jeudi 27 octobre 2011

Tony Blair : menteur, affairiste corrompu, et sioniste par-dessus tout !

27-10-2011 
Tout le monde sait très bien que l’ancien Premier ministre Tony Blair est un gros menteur. On l’a découvert lors de l’invasion de l’Irak. De mèche avec son ami Georges Bush, il avait monté de toutes pièces l’affaire  des armes de destruction massive pris pour prétexte pour envahir l’Irak.
Depuis, il n’a jamais cessé de mentir. Son dernier mensonge, en politique, il l’a proféré en tant que président du quartette ou il fut désigné en 2009, après avoir été amené à quitter son poste de Premier ministre.
Le mois de septembre dernier, il a rédigé le brouillon d’un communiqué particulièrement pro israélien, laissant entendre avoir rallié les Russes. Le texte cite Israël comme état juif, évoque les frontières de 1967, tout en excluant tout retour à ces frontières. Il dicte également que c’est à Israël seul de décider quand la sécurité dans les territoires palestiniens lui convient, et de choisir aussi la date du retrait du processus de paix.
C’est le vice-ministre russe des affaires étrangères Serguei Riabkov qui a dévoilé la tentative d’arnaque. Lors d’une rencontre avec le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, il lui a assuré que le communiqué de Blair n’a rien à voir avec la réalité.
Ce communiqué faisait partie des tentatives des Américains et de leurs alliés occidentaux pour dissuader l’Autorité palestinienne de recourir à la tribune onusienne pour obtenir l’adhésion d’un état palestinien. 
Blair : le quartette pour les affaires
À la tête du quartette depuis 2009, Blair n’aura rien fait pour le processus de paix. Selon le quotidien israélien Maariv, il profitait de son poste pour gonfler sa fortune. Usant des moyens les plus perfides.
De son bureau dans l’hôtel Americain Colony, situé à l’est de Jérusalem occupé, il réalisait des transactions sur le plan planétaire.  Elles sont contractées par la société des consultations qu’il a créée et qui sert ses clients à l’instar de la banque d’investissements « J.P.Morgan », de l’émir du Koweït, et des grandes sociétés d’assurance, dont Zurich Financial.
Parmi ses affaires les plus louches, révélées par le Daily Mail est celle qu’il a conclue avec le président Kazakh, Nour Sultane Nizarbayev, pour lui envoyer des conseillers en vue de réaliser des réformes économiques.
En échange de la somme de 8 millions de dollars, les conseillers de Blair se devaient d’élaborer les liens entre le Kazakhistan et des tribunes commerciales et politiques européennes, et de redorer la réputation ternie de ce pays.
J.P.Morgan au cœur des affaires de Blair
Mais c’est surtout dans les territoires palestiniens que les affaires de Blair ont battu leur plein ces dernières années. Une enquête de la quatrième chaine britannique dévoile des projets économiques réalisés dans les territoires palestiniens de 1967 et la Bande de Gaza, confiés aux sociétés qui collaborent avec lui. Dont la  J.P.Morgan qui lui verse à des émoluments annuels colossaux, selon l’enquête britannique.
Blair a entre autre réussi à persuader les autorités israéliennes à permettre à la société «  AlWataniyya » de la téléphonie mobile de travailler dans les territoires palestiniens. AlWataniyya appartient la grande société qatarie QTEL, un client principal du J.P.Morgan.
Dans la bande de Gaza, Blair œuvre pour décrocher un champ de gaz estimé à 6 milliards de dollars. Il a persuadé les israéliens de lui permettre de le faire, au mépris du rejet des palestiniens qui insistent pour obtenir un droit d’exclusivité aussi bien pour l’exploration que pour les entrées. Là aussi, la société sélectionnée par Blair pour cette affaire, la British Gaz, est un client du J.P.Morgan.
Publiquement, lorsque cette dernière a été interrogée, elle a prétendu qu’elle ne s’est jamais concertée avec Blair sur ces deux dernières affaires, et qu’il n’est pas du tout au courant !
Des consultations pour des millions de Sterlings
Toujours dans le cadre du quartette, Blair a rencontré en 2009 l’émir du Koweït cheikh Sabah AlAhmad AlJaber AlSabbah dans le cadre d’une tournée au Moyen Orient. Les observateurs furent étonnés de voir aux tractations Jonathan Powler qui occupe le poste de haut conseiller dans la société consultative de Blair. Quelque temps après, l’émir du Koweït a conclu une transaction pour des services de consultations, pour développer l’économie du pays. Sa valeur, gardée au grand secret pendant longtemps serait évaluée selon des médias britanniques à 27 millions de livres sterlings.
En visite également politique à Abu Dhabi, Blair aurait selon des rumeurs conclu une affaire entre sa société et les autorités, en fonction de laquelle il accorde ses consultations, pour la somme d’un demi-million de livres sterlings.
Une fortune colossale
La fortune de Blair est estimée  entre 20 millions et 60 millions de livres sterlings. Dont des maisons au cout estimé à 14 millions de livres sterlings.
Selon différents organes, depuis qu’il a quitté son poste de Premier ministre et fut désigné à la tête du quartette il a gagné pas moins de 20 millions de livres sterlings. Il est devenu l’une des personnalités les plus fortunées de Grande Bretagne. Comme personne d’autre parmi les Premiers ministres britanniques.
Pas seulement au Moyen Orient.
En Europe, il a perçu une somme en millions de livres sterlings pour faire la promotion de la marque commerciale d’une maison internationale de maroquinerie, Louis Vuitton.
Les discours que Blair a prononcés dans les différents établissements, depuis qu’il a quitté son poste gouvernemental lui ont valu la somme coquette de 9 millions de livres sterlings. Sollicité par le centre israélien Herzlia, selon le Mail on Sunday, il avait demandé la somme de 100 mille livres sterlings. Bien entendu, Herzlia ne s’est pas laissé faire et a renoncé à ses services.  
Blair-Murdoch : liaisons dangereuses
Dans son numéro d’octobre, le magazine Vogue a révélé que Blair est le parrain d’une des filles de Rupert Murdoch, le milliardaire australien (juif sioniste) dont le quotidien News of the World a été impliqué cet été dans un scandale d’écoutes téléphoniques illégales.
Vogue recueille cette information d’une interview pour le magazine Telegraph de Wendi Deng, la troisième épouse de Murdoch.
L’article décrit d’ailleurs celui qui fut Premier ministre de 1997 à 2007 comme «un des plus proches amis» de Rupert Murdoch. Ce qui « pourrait expliquer sa réticence à condamner le scandale». L’information a été confirmée par une source au sein de News Corp, le groupe de presse de Rupert Murdoch, qui possède également, entre autres, le Times, le New York Post et le Wall Street Journal.
Le Telegraph rappelle qu’en juillet la presse avait affirmé que Tony Blair avait «demandé à Gordon Brown de faire pression sur Tom Watson, le député travailliste qui avait contribué à divulguer le scandale, pour qu’il abandonne son enquête». Le Guardian ajoute qu’on suppose que «Brown a refusé cette demande, même si ni lui ni Blair n’ont confirmé qu’une telle conversation avait eu lieu».
Blair pourrait également être éclaboussé par l’affaire du milliardaire canadien Victor Dahdeh accusé de corruption, pour avoir versé des pots-de-vin à des responsables d'une compagnie d'aluminium étatisée du Bahreïn entre 2001 et 2005. Arrêté en Grande Bretagne, cet ancien président de la Chambre de commerce Canada-Royaume-Uni entretient des liens étroits avec Blair.
Blair : Payé pour soutenir Israël
Le soutien inconditionnel de l’ex-Premier ministre britannique est nourri généreusement. Dès 1994, lorsqu’il était encore candidat à la tête du parti travailliste, il a vaincu grâce aux millions versés par le lobby sioniste. Il a reçu 7 millions de livres sterlings de l’ancien haut responsable de l’ambassade d’Israël à Londres Gideon Meir. Cinq hommes d’affaires sionistes y ont contribué: Michel Levy, Emmanuel Kay Sir, Sir Triphor Shane, Maurice Hater, et Goldman David.
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L'Israélo-Américain Grapel arrivé à Tel-Aviv (médias israéliens)

AFP | 27/10/2011
L'Israélo-Américain Ilan Grapel, accusé d'espionnage par les autorités du Caire, a atterri jeudi soir en provenance d'Egypte à l'aéroport international Ben-Gourion de Tel-Aviv, ont annoncé les médias israéliens.
Le jeune homme de 27 ans a été libéré après plus de quatre mois de détention en Egypte en échange de 25 prisonniers égyptiens, dont trois mineurs.
Sa mère Irène, l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël Daniel Shapiro, ainsi que des représentants du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devaient l'accueillir à l'aéroport, ont précisé les médias. 
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Espion présumé israélien: début du transfert des détenus égyptiens (Israël)

