samedi 5 avril 2014

Le sort d’un Etat palestinien se joue dans la vallée du Jourdain


C'est déjà la troisième fois cette année que Atiya Bani Minna et les siens se retrouvent sans abri, leurs baraques de tôle rasées par les bulldozers israéliens.
Mais les Palestiniens de la vallée du Jourdain demeurent attachés à leur glèbe, essentielle à la viabilité d'un Etat palestinien.  
"Qu'est-ce qu'Israël nous veut?", demande le patriarche quinquagénaire, qui vit avec sa famille élargie dans le nord de la vallée, au milieu d'une "zone de tir" affectée par l'armée israélienne à ses exercices militaires, un des nombreux secteurs interdits aux Palestiniens - avec les terres domaniales, les réserves naturelles et les colonies - soit près de 85 % de la région.
 
"Nous ne faisons de mal à personne, alors pourquoi veulent-ils nous expulser? Il n'y a personne d'autre que nous ici, mais ils viennent avec des chars, des bulldozers et des soldats pour nous évacuer de nos maisons", explique ce pasteur bédouin de la communauté de Khirbet Aïn Karzaliya, une longue barbe couvrant une grande partie de son visage buriné.  
Dénoncée depuis des années par les organisations internationales et de défense des droits de l'Homme comme une tentative délibérée de déplacer la population palestinienne, la politique d'Israël dans les 60% de Cisjordanie sous son contrôle total (dits "zone C"), dont la vallée du Jourdain représente plus de 40%, n'a pas atteint cet objectif.
 
En témoigne une étude publiée en mars par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) montrant que la population palestinienne en "zone C" avoisine les 300.000 personnes, soit presque le double des dernières estimations, en 2008. Plus de 18.000 vivent dans la vallée du Jourdain, dispersés en 68 secteurs habités, dont 54 communautés d'éleveurs ou de bédouins.  
"Nous ne quitterons pas cette terre, malgré toutes leurs tentatives pour nous chasser", affirme Atiya Bani Minna. "En tant que Palestiniens, c'est notre patrie et nous n'en avons pas d'autre".  
L'Occupation israélienne justifie ces démolitions par l'absence d'autorisations de construire.  
Dans le cas de Khirbet Aïn Karzaliya, "les structures concernées étaient illégales. Elles ont été bâties dans une zone d'entraînement au tir sans permis et ont été enlevées après que la Haute Cour de Justice a rejeté le recours intenté", a précisé  le porte-parole de l'administration militaire israélienne.     
Record de démolitions depuis 5 ans
 
Mais les Palestiniens et les organisations de défense des droits de l'Homme affirment que la population palestinienne de la "zone C" - dont seul 1% est dévolu au développement palestinien, selon l'ONU - est réduite à y bâtir sans autorisation, l'armée israélienne ne lui délivrant de permis de construire que très parcimonieusement.  
L'exigence de l'entité sioniste de maintenir pour "raisons de sécurité" une présence militaire à long terme dans la vallée, sur la frontière avec la Jordanie, même après un accord de paix avec les Palestiniens, constitue l'une des principales divergences à la table des négociations de paix.  
Les démolitions ont atteint en 2013 leur plus haut niveau en cinq ans dans la vallée du Jourdain, avec un doublement du nombre de structures rasées et de personnes déplacées par rapport à 2012 (de 172 et 279 contre 390 et 590), selon les statistiques de l'ONU.
 
"Israël considère la vallée du Jourdain comme un territoire israélien", explique Yaël Stein, avocate pour l'organisation israélienne de défense des droits de l'Homme B'Tselem. "Israël refuse de planifier la construction de maisons pour les Palestiniens ou de les raccorder à l'eau".  
"Dans le même temps, il accorde des conditions très généreuses aux Israéliens qui vivent dans cette zone et les discriminations sont flagrantes", souligne-t-elle, en référence aux 9.500 colons de la région.  
Tout près de la ville autonome palestinienne de Jéricho, dans la colonie de Naomi, Yinon Rosenblum règne sur des rangées verdoyantes de menthe, de basilic et de concombres biologiques.
 
"J'ai déménagé ici avec le soutien de l'Etat, mais c'est aussi mon droit de vivre ici", déclare ce natif de Haïfa, dans le nord d'Israël, qui habite la colonie depuis sa fondation en 1982 et emploie aujourd'hui 20 ouvriers palestiniens.  
"Il y a trois synagogues à Jéricho qui ont plus de 2.000 ans - trois, pas seulement une. Cela prouve que j'ai des racines ici", ajoute-t-il.
"Les Palestiniens ont des droits, et je ne le conteste pas, mais j'ai aussi des droits, qui passent en premier". 
 "Je ne crois absolument pas que la vallée du Jourdain fera un jour partie de l'Etat palestinien", assène-t-il.  
Faiblement peuplée, la vallée représente la seule réserve foncière de Cisjordanie, susceptible d'absorber la croissance démographique naturelle et l'éventuel afflux de réfugiés palestiniens des pays avoisinants après un accord de paix.  
C'est aussi là, dans le nord de la vallée, à Al-Bouqea, que les plans des architectes de l'édification d'un Etat palestinien situent la construction d'un aéroport, qui permettrait de désenclaver la Cisjordanie et de l'ouvrir sur le monde.
http://www.almanar.com.lb

Processus de paix : les négociateurs se retrouveront dimanche

AFP
Les négociateurs israéliens et palestiniens vont tenir dimanche une réunion tripartite avec l'émissaire américain Martin Indyk pour tenter de sauver les pourparlers de paix, ont annoncé samedi des responsables proches des négociations.
Vendredi, M. Indyk avait rencontré séparément le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat et son homologue israélienne Tzipi Livni. La dernière réunion tripartite remonte à mercredi soir.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui avait arraché en juillet une reprise des négociations pour neuf mois, a prévenu vendredi qu'il y avait "des limites au temps et aux efforts" américains si les parties ne se montraient pas "désireuses de faire des progrès".
Après le refus d'Israël de libérer le 29 mars le dernier contingent de prisonniers, selon ce qui était prévu en juillet, le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé mardi l'adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux, ce à quoi l'Etat hébreu a réagi en annulant définitivement les libérations.
Jeudi, M. Kerry s'est entretenu par téléphone avec les dirigeants palestinien et israélien pour tenter de sauver le processus.
Mais le président palestinien Mahmoud Abbas a refusé de revenir sur ses démarches auprès des instances internationales, selon un responsable palestinien.
Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ignoré les appels au calme de M. Kerry et a demandé à des responsables de proposer une série de mesures punitives contre les Palestiniens, selon les médias locaux.

