mardi 15 novembre 2011

L'occupation détruit trois maisons près de Jéricho

Jericho - 15 novembre 2011
Par William
Ce matin, mardi 15 novembre, jour de Fête Nationale de la Palestine, trois maisons de familles d'Al Qasab près de Jéricho ont été détruites par l'armée d'occupation israélienne.
En début de matinée, deux à trois cents soldats israéliens, accompagnés de bulldozer ont envahi la localité d'Al Qasad à la périphérie de Jéricho. Ce village se situe en zone C, sous contrôle administratif et militaire israélien.
L'occupation détruit trois maisons près de Jéricho
La famille Fakhori, présente au moment des faits, a eu le temps de sortir quelques meubles avant la destruction de sa maison.
Les deux autres familles, absentes, n'ont pas eu cette ''chance'' et n'ont retrouvé qu'un tas de ruines.
Les villageois ignorent les raisons de cette attaque. Aucune injonction officielle ne leur a été communiquée. L'une des maisons avait reçu un permis de construire (délivré par les autorités israéliennes) il y a seulement deux ans.
Il leur faut désormais trouver un toit. L'une des familles retournera dans la maison paternelle.
Les victimes témoignaient d'un grand fatalisme, sans illusions envers les autorités, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes.
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Israël réprime ses propres sujets

15-11-2011 
Le camp ultra-nationaliste en Israël intensifie son offensive législative tous azimuts contre les institutions classées à gauche, notamment les ONG, sans se soucier des craintes pour la démocratie que cette campagne suscite en Israël et à l'étranger.  
Dimanche, l'extrême droite a marqué un nouveau point en obtenant le feu vert du gouvernement à deux propositions de loi controversées ciblant le financement d'ONG israéliennes hostiles à l'occupation et à la colonisation des Territoires palestiniens.  
Lundi soir, la Knesset (Parlement) a approuvé par 52 voix contre 35 et 2 abstentions un projet de loi du gouvernement modifiant la composition de la commission de désignation des juges à la Cour suprême. Ce texte doit permettre la nomination au sein de la Cour d'un juge connu pour ses opinions de droite.  
La semaine prochaine, le gouvernement est censé examiner une autre proposition de loi accordant un droit de veto aux parlementaires, en majorité de droite, à la désignation des juges de la Cour suprême, institution qui est la bête noire de l'extrême droite et des ultra-orthodoxes religieux.  
Dans le même esprit, des députés qui dénoncent le comportement jugé "antinational" de certains journalistes proposent d'aggraver la législation sur la diffamation.  
"Il s'agit ni plus ni moins d'instaurer une dictature de la majorité par cette triple offensive" qui vise les ONG, le pouvoir législatif et la liberté de la presse, a estimé lundi un commentateur de la radio publique, Moshé Negbi.  
"Ils ne veulent pas de la démocratie", titre à la Une le quotidien à grand tirage Yédiot Aharonot.  
"Ils en ont assez des règles du jeu de la démocratie occidentale. Elle n'a jamais été à leur goût. Maintenant, ils sont décidés à la détruire", accuse son journaliste vedette Nahum Barnéa.  
Les propositions de loi sur les ONG prévoient de limiter leur financement par des Etats ou des institutions internationales qui cherchent "à influencer la politique diplomatique et sécuritaire d'Israël", et de les taxer de façon draconienne.  
Si elles entraient en vigueur, ces deux lois permettraient de limiter les activités d'ONG marquées à gauche, qui reçoivent notamment des subventions de l'Union européenne.  
En revanche, elles ne porteraient pas atteinte à des ONG de droite ou d'extrême droite qui financent la colonisation grâce à l'appui d'organismes privés juifs ou fondamentalistes chrétiens, en particulier américains.  
Cette initiative fait fi des protestations d'associations de défense des droits de l'Homme, de juristes, d'une grande partie des députés de la Knesset --où la loi doit encore être examinée-- et de la communauté internationale.  
M. Netanyahu et dix ministres ont voté pour, et cinq contre. Mais au sein même de la coalition de droite, plusieurs ministres et députés ont réitéré leur hostilité à ces projets de loi.   
Même le conseiller de M. Netanyahu sur les questions de sécurité nationale, Yaakov Amidror, considéré pourtant comme un "faucon", a fait part de son opposition compte tenu des réactions négatives en Europe.
"Cette vague de lois menace les fondements de la démocratie à l'heure où Israël fait valoir son caractère démocratique de par le monde", a averti lundi le président de la Knesset, Réuven Rivlin.  
La chef l'opposition, Tzipi Livni, à la tête du parti centriste Kadima, a dénoncé l'offensive anti-ONG du gouvernement, estimant qu'elle "traduisait une tendance du gouvernement à étouffer toute critique interne et à confondre patriotisme et ultranationalisme".  
Cet été, déjà, l'extrême droite était parvenue à faire adopter une loi interdisant en Israël d'appeler au boycottage des colonies.
Dans la pratique, cette loi n'est pas appliquée, mais elle permet de poursuivre des artistes qui afficheraient leur refus de se produire dans des colonies, des professeurs qui refuseraient publiquement d'y donner des conférences, et des associations qui exhorteraient à ne pas consommer leurs produits.
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"Israël" aura à affronter l’Égypte

15-11-2011
Le député israélien du parti travailliste et ancien ministre Benjamin Ben Eliezer a déclaré qu’Israël devrait s’apprêter à faire face à l’Égypte, en raison des dernières évolutions survenues dans ce pays.
Selon le quotidien israélien «  Yediot Aharonot », Ben Eliezer a émis ces craintes à la Knesset, devant la commission des affaires étrangères et de la sécurité : «  les récentes évolutions en Égypte montrent qu’avec le temps, Israël se trouvera face à face avec l’Égypte raison pour laquelle nous devrions nous préparer à cette confrontation », a dit ce député qui fut dans le passé ministre de la guerre et qui entretenait des liens très étroits avec les responsables égyptiens et en particulier avec le président déchu Hosni Moubarak.
«  Nous nous trouvons au cœur de l’ouragan ou du séisme. Je ne vois que ce tremblement s’est calmé, ni qu’il se calmera dans le futur, alors que se préparent à l’horizon les élections», a-t-il ajouté.
Selon lui, les Frères musulmans vont obtenir pour la première fois le tiers des sièges du parlement. Ben Eliezer perçoit un glissement politique de l’Égypte vers l’islamisme qui remplacera le nationalisme. 
Enumérant les problèmes que devrait confronter l’entité sioniste, Ben Eliezer mentionne celui du Sinaï devenu selon ses termes « une zone terroriste »,  alors qu’Israël n’a plus les mains libres dans la bande de Gaza.

Expert : Israël craint la volonté de combat des soldats iraniens !

15-11-2011
Selon un expert en affaires israéliennes, Nasser Laham, les Israéliens appréhendent la force de  combat des soldats iraniens et misent plus sur leurs capacités militaires technologiques, ce qui pourrait conduire à une troisième guerre mondiale petite ou une guerre régionale majeure.
Dans  une interview accordée au site internet de l’agence iranienne Faresnews,  l’expert palestinien a estimé que  l’échec militaire américain en Afghanistan et ailleurs, ainsi que les crises économiques  risquent  de pousser l’administration américaine à encourager l’entité sioniste à se comporter comme un voyou dans la région pour sortir de l’impasse!
Sachant que les responsables israéliens cherchent à rétablir leur force de dissuasion perdue au Liban-sud face à la Résistance islamique ou encore dans la bande de Gaza face au Hamas !
Pis encore.. la libération du  soldat Gilad Shalit , détenu pendant cinq ans par la résistance palestinienne, a dénoncé l’incapacité de  la machine militaire de guerre israélienne et ses services de renseignements israéliens  à connaître le lieu de sa détention.
«Le problème qui se pose pour Israël concernant une attaque contre l’Iran est l’incapacité à garantir la réussite d’une telle opération. Cette question est soumise à plusieurs facteurs liés à la technologie militaire iranienne ! Ainsi,  les Israéliens et les Amèricains sont soucieux de trouver des pénétrations au sein des  systèmes de défense iraniens, comme cela s’est passé dans la Beqaa  en 1983 quand ils ont réussi à neutraliser le système électronique de défense des missiles Sam, permettant ainsi de les bombarder ! Or, pour ce qui est de l’Iran, la question est beaucoup plus complexe, car les  scientifiques militaires iraniens sont en mesure de détecter le moindre piratage électronique de la part de l'intelligence américaine et israélienne », a précisé l’expert palestinien.
Enfin, M.Laham a conclu que  les Israéliens sont surtout préoccupés par la volonté de combat des Iraniens; surtout que leurs  systèmes de missiles parviennent à échapper "des yeux de la NASA et des services de renseignement amèricains" !
Et de se demander : « Est-ce-que les  résidents de Tel-Aviv prennent des photos de souvenir de leur ville avant sa disparition?», sachant que les Etats-Unis ont échoué à provoquer  un « printemps Iranien » avant l’avènement du «printemps arabe».
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Colonies: les Palestiniens accusent Israël de saboter le processus de paix

