dimanche 30 mars 2014

Netanyahu : Nous ne libérerons pas " les prisonniers palestiniens " sans prix

Nazareth – CPI
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que toute opération de libération des prisonniers palestiniens ne sera effectuée que si l'entité sioniste obtienne quelque chose en retour.
Netanyahu a déclaré dans un discours lors d'une réunion des ministres du " Likoud " avant la réunion hebdomadaire du Cabinet que tout accord conclu sera soumis au Cabinet pour son approbation.
Il a appelé les ministres à éviter de lancer des déclarations sur la crise des négociations avec les Palestiniens jusqu'à ce qu'à la clarification de la situation.
D'autre part, Netanyahu a critiqué les cinq décisions adoptées par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies contre l’entité sioniste à la fin de la semaine.
Netanyahu a déclaré: Nous ne libérerons pas " les prisonniers palestiniens " sans prix en retour. Le sous-ministre « Cconnes Ophir » du Likoud a déclaré, à son tour, que si la quatrième tranche des prisonniers palestiniens est libérée, le gouvernement de coalition serait en danger de désintégration.

L'aviation israélienne a lancé des raids simulés sur Gaza

Gaza – CPI
L'aviation israélienne a lancé, dimanche matin (30/3), une série d'attaques simulées sur la bande de Gaza.
Un témoin oculaire a déclaré à l'agence "Quds Press" que L'avion militaire de type "F-16" a lancé, ce matin, plusieurs bombes dans la mer de la ville de Gaza et dans d'autres domaines du secteur, ce qui a provoqué des bruits d'explosions massives entendus à travers la ville et ceci est connu sous le nom de "vider l’air ".
Selon une source de sécurité palestinienne, les voix de ces explosions résultent des raids simulés lancés par l'aviation israélienne sur le secteur pour terroriser la population.

Les projets qataris paralysés: faute de la fermeture du passage de Rafah

Gaza – CPI
Le Sous-secrétaire du ministère des Travaux publics à Gaza Naji Sarhan a déclaré que la fermeture du passage de Rafah entre l'Egypte et la bande de Gaza pendant de longues périodes a affecté en grande partie les projets qataris du logement dans le secteur en raison de la liaison entre l'introduction des matériaux de construction avec l’état du passage.
Sarhan a ajouté lors du programme " rencontrer avec un responsable ", qui a eu lieu dans la ville de Gaza dimanche, que " la principale raison de ne pas mettre en avant la deuxième et troisième phase de la ville résidentielle de Hamad et des rues Rashid et Salahuddin est la fermeture du passage qui empêche l’entrée des matériaux de construction ".
"Les autorités égyptiennes à revoir le mécanisme pour ouvrir le passage de Rafah sur une base régulière, notant que son gouvernement communique sur une base quotidienne avec les Etats arabes et la communauté internationale pour mettre fin à cette crise dès que possible", a-t-il également appelé.

Israël rejette une proposition de libérer des prisonniers palestiniens pour prolonger les négociations de paix

RAMALLAH, 29 mars (Xinhua) -- Israël a rejeté une proposition du président palestinien Mahmoud Abbas de prolonger les négociations de paix directes, qui doivent s'achever en avril, en relâchant 400 prisonniers palestiniens, a indiqué samedi un important représentant palestinien.
Ce représentant, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a précisé à Xinhua qu'Abbas avait expliqué aux Etats-Unis que si Israël libérait 400 prisonniers, dont des femmes et des enfants, il accepterait de prolonger les négociations de paix.
Les négociations de paix parrainées par les Etats-Unis n'ont pas donné de résultats tangibles depuis qu'elles ont repris en juillet de l'an dernier.
Les négociations sont dans une impasse depuis cette semaine, suite au refus d'Israël de libérer le dernier groupe de 26 prisonniers, sur les 104 prisonniers arrêtés avant que les deux parties ne signent les accords d'Oslo en 1993. Israël a déjà libéré 78 prisonniers en trois groupes de 26.
Le représentant palestinien a précisé qu'Abbas avait insisté sur le fait que le dernier groupe de prisonniers faisait partie d'un accord avec Israël, ajoutant que le président palestinien avait proposé qu'Israël libère 400 autres prisonniers en échange d'une prolongation des négociations jusqu'à la fin de cette année.
Par ailleurs, des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés samedi près d'une prison israélienne en Cisjordanie, manifestant contre le retard dans la libération du dernier groupe de prisonniers. 

Netanyahu fustige des résolutions du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU

AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé dimanche une série de résolutions du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU condamnant l'Etat hébreu en insistant sur le non-respect des droits de l'Homme dans plusieurs pays de la région.
"En fin de semaine, le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a condamné Israël à cinq reprises, au moment où le massacre se poursuit en Syrie, où des innocents sont pendus au Moyen-Orient et où les droits de l'Homme sont attaqués", a déclaré M. Netanyahu en conseil des ministres.
"Dans de nombreux pays, des médias libres sont fermés et le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a décidé de condamner Israël (...). C'est absurde. Cette série d'hypocrisies se poursuit et nous devons continuer à la dénoncer", a-t-il ajouté.
Selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), les 47 membres du Conseil ont adopté vendredi -- par 46 voix contre une - quatre résolutions critiquant le comportement d'Israël vis-à-vis des Palestiniens et une autre - malgré 13 abstentions -- sur l'occupation du plateau du Golan. Les Etats-Unis ont voté contre les cinq résolutions.
Aucun représentant israélien n'était présent lors du vote à Genève en raison de la grève décrétée il y a une semaine par les diplomates israéliens, qui se disent sous-payés.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki, a salué les cinq résolutions, assurant qu'elles réaffirmaient "la primauté des droits de l'Homme pour le peuple palestinien et les obligations de tous les Etats en matière de promotion et de défense des droits de l'Homme".
"Ce vote confirme que le monde condamne clairement les violations des droits de l'Homme systématiques commises par Israël, la force d'occupation, contre le peuple palestinien et ses droits fondamentaux", avait-il estimé vendredi dans un communiqué.
Israël a suspendu tout contact avec le Conseil des droits de l'Homme en mars 2012, à l'annonce de l'ouverture d'une enquête sur les colonies dans les territoires occupés, avant de mettre fin à ce boycott en octobre en envoyant un ambassadeur défendre son bilan en matière de droits de l'Homme.

Répression et résistance dans le camp de réfugiés d'Aida, à Bethléem


Par Adam Wolf

27.03.2014 - Suite à la récente flambée de meurtres perpétrés par l'armée israélienne dans les territoires occupés, les réfugiés du camp d'Aida, à Bethléem, ont réactivé une campagne de résistance contre le mur d'apartheid qui encercle la plus grande partie du camp. Le mur israélien domine la vie dans le camp de réfugiés d'Aida. Le seul espace vert qui existait dans le camp est situé juste derrière le mur. Avant sa construction, les réfugiés y organisaient des barbecues et récoltaient les olives. En outre, à une courte distance du camp se trouve un site qui se compose de la Tombe de Rachel, considérée comme le lieu de sépulture du personnage biblique, une école rabbinique [yeshiva] et une base militaire israélienne.

Répression et résistance dans le camp de réfugiés d'Aida, à Bethléem
Des soldats et des policiers des frontières israéliens devant le mur, dans le camp de réfugiés d'Aida (Photo: Adam Wolf)

Le site comprend des tours de tirs et de multiples barrières qui permettent à l'armée un accès direct au camp d'Aida et à Bethléem. Lorsque la grille est ouverte, souvent les visiteurs de la Tombe de Rachel se mettent derrière les soldats pour jeter un coup d’œil dans le camp.
Avant le lever du soleil le vendredi 21 mars, des jeunes d'Aida ont percé un trou dans une section déjà endommagée du mur. Les jours suivants, l'armée israélienne a essayé de réparer le mur par divers moyens. Au cours de ces opérations, elle a utilisé un large éventail d'armes et de tactiques. Les soldats ont tiré des gaz lacrymogènes, des grenades incapacitantes, des balles recouvertes de caoutchouc, des balles recouvertes de plastique, et des balles réelles, ils ont occupé des maisons palestiniennes et placé des tireurs à la gâchette facile sur les toits. Les jeunes du camp de réfugiés d'Aida ont résisté à chaque assaut militaire, seulement armés de pierres et de morceaux de briques.
Alors que l'armée israélienne interdisait l'accès au mur samedi après-midi, des entrepreneurs ont d'abord installé un morceau de tôle, apparemment comme solution temporaire. 30 minutes à peine après le départ de l'armée, les jeunes du camp extirpaient la feuille de métal, laissant un trou qui donnait sur les champs dont ils profitaient jadis. L'armée n'a pas tardé à revenir et a lancé un autre assaut qui a duré jusqu'au soir.

