jeudi 25 août 2011

Quatrième journaliste arrêté par Israël cette année

23/08/2011
Ramallah-PNN- Un journaliste Palestinien, Aseed A’marneh, a été arrêté par l’armée israélienne dans sa maison à Dheisheh près de Bethléem.
Selon son fils Abd Al-Majid A’marneh, des soldats israéliens ont attaqué sa maison, ouvrant le feu sur le neveu d’A’marneh, Bakr Al-Badareen, sérieusement blessé à la jambe et transféré à l’hôpital de Hadassah à Jérusalem pour être traité.
La famille était retenue dans les chambres pendant qu’A’marneh était interrogé puis arrêté.
A’marneh, caméraman pour la chaîne de télévision satellitaire Al-Aqsa, est ainsi le quatrième journaliste à être arrêté par les autorités israéliennes cette année.  Parmi les trois autres journalistes, Samer Allawi, un citoyen palestinien et journaliste à Al-Jazeera, Chef du bureau de la chaîne en Afghanistan, a été arrêté plus tôt ce mois-ci alors qu’il quittait les Territoires Palestiniens Occupés après des vacances en famille.
Le Palestinian Centre for Development and Media Freedom (Centre Palestinien pour le Développement et la Liberté des Media) a condamné cette action, appelant la communauté internationale à faire pression sur Israël pour la libération immédiate du journaliste.

L’escalade de la violence doit être évitée selon Netanyahu

25/08/2011
Jérusalem-PNN- Le  cabinet israélien a voté pour éviter toute possibilité d’une escalade de la violence entre avec les Palestiniens cette semaine selon le quotidien israélien Haaretz.
Le cabinet a voté lundi pour respecter la trêve que le Hamas a déclaré durant le weekend. Des experts de la sécurité et de la défense ont participé à cette réunion où la décision d’essayer d’éviter davantage de violence a été prise.
Le premier Ministre ainsi que le ministre de la Défense Ehud Barak ont conclu que les attaques dans la bande de Gaza devraient diminuer.
Selon eux, la poursuite de l’assaut contre Gaza par des bombardements aériens aurait pour conséquence une isolation internationale. Le système Iron Dome, un « dôme d’acier » imaginé dans le but d’intercepter les rockets visant Israël, a des capacités limitées et ne peut offrir une protection totale. Une action contre Gaza mènerait par ailleurs à la détérioration des liens diplomatiques avec l’Egypte, déjà très tendus.
Certains membres de la Knesset ont appelé à plus de violence en réponse aux rockets tirées sur le sud d’Israël depuis la bande de Gaza.
Cité dans le quotidien israélien Haaretz, un conseiller de Netanyahu a affirmé : « la situation est très sensible dans le Moyen-Orient, qui est actuellement une cocotte-minute. Il y a la scène internationale, la démarche des Palestiniens aux Nations-Unies en septembre, nous devons choisir notre stratégie avec attention ».
A propos du système Iron Dome, il a expliqué : « si nous avions une batterie de plus, nous pourrions défendre une ville de taille moyenne supplémentaire. C’est précisément la raison pour laquelle nous devons nous préparer au lieu de se précipiter et faire la guerre ». 

Message du convoi Africa to Gaza, aujourd'hui à 15h

Egypte - 25 août 2011
Par ISM-France
"Nous sommes prêts à faire les derniers 80km qui nous séparent de Rafah. Le moral de l'équipe est excellent, c'est la dernière étape de notre voyage à travers l'Afrique pour rejoindre la population de Gaza. Nous y sommes presque ! Prochaines nouvelles depuis le passage de Rafah !"
Message du convoi Africa to Gaza, aujourd'hui à 15h
Après deux mois sur la route, après avoir traversé 7 pays, le Botswana, le Zimbabwe, la Zambie, la Tanzanie, le Kenya, l'Ethiopie et le Soudan, après avoir chargé ses 12 camions sur un bateau à Khartoum via Al Arish (et les 21 militants en avion de Khartoum au Caire), puis déchargé le bateau à Al-Arish où les militants ont retrouvé leurs camions, le Convoi Africa to Gaza est maintenant à quelques kilomètres de Rafah.
Tous nos vœux les accompagnent pour qu'ils passent, avec les Gazaouis, le dernier vendredi de Ramadan.


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Jaffa : Mainmise sioniste sur le patrimoine islamique

