samedi 19 juillet 2014

Israël empêtré, Hollande en appelle au Qatar!!!

IRIB -la France a demandé au Qatar de mettre sous pression le Hamas pour que le mouvement finisse par accepter le cessez le feu. Fabius, le ministre le plus pro sioniste de Hollande s'est entretenu du même sujet avec son homologue qatari. le chef du bureau politique du Hamas réside à Doha . la résistance contre l'occupant n'est toutefois pas l'oeuvre des dirigeants politiques pro Qatar du Hamas 

La "nuit d'horreur" pour les soldats d'Israël...

IRIB-les médias israéliens rapportent "la nuit d'horreur vécue par les soldats israéliens ", nuit passée dans " les affrontements avec les terrorisets palestiniens sur les frontières avec Gaza". le site Walla reprend le témoignage de plusieurs soldats israéliens qui se sont violemment accrochés dans la nuit de jeudi à vendredi avec les palestiniens et qui malgrès ceci ont été contraints de rester et maintenir leurs positions"" on en voyait aucun des effectifs contre qui on se battait!! on ne savait pas d'où nous étaient tirés des missiles et des roquettes . c'était une nuit d'horreur . on cherchait des cibles militaires mais on ne voyait personne sur qui tirer, témoigne un soldat cité par Walla 

Abbas en visite en Turquie sur fond d'offensive terrestre israélienne à Gaza

ISTANBUL, 18 juillet (Xinhua) -- Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est entretenu de la crise à Gaza avec le président turc Abdullah Gul à Istanbul vendredi suite au lancement d'une offensive terrestre israélienne contre Gaza.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, M. Abbas a indiqué qu'il avait soutenu une demande de cessez-le-feu ayant échoué entre le Hamas et Israël, disant que l'Egypte l'avait proposée à la demande palestinienne.
"L'initiative de nos frères égyptiens a en fait eu lieu à notre demande", a-t-il dit et de souligner : "La partie israélienne l'a acceptée. Nous, la partie palestinienne, devons l'accepter également afin de mettre la partie israélienne dans une position difficile."
Tout en appréciant le soutien d'Ankara envers les Palestiniens, M. Abbas a déclaré que la Palestine était sans cesse en contact avec la Turquie et continuerait de l'être, ajoutant que les dirigeants des deux côtés partageaient la même opinion sur la question.
M. Abbas a fait remarquer qu'Israël ne voulait pas que la Palestine soit internationalement reconnue et s'opposait à ce que la Palestine soit un membre des Nations Unies et d'autres organisations internationales.
Il a par ailleurs accusé Israël d'inventer des prétextes afin d'empêcher un gouvernement palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.
M. Abbas effectue une visite de deux jours dans le pays. Il est arrivé vendredi après-midi à Istanbul où il a rencontré le président Abdullah Gul et devait s'entretenir avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan tard vendredi. 

Gaza : face à l'escalade du conflit, Ban se rendra dans la région pour aider à chercher une solution

NEW YORK (Nations Unies), 18 juillet (Xinhua) -- Face à l'escalade de la violence à Gaza, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a annoncé vendredi qu'il se rendra dans la région demain, pour exprimer sa solidarité avec les Palestiniens et Israéliens et les aider, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, à mettre fin à la violence et à trouver la voie à suivre.
Lors d'une réunion au Conseil de sécurité, le secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, a exprimé sa préoccupation par l'escalade de la violence et la réponse particulièrement virulente et lourde d'Israël aux tirs de roquette palestiniens.
Si les tirs de roquettes contre Israël ont marqué la fin de la pause humanitaire, les israéliens ont depuis mené quatre incursions terrestres, 90 attaques aériennes, lancé 91 missiles et plus de 500 obus d'artillerie. De leur côté, les groupes armés palestiniens ont lancé 127 roquettes et 29 obus de mortiers vers Israël.
"Le président palestinien Mahmoud Abbas a écrit au secrétaire général pour lui demander de placer la Palestine sous protection internationale dans un système administré par l'ONU", a indiqué M. Feltman en souligant que M. Ban étudie cette demande.
"Le cessez-le-feu est indispensable et urgent, sinon d'autres pauses humanitaires seront nécessaires. Nous ne pouvons revenir au statu quo, et une fois le calme rétabli il faudra retourner aux causes sous-jacentes du conflit, à savoir la fin de la contrebande d'armes, l'ouverture des points de passage et le retour de Gaza sous l'autorité du gouvernement palestinien légitime, qui adhère aux engagements pris par l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP)", a souligné le secrétaire général adjoint aux affaires politiques.
L'impact de la crise à Gaza commence à se faire ressentir dans toute la région, a prévenu le Secrétaire général adjoint, en indiquant par exemple que 11 roquettes ont été lancées contre Israël à partir de la zone d'opérations de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Sur un autre font, les dernières violations de l'Accord sur la Force de désengagement entre Israël et la Syrie (FNUOD) ont montré le grave danger que la situation en matière de sécurité continue de poser à la stabilité du Golan.
"La situation à Gaza a des répercussions en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-est", a rappelé M. Feltman. "Depuis ce matin, des restrictions sont imposés à l'accès à vieille ville de Jérusalem, où les forces de sécurité israéliennes sont déployées en nombre. La situation actuelle sur le terrain est le résultat ultime d'un échec collectif à promouvoir une solution politique au conflit israélo-palestinien". 

Gaza: à Londres des manifestants ont occupé un département du gouvernement britannique (vidéo)


Des manifestants  solidaires avec Gaza ont occupé  le Cabinet Office à Londres qui est un département exécutif du gouvernement britannique chargé du soutien du Premier ministre. Les manifestants ont exigé  que le gouvernement britannique et les fabricants d'armes britanniques cessent de vendre des armes à Israël.