AFP | 15/11/2011
Les tentatives de la communauté internationale pour permettre la reprise des négociations de paix "ont échoué", après la décision d'Israël d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est, a déclaré mardi le négociateur palestinien Saëb Erakat.
"Les tentatives du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU et Russie) pour créer une atmosphère propice à la relance des négociations de paix, et convaincre Israël d'arrêter la construction dans les colonies, ont échoué", a affirmé M. Erakat à l'AFP.
"Israël a répondu aux initiatives du Quartette et aux entretiens hier de ses représentants avec les deux parties visant à relancer les négociations avec l'annonce de nouvelles constructions" à Jérusalem-Est, a déploré M. Erakat.
Le ministère israélien du Logement avait annoncé auparavant le lancement d'appels d'offre pour la construction de plus de 800 nouveaux logements dans deux quartiers de colonisation à Jérusalem-Est annexée.
"Nous tenons le gouvernement israélien pour le seul responsable de l'échec du processus de paix et des conséquences qui en résulteront", a encore dit M. Erakat.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a décidé d'accélérer la colonisation dans la Ville sainte et en Cisjordanie occupée en guise de rétorsion à la récente admission des Palestiniens à l'Unesco. 
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Echec des tentatives du Quartette pour relancer les négociations (Palestiniens)

AFP | 15/11/2011
Les tentatives du Quartette pour créer une atmosphère propice à la reprise des négociations de paix "ont échoué", après la décision d'Israël d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est, a déclaré mardi le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Le ministère israélien du Logement avait annoncé auparavant le lancement d'appels d'offre pour la construction de plus de 800 nouveaux logements dans deux quartiers de colonisation à Jérusalem-Est annexée. 

L’occupation interdit la divulgation d’un rapport sur les colonies

[ 15/11/2011 - 17:38 ] 
Nazareth - CPI
Le Journal hébreu « Haaretz » a rapporté dans son édition, hier,  que les autorités de l’occupation interdit la divulgation d’un rapport élaboré sur les colonies, il y a un an,  afin qu’elles ne soient judiciairement condamnées du vol des terres palestiniennes, indiquant que 60% des terres détenues par les colonies sont des terres privés agricoles appartenant aux habitants Palestiniens.
Selon des sources qui ont parlé au journal, les unités colonialistes (Derkh Afout), situées dans le bloc de colonies nommée (Goush Etzion), érigé en 2001, et abritant 35 familles.
Bien que les unités colonialistes et toutes les colonies soient construites sur les terres palestiniennes, mais les autorités d'occupation trouvent des difficultés à les légitimer, surtout celles installées sur des terres privées que leurs propriétaires présentent des procès judicaires pour les récupérer.
Des sources ont souligné que le gouvernement sioniste interdit la publication du rapport afin de ne pas donner aux propriétaires un outil pour améliorer leurs revendications devant la Cour, pour la récupération de leurs terres, et à cet égard il contourne les revendications des propriétaires de la terre et de la cour qui examine le procès.

Haniyeh: le raid sioniste sur la police maritime exprime la mentalité de trahison sioniste

[ 15/11/2011 - 17:56 ] 
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a considéré que le raid aérien sioniste qui a ciblé, le lundi à l'aube 17/11, le poste de la police maritime palestinienne dans le nord de la Bande de Gaza, tuant l'un de ses éléments, prouve la mentalité de la trahison sioniste.
Cela est venu lors de la participation de Haniyeh, le lundi 14/11, aux funérailles du martyr Mohamed Zaher Kilani, qui est tombé en martyre lors d'un bombardement lancé par les avions de l'occupation sioniste sur le poste de la police maritime palestinienne, sur la côte de la mer de Gaza, offrant ses condoléances à sa famille et ses collèges.
Dans un discours dans la mosquée de Salmi Abou Muslim, à travers de laquelle le cortège funèbre a commencé, Haniyeh a déclaré :"Nous disons adieu aujourd'hui au nom du gouvernement et du peuple palestinien, à l'un des braves gens de l'Islam et de la résistance et du gouvernement, qui s'est avancé pour affronter l'occupation et défendre sa patrie et son peuple".
Il a ajouté: "Le martyr Mohamed et ses collèges confirment l'authenticité de la démarche dirigée part le gouvernement et la pureté des services de sécurité nationaux qui se basent sur l'approche du gouvernement et le peuple, où ils ont refusé de coopérer avec l'occupation", confirmant que le gouvernement est un moyen et non pas un but, parce que le vrai objectif est la dignité.
Haniyeh a assuré que le sang coulé est une nouvelle preuve sur la sécurité de l'approche et l'engagement absolu au privilège de la nation et que les jeunes participent avec leur gouvernement pour la sécurité et protégenr le peuple, la patrie et la dignité.
Après les funérailles, Haniyeh a visité les blessés qui se trouvent dans l'hôpital de Kamal Adwan et de Dar el-Chifa, écoutant un rapport détaillé sur leur cas.

L'occupation commence un plan judaïque pour démolir 18 maisons à Ariha

[ 15/11/2011 - 18:09 ] 
Ariha – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont poursuivi leurs plans visant à expulser les citoyens palestiniens, où l'armée de l'occupation sioniste a démoli 4 maisons dans la région de Diouk Tihta à l'ouest de la ville d'Ariha dans le sud de la Cisjordanie occupée, le mardi 15/11.
Des sources de presse ont déclaré que des importantes forces de l'armée de l'occupation sioniste, accompagnées par plusieurs bulldozers et blindés, ont pris d'assaut la région de Diouk Tihta et ont imposé un siège, empêchant les citoyens palestiniens de s'approcher de la zone, avant avoir démoli 4 maisons dans le cadre d'une campagne judaïque pour la démolition de 18 maisons dans la région sous prétexte de la construction non autorisée.
Il a déclaré que les maisons démolies et celles qui sont menacées de démolition, ont été construites sur des terres confisquées par les colons sionistes et ont été évacuées après la signature de l'accord d'Oslo entre l'autorité palestinienne et l'entité sioniste, pour des raisons de sécurité, en dépit de leur éloignement des colonies sionistes.
Il a attiré l'attention que les maisons démolies ont été construites, il y a plusieurs années, soulignant que les forces occupantes ont obligé les propriétaires de ces maisons de les quitter sous la menace de l'arme.

Quartet: Reprise des négociations entre l'occupation et Abbas le mois prochain

[ 15/11/2011 - 18:25 ] 
Washington – CPI
Les Etats-Unis ont annoncé que la tournée prochaine des négociations du Quartet international entre l'entité sioniste et l'autorité palestinienne, seront tenues le mi-décembre.
Le porte-parole du ministère américain des affaires étrangères, Mark Toner, a déclaré, que les réunions tenues, hier lundi 14/11, par le Quartet international avec des représentants des deux parties étaient constructives, sans de découvrir les résultats de ces réunions.
Il a exprimé sa conviction qu'un dialogue soit tenu à la prochaine rencontre des deux côtés, même à travers des rencontres séparées avec les Palestiniens et les Sionistes, c'est une chose constructive, réitérant, au même temps, que ce n'est pas facile.
Les déclarations de Toner viennent après que les émissaires du Quartet international ont tenu, hier lundi, des réunions séparées avec des responsables palestiniens et sionistes dans la ville occupée d'el-Qods dans une tentative de relancer le prétendu processus de paix bloqué depuis plus d'un an.
Il est à noter que le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait déclaré que tout retour aux négociations doit être après la cessation des activités de colonisation, y compris celles perpétuelles à Jérusalem et sur la base de la reconnaissance de solution à deux Etats sur les frontières de 4 juin 1967.

Les « présents –absents » ou les déplacés internes : à la recherche d’une protection internationale

