mardi 8 avril 2014

Israël craint la cyberpuissance iranienne ...

IRIB - L'institut d'études de la sécurité nationale d'Israël qui travaille au sein de l'université de Tel-Aviv et sous la supervision des services de sécurité sionistes vient de publier un rapport où il reconnait la menace cybernétique que fait désormais peser l'Iran à Israël: "l'espace virtuel est un facteur de sécurité pour Israël et Israël devra réellement se pencher sur le renforcement de sa cyberpuissance face aux adversaires comme l'Iran, affirme l'institut cité par Raï al Youm. 
"La cyberpuissance de l'Iran et de ses alliés s'amplifie de jour en jour et il convient qu'Isräl se prépare à une réelle confrontation sur ce terrain. et cette tache ne revient pas uniquement à Israël, nos alliés aussi se doivent de prendre au sérieux la cyber menace iranienne et de créer un bouclier électronique pour contrer d'éventuelles attaques de la RII". 
Gabi Zibouni, un général israélien à la retraite qui dirigeait la section du renseignement militaire israélien est lui aussi de cet même avis et ne peut s'empêcher de souligner : "nous avons examiné de près tout au long de 2013 les cyber capacités iraniennes et nous nous sommes aperçus du fait que l'Iran se pose désormais en un acteur de poids dans ce domaine avec qui il faut compter. De nouvelles données sur cette puissance iranienne exhortent Israël à tirer la sonnette d'alarme en coordination avec les capitales occidentales et à créer un dome de fer éléctronique, sorte de bouclier de cyberdéfense pour faire face à la menace iranienne". Le rapport, heureux d'avoir trouvé un nouveau prétexte pour soutirer davantage d'argent aux contribuables occidentaux poursuit: "en réponse aux sanctions dont il fait l'objet, l'Iran a pris d'assaut cybernétique en 2013 les cibles occidentales et il a remporté des succès relatifs, ce qui prouve un renforcement de ses dispositifs à titre de cyberpuissance " 

Moyen Orient : le "réseau" dont a peur Israël !!!

IRIB- Sur l'Irib , vous lisez "axe de la résistance" , dans la bouche du chef d'état major sioniste, c'est "le réseau" !! L'intéressé qui s'exprimait devant ses soldats dans une base militaire, Tal Nouf, affirme qu'Israël se trouve dans l'obligation de procéder à de profonds changements dans ses priorités nationales et militaires en raison des modifications essentielles qui se font en ce moment au Moyen Orient". 
Benny Gantz a appelé à une face è à face sans merci contre "les ennemis d'Israël " qui "sont en train de former un puissant réseau contre nous et contre quoi Israël devra toujours se tenir prêt". Gantz qui se réfèrait vraisemblablement aux propos de Nasrallah accordés lundi à AsSafir, a souligné: "l'ére nouvelle qui vient de s'ouvrir au Moyen Orient, met israël devant de nombreux défis internes et externes. 
Au nombre de ces défis, il y a celui lié à notre capacité de combat" a dit le général avec une dose de réalisme. Nasrallah a revendiqué les attaques de ces derniers temps contre les militaires sionistes au Golan, ce qui signifie pour Israël la fin de l'état de la "fête" au Golan. Israël occupe depuis 40 ans le Golan et pendant ce temps, il n'a pas eu de souci sécuritaire à se faire de ce côté là. Sa guerre contre la Syrie qui se traduit entre autre à travers le soutien militaire, logistqiue et médical qu'il apporte aux terroristes takfiris au Golan a définitivement mis un terme à cet état de sérénité factice" 

Campagne BDS France -Paris : Une intervention limpide en eaux troubles.

Ce mardi 8 avril 2014, une vingtaine de militant-es de la Campagne BDS France et des Désobéissants sont intervenus à l'intérieur et devant l'hôtel Mariott ou se tenait le « Sommet Mondial de l'Eau ». 
Cette action a eu lieu dans le cadre de la campagne internationale « Stop Mekorot*» initiée par le BNC palestinien**. Dans le cadre de cette campagne, plusieurs actions ont eu lieu dans plusieurs pays. 
Deux sociétés étaient particulièrement malvenues pendant cet événement : Mekorot et Véolia, qui participent et profitent de l'apartheid israélien et sont coupables de graves violations du droit international en Palestine occupée. 
Alors qu'un groupe de militant-es intervenaient avec banderolles, slogans, pancartes et prises de paroles, un autre groupe a réussi à interpeller les organisateurs et les participants de ce séminaire en intervenant devant plus d'une centaine de personnes pour dénoncer d'une part ces deux entreprises et les collaborations complices dont elles bénéficient. 
Vous trouverez ci-joint le texte de notre prise de paroles, des photos et deux vidéos à venir de cette action. 
Campagne BDS France – Paris
  
ENGLISH : 
A crystal clear intervention in troubled waters 
Today Tuesday 8 April 2014, a group of twenty activists composed of members of the BDS French Campaign and Les Désobéissants (the Disobedient Ones) carried out actions inside and outside the Hotel Mariott in Paris, where a "World Water Summit" was being held. 
These actions took place in the framework of the international "Stop Mekorot"* campaign initiated by the Palestinian BNC*.  Other actions in the same framework have been carried out in several other countries. 
The presence of two specific companies was particularly inappropriate at this event:  Mekorot and Veolia, which participate in and profit from Israeli apartheid and which are guilty of serious violations of international law in occupied Palestine. 
While one group of activists brandished placards, banners and slogans, a second group intervened during the meeting of over 100 people by challenging the organisers and participants, denouncing the two companies and their complicit collaboration. 
Attached is the text of our statement, photos and videos will be posted shortly : 
Campagne BDS France – Paris

Karim et son père sont en Espagne

Par
07.04.2014 - Aujourd'hui ce moment que nous attendions tous, et surtout la famille de Karim, est enfin arrivé. Karim et Nader Kolab, son père, sont arrivés en Espagne. C'est pour tous une belle victoire contre le blocus criminel israélien qui étouffe, au propre comme au figuré, les Palestiniens de Gaza.
Karim et son père sont en Espagne
A l'aéroport de Madrid, accueilli par Álvaro Herraiz San Martín 
Merci à Jose Ramon Samper, membre de l'association Dar el-Karama, qui accueille Nader et Karim, merci au président d'Unadikum, Manu Abu Carlos, et à la belle équipe sur place qui ont réussi l'impossible en obtenant les visas en un mois !
Merci à Álvaro Herraiz San Martín qui est allé accueillir Nader et son fils à l'aéroport à Madrid et merci à cette belle chaine de solidarité que nous avons vu grandir et s'activer chaque jour davantage, jusqu'à la réussite du projet qui, au début, semblait si difficile à réaliser.
Un merci spécial à Raed Salem Abo Oda, à Gaza, le meilleur ami de Nader et aussi l'ami des militants d'Unadikum, qui nous a alerté, quand nous étions sur place, sur le grave problème de santé de Karim.
Maintenant va pouvoir commencer la prise en charge médicale, hospitalière et chirurgicale du père et de son fils, pour pouvoir enfin réaliser cette greffe de foie qui sauvera la vie du petit garçon.
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Journal de bord d'Angélique, militante française actuellement à Gaza avec Unadikum

