jeudi 20 mars 2014

Abbas a demandé à Obama d'intervenir pour la libération de Barghouthi

Le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé au président américain Barack Obama d'intervenir auprès d'Israël pour obtenir la libération d'importants dirigeants emprisonnés dont Marwan Barghouthi, a affirmé jeudi un responsable.
Début mars, M. Abbas avait indiqué qu'il exigerait pour prolonger les pourparlers de paix au-delà de l'échéance du 29 avril qu'Israël gèle la colonisation dans les territoires palestiniens occupés et libère des prisonniers supplémentaires, après un quatrième et dernier contingent déjà prévu à la fin du mois.
Durant sa rencontre avec M. Obama lundi à Washington, M. Abbas "a demandé la libération de davantage de prisonniers et de dirigeants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, comme Saadat, Barghouthi et Choubaki", a dit le responsable du Club des prisonniers palestiniens, Abdelal al-Anani, à la radio Voix de la Palestine
Il faisait référence au chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Ahmad Saadat, Fouad Choubaki, un dirigeant du Fatah de M. Abbas, auquel appartient également Marwan Barghouthi, un des principaux animateurs de la deuxième Intifada palestinienne (2000-2005) emprisonné depuis 2002.
MM. Choubaki et Saadat ont été capturés par l'armée israélienne lors d'une vaste opération contre la prison de Jéricho, en Cisjordanie, en mars 2006.
Par ailleurs, une délégation parlementaire de l'Union européenne a exhorté jeudi Israël à relâcher des prisonniers palestiniens, notamment ceux incarcérés avant les accords de paix d'Oslo en 1993.
"Nous estimons que la libération de prisonniers est une question essentielle du processus de paix", a déclaré Emer Costello, chef de la délégation qui mené une mission d'enquête de 48 heures sur les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes où elle n'a cependant pas été autorisée à entrer.
Lors de la reprise des négociations de paix en juillet sous l'égide des Etats-Unis, Israël s'est engagé à relâcher 104 prisonniers palestiniens en quatre phases, dont les trois premiers contingents, de 26 chacun, ont déjà été libérés.
Un quatrième doit être libéré le 29 mars mais des ministres israéliens ont émis des doutes sur ces libérations, à un mois de l'échéance, si les négociations de paix n'aboutissent pas.
"Nous espérons que ces libérations auront lieu et se poursuivront", a ajouté Mme Costello, indiquant que sa délégation souhaitait en particulier la libération des députés palestinien emprisonnés.
La délégation a rencontré notamment Hanane Achraoui, membre du Comité exécutif de l'OLP qui a salué "la résolution du Parlement européen appelant à la libération immédiate de tous les membres du (Parlement palestinien) emprisonnés, y compris Marwan Barghouthi+", selon un communiqué de la dirigeante palestinienne.

Simulacres de raids israéliens contre le Liban-Sud

IRIB-L’aviation israélienne a survolé jeudi matin à moyenne altitude le territoire libanais et procédé dès l’aube à des simulacres de raids au-dessus des villages de Marjeyoun, Khiam, Arkoub, Nabatiyeh et dans l’Iklim el-Touffah, a rapporté jeudi l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).
L’armée israélienne a tiré jeudi des bombes éclairantes sur la ligne de démarcation des fermes occupées de Chebaa alors que des drones survolaient les régions de Adaïssé et du Mont Hermon.

Chebaa/Quneitara : que préparent Hezbollah/Assad contre Israël?

IRIB- c'est le journal sioniste Haaretz qui souligne dans son dernier numéro, la surprise de l'Occident de voir Assad et son armée résister à plus de trois ans de guerre acharnée à son encontre : " le raid israélien du 19 mars contre les positions de Damas au Golan est de loin une tentative destinée à mettre un terme à trois an de guerre d'usure , guerre qui a impliqué ces dernières semaines Israël surtout sur son flanc nord. A l'explosion la veille d'une bombe au passage d'une patrouille militaire qui a tué un officier et en a blessé trois autres , Israël n'a pu que rétorquer de la sorte, en bombardant l'est du Golan où Damas possède un centre d'entrainement. en effet la décision de ces frappes est intervenue mardi soir à l'issu de plusieurs heures de discussions entre les commandants de l'armée et les dirigeants politiques . 
Ils ont demandé à ce que des cibles soient visées au coeur du territoire syrien. Le ministre Yaalon et le porte parole de l'armée israélienne ont aussitôt accusé le régile syrien d'avoir mené cette attaque . Le Hezbollah s'est tu cette fois mais Israël le voit dans cette affaire comme le tireur de ficelles" " pour Israël, les attaques contres les intérêts israéliens au Golan sont en rapport avec les attaques du vendredi dernier dans les fermes de Chebaa. Il s'agit d'une opération concertée entre à la fois le régime Assad, le Hezbollah et peut être d'autres miliciens qui vient en réponse au raid d'Israël contre une base du Hezbollah à Békaa fin fevrier. 
Il semblerait que les récents succès militaires de l'armée syrienne et du Hezbollah contre les terroristes takfiris ait bien remonter le moral d'Assad et de ses alliés!" et Haaretz exprime ensuite l'une des nouvelles craintes qui s'est emparée d'Israël après l'attaque contre une patrouille des militaires sionistes au Golan : " au cours des années, le Hezbollah constamment en bataille contre Israël s'est fait une spécialité dans la conception des bombes artisanales et il semble que les engins explosifs qui ont éclaté au Golan ou qui y ont été découverts, soient l'oeuvre des éléments bien expérimentés". 
Le journal évoque les événements de ces derniers jours sur les frontières israélo syriennes, dans des villages sous contrôle de la Syrie ou dans des villages druzes de Al Harmoun : " la politique syrienne d'Israël consiste toujours à éviter une confrontation directe avec l'armée syrienne mais les choses pourront changer puisque la situation sécuritaire change très rapidement sur les frontières du nord d'Israël " Haaretz exprime aussi la surprise qui est celle des pays occidentaux de voir Assad se maintenir toujours en place au terme de trois ans de guerre toue azimuts : " à ce train, il y a de forte chance que d'autres surprises se produisent à l'avenir et qu''Israël soit pris de court". En effet le commentaire de Haaretz est bourré d'angoisse et de confusion : les bombes aux bordures de la route n'ont jamais été l'arme favorite du Hezbollah. il s'agit surtout de moyens utilisés par les terroristes takfiris en Irak et en Syrie . les takfiris ont-ils décidé de se tourner le dos à Israël?
http://french.irib.ir 

La Résistance se poursuivra tant que la menace israélienne contre le Liban existera

Le chef du bloc parlementaire de la Fidélité à la résistance, Mohammad Raad, a souligné jeudi que la résistance allait se poursuivre tant que la menace israélienne contre le Liban et les Libanais allait se poursuivre.
"La Résistance demeurera tant que la menace d'Israël contre le Liban et les Libanais se poursuivra. L'Etat a recouvré sa souveraineté grâce à la Résistance. L'ennemi israélien constitue une menace constance pour le Liban", a déclaré M. Raad, lors du débat parlementaire.
"La Résistance est un facteur important dans le consensus national. Ceci a été souligné par tous les gouvernements depuis les accords de Taëf", a-t-il ajouté.
M. Raad a enfin annoncé que son bloc accorde la confiance au gouvernement.
http://www.lorientlejour.com

Israël approuve des projets pour plus de 2.000 logements

L'administration militaire israélienne en Cisjordanie a approuvé des plans de construction de plus de 2.000 logements dans des colonies de ce territoire palestinien occupé, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Une commission du ministère de la Défense a approuvé des projets portant sur un total de 2.269 logements dans six colonies distinctes, a précisé à l'AFP le commandant Guy Inbar, porte-parole de l'administration militaire.

Concours videos parodiques sur sodastream

Cette première vidéo parodique sur Sodastream, nous vient de Finlande:
CHOISISSEZ LES DROITS DE L'HOMME , PARTAGER LA VIDÉO ET LAISSER LES BULLES AU MAGASIN !
Cette parodie finlandaise rappelle les connexions de SodaStream aux colonies israéliennes illégales en Cisjordanie occupée. Les colonies sont considérés comme illégale en vertu du droit international et l'un des obstacles majeurs pour la paix en Israël et en Palestine.
Partager la vidéo et sead plus ici : sodascream.com !

La vidéo de la semaine contre l'apartheid israélien à Bordeaux.

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La vidéo de la semaine contre l'apartheid israélien à Bordeaux.

http://apartheidweek.org/
Derniére nouvelle:
Les étudiants de la Loyola University de Chicago et ceux de la University of West England votent pour BDS...

Israël se prépare pour une éventuelle frappe unilatérale contre l'Iran

JERUSALEM, 19 mars (Xinhua) -- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Moshé Yaalon ont ordonné à l'armée de continuer la préparation pour une éventuelle frappe contre les installations nucléaires iraniennes en 2014, a rapporté mercredi le quotidien israélien Haaretz.
Selon le journal, les Forces de défense israéliennes ont alloué jusqu'à 12 milliards de NIS (3,5 milliards de dollars), près du cinquième de leur budget de cette année, pour la préparation d'une éventuelle frappe unilatérale contre l'Iran, environ la même somme que celle investie l'an dernier.
Ces chiffres ont été présentés par les officiers de premier rang qui ont rendu compte devant une commission conjointe en janvier et en février au sujet des plans militaires, ont indiqué des parlementaires interrogés par le Haaretz sous couvert d'anonymat.
Ces derniers ont ajouté que certains de leurs collègues présents aux réunions avaient demandé aux officiers s'il était justifié de continuer de verser des milliards dans la préparation de frappes contre l'Iran, faisant allusion à l'accord nucléaire intérimaire signé entre Téhéran et les six grandes puissances en novembre dernier et aux négociations en cours visant à parvenir à un accord final.
Les officiers ont répondu que l'armée avait reçu des "directives claires" de l'échelon politique, soit MM. Netanyahu et Yaalon, pour continuer à s'entraîner pour une éventuelle frappe indépendante, en dépit des efforts diplomatiques pour résoudre pacifiquement la question iranienne, selon les informations du Haaretz.
Le second cycle de négociations sur le nucléaire iranien a commencé mardi à Vienne, en la présence de la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton et du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Zarif.
L'armée et les services de M. Netanyahu ont refusé de commenter, malgré les sollicitations du Haaretz.
Le journal ajoute également que MM. Netanyahu et Yaalon ont indiqué de manière ferme ces derniers mois qu'Israël, qui voit le fait que l'Iran soit doté de l'arme nucléaire comme une menace pour son existence même, n'avaient pas abandonné l'option militaire.
M. Netanyahu, qui n'a cessé de répéter qu'Israël devait être capable de se défendre, a précisé que l'Etat juif n'était pas tenu par l'accord intérimaire, et a fait des menaces implicites, alors même que l'Iran et le groupe P5+1 viennent de s'engager dans des négociations pour un accord permanent. 

