vendredi 11 avril 2014

Cisjordanie: Israël a détruit des abris financés par l'UE

AFP
Israël a détruit cette semaine plusieurs abris financés par l'Union européenne dans un secteur sensible de la Cisjordanie occupée, près de Jérusalem, a-t-on appris vendredi de source diplomatique européenne.
"Le 9 avril, trois structures résidentielles ont été démolies à Jabal al-Baba", près de la colonie israélienne de Maalé Adoumim, à l'est de Jérusalem, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la délégation de l'UE dans les Territoires palestiniens.
Ces abris de tôle, construits pour accueillir des Palestiniens privés d'habitations au moment de sérieuses intempéries en début d'année, avaient été "financés partiellement par des Etats membres de l'UE" via son service d'aide humanitaire ECHO, a précisé le porte-parole.
Un diplomate d'un pays membre de l'UE a précisé à l'AFP que ces abris avaient été financés par la France et ECHO.
Il n'a pas été possible d'obtenir un commentaire vendredi de l'administration militaire israélienne des Territoires palestiniens.
Une délégation de diplomates et de membres des services de coopération de plusieurs Etats membres de l'UE ainsi que d'ECHO et de l'ONU se sont rendus sur place vendredi matin pour constater les dégâts, a précisé le diplomate qui a mis en garde contre l'imminence d'une démolition des structures restantes à Jabal al-Baba.
Selon le porte-parole de la délégation de l'UE, Israël a publié en février des ordres de démolition concernant au total 18 structures à Jabal al-Baba. Il a ajouté que les représentants de l'UE avaient "soulevé (cette question) avec les autorités israéliennes" à ce moment-là et après les démolitions.
Selon le site d'information EurActiv, basé à Bruxelles, citant un diplomate européen sous couvert de l'anonymat, plusieurs Etats membres de l'UE envisagent de demander à Israël une compensation financière "à chaque fois que des projets d'aide humanitaire financés par l'UE sont détruits".
Les structures détruites cette semaine sont situées en E1, un secteur très controversé qui relie Jérusalem-Est à la Cisjordanie.
Israël envisage des constructions dans le secteur E1 depuis le début des années 1990, mais face à la forte pression internationale, rien n'a encore été fait. Un projet de 1.200 logements, dévoilé en décembre 2012, a provoqué la colère des Etats-Unis et a été rapidement bloqué.
Selon les Palestiniens, des constructions israéliennes dans le secteur E1 couperaient en deux la Cisjordanie et compromettraient la viabilité d'un Etat palestinien.

Le Hamas confirme son refus de prolonger les négociations

Gaza – CPI
Le Mouvement de la résistance islamique du Hamas a confirmé son refus de prolonger les négociations entre l'Autorité et l'occupation sioniste.
Dr. Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas, a déclaré dans un bref communiqué jeudi soir (10-4), dont une copie a été reçue par le « Centre Palestinien d’Information » : "Le mouvement du Hamas rejette toute prolongation des négociations et appelle l’AP à mettre fin à sa négligence envers la position du rejet national des négociations ".
Les réunions de négociations se poursuivent entre l’AP et l’occupation, et selon des informations persistantes, ils seraient parvenus à un accord pour prolonger les négociations.

L’entité déduit les dettes de l’AP de l'argent des recettes fiscales

Jérusalem occupée – CPI
L’entité sioniste a annoncé une autre série de sanctions contre l'Autorité palestinienne pour s’être rendue récemment à l'Organisation des Nations Unies.
La radio israélienne a rapporté que parmi ces sanctions, figure la déduction des dettes de la société d'électricité et autres des recettes fiscales que l'entité reçoit de l’AP.
Elle a ajouté qu'il a également été décidé de geler le projet de développement des champs de gaz au large des côtes de Gaza et que l’AP a été informée de cette décision par le coordinateur des affaires des territoires palestiniens dans le gouvernement israélien, Yoav Mordechai.
L'agence Reuters a cité selon une source sioniste qu’il a également été décidé de limiter le montant d'argent déposé par l’AP dans les banques sionistes.
La source a souligné la poursuite de l'entité à effectuer " des efforts pour résoudre la crise par les discussions de paix ".
Le correspondant de la radio hébreu et spécialistes des affaires palestiniennes, Gel Burger, a indiqué, selon une source palestienne officielle, que l'Autorité palestinienne a été surprise par le moment de l'annonce des sanctions surtout à la lumière des progrès réalisés dans les négociations par l'extension et la libération des prisonniers.
Le fonctionnaire palestinien a souligné que l'entité israélienne commet une erreur en gelant les recettes fiscales car ce sont des fonds palestiniens.

L'Egypte met en place un système pour détecter les tunnels à la frontière avec Gaza

Le Caire – CPI
Une source militaire égyptienne a déclaré que l’armée prépare pour les prochains jours un système militaire moderne sur ​​la frontière égyptienne avec la bande de Gaza afin de détecter tous les tunnels de contrebande.
Le site d’Al-Jazeera Net a rapporté de la source : « Le nouveau système comprend des nouveaux capteurs « Sensor » qui captent le mouvement et l'imagerie souterraine en même temps ».
Les appareils seront placés à des profondeurs variables le long de la frontière avec la bande de Gaza et chaque appareil sera installé à différentes profondeurs sur les frontières de Gaza sur une longueur d'environ 13 km avec un nombre total de 130 dispositifs, selon la source militaire.
La source a ajouté que ce nouveau système de pointe est meilleur que le système américain des tunnels qui ont déjà été installés sur la frontière de Gaza depuis 8 ans mais qui ont échoué dans la lutte contre la contrebande à travers les tunnels.

Confé­rence de presse : lan­cement de la cam­pagne fran­çaise pour la libé­ration de Marwan Bar­ghouthi et de tous les pri­son­niers poli­tiques palestiniens

jeudi 10 avril 2014
Le lan­cement de la cam­pagne fran­çaise pour la libé­ration de Marwan Bar­ghouthi et de tous les pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens a eu lieu aujourd’hui dans le cadre d’une confé­rence de presse en pré­sence de Fadwa Bar­ghouthi, res­pon­sable de la cam­pagne inter­na­tionale et de Majed Bamya, chargé des pri­son­niers auprès du Ministère des affaires étran­gères pales­tinien. Étaient éga­lement à la tribune plu­sieurs membres du Comité français.
La cam­pagne inter­na­tionale pour la libé­ration de Marwan Bar­ghouthi et de tous les pri­son­niers poli­tiques palestiniens a été lancée en octobre 2013 depuis la cellule d’Ahmed Kathrada, fon­dateur de la cam­pagne pour la libé­ration de Nelson Mandela.
La confé­rence de presse a réuni plu­sieurs membres du Comité de pilotage français dont Claude Léostic, pré­si­dente de la Pla­te­forme des ONG fran­çaises pour la Palestine, Jean-​​Claude Lefort, Député hono­raire, Monique Cerisier-​​Ben Guiga, séna­trice hono­raire, Nicole Kiil-​​​​Nielsen députée euro­péenne, Patrick Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité, et Taoufiq Tahani, pré­sident de l’AFPS. D’autres per­son­na­lités sou­tenant la cam­pagne étaient éga­lement pré­sentes, comme Chris­tiane Hessel, ou des élus comme Flo­rence Delaunay, députée des Landes. Plu­sieurs médias étaient pré­sents pour cet évé­nement de grande portée. Claude Léostic a pré­senté la cam­pagne, suivi d’un brillant exposé de la situation par Fadwa Bar­ghouthi et Majed Bamya. Plu­sieurs jour­na­listes ont posé des ques­tions à Fadwa Bar­ghouthi concernant la cam­pagne et la situation poli­tique, et Jean-​​Claude Lefort, député hono­raire, a conclu la confé­rence en insistant sur le concept de ’main tendue’ et en rap­pelant que la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens est une condition préa­lable pour une paix juste et durable dans la région.
Taoufiq Tahani
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Dossier de presse
PDF - 371.6 ko
Biographie de Marwan Barghouthi
http://www.france-palestine.org 

