jeudi 3 novembre 2011

3ème session du Tribunal Russell sur la Palestine (Le Cap, 5-7 novembre 2011)

publié le jeudi 3 novembre 2011
Le Comité français d’appui au Tribunal Russell sur la Palestine

 
A la fin de la semaine, le 5 novembre 2011, va s’ouvrir dans le musée du symbolique “District 6“ de la ville du Cap en Afrique du Sud, la 3eme session du Tribunal Russell sur la Palestine, dont le thème est cette fois-ci “Les pratiques d’Israël envers le Peuple palestinien violent-elles l’interdiction internati onale de l’apartheid ? ». Cette session n’a pas pour vocation de dresser un parallèle entre la situation d’Apartheid qui prévalait en Afrique du Sud et la situation qui perdure en Israël et dans les territoires palest iniens, mais d’analyser si les pratiques israéliennes entrent dans la définition du droit international qui érige l’apartheid en crime contre l’humanité.
La session, dont les juges et les expert sont des personnalités éminentes, sera ouverte non seulement par Pierre Galand et Stéphane Hessel, mais encore par Monseigneur Desmond Tutu.
Un communiqué quotidien sera par ailleurs publié par le comité d’organisation.
Le dossier d’information sur cet événement est à télécharger de l’adresse suivante http://www.russelltribunalonpalestine.com/en/1399/south-africa-session-preparations et "Information kit (French)"
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La priorité est d'obtenir un Etat de Palestine à l'ONU (MAE palestinien)

AFP | 03/11/2011
Les Palestiniens entendent concentrer leurs effort sur l'obtention du statut d'Etat-membre à l'ONU, plutôt que sur l'adhésion à des agences spécialisées onusiennes, a affirmé jeudi le chef de la diplomatie palestinienne Riad al-Malki.
"Notre position officielle, conforme aux directives du président Mahmoud Abbas, est que les Palestiniens se concentrent sur l'adhésion (d'un Etat) aux Nations unies", a déclaré M. Malki lors d'une conférence de presse à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne.
"Pour le moment, nous ne sommes pas intéressés à poursuivre nos efforts en vue de l'admission de la Palestine au sein d'autres organisations internationales", a-t-il insisté.
Les Palestiniens ont remporté cette semaine une victoire diplomatique majeure sur la voie de la reconnaissance de leur Etat, en obtenant le statut de membre à part entière de l'Unesco, l'une des principales agences de l'ONU.
Dans la foulée, l'ambassadeur adjoint de la mission palestinienne auprès de l'ONU à Genève, Imad Zuhairi, a affirmé que les Palestiniens étaient "en train d'étudier les procédures d'adhésion des agences internationales de l'ONU basées à Genève". Le diplomate avait fait état de 16 organisations sélectionnées par les Palestiniens sur une vingtaine basées à Genève.
Mais "nous ne voulons pas dévier de nos efforts, car notre adhésion aux autres organisations internationales sera automatique dès que nous serons admis comme membre à part entière de l'ONU", a souligné M. Malki à Ramallah.
Le Conseil de sécurité se réunit jeudi pour étudier un projet de rapport sur l'adhésion pleine et entière de la Palestine à l'ONU.
Ce rapport sera formellement présenté le 11 novembre lors d'une ultime réunion au niveau des ambassadeurs sur le sujet et le vote aura sans doute lieu d'ici la fin de l'année.
Lors de ce vote, les Palestiniens ne sont pas assurés de réunir le minimum de neuf voix pour que le Conseil de sécurité établisse une recommandation positive pour l'Assemblée générale.
Ils devraient se heurter de toute façon au veto des Etats-Unis, allié d'Israël.
En cas d'échec au Conseil de sécurité, ils se tourneront vraisemblablement vers l'Assemblée générale où ils ont toutes les chances d'obtenir un vote favorable à un statut d'Etat non-membre observateur aux Nations unies. 
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L’entité sioniste exerce des manœuvres antiaérienne et poursuit ses agressions aériennes anti-Gaza

[ 03/11/2011 - 18:24 ]
Agences
Les forces de l’armée occupante israéliennes ont organisé, aujourd’hui, jeudi dans le centre des territoires palestiniens occupés (Israël) d’importantes manœuvres militaires anti-aériennes prétendues de défense civile destinées à préparer la population sionistes à une attaque de missiles, sous des circonstances d’agressions perpétuelles et sanglantes contre les habitants de la bande de Gaza, au moment où les spéculations se multiplient sur une attaque contre l'Iran.
«  Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti dans la région de Tel Aviv où les services de secours ont été mobilisés », ont rapporté des sources et médias hébreux.
L’armée de l’ennemi occupant a indiqué que des soldats et des ambulanciers, certains portant des tenues de protection contre les attaques chimiques, ont participé à l’exercice anti-aérien, prétendant qu’il s'inscrivait dans le cadre normal du programme projeté pour l'année 2011, ajoutant qu’il n'avait aucune relation avec les événements actuels.
Les médias hébreux de l’ennemi occupant propagent que le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu veut accéder au feu vert du gouvernement de son entité pour un raid anti-installations nucléaires de l’Iran, soulignant que le missile « Jéricho 3 » est capable de transporter une ogive nucléaire a été examiné (lancé) à un test de missiles à partir d'une base militaire proche de Tel Aviv.
Cette propagande des médias hébreux vient au moment où l’occupation israélienne annonce officiellement que son armée de l'air venait d'achever une semaine d'exercices en Sardaigne.
Il est à noter que l’aviation de l’entité sioniste occupante n’a pas cessé ses agressions perpétuelles, depuis plus d’une semaine, contre la population Gazaouite, en bombardement ce soir la zone de Beit Lahia, au nord du secteur assiégé, où deux citoyens désarmés sont tombés en martyrs.

James Baker : Israël n'est pas prêt pour la paix

03/11/2011 - 18:55 ]
Washington – CPI
L'ancien ministre américain des Affaires étrangères, James Baker, a déclaré que le gouvernement sioniste dirigé par Benjamin Netanyahu, n'est pas prêt pour la paix avec les Palestiniens, excluant toute percée diplomatique dans le Moyen-Orient, avant les élections présidentielles américaines en 2012.
Dans une déclaration de presse publiée, hier mercredi 2/11, Baker a souligné : "Pour parvenir à un accord au Moyen-Orient, le gouvernement israélien doit être prêt à s'avancer pour établir la paix, comme l'avait fait Yitzhak Rabin. Je suis désolé que cela ne s'applique pas à l'actuel gouvernement israélien".
Il a ajouté : "A mon avis, il n'y aura pas d'évolutions significatives avant les élections présidentielles américaines en 2012", car les administrations américaines sont prudentes dans leurs politiques envers le Moyen-Orient pendant la période des élections, afin de s'assurer du soutien des pro-israéliens.
Baker a accusé l'administration d'Obama d'être dépourvue de volonté politique et de n'avoir pas pu changer la situation au Moyen-Orient.

La délégation du convoi jordanien "Miles of Smiles" arrivera jeudi à Gaza

03/11/2011 - 19:09 ]
Amman – CPI
Des sources syndicales jordaniennes ont prévu que le convoi jordanien "Miles of Smiles" arrivera aujourd'hui jeudi 3/11, à la Bande de Gaza pour rejoindre les autres délégations participantes, lequel comprend des militants de tous les pays du monde.
Les sources ont déclaré que la participation de la délégation jordanienne au convoi vient dans le cadre du soutien aux Gazaouis, soulignant que la délégation comprend 32 personnalités, y compris des membres du groupe artiste de" Yarmouk", qui célébreront une cérémonie à Gaza à l'occasion de l'Aïd el-Adha et la libération des prisonniers.
Le convoi apporte des médicaments manquants au secteur de la santé dans la Bande de Gaza, des chaises, des véhicules électriques destinés à l'usage par des personnes ayant des besoins spéciaux "Handicapés" et leur apportera des véhicules et des autobus, en plus des dispositifs sportifs et d'autres destinés à la physiothérapie.
Il est à noter que cette délégation jordanienne est la 7ème qui participe dans les coinvois "Miles of Smiles",et est dirigée par l'ingénieur Murad el-Adayleh et que plus de 100 militants de l'Algérie, Koweït, Bahreïn et d'autres venus de France, de la Grande-Bretagne, tous ont l'intention de passer toutes les journées de l'Aïd d'el-Adha dans la Bande de Gaza.

La marine sioniste s'apprête à intercepter les deux navires en direction de Gaza

03/11/2011 - 19:02 ]
El-Qods occupée – CPI
L'armée de l'occupation sioniste a annoncé l'achèvement de toutes ses préparations militaires pour intercepter les deux bateaux, canadien et irlandais, qui naviguent vers la Bande de Gaza pour briser le sévère blocus sioniste imposé depuis environ 5 ans.
Selon les informations publiées jeudi 03/11, sur le site Web du journal hébreu "Israël Home", les forces de la marine sioniste a achevé tous ses préparatifs pour intercepter les deux bateaux qui transportent à leur bord 27 militants étrangers de différentes nationalités ainsi que des quantités de médicaments, de matériel médical, et d'autres besoins humanitaires. Ils devrait arriver à la Bande de Gaza, demain vendredi à l'aube.
De leur côté, des sources militaires sionistes ont déclaré qu'il ne sera pas autorisé aux navires, canadien et irlandais, qui ont pris la mer hier mercredi à partir d'un port turc vers les côtes de la Bande de Gaza, de violer l'embargo maritime imposé sur le secteur.