Palestine 48 - 25 août 2011
Par Palestine Info
Article paru sur le site Jaffa 48, le 17 août 2011, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
La série de violations israéliennes contre le patrimoine et les lieux saints islamiques continue partout en Palestine, même dans les territoires occupés en 1948. Des dizaines de mosquées et de cimetières historiques islamiques sont le sujet de la mainmise sioniste, au niveau officiel comme au niveau populaire. Dans les villes côtières et vers les groupes résidentiels juifs, ce patrimoine sont en danger immédiat ; là, les projets et les appels à construire des sites touristiques sur ses ruines se multiplient.
Jaffa : Mainmise sioniste sur le patrimoine islamique
La Mosquée Hassan Bek encerclée et menacée
Quand on parle du patrimoine islamique, on parle surtout de la grande mosquée de Hassan Bek. Elle est le sujet de violations et d’agressions de la part de la mairie et des colons sionistes. La dernière en date est la tentative d’un groupe de Juifs dirigé par un avocat israélien de faire exploser une voiture vers la mosquée, une tentative soutenue par la police.
Dans les coulisses
Le député arabe de la Knesset israélienne Ahmed Al-Tayyeb confirme que des familles juives israéliennes essaient par tous les moyens d’effacer les repères islamiques et palestiniens de la ville. Elles veulent mettre leurs signes pour s’emparer de cette terre qui n’est pas la leur.
Ce n’est pas seulement la mosquée de Hassan Bek qui est menacée, toutes les mosquées et tous les lieux saints sont le sujet d’agressions quotidiennes. Et au niveau officiel, il y a une dénigrement volontaire pour qu’ils tombent en ruine et perdent leurs aspects islamiques et palestiniens, dit Al-Tayyeb.
Il ajoute que les Arabes n’épargnent aucun effort pour confirmer leur droit vis-à-vis de cette terre et de ces lieux saints. « Nous essayons d’exposer cette affaire sur les scènes parlementaires, populaires et médiatiques, dit-il. Il y a maintenant un institut qui a pour mission de conserver les lieux religieux et touristiques islamiques, présidée par Cheikh Kamel Rayyan. Nous la soutenons par tous les moyens, matériels et moraux ».
Anéantissement des lieux islamiques
Les Sionistes veulent par tous les moyens anéantir le patrimoine et les lieux saints islamiques, ce à quoi a appelé Yahaïl Chabi, conseiller du gouvernement israélien pour les affaires des lieux saints. Il a avancé l’idée de faire face au Mouvement Islamique qui veut mettre la main sur des sites historiques, selon ses termes. Il a appelé à fermer tous ces sites afin de couper le lien entre eux et les Arabes.
Protéger les legs islamiques
Pour sa part, le député Ibrahim Sarsour croit que ces appels sont prononcés suite à des activités destinées à protéger les legs islamiques, dans les villes d’Akka, Jaffa, Haïfa et d’autres, « surtout dans la sainte ville d’Al-Quds où "Israël" commet les plus affreux crimes contre les legs islamiques ».
Les legs islamiques de la ville de Jaffa sont les plus visés, dit Cheikh Sarsour. Dans cette ville, beaucoup de legs appartenant à la grande mosquée de Hassan Bek et d’Al-Mahmoudyya ont été annexés par les occupants israéliens. Ils construisent actuellement un immense hôtel sur les ruines du cimetière islamique d’Al-Quchla, et ce n’est qu’un exemple.
"Israël" refuse de dévoiler le volume du patrimoine islamique, l’argent qu’il engendre et le profit que les Musulmans en tirent. Le ministère de l’Intérieur israélien prétend que ces informations restent des secrets d’Etat des plus importants.
Sarsour souligne qu’"Israël" a confisqué les legs islamiques dès la Nakba (la catastrophe de 1948), selon la loi des Absents.
Quelques exemples
Parmi les mosquées victimes de la politique de confiscation israélienne se trouve la grande mosquée de la ville de Bir Al-Sabaa qui est devenue un musée juif. Et dans la localité d’Al-Abbassyya, les occupants israéliens ont transformé la mosquée en temple juif.
Pire, la grande mosquée de la ville de Qisaryya (Césarée), construite à l’époque omeyyade, a été transformée en bar (photo ci-dessous).
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Cinq morts à Gaza entre hier et cette nuit, des dizaines de blessés

Gaza - 25 août 2011
Par ISM-France
Les forces de l'occupation israélienne ont lancé plusieurs raids aériens sur Gaza cette nuit et ont assassiné deux membres du Jihad Islamique cette nuit.
Cinq morts à Gaza entre hier et cette nuit, des dizaines de blessés
Les témoins ont rapporté que des drones israéliens ont tiré au moins un missile sur un groupe de combattants de la résistance palestinienne, membres des Brigades Al-Quds, la branche armée du Jihad Islamique.
Les combattants se déplaçaient près de la rue An-Nafaq, dans le quartier Sheikh Radwan à Gaza-ville quand ils ont été frappés par le missile, qui a tué Atiya Mahmoud Muqat, 21 ans. Les Brigades Al-Quds ont confirmé que Atiya Muqat était un des membres actifs de la résistance et que sa mort, ainsi que celles de tous les martyrs palestiniens assassinés par l'occupation israélienne seraient vengées.
Toujours hier soir, un raid aérien israélien a assassiné le dirigeant du Jihad Islamique Ismail al-Asmar dans le camp de réfugiés de Rafah.
Mercredi matin, le corps d'un Palestinien de 65 ans, Ismail Amoum, a été retrouvé, déchiqueté par un bombardement qui a visé le camp de réfugiés d'Al-Bureij.
Hisham Adnan Abu Harb a été tué par un raid sur la zone des tunnels, à Rafah.
Salama Al-Masri a été tué et 20 personnes ont été blessés par l'aviation israélienne à Beit Lahiya, au nord de la Bande. Parmi les blessés, il y a 7 enfants et 4 femmes, a précisé Adham Abu Salmiya, porte-parole des services d'urgence.
Les raids aériens israéliens ont tué au moins 15 Palestiniens depuis jeudi dernier, dont 12 résistants, et plus de 50 personnes ont été blessées.
Sources : Al-Qassam Information Office, Ma'an News

Le Centre Créatif Culturel de Jenin menacé de fermeture. Aidons-le à rester ouvert !