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05.04.2014 - Aujourd'hui je vais vous raconter comment se passent nos matinées. Le matin tôt, nous allons à la rencontre des paysans dont les terres sont situées à la frontière, dans cette zone que les forces d'occupation appellent "la zone de sécurité" ou "zone tampon" ; ils nous attendent à l'entrée du champ, nous restons prés d'eux 2 à 3 heures, ils ne nous demandent pas de les aider à travailler, seulement d'être là afin de se sentir protégés. L'aide des internationaux leur est vitale. Grâce à l'association Unadikum, les paysans peuvent cultiver leurs terres. Jusqu'à il y a quelques années, ils ne pouvaient s'y rendre parce que les soldats de l'occupation leur tiraient dessus, et continuent d'ailleurs régulièrement.
Journal de bord d'Angélique, militante française actuellement à Gaza avec Unadikum
Tous les matins nous assistons au va-et-vient des jeeps israéliennes, elles passent puis repassent... Ces jours-ci sont relativement calmes, elles s’arrêtent quelques minutes puis repartent ; certains jours les soldats ouvrent leur portières, crient des choses que je ne peux comprendre, mais il est clair qu'ils ne nous saluent pas.
On voit la peur chez les paysans ; quand ils voient les jeeps arriver, tous se positionnent dans le champs, les femmes demandent aux hommes de reculer car bien souvent ils sont avec nous près de la “clôture électrifiée”. Ils nous disent que c'est leur terre et qu'ils pourraient mourir pour elle.
Ce sont des héros et non des terroristes.
Je sais qu'il se passe des choses horribles ici, mais nous vivons de beaux moments en leur compagnie, il faut aussi le dire. ils sont tous si gentils et tellement chaleureux.
Sur une de ces photos, une agricultrice palestinienne s'est servie de l'une de ses robes en guise de nappe pour poser devant nous le repas qu'elle a préparé...
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Source : Unadikum

Un politicien américain contraint de s’excuser pour avoir évoqué « les territoires occupés »

Le gouverneur de l’Etat du New Jersey, Chris Christie, vient de présenter ses excuses au magnat des casinos Sheldon Adelson, grand pourvoyeur de fonds au lobby sioniste, pour avoir évoqué, dans un discours par ailleurs 100% pro-israélien, les « territoires occupés ».
Christie, comme la majorité des politiciens états-uniens (et français faut-il ajouter), donne à longueur d’année des gages aux crimes de guerre du gouvernement israélien.
Samedi dernier encore, il était de corvée à la convention des Juifs Républicains, l’une des officines israéliennes outre-Atlantique.
« J’ai fait un tour en hélicoptère au-dessus des territoires occupés, et j’ai ainsi pu ressentir, personnellement, l’importance de la menace militaire qui pèse quotidiennement sur Israël », a-t-il déclaré, persuadé de s’attirer les bonnes grâces de l’assistance.
Mauvaise pioche : on ne parle pas impunément de « territoires occupés » (et encore moins de « territoires palestiniens occupés ») devant ces représentants auto-proclamés du « Peuple élu » qui formaient l’assistance.
Après avoir été copieusement sifflé pour cela, Christie a été convoqué par le milliardaire Adelson dans les bureaux de ce dernier à Las Vegas, où se tenait la convention, et il a du pondre un communiqué d’excuses, rapporte l’Agence Télégraphique Juive (Jewish Telegraphic Agency, JTA).
PAS PIRE QUE VALLS
Christie n’est pour autant pas plus raciste que Manuel Valls, le ministre français de l’Intérieur devenu Premier Ministre, qui s’est surpassé le mois dernier dans l’hystérie pro-juive, comme on peut l’entendre dans la vidéo ci-dessous.
Il s’agit du discours prononcé par Valls le 19 mars dernier à un rassemblement « contre l’antisémitisme » à Paris, rassemblement au cours duquel les voyous de la Ligue de Défense Juive ont pu impunément tabasser le journaliste Jonathan Moadab, sous les yeux de la police de ce même Valls.
On retiendra en particulier ce passage de la diatribe de Valls, où le ministre, bien excité, proclame que « Les juifs de France sont plus que jamais les Français à l’avant-garde de la République et de nos valeurs ». Et les Français pas juifs ? L’arrière-garde, sans doute.
(Manuel Valls, bien entouré par le député Claude Goasguen, le « likudnik » Meyer Habib, et BHL)

Droit au retour : le XIIème Congrès des Palestiniens d’Europe se tiendra à Paris

C’est sous l’intitulé : « La Palestine nous rassemble et le Retour est notre destin » que se déroulera le 3 Mai 2014, à Paris, le prochain congrès des Palestiniens d’Europe.
COMMUNIQUÉ
"Depuis sa création en 2003, le Congrès des Palestiniens d’Europe porte des messages forts faisant des droits inaliénables du Peuple Palestinien sa colonne vertébrale. A la tête de ces droits vient, sans aucun doute, le Droit du Retour. C’est un droit individuel et collectif non négociable et illimité dans le temps. Il a été clairement confirmé par l’Assemblée générale de l’ONU lors de sa résolution 194 en 1948.
De Londres à Bruxelles, en passant par Berlin (Allemagne), Malmö (Suède), Rotterdam (Hollande), Copenhague (Danemark), Milano (Italie), Berlin (Allemagne), Wuppertal (Allemagne), onze congrès ont été organisés et ont connu un succès grandissant année après année. La forte participation des Palestiniens de toutes tendances confondues à ces congrès témoigne de ce succès et confirme l’unanimité palestinienne sur le Droit du Retour qui reste inaliénable et transmissible de génération en génération.
Cette année, c’est la capitale française Paris, qui accueillera le 12 cette marche vers la liberté sous le slogan : Congrès du Retour le 03 Mai pour « La Palestine nous rassemble et le Retour est notre destin »
De nombreuses personnalités palestiniennes, arabes, françaises et européennes de haut niveau sont conviées parmi lesquelles Taher AL MASRI l’ancien Premier Ministre Jordanien, Riah Abu Assal Évêque Anglican de Jérusalem, Hayel AL FAHOUM Ambassadeur de la Palestine à Paris, Abdellah Ben MANSOUR Président de l’Union des Organisations Islamiques en Europe et Abouzaid El Mokrie El Idrissi parlementaire marocain.
Le programme du congrès comprendra des tables rondes sur les thèmes : Jérusalem et les risques qui la menacent, le blocus de Gaza et ses conséquences désastreuses, les Palestiniens de Syrie et la situation humanitaire catastrophique et tragique dans laquelle ils vivent, en particulier dans le camp de réfugiés de Yarmouk. A cela s’ajoutent des ateliers qui traitent de la question des prisonniers, du mur de l’apartheid, des colonies ainsi que des projets liés à la dynamisation du rôle des Palestiniens d’Europe au service de leur cause juste et ce, dans divers domaines.
En marge du congrès, une exposition des produits palestiniens, des activités artistiques et de détente seront au programme.
Les organisateurs invitent la communauté palestinienne et arabe de France ainsi que tous les citoyens français et organisations défenseurs des valeurs de liberté et de justice à participer aux activités de ce grand rassemblement palestinien en soutien aux droits inaliénables du Peuple Palestinien.
Les organisateurs :
  • le Comité Général de la Conférence des Palestiniens d’Europe,
  • le Centre Palestinien du Retour en Grande-Bretagne,
  • le Forum Franco-Palestinien,
  • En collaboration avec : l’Union d’institutions et associations palestiniennes en France et des militants en faveur de la cause palestinienne."
Abeer HAMAD
responsable communication et médias
abeer_palestine@hotmail.com
http://www.europalestine.com