Barghouti, le prisonnier qui a les clés de la paix

Pierre Barbancey, L’Humanité, vendredi 11 avril 2014
Jeudi à Paris, la cam­pagne inter­na­tionale « Libérez Marwan Bar­ghouti et tous les pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens » a connu un nouvel élan. « Le contexte poli­tique est devenu extrê­mement com­plexe », a rappelé Fadwa Bar­ghouti avec, à ses côtés, de nom­breuses per­son­na­lités, dont Patrick Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité, Nicole Kiil-​​Nielsen, qui siège éga­lement à Bruxelles, Claude Léostice, pré­si­dente de la plate-​​forme des ONG fran­çaises pour la Palestine, ou Taoufiq Tahani, pré­sident de l’Association France-​​Palestine soli­darité (AFPS). Une situation qui replace la question de la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens – ils sont près de 5 000 – et sin­gu­liè­rement celle de Marwan Bar­ghouti sous un nouveau jour.
«  Marwan  », comme on l’appelle dans les villes et les vil­lages pales­ti­niens, signe de sa popu­larité, est sans doute un homme hors du commun. Pour l’avoir ren­contré à plu­sieurs reprises, nous savons qu’il n’aimerait pas cela, tant sa vie se confond avec la lutte de son peuple. Étu­diant, à la tête d’un comité à l’université de Bir Zeit, dans les années 1980, il avait déjà été empri­sonné. Le refus de l’injustice, au sens poli­tique du terme, voilà ce qui le motive. Lorsqu’il a demandé la main de Fadwa, elle-​​même étu­diante en droit, il a été clair  : «  Réfléchis pendant une semaine avant de dire oui, lui a-​​t-​​il dit. Parce que la route sera longue. Mais quand notre pays sera libéré, je te promets de me consacrer à notre famille.  » L’heure n’est pas arrivée, parce que l’occupation israé­lienne se poursuit. L’étudiant Marwan Bar­ghouti se lance à corps perdu dans la poli­tique. Dans les années 1980, il fait partie de cette géné­ration de mili­tants pales­ti­niens non plus issue des combats de la décennie pré­cé­dente mais, au contraire, qui accom­pagne les accords d’Oslo. Accords qui, pour Marwan, ne signi­fient pas rester l’arme au pied.
Alors que la colère bruisse dans les ter­ri­toires pales­ti­niens à l’orée des années 2000, il met en garde la direction de l’Organisation de libé­ration de la Palestine (OLP) et par­ti­cu­liè­rement du Fatah. La pour­suite de la colo­ni­sation, le non-​​respect des accords, une vie pales­ti­nienne qui se dété­riore  : les ingré­dients sont là pour une nou­velle Intifada. Avec un para­mètre sup­plé­men­taire, le ren­for­cement du mou­vement isla­miste, Hamas. Marwan Bar­ghouti a non seulement compris le danger de cette mou­vance – même s’il a tou­jours agi pour l’unité pales­ti­nienne – mais aussi de la sclérose de la direction pales­ti­nienne, dont cer­tains membres étaient (sont) aux mains de dif­fé­rents pays arabes peu avares de finan­ce­ments. Depuis Ramallah, dès sep­tembre 2000, res­pon­sable du Fatah en Cis­jor­danie, alors que la direction nationale est aphone, il appelle à la levée du peuple pales­tinien contre les colons et l’armée israé­lienne d’occupation, là où elle est posi­tionnée dans les ter­ri­toires palestiniens.
Marwan Bar­ghouti est un député. Qui plus est, pré­sident du groupe d’amitié par­le­men­taire Palestine-​​France. Arrêté illé­ga­lement en 2001, il purge actuel­lement une peine de trois fois la prison à vie. Les pres­sions israé­liennes n’ont pas eu raison de sa déter­mi­nation. Tant son combat poli­tique est profond. Une aura, un cha­risme, qu’il a mis au service de son peuple. Il a rédigé un «  Document des pri­son­niers  », paraphé par l’ensemble des for­ma­tions pales­ti­niennes, qui est aujourd’hui une réfé­rence. Réfé­rence à la lutte pour l’État pales­tinien dans les fron­tières de 1967 aux côtés d’Israël, avec Jérusalem-​​Est comme capitale.
La question de la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens est main­tenant au cœur du règlement du conflit. «  Cette cam­pagne vise à contester la vision sécu­ri­taire d’Israël  », sou­ligne Majed Bamya, chargé du dossier auprès du ministère pales­tinien des Affaires étran­gères. «  Le message est que la liberté des pri­son­niers et la fin de la colo­ni­sation ne sont pas une résul­tante d’un accord de paix mais le passage néces­saire vers un accord de paix.  » Une idée nou­velle et essen­tielle. La direction pales­ti­nienne (OLP et Autorité pales­ti­nienne) sou­tient main­tenant tota­lement la libé­ration des pri­son­niers et men­tionne le nom de Marwan Bar­ghouti comme un para­mètre essentiel. «  Sou­tenir la libé­ration de Marwan Bar­ghouti, c’est sou­tenir l’idée d’un État de Palestine dans les fron­tières de 1967  », sou­ligne Fadwa Barghouti.
Comité inter­na­tional, comité en France… reste main­tenant à faire vivre au quo­tidien cet enga­gement des par­ti­ci­pants. Patrick Le Hyaric a rappelé que son groupe au Par­lement européen a mul­tiplié les démarches en ce sens et a obtenu qu’une réso­lution per­mette d’enquêter sur la situation des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens, dont Marwan Bar­ghouti. Dans le monde, per­sonne ne s’y trompe. Ahmed Kathrada, qui a passé vingt ans dans les geôles de l’Afrique du Sud, a lancé la cam­pagne inter­na­tionale pour la libé­ration de Marwan Bar­ghouti et de tous les pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens, à Robben Island, là même où Nelson Mandela avait été empri­sonné par le régime de l’apartheid. Tout un symbole.

Congrès du Syn­dicat national des ensei­gne­ments du second degré (SNES) membre de la Fédé­ration Syn­dicale Uni­taire (FSU)

L’AFPS était invitée au congrès du SNES FSU qui s’est tenu à Mar­seille du 31 mars au 4 avril dernier.
Robert Kissous, membre du Bureau National de l’AFPS et pré­sident du GL AFPS de Mont­pellier y a repré­senté l’association.
Ci-​​dessous la