Jenin - 24 août 2011
Par Jenin Creative Cultural Centre
Nous relayons un appel à aide financière de Yousef Awad, directeur du Centre Créatif Culturel de Jenin, qui a réduit ses activités depuis 2009 et qui est maintenant menacé de fermeture, faute de subvention d'une Autorité palestinienne beaucoup plus prompte à consacrer l'essentiel de son budget dans le financement d'un appareil sécuritaire de collaboration avec l'ennemi sioniste qu'à s'occuper de l'éducation de ses propres citoyens.
Le Centre Créatif Culturel de Jenin menacé de fermeture. Aidons-le à rester ouvert !
Si vous ne pouvez pas aider financièrement le Centre (tout versement même modeste sera le bienvenu), sachez que vous pouvez aussi aider à son maintien en allant y travailler, comme bénévole, tout au long de l'année.
Vous trouverez plus d'informations sur les activités du Centre à ce lien.
ISM-France
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Chers Amis,
Je vous écris dans l'espoir que vous puissiez nous aider à financer les activités 2012 du Centre Créatif Culturel de Jenin, qui traverse une période critique.
Depuis 2009, suite à la suppression de la subvention de notre donateur international et à des changements au sein de l'Autorité palestinienne, notre Centre très dynamique s'est transformé en une structure qui ne peut offrir des projets et des activités que lorsque nous avons de l'argent et/ou des bénévoles.
Nous savons que nous ne pouvons pas continuer à fonctionner ainsi. Nous avons calculé combien il nous faudrait pour que le Centre reste ouvert l'an prochain, avec quelques activités centrales et nous aimerions que vous nous aidiez à collecter cette somme qui garantira au Centre une certaine stabilité. Nous proposerons bien sûr d'autres activités en fonction de l'argent disponible mais nous voudrions être sûrs de pouvoir offrir régulièrement plusieurs activités de qualité.
Les activités centrales seront des cours d'anglais pour un éventail large d'enfants et de jeunes adultes trois jours par semaine ; un cours d'informatique au moins trois fois par semaine ; musique (en petits groupes) au moins quatre fois par semaine et danse deux fois par semaine. En plus de ces activités, nous proposerons à ceux qui sont en mesure de payer des projets qui aideront à financer les activités principales.
Le budget annuel suivant garantit une base solide à notre travail pour la première fois depuis 2009.
Frais généraux :
- Loyer : 3.000 $ / 2100 €
- Eau & Electricité : 1.200 $ / 833 €
- Salaire de la secrétaire : 2.700 $ / 1.875 €
- Téléphone et internet : 2.400 $ / 1.667 €
- Fournitures de bureau : 1.000 $ / 695 €
Sous-total : 10.300 $ / 7.170 €
Activités principales :
- Anglais : 3.500 $ / 2430 €
- Informatique : 2.800 $ / 1.945 €
- Musique : 4.200 $ / 2.917 €
- Danse : 2.100 $ / 1.458 €
Sous-total : 12.600 $ / 8.750 €
Pour 2012, nous avons donc besoin de 22.900 $ / 15.920 €.
Il n'y a actuellement AUCUNE source de financement disponible pour nos activités en Cisjordanie , c'est la raison pour laquelle nous faisons appel à vous. Il reste quatre mois avant le début de l'année et nous vous serions reconnaissants d'organiser par exemple un événement qui permettrait de recueillir des fonds pour notre Centre.
Nous nous sommes battus pour maintenir le Centre ouvert depuis 2009. Nous savons que sans financement de nos activités centrales, nous serons obligés de fermer et vous comprenez certainement combien ce serait douloureux.
Si vous voulez discuter de ces questions, n'hésitez pas à me joindre.
Votre ami,

Yousef Awad
yousefawad2002@yahoo.com

Coordonnées bancaires :
Nom de la banque : Arab Islamic Bank
Adresse de la succursale : Jenin Branch
N° de téléphone : 00 972 4 2437080
Swift Code : AI S B P S 22
Nom du compte : Jenin Creative Cultural Centre
N° de compte : 4321570

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Yousef Awad, directeur du Centre

- Le "Jenin Creative Cultural Centre" sur Facebook.
- Une interview (en anglais) de Yousef Awad par Adri Nieuwhof, pour Electronic Intifada, 15/11/2010
Traduction : MR pour ISM

