vendredi 21 mars 2014

Voilà comment le Hezbollah a riposté aux raids israéliens.

Israël a tenté sa chance en bombardant des positions de la Résistance à la frontière entre la Békaa et la Syrie. Il n’a pas ignoré le communiqué du Hezbollah qui a souligné l’inévitabilité de la riposte. Mais l’Etat hébreu ne savait ni où ni quand. Et puis la roue a tourné: des tirs de roquettes contre une position israélienne sur le Mont Hermon et un attentat à la bombe à la lisière du Golan occupé.
Le Hezbollah n’a pas revendiqué ces deux opérations mais Israël l’en a accusé et a espéré que telle serait la riposte de la Résistance aux raids aériens. Cela lui aurait permis de clore ce chapitre sur le constat que la riposte a été faible, ce qui l’aurait réconforté dans sa conviction qu’il lui est possible de changer les règles du jeu.
Toutefois, le Hezbollah connait bien Israël, peut-être plus qu’il ne le faut. Il sait quand Israël a reçu et assimilé le message. L’élève israélien a donc eu besoin de la seconde partie de la leçon: une unité de commandos des forces spéciales du Hezbollah a pénétré à l’intérieur des fermes de Chebaa, parvenant à surmonter tous les obstacles militaires et sécuritaire, et a placé deux bombes.
La première devait exploser au passage d’une patrouille israélienne et la seconde a été laissée pour que les soldats la retrouvent. La nature de la bombe, sa puissance et le mécanisme de la seconde charge ont été choisis avec soin afin qu’Israël puisse identifier les auteurs de l’attaque. Israël s’est retrouvé dans l’embarras. Il a riposte dans le vide, contre une cible à Edeissy. Et il a espéré, encore une fois, que l’affaire sera close.
Puis tout à coup, s’est produit l’attentat du Golan. Une bombe sophistiquée, comme l’ont dit les Israéliens, qui a fait seulement des blessés, ce qui a augmenté le trouble des Israéliens.
Cette fois, l’accusation ne peut pas être dirigée uniquement contre le Hezbollah. Israël ne pouvait pas se taire et a riposté en bombardant des positions de l’armée syrienne, lui faisant assumer la responsabilité de cette attaque. 
Ibrahim al-Amine: rédacteur en chef du journal al-Akhbar
http://www.almanar.com.lb

La confrontation avec le Hezbollah, le plus grand souci d’Israël

Citant des sources militaires, le quotidien libanais An-Nahar rapporte que l’armée israélienne a acheminé des renforts vers le Golan et souligne qu’en dépit de tous les événements dans la région, la confrontation avec le Hezbollah demeure le plus grand souci pour Israël.
Le journal ajoute que depuis l’implication du Hezbollah dans les combats aux côtés du régime syrien, la situation tout le long de la ligne bleue semble moins stable qu’avant.
Israël craint, selon les mêmes sources, que le Hezbollah profite de la situation en Syrie pour mettre la main sur des missiles à longue portée.

Guerre Israël/Hezb : "3000 missiles par jour contre Tel-Aviv"!!

IRIB - Un officier supérieur de l'armée sioniste vient de mettre en garde contre toute confrontation avec le Hezbollah . selon Al Mayadin , cet officier qui se confiait aux médias sionistes, en cas de guerre , la seule ville de Tel -Avi et sa banlieu seront pris pour cible de 3000 missiles par jour   

Les Palestiniens se trouvent dans une situation grave (ONU)

 IRIB-Le rapporteur spécial de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour les droits de l'Homme dans les territoires occupés, Richard Folk, a qualifié de critiques les conditions de vie des Palestiniens, dans la perspective de l’occupation sioniste. 
Richard Folk , dans son rapport qui doit être publié d’ici quelques jours, a jugé très grave, la situation des Palestiniens étant sous l’occupation du régime sioniste, selon Press TV. Ce rapport donne un compte rendu de la situation ô combien déplorables des Palestiniens en Cisjordanie et surtout de celle des habitants de la bande de Gaza, qui vivent sous les conditions d’un blocus inhumain imposé par le régime sioniste.

L'occupation aurait contrecarré un attentat dans un tunnel à l'est de Khan Younes

Gaza – CPI
Les forces d'occupation sionistes ont prétendu jeudi soir (20-3) avoir contrecarré une opération de la résistance qui était en préparation dans un tunnel explosif creusé sous une colonie sioniste au sud-est de Gaza.
Les médias hébreux ont affirmé que les forces d'occupation ont autorisé de diffuser cette information sur cette opération qui a eu lieu à l'est de la bande de Gaza et qui parlent de la découverte d’un tunnel " explosif " qui s’étend de l'intérieur sud de la bande de Gaza vers l’une des colonies sionistes.
Les médias hébreux n’ont pas fourni beaucoup de détails à propos du prétendu tunnel, en soulignant que les forces d'occupation ont imposé un black-out sur les détails.
Il est à noter que les forces d'occupation avaient annoncé la découverte d’un grand tunnel à l'est de Khan Younes en Octobre dernier utilisé par les Brigades Qassam plus tard dans la mise en œuvre de l'attentat nommé «la porte de l'inconnu ».

Les Etats-Unis s'engagent à ne pas réduire l'aide financière fournie à l'occupation

Jérusalem occupée – CPI
Les États-Unis d'Amérique ont affirmé que l'aide annuelle fournie à l'entité sioniste ne sera pas réduite par la direction.
Deux membres de la Commission des services armés du Sénat américain ont déclaré que le volume de l'aide militaire fournie par les Etats-Unis à Israël ne va pas diminuer malgré la diminution du budget de l'administration américaine.
Selon la radio de l’occupation, les sénateurs Joe Donnelly du Parti démocrate et Kelly Iwate du Parti républicain qui ont visité la ville occupée de Jérusalem cette semaine pour des entretiens avec les responsables sionistes à propos de certains de leurs problèmes de sécurité communs ont aussi affirmé cela.
Donnelly a souligné l'importance de fournir un soutien militaire à l'entité sioniste et l’a décrit comme étant «une oasis de stabilité dans la région du Moyen-Orient ».
Il est à noter que l'effet de l'accord actuel entre les deux pays, ce qui assure que l'entité reçoit trois milliards de dollars par an, prendra fin en 2017.