Des Palestiniens plaident leur cause dans le Sud-Manche

Quatre Palestiniens vont de ville en ville pour parler de leur quotidien en territoire occupé. Des gens ordinaires qui n'avaient jamais pu quitter leur pays. Ils étaient de passage ce lundi dans le Sud-Manche à l'invitation de l'association France-Palestine Solidarité.
C'est la première fois qu'ils quittent leur pays. Ils sont arrivés de Palestine pour entreprendre un tour de France. Ces quatre Palestiniens viennent de région différente. Ils avaient hébergé les membres de l'association France-palestine lors de leur différents voyages. L'association les a conviés en France en retour pour témoigner. Le petit groupe a groupe a fait halte ce lundi dans le Sud-Manche.
Avant la conférence programmée le soir même à Avranches, ils ont pu visiter le Mont-Saint-Michel ainsi qu'un élevage de moutons de pré-salés. L'occasion pour l'un des visiteurs Palestiniens, lui même agriculteur, d'échanger avec son confrère normand mais aussi de témoigner de ses difficultés à exercer son métier: "Si un jour je voulais construire une aussi belle bergerie, l'armée israélienne viendrait aussitôt avec des bulldozer et détruirait tout", explique Abu Sakr, "J'avais déjà commencé à aménager ma maison et ma bergerie avec du plastique et du bois, tout a été détruit six fois !". L'éleveur palestinien tient à préciser:" Mon problème n'est pas avec la religion juive mais avec la politique israélienne actuelle qui est en train de détruire mes maisons et ma vie."

Montgaillard. Sensibilisation sur le sort du peuple Palestinien à la médiathèque

Récemment, sept intervenants de Couserans Palestine sont venus parler du sujet délicat de la colonisation Israélienne illégale et de la Palestine en danger à la médiathèque. Depuis près de 10 ans cette association œuvre en Ariège afin de faire connaître les conditions de vie des palestiniens qui souffrent du blocus et de l'occupation des israéliens. Elle récolte des fonds grâce à la vente de produits artisanaux dans le cadre d'aider la population Palestinienne et la soutenir pour faire face à tous les problèmes crées par ce conflit.
Le 8 mars dernier, elle a soutenu l'appel au secours des femmes de Gaza à l'occasion de la «Journée des femmes». Ces femmes souffrent de l'embargo qui les privent du droit à la vie, du droit à la liberté de mouvement, du droit à bénéficier d'une éducation correcte, du droit au travail… Privées d'électricité, d'essence, d'eau potable, de médicaments, de nourriture, elles demandent de ne pas les abandonner, de prendre conscience de la mesure de la violation des droits humains les plus fondamentaux et de susciter un élan de solidarité auprès des autres nations.
Lors de cette soirée, un film de 15 mn a été projeté, ainsi que des cartes et diverses photos prises lors du voyage de ces bénévoles en Israël-Palestine. Ces documents font réaliser l'étendue du dénuement et de la souffrance de ce peuple palestinien. Après des témoignages, débats et échanges, la soirée s'est clôturée autour du verre de l'amitié. Pour tout renseignement : COUSERANS-PALESTINE, 16 avenue d'Aulot 09200 SAINT-GIRONS.
La Dépêche du Midi http://www.ladepeche.fr

EDF inaugure un projet de ferme solaire photovoltaïque en Israël

TEL-AVIV - La première ferme solaire photovoltaïque franco-israélienne, coproduite par la filiale énergies renouvelables d'EDF, a été inaugurée mardi dans un kibboutz du désert du Néguev (sud), a annoncé la filiale israélienne d'EDF.
Cette ferme, capable de produire 30 mégawatts, est le premier d'une série de projets en cours visant à faire d'Israël un des premiers partenaires d'EDF Énergies nouvelles dans le domaine du photovoltaïque.
EDF-Israël espère aussi développer de nouveaux sites avec pour objectif une production de 160 mégawatts, a précisé la compagnie électrique française, qui a aussi annoncé prospecter pour de nouveaux sites éoliens en Galilée (nord d'Israël).
Ces deux dernières années nous avons procédé à des mesures sur différents sites en Galilée et avons conclu plusieurs accords avec des propriétaires de terrains, a annoncé le PDG d'EDF en Israël, Ayalon Vaniche.
En 2011, Eric Besson, alors ministre français de l'Industrie et de l'Énergie, avait affirmé que l'objectif de la France était de doubler les échanges industriels entre les deux pays d'ici cinq ans, lors d'une visite en Israël au cours de laquelle il avait visité une centrale solaire dans un kibboutz.
Israël, en pointe dans le domaine de l'énergie solaire, s'est récemment lancé dans l'énergie solaire photovoltaïque.

Plus de 1500 ont été tués par Israël depuis l’année 2000 Israël, bourreau des enfants palestiniens

Par : Merzak Tigrine
Tout ce qui est palestinien constitue un ennemi pour l’Etat hébreu, qui ne ménage même pas les enfants, comme le montrent les statistiques rapportées hier par une association française de soutien au peuple palestinien, indiquant que plus de 1500 enfants palestiniens ont été tués par Israël depuis l’année 2000.
Outre l’assassinat des résistants palestiniens lors de l’occupation de leurs terres, Israël n’épargne pas les enfants palestiniens. Ils sont 1500 à avoir été tués, et plus de 6000 autres ont été blessés depuis l’année 2000, selon des statistiques du ministère des Affaires sociales de l’Autorité palestinienne, rapportées hier par une association française de soutien au peuple palestinien, l’ONG Euro-Palestine, à l’occasion de la Journée de l’enfant en Palestine. La même source souligne que, depuis cette date, pas moins de 10 000 enfants ont été arrêtés par l’armée d’occupation israélienne, et 200 d’entre eux sont actuellement détenus. 
Par ailleurs, l’agence des Nations unies pour l’enfance, l’Unicef, citée par cette ONG, a rappelé qu’au cours de l’année 2013, un total de 700 enfants palestiniens âgés de 12 à 17 ans ont été arrêtés en Cisjordanie occupée, interrogés et détenus. L’ONG ajoute également qu’elle a identifié une série de pratiques relevant de traitements “cruels, inhumains et dégradants”, au regard des critères de la Convention des droits de l’enfant et de la Convention internationale contre la torture. Parmi les cas les plus récents de crimes de guerre israéliens, l’ONG a cité l’assassinat, de sang-froid, de Youssef Sami Shawamreh, âgé de 15 ans, abattu récemment par les troupes israéliennes d’occupation. Au sujet de l’enquête sur la mort de ce jeune Palestinien, en mars dernier, l’ONG israélienne d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés, BTselem, a affirmé n’avoir trouvé “aucun élément de preuve” pour soutenir la version de l’armée, qui a prétendu que les forces d’occupation israéliennes avaient ouvert le feu sur des jeunes qui “sabotaient” le mur d’apartheid en Cisjordanie occupée. 
Cette ONG, citée également par Euro-Palestine, indique dans son rapport que la principale responsabilité de la mort de l’enfant “reposait sur les commandants de l’armée”, qui ont approuvé l’utilisation de tirs directs sur un site, où il est connu que les villageois de Deir Al-Asal Al-Tahta vont ramasser des plantes sauvages utilisées dans la cuisine, sur leurs propres terres. Youssef Shawamreh, qui a été gravement blessé mais qui n’a pu être transporté par une ambulance que 30 minutes plus tard, a été déclaré mort à son arrivée dans un hôpital israélien, a déploré cette ONG israélienne, qui a confirmé que les Palestiniens ne se sont livrés a aucune tentative de vandalisme. “Ils ont traversé le mur par une brèche existant depuis longtemps, et les soldats n’ont pas appliqué la procédure de l’arrestation de suspects, tirant sur Shawamreh sans avertissement préalable”, déplore le même rapport, qui ajoute que l’utilisation de tirs directs a démontré “un manque cynique de préoccupation pour la vie d’un adolescent palestinien”. “Deux jours plus tôt, des soldats avaient kidnappé quatre adolescents dans le même endroit, les tabassant et leur confisquant des plantes qu’ils avaient cueillies”, ajoute cette ONG israélienne, qui dénonce la décision de monter une embuscade armée à un point de la barrière connue pour être traversé par des jeunes, qui “ne représentent aucun danger”.

