dimanche 2 octobre 2011

Israël et Palestiniens en désaccord complet sur la proposition du Quartette

02 octobre 2011 
Agence France-Presse
Jérusalem
Israéliens et Palestiniens ont à nouveau étalé dimanche leurs divergences face à la proposition du Quartette de relancer les négociations de paix, sujette à des interprétations opposées, laissant peu de chance à cette initiative de voir le jour.
Israël a accueilli «favorablement» le récent communiqué du Quartette sur le Proche-Orient (États-Unis, ONU, Union européenne et Russie) appelant à la reprise des pourparlers bloqués depuis plus d'un an.
La réponse officielle du gouvernement israélien n'est pas une surprise puisque plusieurs ministres avaient déjà réagi positivement, en particulier le chef de la diplomatie, le nationaliste Avigdor Lieberman.
«Bien qu'Israël ait des réserves (...), il appelle l'Autorité palestinienne à suivre son exemple et engager des négociations directes sans tarder», plaide  dans un bref communiqué le Premier ministre Benjamin Nétanyahou, qui se prévaut de l'appui du président américain Barack Obama.
Une déclaration aussitôt rejetée par le négociateur palestinien Saëb Erakat qui a dénoncé «une manoeuvre visant à tromper la communauté internationale».
«S'il (M. Nétanyahou) accepte le communiqué du Quartette alors il doit annoncer un arrêt de la colonisation (...) et accepter le principe des frontières de 1967 parce que c'est clairement ce que demande le Quartette», a déclaré à l'AFP M. Erakat.
Dans une déclaration publiée après le dépôt le 23 septembre d'une demande d'adhésion d'un État de Palestine à l'ONU, le Quartette a proposé une relance des pourparlers avec l'objectif d'aboutir à un accord final fin 2012.
Mais les deux camps ont des interprétations divergentes quant à la teneur de cette déclaration, les Israéliens affirmant qu'elle ne stipule «aucune condition préalable» aux pourparlers tandis que les Palestiniens considèrent qu'elle comporte un appel «clair» à l'arrêt de la colonisation.
De fait, le communiqué du Quartette laisse planer des ambiguïtés.
S'il exhorte les parties «à reprendre sans délai ni condition préalable» des négociations directes, il les appelle aussi «à se garder d'actes provocateurs et réitère (leurs) obligations découlant de la Feuille de route».
La Feuille de route de 2003 exigeait à la fois «la cessation de la violence et du terrorisme» et un «gel de la colonisation» israélienne.
De même, la déclaration du Quartette fait référence au discours de Barack Obama du 20 mai dernier dans lequel le président américain se prononçait pour la première fois en faveur d'un État palestinien sur les lignes de 1967.
Pour reprendre les négociations, les Palestiniens réclament un gel de la construction en Cisjordanie et à Jérusalem-Est annexée, auquel se refusent les Israéliens, et demandent que toute discussion soit basée sur les frontières du 4 juin 1967, c'est-à-dire incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est dont ils veulent faire leur capitale.
«Le Quartette doit maintenant dire clairement, après l'annonce par M. Nétanyahou de 1100 unités de logement (dans le quartier de colonisation juive de Gilo, à Jérusalem-Est, NDLR), ce qu'il entend comme termes de référence, et ensuite nous voulons que M. Nétanyahou dise qu'il accepte», a insisté samedi le le négociateur palestinien Nabil Chaath.
Le projet immobilier de Gilo à Jérusalem-Est, approuvé mardi, est mal passé auprès de la communauté internationale qui l'a unanimement condamné - jusqu'aux alliés d'Israël comme les États-Unis et l'Allemagne - au moment même où elle s'efforce de ressusciter le processus de paix.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a regretté samedi que la poursuite de la colonisation ait «donné prétexte ou raison aux Palestiniens pour refuser de se remettre à la table des négociations».
«J'ajouterai un commentaire qui n'engage peut-être que moi, pour dire que l'initiative du Quartette n'a pas réussi», a estimé M. Juppé, lors d'une conférence de presse en compagnie de son homologue italien Franco Frattini.
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Meshaal : Il n'y a pas d'alternative à la résistance

Palestine - 2 octobre 2011
Par Al Qassam
Lors d'un discours à la Conférence internationale en soutien à l'Intifada palestinienne, à Téhéran (1), le leader politique du Hamas Khalid Meshaal a dit qu'avant l'annonce d'un Etat, les terres palestiniennes doivent être d'abord libérées.
Meshaal : Il n'y a pas d'alternative à la résistance
Khaled Meshaal à Téhéran, le 1er octobre 2011
Il a mis en garde contre les effets que pourraient avoir la requête à l'ONU sur les droits des Palestiniens et a appelé le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à se réunir avec les autres factions pour développer une stratégie qui renforce l'unité palestinienne face aux défis à venir.
Meshaal a assuré que la colonisation et les attaques israéliennes continues requièrent une résistance continue pour restaurer les droits et libérer toutes les terres palestiniennes de l'occupation israélienne.
Il a également appelé les dirigeants arabes qui se tiennent aux côtés de son mouvement, dans la "tranchée de la résistance", à chercher une solution politique dans la manière de traiter avec leurs peuples qui exigent la liberté.
"Nous sommes avec les peuples qui exigent la liberté et la fin de la corruption," a-t-il dit, exprimant sa tristesse pour "le sang qui a été versé pendant ces révolutions bénies."
Entretemps, le porte-parole du Hamas Sami Abu Zuri a dit que des articles du quotidien Al-Sharq al-Awsat, selon lesquels que le Hamas était divisé sur la requête de l'Autorité palestinienne d'une adhésion pleine à l'ONU, étaient sans fondement.
Il a assuré que la position officielle du Hamas était que la démarche était unilatérale et comportait plusieurs risques, et qu'il est de première nécessité d'établir un Etat indépendant sur la terre palestinienne libérée, et non de déclarer un Etat alors que l'occupation se poursuit.
Sur le dialogue palestinien interne, le membre du bureau politique du Hamas Khalil al-Hayya a réfuté qu'une date avait été fixée pour de nouveaux "rounds" de discussion entre les partis Hamas et Fatah, soulignant qu'il était nécessaire que les pourparlers incluent toutes les factions palestiniennes.
"Nous avons un besoin urgent de telles rencontres pour tout d'abord clarifier les choses entre nous, discuter de nos affaires puis décider des prochaines étapes," a dit Hayya au quotidien domicilié à Londres Al-Hayat. Lui-même a expliqué, au sujet des discussions avec le Fatah, qu'une date n'avait pas encore été fixée mais qu'un accord était proche pour une rencontre prochainement, mais que les dispositions n'avaient pas encore été prises.
Hayya a poursuivi en critiquant le président de l'AP, Mahmoud Abbas, pour ne pas "s'être engagé dans la réconciliation", disant que la réconciliation nécessitait l'engagement de tous.
"De notre côté, nous avons rempli tous les engagements requis par la réconciliation. Abu Mazen a tiré profit de la réconciliation, mais pas le peuple," a-t-il ajouté.
  (1) "La Conférence de Téhéran sur la Palestine réunit des responsables et des experts internationaux", Tehran Times, sur ISM-France le 2 octobre 2011.
Source : Al-Qassam
Traduction : MR pour ISM
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La Conférence de Téhéran sur la Palestine réunit des responsables et des experts internationaux

Iran - 2 octobre 2011
Par Tehran Times
La cinquième Conférence internationale pour la défense de l'Intifada palestinienne, qui réunit des responsables de haut rang et des experts d'environ 70 pays, commencera samedi 1er octobre au Centre international de conférence de l'IRIB, à Téhéran. Elle se termine dimanche 2 octobre.
La Conférence de Téhéran sur la Palestine réunit des responsables et des experts internationaux
De gauche à droite : le Président du Parlement Ali Larijani, le Président Mahmoud Ahmadinejad, le Leader Suprême Ayatollah Khamenei et le Magistrat en Chef Sadeq Larijani lors de l'ouverture de la 5ème Conférence internationale sur l'Intifada palestinienne, Téhéran, 1er octobre 2011.
Les objectifs principaux de la conférence, dont le titre cette année est "Les Palestiniens ne cherchent pas une patrie, la Palestine est leur patrie", sont d'appuyer les efforts visant à restaurer les droits des Palestiniens, libérer tous les territoires occupés, dont la sainte al-Qods occupée, et aider les Palestiniens à déterminer leur propre destinée.
Selon le directeur du secrétariat de la conférence, Hossein Sheikholeslam, 16 présidents de parlement et 8 vice-présidents ont accepté l'invitation de participer à la conférence.
La Palestine, l'Indonésie, le Malawi, le Zimbabwe, l'Algérie, le Liban, le Qatar, l'Irak, Les Comores, le Koweït, la Mauritanie, le Paraguay, l'Afghanistan, la Tanzanie, le Kirghizstan, la Pologne, le Danemark et le Canada sont parmi les pays qui ont décidé d'envoyer des représentants à la conférence.
Selon l'Agence IRNA, la première conférence international en soutien à l'Intifada palestinienne a eu lieu à Téhéran en octobre 1991. La Conférence de Madrid a eu lieu la même année.
La deuxième conférence s'est tenue à Téhéran en avril 2001. La deuxième intifida, appelée également Intifada al-Aqsa, a commencé la même année.
La troisième conférence en soutien à l'Intifada s'est réunie à Téhéran en avril 2006, après que plusieurs parties de la Mosquée al-Aqsa aient été détruites par le régime sioniste.
La quatrième conférence sur l'Intifada a eu lieu à Téhéran en mars 2009. Israël a lancé une attaque contre la Bande de Gaza la même année.
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Source des photos de la 5ème Conférence internationale.
Source : Tehran Times
Traduction : MR pour ISM
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"Israël" réagit aux propos de Sayed Khamenei