Fadwa Nassar
15 novembre 2011
L’Etat sioniste les considère présents et absents à la fois, présents dans le pays mais absents quant à leurs droits de revenir à leurs terres et de récupérer leurs propriétés et leurs biens, confisqués par l’Etat colonial. Ce sont les réfugiés ou les déplacés internes, ces Palestiniens qui sont à la fois réfugiés et qui vivent dans leur pays, où a été construite la colonie sioniste, Israël.
Un nouveau livre vient de leur être consacré par le « Palestinian Return Centre », basé à Londres, qui est un organisme palestinien chargé de promouvoir le droit au retour des réfugiés palestiniens, sous le titre « Internally Displaced Palestinians « The Present Absentees » », rédigé par le chercheur tunisien Arafet Boujemaa.
Peu de livres ou d’études sont consacrés à la question des « déplacés internes », qui se trouvent à la charnière de deux problématiques de la cause palestinienne. La première est celle des réfugiés, dont la revendication essentielle reste l’application de leur droit au retour au pays, dans laquelle les déplacés internes ont leur place, puisque ce sont des réfugiés dont les terres et les biens furent volés par l’Etat sioniste, au lendemain de la guerre de 48. Leurs terres comme celles des réfugiés furent livrées à la colonisation et à l’armée et leurs biens soit livrés aux colons, soit détruits. Comme les réfugiés, ils sont interdits de revenir à leurs terres et de se les réapproprier, comme l’exige la résolution 194 du conseil de sécurité de l’ONU. La seconde problématique est celle des Palestiniens de 48, appelés également les Palestiniens de l’intérieur, ceux qui vivent dans leur pays, colonisé, et qui ont résisté à l’épuration ethnico-religieuse menée par les bandes armées sionistes en 1948, en s’accrochant à leurs terres et leur pays et qui continuent à vivre dans l’entité sioniste, sous l’appelation « minorité arabe ». Les déplacés internes représentent environ 25% des Palestiniens de 48. Réfugiés ou déplacés internes, ils vivent dans leur pays colonisé mais ne peuvent accéder à leurs terres et villages qui sont soit colonisés, soit boisés soit placés sous contrôle de l’armée.
Le point intéressant soulevé par ce livre concerne la protection internationale devant être assurée à cette catégorie doublement opprimée par l’ennemi sioniste. Jusqu’en 1952, les déplacés internes dépendaient de l’UNRWA, organisme de l’ONU chargé d’aider les réfugiés palestiniens et de leur assurer les besoins fondamentaux, notamment en soins médicaux et éducatifs, mais également leur permettre de travailler. Mais cet organisme a abandonné les déplacés internes, parce qu’ils n’avaient pas franchi à l’époque « les frontières internationales », les livrant aux bons soins de l’entité coloniale nouvellement établie. L’Etat sioniste a vite fait de les nier, car comme les réfugiés dans leur ensemble, leur présence est en soi un témoignage direct et vivant des crimes commis en 1948 et des fondements instables de sa propre création.
Les déplacés internes sont absents dans les statistiques sionistes. Ils font partie de « la minorité arabe », sur le plan théorique, cependant. Car dans la pratique et dans la vie quotidienne, les déplacés internes empoisonnent la vie de l’institution coloniale, qui est contrainte de s’assurer qu’aucun d’entre eux ne travaille, comme ouvrier agricole, sur sa propre terre, et de mener une campagne de destruction des maisons qu’ils construisent aux alentours de leur village rasé ou de la colonie qui s’est emparée de leurs terres. La lutte exemplaire menée par les habitants déplacés des villages de Bir’im et Ikrit pour revenir à leurs terres a duré plus de trois décennies, avant d’être finalement close par le gouvernement sioniste, sur un refus catégorique de permettre aux villageois et à leurs descendants de revenir à leurs terres et à leurs villages, par simple crainte que leur succès ne permette à d’autres déplacés internes de suivre le même chemin, celui de la lutte juridique.
La question des déplacés internes est à l’origine de la majorité des villages non-reconnus, notamment dans la région d'al-Jalil. Empêchés de retourner à leurs villages, de vivre dans leurs maisons et de cultiver leurs terres, les déplacés internes furent installés par l’occupant soit dans des quartiers dans certaines villes palestiniennes (Haïfa, Nasra), soit dans des maisons appartenant à des réfugiés expulsés du pays ou des villages éloignés du village d’origine. Néanmoins, beaucoup de déplacés internes ont refusé ces installations, qu’ils ont considéré provisoires, lors du pouvoir militaire qui fut instauré contre les Palestiniens de 48, entre 1950 et 1966.  C’est pourquoi ils reviennent et construisent leurs maisons aux abords des villages détruits ou colonisés. C’est Ayn Hod, le village palestinien non-reconnu dont les terres et les maisons d’origine furent transformées en une colonie pour artistes sionistes.
Alors que les Palestiniens de 48 représentent le bas de l’échelle dans l’entité sioniste, quant au niveau de vie et des facilités d’instruction et de soins médicaux, et que les municipalités arabes privées de financement parviennent à peine à assurer quelques services, largement offerts dans les colonies, les déplacés internes vivent des conditions encore plus dures, car avec les biens et les terres confisqués par l’Etat sioniste, ce sont les potentialités de survie qu’ils ont perdues, en comparaison avec les villageois ayant gardé leurs biens et leurs terres, du moins jusqu’à la fin des années 60.  
Niés en tant que tels par l’Etat sioniste, les déplacés internes mènent cependant une lutte sur plusieurs fronts afin de se faire reconnaître, d’une part, et de revenir à leurs villages et maisons, d’autre part. C’est le sens de la constitution de l’Association pour la Défense des droits des déplacés internes en « Israël » (ADRID) , organisme palestinien rerésentatif des déplacés internes qui a réussi, au fil de ses congrès à partir des années 90, à rassembler les comités locaux des déplacés internes pour revendiquer le retour à leurs villages et à leurs terres. Dans une interview, M. Wakim Wakim, responsable de l’Association explique : « notre position consiste à affirmer que notre droit au retour à nos villages n’est pas seulement basé sur la légalité internationale et le droit naturel de tout individu à posséder une propriété, mais également sur les lois « israéliennes », qui garantissent le droit de chacun à vivre là où il souhaite. Supposons que je veuille vivre à al-Bassa, d’où est originaire ma famille et où nous possédons une terre. Pourquoi pas ? Pourquoi ne puis-je pas ouvrir un bureau ou construire une maison à al-Bassa ? » (Nord d'al-Jalil, village dont les terres furent confisquées pour faire partie d’une colonie construite sur les lieux, mais où l’église et la mosquée témoignent de la présence palestinienne.)
 La bataille juridique ne servant à rien, puisque l’armée peut remettre en cause tout jugement de la Cour suprême sioniste, lorsque celle-ci prend position en faveur des Palestiniens, la nouvelle bataille est plutôt populaire et médiatique, et vise à sensibiliser l’opinion publique internationale, ainsi que les instances internationales, en vue de faire appliquer le droit au retour des déplacés internes et la compensation pour les biens détruits.
Mais, comme le constate la récente étude sur les déplacés internes, ces derniers ne sont couverts par aucune protection internationale. Si les réfugiés palestiniens, de 1948 ou de 1967, le sont plus ou moins, par l’UNRWA, les déplacés internes ne peuvent compter sur aucun organisme international pour faire valoir leurs droits et revendiquer une protection. La question des déplacés internes dans plusieurs pays du monde ayant été discutée, puisque les guerres raciales et coloniales ont entraîné le déplacement forcé de millions d’individus dans le monde, sans « franchir les frontières internationales » pour pouvoir revendiquer le statut de réfugiés, « des principes directeurs relatifs aux déplacés internes » ont été établis par l’ONU. Bien qu’ils ne constituent aucunement une protection, ces « principes directeurs » ne s’appliquent pas aux déplacés internes palestiniens, puisque l’Etat sioniste refuse de les distinguer des autres Palestiniens de 48. Ce n’est donc que par leur lutte et par la solidarité internationale qu’ils peuvent accéder à ce statut, mais aussi qu’ils peuvent retourner dans leurs villages d’origine et recouvrer leurs terres et leurs biens.
Les sionistes les jugent absents, mais les déplacés internes palestiniens prouvent tous les ans, et à la même date, qu’ils sont bien présents. Ils sont à l’origine des marches du retour, à l’occasion de la Nakba et chaque année, c’est une marche populaire vers un des villages « disparus » qu’ils se dirigent, portant les pancartes sur lesquelles sont inscrits les noms de leurs villages. Ces marches sont devenues un des moments forts de la lutte des Palestiniens de 48 qui, réfugiés déplacés ou non, y participent massivement, conscients que par leur persévérance, ils contribuent à la promotion à la fois de leurs droits en tant que Palestiniens vivant dans leur pays occupé depuis 1948 et des droits des réfugiés palestiniens à retourner dans leur pays.
Transmis par l'auteur

Controverse à Jérusalem-Est: les manuels scolaires de la discorde

15 novembre 2011

Janie Gosselin
La Presse
(Jérusalem) La guerre des mots entre Israéliens et Palestiniens ne date pas d'hier. Mais pour les parents des élèves de Jérusalem-Est, la bataille est allée trop loin. Dans les espaces vides laissés dans une version éditée des livres scolaires, ils voient une volonté d'effacer leur version des faits. Mais les Israéliens estiment plutôt que les passages retranchés incitaient à la violence. Portrait d'une controverse.
Au premier regard, les deux livres semblent identiques. Même couverture, même titre en arabe, même illustration. Mais en les comparant, le lecteur a l'impression de jouer au jeu des sept erreurs. Ici, un drapeau palestinien a disparu de sa hampe.
Là, un espace blanc a remplacé un mot, une phrase ou un paragraphe à l'intérieur d'un texte. À d'autres endroits, seuls le titre de la leçon et le numéro de la page sont toujours visibles.
Les manuels, produits par l'Autorité palestinienne, ont été réédités cette année par la municipalité de Jérusalem et le ministère de l'Éducation israélien. Des passages jugés problématiques ont été effacés - notamment sur l'utilisation du mot «jihad», sur le «droit du retour» ou sur les «martyrs». Ces nouvelles versions sont utilisées dans les écoles publiques administrées par Israël et dans les écoles privées subventionnées en partie par l'État hébreu, soit plus de la moitié des établissements.
Au cours des dernières années, les responsables israéliens ont apporté des changements aux livres en apposant des autocollants et en caviardant des mots à l'encre noire. Mais les nouvelles modifications sont plus importantes et ont provoqué la colère des parents. Ces derniers ont entrepris de remplacer les livres par leur version originale, avec l'aide de l'Autorité palestinienne, qui leur a donné des copies originales.
«Israël a enlevé beaucoup de notre histoire et de notre identité, estime le président de l'Association des parents, Abdel Karim Lafi. Ils ont enlevé des mots dans des poèmes. C'est très stupide. Ça enlève tout le sens au texte, ça le rend incompréhensible.»
Les enfants utilisent donc la version intégrale à la maison et dans certaines écoles. Des professeurs hésitent toutefois à laisser de côté la version éditée, craignant pour leur emploi dans les écoles israéliennes, selon des responsables du milieu scolaire. Les changements rendent la situation «chaotique d'un point de vue pédagogique», dit Sawsan Safadi, responsable des relations publiques pour un organisme qui sert notamment de pont entre la communauté de Jérusalem-Est et le ministère de l'Éducation de l'Autorité palestinienne.
De son côté, Israël estime les changements nécessaires. L'expert du contre-terrorisme Moshe Marzuk a été engagé par la municipalité de Jérusalem pour réviser les livres et apporter les changements. «Les livres étaient remplis d'incitation à la violence et décrivaient des choses que personne ne peut permettre pour des enfants de 6 à 18 ans, dit-il. Nous n'avons rien changé, seulement effacé les passages qui utilisaient la violence. La majorité du contenu est restée intacte.»
Il déplore également l'absence de référence à Israël dans le livre. «Je ne vois nulle part une phrase qui dit que les Juifs ont ou ont eu des droits ici», ajoute-t-il, ajoutant qu'il ne fait que tenter de rendre les livres «moins violents».
Il avoue cependant que les changements peuvent attiser la curiosité des enfants, qui cherchent à savoir quel passage a été supprimé, et rendre la lecture difficile. Mais il renvoie la balle à l'Autorité palestinienne, responsable du programme depuis le début des années 2000.
Du côté palestinien, les parents et responsables craignent qu'il ne s'agisse que de la pointe de l'iceberg. «Je crois que ce n'est qu'un indice pour voir comment nous réagirons et que ça mènera à d'autres changements, dit Sawsan Safadi. C'est un conflit de perceptions, sur la façon dont chacun regarde les mêmes problématiques. Quand nous regardons les parties effacées, nous voyons que ça touche notre identité nationale et notre héritage.»
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Le calendrier 2012 Palestine Libre est maintenant disponible

