continuelle pendant les huit dernières années.
Mais toutes ces campagnes médiatiques ne parviennent pas à décourager les Égyptiens de soutenir les Palestiniens soit en manifestant contre la complicité du régime de Sisi aux massacres comme ces dernières semaines, soit en envoyant de l’aide médicale que les soldats de Sisi ont empêchée d’entrer à Gaza.
Suicide de masse intellectuel
Il est évident que les voleurs qui dirigent l’Égypte ne sont pas seulement les ennemis des Palestiniens mais d’abord et avant tout les ennemis des Égyptiens... qu’ils oppriment, exploitent, volent et humilient jour après jour. Cette réalité est bien sûr soigneusement cachée par ceux qui ont applaudi l’arrivée de Sisi au pouvoir.
Le suicide intellectuel que commettent la majorité des intellectuels et des artistes égyptiens (Nassériens, Marxistes, libéraux et Salafistes) en mettant de côté leur esprit critique pour soutenir ou passer sous silence les massacres et la répression du nouveau régime, sans parler des campagnes contre les égyptiens pauvres et les Palestiniens, rappelle le suicide des communistes égyptiens qui ont dissous leur parti en 1964 pour rejoindre l’Union Socialiste de Nasser.
Parmi ces intellectuels, on trouve l’économiste marxiste et infatigable supporter de-Sisi, Samir Amin, et des personnages beaucoup moins célèbres comme le romancier critique de Moubarak, Alaa al-Aswany, en passant par l’économiste Galal Amin et les écrivains et les poètes Sonallah Ibrahim, Abd al-Rahman al-Abnudi, Bahaa Taher et quantités d’autres personnes.
Le suicide des communistes égyptiens en 1964, toutefois, venait du fait qu’ils pensaient que la répression de Nasser, tout en étant regrettable, servait au final leur projet commun de nationalisation et de socialisation de la propriété pour éradiquer la pauvreté en Égypte. On ne sait pas très bien quelle est la logique qui sous-tend le soutien suicidaire des intellectuels de l’Égypte contemporaine aux voleurs qui contrôlent le pays.
Le massacre de Gaza est le “plan B”
Le fait que Sisi ait surpassé Moubarak en s’alliant avec Israël contre les Palestiniens assiégés n’est pas surprenant étant donné qu’il sert la même classe sociale et les mêmes intérêts que Moubarak. Mais le Hamas, à l’époque, se sentait coincé et obéissait plus ou moins aux diktats de Moubarak, ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui.
Il est clair maintenant que le massacre perpétré actuellement à Gaza pas les Israéliens était le plan B, tandis que le plan A était l’éventuelle invasion terrestre égyptienne de Gaza que le gouvernement de Sisi avait menacé de déclencher il y a quelques mois, après avoir détruit avec l’aide israélienne les tunnels qui permettaient à Gaza de survivre (et c’était avant l’élection bidon de Sisi), dans le but manifeste de remettre Mouhammad Dahlan au pouvoir à Gaza et de se débarrasser du Hamas et de la résistance palestinienne.
La visite du chef des services secrets égyptiens en Israël quelques jours avant le déclenchement du massacre, et celle de trois officiels des services secrets israéliens en Égypte quelques jour plus tard, n’est qu’un pâle reflet du niveau de collaboration des deux pays.
Le sadisme et le narcissisme qui caractérisent la culture dominante coloniale juive israélienne et qu’on voit se manifester dans les “Mort aux Arabes” que les foules hurlent, et la manière dont les Israéliens se pressent sur les collines pour jouir du massacre de la population autochtone de la Palestine, n’ont rien à envier à la propagande sadique et haineuse des médias du régime de Sisi et des voleurs qui dirigent l’Égypte.
De fait, pendant que le massacre israélien des Palestiniens de Gaza se poursuit, l’armée égyptienne a annoncé le 27 juillet qu’elle venait de détruire 13 tunnels supplémentaires entre Gaza et l’Égypte, sans doute au titre de son héroïque contribution à la répression sans fin des Palestiniens.
Quant au “cessez-le-feu” que Sisi a proposé une semaine après le début du massacre à Gaza et qui lui avait dicté par ses alliés israéliens, il a été rejeté à juste titre par le peuple palestinien qui lui a préféré une vaillante résistance armée contre les criminels coloniaux israéliens et une courageuse résistance politique et diplomatique contre leur cruel geôlier égyptien.

Pétition de soutien à la plainte de la Palestine contre Israël devant la CPI

« Il faut tout faire pour que cette nouvelle plainte puisse aboutir : c’est pourquoi nos signatures en tant que citoyens révoltés par ce qui se passe à Gaza depuis un mois et en général en Palestine depuis 1948 sont d’une grande importance », écrit Armand Caspar.​
"AUJOURD’HUI, COMME EN 2008-09, ce qui se passe dans la Bande de Gaza relève des notions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité telles qu’elles sont définies par les conventions internationales, pour lesquelles l’Etat d’Israël est partie prenante du moins par sa signature (le Statut de Rome a été signé mais non ratifié, lire le texte du document en pièce jointe).