AFP | 27/10/2011
L'échange de 25 prisonniers égyptiens contre le présumé espion israélo-américain Ilan Grapel a commencé, a affirmé jeudi la porte-parole de l'autorité pénitentiaire israélienne.
"Le transfert des prisonniers égyptiens a commencé" via le terminal frontalier de Taba entre Israël et la péninsule égyptienne du Sinaï, a affirmé à l'AFP Sivan Weizman. 
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Les dirigeants palestiniens s'interrogent sur l'avenir de l'Autorité

AFP | 27/10/2011
Les dirigeants du Fatah, parti du président palestinien Mahmoud Abbas, étaient réunis jeudi pour discuter de l'avenir de l'Autorité palestinienne, des démarches à l'ONU et des perspectives de reprise des négociations avec Israël.
"Où allons-nous ? C'est ce que j'ai dit au président (américain Barack) Obama", a déclaré M. Abbas dans un discours mercredi soir devant le Conseil révolutionnaire du Fatah, dont le texte a été publié jeudi.
"Nous allons discuter ici de nouveau de trois questions: les suggestions pour aller à l'Assemblée générale de l'ONU, les communiqués du Quartette et le fait que l'Autorité n'est pas une Autorité. Les gens et les institutions palestiniennes m'interrogent sur l'intérêt de son existence", a-t-il expliqué.
Formée à Gaza en 1994 à la suite des accords d'Oslo sur l'autonomie palestinienne, l'Autorité était censée préparer la création d'un Etat palestinien souverain après la conclusion d'un accord de paix définitif avec Israël.
"Nous voulons répondre à cette question, qui sera l'un des sujets dont nous discuterons avec notre frère Khaled Mechaal, le chef du Hamas et nous devons et allons y répondre: où allons-nous ? Et la question est que l'Autorité n'est plus une Autorité", a insisté le président palestinien.
Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal devraient se rencontrer en novembre afin de faire avancer la réconciliation entre le Fatah et son rival islamiste. Les deux parties sont d'accord sur le principe d'une rencontre mais n'ont pas encore fixé de date.
Le Conseil révolutionnaire du Fatah, réuni à Ramallah (Cisjordanie) jusqu'à vendredi, doit aussi débattre des propositions du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) pour relancer le processus de paix, et des initiatives palestiniennes à l'ONU.
Les émissaires du Quartette ont rencontré mercredi séparément des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem mais sans avancée concrète.
Selon un communiqué publié par les envoyés du Quartette, les deux parties "ont exprimé leur volonté de coopérer avec le Quartette, sur la base de sa déclaration du 23 septembre, pour surmonter les obstacles actuels et reprendre les négociations directes bilatérales sans retard ni conditions préalables".
Les deux camps sont censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir. 
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Asil Asara, 4 ans, quadriplégique après blessure par balle dans la nuque

Ecrit par Pierre Tiercin   
27.10.11
Les équipes médicales de l'hôpital d'al-Makased ont reçu et opéré cette nuit une jeune palestinienne de 4 ans, Asil Asara, après qu'elle ait reçu une balle dans la nuque.
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Asil Asara, 4 ans, dans l'unité des soins intensifs d'al-Makased (photo : Maysa Abu Ghazala, PNN)
Asil a été blessée aux abords du camp d'entraînement de l'armée israélienne d'Anatot, près du village d'Anata au nord-est de Jérusalem mercredi soir. Elle est en ce moment dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital d'al-Makased, où sa situation est "critique" selon les médecins. Sami Hussein, chef du service de neurochirurgie d'al-Makased, a expliqué qu'elle serait quadriplégique si elle survivait.
"La balle est entrée par le côté gauche du cou et ressortie de l'autre côté, au dessus de l'épaule", a rapporté S. Hussein. "Elle a touché la moelle épinière, brisé la membrane et endommagé la 4ème vertèbre".
Le medécin a indiqué qu'il devait s'agir selon lui d'une balle tiré par un fusil, plutôt que par un pistolet. Le porte-parole officiel de l'armée israélienne a revendiqué sur Twitter que suite à une "première enquête" menée par les autorités israéliennes, il semblerait que "l'un des membres de la famille de l'enfant est un marchand d'arme, il aurait accidentellement tiré sur l'enfant". Un article d'Haaretz, quotidien israélien, rapporte que la jeune fille aurait été blessée au cours d'un mariage.
"Les chances d'amélioration de sa condition sont quasi-nulles, parce que les nerfs ne repoussent pas", a ajouté S. Hussein.
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La famille d'Asil Asara, dans la salle d'attente de l'hôpital d'al-Makased (photo : Maysa Abu Ghazala, PNN)
Samiha, la grand-mère d'Asil, explique quant à elle qu'Asil était en train de jouer avec son cousin âgé de 10 ans. Ils étaient près du mur, à une centaine de mètre du camp militaire d'Anatot. Le jeune garçon a entendu un coup de feu et vu Asil s’effondrer. Il a couru jusqu'à la maison pour prévenir la famille. Samiha s'est précipité au dehors et a trouvé Asil inconsciente et couverte de sang. Conduite en urgence à l'hôpital local d'Anata, elle a ensuite été transférée à l'hôpital d'al-Makased à Jérusalem.
L'ambulance a été bloquée au checkpoint du camp de réfugié de Shu'fat pendant 15 minutes, se rappelle Samiha.
La mère d'Asil a pu obtenir un permis spécial pour se rendre au chevet de sa fille à Jérusalem. Le Dr Mohammed Abu Taqa, l'un des chirurgiens qui a opéré Asil, a rapporté que "la balle est directement passé à travers et n'a laissé aucun éclats".
Khaled al-Juneidi, un ami de la famille, a réclamé une enquête immédiate et approfondie. L'agent de liaison entre Anata et Jérusalem, Yusef Mukhaymreh, a quant a lui appelé à la fermeture du camp militaire d'Anata pour la peine et la souffrance qu'il génère dans la région. 
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L'espion présumé Ilan Grapel est à la frontière Egypte-Israël

AFP | 27/10/2011
L'Israélo-Américain Ilan Grapel, accusé d'espionnage en Egypte, est arrivé à la frontière israélo-égyptienne jeudi en début d'après-midi pour être échangé contre 25 Egyptiens détenus dans l'Etat hébreu, a annoncé la télévision d'Etat égyptienne.
Le jeune homme est arrivé au poste-frontière de Taba, a indiqué la télévision égyptienne, alors que selon les médias israéliens, il doit arriver en fin d'après-midi à Tel-Aviv à bord d'un avion en provenance du Caire.
Peu auparavant, un correspondant de l'AFP devant le poste-frontière avait constaté qu'un convoi de quatre véhicules, dont deux blindés, avait quitté l'Egypte en direction d'Israël.
Les deux pays sont convenus d'échanger Ilan Grapel, détenu depuis juin au Caire, contre 25 Egyptiens emprisonnés pour trafic de drogue, d'armes ou infiltration illégale en territoire israélien.
Les détenus égyptiens ont été rassemblés jeudi matin dans une prison de Beer Sheva en attendant leur transfert vers Eilat, dans le sud d'Israël. Ils seront ensuite conduits à Taba, où ils devraient arriver à 17H00 (15H00 GMT), selon une porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne.
Les médias israéliens affirment de leur côté qu'Ilan Grapel doit se rendre du Caire à Tel-Aviv à bord d'un avion, et qu'il sera ensuite conduit à Jérusalem, où il sera reçu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu avant de partir vendredi pour New York. 
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Les forces occupantes arrêtent deux pêcheurs palestiniens au large des côtes de la bande de Gaza

[ 27/10/2011 - 13:57 ]
Gaza - CPI
La Marine de l’occupation israélienne a arrêté, deux pêcheurs palestiniens au large des côtes de la bande de Gaza, le jeudi matin 27/10.
Nizar Ayesh, le capitaine des pêcheurs palestiniens, a déclaré à l’agence « Qods presse", le croiseur sioniste a ouvert le feu jeudi matin sur un bateau de pêche palestinien sur son bord deux pêcheurs qui exercaient leur profession de pêche, et il a escorté le bateau et les pêcheurs et en les conduisant vers le port d'Ashdod, au nord de la bande de Gaza. "
Il a ajouté que les attaques sionistes sur les pêcheurs se poursuivent d’une manière systématique, et que les forces d'occupation n'ont pas trouvé ce qu’il lui oblige à cesser ses violations, soit en ce qui concerne l'arrestation de pêcheurs ou de leur interdire de naviguer dans la mer profonde pour la pêche.
Des statistiques ont montré que l’occupation israélienne a tué et blessé, dans les dernières années, plusieurs dizaines de pêcheurs palestiniens, en leur interdisant d’accéder à 3 miles marins, en  dépit de la convention d’Oslo qui leur permet de naviguer jusqu’au 7 miles.