France - 15 novembre 2011
Le Droit au retour des réfugiés palestiniens : "Nous rentrerons !"
Par Comité Action Palestine
Le droit au retour des réfugiés chez eux est indissociable du droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Ce droit sacré ne peut être l’objet ni de tractations ni de négociation. Il est individuel et collectif. Il est inscrit dans le droit international : la résolution 194 votée par l’ONU au lendemain de la « création » de l’Etat colonial israélien reconnaît que le peuple palestinien a vécu une injustice effroyable. Les colonisateurs juifs ont pratiqué en 1948 une épuration ethnique de grande envergure pour s’approprier les terres des Palestiniens chassés de chez eux.
Le calendrier 2012 Palestine Libre est maintenant disponible -  Le Droit au retour des réfugiés palestiniens : 'Nous rentrerons !'
Cette épuration ethnique se poursuit aujourd’hui sous des formes différentes et ne semble pas déranger les bonnes consciences occidentales. Bien au contraire, les Occidentaux ont fait du droit au retour une formule juridique vidée de son sens politique. Ces tartuffes du droit international se sont ingéniés à faire de ce droit au retour une  question humanitaire. La raison en est simple : rendre effectif le droit au retour, c’est signer l’acte de décès du sionisme, c’est démanteler l’un des systèmes coloniaux les plus abjects au regard de l’exigence de justice. Le retour chez eux des réfugiés rendrait impossible la réalisation de l’objectif raciste d’un Etat exclusivement juif.  Ce droit imprescriptible est devenu une hantise pour les sionistes et leurs soutiens occidentaux. L’enjeu pour eux est de contrecarrer par tous les moyens la réalisation de ce droit.  
Autour du droit au retour,  se joue donc une lutte à mort entre un régime colonial impitoyable et un peuple qui résiste pour que justice soit faite. 
Si le peuple palestinien continue à se battre pour la reconnaissance de ce droit ou pour qu’il ne soit pas sacrifié en échange d’un Etat croupion, il le fait d’abord de manière très concrète. Il s’agit pour lui de résister à la destruction des camps où vivent les réfugiés. L’existence de ces camps est le témoignage vivant que l’épuration ethnique est la colonne vertébrale de l’Etat israélien. Rester dans les camps, c’est maintenir vivant l’espoir du retour.  Préserver les camps c’est  préserver l’identité de réfugiés, et dire au monde que le peuple palestinien ne renoncera pas face à la barbarie.
A Gaza, en Cisjordanie , en Palestine de 48, dans les camps de réfugiés et partout dans le Monde, les Palestiniens  ne renonceront pas après plus de 60 ans de résistance acharnée pour libérer la Palestine, toute la Palestine : la Palestine arabe qui est la seule patrie des réfugiés palestiniens. Défendre le droit au retour c’est combattre le racisme colonial et lutter pour  que l’égalité entre les hommes ne soit pas un vain mot.
Ce calendrier est entièrement bilingue arabe/français.
Il présente chaque mois de l’année sur 2 pages au format 21x29,7.
Chaque mois, un texte revient sur un grand moment de la résistance Palestinienne.
Le calendrier, réalisé par le CAP, est vendu au prix de 5 euros. L’argent collecté permet de soutenir les actions de l’association et notamment l’invitation de Palestiniens pour qu'ils présentent eux-mêmes en France leur lutte de libération.
Vous pouvez le commander dès maintenant grâce au formulaire. Imprimez-le et renvoyez-le nous accompagné de votre règlement.

COMITE ACTION PALESTINE
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Le Hamas devrait refuser des élections sous occupation

Cisjordanie - 15 novembre 2011
Par Khaled Amayreh
Tenir des élections sous la sinistre occupation israélienne est sans aucun doute une aventure irresponsable, qui pourrait compliquer davantage la scission toujours non résolue entre le Fatah et le Hamas, et qui serait un cadeau précieux de propagande pour le régime israélien qui cherche désespérément un prétexte pour gagner du temps et construire davantage de colonies sur la terre palestinienne occupée.
Le Hamas devrait refuser des élections sous occupation
25 janvier 2006, bureau de vote pour les élections législatives à Beit Sahour, près de Bethléem (photo MAANnews/Magnus Johansson)
Tenir des élections sous l'occupation israélienne néo-nazie est aussi un exercice futile et politiquement stupide. Cela ne fera pas avance d'un pouce la cause palestinienne. Au contraire, cela détournera l'attention de la collectivité palestinienne de la vraie réalité, à savoir l'engloutissement progressif de leur patrie et de leur cause par la bête sioniste insatiable qui cherche à tout dévorer.
Ce serait par conséquent une énorme erreur de calcul d'organiser des élections avant que soient satisfaites les exigences essentielles qui feraient de ces élections un atout plutôt qu'un handicap pour notre peuple et sa juste cause.
Inutile de dire que la première et principale exigence pour la réussite des élections est la non-ingérence israélienne. Mais nous savons tous que l'armée d'occupation contrôle chaque coin et recoin de la Cisjordanie . De plus, Israël, sous le gouvernement néonazi de Benjamin Netanyahu, est peu susceptible de laisser les Palestiniens tenir des élections libres et transparentes, en particulier s'il y a des chances raisonnables que le Hamas les remporte. Israël redoute le résultat des élections et n'est pas disposé à répéter l'expérience de 2006 qui a vu le mouvement islamique palestinien remporter une victoire écrasante sur le Fatah, le groupe chouchou de l'occident.
La question va bien au-delà des déclarations provocatrices de tel ou tel responsable israélien. Israël veut et est prêt à tourner en dérision toute élection palestinien. Après tout, n'est-ce pas Israël, et non la pauvre Autorité palestinienne, qui a le dernier mot ? Ce qui veut dire qu'Israël est capable de mettre ses menaces à exécution, et peu importe les réactions de l'AP. Bien sûr, l'AP pourrait demander l'aide de la communauté internationale, mais Israël peut toujours la narguer, ainsi que son gardien et allié, les Etats-Unis.
Il est vraisemblable qu'Israël cherchera à faciliter les choses pour le Fatah en traquant, en harcelant et en arrêtant les candidats et partisans du Hamas. La direction du Fatah pourrait recourir à quelques protestations orales, mais nous savons tous que le groupe laïque a tout à gagner des mesures israéliennes violentes contre le Hamas.
Par conséquent, la direction du Hamas doit se poser maintenant la question fatidique : quel est l'intérêt de participer à des élections où chaque candidat Hamas ou pro-Hamas sera pourchassé et arrêté par Israël puis condamné à de lourdes peines de prison dans les donjons et les camps de concentration israéliens ?
Le peuple palestinien, dont le Hamas, a-t-il besoin de grossir le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons sionistes ? Avons-nous besoin que se répète ce qui s'est passé en 2006 lorsqu'Israël a arrêté la direction du Hamas au complet en Cisjordanie , pour aucune autre raison que d'avoir participé à des élections qui ont élu des dirigeants qui ne convenaient pas à Israël ?
Le Hamas doit étudier et examiner la situation très soigneusement parce que la pire erreur qu'on peut faire est de ne pas tirer des leçons de ses propres erreurs. En Islam, le Prophète (la paix soit sur lui) met en garde les croyants contre le fait d'être mordu deux fois par le même serpent.
Certains dirigeants islamiques palestiniens peuvent penser que la situation est mûre et que c'est le moment de tenir des élections, en particulier au lendemain de la libération par Israël de centaines de prisonniers palestiniens. Personne ne nie que l'échange de prisonniers a donné un coup de fouet à la popularité du Hamas, et le mouvement mérite cette hausse de popularité qu'il a chèrement gagnée.
Toutefois, cela ne doit pas pousser le Hamas à prendre des décisions politiques hâtives sur la participation aux élections. Ce n'est pas le moment pour le Hamas de s'impliquer dans des jeux politiques d'une incertitude absolue, des jeux qui pourraient infliger des dommages incalculables au peuple palestinien et à sa juste cause.
Laissons ceux qui veulent nager en eaux troubles tenir des élections et remplir l'espace de leur rhétorique vide. Laissons les surfer sur la vague, avoir un bref moment d'euphorie trompeuse puis fêter leurs fausses victoires. Leur frustration ne sera ensuite que plus grande et leur dépression massive.
Nous savons que le Fatah cherche toujours à faire porter une part de responsabilités de ses échecs, de ses bourdes et de ses fiascos sur le Hamas, qui ne doit pas tomber dans le piège.
En outre, nous savons tous que même si nous excluons le facteur israélien dominant, l'arène palestinienne elle-même n'est pas préparée à des élections véritablement démocratiques, libres et transparentes. Aujourd'hui en Cisjordanie , les droits de l'homme ne sont pas respectés, les libertés civiles sont systématiquement violées et la liberté d'expression de l'opposition est étouffée. Les militants suspectés d'être islamistes sont régulièrement détenus et interrogés sur de supposés liens avec le Hamas. L'audace du Fatah a été jusqu'à convoquer pour interrogatoire des prisonniers récemment libérés, un exploit que l'opinion publique palestinienne en colère a condamné avec force.
Mahmoud Abbas cherche désespérément quelqu'un qui le sauve du dilemme impossible auquel il est confronté. L'initiative de reconnaissance d'Etat d'Abbas ne mène nulle part et sa prétendue volonté de délivrer l'Autorité palestinienne de l'emprise financière américaine est pour le moins douteuse.
La seule chose qui pourrait le sauver des griffes de l'échec est le démantèlement de l'ensemble de l'appareil de l'Autorité palestinienne. Mais est-il prêt à le faire, au moins pour sauvegarder notre espoir en un avenir digne et libéré du féroce nazisme israélien ?
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Nouvelles violations israéliennes : survol d’hélicoptères au Liban-sud