Le sionisme critiquable en Israël... mais pas au Québec

8 avril 2014 | Yakov Rabkin - Professeur d’histoire à l’Université de Montréal. Son livre Au nom de la Torah : une histoire de l’opposition juive au sionisme est paru en hébreu en mars 2014. Plus récent ouvrage : Comprendre l’État d’Israël : idéologie, religion et société (Écosociété, 2014). | Actualités internationales
Je veux parler d’un paradoxe: contrairement à ce que certains pourraient croire, le débat sur Israël et sa nature sioniste est bien plus ouvert en Israël qu’il ne l’est ici, où ce sujet est devenu «sensible» et «délicat». 
Je reviens d’Israël où je lançais la version en hébreu de mon livre portant sur le rejet du sionisme de la part de juifs, en majorité haredis (ultra-orthodoxes), ouvrage paru en français au Québec il y a une décennie et traduit depuis en une douzaine de langues. Sa parution est survenue à un moment particulièrement opportun. Deux jours après mon arrivée, une manifestation des haredis contre le service militaire obligatoire a réuni des centaines de milliers de personnes à l’entrée de Jérusalem. On n’aurait pas pu trouver une meilleure semaine pour débattre des enjeux soulevés par le livre. 
La manifestation a été provoquée par la décision de la Cour suprême d’Israël d’annuler les exemptions accordées aux étudiants des yechivoth (collèges rabbiniques) en matière de service militaire. Cette décision a invalidé l’accord historique qu’avait conclu David Ben Gourion, le fondateur de l’État sioniste, avec les haredis, non- ou anti-sionistes. En offrant ces exemptions, Ben Gourion achetait ainsi la paix: en échange, les rabbins promettaient de ne pas s’opposer à la proclamation de l’État d’Israël. Or, tout en négociant avec le premier ministre d’Israël, les rabbins niaient au nouvel État toute légitimité : «Si un brigand se précipite sur moi dans la forêt et me menace avec des armes, et que je commence à discuter avec lui pour qu’il me laisse en vie, est-ce à dire que je reconnais sa légitimité ? Non : il reste pour moi un brigand.» 
Quels que soient les points de contact occasionnel entre les haredis et la majorité de la population israélienne, les deux groupes évoluent en parallèle. Ce qui les divise trouve ses racines dans l’invention d’une nouvelle identité juive qui a permis au projet sioniste de connaître un succès spectaculaire, lui qui n’était pourtant porté à ses débuts que par une poignée d’intellectuels d’origine juive d’Europe centrale. 
Les pionniers athées du sionisme avaient articulé un projet de société révolutionnaire: ils voulaient se libérer tant du joug des non-juifs que du joug de la religion. Inspirés par les courants intellectuels européens de la fin du XIXe siècle, dont la pensée positiviste, ils étaient convaincus que les haredis, vus comme un vestige médiéval, allaient naturellement disparaître, se dissoudre dans le tourbillon de la nouvelle vie en Terre d’Israël. Cette vision s’est avérée erronée. 
C’est pourquoi la problématique de l’opposition juive au sionisme a attiré l’attention de médias israéliens très divers, allant du quotidien Yedioth Aharonot et de l’hebdomadaire Time Out, qui s’adressent tous deux à un large public plutôt laïque, aux publications religieuses Bekehila et Shaa tova, en passant par Aroutz 7, qui s’adresse surtout aux colons adeptes du national-judaïsme. Tous m’ont posé la même question: est-ce que cette manifestation annonce une confrontation plus coriace ? 
Après des décennies de compromis et d’accommodements ponctuels entre les haredis et la majorité israélienne, il devient de plus en plus difficile d’esquiver les oppositions fondamentales qu’a réveillées l’initiative du gouvernement israélien. 
La remise en cause du sionisme, comme celle rapportée dans mon livre, a contribué à alimenter le débat public qui anime différents secteurs de la société israélienne. Or, tant en France qu’au Québec, la critique d’Israël et du sionisme constitue dans les grands médias un sujet pratiquement tabou. Parler d’Israël, et surtout en critiquer les fondements idéologiques, fait courir à ceux qui osent le faire le risque d’être traités d’antisémites et d’avoir à faire face à des insultes, voire à des poursuites judiciaires. 
C’est là le résultat du travail assidu des organisations et militants sionistes, dits «pro-israéliens». Ils ont d’ailleurs si bien réussi qu’ils ont fini par fausser l’image publique d’Israël. À écouter ces «supporteurs d’Israël», on pourrait croire qu’en Israël on réprime tout débat de fond sur ces enjeux. Or, c’est tout le contraire et ceux-ci devraient plutôt s’inspirer de la réalité israélienne et ne plus étouffer les critiques. Il devrait être possible de pouvoir parler d’Israël comme on le fait de n’importe quel autre État, que ce soit du Sénégal, du Danemark ou du Canada. Nous pourrions alors revenir à un débat sain et nécessaire sur l’État d’Israël;

Anonymous s’en prend à nouveau à Israël

Plusieurs centaines de sites internet israéliens ont été victimes ce lundi de cyber-attaques. Les sites de l’Aviation civile et du ministère de l’Education, notamment, ont été piratés, au moment où le groupe de hackers Anonymous a annoncé une attaque générale contre l’internet israélien, en soutien à la cause palestinienne.
Les services de surveillance et de cyber-sécurité de l’Etat hébreu ont été mis en alerte car c’est un appel aux pirates du monde entier qui a été lancé par Anonymous. Le groupe au célèbre masque blanc avait lancé une opération similaire l’an dernier, lors de laquelle plusieurs sites gouvernementaux avaient cessé de fonctionner et les données personnelles de plusieurs centaines d’officiels israéliens avaient été publiées online.
Anonymous, selon son communiqué vidéo, prévient Israël que “ne seront plus tolérés les assauts contre le peuple de Gaza, déjà noyé sous vos ordures, terrorisé par votre appareil militaire, et laissé à l’agonie à la frontière alors qu’il a besoin de soins médicaux”.
Israël est la cible chaque année de plus de 100.000 cyber-attaques, et cette année par mesure de prudence, les autorités ont fermé plusieurs serveurs contenant les informations les plus sensibles.