Silwad: 4 blessés dans de violents affrontements avec l'occupation

Ramallah – CPI
Quatre manifestants ont été blessés par des balles réelles lors d'affrontements violents, vendredi soir, (4/4) avec les forces de l'occupation dans la ville de Silwad, au nord de Ramallah.
Des témoins ont déclaré à notre correspondant que l'occupation s’est installée, à l'entrée ouest de la ville et a tiré en direction des dizaines de jeunes hommes en colère des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.
Les témoins ont déclaré qu’un jeune homme a été blessé au pied par un tireur d'élite israélien et a été transporté à l'hôpital de Ramallah. L’un des soldats israéliens a aussi été blessé au cours des affrontements et a été transféré par une ambulance militaire.

L’occupation arrête un citoyen au nord de la bande de Gaza et tire en direction de la frontière

Gaza – CPI
L'armée sioniste d'occupation a annoncé vendredi après-midi l’arrestation d’un palestinien après avoir franchi la barrière de sécurité dans le nord de la bande de Gaza.
Selon les médias hébreux, un palestinien a réussi à s’infiltrer quelques mètres à l'intérieur de la bande frontalière avant d’être chassé et arrêté par la force militaire de l’occupation, notant qu'il a été pris pour être interrogé par les forces de sécurité.
Les forces d'occupation israéliennes ont arrêté un certain nombre de jeunes hommes récemment pour avoir tenté de franchir la barrière de sécurité le long de la frontière Est.
Dans un contexte similaire, les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu dimanche après-midi sur les maisons et les agriculteurs palestiniens le long de la frontière nord et est de la bande de Gaza.
Des sources locales ont déclaré que les forces d'occupation stationnées dans les tours militaires de la ville de Beit Hanoun, quartier Shuja'ya à l'est de Gaza, la ville de Hajr al-Dik et l'est du camp de Bureij dans la bande de Gaza ont ouvert le feu sur des maisons palestiniennes dans le voisinage de ces sites et les agriculteurs les forçant à quitter leurs terres.
L'aviation israélienne a lancé jeudi soir (3|4) une série de raids sur la bande de Gaza, blessant des palestiniens et causant d’importants dommages aux ateliers et une usine.

L'OCI soutient la décision de rejoindre les organisations internationales

Jeddah – CPI
Le secrétaire général de l'OCI (Organisation de la Conférence islamique), Eyad Amin Madani, a salué la décision de la direction palestinienne de signer l'adhésion de 15 organisations et conventions internationales, considérant que cette décision est une mesure importante soutenue par l'OCI.
Madani a exhorté les délégués de l'OCI à New York et Genève à la nécessité de regrouper le soutien à cette décision, confirmant que cela représente un droit pour l'Etat Palestinien après qu'il est devenu reconnu par l'ONU, ce qui participera à soutenir les droits légitimes du peuple palestinien.
Madani a fermement condamné la décision des autorités de l'occupation israélienne de construire 708 nouvelles unités coloniales dans la ville occupée de Jérusalem, en déclarant que la décision de poursuivre la construction des colonies, en même temps que le refus de libérer le 4e lot des prisonniers palestiniens assurent l'obstination à défier la communauté internationale et les résolutions.

L’occupation réprime la prière du vendredi de solidarité avec les prisonniers à Bethléem

Bethléem – CPI
Des dizaines de militants ont été victimes de suffocation, le vendredi après-midi (4-4), après la répression par les forces d'occupation la prière du vendredi par solidarité avec les détenus à l'entrée nord de la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.
Selon notre journaliste, des dizaines de citoyens ont effectué la prière du vendredi à l'entrée nord de Bethléem près de l'hôpital de Caritas suite à un appel des forces nationales, des institutions des prisonniers et des comités populaires contre le mur et les colonies.
À la fin de la prière, les soldats israéliens ont attaqué les fidèles avec des bombes assourdissantes et des bombes à gaz, causant la suffocation de dizaines d'entre eux.
Les participants ont soulevé lors de la marche des drapeaux palestiniens et des banderoles condamnant la politique menée par l'occupation contre les prisonniers et condamnant les colonies et le vol des terres.
L’occupation a jeté délibérément des bombes à gaz et des bombes sonores sur les journalistes afin d'entraver leur travail et les empêcher de transmettre l'image réelle de l'occupation.

Kerry : Washington va revoir sa participation au processus de paix

Nazareth – CPI
Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a déclaré que son pays va revoir le sujet de sa participation en tant que médiateur dans le processus de paix entre les deux côtés, Palestinien et Israélien, pour répondre aux mesures et les positions négatives échangées entre Ramallah et Israël durant les derniers jours.
Le journal hébreu "Haaretz" a cité vendredi sur son site Web, que Kerry a déclaré que la tentative d'obtenir une avancée dans le processus de paix ne sera pas sans frontière et qu'il est le temps de revoir les négociations, confirmant le rôle américain entre les deux côtés comporte des limites.
Kerry a ajouté dans ses déclarations lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale marocaine, Rabat, que les deux côtés du conflit doivent être prêts à faire avancer le processus de paix à l'avance via la prise de mesures positives, ajoutant que l'administration américaine étudiera les mesures prochaines concernant le processus de paix.
Il est à noter que le journal américain Washington Post a publié dans son édition d'aujourd'hui, citant des responsables à l'administration américaine, qu'Obama considère que les efforts de Kerry sont arrivés à leur fin.

Le Hamas pleure le penseur Mohamed Qotb

Beyrouth – CPI
Qotb est mort vendredi matin dans la ville de Jeddah en Arabie Saoudite à l'âge de 95 ans, après une vie au service de l'islam.
Le Hamas a déclaré dans son communiqué dont le CPI a obtenu que le Cheikh Qotb a enrichi la littérature islamique avec des livres qui ont un effet notoire dans la pensée des générations.
Le mouvement a souhaité qu'Allah accepte le Cheikh Qotb dans son paradis éternel et une belle patience et courage pour sa famille et ses élèves.
Il est à noter que le Cheikh Mohamed Qotb faisait partie des éminents écrivains et penseurs islamiques. Il est né le 26 avril 1919 dans le village de Mosha à la province d'Assiout et il est le frère du défunt penseur islamique, Sayed Qotb.

Ouverture de Rafah pour les pèlerins le dimanche et lundi prochains

Gaza – CPI
Les autorités égyptiennes ont décidé d'ouvrir le passage de Rafah dimanche et lundi prochains pour le voyage du sixième lot de pèlerins de Gaza, dont le nombre est 760.
Le directeur général des passages et des frontières au ministère palestinien de l'Intérieur et la sécurité nationale, Maher Abou Sabha, a déclaré au journal "Palestine" publié à Gaza, que le lundi et le mardi prochain seront pour le retour du cinquième lot de pèlerins à la Bande de Gaza.
Concernant l'ouverture du passage pour le voyage des autres citoyens palestiniens, Abou Sabha a déclaré qu'il n'y a pas d'informations sur l'ouverture du passage pour les autres catégories de voyageurs.
Il a souligné que 2 200 citoyens ont pu voyager via le passage durant la dernière ouverture du passage durant 3 jours consécutifs, alors que 300 autres sont entrés dans la Bande de Gaza.