15-11-2011
Selon un communiqué du commandement de l'armée libanaise «  deux hélicoptères israéliens ont violé la ligne bleue en survolant les régions de Blitaa, Aita al-Shaab et Rmeich, à une profondeur de 200 mètres dans l'espace aérien libanais, les unités de l'armée libanaise se sont déployées sur le champ dans la région, tandis que la question est débattue avec les Casques bleues des Nations unies au Liban. " 
Par ailleurs, selon le correspondant du site alnashra, « un bulldozer israélien a été vu entrain de creuser des tranchées sous  la porte de Fatima, accompagné de deux véhicules militaires de type Hummer et un certain nombre de soldats israéliens qui surveillent ».

Hamas : pas question de vouloir ressembler au Fatah...

mardi 15 novembre 2011 - 11h:22
Mahmoud Zahhar - Ma’an
Après l’accord de réconciliation, le Hamas ne deviendra jamais une copie carbone de ses rivaux du Fatah, mais il se félicite de la perspective des élections palestiniennes, a déclaré Mahmoud Zahhar, un des premiers responsables du mouvement.
(JPG)
Mahmoud al-Zahar, ministre palestinien des Affaires Etrangères (gouvernement élu de Gaza)
Le Hamas ne négociera pas avec Israël, a déclaré Zahhar lors d’une célébration de l’Aïd al-Adha dans la ville de Gaza.
L’accord signé en mai entre le Hamas et le Fatah vise à mettre fin à des années d’animosité entre les partis, laquelle divise les Palestiniens en deux administrations rivales en Cisjordanie et à Gaza.
Israël refuse d’avoir des relations avec un gouvernement qui inclue le Hamas, et a condamné l’ex-président Mahmoud Abbas pour avoir signé un accord de réconciliation avec ses adversaires politiques.
La communauté internationale a appelé le Hamas à renoncer à la violence et à reconnaître explicitement le droit d’Israël à exister, en reprenant les formulations adoptées par le Fatah sous la direction du dirigeant défunt Yasser Arafat.
« Ceux qui croient que nous sommes en quête de réconciliation avec le Fatah pour devenir une copie conforme du Fatah se trompent », a déclaré Zahhar.
« Notre seul choix est la voie de l’Islam et la libération de la Palestine est plus proche qu’à n’importe quel autre moment dans le passé après les nombreuses victoires que nous avons gagnées. »
Mais le Hamas veut des élections pour que le peuple soit en mesure de choisir ses représentants, a ajouté Zahhar.
L’accord prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale intérimaire composé de technocrates, le temps que se tiennent des élections présidentielles et législatives d’ici un an. Cet accord doit encore être mis en œuvre, Abbas annonçant récemment qu’il se réunirait avant la fin novembre avec Khaled Mashaal, le responsable du bureau politique du mouvement Hamas.
Zahhar a noté l’importance de la célébration de l’Aïd cette année, qui survient à un moment où des pays du monde arabe ont « vaincu leurs oppresseurs », et après que le Hamas ait obtenu la libération de plus de 1000 prisonniers dans un accord d’échange avec Israël.
« Plusieurs délégations arabes et islamiques se sont rendues à Gaza venant d’Algérie, du Bahreïn, d’Egypte, de Jordanie, du Koweït et de la France » durant cette période de fête, a encore dit Zahhar.
Parlant au journal Al-Hayat basé à Londres, Zahhar a déclaré que le Hamas « ne négocie pas avec Israël, ni directement ni indirectement, mais qu’il peut y avoir des discussions indirectes dans des buts précis comme un échange de prisonniers. »
Le Hamas n’aurait des négociations indirectes avec Israël que sur les questions humanitaires, comme par exemple un foyer de grippe aviaire, a ajouté Zahhar.
« Que pouvons-nous négocier ? Devons-nous répéter l’expérience infructueuse d’Abou Mazen [Abbas] ? » a demandé Zahhar, en se référant à l’ex-président.
Il a qualifiée les informations sur d’éventuelles négociations entre le Hamas et Israël comme « des idées folles et des ballons d’essai sans valeur. »
12 novembre 2011 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
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Israël va lancer des appels d'offres pour 800 logements à Jérusalem-Est

AFP | 15/11/2011
Israël va lancer des appels d'offres pour la construction de plus de 800 nouveaux logements dans deux quartiers de colonisation à Jérusalem-Est, a indiqué mardi un porte-parole du ministère du Logement.
Les appels d'offres doivent être lancés d'ici "un mois ou deux", a indiqué Ariel Rosenberg à l'AFP, précisant qu'une notice formelle en ce sens avait été publiée.
Ils portent sur 749 unités de logement dans le district de Har Homa, dans le sud de Jérusalem, tandis que 65 autres seraient construites à Pisgat Zeev dans le nord du secteur à majorité arabe de Jérusalem-Est occupée et annexée, a-t-il ajouté.
La procédure d'appel d'offres est liée à une directive du gouvernement visant à accélérer la construction dans les colonies après l'admission des Palestiniens à l'UNESCO, a-t-il ajouté.
"Cela prendra un mois ou deux avant que les lots soient soumis à offre, j'imagine qu'il faudra ensuite encore deux ou trois mois pour annoncer les vainqueurs, et un an ou un an et demi après, la construction va démarrer", a-t-il précisé.
La décision de lancer des appels d'offres "intervient à la suite de la récente décision du gouvernement d'accélérer la construction à Jérusalem", a-t-il ajouté.
Israël avait annoncé le 1er novembre la construction de 2.000 logements supplémentaires pour les colons et le gel des transferts de fonds palestiniens, en guise de rétorsion à l'admission de la Palestine à l'Unesco. 
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Dweik exige un terme au dossier de l'arrestation politique dans la rencontre Mechaal-Abbas

[ 15/11/2011 - 12:04 ] 
Gaza – CPI
Le président du conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dweik, a confirmé que la méthode de l'arrestation politique de tout Palestinien, en raison de son appartenance politique, est refusée et ne peut être acceptée sous aucune forme.
Dans des déclarations exclusives au Centre Palestinien d'information (CPI) le lundi 14/11, il a affirmé que l'arrestation en raison de l'appartenance politique est un crime injustifié, et qu'il est irraisonnable qu'un Palestinien soit emprisonné dans les cellules palestiniennes en raison de son appartenance politique.
"Nous comptons sur la rencontre du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avec le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, pour résoudre le problème de manière complète, afin de trouver des solutions pour toutes les questions en suspens, en particulier le dossier de l'arrestation politique", a-t-il ajouté.
Il a attiré l'attention sur le fait que toute rencontre doit être précédée par une atmosphère positive pour assurer son succès, mais la continuation des arrestations affectera ce climat.