Abbas s'engage à promouvoir les droits des Palestiniens lors des négociations avec Israël

RAMALLAH, 20 mars (Xinhua) -- Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré jeudi qu'il plaidera pour les droits des Palestiniens au cours des négociations avec Israël, comme les Etats-Unis exhortent les Palestiniens à prolonger les pourparlers de paix.
"Je ne vais pas sacrifier les droits des Palestiniens", a déclaré M. Abbas à des centaines de loyalistes dans son bureau, à son arrivée à Ramallah après une visite de quatre jours à Washington pour discuter des négociations de paix israélo- palestinien avec le président Barack Obama.
Plus tôt, une source officielle palestinienne a déclaré à Xinhua que les discussions entre M. Abbas et M. Obama étaient difficiles et pas décisives, ajoutant qu'aucun accord n'a été atteint sur le cadre américain pour l'accord de paix ou pour étendre les pourparlers de paix avec Israël.
"M. Obama s'est attaché à étendre les négociations au lieu de se concentrer sur l'accord-cadre de paix des Etats-Unis", a déclaré le responsable, ajoutant qu'"il était évident que M. Obama était soucieux d'éviter tout échec américain dans les pourparlers de paix".
Le responsable, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat, a déclaré que M. Abbas a demandé à M. Obama de faire pression sur Israël pour libérer les prisonniers de ses prisons et d'arrêter les activités de colonisation afin de prolonger les pourparlers de paix en cours. Des conditions que de nombreux Palestiniens considèrent comme indispensables pour trouver la paix.
Les pourparlers de paix directs entre Israël et les Palestiniens ont repris en juillet dernier et sont prévus de prendre fin en avril prochain, mais les deux responsables israéliens et palestiniens ont dit que de progrès tangibles n'ont pas été réalisés au cours des négociations.
Depuis la reprise des négociations de paix, les Etats-Unis ont dirigé les efforts de médiation pour convaincre les Palestiniens et les Israéliens à s'entendre sur un plan-cadre pour la paix.
Le plan de paix des Etats-Unis aborde les questions de statut final, y compris les frontières du futur Etat palestinien, les réfugiés palestiniens, la sécurité et le statut contesté de Jérusalem qui est revendiqué par les deux parties comme leur capitale. 
IRIB- Oui, selon un institut d'etude israélien spécialisé dans le renseignement ! Le rapport est repris par le journal Jerusalem post qui établit de 7000 à 8000 le nombre des " miliciens chiites " en guerre contre les takfiris en Syrie. " selon notre évaluation, l'Iran pourrait bénéficier à long terme de la présence des combattants chiites en Syrie surtout quand ces derniers auront achevé leur mission et qu'ils auront  regagné leur pays d'origine , Irak" ! " 
Les combattants chiites irakiens sont motivés et jouissent d'une bonne expérience militaire et sont mêlés aux combattants du Hezbollah. ils sont potentiellement capables de se transformer en des instruments entre les mains de l'Iran et se répandre à travers toute la région" le journal met ainsi sur pieds les éléments d'un nouveau scénario anti iranien, cette fois centré sur l'Irak où par ailleurs des combats d'une rare intensité opposent l'armée nationale aux terroristes takfiris. 
Le journal poursuit : " le nombre des combattants chiites irakiens continuent à accroitre en Syrie, s'alarme encore le rapport.  le Hezbollah n'a jamais caché sa présence militaire en Syrie où il est censé défendre les intérêts non pas d'Assad mais du Liban dans la mesure où les terroristes takfiris ont clairement réclamé leur intention de construire des émirats salafo wahhabite sur les frontières du Liban, voire à l'intérieur même du Liban. quand aux combattants chiites irakiens, ils sont au nombre de quelques dizaines , chargés surtout à protéger volontairement les lieux saints du chiisme, comme le mausolée de Zaynab au sud de Damas . 

La France condamne la décision d'Israël de construire de nouveaux logements dans les colonies à Jérusalem-Est

PARIS, 20 mars (Xinhua) -- La France condamne la décision de délivrer des permis de construire pour 186 logements dans les colonies israéliennes de Har Homa et Pisgat Zeev, à Jérusalem-Est, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, lors d'un point de presse.
"Dans le conflit israélo-palestinien, il est indispensable de s'abstenir de tout geste constituant un obstacle à une paix juste fondée sur la solution des deux États", a indiqué Romain Nadal.
Dans cet esprit, la France condamne la décision de délivrer des permis de construire pour 186 logements dans les colonies israéliennes de Har Homa et Pisgat Zeev, à Jérusalem-Est, a ajouté le porte-parole.
La colonisation est "illégale" au regard du droit international et nuit à la confiance nécessaire au succès des négociations en cours, a conlu Romain Nadal.

Un jeune palestinien tué dans une explosion accidentelle à Gaza

Gaza – CPI
Ce matin (21-3), le jeune Ibrahim Mohammad Rafati (22 ans) a été tué dans une explosion accidentelle dans le quartier de Tuffah de la ville de Gaza.
Le porte-parole du ministère de la Santé Achraf El-Qodra a confirmé l'information sans fournir plus de détails sur l'événement.