Hollande-Fabius, les errements de la diplomatie française

La manière dont François Hollande et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius ont entériné l’assaut israélien contre Gaza, avec ses innombrables destructions et victimes, a pu étonner ici ou là. Couac de la communication ? Benjamin Barthe, sur le site du Monde, note que la première déclaration de Hollande sur le droit d’Israël à se défendre, sans aucune mention des pertes civiles palestiniennes, venait à la suite d’un coup de téléphone de Benyamin Netanyahou (« L’embarras international face à l’escalade à Gaza », 12 juillet). Le lendemain, le président émettait une nouvelle déclaration « plus équilibrée ». Mais, comme le note le journaliste du Monde, « le cafouillage est néanmoins emblématique de l’embarras des chancelleries européennes et américaine face à la question de Gaza. Insister, comme elles l’ont presque toutes fait à des degrés divers, sur le “droit d’Israël à l’autodéfense” et sur la nécessité de la “retenue”, ne suffit pas à leur donner de prise sur le terrain ». Cela équivaut, en réalité, à une « carte blanche » laissée au gouvernement Netanyahou.
Selon un responsable de l’Elysée, la position de la France « reste fondée sur l’équilibre ». Equilibre entre l’occupant et l’occupé ? Entre les quelque 200 morts palestiniens et les « zéro mort » côté israélien ? Quand le général de Gaulle critiquait l’agression israélienne de juin 1967, il ne faisait pas preuve d’équilibre. Quand les Etats européens réunis à Venise en 1980demandaient le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à un dialogue avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), ils ne faisaient pas preuve d’équilibre. Quand Jacques Chirac s’indignait, lors de sa fameuse visite à Jérusalem en 1996, du comportement des troupes d’occupation, il ne faisait pas preuve d’équilibre.
Cette notion d’équilibre est souvent mise en avant par les médias, mais il est curieux qu’elle ne le soit que pour le conflit israélo-palestinien : ni sur l’Ukraine, ni sur la Syrie, ni sur la plupart des autres crises, les journalistes n’invoquent l’équilibre ; pourquoi le font-ils seulement sur la Palestine ? Rappelons que le rôle des journalistes n’est pas d’être équilibrés, mais d’expliquer les faits, d’expliquer les réalités (lire l’excellent article de Marwan Bishara, « De la responsabilité des journalistes, des médias et de la Palestine », Infopalestine, 9 juillet). Pour reprendre, en la changeant, une formule célèbre, l’objectivité ce n’est pas « cinq minutes pour les Noirs d’Afrique du Sud, cinq minutes pour le régime de l’apartheid ».
Revenons aux déclarations françaises. Si elles s’inscrivent dans la continuité de celles que faisait naguère Nicolas Sarkozy, elles sont en rupture avec un demi-siècle de diplomatie menée par Paris. On a assisté depuis dix ans, dans le plus grand silence, à un virage de la diplomatie française. Entamé à la fin du mandat de Jacques Chirac, il a été accentué par Nicolas Sarkozy et par François Hollande. Et il touche tous les domaines, pas seulement le conflit israélo-palestinien. Il s’est accompagné d’un effacement de la place de la France, qui ne fait plus entendre de voix singulière, si ce n’est, parfois, pour critiquer, « sur leur droite », les Etats-Unis.
Comment définir ce virage ? Certes, Paris n’est pas porteur d’une doctrine totalement élaborée (pas plus, d’ailleurs, que ne l’est le néoconservatisme américain) et des nuances existent entre tel ou tel responsable. D’autre part, cette rupture discrète avec un demi-siècle de diplomatie française (1958-2003) doit tenir compte des contraintes politiques, notamment d’une opinion publique peu sensible aux sirènes de la droite américaine.
Fondamentalement, les responsables français refusent l’idée que le monde serait devenu moins dangereux depuis la fin de la guerre froide. Au contraire. Le terrorisme et l’islamisme menaceraient nos pays, les fondements de la civilisation occidentale, et nous serions engagés dans une « guerre contre le terrorisme » de longue durée. Et ces périls sont accentués par la montée en puissance de pays qui ne partagent pas nos valeurs et qui n’acceptent pas l’ordre international occidental, l’Iran d’abord, mais aussi la Russie et la Chine.
Cette analyse repose en particulier sur la conviction que la France appartient au monde occidental, par opposition notamment au monde islamique. Et le terrorisme représente une menace d’autant plus grave qu’il est relayé par un ennemi intérieur clairement identifié, des musulmans qui se radicalisent — les autorités surfent ainsi sur l’islamophobie dominante, au risque, une fois de plus, de renforcer le Front national.
Cette ligne s’est affirmée avec plus de force depuis l’élection du président Barack Obama, qui a tenté de tirer quelques leçons des désastres enclenchés par son prédécesseur, George W. Bush, en Irak et en Afghanistan. Depuis, la France ne rate pas une occasion de critiquer le manque de fermeté de Barack Obama, que ce soit sur le dossier du nucléaire iranien ou sur l’intervention militaire en Syrie, tout en lui laissant le champ libre pour mener des négociations sur la Palestine (sujet sur lequel Paris sait qu’il ne fera aucune pression sérieuse sur Israël).
Une chose est rassurante : les capacités de nuisance de la France sont limitées. Et si les Etats-Unis décident, par exemple, de signer un accord avec l’Iran, ils ne demanderont pas la permission de Paris. S’ils décident de ne pas intervenir en Syrie, la France est impuissante. Jadis, la position singulière de la France était son meilleur atout ; ce n’est plus le cas aujourd’hui.
L’admiration pour Israël est un autre des piliers de cette diplomatie française. Il ne s’agit pas simplement de philosémitisme, mais d’appui à un pays supposé être à l’avant-garde de la lutte contre le radicalisme islamiste, une pointe avancée de l’Occident. C’était d’ailleurs l’idée centrale de Theodor Herzl, fondateur du sionisme politique, lequel voyait dans l’Etat juif qu’il préconisait un bastion européen face à la « barbarie asiatique ». J’ai rappelé ailleurs la solidarité surprenante de l’Afrique du Sud de l’apartheid — dirigée entre 1948 et 1991 par un parti dont les fondements antisémites étaient avérés — avec Israël : les dirigeants de Pretoria considéraient les Israéliens comme des colons qu’ils admiraient, non comme des juifs qu’ils méprisaient [1]. Cela se confirme aujourd’hui, alors que la plupart des grandes forces politiques européennes d’extrême droite ont rangé l’antisémitisme au magasin des accessoires périmés et l’ont remplacé par une islamophobie militante ainsi qu’une solidarité inconditionnelle avec Israël.
Cette inflexion entraîne, sur ce conflit, une « indignation sélective de François Hollande », comme l’écrit Armine Arefi sur le site du Point(11 juillet), ou comme en témoignent les visites de l’ambassadeur de France dans le sud d’Israël pour rassurer nos compatriotes qui s’y trouvent — le même ambassadeur qui avait salué « l’engagement courageux » de jeunes Français dans l’armée israélienne.
Notons enfin la prise de pouvoir, au sein des instances de l’Etat, d’une nouvelle génération de cinquantenaires qui impulsent ce virage politique : le futur conseiller diplomatique de Hollande, le chef de cabinet de Fabius, le représentant de la France aux Nations unies, le directeur des affaires stratégiques du ministère de la défense. Ni de droite ni de gauche, admiratifs des Etats-Unis, partisans des interventions militaires et de l’OTAN, obsédés par la « guerre contre le terrorisme » et contre l’islam, grands admirateurs d’Israël, ils s’incrustent au cœur de l’appareil d’Etat et garantissent la continuité de la diplomatie française, quel que soit le parti au pouvoir.
[1] Cf. De quoi la Palestine est-elle le nom ?, Les Liens qui libèrent, 2010.
Nouvelles d'Orient
http://oumma.com

Selon son rabbin, la Synagogue de la roquette n'a jamais été attaquée


Le rabin de la synagogue située rue de la Roquette confirme au micro de iTélé qu'à aucun moment la synagogue n'a été visée par les manifestants pro Palestinien.