02-10-2011Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi samedi aux déclarations du guide supreme de la Révolution islamique d'Iran, Sayed Ali Khamenei, appelant à la « libération de toute la Palestine ».
"Les déclarations haineuses du régime des ayatollahs en vue de détruire Israël renforcent notre détermination à tenir bon sur les besoins de sécurité de nos citoyens et à exiger qu'Israël soit reconnu comme Etat juif" dans tout accord, a dit le Premier ministre de l’occupation, selon un communiqué officiel.
Tout plan aboutissant à diviser durablement la Palestine "est inacceptable", a réaffirmé samedi l'ayatollah Khamenei en ouvrant une conférence internationale à Téhéran en soutien à l’intifada palestinienne.
"Tout plan qui prévoirait deux gouvernements (...) ne serait qu'une acceptation d'un gouvernement sioniste sur la terre de la Palestine", a ajouté le numéro un iranien en qualifiant à nouveau « Israël » de "tumeur cancéreuse" et de "menace permanente" pour la région.
"Il va de soi que le peuple palestinien, comme il l'a fait à Gaza, pourra installer un gouvernement (...) sur toute parcelle de la terre de Palestine libérée", a ajouté le guide iranien. "Mais l'objectif final est de libérer toute la Palestine, de la Méditerranée à la mer Morte".  
Fin août, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait déjà affirmé que pour Téhéran, la reconnaissance éventuelle d'un Etat de Palestine par les
Nations unies ne pourrait être qu'un "premier pas vers la libération de toute la Palestine (...) qui doit être un objectif sacré".
La conférence internationale sur la Palestine, qui s'est ouverte samedi à Téhéran, rassemble des responsables parlementaires d'une vingtaine de pays ainsi que des figures palestiniennes comme le chef du Hamas, Khaled Mechaal, ou celui du Jihad islamique, Ramadan Abdallah.
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Sanglante note de bas de page

publié le dimanche 2 octobre 2011
Zeina Bassil

 
Vous êtes invités à retourner dans le temps. En 1956 très précisément, à Gaza. Votre guide sera Joe Sacco, journaliste et auteur de bande dessinée américain originaire de Malte. Il va dérouler le fil d’un enchaînement dramatique que l’histoire a relégué dans quelque rayon poussiéreux des archives du temps afin d’éclairer les tombeaux de la mémoire collective palestinienne. Dans les creux sinusoïdaux des visages de ses témoins qu’il interroge ainsi que dans leurs regards éteints, il cherche la réponse à une question  : que s’est-il passé exactement à Gaza en 1956  ?
La curiosité pour cette date particulière est nourrie par le texte de Noam Chomsky, The Fateful Triangle, dans lequel sont évoqués des incidents qui eurent lieu à Gaza lors de la crise de Suez en 1956. Envoyé en Palestine par Harper’s Magazine, Sacco profite de sa présence à Khan Younes pour plonger dans le passé trouble des lieux. Il revient en 2003 à Gaza où la suite des événements de l’automne 1956 l’emmène à Rafah. Footnotes in Gaza est donc le résultat de ces deux reportages, une première partie à Khan Younes, puis une seconde plus longue partie à Rafah. Enterré profondément dans les archives, un sanglant incident eut lieu à Rafah, ville à la pointe sud de la bande de Gaza en 1956 où 111 Palestiniens sont tués. Massacre ou morbide erreur de l’armée israélienne  ?
Pour Sacco, la difficulté de l’exercice n’est pas de trouver des personnes qui ont assisté aux événements, mais d’inciter ces témoins à se concentrer sur le sujet. Alors que les incidents à Gaza se perpétuent, les habitants de cette région surpeuplée n’ont pas de recul vis-à-vis des événements, ce qui rend la tâche ardue au chercheur. «  Les événements sont continus  », dirait un des témoins, et certains lui reprochent d’ailleurs de retourner en 1956 alors que la situation actuelle n’est pas meilleure. Le résultat de ce travail met en commun des histoires orales, des souvenirs et surtout une attitude de reportage évidente. Joe Sacco est lui-même présent dans l’histoire et rapporte ses déplacements, ses réflexions et ses impressions. Il ne manque pas d’évoquer son exaspération aux barrages qui durent des heures ou son enthousiasme pour les gâteaux au miel locaux. Dans cette histoire que l’auteur qualifie de «  sombre  », Joe Sacco choisit de cacher ses yeux par des lunettes. D’après lui, cela aide le lecteur à se sentir à sa place et à se transposer dans le moment de l’action. Il ne cherche pas à rendre son personnage tragique. L’histoire n’est pas à propos de ses pérégrinations dans cette ville, mais à propos des habitants. Il décide de souligner leurs sentiments plutôt que les siens.
La réalisation de cette œuvre a duré quatre ans. L’auteur avoue ne pas avoir suivi un story board préparé à l’avance et n’a pas de croquis comme référence. Sacco dessine directement avec son crayon. Toutes les images sont faites à la main. Il est donc obligé de reprendre l’image à chaque accident de dessin. Vu la perfection du trait et la quantité de lignes graphiques dans ses images, son travail rappelle la méticulosité de Chris Ware, certaines planches claustrophobiques de David B. et surtout les compositions graphiques américaines des comics, comme celles d’Art Spiegelman qui est d’ailleurs une de ses références avec l’artiste flamand Breugel et le journaliste et écrivain anglais George Orwell, ce qui n’est pas tout à fait inattendu.
Les ouvrages de Sacco ont été primés à plusieurs reprises. Ainsi, Palestine a reçu l’American Book Award, tandis que Safe Area Gorazde, qui retrace la guerre en Bosnie, et suite auquel Sacco fut nommé héritier d’Art Spiegelman par nombres de critiques, a obtenu le Eisner Award pour le roman graphique le plus original en 2001. Footnotes in Gaza a remporté le Fauve d’Angoulême, prix Regard sur le monde 2011, et a figuré parmi les finalistes du Los Angeles Times Book Prize. Après un moment de répit qu’il déclare essentiel pour son équilibre mental, retournera-t-il à Gaza ou couvrira-t-il d’autres villes déchirées par les guerres, d’autres peuples, d’autres mystères, d’autres notes de bas de page de l’histoire de l’humanité  ?
L’Orient Littéraire
publié par l’orient le Jour
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Les Palestiniens exigent à nouveau un gel des colonies avant de négocier avec les Israéliens

AFP | 02/10/2011
Les Palestiniens ont réclamé à nouveau dimanche un gel de la colonisation israélienne en réponse à la réaction favorable d'Israël à la proposition du Quartette pour le Proche-Orient de reprendre les pourparlers de paix. "S'il (le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu) accepte le communiqué du Quartette alors il doit annoncer un arrêt de la colonisation, y compris de sa croissance naturelle, et accepter le principe des frontières de 1967 parce que c'est clairement ce que demande le Quartette", a déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Dans un bref communiqué de son bureau, M. Netanyahu a accueilli "favorablement" dimanche la déclaration du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, ONU et Russie) pour relancer les négociations de paix et a appelé les Palestiniens à reprendre les discussions directes "sans tarder". Le communiqué israélien est "une manoeuvre visant à tromper la communauté internationale", a répondu M. Erakat, interrogé par téléphone du Caire, où il rencontre le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi.
Palestiniens et Israéliens divergent profondément sur l'interprétation à donner à ce communiqué du Quartette qui a proposé le 23 septembre la reprise des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir à un accord final fin 2012. Les Palestiniens considèrent qu'il contient un appel à un gel de la colonisation et fait référence aux lignes de juin 1967, tandis que les Israéliens estiment qu'il ne comporte "aucune condition préalable" à la reprise des discussions. Laissant planer des ambiguïtés, la déclaration du Quartette appelle en effet les deux parties "à se garder d'actes provocateurs et réitère (leurs) obligations découlant de la Feuille de route" de 2003. Cette Feuille de route exigeait à la fois "la cessation de la violence et du terrorisme" et un "gel de la colonisation" israélienne.
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Conférence du soutien à l’Intifada et l’inquiétude de Netanyahu