Marche des Palestiniens sur Jérusalem le 26 août

Cisjordanie - 24 août 2011
Par Popular struggle coordination committee
Les Palestiniens marcheront sur Jérusalem en partant des quatre points cardinaux dans une protestation coordonnée organisée par le mouvement de la Révolution des Olives (1), le dernier vendredi de Ramadan.
Marche des Palestiniens sur Jérusalem le 26 août
Date : vendredi 26 août 2011 à 13h00
Lieux de rendez-vous :
- au nord : Checkpoint de Qalandia, près de la station-service Beit el-Maqdis
- au sud : Bethléem, près de la Tombe de Rachel
- à l'ouest : Biddu
- à l'est : Anata / Camp de réfugiés de Shu'afat
Des activistes palestiniens, accompagnés par des partisans internationaux et israéliens, se rassembleront pour lancer la campagne de la Révolution des Olives en marchant sur Jérusalem depuis le nord, l'ouest, le sud et l'est.
Les manifestations, qui auront lieu sous le slogan "Frapper aux portes de Jérusalem", souligneront le fait que les Palestiniens sont systématiquement interdits d'entrée à la ville par Israël, bien qu'elle fasse partie du territoire occupé en 1967 avec le reste de la Cisjordanie .
Avant septembre et le projet de l'OLP de candidature de l'Etat aux Nations Unies, les protestataires souligneront également l'importance inébranlable de Jérusalem comme capitale palestinienne.
Les manifestants se rassembleront aux quatre endroits pour la prière du dernier vendredi de Ramadan. Après la prière, ils marcheront vers la Mosquée al-Aqsa, à Jérusalem, en tentant de passer les checkpoints militaires.
(1) Le site de "The Olive Revolution"


Traduction : MR pour ISM

La jeunesse palestinienne de Gaza sceptique sur l'initiative de l'AP aux Nations Unies