La résistance repousse une offensive de tanks israéliens à Beit Lahiya

Les chars israéliens se sont retirés de Beit Lahiya dans le nord de la bande de Gaza après des affrontements intenses avec le Hamas, un jour seulement après qu’ils aient pénétré de plusieurs centaines de mètres dans la zone au début de l’invasion terrestre jeudi soir.
Des témoins ont déclaré à Ma’an que des affrontements violents ont eu lieu dans la zone « Ashkelon » de Beit Lahiya vendredi après-midi, et que les chars se sont retirés derrière la frontière israélienne.
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Tanks israéliens, pris pour cible à Beit Lahiya
L’aile militaire du Hamas, les Brigades al-Qassam, a revendiqué la responsabilité de plusieurs frappes sur les véhicules militaires israéliens dans la zone, confirmant des coups directs avec des obus de mortier et des roquettes de 107.
Les Brigades al-Qassam ont aussi revendiqué la responsabilité d’avoir touché un char israélien à Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza, disant que ses combattants avaient ciblé un tank près de Bayaret Abu Rahma avec des obus P29, et elles ont confirmé un coup direct.
Al-Qassam également revendiqué la responsabilité de la mort d’un soldat israélien par un tir de sniper dans le nord de la bande de Gaza.
Les Brigades Al-Quds affiliées au Jihad islamique ont également revendiqué la responsabilité de tirs avec deux missiles 107 sur le site militaire Dugit, qui est placé sur une ancienne colonie israélienne dans la bande de Gaza, et d’avoir touché le site militaire Mighen au nord de Beit Lahiya avec trois tirs de mortiers.
Pour leur part, les Brigades Abu Ali Mustafa, l’aile militaire du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, ont revendiqué la responsabilité d’avoir visé Eshkol avec trois roquettes.
Israël a admis qu’il est confronté à une forte résistance dans les zones qu’il a pénétrées dans les régions nord et sud de la bande de Gaza.
18 juillet 2014 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.eu

Les bombardements israéliens tuent encore plus d’enfants, et le total des Palestiniens assassinés est de 333, aujourd’hui 19 juillet

Les bombardements et les frappes aériennes de l’armée israélienne d’occupation ont massacré plus de 25 personnes dans la bande de Gaza ce samedi - avec parmi elles des enfants - portant le bilan des tués à 333 après 12 jours de violence.
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Beit Lahiya, 19 juillet 2014 - Les proches portent le corps d’un enfant lors de l’enterrement de huit membres de la famille Abu Jarad , assassinés pendant la nuit dans une frappe israélienne - Photo : AFP/Mohammed Hams
Dans les derniers tués figurent cinq membres de la famille Zuweidi, dont deux filles âgées de deux et six ans, à Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza, a déclaré Ashraf al-Qudra, porte-parole des services d’urgence.
Quatre hommes ont également été tués dans deux raids aériens séparés à Beit Lahiya, au nord du territoire, a-t-il ajouté. Une personne a aussi été tuée dans le quartier Qarara au sud de Khan Younis.
Trois autres hommes ont été tués dans un raid aérien dans le centre de la bande de Gaza, a-t-il ajouté.
Ces nouveaux décès ont fait grimper à 333 le nombre de tués dans la bande de Gaza au 12e jour de l’agression d’Israël sur Gaza.
Un autre homme de la région de Jabaliya est décédé de ses blessures samedi, a ajouté Qudra.
Ces décès ont été constatés après que cinq corps aient été retirés des décombres d’une maison touchée par une frappe aérienne israélienne à Khan Younis, au sud de Gaza.
À Khan Younis également, le corps d’un autre homme a été récupéré dans les décombres d’un bâtiment, et un homme est mort de ses blessures le vendredi, signale encore Qudra.
Ces deux décès s’ajoutent au meurtre de sept personnes touchées par une frappe aérienne à l’extérieur d’une mosquée à Khan Younis. Trois des victimes sont de la même famille.
Trois autres personnes ont été tuées dans trois frappes distinctes dans Beit Hanoun au nord de Gaza, à Deir al-Balah dans le centre, et à Khan Younis au sud.
À Khan Younis, une frappe plus tardive sur une maison a tué Raed al-Laqan, âgé de 28 ans.
Deux civils israéliens et un soldat israélien ont été tués depuis que l’assaut israélien sur Gaza a commencé le 8 juillet. Un soldat israélien a été tué à l’intérieur de la bande de Gaza ce vendredi.
Quelques 2385 Palestiniens ont été blessés, a déclaré Quadra.
19 juillet 2014 - Al-Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.al-akhbar.com/conten...
Traduction : Info-palestine.eu