02 Octobre 2011 
IRIB- L’allocution du Guide Suprême de la Révolution islamique, prononcée, à l’occasion de la 5ème Conférence internationale du soutien à l’Intifada de la Palestine, à Téhéran, a eu des répercussions mondiales.
"Les positions prises et les questions abordées, lors de la Conférence de Téhéran, sont considérées comme l’insistance sur l’anéantissement d’Israël, ce qui justifie les besoins sécuritaires et la demande de la reconnaissance d’Israël, en tant que pays juif», a écrit, samedi, le quotidien sioniste, "Haaretz", citant le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahu. Il a prétendu qu’Israël poursuivrait ses efforts, pour parvenir à instaurer ce qu’il a appelé la paix, en affirmant assurer l’avenir des citoyens israéliens et de la future génération. Le Guide Suprême de la Révolution islamique a précisé que tout plan opérationnel concernant la Palestine doit être basé sur le principe: «toute la Palestine pour tout le peuple palestinien», puisque la Palestine est la Palestine qui s’étend depuis le fleuve du Jourdain, jusqu’à la mer Méditerranée, pas une parcelle de moins. Dans l’optique du Guide suprême, le régime sioniste a usurpé le territoire de la Palestine, en tant que point d’appui et repose-pied, pour développer son influence et sa domination dans le monde. "La Palestine a, comme tout autre peuple, le droit de déterminer son sort et l’Ordre qui gouvernera son pays", a-t-il insisté. Les réactions de Netanyahu aux propos de l’honorable Ayatollah Khamenei mettent en évidence les projets latents et les objectifs hégémoniques d’Israël, et montrent à quel point le régime sioniste compte sur le soutien américain. Lors de ses dernières déclarations, à l’Assemblée générale de l’ONU, Obama a dit qu’Israël était la ligne rouge des Etats-Unis. Cette déclaration révèle que l’Amérique et le régime sioniste sont au diapason et que leurs prétentions concernant la paix relèvent de la démagogie, visant, essentiellement, à semer la discorde, au sein de la résistance du peuple palestinien. En effet, les Etats-Unis et Israël, qui ont vécu l’expérience humiliante de la défaite de l’armée israélienne, au Sud du Liban, et l’échec, dans l’offensive contre Gaza, ont défini la ligne rouge sécuritaire d’Israël, dans leurs intérêts illégitimes. Cette politique est si flagrante qu’il est difficile de l'oblitérer par des bla-bla-blas politiques. "Ce qui menace le régime sioniste ne sont pas les missiles iraniens et ceux des groupes de résistance, contre lesquels ce régime a installé, par ci, par là, des boucliers anti-balistiques, mais, plutôt, la ferme volonté des peuples musulmans, qui ne veulent plus et ne laisseront plus jamais que les Etats-Unis, l’Europe, ainsi que certains éléments inféodés à l’Occident, décident de leur sort et leur dictent leur conduite.  
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Palestiniens-aide : pression de la Ligue arabe

02 Octobre 2011
IRIB-La Ligue arabe a appelé dimanche ses membres à accroître leur aide financière aux Palestiniens, après la décision d'élus du Congrès américain de bloquer une aide de 200 millions de dollars, en réaction à la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU.  

Raid aérien sioniste sur Beit Hanoun : 3 blessés

[ 02/10/2011 - 15:28 ]
Gaza – CPI
L'aviation militaire sioniste a lancé, le samedi soir 1/10, un raid aérien, ciblant un rassemblement de citoyens palestiniens dans la ville de Beit Hanoun (Dans le nord de la Bande de Gaza), ce qui a blessé plusieurs citoyens palestiniens qui ont été transférés à l'hôpital pour le traitement.
Le haut comité de secours et d'urgences appartenant au ministère palestinien de la santé a déclaré qu'un avion militaire sioniste a mené samedi soir, un raid aérien sur la ville de Beit Hanoun, ciblant un rassemblement de citoyens palestiniens.
Il a ajouté que le bombardement sioniste a blessé trois citoyens palestiniens, dont un dans un état grave, et ils ont été transférés à l'hôpital.

Al-Qassam : L’Intifada peut se reproduire et l’ennemi ne comprend que le langage de la force

[ 02/10/2011 - 16:52 ]
Gaza – CPI
Les Brigades du martyr Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du mouvement de résistance islamique du Hamas, a affirmé que l’occupation sioniste « ne comprend que le langage de la force et celui de l’effusion de sang », et qu’il vit « sur une mare de sang dans son entité depuis 1948 ».
Abou Obayda, porte-parole médiatique des Brigades d’al-Qassam a déclaré dans un communiqué de presse publié dimanche dans le site « Al-Qassam » à l’occasion de la 11e commémoration de l’Intifada d’Al-Aqsa : « Nous avons montré au monde entier qu’il existe un modèle sur la terre palestinienne représenté par le groupe combattant et résistant qui reste attaché à ses positions, et qui défend son territoire, son peuple et ses lieux saints ».
« Ce groupe combattant sacrifie pour cela tout ce qu’il a de précieux en sang pur, lui coûtant de nombreuses âmes pures, des lambeaux de chair éparpillés… tout cela n’est rien encore en comparaison à notre Qods, notre Palestine historique que nous récupérerons tôt ou tard, si Dieu le veut », a-t-il ajouté.
Le porte-parole d’al-Qassam a assuré que « l’Intifada d’Al-Aqsa bénie est un jalon dans l’histoire du peuple palestinien et sa résistance, ce soulèvement est survenu pour sauver la cause palestinienne de la boue dans laquelle elle était empêtrée après les accords inéquitables et injustes qui ont causé d’importants dommages à la cause palestinienne ».
Il a précisé que cette Intifada a sauvé la cause de ce sombre tunnel, et par la grâce de Dieu, a exprimé la conscience du peuple palestinien qui refuse l’humiliation, la servitude, et la négligence de la terre et des lieux saints.
Il a ajouté que l’Intifada d’Al-Aqsa qui a débuté en 2000 et intensifié ses flammes, fut une surprise et un coup décisif contre l’ennemi sioniste, car il espérait que le peuple palestinien avait quitté la place de la résistance et s’était résigné face au fait accompli sur le terrain.
Lors de sa déclaration, le porte-parole a souligné que l’occupation sioniste a utilisé tout ce qui lui plaisait comme moyens pour que le peuple palestinien félicite cette résistance, en imposant le fait accompli avec le blocus, les guerres et les assassinats. Tous ces moyens ont misérablement échoué, par grâce de Dieu le Tout-puissant, à faire plier le peuple palestinien et sa résistance.
Il a précisé que la plus grande leçon donnée par l’Intifada d’Al-Aqsa au peuple palestinien est qu’il n’est pas prêt à renoncer à un seul pouce du territoire palestinien, et à une seule constante.
Il a insisté sur le fait que le peuple palestinien ne regrette aucunement cette Intifada, malgré le découragement des abattus et la faiblesse des défaitistes, et malgré le fait que certains aient tenté de réduire la détermination du peuple palestinien.
« Cette Intifada peut se reproduire, s’il y a une tentative de négliger des constances du peuple palestinien et sa cause », a-t-il ajouté.

L’occupation : la colonisation d’al-Qods n’est pas négociable

[ 02/10/2011 - 17:28 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le vice-Premier ministre sioniste, Silvan Shalom, a déclaré que « la construction à Jérusalem n’est pas négociable, la ville restera toujours en dehors du cadre de toute décision de geler les travaux de construction malgré l’opposition exprimée par différentes parties pour la poursuite de la construction », selon ses prétentions.
Il a ajouté dans une déclaration à la radio sioniste dimanche : « En ce qui concerne les négociations avec les Palestiniens, il faut discuter de toutes les questions en suspens parallèlement, et non selon l’ordre proposé par le Quartet, de sorte que la première étape consiste à discuter des questions frontalières et sécuritaires ».
Le responsable sioniste a précisé que si les Palestiniens obtiennent gain de cause dans le domaine régional, il ne sera pas dans leur intérêt de parvenir à un compromis dans des questions importantes pour Israël, telles que les réfugiés, Jérusalem et ses lieux saints.
De son côté, le membre de la Knesset pour le parti Kadima, Nahman Shaï, a affirmé « soutenir la poursuite des construction à al-Qods », se demandant comment le Premier ministre Netanyahu ne sache pas que de telles décisions provoquent le mécontentement du public dans les pays qui soutiennent Israël, en particulier les Etats-Unis et l’Allemagne ? »
« Il était nécessaire pour Israël d’annoncer qu’il accepte les instructions de l’article émis par le le Quartet afin de relancer les négociations, puis d’annoncer sa décision de construire de nouveaux logements dans le quartier de Gilo à Jérusalem », a-t-il ajouté.

Qods occupée: Handicapée mentale arrêtée par l’occupation

[ 02/10/2011 - 18:04 ]
Jérusalem- CPI
« Une Jérusalémite (Maqdisite) handicapée mentale a été arrêtée, tard hier soir, par les autorités occupantes israéliennes, toujours sous prétexte sécuritaire » a-t-on appris d’une source bien informée.
 La source a souligné qu’une personne handicapée mentale a été arrêtée tout en marchant dans les rues de « Wadi Joz » à Jérusalem-Est occupée, sur la possession d'explosifs et de soupçons "d'objets suspects» à l'intérieur de son sac à main.
« Les forces de police sioniste ont imposé un cordon militaire sur le quartier de Wadi Joz, et érigé de nombreuses barrières à l'entrées, et amené l'unité de la police pour démanteler les explosifs au milieu d'un état d'alerte, grave, après avoir surveillé une femme qui marchait dans l’une des rues du quartier avec un sac désigné suspect », ont affirmé des témoins oculaires.
Les témoins ont rapporté que les soldats ont adressée à la dame par les haut-parleurs et lui a demandé de mettre le sac de côté et de se rendre à la police, avant qu'elle ne soit encerclée par les soldats d'occupation et arrêtée.
« Les soldats ont tiré en l’air pour effrayer et terroriser les habitants qui ont tenté de leur convaincre qu’elle souffre d'un handicap mental et psychologique, mais ils l’ont enlevée », ont ainsi confirmé les sources.