motion adoptée le 4 avril 2014 par le Congrès du SNES-​​FSU

et la lettre aux congres­sistes de Taoufiq Tahani, pré­sident de l’AFPS
Solidarité internationale
Le SNES – FSU considère la soli­darité inter­na­tionale comme un de ses domaines d’intervention important. Il réaf­firme son atta­chement à la paix et à la démocratie.
Il exprime son soutien à l’ensemble des militant(e)s et des orga­ni­sa­tions qui luttent, partout dans le monde, pour les droits des tra­vailleurs, en par­ti­culier pour le respect des droits fon­da­mentaux d’expression, d’association, de mani­fes­tation et de grève et apporte sa soli­darité aux peuples et orga­ni­sa­tions qui luttent partout dans le monde, pour la recon­nais­sance des droits les plus élé­men­taires : droit au travail, à une édu­cation publique de qualité, à la santé et à la dignité. Ces droits sont menacés en Afrique, en Amé­rique Latine comme en Europe, en Asie et aux États-​​Unis.
Le SNES dénonce les atteintes aux droits de l’Homme et les vio­la­tions des droits syn­dicaux qui se mul­ti­plient dans de nom­breux pays. Le SNES avec l’Internationale de l’Éducation et le Comité Syn­dical Européen de l’Éducation (région Europe de l’IE) pour­suivra son enga­gement dans les mis­sions inter­na­tio­nales de soli­darité, asso­ciant d’autres forces syn­di­cales comme la CSI, la CES et la Fédé­ration syn­dicale euro­péenne des ser­vices publics, ainsi que dans le cadre de l’altermondialisme et du réseau Alter Submit.
Pour une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien
Sur le plan inter­na­tional, 2012 a été marqué par la recon­nais­sance de l’État de Palestine par l’ONU le 29 novembre 2012 sur les fron­tières de 1967 avec Jéru­salem Est comme capitale. En 2013, l’UE a publié au Journal Officiel les "lignes direc­trices" qui sup­priment tous les avan­tages finan­ciers accordés aux acti­vités israé­liennes dans les colonies.
Pour autant, sur le terrain la situation ne cesse de se détériorer :
– La bande de Gaza, régu­liè­rement soumise à des attaques, a été le théâtre d’un nouveau mas­sacre en novembre 2012. Le blocus est maintenu tandis que l’ouverture sur l’Égypte s’est refermée,
– À Jérusalem-​​Est, l’expulsion des rési­dents pales­ti­niens avec occu­pation de leurs appar­te­ments par des israéliens
– Dans la vallée du Jourdain, ce sont les bédouins qui sont vic­times d’une cam­pagne d’expulsion, leur maison détruite. Alors qu’il y avait 250 milles bédouins, il en reste moins de 50 milles. Comment qua­lifier une telle politique ?
– Partout en Cis­jor­danie, les expul­sions se pour­suivent et le « Mur » continuer d’isoler, de mor­celer, de réduire ce qui reste de la Palestine.
Les pales­ti­niens subissent au-​​delà de la ségré­gation, une entre­prise de déstruc­tu­ration de la société, d’éviction des ter­ri­toires qui s’apparente à l’apartheid.
Le SNES s’engage dans des actions et des inter­ven­tions pour aider le peuple pales­tinien, défendre ses droits et œuvre pour la paix :
– il par­ticipe à la cam­pagne BDS pour un appel au boycott des pro­duits des colonies, par­ticipe à la demande de sanc­tions contre l’État d’Israël, à savoir, la sus­pension de l’accord d’association UE/​Israël votée par le par­lement Européen en 2012,
– il a ren­contré, avec le CNPJDPI, Laurent Fabius et appelé à mani­fester pour que la France vote pour l’admission de la Palestine à l’ONU… et s’est félicité du vote positif de la France.
– il a par­ticipé, au col­loque sur les manuels sco­laires sur « une pré­sen­tation objective du conflit israélo-​​palestinien » qui s’est tenu au Sénat.
– au prin­temps dernier, il a organisé une mission en Palestine pour mettre en place une coopé­ration avec le GUPT (syn­dicat des ensei­gnants pales­ti­niens) pour que le droit à la sco­la­ri­sation des enfants pales­ti­niens soit respecté.
Depuis juillet 2013, des négo­cia­tions entre pales­ti­niens et israé­liens, sous l’égide des États-​​Unis, ont repris, mais l’État d’Israël n’acceptant ni la der­nière décision de l’ONU, ni celle de l’UE, celles-​​ci semblent compromises.
Par ailleurs, il nous faut rester vigi­lants : ces négo­cia­tions ne doivent pas être un moyen pour l’État d’Israël de gagner du temps, pour pour­suivre sa poli­tique du « fait accompli », du Mur aux nou­velles colonies, de réaf­firmer ses exi­gences, à savoir, conserver des blocs de colonies, refuser le droit au retour, faire accepter l’État d’Israël comme État juif.
L’ONU, en réaf­firmant les fron­tières de l’État de Palestine, a réimposé des fron­tières à l’État d’Israël : c’est la ligne verte. Celle-​​ci précise à la fois le ter­ri­toire et la capitale de chaque État. Ce n’est pas négociable.
Le SNES demande dans l’immédiat au gouvernement Français :
– la recon­nais­sance pleine et entière de l’État de Palestine, avec échange d’ambassadeurs,
– l’application des "lignes directrices"de l’UE,
– l’abrogation de la cir­cu­laire Alliot-​​Marie qui a pour fonction de cri­mi­na­liser l’action non vio­lente des « boy­cot­teurs », et la fin des pour­suites contre ceux-​​ci en assi­milant leurs actions à des « actions de haine raciste relevant de la justice ».
Et simultanément, la France doit exiger avec l’UE et l’ONU :
– la levée du blocus de Gaza
– la destruction du mur
– l’arrêt de la colonisation et le démantèlement des colonies de Cisjordanie
– la libération des prisonniers politiques palestiniens
La France doit sou­tenir les demandes pales­ti­niennes d’adhésion aux agences de l’ONU et le signature des traités internationaux.
La réso­lution du conflit passe par la fin de l’occupation. L’ONU doit l’imposer par des sanc­tions à l’État d’Israël. Il y a urgence pour ne pas com­pro­mettre la via­bilité de la solution à deux États indépendants.
Enfin, en Israël aussi, il y a des sans-​​papiers. Le SNES apporte sa soli­darité aux tra­vailleurs d’Afrique de l’Est en Israël dis­cri­minés et vic­times de mesures racistes.
Libérez Marwan Barghouti
Depuis 11 ans, Marwan Bar­ghouti est empri­sonné, après 5 condam­na­tions à la prison à per­pé­tuité, sans compter une autre à 40 ans…
Marwan Bar­ghouti, diri­geant du Fatah, s’est tou­jours pro­noncé pour une paix juste et durable, pour une Palestine pacifiée au coté de l’état israélien. Il est l’un des diri­geants les plus popu­laire de Palestine et c’est pour cela qu’il est empri­sonné, c’est ainsi qu’il est devenu le « Nelson Mandela de la Palestine ».
Ce sont les sanc­tions inter­na­tio­nales, dont l’embargo, qui ont permis d’obtenir la libé­ration de Nelson Mandela et la fin à l’apartheid en Afrique du Sud.
Ce sont ces mêmes sanc­tions qui per­met­tront d’obtenir la paix entre pales­ti­niens et israé­liens, et la libé­ration de Marwan Bar­ghouti. Nous n’attendrons pas 27 ans comme cela fût néces­saire pour Nelson Mandela, 11 ans ça suffit. Une nou­velle cam­pagne pour la libé­ration de tous les pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens et de celle de Marwan Bar­ghouti sera lancée en France le 10 avril. Le SNES y prendra toute sa place !.

En compagnie de soldats sionistes, deux députés US profanent al-Aqsa et le Golan

Deux membres du Congrès américain ont participé à l’assaut de l’esplanade de la sainte mosquée d’al-Aqsa en compagnie de colons extrémistes, escortées par des forces de l’occupation israélienne. Le membre du conseil révolutionnaire du mouvement Fatah Dimitri Deliani a dit dans une interview à la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen, que « les deux membres du Congrès Bill Johnson (de l’Ohio) et David Mckinly (de la Virginie de l’Ouest), appartiennent au parti républicain ».
Selon lui, la participation de ces deux députés aux prises d’assaut de la mosquée d’al-Aqsa et l’absence de tout interrogatoire de la part de leur gouvernement sont un signe dangereux sur le niveau de complicité avec les bandes de la colonisation visant à porte atteinte à la sainte mosquée d’al-Aqsa». 
Bill Johnson avait déclaré devant les médias israéliens : « Nous circulons sans que personne ne connaisse notre identité et que nous sommes deux membres du Congrès », affichant son soutien absolu aux Israéliens. 
Selon Deliani, ces deux membres du Congrès étaient venus aux frais de la société « les alliés d’Israël » qui opère aux Etats-Unis pour répandre l’esprit sioniste de l’extrême droite qui domine le gouvernement israélien. 
Et d’ajouter que les deux visiteurs américains ont effectué une tournée dans le Golan syrien occupé, visité les bases militaires israéliennes et affiché leur soutien aux Israéliens dans leur projet de l’occupation de territoires arabes syriens.

Action Stop Mekorot (vidéo)

Par
Ce mardi 8 avril 2014, une vingtaine de militant-es de la Campagne BDS France et des Désobéissants sont intervenus à l'intérieur et devant l'hôtel Mariott où se tenait le « Sommet Mondial de l'Eau ».
Action Stop Mekorot (vidéo)
Vidéo de l'action avec les interventions de militant-es pendant le séminaire
Retrouver Stop Mekorot sur Facebook

L'apartheid de l'eau dans la Vallée du Jourdain

Par
Réalisée par les militants de la Campagne de Solidarité avec la Vallée du Jourdain, cette vidéo détaille les difficultés rencontrées par les Palestiniens dans la Vallée du Jourdain alors qu'ils essaient de survivre sur leur terre. Israël-Apartheid proclame, dans sa relation de l'histoire, qu' "il a fait fleurir le désert", mais la vérité, c'est que cette "floraison" n'a pu survenir qu'en volant les ressources palestiniennes en eau et en les redirigeant vers les colonies illégales, tout en niant systématiquement aux Palestiniens leur droit à leurs ressources et à leurs terres.
Cette politique est la continuation de la Nakba de 1948, lorsque les terroristes juifs ont expulsé les Palestiniens de leur terre à la pointe des fusils. Israël-Apartheid continue de voler l'eau, dans l'espoir de vider le pays de sa population palestinienne indigène.
La Campagne de Solidarité avec la Vallée du Jourdain (Jordan Valley Solidarity Campaign) soutient et travaille avec les habitants palestiniens indigènes de la Vallée du Jourdain. Pour les aider dans leur travail, nous vous encourageons tous à faire un don et qu'ils puissent rester fermement sur leur terre pour les générations à venir et défier le terrorisme israélien.
Pour faire un don, cliquer ici.
 