La plupart des Palestiniens sont mécontents du processus de paix

RAMALLAH, 19 mars (Xinhua) -- Une majorité absolue parmi les Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza pense que les choses vont dans la mauvaise direction, a montré une enquête d'opinion publique mercredi.
Soixante-six pour cent d'un échantillon de 1.200 personnes pensent que les choses vont dans la mauvaise direction, alors que 49 pour cent se disent pessimistes quant à l'avenir, selon l'enquête menée dans la bande de Gaza et en Cisjordanie par le Centre de recherche et développement sur le monde arabe (AWRAD).
Le sondage, qui a été publié mercredi, a montré que selon 53 pour cent des interrogés, la situation économique de leur famille était pire qu'elle ne l'était il y a un an. Par ailleurs, 33 pour cent ont déclaré qu'elle était restée identique.
La bande de Gaza, qui est dirigée par le mouvement Hamas, subit un blocus strict d'Israël et des mesures de sécurité égyptiennes depuis environ huit ans, alors que la Cisjordanie souffre de l'expansion des colonies et d'une économie détériorée.
En raison des politiques israéliennes, les taux de pauvreté et de chômage ont augmenté principalement à Gaza, alors qu'un processus de paix dans l'impasse a créé la déception parmi les Palestiniens.
52 pour cent sont partisans d'une solution à deux Etats du conflit israélo-palestinien, alors que 46 pour cent s'y opposent, d'après le sondage. 

Pourquoi Israël regrette la perte de Yabroud?

IRIB - La chute de Yabroud et sa reprise par les forces syriennes continuent à susciter commentaires et analyses en Israël. Selon Al Alam, l'analyste de la chaine Un de la TV israélienne a estimé : " les efforts de l'armée syrienne pour libérer Yabroud de la présence des éléments armés ont porté leurs fruits et Yabroud est revenu à Assad. Yabroud est une localité stratégique et très importante en termes des combats civiles qui se déroulent en Syrie. c'est une région qui se trouve sur l'autoroute international Damas-Homs non loin de la région côtière de Lattaquié . 
Yabroud se trouve aussi tout près du Liban. et c'est par le biais de cette ville que armes et rebelles étaient trafiqués vers la Syrie./ après sa chute , tout mouvement depuis le Liban vers la Syrie sera difficile et les rebelles auront du mal à s'armer "  . l'analyste  israélien le le dit pas mais les spécialistes soulignent à quel point la reprise de Yabroud constitue un succès stratégique pour le Hezbollah aussi. la présence du Hezb à Yabroud lui donne la possibilité d'avoir sous son contrôle les monts de l'est du Liban. c'est un plus pour la résistance dans la mesure où le contrôle des montagnes de l'est libanais rend difficile l'encerclement des forces du hezbollah au cours de toute future confrontation Israël /Résistance ! depuis qu'une patrouille desmilitaires sionistes a été prise pour cible au Golan , les sionistes semblent avoir décidé de mettre de l'eau dans leur vin anti Assad car ils comprenent que désormais l'axe Assad /Hezb est parfaitement capable d'ouvrir de nouveaux fronts contre Israël.

Racisme anti-arabe : des quartiers palestiniens de Jérusalem privés d’eau courante depuis 2 semaines

jeudi 20 mars 2014 - 05h:51
Al-Qassam Website
Les quartiers de Ras Shehadeh, Ras Khamis, Dahyat A’Salam et le camp de réfugiés de Shuafat - qui sont coupés du reste de la ville par le mur d’apartheid à Jérusalem - sont sans eau courante depuis le 4 mars.
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Les habitants disent que Ras Shehadeh a eu des problèmes avec l’eau depuis plus de deux mois, et Ras Khamis depuis plus de 15 jours, généralement avec des basses pressions et des coupures occasionnelles, et que c’est la pire panne prolongée que ces quartiers ont connue.
Avec les réservoirs de réserve sur le toit maintenant vidés, les habitants n’ont pas d’autre choix que d’acheter l’eau à des prix élevés auprès de fournisseurs locaux. Ronit Sel , directeur d’une organisation de défense des droits de l’homme à Jérusalem, l’Association pour les droits civils en Israël ( ACRI ), a écrit une lettre la semaine dernière au ministre de l’Infrastructure, Silvan Shalom, dans laquelle il était dit :
« Dans une conversation avec M. Eli Cohen, Directeur Associé de Gihon Corporation, la société responsable de l’alimentation en eau à Jérusalem, l’ACRI a dit que les systèmes et les jauges d’eau de la société n’ont pas indiqué qu’il y avait un problème avec l’ alimentation en eau dans ces secteurs. Mais cela ne change pas la dure réalité de dizaines de milliers de personnes, y compris les nourrissons, les enfants, les femmes et les malades, laissés sans eau. Il est essentiel de rappeler que le droit à l’eau est un droit fondamental, dont l’absence a des conséquences graves sur le droit à la vie et la santé. »
La Gihon Corporation et la municipalité de Jérusalem affirment à juste titre que l’infrastructure actuelle de fourniture d’eau dans ces quartiers est insuffisante pour répondre aux besoins en eau des habitants.
En effet, cette grave situation a été exacerbée ces dernières années par la croissance naturelle de la population, ainsi que par la construction du mur d’apartheid qui les déconnecte du reste de la ville.
Il est de la responsabilité du ministère de l’Infrastructure nationale d’intervenir pour trouver une solution immédiate à cette pénurie d’eau, et pour veiller à ce que ces habitants aient accès à long terme à un approvisionnement sûr en eau.
Cette semaine, l’ACRI se présente devant la Haute Cour afin de déposer une pétition urgente au nom des résidents de la zone, qui appellent à l’Autorité nationale de l’eau et Gihon à résoudre le problème.
19 mars 2014 - Al-Qassam website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-8180-15_D...
Traduction : Info-Palestine.eu

Depuis la reprise des pourparlers, les Israéliens ont assassiné 56 Palestiniens

jeudi 20 mars 2014 - 14h:40
Ma’an News
Les forces militaires israéliennes d’occupation ont assassiné 56 Palestiniens et blessé 897 depuis la reprise des négociations en juillet, a déclaré mardi l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
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La famille de l’adolescent palestinien Youssef Shawamreh pleurent devant sa maison dans le village de Cisjordanie de Deir al-Asal, à 15 kilomètres de Hébron, le 19 mars 2014, après qu’il a été abattu par les troupes israéliennes en Cisjordanie occupée - Photo : AFP/Hazem Bade
« Les violations israéliennes du droit international et des droits humains ont continué sans relâche. Plutôt que de démontrer de la bonne volonté au cours de cette période, Israël a fait l’inverse, dans le but de faire dérailler les efforts de paix américains conduits par le secrétaire d’ État Kerry », a déclaré un communiqué de l’OLP .
Il y a eu plus de 500 attaques de colons contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie occupée et les forces israéliennes ont kidnappé plus de 3000 Palestiniens au cours de 3767 raids militaires.
Israël a également commencé à construire 10 509 unités de logement dans les colonies juives tout en démolissant simultanément 146 maisons palestiniennes, ajoute le communiqué.
Les chiffres ne comprennent pas le jeune adolescent Yousef Yousef Nayef Abu Akar Shawamrah, âgé de 15 ans et qui a été assassiné par les forces israéliennes mercredi dans le sud de la Cisjordanie.
Selon des témoins, la victime était à la recherche de plantes locales comestibles quand il a été abattu.
Les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens ont été relancés en Juillet sous les auspices des États-Unis après près de trois ans d’impasse.
Le gouvernement israélien a annoncé la construction de milliers de logements dans les colonies illégales depuis que les pourparlers repris.
Les territoires palestiniens internationalement reconnus, dont la Cisjordanie et Jérusalem-Est font partie, ont été occupés par l’armée israélienne depuis 1967.
19 mars 2014 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
Traduction : Info-Palestine.eu

AL-Quds au cœur de la Palestine et de la nation : Soutien à la résistance maqdisie palestinienne N° 7 – Mars 2014