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Un policier israélien des frontières examine les dégâts (Photo: Adam Wolf)

Le dimanche a vu une autre opération militaire israélienne, qui a duré toute la journée. Les seules blessures infligées à l'armée ont eu lieu ce matin-là, quand deux policiers israéliens des frontières ont été modérément blessés, l'un à la tête par la chute d'une brique et l'autre par un pétard.
En réponse aux blessures des policiers des frontières, l'armée a arrêté neuf hommes chez Abu Akar et les a emmenés au poste de police pour les interroger. Mustafa Abu Akar, 57 ans, a été accusé d'avoir laissé tomber la brique sur le policier, bien qu'il clame son innocence. Après 5 heures d'interrogatoire et 36 heures de garde à vue, Mustafa a été libéré. Tous les autres membres de la famille ont été libérés depuis.
Dimache soir, l'attention du camp s'est détournée du mur pour se concentrer sur le match de football Real Madrid/Barcelone. La capacité des réfugiés à endurer une attaque militaire et à célébrer un événement sportif le soir même montre la résilience collective d'Aida face à la violence d'Etat quotidienne.
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Un policier des frontières pointe son fusil dans une ruelle du camp
(Photo: Mohammed Al-Azza)

L'armée israélienne a ré-envahi le camp tôt lundi matin. Des entrepreneurs israéliens ont enlevé les fondations en béton du mur avec une excavatrice. Ils ont ensuite remplacé toute la section endommagée du mur, et rempli les fondations de plusieurs centimètres de béton.
Avec des soldats et des policiers des frontières postés dans des endroits stratégiques du camp, le secteur à proximité du mur endommagé a été relativement calme. Tout au long de la journée, des véhicules de la police des frontières ont livré des fruits et des repas. On pouvait voir des soldats assis par terre et sur les toits, pendant que d'autres tiraient des grenades lacrymogènes et des coups de fusil sur les réfugiés.
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Des soldats israéliens se détendent sur la terrasse d'une maison occupée
(Photo: Mohammed Al-Azza)

Blessures et arrestations
Vendredi soir, une journaliste italienne a été blessée au visage par une balle caoutchouc-acier. alors qu'elle tentait de fuir. La balle a manqué de peu son globe oculaire. Elle a été opérée le lendemain et elle est en convalescence.
Au moins 4 jeunes réfugiés ont été blessés entre dimanche 23 et lundi 24 mars. Ahmed Daajneh, 15 ans, affirme qu'il se tenait près de la mosquée du camp, à observer ce qui se passait, quand il a reçu une balle caoutchouc-acier dans la tempe gauche, manquant de peu son œil. Son père a décrit l'état d'esprit des jeunes : "En 2000, les avions ont tiré deux missiles sur ma maison. Ceci n'est rien. Les gamins pensent que c'est un jeu."
Lundi après-midi, 2 jeunes réfugiés palestiniens affirment avoir été visés par des snipers israéliens. Mohamed, 17 ans, dit que des grenades lacrymogènes ont atterri de chaque côté de lui. Il a essayé de courir mais il était aveuglé par les gaz et les soldats lui ont tiré une balle réelle dans la cuisse gauche. Plusieurs personnes ont aidé Mohamed à monter dans une voiture et on l'a conduit à l'hôpital. Le médecin a retiré la balle de sa cuisse, et il la porte maintenant dans sa poche. Il n'a pas pu me montrer sa blessure, l’œdème à sa jambe l'empêchant d'enlever son pantalon. Les médecins ne lui ont pas donné de calendrier de récupération.

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Blessure provoquée par balle tirée par un sniper (Photo: Mohammed Al-Azza)

Ibrahim, 22 ans, affirme qu'il était assis sur le sol dans le camp quand la balle caoutchouc-acier tirée par un sniper l'a blessé à la joue. "Je ne l'ai pas sentie tout de suite, puis mon visage a gonflé comme un ballon." Plusieurs jeunes l'ont aidé à monter en voiture pour l'emmener à l'hôpital.
Un homme a été blessé par balle à la jambe. Il n'a pas souhaité témoigner.
Lundi soir, il semble que l'armée soit partie vers 20h. Vers 21h, des forces spéciales en civil ont agressé Mutassim Al-Surefee, 20 ans. D'après des témoins, ces forces l'ont frappé et battu à coups de pied contre le mur jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Le frère de Mutassim affirme que des soldats l'ont frappé avec la crosse d'un fusil. Al-Surefee a ensuite été arrêté et placé en garde à vue. L'armée est à nouveau entrée dans le camp en même temps, se postant de manière à empêcher l'accès aux fondations en béton qui séchaient. La mère de Mutassim a exigé de savoir pourquoi son fils était détenu. Après avoir d'abord refusé de lui parler, le commandant l'a informée qu'il était soupçonné d'avoir touché au béton et que si ses mains et ses vêtements s'avéraient propres, il serait relâché. Le commandant a également déclaré qu'un médecin avait examiné Al-Surefee et qu'il n'était pas blessé. De nombreux témoins ont dit que les coups avaient été extrêmement violents, faisant douter de l'affirmation du commandant sur le diagnostic du médecin. Le frère de Mutassim a indiqué qu'il a été enfermé à la prison d'Ofer et qu'il parlera à un avocat.
Mohammed Al-Azraq, un militant du camp bien connu, a été arrêté par les soldats israéliens tôt mercredi matin. Ils ont forcé l'entrée de son domicile et détruit ses affaires personnelles. Personne ne sait où il a été emmené, ni sur quelles accusations, ni quand il sera libéré.

Vidéo prise le 9 juin 2012 à Dundee (Ecosse) lors d'une action de soutien à la lutte des Palestiniens. Mohammed Al-Azraq parle du camp d'Aida

Gaz lacrymogènes
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Les soldats israéliens tirent des grenades lacrymogènes partout dans le camp
(Photo: Adam Wolf)

Avec une centaine de grenades lacrymogènes tirées dans tout le camp chaque jour, pratiquement chaque maison a été touchée. Plusieurs vitres ont été brisées et les grenades brulantes ont déclenché des incendies.
Un militant local et résident d'Aida, Mohammed Lutfi, s'est cassé un pied en venant au secours de 3 enfants asphyxiés par les gaz qu'un soldat israélien a tirés à l'intérieur de leur maison.
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Les enfants secourus par Mohammed Lufti (Photo: Adam Wolf)

La famille Al-Azza a indiqué qu'une grenades lacrymogène a brisé la fenêtre d'une chambre. Ayad Al-Azza et ses trois filles de 9, 4 et 2 ans se sont réfugiées dans la cuisine. Il a fermé la porte de la chambre et a disposé des serviettes de toilettes en bas de la porte pour empêcher les gaz de passer.
La maison Malash est située juste en face de la partie endommagée du mur et de la tour militaire israélienne. Le plus jeune membre de la famille est Bissan, une petite fille née le 12 mars, juste 9 jours avant le début du dernier assaut sur Aida. La famille a tenté de colmater complètement la maison pour empêcher les gaz lacrymogènes de s'infiltrer, mais il y a une fuite dans la cuisine. La famille a aspergé du parfum dans un vain effort de lutter contre les gaz lacrymogènes.
Sana, la tante de Bissan, a dit, "Il y avait du parfum et des gaz lacrymogènes, mais pas d'oxygène. Ça m'a rendu nerveuse et je me suis mise à crier." Bissan était dans son berceau dans une chambre et elle a subi les effets des gaz. Sana a expliqué que la peau de Bissan a pâli et elle s'est mise à vomir. La famille a appelé un médecin qui lui a administré de l'oxygène.
Samedi les gaz se sont à nouveau infiltré depuis la cuisine dans la maison Malash. La grand-mère est sortie, hors d'elle, criant aux médecins de venir. Le bébé Bissan, 10 jours, souffrait à nouveau de l'inhalation des gaz. Les médecins lui ont donné un médicament et de l'oxygène. Le lendemain, un médecin a examiné Bissan et a dit à la famille qu'il fallait l'hospitaliser à la clinique pédiatrique Caritas. Sana Malash a dit que Bissan a développé une bronchite aiguë qui l'empêche parfois de dormir. La famille espère qu'elle rentrera bientôt à la maison.
Avec nulle part où aller, la famille Malash s'inquiète pour l'avenir. "Si Bissan est à la maison et qu'ils lancent à nouveau des gaz, nous ne savons pas ce qui va arriver. Je pense qu'il faudra qu'elle aille dans une autre famille," a dit Sana Malash.
Munther Amira, habitant d'Aida et militant, affirme avoir dit à un soldat que des enfants en bas âges souffraient des gaz lacrymogènes tirés à l'intérieur de leur maison, ce à quoi le soldat a répondu, "Ce n'est pas mon problème."
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Un policier des frontières tirent des grenades lacrymogènes dans le camp
(Photo: Adam Wolf)