Cisjordanie : Projet de 1139 nouvelles unités coloniales

Ramallah – CPI
L'Unité de la construction à l'administration civile appartient à l'armée de l'occupation israélien a approuvé un plan proposé par le ministère de l'habitat pour construire 1139 nouvelles unités coloniales dans les colonies de Beit Eil au nord de Ramallah et la colonie d'Ariel au nord de la Cisjordanie occupée.
Le journal hébreu "Haaretz" a cité des sources à l'administration civile, en disant que 300 nouvelles unités coloniales seront construites dans la colonie de Beit Eil et 839 autres dans la colonie d'Ariel.
Le journal a déclaré que le ministre de l'habitat, Uri Ariel, a déjà promis aux colons juifs d'effectuer ces plans, sachant qu'il habite dans la colonie d'Ariel, qu'il est membre de la coalition gouvernementale et appartient au parti extrémiste "La Maison Juive".
Ces nouveaux plans s'inscrivent dans une augmentation du rythme de la colonisation à plus de 123% de l'année passée, selon les statistiques israéliennes.

L’occupation empêche les palestiniens de moins de 45 ans de prier à la mosquée d’al-Aqsa

Jérusalem – CPI
Les autorités d'occupation sionistes ont décidé vendredi (21-3) d’empêcher les hommes de moins de quarante ans d'entrer dans la mosquée d’El -Aqsa pour la prière du vendredi, mais aucune restriction n’a été imposée sur l'entrée des femmes.
Des sources palestiniennes ont déclaré que les forces de police israéliennes ont été déployées dans le voisinage de la mosquée d’El-Aqsa et les routes qui mènent à la mosquée.
La police israélienne a pris d'assaut hier matin la mosquée d’El-Aqsa et a attaqué les fidèles puis a arrêté trois jeunes accusés d'avoir jeté des pierres sur des agents.
Cinq fidèles ont été blessés hier et ont été victimes de suffocation après les agressions de la police de l’occupation lors de leur opposition à la prise d'assaut des colons sionistes de la Mosquée d’El-Aqsa. Des dizaines de colons, dirigés par le vice- président de la Knesset, l'extrémiste Moshe Feiglin, ont pris d’assaut jeudi la mosquée d’El-Aqsa et ont essayé d'effectuer les prières Talmudiques sur la terrasse de Sabra et Chatila à l’est de la mosquée.
La Mosquée El-Aqsa est exposée, ces derniers temps, à une campagne intensive d’attaques menée par les colons et l'occupation dans une tentative d'imposer un fait accompli et d'imposer la division spatiale et temporelle entre les musulmans et les juifs.

697 constructions démolies au Néguev en 2013

Palestine online
Un rapport sécuritaire du ministère de la sécurité intérieure de l’occupation israélienne a révélé que [l’occupation] a été la cause de la destruction de 697 constructions au Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 48 pendant l’année 2013.
Selon le rapport annuel de l’organisme de l’imposition des lois concernant les terres, organisme appartenant au ministère de la sécurité de l’occupation, dont une partie a été publiée dans les médias arabes,  « le nombre des constructions  détruites au Néguev en 2013, est de 697, dont 321 constructions démolies par des forces appartenant au ministère, et 376 autres détruites par les  propriétaires eux-mêmes,  après qu’ils aient reçu des menaces de mesures contre eux comme des procédures judiciaires. »
Les données ont révélé que « le nombre d’opérations de destructions qu’a connu l’année 2013 a fortement augmenté. En 2012 le nombre de démolitions était de 369, le ministère s’est chargé de détruire 174 constructions, et 195 autres ont été détruites par les propriétaires sous ordres judiciaires » 

Une usine de désalinisation pour entériner le blocus sioniste

Par Unadikum Gaza
Le 20 mars, l'Unicef et l'Union européenne ont lancé un projet couteux de désalinisation de l'eau de mer, au sud de Deir al-Balah : discours, auto-congratulation, on pouvait sentir que ce projet flattait l'amour-propre des décideurs. La nécessité de cette usine vient bien sûr de la rétention par Israël des eaux souterraines : c'est seulement une solution technique lamentable pour une question politique qui masque les véritables solutions pour le problème de l'eau à Gaza. De cette manière, les donateurs et les décideurs acceptent de fait le blocus imposé par Israël comme un fait incontesté et incontestable.
Une usine de désalinisation pour entériner le blocus sioniste
Répondant à l'appel de l'UAWC (Union of Agricultural Work Committees), des dizaines de personnes sont venues sur place avec des affiches et des slogans, pour rappeler l'origine politique du problème de l'eau, et que cette catastrophe est imposée par Israël à la population de Gaza.
Les journalistes couvrant l'inauguration ont été rappelés à l'ordre lorsqu'ils ont montré un peu trop d'intérêt à la protestation !
Une fois de plus, les Palestiniens ont montré avec force que leur revendication est la reconnaissance de leurs droits inaliénables. Leur exigence est claire : le droit de vivre.


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"Nous luttons pour notre droit à l'autodétermination. Nous sommes tombés en martyrs pour notre Jérusalem et nous sommes prêts à mourir pour nos droits à l'eau."

Source : Unadikum Gaza
Traduction : MR pour ISM

Rapport hebdomadaire sur les violations israéliennes des droits de l’homme dans la bande de Gaza

vendredi 21 mars 2014 - 10h:40
PCHR Gaza
Du 13 au 19 mars 2014
Jeudi 13 Mars 2014
À environ 13h50, des avions ont lancé deux missiles sur des terres agricoles dans le quartier Musabbeh dans le nord de Rafah. En conséquence, trois serres ont été complètement détruites et 18 autres et un puits d’eau ont été endommagés.
Deux serres de 3000 mètres carrés appartenant à Mohammed Suleiman Dhair, ont été complètement détruites. Une serre de 1500 mètres carrés et un puits d’eau profonde appartenant à Mofeed Abdullah Hejazi ont été complètement détruits. Une serre de 1500 mètres carrés appartenant à Hussein Suleiman Dhair a subi des dommages partiels. Une serre de 1500 mètres carrés appartenant à Akram Suleiman Dhair a subi des dommages partiels. Une serre de 1500 mètres carrés appartenant à Zaid Suleiman Dhair a subi des dommages partiels. Trois serres de 4500 mètres carrés appartenant à Mohammed Farhan Dhair subi des dommages partiels.
Six serres de 9000 mètres carrés appartenant à Sa’id Abu Madi Fat’hi ont subi des dommages partiels. Quatre serres de 6000 mètres carrés appartenant à Ibrahim Abu Madi Fat’hi ont subi des dommages partielle. Une serre de 1500 mètres carrés appartenant à Mofeed Abdullah Hejazi a subi des dommages partiels et une serre de 1500 mètres carrés appartenant à Oussama Jamil Dergham a subi des dommages partiels.  
 Vendredi 14 Mars 2014 