Gaza - 24 août 2011
Par Mohammed Rabah Suliman
Mohammed Rabah Suliman est un étudiant et blogueur palestinien de 21 ans, il vit à Gaza. Il est diplômé en littérature anglaise et entreprendra des études supérieures à la London Shool of Economics en septembre prochain. On peut lire ses articles sur son blog, "Gaza Diaries of Peace and War" et le suivre sur Twitter @imPalestine
19 août 2011 - Avec plusieurs autres blogueurs et activistes de la Bande de Gaza, j'ai été récemment invité à participer à une courte vidéo sur la réaction des jeunes Palestiniens à l'initiative de l'Autorité palestinienne de demander l'adhésion d'un "Etat" de Palestine comme membre à part entière aux Nations Unis en septembre prochain. Chaque participant s'étant vu assigner un rôle dans la vidéo, une dispute a éclaté parmi nous quatre sur qui parlerait en faveur de l'initiative de l'AP. Nous avons découvert, à la stupéfaction du producteur, que nous étions tous catégoriquement contre.
La jeunesse palestinienne de Gaza sceptique sur l'initiative de l'AP aux Nations Unies
Les jeunes Palestiniens sont sceptiques sur toute "solution" politique qui ne résoudrait pas le droit au retour des réfugiés (photo Anne Paq / ActiveStills)
Cela aurait pu être simplement une coïncidence. A peine quelques jours plus tôt, toutefois, j'ai été réveillé par la nouvelle sonnerie dingue de mon téléphone portable. Un journaliste de la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle a demandé à m'interviewer sur le même thème. Lorsque je suis arrivé au lieu de rendez-vous, un autre blogueur répondait déjà à l'entretien. Elle critiquait clairement l'"histoire désastreuse" de l'Autorité palestinienne et son "interminable série de bides". Elle soutenait que la reconnaissance par l'ONU d'un État palestinien ne serait qu'un chapitre supplémentaire de cette triste histoire.
Il est bien sûr difficile de généraliser à partir de deux incidents mais ils offrent un aperçu du fait qu'une grande partie des Palestiniens pensent qu'ils ont été entièrement et ouvertement marginalisés par le monopole non déguisé de l'AP sur le processus décisionnel politique palestinien. Cela ne veut pourtant pas dire que l'initiative de l'AP n'ait aucun soutien à Gaza - il y a des Palestiniens qui soutiennent l'AP et ils sont nombreux.
Les détracteurs de la candidature à l'ONU initiée par l'AP disent qu'aucun de ses partisans n'est vraiment à même de se rendre compte que l'initiative à l'ONU si peu débattue de l'Autorité palestinienne ne fait en rien avancer ses rêves non réalisés de vivre dans un État palestinien longtemps espéré, libre et indépendant. Certains Palestiniens peuvent être convaincus par la rhétorique des responsables de l'AP et croient que l'éventuelle adhésion à l'ONU est un geste hautement symbolique et un pas en avant sur la route vers l'indépendance. Mais certains observateurs plus jeunes à Gaza sont beaucoup plus sceptiques.
Marre des votes ignorés de l'ONU
Fidaa Abu Assi, blogueuse de 22 ans et diplômée de littérature anglaise à Gaza, pense qu'il n'y a rien de symbolique à aller à l'ONU pour obtenir la reconnaissance d'un État palestinien dans les lignes de 1967. Elle en a "marre" des résolutions de l'ONU qui sont restées lettres mortes et des décisions symboliques prises par l'AP en son nom.
"Certains Palestiniens se réjouissent à la pensée d'avoir enfin un État palestinien reconnu," affirme-t-elle sur son blog. "En substance, cependant, l'initiative toute entière semble inutile, ou plutôt insidieusement dangereuse." Perplexe, elle demande, "Comment pourraient-elles [les Nations Unies] reconnaître un État qui n'existe même pas ? Et attendez, l'OLP n'a-t-elle pas déjà proclamé un État palestinien en 1988 sur la base de la Résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations Unies ?"(“‘No’ to UN Recognition, ‘Yes’ to US Veto,”, Blog Gaza in words, 22 juillet 2011).
Les positions d'Abu Assi reflètent les sentiments d'une génération qui ne recherche ni nouvelles résolutions de l'ONU ni déclarations internationales. Même pas une déclaration d'un État. Un État en soi est plutôt ce que nous voulons. Un État que nous pouvons toucher, voir et dans lequel nous pouvons vivre. Nous sommes impatients de voir la réunification des plus de 11 millions de Palestiniens qui vivent dans le monde. Nous voulons voir des faits sur le terrain et des résultats tangibles. Nous sommes avides de la terre qui a été inexorablement déchiquetée, en violation flagrante de dizaines de résolutions déjà votées - puis promptement ignorées - par cette même ONU vers laquelle l'AP se tourne maintenant.
"Nous devions oublier, n'est-ce pas ?"
Dans une lettre ouverte à un réfugié palestinien vivant en diaspora, Sameeha Elwan, blogueuse de 23 ans et assistante d'anglais à l'Université islamique de Gaza, déverse son mépris sur l'AP et sur toute déclaration d'un État palestinien dans les lignes de 1967 qui exclurait le droit au retour des réfugiés palestiniens (“To My Dear Stateless Palestinian,” blog Here I Was Born, 6 août 2011).
"Ma mère ne serait plus une réfugiée," écrit Elwan. "Elle devrait abandonner tous ses rêves de retour à Ager (un gros village palestinien à 9 km au sud-est de Ramla dans ce qui est aujourd'hui Israël). Ma grand-mère devrait arrêter de nous raconter les histoires de son village perdu près de Gaza, d'où elle a fui en 1948. Elle devrait oublier son histoire. Ce n'est plus la sienne. Elle devrait cesser de raconter l'histoire de temps en temps. Elle finira par mourir, et nous finirons par oublier, n'est-ce pas ?"
Certains blogueurs ont montré une compréhension profonde de l'histoire du conflit palestino-israélien et de ses implications pour l'avenir des Palestiniens, non seulement à Gaza et en Cisjordanie , mais aussi pour ceux qui vivent en Israël.
Un État : la seule véritable solution
Rana Baker, blogueuse de 19 ans et étudiante en Administration des affaires, elle aussi à l'Université islamique de Gaza, affirme que pour être en mesure d'appréhender le risque d'une déclaration d'un État palestinien à l'ONU, il faut replacer la question dans son contexte : le débat sur la solution de deux États. "En fait, la rue palestinienne est divisée en deux : ceux qui sont pour un État et ceux qui sont pour la reconnaissance de deux États en septembre à l'ONU," écrit Baker, qui ajoute : "Je suis pour un Etat." (“I Turn On the Fan and Sit to Write,” blog Palestine, Memory drafts and future alleys, 8 août 2011).
Baker prévient également que la candidature d’État de l'AP peut être plus menaçante pour les Palestiniens de la diaspora. "Que se passera-t-il pour les plus de 5 millions de réfugiés palestiniens qui rêvent de revenir sur leurs terres ?" demande-t-elle. "L'Autorité palestinienne n'a pas le droit de prendre des décisions en leurs noms. S'ils avaient le droit de vote, ils auraient voté contre cette candidature. C'est certain."
Derrière ces critiques, se cachent les doutes que beaucoup de Palestiniens ont sur la démarche à venir de déclaration d'un État palestinien dans les lignes de 1967. Certains s'interrogent sur la capacité à fonctionner d'un État dans la Bande de Gaza assiégée et en Cisjordanie fortement colonisée, un État totalement dépendant de l'aide étrangère. D'autres jettent un doute raisonnable sur la crédibilité des Nations Unies pour garantir la viabilité de cet État, s'il est reconnu, et pour le protéger contre la politique expansionniste d'Israël. D'autres encore qualifient la démarche à l'ONU de concession flagrante qui met fin au droit au retour des réfugiés palestiniens du monde entier. Et il y a ceux qui la considèrent comme une trahison de plus de l'AP - un geste qui impliquerait de tourner le dos aux 1,5 millions de Palestiniens qui vivent dans des conditions désastreuses et qui sont soumis à une discrimination constante à l'intérieur de l’État d'Israël-Apartheid.
Aussi variées que soient les raisons de s'opposer à la candidature initiée par l'AP à l'ONU, elles ont toutes pour origine une conviction inébranlable que les droits universels, une véritable libération et le retour, et pas "l’État" à tout prix, doivent être au cœur de nos exigences et de notre lutte. Toute solution doit permettre de récupérer en totalité les droits de tous les segments du peuple palestinien - ceux qui vivent sous occupation en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, ceux qui vivent à l'intérieur d'Israël et les réfugiés qui attendent de rentrer.
Et il est aussi clair que de plus en plus, beaucoup de jeunes Palestiniens croient que ces droits ne seront obtenus que par la solution d'un seul État qui mettra fin à l'apartheid israélien et qui garantira l'égalité et la justice pour tous.
Traduction : MR pour ISM