Source : SFP 

Les forces israéliennes détruisent les tentes de Palestiniens après avoir démoli leurs maisons

Par
Article original en anglais sur Press TV publié le 10 avril 2014. ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Les forces israéliennes ont démoli et confisqué plusieurs tentes appartenant à des Palestiniens, dont les maisons furent détruites récemment. Les tentes détruites jeudi furent mises sur place par le Croissant Rouge palestinien de l’Est de Naplouse, a rapporté l’agence de presse palestinienne Ma’an. L’incident a vu plusieurs véhicules militaires israéliens faisant un raid sur la zone entre les villages de Jawana, de Tana et de Beit Furik le matin et les militaires y ont détruit les tentes.
Les forces israéliennes détruisent les tentes de Palestiniens après avoir démoli leurs maisons
Capture d'écran du reportage de Press TV Les familles de l’endroit vivaient dans des structures faites de barres de métal et de tôle ondulée, mais les forces israéliennes ont détruit ces structures la semaine dernière.
Le comité israélien contre les démolitions de maisons dit qu’Israël a démoli au moins 27.000 maisons palestiniennes et autres structures d’habitation depuis l’occupation de la Cisjordanie en 1967.
Mercredi, des bulldozers israéliens ont démoli plusieurs maisons appartenant à des bédouins palestiniens dans le désert du Néguev.
D’après un témoin oculaire, deux maisons furent démolies dans le village d’Al-Zaaruna. Dans la ville de Kousif, les bulldozers ont aussi démoli plusieurs maisons et déraciné des arbres.
Les résidents ont dit que les démolitions continuaient dans la région. Ces destructions font partie du Plan Prawer, qui vise à expulser quelques 70.000 personnes et détruire quelques 35 villages bédouins.
Voir le reportage de Press TV sur le nettoyage ethnique en cours en Palestine occupée ICI.

Boycott académique : Soutien au Pr. Jake Lynch à Sydney (Australie)

Meeting de solidarité réussi ce mardi 8 avril à l’université de Sydney où plus d’une centaine de personnes sont venues soutenir le Pr. Jake Lynch qui refuse de collaborer avec des universités israéliennes qui participent à l’oppression du peuple palestinien.
Plus d’une douzaine d’intervenants, dont des enseignants et des étudiants de Sydney sont venus témoigner mardi soir de leur soutien à Jake Lynch.
Ce directeur du Centre d’études des conflits et pour la Paix, à l’Université de Sydney, a refusé de parrainer des Israéliens de l’université hébraïque de Jérusalem et de celle de Technion à Haïfa, qui toutes deux participent à des programmes contribuant à la répression militaire des Palestiniens, et qui n’élèvent pas la moindre objection contre le sort des enseignants et étudiants palestiniens empêchés d’accéder à une éducation normale.
Une association vient de se constituer au sein de l’université, non seulement pour soutenir le Pr. Lynch poursuivi en justice par des avocats israéliens, mais aussi pour développer le boycott académique à Sydney.
Parmi les orateurs invités mardi soir :
  • Samah Sabawi, auteur et analyste politique de Gaza, qui est intervenue sur la situation des universitaires palestiniens, notamment dans la bande de Gaza.
  • Olivia Zémor, présidente de CAPJPO-EuroPalestine, qui a pu donner un aperçu des actions BDS menées en France.
  • Marcelo Svirsky, juif israélien de l’université de Wollongong en Australie, qui a souligné que la « neutralité » n’existe pas dans une telle situation d’oppression, et que garder le silence revient à s’en rendre complice.
  • Phil Mansour, musicien venu de Brasbane, qui a fait chanter avec lui le public 
 http://www.europalestine.com

USA : le lobby israélien se prend une bonne claque au tribunal

Le lobby israélien, qui essaie de faire taire par tous les moyens la solidarité avec le peuple palestinien, vient de se prendre une claque magistrale devant un tribunal américain, qui a condamné les maîtres-chanteurs à payer des sommes importantes aux militants de la campagne BDS (Boycott Désinvestissements Sanctions).
Des membres de StandWithUS, l’une des officines états-uniennes créées pour tenter de terroriser le mouvement de solidarité avec la Palestine, avaient attaqué en justice la décision du magasin coopératif d’Olympia (Etat de Washington, ouest des Etats-Unis) de boycotter les produits « made in Israel ».
Olympia est la ville dont était originaire Rachel Corrie, la jeune militante écrasée par un bulldozer militaire israélien en 2003, alors qu’elle tentait de s’opposer à la destruction de maisons palestiniennes.
StandWithUS demandait à la justice de prononcer l’interdiction du boycott par le magasin coopératif, et de condamner les militants à lui payer de substantiels dommages et intérêts.
Ceci, dans le cadre d’une stratégie développée à l’échelle mondiale par l’appareil d’Etat israélien, visant à entraver, par l’intimidation et la sanction financière, le développement de la campagne BDS.
Mais les magistrats de la Cour d’Appel de l’Etat de Washington ne s’appellent ni Valls ni Taubira, et ils ont su conserver leur indépendance d’esprit.
Sur le fond, ils ont ainsi constaté que le boycott, un moyen de lutte non-violent utilisé depuis plus d’un siècle sous toutes les latitudes, participait pleinement de la liberté d’expression, garantie par le célèbre Premier Amendement de la Constitution des Etats-Unis.
Et puis, la Cour d’Appel a retenu contre le lobby israélien une disposition particulière du droit local, dite SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation).
La loi SLAPP (dont un équivalent existe aussi en Californie, mais qui n’est pas généralisée sur le territoire américain) est un outil permettant de sanctionner les procédures judiciaires abusives initiées par des puissants (ici l’Etat d’Israël, ailleurs des groupes industriels exploitant des produits controversés comme le gaz de schiste ou les OGM) pour museler toute dissidence.
Aux termes de la loi SLAPP, la Cour d’Appel a donc condamné les plaignants à verser 10.000 dollars (7.000 euros environ) à chacun des 16 membres du Conseil d’administration de la Coopérative d’Olympia poursuivis, ainsi que des dizaines de milliers de dollars supplémentaires au titre des frais de justice et frais d’avocats. En tout, plus de 200.000 dollars (150.000 euros environ).
On rappelle qu’en France, la répression des procédures abusives existe aussi, théoriquement. Mais dans les procès BDS, les officines israéliennes ont jusqu’à présent bénéficié de la complicité éhontée du gouvernement. Au lieu de porter plainte elles-mêmes, elles se contentent de « faire un signalement » au procureur, celui-ci, sur ordre d’un(e) ministre docile, prenant alors l’initiative des poursuites. Et à l’arrivée, même quand ils sont relaxés, les militants BDS qui ont dépensé des sommes importantes pour leur défense, n’ont pas la possibilité de demander réparation (puisque l’Etat a une immunisation dans ce domaine).
Source : http://electronicintifada.net/blogs...
http://www.europalestine.com

Ouverture du palace le plus luxueux de Jérusalem

AFP
L'hôtel le plus luxueux de Jérusalem, le Waldorf Astoria Jerusalem, a ouvert ses portes jeudi après 7 ans de travaux pour un coût évalué à plus de 150 millions de dollars.
"Nous sommes émus d'ouvrir enfin cet hôtel qui vise à offrir les meilleurs services hôteliers de Jérusalem", a déclaré à l'AFP, le directeur de l'établissement Guy Kleinman.
Situé à proximité des murailles de la Vielle ville de Jérusalem, le nouveau palace a été construit sur les ruines d'un ancien hôtel qui avait connu son heure de gloire dans les années 1930.
L'hôtel fait partie de la chaîne Waldorf Astoria, propriété du groupe Hilton, dont le premier hôtel à Manhattan existe depuis 1897.
La façade d'origine de l'ancien hôtel, élaborée par un architecte turc en 1929, a été conservée, mais l'intérieur a été entièrement reconstruit.
Le palace original devait faire partie d'un complexe universitaire arabe dont rêvait le Mufti de Jérusalem Haj Amin Al-Husseini, mais il a fermé au bout de 5 ans et a été transformé en immeuble de bureaux.
"Nous sommes à la fois un site typiquement hiérosolomytain avec la pierre de Jérusalem sur les murs et les mosaïques orientales qui ornent le lobby mais nous sommes aussi plongés dans le monde moderne, avec un iPad dans chaque chambre et des écrans de télévision ultra plats", a expliqué le directeur de l'établissement, M. Kleinman.
Une nuit dans l'une des 226 chambres coûte entre 490 et 1.400 dollars, légèrement plus que les deux autres hôtels de luxe de Jérusalem, le King David à l'ouest et l'American Colony à l'est.
"Aux cuisines, nous avons un chef italien et un chef pâtissier français... Chaque détail a été réfléchi pour offrir le meilleur service aux visiteurs", a ajouté le directeur.
Selon le ministère du Tourisme, les arrivées en Israël sont en augmentation, atteignant en 2013 plus de 3 millions de visiteurs, et Jérusalem reste la ville la plus visitée du pays.