Un citoyen fait don de 120 dunums pour la « Ville des Libres »

[ 27/10/2011 - 13:23 ]
Gaza – CPI
Un citoyen palestinien de Gaza-ville a fait don de 120 dunums (12 hectares) pour la création de la Ville des Libres où habiteront les ex-prisonniers libérés la semaine dernière dans la première étape d’un accord d’échange entre le mouvement du Hamas et l’occupation sioniste.
L’association Waed pour les détenus et libérés a déclaré dans un communiqué dont une copie est parvenue au CPI jeudi : «  Cette initiative est une expression claire de l’authenticité de notre peuple et sa générosité illimitée ».
Elle a souligné en outre que la famille Abdel-Al a offert le montant de la dot pour le mariage du libéré Amer Abou Sirhan qui purgeait une peine de prison à plusieurs perpétuités après avoir poignardé trois sionistes.
Elle a exprimé sa grande satisfaction pour la solidarité et l’union de plusieurs gazaouis qui ont excellé dans l’art de recevoir ces ex-prisonniers.
Elle a affirmé avoir reçu de nombreux appels d’organismes, institutions et personnes de différentes spécialités et compétences pour offrir leurs services gratuitement aux libérés.
Waed a annoncé qu’elle reste en contact avec les ex-détenus pour organiser leur retour en liberté et répondre à leurs besoins dans tous les domaines. Elle précise que tout ce qui est offert aux prisonniers n’est que minime comparé à leur fermeté légendaire et leur longue patience dans les cellules de l’occupation.

Russie: un premier convoi humanitaire a destination de Gaza

27 Octobre 2011
IRIB-Le premier convoi humanitaire de la Russie baptisé "Gaza, la Russie est avec toi", s'achemine en ce moment même vers Gaza. Il contient des médicamments et des denrées alimentaires.  

Echange de prisonniers entre Israël et l'Egypte dans le Sinaï

Reuters | 27/10/2011
Des Egyptiens attendaient jeudi à la frontière avec Israël un échange de prisonniers entre un Israélo-Américain accusé d'espionnage par Le Caire et 25 Egyptiens détenus par l'Etat hébreu.
Un échange qui intervient alors que, depuis la chute du « raïs en février dernier », les relations entre les deux voisins se sont tendues.
Ilan Grapel, 27 ans, a été incarcéré en juin par les nouvelles autorités égyptiennes qui l'accusaient de recruter des agents et de rendre compte de la situation dans le pays après le renversement d'Hosni Moubarak, un allié d'Israël et des Etats-Unis. Israël a contesté cette version.
L'échange de prisonniers, négocié sous la houlette de Washington, a été conclu peu après celui ayant permis la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit contre un millier de prisonniers palestiniens.
L'échange doit avoir lieu dans l'après-midi.
Grapel doit faire le trajet Le Caire-Tel Aviv en avion tandis que les Egyptiens, pour la plupart originaires de la région frontalière du Sinaï, seront relâchés à la frontière, près de la cité balnéaire de Taba sur la Mer Rouge.
La mère d'Ilan Grapel affirme que son fils était, au moment de son arrestation, étudiant en droit aux Etats-Unis et qu'il travaillait pour une ONG d'aide aux réfugiés au Caire. Grapel a quitté New York pour Israël en 2005 et fait son service militaire en 2006 durant la guerre du Liban.
L'Egypte a arrêté ces dernières années plusieurs personnes soupçonnées d'espionnage pour l'Etat hébreu. Le gouvernement israélien demande la libération d'un autre de ses ressortissants, Oudeh Souleimane Tarabine, détenu depuis 11 ans en Egypte.
Trois des prisonniers égyptiens devant être libérés ont moins de 18 ans, selon Israël. Ashraf Abdallah a tout juste 18 ans mais est incarcéré depuis un an. "C'est une bonne chose que l'Egypte ait oeuvré à leur libération", a dit son frère Mohamed El Souarki. Sa famille explique qu'Abdallah a été condamné à trois ans de prison par Israël pour avoir franchi la frontière illégalement. Il s'était perdu, affirme-t-elle. Les services pénitentiaires israéliens disent qu'Abdallah était en prison pour "infiltration" et trafic de drogue.
D'autres personnes interrogées confirment que la plupart des prisonniers devant être relâchés faisaient du trafic avec la bande de Gaza.
Beaucoup de bédouins du Sinaï se plaignent d'être méprisés par l'Etat et de ne pas tirer les bénéfices de l'activité touristique des stations comme Taba et Charm el Cheikh, ce qui les pousse, disent-ils, à la contrebande.
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La petite Assil souffre de paralysie totale

[ 27/10/2011 - 12:51 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le chef du département de neurochirurgie à l’hôpital Maqased, le professeur Sami Houssain, a indiqué que les équipes médicales spécialisées ont mené l’opération de la fillette Assil Ararira âgé de 4 ans, qui a été blessée par le tir des forces de l’occupation. Elle est actuellement endormie en salle de soins intensifs.
Il a affirmé que la fillette souffre de paralysie totale en raison de la balle qui a pénétré du côté gauche de la nuque et est sortie par l’arrière au dessus de l’épaule droite, frappant directement la moelle épinière et brisant la quatrième vertèbre.
Le professeur Houssayn a précisé qu’il est probable qu’Assil ait été touchée par la balle d’une mitraillette et non d’une arme de poing personnelle.
Il a ajouté que « les chances d’amélioration de l’état de la fillette sont très faibles car les nerfs ne se reproduisent pas ».
Mercredi après-midi, la fillette maqdissine avait été touchée à la nuque par une balle tirée depuis un camp d’entrainement de l’armée de l’occupation situé dans la ville d’Anata, au nord-est de la ville d’al-Qods occupée.

L'Arabie Saoudite exclut l'entreprise "Alstom" du projet de TGV d'el-Haramain

[ 27/10/2011 - 11:35 ]
Riyad – CPI
L'Arabie Saoudite a exclu la compagnie française, Alstom, du projet de train rapide d'el-Haramain (les deux villes saintes), qui relie la Mecque à Médine, à la suite d'une campagne de pression européenne, d'autant plus que cette entreprise a participé au processus de judaïsation de la ville occupée d'el-Qods.
La Fondation générale des chemins de fer en Arabie Saoudite a annoncé que son appel d'offres de la deuxième étape du projet du train rapide d'el-Haramin a été remportée par Al-Shoula, un consortium composé de plusieurs sociétés saoudiennes et espagnoles, ce qui signifie l'exclusion de l'entreprise française, Alstom, de cette offre.
Il est à noter à cet égard, qu'une campagne européenne a été lancée pour boycotter la compagnie française Alstom, en raison de sa participation à la judaïsation de la ville occupée d'el-Qods, sous le slogan "Karama" (Dignité), quand elle cherchait à obtenir le contrat du train rapide d'el-Haramin qui relie la Mecque à Médine en Arabie Saoudite.
La campagne "Dignité" avait appelé le Roi Saoudien, Abdullah Bin Abdel-Aziz Al Saoud, à ne pas accorder à la société française, Alstom, la possibilité de mettre en œuvre le projet de train rapide d'el-Haramain et de ne pas l'honorer pour son hostilité et sa participation à la judaïsation de la ville sacrée d'el-Qods.

Des colons sionistes attaquent une maison dans le village de Beit Fourik à Naplouse

[ 27/10/2011 - 11:40 ]
Naplouse – CPI
Un groupe de colons sionistes ont attaqué la maison du citoyen palestinien Chahir Hanani entre le village de Beit Fourik et Beit Dagan à l'est de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie et ont mis le feu à l'une des chambres de la maison et une voiture.
Les habitants du village ont rapporté qu'un groupe de colons sionistes provenant de la colonie "Elon Moré" ont attaqué la maison du citoyen Hanani et ont brûlé sa voiture de type "Jeep", en utilisant une matière inflammable.
Les colons sionistes ont également incendié des chambres secondaires dans la maison.