Les ONG palestiniennes exigent une protection des militants en route pour Gaza

03/11/2011 - 20:26 ]
Gaza – CPI
Le réseau des ONG palestiniennes a fermement condamné les menaces de l'occupation sioniste d'empêcher l'arrivée de deux bateaux de solidarité, le "Libération" canadien et le "Liberté" irlandais, dans le cadre du convoi "Vagues de la liberté" qui continuent leur navigation vers la Bande de Gaza assiégée.
Le réseau a adressé dans un communiqué un appel urgent à la communauté internationale, en particulier les Nations Unies, et toutes les organisations juridiques internationales à intervenir immédiatement et urgemment pour assurer la vie et la sécurité des militants et leur accès sûr dans le secteur.
Il a confirmé que ces militants effectuent une mission humanitaire civile visant à se solidariser avec le peuple palestinien, et mettre en évidence ses souffrances causées par l'embargo illégal et injuste.
Le réseau a précisé la nécessité de l'intervention de la communauté internationale pour mettre complètement fin au blocus sioniste de la Bande de Gaza, assurer son contact avec le monde en toute liberté, et le commencement immédiat du processus de reconstruction de la Bande de Gaza.
Dans le même contexte, le réseau des ONG palestiniennes a souligné que les deux navires ont pris la mer hier à partir d'un port turc en direction de la Bande de Gaza afin de participer aux efforts de la levée du sévère blocus sioniste imposé sur le peuple palestinien à Gaza, et qu'ils se trouvent actuellement dans les eaux internationales en destination vers le secteur, transportant des médicaments et des aides humanitaires.

Omar Soulayman a promis aux américains d'encercler le Hamas sur le niveau politique

03/11/2011 - 20:16 ]
Le Caire – CPI
L'un des cables diplomatiques découverts par Wikileaks a révélé la promesse de l'ancien président des services de renseignements généraux en Egypte, le général Omar Soulayman, faite il y a trois ans devant une délégation américaine d'isoler le mouvement du Hamas et d'imposer un siège politique contre lui.
Le document publié sous un code crypté "CAIRO908" a démontré que Soulayman s'est réuni au début du janvier 2008, avec une délégation américaine en présence de George Finovic et a promis lors de la réunion de faire plus d'efforts pour isoler le mouvement du Hamas et de l'encercler sur le niveau politique. Il a également proposé de former des forces palestiniennes appartenant au mouvement du Fatah par un soutien et une surveillance américaine pour être capables d'entrer dans la Bande de Gaza et y affronter les forces du Hamas.
Soulayman a ajouté que son pays attendait un feu vert des Etats-Unis pour entamer l'étape de la formation des forces spéciales du mouvement du Fatah, mais Washington a préféré qu'Amman mène cette formation durant cette phase pour être suivie de l'Egypte dans la deuxième phase, promettant de poursuivre les pressions sur le Hamas jusqu'à l'arrêt des tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza sur des objectifs israéliens.

Deux agriculteurs martyrs lors d’un raid sioniste sur Beit Lahiya

[ 03/11/2011 - 16:50 ]
Gaza - CPI
Des sources médicales ont annoncé que deux civils palestiniens sont tombés en martyr par un raid aérien de l’aviation de  l’armée occupante israélienne, qui a pris en cible Beit Lahiya, au nord de la bande de Gaza.
Le porte-parole pour le Comité suprême du secours et d'urgence,  Adham Abou Salmia a souligné dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information que les deux agriculteurs martyrs sont : Mohammed Abou Halima, 22 ans, et Nasr Olayan, 23 ans, sont tombés en martyrs lors d’un raid aérien de l’occupation sioniste sur Beit Lahiya.
« Les deux martyrs ont été transférés fragmentés à l'hôpital Kamal Adwan, après avoir été ciblés par le raid aérien sioniste », a-t-il précisé.
Des sources locales ont déclaré au correspondent du Centre palestinien d'information, qu’ un groupe de résistance ait fait face à une force sioniste envahissante dans la zone et l'a frappée directement.
Les sources ont indiqué que les renforts sionistes sont arrivés dans la région, tandis que des hélicoptères ont survolé les cieux et ont tiré deux missiles ce qui a conduit au martyre des deux citoyens.
Les médias hébreux ont dit qu’une jeep militaire de l’armée de l’occupation a été directement touchée après qu’un groupe résistant palestinien avait pris en cible une patrouille dans la région d’une unité d’ingénierie.
 Ultérieurement, les brigades d'el-Qassem, ont déclaré que le martyr, Nasr Olayan, 23 ans est un agriculteur et l'un de leurs résistants qui travaillait avec son collègue avec d'être tombés en martyr, suite à un raid aérien qui les a pris en cible dans la zone susdite.

ONU : le Conseil de sécurité se penche sur la candidature palestinienne

AFP | 03/11/2011
Le Conseil de sécurité se réunit jeudi pour étudier un projet de rapport sur l'adhésion pleine et entière de la Palestine à l'ONU, mais contrairement à l'Unesco, le vote qui aura sans doute lieu d'ici la fin de l'année sera certainement négatif.
Le rapport, qui sera examiné à partir de 15H00 (19H00 GMT), sera formellement présenté le 11 novembre lors d'une ultime réunion au niveau des ambassadeurs sur le sujet.
Ensuite, il faudra qu'au moins un des quinze pays du Conseil demande le passage au vote, peut-être d'ici la fin novembre, mais vraisemblablement avant la fin de l'année, selon des diplomates.
Lors de ce vote, les Palestiniens ne sont pas assurés de réunir le minimum de neuf voix pour que le Conseil de sécurité établisse une recommandation positive pour l'Assemblée générale, ajoutent ces mêmes diplomates.
Mais surtout, même s'ils y parviennent, Washington a déjà annoncé qu'il opposerait son veto, ce qui aura pour effet de torpiller la tentative palestinienne, mais aussi de ternir davantage l'image des Etats-Unis dans le monde arabo-musulman.
L'ambassadeur portugais à l'ONU, Jose Filipe Moraes Cabral, qui assure la présidence du Conseil pour novembre, a expliqué lors d'une conférence de presse mercredi soir qu'il ne savait pas si le vote aurait lieu en novembre.
"Mais je ne crois pas que nous ayons été particulièrement lents" dans l'examen de la candidature palestinienne, a-t-il dit, soulignant que si l'adhésion du Soudan du Sud avait été réglée en quelques jours en juillet dernier, "les cas du Soudan du Sud et de la Palestine ne peuvent pas être comparés".
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Netanyahu ordonne le gel de la contribution d'Israël à l'Unesco (officiel)

AFP | 03/11/2011
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné le gel de la contribution d'Israël à l'Unesco, après l'admission des Palestiniens, a déclaré à l'AFP son porte-parole Mark Regev.
Israël contribue à hauteur de 2 millions de dollars au budget annuel de l'Unesco.  

Gaza: deux Palestiniens tués dans un raid aérien israélien

AFP | 03/11/2011
Deux Palestiniens ont été tués et un autre blessé jeudi après-midi lors d'une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, selon les services d'urgence palestiniens.
L'armée israélienne a confirmé avoir lancé un raid aérien qui visait, selon elle, des "terroristes" ayant ouvert le feu contre des soldats en territoire israélien près de la frontière avec l'enclave palestinienne.
Des sources sécuritaires palestiniennes avaient auparavant précisé que des combattants palestiniens avaient ouvert le feu contre des membres des forces spéciales israéliennes en civil, entrés en territoire palestinien dans le secteur d'al-Sudaniyya, près du port de Gaza.
Un char israélien a tiré trois obus tandis qu'un hélicoptère survolait le secteur, ont précisé ces sources.
"Des soldats en patrouille de routine en territoire israélien ont riposté à des tirs à l'arme automatique venant du nord de la bande de Gaza qui ont endommagé leur véhicule", a déclaré à l'AFP une porte-parole militaire israélienne.
L'incident s'est produit près de la barrière de sécurité séparant Israël de la bande de Gaza, a-t-elle précisé.
Cet accrochage survient alors qu'une trêve tacite est observée depuis le début de la semaine après une brusque flambée de violence le week-end dernier qui a fait 13 morts, 12 combattants palestiniens et un civil israélien.
Les groupes armés palestiniens disent respecter ce cessez-le-feu, négocié par l'Egypte, tout en se réservant le droit de riposter à "toute agression israélienne".
Israël a promis de "faire payer cher" aux responsables de tirs de roquettes contre son territoire. 
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Israël: exercice de défense passive contre une attaque de missiles (armée)