Gaza : 3 Palestiniens blessés par des tirs de l'armée israélienne

AFP
L'armée israélienne a ouvert le feu et blessé trois Palestiniens jeudi au nord de la bande de Gaza, a-t-on appris auprès du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne.
"Les trois sont dans un état sérieux, après avoir été la cible de tirs près de Beit Hanoun", a déclaré à l'AFP Ashraf Al Qoudra, porte-parole du ministère de la Santé.
Les blessés sont des ouvriers agricoles qui effectuaient des travaux dans le secteur, ont affirmé des témoins sur place.
L'armée israélienne a pour sa sa part indiqué avoir "procédé à des tirs de somation pour éloigner 140 Palestiniens qui s'étaient rassemblés près du point de passage d'Erez, sans parvenir à disperser le rassemblement".
"Les soldats ont tiré en direction des jambes", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'armée israélienne.
Dans un incident séparé survenu plus tard dans la journée, des Palestiniens ont ouvert le feu sur des soldats israéliens "qui patrouillaient le long de la clôture de sécurité, au sud de la bande de Gaza", a ajouté l'armée.
Il n'y a pas eu de blessés lors de cet incident, le troisième du genre en deux jours, a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué.

Le numéro d'équilibriste de John Kerry avec Israël

Les Etats-Unis estiment que la rupture des contacts entre administrations israélienne et palestinienne, à l’initiative de Tel Aviv est « fâcheuse ». Le secrétaire d’Etat a laissé à sa porte-parole le soin de faire cette déclaration au moment où il recevait son homologue israélien Avigdor Lieberman. Si le dialogue n’est pas totalement rompu entre Israéliens et Palestiniens, aucun progrès n’a été réalisé, et Washington reconnaît, avec une certaine amertume, que personne ne peut négocier à la place des protagonistes.
Avec notre correspondante, Anne-Marie Capomaccio
Mardi devant le Congrès américain, une petite phrase a été largement commentée. Lorsqu’un sénateur a demandé à John Kerry de faire un point sur les négociations au Proche-Orient, le secrétaire d’Etat est revenu sur la chronologie du blocage, en attribuant clairement la responsabilité à Israël qui n’a pas libéré le dernier contingent de prisonniers palestiniens. Agacement renouvelé hier par sa porte parole Jen Psaki, à propos de la rupture des contacts ministériels à l’initiative d’Israël : « Nous sommes bien sûr au courant de cette annonce et nous pensons que cela est fâcheux. »
Au même moment, John Kerry recevait son homologue israélien Avigdor Lieberman, mettant en exergue les efforts constants d’Israël pour maintenir le dialogue avec les Palestiniens : « Les deux parties montrent qu’elles veulent trouver une voie pour aller de l’avant dans les négociations, et bien sûr c’est ce que nous souhaitons ».
C’est à un numéro d’équilibriste que se livre John Kerry avec les Israéliens, entre une exaspération perceptible et la volonté de maintenir un lien sans envenimer la situation. La rencontre à huis clos qui a suivi ces déclarations n’a donné lieu à aucun commentaire, alors que le 29 avril approche, en théorie la date butoir fixée par les Etats-Unis.

Israël lance un nouveau satellite espion

Israël a lancé aujourd'hui un nouveau satellite espion, quatre ans après avoir placé en orbite un engin similaire. Le satellite Ofek 10 ("Horizon 10") a été lancé d'un pas de tir d'une base de l'armée de l'air, a seulement indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
Selon la presse israélienne, le tir a été effectué à partir de la base de Palmachim, près de la côte méditerranéenne, au sud de Tel Aviv. Quelques minutes plus tard, le satellite donnait des signes de fonctionnement normal. 

Rencontre israélo-palestinienne pour prolonger les pourparlers

Une nouvelle rencontre entre négociateurs israéliens et palestiniens sous médiation américaine se tenait jeudi pour tenter de surmonter la crise des pourparlers de paix, interrompus par un cycle d’actions antagonistes de part et d’autre, selon des sources concordantes.
Selon la Deuxième chaîne de télévision israélienne, les deux parties seraient proches d’un accord pour prolonger les pourparlers.
La rencontre réunissait dans l’après-midi dans un hôtel de Jérusalem, côté israélien, la ministre de la Justice Tzipi Livni et l’avocat Yitzhak Molcho, représentant personnel du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et, côté palestinien, le négociateur Saëb Erakat et le chef des services de renseignements Majed Faraj, a précisé à l’AFP une source palestinienne proche du dossier.
Lors de cette rencontre sous les auspices de l’émissaire américain Martin Indyk, la délégation palestinienne entendait se concentrer sur la libération d’un quatrième et dernier contingent de prisonniers, dont le blocage par Israël a plongé les pourparlers de paix dans la crise, a-t-on ajouté.
En échange, les Etats-Unis accepteraient de libérer l’espion américano-israélien Jonathan Pollard.
La radio publique israélienne a confirmé la réunion tripartite, sans autre indication.
Un responsable israélien a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat qu’ »Israël souhaitait un retour aux pourparlers et surmonter la crise actuelle ».
« Nous pensons que les Palestiniens devraient revenir sur leurs actions aux Nations unies, parce que c’était une violation de leur engagement le plus fondamental », a-t-il ajouté, en référence à la signature par le président Mahmoud Abbas des demandes d’adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux.
Les discussions portent aussi sur les conditions d’une prolongation des pourparlers au-delà de l’échéance du 29 avril.
Israël a refusé de libérer le 29 mars, comme prévu, un quatrième et dernier contingent de prisonniers, réclamant désormais une prolongation des négociations au-delà du 29 avril.
Mahmoud Abbas a riposté en signant le 1er avril les demandes d’adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux, estimant que les nouvelles exigences posées par Israël pour ces libérations le déliaient de son engagement.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a critiqué mardi les deux parties pour leurs récentes décisions, mais s’en est pris plus particulièrement à Israël, déplorant l’enchaînement déclenché par la non-libération des prisonniers.
Selon l’entente conclue en juillet 2013 sous l’égide de Kerry, Israël s’engageait à libérer en quatre phases104 prisonniers incarcérés avant 1993. En contrepartie, la direction palestinienne avait consenti à suspendre jusqu’à la fin des pourparlers toute démarche d’adhésion aux organisations internationales, y compris les instances judiciaires à compétence mondiale susceptibles de poursuivre Israël.