Une première plainte déposée en janvier 2009 auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI), au sujet de l’opération « Plomb durci », avait été bloquée suite à d’inqualifiables pressions exercées au plus haut niveau politique.« Intervenons pour que cela ne puisse pas se reproduire. Appliquons l’appel palestinien BDS : »S" comme Sanctions !
TEXTE DE LA PETITION :
Nous, citoyennes et citoyens du monde, dénonçons ces agissements et soutenons contre nos dirigeants la plainte déposée par la Palestine pour que la Cour pénale internationale, seule compétente pour les crimes les plus graves, juge ceux qui sont commis en Palestine en général et à Gaza en particulier.
Le droit et la Justice ne sont pas l’affaire des dirigeants politiques ou des juristes spécialisés, c’est l’affaire de tous et chacun est concerné par les crimes commis à Gaza.
Alors que le Ministre de la Justice et le Procureur près la Cour de Gaza ont déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour rendre justice aux victimes de l’agression en cours, des pressions sont exercées au plus haut niveau pour organiser une fois de plus l’impunité d’Israël.
Nos dirigeants ne voient-ils pas que les Palestiniens meurent, sont blessés, et leurs biens sont détruits par une armée sans honneur et sans loi ? Ne voient-ils pas qu’Israël utilise une force démesurée et toutes les technologies de la guerre pour détruire toute une société ? Ne voient-ils que cette violence, systématique et si simplement revendiquée comme normale, est un attentat terroriste contre le droit des peuples ?
L’humanité n’a pas d’avenir si un Etat, parce qu’il dispose de la puissance miliaire, peut en toute impunité commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité et dénier les droits fondamentaux d’un peuple souverain.
Pourtant, Israël a fait le choix de la guerre avec comme seul objectif de répandre la terreur dans la population palestinienne pour imposer sa présence sur l’ensemble de la Palestine. Et la Palestine lui répond en faisant le choix du droit car elle sait que, devant l’intelligence du monde, c’est le juste qui est le plus fort.
Aujourd’hui, notre cœur est avec les Palestiniens de Gaza qui risquent leur vie du seul fait qu’ils sont nés Palestiniens à Gaza, mais nos dirigeants sont à contre-courant.
Alors que le Ministre de la Justice et le Procureur près la Cour de Gaza ont déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour mettre un terme à la folie meurtrière de l’armée israélienne, nos dirigeants s’activent pour priver le peuple palestinien de son droit à la justice.
Nous, citoyennes et citoyens du monde, dénonçons ces agissements et soutenons contre nos dirigeants la plainte déposée par la Palestine pour que la Cour pénale internationale, seule compétente pour les crimes les plus graves, juge ceux qui sont commis en Palestine en général et à Gaza en particulier.
Et ce sera Justice.
SIGNEZ ICI  : http://icc4israel.wesign.it/fr
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Une britannique brûle son passeport israélien

Cette jeune femme, qui a la double nationalité, vient de brûler en public, à Londres, son passeport israélien, pour marquer son indignation et son dégoût face aux massacres perpétrés par Israël à Gaza. Elle invite tous les Juifs (détenteurs d’un passeport israélien) qui ne soutiennent pas les atrocités commises par Netanyahou à en faire autant.
"Montrez à Netanyahou à quel point vous le détestez lui et son régime et tous ceux qui le soutiennent. Pourquoi autant de Juifs se taisent-ils ? Ne comprennent-ils pas que leur silence les rend complices de ces crimes odieux ? Pourtant tous les Juifs ne sont pas d’accord avec ce que fait Israël, avec la déshumanisation d’autres êtres humains, avec l’instrumentalisation du génocide des Juifs.
Personnellement, je suis infirmière et mère d’un enfant. J’ai de la famille en Israël et j’y ai vécu une année il y a 20 ans. Et à ma grande surprise, les Israéliens m’ont interdit en mars 2013 de voyager avec mon passeport britannique. Ils m’ont retenue à l’aéroport de Tel Aviv et m’ont séparée de mon fils en me disant qu’ils ne me laisseraient pas quitter Israël avec un passeport britannique.
Cela faisait un moment que j’avais envie de brûler ce passeport. Cet acte m’empêchera de voyager désormais en israël et de revoir ma famille. Famille et amis qui subissent un tel bourrage de crâne qu’ils m’en veulent d’être critique à l’égard de ce régime d’occupation.
Mais je vous remercie de me donner aujourd’hui l’opportunité de brûler mon passeport israélien publiquement et je voudrais que cela amène d’autres juifs qui ont une conscience à en faire autant."
(Ceci est un résumé fait par CAPJPO-EuroPalestine, en attendant un sous-titrage complet que nous sommes en train d’effectuer.)

Boycott d’Israël : « Faites vos courses, pas la guerre »

Mohamed Paz vient de lancer une excellente idée permettant de marquer notre désapprobation auprès des des commerçants, lorsque des produits exportés par Israël sont proposés à la vente. A faire tourner sans modération...
"Pour la Palestine : Faites les courses pas la guerre !
Et si par un geste anodin et quasiment quotidien nous pouvions, chacun, faire pression économiquement sur Israël ?
