Barack Obama ne s’est pas encore décidé sur le sort de l’espion Jonathan Pollard détenu aux Etats-Unis et dont la grâce pourrait permettre la prolongation des négociations israélo-palestiniennes, a annoncé mardi la Maison Blanche.
Israël réclame depuis des années la libération de M. Pollard, un ancien analyste de la Marine américaine condamné en 1987 à la prison à perpétuité pour espionnage au profit de l’Etat hébreu.
En échange d’une grâce de M. Pollard, Israël autoriserait la libération, prévue samedi mais reportée, du dernier contingent de 26 prisonnier palestiniens et pourrait accepter une prolongation des pourparlers de paix avec les Palestiniens au-delà de l’échéance du 29 avril.