AFP | 03/11/2011
Un exercice de défense passive simulant une attaque de missiles conventionnels et non-conventionnels dans la région de Tel Aviv a eu lieu jeudi matin, a annoncé l'armée israélienne dans un communiqué.
"Cet exercice d'entraînement à des situations d'urgence était prévu dans le cadre de notre programme pour 2011 et n'était pas lié à des évènements actuels. Il a notamment envisagé des tirs de missiles contre la région de Tel-Aviv", a précisé ce texte.
"Les unités de secours de la défense passive ainsi que la police, les pompiers, le Magen David Adom (l'équivalent de la Croix Rouge) ont participé à cet exercice", ont de leur côté indiqué des sources militaires.
Des sirènes ont retenti pendant une minute et demi, puis des équipes de sauveteurs se sont entraînées à l'évacuation de centaines de blessés à la suite d'attaques de missiles conventionnels et non-conventionnels.
"Nous allons tester tous les scénarios possibles, y compris des attaques provoquant des dégâts significatifs", avait auparavant précisé à la radio militaire le colonel Adam Zussman, un responsable de la Défense passive.
Cet exercice, prévu depuis un an selon le colonel Zussman, a été organisé au moment où la question d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes fait l'objet d'un intense débat public en Israël, alimenté par des fuites organisées dans les médias.
C'est dans ce contexte qu'Israël a tiré mercredi avec succès un missile doté d'un nouveau système de propulsion à partir de la base aérienne de Palmahim, au sud de Tel-Aviv.
Selon des experts militaires étrangers, Israël développe depuis des années un missile sol-sol "Jéricho 3", à plusieurs étages, qui pourrait être équipé d'une tête nucléaire, chimique ou bactériologique pouvant atteindre l'Iran.
Les médias israéliens ont également fait état d'un exercice mené ces derniers jours par 14 avions israéliens en Sardaigne (Italie) en coopération avec l'aviation italienne pour s'entraîner à des missions "à longue distance" nécessitant notamment des ravitaillements en plein vol.
Les Israéliens sont divisés pratiquement à égalité entre partisans (41%) et opposants (39%) d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, selon un sondage.
L'Iran a pour sa part prévenu qu'il "punirait" Israël en cas d'attaque.
"Les Etats-Unis savent que toute attaque du régime sioniste contre l'Iran produira de sérieux dommages non seulement contre ce régime mais aussi contre les Etats-Unis", a prévenu le chef d'état-major iranien, le général Hassan Firouzabadi, cité mercredi par l'agence de presse Fars. 
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Khassaweina : L'expulsion des dirigeants du Hamas de la Jordanie est une erreur politique

03/11/2011 - 15:06 ]
Amman – CPI
Le premier ministre jordanien, Awn Khassaweinah, a décrit l'expulsion des dirigeants du mouvement du Hamas de la Jordanie comme "une erreur politique et constitutionnelle".
Dans une réunion avec les chefs des syndicats professionnels, le lundi soir 31/10, Khassaweinah a été interrogé sur la possibilité de reprise des relations entre la Jordanie et le Hamas, et a déclaré :  "Je pense que l'expulsion des dirigeants du Hamas est une erreur constitutionnelle et politique". Il a confirmé que son pays s'efforce de créer des relations équilibrées avec toutes les parties présentes sur la scène palestinienne et les pays voisins.
Les déclarations de Khassaweinah ont été tenues en même temps que des informations évoquant des préparatifs d'une visite officielle en Jordanie qui sera bientôt menée par le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal.
Elles ont également eu lieu après une série de contacts entre les dirigeants du mouvement du Hamas et le nouveau gouvernement en Jordanie, où Mechaal a téléphoné à Khassaweinah pour le féliciter de la formation du gouvernement. De même que le membre du bureau politique du Hamas, Mohamed Nazzal, a rendu visite à Khassaweinah chez lui pour le féliciter pour la formation du gouvernement, ainsi que le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, qui a appelé son nouvel homologue jordanien pour la même raison.

Réception d’un propagandiste israélien à l’Université américaine de Wayne

jeudi 3 novembre 2011
Les images parlent d’elles-mêmes. L’accueil réservé par les étudiants de la Wayne State University à Gil Hoffmann, principal analyste politique du Jérusalem Post, en tournée aux Etats-Unis pour vendre les mensonges de l’occupant israélien.


A noter qu’en 2003 les étudiants de cette université de Détroit (Michigan) ont été les premiers à voter une résolution demandant que leur institution cesse tout investissement en Israël et retirent leurs investissements dans les firmes ayant des relations des relations commerciales avec Israël.
Pas rien, quand on sait que cette université publique est l’une des plus grandes des Etats-Unis, avec 32 000 étudiants. Son campus est de 822 000 m², et contient plus de 100 bâtiments au cœur de Détroit.
CAPJPO-EuroPalestine
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Hamas appelle les pays qui soutiennent l'occupation à arrêter leur «partialité flagrante»

[ 03/11/2011 - 09:40 ]
Damas - CPI
Le Mouvement de la résistance islamique de Hamas  a affirmé en coïncidence de la commémoration de la Déclaration douloureuse de «Balfour », que cette déclaration (pacte de Balfour) est arbitraire et injuste", car c’est une promesse du non propriétaire au déméritant ».
 « La Grande-Bretagne et les Etats coloniaux soutenant à l'occupation sioniste portent la responsabilité historique de ce qui s'est passé et se passe pour le peuple palestinien des crimes et politiques racistes sionistes », a contesté le Hamas contre la politique de deux poids, deux mesures, demandant à ces pays d’arrêter leur soutien et leur partialité très flagrante en faveur de l’ennemi occupant israélien.
 Dans son communiqué dont notre Centre a reçu une copie, le Hamas a déclaré que le succès de la résistance palestinienne de capturer le soldat sioniste « Shalit », et la libération des héros prisonniers des prisons de l'occupation, est une victoire pour l'approche de la résistance qui adhère à un moyen de libérer plus de prisonniers et pour récupérer la terre et les droits usurpés.
Le Hamas a insisté sur son attachement au dialogue national complet comme un moyen de protéger les droits et le maintien de l'unité interne, et de mettre en œuvre la réconciliation nationale, ainsi que de construire une stratégie palestinienne unifiée et admissible, sur la base du respect de la résistance et des droits jusqu’à la liberté et l'indépendance.
En effet, le Hamas a attiré, dans son communiqué, l’attention à l’intensification des agressions barbares de l’occupation sur la bande de Gaza, et à ses pratiques discriminatoires, racistes et criminelles en Cisjordanie, notamment dans la ville sainte d’el-Qods occupée qui s’expose, sans précédent, aux campagnes de judaïsation, colonisation et à l’extermination de ses habitants palestiniens, tout en se félicitant de la lutte historique des Palestiniens, à tous les niveaux face à la tyrannie, le barbarisme et le terrorisme de l’entité sioniste, insistant que la lutte palestinienne vit actuellement la quatre-vingt-quatorzième commémoration du « pacte de Balfour », au moment où elle est devenue plus solide et ferme pour la libération de la Palestine, le droit au retour et le maintien de la ville d’el-Qods occupée et ses lieux saints.

Jénine : Trois citoyens arrêtés par les forces occupantes

[ 03/11/2011 - 10:16 ]
Jénine - CPI
Les forces de l’occupation sionistes ont arrêté trois Palestiniens, à l'aube du jeudi 3/11, lors de raids dans plusieurs endroits dans le district de Jénine, au centre de la ville de Qabatiya, qui s’est exposée à une grande opération militaire, en particulier dans les villages ; Zababdeh, Araba et Mirka.
Des sources locales ont indiqué que les troupes armées sionistes appuyées des dizaines de soldats ont fait irruption, aujourd’hui mation, à Qabatiya, où elles ont arrêté trois jeunes hommes et les ont emmenés vers une destination inconnue, après avoir fouillé leurs maisons et endommagé leurs contenus.
  «Les jeunes arrêtés sont: Alaa Mohamed Said Abou el-Rab, âgé de 20 ans, et Hussam Abou el-Rab (21 ans) et Saïd Saba'neh (21 ans) », ont indiqué les sources.

Internet coupé-Palestine : demande d'enquête

2 novembre 2011
Un ministre palestinien a annoncé mercredi qu'il allait réclamer une enquête internationale après une attaque de pirates informatiques qui ont coupé mardi le réseau internet en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Les Palestiniens vont demander à l'Union internationale des télécommunications (UIT), une agence de l'ONU, d'enquêter sur cette attaque coordonnée, a expliqué le ministre palestinien des Communications, Mashour Abou Daqqa, lors d'une conférence de presse.
Mardi, l'ensemble du réseau internet des Territoires palestiniens a été coupé par une attaque que Mashour Abou Daqqa avait qualifiée d'"organisée".

Rumeurs de guerre au Moyen-Orient : cette fois, est-ce la bonne?