Israël-Palestine : la sauce Kerry ne prend pas

“Le secrétaire d'Etat américain John Kerry - qui a fait de la réanimation des pourparlers entre Israël et la Palestine une mission personnelle - a laissé entendre vendredi [4 avril] que les négociations étaient sur le point d'échouer”, rapporte The Guardian. “Et il a déclaré que l'administration Obama allait reconsidérer sa participation au processus”.
C'était là sa remarque la plus pessimiste depuis qu'il a lancé les pourparlers en juillet 2013, poursuit le journal. Les deux parties s'étaient alors accordées sur un cadre : Israël s'engageait à libérer en quatre phases 104 prisonners palestiniens, tandis que l'autorité palestinienne suspendait toute demande d'adhésion à des organisations internationales.
Mais en quelques jours, une réaction en chaîne a fait capoter ce fragile accord : le gouvernement israélien, qui avait décalé la libération du dernier contingent de prisonniers, a annoncé un nouvel appel d'offre pour la construction de plus de 700 logements à Jérusalem-Est. Mardi 1er avril, le président de l'Autorité palestinienne répliquait en demandant l'adhésion à quinze accords et traités internationaux. A son tour, Israël s'est vengé en annulant la libération des prisonniers.
“La question des prisonniers a une lourde charge émotionnelle pour les Palestiniens”, explique encore The Guardian. “Les Palestiniens les considèrent généralement comme des héros, quel que soit le motif de leur incarcération, tandis que les Israéliens voient en eux, la plupart du temps, des terroristes.”
Vendredi, la situation semblait avoir atteint un point de rupture. “Il y a des limites au temps et aux efforts que les Etats-Unis sont prêts à consacrer [aux pourparlers]. Surtout si les deux parties ne sont pas capables de poser des actes constructifs.”
Les deux parties se sont revues dimanche 6 avril pour des discussions jugées “sérieuses et bénéfiques” par un représentant américain à la radio israélienne, et ont demandé aux Etats-Unis d'organiser une nouvelle rencontre, qui devait avoir lieu lundi 7 avril.
http://www.courrierinternational.com

Israël-Palestine : les quatre erreurs de John Kerry

En renvoyant dos à dos Israéliens et Palestiniens, plongés dans une nouvelle crise qui pourrait être fatale aux négociations relancées en juillet, John Kerry a rendu un mauvais service à la cause de la paix au Proche-Orient. Car dans cette affaire, Mahmoud Abbas, le président palestinien, et Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, ont été fidèles à leur ligne. Celui qui a failli à sa mission, c'est, lui, le secrétaire d'Etat américain. Explications en quatre points. 

La colonisation à plein régime. En 2013, le nombre de logements mis en chantier dans les colonies de Cisjordanie a progressé de 123 % par rapport à 2012, alors qu'à l'intérieur d'Israël, sur la même période, la hausse n'a pas dépassé… 4 % ! La première raison des turbulences actuelles se trouve dans ces deux chiffres, tirés du bureau des statistiques israéliens. M. Kerry n'a pas su arrêter ni même freiner le rouleau compresseur de la colonisation. Ce laisser-faire a deux conséquences dramatiques : il sabote de facto la solution à deux Etats, sur les lignes de 1967, qui est la formule de règlement du conflit la plus réaliste ; et il perpétue l'impunité dont se nourrit le système d'occupation israélien. Depuis juillet, 56 Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes, 146 maisons détruites et 550 attaques de colons ont été recensées. Durant la même période, 5 Israéliens ont été tués.

Les Européens hors jeu. Faute d'être prêt à corriger l'asymétrie inhérente à toute négociation entre un occupant et un occupé, M. Kerry aurait pu confier la tâche aux Européens. L'annonce par Bruxelles, lors de la reprise des pourparlers, de nouvelles directives excluant les colonies juives des programmes de coopération communautaires, augurait d'une répartition des rôles : le bâton aux Européens, la carotte aux Américains. Mais M. Kerry a vite cédé à la fâcheuse manie de Washington de gérer le processus de paix en tête à tête avec Israël.
Symbole de cette régression : le retour comme envoyé spécial pour le Proche-Orient de Martin Indyk, un ancien du lobby pro-Likoud Aipac, déjà en poste durant le calamiteux processus d'Oslo. Les chancelleries européennes auraient pu faire preuve d'initiative, en accélérant par exemple la réflexion sur l'étiquetage des produits des colonies. Mais les Vingt-Huit répugnent à brusquer Israël.
Le droit international éclipsé. Dans un environnement aussi peu favorable, les Palestiniens se raccrochent au droit international. S'ils ont accepté que les négociations portent non pas sur un plan de paix intégral, jugé prématuré par Israël, mais sur un simple accord-cadre, c'était dans l'espoir que celui-ci inclurait les termes de références historiques du processus de paix, notamment les frontières de 1967, consacrées par la résolution 242 des Nations unies.
Mais plutôt que de se concentrer sur ce corpus, socle indépassable de tout accord de paix, M. Kerry s'est laissé enfermer par M. Nétanyahou dans une discussion stérile, sur deux points inacceptables pour les Palestiniens : la reconnaissance d'Israël comme un Etat juif et le maintien de troupes israéliennes dans la vallée du Jourdain. Ce n'est qu'à la mi-mars que le secrétaire d'Etat a osé déclarer que la polarisation du débat sur la question de l'Etat juif était une « erreur ». Trop tard.
Avant qu'il ne ressuscite les négociations, ses conseillers lui ont-ils montré la fameuse vidéo amateur, datant de 2001 et disponible sur Internet, où M. Nétanyahou, filmé à son insu dans une famille de colons, se vante d'avoir fait dérailler le processus d'Oslo ? Devant ses interlocuteurs, inquiets de la réaction des Occidentaux, il explique, bravache : « Je connais les Etats-Unis, c'est quelque chose que l'on peut facilement faire bouger, dans la bonne direction… »
Ni date-butoir ni contrecoups en cas d'échec. M. Kerry aurait pu tenter de contourner les manoeuvres dilatoires de « Bibi », en refusant toute prolongation du processus et en prévenant que la partie responsable du blocage s'exposerait à des contrecoups. Il aurait pu faire savoir qu'en cas d'obstruction israélienne les Etats-Unis ne s'opposeraient plus à ce que l'Autorité palestinienne adhère aux agences des Nations unies, dans la continuité de sa reconnaissance comme Etat non membre de l'ONU, en 2012.
L'idée consiste à faire en sorte que les Palestiniens ne soient plus les seuls perdants en cas de rupture des pourparlers. Mais conformément au mantra de l'ancien premier ministre israélien Yitzhak Rabin, qui avait déclaré, à l'époque d'Oslo, qu'« il n'y a pas de dates sacrées », l'échéance du 29 avril n'en est plus une. A cette date, soit le dialogue aura repris, sans plus de chances de percée, soit son décès sera acté, sans qu'aucune conséquence n'en soit tirée.
M. Kerry a donc reproduit une à une toutes les erreurs de ses prédécesseurs. Comme si la diplomatie américaine était incapable de dépasser le paradigme d'Oslo, pourtant vicié de l'intérieur. « Quand vous serez prêts à faire la paix, appelez-nous », avait lâché l'un de ses devanciers, James Baker, exaspéré par les résistances israéliennes. C'était en 1990. Combien de temps les Palestiniens peuvent-ils encore attendre avant que M. Nétantayou ne décroche son téléphone ?
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Israël insiste pour que les Palestiniens renoncent aux conventions de l'ONU