La Résistance s'intensifie
Après le calme relatif de mardi, les réfugiés ont envoyé, mercredi soir, un message clair pour tous ceux qui le voyait. Des dizaines de pneus ont été incendiés, provoquant d'importants dommages à la tour militaire et à la section de mur remplacée. Une épaisse fumée noire s'est élevée dans l'air frais pendant des heures. Alors que le feu s'éteignait, des soldats sont à nouveau entrés dans Aida et ils ont tiré des grenades lacrymogènes pour éloigner les jeunes de l'incendie. Environ 30 minutes plus tard, ils repartaient.
Les dégâts étaient visibles jeudi matin. Le feu avait détruit des morceaux de béton de la tour et on en voyait l'armature.

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Des pneus en flammes lancés contre la tour de tirs (Photo: Adam Wolf)

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Un gamin jette une pierre contre la tour en feu (Photo: Adam Wolf)

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Un autre alimente la pile de pneus (Photo: Adam Wolf)
 
Des journalistes utilisés comme boucliers humains
Au cours de l'attaque initiale de samedi, l'armée israélienne a tenté de m'utiliser, moi et deux autres journalistes, comme boucliers humains. Sous menace d'arrestation, le commandant nous a enjoint de descendre à pied une ruelle étroite entre des jeunes qui jetaient des pierres et où les soldats tiraient des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier. Nous avons refusé et, sans explication, le commandant a confisqué nos cartes de presse pendant environ 90 minutes avant de nous les rendre.
Ce soir-là, alors que les soldats se retiraient du camp, ils m'ont retenu sous la menace d'un fusil. Alors qu'ils levaient leur arme sur moi, je me suis identifié en tant que journaliste, j'ai levé les mains et je me suis tourné contre le mur. Ils ont crié en hébreu, en arabe et finalement en anglais, "Va-t-en !" et tandis que je partais dans la direction qu'ils indiquaient, un soldat a lancé une grenade incapacitante à un mètre de moi et d'un autre journaliste américain. Le flash lumineux nous a aveuglés et la puissante détonation a retenti dans nos oreilles pendant plusieurs heures. Les soldats sont partis en riant, comme on l'entend sur la vidéo filmée par le journaliste américain.
Couverture médiatique israélienne
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Une épaisse fumée monte de l'incendie de la tour de contrôle (Photo: Adam Wolf)

A l'exception d'une visite à Aida par deux journalistes du Ha'aretz, les médias israéliens ont ignoré les incidents jusqu'à ce que les deux policiers des frontières soient blessés. Trois médias israéliens parmi les plus lus ont rapporté faussement que l'incident a eu lieu à la Tombe de Rachel, qui est située à l'intérieur de la base militaire fortifiée à laquelle les Palestiniens n'ont pas accès, plutôt qu'à l'intérieur du camp de réfugiés d'Aida. Ceci fait écho aux affirmations d'un tweet des forces armées israéliennes.
Ynetnews a publié un article intitulé "Deux officiers des gardes frontières blessés à la Tombe de Rachel". Arutz Sheva a rapporté que "Des terroristes palestiniens arabes se déchaînent à la Tombe de Rachel", et blessent deux militaires israéliens. L'article a affirmé que "des Arabes du village de Al-Aida" ont attaqué des policiers des frontières à la Tombe de Rachel. Il n'existe bien sûr aucun village du nom de Al-Aida.
Plus remarquable, l'article affirmait qu'une source militaire avait dit que le mur de 9m de haut entourant le site s'était révélé insuffisant pour garantir la sécurité et qu'un toit pourrait être construit au-dessus de la Tombe de Rachel.
Israël Hayom semble avoir rapporté deux fois le même incident, l'une avec une localisation incorrecte et l'autre à l'intérieur du camp d'Aida. L'article affirme que "des dizaines de Palestiniens ont commencé à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur les forces de sécurité stationnées près de la Tombe de Rachel, à la périphérie de Bethléem. Une émeute similaire a été observée à proximité du camp de réfugiés d'Al-Aida."
Même si les médias ont fermé les yeux, l'épaisse fumée noire qui a rempli le ciel a envoyé un message clair. Un réfugié et militant d'Aida qui a souhaité gardé l'anonymat, a résumé l'état d'esprit des Palestiniens d'Aida : "Nous voulons revenir à toute la Palestine, nous ne voulons pas vivre sous occupation et dans des camps. Nous voulons envoyer le message que nous n'accepterons jamais de vivre sous occupation. En fin de compte, ils peuvent prendre nos vies, mais jamais ils ne pourront prendre nos libertés !"
Les photos additionnelles de cette article ont été fournies par Mohammed Al-Azza, le responsable médias du Centre Lajee, dans le camp de réfugiés d'Aida : http://www.lajee.org/
Source : Mondoweiss
Traduction : MR pour ISM
http://www.ism-france.org 

Manifestations des réfugiés africains, en Palestine occupée

IRIB  -  Une nouvelle fois, les réfugiés africains ont manifesté, à Tel-Aviv, en protestation contre les politiques du régime sioniste, à leur égard.
Ces manifestations ont eu lieu, hier, samedi, en protestation contre l’arrestation des réfugiés innocents, pour les renvoyer dans leur pays, a-t-on appris de Press TV. Ont, également, participé à ces manifestations, les activistes des droits de l’Homme. 
 Les protestataires ont réclamé la fermeture de deux centres de détention, dans le désert de Néguev, dans le Sud de la Palestine occupée. Les réfugiés, pour la plupart, érythréens et soudanais, déplorent, depuis des mois, leur mauvaise situation, dans ces territoires.

Jérusalem : affrontements avec l'occupant à Qalandia et Issawya

Jérusalem occupée – CPI
De violents affrontements ont éclaté dimanche matin entre des dizaines de jeunes hommes palestiniens et les soldats de l'armée de l'occupant israélienne sur le barrage militaire de Qalandia au nord de la ville occupée de Jérusalem, lors de la commémoration de la Journée de Terre.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les jeunes hommes palestiniens ont lancé des pierres sur les soldats israléiens qui ont lancé des bombes assourdissantes sur les manifestants, sans signaler de blessés.
De violents affrontement ont également eu lieu dans le village d'Issawya à Jérusalem occupée. Le comité de Suivi dans le village a déclaré qu'un jeune homme palestinien a été blessé alors que 3 autres ont été arrêtés par les soldats israéliens lors de violents affrontements qui ont éclaté dimanche à l'aube dans le village après l'invasion d'importantes forces armées sionistes.
Le porte-parole du Comité, Rayed Abou Rayala, a déclaré que les forces armées occupantes ont envahi le village et ont pénétré dans plusieurs maisons palestiniennes dans le quartier d'Obeid, en attaquant les habitants avec des matraques.

Journée de la Terre: 5 000 Prisonniers souffrent toujours dans les prisons israéliennes

Ramallah – CPI
Le Club a déclaré dans son communiqué qu'il reste encore 19 captives palestiniennes souffrant des conditions de vie difficiles dans les prisons israéliennes, où elles sont privées des droits les plus basiques, y compris la captive âgée Lina Jarbouni des territoires occupés en 1948 et condamnée à 17 ans de prison.
L'occupant israélien retient aussi 200 enfants palestiniens qui ont moins de 18 ans, où ils subissent différents types de tortures et sont soumis à des procès. Ils sont répartis dans les départements des enfants à la prison de Meggido, Hasharon et Ofer, selon le Club du captif.
Les prisons israéliennes contiennent également plus de 600 captifs malades qui souffrent de la négligence médicale, y compris 160 prisonniers atteints de maladies chroniques et graves.
Le Club a souligné que l'occupation pratique une violation flagrante des chartes et des lois internationales et démocratiques en détenant 11 députés palestiniens dans ses prisons.