Bien sûr le plus simple est de ne pas acheter de produits provenant d’Israël, car beaucoup de ces produits sont cultivés ou fabriqués dans les colonies (illégales au regard du droit international) sur les terres et/ou à partir de la terre et de l’eau spoliés aux Palestiniens. Donc, ne pas acheter c’est bien, mais le faire savoir c’est encore mieux !
Comment ?
Vous avez sans doute remarqué, que dans les supermarchés, certains clients laissent parfois les produits qu’ils ne souhaitent finalement plus acheter : dans un panier près de la caisse ou perdus au fin fond d’un autre rayon. Maintenant imaginons qu’une telle pratique se développe au point que les rayons de produits dits « Made in Israel » se vident constamment et que ces mêmes produits se retrouvent sur les côtés en caisse ou pire (ou mieux...) éparpillés dans différents rayons du magasin. Des produits que le personnel de rayon devra rechercher puis remettre en gondole... quotidiennement !
Les directeurs de magasins auront vite fait de considérer ces produits comme « non-rentables économiquement » étant donné la charge de travail supplémentaire en terme de logistique de mise en rayon répétée, et finiront par les délaisser tout naturellement.
Maintenant imaginons que ce type d’action soit non-seulement suivi en France mais aussi... dans le monde entier ! (d’autres pages FB de ce type sont actuellement en cours de création pour de nombreux pays)
L’histoire nous prouve que ce n’est que lorsque le coût du maintien de l’oppression devient trop lourd à soutenir que le régime oppressif est remis en question.
Si cette action est suivie par chacun d’entre nous, de façon quasi « automatique », à chaque fois que nous effectuons nos courses, elle pourrait avoir un impact considérable… Cela ne dépend que de nous ! ... Que de vous !
Cette initiative citoyenne et pacifique ne comporte absolument aucun risque légal, puisque le client a le droit de changer d’avis avant son passage en caisse et qu’il ne peut en aucun cas être inquiété parce qu’il n’aurait pas rangé des produits à leur place."

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Sur la dissolution de la LDJ et autres milices sionistes

La rumeur de dissolution de la Ligue de défense Juive (LDJ) a abondamment circulé récemment, mais les actes sont loin de suivre. Pourtant, tous les responsables de la LDJ sont parfaitement connus de la police et du gouvernement, et les protections dont ils jouissent sont des plus inquiétantes.
Depuis plusieurs années les associations soutenant la lutte du peuple Palestinien dans la revendication de ses droits légitimes sont la cible d’attaques récurrentes de la part de la Ligue de Défense Juive (L.D.J.) et autres milices du même acabit.
Des demandes de dissolution ont été réitérées à chaque nouvelle agression de cette milice et se sont toujours heurtées au silence assourdissant tant des pouvoirs publics que des média, qui n’ont jamais relayé les agressions commises par cette milice, lesquelles sont donc demeurées totalement ignorées du « grand public ».
ANNONCE DE CONDAMNATIONS A DES PEINES DE PRISON FERME, UN OS A RONGER !
Il a fallu que le mythe de l’attaque d’une synagogue rue de la Roquette à Paris finisse par être démonté, et qu’enfin médias et gouvernement pointent, une bonne dizaine de jours après les faits l’implication de la LDJ dans cette affaire, pour que la presse relate une condamnation à des peines de prison ferme de deux membres de la LDJ, par le tribunal de Versailles.
Etrange synchronisation, car le jugement de Versailles avait en réalité été prononcé un mois plus tôt, le 20 juin 2014, et l’information était aussitôt disponible (voir notre article du 21 juin http://www.europalestine.com/spip.php?article9432&lang=fr, avec une vidéo vue plus de 10.000 fois depuis sa mise en ligne le même jour)
Pour autant, l’Agence France Presse (AFP), qui est le socle des grands médias pour la plupart des nouvelles, avait pratiqué l’omertà, et occulté l’information.
On ne peut donc interpréter l’annonce retardée de ces deux condamnations fin juillet que comme un « os à ronger » jeté à la foule, pour tenter de convaincre l’opinion publique de l’absence de duplicité en faveur de cette milice.
Cette conviction est renforcée par le fait que l’annonce de « peines de prison ferme » suggère fortement au lecteur que les deux voyous sont derrière les barreaux, alors qu’en réalité, il n’y a pas eu de mandat de dépôt à l’audience, et que les deux hommes sont donc ressortis libres du Tribunal. L’un a interjeté appel, le second, primo-délinquant, pourra, comme le lui a expliqué la Juge lors du prononcé du jugement, bénéficier d’aménagements de peine qui lui éviteront la prison.
On est donc bien loin des peines prononcées en juillet avec mandat de dépôt, en comparution immédiate, contre des personnes dont l’implication dans les faits qui leur étaient imputés en marge des manifestations de soutien à GAZA n’était pas incontestablement établie !
Et pourtant, l’un des deux miliciens n’en était pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà à son actif des condamnations pour destruction de bien d’autrui par moyen dangereux (comprendre incendie volontaire d’un vélomoteur, en compagnie de Jason TIBI, Grégory CHELLI et l’un des actuels dirigeants de cette milice, Maxime BENAIM) et menaces de morts (à l’encontre de la Présidente d’EuroPalestine).