Par Baladi
A l’occasion des fêtes juives, l’entité sioniste a commencé à appliquer le partage dans le temps de la mosquée al-Aqsa : pendant deux jours, les fidèles musulmans ont été interdits d’entrer à la mosquée, alors que les colons y entraient en masse. Le partage du lieu a également été mis en place : les colons se sont précipités vers le dôme du Rocher, et lorsque les musulmans ont été autorisés à y entrer (plus de 50 ans), ils n’ont pu prier que dans la mosquée al-Qibali, située dans la partie sud de la mosquée al-Aqsa.
AL-Quds au cœur de la Palestine et de la nation : Soutien à la résistance maqdisie palestinienne
N° 7 – Mars 2014
Source illustration : Al-Akhbar
La mosquée al-Aqsa est en train d’être partagée, par petits coups, et les régimes de la Ligue arabe et du Conseil islamique croient accomplir leurs devoirs en publiant des communiqués où ils réclament aux instances internationales d’assumer leurs responsabilités, c’est-à-dire laisser faire l’entité coloniale. Par ailleurs, les travaux d’excavation les plus importants menés par l’occupant à Wadi Helwa arrivent à leur phase finale, par la destruction systématique de vestiges musulmans et arabes, datant de la période cananéenne, abbasside et ottomane, mais toujours aucune trace de vestiges juifs, malgré les 20 mètres de profondeur.
I - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
Les enfants maqdisis sont la cible de la barbarie sioniste : s’imaginant pouvoir stopper la colère et la détermination des Maqdisis, les forces de l’occupation s’en prennent aux enfants : le 4 mars, trois enfants âgés de 13 ans sont arrêtés et emmenés au poste du quartier al-Wad, dans la vieille ville. Le 5 mars, un enfant est arrêté à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa. Le 10 mars, l’enfant Abdel Rahman Barbar est arrêté à son domicile. Le 7 mars, sept jeunes sont arrêtés près de la porte al-Maghariba, qui donne accès à la mosquée. Le 9 mars, deux jeunes frères âgés de 20 et 22 ans sont arrêtés. Le 6 mars, Shirine Issawi et son frère Shadi sont arrêtés à leur domicile à Issawiya. Ils sont toujours en prison, le report de leur comparution devant le tribunal de l’occupation est remise sans cesse.
Le centre Wadi Helwa indique dans son rapport l’arrestation de 170 Maqdisis depuis le début de l’année 2014, notamment dans la vieille ville et le bourg d’al-Issawiya, dont 75 enfants.
L’occupant décide d’arrêter et d’emprisonner à nouveau Sheikh Raed Salah, qui a déclaré : « Mon arrestation et détention n’entament en rien ma détermination, je resterai tel que je suis, car j’ai confiance que bientôt, al-Quds et la mosquée al-Aqsa seront libérées ». Pour une affaire remontant à 2007, le tribunal de l’occupant a condamné le sheikh à 8 mois de prison ferme et 8 mois avec sursis. Les comités de la résistance en Palestine ont considéré que cette condamnation vise à éloigner les symboles de la résistance maqdisie de la ville, pour faciliter le projet de la judaïsation.
45.000 Maqdisis privés d’eau ! L’occupation sioniste poursuit ses tentatives d’expulser les Palestiniens du camp She’fat, Ras Shehadé, Ras Khamis en les privant d’eau pendant trois jours. Le président du comité populaire du camp She’fat a accusé l’UNRWA de ne pas se soucier des réfugiés et lui a demandé de porter plainte contre la municipalité de l’occupation pour respecter l’accord conclu entre l’UNRWA et l’Etat d’occupation en 1956.
Ziad Hammouri, directeur du centre al-Quds pour les droits sociaux et économiques, a mis en garde contre l’utilisation de la carte bio-magnétique délivrée par l’occupant aux Maqdisis, car son utilisation menace 150.000 Palestiniens de se voir retirer leur « permis » de vivre dans leur ville occupée. Le plan sioniste vise, d’après lui, la réduction du taux des Maqdisis de 35% à 12%, la carte bio-magnétique étant un des outils de contrôle des Maqdisis.
L’occupant contraint Mohammad Samara à démolir sa maison dans Beit Hanina, au nord de la ville, sous le prétexte que sa maison construite en tôle n’a pas eu l’autorisation des colons. M. Samara a déclaré que l’occupant avait déjà démoli sa maison le 30 janvier 2012, pour les mêmes prétextes.
Le 26 février, un mur s’effondre à Wadi Helwa, à cause des excavations menées par l’occupant dans le bourg de Selwan, au sud de la mosquée al-Aqsa. 4 familles palestiniennes ont été touchées.
L’occupant distribue 17 ordres de démolition au nord de Izariyé, à l’est d’al-Quds, pour poursuivre le plan E1, menaçant d’expulsion les bédouins d’al-Jahhalin. 250 citoyens palestiniens bédouins vivent dans cette zone menacée par la colonisation.
L’occupant prolonge la fermeture de deux associations de bienfaisance dans le bourg de Selwan, pour un an. L’association de bienfaisance de Selwan fondée en 1978 accueille dans sa maternelle des centaines d’enfants maqdisis, et le club islamique de Selwan fondé en 1993 est spécialisé dans le sport.
Un nouveau parc colonial est envisagé sur les terres du quartier Sawwané, dans at-Tur, à l’est des murs de la ville d’al-Quds. Ce parc permettrait de surplomber la vieille ville et ses quartiers ainsi que la mosquée al-Aqsa et l’Eglise de l’Agonie.
Un site électronique sioniste a indiqué que le ministre sioniste de l’habitation a approuvé un plan de la municipalité de l’occupation consistant à réserver un quartier spécial pour l’armée de l’occupation dans la colonie Ramot, au nord de la ville d’al-Quds. La commission de planification et de construction dans la municipalité de l’occupation a approuvé le 18 février la construction d’une tour pour le KKL en plein centre de la ville, près de l’hôtel Sheraton Plaza, rue du roi Georges. L’association coloniale « Atirat Kehanim » s’est emparée du bâtiment de la poste centrale rue Salaheddine, le 13 mars.
Le centre Wadi Helwa a dévoilé que l’occupant avait l’intention de construire une nouvelle colonie dans la partie Est du quartier Wadi Helwa, sous la dénomination de « centre touristique ». Il s’agirait d’installer cette colonie sur 1200 dunums, sur deux étages, avec un musée de « l’histoire juive ». Ce projet est sous la direction du gouvernement, et la supervision de l’association « Elad ». La même association essaie de s’emparer du waqf musulman dans la zone des palais omeyyades, au sud et ouest de la mosquée al-Aqsa.
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Un "musta'ribin" dans les rues de Ramallah
Le syndicat des journalistes palestiniens dénonce l’utilisation d’unités spéciales « les arabisants » pour attaquer les journalistes dans la ville d’al-Quds. Il réclame l’intervention des organismes juridiques, arabes et internationaux, pour obliger l’Etat de l’occupation à cesser les intimidations et les menaces contre les journalistes. Il faut rappeler que les « arabisants » (musta’ribin) appartiennent à des unités spéciales chargées d’enlever les militants palestiniens, en se déguisant et se faisant passer pour des Palestiniens. Ils ont jusque là commis des dizaines d’assassinats de combattants.
Autres images d'arrestations de Palestiniens par des "musta'ribin"
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Le prisonnier maqdisi Ma’mun Ali Ahmad Farhan, 21 ans, du camp de She’fat, a été condamné à 5 ans de prison ferme, pour lancement de cocktails Molotov sur les soldats de l’occupation le 8 mars 2013.
L’organe législatif des colons organise une séance pour étudier le programme scolaire des écoles de l’UNRWA, le 24/2, considérant que l’UNRWA enseigne « le droit au retour et la lutte armée ». Les députés ont protesté auprès des pays qui financent cet organisme international chargé des réfugiés palestiniens. Il faut rappeler que l’UNRWA assure une présence dans la ville d’al-Quds, étant responsable du camp She’fat, qui rassemble les réfugiés originaires des territoires occupés en 1948.
II - Al-Quds occupée : les lieux saints
Les organismes de l’Etat colonial discutent de la « souveraineté juive » sur la mosquée al-Aqsa, malgré les protestations jordaniennes et arabes. Bien que la discussion dans la Knesset sioniste n’ait abouti à aucune décision, le fait même de soulever la question représente un grave danger pour les lieux saints en Palestine occupée. La député sioniste Miri Rigev a par ailleurs déclaré qu’elle a l’intention de former une commission pour étudier les raisons qui empêchent les juifs « d’entrer dans la mosquée al-Aqsa », considérant que les juifs doivent y pénétrer trois à cinq heures par jour.
Le 19/2, le colon député Moshe Feglin profane la mosquée al-Aqsa, précédé par 18 colons, et suivi le 20/2 par 76 colons, et les forces sionistes arrêtent les employés du département des Awqafs musulmans. Le 25/2, la police de l’occupant investit la mosquée et blesse 20 fidèles pour les disperser. Selon l’institution Al-Aqsa et le patrimoine, le nombre de colons ayant profané la mosquée au cours du mois de janvier s’élève à 1061 colons, et au début du mois du février, 659 colons.
75 colons profanent la mosquée al-Aqsa le 2 mars ; 40 colons profanent la mosquée le 5 mars. Accompagné du consul italien, 20 colons étudiants investissent la mosquée le 4 mars, ainsi que 15 membres des services de sécurité sionistes. 97 soldates sionistes investissent la mosquée le 18 mars et 120 soldats le 19 mars.
Le 6 mars, les forces de l’occupation brutalisent le jeune Khalil Sawan, qui assistait aux cours dispensés dans la mosquée, pendant que 60 colons profanaient tranquillement la mosquée.
Le 9 mars, les associations sionistes du « temple » décident d’organiser un congrès pour « imposer la souveraineté juive » sur la mosquée. Le 10 mars, 60 colons et des touristes investissent la mosquée.
L’occupation envisage de faire taire les appels à la prière à partir des mosquées de la ville d’al-Quds. Prétextant le calme et la tranquillité des colons, c’est toute la Palestine occupée qui est visée par cette mesure. Le mufti général d’al-Quds et des terres palestiniennes a dénoncé ce plan, disant que les mosquées sont un waqf islamique, et que personne n’a le droit d’intervenir dans leur gestion. Pour le conseil islamo-chrétien pour le soutien à al-Quds, cette décision est une agression et une violation du droit international.
III - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Affrontant l’interdiction d’entrer dans la mosquée al-Aqsa, le vendredi 28 février, des centaines de fidèles ont tenu à accomplir leurs prières en face de la mosquée, pendant que des milliers de jeunes ont accompli leurs prières devant les barrages militaires.
Cela s’est répété le 11 mars, lorsque les maqdisis ont tenu à accomplir leurs prières dans l’ancienne ville, autour de la mosquée et devant ses portes. Des centaines de fidèles se sont ainsi massés devant les policiers de l’occupation. Les centaines de jeunes qui se trouvaient devant la porte Hatta ont affronté la police en essayant de briser le blocus. Celle-ci a tiré sur la foule, blessant le journaliste de l’agence palestinienne WAFA, et arrêtant des jeunes.
Le 26 février, des jeunes Maqdisis ont mis le feu à un centre de la police sioniste, à la porte al-Asbat, protestant contre l’assassinat du prisonnier Jihad Tawil. Des affrontements ont eu lieu entre les jeunes et les forces de répression, et se sont étendus jusqu’au quartier Ras al-Amoud, lieu de naissance du martyr. Les affrontements ont duré jusqu’à très tard dans la nuit.
Trois écoles situées dans Jabal Mukabbir ont fermé les portes pour ne pas recevoir le maire de l’occupation, Nir Barakat le 4 mars.
Une manifestation s’est déroulée le 9 mars avec la population de Anata, dans la zone Khan al-Akhdar, à l’est de la ville d’al-Quds, pour protester contre la confiscation de 1000 dunums de leurs terres. La manifestation fut durement réprimée par les forces de l’occupation qui ont arrêté 13 militants.
Le 24 février, les élèves affrontent les forces de l’occupation au passage de She’fat, lorsque celles-ci ont provoqué les jeunes en exigeant leurs cartes d’identité, avant de se rendre à leurs écoles. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les jeunes, des dizaines d’élèves ont été asphyxiés et un enfant de 10 ans a été touché par une balle en caoutchouc. Des affrontements ont eu lieu le 22 février entre des jeunes et les forces de l’occupation sur le chemin al-Wad, dans la vieille ville.
Le 23 février, 55 jeunes Maqdisis ont organisé la campagne « al-Quds d’abord » dans la porte al-Amoud. Il s’agit d’organiser des activités sociales et économiques avec la participation des institutions maqdisies.
Le mouvement Fateh dans la ville d’al-Quds a appelé la population à défendre la mosquée al-Aqsa contre les agressions répétées. Ahmad Assaf, porte-parole du Fateh a déclaré que « la mosquée al-Aqsa fait partie de notre doctrine et de nos constantes, elle ne peut être que palestinienne, arabe et islamique ».
Le département des relations arabes dans l’OLP a considéré que le marathon prévu par l’occupation dans la ville d’al-Quds est « une agression caractérisée et un défi au droit international ». Il a réclamé le boycott du marathon et une campagne de presse la plus large possible pour le faire échouer.
Le directeur de la mosquée al-Aqsa, Najeh Bkayrat, a déclaré que « les négociations sur lesquelles insiste l’AP assurent une couverture à l’occupant pour poursuivre ses agressions.» Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Mahmoud Zahhar, a déclaré que seule la résistance pouvait faire cesser les agressions sionistes contre la mosquée al-Aqsa et la ville d’al-Quds.
« Briser le silence », opération déclenchée le 12 mars contre l’enveloppe des colonies entourant Gaza, par le mouvement du Jihad islamique, fut une riposte aux agressions et assassinats, commis ces derniers temps, par l’occupant. Le communiqué du Jihad islamique a expliqué que cette opération avait pour but de montrer à l’occupant qu’il ne peut incessamment tuer et réprimer, sans riposte de la résistance.
IV- Al-Quds occupée : destruction du patrimoine livresque des Maqdisis
Dimanche 16 mars, une chaîne humaine (photo ci-dessous) a rassemblé des lecteurs et lectrices maqdisis de tout âge, autour des murs de la vieille ville, pour affirmer l’attachement des Palestiniens à leur patrimoine livresque et culturel que l’occupant tente de détruire. Lors de l’occupation d’une partie de la ville en 1948, les sionistes ont détruit des dizaines de bibliothèques privées, saccagé et volé leur contenu.
Photo
Il y a quelques années, Muhammad Kallâb rappelait : « Avant la colonisation sioniste de la partie orientale de la ville, plus de 60 bibliothèques publiques contenant des ouvrages les plus divers et des œuvres rares, existaient dans la ville d’al-Quds. Parmi ces bibliothèques publiques, citons : la bibliothèque de la mosquée al-Aqsa, la bibliothèque Khalidiya, bibliothèque du tribunal, Dar al-Kutub al-Fakhriya, la bibliothèque Khaliliya, bibliothèque de l’école Salhiya, bibliothèque de l’institut arabe, bibliothèque de la zawiya Bukhariya, bibliothèque de l’école al-Ashrafiya al-Sultâniya, Bibliothèque al-Budayrî, bibliothèque de l’école Aminiya, etc. Avant l’invasion sioniste en 1967, les bibliothèques d’al-Quds renfermaient plus de 100.000 ouvrages et plus d’un demi-million de documents et registres historiques. Depuis cette date, la ville subit un viol et un vol caractérisés pour effacer ce patrimoine et judaïser cette partie de la ville. »
V - Al-Quds occupée : solidarité
La Ligue des Etats arabes proteste auprès de l’ONU contre les violations « israéliennes » dans la ville d’al-Quds et la mosquée al-Aqsa. Cependant, puisque les protestations verbales ne servent à rien, alors que la mosquée est en train d’être partagée dans le temps et l’espace, M. Rassim Ubaydat, membre du conseil de l’action nationale et civile dans al-Quds, a déclaré qu’il n’y a aucun soutien réel et sérieux à la population maqdisie, mis à part des déclarations et des communiqués. Il a avoué que l’Autorité palestinienne ne versait à la ville d’al-Quds que 14 millions de dollars américains par an, ce qui constitue 1% de son budget, contre 37% de son budget pour les services sécuritaires.
Il a précisé que ce faible taux accordé à la ville d’al-Quds tient aux pressions exercées sur l’AP par les pays donateurs qui définissent la destination de leur « aide ». Quant à l’occupation, elle consacre 129 millions de dollars par an rien que pour judaïser la ville d’al-Quds, en plus des sommes consacrées (de 574 à 861 millions de dollars) à la colonisation, sans oublier les dons accordés par les milliardaires juifs aux projets de l’entité coloniale.
Le Parlement arabe a demandé à l’ONU le 7 mars d’assumer ses responsabilités envers al-Quds contre les autorités de l’occupation. On se demande cependant quelle est la responsabilité de ce Parlement, qui se contente d’appeler les autres à assumer leurs responsabilités. C’est le résultat de l’abandon de la Palestine entre les mains de la communauté internationale, ONU et autres organismes, qui a progressivement entamé toute crédibilité des instances arabes.
Le Parlement jordanien réclame l’expulsion de l’ambassadeur sioniste de la Jordanie, à cause de la politique de judaïsation menée par l’occupant. Depuis plusieurs années, le parlement jordanien ne cesse de réclamer la fermeture de l’ambassade sioniste, mais la décision reste aux mains du roi. C’est la « démocratie » jordanienne, tant appréciée par l’Occident. L’Institution Internationale al-Quds a demandé, dans un message envoyé au gouvernement jordanien, de se plier aux réclamations du parlement.
Le « Defense for Children International » a produit un court film sur l’école « al-Itarat » (ci-dessous) menacée de destruction par les forces de l’occupation. Elle est située dans Khan al-Ahmar, à l’est d’al-Quds, et scolarise les enfants des Arabes Jahhalin. Fondée en 2009, dans la zone dite C, elle accueille 70 élèves. En novembre 2013, les colons de « Kfar Adomim » ont réclamé sa destruction.
Dans un article, dr. Hanna Issa, secrétaire général du conseil islamo-chrétien de soutien à la ville d’al-Quds, propose de multiplier les sites internet et les pages Facebook portant sur la situation dans la ville d’al-Quds, afin de contrer la propagande sioniste dans le monde et ce, dans une majorité des langues. Selon lui, une telle démarche est capable de modifier l’opinion internationale quand elle réalisera qu’elle est trompée par la propagande mensongère de l’occupant. De plus, des communiqués de la part des associations de solidarité avec le peuple palestinien portant sur la situation dans la capitale palestinienne occupée peuvent rappeler à l’opinion publique l’enfer vécu par les Maqdisis.
Khan Al-Ahmar: School is Out, film réalisé par Jinan Coulter, productrice à DCI-Palestine