« La Palestine » officiellement partie aux Conventions de Genève

« La Palestine » est devenue partie aux quatre Conventions de Genève et au premier Protocole additionnel, considérés comme des textes fondamentaux du droit humanitaire, a indiqué vendredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
« La Suisse, dépositaire de ces traités, a enregistré l’instrument d’adhésion de la Palestine le 10 avril 2014 et a informé l’ensemble des Etats parties (les Hautes Parties contractantes) aux dites conventions », a indiqué vendredi Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du Département Fédéral des Affaires Etrangères.
Mahmoud Abbas a qualifié vendredi cette adhésion de « jour historique pour le peuple palestinien ».
La requête, un geste fort mais surtout symbolique, avait été déposée le 2 avril par le président de l’Autorité palestinienne. Le statut d’Etat observateur obtenu en novembre 2012 à l’ONU ouvre l’accès à diverses conventions et organisations internationales.
Les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels sont des textes fondamentaux du droit humanitaire.
Les Palestiniens sont attachés en particulier à la IVe Convention sur la protection des civils, qui définit les devoirs de la puissance « occupante ».
Cette Convention, qui a vu le jour 12 août 1949, est souvent citée par l’Autorité palestinienne en raison de son applicabilité aux Territoires palestiniens comme « territoires occupés ».
Parmi les obligations de la puissance occupante, spécifiées dans l’article 49 de la Convention, figurent l’interdiction des transferts forcés et des déportations de masse ou individuelles, celle de la destruction des biens mobiliers ou immobiliers, sauf si celle-ci est rendue « absolument nécessaire par les opérations militaires » et celle de la modification du statut des fonctionnaires ou des magistrats.
Jeudi, l’ONU a jugé « conformes aux procédures internationales » les demandes d’adhésion de « la Palestine » à treize traités ou conventions internationales dont les Nations Unies sont dépositaires.
Parmi ces traités internationaux figurent les conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires, la convention sur les droits de l’enfant, la convention contre la torture et celle contre la corruption.
Les deux parties multiplient les gestes d’hostilité depuis qu’Israël a refusé de libérer comme prévu le 29 mars un quatrième et dernier contingent de prisonniers, réclamant désormais une prolongation des négociations de paix au-delà du 29 avril.
Mahmoud Abbas a riposté en signant le 1er avril les demandes d’adhésion à 15 conventions et traités internationaux, estimant que les nouvelles exigences posées par Israël pour ces libérations le déliaient de son engagement.

Négociations Israël/Palestine: "du mieux" (USA)

Le département d'Etat américain a déclaré jeudi que des progrès avaient été réalisés aux négociations entre Israéliens et Palestiniens destinées à maintenir le processus sur les rails.
"Notre équipe de négociateurs et les deux parties poursuivent d'intenses tractations. Ils ont eu une nouvelle rencontre aujourd'hui. Les divergences se réduisent mais il est prématuré en l'état de parler d'accord", a dit la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, lors de son point de presse régulier. Les discussions israélo-palestiniennes, relancées en juillet dernier sous l'égide des Etats-Unis, traversent une passe difficile et ont même failli être rompues la semaine dernière.
Israël a annoncé mercredi un gel partiel de ses contacts avec l'Autorité palestinienne, décision qui ne s'applique cependant pas à son équipe de négociateurs, et n'exclut pas des sanctions économiques en représailles à l'adhésion des Palestiniens à quinze conventions internationales. 

Israël impose des sanctions financières aux Palestiniens

Par mesure de rétorsion après la récente demande d'adhésion des Palestiniens à une quinzaine de traités internationaux, Israël a annoncé, jeudi, des sanctions financières contre les autorités de Ramallah. Le reversement des taxes collectées par Israël pour le compte des Palestiniens est gelé jusqu'à nouvel ordre, selon un responsable de l'Etat hébreu qui s'est confié à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Cette décision a des conséquences importantes pour les Palestiniens. Les taxes douanières et la TVA prélevées sur les marchandises transitant par Israël, qui les rétrocède à l'Autorité palestinienne, s'élèvent à quelque 80 millions d'euros par mois. Un montant qui représente plus des deux tiers des recettes budgétaires propres de Ramallah et contribue au paiement de plus de 150 000 fonctionnaires et aux coûts de fonctionnement des ministères. 

« PIRATERIE ISRAÉLIENNE »

Parmi les autres sanctions d'ordre économique, Israël a dans le même temps suspendu sa participation au développement d'un champ gazier au large de la bande de Gaza adjacent à un champ israélien. Un projet promu depuis plusieurs années par Tony Blair, l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient (ONU, Etats-Unis, Union européenne et Russie).
L'Etat hébreu va également plafonner les dépôts bancaires palestiniens dans ses établissements financiers. En réponse, le négociateur palestinien Saëb Erakat a condamné jeudi soir « la piraterie israélienne et le vol des fonds du peuple palestinien », s'insurgeant contre « la violation du droit et des normes internationales par Israël ».
Auparavant, une nouvelle rencontre entre négociateurs israéliens et palestiniens, sous la houlette de l'émissaire américain Martin Indyk, s'était tenue dans un hôtel de Jérusalem pour tenter de surmonter la crise des pourparlers de paix, à laquelle participait Saëb Erakat, de même que la ministre de la justice israélenne, Tzipi Livni. « Il y a encore des divergences importantes. La rencontre n'a débouché sur aucune percée », a indiqué Saëb Erakat.
« VIOLATIONS FLAGRANTES DES ACCORDS »
D'après un responsable israélien, les nouvelles sanctions financières annoncées le 10 avril ont été décidées en réponse aux « violations flagrantes des accords conclus » précédemment sous la supervision des Etats-Unis. Israéliens et Palestiniens multiplient les gestes d'hostilité depuis qu'Israël a, fin mars, refusé de libérer des prisonniers palestiniens.
Selon l'entente conclue en juillet 2013, Tel-Aviv s'était pourtant engagé à libérer en quatre phases 104 prisonniers incarcérés avant 1993. En contrepartie, la direction palestinienne avait consenti à suspendre jusqu'à la fin des pourparlers toute démarche d'adhésion aux organisations internationales, y compris les instances judiciaires à compétence mondiale susceptibles de poursuivre Israël.
Les dirigeants israéliens réclament désormais une prolongation des négociations de paix au-delà du 29 avril pour pouvoir libérer la dernière vague de prisonniers prévus dans cet accord. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a riposté en signant le 1er avril les demandes d'adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux, estimant que les nouvelles exigences posées par Israël pour ces libérations le déliaient de son engagement.
LA PALESTINE « CONTRACTANTE » DE LA CONVENTION DE GENÈVE
L'ONU a annoncé jeudi avoir jugé conformes aux procédures internationales les demandes palestiniennes d'adhésion à 13 traités ou conventions internationales dont les Nations unies sont dépositaires. La Palestine a par ailleurs demandé à la Suisse d'adhérer à la IVe Convention de Genève d'août 1949 sur la protection des civils en territoire occupé et aux Pays-Bas l'adhésion à la Convention de la Haye d'octobre 1907 sur les lois et coutumes de la guerre sur terre.
Selon des responsables palestiniens, la Palestine est officiellement devenue jeudi une « haute partie contractante » de la IVe Convention de Genève, qui interdit à la puissance occupante de transférer sa population en territoire occupé. Un texte considéré par les organisations de défense des droits de l'Homme comme une interdiction de la colonisation israélienne.

6 citoyens kidnappés en Cisjordanie

Cisjordanie – CPI
Les forces israéliennes ont arrêté six personnes, tôt ce matin, dans des raids effectués à travers la Cisjordanie, dont trois membres d'une même famille, à un barrage militaire près de la ville de Beit Awa au sud-ouest d'Hébron en Cisjordanie.
Selon l'agence "Wafa" citant des sources de sécurité, les forces occupantes ont arrêté les deux frères Mohammed et Youssef Abdel Halim Asaad et le jeune homme Mahmoud Asaad Abou-Asaad, puis ont tous été emmenés vers une destination inconnue.
Dans la matinée, les forces d'occupation ont attaqué les villes d’Edhna, Yatta et Beit Awwa puis ont érigé des barrières militaires et se sont déployés dans les entrées principales des villes.
Les soldats israéliens ont également arrêté le jeune homme Mahmoud Abou Rafiaa du camp de réfugiés, au nord de Bethléem avant d'être libéré par les soldats.
L’occupation a annoncé l'arrestation de deux personnes dans des raids dans la ville de Yasuf à proximité de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, sous prétexte qu'ils sont recherchés pour des raisons de sécurité.

Négociations pour mettre fin à l'isolement du prisonnier Ibrahim Hamed

Jérusalem occupée – CPI
Le comité a insisté dans ses déclarations au site Web "Ahrar Weladna" (Libres, nous sommes nés), hier soir que les négociations continuent.
Le prisonnier isolé Ibrahim Hamed mène une grève de la faim illimitée depuis jeudi si son isolement n'est pas terminé.
L'avocat du Club du captif palestinien a rapporté que le prisonnier Hamed a été transféré en cellule d'isolement en Janvier dernier et a mené une grève de la faim durant une semaine puis il l'a suspendue sur la base d'un accord entre l'administration pénitentiaire israélienne et les deux prisonniers Abbas Sayed et Jamal Hour pour mettre fin à son isolement durant 3 mois.
Le centre d'Ahrar pour les études des captifs et les droits de l'homme a déjà déclaré que le mouvement captif a décidé d'entamer une grève de la faim aujourd'hui jeudi pour protester contre la décision de l'administration pénitentiaire israélienne de ne pas finir l'isolement du dirigeant Ibrahim Hamed.
Il est à noter que le prisonnier Ibrahim Hamed provient du village de Selwad à Ramallah et est condamné à la perpétuité 54 fois, tandis qu'il a passé 9 ans dans la prison d'Ohlikidar.