À environ 00h00, un avion de guerre tire un missile sur un terrain public loué par un certain nombre d’agriculteurs membres de « l’Association de bienfaisance sociale » dans la zone d’al-Mawasi à l’ouest de Rafah, en bordure de mer.
En conséquence, les serres ont été complètement détruites et deux magasins agricoles ont subi des dommages partiels. Les dégâts ont été comme suit : six serres de 6000 mètres carrés et deux autres de 2000 mètres carrés appartenant à Mohammed Mousa Zo’rob ont été complètement détruites ; six serres plantées par Yasser Fahmi al-Habash et de 6000 mètres carrés ont été complètement détruites ; neuf de 9000 mètres carrés plantées par Mohammed Khader al-Nada ont été complètement détruites et deux serres plantées par Ayman Mahrous Siyam, de 2500 mètres carrés, ont été complètement détruites.  À environ 00h05, les avions de guerre ont tiré trois missiles sur un site de formation appartenant aux Izziddin al-Qassam (la branche armée du Hamas), à l’ouest de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza. Le site a subi des dommages, mais aucune victime n’a été signalée.
À environ 00h10, un avion de guerre a tiré un missile sur un site de formation appartenant à Izziddin al-Qassam (la branche armée du Hamas) à Saladin Street, à l’est de Rafah, Le site a subi des dommages, mais aucune victime n’a été signalée.
Samedi 15 Mars 2014 

À environ 10h00, des canonnières israéliennes stationnées au nord-ouest de Beit Lahia ont ouvert le feu sur des bateaux de pêche palestiniens. En conséquence, les pêcheurs sont rentrés à terre craignant d’être blessés ou arrêtés. Ni victimes ni dégâts matériels n’ont été signalés.
À environ 22h45, des canonnières israéliennes stationnées au nord-ouest de Beit Lahia ont ouvert le feu sur le rivage. En conséquence, un magasin appartenant à un pêcheur , Nabil Mohammed Sa’id al-Attar (53), du quartier al-Atatra dans Beit Lahia, a pris feu et a été complètement détruit. Ce magasin couvert d’un toit de tôle a été construit sur ​​une zone de 10 mètres carrés et est à environ 500 mètres de la frontière côtière. Il contenait des filets et des équipements de pêche. Toutefois, aucune victime n’a été signalée.
Al-Attar a déclaré que, le mardi 18 Mars 2014. Il n’était pas présent dans son magasin en raison d’un événement familial. Il fut surpris de le voir complètement brûlé. Des pêcheurs de la région lui ont dit que c’était des tirs de navires de guerre qui avaient causé l’incendie. La police navale palestinienne arrivée sur les lieux a ouvert une enquête. Il a été confirmé que le magasin avait été ciblé par des canonnières israéliennes.

Dimanche 16 Mars 2014
À environ 17h50, des canonnières stationnées au large de Khan Yunis ont ouvert le feu chassé bateaux de pêche. Ni victimes ni dégâts matériels n’ ont été signalés.

Lundi 17 Mars 2014
À environ 07h00, des canonnières stationnées au large de Khan Yunis, ont ouvert le feu et pris en chasse des bateaux de pêche, mais ni victimes ni dégâts matériels n’ont été signalés.  À environ 23h20, les forces israéliennes stationnées sur leurs miradors dans les environs de Beit Hanoun au nord du village d’Um al-Nasser dans le nord de la bande de Gaza, ont tiré à balles réelles . Cependant, ni victimes, ni dégâts matériels n’ont été signalés. 
Traduit et transmis par Jacques Salles, Palestine 33
http://info-palestine.net

Boycott européen d’Israël : et si ce qu’on lisait n’était que la partie visible de l’iceberg ?

vendredi 21 mars 2014 - 05h:48
Adri Nieuwhof 
Une nouvelle étude suggère qu’au cours des cinq dernières années, pas moins d’un investisseur institutionnel néerlandais sur sept a exclu les sociétés impliquées dans l’occupation israélienne de la Palestine.
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Une nouvelle étude suggère qu’au cours des cinq dernières années, pas moins d’un investisseur institutionnel néerlandais sur sept a exclu les sociétés impliquées dans l’occupation israélienne de la Palestine.