Un ami d’« Israël » à la tête de l’Institut du monde arabe

France - 2 octobre 2011
Par Youssef Girard
Inauguré en novembre 1987, l'Institut du monde arabe (IMA) est le fruit d'un partenariat entre la France et vingt-deux pays arabes. L'IMA a officiellement pour but « de développer la connaissance du monde arabe, d'animer une recherche en profondeur sur sa langue, ses valeurs culturelles et spirituelles, ainsi que de favoriser les échanges et la coopération, en particulier dans les domaines des sciences et des techniques, entre la France et le monde arabe, contribuant par là au développement des relations entre celui-ci et l'Europe. » (1)
Un ami d’« Israël » à la tête de l’Institut du monde arabe
Délégation de parlementaires français posant fièrement devant le "mur des lamentations", Al-Quds occupée, octobre 2007. R. Muselier est le quatrième en partant de la droite (source : blog Claude Goasguen)
Le 2 septembre 2011, nous avons appris par voie de presse la nomination du député des Bouches-du-Rhône et ancien secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Renaud Muselier à la tête de l'IMA, en remplacement de Dominique Baudis. Proposée par le ministère français des Affaires étrangères, actée par Nicolas Sarkozy, cette nomination a été validée le 7 septembre par le conseil d'administration de l’IMA qui se compose de représentants français, d'ambassadeurs des pays arabes à Paris, d'un représentant de l'Union européenne et d'un autre de la Ligue arabe sous la direction de Bruno Levallois.
Ainsi, Renaud Muselier est devenu président du Haut Conseil de l’Institut du monde arabe. Docteur en médecine et directeur d'un hôpital privé, Renaud Muselier est depuis 1993 député de la 5ème circonscription des Bouches-du-Rhône. En 2002, puis en 2004, il a été Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et depuis 2007, il est vice-président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale. En 2009, il a été nommé, par décret du Président de la République, Président du Conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée (UPM).
Un tel curriculum vitae honore certainement son possesseur mais en quoi celui-ci répond-il au profil d’un homme chargé de diriger un institut dédié à la culture arabe ? Renaud Muselier n’est pas particulièrement connu pour ses travaux sur le monde arabe, son histoire, sa culture ou sa pensée. Son expérience au ministère des Affaires étrangères doit visiblement être jugée suffisante par certains « décideurs » pour lui confier la direction d’un institut culturel dédié au monde arabe.
Cependant, même au niveau diplomatique, Renaud Muselier s’est-il exprimé dans un sens particulièrement favorable au monde arabe ? A-t-il montré une sensibilité particulière envers les problèmes qu’affronte le monde arabe ?
Ces dernières années, cette « sensibilité particulière » à l’égard du monde arabe, Renaud Muselier l’a exprimée en tant que membre du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale (2). Ce groupe d’amitié qui rassemble 19,4% des députés français, a pour principale fonction de défendre inconditionnellement le projet sioniste de colonisation de la Palestine. Le nouveau président de l’Institut du monde arabe est donc membre d’un groupe d’amitié qui a pour objectif essentiel de soutenir une politique coloniale dont les victimes sont les Palestiniens et l’ensemble des Arabes. Autrement dit, le nouveau président de l’Institut du monde arabe est un ennemi déclaré du monde arabe.
Toutefois, ce qui peut apparaître comme une incongruité n’a rien d’original puisque son prédécesseur à la tête de l’IMA, Dominique Baudis, était membre de l’association France-Israël dont l’un des objectifs déclarés est de « défendre l'image et les droits d'Israël » (3). La devise de cette association est d’ailleurs sans aucune ambiguïté : « A son attitude à l'égard d'Israël, on peut juger de la valeur spirituelle d'un peuple. »
Il semble donc que l’une des principales qualités dont doit être pourvu un président de l'Institut du monde arabe est d’être un partisan officiellement déclaré de l’entité sioniste qui opprime les Palestiniens et l’ensemble des Arabes depuis plus de soixante ans. Un « bon » candidat à la présidence de l'Institut du monde arabe doit tout simplement être un ennemi des Arabes.
Quelle a été la réaction des ambassadeurs des pays arabes à Paris qui participent au conseil d'administration de l’IMA devant la nomination d’un ami d’« Israël » à la tête de l’Institut ? Une approbation sans l’expression de la moindre réserve officielle.
A l’heure des révolutions arabes, il est grand temps d’en finir avec les manipulations vipérines, les politiques d’asservissement et autres mystifications. L'Institut du monde arabe doit être au service des peuples arabes en butte à la domination de l’Occident impérialiste et à la colonisation sioniste. Le reste n’est que stérile bavardage.
(1) « Acte de fondation »
(2) Groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale
(3) Présentation de l’association France-Israël
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Renaud Muselier (UMP) et Sylvia Pinel (Parti radical de gauche), "opposés" politiquement, mais "rapprochés" dès qu'il s'agit de soutenir "Israël".

23 Palestiniens et Israéliens blessés dans une attaque des colons à l'extérieur de Jérusalem

Jérusalem - 2 octobre 2011
Par +972mag
Article de Mairav Zonszein pour +972mag.
Vendredi 30 septembre, 23 Palestiniens et Israéliens ont été blessés, certains avec des fractures et des blessures ouvertes, dans une attaque des colons de la colonie Anatot, juste à la sortie de Jérusalem. Selon les activistes israéliens, vendredi matin, des militants palestiniens et israéliens ont été attaqués par des colons près de la colonie Anatot, qui est située à environ 20mn de route de Jérusalem, juste au nord de Maale Adumim. Les activistes venaient accompagner le propriétaire d'une parcelle de terre pour planter des arbres, lorsqu'ils se sont retrouvés face à un groupe important de colons qui les ont attaqués, ont blessé le propriétaire à la tête et agressé sa femme. Ils ont dû être hospitalisés.
23 Palestiniens et Israéliens blessés dans une attaque des colons à l'extérieur de Jérusalem
Ynetnews a rapporté que 3 personnes avaient été "légèrement" blessés dans des affrontements entre des manifestants et des colons, qui "s'étaient jetés des pierres les uns les autres".
D'après un activiste de Ta'ayush à qui j'ai parlé et qui préfère rester anonyme, le propriétaire, Abu Salah al Rifai et sa femme Ayman ont les titres de propriété de leur terre, sur laquelle la colonie Anatot a été construite dans les années 1980. Leur cas est un peu différent de celui de la plupart des Palestiniens de Cisjordanie puisqu'Ayman a la citoyenneté israélienne et a donc le droit d'entrer dans la colonie et d'aller sur sa terre. Le couple avait pris contact il y a plusieurs semaines avec les membres de Ta'ayush et avait demandé leur aide pour empêcher que leur terre et leurs biens ne soient ravagés par les colons.
Ci-dessous le témoignage des militants de Ta'ayush sur ce qui s'est passé vendredi :
"Lorsque nous sommes arrivés vendredi matin, des officiers de la sécurité étaient déjà là ; ils ont décidé d'appeler la police mais ils ne sont pas intervenus. Cependant, de plus en plus de colons du secteur se sont rassemblés sur la route principale, à quelques centaines de mètres de l'endroit où nous nous trouvions. J'ai appelé la police pour leur dire que nous nous sentions en danger. Quelques voitures de police étaient garés sur la route où étaient les colons mais les policiers n'ont pas empêcher les colons de se diriger vers nous pour nous agresser. Plusieurs d'entre eux sont venus nous insulter et nous menacer. J'ai rappelé la police. Puis une dizaine de colons se sont jetés sur nous. J'ai vraiment cru qu'ils allaient nous lyncher. J'ai reçu plusieurs coups de poing et je suis tombé par terre et quand je me suis relevé, j'ai couru vers l'officier de la police des frontières pour le supplier de nous protéger et de nous aider. En vain. Mon appareil de photo et mes lunettes ont été cassés dans la bagarre. J'ai couru vers la route avec un autre activiste et nous avons réussi à sortir de la colonie alors que d'autres étaient encore attaqués. J'ai réussi à m'en sortir avec seulement une main cassée et quelques ecchymoses."
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Les militants affirment que les officiers de police présents sur les lieux n'ont pas bougé alors qu'ils les voyaient se faire tabasser. 3 autres activistes ont été hospitalisés et 3 autres arrêtés par la police, qui n'a pas arrêté un seul colon, bien qu'elle ait été témoin de tout.
Plus tard dans la journée, d'autres militants sont arrivés pour protester contre la violence qui venait d'avoir lieu. Eux aussi ont été attaqués et frappés, malgré la présence de la police sur les lieux.
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19 personnes ont été blessés lors de la deuxième attaque, 3 ont été hospitalisés. Au total, 23 personnes ont été blessées et une activiste a rapporté que des colons ont essayé de lui arracher ses vêtements. Les voitures des militants, qui étaient garées à l'extérieur de la colonie, ont aussi été endommagées - pare-brises défoncés, feux avant et arrière cassés, pneus crevés.
Source : +972mag
Traduction : MR pour ISM
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Des colons volent 150 moutons près d'Hébron, récupérés ensuite avec l'aide de la Croix-Rouge