Shelly Yachimovich, du Parti travailliste, représente la fausse gauche

mercredi 24 août 2011 - 06h:30
Gideon Levy - Ha’aretz
Shelly Yachimovich a révèlé sa vision du monde dans une interview publiée par Ha’aretz dans son édition du week-end : une social-démocratie sans éthique, un nationalisme qui vaut celui de la droite.
La fausse gauche est sortie une nouvelle fois de son placard cette semaine, et ce coup-ci elle s’appelle Shelly Yachimovich. Dans un entretien avec Gidi Weitz dans le Ha’aretz Magazine, la candidate à la direction du Parti travailliste lève le voile sur sa vision du monde : une social-démocratie sans éthique, un nationalisme semblable à celui de la droite : une gauche dénaturée, déguisée et blanchie.
Le mauvais vieux Parti travailliste nous la sort du frigo : la justice sociale réservée aux Israéliens. Rien de tel n’existe, sauf dans un pays où les prétendus socio-démocrates ont pu instaurer une industrie de déshéritements. Et maintenant, une prétendue socio-démocrate prend leur suite.
Buvez de l’huile d’olive produite dans la colonie de Har Bracha (au Mont des Bénédictions - Mont Gerizim), Shelly, dont vous n’avez même pas commencé à comprendre la malédiction. Vous la trouverez savoureuse. Mais une huile d’olive produite à partir d’oliviers volés sur une terre exploitée ne peut toucher les lèvres d’une personne de conscience. Vous vous dites contre les boycotts ? Toute personne ayant de la morale va devoir vous boycotter, vous, à partir de maintenant. N’importe qui pour les primaires, mais pas Yachimovich.
Nous avions pensé que nous étions débarrassés de cela, le Parti travailliste avait exprimés des remords pour les colonies pour lesquelles il porte plus de responsabilité qu’aucun autre parti ; le Parti travailliste est leur père fondateur. Mais même à l’été 2011, Yachimovich n’y voit aucun crime. Les terres ont été volées, leurs propriétaires opprimés, leur nation ravagée, ils vivent sous un régime tyrannique - une des raisons est l’existence de ces colonies. Et la prétendante au trône de la gauche n’y voit aucun mal. Elle a une explication particulièrement originale : elles sont dans le consensus. A partir de maintenant, soyez conscients de cela : toutes les injustices et tous les crimes de l’histoire seront justifiés après coup, s’ils sont dans le consensus.
Pas plus que la princesse de la social-démocratie israélienne ne voit un problème éthique dans l’exploitation éhontée des travailleurs palestiniens. Elle n’a jamais ressenti le moindre intérêt pour leurs vicissitudes, leurs check-ponts, leur routine quotidienne inhumaine, ni pour les dizaines de milliers de chômeurs fabriqués par l’occupation qui se voient refuser tout travail du fait de leur appartenance nationale.
Elle n’a pas entendu parler du régime de séparation dans les territoires, elle ne se soucie que des juifs pauvres. Mais chaque soir, à une demi-heure de voiture de chez elle, des milliers de travailleurs s’entassent aux check-points comme des animaux domestiques. Des milliers d’autres dorment et sont traqués comme des animaux sauvages. Ceux-là ne méritent pas l’intérêt de la prêtresse de la justice sociale. Tout comme il n’y a aucun social-démocrate au monde qui ne soit préoccupé par les droits des immigrés dans son pays, il n’y aucun véritable Israélien de gauche qui ne combatte pas cette injustice.
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Star des travaillistes, star des nationalistes et des colons
Pas plus que Yachimovich ne voit le moindre rapport entre les sommes énormes qui s’engouffrent dans les colonies d’un côté, et les difficultés sociales de l’autre. La philosophe de la gauche a dit : « C’est sans rapport avec la situation ». Pourquoi ? Parce qu’une école qui est construite dans les colonies aurait été construite en Israël. Pour elle aussi, l’argent est tout, comme pour le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’homme d’affaires Nochi Dankner. Mais même sans parler des énormes dépenses allouées à la protection des élèves de cette école et des budgets démesurés pour les réseaux des colons, que dites-vous de l’immoralité d’une telle construction, que diable ? Ca ne l’intéresse pas.
Avec une gauche comme cela, nous n’avons pas besoin d’une droite. Juste au moment où une manifestation sociale impressionnante se réveille ici, l’une de ses dirigeantes spirituelles nous ramène aux jours sombres du Parti travailliste, quand d’un côté ils prétendaient se soucier des travailleurs et que de l’autre ils s’impliquaient à les déshériter. Juste au moment où il semblait que les Israéliens commençaient à poser les bonnes questions, cette idée nous arrive et nous frappe entre les deux yeux. La justice de Yachimovich reste une justice nationaliste.
Son interview d’hier est importante : elle rétablit une vérité. Il y a environ 10 mois, j’ai publié un article sur elle dans ce journal, intitulé : La ministre des Affaires sociales de la Suède. A l’époque, j’avais pensé qu’elle était apte à être une ministre des Affaires sociales scandinave, mais pas (encore) une dirigeant israélienne. Et à la fin, j’écrivais - excusez mon manque de modestie : « Courez, Shelly, courez, mais au bout, gonflez votre courage et saluez tous les drapeaux ».
Naïvement, j’avais cru à l’époque que le problème de Yachimovich provenait d’un opportunisme et d’un manque de courage devant le risque de se brûler, et que c’était pour cela que les luttes populaires - telles celles contre les magnats et en faveur des travailleurs - lui suffisaient. J’avais cru qu’au fond de son cœur, elle avait compris que la justice sociale n’allait pas de pair avec l’occupation, et que seule la peur la rendait silencieuse. J’étais dans l’erreur.
Ce n’était ni de l’opportunisme ni de la lâcheté, mais quelque chose de bien pire. Une vision provinciale et arriérée du monde, avec un deux poids deux mesure, une vision qui soutient que la justice sociale s’arrête à la Ligne verte. Maintenant, tous ceux qui sont pour la justice sociale doivent se débarrasser de cette ennemie de la justice. Une star est née au Parti travailliste, et elle est la star des nationalistes et des colons.
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21 aout 2011 - Ha’aretz - traduction : JPP
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Le Shin Beth accusé d’abus de pouvoir dans l’affaire du meurtre de Mer Khamis