JERUSALEM, 8 avril (Xinhua) -- Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré mardi à la Radio Israël que l'Etat hébreu acceptera de reprendre les discussions sur la libération des prisonniers palestiniens si l'Autorité palestinienne renonce à signer 15 conventions de l'ONU.
Lors d' une conversation téléphonique depuis New York où se trouve actuellement M. Lieberman, il a déclaré que les discussions sur la libération des prisonniers palestiniens ne reprendraient que si le président palestinien Mahmoud Abbas annulait sa demande de signature de 15 traités internationaux, et a accusé ce dernier d'être à l'origine de la crise actuelle.
Le chef de la diplomatie a souligné que la décision de M. Abbas a été prise alors qu'Israéliens et Palestiniens étaient sur le point de clore un accord sur la libération des derniers prisonniers palestiniens.
Israël a repris les négociations avec les Palestiniens en juillet dernier et a autorisé la libération de 104 prisonniers palestiniens. A ce jour, 78 prisonniers ont été libérés et un autre groupe de 26 détenus devait être libéré à la fin du mois de mars.
Des efforts ont été déployés pour sauver cette crise et relancer les négociations de paix, qui sont censées s'achever le 29 avril, et la négociatrice israélienne Tzipi Livni a rencontré le négociateur palestinien Saeb Erekat et le représentant américain au Moyen-Orient, Partin Indyk, dimanche et lundi, en vain. 

Les négociateurs israéliens et palestiniens de nouveau réunis pour sortir de l'impasse

RAMALLAH, 7 avril (Xinhua) -- Tzipi Livni, négociatrice en chef d'Israël, et Saeb Erekat, négociateur palestinien, devraient se réunir de nouveau lundi sous le parrainage américain à Jérusalem alors que le processus de paix au Moyen-Orient est encore dans l'impasse, a déclaré à Xinhua un officiel.
Le représentant de paix américain au Moyen-Orient, Martin Indyk, doit également participer à la réunion à Jérusalem lundi, selon l' officiel.
C' est la troisième réunion en quatre jours. La deuxième s' était déroulée dimanche à Jérusalem sans résultats tangibles dans le dossier de la libération des prisonniers.
"Il n' y a toujours pas de changement au niveau de la position israélienne malgré les efforts américains pour apaiser les relations tendues entre les deux parties", a déclaré l'officiel, ajoutant que les trois parties ont décidé d' organiser une autre réunion lundi.
Par ailleurs, le journal israélien Ha' aretz a rapporté, en citant un officiel israélien, que la réunion de dimanche était positive "mais les parties n' ont pas réussi à dépasser leurs différends".
Les négociations israélo-palestiniennes traversent une crise grave depuis qu' Israël a refusé de libérer le dernier groupe de prisonniers fin mars comme le prévoyait l' accord sur la reprise des négociations de paix, qui devraient s' achever fin avril. 

Cisjordanie: huit blessés dans des heurts entre colons israéliens et l'armée

De violents heurts, ayant fait huit blessés, ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi dans la colonie d'Ytzhar, en Cisjordanie occupée, entre des colons et les forces de sécurité israéliennes venues démanteler des avants-postes, selon les médias israéliens.
"Les forces de sécurité ont démoli avant l'aube trois structures à Ytzhar. Les habitants ont essayé de résister à ces démolitions et deux ont été légèrement blessés par des tirs de gaz lacrymogènes", a indiqué la radio publique israélienne.
Selon les médias, les soldats ont été violemment pris à partie par des habitants de cette colonie, réputée être un bastion des militants israéliens d'extrême droite pro-colonisation.
"Six gardes frontières ont été légèrement blessés dans des affrontements avec des centaines d'habitants qui leur ont lancé des pierres et s'en sont pris à leur véhicule", a déclaré la radio militaire.
Les constructions démantelées, deux caravanes et un bâtiment en dur, avait été érigées par les habitants d'Ytzhar sans autorisation, et leur démolition, déjà prévue par les autorités, a simplement été avancée, a expliqué la radio militaire.
Dimanche, la voiture d'un gradé de l'armée israélienne avait été vandalisée dans le secteur d'Ytzhar. Un suspect, habitant de la colonie, a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi et placé en garde a vue, a précisé la radio.
Contactés par l'AFP, les porte-parole de l'armée et des colons n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour commenter ces informations.
Sous l'appellation du "Prix à payer", des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent à des agressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens ou encore l'armée israélienne pour se venger de décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou d'actes attribués à des Palestiniens.
"Il s'agit d'une punition collective contre les habitants d'Ytzhar, pour les actions des militants du Prix à payer", a dénoncé le porte-parole de la colonie d'Ytzhar sur les ondes de la radio militaire.
Les auteurs de ces actes sont en général des jeunes nationalistes-religieux - appelés "jeunes des collines" - vivant dans des implantations créées sans l'aval des autorités israéliennes, qui établissent une différence entre implantations "légales" et "illégales".

Processus de paix israélo-palestinien: Obama et Kerry vont se concerter mardi

AFP
Le président américain Barack Obama et son secrétaire d'Etat John Kerry doivent se concerter mardi sur l'avenir du processus de paix israélo-palestinien, au bord de l'effondrement ces derniers jours mais pour lequel le médiateur américain multiplie les rencontres tripartites.
M. Kerry rentré vendredi d'Europe et du Proche-Orient doit être reçu mardi après-midi à la Maison Blanche par le président Obama et son vice-président Joe Biden, selon la présidence et le département d'Etat.
Le secrétaire d'Etat doit également s'exprimer dans la matinée devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Cela survient après la plus grave crise la semaine dernière du fragile processus de paix israélo-palestinien relancé par M. Kerry fin juillet 2013 pour une durée théorique de neuf mois, soit jusqu'à la fin avril.
Israël a refusé de libérer le 29 mars comme prévu un dernier contingent de prisonniers, réclamant une prolongation des négociations au-delà du 29 avril. Le président palestinien Mahmoud Abbas a réagi en signant le 1er avril les demandes d'adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux.
L'inlassable John Kerry avait laissé percer, vendredi en visite à Rabat, un inhabituel pessimisme et de l'exaspération, prévenant qu'il y avait "des limites au temps et aux efforts" de Washington "si les parties ne sont pas désireuses de faire des progrès". Il avait prévenu qu'il se concerterait avec le président Obama pour "évaluer précisément ce qui est possible et ce qui n'est pas possible" de faire pour la poursuite du processus de paix.
"La question maintenant est de savoir si les parties peuvent démontrer qu'elles veulent prendre les décisions difficiles nécessaires pour faire avancer le processus", a prévenu lundi le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
Les deux camps ont par ailleurs poursuivi leurs discussions lundi soir, a indiqué le département d'Etat.
"A la demande des parties, les Etats-Unis ont facilité ce soir une rencontre entre négociateurs israéliens et palestiniens pour poursuivre l'effort intense destiné à régler les différences", a écrit dans un bref communiqué la porte-parole de la diplomatie américaine, Jennifer Psaki.
"Il reste un écart mais les deux parties sont engagées à le réduire", a-t-elle assuré.
Cette réunion avait déjà été annoncée par la médiation américaine et le camp palestinien. Elle fait suite à une longue rencontre nocturne dimanche à Jérusalem entre les chefs de délégation, la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, et le négociateur palestinien Saëb Erakat avec l'émissaire américain Martin Indyk.