"Israël" s'efforce d'apaiser la peur des colons des tunnels de Gaza

Gaza – CPI
Des sources israéliennes ont dévoilé un document secret préparé par la direction de l'armée israélienne, expliquant le moyen d'agir avec les habitants des colonies proches de la Bande de Gaza et apaiser leurs craintes, à l'issue de l'augmentation des opérations de découverte de tunnels de la résistance palestinienne.
Le site Web "Wala" a cité samedi 5/4, que le document souligne une augmentation de divulgation des tunnels entre les habitants des colonies proches de la Bande de Gaza qui sont dans des états psychologiques très critiques, car ces tunnels sont devenus une véritable menace, qui aura des conséquences négatives.
Le document explique aux officiers israéliens opérant sur les frontières avec la Bande de Gaza comment agir dans les colonies et la tentative d'alléger leurs craintes envers le danger des tunnels.
Il recommande la nécessité du dialogue avec les colons via les responsables des bridages seulement et de parler sur la possibilité de trouver des solutions à venir pour le problème des tunnels, comme le système de l'Iron Dome.
Le document a appelé les officiers à dire aux colons que les tunnels ciblent les sites de l'armée et non pas les colonies, dans une tentative d'apaiser leurs craintes croissantes.

Bethléem : les colons déracinent 300 plants de vigne

Bethléem – CPI
Le coordinateur du Comité populaire pour la lutte anti-colonisation au village de Khoudr a déclaré à l'agence "Quds Press" que des colons ont déraciné hier vendredi 4/4, environ 300 plants de vigne plantés par le secours agricole l'année dernière dans le cadre de la campagne du deuxième million pour planter les arbres fruitiers en coopération avec l'Assemblée arabe pour la protection de la nature.
Il est à noter que le projet est financé par le fonds arabe pour le développement économique et social comme un défi aux plans de l'occupation et ses colons.
Le citoyen Mohamed ibrahim Sabih a déclaré que lorsqu'il s'est rendu pour visiter sa terre dans la région de Chaab, il a été surpris de voir que les colons ont déraciné et volé des centaines de plants de vigne.

Rapport international : l'occupation retient 230 enfants palestiniens dans ses prisons

Ramallah – CPI
Un rapport international publié par le mouvement mondial pour la défense des enfants a démontré que l'occupant israélien détient 230 enfants palestiniens dans ses prisons depuis la fin de février dernier.
Chaque année, le 5 Avril a lieu la journée de l'enfant palestinien qui vient cette année alors que les droits de l'enfant dans les territoires palestiniens confrontent plus d'obstacles et l'occupation israélienne poursuit ses violations des droits de l'homme et les droits de l'enfant en particulier, selon le mouvement.
Le rapport a attiré l'attention sur le fait que 700 enfants palestiniens qui ont entre 12 et 17 ans s'exposent à l'arrestation et l'interrogation en plus du procès par l'armée et la police israélienne chaque année, selon les rapport du mouvement et les organisations internationales comme l'UNICEF.
La moyenne des enfants arrêtés en 2013 était de 199 enfants qui ont moins de 18 ans, selon les statistiques du mouvement, alors que le nombre d'enfants captifs dans les prisons israéliennes s'élevait à 230 jusqu'à fin de Février 2014.
Le nombre des enfants martyrs par les tirs des forces armées de l'occupant israélien est de 5 enfants en 2013 et deux depuis le début de l'année 2014.
Le rapport a ajouté que l'occupation continue de violer encore avec ses différents moyens les droits des enfants à vivre en sécurité, via la démolition des maisons et la politique de nettoyage ethnique des groupes bédouins dans les différentes régions, en plus de la ville occupée de Jérusalem et les menaces continues d'entraver leur vie quotidienne.

Agressions, destruction de maisons et perquisition presque quotidiennes

Le centre d’études Ahrar et des droits de l’Homme a publié son premier rapport hebdomadaire, du mois d’avril 2014, concernant les transgressions de l’occupation israélienne et des colons dans les terres de la Cisjordanie occupée.  En soulignant que les agressions ont touchés un grand nombre de zone et de terres.
Des transgressions à Naplouse
Le centre Ahrar a déclaré dans son rapport que la ville de Naplouse et ses villages ont enregistré les plus importantes agressions, pendant la semaine, de la part des soldats de l’occupation israélienne et ses colons. Le citoyen Mohamed Ryadh (35 ans) du village du Laban-assaouya a été blessé par le surveillant de la colonie d’Ayly qui a ouvert le feu sur des citoyens qui travaillaient leur terre proche de l’école du village. Ryadh était parmi eux. Il a été transféré à l’un des hôpitaux de l’intérieur occupé.
En parallèle de ces évènements les patrouilles de l’occupation  sont arrivées et la route qui lie Ramallah et Naplouse a été barrée. Les soldats de l’occupation ont aussi contrôlé de nombreux jeunes qui se trouvaient sur les lieux.
Dans le village de Jaloud au sud de Naplouse, plusieurs colons ont détruits la voiture du citoyen Jihad Ryadh Hamoud alors qu’elle était garée devant sa maison. Les colons ont ensuite pris la fuite.
Toujours dans la ville de Naplouse, comme rituels habituels, les colons ne cessent pas leurs agressions contre les Palestiniens. Ce qui a induit des affrontements entre ces colons et des jeunes. La présence des extrémistes juifs étaient encouragé par les jeeps militaires et les soldats qui ont jeté de nombreuses bombes lacrymogènes  sur les jeunes.
De Khirbat-Tana jusqu’à l’ouest  de la ville de Beyt-Fourik de la ville de Naplouse, les bulldozers de l’occupation ont détruits des chambres agricoles  et des tentes. Les jeeps militaires accompagnées de nombreux bulldozers ont décidé de les détruire sans mise en garde précédente.
Dans la ville de Qaryout et jusqu’au nord de Naplouse, l’occupation a accordé au conseil du village, le plan structurel qui a pour but de s’approprier 600 dunums des terres du village pour construire «l’infrastructure », selon ce que prétend l’occupation. les terres  dont ils ont l’intention de confisquer se situent dans les zones suivantes : Batayne, Rass Mouîse et Sarara.
 Hébron : Destructions, agressions et descentes
Dans la ville d’Hébron, les forces de l’occupation ont détruit des chambres agricoles dans la ruine « al twani », à l’ouest de Yata. Ces chambres agricoles appartiennent à des citoyens de la ville. Les forces de l’ordre sioniste ont apporté ce qui se nomme « l’organisation israélienne et l’administration civile »  pour fournir une plus grande protection.
Toujours à Hébron, les soldats de l’occupation ont agressés le jeune Mohamed Foued Qouray, près de la mosquée Ibrahimi. Il a été transféré pour se faire soigner. Il est connu que les forces de l’ordre sont toujours présente en grand nombre dans les alentours de la mosquée Ibrahimi dans la ville et rend difficile l’accès et de temps en temps y interdit l’appel à la prière.
L’occupation a lancé des descentes dans plusieurs quartiers de la ville d’Hébron et y a placé des barrages militaires à l’entrée des villages de Sayr, Haloul, Mouthalath Alfawz. Les barrages ont entravé le trafic.
Dans le village de Masafar Yata, à Hébron encore, l’occupation a attaqué des installations et ont détruits des chambres, des maisons, des tentes, des puits et des appentis qui appartenaient aux citoyens qui y résidaient. Cela a pour but de judaïser la zone et d’exiler ses habitants.
Des opérations de destructions à Selfit
D’autre part, dans le gouvernorat de Selfit, les bulldozers de l’occupation ont détruit une station de lavage de voiture, pour la 3ème fois, dans le village de Haras dans le gouvernorat, sous prétexte de construction sans autorisation. La station appartenait au citoyen Fady Hassan Souleymene. L’occupation a pillé tout ce qui s’y trouvait.
Dans la vallée du Jourdain, l’occupation a détruit 20 chambres agricoles, tentes et granges dans les ruines de Hamssa et Baqya dans la zone d’el-Maleh et Moudhareb el-Badawia.
L’occupation avait attaqué la zone de Maled et a détruir les installations qui appartenaient aux familles Abou Kabach et Bani Aouda. Ils ont exilé des dizaines de personnes de cet endroit.
Les forces de l’occupation ont aussi donné l’ordre a 20 familles à Wad Baziq, dans la vallée de Jourdain, de quitter les lieux, sous prétexte de procédure militaires.
Jénine… Les chiens de l’occupation et ses soldats
Dans la ville de Jénine,  des chiens errants, ainsi que des sangliers ont attaqué une ferme de chèvres dans le village de Yamoune, 8 chèvres ont été tuées.
 La ville a aussi été le théâtre, il y a peu, d’une présence de  chiens errants et de sangliers dans les alentours. L’occupation se charge de les libérer des colonies de la ville surtout de la colonie de Rihane qui se situe à 1 km du village.
Au village de Yaboud à Jénine, suite à l’attaque de la ville par l’occupation, des affrontements avec des jeunes qui ont caillassé les jeeps de l’ennemi ont eu lieu. Nombreux sont ceux qui ont été étouffés par les gaz lacrymogènes.
Les pratiques de l’occupation et des colons extrémistes ne s’arrêtent pas là. Ces pratiques ont dépassé toutes les  chartes et les accords internationaux 