Hébron - 2 octobre 2011
Par Maan News
Des colons israéliens armés ont volé 150 moutons à des bergers, au sud d'Hébron. Azmi Shoyoukhi a déclaré à Ma'an que les colons venaient de Shima, une colonie à l'est de al-Dhahiriya, et que le troupeau appartenait à Faris Samamrah.
Des colons volent 150 moutons près d'Hébron, récupérés ensuite avec l'aide de la Croix-Rouge
Les colons ont emmené les moutons à la colonie Shima après avoir attaqué plusieurs bergers et les avoir menacés de leur tirer dessus s'ils revenaient dans le secteur, a dit un responsable local.
D'autres colons de la même colonie ont également haché 10 oliviers appartenant à Mousa Samamrah. Shoyoukhi a précisé que jeudi, des colons avaient détruits 45 arbres dans la même oliveraie.
Les habitants ont organisé un rassemblement pour protester contre le vol du troupeau, auquel a participé Majdi Amr, directeur du bureau du sud d'Hébron du ministère de l'Agriculture de l'Autorité palestinienne.
Des militants internationaux et israéliens se sont joints au rassemblement et au sit-in à l'endroit où les moutons ont été volés, brandissant des drapeaux palestiniens et chantant des slogans contre l'occupation. Les manifestants ont détérioré des conduites d'eau installées par les colons dans le secteur.
Des officiers de la police israélienne et de l'administration civile sont arrivés et les moutons ont été libérés après que des représentants de la Croix Rouge soient intervenus, a raconté Shoyoukhi.
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM
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Les coûts économiques de l'occupation israélienne sur le territoire palestinien

Cisjordanie - 2 octobre 2011
Par ARIJ
L'occupation militaire israélienne du territoire palestinien impose un prix à payer exorbitant à l'économie palestinienne. Les restrictions israéliennes empêchent les Palestiniens d'avoir accès à beaucoup de leurs terres et d'exploiter la plupart de leurs ressources naturelles ; elles isolent les Palestiniens des marchés mondiaux, et fragmentent leur territoire en petits "cantons" non contigus. Comme l'ont récemment aussi souligné des organisations économiques internationales, dont la Banque mondiale, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement et le Fonds monétaire international, ces restrictions sont le principal obstacle à toute perspective d'une économie palestinienne durable.
Les coûts économiques de l'occupation israélienne sur le territoire palestinien
Sachant cela, et en dépit de la rareté des données et les défis que représentent une tache d'une telle ampleur, le ministère palestinien de l'Economie nationale a fait équipe avec l'Institut de Recherche appliquée de Jérusalem (ARIJ), un groupe d'experts indépendants, pour réaliser la première quantification systématique des coûts annuels imposés par l'occupation à l'économie palestinienne. Les principaux résultats d'une telle analyse sont présentés dans ce bulletin, qui vise à être une publication régulière surveillant et quantifiant les coûts des restrictions israéliennes sur l'économie palestinienne.
Beaucoup de ces restrictions sont en place depuis le début de l'occupation de 1967, et elles reflètent une attitude coloniale inchangée d'Israël dont le but est d'exploiter les ressources naturelles palestiniennes (dont la terre, l'eau et les ressources minières) au bénéfice de sa propre économie. Cette politique "d'exploitation" s'ajoute au désir d'Israël d'empêcher toute compétition palestinienne avec les intérêts économiques israéliens. Une attitude qui a été résumée par Yitzhak Rabin, lorsqu'il occupait le poste de ministre de la Défense d'Israël en 1986 : "Il n'y aura aucun développement initié par le gouvernement israélien, et aucun permis sera accordé pour l'expansion de l'agriculture ou de l'industrie, qui pourraient entrer en compétition avec l'Etat d'Israël." (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, 1986). On a retrouvé (et on retrouve encore) cette politique dans toute une série d'obstacles liés aux douanes, au transport et à l'infrastructure qui ont empêché le développement d'un secteur marchand palestinien compétitif et d'un commerce palestinien avec des partenaires non israéliens.
Aujourd'hui, ces restrictions se sont encore aggravées et, selon nos estimations de 2010, elles sont pratiquement égales à la valeur de l'économie palestinienne toute entière. Les coûts totaux imposés par l'occupation israélienne sur l'économie palestinienne que nous avons pu mesurer était de 6.897 milliards de dollars US en 2010, soit un effarant 84,9% du PIB total palestinien. En d'autres termes, si les Palestiniens n'avaient pas été soumis à l'occupation israélienne, la taille de leur économie aurait presque doublé.
Le tableau E1 résume ces coûts répartis selon les principaux types de restriction. Dans la ligne du paradigme de l'occupation israélienne, la majorité de ces coûts n'ont aucune relation avec des problèmes sécuritaires mais ils viennent plutôt des restrictions lourdes imposées sur les Palestiniens dans l'accès à leurs propres ressources naturelles, qu'Israël exploite pour son propre compte, y compris l'eau, les minéraux, les sels, les pierres et la terre. L'évaluation du coût (en terme tant de revenus manqués que de coûts plus élevés des matériaux bruts) que représente pour les Palestiniens le fait de ne pas avoir accès à leurs propres ressources est de plus de 4,5 milliards de dollars US par an, soit 56% du PIB.
Qu'est-ce qui détermine la taille de ces chiffres ?
Les coûts gigantesques du blocus de Gaza sont déterminés par une myriade de restrictions israéliennes, dont la fermeture pratiquement totale au commerce international, les perturbations de la production d'électricité, l'accès limité aux ressources maritimes et le bombardement continue de l'infrastructure. Ces restrictions ont conduit à un effondrement de l'économie, dont la courbe de croissance a divergé de celle de la Cisjordanie depuis 2006. Les restrictions sur l'accès à l'eau (en Cisjordanie ) et à l'accès aux ressources naturelles privent les Palestiniens d'énormes sources de revenus associés aux activités économiques basées sur ces ressources naturelles. Ceci comprend l'expansion de l'agriculture irriguée, l'extraction des sels et des minéraux de la Mer Morte (qui est inaccessible aux Palestiniens pendant qu'elle est exploitée par des compagnies israéliennes), les carrières de gravier et de pierre disponibles en Cisjordanie exploitées en majorité par Israël, et le développement du champ gazier au large des côtes de Gaza. De même, le manque d'accès à la Mer Morte rend impossible le développement d'une industrie touristique palestinienne à fort potentiel le long de ses côtes.
D'autres pertes imposées par l'occupation comprennent les coûts supplémentaires de la fourniture en électricité et en eau pour les Palestiniens, qui dépendent d'Israël pour l'accès à ces approvisionnements à cause des restrictions imposées sur la production d'électricité et sur l'accès à l'eau ; les coûts imposés par les restrictions sur les exportations et les importations, qui se traduisent par une indisponibilité des entrées et des coûts de production plus élevés ; les coûts associés à l'entrave de la circulation des biens et des personnes en Cisjordanie , et la destruction des actifs productifs, en particulier le déracinement des arbres.
Malgré l'ampleur des pertes estimées, il est probable qu'il y ait une sous-estimation importante des coûts réels imposés par l'occupation sur l'économie palestinienne, car il ne nous a pas été possible de mesurer tous les différents coûts de l'occupation par manque de données. Par exemple, l'interdiction d'importer des outils comme les tours, qui sont des éléments essentiels dans la production de machines, a plus que probablement étranglé le développement de tout le secteur palestinien de l'industrie de transformation. Cependant, en l'absence d'évaluation de la taille potentielle du secteur s'il n'y avait pas de restrictions, il n'est pas possible de quantifier leurs coûts.
Non seulement l'occupation maintient l'économie palestinienne à un niveau très faible mais elle freine l'équilibre fiscal palestinien en réduisant ses revenus fiscaux de deux manières : en empêchant une collecte efficace des taxes principalement à cause de l'interdiction qu'a l'Autorité palestinienne d'opérer aux frontières internationales ; et indirectement, en réduisant artificiellement la taille de l'économie palestinienne et donc sa base de recettes fiscales. Nous estimons que les coûts fiscaux directs de l'occupation s'élèvent à 406 millions de dollars US par an tandis que les coûts fiscaux indirects s'élèvent à 1.389 milliards de dollars US par an. Ceci implique que sans l'occupation, l'Autorité palestinienne gèrerait un surplus fiscal confortable sans avoir besoin de l'aide des donateurs, et serait en mesure d'élargir substantiellement les dépenses fiscales pour impulser le développement social et économique.
Rapport : The Economic Costs of the Israëli Occupation for the occupied Palestinian Territory, septembre 2011, 53 pages, en anglais, format PDF.
Photo

Source : ARIJ
Traduction : MR pour ISM
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Un dirigeant du Fatah : les pays arabes compenseront le déficit si les USA bloquent leur aide

dimanche 2 octobre 2011 - 10h:58
Ma’an
Les pays arabes compenseront le déficit budgétaire si les États-Unis bloquent leur aide à l’Autorité palestinienne, a fait savoir un dirigeant du Fatah hier samedi.
Muhammad Shtayyeh a déclaré à Ma’an que les pays arabes et islamiques avaient promis de financer l’Autorité palestinienne si les États-Unis mettaient à exécution leurs menaces de réduire leur aide en raison de la candidature de la Palestine à une pleine adhésion aux Nations-Unies.