Eli Yshai croit à une vague d'immigration massive - Plus de logements vides que de logements construits

27.10.2011 
par David Koskas
Lors de la première session de travail de la Commission nationale sur le logement, le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï a demandé que soient construits un million de logements sur dix ans, pour se préparer à une vague d'immigration.
La Commission nationale sur le logement, créée dans le cadre de la loi votée en août dernier afin de répondre aux besoins de la population, exprimés notamment durant la révolte de l'été, s'est réunie pour la première fois mardi.
Yishaï, présent, a expliqué ainsi ce qu'il en attend: "L'objectif est de planifier la construction d'un million de logements pour la prochaine décennie, afin de résorber la crise du logement et de se préparer à une vague d'immigration".
Interrogé sur cette énorme vague d'immigration qu'il semble prévoir, il a répondu qu'on ne peut pas savoir ce qui va se passer dans les dix prochaines années, et qu'il "se tenir prêt à toutes les éventualités" ajoutant "on ne sait pas ce que réservent les dix prochaines années".
Plus pragmatique, la commission envisage de procéder à la construction de 120 000 logements les deux prochaines années, pour répondre aux besoins les plus urgents, notamment des jeunes couples.
Selon Calcalist, le quotidien économique publié en ligne par Yediot Aharonot, entre juillet 2010 et juillet 2011, près de 47 000 logements étaient inoccupés en Israël - soit plus que le nombre d'unités de logements construites – dont 4700 pour la seule ville de Tel Aviv.
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ISRAËL - EDF va construire des fermes solaires

27.10.2011
par Gerard Fredj
EDF, présent en Israël depuis 2010 à travers EDF Energies nouvelles, vient de répondre à un appel d'offres du ministère israélien de l'Énergie, pour la construction et l'exploitation d'une centrale photovoltaïque.
EDF En va par ailleurs développer, en partenariat avec Veolia environnement et la société israélienne Dakia plusieurs fermes solaires dans plusieurs kiboutzim dont nahal Oz, Lahav.
La capacité totale des cinq fermes avoisinera 40 mégawatts.
Selon le magazine économique Globes, EDF prévoit également de participer à plusieurs projets de constructions de parcs d'énergies éoliennes.

Le Quartet confirme l'existence de propositions pour un accord sur les frontières et les terres

[ 27/10/2011 - 11:50 ]
Ramallah – CPI
Le Quartet international a annoncé, hier soir 26/10, que les deux côtés, l'Autorité de Ramallah et l'occupation sioniste sont parvenus à un accord de présenter des propositions bilatérales afin de parvenir à un compromis sur la question des frontières et des terres dans le cadre du processus de négociations politiques qui dureront trois mois.
Des réunions régulières devraient être organisées avec les représentants des deux côtés au cours des trois prochains mois pour s'entendre sur une politique formelle sur la questions des frontières et des terres en vue de la reprise des négociations directes.
Le Quartet international a appelé l'Autorité de Ramallah et l'entité sioniste à reprendre les négociations directes sans report ni conditions préalables.
De son côté, le délégué du Premier ministre sioniste, Yitzhak Molcho, a confirmé que le gouvernement de Benjamin Netanyahu est prêt à revenir à des négociations directes avec Ramallah sans conditions préalables, au moment où Saëb Erikat a précisé l'attachement de l'autorité de Ramallah à ses conditions pour reprendre les négociations, représentées par l'arrêt de la colonisation et de négocier sur la base des frontières des territoires palestiniens occupés en 1967.

L'occupation démolit la maison d'un Maqdissin qui refuse d'être un indic

[ 27/10/2011 - 11:06 ]
El-Qods occupée – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont démoli la maison et la ferme d'un prisonnier libéré dans le village d'Anata dans le nord-est de la ville occupée d'el-Qods, en raison de son refus de coopérer avec les services de renseignements sionistes.
Des sources locales ont rapporté qu'environ 10 jeeps militaires sionistes des unités des milices de gardes-frontières accompagnées de 4 bulldozers et 3 voitures de l'administration civile ont pris d'assaut la région, en l'encerclant complètement avant de vider la maison de ses meubles et la ferme.
Les sources ont ajouté que les bulldozers de l'occupation ont démoli la maison, la ferme et un mur de barils entourant la terre dont la superficie est de 2 dunums
Les mêmes sources ont cité du citoyen Maqdissin, Ahmed Mohamed Helwa, le propriétaire de la maison, qu'il a passé environ 7 ans dans les prisons de l'occupation et que la démolition de sa maison vient est due à son refus de coopérer les services de renseignements de l'occupation.
L'occupation l'avait informé il y a 7 mois d'arrêter la construction de la ferme, malgré le fait qu'elle était pratiquement terminée, selon les sources.
Elles ont rapporté de lui qu'un officier des renseignements sioniste a visité la ferme plusieurs fois et a proposé de coopérer avec l'occupation en échange de quoi il garderait la ferme qui serait démolie s'il refuse, menace qui a été exécutée hier.

Gaza : Raids sionistes sur Deir al-Balah et Khan Younès

[ 27/10/2011 - 10:53 ]
Gaza – CPI
Les avions de l’ennemi sioniste ont mené quatre raids aériens ce matin à l’aube ciblant des sites non peuplés à Deir al-Balah et Khan Younès au centre et sud de la Bande de Gaza.
Des sources locales ont déclaré au correspondant du CPI que des avions de guerre de l’occupation ont bombardé des sites des Brigades d’al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas, au sud-ouest de Deir al-Balah, causant une énorme explosion qui a été entendue dans toute la région centrale et du sud.
Ces mêmes sources ont indiqué que des avions de l’occupation ont relancé trois missiles au moins en directions de terres inoccupées à l’ouest de la ville d’Asdaa qui a déjà été bombardée il y a plusieurs mois sans que des blessés n’aient été signalés.
Les forces de l’occupation avaient annoncé la nuit dernière la chute de trois roquettes de type Grad sur la ville d’Ashdod occupée depuis 1948, située à environ 42 kilomètres de Gaza.

Unité spéciale israélienne pour protéger Tel Aviv!

27-10-2011 
“Israël” a multiplié récemment ses efforts pour protéger Tel Aviv des roquettes, après les multiples avertissements de la résistance palestinienne et libanaise de bombarder la « capitale » de l’entité sioniste en cas de déclenchement d’une nouvelle guerre.
Une unité militaire spéciale a été formée pour assurer la protection de « Goush Dan », la zone la plus peuplée située au centre de Tel Aviv.
Selon le site internet du Yediot Ahranot, l’armée israélienne poursuit ses préparatifs intensifs pour former une unité chargée de riposter aux tirs de roquettes sur les unités résidentielles à Goush Dan.
Il s’agit de la première unité du système de défense antimissile « bâton du magicien».
A la suite des mises en garde de Sayed Hassan Nasrallah de commencer par Tel Aviv la prochaine bataille, des experts sionistes ont assuré que même la résistance palestinienne dans la bande de Gaza possède des roquettes pouvant atteindre Goush Dan.
Le nouveau système « bâton du magicien », conçu essentiellement contre les roquettes à moyenne portée, doit être adapté aux différentes circonstances climatiques, et la roquette tirée de ce système doit pouvoir changer son orientation toute seule, affirment des experts.
Et d’ajouter que le système de défense en question est capable d’intercepter des roquettes à longue portée comme les roquettes iraniennes Shehab.
Sachant que chaque roquette du système « bâton du magicien » coute près d’un million de dollars.
Dans un discours prononcé à l’occasion du remplacement des dirigeants du département de la guerre électronique, le général Beni Gentz a révélé que « ce département a adapté ses efforts aux menaces récentes, tout en réalisant que la prochaine guerre aura une autre dimension, celle de la guerre électronique. Ce département détermine  l’action de l’armée israélienne dans le cadre des révolutions des télécommunications en cours ».
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Hypocrisie flagrante : Salah Hamouri est également citoyen français !