L’occupation ferme le sud de Jénine après le ciblage d’un bus de colons extrémistes

Jénine – CPI
Les forces armées de l'occupation israélienne ont fermé, la nuit dernière, la zone qui se situe à proximité des villes de Yaabod, Kfeiret et la ville d’Araba, au sud de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie, après le ciblage d’un bus de colons près de la colonie Mabo Dotan par des bouteilles incendiaires causant des dommages matériels.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que des dizaines de véhicules militaires ont pris d'assaut les villes de Yaabod, Kfeiret et Araba puis ont effectué des opérations de ratissage à travers les heures de la nuit. Les soldats de l’occupation ont également fermé les routes, ont érigé des barrières de manière soudaine et ont humilié un certain nombre de citoyens.
"Les forces israéliennes ont érigé des barrages routiers surprenants, ce matin, sur les routes menant à la ville de Yaabod et ont bloqué la circulation sur la barrière Mabo Dotan, et ceci semble être des mesures punitives contre la population de la région", ont ainsi ajouté les sources.
Les combattants de la résistance ont ciblé un bus la nuit dernière transportant des colons près de la colonie de Mabo Dotan construite sur ​​le territoire de Yaabod et c’est le troisième ciblage d’un bus ces derniers mois dans la même zone, causant des dommages matériels sur le bus mais aucune blessure selon l’occupation.

4 blessés dans les attaques des colons et arrestation de deux frères à Jérusalem

Jérusalem – CPI
Quatre jérusalémites ont été blessés, vendredi soir (4/4), dans des attaques effectuées par des colons extrémistes contre eux, alors que les forces israéliennes ont arrêté deux frères dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem.
Selon le Centre d'information de Wadi Hliweh, les forces occupantes ont arrêté Mourad et Mohamed Attia (17 et 20 ans) et les ont transférés à la station de police de la rue Salah al-Din.
Dans un contexte similaire, plus de 50 colons ont pris d’assaut, hier soir, le quartier de Sheikh Jarrah pour accomplir des rituels religieux dans la grotte du quartier.
 L'agence de nouvelles " Wafa " a cité, selon Omou Khaled Attia, que pendant le raid les colons ont attaqué les voitures des citoyens avec des pierres et ont jeté des pierres sur la maison d’Attia. Ensuite, à la sortie des citoyens pour voir ce qui se passe, les colons ont vaporisé du poivre piquant sur eux ce qui a conduit à la blessure de quatre citoyens.

L’occupation ferme le passage d’" Abou Salem " pendant 10 jours

Gaza – CPI
Les autorités occupantes israéliennes ont décidé de fermer le passage commercial « Kerem Shalom », au sud de la bande de Gaza pour une période de 10 jours " non continue " à partir du 14 Avril en raison des fêtes juives.
Le président de la commission de l'entrée de marchandises dans la bande de Gaza Raed Fattouh a affirmé dans des déclarations à l’agence Anatolie vendredi : " L'occupation nous a informé de son intention de fermer le passage de Kerem Shalom pour dix jours non continus en raison des fêtes juives ".
Fattouh a expliqué que le passage sera fermé le 14, 15, 18, 20, 21 et 25 du mois d’Avril, et le 5, 6 mai prochain, en plus des 3 et 4 Juin.
Il a souligné que les autorités occupantes israéliennes ferment le passage de Kerem Shalom, en cette période, chaque année en raison des fêtes juives.

Le Hezbollah a-t-il vengé le récent raid sioniste contre sa base à Békaa?