Gaza la résistante ne sera jamais défaite

Ramzy Baroud
Quand les dirigeants israéliens passés et présents parlent de cibler « l’infrastructure terroriste » de Gaza, ils parlent en réalité d’une population qui a toujours résisté et soutenu la résistance. Contrairement aux constructions faites de briques et de mortier, l’esprit de résistance de ces Palestiniens ne pourra jamais être écrasé.
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Peinture murale dans Gaza, à l’occasion de la commémoration de l’expulsion des Palestiniens de leurs terres en 1948 (Nakba)
Le mouvement de résistance dans la bande de Gaza est souvent déformé, parfois intentionnellement et à d’autres moments non. Dans la bataille de l’information qui a commencé depuis qu’Israël a déclenché sa dernière guerre, l’opération dite mur de protection, de nombreux faits et éléments du contexte sont passés à la trappe.
Historiquement, la bande de Gaza a été la plaque tournante d’une résistance populaire ininterrompue depuis le nettoyage ethnique de la Palestine, aux mains des milices sionistes en 1947-48 et plus tard de l’armée israélienne d’occupation. On estime que 200 000 sur les 800 000 réfugiés de Palestine y ont été littéralement parqués, dans les conditions les plus sordides et humiliantes.
Malgré le choc de la guerre et l’humiliation de la défaite, les Gazaouis ont riposté presque immédiatement. Il n’y avait ni Fatah, ni Hamas et aucun siège - du moins par rapport à sa définition actuelle - et les habitants de Gaza n’étaient pas organisés autour de factions politiques ou d’idéologies. Ils se rassemblaient dans de petits groupes connus des Gazaouis sous le nom de fedayins : les combattants de la liberté.
Ces réfugiés dépossédés ignoraient encore la complexité de leur environnement politiqu, et les fedayins étaient pour la plupart d’entre eux de jeunes réfugiés palestiniens qui se battaient pour rentrer chez eux. Mais leurs actions sont devenues de jour en jour plus audacieuses. Ils se faufilaient dans leurs villes - qui avaient alors fini par devenir une partie d’Israël - avec des armes primitives et des bombes artisanales. Ils tuaient des soldats israéliens, volaient leurs armes et revenaient ainsi nouvellement équipés la nuit suivante.
Certains revenaient secrètement dans leurs villages en Palestine « voler » de la nourriture, des couvertures et tout l’argent qu’ils n’avaient pas réussi à récupérer dans leur fuite précipitée lors de la guerre. Ceux qui ne revenaient pas recevaient les funérailles des martyrs, des milliers de leurs compatriotes réfugiés marchant avec des cercueils symboliques jusqu’aux cimetières. Des centaines ne sont jamais rentrés et seules quelques dépouilles ont pu être récupérées.
Après chaque action d’éclat des fedayins, l’armée israélienne s’en prenait violemment aux réfugiés de Gaza, ne faisant qu’inspirer encore plus de soutien et de recrues pour le mouvement de commandos.
Le courage de ces jeunes combattants a été mis en pleine lumière en novembre 1956 quand Israël a envahi la bande de Gaza et de larges parties du Sinaï après la crise de Suez. Les Égyptiens ont combattu l’armée israélienne avec beaucoup de courage, mais la garnison palestinienne basée à Khan Younis - aujourd’hui une cible majeure dans la dernière offensive israélienne - a refusé de se rendre.
Lorsque Israël a investi Khan Younis à la fin des combats, il a commis ce qui est maintenant gravé dans la mémoire collective palestinienne comme l’un des massacres les plus horribles de l’histoire de la bande de Gaza - un massacre de 124 hommes et garçons dans le camp de réfugiés de Rafah, connu sous le nom de massacre d’al -Amiriyah.
« Les victimes ont été rassemblées dans l’école sous les coups des matraques des soldats », témoigne le Dr Ahmed Yousef, dans un article récent. « Ceux qui ont survécu aux coups ont été atteints avec une grêle de balles et le bâtiment a été démoli sur ​​leurs têtes. Les taches de sang sont restés sur les murs de l’école pendant des années pour nous rappeler, à nous les enfants, la nature criminelle d’Israël. »
Yousef était alors un enfant dans un Rafah martyrisé et il deviendra plus tard un haut conseiller d’Ismaël Haniyeh, le premier Premier ministre du Hamas à Gaza. Son article, publié à l’origine en arabe, est intitulé : « La résistance ne se rendra pas ... nous serons victorieux ou nous mourrons. »
Est-ce étonnant de voir combien le passé est lié à la fois au présent et à l’avenir de la bande de Gaza ? Il n’y a rien de surprenant dans le fait que la plus puissante organisation de résistance aujourd’hui, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, a été formée par un petit groupe d’écoliers dans la bande de Gaza.
Ce sont de pauvres réfugiés qui ont grandi témoins de la brutalité de l’occupation et de tous ses abus imposés dans leur vie quotidienne. (Le groupe a adopté le nom de Izz al-Din al-Qassam, un prédicateur arabe qui a combattu le colonialisme britannique et les forces sionistes jusqu’à ce qu’il soit assassiné par les forces britanniques dans un verger de Jénine en 1935.)
Les jeunes gens qui ont créé les Brigades al-Qassam ont été tués peu de temps après la fondation de leur groupe. Mais ce qu’ils ont mis au monde est depuis devenu un mouvement massif de milliers de combattants, hommes et femmes qui, alors que cet article est rédigé, tiennent tête aux forces israéliennes dans le nord de la bande de Gaza et leur impose un surplace.
La résistance à Gaza, comme dans toute nécessité historique, ne pourra jamais être éradiquée. Les gouvernements israéliens successifs ont essayé les mesures les plus extrêmes pendant des décennies avant de culminer avec ce qui est resté sous le nom d’Opération Plomb Durci l’hiver 2008-9.
Après la guerre de 1967, Ariel Sharon s’est vu confier la tâche sanglante de « pacifier » la bande de Gaza si entêtée. celui qui était alors le chef du commandement sud des Forces de défense d’Israël » avait été surnommé à juste titre le « Bulldozer ».
Pour Sharon, la pacification de Gaza exigeait des véhicules blindés lourds car les quartiers et ruelles sillonnant les camps de réfugiés surpeuplés et démunis de tout, n’étaient pas adaptés pour les véhicules blindés. Il a donc fait raser des milliers de maisons pour ouvrir la voie aux tanks et permettre à encore plus de bulldozers de circuler et d’écraser encore plus de maisons.
Selon des estimations modestes, le nombre de maisons détruites en août 1970 était de 2000. Plus de 16 000 Palestiniens ont été transformés en sans-abri, des milliers d’entre eux étant forcés de errer d’un camp de réfugiés à l’autre.
Le camp de réfugiés de la Plage, près de la ville de Gaza, a subi le plus de dégâts, beaucoup de ses habitants fuyant pour sauver leur vie et de se réfugier dans les mosquées, dans les écoles et sous les tentes des Nations Unies. L’objectif déclaré de Sharon était « l’infrastructure terroriste ». Ce qu’il ciblait en fait, c’était la population qui résistait et soutenait la résistance.
En effet, c’est toute cette population qu’il a durement frappée pendant plusieurs jours et semaines. L’invasion sanglante de Sharon a également abouti à l’assassinat de 104 combattants de la résistance et à la déportation de centaines d’autres, certains en Jordanie et d’autres au Liban. Le reste a été tout simplement laissé pourrir dans le désert du Sinaï.
C’est la même « infrastructure terroriste » que le disciple de Sharon, Benjamin Netanyahu, cherche à détruire aujourd’hui en utilisant les mêmes tactiques de punition collective et en usant du même langage et même types de communiqués destinés aux médias.
A Gaza, le passé et le présent sont intimement liés. Israël est uni par un seul objectif : écraser quiconque ose lui résister. Les Palestiniens de Gaza sont également unis mais par une menace commune, et en dépit des défis insurmontables leur résistance semble s’intensifier.
Si l’on jette un rapide coup d’œil vers l’histoire de ce long combat, les réfugiés qui font face à la plus forte armée du Moyen-Orient peuvent dire avec un grand degré de conviction qu’Israël ne soumettra jamais Gaza. Cela aussi est inscrit dans l’Histoire.
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* Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est doctorant à l’université de Exeter, journaliste international directeur du site PalestineChronicle.com et responsable du site d’informations Middle East Eye. Son dernier livre, Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé à Demi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr
http://www.middleeasteye.net/column...
Traduction : Info-Palestine.eu - Claude Zurbach