http://www.ism-france.or

Haaretz : Israël soutient le réarmement de l’Egypte par Washington

Selon le quotidien israélien Haaretz, l’entité sioniste soutient fermement les demandes de l'armée égyptienne faites à l'administration américaine, notamment en matière de fourniture de dix  hélicoptères d’attaque de type Apache.
Haaretz rapporte que " des responsables israéliens se sont entretenus avec   des membres du Congrès pour les exhorter de ne pas cesser le soutien financier à l'armée égyptienne".
Citant  un haut responsable israélien, le quotidien affirme que «   le gouvernement de Benjamin Netanyahu a insisté sur la nécessité d'offrir à l'Egypte des hélicoptères de type Apache  afin de pouvoir lutter contre les organisations du jihad mondial dans la péninsule du Sinaï et contribuer à l'amélioration de la situation  sécuritaire dans la région ».
Le journal a souligné que « l'administration américaine avait gelé l'aide militaire à l'Egypte depuis l’éviction du pouvoir du président Mohammad Morsi, dirigée par le ministre de la Défense le maréchal Abdel Fattah al-Sisi et qui a provoqué l’éloignement des Frères musulmans de la scène politique égyptienne".
Rappelons que depuis la signature d'un traité de paix avec Israël , l'Egypte reçoit  chaque année une aide militaire de la part des États-Unis d’une valeur d’ 1,3 milliards de dollars.
Or selon Haaretz, un certain nombre des membres du Congrès s'oppose fermement à la reprise de l'aide militaire à l'armée égyptienne.
Les opposants , aussi bien des démocrates  et des républicains  exigent comme condition à une reprise de l'aide militaire l’organisation d’élections démocratiques et une transition pacifique du régime militaire à un gouvernement civil et démocratique .
Selon  Haaretz,  depuis le renversement contre le président Morsi au  mois de Juillet,  la coopération sécuritaire et militaire israélo-égyptienne n’a cessé de se renforcer.
En fait, Israël a doublé ses efforts ces derniers mois en faveur du  gouvernement de transition en Egypte. Ainsi, Israël a non seulement tenté d'empêcher le gel de l'aide militaire américaine à l'armée égyptienne mais aujourd’hui elle tente de convaincre l'administration et le Congrès pour re-déclencher  cette aide militaire.
Citant un haut responsable américain, Haaretz souligne que  l'ambassadeur d'Israël à Washington , Ron Dermer et aussi d'autres diplomates de l'ambassade ont discuté  cette question la semaine dernière avec des hauts fonctionnaires de l'administration américaine et avec des membres du Congrès .
Selon ce haut fonctionnaire : «les tentatives israéliennes pour convaincre le Congrès de ne pas annuler l’accord de livraison des hélicoptères  Apache étaient trés intenses ».
Dans le même temps, la question a été débattue  entre les hauts fonctionnaires du cabinet du Premier ministre et celui du ministère de la Guerre israéliens et leurs homologues de la Maison Blanche et au Pentagone .
Enfin Haaretz  affirme  que «  dans le cadre d’une coopération plus étroite avec le nouveau pouvoir en Egypte , une délégation égyptienne  s'est rendue en Israël la semaine dernière, composée d'officiers supérieurs de l' armée égyptienne  et de hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères .
Selon un haut responsable israélien « les membres de la délégation sont restés en Israël pour une semaine et ont  rencontré des responsables israéliens et  ont eu l’occasion de  se promener dans différents endroits en Israël en leur qualité d’hôtes  de la Division de planification de l'armée israélienne et du  ministère des Affaires étrangères ".

« Ces Français volontaires dans l’armée israélienne »...

Le tabou est enfin levé. Merci Marc Cher-Leparrain et merci Mediapart !
Tsahal accueille dans ses rangs, sur des critères ethnico-religieux, des ressortissants français et étrangers, « ce qui pose la question du respect du droit international par des États qui laissent leurs ressortissants rejoindre, même temporairement, une armée d’occupation ».
L’armée israélienne accueille dans ses rangs de nombreux ressortissants français et étrangers, sur des critères ethnico-religieux, « ce qui pose la question du respect du droit international par des États qui laissent leurs ressortissants rejoindre, même temporairement, une armée d’occupation », selon le chercheur Marc Cher-Leparrain dans Orient XXI.
« Il est fait grand bruit par ailleurs des Français musulmans qui vont combattre en Syrie aux côtés de la rébellion soutenue par la France, mais qui ont le tort de rejoindre des groupes djihadistes répertoriés comme terroristes. Mais personne ne parle de ces Français qui, depuis des années, vont participer sous uniforme israélien à une occupation officiellement ...
http://www.mediapart.fr/journal/int...