Un Comité juridique: l'occupation augmente son ciblage des avocats de Jérusalem

Jérusalem – CPI
Des sources des droits des Palestiniens ont accusé les autorités de l'occupation d’avoir intensifié leur campagne de ciblage contre les avocats de Jérusalem.
Le " Comité des familles des prisonniers et des détenus Jérusalémites " a affirmé dans un communiqué publié dimanche (30/3) que les forces occupantes ont intensifié ces derniers temps et de manière significative leur ciblage des avocats de Jérusalem en accusant une grande partie d'entre eux de travailler avec «des organisations ennemies ».
Les forces armées de l'ennemi occupant israélien ont arrêté, il y a quelques jours, l’avocat palestinien Amr Eskafi du quartier de Kufr Aqab, au nord de Jérusalem, après l’avoir convoqué au centre de Russian Compound. Il a été également décidé de prolonger la détention de chacun des avocats Nadim Gharib, Mahmoud Abu Sunaina, Amjad Al-Safadi et Shirin Issawi pour des périodes supplémentaires.

Le Hamas appelle les jeunes de la Cisjordanie à résister à toute agression

Gaza – CPI
Le Mouvement de la Résistance Islamique "Hamas" a appelé les jeunes de la Cisjordanie occupée et tous les résistants à «ne pas se rendre et à résister à tous ceux qui essaient de les pourchasser, de les arrêter ou de les agresser ».
Le porte-parole du Mouvement Fawzi Barhoum a déclaré dans un communiqué dont une copie a été reçue par le " Centre Palestinien d'Information " le dimanche (30-3) : " pendant que les jeunes se soulèvent face aux occupants partout exprimant leur colère lors de la Journée de la Terre, le président de l'Autorité Mahmoud Abbas et le gouvernement de Rami Hamdoulelleh kidnappent et torturent les résistants et oppriment les libertés en Cisjordanie ".
Il a souligné qu’ " Abou Mazen et le Premier ministre Hamdoulelleh doivent arrêter toutes ces campagnes de sécurité honteuses qui ciblent la résistance et les symboles et qui servent l'occupation".
Il a également appelé à la libération des prisonniers politiques et en particulier le dirigeant Nazih Abu Aoun immédiatement accusant l'autorité de Ramallah d’avoir l'entière responsabilité de sa vie et de toutes les conséquences de cette violation persistante et grave de la liberté et la dignité de notre peuple en Cisjordanie occupée.

50 millions de dollars pour l'expansion des colonies

Jérusalem– CPI
Des sources médiatiques hébreux ont déclaré que le Comité des finances de la Knesset a ratifié le dimanche matin (30/3) de convertir l'excédent de l'argent de l’année précédente au bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour que le montant de 177 millions de shekels (50 millions de dollars) soit transféré au profit des opérations de colonisation.
Selon la chaîne sept de la télévision sioniste sur son site Internet, le Comité des finances a approuvé le transfert de $ 703 300 000 shekels (environ 201 millions de dollars) au bureau de Netanyahou à titre de surplus de l'année financière 2013.
Elle a expliqué que 177 millions de shekels seront alloués au profit des colonies et au soutien de la mise en œuvre des nouveaux projets de colonisation et le transfert de ce montant a été reporté plus d'une fois auparavant.
Cette décision intervient à l’occasion de « la Journée de la Terre » durant laquelle les citoyens protestent contre la confiscation de leurs terres et l'établissement des colonies.

Israël: le sort des négociations de paix se jouera dans les prochains jours (Netanyahu)

AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que le sort des négociations de paix avec les Palestiniens, en grande difficulté, serait scellé dans les prochains jours, rapportent les médias israéliens.
Ces déclarations surviennent alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'efforce d'empêcher la rupture des pourparlers, compromis par un sérieux contentieux sur la libération de prisonniers palestiniens par Israël.
"Cela pourrait être une question de jours. Ou bien nous résolvons le problème ou bien le processus explosera", a déclaré Benjamin Netanyahu aux ministres du Likoud (droite nationaliste), son parti, avant la réunion hebdomadaire du gouvernement.
"Quoi qu'il arrive, il n'y aura aucun accord tant qu'Israël ne saura pas clairement ce qu'il gagnera en échange. Et si accord il y a, il sera soumis au vote du cabinet pour approbation", a ajouté le chef de la coalition gouvernementale, cité par les médias.
Washington tente de convaincre Israéliens et Palestiniens de prolonger jusqu'à la fin de l'année ces négociations de paix qui, après bientôt de neuf mois, n'ont permis aucun déblocage.
Les efforts diplomatiques américains se sont compliqués en raison du refus israélien de procéder samedi comme prévu à la libération d'un groupe de 26 prisonniers palestiniens dans le cadre du processus de paix.
Selon l'accord signé par les deux parties au moment de la reprise des négociations en juillet, la direction palestinienne s'engageait à suspendre pendant neuf mois toute démarche d'adhésion aux organisations internationales, y compris à des instances judiciaires susceptibles de poursuivre Israël, en échange de la libération en quatre phases de 104 prisonniers par Israël. 78 ont déjà été libérés.
Toutefois, la partie américaine a été informée vendredi par Israël que ces libérations n'interviendraient pas.
Côté israélien, un haut responsable gouvernemental a accusé samedi soir les Palestiniens de "créer des difficultés".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé à plusieurs reprises qu'il refusait toute discussion sur une éventuelle prolongation des pourparlers tant que le dernier contingent de prisonniers n'aura pas été relâché.
La porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki a démenti que les négociations aient capoté, assurant que la diplomatie américaine "continue à travailler intensivement avec les deux parties".

Golan occupé : nouvelle infiltration anti israélienne?!!

IRIB  -  Sans aucun avertissement, l'armée du régime sioniste a tué 2 syriens au Golan occupé.
Ces deux personnes s'étaient approchées au file de barbelé entourant  la zone dite sécuritaire quand les militaires du régime sioniste ont leur tiré dessus sans aucun avertissement préalable, affirment des sources locales. Désormais toute personne s'approchant des barbelés seront pris pour cible sans aucun avertissement, a annoncé l'armée israélienne dans un communiqué.  les militaires israéliens font de même à Gaza et prennent pour cible tout palestinien qui s'approcherait à 200 mètres des barrages de sécurité. Après ses raids contre le Hezbollah et la Syrie, Israël craint une riposte d'envergure des forces syro hezbollahi au Golan. il y a deux semaines une attaque contre une patrouille israélienne a fait quatre blessés dont un officier.

L'Iran rétablit son aide financière au Hamas


Par Adnan Abu Amer
Les cercles politiques à Gaza se sont demandé si le Hamas reviendrait dans l'axe de l'Iran après une rupture qui a duré plus de deux ans. Le 10 mars, Mahmoud al-Zahar, figure de proue du Hamas et dernier lien entre le Hamas et l'Iran, a annoncé que des démarches étaient entreprises pour restaurer la relation bilatérale.

L'Iran rétablit son aide financière au Hamas
Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, le Dr. Khalid bin Mohammed Al Attiyah (à dr.), reçu par son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à Téhéran le 26 février 2014 (source photo)