« C’est donc un fait qui n’est pas rare, » explique un nouveau rapport. « Plusieurs de ces investisseurs institutionnels ne cherchaient pas à faire une publicité sur leur décision. » Le rapport souligne que de nombreux répondants au sondage préfèrent rester anonymes car ils craignent « la dénonciation et la condamnation des ONG, des participants ou des clients. »
Cela laisse à penser que la série des récents titres au sujet du « désinvestissement » européen des sociétés israéliennes et sociétés liées à l’occupation israélienne pourraient être la partie émergée de l’iceberg.
Elaboré par l’ Association néerlandaise des investisseurs pour le développement durable (ANIDD) – [Dutch Association of Investors for Sustainable Development (VBDO)] – le rapport révèle que certains investisseurs ont exclu les sociétés impliquées dans l’occupation israélienne de la Palestine.
Plusieurs investisseurs considèrent que de telles exclusions répondent à un mobile politique. Toutefois, les Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux Entreprises et aux Droits de l’Homme, cadre conceptuel mis en avant par le Professeur Ruggie, stipulent explicitement que dans les situations de conflits armés, les entreprises doivent respecter les normes du droit international humanitaire, y compris les Conventions de Genève. En outre, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) a inclus le cadre conceptuel de Ruggie dans ses lignes directrices pour les entreprises multinationales.
Les chercheurs ont envoyé un questionnaire à 50 fonds de pension néerlandais, à 30 compagnies d’assurance et à 10 banques. L’anonymat a été préservé dans le cadre du rapport. 29 institutions ont répondu au questionnaire.
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec le Directeur d’ANIDD, Giuseppe Van der Helm, au sujet du nouveau rapport. Il considère les Organisations Non Gouvernementales (ONG) d’’être « la conscience de la société » et qui jouent un rôle prépondérant dans les questions de désinvestissement éthique.
Peur de la dénonciation et de la condamnation
D’après le rapport, plusieurs investisseurs institutionnels ne connaissent pas bien les aspects juridiques et moraux de l’investissement, et les risques et les responsabilités associés de ces investissements qui pourraient engendrer l’implication d’Israël dans les violations du droit international et des droits de l’homme.
Les réponses anonymes de l’enquête font ressortir un pourcentage important des investisseurs institutionnels qui investissent dans les douze entreprises mises en évidence par ANIDD, démontrant leur rôle dans des violations du droit international et des droits de l’homme dans la Palestine occupée.
Les douze entreprises sont : G4S, Caterpillar, Veolia, Heidelberg Cement, Motorola, Hewlett Packard, Dexia, Sodastream, Volvo, Israeli banks, Elbit et Africa Israel.
Chacune de ces sociétés est impliquée à sa façon dans l’occupation. Certaines fournissent des équipements de sécurité, d’autres possèdent des succursales ou des usines de production dans des colonies, alors que d’autres sont dans l’extraction des ressources naturelles.
Les investisseurs institutionnels ont souvent du mal à définir leur position. Les parties prenantes ont tendance à penser que prendre la décision d’investir d’après un critère non financier était synonyme de « prise de position politique. »
Les répondants ont également indiqué que les investissements liés à la Palestine occupée « sont devenus de plus en plus publiques. » Seulement une poignée d’investisseurs institutionnels adoptent une politique spécifique à ce sujet. J’ai demandé à Van der Helm de me dire davantage sur cette question.
Il m’a répondu que si les investisseurs décidaient d’exclure une société à cause de son rôle dans l’occupation de la Palestine, « ils risqueraient d’être dans la ligne de mire du lobby pro-Israélien pour lequel l’investissement est important. » Et en même temps, « les investisseurs risquent de mettre leur réputation en jeu s’ils n’assumaient pas leurs responsabilités tracées par les recommandations de l’OCDE en ce qui concerne la Palestine occupée. Ils peuvent devenir la cible des campagnes publiques. »
Van der Helm pense que cela peut expliquer la réticence des entreprises quant à la prise de décision pour le désinvestissement ou pour l’exclusion d’une entreprise. Mais « ça reste délicat car 70 à 80% de la valeur d’une entreprise n’est pas concrète et comprend la réputation, la bonne volonté et la marque. »
Assumer sa responsabilité
Par ailleurs, Van der Helm souligne qu’il est important que les banques, les compagnies d’assurance et les fonds de pension assument leur responsabilité. « En effet, les investissements qui sont en relation avec la Palestine occupée sont politisés et sensibles, » a-t-il affirmé. « Toutefois, les recommandations et les instructions de l’OCDE et des Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux Entreprises et aux Droits de l’Homme sont très claires. »
Le rapport comprend un chapitre sur le droit international et les territoires Palestiniens occupés. Il met en exergue les responsabilités des entreprises et des investisseurs.
Le cadre Ruggie qui compose en partie les instructions de l’OCDE indique que les investissements qui entraînent de graves conséquences sur les droits de l’homme exigent que l’investisseur « essaie d’user de son influence pour mettre un terme aux violations ou pour un retrait du financement si cela ne s’avère pas être possible. » La responsabilité n’est pas liée au volume des actions dans la « société qui tend vers la violation des droits de l’homme. »
Selon le rapport, tous les actionnaires ont leur part de responsabilité.
L’ANIDD recommande aux investisseurs néerlandais de prendre ces responsabilités au sérieux, déclare Van der Helm. En outre, « le non respect des instructions de l’OCDE, par les investisseurs ou par les entreprises établies dans l’un des pays signataires pourrait mener à une affaire renvoyée devant un point de contact national de l’OCDE. Cela aura un impact négatif sur la réputation de l’entreprise, » souligne Van der Helm. Il a par ailleurs conseillé les investisseurs de discuter le dilemme dans lequel ils se trouvent avec les parties prenantes.
L’important rôle des ONG
Le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions est un réseau international regroupant des ONG, des mouvements sociaux, des syndicats et des citoyens engagés.
Van der Helm confirme que ces ONG peuvent jouer un rôle important dans la promotion de l’investissement durable. Il considère que les ONG sont celles qui « ont beaucoup de connaissances et qui véhiculent la conscience de la société. » Il a de ce fait conseillé les ONG qui appellent au Désinvestissement des entreprises impliquées dans l’occupation de la Palestine de « fournir aux investisseurs des informations factuelles et d’exprimer leur position avec assurance et dire les choses telles qu’elles sont. »
L’ANIDD organisera une table ronde avec les investisseurs et les ONG en guise de suivi du rapport.