  • Article intégral et très intéressant de Marc Cher-Leparrain dans Orient XII (18 mars) :
"Une douzaine de pays dans le monde ouvrent les portes de leur armée aux ressortissants étrangers. Un seul le fait sur l’unique critère ethno-religieux, il s’agit d’Israël. Au-delà de la raison d’être idéologique, cela pose la question du respect du droit international par des États qui laissent leurs ressortissants rejoindre, même temporairement, une armée d’occupation. Volontaires du programme Mahal.
En France, la Légion étrangère a été créée en 1831 par Louis-Philippe pour rassembler les différents corps étrangers alors présents dans l’armée française. Destinée autrefois aux conquêtes coloniales, elle est aujourd’hui un héritage de l’histoire qui ne répond plus à aucune nécessité politique ou militaire. Ouverte à tout le monde sans distinction, elle facilite l’accession à la nationalité française, mais ne la donne qu’à ceux qui ont été blessés en opération, s’ils la demandent.
Aux États-Unis, la seule condition pour rejoindre l’armée est la détention préalable de la green card, c’est-à-dire d’être résident légal permanent. Près de 30 000 étrangers portent l’uniforme militaire américain et cinq mille s’engagent chaque année. Cela leur offre l’accession beaucoup plus rapide et systématique à la citoyenneté américaine. De son côté, l’armée américaine est ravie d’enrôler des recrues qui se montrent plus disciplinées et volontaristes que les Américains d’origine, dont l’empressement pour porter l’uniforme a tendance à faiblir. Passons sur les critères post-coloniaux du Royaume-Uni, qui admet toujours des ressortissants du Commonwealth ; de l’Espagne qui accueille ceux de ses anciennes conquêtes sud-américaines et de la Russie au profit des ressortissants russophones des anciennes républiques soviétiques.
Cas unique, Israël offre à tout non Israélien la possibilité de servir dans ses unités combattantes dès lors qu’il est juif, ou que l’un de ses parents ou grands-parents est juif.
« Des jeunes leaders pour les communautés juives »
En Israël, différents programmes permettent à tout juif non israélien de porter l’uniforme de l’armée sans pour autant en faire des citoyens israéliens. L’origine remonte à la fin de la Seconde guerre mondiale, quand quelques milliers de volontaires, appelés les mahalniks, issus de dizaines de pays et partisans de la cause sioniste vinrent soutenir par les armes la création de l’État d’Israël et, dès l’indépendance de 1948, aider la jeune armée israélienne en butte aux pays arabes voisins. Le principe est resté le même aujourd’hui. Le programme d’accueil des juifs étrangers dans les unités combattantes a gardé le nom de Mahal. Il incorpore les volontaires pour dix-huit mois, y compris pour des missions dans les territoires occupés palestiniens. À l’issue de cette période, ceux qui demandent la nationalité israélienne doivent prolonger leur séjour dans l’armée pour encore dix-huit mois pour les hommes et six mois pour les femmes célibataires, afin de se plier à la durée légale de service militaire obligatoire de tout Israélien. D’autres possibilités de séjour dans l’armée existent pour les juifs non israéliens : ils vont de trois semaines maximum (programme Sar-El, réalisable dès l’âge de 16 ans) à deux mois (programme Marva, seul à être facturé, à hauteur de 1500 dollars). Dans ces deux derniers cas, les volontaires gardent un statut civil même s’ils portent l’uniforme et vivent dans des casernements de l’armée régulière, cantonnés à des tâches de servitude dans des bases militaires logistiques pour Sar-El mais recevant un entraînement au combat militaire pour Marva avec, dans les deux cas des activités complémentaires « éducatives » sur Israël et le sionisme.
Contrairement à la plupart des autres pays, la motivation des volontaires n’est pas d’obtenir la nationalité par ce biais. La loi dite « du Retour » en vigueur depuis 1950 accorde en effet de droit la nationalité israélienne à tout juif migrant en Israël. La raison d’être de cet accueil dans l’armée est de « permettre à de jeunes Juifs de partout dans le monde de renforcer leur relation avec Israël et avec le peuple juif en se portant volontaire pour l’armée israélienne. Les programmes des Forces de défense israéliennes visent à contribuer à la défense d’Israël, seule démocratie du Moyen-Orient, et à fournir de jeunes leaders compétents et enthousiastes aux communautés juives »1.
Les effectifs de volontaires pour Mahal semblent cependant relativement faibles. Selon un article de 2007 du Jerusalem Post, un peu plus de mille juifs non israéliens seulement se sont portés volontaires de 1988 à 2007 pour passer dix-huit mois dans les rangs combattants de l’armée israélienne. Faute de statistiques disponibles sur Mahal, celles qui concernent Sar-El peuvent néanmoins servir de repère : sur les 4011 participants à Sar-El en 2012, les principales nationalités de très loin les plus représentées étaient les États-Unis (1221) et la France (1086), parmi une soixantaine de pays d’origine répertoriés.
La raison d’être de cet accueil au sein de l’armée israélienne est la même que pour les nombreux programmes civils offerts aux juifs non israéliens : le renforcement des réseaux de solidarité au sionisme au sein des communautés juives dans le monde et leur entretien idéologique. Cette stratégie est poursuivie depuis la création d’Israël. Nombreux en effet sont les juifs non israéliens, notamment en France, à revendiquer leur appartenance morale à Israël, comme s’il s’agissait pour eux de compenser leur non-citoyenneté de l’État d’Israël, pays en permanence « menacé » auquel chaque juif se doit de donner sa contribution. Ces programmes, qu’ils soient militaires ou civils, semblent atteindre leurs objectifs auprès des impétrants, qui en reviennent généralement encore plus défenseurs de la cause israélienne qu’ils ne l’étaient auparavant.
Cette situation alimente cependant un paradoxe : d’un côté un engouement pour Israël des juifs de l’extérieur, qui se manifeste entre autres en Europe par l’augmentation du flux migratoire juif et en particulier français vers Israël : 49 % de plus (de 1469 à 2185) pour les neufs premiers mois de 2013 par rapport à la même période de l’année 2012 (1907), et de l’autre la proportion croissante d’Israéliens qui quittent Israël, essentiellement vers l’Amérique du Nord et l’Europe, en quête d’une vie socioéconomique meilleure et las de l’état de guerre permanent. À tel point que l’immigration nette israélienne est en train de décliner : en 2012, les Israéliens quittant Israël étaient aussi nombreux que les nouveaux immigrants (16 000).
Le discours martelé par le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui amalgame à dessein antisionisme et antisémitisme cherche à accroître les vocations à l’Aliyah2 au sein des communautés juives dans le monde. Repris en écho par les défenseurs d’Israël à l’étranger, il fait accroître non sans succès la perception de l’antisémitisme régnant, en décalage par rapport à sa réalité concrète. Il contribue à dynamiser les gestes de solidarité que constituent en particulier le séjour des juifs non israéliens dans l’armée israélienne afin de participer, ne serait-ce qu’un temps, à la défense et la cohésion de l’ « État juif ». En août 2012, dans un discours de bienvenue d’un groupe d’Américains venus rejoindre l’armée israélienne, le premier ministre déclarait : « Nous voyons aujourd’hui un nouvel antisémitisme virulent, et nous devons nous défendre nous-même contre cela. La tâche la plus importante est de défendre l’État juif. C’est ce que nous faisons, c’est ce que vous allez faire et je suis fier de vous »3. Un paradoxe français
Avec Israël, nous sommes donc loin du cas des autres pays. Ce que l’on pourrait, à la rigueur, qualifier de « mercenariat » s’agissant de la Légion en France, et aux États-Unis de ticket d’accession à la citoyenneté américaine, relève uniquement en Israël du soutien à une idéologie, le sionisme, à l’adresse unique de la communauté juive. Ce qui différencie également le Français engagé dans l’armée américaine de son compatriote volontaire pour l’armée israélienne, c’est que l’un subit, afin de vivre définitivement aux États-Unis, son éventuelle participation à des opérations militaires « hors » droit international, comme en Irak en 2003, alors que l’autre va intentionnellement participer à l’occupation de territoires, en violation du droit international. Mais cette démarche-là ne semble interroger personne, pas plus que les éventuelles implications de Français dans des violations de la charte internationale des droits de l’Homme ou du droit de la guerre. La question reste cependant posée.
La légitimité de la démarche mérite également attention. Alors qu’un Français non israélien, au nom de son appartenance à la communauté juive, trouve légitime de défendre une occupation illégale de territoires, un Français non palestinien, au nom de ses racines arabes, ne peut-il pas trouver tout aussi légitime d’aller défendre sur le terrain les Palestiniens contre l’extension illégale des colonies sur leurs territoires ? Laquelle de ces deux démarches repose sur une légitimité en accord avec le droit international et le droit français ? Il est fait grand bruit par ailleurs des Français musulmans qui vont combattre en Syrie aux côtés de la rébellion soutenue par la France, mais qui ont le tort de rejoindre des groupes djihadistes répertoriés comme terroristes. Mais personne ne parle de ces Français qui, depuis des années, vont participer sous uniforme israélien à une occupation officiellement dénoncée par l’ONU et par l’État français. Il y a pour le moins un paradoxe en France et, si l’on base la légitimité sur le droit, un grand flottement. Imaginons qu’un citoyen français, sous uniforme israélien, se trouve confronté dans les territoires occupés à un autre citoyen français engagé dans le soutien de la cause palestinienne. Il conviendrait alors d’éclairer, vis-à-vis du droit français, le statut légal de chacun de ces deux ressortissants.
http://orientxxi.info/magazine/ces-...
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com

Journaliste violemment agressé par la LDJ (Vidéo)

Alors qu’il couvrait la manifestation contre l’antisémitisme organisée au Trocadero cette semaine, la LDJ a attaqué Jonathan Moadab, journaliste, le rouant de coups, et lui cassant son matériel professionnel. Voici son témoignage.

L'Arabie saoudite verse 80 millions de dollars à l'Autorité palestinienne

L'Arabie saoudite a annoncé jeudi avoir versé 80 millions de dollars à l'Autorité palestinienne, confrontée à d'importantes difficultés financières.
Selon l'agence officielle Spa, la somme versée par le Fonds saoudien du développement au ministère palestinien des Finances représente la quote-part de Ryad au titre d'un soutien promis par les pays arabes à l'Autorité dirigée par le président Mahmoud Abbas.
La somme couvre quatre mois de dépenses à compter de décembre 2013, a indiqué le représentant permanent du royaume auprès de la Ligue arabe, Ahmed Qattan, cité par la Spa.
La Ligue arabe s'était engagée en 2012 à mobiliser un "filet de sécurité" de 100 millions de dollars par mois pour le budget de l'Autorité palestinienne afin de l'aider notamment à payer les salaires des fonctionnaires.
Le gouvernement de Ramallah avait adopté un projet de budget 2014 d'un montant de 4,216 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros), prévoyant un déficit d'1,279 milliard USD (environ 950 M EUR), hors dépenses de développement, et une importante aide étrangère, à 1,629 milliard USD (1,2 md EUR).