Force est de constater que le deux poids deux mesures perdure et toujours au détriment des mêmes.
ANNONCE D’UN PROJET DE DISSOLUTION DE LA L.D.J. – FAUT-IL Y CROIRE ?
Le Gouvernement est en vacances pour deux semaines depuis le 4 août 2014, alors que l’article L 212-1 du Code de la Sécurité Intérieure prévoit que la décision de dissolution de telles milices est prise par décret en conseil des ministres.
Aucun décret n’est donc à attendre avant la fin de ces vacances, léger détail qui avait sans doute échappé à ces pseudo-« experts » médiatiques qui ont joué pendant 48 heures à faire les gros yeux à la milice.Entre temps, les actions de lobbying et de propagandes favorables à la LDJ milice continuent en coulisses, soyons-en assurés.
Très curieusement, les représentants du CRIF, dans un même discours déclareront qu’ils ne soutiennent pas les positions de ce groupe et qu’ils ne connaissent rien de lui… pour ensuite s’opposer à sa dissolution et le soutenir ! Le président du CRIF Roger Cukierman semble avoir oublié que son prédécesseur, Richard Prasquier, annonçait avoir lui-même déposé plainte en avril 2013 contre la LDJ, pour des propos insultants à son égard diffusés sur le site de cette milice ! S’agissait-il d’un simple effet d’annonce ? On s’interroge sur les suites données à cette plainte et sur son existence même…
Comment des personnes prétendant se démarquer de cette milice et ne pas savoir ce qu’elle est et ce qu’elle fait peuvent-elles ensuite s’estimer habilitées à se prononcer sur le bienfondé de sa dissolution ? Pourquoi les médias interrogent-ils ces personnes plutôt que les victimes de cette milice, qui sont pourtant nombreuses ?
De fait et sans que cela n’ait été dévoilé, la dissolution de la LDJ a déjà été envisagées et étudiée en 2011/2012, alors qu’elle avait commis plusieurs agressions successives et se vantait publiquement de son statut de groupe de combat structuré et entraîné, notamment dans les colonnes du journal « Actualité Juive ».
VALLS A ENTERRE LE DOSSIER
Il n’est pas inutile à ce propos de révéler ici la démarche insolite initiée début 2013 par un haut-fonctionnaire en direction d’EuroPalestine. Sachant qu’EuroPalestine se trouve en première ligne, aussi bien concernant les agressions de la LDJ que de la campagne pour mettre la bande hors d’état de nuire, ce fonctionnaire se présentant comme mandaté par la Direction des Libertés Publiques et des Affaires Juridiques (DLPAJ) invite un responsable de notre association à le rencontrer, dans des locaux du ministère de l’Intérieur.
La raison de l’entretien ? « Nous voulons vous faire savoir que nous travaillons sérieusement sur le dossier LDJ, en vue d’une mesure de dissolution... Mais notre tâche, c’est de réunir les pièces, ensuite la décision .... relève du politique », nous dit-il.
C’est à l’époque Manuel Valls qui dirige Place Beauvau. Comme on le fait, cet homme clame à qui veut l’entendre son « lien éternel avec Israël ». Sans surprise, nous n’avons alors plus jamais eu aucune nouvelle de ce fonctionnaire de la DLPAJ. Et les exactions de la LDJ ont continué en toute impunité, y compris sous les yeux de Valls, BHL et du CRIF, comme on le vit en mars 2014 Place du Trocadéro à Paris (cf http://www.europalestine.com/spip.php?article9193&lang=fr)
Il est donc à craindre qu’après l’effet d’annonce, qui les calmera quelques semaines, voire quelques mois, dans le meilleur des cas, les agressions ne reprennent comme par le passé et que la dissolution de la LDJ soit oubliée. Pire, que le gouvernement n’obéisse aux porte-paroles du gouvernement israélien et tente de prononcer la dissolution d’associations ou partis politiques jugés trop « droit de l’hommistes » !
DES POMPIERS PYROMANES
La L.D.J. est une milice raciste et violente. Dès lors, comment peut-on, un seul instant, laisser croire qu’il y aurait une once de vérité dans le fait que cette milice serait en charge d’une quelconque protection de la communauté juive ?
La L.D.J. n’a jamais protégé quiconque, elle est au contraire une source inépuisable de ressentiments, puisque non seulement elle commet des agressions très violentes, mais encore elle bénéficie d’une impunité quasi-totale, qui est ressentie de manière extrêmement traumatisante par les victimes. Elle contribue, par ses actions, à opposer des citoyens les uns contre les autres, les pouvoirs publics contribuent par leur inaction complice à creuser ce fossé.
La LDJ commet des agressions qui relèvent du droit commun en ce qu’elles s’apparentent à des agressions par une bande armée. Ainsi, trois LDJistes étaient jugés en 2013 pour une agression commise en novembre 2012, dans le 19ème arrondissement, au cours de laquelle, un guet-apens avait été organisé contre un jeune garçon, mineur, qui s’en sortira roué de coups et blessé (coup de couteau ?) à la jambe.
Mais il s’agissait là de juger des exécutants.