Al-Monitor a appris d'une source proche de la direction politique du Hamas que l'Iran envisage aussi de recevoir bientôt le chef du Hamas, Khaled Meshaal, après un long bras de fer marqué par des discussions secrètes. La source a déclaré que le Qatar a servi de médiateur avec l'Iran pour rétablir les liens avec le Hamas. Fin février, le ministre qatari des Affaires étrangères Khalid al-Attiyah s'est rendu à Téhéran à cet effet.
La source a ajouté que la semaine dernière, l'Iran a donné le feu vert pour une visite de Meshaal, après des contacts entre Zahar et Marwan Issa, un haut dirigeant des Brigades Izz ad-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas. Cette visite, attendue de longue date, se terminera par une rencontre de Meshaal avec le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei.
Lors de sa rencontre avec Meshaal et de sa récente et première visite au Qatar, le secrétaire-général du Jihad islamique Ramadan Shalah a discuté des détails de la prochaine visite à Téhéran.
Développements régionaux
La reprise des relations entre les deux parties a été annoncée le 10 mars par le chef du Conseil iranien de la Shura Ali Larijani, qui a dit, "L'Iran soutient le Hamas parce qu'il s'agit d'un mouvement de résistance. (...) Notre relation avec le Hamas est bonne et elle est revenue à ce qu'elle était. Nous n'avons aucun problème avec le Hamas."
Al-Monitor a interrogé un certain nombre de dirigeants du Hamas de premier et de deuxième rangs, dans le pays et à l'étranger, sur ce qu'ils pensent de la reprise de relations avec l'Iran. Lors d'une réunion dans son bureau à Gaza, un dirigeant du Hamas a déclaré à Al-Monitor, "Le mouvement ne saute pas d'un endroit à un autre, de l'Iran à l'Egypte, puis au Qatar et pour finir par revenir en Iran. Le Hamas ne s'est pas nécessairement trompé. Au contraire, le Hamas est en harmonie avec lui-même et avec sa ligne de libération nationale. Le Hamas s'est rangé du côté de la volonté du peuple, de son droit à la liberté et à former son système politique."
La source a admis que la tournure des événements dans la région, suite à l'éviction de l'ex-président Mohammed Morsi en Egypte a accéléré l'évolution des liens Iran-Hamas. L'amélioration des relations entre le Qatar, qui abrite Meshaal, et l'Iran est également un facteur clé dans le réchauffement des liens entre le Hamas et Téhéran.
"Bien sûr, les développements régionaux ont accéléré la reprise des relations entre le Hamas et l'Iran," a ajouté la source. "Peut-être le plus important [de ces développements] est la rupture brutale entre le Hamas et l'Egypte après le coup d'Etat, et la tension entre le Qatar et l'Arabie Saoudite. Cette tension a contribué à réchauffer les relations entre Doha et Téhéran, et a jeté une ombre sur le Hamas d'une manière positive."
Youssef Rizqa, ancien ministre de l'Information au gouvernement Hamas, a décrit la relation avec l'Iran comme stable et a dit que les deux parties étaient d'accord sur de nombreux points, en particulier sur le conflit avec Israël.
Le Hamas s'est félicité de la reprise de l'aide financière, car elle signale que les cercles décisionnaires à Téhéran n'ont pas émis de veto sur le mouvement. En outre, le Hamas est optimiste que la visite de Meshaal se traduira par une augmentation du soutien financier iranien.
Un soutien qui a été confirmé par Ahmed Youssef, ancien conseiller politique du dirigeant palestinien Ismail Haniyeh, qui a dit que le Hamas souhaitait développer ses relations avec l'Iran parce que ce sont des partenaires stratégiques et ils ont convenu de faire preuve de compréhension vis-à-vis de leurs positions respectives sur les questions litigieuses, en particulier la situation en Syrie.
Toutefois, la reprise des relations Hamas-Iran ne sera pas nécessairement saluée par tous alliés de Téhéran, notamment la Syrie et le Hezbollah, qui ne sont pas d'accord pour accepter le retour du Hamas dans leur axe.
Réconciliation avec le Hezbollah
Un dirigeant palestinien de premier plan au Liban a cherché à négocier la réconciliation entre le Hamas et le Hezbollah conjointement à celle entre le Hamas et l'Iran. Dans un entretien téléphonique avec Al-Monitor, il a confirmé que le Hezbollah affirme que des éléments du Hamas ferment les yeux sur la contrebande d'armes à la Syrie par le Liban et qu'on a découvert que des éléments du Hamas combattaient en Syrie. Il a aussi noté que certains Palestiniens ont été impliqués dans les bombardements des banlieues sud de Beyrouth, même si le Hamas réfutent ces accusations.
"Les efforts de médiation à huis clos entre le Hamas et le Hezbollah à Beyrouth ont abouti à un 'accord de désaccord' sur la Syrie et la poursuite d'un 'partenariat stratégique'", a-t-il noté.
La même position a été exprimée par Salah Bardawil, personnalité du Hamas, qui a dit que la relation du Hamas avec le Hezbollah est bonne, malgré des divergences sur la Syrie. Il a également fait remarquer que des efforts sont déployés pour rétablir les relations bénéfiques pour les deux parties.
Le Hamas ne se limite pas à parler de l'amélioration de ses relations avec le Hezbollah, mais il a commencé à envoyer des délégations aux partis libanaises pour qu'elles l'absolvent des accusations selon lesquelles il est le principal incubateur de groupes jihadistes et salafistes dans les camps palestiniens du Liban, au point que des représentants du Hamas se sont mobilisés pour prouver au Hezbollah leur innocence. Les liens entre les deux côtés existent toujours et aucun des deux ne songe à les rompre, en dépit des complexités et des divergences, en particulier parce que leur terrain d'entente est important.
Jihad Taha, personnalité Hamas au Liban, a dit lors d'un entretien du 16 mars avec Sadaaden.com que son mouvement envisageait de lancer une initiative pour renforcer les relations libano-palestiniennes et prévenir des affrontements interconfessionnels, indiquant que le Hamas souhaitait améliorer ses relations avec le Hezbollah par une série de réunions et de visites intensives avec les autorités libanaises de sécurité pour en assurer le succès.
Une source proche du Hamas a dit à Al-Monitor qu'on peut considérer la reprise des relations du Hamas avec Téhéran comme faisant partie de la "redistribution des cartes" dans la région au cours de ces derniers mois, en raison des évolutions en Egypte et en Syrie.
"La reprise des relations entre eux est maintenant à portée de main, parce que les décideurs du Téhéran shiite, à la lumière de la polarisation sectaire et politique qui domine la région, veulent rétablir les relations avec le Hamas sunnite et renforcer ses liens avec lui. Le Hamas, en retour, a besoin de cette relation à ce stade critique et il espère que la visite de Meshaal sera en cela positive. Elle insufflera un nouveau soutien au mouvement et l'aidera à résister au siège, qui s'aggrave comme jamais auparavant."
Source : Al Monitor
Traduction : MR pour ISM

Jérusalem: Plan pour construire 100 synagogues et écoles juives

Ramallah – CPI
"L'occupation planifie à judaïser entièrement la vieille ville  durant les prochaines 20 ans pour devenir une ville purement juive", selon le communiqué publié par la Fondation d'el-Aqsa, le samedi 29/3.
La Fondation a attiré l'attention que les autorités de l'occupation vise à travers ce nouveau projet à judaïser la ville sacrée avec une couverture religieuse, soulignant que l'occupation exploite pour la mobilisation de ces projets et le programme politique de ses gouvernements.
" Ces synagogues représentent des lieux pour plusieurs leaders religieux et politiques israéliens qui servent les objectifs du projet sioniste", a-t-elle ainsi souligné.
La Fondation d'el-Aqsa a, en outre, indiqué: "L'occupation essaie d'exploiter les préparations pour intensifier les invasions dans la mosquée bénie d'el-Aqsa, soulignant que les synagogues créent des lots d'extrémistes qui appellent à détruire el-Aqsa et expulser les Palestiniens ."
Elle a attiré l'attention que les autorités de l'occupant israélien encerclent la mosquée bénie d'el-Aqsa avec ces synagogues et que beaucoup de leaders sionistes avaient un rôle dans l'incitation contre el-Aqsa via la planification pour construire des synagogues juives.
La Fondation d'el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a déclaré que l'occupation a construit deux grandes synagogues dans les dernières années dont l'une est "La Synagogue de Kharab" construite sur les ruines d'une mosquée et les legs pieux islamiques dans le quartier de Sharaf et la deuxième est "La Synagogue de Biet Ishak" construite sur les terres des legs pieux de "Hamas Ein", en loin de 50 mètres de la mosquée d'el-Aqsa
Elle a mis en garde contre la gravité du plan de judaïsation et la falsification de la réalité historique véritable via ce plan qui prétend une opinion historique hébraïque comme la synagogue est construite depuis des centaines d'années.

21 Palestiniens empêchés de voyager via «al-Karama», la semaine dernière

Ramallah-CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont empêché 21 Palestiniens de voyager à travers le passage «Al karama», la seule sortie qui relie la Cisjordanie occupée vers le monde extérieur via la Jordanie, au cours de la dernière semaine.
Une déclaration de la police, à Ramallah, a dévoilé le samedi 29 mars que, les forces occupantes, au cours de la semaine dernière, ont empêché vingt et un Palestiniens de voyager via le passage «Al karama» , sous le prétexte de " raisons de sécurité".
La police a montré que vingt-quatre mille passagers ont transité par le passage et quinze recherchés ont été saisis sur ce dernier, cependant le passage sera complètement ouvert, pendant la semaine en cours, comme d'habitude.