Jordanie : Le Comité contre la normalisation demande l'abrogation du traité Wadi Araba

Amman-CPI
La Commission de la protection de la patrie et le syndicat jordanien anti-normalisation, a confirmé que la position des membres de la Chambre des représentants de Jordanie pour la deuxième fois d'expulser l'ambassadeur sioniste d'Amman est en accord avec la position du peuple libre de la Jordanie, exigeant l'abrogation du traité de Wadi Araba, qui n’apporte que l'humiliation et la honte .
Le comité a déclaré dans une lettre adressée dimanche au Conseil des députés de la Jordanie, que "tous les traités de Camp David à Oslo et Wadi Araba ne sont qu’une couverture de légitimité à l'ennemi sioniste, afin d'accélérer la colonisation, les abus et le meurtre des fils de notre nation et l'élimination de la résistance".
Le Comité a noté que l'ennemi sioniste considère que les traités de paix signés ne sont qu’un moyen de gagner du temps pour atteindre ses objectifs.
La lettre ajoutait que «les gouvernements jordaniens successifs sont toujours en cours sont provocateur aux sentiments de tous les Jordaniens, en coopération et en coordination avec l'ennemi sioniste, mais à faire des projets communs tels que l'accord avec un important transporteur de Bahreïn et de la région et la zone d'industrie de libre-échange commune. "
La lettre demande aux membres du conseil jordanien " de mettre leur confiance dans les gouvernements qui la méritent et la confiance de la population de la Jordanie , qui ont mis le secrétariat de la représentation avec votre Conseil estimé, et de réaliser les souhaits de la libération immédiate du héros jordanien Ahmad Adakkamsh qui a terminé sa peine , l'abolition du Traité de Wadi Araba et expulser l'ambassadeur sioniste , sur et en dehors des projets et des activités de normalisation, et de vengeance pour le sang des Jordaniens et de la dignité ".

Des militants marocains exigent une loi pénalisant la normalisation

Rabat – CPI
Les militants marocains dans la lutte contre la normalisation avec l'entité sioniste ont déclaré que l'adoption par le parlement marocain d’une loi criminalisant cette normalisation est devenue " une question d'urgence en raison des différentes attaques sionistes en escalade qui visent à pénétrer le tissu marocain et essayer d'atteindre l'objectif de faire du Maroc une passerelle vers la normalisation avec le reste des pays arabes ".
Ces militants ont annoncé, lors d'une conférence de presse tenue hier à Rabat, que les déclarations de responsables sionistes " montrent clairement à quel point nous sommes devenus piratés et nous demandons au gouvernement marocain, au ministère de l'Intérieur et aux services de sécurité: Où êtes-vous de ce piratage annoncé et de cette menace pour notre sécurité nationale ? ".
L’Association marocaine pour le soutien de la lutte palestinienne, le Groupe de travail national pour la Palestine et l'Observatoire marocain contre la normalisation ont affirmé que l'adoption d'une loi pénalisant la normalisation avec l'Etat juif constitue une garantie fondamentale pour faire face aux menaces sionistes à la sécurité nationale marocaine.

Jénine : Série de perquisitions à Yaabod

Jénine – CPI
Les forces d'occupation sionistes ont lancé un raid à l'aube d’aujourd’hui dans les maisons de la ville de Yaabod, au sud de Jénine, au cours duquel elles ont détruit les biens et agressé les citoyens.
Selon des sources locales, une grande force israélienne a attaqué la ville après minuit la nuit dernière et sa présence s’est poursuivie jusqu’à ce matin. Elle a pris d'assaut les maisons appartenant à Abdullah Abu Bakr, Mohammed al-Abadi, Wael Amarna, Sameh Youssef Kalak, Noor Abdul Latif Amarna et Noor Abu Bakr.
Les sources ont ajouté que les forces israéliennes ont conduit les propriétaires dans le froid et ont effectué des opérations de ratissage, de recherche et d'interrogatoire. Elles se sont ensuite déployées entre les allées pendant des heures.

Un prisonnier libéré kidnappé sur le barrage de Hawara

Naplouse – CPI
L'armée de l'occupant israélien a arrêté mercredi 19/3, le jeune homme Bakr Tawil (25 ans) du village de Farata dans la province de Qalqilia lors de son passage sur la barrière de Hawara au sud de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Le chauffeur publique, Youssef Fares, qui transportait le passager Tawil vers le village d'Orif, a indiqué que les soldats israéliens ont arrêté son véhicule et après avoir vérifié les cartes d'identité, il ont kidnappé le jeune homme Tawail et ont permis au véhicule de passer, un demie heure plus tard.

Qalqilia : Trois jeunes hommes palestiniens kidnappés par l'occupant

Qalqilia – CPI
Les forces armées de l'occupant israélien ont arrêté, le jeudi à l'aube 20/3, trois jeunes hommes palestiniens du village d'Azoun à l'est de la ville de Qalqilia dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales dans le village ont déclaré que l'arrestation est intervenue après l'invasion de 15 patrouilles dans le village, ajoutant que les forces armées occupantes ont pris d'assaut et saccagé les maisons de trois jeunes avant l'arrestation.
Les jeunes hommes arrêtés sont Jaafer Sami Adwan, Mahmoud Ghaleb Salim et Mohamed Imad Ridouan qui souffre de cardiopathie, il a été porté par les soldats qui l'ont menotté.
Il est à noter que le village d'Azoun s'expose à des invasions presque quotidienne pour arrêter des jeunes accusés d'avoir lancé des pierres sur les véhicules des colons juifs passant sur la route principale près du village.

L’occupation arrête 12 citoyens à Jénine

Jénine – CPI
Les forces d'occupation sionistes ont arrêté mercredi soir (19-3) 12 citoyens dans le village de Zububa à l'ouest de Jénine et en ont causé des dizaines de cas d'asphyxie due à l'inhalation du gaz lacrymogène lors de la prise d’assaut du village.
Des sources de sécurité palestiniennes ont expliqué que les forces d'occupation ont attaqué un café et un salon de coiffure appartenant à Mehran Jamal Abu Bakr et ont détenu ce dernier puis ont arrêté le jeune homme Muthana Assem Shaaban. Elles ont également saisi une carte d'identité et un téléphone portable appartenant à Tariq Guenaar qui travaille dans la police.
Elles ont ajouté que de violents affrontements ont éclaté avec les forces d'occupation qui ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes causant la suffocation de nombreuses personnes en raison de l'inhalation du gaz lacrymogène.
Les forces d'occupation ont aussi attaqué un certain nombre de citoyens et ont érigé un point de contrôle sur les entrées des villages de Roumena et Zububa. Les soldats ont procédé à l'arrestation des véhicules et à la vérification de l'identité des passants après leur mise à l'arrêt et leur interrogatoire.

4 ans supplémentaires pour un prisonnier qui a planifié l’enlèvement d’un soldat sioniste

Ramallah – CPI
Des sources sionistes ont rapporté mercredi soir (19-3) que le tribunal militaire a condamné à 4 ans de prison le captif Ibrahim Ghneimat qui purge une peine à perpétuité.
Le site de la deuxième chaîne sioniste a déclaré que le détenu Ghneimat a été reconnu coupable de tentative d’enlèvement planifié d’un soldat sioniste il y a deux ans afin d'obtenir la libération de prisonniers palestiniens, indiquant qu’il a planifié l'opération à l'intérieur de la prison avec un groupe de l'extérieur.
Elle a prétendu que Ghneimat a avoué qu’il a organisé avec deux de ses proches qui lui ont rendu visite en prison en Janvier 2012 l'enlèvement d'un soldat sioniste dans la bande de Gaza, notant que l'opération a été échouée par les forces de sécurité sionistes la même année.
Ghneimat avait été arrêté à l'intérieur du bâtiment du Service de la sécurité préventive à Beitunia en 1997 pour avoir participé à " la cellule de Sourif " des Brigades al-Qassam, la branche militaire du Hamas, qui a enlevé un soldat sioniste et l’a échangé contre des prisonniers palestiniens en 1996. Elle a révélé le processus de leur arrestation lors duquel le soldat a été tué.

Al-Aqsa : Blessés et arrestations lors de la prise d’assaut des colons sionistes

Jérusalem occupée – CPI
La police israélienne a pris d'assaut ce matin ( 20-3 ) al-Aqsa et a agressé les fidèles avec des matraques puis a arrêté trois jeunes sous prétexte d'avoir jeé des pierres sur la police israélienne.
Des sources ont indiqué que cinq fidèles ont été blessés et victimes de suffocation ce matin après que la police les a attaqués après leur opposition à l'assaut des colons sionistes dans la cour de la mosquée.
Des dizaines de colons, dirigés par le vice-président de la Knesset l’extrémiste, Moshe Feiglin, ont pris d'assaut depuis le matin la mosquée d’al-Aqsa et ont tenté d'effectuer des prières talmudiques à la Terrasse de Sabra et Chatila à l’est de la mosquée, mais les fidèles les ont confrontés. La police israélienne est alors intervenue puis des forces spéciales ont tiré des salves de gaz lacrymogènes vers les fidèles et les ont battus avec des bâtons et des matraques.
Les sources ont aussi indiqué que la police israélienne a arrêté l’étudiant en sciences religieuses, Amin Chmis du village de Zanoun de la Palestine Intérieure et l’étudiante Magda Hawach de Jérusalem, puis les ont emmenés à l’un des postes de police pour interrogatoire.
Une atmosphère tendue règne en ce moment dans la mosquée d’al-Aqsa avec un important déploiement des éléments des forces spéciales de la police de l’occupation.
La mosquée d’al-Aqsa est exposée, actuellement, à une campagne intensive d’attaques commises par les colons et l'occupation dans une tentative d'imposer un fait accompli et imposer la division spatiale et temporelle entre les musulmans et les juifs.

21 femmes détenues dans la prison de Hasharon

Naplouse – CPI
Le directeur du Centre Ahrar Fouad Khuffash a affirmé que 21 femmes palestiniennes croupissent encore dans la prison de Hasharon et sont soumises à des mesures punitives en plus des mauvaises conditions de détention à la prison.
Khuffash a déclaré dans un communiqué de presse jeudi (20-3) que l'occupation sioniste continue de détenir les prisonnières dans de mauvaises conditions et que plusieurs d’entre elles sont malades et ne reçoivent aucun traitement. En plus de cela, elles sont interdites des visites de leurs familles comme punition.
Il a ajouté que l'occupation inflige des restrictions sur les prisonnières et reporte les procès de beaucoup d'entre elles, notant que certaines sont détenues depuis plus d'un an et leur procès n’a toujours pas eu lieu, comme Mona Ka'adan qui est détenue depuis 2012.
Il a aussi souligné la nécessité d'intensifier les efforts pour la libération de toutes les prisonnières qui se trouvent dans la prison de Hasharon et qui sont soumises à des conditions de détention sévères.