La L.D.J. découvrait, a posteriori, que la victime était elle-même juive… Et décidait, en conséquence, de nier son implication, dans des faits au demeurant peu honorables, mais dont elle est coutumière !
Il est impossible de répertorier ces agressions car les victimes n’ont pas forcément conscience d’avoir été attaquées par cette milice, et ne se revendiquent pas en tant que victimes de la L.D.J.
Ce fut notamment le cas en 2009 de deux jeunes lycéens sans histoire, agressés par Grégory CHELLI et un autre individu, à proximité de la gare Saint Lazare. Ces deux jeunes gens étaient attaqués car porteurs de keffiehs (foulards) palestiniens. Ni eux, ni leurs familles n’avaient entendu parler de la L.D.J., ce qui permit à l’inénarrable CHELLI de se présenter devant le Tribunal comme victime d’une agression antisémite de la part de deux jeunes gens issus de l’immigration ! Alors que le palmarès du dénommé CHELLI (alias Ulcan, animateur du site Viol Vocal) est suffisamment édifiant pour qu’un tribunal puisse douter de sa parole.
Mais c’est également le cas de l’affaire BOURARACH (la mort par noyade d’un vigile d’origine marocaine, à Bobigny). Il est, en effet, pour le moins curieux que bien que les liens entre cette milice raciste et certains agresseurs de Saïd BOURARACH aient été établis dès le lendemain des faits, cette piste n’ait, semble-t-il, jamais été explorée par la justice.
Et pourtant, on pouvait lire il n’y a pas encore longtemps sur le profil Facebook de la LDJ, s’agissant de ces faits : « un Arabe à la Seine, la pollution…tous les Arabes à la Seine, la solution ».
DES AGRESSIONS REVENDIQUEES, CONTRE LES MILITANTS
Il est, par contre, possible de répertorier de manière assez approchante, les agressions commises par cette milice contre des personnalités impliquées dans la reconnaissance des droits du peuple palestinien, car elles sont souvent revendiquées, voir filmées.
Les auteurs sont connus tant de la police que des victimes….ce n’est pas pour autant que des poursuites sont engagées.
Ainsi, la victime d’une agression particulièrement violente, commise en 2009, se bat depuis pour que les différents juges d’instruction qui se sont succédé sur ce dossier ne laissent pas prescrire cette affaire. Il y avait pas moins de 40 membres de cette milice, en armes, venus attaquer un théâtre où avait lieu un spectacle en faveur des enfants de Gaza. Ils ont lynché la première personne qui leur est tombée sous la main (ou plutôt sous les bottes). Plusieurs auteurs ont été parfaitement identifiés, mais il ne se passe rien dans ce dossier !
Que faut-il comprendre ?
Toutes ces agressions présentent un dénominateur commun, qui bat en brèche l’argument selon lequel cette milice aurait une vocation défensive. Toutes ont en effet été perpétrées à l’occasion d’un déplacement de la LDJ sur le lieu de commission de l’infraction, voire à l’occasion de guet-apens planifiés.
Tels furent le cas :
  • Des attaques commises à maintes reprises contre la Librairie RESISTANCES à Paris
  • Des attaques commises à maintes reprises contre le local du CICP, rue Voltaire, à Paris XIème arrondissement. Le CICP héberge dans ses locaux plusieurs associations du mouvement de solidarité avec la Palestine.
  • Des attaques commises à maintes reprises en marge des rassemblements et manifestations (Mairie du XIVème, rue Voltaire, Théâtre Aïdar, Place Saint Michel ...),
  • Des attaques prenant la forme de guet-apens (attaque dans l’enceinte même du Tribunal Administratif de Paris, attaques à la peinture suite à des rendez-vous pris par de faux journalistes, engin incendiaire au domicile d’un journaliste, …).
Même l’affrontement qui a opposé des dizaines de nervis de la LDJ à une poignée de « pro-palestiniens » ou qualifiés comme tels, en haut de la rue de la Roquette, résultait d’une invitation en bonne et due forme de la part de la LDJ, qui s’était préparée à l’affrontement, s’était armée en conséquence et appelait les violences de tous ses vœux.
Prétendre par ailleurs, comme le font certains, que dissoudre cette milice serait inefficace et qu’il vaut mieux pouvoir la « contrôler » avec ses structures existantes, n’aurait de sens que si elle ne jouissait pas de l’impunité.
Or, lorsque le jeudi 10 juillet 2014, la L.D.J. attaquait un rassemblement qui avait lieu Place Saint Michel, la police se contentait de repousser les agresseurs (armés et masqués pour certains), et ils repartaient tranquillement chez eux sans être le moins du moins du monde interpelés ou importunés, comme à l’accoutumée.
Eussent-ils été interpelés à cette occasion, qu’ils n’auraient certainement pas, le dimanche suivant 13 juillet, assurés de leur impunité, voire du soutien de la police, attaqué les manifestants qui s’opposaient aux bombardements sur GAZA !
La L.D.J. doit être dissoute, les affaires la concernant, en cours d’instruction doivent être enfin instruites et la L.D.J. ne doit pas être remplacée par le BETAR ou autre milice tout aussi raciste et violente.