03/11/2011

Depuis 2006, chaque automne, les journaux du Moyen-Orient et les spécialistes de la région font état des mêmes bruits : Israël va attaquer l'Iran. Cette fois est-ce la bonne?
Disons que les conditions favorables sont, plus que jamais, réunies.
Israël est un pays qui prépare toujours sa prochaine guerre, mais depuis une semaine, les médias israéliens, de droite comme de gauche, insistent sur l'imminence d'un conflit avec l'Iran. Ils rapportent les démarches du premier ministre Netanyahu, de son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman et du ministre de la Défense, Ehud Barak pour convaincre les derniers ministres récalcitrants du cabinet d'endosser une frappe contre les installations nucléaires iraniennes.
Les récalcitrants comme le ministre des Affaires stratégiques Moshe Yaalon et le ministre du Renseignement Dan Meridor ne sont pas contre en principe. Ils préféreraient simplement que le gouvernement israélien et son puissant lobby américain forcent les États-Unis à attaquer à la place d'Israël. Ministre de l'Intérieur, Eli Yishai dit que la question le garde éveillé la nuit. Ses services estiment qu'en représailles à une telle attaque, le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien ont la capacité de faire pleuvoir 100 000 roquettes et missiles sur l'ensemble du territoire israélien.
La situation a atteint un point tel que l'ancien directeur du Mossad, Meir Dagan a senti le besoin de mettre en garde publiquement le gouvernement contre ce geste fatidique pour Israël et le monde.
Le revers israélien au sujet de l'adhésion de la Palestine à l'UNESCO, celui, prévisible, de son admission à l'assemblée générale de l'ONU, tout comme la montée des sentiments anti-israéliens au Moyen-Orient dans la foulée du « printemps arabe » incitent Israël à agir. Les dirigeants israéliens croient que la situation exige qu'ils procèdent à une démonstration de leur primauté militaire dans la région pour maintenir l'ascendant stratégique d'Israël. Le programme nucléaire iranien est la cible idéale.
Le chef d'état-major américain, l'amiral Mullen, s'est rendu en Israël il y a quelques semaines pour dissuader les Israéliens de frapper l'Iran. Washington espère convaincre Israël de ne pas attaquer en obtenant du conseil de sécurité de l'ONU l'imposition de sanctions encore plus draconiennes contre Téhéran. Pour y arriver, les Américains vont devoir convaincre la Russie et la Chine qui ont des relations économiques profitables avec l'Iran. Ces deux pays contribuent aussi de façon non négligeable au programme nucléaire civil iranien.
Deux raisons principales font craindre une attaque imminente. Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui doit être publié la semaine prochaine, va avoir un effet déterminant sur la décision d'Israël. Plusieurs experts affirment que l'AIEA a découvert que Téhéran a réalisé des progrès considérables dans le développement de son programme nucléaire militaire. Ensuite les conditions météorologiques. À compter de décembre, la couverture nuageuse hivernale au dessus de l'Iran va rendre difficiles les opérations aériennes.
L'Iran a averti à plusieurs reprises qu'elle considérerait les Américains comme des complices d'Israël dans le cas d'une attaque contre son territoire. La riposte pourrait donc frapper les installations militaires américaines dans l'ensemble du Moyen-Orient et en particulier en Irak.
Téhéran peut aussi perturber l'approvisionnement pétrolier mondial en bloquant le détroit d'Ormuz et en ciblant les installations pétrolières de la région particulièrement celles d'Arabie Saoudite, du Qatar et du Koweït. Cela entrainerait une montée en flèche du coût du pétrole aggravant la crise économique actuelle.
J'ai peine à croire, malgré le bellicisme connu des dirigeants israéliens actuels, qu'ils se risqueront à provoquer un tel cataclysme mondial. J'espère que les rumeurs de guerre actuelles ne sont que des manifestations de dépits pour leurs revers actuels.
Quoi qu'ils fassent, les Israéliens peuvent compter sur le soutien inconditionnel des États-Unis et Canada harpérien. Pour notre plus grand malheur.
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Des Israéliens devant la Cour pénale internationale?

Benyamin Netanyahou a peut-être commis une grossière erreur en répondant de manière bête et méchante, par la construction de 2000 logements pour des colons juifs en terre palestinienne, à la décision de l'Unesco, lundi, d'accepter la Palestine en son sein.
Cette décision de la Conférence générale de  l'Unesco, à laquelle un Etat peut adhérer sans être au préalable membre de l'Onu (le vote d'une majorité de pays suffit), est probablement plus lourde de conséquences qu'il y paraît.
"Avec cette preuve de reconnaissance internationale, il n'y a désormais plus aucune raison pour que la Palestine ne puisse pas, immédiatement, et sans aucun vote, adhérer à la Cour pénale internationale. La Palestine peut maintenant devenir un membre de la CPI simplement en soumettant un instrument d'accession au Statut de Rome et rejoindre la liste des Etats membres", analyse le diplomate britannique Craig Murray.
Qui pourrait l'empêcher? Certainement pas Israël, ni les Etats-Unis. Ils ne sont pas membres de la CPI, car ils refusent de ratifier le Statut de Rome, afin de ne pas s'exposer à des poursuites pour crime de guerre, crime contre l'humanité ou génocide.
Israël, qui avait signé le traité de la CPI en décembre 2000, a ensuite voté contre les statuts de la cour. Eli Nathan, son représentant  à la Conférence de Rome, avait alors rejeté l'idée que les transferts de population puissent être acceptés comme crimes. Et pour cause...
"Il y a ici un point extrêmement crucial, poursuit Craig Murray. Si la Palestine accède au Statut de Rome, en vertu de l'article 12 du Statut de Rome, la CPI aura juridiction sur les Israéliens commettant des crimes de guerre sur le sol palestinien. Et les autres Etats  signataires seront obligés de livrer à la Cour de la Haye les Israéliens inculpés de crimes de guerre."
Cela supposerait évidemment, que les magistrats de la CPI fassent preuve d'indépendance, et les pays concernés d'une force capacité de résistance aux pressions...
Mais si l'on pousse le raisonnement de Craig Murray, la peur de la CPI pourrait obliger Israël a réfléchir à deux fois avant d'autoriser une nouvelle opération de type Plomb durci à Gaza, où des civils ont été tués sciemment et délibérément. L'état-major israélien a alors redouté un recours devant la CPI. L'adhésion de la Palestine à la CPI exposerait également les Palestiniens qui s'attaquent sans discernement aux civils israéliens lorsqu'ils tirent des roquettes...
La colonisation forcenée de Netanyahou (et de ses précédesseurs), véritable chiffon rouge pour la communauté internationale, tombent-elles sous le coup de la CPI?
Pas directement. Mais qu'en serait-il de leur corollaire, à savoir les déplacements de population (par exemple les expulsions du quartier de cheikh Jarrah dans la partie occupée de Jérusalem) ?
L'adhésion de la Palestine à la CPI pourrait également forcer l'Etat hébreux à reconsidérer sa politique de grignotage de la Cisjordanie.
En effet, les colons qui multiplient les exactions contre les villages palestiniens -(cf l'opération "Prix à payer")- pourraient bien être considérés, tôt ou tard, comme des miliciens, puisque l'on est bien en état de guerre, qu'ils sont armés et qui plus est entraînés par l'armée israélienne.
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L'ONU inquiète des décisions d'Israël après l'admission de la Palestine à l'UNESCO

2 novembre 2011 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est déclaré mercredi profondément préoccupé par les décisions prises par le gouvernement israélien en réponse à l'admission de la Palestine comme Etat membre à part entière de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
« L'activité de colonisation israélienne est contraire au droit international et à la Feuille de route et porte préjudice aux négociations sur le statut final », a dit le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration, en faisant référence aux négociations sur la création d'un Etat palestinien vivant aux côtés d'Israël dans la paix et la sécurité.
« Le Secrétaire général appelle le gouvernement d'Israël à geler toutes les activités de colonisation et à continuer de transférer les revenus de TVA et de droits de douanes qui appartiennent à l'Autorité palestinienne et sont indispensables pour lui permettre de fonctionner, en accord avec les obligations d'Israël », a-t-il ajouté.
Selon la presse, le gouvernement israélien a décidé mardi d'accélérer la construction de colonies juives en Cisjordanie et de geler à titre provisoire le transfert de recettes fiscales destinées à l'Autorité palestinienne. Ces fonds, d'un montant d'environ 50 millions de dollars par mois, correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens. Cet argent assure 30% du budget de l'Autorité palestinienne et permet de payer 140.000 fonctionnaires palestiniens.
Le porte-parole de Ban Ki-moon a indiqué que le Secrétaire général était également préoccupé par les implications de la décision de la Conférence générale de l'UNESCO d'admettre la Palestine sur le financement de cette agence de l'ONU. « Cette décision était la prérogative des Etats membres, et il souhaite travailler avec eux sur des solutions pratiques pour préserver les ressources financières de l'UNESCO », a-t-il dit.
Les Etats-Unis ont annoncé lundi la suspension de leur contribution au budget de l'UNESCO après l'admission de la Palestine comme Etat membre de cette organisation. Le gouvernement américain a déclaré qu'il était lié par deux lois adoptées en 1990 et 1994 par le Congrès. Ces lois interdisent tout financement d'une agence de l'ONU qui admettrait la Palestine en tant que membre à part entière, en l'absence d'un accord de paix au Moyen-Orient.
Dans ce contexte, le Secrétaire général est « préoccupé par la trajectoire des développements entre Israël et les Palestiniennes et appelle les parties à agir de manière responsable et sérieuse en faveur de la paix », a dit son porte-parole.
Il appelle toutes les parties à éviter les provocations et à travailler avec le Quatuor sur le Moyen-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Nations Unies) « sur des propositions sérieuses concernant les frontières et la sécurité, dans les trois prochains mois, dans le cadre d'un engagement partagé à reprendre des négociations directes », a-t-il ajouté. 
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Rapport sur la situation entre juillet et septembre 2011