La reconnaissance de l’Etat hébreu implique l’acceptation de la version israélienne

Khaled Walid Mahmoud
De temps à autres, le Premier ministre israélien appelle les palestiniens à reconnaitre « Israël » comme un pays juif. C’est une condition pour établir l’Etat palestinien à la souveraineté bafouée.
La dernière déclaration de Netanyahu a été tenue lors de son discours au  Congrès annuel du comité des relations extérieures américano-israéliennes, l’AIPAK. Il déclarait « Président Abbas ; reconnait l’Etat juif… et dis aux palestiniens de délaisser l’illusion de noyer Israël avec les réfugiés ». Toujours s’adressant à Abbas il ajoute : « La reconnaissance de l’Etat juif, prouvera que tu es totalement prêt pour mettre fin au conflit ». C’est une allusion à une question sensible qui est devenu un point important dans les négociations de paix menées par les États-Unis.
De telles déclaration tirent la sonnette d’alarme, et relie la création de l’Etat palestinien à l’obligation des arabes de reconnaitre le caractère juif d’Israël. C’est une évolution grave et porte dans ses entrailles une forme de dévouement aux  discours de l’extrême droite israélienne qui refuse la paix, et l’existence même des palestiniens.
En conséquence nous pouvons affirmer que : le fait de croire au caractère juif d’Israël était une chose acquise pour les américains et les fondateurs d’Israël depuis les premiers instants. Sauf que la reconnaissance [du caractère juif d’Israël]  des palestiniens en premier lieu, puis des pays arabes a de nombreux impacts qui ont fait qu’Israël attende le moment propice pour proposer cette condition. Ces impacts sont l’abandon du droit au retour [des refugiés] et les restrictions sur les arabes de 48 pour les chasser par la suite. C’est pourquoi on songeait à « la solution des deux Etats » avec un Etat juif et un autre palestinien. Le but derrière cela est d’assurer le caractère juif de l’Etat d’Israël, ainsi que la séparation nette des palestiniens afin de les couper du monde pour ne pas qu’ils imposent aux israéliens le choix de l’Etat unique lorsque la démographie jouera en faveur du peuple palestinien.
L’obsession du caractère juif de l’Etat ne cesse d’être promue au sein des élites gouvernantes et dominantes en Israël. Il semble que le recul des ambitions du premier projet sioniste et des premiers fondateurs qui avaient assuré le caractère juif de l’Etat hébreux et qui n’ont jamais hésité à renverser les slogans de libération et de construction de l’Etat démocratique tout en préservant l’identité juive de l’Etat, à trouver aujourd’hui sa résonnance dans les différents partis politiques israéliens ainsi que dans des secteurs variés de l’institution politique et militaire, voire même dans les académies israéliennes. Il semble aussi que le but d’évoquer cette idée aujourd’hui est la consécration et la consolidation du caractère juif de l’Etat d’Israël. C’est-à-dire que c’est un pays pour les juifs et non pour ses citoyens ce qui entraine, en réalité, la reconnaissance du racisme.  
Nul doute que la reconnaissance du caractère juif d’Israël induit l’acceptation de la version israélienne et à toutes les légendes sur lesquelles ce pays s’est construit, comme : tout le territoire palestinien appartient aux juifs, aucun droit pour les arabes et les musulmans sur ces terres, mais aussi, considérer que toute l’histoire islamique et arabe qui a un lien avec la Palestine et la ville de Jérusalem n’est pas vraie.
L’acceptation du caractère juif d’Israël et une acceptation de toutes les fabrications du mouvement sioniste et sa volonté de nier toute forme de civilisation en Palestine et leur prétention que c’est la « terre promise » au peuple juif. C’est pourquoi il est nécessaire de prendre conscience qu’il n’y a pas lieu d’entamer des négociations avec un gouvernement extrémiste afin de trouver une solution politique avec Netanyahu dont l’idéologie est « la sécurité d’abord » et « la paix économique » et dont la création de l’Etat palestinien selon ses critères, sur une partie de la Cisjordanie plus ou moins large selon ses envies du moment, ne dérangerait pas. Mais il faut que cela ait lieu en contrepartie de sommes faramineuses que paieraient les palestiniens sur le dos des « droits des réfugiés et la ligne du 4 juin », de Jérusalem, des eaux et de la souveraineté. 