jeudi 27 octobre 2011 - 07h:49
Richard Lightbown - Palestine Chronicle
Un autre exemple de l’hypocrisie flagrante des politiciens européens envers les réalités du Moyen-Orient est mis en exergue sur le site français de solidarité avec le franco-palestinien Salah Hamouri.
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Salah Hamouri
Ce fils, âgé aujourd’hui de 26 ans, d’un restaurateur à Jérusalem-Est et d’une enseignante en français, est titulaire d’un passeport français comme Gilad Shalit et est complètement francophone.
Alors qu’il avait 16 ans, Salah a été arrêté le 30 Septembre 2001, juste avant le début de la rentrée scolaire, puis maintenu en isolement pendant deux mois dans le centre pour interrogatoires Moskobieh. Il a ensuite été jugé par un tribunal militaire et condamné à cinq mois de prison pour « propagande anti-israélienne » dans l’enceinte scolaire. Cette détention a été purgée dans la section des mineurs de la prison de Hasharon en Israël.
Après sa libération le mois de janvier qui a suivi, Salah est retourné au lycée puis a poursuivi ses études en s’inscrivant en sociologie à l’Université de Bethléem en 2003. A la fin du mois de février 2004, il participait à une fête à Bethléem, laquelle a subi une descente des flics israéliens et Salah s’est retrouvé maintenu en détention administrative durant quatre mois.
Salah a été arrêté une troisième fois à Ramallah le 13 mars 2005 et détenu en isolement dans le centre Moskobieh pour y être soumis à des interrogatoires. Un mois après ce confinement, il a été rapporté dans la presse qu’il avait été accusé avec deux autres personnes d’avoir préparé un attentat contre le rabbin Ovadia Yossef, le chef spirituel du parti fasciste Shas. La preuve brandie contre lui était qu’il s’était trouvé dans une voiture qui était passé devant la maison du rabbin. Dans le même temps, il a été à tort lié à un mouvement de jeunesse du FPLP [Front Populaire de Libération de la Palestine]. Salah a toujours nié les accusations portées contre lui.
Bien que les audiences aient été reportées à plusieurs reprises pour défaut de preuves ou de témoignages, il est resté en prison pendant trois ans. Enfin, le 17 avril 2008, il a été jugé par un tribunal militaire dans la prison d’Ofer et dans le cadre d’un arrangement avec la défense, il a été condamné à sept ans d’emprisonnement pour association de malfaiteurs et pour avoir fait partie de l’aile de la jeunesse du FPLP. Son avocate Léa Tsemel, une personne renommée, avait indiqué que le refus d’accepter ce compromis aurait entraîné une peine encore plus grande. Le jugement fixe la date de la libération de Salah au 28 novembre 2011.
La Knesset vote la prolongation des durées de détention
En mai 2011 la Knesset a adopté la fameuse « loi Shalit » qui a imposé des conditions plus sévères sur les prisonniers du Hamas dans les prisons israéliennes, dans une tentative d’exercer un chantage pour la libération du soldat captif Gilad Shalit. Ces changements comprennent l’option de recalculer arbitrairement les peines de prison en années civiles plutôt qu’en années administratives (l’année israélienne administrative est de 345 jours, donc plus courte de 20 jours.)
Pour Salah Hamouri, cela signifie un emprisonnement supplémentaire de 140 jours appliqué rétrospectivement et sans possibilité d’appel, et ceci contrairement à la date de sortie apparaissant sur le jugement écrit.
Le Coordonnateur du Comité national du comité de soutien à Salah Hamouri, Jean-Claude Lefort, a envoyé une lettre au consul général français à Haïfa pour protester contre ce changement de procédure, mais il n’a reçu aucune réponse. Le 9 octobre un visiteur à la prison a été informé que Salah avait été transféré dans une autre prison où il était en cellule d’isolement. Toutes les visites ont été suspendues jusqu’au 5 novembre en réponse à la grève de la faim des prisonniers palestiniens qui cherchent à imposer la récupération de leurs droits. La famille Hamouri n’a pas été informée du changement de prison.
Le 13 octobre dernier, le député et ancien maire d’Ivry-sur-Seine, Pierre Gosnat, a fait savoir au ministre français des affaires étrangères Alain Juppé, sa préoccupation sur le silence du ministre concernant la détention de Salah, et à exhorté le ministre à faire preuve du même sens de l’initiative qu’il avait manifesté dans le cas Shalit.
Le lendemain, Mahmoud Abbas a exprimé un souhait semblable lorsqu’il il a rencontré le président français Sarkozy. (Sarkozy a commencé à faire campagne pour la libération du sergent Shalit en février 2008 lors d’un dîner donné par le CRIF, où il a déclaré : « Je vois Gilad Shalit comme un Français, et toucher à Gilad Shalit, c’est attaquer la France ». Cette déclaration était la suite du lobbying exercé par les avocats français recrutés par la famille Shalit.)
Sarkozy compte sur le mouvement Hamas pour faire sortir Salah Hamouri de prison !
Aussi, le 14 octobre un porte-parole du ministère français des affaires étrangères, se référant à la deuxième vague de libération de prisonniers palestiniens, a exprimé l’espoir que Salah serait bientôt libéré. Les inquiétudes sur ce que cela signifiait, à savoir que la France était en campagne pour la libération de Salah dans le cadre de l’échange de prisonniers, ont été confirmés par Sarkozy le 18 octobre. S’exprimant sur Radio J, une radio locale pour la communauté juive à Paris et Lyon, et se référant à la libération de Salah dans l’échange de prisonniers, le président a dit : « Nous avons fermement demandé cela ». Sarkozy n’a en rien référé à la famille de Salah avant de faire ses déclarations.
La [seconde vague] de libérations de prisonniers palestiniens est prévue pour le 18 décembre, ce qui fait trois semaines après la date fixée pour la libération de Salah dans la déclaration écrite du tribunal militaire. Non seulement cette décision prolonge de fait son emprisonnement tout en privant un autre prisonnier du droit à la liberté dans le cadre de l’accord d’échange, mais elle fait craindre également que Salah ne soit expulsé à la fin de son emprisonnement.
Racisme et indifférence au niveau institutionnel
En outre, il y a eu une véritable consternation en France le 19 octobre lorsque le ministre de la Défense Gérard Longuet a déclaré dans une interview en direct sur France Inter qu’il ne savait rien sur cette affaire. Jean-Claude Lefort a réagi à cette déclaration en disant : « C’est proprement hallucinant, incroyable ! Ou bien il est parfaitement incompétent, ou bien il fait semblant. Tout homme politique normalement constitué (avant d’être ministre, il était sénateur), a dû entendre parler de notre compatriote Salah Hamouri qui est en prison depuis plus de six ans dans les geôles israéliennes, et comme son comité de soutien a manifesté à destination des parlementaires à tous les niveaux, je ne crois pas que Monsieur Longuet puisse s’exonérer de cette connaissance. »
Ce mépris général de la part les autorités françaises envers leurs responsabilités vis-à-vis d’un citoyen français, rappelle la même indifférence des politiciens américains après l’assassinat du jeune citoyen américain Furkan Dogan, et illustre à quel point sévit le racisme au sein des cercles politiques occidentaux.
* Richard Lightbown est écrivain et chercheur. Il a rédigé cet article spécialement pour The Palestine Chronicle
26 octobre 2011 - Palestine Chronicle - Vous pouvez consulter cet article à :
http://palestinechronicle.com/view_...
Traduction : al-Mukhtar
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Sous-marin: tension israélo-allemande

26/10/2011 
La chancelière allemande Angela Merkel envisage d'annuler la fourniture d'un sixième sous-marin à Israël en réponse à la construction d'un millier de logements israéliens à Jérusalem-Est, rapporte aujourd'hui le quotidien Yédiot Aharonot. 
"L'Allemagne reconsidère sa décision de principe de vendre un sixième sous-marin de type Dauphin, à la suite des tensions survenues entre la chancelière Merkel et le Premier ministre Benjamin Netanyahou", explique le quotidien. Citant de "hauts responsables israéliens", le journal ajoute que Angela Merkel entend ainsi marquer son mécontentement après l'annonce en septembre de la construction 1.100 logements dans le quartier de colonisation israélien de Gilo à Jérusalem-Est annexée.  
Ces tensions avec l'Allemagne, considérée comme le pays européen le plus proche d'Israël, ont suscité l'inquiétude des responsables de la Défense, qui espéraient renforcer les capacités stratégiques de l'Etat hébreu, selon le quotidien. Israël dispose déjà de trois sous-marins fournis par l'Allemagne. Deux autres submersibles allemands destinés à Israël sont en cours de construction. 
"L'Allemagne ne punit pas Israël", a déclaré le responsable des affaires politiques au ministère de la Défense, Amos Gilad, à la radio militaire, sans plus de précisions. 
"C'est un dossier très compliqué, très sensible qui est en cours de discussion. Il y a de très nombreux paramètres qui entrent en ligne de compte", a affirmé sur la radio publique Udi Shani, directeur général du ministère de la Défense. "Pour ce qui est des aspects politiques touchant à ce dossier, je préfère ne pas les évoquer dans les médias", a-t-il poursuivi, refusant de confirmer ou de démentir les informations. 
Interrogé par la radio militaire, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a refusé d'évoquer la question de la fourniture d'un sous-marin, tout en estimant que "la colère des dirigeants européens n'(était) pas justifiée". Le 2 octobre, le bureau de Netanyahu avait démenti toute crise diplomatique avec l'Allemagne, évoquant des relations "bonnes et très étroites" avec Angela Merkel et son gouvernement et des "divergences (...) débattues dans un état d'esprit positif". La chancelière avait appelé Benyamin Netanyahou quelques jours auparavant pour exprimer son mécontentement après l'annonce de la construction de logements israéliens à Gilo.
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Le Quatuor rencontre à Jérusalem les négociateurs israéliens et palestiniens

26 octobre 2011 –
Des Envoyés du Quatuor sur le Moyen-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations Unies) et le Représentant du Quatuor, Tony Blair, ont rencontré mercredi séparément à Jérusalem les négociateurs israéliens et palestiniens pour commencer à mettre en œuvre la déclaration du Quatuor du 23 septembre 2011.
« Les deux parties ont déclaré qu'elles étaient prêtes à discuter avec le Quatuor, sur la base de sa déclaration du 23 septembre, pour surmonter les obstacles actuels et reprendre les négociations bilatérales directes sans délai ou conditions », ont dit les Envoyés et le Représentant du Quatuor à l'issue de ces rencontres.