IL DOIT ETRE MIS FIN A LA PROTECTION DONT JOUIT CETTE MILICE
Il n’est pas sain d’oublier le principe d’égalité qui doit gouverner notre société.
La prison avec mandat de dépôt à l’audience, pour celui dont le crime consiste à demander que cessent des massacres…le soutien de la police pour ceux qui appellent au massacre !
Les images sont claires, les miliciens en armes qui ont tout cassé rue de la Roquette qui sont, pour partie, les mêmes que ceux qui attaquaient notre rassemblement 3 jours plus tôt, sont connus de la police et des Renseignement Généraux… Pourtant il ne se passe rien !
Leurs leaders sont connus. Tel Maxime BENAIM qui est monté en grade en prenant la succession de Joseph (Yossi) AYACHE après la fuite de celui-ci vers Israël. C’est d’ailleurs la seconde fois qu’AYACHE s’enfuit de France, après avoir commis ses méfaits, car non seulement il est incapable d’assumer ses actes, mais plus médiocre encore, il n’hésite pas à lâcher, voire à enfoncer pour s’exonérer à leur détriment, les jeunes (parfois mineurs) qu’il recrute pour accomplir ses sales besognes !
Et, cerise sur le gâteau ! AYACHE affirme aujourd’hui continuer à diriger cette milice à partir d’Israël, où il apparaît dans des conférences sous le statut d’un quasi-héro… Cela le change assurément du statut de délinquant vivant d’allocations qu’il avait en France !
Antony ATTAL a également pris la fuite, non sans diffuser un petit courrier public dans lequel il revendique plusieurs agressions dont il avait pourtant nié être l’auteur, devant les tribunaux.
Mais il y a encore Yannick, Laurent, Hervé et beaucoup d’autres qui poursuivent le recrutement et l’endoctrinement de gamins et collectent des fonds au travers d’une association paravent pour financer leur délinquance.
CELA DOIT CESSER !
Documents complémentaires :
  • à titre « d’archives pouvant servir », on trouvera ci-dessous les liens vers trois reportages d’itélé, centrés sur « l’affaire de la rue de la Roquette ». Nous vous recommandons notamment l’interview, en forme de « La vérité si je mens », du rabbin Serge Benhaïm, qui connait tout en ne connaissant pas « les jeunes » (alias la LDJ), mais qui finit quand même par confesser qu’il n’y a ... jamais eu d’attaque de la synagogue ! L’intitulé de la prière proposée par le rabbin, « Pour la paix en Israël », alors que c’est Gaza qui est massacré, en dit long également sur le soi-disant apolitisme du religieux.
Enfin, voici un article de 2012 (largement incomplet, par conséquent) récapitulant, de manière non exhaustive, les méfaits de la LDJ en France depuis une dizaine d’années :

UK : des militants occupent le toit de la firme israélienne d’armement, Elbit !

Ils sont montés sur le toit de Elbit près de Birmingham en Grande-Bretagne, ce mardi, et ont fermé l’usine d’armes israélienne.
Neuf militants de « London Palestine Action Network », agissant dans le cadre de la campagne internationale BDS, lancée par la société civile palestinienne, sont passés à l’acte devant la collaboration du gouvernement britannique avec l’occupant israélien.
Ils exigent que le gouvernement britannique cesse sa collaboration militaire avec Israel et que l’usine Elbit Systems, plus gros producteur d’équipement pour les drones, soit définitivement fermée.
« Quand nos gouvernants soutiennent des crimes contre l’humanité, c’est à la société civile d’agir » , déclarent-ils dans un communiqué.
Le matériel pour drones fabriqué dans cette usine de Birmingham a été exporté vers Israël en 2010, 2011 et 2012, et ces drones sont utilisés dans les massacres en cours à Gaza, notamment l’Hermes 450, qui a déjà fait de multiples victimes pendant l’attaque « Plomb Durci » en 2008/2009 et qui est donc commercialisé comme « testé sur le terrain ».
« Ce sont ces drones qui ont été testés en massacrant des Palestiniens que le gouvernement britannique achète. Le premier ministre David Cameron a du sang palestinien sur les mains, et il est urgent qu’il cesse d’encourager l’occupation, l’apartheid et le colonialisme israéliens en décrétant immédiatement un embargo militaire sur Israël, à commencer par ces drones qui sont un élément clé de l’arsenal de mort israélien »
« Il faut savoir qu’Israël ne peut agir tout seul, mais seulement avec le soutien de gouvernements et multinationales qui ont des noms et des adresses. Il est temps pour le mouvement de solidarité avec la Palestine de passer à la vitesse supérieure dans ses actions contre les soutiennent et profitent de l’apartheid israélien, afin d’isoler ce dernier ».
Rejoignez le mouvement international Boycott, Désinvestissement, Sanctions ! Arrêtons d’armer Israël !



Transmission en direct de l’action : https://www.youtube.com/watch?v=uYY... ` CAPJPO-EuroPalestine
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Le Hamas soutient la plainte de la Palestine auprès de la CPI

Pour celles ou ceux qui auraient des doutes, un des porte-parole du Hamas vient de faire un communiqué pour affirmer que le Hamas soutient totalement l’initiative de dépôt de plainte contre Israël auprès de la Cour Pénale Internationale.