La guerre d’Israël contre les universités aux États -Unis

L’interdiction du groupe Étudiants pour la Justice en Palestine (SJP pour Students for Justice in Palestine) à l’université Northeastern de Boston le 7 mars, assortie d’une menace par l’université de mesures disciplinaires contre certains de ses membres, s’inscrit dans ces sanctions qui frappent de nombreux groupes d’étudiants qui défendent les droits des Palestiniens dans tout le pays. Les attaques, et les formes de sanctions similaires inquiétantes, semblent entrer dans un effort commun du gouvernement israélien et du lobby pro-Israël afin de mettre sur liste noire tous les groupes d’étudiants qui remettent en cause la version officielle israélienne. 
Northeaster a interdit le SJP après la publication par le groupe, sur les copies du campus, d’avis d’expulsion qui sont méthodiquement remis aux maisons palestiniennes destinées à être démolies par les Israéliens. L’avis de suspension de l’université indique que si le SJP dépose un recours pour sa réintégration pour l’an prochain, « aucun membre actuel du bureau exécutif d’Étudiants pour la Justice en Palestine ne pourra siéger au conseil d’administration d'ouverture de la nouvelle organisation » et que les représentants de l’organisation devront suivre des « formations » autorisées par l’université. 
En 2011, en Californie, dix étudiants qui avaient, à l’université d’Irvine, perturbé l’intervention de Michael Oren, alors ambassadeur israélien aux États-Unis, ont été déclarés coupables, placés en probation informelle et condamnés à des travaux communautaires. Oren, citoyen israélien qui, depuis, a été recruté par CNN comme collaborateur, a demandé au Congrès d’inscrire sur liste noire toutes celles et ceux qui participent à la campagne de boycotts, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël, et d’engager des poursuites contre celles et ceux qui manifestent dès qu’apparaissent des officiels israéliens. Quelques militants de l’université Florida Atlantic ont été exclus de leurs responsabilités à la direction des étudiants après être sortis en signe de protestation lors de l’allocution d’un officier de l’armée israélienne, et ils ont reçu l’ordre par la direction de l’université de participer à des séminaires de rééducation élaborés par la Ligue anti-diffamation (ADL pour Anti-Defamation League). Le groupe Étudiants pour la Justice en Palestine/Colombie (CSJP) a été brusquement suspendu au printemps 2011, et il a reçu l’interdiction de réserver des salles et d’organiser des initiatives sur le campus. L’administration de l’université, avant cette interdiction, avait l’habitude d’avertir le groupe Hillel (organisation juive sur les campus - ndt) du campus avant toute initiative du CSJP. La suspension a finalement été levée, après protestation des avocats du CSJP. 
Max Geller, étudiant en droit et membre du SJP à Northeastern, que j’ai réussi à avoir au téléphone à Boston, a accusé l’université de céder à « des pressions extérieures », notamment celles d’un ancien élève, Robert Shillman, aujourd’hui PDG de la Cognex Corporation, et de l’investisseur milliardaire Seth Klarman, tous deux partisans de la droite israélienne. 
« Interdire à des étudiants de tenir des fonctions de direction, de même que des groupes d’étudiants, simplement parce qu’ils sont engagés dans une manifestation politique pacifique, est contraire à la mission de l’université qui est d’instruire les étudiants, » a-t-il déclaré. « Cela retire toute la valeur pédagogique qu’un processus disciplinaire pourrait rechercher ». 
« Dans la dernière année, » a poursuivi Geller, « j’ai reçu des menaces de mort, j’ai été publiquement et injustement calomnié, et menacé de mesures disciplinaires. Ceci pour m’être lancé à intervenir sur la question qui m’inquiète profondément, en tant que juif comme en tant qu’américain, d’une perspective qui me fait peur et m’angoisse. » 
La réaction de force d’Israël contre ces organisations de campus est symptomatique de son isolement qui va croissant, et de sa préoccupation devant un soutien américain qui s’affaiblit. L’occupation et les confiscations de la terre palestinienne, depuis des décennies, ainsi que les agressions militaires massives contre une population sans défense dans la bande de Gaza, qui ont fait des centaines de morts, en plus d’une malnutrition qui va s’empirant chez les enfants palestiniens et d’une pauvreté qui s’aggrave, tout cela a écarté des sympathisants traditionnels d’Israël, et notamment de nombreux jeunes Américains de confession juive. Israël, dans le même temps, est devenu un paria dans la communauté mondiale. S’il devait perdre le soutien états-unien, qu’il achète pour une grande part avec les contributions d’une campagne politique passant par des organisations comme l’AIPAC (Comité américain pour les affaires publiques israéliennes), Israël irait à vau-l’eau. Il y a de plus en plus de banques et autres sociétés, spécialement dans l’Union européenne, qui rejoignent le mouvement de boycott, qui refusent de commercer avec les entreprises israéliennes dans les territoires occupés. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’est exprimé devant l’AIPAC le 4 mars, et de façon étonnante, il a consacré une grande partie de son discours à attaquer le mouvement BDS naissant, et dont l’acronyme selon lui signifie, « Bigotry, Dishonesty and Shame » (fanatisme, malhonnêteté et honte). Il a demandé à ce que les sympathisants de BDS « soient traités exactement comme nous traitons n’importe quel antisémite et fanatique ». Il a mis en garde car des gens « naïfs et ignorants » sont recrutés comme « des compagnons de routes crédules » dans une campagne antisémite. 
Les dirigeants israéliens tentent aussi apparemment d’infiltrer le mouvement BDS et se servent de subterfuges pour le relier à l’extrémisme islamique, selon le Times de Londres. Le gouvernement israélien fait pression dans le sens de projets de loi de censure, antidémocratiques, dans les instances législatives des États de New York, du Maryland et de l’Illinois, lois qui infligeraient des sanctions financières aux organisations universitaires qui boycottent les institutions israéliennes. Pendant ce temps, les États-Unis et d’autres, avec enthousiasme, imposent des sanctions à la Russie pour une occupation bien moins draconienne que le long mépris d’Israël pour le droit international. 
Les classes d’endoctrinement de l’ADL pour les militants universitaires ne sont, d’après ceux qui ont été tenus de les suivre, que des tentatives pitoyables d’assimiler toute critique d’Israël à de l’antisémitisme. 
« Moi et deux autres membres du SJP avons été contraints de participer aux cours de "formation à la diversité" sous le parrainage de l’ADL, à défaut nous aurions été accusés de violer les conditions de notre probation et de ce fait, nous aurions été suspendus et/ou expulsés, » a dit Nadine Aly, étudiante militante de Florida Atlantique qui, avec d’autres militants, a quitté, en signe de protestation, une conférence donnée à l’université par un officier de l’armée israélienne, le colonel Bentzi Gruber, lequel officier a contribué à l’élaboration des règles dans l’engagement pour l’opération Plomb durci, cette agression atroce contre Gaza fin 2008 début 2009. J’ai pu la contacter par téléphone sur le campus de Florida. « L’idée même que l’administration insinue que c’est raciste de critiquer la politique israélienne est ridicule. Nous avons été mis en "probation pour une durée indéterminée", avec l’interdiction de remplir des fonctions de direction dans toutes les organisations d’étudiants reconnues, notamment au conseil des étudiants, à l’université, jusqu’à l’obtention de notre diplôme. J’ai été exclue de ma fonction de présidente du SJP, de même que de celle de sénatrice étudiant, et l’ancienne vice-présidente du SJP a perdu son poste de représentante de la Maison des étudiants. C’est une honte que cette université et beaucoup d’autres cèdent à la pression du lobby sioniste et de riches donateurs sionistes, quand elles devraient protéger les droits de leurs étudiants. » 
La persécution d’universitaires, tels que Joseph Massad et Norman Finkelstein, qui remettent en cause la version israélienne officielle a longtemps été une caractéristique de l’intervention israélienne dans la vie universitaire américaine. Et l’empressement des présidents d’université à dénoncer l’Association des études américaines qui a appelé à un boycott universitaire d’Israël est une fenêtre ouverte sur la faim insatiable de l’argent qui semble mener la politique universitaire. L’effort actuel pour arrêter les groupes d’étudiants, cependant, porte la censure et les ingérences israéliennes traditionnelles à un autre niveau. Israël cherche maintenant à museler ouvertement la liberté d’expression sur les campus des facultés américaines – toutes celles où des groupes d’étudiants se sont résolument engagés dans des manifestations non violentes –, et il s’est assuré le concours d’élites libérales décadentes et d’administrateurs de facultés, comme une police de la pensée. 
L’incapacité des universitaires à défendre le droit de ces groupes d’étudiants à exprimer des opinions dissidentes et à s’engager dans un militantisme politique montre à quel point la plupart des universitaires aujourd’hui sont devenus hors sujet. Où sont dans cette lutte les professeurs de morale, de religion et de philosophie rappelant aux étudiants le droit de tous à une vie digne, exempte d’oppression ? Où sont les professeurs d’études du Moyen-Orient expliquant les conséquences historiques de la confiscation violente par Israël de la terre palestinienne ? Où sont les professeurs de journalisme défendant le droit des dissidents et des victimes à une audience équitable dans la presse ? Où sont les professeurs d’études sur l’homosexualité et le sexisme, d’études afro-américaines, sur les Amérindiens ou les Chicanos, agissant pour protéger la voix et la dignité des marginalisés et des opprimés ? 
Cette agression ne s’arrêtera pas à des groupes comme les Étudiants pour la Justice en Palestine. Le refus d’entendre les cris du peuple palestinien, surtout de ces un million et demi de Palestiniens – 60 % étant des enfants – qui se trouvent piégés par l’armée israélienne dans Gaza, ce refus s’intègre dans une campagne plus vaste d’agents de la droite, tels Lynne Cheney et des milliardaires comme les frères Koch, pour faire disparaître tous les programmes et disciplines universitaires qui donnent la parole aux marginalisés, spécialement à ceux qui ne sont ni privilégiés ni blancs. Les Latinos, les Afro-américains, les féministes, ceux qui étudient sur l’homosexualité et le sexisme sont soumis aussi à cette pression. En application d’une loi signée par la gouverneure républicaine Jan Brewer, les livres des grands auteurs chicanos ont été interdits dans les écoles publiques à Tucson et ailleurs en Arizona, au motif que de telles études ethniques encourageaient « un ressentiment envers une race ou un peuple ». C’est le même langage que celui utilisé par l’ambassadeur Oren pour justifier son appel à des poursuites pénales contre les militants BDS – ceux qu’ils prétendent être des « fanatiques ». Le néo-conservatisme qui enserre Israël a sa contrepartie toxique au sein de la culture américaine. Et si d’autres groupes marginalisés dans les universités gardent le silence pendant que les militants de la solidarité avec la Palestine sont persécutés sur les campus, ils trouveront moins d’alliés lorsque ces forces de droite s’occuperont d’eux. Et elles vont s’en occuper. 
Celles et ceux d’entre nous qui dénonçons la souffrance provoquée par Israël et ses crimes de guerre contre les Palestiniens, et qui soutenons le mouvement BDS, sommes accoutumés à ces campagnes diffamatoires scabreuses israélienne. J’ai été à plusieurs reprises qualifié d’antisémite par le lobby israélien, notamment pour mon livre "La guerre est une force qui nous donne un sens". Certaines de ces voix dissidentes, comme celle de Max Blumenthal qui a écrit "Goliath : peur et répugnance dans le grand Israël", l’un des meilleurs témoignages sur l’Israël contemporain, sont des voix juives que ne semblent pas perturber les propagandistes israéliens de droite qui voient dans toute divergence avec la ligne gouvernementale israélienne une forme d’hérésie religieuse. 
« Je suis en tournée pour discuter de mon livre, "Goliath", depuis octobre 2013 » m’a dit Blumenthal, avec qui je me suis entretenu au téléphone. « Et à plusieurs occasions, des groupes lobbyistes et des activistes favorables à Israël ont tenté de faire pression sur les organisations pour qu’elles annulent mes rencontres avant qu’elles n’aient lieu. J’ai été diffamé, traité d’antisémite, par des étudiants adolescents pro-Israël, par d’éminents chroniqueurs de magazine, et même par Alan Dershowitz, et ma famille a été prise à partie dans la presse de droite simplement parce qu’elle avait organisé une fête du livre pour moi. Tout le mal absurde que se donnent les activistes pro-Israël pour empêcher mon journalisme et mes analyses de toucher un large public illustre parfaitement leur épuisement et leur pauvreté morale. Tout ce qu’ils y ont laissé, c’est beaucoup d’argent pour acheter des politiciens, et une volonté sans limite pour défendre le seul État d’apartheid nucléarisé au Moyen-Orient. Comme de jeunes Arabes et musulmans affirment leur présence sur les campus dans tout le pays et que les Américains juifs sont écoeurés de l’Israël de Netanyahu, nous pouvons voir que les forces pro-Israël mènent une lutte de repli. La question n’est pas de savoir si elles la gagneront ou la perdront, mais combien de dommages elles peuvent faire encore à la liberté d’expression avant qu’on les amène à rendre des comptes devant la justice. » 
« Ce serait réconfortant si des intellectuels libéraux de premier plan approuvaient toutes mes conclusions, ou approuvaient la légitimité de BDS, » a poursuivi Blumenthal. « Mais la seule attente raisonnable que nous pouvons avoir venant d’eux, c’est qu’ils élèvent la voix pour défendre celles et ceux dont les droits à la liberté de s’exprimer et de s’organiser sont étouffés par des forces puissantes. Malheureusement, quand ces forces se déploient pour la défense d’Israël, beaucoup d'intellectuels libéraux gardent le silence ou, comme dans le cas de Michael Kazin, Eric Alterman, Cary Nelsont et de la fine fleur des présidents d’université, ils collaborent activement avec d’autres élites déterminées à étouffer le militantisme de solidarité avec la Palestine par tous les moyens antidémocratiques. » 
Les chapitres Hillel, tristement, fonctionnent souvent comme de simples avant-postes du gouvernement israélien et de l’AIPAC. Cela est vrai à Northeastern aussi bien que dans des facultés comme la faculté Barnard et celle de Columbia. Et les présidents d’université comme Debora Spar, de Barnard, ne voient aucun mal à accepter des séjours en Israël, pendant que les étudiants palestiniens doivent risquer l’emprisonnement, et même la mort, pour venir étudier aux États-Unis. Le lancement de campagnes de diffamation sur tous les campus par des maisons soi-disant religieuses est un sacrilège pour la religion juive. Dans un séminaire, j’ai suffisamment lu les grands prophètes israélites, dont la première préoccupation allait vers l’opprimé et le pauvre, pour savoir qu’on ne les trouverait pas aujourd’hui dans les centres Hillel, mais plutôt à manifester avec les militants du SJP. 
Les centres de campus Hillel, avec des budgets somptueux et des immeubles rutilants, sur des campus souvent situés dans des zones de délabrement urbain, proposent des évènements, conférences et programmes pour promouvoir la politique officielle israélienne. Ils organisent des voyages gratuits en Israël pour les étudiants juifs dans le cadre du programme « Taglit Birthright », ils fonctionnent comme une agence de voyages du gouvernement israélien. Pendant que les étudiants juifs, souvent sans liens familiaux avec Israël, sont escortés dans ces séjours de propagande bien orchestrée en Israël, des centaines de milliers de Palestiniens qui restent confinés dans des camps de réfugiés sordides ne peuvent rentrer dans leur foyer, alors que leurs familles y ont vécu pendant des siècles, sur ce qui est maintenant une terre israélienne. 
Pendant des décennies, Israël a pu encadrer le débat sur les Palestiniens. Mais son contrôle sur le récit touche à sa fin. Israël perd du terrain, il va s’en prendre méchamment et sans raison à tous les diseurs de vérité, même si ce sont des étudiants américains, et même et surtout s’ils sont juifs. Ce jour viendra, et il viendra plus tôt que ne le croient Israël et ses laquais vendus, quand tout l’édifice s’écroulera, quand même les étudiants de Hillel n’auront plus envie de défendre la dépossession continuelle et les assassinats aveugles des Palestiniens. Israël, en faisant taire impitoyablement les autres, risque maintenant lui-même de se taire.
Chris Hedges donnera une conférence sous le parrainage du Forum économique politique à l’université Northeastern, le 25 mars à 18 h, à West Village F, 20, 460 Parker St. à Boston. 
Christopher Lynn Hedges (né le 18 septembre 1956 à Saint-Johnsbury, au Vermont) est un journaliste et auteur américain. Ancien correspondant de guerre, il est reconnu pour son analyse de la politique américaine ainsi que de celle du Moyen-Orient1. Il a publié plusieurs livres, dont le plus connu est War Is a Force That Gives Us Meaning (2002). 
Traduction : JPP pour l’AURDIP, pour BDS France