Mechaal : Nous insistons pour réaliser la réconciliation et le consensus sur un programme national

[ 15/11/2011 - 12:37 ] 
Gaza – CPI
Khaled Mechaal, président du bureau politique du Hamas, a confirmé l'attachement et la détermination de son mouvement à la réalisation de la réconciliation nationale et le renforcement du front palestinien interne face aux défis de la prochaine phase.
Dans un discours par téléphone lors de la cérémonie funèbre du Haj Mohamed el-Najjar, l'un des fondateur du groupe des Frères musulmans, organisée à Khan Younès, le dimanche soir 13/11, Mechaal a déclaré: "Nous devons renforcer notre rang national et dire au monde que toutes les bases du mouvement soutiennent la réconciliation et le renforcement du front palestinien interne ainsi que la fin de la division".
"Après l'aide d'Allah, nous ne serons soutenus que par nos efforts, nos dons, notre fusil et notre unité nationale ainsi qu'en resserrant les rang, c'est le chemin", a ajouté Mechaal, confirmant la nécessité de s'entendre sur les mesures de la réconciliation et le consensus sur un programme national pour la phase prochaine.
Il a appelé le mouvement du Fatah à travailler pour accomplir des réalisations supplémentaires sur le chemin de la libération confirmant que le mouvement cherche à travers la réconciliation palestinienne à fixer l'ordre dans le front interne palestinien par le consensus sur un programme national pour la prochaine étape, l'attachement aux droits et aux principes.
"Nous ouvrons nos esprits et nos cœurs à nos frères dans le mouvement du Fatah et toutes les factions, et nous les invitons à venir après que toutes les portes se soient fermées et que tous les paris soient tombés, et qu'il est apparu que ni les américains, ni les autres, ni ceux qui ouvrent des perspectives de négociations ne nous aident", a-t-il poursuivi.
Mechaal a fait allusion aux révolutions arabes, confirmant qu'elles sont "porteuses de nombreuses bonnes nouvelles pour la cause palestinienne et contre le projet sioniste".
Il a réduit la capacité de l'occident à imposer sa volonté sur les révolutions arabes en disant : "l'occident et l'orient ont leurs intérêts, mais nous voyons que les peuples sont plus forts que toutes les cupidités".

Le gouvernement sioniste accélère la construction du mur sur les frontières avec l'Egypte

[ 15/11/2011 - 12:42 ] 
El-Nassera – CPI
L'organisation israélienne des droits de l'homme "B'Tselem" a déclaré que le gouvernement sioniste a pris des mesures concrètes et rapides pour finir le projet du mur sur les frontières avec l'Egypte en Sinaï, qui a été achevé à environ 70km.
Dans un rapport publié par le journal hébreu "Haaretz", le lundi 14/11, B'Tselem a souligné que le mur a englouti environ 12 millions de tonnes de fer au cours de cette année, présentant 15% des besoins annuels de l'entité sioniste.
Le rapport a attiré l'attention sur la hauteur du mur qui atteint 5 mètres et ce mur devrait changer les réalités sur les frontières, puisqu'en janvier prochain seront construits 100km du mur total sur 240 km prévus.
L'armée sioniste planifie d'augmenter le nombre de ses troupes déployées dans les territoires occupés et sur les frontières au cours de l'année prochaine.

Les forces occupantes convoquent le prisonnier libéré Samer Iwssawi

[ 15/11/2011 - 12:59 ] 
El-Qods occupée – CPI

Les services de sécurité sionistes maintiennent en garde à vue le prisonnier libéré d'el-Qods, Samer Issawi, après qu'il a été convoqué au centre d'enquête à el-Maskoubia, hier après-midi pour être interrogé sans autoriser son avocat à l'accompagner.
C'est la deuxième fois que les forces occupantes convoquent le prisonnier Issawi, elles l'ont détenu le mois dernier dans le centre d'arrestation d'el-Maskoubia à l'ouest d'el-Qods pendant 13 heures consécutives avant d'être libéré.
La famille du captif libéré Issawi a condamné la détention de son fils, appelant les organisations juridiques et le CICR à intervenir immédiatement pour éviter que cela ne se reproduise.
Le prisonnier libéré d'el-Qods, Samer Tariq Issawi, 32 ans, du village d'Issawia dans le centre de la ville occupée d'el-Qods a été libéré dans le cadre de l'opération d'échange de prisonnier "Fidélité des Libres" après avoir purgé 10 ans d'une condamnation de 30 ans de prison ferme dans les prisons sionistes.
De son côté, le club du détenu palestinien a condamné les campagnes de l'occupation qui ciblent plusieurs prisonniers libérés dans le cadre de l'opération d'échange, appelant le médiateur égyptien à assumer ses responsabilités et à mettre un terme aux pratiques de l'occupation.
Le club a souligné que les forces occupantes ont récemment pris d'assaut les domiciles de plusieurs détenus libérés de manière provocante et arbitraire, et poursuivi certain d'entre eux sans aucune raison, en dépit de leur respect de ce qui est énoncé dans l'accord d'échange.

Jénine : Les forces armées de l’occupation arrêtent des activistes du Hamas

[ 15/11/2011 - 14:39 ] 
Jénine - CPI

Les forces armées de l’occupation sionistes ont arrêtés,  à l'aube mardi, des militants du Hamas lors d'un raid effectué dans Jalqamus, à l'est de Jénine, et elles ont attaqué plusieurs villes de la région.
Des témoins ont déclaré que les forces occupantes ont pris d'assaut, aujourd’hui matin,  le village Jalqamus, en fouillant plusieurs maisons et ont arrêté deux jeunes militants du Hamas, Abdel-Rahim Al-Hajj, 37 ans, qui avait été arrêté à plusieurs reprises par les forces armées et les services de sécuritaires de l’Autorité palestinienne, et Khalil Al-Hajj, 32 ans, lors d’une offensive dans les maisons de leurs parents dans le village que leurs contenus ont été endommagés.
Les forces armées de l’ennemi occupant ont attaqué la maison du chef  du conseil de village, pour arrêter son fils, Loay Moussa ; et elles ont endommagé son contenue, après qu’elles ne l’ont pas trouvé.
« Les troupes armées ont également pris d'assaut les villes de Mithloun, Sanur, près de Jénine, où un barrage militaire a été installé d'un coup à leur entrée et elles ont commencé à inspecter les véhicules », ont souligné les sources locales.

Jérusalem : Dons pour la construction de 5 000 nouvelles unités colonialistes

[ 15/11/2011 - 15:26 ] 
Jérusalem - CPI
Le soi-disant, ministère de la Construction et du Logement de l'État de l'occupation, a annoncé, mardi le 15/11,  des offres  pour la construction d'environ 5 000  unités colonialistes,  dans les zones occupées de Jérusalem et les deux colonies, " Modiin," et "Kfar Saba." La radio hébreu a rapporté que ce projet de construction comporte 750 unités à "Har Homa" et environ 65 autres à "Pisgat Zeev" qui sont deux quartiers situés à l'extérieur de la Ligne Verte

Soutien aux Palestiniens qui refusent la ségrégation dans les bus !

mardi 15 novembre 2011
C’est aujourd’hui, mardi 15 novembre, que des jeunes Palestiniens de Cisjordanie tenteront de monter dans des bus réservés aux colons pour se rendre à Jéruslem Est, une destination qui leur est interdite par l’occupant israélien. Ils méritent tout notre soutien et notre admiration, étant donné les méthodes brutales et la répression exercées par le gouvernement israélien, son armée et ses colons pour maintenir ce système d’apartheid et entraver la liberté de mouvement des Palestiniens.


Bus réservés aux colons, routes réservées au colons, Jérusalem réservée aux colons, les meilleures terres et l’eau réservées au colons... Jusqu’à quand le monde va-t-il accepter qu’Israël pratique le vol et la ségrégation ?
S’inspirant des actes de désobéissance civile du mouvement des Noirs américains pour les droits civiques il y a une cinquantaine d’années, des militants Palestiniens vont braver aujourd’hui les coups, les arrestations et l’emprisonnement pour montrer au monde la réalité de leur enfermement et le caractère prétendument démocratique de l’Etat d’Israël.
On verra comment les médias occidentaux couvrent cet événement important et courageux.
Les militants palestiniens lancent un appel à la solidarité internationale en nous demandant de redoubler d’efforts pour mener la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), contre Israël et toutes les firmes qui encouragent la colonisation et la ségrégation.
C’est notamment le cas de la firme française Véolia qui gère l’exploitation honteuse de ces bus qui relient Jérusalem aux colonies.
En violation des Conventions de Genève et des résolutions de lʼONU, Connex, filiale transport du groupe Veolia, collabore activement à lʼapartheid israélien, en gérant plusieurs lignes dʼautobus et de cars reliant Jérusalem Ouest aux colonies illégales implantées dans les territoires palestiniens, en empruntant des routes purement et simplement interdites aux Palestiniens. Ainsi, pas gênée, Véolia, multinationale qui fournit le plus de service à la colonisation israélienne gère une ligne de bus qui parcourt la route 443, c’est à dire traverse la Cisjordanie, en étant parsemée de panneaux : "interdit aux arabes".
Il est très important d’exiger de nos municipalités qu’elles rompent tout contrat (eau, ordures, transport) avec Véolia ! La firme français a déjà perdu un nombre considérable de contrats dans le monde en raison de cette collaboration éhontée avec le colonialisme israélien. Il faut que nous continuions à lui faire payer le prix de ses violations du droit international et des droits de l’Homme.
Pour écrire à Véolia Transport : http://www.veolia-transport.com/fr/contact.htm
Plus tard dans la journée, pour suivre en direct le déroulement de cette action palestinienne pour la liberté de circuler et la fin de la ségrégation : www.livestream.com/freedomriders (également infos disponibles sur facebook et twitter à "Freedom Riders"
CAPJPO-EuroPalestine
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Zahra : présentation exceptionnelle du film le 25 novembre par les cinémas UTOPIA

mardi 15 novembre 2011
Le vendredi 25 novembre à 20h30, le cinéma Utopia de Saint-Ouen L’aumône présente "Zahra", en présence de Johaynna Saifi et Reuven Abergel, représentants du mouvement juif-palestinien Tarabut-Hithabrut.