IRIB - L'ex commandant de la marine israélienne estime que le Hezbollah a bel et bien vengé le raid israélien contre ses positions à Békaa! "Le Hezbollah n'a pas l'habitude de ne pas tenir ses promesses . il semblerait que la riposte du Hezbollah au raid aérien d'Israël contre sa base sur les frontière avec la Syrie a déjà eu lieu et que les hezbollahis ont réglé leur compte, affirme Eleizer Marom dans un entretien accordé à Jerusalem Post. 
"Après trois attaques terretsre qui ont coûté la vie à un militaire israélien et en ont blessé plusieurs autres, le Hezbollah semble être convaincu avoir riposté dûment le raid de notre aviation et etre parvenu à réétablir l'équilibre". " Le Hezbollah ne s'autorise jamais à ne pas répondre à un raid qui le viserait directement, a dit Marom, commandant en chef de la marine sioniste de 2007 à 2011. 
"Il se peut que la Syrie tarde à riposter à nos raids puisqu'elle est empêtrée dans la guerre contre les rebelles armés mais cette règle ne concerne pas le Hezbollah" cet ex commandant de la marine a ajouté :"Israël sait bien que toute attaque contre le Hezbollah va être répondu et que cette cible est bien différente des autres. 
Le hezb détient une liste de ses possibles ripostes contre les attaques dont il fait l'objet. Ces derniers temps, il jouit de surcroit d'une totale liberté d'action sur les frontières avec la Syrie.  Le Hezbollah a beacoup d'options y compris celle de viser les intérêts d'Israël hors d'Israël". " Israël se doit à tout prix d'empêcher l'extention de l'arsenal balistique, des missiles anti navire et anti avion du Hezbollah. Cet arsenal contient 100000 missiles et il ne faut pas permettre que cet arsenal s'amplifie davanatge. Le renforcement du Hezbollah est le résultat des efforts de ses alliés pour créer un équilibre de la terreur face à Israël" 

Appelez Bill Gates à se retirer du capital de G4S !

Appel à action : Rejoignez la journée d'action en faveur des prisonniers politiques palestiniens  Libération de tous les prisonniers politiques palestiniens ! Appelez Bill Gates à se retirer du capital de G4S ! 
Le 3 Avril 2014, à Ramallah occupée – L'association Addameer et le comité national palestinien BDS appellent tous les militants et gens de conscience à mener des actions pour la Journée pour les prisonniers palestiniens le 17 avril prochain, afin de manifester notre solidarité avec les prisonniers politiques Palestiniens.
La fondation Bill et Melinda Gates, plus grosse fondation caritative au monde, possède des parts à hauteur de plus de 170M de dollars au sein de G4S, la société de sécurité opérant dans les prisons israéliennes. Rejoignez-nous dans cet appel pour qu'ils cèdent leurs parts !
Plus de 5000 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, dont 183 enfants et 175 en détention administrative, un régime de détention sans procès permettant à Israël d’incarcérer des Palestiniens secrètement et pour une période indéfinie.
Chaque année, l'armée israélienne arrête des milliers de palestiniens dans le but de briser toute résistance à l'occupation et à la politique d'apartheid. Parmi eux des centaines d'enfants âgés d'à peine 12 ans. Dans de nombreux cas, les enfants palestiniens sont torturés, victimes de mauvais traitements, placés en confinement puis contraints de signer des aveux en hébreu, une langue que la plupart des enfants palestiniens ne parle pas. Chaque année, environ 1000 enfants sont condamnés devant les tribunaux militaires israéliens.
Les raids nocturnes représentent la forme d'arrestation la plus courante, au cours de laquelle les soldats israéliens vont mettre la maison à sac, détruire les biens et agresser physiquement les membres de la famille. La personne arrêtée a ensuite les mains menottées et les yeux bandés avant d'être jetée face contre terre à l'arrière d'une fourgon militaire, où elle continuera de subir coups, insultes et humiliations. 
Sous la loi militaire israélienne, les Palestiniens peuvent être interrogés pendant une période 90 jours et l'accès à un avocat peut leur être refusé pendant les 60 premiers jours. Depuis 1967, 73 Palestiniens sont morts au cours d'interrogatoires israéliens, le dernier en date était Arafat Jaradat, torturé à mort lors d'un interrogatoire supervisé par G4S en Février 2013. 
Nous pressons chacun d'entre vous de participer à des actions pour la Journée pour les prisonniers palestiniens le 17 Avril, afin de manifester notre solidarité avec la lutte des prisonniers politiques Palestiniens.
Arrêtons G4S – Appel à Bill Gates à se retirer du capital maintenant ! 
Il y a 2 ans, à a veille de la grève de la faim menée en masse par plus de 2000 prisonniers politiques Palestiniens, Addameer et les autres organisations palestiniennes appelaient à une campagne contre G4S, l'entreprise de sécurité britannique qui fournit les services de sécurité et les équipements dans les prisons israéliennes. 
Comme illustration de la croissance rapide du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), les campagnes contre G4S sont en cours dans plus d'une douzaine de pays. Des universités, banques, organisations caritatives et des syndicats à travers le monde ont annulé leurs contrats avec G4S en raison de son rôle dans l'odieux système carcéral israélien. 
La fondation Bill et Melinda Gates, plus grosse fondation caritative au monde, possède des parts à hauteur de plus de 170M de dollars au sein de G4S. La fondation Gates indique être « guidée par la conviction que toutes les vies ont la même valeur » et qu'elle utilise ces investissements pour financer des projets qui vont « aider chaque personne à mener une vie saine et productive ». Mais à travers ces parts au sein de G4S, la fondation Gates cautionne et profite des actes de torture et d'arrestations de masse pratiqués par Israël.

Pour cette journée de lutte pour les prisonniers politique palestiniens, rejoignez Addameer pour ensemble presser la fondation Gates de se désengager de G4S.

Agissez !

·      Signer et partager la pétition demandant à la fondation Gates de se retirer du capital de G4S
·      Partager cet appel et le lien vers la pétition via le hashtag #StopG4S
·      Partager les visuels de notre page Facebook appelant la fondation Bill Gates à se retirer
-      Organiser des actions dans les locaux de G4S ou de la fondation Gates dans votre ville
·      Organiser des manifestations et événements en solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens 
Envoyez un email à: info@addameer.ps pour informer de toute action que vous prévoyez. 
Publié par:

Signataires: 
Abu Jihad Center for Prisoners Movement, Palestine
Al-Dameer Association for Human Rights, Palestine
Badil Resource Center for Palestinian Residency & Refugee Rights, Palestine
Center for Defense of Liberties and Civil Rights "Hurryyat", Palestine
The Civic Coalition for Palestinian Rights in Jerusalem (Representing 25 member organizations), Palestine
Defence for Children International - Palestine Section, Palestine
Jerusalem Legal Aid and Human Rights Center, Palestine
National & Islamic Parties in Ramallah & Al-Bireh, Palestine
Palestine Farmers Union, Palestine
Palestinian Grassroots Anti-Apartheid Wall Campaign "Stop The Wall", Palestine
Palestine National Institute for NGOs (Representing 420 organizations), Palestine
Palestinian Non-Governmental Organizations Network (representing over 135 member organizations), Palestine
Ramallah Center for Human Rights Studies, Palestine
The Palestinian General Union of Charitable Societies (Representing 500 organizations), Palestine
Treatment & Rehabilitation Center for Victims of Torture (TRC), Palestine
The Civic Coalition for Palestinian Rights in Jerusalem, Palestine
Palestinian Non-Governmental Organizations Network, Palestine
The Palestinian General Union of Charitable Societies, Palestine
Palestine National Institute for NGOs, Palestine
International Solidarity Movement, Palestine
International Women's Peace Service, Palestine
Palestine Human Rights Campaign, Aotearoa-New Zealand
Federation of Palestinian-Argentinian Entities, Argentina
Artists Against Apartheid AU, Australia
Australian Friends of Palestine Association, Australia
Australians for Palestine, Australia
Friends of Palestine (Western Australia), Australia
Just Peace Queensland, Australia
Justice for Palestine Brisbane, Australia
Justice for Palestine Matters, Australia
Women for Palestine, Australia
Women in Black, Austria
Association Belgo-Palestinienne, Belgium
ECCP - European Coordination of Committees and Associations for Palestine, Belgium
Palestina Solidariteit, Belgium
Ciranda Internacional da Comunicação Compartilhada, Brazil
Frente de defesa do Povo Palestino, Brazil
Boycott Israeli Apartheid Campaign, Canada
Coalition Against Israeli Apartheid (CAIA), Canada
Palestine House in Mississauga, Canada
Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network, Canada
Comité Chileno de Solidaridad con Palestina, Chile
BDS Colombia, Colombia
Finnish-Arab Friendship Society, Finland
AFPS, France
Campagne BDS France, France
CCIPPP, France
Collectif Judéo  Arabe et Citoyen pour la Palestine, France
Stop Apartheid Toulouse, France
UJFP, France
BDS Berlin, Germany
InCACBI, India
Ireland-Palestine Solidarity Campaign, Ireland
Boycott! Supporting the Palestinian BDS Call from Within, Israel
Associazione Senza Paura Genova, Italy
BDS Italia, Italy
Fellesutvalget fr Palestina, Norway
Polish Palestine Solidarity Campaign, Poland
Comité de Solidariedade com a Palestina, Portugal
Scottish Friends of Palestine, Scotland
Scottish Palestine Solidarity Campaign, Scotland
BDS Slovenija, Slovenija
BDS South Africa, South Africa
BDS Madrid, Spain
BDS Switzerland, Switzerland
Breed Platform Palestina, The Netherlands
Diensten en Onderzoekcentrum Palestina (docP), The Netherlands
Netherlands Palestine Committee, The Netherlands
Palestina Komitee Rotterdam, The Netherlands
WILPF Nederland, The Netherlands
Brighton & Hove Palestine Solidarity Campaign, UK
Football Against Apartheid, UK
Friends of Al-Aqsa, UK
ICAHD UK, UK
Inminds, UK
Jews for Boycotting Israeli Goods, UK
Jews for Justice for Palestinians, UK
Liverpool Friends of Palestine, UK
London BDS Group, UK
London Palestine Action, UK
Palestine Solidarity Campaign, UK
Stop G4S, UK
Trade Union Friends of Palestine, UK
Waltham Forest Palestine Solidarity Campaign, UK
War on Want, UK
Watford Friends of Salfeet - Palestine, UK
US Campaign to End the Israeli Occupation, US
14 Friends of Palestine, Marin, US
Adalah-NY: The New York Campaign for the Boycott of Israel, US
Al-Nakba Awareness Project, US
Bay Area Women in Black, US
Bryn Mawr Peace Coalition, US
Chico Palestine Action Group, US
Citizens for Palestinian Self Determination, US
Committee for Palestinian Rights (Howard County, MD), US
Culture and Conflict Forum, US
Episcopal Peace Fellowship Palestine Israel Network, US
Delaware Neighbors Against The Occupation, US
Friends of Palestine Wisconsin, US
Jewish Voice for Peace - SF Bay Area chapter, US
Justice First Foundation, US
Lutherans for Justice in the Holy Landf, US
Madison-Rafah Sister City Project, US
Methodist Federation for Social Action, US
Minnesota Break the Bonds Campaign, US
NH Veterans for Peace, US
Northwest BDS Coalition, US
Palestine Solidarity Group - Chicago, US
Palestinian Christian Alliance for Peace, US
Racine Coalition for Peace and Justice c, US
Students United for Palestinian Equal Rights, University of Washington, US
The Rachel Corrie Foundation, US
Tiffin Area Pax Christi, US
Unitarian Universalists for Justice in the Middle East, US
United Methodist Task Force on Peace with Justice in Palestine/Israel of Upper New York Conference, US
United Methodists' Holy Land Task Force, US
US Peace Council, US
Vancouver for Peace, US
Vermonters for a Just Peace in Palestine/Israel, US
WI Middle East Lobby Group, US
WILPF Boulder, US
http://www.bdsfrance.org

13 Palestiniens blessés par l'occupation près du centre de détention Ofer (vidéo)

Par
Hier vendredi vers midi, environ 500 Palestiniens, internationaux et Israéliens se sont rassemblés à proximité de la prison d'Ofer, près de Ramallah, pour protester contre la décision prise par les dirigeants sionistes le 29 mars dernier d'annuler la libération d'un quatrième contingent de prisonniers palestiniens d'avant les funestes accords d'Oslo. Selon les accords, leur libération devait avoir lieu aujourd'hui. La marche prévue vers la prison n'a pu avoir lieu étant donné le nombre impressionnant de soldats du régime sioniste rassemblés, pendant qu'un hélicoptère survolait les lieux à basse altitude.
13 Palestiniens blessés par l'occupation près du centre de détention Ofer (vidéo)
Photo Wafa.ps
Par deux fois les manifestants ont tenté de débuter la manifestation par une prière mais le niveau de violence des soldats du régime colonial les en ont empêché, avec leur arsenal habituel. Les jeunes Palestiniens n'ont pas tardé à riposter à coups de pierres et les affrontements ont duré plusieurs heures.
13 manifestants ont été blessés, 7 par balles réelles, 6 par balles caoutchouc-acier, sans parler des nombreux manifestants asphyxiés par les gaz lacrymogènes.
Photo
Parmi les blessés, Mohammad Basman Yasin, photographe à Bi'lin, grièvement blessé par balles réelles au visage et à l'estomac. Une des balles s'est logée dans son foie et une autre a endommagé un de ses reins. Il a été opéré et nous espérons que ses jours ne sont plus en danger.