Haniyeh promet de restaurer une maison à Rafah

Rafah – CPI
Le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a promis de restaurer la maison de la famille qui a perdu deux enfants, après son incendie  dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, il y a plusieurs jours.
Deux bébés des membre de la famille du Cheikh Eid sont morts alors qu'un autre a été blessé dans l'incendie de leur maison, en raison d'une bougie faute de la coupure de l'électricité.
Cela est venue lors de la fourniture des condoléances par Haniyeh à la famille des victimes à Rafah et sa réunion avec le père des deux bébés.

L'occupation resserre l'étau sur les barrières de Naplouse

Naplouse – CPI
Des témoins oculaires ont déclaré à notre CPI que l'occupation a installé une barrière sur la route Naplouse-Toulkareme devant le barrage d'Anab.
Les témoins ont cité que l'armée israélienne a fermé la route principale du village de Hawara et a déployé ses patrouilles près du cimetière de Hawara, alors que les soldats israéliens ont lancé les bombes assourdissantes dans cette région.

L'occupation envahit le village de "Porte de Karama" et arrête des militants

Jéricho – CPI
Le jeune militant Ayman Gharib Bani Awda a déclaré à notre correspondant que des importantes forces de l'armée israélienne a pris d'assaut le village installé dans un château turc archéologique dans le village de Gaftalk à la Vallée du Jourdain et ont arrêté deux militants, tout en confisquant les matières alimentaires emmenées par les militants pour assurer leur séjour.
Il a ajouté que les forces armées occupantes ont assiégé le lieu et ont donné aux jeunes militants que 10 minutes pour l'évacuer, mais la fermeté des jeunes et leur rejet aux ordres de l'armée israélienne, en plus de l'existence des médias, a forcé les forces armées occupantes de se retirer du lieu.
"Les forces armées occupantes ont fermé les routes menant à la région depuis les heures du matin et ont arrêté les dizaines de militants de la résistance populaire qui n'ont pas pu atteindre la région, lors de la tentative de leur poursuivre, tout en confisquant leurs portables et interdisant aux  journalistes qui se trouvent avec eux de couvrir l'évènement afin de les empêcher de le transmette au monde et aux médias", selon Abou Awda.
Les dizaines de jeunes militants ont annoncé, hier, l'installation d'un village palestinien dans un vieux château turc dans le village de Gaftalk, à la Vallée du Jourdain, tout en hissant les drapeaux palestiniens.

Territoires de 48: grève générale à la commémoration de la Journée de Terre

Ramallah – CPI
Les villages et les villages palestiniens dans les territoires occupés en 1948 voient une grève générale et globale à la 38ème commémoration de la Journée de Terre et pour célébrer la commémoration des martyrs de cette journée qui sont tombés en martyre pour défendre de la terre menacée de confiscation à Galilée en 1976.
Les centaines des militants dans les villages palestiniens dans les territoires de 48 ont distribué des affichages, appelant à la grève générale pour répondre à l'attaque israélienne contre les terres palestiniennes au Néguev, la démolition des villages non reconnus et l'approbation des lois racistes.
Le Supérieur Comité de Suivi des Palestiniens de 48 a publié un communiqué, en appelant à l'unité nationale dans cette journée via l'engagement à la grève générale qui comprendra les autorités locales, les écoles et les fondations éducatives arabes et à participer effectivement dans toutes les activités loin des divergences.
Le Comité a appelé tous les partis et les mouvements politiques, les autorités locales et les attitudes populaires à assumer leurs responsabilités et faire leur rôle et devoir à organiser les activités de mobilisation pour assurer le succès de la grève générale.
Le festival central sera organisé dans le village d'Araba Batouf le 16h00, alors qu'un autre festival sera organisé dans le village de Sawawin au Néguev.

Kurd: La situation humanitaire se détériore à Gaza

Gaza – CPI
Dans ses déclarations à notre CPI, Kurd a déclaré que le blocus imposé sur les associations de bienfaisance est renforcé, mais ces fondations font leurs efforts pour alléger les douleurs du blocus via une série de projets de bienfaisance.
"Nous cherchons à travailler dans tous les domaines, comme la restauration des maisons, les projets des aides aux étudiants, les malades et les pauvres, en plus des projets saisonniers", a-t-il ajouté.
Il a souligné que les projets de la restauration des maisons des pauvres et menacées d'effondrement sont continus, où il y a des milliers de maisons qui ont besoin de restauration.
Kurd a poursuivi: "Dans la naturelle situation, il y a un blocus et une pauvreté, mais maintenant et à la lumière du renforcement du blocus, le taux de la pauvreté et des chômeurs s'est élevé".

Des groupes juifs envahissent el-Aqsa sous la protection de la police

Jérusalem occupée – CPI
L'Agence de presse "Wafa" a cité de l'un des personnels des legs pieux islamiques à Jérusalem, en disant que les invasions ont commencé, aujourd'hui matin, à travers d'affluences de groupes extrémistes juifs qui ont effectué" des tournées suspectes dans les esplanades et les établissements de la mosquée.
Des témoins oculaires ont attiré l'attention à l'existence d'un grand nombre de fidèles et les élèves des écoles de Jérusalem dans la mosquée sainte, au moment où la police israélienne stationnée aux portes principales de la mosquée poursuive l'imposition des mesures renforcées contre les étudiants, en vérifiant et confisquant leurs cartes d'identité jusqu'à leur sortie de la mosquée.

Le prisonnier palestinien Wahid Abou Mariya en grève de la faim depuis 77 jours

Le prisonnier politique palestinien Wahid Hamdi Abou Mariya, en grève de la faim depuis 77 jours pour protester contre sa détention « administrative », se trouve dans un situation médicale critique, a indiqué son avocat.
M° Hiba Masalha a été autorisée jeudi à rendre visite à son client, transféré à l’hôpital Wolfsohn de Holon. Les médecins israéliens auxquels elle a parlé lui ont confirmé que l’état de santé de Abou Mariya, un homme âgé de 47 ans, était d’une extrême précarité.
Abou Mariya a de son côté raconté à son avocate qu’il avait senti son cœur cesser de battre et sa vue disparaître, juste avant de perdre connaissance. A ce stade, ses geôliers israéliens ont appelé des médecins, qui lui ont fait des injections de vitamines et de solution saline lui permettant de reprendre connaissance.

Détenu depuis des mois sans jugement ni même mise en examen par l’occupant israélien, Abou Mariya, qui pesait encore 90 kilos au début de l’année, n’en pèse plus que 50, a ajouté son avocate.
La grève de la faim est la seule arme qui reste aux prisonniers palestiniens, en particulier ceux d’entre eux concernés par cette méthode fasciste qu’est la « détention administrative », qui permet de priver un homme de liberté sans limitation de durée.
Contrairement aux engagements pris après les grèves de la faim héroïques menées par des prédécesseurs de Abou Mariya, telles celles du jeune footballeur Mahmoud Sarsak qui avait réussi à attirer l’attention sur ces pratiques cruelles et scandaleuses, Israël n’a pas cessé d’y recourir.
Selon l’ONG israélienne Bt’selem, on comptait encore 140 Palestiniens en détention administrative en octobre 2013.
Source : http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=684889
http://www.europalestine.com

Un prisonnier jérusalémite entame sa 19e année dans les prisons israéliennes

Ramallah – CPI
Le Centre des prisonniers de la Palestine pour les études a déclaré dans un communiqué, le samedi 29/3, que le prisonnier Qawassimi (40 ans) du village de Ras Amoud à l'est de la ville occupée de Jérusalem a entamé sa 19ème année consécutive dans les prisons de l'occupant israélienne.
Il a ajouté que Qawassimi est arrêté, depuis 28 Mars 1996, et a été condamné à la perpétuité deux fois sous l'accusation de l'appartenance aux Brigades d'el-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas et la participation dans des opérations militaires contre des objectifs israéliens dans la ville de Jérusalem et Ashkelon.
Il est à noter que l'occupation décrit le prisonnier Qawassim qui est emprisonné dans la prison de Rimoun qu'il est le dangereux captif, où il s'est exposé lors des années de son arrestation à la torture et la répression via l'isolement individuel et le transfert arbitraire d'une prison à une autre, en raison de ses activités dans les prisons.

Les autorités égyptiennes ouvrent le passage de Rafah pour 3 jours après 50 jours de fermeture

Gaza – CPI
La direction générale des passages et les frontières au ministère de l'intérieur et la sécurité nationale à Gaza a déclaré dans un communiqué que les autorités égyptiennes ont ouvert la porte du passage le samedi matin, où deux bus ont pu se déplacer.
Il est à noter que le nombre des personnes enregistrées pour voyager est plus de 10 000 dont la majorité sont des malades, étudiants et ceux qui possèdent des visas aux pays arabes et qui portent les passeports étrangers.
Les autorités égyptiennes ont déjà fermé le passage de Rafah devant la circulation des passagers durant 50 jours consécutifs, en exception de l'ouverture deux jours chaque semaine, pour le départ et le retour des pèlerins, ce qui a aggravé la crise humanitaire dans la Bande de Gaza assiégée depuis 8 ans.