« Les parties ont convenu avec le Quatuor de venir avec des propositions globales sur le territoire et la sécurité dans les trois mois à venir dans le contexte d'un engagement partagé envers l'objectif de négociations directes menant à un accord d'ici à la fin 2012 », ont-ils ajouté.

Lors des rencontres, les Envoyés du Quatuor ont réitéré l'appel du Quatuor du 23 septembre demandant aux Israéliens et aux Palestiniens d'éviter les actes provocateurs pour permettre aux négociations de réussir. Ils ont convenu avec les parties de se rencontrer régulièrement au cours des trois prochains mois pour évaluer les progrès.

Le 23 septembre, le jour où le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a présenté la lettre de candidature de la Palestine pour devenir un Etat membre à part entière des Nations Unies, le Quatuor avait publié une déclaration dans laquelle il appelait les Israéliens et les Palestiniens à reprendre les négociations directes bilatérales sans délai et sans conditions.

Dans cette déclaration, le Quatuor proposait que d'ici un mois il y ait une réunion préparatoire entre les parties pour convenir d'un ordre du jour et d'une façon de procéder dans la négociation. A cette réunion, il souhaitait que les Israéliens et les Palestiniens s'engagent à arriver à un accord d'ici à la fin 2012.
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L'élargissement de la colonisation israélienne: indifférence à la demande de la communauté internationale

Mercredi 26 octobre 2011
IRIB- Faisant fi des mises en garde de la communauté internationale, le régime sioniste a annoncé  la construction d'une nouvelle colonie de peuplement, dans le secteur occupé de Beit-ol-moghadas.
Selon le quotidien sioniste "Yediot Aharonot", le cabinet israélien a l'intention de construire, en trois étapes, 4.000 nouvelles habitations, au Sud de la ville sainte. La mise sur pied de cette colonie sioniste coupera tout lien de cette ville avec la Cisjordanie et complétera le plan de l'encerclement de Beit-ol-moghadas. Les Palestiniens estiment que l'objectif du régime sioniste est de détruire Beit-ol-moghadas et en poursuivant la colonisation, en Cisjordanie, de découper cette région. Benyamin Netanyahou, le Premier ministre du régime sioniste, a déclaré que les voies  juridiques sont  en train d'être examinées, pour légitimer la construction des colonies. En s'opposant vivement au gel de la colonisation et à la reconnaissance des frontières de 1967, ce dernier a souligné que ce régime poursuivrait la colonisation.  Mahmoud Abbas, le Président de l'Autorité palestinienne,  a affirmé, pour sa part, qu'il n'était prêt à négocier avec Israël qu'à condition que le régime sioniste accepte les conditions du Quartette, reconnaître les frontières de 1967 et l'arrêt de la colonisation. Réagissant au nouveau tour de la colonisation, Abbas a ajouté que cet acte mettait, clairement, en évidence le refus du régime sioniste de tout accord de paix. Selon les résolutions onusiennes, le régime sioniste n'est, non seulement, pas autorisé à poursuivre la colonisation, mais, en plus, il doit démanteler les colonies construites, dans les territoires occupés. Parallèlement à la diffusion de cette information sur la construction d'une nouvelle colonie, au Sud de Beit-ol-moghadas, l'agence palestinienne WAFA a annoncé que le régime sioniste avait l'intention de construire de nouvelles colonies, sur les hauteurs occupées du Golan. Selon ce rapport,  le conseil de  la colonisation du régime sioniste, dans cette région, en offrant 150 parcelles de terre aux Sionistes y résidant, cherche à élargir la colonisation, dans cette région. Ce, alors que, toujours, selon le quotidien sioniste, "Yediot Aharonot", ces dernières années, plus de 1.600 familles juives  se sont installées sur les hauteurs du Golan.
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Reçu de l'IRIB le 26 octobre 2011 pour publication
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Pas un jour de prison de plus pour Salah

26 Octobre 2011
La peine du jeune Franco-Palestinien se termine le 28 novembre. Les autorités françaises doivent faire pression sur Israël pour que sa libération soit effective à cette date.
La persévérance de tous ceux qui soutiennent Salah Hamouri n'a pas été vaine. Plus personne ne peut maintenant faire l'impasse sur son sort, même si, du côté de l'Élysée, on ne prononce encore son nom que du bout des lèvres. D'ailleurs, les services de Nicolas Sarkozy, interpellés par l'Humanité, n'ont toujours pas daigné répondre. Nous demandions simplement ce que le président de la République comptait faire pour obtenir la libération de Salah Hamouri, lui qui s'est tant dépensé pour Gilad Shalit ou pour Florence Cassez, la Française détenue au Mexique pour enlèvements. Nicolas Sarkozy n'a jamais reçu ès-qualités la famille de Salah Hamouri, ce qui témoigne en soi d'une différence de traitement.
Mercredi, nos confrères de France Inter recevaient le chef de la diplomatie française, Alain Juppé. Celui-ci a affirmé être intervenu la veille, auprès des autorités israéliennes pour obtenir la libération « le plus vite possible » de Salah Hamouri, détenu en Israël depuis plus de 2 400 jours. « Cela fait des années que la France et le président de la République demandent à ce qu'il bénéficie d'une remise de peine. Les autorités israéliennes ne l'ont pas voulu jusqu'à présent », a dit le ministre des Affaires étrangères. Autant dire que la France n'exerce pas toutes les pressions possibles sur Israël. La preuve, il aura fallu attendre la libération de Gilad Shalit pour que Nicolas Sarkozy prononce le nom de Salah Hamouri.
Pour Denise Hamouri, « Salah a une date de sortie légale le 28 novembre, et tout ce qu'on demande, c'est de faire en sorte qu'il sorte à la date prévue, puisque Nicolas Sarkozy n'a rien pu faire pour qu'il sorte avant ». C'est bien toute l'ambiguïté des autorités françaises qui continuent à faire comme si la condamnation de Salah était légale, ce qui reviendrait à reconnaître les tribunaux militaires d'occupation, qui ne sont rien d'autres que des tribunaux d'exception. « C'est bien le 28 novembre qu'il faut retenir pour la sortie de Salah, même si les autorités israéliennes tentent de faire croire que la libération n'est pas prévue avant le 12 mars 2012 », comme le rappelle Jean-Claude Lefort, président de l'Association France Palestine Solidarité et coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri, qui précise que le jugement porte « noir sur blanc la date du 28 novembre 2012 », comme date de fin de peine.

Le Mouvement des jeunes communistes de France organise un rassemblement devant le Quai d'Orsay, ce vendredi 28, à 18 h 30 pour exiger la libération de Salah Hamouri.
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Les Palestiniens exigent la libération de Marwane Barghouti