A toi Gaza

Par
Témoignage de Nora, militante française à Gaza avec les brigades Unadikum
Venir à Gaza signifie, pour beaucoup, se rendre dans une région du monde risquée, où il y a la « guerre » : un terme que l’on ne peut accepter une fois qu’on s’y est rendu. Où alors, il faudrait préciser ce que l’on entend par ce mot, et surtout, de quoi parle-t-on. Si l’on se place du côté d’Israël, il faudrait dans ce cas parler de « guerre offensive » et si l'on considère la position de la Palestine, dans ce cas on peut évoquer une forme de « guerre défensive ». Autrement dit, en résistance à une agression.
A toi Gaza
J’entends par « forme de guerre offensive » le fait que l’on n’observe pas de conflit à armes égales. J’entends par « forme de guerre offensive » le fait que les Palestiniens ne sont pas une seule et unique voix et ce, comme dans tous pays du monde. Certains d’entre eux ont choisi de résister à l’occupation et au blocus par la voie des armes, ceci est un fait et peut se comprendre sans le cautionner. En revanche, lorsque l’on vient à Gaza, et ce n’est pas une utopie ni un idéal, on y rencontre que ceux qui forment la majorité, à savoir des civils, comme vous et moi, qui ne demandent qu’à vivre. La majorité sur une population de plus de 1 million 700 mille personnes…
« Demander à vivre » ? Qu’est ce que cela signifie ?...
On reste sans voix face à cet état de fait. On ne sait que répondre.
Pourquoi n’ont-ils pas ce droit ? Un droit qui n’est pas défendable tant il est évident ? Serait-ce Israël qui s’octroie le droit de vie ou de mort des Palestiniens ? Au nom de quoi ? Et qui permet cela ?
Nous avons déjà toutes les réponses à ces questions lorsque l’on est en capacité de comprendre le fonctionnement de ce monde et les enjeux qui s’entremêlent.
En revanche, nous avons le devoir de faire savoir aux peuples ayant « ce droit de vivre », que Gaza est une région du monde peuplée comme toute autre et que des êtres humains, des hommes, des femmes, des enfants, des agriculteurs, des pêcheurs, des étudiants, etc. continuent d’exister et ce, même si l’on choisit de le nier.
Venir à Gaza avec l’association Unadikum m’a permis d’aller à la rencontre des agriculteurs, des pêcheurs et de diverses associations venant en aide à ce peuple.
Découvrir les agriculteurs signifie être présents à leur côté, précisément de leur permettre de cultiver leurs terres proches de la frontière qui se situent entre 100 et 500 mètres de celle-ci.
Comment ? Nous portons des gilets fluorescents avec le logo d'Unadikum afin de faire savoir aux soldats israéliens, qui surveillent cette frontière illégale 24H/24H et 7j/7j, que des internationaux sont présents afin dire au monde ce qu’Israël entend lorsque qu’il se proclame comme étant la seule démocratie du Moyen Orient.
Notre présence ne signifie pas que nous empêchons les agressions quotidiennes mais elle participe au moins à les diminuer et surtout, elle permet aux fermiers palestiniens de se rendre à nouveau sur leurs terres.
Un exemple qui peut permettre de réaliser ce que la présence d’internationaux a comme intérêt pour les Palestiniens : aujourd’hui, un des agriculteurs nous confiait qu’il n’avait pas pu remettre les pieds sur sa terre, proche de la frontière, pendant 12 ans. Il peut à nouveau le faire depuis 2 ou 3 ans, depuis que l’association Unadikum a réfléchi à la situation des fermiers palestiniens et a développé le concept d'une présence d’internationaux de façon quasi permanente.
On ne se rend pas compte de ce que cela signifie. Donner « simplement » de notre temps afin de leur permettre de vivre : notre temps face à la vie ! Cela s’équilibre-t-il ?
J’ai pour seule réponse face à cette situation que nous avons le devoir d’être présents ou à défaut, pour tous ceux qui ne peuvent s’y rendre, de partager ces informations.
Je ne suis ni journaliste, ni experte, et encore moins fervente de la politique ou de tout autre concept censé représenter une seule et même voix : celle du peuple.
Je parle en mon nom, celui d’une simple citoyenne, qui croit en de simples valeurs humaines, aussi banal que ce soit.
Nora HANDALA
Citoyenne du Monde
Source : Unadikum Gaza

Kerry évoque un repli américain, Abbas reste sourd aux menaces d’Israël

La diplomatie américaine tentait vendredi d’arracher un compromis pour sauver les pourparlers de paix israélo-palestiniens dont l’infatigable secrétaire d’Etat John Kerry lui-même a ouvertement évoqué la fin.
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a rencontré dans l’après-midi le médiateur américain Martin Indyk, a-t-on appris de sources palestiniennes proches des discussions.
M. Kerry a déploré qu'«au cours des derniers jours les deux parties aient pris des initiatives qui n’aident pas» au dialogue, ajoutant qu’il allait se concerter avec le président américain pour «évaluer précisément ce qu’il est possible et n’est pas possible» de faire.
«Il y a des limites au temps et aux efforts que les Etats-Unis peuvent consacrer si les parties ne sont pas désireuses de faire des progrès», a prévenu le chef de la diplomatie américaine à Rabat, d’où il s’est entretenu avec les dirigeants des deux camps vendredi. «Ce n’est pas une démarche sans fin et ça ne l’a jamais été».
Après le refus d’Israël de libérer le 29 mars le dernier contingent de prisonniers prévu dans le cadre de la relance des pourparlers sous l’égide de M. Kerry en juillet, le président palestinien Mahmoud Abbas a réagi demandant mardi l’adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux.
M. Abbas a refusé de revenir sur ces demandes, lors d’une conversation téléphonique avec M. Kerry jeudi soir, a annoncé à l’AFP un responsable palestinien.
Le secrétaire d’Etat a jugé les exigences du président palestinien pour prolonger les négociations de paix au-delà de l’échéance du 29 avril difficiles à accepter pour Israël, a indiqué ce responsable.
Selon des sources proches des discussions, les Palestiniens exigent notamment la libération d’un millier de prisonniers supplémentaires, dont d’importants dirigeants, alors qu’Israël en proposerait environ 400, en fin de peine.
- Riposte palestinienne graduée -
Egalement sourd aux appels au calme américains, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Moshé Yaalon ont demandé dès mercredi à l’administration militaire dans les Territoires palestiniens de proposer une série de mesures punitives contre les Palestiniens, selon le quotidien Haaretz.
Israël compte accroître les restrictions sur les activités des Palestiniens en Cisjordanie, selon les médias israéliens et pourrait également de nouveau bloquer le transfert de taxes collectées pour le compte de l’Autorité palestinienne.
En outre, dans un geste interprété par ses détracteurs comme une mesure de rétorsion, le ministère israélien de l’Intérieur a donné jeudi son feu vert à la construction d’un musée archéologique controversé dans un quartier palestinien, à Jérusalem-Est occupé et annexé.
«Les deux parties disent qu’elles veulent poursuivre» les négociations, «mais nous n’allons pas rester assis là indéfiniment», a déclaré M. Kerry.
Une porte-parle du Département d’Etat a par la suite tenté d’atténuer ces propos, martelant que les Etats-Unis restent «engagés» dans le processus de paix en cours. «Nous sommes toujours en train de négocier», a souligné Marie Harf, «jusqu’à ce que nous parvenions à la fin de ce processus, chacun doit être attentif à ne pas faire de prédictions sur la suite».
Quelque 1.500 de Palestiniens ont manifesté devant la prison israélienne d’Ofer, près de Ramallah (Cisjordanie), à l’appel des familles des prisonniers dont la libération prévue le 29 mars a été annulée par Israël.
Huit manifestants ont été blessés par des tirs israéliens, dont deux grièvement, selon des sources médicales. Selon une porte-parole militaire israélienne, 200 Palestiniens avaient jeté des pierres sur les soldats.
Le Parlement israélien doit débattre lundi de la crise du processus de paix.
Selon le quotidien Yediot Aharonot, les dirigeants israéliens n’excluent cependant pas de parvenir à un compromis avant l’échéance du 29 avril.
Les correspondants de Défense du Yediot et du quotidien Haaretz soulignaient vendredi que la riposte de Mahmoud Abbas à la non-libération des prisonniers avait été mesurée, les demandes d’adhésion concernant essentiellement des textes ne présentant pas de menace sérieuse pour Israël.
Amnesty International a salué les demandes d’adhésion, appelant la direction palestinienne à aller beaucoup plus loin.
«Amnesty réitère son appel à la Palestine pour devenir un Etat partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Cette démarche pourrait ouvrir la voie à la justice pour les victimes de crimes de guerre (...) dans les Territoires palestiniens occupés», selon l’organisation.
AFP
http://www.liberation.fr 