Le journal britannique The Independent a rapporté samedi que le Congrès US avait gelé près de 200 millions de dollars d’aides à l’AP, en réponse à la demande du Président Mahmoud Abbas de rejoindre les Nations-Unies.
Shtayyeh rappelle que le Congrès US avait aussi décidé, il y a six semaines, de bloquer l’aide mais qu’il était « improbable » que Washington en reste à cette décision.
Mais, « si l’Administration américaine veut réduire les aides, alors c’est qu’à chaque session, le débat est différent », dit Shtayyeh, ajoutant qu’il était « incroyable » que les USA « puissent échanger des positions politiques contre de l’argent ».
« Il n’est pas croyable qu’un Parlement, quel qu’il soit, puisse imposer des sanctions à un peuple juste parce que ce peuple veut son autodétermination et son indépendance ».
Shtayyeh note que pendant que le Congrès US prenait cette décision de retirer son aide, Israël continuait de garder pour lui les recettes fiscales palestiniennes qui reviennent à l’AP.
« C’est très embarrassant pour les États-Unis » dit-il.
Un rapport du gouvernement israélien présenté au Comité de liaison Ad Hoc (bailleurs internationaux) en septembre exhortait la communauté internationale à poursuivre le financement de l’AP, avertissant qu’une crise financière en Cisjordanie serait amplifiée par une baisse de l’aide des donateurs.
Certains lobbyistes pro-israéliens ont eux aussi pressé Washington de ne pas couper les aides à l’AP, avertissant que ces sanctions pourraient miner la coopération sur la sécurité, financée par les USA, entre Israël et l’AP.
Shtayyeh souligne qu’une décision identique pour le boycott de l’AP avait été prise par le Congrès US en 2006 quand le Hamas avait gagné les élections, en dépit du consensus qui existait sur le caractère démocratique de l’élection.
Il indique que l’Administration US avait alors réussi à contourner le Congrès et continué d’envoyer l’argent à l’AP par le biais de canaux de financements de l’Irak dirigés vers le gouvernement de Cisjordanie.
En attendant, il s’attend à ce que l’Union européenne poursuive ses financements, car elle ne s’est pas « servie de l’argent pour faire chanter les Palestiniens ».
L’UE a annoncé samedi qu’elle transférerait 9,9 millions d’euros (environ 13,3 millions de dollars) à l’AP dès lundi, ce qui représente son troisième versement trimestriel au titre du programme de protection sociale du gouvernement (de Cisjordanie).
En annonçant cette contribution, et intervenant en tant que représentant de l’Union européenne, John Gatt-Rutter a dit que l’organisme européen « resterait un partenaire fiable surtout en cette période critique ».
Pour Shtayyeh, l’impact des sanctions US sur l’AP ne doit pas être surévalué, la plus grande partie des fonds étant allouée à des ONG et au secteur privé.
Mais le gouverneur de l’autorité monétaire palestinienne, Jihad al-Wazir, lui, déclarait à Reuters en septembre que le retrait de l’aide américaine aurait « un impact majeur sur la situation économique en Cisjordanie ».
« Vraiment, le risque d’un effondrement de l’Autorité palestinienne est très réel sous la contrainte financière, sans l’aide des donateurs en général », a-t-il déclaré lors d’un entretien en marge du Blouin Creative Leadership Summit (Sommet qui rassemble les leaders issus des domaines de la santé, de la politique et de l’art, New-York, fin septembre).
Si les États-Unis retiraient leur aide à l’AP, selon al-Wazir, il est peu probable que cette perte serait compensée par les autres pays donateurs.
« Je pense que ce serait très, très difficile à ce stade, parce que le soutien arabe n’a pas été aussi affable qu’il aurait dû l’être quand il s’agit de soutien financier » dit al-Wazir qui a charge de superviser les opérations tant pour la Cisjordanie que pour la bande de Gaza.
De hauts dirigeants de l’AP ont reproché le manque d’aide venant des États arabes face à la crise fiscale actuelle de l’AP. Au cours des trois derniers mois, à deux reprises, l’AP n’a pas pu payer à la date normale et intégralement les salaires de ses 150 000 employés.
Les responsables palestiniens et états-uniens sont actuellement entraînés dans une lutte diplomatique aux Nations-Unies avec la demande d’adhésion de la Palestine qui est en attente du vote du Conseil de Sécurité.
Washington a promis d’opposer son veto à la candidature, mais il se pourrait qu’il n’ait pas à l’utiliser si l’OLP ne parvient pas à s’assurer neuf voix sur les 15 membres du Conseil de Sécurité.
Bethléhem, le 1er octobre 2011 - Ma’an - traduction : JPP
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Israël dément une crise diplomatique avec l'Allemagne

02 Octobre 2011
IRIB - Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a démenti dimanche, dans un communiqué officiel, toute crise diplomatique avec le gouvernement allemand et la chancelière Angela Merkel.
Les relations avec le gouvernement allemand et la chancelière Angela Merkel sont bonnes et très étroites. Et quand des divergences surgissent, elles sont débattues dans un état d'esprit positif, a tenu à expliquer le bureau dans un communiqué.
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Israël accueille favorablement, comme prévu, la déclaration du Quartette

02 Octobre 2011
IRIB-Israël a accueilli favorablement dimanche, comme prévu, la déclaration du Quartette sur le Proche-Orient pour relancer les négociations de paix et a appelé les Palestiniens à reprendre les discussions directes sans tarder. Israël accueille favorablement l'appel du Quartette pour des négociations directes entre les parties sans pré-conditions, comme l'ont demandé à la fois le président (américain Barack) Obama et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, indique un communiqué du bureau de M. Netanyahu.
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Israël: un écrivain obtient d'être reconnu "sans religion" par un tribunal

02/10/2011
L'écrivain israélien Yoram Kaniuk a obtenu d'un tribunal israélien de figurer comme "sans religion" et non plus comme appartenant à la "religion juive" sur les registres d'état civil, rapporte dimanche le quotidien israélien Haaretz. "C'est une décision d'importance historique", a déclaré au quotidien l'écrivain âgé de 81 ans, après ce jugement qui pourrait faire jurisprudence.
Après avoir vainement demandé au ministère de l'Intérieur de rayer toute appartenance religieuse dans le registre d'état civil, l'écrivain avait fait appel en mai, affirmant qu'il ne voulait pas appartenir "à ce qu'on appelle la religion juive en Israël", la comparant à l'islam de l'Iran.
Dans ses attendus rendus cette semaine, le tribunal de Tel Aviv a estimé que tout citoyen a le droit de se définir comme "libre de religion" conformément à la loi fondamentale israélienne sur la Liberté et la dignité de l'homme. En revanche, les tribunaux israéliens ont jusqu'à aujourd'hui repoussé des recours d'intellectuels laïcs pour autoriser l'inscription de la mention "israélien" sur les registres d'état civil, à titre d'appartenance nationale, au lieu de "juif", "arabe", "russe" ou autre comme c'est le cas aujourd'hui.
L'association "Je suis Israélien", qui a recueilli plusieurs milliers de signatures sur une pétition, réclame depuis plusieurs années que la mention "israélien" soit inscrite sur les registres d'état civil. Il existe 134 groupes nationaux reconnus par la loi israélienne, parmi lesquels des minorités religieuses, mais pas le "peuple israélien".
Sur le fond, le ministère de l'Intérieur, traditionnellement aux mains de partis religieux, s'oppose à la mention "peuple israélien" du fait qu'elle recouvre juifs et non juifs et porte donc atteinte au caractère juif de l'Etat.
Depuis plusieurs années, la mention "nationalité" et "religion" ne figure plus sur les cartes d'identité mais seulement sur les registres d'état civil.
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Le Quartette a échoué (Juppé)