jeudi 25 août 2011 - 06h:00
Amira Hass - Haaretz
Selon les avocats l’assassinat n’ayant pas été caractérisé comme crime de sécurité, le Shin Beth n’a pas, conformément à la loi, autorité pour enquêter.
Deux avocats qui s’occupent de l’affaire ont accusé le service de sécurité Shin Beth d’avoir outrepassé ses pouvoirs en enquêtant sur le meurtre du 4 avril de Juliano Mer Khamis, qui était directeur général du Théâtre de la Liberté de Jénine. Abeer Baker, représentant la famille de Mer Khamis, et Smadar Ben-Natan, qui représente l’un des suspects, font valoir que du fait que le meurtre n’est pas déclaré crime de sécurité, le Shin Beth n’a pas légalement pouvoir d’enquêter.
Lors d’un renvoi d’audience mercredi dernier concernant Adnan Naghnaghiye de Jénine, qui travaillait en tant que responsable de la régie et des locaux du Freedom Theatre et vivait à l’étage au-dessus du théâtre, Ben-Natan a demandé si le crime dont il est suspecté « comporte un quelconque élément de délit de sécurité. » Le représentant de la police, l’inspecteur Nasser Salah Nasseraldin, a répondu : « Non, il est soupçonné de meurtre. »
Le Shin Beth a commencé ses investigations presque quatre mois après le meurtre, quand il est devenu clair que l’Autorité Palestinienne ne progressait pas dans l’enquête. Bien que Mer Khamis travaillait à Jénine et que le meurtre a eu lieu là-bas, il était citoyen israélien.
L’enquête du Shin Beth s’est concentrée sur quatre personnes : Naghnaghhiye ; Bilal Saadi, un membre de l’équipe du théâtre, qui a été arrêté le 27 juillet ; Raida Sawalem, la baby-sitter du fils de Mer Khamis, qui était dans la voiture avec lui lors de l’assassinat ; et Rami Hwayel, un étudiant acteur du théâtre. Sawalem n’a pas été arrêtée, mais a été interrogée trois fois.
Naghnaghiye et Saadi ont tous deux été arrêtés pour suspicion d’implication dans le meurtre. Saadi est aussi soupçonné d’appartenance au Front Populaire de Libération de la Palestine.
Officiellement, la police israélienne est responsable de l’enquête. Mais lors d’une conversation entre Baker et l’un des enquêteurs de police, il est devenu clair que la police n’avait pas été prévenue des arrestations - même si au tribunal Nasseraldin a dit que la police et le Shin Beth coopèrent.
Saadi et Naghnaghhiye nient tous deux une quelconque implication dans le meurtre. Mais d’après des documents secrets que le Shin Beth a soumis à la cour militaire via la police, la cour a décidé de les renvoyer à lundi prochain.
Ben-Natan a demandé si la police enquêtait aussi auprès de gens non liés au théâtre, dans la mesure où Mer Khamis s’était plaint de recevoir des menaces de gens opposés à son travail. Nasseraldin a répondu oui, mais il a admis que les documents secrets ne contenaient rien qui conduise vers d’autres pistes.
Il est aussi apparu pendant l’audition que la police n’a jamais questionné l’Autorité Palestinienne sur les déclarations que ses enquêteurs ont collecté auprès de témoins oculaires ou d’autres gens interrogés.
Rami Hwayel, l’étudiant acteur, a été arrêté le 6 août mais a été en mesure de prouver qu’il se trouvait à l’étage du théâtre quand le meurtre s’est produit. En conséquence, la cour n’a trouvé aucun fondement permettant de le considérer comme suspect du meurtre - mais elle le tient de toute façon en détention préventive pour suspicion d’être entré une fois illégalement en Israël.
La famille et les amis de Mer Khamis ont dit qu’ils sont contents que des efforts soient effectués pour trouver le meurtrier, mais qu’ils déplorent les méthodes utilisées par le Shin Beth, qui violent les droits des suspects. Par exemple, Saadi et Naghnaghhiye ont été interdits de rencontrer leurs avocats depuis qu’ils ont été arrêtés il y a deux semaines. Ben-Natan a dit que de telles mesures draconiennes sont rarement prises lors d’enquêtes criminelles ordinaires.
De plus, elle a dit que le Shin Beth, contrairement à la police, soumet de façon routinière les suspects à des privations de sommeil et les menotte pendant les interrogatoires, et qu’il ne procède pas à un enregistrement vidéo des interrogatoires. Saadi, par exemple, s’est plaint au juge d’avoir été privé de sommeil, d’avoir du consulter un docteur quatre fois à cause des traitements qui lui ont été infligés pendant les interrogatoires et de ne pas avoir pu manger la nourriture qui lui était donnée parce que ses mains étaient menottées.
Le Shin Beth a répondu que l’enquête « est conduite conjointement par le Sin Beth, les Forces de Défense Israéliennes et la police israélienne, à la lumière du fait qu’un citoyen israélien a été assassiné et en suspectant que le meurtre a été motivé par des raisons nationalistes. La coordination entre le Shin Beth et les autres services de sécurité est conduite conformément aux procédures habituelles mises en œuvre dans toutes les investigations du Shin Beth. »
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http://www.haaretz.com/print-editio...
Traduction : JGG (Transmis par l’association ’Les Amis du Théâtre de la Liberté de Jénine’)
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Israël assassine deux militants du Jihad Islamique à Gaza