Les Palestiniens et les Israéliens doivent faire preuve de retenue (porte-parole de l'ONU)

NEW YORK (Nations Unies), 4 avril (Xinhua) -- Les Nations Unies et des médiateurs internationaux sont entrés en contact avec les Israéliens et les Palestiniens pour les exhorter à gérer les développements actuels de manière responsable et avec une certaine retenue, afin de conclure leurs pourparlers de paix, a annoncé vendredi un porte-parole de l'ONU.
Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU, a indiqué qu'il y a un espoir que les négociations arrivent à leur conclusion pendant la fenêtre prévue de neuf mois.
Israël a refusé de libérer le dernier contingent de prisonniers palestiniens samedi dernier si les Palestiniens n'acceptaient pas de prolonger les pourparlers de paix, qui doivent se terminer le 29 avril. Le président palestinien Mahmoud Abbas a réagi en signant des demandes d'adhésion à 15 conventions et traités internationaux auprès de l'ONU cette semaine.
"L'objectif est toujours d'aboutir à une base de négociations solide envers un accord de paix global sur toutes les questions de statut final", a rappelé M. Haq lors d'un point de presse réguliser lorsqu'on l'a interrogé sur les efforts fournis par le "quartette" (ONU, Etats-Unis, Union européenne, Russie) pour faire avancer les négociations.
Selon le porte-parole, il est important pour les deux peuples de "prodiguer leurs meilleurs efforts, dans la période qui arrive, pour créer un climat de confiance et un environnement aussi propice que possible à la continuation des négociations".
L'Assemblée générale de l'ONU a voté en 2012 pour faire de la Palestine un Etat observateur non-membre. La Palestine est ainsi devenu éligible pour signer 63 traités, conventions et protocoles internationaux et pour devenir membre d'institutions internationales.
A la reprise des pourparlers de paix en juillet dernier, Israël a accepté de libérer 104 prisonniers palestiniens incarcérés depuis longtemps si la Palestine acceptait de ne pas rejoindre de nouvelles organisations internationales. 

Kerry exhorte Israéliens et Palestiniens à sauver la paix

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a appelé hier les dirigeants israéliens et palestiniens à « un compromis décisif » pour sauver le processus de paix, après de longs mois d'efforts n'ayant pas réduit le fossé entre les parties.
Les pourparlers de paix se trouvent à « un moment critique », a souligné M. Kerry, quelques heures après une réunion marathon entre les négociateurs, assurant néanmoins que le dialogue restait « ouvert ». Les négociateurs palestiniens, israéliens et américains ont fait des progrès lors de cette rencontre qui a duré presque jusqu'à l'aube à Jérusalem, a déclaré M. Kerry, en visite à Alger. « Il existe encore un fossé qui doit être comblé assez rapidement », a-t-il reconnu, précisant qu'il devait parler de nouveau avec le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Les négociations, difficilement relancées en juillet par M. Kerry, ont été encore fragilisées par le refus d'Israël de libérer le 29 mars le quatrième et dernier contingent de prisonniers prévu. La direction palestinienne a répliqué en demandant l'adhésion à 15 accords et traités internationaux. « La décision n'appartient vraiment qu'à eux (Israéliens et Palestiniens).
Ils savent quelles sont les options et les enjeux », a lancé M. Kerry en réclamant « un compromis décisif pour pouvoir avancer ». « Vous pouvez faciliter, vous pouvez pousser, vous pouvez donner un petit coup de coude, mais ce sont les parties elles-mêmes qui doivent prendre des décisions cruciales en vue d'un compromis », a martelé le secrétaire d'État américain.
« La décision par les Israéliens de retarder la libération d'un quatrième groupe de prisonniers crée des difficultés », a en outre souligné le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney. Ce dernier a assuré que ce revers ne dissuaderait pas M. Kerry de continuer à exhorter les deux parties à trouver un terrain d'entente. « Aucune des deux parties n'a dit qu'elle voulait rompre les discussions », a-t-il observé.
Découragement américain ?
En Israël, le chef de l'opposition, le travailliste Yitzhak Herzog, a mis en garde contre un désengagement de Washington, après une rencontre avec l'ambassadeur américain, Dan Shapiro. « Il y a une lassitude profonde (des Américains) qui ont envie de dire : "les amis, faites ce que vous voulez, et appelez-nous quand vous aurez terminé !" », a déclaré M. Herzog, estimant le découragement américain « très dangereux ».
La réunion d'hier soir « était centrée sur la nécessité de libérer (...) les prisonniers », a indiqué un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat, selon lequel Israël ne pouvait pas revenir sur son engagement à ce sujet. « La balle est dans le camp d'Israël maintenant. Il devrait relâcher les prisonniers », a indiqué de son côté un autre responsable palestinien et ancien négociateur, Mohammad Chtayeh. Dans la bande de Gaza, Sami Abou Zouhri, le porte-parole du Hamas, a de nouveau appelé à l'arrêt de toute forme de « coopération avec l'ennemi ».
Une source sécuritaire israélienne a pour sa part mis en garde contre un échec des pourparlers. « En coulisse, tous les responsables admettent qu'en cas d'échec des négociations, les répercussions sur la sécurité d'Israël seraient plus grandes encore que le prix qu'Israël doit payer pour les poursuivre », a déclaré cette source au journal Israël Hayom, à propos des libérations de prisonniers.
Selon l'accord conclu en juillet sous l'égide de M. Kerry, Israël s'est engagé à libérer en quatre phases 104 prisonniers incarcérés avant 1993, dont les trois premiers groupes ont été relâchés. En contrepartie, la direction palestinienne avait consenti à suspendre toute démarche d'adhésion aux organisations internationales.