* Adri Nieuwhof est avocate, conseiller et défenseur des droits de l’homme, travaillant en Suisse.
De la même auteure :
- Grâce à la campagne BDS, Véolia encaisse de sérieuses pertes financières - 22 février 2013
- En dépit de ses affirmations, Ikea Israël refuse de livrer aux Palestiniens de Cisjordanie, alors qu’il fournit les colons - 2 janvier 2013
- Maltraiter les enfants fait partie intégrante de l’idéologie israélienne - 10 septembre 2012
- Veolia toujours active dans les dépôts d’ordures des colons israéliens - 5 août 2012
- Israël a assassiné plus d’opposants politiques que l’apartheid sud-africain n’avait exécuté d’opposants judiciairement - 13 avril 2012
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- Veolia traite les eaux usées de la colonie Modi’in Illit - 2 février 2012
- Le service israélien des prisons transfère Ameer Makhoul vers la prison de Megiddo - 20 octobre 2011
- Netanyahu durcit les conditions de vie des prisonniers politiques palestiniens - 15 août 2011
- La fin de l’impunité pour Israël ? Une interview de John Dugard - 15 octobre 2010
- Véolia essaie de blanchir le projet illégal de tramway à Jérusalem - 30 août 2010
- IKEA meuble l’occupation - 9 juillet 2010
12 mars 2014 – Electronic Intifada – Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/blogs...
Traduction : Info-Palestine.eu - Niha

La mairie de Jérusalem occupée va limiter le son des appels à la prière

Les colons israéliens de certains quartiers arabes de Jérusalem occupée veulent imposer la limitation du volume des hauts-parleurs de certaines des 200 mosquées de la ville sous prétexte de « dormir tranquillement ».
En effet, la mairie de cette ville occupée a débloqué un budget de 40.000 euros pour mesurer « le bruit » des minarets à l’aube sous la pression des élus d’un mouvement d’extrême droite israélienne.
Il est question, ainsi, de mesurer l’intensité des sons émis du haut des minarets dans un premier temps avant d’installer des systèmes permettant de réguler ceux qui dépasseraient la « norme acceptable ».
Cette décision a fait vite réagir le grand Mufti de Jérusalem occupée, Mohamed Hussein, en dénonçant cette campagne "raciste" qui viserait à "effacer" les 300.000 palestiniens vivants à l’Est de Jérusalem occupée. 

Le président palestinien refuse de plier

Fares Chahin, El Watan, jeudi 20 mars 2014 
Ren­forcé par le soutien de l’ensemble du peuple pales­tinien, pour qu’il reste sur ses posi­tions malgré les pres­sions, le pré­sident Mahmoud Abbas a été reçu lundi à la Maison-​​Blanche par le pré­sident amé­ricain Barack Obama qui « tente » de rap­procher les points de vue entre Israé­liens et Pales­ti­niens pour un règlement final du conflit qui les oppose depuis près de 66 ans.
Les craintes des Pales­ti­niens de voir les Amé­ri­cains accentuer les pres­sions sur leur pré­sident Abbas pour le pousser à faire de nou­velles conces­sions concernant les « constantes » pales­ti­niennes se sont avérées fondées. Surtout après que le pré­sident Obama ait demandé, devant les caméras de télé­vision, à Mahmoud Abbas de prendre des risques et des « déci­sions poli­tiques dif­fi­ciles » pour arriver à un règlement final du conflit avec Israël. « C’est très dif­ficile, très ardu, il va falloir prendre des déci­sions poli­tiques dif­fi­ciles et des risques si nous voulons pro­gresser », a soutenu le pré­sident amé­ricain dans le bureau ovale de la Maison-​​Blanche.
Cette décla­ration a été perçue dans les ter­ri­toires pales­ti­niens comme une menace directe de la direction amé­ri­caine à l’endroit du pré­sident Mahmoud Abbas. « Vous devez renoncer à cer­tains de vos droits fon­da­mentaux qu’Israël ne reconnaît pas. » C’est ainsi qu’a été traduit l’appel du pré­sident Obama au pré­sident Abbas de prendre des risques pour faire avancer le pro­cessus de paix.
Les obser­va­teurs craignent de voir ces pres­sions poli­tiques ren­forcées par des sanc­tions éco­no­miques dans les pro­chains mois, surtout après l’expiration du délai imparti à ces négo­cia­tions avec les Israé­liens. Ce délai doit nor­ma­lement prendre fin à la fin du mois d’avril. Les décla­ra­tions du pré­sident Mahmoud Abbas à Washington ont, en revanche, for­tement tran­quillisé le peuple pales­tinien. Il a rappelé aux Amé­ri­cains et à leurs pro­tégés israé­liens qu’il n’était pas question d’accepter un accord qui ne garantit pas le respect des droits fon­da­mentaux du peuple pales­tinien. « Nous voulons une solution basée sur des réso­lu­tions qui res­pectent la légalité inter­na­tionale. Nous voulons l’établissement d’un Etat indé­pendant et sou­verain sur l’ensemble des terres pales­ti­niennes occupées en 1967, avec El Qods-​​Est comme capitale et un règlement juste et négocié de la question du retour des réfugiés », a martelé le pré­sident Abbas.
Netanyahou veut encore bloquer
Quant à l’exigence du Premier ministre israélien, Benyamin Neta­nyahou, adoptée par la direction amé­ri­caine de la nécessité de la recon­nais­sance d’Israël comme Etat juif, Mahmoud Abbas l’a rejeté en rap­pelant que la direction pales­ti­nienne a clai­rement reconnu l’Etat d’Israël en 1993. Convaincu qu’il ne trouvera aucun Pales­tinien ni dans l’immédiat ni dans l’avenir qui puisse accepter une telle condition, le Premier ministre israélien, qui se sert des négo­cia­tions pour gagner du temps et imposer de nou­velles réa­lités sur le terrain qui finiront par rendre impos­sible toute création d’un Etat pales­tinien vraiment indé­pendant, muni d’une conti­nuité ter­ri­to­riale, ne perd aucune occasion pour rap­peler aux Pales­ti­niens qu’il n’y aura aucun accord de paix sans cette reconnaissance.
Le pré­sident Abbas ne s’est pas contenté de citer devant le pré­sident des Etats-​​Unis les droits pales­ti­niens. Il a prévenu aussi qu’il ne reste plus beaucoup de temps aux négo­cia­tions et qu’il ne fallait pas le perdre. Des sources israé­liennes ont indiqué que le pré­sident Abbas a demandé la libé­ration de plus de pri­son­niers, à leur tête Marouane El Bar­ghouti, un haut res­pon­sable du Fatah et Ahmad Saadate, le secré­taire général du FPLP, avant toute demande de pro­lon­gation des négo­cia­tions au-​​delà du 29 avril prochain.
Le porte-​​parole de la pré­si­dence pales­ti­nienne, Nabil Abou Rou­deina, a indiqué que le pré­sident amé­ricain n’a pas encore offi­ciel­lement pré­senté un accord-​​cadre au pré­sident Abbas. Selon lui, il s’agit plutôt d’« un ensemble d’idées ». Les Pales­ti­niens avaient, rappelle-​​t-​​on, rejeté un projet d’accord-cadre pré­senté par le secré­taire d’Etat amé­ricain, John Kerry, qui contenait la recon­nais­sance de l’Etat d’Israël comme Etat juif par les Pales­ti­niens. Ce projet pré­voyait aussi une pré­sence mili­taire israé­lienne dans le futur Etat pales­tinien et n’était pas du tout clair ni sur le statut de la ville sainte d’El Qods ni sur le règlement de la question du retour des réfugiés.
Et c’était pour ainsi dire le cas éga­lement de bien d’autres points qui ne font en réalité que tra­duire la vision israé­lienne de la paix. Aujourd’hui, et malgré tous les dangers qui peuvent découler de cette situation qui rap­pelle en tous points celle vécue par la direction pales­ti­nienne conduite à l’époque par le défunt pré­sident Yasser Arafat, lorsqu’il avait dit « non » aux pro­po­si­tions amé­ri­caines et israé­liennes à Camp David, aux Etats-​​Unis en l’an 2000, le pré­sident Mahmoud Abbas et son peuple sont prêts à faire les sacri­fices néces­saires pour réa­liser le rêve de vivre dans un Etat indé­pendant et sou­verain sur l’ensemble des terres occupées en 1967.
« Je ne tra­hirai jamais mon peuple et je suis prêt à subir le même sort que mon com­pagnon de combat Yasser Arafat », ne cesse de répéter depuis des mois le pré­sident pales­tinien, Mahmoud Abbas. Sortis par dizaines de mil­liers dans toutes les villes et vil­lages pales­ti­niens, le jour de sa ren­contre avec le pré­sident des Etats-​​Unis, les Pales­ti­niens lui ont renouvelé leur confiance.
De jeunes Israé­liens dénoncent
Ils sont 58 jeunes Israé­liens, entre 17 et 20 ans, de milieux parfois très dif­fé­rents, à signer, selon le journal Le Point, une lettre ouverte au Premier ministre, Benyamin Neta­nyahou, dans laquelle ils annoncent leur refus de faire l’armée pour, disent-​​ils, « ne pas cau­tionner l’occupation des ter­ri­toires pales­ti­niens ». Ils dénoncent « les vio­la­tions des droits de l’homme en Cis­jor­danie, la construction des colonies, les déten­tions admi­nis­tra­tives, la torture, les puni­tions col­lec­tives et une répar­tition injuste de l’eau et de l’électricité ». Pour eux, et ils l’écrivent : « Tout service mili­taire per­pétue la situation actuelle, et de ce fait nous ne pouvons prendre part à un système qui se livre à de tels actes. » Publié d’abord sur le site en ligne de Yesh Gvul (« Il y a une limite », en français), une orga­ni­sation anti-​​occupation qui sou­tient les objec­teurs de conscience, le texte et ses signa­taires ont très vite suscité de vives réac­tions en Israël, surtout au sein de la majorité gouvernementale.(R. I.)