ZAHRA
Mohammad Bakri - documentaire Israël / Palestine 2009 1h03mn -

"Zahra c’est le prénom de la grand tante, âgée de 80 ans du réalisateur et acteur Mohammad Bakri, une femme remarquable dont il nous raconte le destin commun a bien des femmes de sa génération.
Zahra a épousé son cousin Hassan et en 1948 elle a fui avec deux de ses enfants (elle en aura dix) au Liban. Au même moment son mari a été mis en prison par les autorités israéliennes. Plus tard, Zahra est retournée dans son village Al Bane, puis son mari a été libéré, mais est mort prématurément. Elle a donc dû élever seule ses dix enfants gagnant sa vie par le ramassage des olives.
Le film est porté par la parole de Zahra et celle de ses enfants, petits enfants… Mohammad Bakri appartient à cette génération qui n’a aucun souvenir personnel de 1948 mais qui milite pour que chaque jeune Israélien, juif ou arabe, puisse voir ses films pour que chacun comprenne la peine et la souffrance des déplacés de la Nakba. Tout comme il souhaite que les Palestiniens apprennent à connaître la Shoah pour mieux comprendre ses voisins juifs. C’est, selon lui, en appréhendant les passages les plus douloureux de l’histoire de l’autre qu’on peut arriver à vivre ensemble."
Tarif normal : 6 euros. Tarif réduit 4 euros.
Soirée en partenariat avec l’AFPS, Europalestine, BDS et CCIPPP.
Toutes les infos sur : http://www.cinemas-utopia.org/saintouen/index.php?id=1481&mode=film
CAPJPO-EuroPalestine
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Liban:Hamas rencontre le président Mikati et discute de plus importantes exigences des Palestiniens

[ 15/11/2011 - 09:51 ] 
Beyrouth - CPI
Une  Haute délégation du Mouvement de résistance islamique "Hamas", a rencontré, lundi matin, le 14 Novembre , le Premier ministre du Liban, Najib Mikati, au Grand Sérail à Beyrouth, la délégation était dirigée par le «représentant du Hamas au Liban », Ali Baraka, accompagné par le responsables des relations libano-palestiniennes, Raafat Morra, et le responsable des relations politiques Mahmoud ami, ainsi que le représentant du bureau pour les réfugiés au Liban, Yasser Azzam.
La délégation du Hamas a discuté avec Mikati de nombreuses questions dont les plus importantes ; la question des palestinienne au Liban, notamment le recentrage sur les demandes des réfugiés palestiniens, et d’œuvrer sur l'adoption de droits civils et sociaux pour eux, et en faire une priorité sur l'agenda du gouvernement libanais.
Le débat a abordé la question de la reconstruction du camp de « Nahr el-Bared », et la pression sur les entreprises entrepreneuses afin d'accélérer dans la livraison de maisons pour les gens, en plus d'arrêter les mesures de sécurité strictes aux entrées et aux sorties du camp de Nahr el-Bared.
La réunion a été décrite comme amicale et positive, où la délégation a reçu une réponse du président Mikati sur les exigences des Palestiniens. Mikati a insisté sur l’accélération du traitement des questions humanitaires, et a refusé de bloquer ce qui fonctionne pour les réfugiés et ne pas nuire aux libanais, tout en insistant sur la volonté politique pour atteindre les exigences s'il n y a aucun obstacle de sécurité.

Les Chars de l’occupation bombardent l’est de Gaza

[ 15/11/2011 - 10:13 ] 
Gaza - CPI
Les chars de l’occupation ont bombardé, le mardi matin 15/11,  l'est de Gaza,  par un certain nombre d'obus d'artillerie.
Des sources locales ont déclaré auprès de notre correspondent que  les engins blindés de l’armée occupante israélienne,  postés au site de "Queen" et "Nahal Oz" à l'intérieur du mur de sécurité sioniste, à l’est de Gaza ville, ont tiré, au moins, 10 obus d'artillerie vers la périphérie Est de Gaza, sans faire de victimes.

Sarkozy rappelle son amitié à Nétanyahou dans une lettre

14 novembre 2011
Agence France-Presse
Jérusalem
Le président français Nicolas Sarkozy a adressé une lettre de condoléances au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou après le récent décès de son beau-père dans laquelle il lui rappelle son «amitié», a indiqué lundi soir un haut responsable israélien.
«Le président Sarkozy a adressé en son nom et celui de son épouse Carla une lettre personnelle dans laquelle il exprime ses condoléances au Premier ministre Benyamin Nétanyahou et à son épouse Sarah après le décès du père de cette dernière», Shmouel Ben Artzi, a affirmé à l'AFP ce haut responsable qui a requis l'anonymat.
«M. Sarkozy rappelle dans cette lettre son amitié au Premier ministre et souligne que leurs divergences sur les problèmes du Proche-Orient, dont la presse s'est fait l'écho, n'ont pas d'impact sur cette amitié», a-t-il souligné.
Deux chaînes de télévision israélienne, l'une publique et l'autre privée, ont fait état de cette missive et en ont cité des extraits traduits en hébreu.
Selon ces extraits, le président français écrit notamment à M. Nétanyahou: «Permettez moi de vous rappeler que notre amitié reste entière. Nos vues divergentes sur les problèmes du Proche-Orient et les commentaires publiés à ce sujet n'ont aucun impact sur notre amitié».
L'Élysée a confirmé lundi soir l'existence de cette lettre mais s'est refusé à en divulguer la teneur, qualifiée de «privée».
Dans une autre lettre «personnelle» dévoilée dimanche par le quotidien israélien Yédiot Aharonot, M. Sarkozy a promis - dans des termes amicaux - à M. Nétanyahou d'oeuvrer en faveur de sanctions accrues contre l'Iran, à la suite de la publication du dernier rapport de l'AIEA (Agence Internationale pour l'Energie Atomique) sur le programme nucléaire de l'Iran.
Ces lettres ont été envoyées après des déclarations attribuées à Nicolas Sarkozy traitant M. Nétanyahou de «menteur» lors d'une conversation privée avec le président américain Barack Obama le 3 novembre au sommet du G20 à Cannes (sud de la France). Cet échange, révélé par le site internet Arrêt sur images, n'était pas destiné à être entendu par les journalistes.
Le gouvernement israélien s'est abstenu de tout commentaire.
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Iran : « Israël » a-il fourni de fausses informations à l’AIEA ?

14-11-2011
Le rapport de l’Agence Internationale de l’énergie Atomique (AIEA) publié par un « think-tank » de Washington mardi reprenait la sensationnelle révélation dont les médias du monde entier s’étaient déjà faits l’écho selon laquelle un ancien savant soviétique spécialisé dans les armes nucléaires avait aidé l’Iran à construire un système de détonation qui pouvait être utilisé comme une arme nucléaire.
Mais il apparaît maintenant que cet expert étranger, qui n’est pas nommé dans le rapport de l’AIEA mais qui a été identifié par les journalistes comme étant Vyacheslav Danilenko, n’a jamais travaillé sur les armes nucléaires mais qu’il est un des plus grands spécialistes de la production de nano diamants par explosifs.
Il semble maintenant que l’AIEA et David Albright, le directeur de l’Institut International de Science et de Sécurité de Washington qui sont à l’origine des nouveaux rapports n’aient jamais pris la peine de vérifier les informations initiales fournies par un "état membre" dont on ne connaît pas l’identité sur le passé nucléaire du savant sur laquelle le rapport de l’AIEA est basé.
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Danilenko a dit clairement que le but de son travail en Iran était de développer une industrie du nano diamant dans le pays.
Le rapport dit que "l’expert étranger" était en Iran de 1996 à 2002 environ "pour aider ostensiblement au développement des installations et des techniques de fabrication des diamants ultra dispersés (UDD) ou nano diamants..." Cette formulation suggère que les nano diamants étaient une couverture pour dissimuler le vrai objectif de son travail en Iran.
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L’Iran a dit que le rapport ainsi qu’un certain nombre d’autres documents censés être des "probables documents d’études" censés provenir d’un programme iranien d’armes nucléaires supposé, étaient des faux.
Un examen attentif de ces soi-disant " probables documents d’études" a révélé des incohérences et des anomalies qui prouvent la fraude. Mais l’AIEA, les Etats-Unis et leurs alliés dans l’AIEA continuent de traiter ces documents comme s’il n’y avait pas le moindre doute sur leur authenticité.
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Le membre anonyme de l’AIEA qui a informé l’agence sur le soi-disant passé de Danilenko comme spécialiste soviétique de l’armement atomique est certainement Israël qui a été la source de quasiment tous les soi-disant renseignements sur le développement des armes nucléaires par l’Iran dans la dernière décennie.
Israël n’a jamais caché son intention d’influencer l’opinion mondiale contre le programme nucléaire iranien en communiquant des informations aux gouvernements et aux médias y compris des soi-disant documents du gouvernement iranien. Le ministre israélien des affaires étrangères et les officiels des renseignements ont parlé aux journalistes Douglas Frantz et Catherine Collins de l’unité spéciale du Mossad qui se consacrait à cette tâche, au moment précis où les faux documents sont apparus.
Dans une interview en septembre 2008 Albright a dit que le directeur adjoint du département sauvegarde de l’AIEA de l’époque lui avait dit qu’un document remis par un état-membre l’avait convaincu que les " probables documents d’études " étaient authentiques. Albright a ajouté que cet état était "probablement Israël".
Yaakov Katz, reporter au Jérusalem Post a dit mercredi que les services secrets israéliens avaient "fourni des informations capitales pour le rapport" dont le but était de "faire passer de nouvelles sanctions contre Téhéran..."
 