27/10/2011

Israël veut que les véhicules militaires puissent entrer dans le complexe de la mosquée al-Aqsa

jeudi 27 octobre 2011 - 06h:42
Al Qassam Website
Le Gulf News a annoncé que la municipalité de Jérusalem a publié un communiqué ce mardi annonçant que sera démolie d’ici un mois, la rampe d’accès à la porte historique Al-Mughrabi à Jérusalem-Est. La porte donne accès au mur Al Buraq dans le complexe de la mosquée Al Aqsa.
(JPG)
Le Dôme du Rocher - Pour Israël, envoyer des flics et des soldats ne suffit plus... Il faut pouvoir accéder au complexe al-Aqsa en véhicules militaires...
La décision a été prise malgré les objections faites à plusieurs reprises par un certain nombre de pays arabes, notamment la Jordanie.
Le Gulf News a déclaré que après la démolition de la rampe, Israël avait l’intention de construire un pont qui permette aux véhicules militaires et aux camions d’entrer dans le secteur d’Al Aqsa, et que l’initiative est aussi destinée à élargir la zone où les fidèles juifs viennent prier au mur occidental.
Selon le rapport, la municipalité de Jérusalem a donné son approbation définitive au projet. La municipalité a prétexté que le pont en bois n’était pas en sécurité et était considéré comme une menace pour les visiteurs et les touristes.
Israël a contacté la Jordanie sur cette question, mais Amman et la Ligue arabe ont rejeté toute modification de la zone historique et ont déposé une plainte auprès de l’UNESCO. La municipalité de Jérusalem a déclaré qu’elle poursuivra son projet indépendamment de la réponse jordanienne.
Des sources de Jordanie ont déclaré qu’Amman ne prendra en considération le plan israélien qu’à la condition que le pont proposé soit temporaire, et qu’un pont permanent ne peut être construit que par la Jordanie.
Des sources palestiniennes à Jérusalem ont déclaré que le plan de démolir le pont ne vise qu’à étendre une zone de prière pour les fidèles juives.
Le ministre du Waqf (fondation religieuse) a déclaré à l’AFP mardi que la zone en question est sous sa juridiction comme site sacré, et non pas sous la juridiction d’Israël, et il a ajouté que depuis l’effondrement de la rampe Al Mughrabi en 2004, le Waqf était responsable de sa restauration.
Le Mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948 avait déposé une requête devant la Haute Cour de Justice israélienne, qui a statué que la démolition et la reconstruction ne devaient pas viser à étendre la zone utilisée par les fidèles juives, ni étendre la zone d’Al Buraq (dénommé mur occidental).
Israël a essayé de mener ses travaux de rénovation dans la même zone il y a quatre ans, mais a dû arrêter le travail suite à des protestations massives en Palestine et dans le monde arabe. Les manifestants craignent que la construction ne mette en danger les fondations et les structures des lieux saints islamiques.
26 octobre 2011 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-5056-Isra...
Traduction : Info-Palestine.net
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Course contre la montre à l’Unesco pour éviter un clash sur la Palestine

27/10/2011
Européens et Américains sont en train d’intensifier leurs efforts diplomatiques pour éviter un vote la semaine prochaine sur l’adhésion de la Palestine à l’Unesco, qui provoquerait une crise grave avec l’arrêt immédiat du financement de l’agence onusienne par les États-Unis. La conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, qui s’est ouverte mardi à Paris pour deux semaines, a mis à son agenda l’adhésion de la Palestine comme État membre.
Pour entrer en vigueur, l’adhésion palestinienne, qui a franchi les autres étapes internes à l’organisation, doit être votée à une majorité des deux tiers de ses 193 membres. Les diplomates sont unanimes : les Palestiniens, qui n’ont actuellement qu’un statut de « mission d’observation », sont assurés d’obtenir cette majorité. La date du vote n’était pas encore fixée hier matin. Selon une source à l’Unesco, il aura lieu « au plus tôt » le lundi 31 octobre.
Mais l’incertitude demeurera jusqu’à la dernière minute car un vote provoquerait un clash entre l’Unesco et les États-Unis qu’aucune des deux parties ne souhaite. Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d’une agence spécialisée des Nations unies qui accepte les Palestiniens comme État membre à part entière. Cela priverait l’agence de 22 % de son budget, soit un trou de 70 millions de dollars dès 2011.
Les Européens voudraient convaincre les Palestiniens de se contenter d’adhérer dans l’immédiat à trois conventions de l’Unesco, dont celle du patrimoine mondial, ce qui est possible pour un « État non membre ». Cela permettrait aux Palestiniens de déposer des demandes de reconnaissance au patrimoine mondial, dont certaines pour des sites dans les territoires occupés par Israël. Mais, malgré ces pressions, les Palestiniens refusent jusqu’ici de revenir en arrière sur une demande d’adhésion pleine qu’ils reportent depuis 1989.
Le quartette rencontre Israéliens et Palestiniens
 Parallèlement, les émissaires du quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, ONU, Russie) ont rencontré hier séparément des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem pour tenter, sans guère de chances de succès, de relancer le processus de paix. La proposition du quartette prévoit, rappelons-le, la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d’un accord de paix en un an.
Les entretiens, au QG de l’ONU situé à Jérusalem-Est, ont débuté par une rencontre entre les négociateurs palestiniens Saëb Erakat et Mohammad Chtayyeh, et les représentants du quartette, qui recevaient ensuite le délégué spécial du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho. L’envoyé spécial du quartette Tony Blair, la diplomate allemande Helga Schmidt pour l’UE et le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix, Robert Serry, participaient aux discussions aux côtés de représentants des États-Unis et de la Russie.
« Nous voulons que le quartette explique de façon pratique quelles mesures il prendra pour s’assurer qu’une future session de négociations réussira là où d’innombrables autres ont échoué. Publier des déclarations et des communiqués ne suffit pas, comme le montre la continuelle intransigeance israélienne », a déclaré M. Erakat dans un communiqué à l’issue de la rencontre. « Nous avons expliqué au quartette que nous étions prêts à venir à la table des négociations dès que le gouvernement israélien aura gelé toute construction de colonies et accepté des termes de référence clairs, en particulier les frontières de 1967 » comme base de discussions, a-t-il également indiqué.
Les entretiens d’hier ont pour objectif de « commencer à préparer un ordre du jour pour poursuivre la négociation », selon le département d’État américain.
Au même moment, des Palestiniens et des militants étrangers manifestaient à Ramallah, en Cisjordanie, contre Tony Blair, accusé de parti pris pro-israélien.
(Source : AFP) 
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Bande de Gaza: triple raid aérien israélien (témoins)

27 Octobre 2011
IRIB - L'aviation israélienne a lancé jeudi à l'aube trois raids contre le sud de la bande de Gaza, a-t-on appris par des témoins. Les frappes ont visé des secteurs situés à l'est et à l'ouest de la ville de Khan Younès, et une base des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été touchée, a-t-on précisé. Une porte-parole de l'armée israélienne n'a ni confirmé ni démenti ces raids. 

Dr. Rizqa: Visite du Comité partial du Quartet est inutile

[ 27/10/2011 - 06:22 ] 
Gaza – CPI
Dr. Youssef Rizqa, conseiller politique du Premier ministre, que la visite du Quartet aux territoires palestiniens est inutile et sans contenus spécifiques.
Dans un communiqué publié par le Bureau d'Information du Conseil des ministres, Rizqa a déclaré que le Quartet a perdu son rôle de médiateur d'honnête entre les parties, car il est devenu un allié, d’une manière très flagrante ,  à la politique américaine, alors que les contestations palestiniennes s’accroissent  contre le représentant du Quartet, Tony Blair.
« La visite vise à forcer les Palestiniens à revenir à l'échec des négociations, soulignant que le Quartet  n'a pas la volonté politique pour obliger les forces d'occupation de cesser ses mesures arbitraires contre le peuple palestinien et en particulier la question de colonisation, la confiscation des terres et la judaïsation de Jérusalem », a ainsi souligné Dr.Rizqa.

Les garanties américaines aux palestiniens : Un marché de dupes !

[ 26/10/2011 - 23:56 ] 
Qods occupé 
Le journal hébraïque Màarif, a publié en première page le mardi (25-10) que l'administration américaine à tout dernièrement suggéré à Israël, de geler en partie les opérations de construction dans les colonies, sans en faire officiellement la publicité, pour permettre la reprise des négociations avec les palestiniens .
Cette proposition implique que l'occupation s'abstienne de construire de nouveaux quartiers, dans les régions et, qu'elle n'entreprenne aucune opération de construction, en dehors des limites actuelles des colonies .
Aux termes de cette proposition, l'administration américaine donnerait des garanties aux palestiniens qu'elle prendrait des mesures sévères à l'égard de l'entité, en cas de transgression des accords relatifs aux constructions dans les colonies.
Ces procédures comprennent, l'adoption d'un projet de condamnation à l'encontre de l'entité par le conseil de sécurité, et une menace de résiliation de plusieurs contrats entre Israël et d'autres pays occidentaux .
D'un autre côté, Washington prendrait l'engagement de s'abstenir d'adresser des critiques à Israël, à propos d'opération de construction, au contour limité à l'intérieur des zones de colonisation .
Le journal a signalé que la position de l'entité sioniste n'est pas encore claire au sujet de la proposition américaine.
Des sources du cabinet du chef du gouvernement israélien ont fait savoir qu’Israël est intéressé par la reprise des négociations directes sans condition préalable .   
Les représentants du Quartet international devraient rencontrer yishak molkh l’envoyé du chef des ministres et, Saeb Arikat chef la délégation des négociateurs palestiniens .  