Malgré la tension militaire, pas de guerre en vue entre la Syrie et Israël

La tension provoquée notamment par l'attaque aérienne menée mercredi en Syrie par Israël ne devrait pas dégénérer en confrontation générale entre ces deux vieux ennemis, estimaient hier les commentateurs israéliens. Rappelons que les avions israéliens ont attaqué mercredi des positions de l'armée syrienne, faisant au moins un mort et sept blessés parmi les soldats syriens, lors de la plus grave escalade depuis 40 ans sur le plateau du Golan, occupé par Israël depuis la guerre de juin 1967. Ces raids ont été lancés en représailles à l'explosion d'un engin piégé au passage d'une patrouille israélienne qui a fait mardi quatre blessés dans la partie du Golan occupée par Israël, près de la ligne de cessez-le-feu. Israël a mené ces derniers mois une série d'attaques aériennes visant des convois d'armes syriennes destinées au Hezbollah. Ces opérations n'avaient toutefois pas été revendiquées officiellement pour éviter une escalade militaire. Israël a, en revanche, assumé publiquement les raids de mercredi. Plusieurs médias israéliens estiment que l'armée syrienne a été visée, mais ils soulignent que c'est le Hezbollah qui serait responsable de l'attaque contre les soldats israéliens, avec l'assentiment du régime syrien. La Syrie fournit du matériel militaire au Hezbollah et sert de relais pour les transferts d'armes iraniennes destinées au mouvement chiite.
La plupart des commentateurs israéliens estiment donc que ni Israël ni le président Assad ne souhaitent un affrontement direct, alors que qu'ils doivent faire face à des menaces sur d'autres fronts. Assad est impliqué dans une guerre civile, tandis qu'Israël est sur le qui-vive au sud face à la bande de Gaza contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas, et au nord face au Hezbollah, sans compter la menace potentielle que représente l'Iran, si ce pays parvient à se doter de l'arme nucléaire. « Assad n'a aucune intention d'être impliqué dans une confrontation directe avec Israël, car un tel affrontement pourrait signifier sa fin », estime Eyal Zisser, professeur de l'université de Tel-Aviv expert de la Syrie, cité par le Jerusalem Post. La radio publique, citant le commandant de la force des Nations unies au Liban (Finul), Paolo Serra, affirme également que « le Hezbollah et Israël ne veulent pas d'escalade après l'incident du Golan ».
L'explosion de l'engin piégé s'est produite après le récent bombardement d'une position du Hezbollah à la frontière entre le Liban et la Syrie. Israël n'a ni confirmé ni démenti sa responsabilité dans cette attaque, mais le Hezbollah a promis de se venger. « Le Hezbollah est le premier nom qui vient à l'esprit lorsqu'on tente d'imaginer qui se trouve derrière l'attaque à l'engin piégé contre les soldats israéliens », indique le Jerusalem Post dans un éditorial. Mais, ajoute le journal, « rien ne correspond nécessairement aux apparences en Syrie. Ce pays est devenu un champ de tirs (...) une arène pour tous les groupes terroristes ».
Selon un expert du Moyen-Orient du Centre interdisciplinaire d'Herzliya, Guy Bechor, « la responsabilité de l'explosion sur le Golan a peu de chance d'être le fait du régime syrien ou du Hezbollah », déjà très occupés sur le front intérieur. « Assad contrôle à peu près un cinquième de son pays, et la plus grande partie de la frontière (avec Israël) est passée sous le contrôle de différents groupes de rebelles, essentiellement des jihadistes sunnites », souligne Guy Bechor dans le quotidien Yediot Aharonot. Bien qu'Israël et la Syrie soient officiellement en état de guerre, la ligne de cessez-le-feu était considérée jusqu'à présent comme calme depuis l'armistice de 1974. La situation sur le Golan est toutefois tendue depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, mais les violences étaient jusque-là limitées à des tirs à l'arme légère, auxquels l'armée israélienne a généralement répliqué.