Israéliens et Palestiniens multiplient les rencontres pour sauver les négociations

Les négociateurs israéliens et palestiniens se retrouvaient hier pour tenter de sauver les négociations de paix, au lendemain d'une longue rencontre nocturne de six heures à Jérusalem.
La ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, le négociateur palestinien Saëb Erakat et l'émissaire américain Martin Indyk devaient se retrouver hier soir pour une nouvelle session, selon l'ex-négociateur palestinien Mohammad Chtayyeh. « La direction palestinienne laisse la porte ouverte à des négociations sérieuses jusqu'au 29 de ce mois », échéance des neuf mois de pourparlers convenue en juillet, a ajouté M. Chtayyeh. Il s'exprimait à l'occasion du 12e anniversaire de l'arrestation de Marwan Barghouthi, un dirigeant du Fateh, le mouvement du président Mahmoud Abbas, emprisonné à perpétuité en Israël, dont les Palestiniens réclament la libération. La réunion d'hier soir a également été annoncée par une porte-parole du département d'État américain, Jennifer Psaki, qualifiant la précédente de « constructive et sérieuse ».
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a dénoncé « la poursuite des rencontres avec l'ennemi israélien sous médiation américaine », déplorant que « les démarches internationales ou l'envoi par Abbas d'un comité national à Gaza pour parvenir à la réconciliation soient liés aux résultats de ces rencontres et à l'amélioration des conditions des négociations », rejetées par le mouvement islamiste. Côté israélien, lors d'une session extraordinaire du Parlement israélien, le chef de l'opposition, le travailliste Yitzhak Herzog, a fustigé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas, leur reprochant d'« échanger des accusations depuis le jour où les négociations ont commencé, sans se rencontrer ni se parler ».
Rappelons qu'Israël a refusé de libérer le 29 mars comme prévu un quatrième et dernier contingent de prisonniers, réclamant une prolongation des négociations au-delà du 29 avril. M. Abbas a réagi en signant le 1er avril les demandes d'adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux, estimant que les nouvelles exigences posées par Israël pour ces libérations le déliaient de son engagement de s'abstenir de toute démarche auprès de la communauté internationale.
Craintes israéliennes
Selon l'entente conclue en juillet sous l'égide du secrétaire d'État américain John Kerry, Israël s'engageait à libérer en quatre phases 104 prisonniers incarcérés avant les accords d'Oslo de 1993. En contrepartie, la direction palestinienne avait consenti à suspendre toute démarche d'adhésion aux organisations internationales jusqu'à la fin des pourparlers.
M. Netanyahu a menacé dimanche de prendre des « mesures unilatérales » en représailles aux démarches de M. Abbas. Mais, selon les médias israéliens, le gouvernement n'a pas arrêté sa riposte. Il n'a notamment pas décidé s'il exigerait un retrait pur et simple des demandes d'adhésion. « Il n'est pas réaliste d'exiger qu'il les retire », a déclaré un haut responsable israélien cité par le site d'information Walla, soulignant que « ces conventions ne sont pas particulièrement importantes ». Les sanctions envisagées porteraient sur la suspension de l'autorisation accordée à l'opérateur de téléphonie mobile palestinien Wataniya de développer son réseau dans la bande de Gaza et l'augmentation des restrictions imposées aux activités palestiniennes en Cisjordanie occupée. Mais les responsables israéliens sont réticents à infliger de réelles sanctions économiques, de crainte des conséquences sur le plan de la sécurité qui se retourneraient contre Israël, selon les médias.
L'ancien président américain et Prix Nobel de la paix Jimmy Carter a quant à lui salué les demandes d'adhésion palestiniennes, estimant qu'il ne « fallait pas y voir un coup au processus de paix », dans un communiqué du groupe des « Sages », auquel il appartient. « J'espère au contraire que cela aidera à rééquilibrer le rapport des forces entre Israéliens et Palestiniens à l'approche de la date butoir du 29 avril fixée par le secrétaire d'État Kerry », a-t-il indiqué.
(Source : AFP)

Barhoum: Hamas ne couvre plus les projets de liquidation

Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a déclaré que le Hamas ne sera pas un côté dans une comédie ou donnera toute couverture aux projets de liquidation imposés sur le peuple palestinien.
Dans un communiqué, publié le lundi 7/4, Barhoum a appelé le président de l'AP, Mahmoud Abbas, et le mouvement du Fatah à adopter les positions du peuple palestinien refusant la reprise des négociations sous toute justification et de prouver qu'ils sont sérieux envers l'achèvement du projet de l'Unité, le partenariat et la réconciliation sans de la soumettre à la crise de négociation ou l'utiliser comme un papier pour améliorer les conditions de négociations.
Il a ajouté: "Les réunions continues entre la délégation de l'AP et l'ennemi israélien sous la méditation américaine, pour la quatrième fois, démontrent que les négociations avec l'occupation sont arrêtées publiquement, au moment où les réunions secrètes entre les deux côtés sont continues, ce qui pratique la politique de la tromperie à l'opinion publique palestinienne et la manipulation de ses sentiments et ses causes légitimes".
Il a considéré que l'AP lie l'adhésion aux instances internationales ou l'envoyé d'un Comité national à Gaza pour réaliser la réconciliation et reprendre l'unité aux résultats de ces réunions et pour améliorer les conditions des négociations.
Barhoum a renouvelé le refus définitif du Hamas à la reprise des négociations, sous tout prétexte et à ce traitement avec les causes nationales.

Naplouse: l'occupation arrête un jeune homme après avoir envahi le village de Tel

Naplouse – CPI
Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut, le mardi à l'aube 8/4, le village de Tel à l'ouest de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée, tout en arrêtant un jeune homme.
Des sources locales dans le village de Tel ont déclaré à notre correspondant que plusieurs blindés militaires israéliens ont pris d'assaut le village mardi à l'aube et ont pénétré dans plusieurs maisons, en les perquisitionnant, avant de kidnapper le jeune homme Malek Ashteh.

Sources israéliennes : L'échec des négociations n'affecte pas la coordination de sécurité

Jérusalem occupée – CPI
Cette source qui a parlé au journal hébreu "Yediot Ahronot" a mis en garde contre l'échec complet des négociations et le processus de paix.
Des milieux israéliens ont fait allusion au fait que le gouvernement est confus au sujet de l'imposition des peines dures sur l'AP, par crainte de l'arrêt de la coordination de sécurité, ce qui conduira à des défis de sécurité sur Israël, selon le journal.
Ces milieux ont ajouté que le gouvernement israélien essaye d'imposer des pressions compotées sur l'AP et d'éviter l'échec complet des relations, ce qui signifie l'arrêt de la coordination de sécurité.