Le couple Al-Mochtahi : Fidélité et lutte contre l’occupation

[ 27/10/2011 - 00:05 ]
Gaza – CPI
Le chef Rouhi Mochtahi vient d’être libéré par la transaction menée par la résistance palestinienne, surtout par le mouvement de la résistance islamique Hamas. L’histoire de ce chef et de sa femme Om Jamal est exceptionnelle. C’est une histoire d’amour, de sacrifice, de fidélité réciproque. Ils viennent de se retrouver après une rupture forcée qui a duré longtemps, très longtemps, environ vingt-cinq ans.
En effet, six mois seulement après leur mariage, à Gaza, les occupants israéliens l’ont arrêté et enfermé derrière les barreaux. Sa femme était venue de la Jordanie pour le rejoindre à Gaza, empruntant une route des plus dangereuses.
Une fidélité exemplaire
Beaucoup de femmes sont venues la féliciter de la libération de son bien-aimé Abou Djamel, 54 ans. Un seul instant, l’instant des retrouvailles, a suffi pour effacer vingt-cinq de privation et d’éloignement. Elle se rappelle de la première rencontre avec Abou Djamel, en parlant au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Il est véridique, franc et fidèle. Je l’ai aimé dès notre première rencontre, surtout pour son franc-parler ».
« Lors de la première rencontre, avant le mariage, dit-elle après un moment de silence, il m’a dit : "Tu dois t’attendre à me voir captif, poursuivi, à me voir martyr. C’est moi et c’est mon chemin" ». Il a préféré que leurs relations se basent sur la franchise.
Le début de l’épreuve
Le couple a commencé une vie d’amour exceptionnelle, un amour entre deux âmes musulmanes. L’homme est un combattant et la femme l’encourage dans sa route de djihad et de sacrifice. Mais six mois après le mariage, un incident est venu perturber cette vie de croyance et de djihad. Le 13 février 1988, un obus que Rouhi manipulait a explosé. Il a été transféré à l’hôpital Al-Maamadani ; les forces israéliennes d'occupation l’ont arrêté tout de suite après.
Sa femme a dit qu’elle avait entendu l’explosion puis vu son mari blessé. Mais elle ne l’a rencontré que quatre mois plus tard, lors de la première visite rendue à son mari dans la prison centrale de Gaza, occupée à l’époque.
Pas de séparation
Om Djamel se rappelle de cette visite : « C’était la première visite et la plus dure. J’étais surprise d’entendre mon mari me proposer la séparation. J’ai catégoriquement refusé. Je lui ai dit :"Je participe à tes efforts ; je suis sûre que ta libération est proche. Si nous ne nous retrouverons pas dans ce bas monde, nous le ferons dans l’au-delà" ».
C’est pour sa franchise, pour les six mois de vie commune, pour sa croyance sans faille, pour son djihad, que l’amour grandissait dans le cœur de cette femme qui a décidé d’endurer l’emprisonnement de son mari, même si sa condamnation était très lourde : quatre perpétuités et vingt ans : « Ma confiance ne s’est pas ébranlée une seconde ; j’étais certaine que les retrouvailles viendraient ».
Quel début et quelle rencontre !
Le chef Abou Djamel confirme qu’il a voulu la libérer ; elle est cependant restée patiente ; elle a choisi ce chemin jusqu’à la fin, une fin heureuse. Le chemin était dur, surtout que depuis plus de huit ans, elle était privée de rendre toute visite à son mari.
On imagine comment le moment des retrouvailles était après vingt-cinq ans de séparation : « L’inquiétude me rongeait ; je contemplais les cars et les visages jusqu’à ce que j’aie vu mon mari. Je lui ai fait des salutations militaires ; il m’a répondu par des salutations militaires ; puis nous nous sommes embrassés. C’est à ce moment que j’ai senti qu’il était libre, et que mon Seigneur nous a bénis en le libérant de prison ».
Pour sa part, Abou Djamel vient de vivre des moments de joie inqualifiables, en touchant la terre de sa patrie, en brisant les chaînes de la captivité, en retrouvant enfin les siens.
Promesse faite aux captifs
Il reste toutefois des chagrins ; durant sa captivité, il a quand même vu partir ses parents, son frère le martyr Mahdi, beaucoup de parents et amis dont, en tête de liste, le cheikh martyr Ahmed Yassine.
Il reste aussi soucieux de la situation des milliers de Palestiniens encore en captivité : « Nous n’aurons de vraie joie et de vrai calme qu’en les voyant parmi nous. Nous ne connaîtrons la quiétude qu’en les voyant libres ».
Finalement, il a ajouté : « Le chemin est prêt pour cette liberté : ce chemin est fait d’enlèvement de soldats et de transactions d’échange ».

L'actualisation du Code d'Hannibal : Un aveu d'echec de l'institution militaire

[ 27/10/2011 - 01:09 ]

La direction de l'armée sioniste, se propose sérieusement, de recourir de nouveau, à l'utilisation du (code d'Hannibal) qui, stipule que ses soldats doivent empêcher la capture de leur collègue , même s'ils sont obligés de l'abattre en tirant sur ses ravisseurs .
Ceci s'inscrit dans le cadre de la leçon tirée de la Transaction d'échange des prisonniers avec "Hamas" et de son coût élevé, concrétisé dans la libération de 1027 prisonniers palestiniens des deux sexes, en échange du soldat Jelaad Chalit .
Le quotidien "Ydaout Ahranout" a signalé mardi que, le chef d'état major de l'armée sioniste "Bini Gants" , a ordonné de former les chefs des unités militaires par une série d'opérations anticipatoires qui simulent l'empêchement de la capture de soldats, et la façon directe de la déjouer, au cas où elle aurait lieu, quand bien même, ce là coûterait le meurtre d'un soldat sioniste qui succombe à la capture; c'est ce qui est désigné dans le lexique de l'armée sioniste par " le code d'Hannibal '' ou " l'ordre d'Hannibal "
Le journal a signalé que le " code d'Hannibal '' existe en tant que doctrine verbale et , s'est transformée en discipline appliquée depuis les années quatre vingt obligeant, à n'importe quel prix les soldats d'empêcher la capture de leur camarade .
Les recommandations de cette doctrine exigent de tirer le feu en direction de la voiture des ravisseurs d'un soldat sioniste, même si cela exposerait la vie du soldat sioniste capturé , au danger de mort .
Le quotidien a ajouté que le principe qui préside au "code d'Hannibal" consiste en ce que l'Entité, préfère un soldat mort à un soldat captif , dont la libération l'obligerait à payer un lourd tribut, comme celui de relaxer des détenus de ses prisons .
L'activation du "Code d'Hannibal' , en ce moment; fait suite aux menaces de "Hamas" ,de tenter de capturer dans l'avenir des soldats sionistes, après l'exécution la Transaction d'échange la semaine dernière et dans le but de faire libérer plus de détenus palestiniens des prisons de l'occupation .
Idaout Ahranout a fait savoir que, l'armée sioniste prend au sérieux ces menaces, et organisera des débats la semaine prochaine dans ses rangs auxquels participeront des officiers du niveau de chef de brigade et même supérieurs pour l'actualisation du "code d'Hannibal''.
Le journal signale que la situation aujourd'hui au sein de l'armée se caractérise par le fait que chaque officier de l'armée sioniste transmet '' le code d'Hannibal'' à ses soldats de manière différente .
A la veille de la guerre déclenchée contre Gaza en 2008, un des  officiers de la division (galani) a informé ses soldats d'empêcher la capture de leur camarade quelque sont le pris et leur précisa, " qu'en cas de captivité , immolez-vous par une grenade à main .
Le journal a cité aussi le cas , selon lequel l'ex-chef de la division (Hana Hal) le général de brigade Muti Barouch a donné l'ordre à ses soldats dans la bande de Gaza d'empêcher la capture d'un des leurs         quelle que soit le prix, et même s'ils étaient contraints de tirer en direction de la voiture des ravisseurs exposants ainsi la vie du soldat sioniste au danger .
Le journal signale cependant que ce ne sont pas tous les officiers qui approuvent le "Code d'Hannibal'' et une partie d'entre eux appelle par contre à sacraliser la valeur de la vie , et feint d'ignorer (le code d'Hannibal) dans la formation de leurs soldats à qui ils laissent une large de liberté pour faire valoir leur opinion propre sur le champ de bataille.
Le journal conclue que Gantz , sera obligé au cours des débats d’arréter une politique commune et claire à propos du "code d'hannibal'' et toute décision qui sera prise provoquera une large discussion populaire ; des sources au sein de l'armée ont cependant précisé que cette question ne changera pas , mais sera confirmée et éclaircie .