Israël prépare son retrait "unilatérale" de la Cisjordanie!

IRIB - selon Al Manar de la Palestine, les dirigeants israéliens mèneraient en ce moment des concertations entre eux pour retirer de façon unilatérale le retrait des troupes sionistes de la Cisjordanie. " Netanyahu consulte derrière les portes closes les autorités politiques et militaires d'Israël en vue de préparer le retrait unilatéral de troupes de la Cisjordanie". selon le journal, " un retrait sioniste de ces régions se traduirait de façon automatique par le refus israélien de jeter du leste dans d'autres régions stratégiques ou encore dans des dossiers de poids comme celui du statut de Qods ou encore le retour des réfugiés " " certes , Israël examine l'évacuation de certaines colonies en Cisjordanie mais ces colonies sont isolées et leur démantèlement va plutôt dans l'intérêt d'autres colonnies qui se sont construites de façon plus homogène". le 15 août 2005, les forces sionistes se sont retirées de certaines régions cisjordaniennes après 38 ans d'occupation, ce qui s'est traduit par le démantèlement de 21 colonies de la bande de Gaza et de 4 colonnies en Cisjordanie. Le retrait humiliant des colons a été pour de nombreux analystes le fruit des décennies de la résistance palestinienne. ce retrait préparerait le terrain à un élargissement du marge de manoeuvre des sionistes dans les négociations futures avec les palestiniens . 

Tel-Aviv craint le déclenchement d’une guerre contre le Hezbollah et la Syrie

IRIB -  Les militaires du régime sioniste procèdent à de vastes manœuvres le long des frontières avec la Syrie.
Selon Al-Manar qui cite des sources militaires proches du régime sioniste, le régime israélien est en train de renforcer ses forces militaires et de procéder aux mouvements vastes le long des frontières de la Palestine occupée afin de se préparer pour le scenario du déclenchement d’une guerre dans cette région. Ainsi, l’armée du régime sioniste renforce ses positions sur les hauteurs du Golan syrien occupé. Des sources militaires israéliennes ont laissé entendre qu’au cas d’une guerre, les militaires du régime sioniste éviteront de pénétrer en profondeur du territoire libanais pour ne pas tomber dans des pièges du Hezbollah. Selon ces sources, dans une telle situation, l’armée du régime sioniste compterait surtout sur les opérations aériennes et les attaques artillerie. 

Ankara : Rencontre entre les autorités turques et du régime sioniste

IRIB -  Un hebdomadaire palestinien a fait part d'une nouvelle rencontre sécuritaire à Ankara entre les autorités turques et du régime sioniste, fin de la semaine dernière.
Cette rencontre a eu lieu dans le but de fixer de nouvelles  prises de positions  envers les évolutions et questions régionales et de renforcer les coopérations sécuritaires et militaires entre la Turquie et le régime sioniste, a-t-on appris d'al-Manar. Une délégation israélienne a rencontré Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc recevant le message d'amitié de ce dernier pour Benyamin Netanyahu, premier ministre du régime sioniste, ont annoncé des sources dignes de foi. Lors de cette rencontre Erdogan a qualifié Netanyahu de son partenaire stratégique.  Le conseiller  aux affaires liées à la sécurité nationale de Netanyahu, Youssef  Kohen poursuit les relations entre Ankara et Tel Aviv, a-t-on appris de la même source.

"Le régime sioniste constitue le plus grand défi" (Nasrallah)

IRIB  -  "Le régime sioniste constitue le plus grand défi", a affirmé le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, avant d’ajouter : "Certains tentent de fermer les yeux sur ce défi, tandis que d’autres disent qu’il n’existe pas du tout.
La seule option, pour les peuples de la région, notamment, le peuple libanais, c’est la Résistance", a précisé Nasrallah, en soulignant que "tout agresseur qui entrera, verticalement, au Liban, en sortira, horizontalement". Dans un discours prononcé, vendredi, après-midi, à l'occasion du lancement d'un forum culturel, à Jabal Amel, dans le Sud du Liban, Hassan Nasrallah a affirmé "qu'il n'y a jamais eu de consensus sur le mouvement de Résistance, au Liban, avant même la création du Hezbollah. Le débat sur la légitimité de la Résistance n'a, donc, rien à voir avec notre implication, dans la guerre syrienne".

De hauts responsables militaires américains et israéliens se rencontrent à Qods

IRIB  -  Le Chef d'état-major interarmées américain, le Général Martin Dempsey, devra rencontrer, demain, à Qods, le ministre de la Guerre israélien, Moshe Yaalon, rapporte Reuters.
Moshe Yaalon a, récemment, tenu des propos très critiques envers les Etats-Unis. Selon un membre du cabinet israélien, la visite de Martin Dempsey, à Qods, devrait se prolonger, jusqu’à mardi, mais ses rencontres avec les responsables israéliens se feraient, probablement, à huis clos.   

Étudier aux États-Unis au risque de se faire tuer ou emprisonner par Israël

samedi 29 mars 2014 - 15h:02
Murad Owda - EI
L’été dernier, j’étais ravi d’apprendre que j’ai décroché une bourse d’études à l’Université Brown de Service Social [Brown School of Social Work]. Mais je ne pouvais presque pas y être pour une seule raison : Je suis un Palestinien de Bethléem.
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Chaque jour, ce sont des milliers de Palestiniens qui voient leur liberté fondamentale restreinte par le mur israélien à Bethléem, ville de la Cisjordanie occupée. (APA images)
J’ai risqué la prison et la mort rien que pour étudier à l’Université de Washington.
D’abord, je devais me rendre au Consulat des Etats-Unis à Jérusalem pour déposer ma demande de visa. Six kilomètres seulement séparent Jérusalem et Bethléem, seulement voilà, il est extrêmement difficile de s’y rendre à cause d’un géant mur qu’Israël fit érigé, il y a de cela presque dix ans.
J’ai donc suivi le processus d’obtention d’autorisation d’entrée à Jérusalem, n’omettant aucun canal bureaucratique imposé. Toutefois, ma demande a été quatre fois rejetée pour motif de menace à la sécurité. Les Israéliens n’ont pas jugé important de m’expliquer les raisons du rejet, sachant que mon casier judiciaire est propre et sans antécédents.
Je me suis ensuite retourné vers les responsables américains pour leur exposer ma situation, ce à quoi ils m’ont répondu que ce n’était pas leur problème. Pour faire ma demande de visa, je devais me présenter à leur consulat le 16 juillet à 10h00.
Pour ce faire, j’ai dû me faufiler furtivement tel un criminel fuyant les soldats. J’ai parcouru des kilomètres de distance pour trouver une petite ouverture. J’ai traversé des collines. Je suis passé par des arbres épineux. J’ai rampé dans les conduits d’égouts tout en sachant pertinemment que toutes les personnes qui s’étaient déjà aventurées par-là et qui ont fini par être découvertes par les soldats israéliens sont mortes soit étouffées par les gaz lacrymogènes ou bien par les chiens introduits dans les canalisations.
Lorsque je suis arrivé à Jérusalem, je me suis lavé avec une bouteille d’eau, dissimulé mes blessures et mes bleus en doublant mes vêtements avec une paire qui était dans mon sac à dos pour pouvoir enfin me rendre au consulat pour parler avec les responsables américains. Immédiatement après, je me suis caché dans la maison d’un ami pendant trois jours, n’osant pas mettre mon nez dehors.
J’ai réussi à voyager et je suis enfin là. Je suis chanceux comparé à des milliers de Palestiniens qui désirent étudier mais pour lesquels, la chance n’a pas encoure sourit. Et c’est pour cette raison que j’ai été contrarié par le recteur de l’Université de Washington, Mark Wrighton, qui a récemment condamné le soutien de l’ American Studies Association (ASA) au boycott des institutions académiques d’Israël.
Bien qu’il s’agisse d’un boycott extrêmement limité, ciblant uniquement les institutions et non les universitaires, Wrighton a déclaré être « profondément préoccupé et consterné » car « le boycott viole directement la liberté académique. »
Mais qu’en est-il de ma liberté académique ? Qu’en est-il des dizaines de milliers d’enfants et d’enseignants Palestiniens dont le mouvement de et vers leurs écoles est entravé par les militaires israéliens ?
Laissons les études de côté. Qu’en est-il de la liberté fondamentale ? A cause d’Israël, ma famille est depuis 1948, devenue réfugiée apatride. Israël vole nos terres. Il vole notre eau. Il nous prive de la liberté de mouvement. Il nous taxe sans représentation. Il nous soumet à une violence arbitraire sans procès équitable. Il autorise des colons religieux et fanatiques armés à nous tourmenter tout en appliquant des codes juridiques sur les Palestiniens qu’il n’applique jamais aux Juifs Israéliens.
Pourquoi le recteur Wrighton ne se soucie-t-il pas des violations de mes droits académiques et de mes droits humains fondamentaux mais se sente « profondément préoccupé et consterné » que probablement une poignée d’universitaires israéliens pourraient être amenés à payer leurs propres billets d’avion s’ils décidaient de prendre part à une conférence de l’ASA ?
Je félicite cette dernière d’avoir répondu à l’appel du peuple Palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions contre les institutions qui sont complices dans le soutien du système israélien et la discrimination et la domination ethniques.
Ce mouvement non violent a contribué à changer le système injuste d’apartheid Sud-Africain. Il pourra donc soutenir notre lutte contre l’apartheid en Palestine afin que tout le monde puisse bénéficier des mêmes droits, indépendamment de la race, de l’ethnicité ou de la religion de chacun.
*Murad Owda est originaire du camp de réfugiés de Dheisheh, à Bethléhem, Palestine. Il est inscrit pour une maîtrise en service social à l’université de Washington à Saint-Louis, Missouri. Cet article a d’abord été publié dans Student Life et il est repris par The Electronic Intifada avec leur accord.
20 février 2014 – Electronic Intifada – Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/conte...
Traduction : Info-Palestine.eu - Niha