Yatta: les flics de l'AP envahissent le quartier de Baraka et arrêtent deux frères

Hébron – CPI
Un groupe de flics fidèles à l'AP a envahi le quartier de Baraka, à l'est de la ville de Yatta, à la province d'Hébron, au sud de la Cisjordanie occupée et ont arrêté les deux frères Rasem et Mohamed Badawi Shaabin.
Le frère de captifs a déclaré à notre correspondant que plus de 30 véhicules appartiennent aux services de sécurité de l'AP ont pris d'assaut le quartier au minuit et ont effectué des actes de sabotages et d'inspection dans les maisons des détenus, en terrorisant les habitants.
Après cela, les policiers de l'AP ont arrêté Rasem et Mohamed, en les emmenant vers le siège des services de la sécurité préventive dans la ville de Yatta, selon le frère des détenus.
Il a ajouté que Rasem est un prisonnier libéré des prisons israéliennes, où il a passé 5 ans, et un ex-détenu dans les prisons de l'AP, où il a passé plus de deux ans.

Démolition de maisons: expulsion des villageois de Walaja au Nord Bethléem

Bethléem – CPI
Les forces armées de loccupation israélienne ont notifié, à la fin des heures du lundi soir (7/4), les citoyens du village de Walaja au nord-ouest de Bethléem, au nord de la Cisjordanie occupée de démolir leurs maisons construites sans permis.
Selon le président du Conseil villageois de Walaja Abdul Rahman Abou Tin dans un communiqué de presse, les autorités d'occupation ont notifié les citoyens Nidhal Shkirat et Muhannad Hussein Hajajleh de démolir leurs maisons situées à la région d’" Ain Joazah ", sous prétexte de ne pas avoir de permis de construction et qu’elles sont sous réserve de la région sioniste.
Abou Tin a souligné que la maison de Shkirat est composée de deux étages, d’un puits d'eau et d’un mur de soutènement. Il est dans les étapes finales du processus de finition et c’est le même cas pour la maison appartenant à Hajajleh qui est composée d’un étage et est d’une superficie de 150 mètres carrés.
Il a ajouté que la zone " Ain Joazah " est exposée depuis un certain temps à une escalade de la part de l'occupation qui a procédé à la démolition d'un certain nombre de maisons au cours des dernières années, il y a deux semaines, elle a notifié à la démolition de sept maisons mais les habitants ont pu avoir une décision du tribunal de geler la démolition.
Abou Tin a appelé les organisations des droits de l'homme dans le monde entier à intervenir rapidement pour mettre fin aux mesures arbitraires menées contre la population de la zone Walaja, en particulier "Ain Joazah ".

Critiques d'un jugement par contumace contre le correspondant de l'agence"Quds Press"

Gaza – CPI
Le Bureau médiatique gouvernemental à Gaza a fermement condamné l'émission d'un jugement par contumace à 3 mois de prison par le tribunal de district appartient à l'AP contre le correspondant de l'Agence de Presse "Quds Press", Mohamed Mouna, qui est captif administratif dans les prisons israéliennes depuis 8 mois sans accusation ou procès.
Le Bureau a exprimé dans un communiqué son étonnement de la décision du tribunal, malgré que Mouna est détenu dans les prisons de l'occupation israélienne.
Il a exprimé sa préoccupation profonde envers les arrestations et les procès répétées de l'AP en Cisjordanie occupée, en raison de la liberté de l'opinion et l'expression, confirmant que cela fait partie de la politique visant à cacher la vérité.
Il a fermement critiqué la poursuite de la répression de la liberté des médias exercée par l'AP de l'arrestation des journalistes, sans frais précis et l'exploitation de la loi et des instances judiciaires comme une épée sur les journalistes.
Le Bureau a appelé les organisations des droits de l'homme à assumer leurs responsabilités d'assurer le suivi des cas de détention et les procès contre les journalistes en Cisjordanie.

Liebermann menace d'élections anticipées en cas de la libération des prisonniers

Nazareth – CPI
Liebermann a décrit la mesure de l'AP de rejoindre 15 organisations, conventions et traités internationaux comme une étape d'un chantage et de menace, insistant qu'il ne peut pas reprendre la transaction de paquet réalisée avec les Palestiniens et la libération des centaines de prisonniers.
Dans une conférence tenue par le journal hébreu "Jérusalem Post" dans la ville de New York, le dimanche 6/4, Liebermann a déclaré qu'il y a trois choix devant la cour politique en Israël: d'abord, la réponse aux menaces des Palestiniens, et donc la libération des centaines de vandales, la deuxième est le changement de la composition de la coalition, tandis que le troisième choix est d'aller aux élections.
Liebermann qui préside le parti "Israël Bitouna" a ajouté que les deux premiers choix ne sont pas acceptables par son parti qui préfère recourir aux élections.

Des colons extrémistes attaquent des maisons palestiniennes à proximité de " Yitzhar "

Naplouse – CPI
Des colons extrémistes ont attaqué, à l'aube du mardi (8/4), des maisons palestiniennes près de la colonie de « Yitzhar », installée sur le territoire des villages de la ville du sud de Naplouse, au nord de la Cisjordanie, en réponse aux forces occupantes qui ont démoli plusieurs bâtiments à l'intérieur de la colonie mentionnée.
Le fonctionnaire dans le fichier de la colonisation, au nord de la Cisjordanie, Ghassan Daghlas a déclaré, dans un communiqué de presse, que les colons ont mis le feu dans les pneus et les ont jetés vers la maison d'Umm Ayman Soufan adjacente à la colonie de " Yitzhar ". Ils ont aussi jeté des pierres sur les véhicules et les piétons palestiniens sur la route principale qui relie entre Naplouse et Ramallah ce qui a conduit à la destruction de plusieurs véhicules.
Le site Web du journal sioniste " Yediot Ahronot " a annoncé, mardi, que les forces israéliennes ont démoli quatre maisons "illégales" dans la colonie de " Yitzhar ", et par la suite des affrontements ont éclaté avec les colons qui refusaient d'évacuer deux maisons. Les affrontements ont conduit à la blessure de six soldats des soi-disant « gardes-frontières ».

Fouad Khafach : décision sioniste de maintenir Hamed en isolement

Ramallah – CPI
Fouad Khafach, directeur du Centre pour l'étude des prisonniers et des droits de l'homme Ahrar, a déclaré que le mouvement captif palestinien a décidé d'entamer une grève de la faim progressive, à partir de jeudi prochain, pour protester contre la décision de l’administration pénitentiaire israélienne de maintenir en isolement le chef Ibrahim Hamed.
Fouad Khafach a déclaré dans un communiqué, publié mardi (8/4), que toutes les tentatives de prolonger l’isolement du leader Hamed ont été rencontrées par un échec et par le rejet du mouvement captif qui a décidé d'entamer une grève le jour prévu pour la fin de l’isolement d’Ibrahim Hamed, le jeudi 10 Avril.
Il a parlé des dizaines de prisonniers dans les prisons du Sud qui se joindront à la grève sur une base quotidienne et progressivement, cette grève atteindra toutes les prisons jusqu'à ce que Hamed sorte de l'isolement auquel il est revoyé, il y a 3 mois.
Il a aussi appelé les fils du peuple palestinien et les institutions palestiniennes à travailler dur, afin de soutenir les revendications du mouvement captif palestinien.