Rédigé par l'Institution Internationale al-Qods  (QII)
Mercredi 2 novembre 2011
Ce rapport examine l’évolution de la situation dans la ville d’al-Qods, tant sur le terrain que sur le plan politique, au cours des trois mois passés. Il présente une lecture méthodique des événements qui se déroulent, dans le cadre du conflit entre d’une part, un projet global de judaïsation de tous les aspects de la vie de cette ville, exécuté et supervisé par l’Etat de l’occupation et des associations qui en dépendent, et d’autre part, les tentatives de résister à ce projet menées par les maqdisis, en s’appuyant sur leurs propres capacités et le faible soutien extérieur.
Le rapport examine l’évolution sur le terrain du projet de judaïsation et les efforts consacrés pour y résister, selon deux parcours principaux :
Judaïsation religieuse et culturelle : ce parcours comprend les tentatives faites pour modifier l’idendité de la mosquée al-Aqsa et l’ancienne ville dans al-Qods, par les exacavations visant à construire une ville historique juive, sous et autour de la mosquée al-Aqsa, des synagogues et des musées, mais aussi à tenter de supprimer l’exclusivité islamique sur la mosquée al-Aqsa pour la transformer en un lieu religieux commun ouvert aux fidèles de toutes les religions. S’ajoutent à cela la tentative de changer la nature démographique de la zone entourant la mosquée al-Aqsa et l’ancienne ville, pour en faire une zone juive et l’expulsion des Arabes vers la périphérie. Ce parcours comprend aussi la tentative de présenter la ville d’al-Qods comme un lieu touristique en tant que « capitale juive », par le biais des festivals et des fêtes, l’encouragement du tourisme en vue de favoriser les fouilles et la construction des musées juifs dans toute la ville.
La judaïsation démographique : Ce parcours insiste sur deux points centraux, le premier étant les tentatives d’accroître le nombre des colons juifs dans la ville, par la construction et l’élargissement des colonies, et les facilités offertes à différentes catégories de population (juive) pour habiter dans al-Qods, le transfert des institutions centrales de l’Etat vers la ville et l’encouragement de la construction des usines et des centres de haute technologie dans la ville, pour y attirer la main d’œuvre (juive). Le second point est la tentative d’expulser les habitants d’al-Qods, en retirant les cartes de séjour, la confiscation des terres et des prpopriétés, l’imposition de conditions économiques difficiles ainsi que la construction du mur de séparation.
Quant au processus politique du projet de judaïsation, le rapport parcourt les différentes attitudes politiques des principaux acteurs dans al-Qods, l’Etat de l’occupation d’une part, et l’Autorité palestinienne et les organisations de la résistance, de l’autre, mais aussi les Etats-Unis, l’Union europénne et ensuite, les Etats arabes puis islamiques. Le rapport examine les positions de ces parties envers les principaux événements qui se déroulent dans al-Qods, ainsi que toute évolution de ces positions politiques.
Résumé
L’évolution de la situation dans al-Qods a été marquée, au cours des trois mois passés (juillet – septembre) par l’effort du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour obtenir le statut de membre de plein droit de l’Etat de Palestine au sein des Nations-Unies, cet événement ayant été le prétexte pour l’Etat de l’occupation pour intensifier ses mesures de judaïsation et de colonisation dans la ville, pour empêcher tout changement dans le futur, quel que soit le résultat de la demande palestinienne au sein du conseil de sécurité ou à l’assemblée générale. Au même moment, l’Autorité palestinienne n’a pris aucune mesure de protection pour limiter les retombées néfastes de cette « échéance » sur la réalité de la ville occupée d’al-Qods.
Concernant la judaïsation religieuse et culturelle, l’occupant et ses extrémistes ont intensifié leurs agressions contre la mosquée al-Aqsa, au cours de la période passée. Pendant le mois de Ramadan, la mosquée a été encerclée et des mesures restrictives serrées ont été imposées sur les fidèles, même sur les Palestiniens des territoires occupés en 1948. La plus grave incursion depuis l’occupation et une prière publique faite par les extrémistes juifs dans ses places, ont eu lieu, avec 500 colons qui ont envahi la mosquée le 9 août, à la date correspondant à la « destruction du temps », selon le calendrier hébraïque. Il faut noter que l’incursion a eu lieu au cours du mois de Ramadan, alors que par le passé, ils s’approchaient en nombre de la mosquée et la police de l’occupation les empêchait d’y entrer, par crainte des affrontements, qui pouvaient se développer en une nouvelle intifada. Ce qui indique que l’occupant est désormais rassuré, dans une grande mesure, à la structure sécuritaire qu’il a imposée sur la mosquée al-Aqsa et ses alentours, et il pense qu’il est capable de contrôler tous les affrontements, même à des moments cruciaux, ce qui l’encourage à aller de l’avant dans son projet de partage de la mosquée, dans le court terme.
L’occupant a accentué ses attaques contre tous les lieux saints islamiques dans la ville. Il a commencé à exécuter des mesures pour construire « le musée de la tolérance » sur les terres du cimetière historique de Ma’manullah, à l’ouest de l’ancienne ville, après que la commission régionale de la planification et de la construction, dépendant de la municipalité de l’occupation, ait ratifié de manière définitive le plan du musée. Dans la même perspective, il semble bien que la destruction des tombes et des corps qui reposent dans le cimetière soit prévue, puisque le côté ouest du cimetière Ma’manullah a subi le 25/9/2011 un éboulement, mais la compagnie israélienne responsable de la réfection des réseaux d’eau n’a rien fait pour arrêter l’eau qui a continué à couler, occasionnant des dégâts importants.
D’autre part, la municipalité de l’occupation a tenté, au mois de septembre, lors de la rentrée scolaire, d’imposer l’enseignement d’une version modifiée du programme palestinien, adopté par les écoles arabes d’al-Qods. La version modifiée par le ministre de l’éducation du gouvernement de l’occupation comporte des concepts israéliens, notamment dans les livres scolaires relatifs à l’histoire et la géographie, tout comme elle a supprimé quelques matières enseignées dans les livres en langue arabe, comme l’intifada et ne fait aucune référence au fait que la ville d’al-Qods est occupée. Cette tentative a été vivement repoussée par les différents milieux palestiniens et maqdisis, et les efforts des écoles et des parents d’élèves, en collaboration avec la direction de l’enseignement à al-Qods, a empêché l’application de la décision (de l’occupant).
Concernant la judaïsation démographique, la ville d’al-Qods a assisté, au cours des trois mois passés, à l’une des plus graves vagues de colonisation, depuis son occupation, le gouvernement de l’occupation et la commission de planification et de construction de la municipalité de l’occupation ont approuvé la construction de plus de 4000 unités de logement dans les colonies de la partie est de la ville d’al-Qods, dans le cadre d’un plan visant à séparer la ville de son environnement démographique palestinien, à Bethlehem. Cette approbation par le gouvernement de l’occupation a été accueillie par des protestations de colère, au niveau arabe et européen, alors que les Américains ont exprimé leur déception. Cependant, les réactions qui ont paru plus importantes que par le passé, se sont appuyées sur la base de la préservation de l’intérêt de l’Etat de l’occupation et non des Palestiniens. Les Européens « en colère » ont considéré que l’Etat de l’occupation affaiblissait ainsi leur attitude de refus à la démarche palestinienne aux Nations-Unies pour obtenir une reconnaissance de l’Etat de la Palestine, et renforçait la position palestinienne qui dit qu’il n’y a ni intention ni souhait de la part des Israéliens d’accorder leurs droits aux Palestiniens, ni de leur accorder un Etat indépendant. De toutes façons, les réactions de désapprobation ou de déception n’ont pas changé les mesures sur le terrain, où se poursuit la colonisation selon un rythme soutenu .
De même, au cours de cette période couverte par le rapport, le tramway reliant les colonies à l’est d’al-Qods les unes aux autres et les reliant à la partie ouest d’al-Qods a été mis en circulation. Ce tramway vise à empêcher la séparation de la ville d’al-Qods entre est et ouest, dans le cadre de tout règlement, et vise à installer le maximum de colons à l’est, et à relier l’est à l’ouest par un réseau de routes, d’infrastructures et d’installations économiques rendant impossible à toute personnalité politique de s’engager à se retirer de l’est d’al-Qods, quelles que soient les ambitions de la « paix ». Les premiers voyages ont commencé le 19/8/2011, et selon la presse de l’occupation, le tramway a été utilisé par plus de 40.000 voyageurs le premier jour de sa mise en place.
Face à tous ces projets colossaux de l’occupation, il faut noter la proclamation de plusieurs parties donatrices, arabes et islamiques, relative à des projets et des sommes qu’elles comptent spécifier pour le soutien à al-Qods, au cours de l’année, et notamment au cours du mois de Ramadan. Malgré l’importance de cette aide et son rôle consistant à consolider les maqdisis, il faut dire cependant que l’écart reste immense entre ce soutien d’une part, et l’ampleur des projets adoptés par l’occupation au cours des mois passés, ce qui nous montre la gravité de l’absence de protection, face à l’occupation, des maqdisis et la faiblesse de ce soutien en comparaison avec les besoins réels et effectifs de la ville d’al-Qods.
La situation est bien plus grave, dans le cadre à la campagne de judaïsation de la ville et la soumission de la municipalité aux juifs « haridim » qui constituent 29% des habitants juifs d’al-Qods, et qui sont considérés comme la catégorie qui se développe le plus dans la ville. Ils revendiquent l’adoption de politiques encore plus racistes envers les Maqdisis, qui seront traduites dans le futur par une menace d’expulsion qui pèse déjà sur eux bien plus prononcée, par une augmentation des taxes et la confiscation de leurs biens,  et cela de manière qui ne respecte plus les apparences, ce qui était jusqu’à présent la pratique des maires de l’occupation qui, même si elle n’accordait pas aux Maqdisis leurs droits, leur donnait au moins le temps de faire face aux menaces. Ce qui risque de ne plus être possible, dans l’avenir, dans al-Qods placée entre les mains des religieux juifs.
Sur le plan politique, l’événement le plus important fut incontestablement la demande de reconnaissance de l’Etat de la Palestine par les Nations-Unies, au cours de sa 23ème session, en septembre 2011, la ville d’al-Qods ayant participé de manière exceptionnelle à l’appui de cette démarche, sur le terrain et sur le plan politique. Plusieurs mesures de l’occupation ont visé, avant l’échéance, d’empêcher toute modification de la situation dans le cadre d’un règlement futur, quel que soit son contenu ou sa forme. Les responsables de la police de l’occupation l’ont clairement annoncé aux Maqdisis, leur disant qu’ils avaient pour ordres de modifier l’état présent et de renforcer la domination israélienne sur la ville, et de mettre un frein à la présence palestinienne dans la ville. 6 jours avant l’échéance, l’occupant a renforcé sa présence militaire dans al-Qods et fermé tous les points de passage, du nord au sud au moment où presque tous les quartiers arabes assistaient à des affrontements, qui se sont soldés par des dizaines de blessés et par l’arrestation de dizaines de Maqdisis.
Bien que l’Autorité palestinienne pouvait mesurer l’ampleur de l’agression qu’allait subir al-Qods, celle-ci n’a pris aucune mesure pour faire face aux mesures israéliennes, et la ville d’al-Qods fut seulement présente dans le discours du président et les déclarations des responsables palestiniens. Cela n’a eu aucun effet sur l’augmentation de la part d’al-Qods dans les finances spécifiques au soutien de la ville, ni pour ouvrir à nouveau la Maison de l’Orient et empêcher l’occupant de la maintenir fermée, ce qui pose la question du degré de sérieux de la proposition de l’Autorité palestinienne, consistant à faire de la ville d’al-Qods la capitale palestinienne. Les forces et organisations palestiniennes n’ont pas été plus sérieuses pour affronter cette agression qui a accompagné l’échéance de la proclamation de l’Etat palestinien. Une nouvelle fois, al-Qods n’a été qu’une matière pour les déclarations politiques, pour marquer des points, plus qu’une question devant rassembler les efforts pour affronter l’occupation.
Aux Etats-Unis, le lobby sioniste et ses supporters ont profité de l’événement palestinien pour agir. Il a commencé à agiter, dans le parlement américain, la question relative à la loi obligeant le président à transférer l’ambassade américaine vers al-Qods, avant janvier-février 2013 et la reconnaissance d’al-Qods en tant que capitale de l’Etat d’Israël, et la nécessité de maintenir la ville unifiée sous la souveraineté israélienne, considérant que cette loi représente une réponse adéquate à la démarche palestinienne à l’ONU.
La question des députés d’al-Quds a assisté à une évolution dramatique, lorsque les autorités de l’occupation ont arrêté à nouveau, le 6 septembre,  le député déplacé vers Ramallah, Mohammad Abou Tir, qui a été emmené au centre d’arrestation de Ofer, pour le traduire devant le tribunal militaire de Ofer, le 12 septembre à une détention administrative de 6 mois. De même, l’unité spéciale des musta’ribin, placée sous la direction de la police de l’occupation, a kidnappé le député Ahmad Attoun, le 26 septembre, de l’intérieur de la tente de protestation placée dans le siège du comité local de la croix rouge, à Sheikh Jarrah, dans la partie orientale d’al-Qods. Le tribunal de première instance de l’occupation, située dans la partie occidentale d’al-Qods, a décidé de prolonger l’arrestation du député Ahmad Attoun, après l’avoir accusé de se trouver illégalement dans la ville d’al-Qods, après la parution de la décision de sa déportation hors de la ville.
L’arrestation du député Attoun est considérée, dans sa forme et du point de vue du lieu où s’est déroulé l’enlèvement, une violation des lois internationales qui protègent les députés tout comme une violation du siège de la croix rouge internationale. C’est également une violation de la quatrième convention de Genève. Le tribunal israélien a décidé de libérer le 3 octobre le député, à condition de verser une garantie de 50.000 shekels   (près de 13700 dollars américains) et une garantie de deux personnes, tout comme il a posé comme condition la signature d’une promesse personnelle de ne pas entrer dans al-Qods, sauf s’il obtient une autorisation de la part des autorités israéliennes ou si la cour suprême le lui permet. Mais le député Attoun a refusé sa déportation de la ville d’al-Qods tout comme il a refusé de signer une quelconque déclaration l’empêchant d’entrer dans la ville.
Traduction : Rim al-Khatib
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Israël défie le monde