" L'action islamique " appelle la Jordanie à assumer ses responsabilités dans la défense d'el- Aqsa

Amman – CPI
Le Front d'action islamique en Jordanie a appelé son gouvernement, en vertu de sa souveraineté religieuse sur les endroits sacrés, à assumer son entière responsabilité et sa plus grande autorité pour défendre la mosquée bénie d’el-Aqsa et Jérusalem.
Le parti a déclaré dans un communiqué dont une copie a été reçue par notre « Centre Palestinien d’Information », le jeudi (10/4) : «À la lumière de la discussion du parti à propos de ce qui se passe sur la scène palestinienne en ce qui concerne la vérification de la commission sioniste des fichiers des dispositions pour les prières talmudiques dans la mosquée El-Aqsa, il a déclaré que la question des lieux sacrés est très importante et il ne faut absolument pas tolérer toute conduite qui pourrait porter atteinte à cette sainteté ».
Un groupe de rabbins juifs appartenant au parti " sioniste religieux " avait demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu de construire une synagogue à proximité de la mosquée sainte d'el- Aqsa.
Ils ont dit dans leur lettre : " La mosquée el -Aqsa est un endroit spécial et tout le monde a le droit de prier à l’intérieur quelle que soit sa religion. Donc il faut faire une place spéciale pour la prière juive".
Dans le même contexte, le centre d’Information de Wadi Hilweh à Silwan a déclaré, dans un rapport, mardi dernier que les " violations sionistes se poursuivent dans la mosquée d’el-Aqsa où plus de 1250 extrémistes, soldats sionistes et étudiants des instituts juives ont pris d’assaut la mosquée en mars dernier ". Il a souligné que les intrus avaient effectué des visites dans la mosquée d’el-Aqsa et ses couloirs.
Le rapport a ajouté que " beaucoup de ceux qui ont pris d'assaut la mosquée parmi " les Israéliens " ont cherché à exercer leurs rites religieux dans certains endroits à el-Aqsa, mais les gardes les ont en empêchés ".

Condamnation et prolongation de la détention de plusieurs Jérusalémites et libération d’autres

Jérusalem occupée – CPI
Les tribunaux d'occupation à Jérusalem ont émis des jugements contre des jeunes de Jérusalem et ont étendu l'arrestation d’autres pour compléter l'enquête.
Le Centre d'informations de Wadi Hilweh a déclaré que le juge de la cour centrale a condamné, hier, le citoyen Mohammed Khalaf Awdeh à 21 mois prison ferme, sachant qu'il a été arrêté le 1er mars 2013.
Selon Amjad Abu Asab, président du Comité des familles des prisonniers et des détenus de Jérusalem, le juge de la cour de Jérusalem a rendu un jugement contre le captif jérusalémite Fadhel Salah (21 ans) de trois mois et un jour et d’une amende de 1500 shekels, après avoir été reconnu coupable d'avoir jeté des pierres sur les soldats de l’occupation dans le domaine de Ras El-Amoud notant qu'il a été arrêté après avoir été attaqué par des unités secrètes.
Le tribunal du centre de Jérusalem a également condamné le jeune Mohammed Mahmoud Abdel-Qader (58 ans) à neuf mois de prison après avoir été reconnu coupable d'avoir jeté des pierres et des cocktails Molotov sur les forces israéliennes.
Dans un même contexte, le juge a prolongé, hier, l'arrestation de quatre Jérusalémites jusqu'à dimanche prochain : Mohammed Abu Sabih, Thaer Raed Zughayyar, Walid Tofeha et Thaer Abu Sabih.
Le juge du tribunal d'instance a libéré mercredi le garçon Samir Najib (15 ans) après avoir été détenu pendant 18 jours sous caution et lui imposant la détention à domicile pour une période de 5 jours, notant que ses deux frères Mohammed et Adli sont toujours en état d'arrestation.
Récemment, Mahmoud Derbas d’Issawiyya a à son tour été libéré sans conditions. Hier aussi le jeune Mansour Shiyoukhi (23 ans) a été libéré après avoir purgé sa peine, sachant qu'il a été arrêté le 7 Janvier 2012 et a deux frères en captivité, Muntassar dans la prison de Nafha, et Muadh dans la prison de Rimoun.

Sud de Naplouse : creusements israéliens et présence militaire intensive

Naplouse – CPI
Des témoins oculaires ont déclaré que les bulldozers et les blindés israéliens effectuent des creusements dans la région dans le but de contrôler davantage de terres à l'est du village d'Assira Qablya, après avoir isntallé des caravanes dans la région.
La colonie "Yitzhar" s'est agrandie depuis le début de l'Intifada d'el-Aqsa sur des terres agricoles à l'est du village d'Assira Qablya.
Les témoins ont déclaré que l'occupation a récemment intensifié sa présence militaire dans la région.

L'occupation expérimente le système de détection des plongeurs sous-marins

Nazareth – CPI
Des sources de sécurité sionistes ont révélé une expérience menée jeudi par la marine israélienne sur le système de détection de plongeurs sous-marins.
Les sources ont indiqué qu'un tel système existe chez la marine sioniste depuis plusieurs années et a récemment été amélioré.
Les sources ont refusé de divulguer des informations à propos des fonctionnalités du système mais elles ont dit qu'elles constituent un développement de qualité pour la capacité de la Marine à détecter l'infiltration des plongeurs sous-marins.
Des témoins ont dit qu'ils ont vu une colonne sortir de l’eau aujourd'hui dans le nord de la mer de la bande de Gaza et les sources ont reconnu que cette colonne a une relation avec l'expérience.

Baisse importante des entrées de délégations solidaires avec Gaza

Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien a assuré que le taux de réduction du nombre des délégations humanitaires venant à la Bande de Gaza est de 95% durant la deuxième moitié de l'année 2013, après les événements du 30 Juin en Egypte, le blocus continu et la fermeture quasi-permanente du passage de Rafah.
Le bureau médiatique du conseil des ministres a déclaré dans un rapport publié par la direction générale de la qualité de la performance gouvernementale au conseil de ministres sur les achèvements et les travaux du gouvernement dans le secteur de la sécurité et les relations étrangères, que 207 délégations de 4371 militants sont entrées dans la Bande de Gaza durant la première moitié de l'année 2013 alors que seules 11 délégations de 141 militants sont entrées le reste de l'année.
Il a souligné que c'est en janvier que le plus grand taux de délégations sont entrées dans la Bande de Gaza avec 55 délégations comprenant 1281 militants et puis 42 délégations en Février, alors qu'en Novembre aucune délégation n'est entrée.

L’occupation prolonge la détention de Mona Ka'adan

Jenine-CPI
Le tribunal sioniste a prolongé jeudi la détention de la prisonnière Mona Ka'adan (42 ans) de Arraba, au sud de Jénine jusqu'au 19 du mois prochain sans aucune accusation claire.
Tariq Ka'adan, le frère de la prisonnière Mona, a déclaré à notre correspondant que le procureur sioniste n'a fourni aucun chef d'accusation clair à l'encontre de sa sœur, ce qui démontre que le procès est invalide.
Il a déclaré que c'est la troisième audition consécutive pour son procès qui a été reporté sans justification seulement pour maintenir sa sœur en captivité aussi longtemps que possible.
Il a signalé que sa sœur souffre de maladies chroniques et elle a déjà été détenue pendant quatre ans dans les prisons de l'occupation durant des périodes variables en raison de ses activités sociales et institutionnelles.
La prisonnière Mona Ka'adan avait été arrêtée à son domicile le 13 novembre 2012.