En direct de Gaza - Samedi 19 juillet 2014 - Il est 6h à Gaza

Par
Douzième jour de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza
Ne vous inquiétez pas si on ne donne pas de nouvelles, on a seulement 4 heures d’électricité par jour.
Merci beaucoup pour vos messages de soutien.
Un vrai génocide contre les Palestiniens de Gaza
70 morts en un jour, parmi eux 20 enfants
Un carnage
C’est horrible !
En direct de Gaza - Samedi 19 juillet 2014 - Il est 6h à Gaza
Un vrai massacre israélien
Les chars israéliens sont toujours dans les zones frontalières au nord de la bande de Gaza.
50.000 habitants du nord de la bande de Gaza ont quitté leurs maisons
Situation humanitaire catastrophique
Destruction massive dans la bande de Gaza : habitations, infrastructures civiles et terres agricoles
-Trois hôpitaux ont été bombardés
-Deux bureaux de presse ont été visés
Et ça continue !
Le bilan s’alourdit au douzième jour de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza et sa population civile :
- 300 morts palestiniens jusqu’à cette heure-ci, dont 90 enfants, 38 femmes et 45 personnes âgées suite à des bombardements israéliennes en douze jours.
- 2250 blessés lors de ces bombardements aveugles de l’armée de l’occupation israélienne, dont 370 femmes et 550 enfants
- Plus de 2650 raids israéliens en douze jours partout dans la bande de Gaza
Quelle horreur !
- 630 maisons ont été détruites suite à ces bombardements aveugles
- 1000 maisons touchées par les bombardements
- Plus de 7000 personnes sont sans-abri après la destruction de leurs maisons.
- 47 mosquées ont été détruites
C’est terrible !
Nous nous lâchons rien!
Nous ne désespérons pas !
La lutte continue
Nous nous défendrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang
Jusqu’à notre dernier souffle
Gaza sera toujours debout !
Gaza résiste, Gaza existe et Gaza persiste !
Palestine vivra, Palestine vaincra !
Amitiés de Gaza sous les bombes
Ziad

http://www.ism-france.org 

110 blessés et 12 arrestations lors d'affrontements à Al-Aqsa

Par
18.07.2014 - Plusieurs dizaines de Palestiniens ont été blessés dans la vieille ville de Jérusalem, à l'intérieur même de l'enceinte de la Mosquée Al-Aqsa, lors d'actes de violence impliquant les forces israéliennes, et qui ont éclaté vendredi 18 juillet dans un climat de tension exacerbé par l'invasion terrestre israélienne de la veille. Des dizaines de personnes ont du être soignées pour des fractures, des coupures et des hématomes profonds dus aux violences dont le Lieu Saint a été le théâtre, perpétrées par les forces israéliennes qui ont envahi le complexe en tirant force grenades assourdissantes et balles caoutchouc acier. Les soldats ont également agressé le personnel médical et les journalistes présents sur les lieux, allant jusqu'à les forcer à sortir du complexe durant les heurts.
110 blessés et 12 arrestations lors d'affrontements à Al-Aqsa
Des médecins ont indiqué à Ma'an que plus de 110 personnes ont été admises à la clinique de Al-Aqsa pour y traiter leurs blessures, dont un certain nombre a dû être transféré vers des hôpitaux mieux équipés. Le Directeur d'Al-Aqsa, Omar al-Kiswani, et le Ministre de l'Autorité Palestinienne pour Jérusalem, Adnan al-Husseini, ont été blessés par des tirs de balles caoutchouc acier, respectivement au pied et au poignet. Abdulatheem Salhab, administrateur du Waqf et Fayez an-Obaidi ont été atteints par des tirs de balles caoutchouc acier à la poitrine. Au total, 9 personnes ont été évacuées vers l'hôpital Makassed, a déclaré Ayman Abu Ghazala qui dirige le service ambulancier du Croissant Rouge.

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Abu Ghazala a ajouté que les forces israéliennes ont utilisé un nouveau type de balles caoutchouc acier. Ces billes d'acier, désormais recouvertes de caoutchouc noir causant de plus des coupures, remplacent l'ancien modèle de couleur bleue. L'un des blessés a beaucoup saigné et vomi du sang, après avoir été touché par une de ces balles caoutchouc acier au niveau des poumons, lui causant aussi des ecchymoses au thorax. Son état grave a nécessité son évacuation vers un hôpital. Un homme âgé a été blessé par un tir de grenade assourdissante qu'il a reçu à côté de l’œil, et un autre par un éclat de grenade reçu dans la poitrine.