03.11.11
«Israël construira où bon lui semble à Jérusalem, sa capitale éternelle…», dixit Benyamin Netanyahu.
Comme il fallait s’y attendre, l’enfant gâté du monde occidental et frère de sang des Etats-Unis, Israël, a décidé de punir de la manière la plus détestable les Palestiniens coupables d’avoir enfin désormais une voix au sein de l’Unesco. En décidant au pied levé de lancer un gigantesque programme de construction de 2000 logements au profit des colonies sauvages, le cabinet Netanyahu fait un bras d’honneur à ce qu’on appelle abusivement la communauté internationale. C’est en effet un véritable défi qu’a lancé hier le Premier ministre de l’entité sioniste devant la Knesset (Parlement) en déclarant, sentencieux, qu’Israël «construira où bon lui semble à Jérusalem, sa capitale éternelle, y compris dans la partie orientale annexée de la ville sainte où les Palestiniens veulent établir la capitale de leur futur Etat». Et dans la bouche de Netanyahu, cette décision est scellée et non négociable, arguant du fait que «c’est notre droit et notre obligation». Netanyahu tentait de ne pas établir le parallèle avec le succès diplomatique de la Palestine à l’Unesco, en affirmant que l’accélération e la colonisation «n’est pas une punition, mais le droit fondamental de notre peuple de construire sa capitale éternelle».
Mais plus clairement, on est bien face à une punition en bonne et due forme. Cette escalade constitue, du coup, une insupportable provocation des Nations unies pour qui la poursuite des colonisations est déjà frappée d’illégalité. De fait, Israël a abattu successivement sa main lourde contre les Palestiniens et contre la légalité internationale.
A commencer par la coupure de l’internet – rétabli hier – dans toute la Cisjordanie. S’en est suivi un énième programme de colonisation, qui constitue pourtant la pierre d’achoppement de toute reprise des négociations.
Punition et défi
Mais face à cette déclaration de guerre contre le «machin» de l’ONU, les grandes puissances, si promptes à brandir la menace de représailles contre l’Iran, la Syrie, la Libye, se contentent de verser des larmes de crocodile sous forme de condamnations, somme toute sympathiques pour sauver la face. Ces sanctions ont été condamnées par la France (qui a voté en faveur de l’entrée de la Palestine à l’Unesco), l’Union européenne, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Mais ces condamnations de circonstance n’entament pas la volonté d’Israël, bien protégé sous le parapluie US, d’appliquer ses propres résolutions sur le terrain, au mépris de tous. La preuve ? «Jérusalem ne reviendra jamais à la situation dans laquelle elle était à la veille de la guerre des Six-Jours», a répété à qui voulait bien l’entendre Benjamin Netanyahu. En clair, l’entité sioniste ne compte pas céder sur les terres annexées en 1967, allant à contre-courant de la communauté internationale, y compris des Etats-Unis.  
Un processus de paix, pour quoi faire ?
Une annexion qui n’a jamais été pourtant reconnue par la communauté internationale et considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé. Se pose alors la question de savoir à quoi servirait la reprise du processus de paix, qui passionne tant les Américains, sachant que Tel-Aviv ne veut rien négocier qui la repousserait au-delà des frontières de 1967 ? Les dirigeants palestiniens ont eu raison de considérer, hier, le nouveau plan de colonisation israélien comme «un acte  destructeur pour le processus de paix». «Par ces décisions, Israël a dévoilé clairement ses intentions d’intensifier ses activités illégales dans les territoires palestiniens occupés et de détruire les négociations de paix, suspendues depuis fin octobre 2010», ont dénoncé des responsables palestiniens, commentait à juste titre le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Abou Rodeïna.
Yasser Abd Rabbo a qualifié quant à lui ces décisions de «chose extrêmement dangereuse car Israël vise, par ses actions, à affaiblir le rôle de l’Autorité palestinienne». Pour lui, Israël veut aussi «amplifier sa campagne de colonisation avant la tenue, fin novembre, de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU destinée à l’examen de la candidature de la Palestine en tant qu’Etat membre à part entière des Nations unies». Il n’est pas sûr cependant que ces cris de détresse des responsables palestiniens soient captés par les puissants de ce monde, occupés à chercher d’autres pays arabes à «printaniser» et préoccupés par le souci de trouver des marchés pour renflouer leurs banques en faillite. 
Hassan Moali
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Les nouveaux missiles balistiques israéliens peuvent frapper les capitales européennes