Palestine : Communiqué d’un des principaux porte-parole du Hamas à Gaza [Exclusif Arrêt sur Images]
"Nous avons reçu, le 4 août à 18h, le communiqué officiel suivant émanant de M. Abu Zouhri, porte-parole du Hamas.
Ce communiqué s’inscrit dans le cadre de la plainte qui a été déposée à la Cour pénale internationale (CPI) au nom du Ministre de la justice du Gouvernement de coalition et du Procureur général de Gaza, le vendredi 25 juillet.
Message émanant de Sami Abu Zouhri, porte-parole du Hamas, adressé à la société civile
Nous suivons vos efforts méritoires pour soutenir notre population et notre juste cause, et nous apprécions vos démarches que nous soutenons pleinement.
N’écoutez aucune voix qui suggérerait que nous serions opposés à une action auprès de la Cour Pénale Internationale. Certaines personnes disent que le Hamas ou d’autres personnes résistantes pourraient être victimes d’une telle démarche, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est que de la propagande. Rien de ce que nous faisons ne nous fait peur. Nous sommes sous occupation et c’est notre droit, selon la loi, de résister. Et c’est aussi le droit de notre population d’être défendue.
Et, quelle que soit l’interférence de quiconque, cela n’enlève rien à nos droits.
Dans les réunions avec Abbas nous lui avons demandé de rejoindre la Cour Pénale Internationale et de poursuivre les criminels pour leurs crimes. Nous n’avons donc aucun problème et nous demandons que les faits fassent l’objet d’enquêtes par la Cour Pénale Internationale.
Nous vous disons : « Allez de l’avant et continuez vos efforts ».
Sami Abu Zouhri - Porte-parole du Hamas, 4 août 2014
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Gaza : boycott des produits français par les commerçants algériens

L’Union générale des commerçants et artisans algériens appelle à boycotter les produits français, qui sont très répandus en Algérie, en réponse à l’appui du gouvernement français aux massacres israéliens à Gaza.
Hadj Tahar Boulenouar est le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Il explique dans cet entretien l’appel de son association au boycott des produits français.
"Vous-avez lancé une campagne de boycott des produits français. Pourquoi ?
Cet appel est motivé par ce qui se passe actuellement en Palestine. C’est une façon de condamner la position du gouvernement français sur cette agression. J’insiste sur le fait que nous condamnons le gouvernement français et non la France, car plusieurs personnalités françaises contestent la position de leur gouvernement. L’Algérie ne peut pas être solidaire avec le peuple palestinien et garder en même temps une relation exceptionnelle avec le gouvernement français qui constitue un de nos principaux partenaires commerciaux.
Pensez-vous que les commerçants suivront cette initiative ?
Nous avons commencé, dès aujourd’hui, à contacter des importateurs et des grossistes algériens. Plusieurs d’entre eux se sont montrés d’accord avec la décision. Les importateurs sont prêts à importer leurs produits d’autres pays autre que la France. Nous allons mettre à la disposition des importateurs une liste de grossistes qui sont prêts à acheter des produits qui proviennent de nouvelles destinations.
Quels sont les produits qui seront touchés par le boycott ?
Nous avons fait une étude. Plus de 80% des produits importés de la France peuvent être facilement remplacés par des produits qui proviennent d’autres pays qui ont une position plus neutre dans le conflit israélo-palestinien. Nous allons commencer par boycotter les produits cosmétiques, les vêtements, le lait pour enfants, l’électroménager, les produits alimentaires. D’ici 2015, nous pensons atteindre 50% de produits français boycottés.
Pensez-vous que les consommateurs accepteront cette décision ?
Nous sommes en contact avec l’association de protection des consommateurs. Nous allons travailler en collaboration avec elle pour faire réussir notre démarche."
Propos recueillis par Massissilia Chafai.
http://www.tsa-algerie.com/2014/08/...
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Des Juifs britanniques manifestent à Londres contre le massacre israélien à Gaza

« Die-In » organisé à Londres lundi par les « Juifs de Grande-Bretagne contre le génocide ».
A 15h30 le 4 Août 2014, à l’extérieur des bureaux de Londres du Conseil des Juifs britanniques
Communiqué :
"Le Conseil des Juifs britanniques (équivalent du CRIF français - NDLR) cautionne le génocide à Gaza. Il ne nous représente pas.
Au 27ème jour de l’attaque militaire d’Israël sur la population de Gaza, les « Juifs de Grande-Bretagne contre le génocide » ont organisé un « die- in » pour commémorer les centaines d’enfants palestiniens délibérément pris pour cibles et tués par Israël. Nous avons exposé des jouets, des vêtements et des répliques des enfants et des bébés mutilés, enduits de rouge pour symboliser le sang des enfants palestiniens assassinés par les forces israéliennes.
Le Conseil des Juifs prétend parler en notre nom alors qu’il soutient l’attaque israélienne. Il exige même que John Prescott soit puni pour avoir comparé Gaza à un camp de concentration (Daily Mirror, le 26 Juillet 2014). Il tente d’intimider les conseillers municipaux lorsque le drapeau palestinien est déployé en signe de solidarité avec Gaza, et a écrit au Premier ministre pour le remercier de son soutien au massacre commis par Israël à Gaza. Il utilise cyniquement le génocide nazi des Juifs pour faire taire les critiques du génocide israélien envers les Palestiniens.