01/10/2011 
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé aujourd'hui à Bordeaux que "l'initiative du Quartette" pour le Proche-Orient "n'a pas réussi" et appelé avec son homologue italien Franco Frattini "à une reprise des négociations" entre Palestiniens et Israéliens. 
"Nous pensons que le statu quo est dangereux pour tout le monde et qu'il faut donc se remettre autour de la table des négociations", a affirmé le chef de la diplomatie française, lors d'un point de presse avec M. Frattini, venu à Bordeaux présider le séminaire des ministres des Affaires étrangères du Parti populaire européen.
Ce point de vue de M. Juppé est partagé par le ministre italien, qui a déclaré que le "devoir moral" de l'Union européenne "est de continuer à pousser les deux parties pour la reprise urgente des négociations".
Pour M. Frattini, "un échec au Conseil de sécurité de l'ONU", qui doit se prononcer sur l'adhésion de la Palestine à l'ONU, entraînerait de "la désillusion" et pourrait provoquer "une fracture entre l'Ouest et le monde arabe (...), ou même pire, pourrait provoquer une division au sein même de l'Union européenne". "Donc, pour éviter tout cela, il faut rester unis et travailler pour la reprise des négocations", a ajouté le chef de la diplomatie italienne. 
Les nouveaux logements dans les colonies critiquées 
Les deux ministres ont également critiqué le feu vert donné jeudi par un ministère israélien à la construction de 1.100 nouveaux logements dans un quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est. "La décision israélienne d'aller en avant avec les colonies n'aide pas le processus de paix et la reprise des négociations", a considéré M. Frattini, mais "malgré ça, on reste attaché à l'importance d'une reprise urgente des négociations".
"Je regrette tout à fait l'initiative israélienne de l'annonce de 1.100 logements supplémentaires, ce qui a donné prétexte ou raison aux Palestiniens pour refuser de se remettre à la table des négociations", a pour sa part souligné M. Juppé.
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Les eurodéputés unis soutiennent les aspirations palestiniennes

Alors que les Etats européens sont divisés sur l’opportunité de soutenir la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU, les eurodéputés les invitent à y répondre favorablement. Et à parler enfin d’une seule voix face à une demande qualifiée de "légitime’
"Le Parlement européen demande aux Etats membres, en les appuyant, d’être unis dans leur attitude face à la demande légitime du peuple palestinien à être représenté en tant qu’Etat aux Nations unies suite aux négociations qui doivent être conclues pendant la 66e session en cours de l’Assemblée générale des Nations unies".
Ce sont les termes de la résolution commune adoptée à main levée, à une forte majorité, par le Parlement européen lors de sa seconde session de septembre à Strasbourg. Un vote "historique" pour l’eurodéputée belge Véronique de Keyser, vice-présidente du Groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen et membre de la Délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien. C’est en effet la première fois que les principaux groupes politiques parviennent à s’entendre sur une résolution commune, alors que les 27 sont divisés sur ce sujet particulièrement sensible du Proche-Orient. Daniel Cohn-Bendit, co-président du Groupe des Verts, rappelle les raisons historiques qui font de l’Allemagne un allié inconditionnel d’Israêl, de même que les Pays-Bas ou la Pologne. Or même les eurodéputés allemands du PPE ont voté pour cette résolution, précise l’élu de l’UMP Arnaud Danjean, président de la sous-commission "Sécurité et Défense". Le Parlement européen "réaffirme son appui sans réserve à la solution des deux Etats, sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux entités, l’Etat d’Israêl et un Etat de Palestine indépendant, démocratique, d’un seul tenant et viable, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité". La résolution demande au gouvernement israélien de mettre un terme à toute construction ou extension de colonies, au moment où celui-ci annonce la construction de 1100 nouveaux logements à Jérusalem-Est. Elle appelle à une cessation des tirs de roquettes sur Israël depuis la bande de Gaza, et souligne la nécessité d’une trêve permanente, et de la reprise sans délai des négociations. Le Parlement européen espère qu’une position unie des 27 favorisera un règlement international. Il en va de l’intérêt de l’Europe, surtout après le Printemps arabe. C’est précisément dans cet esprit que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (47 Etats) accordera la semaine prochaine le statut de "Partenaire pour la Démocratie" au Conseil national palestinien. Un autre signal positif dans ce long combat pour la reconnaissance. 
Anja Vogel
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L'occupation a arrêté plus de 500 ouvriers le mois dernier

[ 02/10/2011 - 05:50 ]
Ramallah – CPI
L'Union des travailleurs de la Palestine a déclaré que les forces de l'occupation sioniste ont arrêté au cours du mois de septembre dernier, plus de 500 ouvriers palestiniens des habitants de la Cisjordanie occupée qui travaillent dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Haider Ibrahim, Secrétaire Général de l'Union des ouvriers de la Palestine, a déclaré qu'il y a une politique israélienne programmée pour frapper nos travailleurs, en ajoutant qu'il y a des centaines de soldats policiers et des miliciens des gardes-frontières ont chassé les travailleurs de la Cisjordanie dans les lieux de travail d'établissements, institutions et les ateliers, en les arrêtant au milieu des sévères attaques, blessant plusieurs d'entre eux.
"Certains ouvriers ont confirmé que la Police sioniste les a obligés de déshabiller complètement suite à leur arrestation dans la ville de Haïfa, malgré qu'ils travaillaient dans un atelier sur l'autoroute et les a délibérément insultés avant de les avoir enlevés pour deux jours et ensuite ils ont été condamnés à des lourdes amendes", a-t-il assuré.
Ibrahim a souligné qu'environ 30 autres ont été arrêtés dans la ville d'Afula, où ils ont été arrêtés pour deux jours sans manger ni boire, dans une chambre sale n'est pas adaptée pour les humains, ainsi qu'ils ont été empêchés de communiquer avec leurs familles.
Il a poursuivi que les forces occupantes ont transféré 33 ouvriers pour l'enquête dans le centre militaire d'el-Jalama, après avoir été accusés sous prétexte de Sécurité et imposé sur eux des lourdes amendes.

Incursions dans la prison de Majdo et Ashkelon

[ 02/10/2011 - 05:16 ]
Ramallah – CPI
L'administration pénitentiaire sioniste a pris d'assaut plusieurs départements dans la prison de Majdo, causant un état de grave tension, alors que la prison d'Ashkelon a vu des des incursions soudaines dans les chambres.
Des sources de l'intérieur de la prison de Majdo ont dit au correspondant du CPI qu'une unité renforcée des forces de l'armée de l'occupation sioniste ont pris d'assaut, ce matin samedi 1/10, les départements de la prison et opprimé les prisonniers, afin de les forcer de stopper leurs mesures de protestations.
Elles ont souligné à une grave détérioration des conditions dans la prison et qu'il y a un consensus pour faire face à l'administration pénitentiaire des prisons sionistes, n'importe quelles seront les conséquences
Dans le même contexte, des sources de l'intérieur de la prison d'Ashkelon ont rapporté que des unités spéciales sionistes ont pénétré dans les chambres des prisonniers du Front populaire pour la libération de la Palestine "FPLP", confisquant tous les biens personnels des détenus, y compris les vêtements.
Dans la prison de Rimoun, les prisonniers du FPLP grévistes ont été distribués dans les chambres d'autres prisonniers, dans une mesure visant à mettre fin à leur grève de la faim ouverte.

Naplouse: Les colons sionistes mettent le feu dans les champs d'oliviers

[ 02/10/2011 - 05:24 ]
Naplouse – CPI
Des colons sionistes ont mis le feu, aujourd'hui à midi 1/10, dans les champs d'oliviers situés dans le sud de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont dit qu'un groupe de colons des résidents de la colonie "Yitzhar" installée sur les terres agricoles des villages du sud de Naplouse, ont brûlé les champs d'oliviers situés près du village de Hawara et d'Enabus dans le sud de Naplouse, avant de fuir vers les montagnes.
Les équipages de pompiers appartenant à la défense civile palestinienne sont arrivées sur les lieux après qu'ils ont lancé des appels à travers les haut-parleurs pout éteindre le feu.
Le responsable chargé du dossier de la colonisation dans le nord de la Cisjordanie occupée, Ghassan Daghlas a déclaré que le feu a été mis dans plus d'un champs, détruisant des dizaines d'acres, et s'étendait d'une région à l'autre par le vent.

L'occupation a démoli plus de 400 maisons palestiniennes depuis le début de l'année

[ 02/10/2011 - 05:34 ]
Ramallah – CPI
Un rapport onusien a souligné que les processus de démolition effectués par les autorités de l'occupation sioniste contre les maisons des citoyens palestiniens ont été doublés au cours de cette année 2011, par rapport à ceux de  l'année dernière (2010), dans une escalade remarquable dans les attaques des forces occupantes.
Le rapport publié par le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a montré, aujourd'hui samedi 1/10, que plus de 400 bâtiments palestiniens ont été démolis par les forces occupantes depuis le début de l'année 2011, comparativement à 290 bâtiments démolis au cours de l'année dernier, alors que 804 citoyens palestiniens ont été expulsés cette année, par rapport à 374 autres exilés l'année dernière.
Il a souligné que 139 Palestiniens ont été blessés dans des attaques de colons sionistes depuis le début de l'année en cours 2011, alors que 74 autres ont été blessés dans des attaques similaires à la même période de l'année dernière.
Les colons sionistes ont commis 326 attaques au cours de cette année conduisant à plusieurs victimes au sein des citoyens palestiniens et dommages dans leurs biens, par rapport à 202 dans la même période de l'année 2010, selon le rapport.
Le rapport a poursuivi que le nombre des Palestiniens qui ont été blessés par les forces de l'occupation sioniste a été doublé en 2011, où 417 citoyens palestiniens ont été offensés par les forces occupantes, depuis le début de l'année, comparativement avec 194 qui ont été touchés  par les soldats sionistes durant la même période de l'année dernière.