jeudi 3 novembre 2011 - 06h:30
Russia Today
L’armée israélienne a testé un missile qui est capable de propulser une ogive nucléaire sur n’importe quelle partie du Moyen-Orient et très certainement aussi loin que l’Europe. Cet essai a eu lieu au milieu des spéculations selon lesquelles Tel Aviv prévoit une frappe militaire sur l’Iran.
Le test le mercredi a été communiqué par le ministère de la Défense d’Israël avec peu de d’informations.
« Israël a aujourd’hui réalisé le test de tir d’un système de propulsion de fusées à partir de la base Palmachim », dit la déclaration ministérielle.
Le panache laissé par le missile est monté presque en droite ligne et pouvait être aperçu de la plupart des régions du centre d’Israël, selon des témoins oculaires cités par Reuters.
Toute la région, dont l’Eurpe, menacée dans un rayon de 11 000 kilomètres
Les médias locaux et internationaux estiment que le missile testé était un missile balistique à longue portée, le Jericho III. Les spécifications de l’arme sont tenues secrètes, mais les experts militaires estiment qu’il s’agit d’un missile à trois étages à propergol solide avec une charge utile de plus de 1000 kg, ce qui est suffisant pour transporter une ogive nucléaire.
Il peut avoir une portée de plus de 11 000 kilomètres et pourrait transporter une charge utile d’ogives à têtes multiples.
Les nouvelles surviennent au milieu d’une avalanche de reportages dans les médias en Israël, disant le premier ministre Benjamin Netanyahu et le cabinet envisagent une attaque sur l’Iran. Les rapports n’ont pas été officiellement commentés. Certains analystes croient que le gouvernement joue une carte électorale pour plaire à ses électeurs les plus extrémistes, après l’échec d’Israël à empêcher l’admission de la Palestine à l’UNESCO.
Israël : Etat voyou
Israël et ses alliés appellent à faire pression sur l’Iran à cause de son intention présumée de vouloir produire une arme nucléaire. Téhéran nie ces accusations. Dans le passé, les forces aériennes israéliennes ont attaqué des sites supposés être des installations nucléaires, en Irak en 1981 et en Syrie en 2007.
L’Etat juif [qui refuse de signer le traité de non-prolifération et refuse toute visite des organismes de contrôle des Nations-Unies] n’a lui-même ni confirmé ni nié avoir un arsenal nucléaire, mais il est de notoriété publique qu’il a de telles armes en sa possession [nombre minimum estimé : 200 ogives nucléaires].
2 novembre 2011 - Russia Today - Vous pouvez consulter cet article à :
http://rt.com/news/israel-tests-nuc...
Traduction : Info-Palestine.net
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L’Iran « punira » Israël pour « toute » attaque militaire

03/11/2011
L’Iran « punira » Israël pour toute attaque éventuelle contre ses installations nucléaires, a déclaré hier le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi, ajoutant que « les États-Unis savent que toute attaque du régime sioniste contre l’Iran produira de sérieux dommages non seulement contre ce régime, mais aussi contre les États-Unis ». « En tant que militaires, nous considérons toute menace comme sérieuse, même si sa probabilité est faible et lointaine. Nous sommes totalement préparés et sommes prêts avec les équipements adéquats à punir toute erreur » de la part d’Israël, a-t-il en outre déclaré.
Notons que selon les médias israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak tentent de lever l’opposition d’une majorité de ministres contre une attaque visant les installations nucléaires iraniennes. Lundi, M. Barak avait démenti des informations des médias israéliens selon lesquelles il aurait d’ores et déjà pris la décision avec M. Netanyahu d’attaquer l’Iran, malgré l’opposition des chefs de l’armée et du renseignement. De leur côté, les États-Unis ont refusé de commenter les « rumeurs » ou les « débats » qui font état de la volonté de M. Netanyahu de chercher des soutiens pour mener des frappes contre Téhéran.
Dans ce contexte, le ministère de la Défense a annoncé qu’Israël avait testé avec succès un système de propulsion de fusée. La radio publique, citant des experts militaires étrangers, a précisé qu’il s’agissait d’un missile balistique capable d’atteindre l’Iran et sur lequel il était possible d’adapter des têtes nucléaires. « Il s’agit d’un succès technologique impressionnant et d’un pas important pour la progression d’Israël dans la sphère des missiles et de l’espace », s’est félicité dans un communiqué M. Barak. 
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Nous libérerons la mosquée d'Al-Aqsa par la résistance

03 Novembre 2011
IRIB - Le Hamas a annoncé, dans un communiqué, au sujet du 94ème anniversaire de la déclaration funeste de Balfour: nous libérerons la mosquée d'Al-Aqsa par la résistance. L'anniversaire de cette ladite déclaration arrive à un moment, où les attaques des sionistes occupants contre la bande de Gaza et la Cisjordanie ainsi que les exactions d’immigrer forcée des Palestiniens se poursuivent toujours. Le communiqué du Hamas ajoute: une déclaration despotique et erronée par une partie qu'elle ne mérite pas ce qu'elle détient, et la Grande Bretagne et les pays colonialistes sont responsables des crimes et des politiques racistes des sionistes. Le Hamas a demandé à ces pays d'arrêter leur soutien unilatéral et partial aux occupants sionistes.
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Les menaces de guerre n'intimident plus la Résistance

[ 02/11/2011 - 23:07 ] 
Le quotidien hébreu Maarif, citant une source militaire a rapporté, mardi soir que, le gouvernement a donné procuration à l’armée, pour déclencher une opération militaire de grande envergure, dans la bande de Gaza, dont l’objectif est de porter des frappes centralisées, ayant pour cible les éléments responsables des tirs de roquettes et leurs infrastructures.
Le quotidien poursuivie en disant que, le conseil des ministres sioniste a considéré que, l’escalade récente, dans la bande de Gaza, est d’une extrême gravité, rendant nécessaire une solution radicale, pour stopper les tirs de roquettes de la part de la Résistance.
De son côté, le premier représentant du chef des ministres de l’occupation sioniste, a menacé de prendre pour cible la Résistance palestinienne, dans la bande de Gaza y compris, les dirigeants de ses factions et l’infrastructure.
Chalom a ajouté dans des déclarations médiatisées, mardi soir, que, l’entité sioniste approche de l’heure de trancher qui mettra fin au pilonnage des villes et des regroupements limitrophes de la bande, signalant que l’occupation a perdu la force de dissuasion qui, a régressé depuis la dernière guerre, sur la bande de Gaza, si bien que plus d’un million de personnes, se trouvent maintenant à portée des tirs de roquettes depuis Gaza. Il assura en même temps que l’occupation va s’employer à recouvrir cette force.
Chalom, a en outre fait endosser au Mouvement de la Résistance Islamique « Hamas », l’entière responsabilité de l’escalade récente, dans la bande de Gaza et les villes environnantes.
De son côté, le président de la commission politique et sécuritaire, au sein du ministère de la guerre sioniste, Ammous Gelaad, a refusé de confirmer ou de nier, les déclarations de sources militaires sioniste, de haut niveau, selon lesquelles l’entité s’est abstenue, sur la demande de l’Egypte, de déclencher une vaste opération militaire dans la bande de Gaza.

Le racket sioniste sans effet !

[ 02/11/2011 - 23:35 ] 
Le chef des ministres sioniste Ben Yamine Natenyahoo, a fait allusion, mardi soir, à l'opportunité d'accélérer le rythme des constructions coloniales en Kods occupée , et dans les colonies "Ghouch Atsayoun'' , ainsi que ''Maali Adomim" .
Le porte-parole de Natanyahoo a fait savoir que, les projets comportent 2000 unités coloniales et, sont en cours de construction, dans les zones qui demeureront à l'intérieur des limites " d'Israël " , dans le cadre de tout accord futur, selon des dires .
Ceci a été arrété, à la clôture des discussions préliminaires, entreprises par la commission ministérielle des affaires sécuritaires sionistes .
Dans le même ordre d'idée , le gouvernement sioniste a imposé des sanctions économiques contre l'Autorité palestinienne , en guise de réplique à ce qu'il a considéré comme "démarches unilatérales" concernant l'acquisition de la qualité de membre à part entière, au sein de l'organisation internationale de l'éducation, des sciences et de la culture "UNESCO'' .
Le gouvernement a décidé au cours de la réunion du " cercle ministériel des huits ", sous la présidence du chef des ministres sionistes , Ben Yamin Natanyahoo de geler le transfert au compte de l'Autorité palestinienne , les taxes douanières perçues par l'autorité sioniste à des milliers de millions de chengel ce qui correspond à peu prés à cinquante million de dollars par mois.

Hamas à Abbas : Arréte de négocier avec l'ennemi...!

[ 02/11/2011 - 23:19 ]

Le Mouvement de la Résistance Islamique "Hamas" a pressé le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, d'arrêter définitivement les démarches de règlement avec le côté israélien , faisant assumer aux autorités de l'occupation, l'entière responsabilité de l'escalade, contre le peuple palestinien sur la rive occidentale et dans la bande de Gaza .
Dans une déclaration dont copie est parvenue au CPI, le mardi (1-11) le Mouvement a considéré la décision de l'occupation de construire 2000 unités coloniales, ainsi que le gel de transfert des fonds des taxes douanières revenants au palestinien en guize de représailles à l’admission de la Palestine en tant que membre à l'UNESCO, et affirme de nouveau que l'entité sioniste, poursuit la judaïsation du Territoire et des symboles sacrés, applique la politique du blocus, des pressions et du chantage, dans une tentative sans succès, d'imposer sa volonté et ses conditions à notre peuple, signalant également, que ceci confirme que ses prétentions de reprise de l'opération de règlement n'est qu'un prétexte qu'il utilise comme couverture à ses crimes et à ses politiques de colonisation et de judaïsation .
"Hamas" fait par ailleurs endosser l'entière responsabilité des conséquences de l'escalade et de l'agression contre notre peuple palestinien sur la rive et dans la bande, appelant au même moment  le président de l'Autorité palestinienne ,Mahmoud Abbas et les frères du Mouvement El Fath de réviser radicalement l'alternative du règlement politique  absurde et de se diriger vers un dialogue  national  global avec toutes les forces et les formations palestiniennes a fin de dresser un bilan de la situation générale , une révision des alternatives d'action et , la mise au point d'une nouvelle stratégie palestinienne , résultant d'un consensus sur la base de l'attachement au droit et aux constantes inaliénables, à la résistance voie unique pour la libération des territoires , l'édification de l'Etat et le retour de notre peuple palestinien à ses foyers d'où il fut expulser .