Israël a transformé la bande de Gaza en un camp de concentration en imposant un siège militaire de sept ans, en limitant l’accès à la nourriture, l’eau, le carburant et fournitures médicales, en emprisonnant 1,8 millions de personnes retranchées dans des zones interdites.
Dans l’assaut actuel sur la bande de Gaza, des familles entières sont tuées et des quartiers effacés. L’UNICEF a condamné Israël pour les femmes et les enfants délibérément pris pour cibles. Près de 400 enfants ont été assassinés en moins de quatre semaines, et plus de 2000 ont été blessés et mutilés. - C’est un génocide. Au moins un quart de million de Gazaouis sont sans abri à cause des bombardements israéliens.
Israël a bombardé des écoles de l’ONU protégées, des hôpitaux et d’autres bâtiments de l’ONU, tuant des civils qui cherchaient refuge. Dix mille personnes ont été tuées ou blessées. Le bombardement de Gaza depuis la mer, la terre et l’air transforme la bande de Gaza qui était un camp de concentration en un camp de la mort.
Nous soutenons l’appel des Palestiniens au boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) et en particulier, nous exigeons que le gouvernement britannique mette fin à sa complicité dans le génocide en commençant par arrêter son commerce d’armes avec Israël.
Le Conseil des Juifs prétend qu’il veut qu’Israël soit traité équitablement et de façon impartiale dans la société britannique, mais en fait, il exige l’exceptionnalisme. Il veut qu’Israël soit exempté de toute sanction, en dépit de son apartheid et maintenant sa campagne génocidaire contre Gaza. Nous accusons le Conseil des Juifs de fermer les yeux sur les atrocités de l’État d’Israël en tentant de réduire au silence les critiques contre Israël. Cette tache de sang massif ne va pas disparaître. Nous accusons le Conseil des Juifs de se joindre aux antisémites, en assimilant le sionisme au judaïsme et en faisant croire au monde que tous les juifs britanniques soutiennent Israël. C’est un mensonge."
Jews in Britain Against Genocide
(Traduit par N.B. pour CAPJPO-EuroPalestine)
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La résistance palestinienne présente ses conditions pour un cessez-le-feu

MEM
Les factions palestiniennes présentes aux pourparlers du Caire ont présenté un document commun aux médiateurs égyptiens, donnant leurs conditions pour un cessez-le-feu avec Israël.
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Combattants de la résistance palestinienne
Ces points sont les suivants :
1. Un cessez le feu immédiat, le retrait israélien de la bande de Gaza et des garanties à la fin des incursions israéliennes, des infiltrations, des assassinats, des bombardement de maisons et survols de Gaza.
2. Mettre fin au siège imposé à la bande de Gaza sur la base de l’accord de 2012, d’une manière qui garantisse les points suivants :
a) l’ouverture des passages et la garantie de la libre circulation des personnes et des biens et la liberté d’importer tous les matériaux nécessaires à la reconstruction ;
b) la fin du siège économique et financière ;
c) la garantie de l’accès entre la Cisjordanie et la bande de Gaza ;
d) la liberté de travailler et de pêcher dans les eaux territoriales palestiniennes dans la mer au large de Gaza, jusqu’à une distance de 12 miles ;
e) la réouverture de l’aéroport et la construction d’un port maritime pour Gaza ;
3. L’élimination des zones dites tampons qui ont été imposées par Israël le long de la frontière avec Gaza.
4. L’annulation de toutes les mesures et les sanctions imposées par Israël contre notre peuple en Cisjordanie depuis le 12 Juin, 2014, y compris la libération de tous ceux qui ont été arrêtés après cette date, en particulier les prisonniers qui ont été libérés dans le cadre de l’accord Shalit, les membres du Conseil législatif et le quatrième lot de captifs de l’ère pré-Oslo, ainsi que la réouverture des institutions, le retour des propriétés publiques et privées qui ont été confisquées, et un terme aux attaques de colons.
5. Le démarrage de la reconstruction immédiate de la bande de Gaza par le gouvernement d’unité nationale et en coopération avec l’Organisation des Nations Unies et ses institutions, et la fourniture de tous les secours et besoins humanitaires pour les enfants de notre peuple dans la bande de Gaza, y compris les denrées alimentaires, les médicaments, et l’électricité, et fournir ce qui est nécessaire pour le fonctionnement immédiate de centrales de production d’énergie.
6. La convocation d’une conférence internationale pour les pays donateurs (Comité ad hoc de liaison (AHLC)) sous la présidence de la Norvège et avec la participation de l’Europe, des pays arabes, des États-Unis, du Japon, de la Turquie, des États islamiques, de la Russie, de la Chine et des autres États membres dans le but de fournir les fonds nécessaires à la reconstruction dans un laps de temps fixé à l’avance.
4 août 2014 - Middle East Monitor - Vous pouvez consulter cet article à :
https://www.middleeastmonitor.com/n...
Traduction : Info-Palestine.eu