Le fascisme ordinaire d’un ministre israélien

Blogs Diplo, Alain Gresh, samedi 29 mars 2014
Même le Front national n’a pas osé pro­poser un plan d’expulsion des Français arabes. Le ministre des affaires étran­gères israélien si. M. Avigdor Lie­berman a demandé à ses ser­vices juri­diques d’étudier la pos­si­bilité d’un transfert des citoyens arabes israé­liens. Cet homme, que n’importe quelle démo­cratie euro­péenne clas­serait à l’extrême droite et qui, s’il était ministre d’un pays européen, serait boy­cotté par ses homo­logues, n’est, dans la confi­gu­ration israé­lienne actuelle, même pas le ministre le plus à droite d’Israël. "Lire « Une extrême droite qui n’exècre pas l’islam dans Le Monde diplo­ma­tique d’avril 2014."Il est sur­passé, si l’on peut dire, par le parti de Naftali Bennett, le Foyer juif. C’est ce gouvernement-​​là que François Hol­lande ménage, c’est cet Israël-​​là dont il « chante l’amour ».
Dans un édi­torial publié le mer­credi 26 mars, le quo­tidien Haaretz donne quelques pré­ci­sions sur les agis­se­ments de Lie­berman et exprime une indi­gnation que l’on n’a entendue ni dans les médias ni au sein du gou­ver­nement français :
« Le ministère des affaires étran­gères a préparé un avis juri­dique auto­risant le transfert des régions israé­liennes du Tri­angle et de Wadi Ara à majorité arabes à un Etat pales­tinien, si un tel Etat voyait jamais le jour. Dans son avis, rap­porté hier par Barak Ravid dans Haaretz, le conseiller juri­dique du ministère Ehud Keinan écrit que ce serait légal selon le droit inter­na­tional, sous cer­taines conditions.
(…) Le simple fait que le ministère des affaires étran­gères discute du transfert d’une partie de la popu­lation à l’extérieur des fron­tières de l’Etat d’Israël pour des raisons eth­niques et natio­na­listes est inac­cep­table dans son principe.
Le fait qu’un ministère soit engagé dans la pro­motion d’un plan d’échange de popu­lation, ce qui signifie le transfert, en raison de leur appar­te­nance eth­nique, de cen­taines de mil­liers de citoyens du ter­ri­toire israélien sou­verain à la sou­ve­raineté d’un autre pays, envoie un message extrê­mement grave à la popu­lation arabe d’Israël — environ un cin­quième de la popu­lation totale du pays. Le ministre des affaires étran­gères, et main­tenant son ministère, disent aux citoyens arabes de l’Etat d’Israël qu’ils ne sont pas les bien­venus, et que leur citoyenneté est tem­po­raire et conditionnelle.
(…) Le plan de Lie­berman, comme l’avis émis par le conseiller juri­dique de son ministère, a un seul but : trans­former Israël en un Etat eth­ni­quement et reli­gieu­sement pur. Par consé­quent, l’objectif de ce plan ne peut pas être décrit autrement que comme un net­toyage eth­nique — même s’il n’est pas réalisé par la force des armes.
Le plan et l’avis juri­dique qui l’autorisent doivent être rangés immé­dia­tement dans les tiroirs. La minorité arabe conti­nuera à faire partie d’Israël, et l’Etat doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour les intégrer, au lieu d’essayer de les en faire sortir. »
Le gouvernement français osera-​​t-​​il dire la même chose à ses amis israéliens ?

Prisonniers : reniement et chantage israéliens

AFPS, samedi 29 mars 2014
Le gouvernement israélien vient une fois de plus de renier ses engagements.
Il refuse de libérer le qua­trième groupe des 26 pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens d’avant Oslo, ceux qui ont passé plus de vingt années en prison.
Les pri­son­niers de ce qua­trième groupe, comme tous les autres pri­son­niers d’avant les accords d’Oslo, auraient dû être libérés depuis long­temps comme cela avait été acté au sommet de Charm el Cheik en 1999.
Main­tenus en détention par Israël depuis des années au mépris de sa signature, ils devaient enfin être relâchés samedi 29 mars, contre­partie du renon­cement de l’AP à son droit de saisir les ins­tances de l’ONU pendant la durée des soi-​​disant dis­cus­sions de paix, aux termes d’un accord obtenu par les Amé­ri­cains pour la reprise des négo­cia­tions le 29 juillet 2013.
Cette marche arrière, cal­culée et déli­bérée, ajoute de la souf­france aux pri­son­niers qui atten­daient tel­lement ce jour, à leurs familles qui s’apprêtaient à les embrasser et à tout un peuple en quête de ses droits. Pour Israël, tous les moyens sont bons pour tenter de faire plier un peuple qui résiste à une occu­pation brutale de longue durée. La torture psy­cho­lo­gique est une arme au service d’une poli­tique : en condi­tionnant cette libé­ration à l’acceptation par les Pales­ti­niens de « négo­cia­tions » sans fin, il s’agit de per­mettre en toute tran­quillité de pour­suivre la colo­ni­sation et le dépeçage de la Palestine.
Ce reniement constitue éga­lement un camouflet pour ses par­rains amé­ri­cains, l’UE et ceux qui, comme notre gou­ver­nement, s’abritant der­rière de sup­posées négo­cia­tions, se refusent de prendre leurs responsabilités.
Nous l’avons dit et redit : nous sommes face à un pouvoir israélien qui n’a que faire du droit. Ce droit qu’il peut pié­tiner tous les jours car il béné­ficie d’une totale impunité de la part des États-​​Unis et, encore lar­gement, de l’UE. Cela est par­fai­tement établi. Après les dif­fé­rents rap­ports de l’ONU, des Chefs de mis­sions de l’UE et de plu­sieurs ONG, Richard Falk, rap­porteur spécial de l’ONU pour les ter­ri­toires occupés vient de demander à la Cour Inter­na­tionale de Justice une éva­luation de la situation d’occupation pro­longée de la Palestine qui relève à la fois du colo­nia­lisme, de l’apartheid et de l’épuration ethnique.
Pour notre part, nous pour­suivons notre cam­pagne de par­rainage des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens et nous enga­geons plei­nement dans la cam­pagne inter­na­tionale pour la libé­ration de Marwan Bar­ghouti et de tous les pri­son­niers poli­tiques palestiniens.
Sur la question des prisonniers aussi, la France doit sortir de son mutisme.
Elle doit éga­lement recon­naître l’Etat de Palestine et appuyer ses démarches pour accéder aux juri­dic­tions inter­na­tio­nales et organes de l’ONU.
Le Bureau national