Duwik : Rassemblement de toutes les forces palestiniennes pour une stratégie nationale

[ 03/11/2011 - 00:33 ]
Al-Khalil – CPI
Dr. Aziz Duwik, président du Conseil Législatif Palestinien, a appelé les chefs nationaux et islamiques et toutes les forces représentées au conseil législatif à se réunir pour parvenir à une stratégie nationale pour tout le peuple palestinien où qu’il soit.
Dans une interview spéciale accordée à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Dr. Duwik commente plusieurs points de l’actualité :
Dissolution de l’autorité
CPI : Le mouvement du Fatah avait déclaré qu’il étudierait l’avenir de l’autorité. Puis on a parlé d’une possible dissolution de cette autorité et dit que Mahmoud Abbas discutera de cette affaire avec Khaled Michaal. Qu’en dites-vous ?
Duwik : Apparemment, le projet sur lequel s’est basée la construction de l’autorité est entré dans un chemin sans issue, ce qui pousse ses responsables à le dissoudre. Mais des doutes persistent. Il est difficile de voir l’autorité s’engager dans cette voie, au vu de ses engagements envers la communauté internationale, surtout envers les Etats-Unis et l’Europe occidentale, ainsi qu’envers l’occupation israélienne. D’autres déclarations viennent de confirmer que cette affaire est irréalisable.
L’unité du peuple palestinien
CPI : Quelle est votre position ? Et quelle sera la sortie de la crise actuelle ?
Duwik : La situation a besoin de l’unité du peuple palestinien. Il doit être uni face à son passé, son présent et son avenir. Cette unité n’est pas réalisable par une seule faction. Etudier la position palestinienne, son passé, son présent et son avenir n’est réalisable que par l’union, par l’union des dirigeants, surtout ceux qui ont la majorité dans le Conseil Législatif Palestinien, une union pour mettre les points sur les i et pour dessiner une stratégie d’avenir.
C’est à travers cette stratégie qu’une opinion ferme émergera sur l’utilité de cette autorité pour le peuple et pour l’occupant ; une comparaison entre les gains et les pertes sera possible. Une nouvelle stratégie viendra se baser sur cette comparaison, tout en profitant de tous les événements dont la dernière transaction bien honorable.
La position du Conseil Législatif Palestinien
CPI : Et pour ce qui est de la position du Conseil Législatif Palestinien ?
Duwik : Dans le Conseil Législatif Palestinien, nous avons un vrai besoin de discuter de ce qui se passe. En réalité, faute de rassemblement, chaque faction lit tout événement avec son point de vue. Nous avons besoin d’une opinion et de son contraire, afin de bien connaître et de comprendre les questions. Nous avons aussi besoin de questionner toutes les personnalités publiques du peuple palestinien afin d’arriver à des conséquences concernant l’avenir du peuple palestinien.
La responsabilité
CPI : Le Conseil Législatif Palestinien est suspendu, qui en est le responsable ?
Duwik : Le premier responsable est celui qui possède la capacité de l’ouvrir et l’autorité pour prendre une décision politique. Ceux qui empêchent les députés d’atteindre le parlement nous disent souvent que cela a besoin d’une décision politique de la part de Ramallah. On l’appelle : le niveau politique. Ce même niveau politique qui est le responsable direct de l’arrêt de la vie démocratique. Et depuis cet arrêt, nous sommes gouvernés par des décrets présidentiels, une nouvelle sorte d’autocratie.
La réconciliation
CPI : Comment avez-vous suivi le dossier de la réconciliation ? Pourquoi n’était-elle pas appliquée, des mois après la signature, bien qu’il y ait des déclarations positives de temps à autre ?
Duwik : En vérité, la réconciliation est morte, parce qu’il y a une partie palestinienne qui ne peut sortir de ses engagements pris avec l’occupant ou avec l’occident.
CPI : Devons-nous prendre l’initiative d’appliquer l’union et la réconciliation, au lieu de penser à résoudre le problème de l’autorité ?
Duwik : Nous appelons à cela, mais malheureusement, la réconciliation est au point mort.
Le pessimisme
CPI : On ne vous voit pas optimiste ?
Duwik : Vraiment, je ne suis pas du tout optimiste. Le président Abou Mazen a déclaré dans son discours donné au Conseil de Sécurité qu’il retournerait pour renforcer la réconciliation. Cela était en septembre, et voilà le mois de novembre et rien n’arrive.
Les libérés convoqués !
CPI : En lien avec la tragédie de non-application de la réconciliation, quelle est la réalité de ces détenus, libérés par l’échange de prisonniers avec les occupants israéliens, convoqués et harcelés par l’autorité de Ramallah, ainsi que de tous ceux qui fêtaient cette réalisation ?
Duwik : En ce qui concerne les libérés, j’avoue que je n’en sais rien. Cependant, beaucoup de ceux qui avaient célébré cet événement ont été convoqués par l’autorité, puis arrêtés par les occupants israéliens. Ces sont des réalités et nous avons leurs noms.
CPI : Précisément ?
Duwik : Nous connaissons leurs noms ; nous savons aussi que certains ont été également poursuivis !
La porte de sortie
CPI : Pourriez-vous nous dessiner une feuille de route pour une sortie de la crise intérieure ?
Duwik : Disons tout d’abord que l’avenir est pour notre peuple. Le printemps arabe est de bon augure. Les peuples arabes prennent en main leur volonté et se libèrent de leurs dictateurs. Cela est la meilleure feuille de route sur laquelle notre peuple doit compter. Tout cela ne serait pas arrivé s’il n’y avait pas eu le soutien d’Allah (le Tout Puissant).
Et puis sur le niveau national, il faut qu’il y ait des réunions de toutes les factions palestiniennes représentées dans l’actuel Conseil Législatif Palestinien, afin de mettre en place une stratégie nationale pour sortir de la crise actuelle. Cette stratégie doit commencer en revoyant toutes les positions et tous les événements, et elle doit être basée sur les points positifs réalisés, en évitant les échecs. Nous devons, à l’instar de tous les peuples du monde, prendre la défense de nos droits, avec force et audace.
Les Etats-Unis
CPI : Le problème, c’est que les Etats-Unis font des provocations contre la révolution, le gouvernement légitime et le mouvement du Hamas dans la bande de Gaza ?
Duwik : Notre peuple connaît son chemin. Je conseille aux Américains de s’intéresser à leurs affaires intérieures, au lieu de nous donner des leçons, de s’occuper de leur économie en déclin. Plus de 640 banques ont mis la clé sous la porte ; les manifestations des sans-abri ne s’affaiblissent pas. Je m’attendais à ce que le président américain évacue son armée qui occupe des pays arabes et musulmans ; je m’attendais à ce qu’ils se retirent et revoient leurs comptes, au lieu de montrer leurs muscles à des peuples pacifiques possédant néanmoins une volonté de fer. L’Amérique ne fait que jouer à l’équilibriste, il ne lui reste pas beaucoup avant qu’elle ne tombe.
L’UNESCO
CPI : L’UNESCO a voté en faveur d’une adhésion de la Palestine comme membre à part entière, qu’en dites-vous ?
Duwik : Globalement, la décision est positive. Si elle est exploitée à bon escient, elle pourra être intéressante pour le peuple palestinien. Il est important qu’elle ne soit pas une nouvelle décision ajoutée à toutes les autres mises de côté aux Nations Unies.
Je crois que le fait d’être membre de l’UNESCO pourrait être utilisé pour défendre la ville sainte et son patrimoine islamique et chrétien face à l’attaque sans précédent de l’occupation.
Ma crainte est de voir cette décision suivre les autres qui sont restées lettres mortes, à l’instar de la décision de la cour internationale de justice qui a condamné la construction du mur discriminatoire de séparation et a confirmé que les territoires palestiniens sont des territoires occupés et que la ville d'Al-Quds est une terre occupée ; cette décision était grandiose, mais les systèmes et les Palestiniens de l’autorité n’étaient au même niveau élevé de la décision qui condamne l’occupation et ses agissements dont la construction du mur discriminatoire de séparation, la judaïsation de la ville d'Al-Quds, la démolition de maisons.
Les menaces des colons
CPI : Les colons ont menacé les détenus palestiniens libérés, ils ont même exprimé leur volonté de les assassiner. Qu’en pensez-vous ?
Duwik : La transaction a suscité des réactions de colère parmi les occupants israéliens. Et les colons restent un outil utilisé par l’Etat pour faire du mal au peuple palestinien. Le pays parrain de la transaction devra prendre une position courageuse, afin que ces menaces ne se concrétisent pas. Nous sommes sûrs que l’Egypte ne permettra pas à l’occupant de jouer avec la sécurité de la région.
Emprisonner les députés palestiniens
CPI : Un tribunal sioniste a condamné le député Djemal Al-Tirawi, membre du mouvement du Fatah, à trente ans de prison, en parallèle avec la campagne menée contre les députés du groupe du « Changement et réforme ».
Duwik : Le dernier jugement contre le député Djemal Al-Tirawi est une décision injuste venant de l’occupant qui ne respecte l’immunité du député.
En réalité, porter atteinte à l’immunité diplomatique des personnalités du peuple palestinien est un acte criminel, qui ne tient compte des critères internationaux et humanitaires. L’occupation continue à dénigrer les droits du peuple palestinien, à l’image de l’arrestation de ses députés, sous ce régime de « Détention administrative », sans accusation. L’occupant continue à dénigrer tous les traités et toutes les conventions des droits de l’homme et à ne respecter aucun membre de ce grand peuple.