Le Haut Comité des prisonniers du Hamas se bat pour la fin de l’isolement d’Ibrahim Hamid

Ramallah-CPI
La direction des prisonniers du Hamas a confirmé l'échec des négociations qui ont eu lieu la nuit dernière avec la direction de l'administration pénitentiaire, où les sionistes n'ont pas répondu aux propositions soumises par le ministère des Services correctionnels du minimum acceptable pour le mouvement des prisonniers.
La Commission a souligné que la fin de l'isolement du leader prisonnier Ibrahim Hamid est une demande irréversible, et tous les compromis qui ne satisferont pas cette exigence seront définitivement rejetés.
Pour sa part, le directeur Fouad Khuffash du président du Centre Ahrar pour l'étude des prisonniers et des droits de l'homme a indiqué que ce qui s’est dernièrement produit concernant le cas du chef Ibrahim Hamed et le prolongement de son isolement consiste en de longues réunions mercredi entre les dirigeants des prisonniers et la gestion de l'administration pénitentiaire de la présence sioniste du président de la direction de la Cour suprême Abbas Sayed .
Il a poursuivi : "Au cours des réunions, la direction pénitentiaire a proposé de faire sortir d'isolement le prisonnier Dirar Abu Sissi et de transférer le prisonnier Ibrahim Hamed en isolement amélioré ( Al Chamour ) "
"La direction des prisonniers a catégoriquement refusé la proposition et ne veut pas échanger un prisonnier contre un autre, le mouvement a accordé jusqu'à jeudi soir et si le prisonnier Hamid ne sort pas de l'isolement, ils procéderont à une grève en augmentant progressivement le nombre des détenus."
Al-Khafash a annoncé que les dirigeants du Comité ont rencontré le leader détenu Ibrahim Hamed dont la situation a été confirmée, et il a reporté sa grève jusqu'à obtenir une réponse de l'administration pénitentiaire israélienne. Et le Comité a déclaré que le premier gréviste sera Abbas Sayyed, le président du Comité, et qu'aucun retour en arrière possible si Hamed reste en'isolement .
Il a souligné que des consultations ont eu lieu pour les prisonniers entre les différentes factions palestiniennes qui ont participé à ces réunions dont le représentant du Fatah, le leader captif Abou Alaa Jazar.

Sud de Naplouse : des affrontements entre l'occupation et les élèves de l’école de Burin

Naplouse-CPI
Des affrontements ont éclaté entre les colons juifs , soutenus par les forces de l'occupation d'une part , et les étudiants palestiniens de l’école de Buren scolaires d'autre part, au sud de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, à la suite des actes de provocation menées par des colons près de l'école .
Selon des militants et des témoins du village de Burin, le jeudi 10/4, les affrontements qui ont eu lieu dans les environs de l'école mâles Burin après que les soldats et les colons ont jeté du gaz lacrymogènes sur les étudiants.
Les sources ont souligné que les élèves de l'école ont répondu à des actes de provocation et d'attaques par l'occupation et les colons avec des pierres. Rappelant que l'occupation n'a pas réussi à arrêter un étudiant lors des affrontements.
Les sources ont indiqué que les colons juifs venus de la colonie de peuplement «  Yitzhar » sur les terres du village de Burin, et que l'occupation a intensifié sa présence dans la zone près de l'école, même après la fin de la confrontation .
Les sources ont souligné que les actes de provocation et d'attaques de l’occupation et des troupeaux de colons ont augmenté en fréquence dans une récente période, et l'attaque d'aujourd'hui n'est pas la première, mais ceci vient suite à " une série d'attaques contre le village et ses élèves "

L’AP convoque et arrête 8 du Hamas

Ramallah-CPI
Le services de sécurité de l'Autorité a arrêté un jeune homme du Hamas et a convoqué sept autres en Cisjordanie occupée, et a continué avec l'arrestation de trois, ainsi que l'un des détenus a passé au tribunal aujourd'hui.
Le mouvement a déclaré dans un communiqué jeudi 10 avril que l’AP à Tulkarem a arrêté le prisonnier libéré Mohammed Hamshari après avoir été convoqué pour un entretien, qui est un ancien prisonnier politique à plusieurs reprises.
A Naplouse, le PSS a arrêté un certain nombre de partisans du Hamas, depuis plus de 20 jours, y compris Alaa Hassouna,  Hassan Zaraa et Hamza Yaich.
Le rapport a noté que ces trois détenus sont des rédacteurs en chef et des anciens prisonniers politiques pendant de longues périodes.
Selon la déclaration, le service général de renseignement de Bethléem ,a entamé une compagne de convocation et d’arrestation qui a affecté à la fois :Hossam Abou Diyé l’employé au Ministère de l'Economie , Mohammed de Ramlawi, le propriétaire de magasin de vêtements, Abdul Rahman Hamdan, un maître d'école, Amir Saad qui travail d’un magasin de « Falafel », Ziad Rahhal qui travaille dans une station de gaz, Mouadh Amarna, un photographe de presse, Amir Lutfi et tous les prisonniers libérés et des anciens détenus politique .

Jénine : l'occupation a kidnappé deux frères

Jenine-CPI
Les forces d'occupation sioniste ont arrêté jeudi après-midi deux frères de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie après un raid sur leurs maisons et les a transféré vers une destination inconnue.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces d'occupation ont pris d'assaut le quartier Abu Dheer dans la ville de Jénine et ont attaqué la maison appartenant à Mahmoud Badr comme elles ont arrêté ses deux fils Mohammed (21 ans), et Ahmad (22 ans), et ont fouillé la maison et ont désordonné son contenu.
Les sources ont souligné que les forces d'occupation ont quitté la zone après l'arrestation de deux frères, où le processus a continué les raids et les arrestations pendant environ une heure.

Bethléem : l’occupation saisit près d'un millier de dunums de terres

Bethléem – CPI
Les agriculteurs du village Khader au sud de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée ont été surpris ce jeudi matin 10 avril par des pancartes plantées dans leurs terres par l'occupation, les informant de l'intention de les confisquer et de les empêcher d'y pénétrer.
Selon notre correspondant, les forces d'occupation été accompagnées par la soi-disant leader de la région et de ses agents ont planté des panneaux sur lesquels il y avait marqué « Terres de l'Etat... Défense d'entrer » sur leurs terrains situés dans la zone du charbon à la ville.
Cela comprend la décision de confisquer 984 dunums de terrain de légumes et des apicultures à l'ouest de la ville de Beit Ummar, au nord d'Hébron.
Selon des témoins oculaires, les autorités israéliennes ont déclaré aux propriétaires de terres qu'ils peuvent interjeter un appel de la décision de confiscation, dans les tribunaux de l'occupation dans les 45 jours.
Des témoins ont déclaré que les autorités d'occupation ont informé le côté palestinien de la présente décision.
Pour sa part, le membre du Comité populaire contre la colonisation, Ahmad Salah, a déclaré pour le centre palestinien d’Information que les plans rapides de colonisation dans la région ont mis beaucoup de terres au profit de l'expansion des colonies de peuplement et les parcs de construction pour les colons au détriment des Palestiniens.

Baraka : La confrontation de l'occupation exige une unité nationale basée sur la résistance

Beyrouth – CPI
Le mouvement du Hamas au Liban a salué les martyrs héros du massacre de Deir Yacine qui ont été tués par des gangs sionistes le 9 Avril 1948. Ce massacre sioniste et les autres marquent le fondement de la création de l'Entité sioniste sur la terre de la Palestine occupée.
Le représentant du mouvement du Hamas au Liban, Ali Baraka, a déclaré mercredi pour la 66e commémoration du massacre de Deir Yacine, que l'ennemi israélien a commis les massacres répétés contre le peuple palestinien, ce qui confirmé la nature agressive et raciste de cette entité et dévoile la grande injustice imposée sur le peuple palestinien depuis 1948, ce qui exige le procès des leaders de l'ennemi israélien comme des criminels de guerre contre l'humanité.
Baraka a ajouté que les massacres et les crimes sionistes ne peuvent pas confisquer les droits du peuple palestinien qui ne renoncera jamais à son droit à la résistance pour la libération et le retour, car l'ennemi ne comprend que le langage de la force.
Il a appelé les leaders de l'OLP à stopper les négociations et la coordination de sécurité avec les autorités de l'occupant israélien, confirmant que le processus de paix a constitué une couverture pour les crimes de l'occupant israélien contre le peuple palestinien et leur continuation affecte la cause palestinienne et ne sert que l'ennemi israélien.
Baraka a souligné que la confrontation de l'occupant israélien et ses agressions exigent une unité nationale palestinienne basée sur le programme de la résistance et l'attachement aux droits et aux principes nationaux.