Raid aérien israélien sur Gaza: trois blessés

01 octobre 2011
Agence France-Presse
Gaza
Un raid aérien israélien sur la bande de Gaza a fait trois blessés samedi soir, dont un grave, selon des sources médicales.
Les trois hommes ont été atteints par un missile air-sol, à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, selon ces sources et des témoins.
L'armée israélienne a confirmé le raid, affirmant dans un communiqué qu'il visait un groupe armé qui «s'apprêtait à tirer une roquette» contre Israël.
Ces hommes avaient tiré déjà dans le passé plusieurs roquettes, dont la dernière, jeudi soir, après quoi l'aviation israélienne avait déjà effectué un raid sur Gaza.
La roquette s'était abattue, sans faire de blessé, sur un bâtiment abandonné de la région de Shaar Hanegev, au nord-est de la bande de Gaza, selon une porte-parole de l'armée.
Quelques heures plus tard, un appareil de l'armée de l'air israélienne avait tiré, sans faire de blessé, un missile air-sol contre un centre des services de sécurité du mouvement Hamas, dans le camp de réfugiés de Maghazi, au centre de la bande de Gaza, selon des résidents du camp.
Le mois dernier, 27 Palestiniens et un Israélien avaient été tués lors d'une flambée de violences autour de la bande de Gaza, avant le retour à une trêve de facto.
Cette épreuve de force avait été déclenchée par une attaque qui avait fait huit morts israéliens, dont six civils, le 18 août dans la région d'Eilat (sud d'Israël), près de la frontière égyptienne.
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Israël/Palestiniens: Clinton appelle à la reprise des négociations

01 octobre 2011
Agence France-Presse
Washington
La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a appelé les Palestiniens et Israël à reprendre les négociations et à s'abstenir de toute provocation, lors d'une interview à la chaîne de télévision égyptienne Al-Hayat, dont le texte a été publié samedi par le département d'État.
Interrogée sur la demande d'adhésion d'un État de Palestine à l'ONU présentée par le président palestinien Mahmoud Abbas, Mme Clinton a semblé vouloir minimiser son importance, affirmant que la préoccupation première des États-Unis est la reprise des négociations afin de parvenir à de réels progrès.
Les États-Unis ont affirmé que, si nécessaire, ils opposeront leur veto à cette demande, présentée le 23 septembre.
«Le président (Barack) Obama et moi-même voulons fermement voir un État palestinien et je me suis prononcée publiquement en sa faveur depuis les années 90», a indiqué Hillary Clinton.
Néanmoins «ce qui arrivera ou non aux Nations unies importe peu, à moins que nous puissions amener les Palestiniens et les Israéliens à négocier sur les limites de l'État, les questions de sécurité, le sort de Jérusalem, le sort des réfugiés, l'eau», a affirmé la secrétaire d'État.
«Je veux que les Palestiniens aient leur propre État. Je veux qu'ils se gouvernent eux-mêmes», a-t-elle souligné.
«Nous voulons voir les deux parties de retour à la table» de négociation, a-t-elle cependant ajouté. «Nous ne voulons pas assister à des provocations. Nous l'avons dit à propos de récentes annonces du gouvernement israélien, mais nous savons aussi que les Palestinines doivent être disposés à négocier».
«Et c'est difficile pour eux parce qu'ils sentent qu'ils s'y sont efforcés depuis un moment sans qu'il n'arrive rien. Les deux parties ont chacun leur cause à défendre. Que cela se fasse à la table de négociation. Et c'est ce à quoi nous sommes en train de pousser», a-t-elle encore déclaré.
Le président Abbas a présenté la demande historique d'adhésion d'un État de Palestine comme membre à part entière de l'ONU sur la base des lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.
Le Quartette sur le Moyen-Orient (États-Unis, Union européenne, ONU et Russie) a proposé une reprise des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir à un accord final fin 2012.
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Abbas en Colombie pour la rallier à sa cause

01 octobre 2011 à 21h11
Agence France-Presse
Bogota
Le président palestinien Mahmoud Abbas se rendra en Colombie, membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, le 11 octobre, dans le cadre de sa campagne en faveur de la reconnaissance de l'État palestinien aux Nations unies, a annoncé le président colombien.
«Le leader palestinien avait prévu de se rendre en Amérique centrale et nous a proposé de nous rendre visite. Nous avons répondu qu'il était le bienvenu et il sera là le 11 octobre», a déclaré Juan Manuel Santos dans un communiqué.
Le chef de l'État colombien a prévenu que cette rencontre ne ferait pas évoluer la position de la Colombie, opposée à la reconnaissance d'un État palestinien par les Nations unies sans négociation préalable avec Israël.
«La Colombie soutient le droit des Palestiniens à avoir leur État et la Colombie souhaite que cela soit le résultat d'un accord entre les parties afin qu'elles puissent réellement vivre en paix», a-t-il déclaré.
La Colombie est le seul pays d'Amérique latine, avec le Mexique, à s'opposer à la demande d'adhésion d'un État de Palestine comme membre à part entière de l'ONU sur la base des lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, présentée par Mahmoud Abbas.
Les Palestiniens ont affirmé jeudi disposer du soutien de huit des quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU en faveur de leur demande d'adhésion d'un État de Palestine et annoncé qu'ils continueraient à «travailler d'arrache-pied» pour convaincre les autres.
Il leur faut obtenir au moins neuf voix favorables et aucun veto d'un membre permanent pour que leur requête puisse faire l'objet d'une «recommandation» favorable du Conseil de sécurité puis d'un vote de l'Assemblée générale de l'ONU.
Six membres du Conseil de sécurité ont dit qu'ils approuvaient leur demande: Chine, Russie, Brésil, Inde, Liban et Afrique du Sud.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a indiqué qu'il avait aussi reçu des assurances du Nigeria et du Gabon.
Les autres membres du Conseil sont indécis ou n'ont pas révélé leur position: la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, la Bosnie et le Portugal. La Colombie a fait savoir qu'elle s'abstiendrait.
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Khamenei:Tout plan aboutissant à diviser la Palestine est inacceptable

01-10-2011
Tout plan aboutissant à diviser la Palestine est inacceptable", a affirmé samedi le guide de la République islamique d'Iran, Ali Khamenei, lors de l’ouverture d’une conférence internationale sur la Palestine à Téhéran, alors que l'ONU discute d'une demande d'adhésion d'un État de Palestine.
"Tout plan qui prévoirait deux gouvernements (...) ne serait qu'une acceptation d'un gouvernement sioniste sur la terre de la Palestine", a ajouté l'ayatollah Khamenei en qualifiant à nouveau Israël de "tumeur cancéreuse" et de "menace permanente" pour la région!
Et de poursuivre:"Il va de soi que le peuple palestinien, comme il l'a fait à Gaza, pourra installer un gouvernement (...) sur toute parcelle de la terre de Palestine libérée . Mais, l'objectif final est de libérer toute la Palestine, de la Méditerranée à la mer Morte. Nous ne proposons ni une guerre classique des pays islamiques (contre Israël), ni de jeter à la mer les juifs émigrés, ni l'arbitrage des Nations Unies et d'autres instances internationales, mais un référendum des Palestiniens de souche, quelle que soit leur religion mais excluant les juifs d'immigration récente".
Evoquant le soutien des USA au  régime sioniste, l'Ayatollah Khamenei a déclaré que « les peuples des Etats-Unis et de l'Europe se rendront compte que la subordination voire la soumission de leurs systèmes à la pieuvre sioniste mondiale est la cause de leurs problèmes », ajoutant que «  l’administration d’Obama a besoin du soutien  des sionistes  pour leur prochaine élection, c’est la raison pour laquelle il est  au service de l'entité israélienne ».
Et de poursuivre : « le président américain affirme que la sécurité de l'entité israélienne est une ligne rouge, mais  cette ligne se brisera aux mains des peuples musulmans de la résistance ».
Il a, par ailleurs,  indiqué que « l'entité sioniste et les pays occidentaux, ne sont pas menacés par  les missiles iraniens, mais c'est la détermination des jeunes, des  hommes et des femmes des pays musulmans qui constituent leur réelle menace, soulignant « que les missiles iraniens rempliront leur mission quand cela sera nécessaire » !
Et l'ayatollah Khamenei s'est demandé: «  que fera le peuple américain de ses gouverneurs quand il prendra conscience de  leur trahison  et des sacrifices qu’ils ont payés pour servir les intérêts du sionisme »?
Cette 5e Conférence internationale du soutien à l'Intifada de la Palestine, organisée par le parlement iranien, rassemble des représentants d’une centaine de pays, notamment une délegation égyptienne, le président du parlement syrien et celui du parlement mauritanien. Cette conférence se tient, pendant deux jours, avec pour devise "La Palestine est la patrie des Palestiniens", rappelant que les Palestiniens ne cherchent pas une patrie, étant donné qu’ils en ont une  qui est la Palestine.