GARETH PORTER
Counterpunch
http://www.counterpunch.org/2011/11/10/irans-soviet-nuclear-...
Traduction : Dominique Muselet
Source : Alter info

Voici ci-dessous la dépêche de l'AFP
Un scientifique russe, Vycheslav Danilenko, a aidé l'Iran à développer un détonateur utilisable avec une arme nucléaire, a affirmé lundi une ONG américaine spécialisée dans le risque atomique.  
L'Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS) se fonde sur le récent rapport de l'Agence internationale pour la sécurité atomique (AIEA) et d'autres documents émanant de cette agence de l'ONU pour identifier ce chercheur.  
L'AIEA a fait part la semaine dernière de ses "sérieuses inquiétudes" quant à une "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien.  
Selon ISIS puisant largement dans des documents de l'AIEA, M. Danilenko, né en 1934, aurait travaillé pendant trois décennies à partir des années 60 dans un centre nucléaire militaire soviétique à Tcheliabinsk (Oural), et aurait été impliqué dans la manufacture de diamants synthétiques par explosion.  
En 1989 ou 1991, il aurait quitté le centre pour établir une entreprise produisant des "nano-diamants" à Kiev. Les difficultés économiques de sa société l'auraient conduit à contacter l'ambassade d'Iran en Ukraine en 1995.  
Il aurait ensuite coopéré au programme iranien de 1996 à 2002, avant son retour en Russie.  
Dans son dernier rapport, l'AIEA évoque "de fortes indications que le développement par l'Iran" d'un système de détonation nucléaire "a été aidé par le travail d'un expert étranger, qui non seulement connaissait bien cette technique, mais qui, comme un Etat membre en a informé l'Agence, a travaillé pendant l'essentiel de sa carrière sur cette technologie au sein du programme nucléaire militaire de son pays d'origine".
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Israël dans le déni

mardi 15 novembre 2011 - 06h:22
Ramzy Baroud
La solidarité internationale avec les Palestiniens s’intensifiant, il est difficile de comprendre l’autosatisfaction de Tel-Aviv
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Dans sa colonne du 10 Octobre publiée par le journal israélien Ynetnews , Guy Bechor arrive à une conclusion déconcertante. « Ce sont les Israéliens qui ont été les premiers à soulever l’argument de la délégitimation : Israël se transformerait en une nouvelle Afrique du Sud, à la suite de son isolement dans le monde occidental, ont-ils dit ... Cependant, cet argument n’a jamais beaucoup tenu la route, et même s’il l’avait tenue, il s’est infléchi durant l’année écoulée ».
Il est époustouflant de voir les membres de l’intelligentsia israélienne dominante contester l’idée même qu’ils ont imprimée eux-mêmes dans la conscience publique. Ils accusent d’antisémitisme les prétendus « délégitimisateurs » , et ils ont aussi terrifié leur propre peuple avec des scénarios apocalyptiques.
Une passionnée de la théorie de la délégitimation est la dirigeante de l’opposition israélienne et présidente du parti Kadima, Tzipi Livni."« La menace de délégitimation intensifie les autres menaces auxquelles Israël est confronté, et limite notre capacité à nous protéger », a-t-elle dit lors d’une conférence organisée par son parti et le Centre interdisciplinaire de Herzliya. « Les missiles, les chars et les excellents combattants d’Israël ne peuvent pas protéger correctement l’État d’Israël, si nous avons les mains liées dans le dos », a-t-elle ajouté, selon Haaretz (24 août 2010).
Livni a orchestré au premier plan la guerre de Gaza en 2008-09. La guerre contre la Bande assiégée - qui était déjà dévastée par une crise humanitaire sans précédent - a tué plus de 1.400 Palestiniens et en a blessé près de 5500. Dans nombre de rapports sur les droits humains, Israël a été accusé d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité au cours des 22 jours de frappes aériennes intensives.
Pourtant, le tollé international n’a pas réussi à « lier » les mains "des excellents combattants » d’Israël ni à ralentir la progression de ses bulldozers et de ses maçons, qui ont fait des ravages en Jérusalem-Est occupée et en Cisjordanie. Qui plus est , des centaines de Palestiniens ont depuis été tués et blessés dans la Bande de Gaza, Israël étant déterminé à rompre la trêve tacite conclue avec les factions palestiniennes. Quant au siège, il se poursuit malgré la libération du soldat israélien capturé, Gilad Shalit le mois dernier.
Alors, pourquoi Israël est-il tellement furieux devant la présumée campagne de délégitimation ? Est-il possible que la campagne mondiale pour les droits des Palestiniens ait franchi les frontières traditionnelles des conflits lancés par Israël pour pénétrer dans une zone où il ne peut pas utiliser le phosphore blanc, les avions de combat et les drones ?
Dans le Jerusalem Post, Caroline Glick a récemment fourni un synopsis du problème et a proposé sa solution. Dans son article intitulé « délégitimer le délégitimisateur », elle dit : « La seule façon de vaincre ceux qui nient nos droits sur notre terre, notre nation et notre histoire est de démasquer leur corruption, et leurs intentions haineuses envers le peuple juif. »
Cette déclaration est non seulement bêtement bizarre et fausse - Israël doit être critiqué à la mesure de son action illégale, et doit être traité comme tout autre pays qui de manière délibérée et répétée enfreint les lois internationales et humanitaires - elle est aussi très injuste à l’encontre des communautés juives où qu’elles soient.
Dans un article paru le mois dernier dans Electronic Intifada, Ali Abunimah caractérise ces arguments imprudents - se référant à la tactique de l’ADL - comme « intrinsèquement antisémites parce qu’ils supposent à tort et sur le plan historique que toute critique d’Israël équivaut à une critique des juifs ... Autrement dit, ils incluent à tort tous les juifs dans un stéréotype qui en fait des partisans inconscients des politiques atroces pratiquées par Israël tout en les y associant ».
Campagnes de la société civile
Alors, que faire lorsque le caractère de la bataille change de façon spectaculaire ? Comment pouvez-vous livrer une bataille - c’est ainsi qu’Israël perçoit toujours ses problèmes - avec des militants de la société civile, des écrivains, des militants à bord de petits bateaux venus de l’étranger et chargés de fournitures médicales, et une communauté internationale qui ne se laisse démonter ni par la crainte d’un veto US, ni ne se laisse intimider par les vieilles tactiques et accusations ?
Bien qu’il soit pleinement préparé pour toutes sortes de combats, Israël est encore mal équipé pour faire face à la société civile, qui est de plus en plus indignée - non seulement par le mépris flagrant d’Israël pour les droits humains, mais aussi par l’hypocrisie des gouvernements occidentaux qui permettent de telles violations.
Prenez par exemple le récent vote pour l’admission à l’Unesco de l’État de Palestine comme membre à part entière. Cet organisme représente l’ensemble de la communauté internationale, et déploie des efforts impressionnants en temps de paix. Au lieu de saisir l’occasion du vote pour poursuivre un dialogue culturel et politique, les USA et Israël ont eu recours aux insultes et à la contrainte.
Les deux pays ont gelé les paiements à l’organisme de l’ONU à concurrence de 82 millions de dollars. Et tandis qu’Israël a décidé de retenir illégalement les taxes collectées au nom de l’Autorité nationale palestinienne, des membres du Congrès US sont en train de pousser une législation visant à punir collectivement les pays et les organismes internationaux qui prennent le parti d’un État palestinien indépendant.
Un tel comportement pourrait intimider une institution, un journal, ou même un gouvernement, mais il ne dissuadera pas la société civile internationale. Par ailleurs, Israël peut tester avec succès des missiles balistiques, mais il ne peut pas sortir de l’isolement, dans lequel l’ont enfermé ses propres actions violentes et illégales. Le vote à l’Unesco a exprimé le mécontentement de la communauté internationale envers Israël, et son empressement à résoudre pacifiquement le conflit.
Il est ahurissant en effet qu’en dépit de tout cela, des journalistes tels que Guy Bechor célèbrent actuellement le triomphe d’Israël sur ses détracteurs. « Jusqu’à il y a quelques années, on croyait que tout était permis dans la bataille contre Israël, mais ce n’est plus le sentiment qui prévaut aujourd’hui », écrit-il.
Étant donné la solidarité internationale croissante avec les Palestiniens et le dynamisme du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions, l’autosatisfaction israélienne est vraiment difficile à comprendre .
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Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com.
9 novembre 2011 - Gulf News - Cet article peut être consulté ici :
http://gulfnews.com/opinions/column...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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