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Source : Maan News
Traduction : CR pour ISM

En elle-même, Gaza est déjà une victoire

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Ce qui devait arriver est chose faite, Tsahal a lancé hier autour de 21h son offensive terrestre pour "tout nettoyer une fois pour toutes". Israël va employer ses milliers de réservistes au sol. La Palestine et Gaza vivent une épreuve dans la longue série qui marquent le désastre de 1948, le fléau de 1956, les catastrophes de 1967 et 73… Aujourd’hui, deux ans après les crimes de guerre à Gaza, 6 ans après la boucherie de l’hiver 2008-2009, mise à nu par le rapport du juge Goldstone, où des familles entières ont été décimés, comme celle de al-Samoni (25 membres) ou celle de al-Daya (23 personnes), l’Histoire se répète depuis la « Naqba » de 1948 comme pour nous rappeler "que la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent".
En elle-même, Gaza est déjà une victoire
Car la folle espérance messianique de s’approprier une « terre promise » sur le compte de la mystification d’un « peuple sans terre » semble toujours guider les décisions israéliennes. Ni le droit international, ni la mobilisation citoyenne mondiale ne semble faire reculer le projet d’un Etat contrefait qui frôle, aujourd’hui, l’implosion sociale. Une politique encouragée par des dictatures arabes qui se font les champions d’une cause dont ils sont eux-mêmes les principaux fossoyeurs. A ce titre, celui qui fait office de ministre des Affaires étrangères égyptiennes ferait sourire si il n’insultait pas les centaines de morts massacrés à Gaza : "Si le Hamas avait accepté la proposition égyptienne, il aurait pu sauver les vies d'au moins 40 Palestiniens". 40, rien de moins, alors que des milliers de victimes meurent de l’étau et du blocus égyptien et que les massacres en cours tuent des familles entières.
La stratégie illusoire d’une autorité palestinienne qui priait pour intégrer "la communauté internationale" et faire accepter un bantoustan sans souveraineté avec à peine 20 % de ses terres à une chaire à L’ONU dévoile son inutilité. Car 'Tsahal' n’a jamais attendu la communauté internationale pour mener à bien ses entreprises meurtrières. Et quant aux timides voix officielles qui se lèvent pour "condamner" les agressions, les bombardements, les punitions collectives, les tortures, les déportations ou les assassinats ciblés, elles sont souvent le pendant d’une complicité active en sous main de la colonisation destructrice.
C’est en tout cas depuis hier que 'Tsahal' a décidé de son offensive terrestre tout azimut contre Gaza, la situation risque donc d’empirer. Les jours s’égrènent et le bilan s’alourdit en plein mois sacré du Ramadan. Près de 300 morts, des dizaines de mosquées ciblées et détruites, des écoles, des centres éducatifs et sportifs, des bâtiments publics, des coopératives agricoles : l’Etat hébreu détruit toute l’économie de Gaza, tue et rase impunément. Et pendant ce temps Jérusalem continue à être asphyxiée et judaïsée. Les incessantes poursuites des excavations sous et autour de la mosquée al-Aqsa, les incursions incessantes de colons, d’officiels et d’agents sécuritaires sur l’esplanade des mosquées, les expropriations arbitraires des maisons palestiniennes à Jérusalem confirment la purification ethnico-religieuse en œuvre à El-Qods et en Palestine traduisant la continuité du plan "Daleth" de nettoyage ethnique.
Et à Gaza, il s’agit pour Israël de mater toute volonté de résister, même si un certain consensus médiatique peine à nous faire croire aujourd’hui qu’il s’agit d’une réaction à des tirs de roquettes. Mais rien ne peut camoufler dorénavant la nature criminelle d’un régime aux abois qui attise la haine de son peuple et rien ne peut cacher la nature criminelle d’une colonisation qui ne recule devant aucune atrocité et piétine sans vergogne et avec mépris le Droit International. Car que peut être la justification éthique ou morale d’un pays qui massacre, torture, assiège et souhaite réduire à moins que rien des Hommes et un peuple ?
Cette injustice doit nous étreindre d’inquiétude car les enjeux du conflit palestinien embrassent le devenir de l’Humanité. Car à quoi d’autres assiste-t-on si ce n’est une mise en scène des valeurs des droits de l’Homme par nos pays lorsque ceux-ci ferment les yeux face au réveil des consciences citoyennes qui se lèvent dans toutes les villes du monde pour faire entendre leur voix face à la colonisation et appeler à l’arrêt des massacres et du blocus à Gaza ?
Mais l’espoir est à Gaza. Cinq fois millénaire, rattachée à une bande d’une largeur de 6 à 12 km et d'une longueur de 40 km, elle défie aujourd’hui la 4ème armée du monde. Gaza "une leçon brutale et un exemple éclatant pour ses ennemis comme ses amis", selon le poète palestinien Mahmoud Darwich : elle ne baissera donc jamais la tête, les bras et la voix contre l’injustice. Elle est, en elle-même, déjà une victoire. 

7 martyrs dans un nouveau massacre sioniste à Khan Younis

Les forces d'occupation sioniste ont commis à une heure tardive du soir hier un nouveau massacre à Khan Younis tuant sept palestiniens et blessant plusieurs autres dans un raid aérien.
Quds Press a cité, selon un témoin oculaire, que l'aviation israélienne a bombardé dans les heures tardives de la nuit du vendredi une foule de civils dans le centre de la ville de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza entraînant la mort de sept personnes sur le coup et la blessure de six autres, soulignant que trois d'entre eux sont dans un état de danger extrême.
Les sources médicales palestiniennes ont déclaré que les martyrs sont: Mohammed Bassam El-Serri et son frère Subhi, Mohammad Rida Salhiya et ses deux frères Mustafa et Wassim ainsi que leur cousin Mohammed Mustafa Salhiya, Ibrahim Nasr et Rushdi Nasr.
Il est à noter que La bande de Gaza subi depuis l'aube du mardi (8-7) une large opération militaire menée par l’armée israélienne. Des milliers de raids aériens, terrestres et maritimes ont été lancés, 309 palestiniens ont été tués, des centaines d’autres ont été blessés, des centaines de maisons ont été détruites et plusieurs massacres ont été commis.

3 Palestiniens tués dans des raids sionistes au nord de Gaza

Trois jeunes hommes palestiniens ont été tués dans plusieurs raids aériens de guerre sionistes, le samedi matin 19/7, sur des objectifs à Biet Hanoun, Biet Lahia et Jabalya au nord de la Bande de Gaza.
Le porte-parole du ministère de la santé, Dr. Ashraf Qodra, a déclaré que les citoyens tués sont Mohamed Attallah Awda Saadat (25 ans), Mohamed Rafiq Rahel (22 ans) et Fadhl Mohamed Bana (29 ans) qui est mort dans l'hôpital de Shifa, succombant à ses blessure.
Ces nouveaux martyrs élèvent le nombre de victimes de l'agression sioniste continue sur la Bande de Gaza, depuis 13ème jour consécutif, à 319 martyrs, ainsi que 2283 ont été blessés.