Les habitants de la ville d'Al-Quds entre la mort à l’intérieur et le feu à l’extérieur

Cisjordanie – CPI
Depuis l’occupation de la sainte ville d’Al-Quds, en 1967, les occupants sionistes n’épargnent rien pour judaïser la ville, en la vidant de ses habitants palestiniens. Afin d’arriver à leur fin, ils les chassent, ils leur imposent des amendes exorbitantes et des prix outranciers. La vie est de plus en plus difficile, voire impossible, sous ces pressions trop fortes à supporter. Les familles palestiniennes trouvent souvent une alternative dans une localité proche de leur ville.
Entre le marteau de l’occupation et ses agissements et l’enclume de l’abandon de leur terre, leur histoire, leur ville, les choix des Palestiniens restent bien restreints.
Décennies d’une vie difficile
Hadj Adnan Al-Charbati, 65 ans, habite avec sa famille originaire de la ville d'Al-Quds dans un quartier de l’ancien bourg d'Al-Quds, vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa. C’est son père qui a loué la maison, il y a quelque quarante ans de cela. Après la Naksa (la guerre de 1967), l’Agence juive est devenue propriétaire de la maison, les vraies propriétaires étant absents.
Le fait d’être locataire de longue durée donne le droit à Al-Charbati de rester dans sa maison. Mais ce droit n’est pas au goût de l’occupation sioniste.
En fait, dès l’occupation de la ville, la famille passe le clair de son temps dans un tribunal ou un autre, dit Adnan Al-Charbati à notre Centre Palestinien d’Information (CPI).
« Les occupants sionistes font tout pour nous chasser de notre maison. Ils utilisent leurs lois injustes. Puis il y a ces colons qui remplissent la ville et attaquent les Palestiniens. Il y a aussi l’argent ; les occupants sionistes nous en proposent beaucoup, pour que nous quittions l’ancienne ville », ajoute-t-il.
Soutien face aux caméras
L’affaire de cette maison a fait couler beaucoup d’encre. Beaucoup de solidaires, d’hommes politiques et de responsables sont passés voir la maison à plusieurs reprises. Et toutes les délégations promettent quelque chose pour soutenir la famille dans cette affaire.
Le préfet a demandé d’ouvrir un compte dans une banque, afin de recevoir un peu d’argent pour couvrir les coûts des tribunaux, des avocats, des amendes qui s’élèvent actuellement à plus de 70 mille shekels. Mais rien n’y est entré pour le moment, dit Adnan.
En dépit de ces pressions, Adnan, sa famille, ses enfants, ses petits-enfants restent attachés à leur maison. Dans cette maison, plus de cent personnes ont vécu et vivent encore.
En Cisjordanie
Toutes ces pressions poussent certaines familles à chercher une alternative, sans vouloir pour autant perdre leur droit d’entrer dans la ville sainte. En fait, les occupants sionistes retirent la carte de résidence d’un Palestinien qui quitte la ville.
Les Palestiniens vont alors vers les villages et les localités proches de la ville d'Al-Quds, comme Al-Abidiyya et Dar Salah.
Dans ces localités, le prix de la terre et le coût de construction peu élevés et leur place non loin de la ville d'Al-Quds attirent les Palestiniens de la ville occupée d’Al-Quds.
Les effets secondaires
Le problème est que cette arrivée massive de Palestiniens dans le département de Ramallah, surtout dans la zone d’Ar-Rif Al-Charqi, pousse les prix vers le haut. Cette zone reste la seule localité pour l’élargissement de Bethléem, qui est encerclée par la colonisation de partout.
Ces trois dernières années, le prix a augmenté de 70% dans certaines zones de cette localité où environ 300 familles venant de la ville d'Al-Quds ont acheté des terrains. 50 familles y habitent déjà.
Ainsi, les habitants de la ville d'Al-Quds n’ont que deux choix. Rester dans la ville et subir les mesures infernales de judaïsation. Ou sortir et laisser la ville comme une bouchée facile pour cette affreuse judaïsation.