Tel Aviv frappée par les brigades Al Qassam : plusieurs blessés sionistes

Vendredi 18 juillet au soir, de nombreux sionistes ont été blessés suite à un bombardement de la banlieue de Tel Aviv par brigades Al Qassam, la branche armée du mouvement de résistance islamique Hamas.
Les brigades Al Qassam ont déclaré dans un communiqué militaire avoir bombardé de trois roquettes de type M76 les zones de Rishon Lezion et Holon près de Tel Aviv. Des sources sionistes ont reconnue que de nombreux sionistes ont été blessés suite à ce bombardement de la banlieue de Tel Aviv. Elles ajoutent que l’une des roquettes a atterrie dans une zone sensible et stratégique sans avoir dévoilé le nom de cette zone.
Les brigades Al Qassam assurent que ce bombardement intervient en réponse aux crimes sionistes contre le peuple palestinien et de l’agression continue contre Gaza. Il est déclaré dans le communiqué que « les brigades Al Qassam ont promis à leur peuple de ne pas garder le silence face aux crimes de l’occupant, et qu’ils les feront payer cher leur agression. L’occupation réfléchira longuement avant de se lancer dans une agression contre le peuple palestinien. Nos armes resterons cachées et légitimes tant que l’ennemi continuera ses idioties, ils ne trouveront de notre part que des ripostes douloureuses»
La bande de Gaza est victime depuis mercredi 8 juillet d’une large opération militaire sioniste. Des milliers de raids aériens, terrestres et maritimes ont eu lieu, faisant 295 morts et des centaines de blessés. Des centaines de maisons ont été détruites et de multiples massacres ont été commis.

Un soldat israélien tué dans le ciblage du site militaire "Kissufim"

Des sources sionistes ont admis la mort d'un soldat durant les affrontements avec la résistance palestinienne dans la bande sud de Gaza.
Les sources ont confirmé que le soldat a été tué pendant le bombardement du site de "Kissufim" au nord de l'est de Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza par un certain nombre de missiles.
Les "Brigades Al-Qassam", l'aile militaire du Mouvement de la résistance islamique "Hamas", ont annoncé plus tôt dans la matinée du samedi (19-7) leur responsabilité de ce bombardement par des missiles du type 107 ainsi que le bombardement d'un réservoir sioniste à l'est de Khan Younes.
http://www.palestine-info.cc 

Al-Qassam cible Tel Aviv et un aéroport militaire à Dimona

Les "Brigades Al-Qassam", l'aile militaire du Mouvement de la résistance islamique "Hamas", ont bombardé ce matin (19-7) deux zones proches de la ville de Tel Aviv occupé avec plusieurs roquettes ainsi qu’un aéroport militaire à Dimona.
Les Brigades ont déclaré dans un communiqué militaire avoir bombardé les zones Rishon Letsio et Bat Yam près de Tel Aviv par cinq missiles de type "M75". Elles ont aussi visé une base aérienne militaire située près de la ville de Dimona avec plusieurs obus.
Al-Qassam a ajouté avoir réussi ce matin à bombarder l'aéroport militaire "Nevatim" qui est situé dans la ville de Dimona avec quatre missiles de type" M75 ".
Les Brigades ont affirmé que ce bombardement est une réponse aux crimes sionistes commis contre le peuple palestinien et l'agression continue sur la bande de Gaza.
Elles ont ajouté : "Les Brigades Al-Qassam ont promis de ne pas garder le silence face aux crimes de l'occupation et de faire payer l’occupation le prix fort de son agression pour que la prochaine fois elle réfléchisse mille fois avant de se lancer sur toute agression contre notre peuple. Nos armes seront toujours prêtes pour faire face aux folies sionistes ".

Abou Zouhri : L'agression terrestre sioniste n'a pas atteint ses objectifs

Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a confirmé que l'agression terrestre sioniste n'a pas atteint ses objectifs, soulignant que le mouvement international vise à sauver l'occupation de la pagaille et prévenir la résistance de réaliser une réussite.
Dans ses déclarations de presse dont le CPI a obtenu une copie, le samedi 19/7, Abou Zouhri a déclaré que l'agression terrestre sioniste a échoué à réaliser ses objectifs, démontrant que les héros  de la résistance ont considérablement détruit le prestige de la force de dissuasion sioniste.
Abou Zouhri a confirmé que le mouvement international vise à sauver l'occupation de la pagaille et empêcher la résistance d'atteindre toute réalisation, insistant qu'il n'y aura pas un accord sans une réponse précédente aux conditions de la résistance.
L'occupation israélienne poursuit son agression barbare sur la Bande de Gaza pour le 13ème jour consécutif sous une férocité de l'occupant qui a ciblé les maison de civils et les institutions de services et sociales ainsi que les hôpitaux et les sièges gouvernementaux.

Les Brigades d'al-Qassam font exploser un char et bulldozer au sud de la bande de Gaza

Les Brigades d'el-Qassam, la branche armée du mouvement du Hamas, ont annoncé la mise en œuvre d'une nouvelle attaque derrière les lignes de l'ennemis à l'est de Khan Younès.
Les Brigades ont déclaré que les forces d'élite d'el-Qassam ont mis en œuvre une attaque compliquée sur un groupe de blindés de l'ennemi sioniste à l'est de Khan Younès, derrière ces lignes et ont pu monter sur un char et un bulldozer en même temps, en les faisant exploser avec des charges de "Tandom".
Elles ont ajouté que leurs combattants ont confirmé qu'il y avait 9 explosions consécutives dans le char ciblé à l'est de Khan Younès.
Les Brigades d'el-Qassam ont également déclaré le ciblage d'un bulldozer militaire sioniste à l'est de Khan Younès avec un obus de type "RPG", en le frappant directement et ont lancé un autre char sur une force spéciale retranchée dans une maison à l'est de Khan Younès, et se sont affrontés avec elle directement.

39 Palestiniens tués samedi dans l'agression sioniste sur Gaza

Des sources locales ont confirmé la mort de 4 citoyens palestiniens dans un bombardement d'artillerie ciblant la famille de Zawidi dans la ville de Beit Hanoun au nord de la Bande de Gaza.
Les sources ont déclaré que les martyrs sont Magmoud Abdul-Hamid Zawidi (23 ans), Dalia Abdul-Hamadi Zawidi (37 ans), la petite fille Nagham Mahmoud Zawidi (deux ans) et la petite fille Rwya Mahmoud Zawidi (6 ans).
Des sources médicales ont annoncé le martyre de la jeune fille Maali Abou Zaid et 4 autres blessés dans un raid ciblant un convoi pour fournir les aides dans le village de Zawaida dans le centre de la bande.
Elles ont également déclaré la mort du jeune homme Abdul-Rahman Berak (27 ans), suite à sa blessure subie dans un raid aérien sioniste dans la ville de Deir Balah au centre de la Bande de Gaza et la mort du citoyen Tariq Hato (26 ans) et Mahmoud Sharif (24 ans) dans la région centrale.
Le jeune homme Ahmed Mohjamed Saidi (18 ans) a été tué dans un bombardement sioniste ciblant une voiture civile dans la rue à Qarara.

Gaza : le showbiz s’excite, se mobilise et se ridiculise…

Jean France-Martin

L’offensive terrestre a commencé dans la Bande de Gaza depuis ce vendredi. Le lendemain, une manifestation pro-palestinienne, prévue à Paris, a été annulée par le ministère de l’Intérieur. Sans surprise.
Ce déjà pour deux raisons. La première est que l’actuel Premier ministre, Manuel Valls, a publiquement juré de son « indéfectible attachement à Israël »… Étrange, pour un élu du peuple français d’origine espagnole et n’ayant été naturalisé français que dans les années 80 du siècle dernier. La seconde tient à  la personnalité de François Hollande, tôt repéré par les puissants réseaux américains de la French American Foundation. Bref, il s’agit là d’un Young Leader, l’une de ces jeunes pousses prometteuses sur lesquelles les USA n’hésitent pas à investir beaucoup d’argent, que ce soit pour les « Français de souche » destinés aux plus hautes fonctions, mais aussi pour les Franco-maghrébins issus des cités. Dans un cas comme dans l’autre, ça peut toujours servir un jour…
Pendant ce temps, le showbiz se mêle de la partie. À en croire le site belge, Lesoir.be : « Christiano Ronaldo est connu pour son soutien à la Palestine. Il aurait récemment fait un don de 1,5 million d’euros au pays. Sur Twitter, on retrouve de multiples photos du joueur de football portant une fois une écharpe aux couleurs de la Palestine, une autre fois une pancarte avec la mention,Todos con Palestine »…
De son côté, et toujours selon les mêmes sources, le rappeur français Rohff « s’est également illustré en faveur de la Palestine sur son compte Facebook. Il aappelé aux dons pour Gaza “en ce mois béni de Ramadan”. » Ce qui n’est pas tout à fait du goût de son “adversaire” Booba, lequel affirme : « Tous ceux qui croient aider la Palestine avec des posts Instagram, Facebook, etc., vous faites vraiment pitié, bande d’hypocrites. Pas d’politique ici. Si vous voulez aider allez sur le terrain bande de truffes ou sinon fermez-la à jamais !!!  »
Du coup, Tareq Ramadan, figure influente de l’islam français reprend la balle au bond : « Grand courageux, en effet, Booba. Mais qui donc est hypocrite ? Ses fans ou lui-même qui affirme ne pas faire de politique en prenant la décision, très politique, non seulement de se tairesur ce massacre mais d’interdire que l’on soutienne les Palestiniens opprimés ? Hypocrite, en effet, et honteux ».
Dans un genre une peu moins viril, Rihanna, pop star américaine, censée soutenir la Palestine, a exprimé sur Twitter son soutien au peuple palestinien, au travers du mot-clic#FreePalestine, avant de changer son post d’origine en un autrement plus consensuel « Paix entre Israël etPalestine ».
Idem pour Madonna, naguère prompte à défendre les Femen ou à s’en prendre à Marine Le Pen – c’est à l’évidence moins risqué – est revenu sur ses premiers Tweets, préférant un tout aussi consensuel : « La paix des deux côtés ». Mais seulement voilà, petit problème, nous rappelle le site Lesoir.be, « les victimes qu’elle affiche en photo sur sa page Facebooksont celles des trois adolescents israéliens tués au début du mois de juillet. » Et non pas celle de ce jeune Palestinien brulé vif.
Sans surprise, d’autres réactions hollywoodiennes, celles de Tom Cruise, Richard Gere ou Arnold Schwarzenegger, connus pour leur attachement à l’État d’Israël.
Pendant ce temps, des gens meurent. Qu’ils soient combattants ou simples civils, ils meurent. Ils meurent sous les bombes, mais aussi sous l’indifférence. Et le ridicule de certains histrions.

L’armée d’occupation craint des enlèvements durant l'offensive terrestre

Le journal hébreu Maariv a écrit : « La mission de l’armée israélienne dans la bande de Gaza est difficile et dangereuse car elle a pour objectif la destruction des tunnels de la résistance dans la bande, et la plupart n’est pas connue. De même, on craint que cela soit une occasion d’enlever de nombreux soldats »
Le quotidien a indiqué que la mission de l’armée est compliquée, et il est très probable qu’elle ne parvienne pas à éliminer l’ensemble des tunnels construits secrètement par le mouvement du Hamas à différents endroits de l’enclave.
« Ce qui préoccupe le plus les dirigeants de l’armée est la possibilité de voir un grand nombre de soldats se faire enlever dans l’un des tunnels, ou qu’un attentat soit réalisé durant une opération des troupes dans un tunnel », a ajouté Maariv.
Les responsables de l’armée israélienne ont insisté auprès  de leurs soldats pour qu’ils évitent à tout prix toute tentative d’enlèvement, en les appelant à se défendre par tous les moyens.
Le journal a souligné que les tunnels souterrains représentent une grande menace pour les forces de l’armée qui sont entrées dans la bande de Gaza, car ils contiennent tous les explosifs qui servent à cibler les soldats lorsqu’ils entrent à Gaza, à l’instar du tunnel d’al Ain découvert par l’armée israélienne et celui de Sofa dans lequel un chien a été tué et un soldat blessé.
Maariv a démontré que le Hamas consacre un quart de son budget militaire au développement des tunnels, puisqu’ils nécessitent d’être surveillés 24 heures sur 24, ce qui empêche de les découvrir ou d’obtenir des informations à leur sujet.
Le journal a rapporté d’experts militaires leur conviction que ce qui préoccupe l’armée est le manque d’informations sur les endroits où se trouvent ces tunnels, leurs plans et dispersion sous terre.
Un de ces experts a déclaré au journal : « Il existe très peu d’informations sur les tunnels dont certains se situent sous des quartiers résidentiels à Gaza-city, et au sujet desquels l’armée ne sait rien en raison du secret du Hamas »