jeudi 25 août 2011 - 06h:25
Al Qassam Website
Les forces d’occupation israéliennes (FOI) ont rompu à plusieurs reprises le cessez-le-feu de facto, assassinant deux membres du Jihad islamique dans la bande de Gaza assiégée mercredi soir.
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Des témoins directs ont déclaré qu’un avion israélien sans pilote a lancé au moins un missile sur un groupe de combattants de la résistance palestinienne, identifiés peu de temps après comme appartenant aux Brigades d’Al Qods, la branche armée du Jihad islamique [résistance palestinienne islamique].
Les témoins ont ajouté que les membres du Djihad islamique se déplaçaient près de la rue An-Nafag dans le quartier de al-Sheikh Radwan dans la ville de Gaza. Le raid aérien israélien a eu pour résultat l’assassinat du membre du Djihad islamique Atiya Muqat Mahmoud, âgé de 21 ans, de la ville de Gaza.
La branche armée du mouvement du Jihad islamique a confirmé que Atiya Muqat était l’un de ses membres actifs, affirmant qu’il allait répliquer à son meurtre et venger tous les martyrs palestiniens qui ont été tués par l’occupation israélienne.
Hier soir, la force aérienne israélienne d’occupation a assassiné le chef du Djihad islamique Ismaïl al Asmar dans le camp de réfugiés de Rafah.
Mercredi matin, le corps d’un homme palestinien âgé a été retrouvé après les bombardements israéliens sur le camp de réfugiés d’Al Bureij.
Les récentes actions criminelles israéliennes ont conduit à augmenter le nombre de victimes palestiniennes de trois en moins de 24 heures.
25 août 2011 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-4871-Isra...
Traduction : Info-Palestine.net
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Coupable tant que la preuve de son innocence n’a pas été apportée

mercredi 24 août 2011 - 06h:22
Yasmeen El Khoudary
Les frappes aériennes israéliennes se poursuivent à Gaza où les gens se sentent piégés et abandonnés du monde entier.
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Gaza, 20 août 2011 - Islam Qreqa, âgé de 2 ans et assassiné par les criminels sionistes, est emporté par les siens pour être enterré... La souffrance endurée par les Palestiniens ne franchit que trop rarement le barrage raciste pro/israélien de nos "médias" dominants - Photo : Reuters
22 août 2011"Al-Jazeera" — la mini-guerre conduite par Israël sur Gaza suite aux incidents survenus au sud d’Israël est une preuve supplémentaire que Gaza est le "plus grand perdant" du Moyen-Orient. Coincés dans un réseau épineux d’intérêts égoïstes et d’objectifs différents, les 1,5 million d’habitants de Gaza sont vraiment les grands perdants, quoiqu’il arrive au Moyen-Orient.
Nous ne sommes pas maîtres de notre destin. Le contrôle nous échappe jusque dans les plus les moindres détails de notre vie. Nous n’avons pas le luxe de faire des projets pour le lendemain encore moins pour la semaine prochaine. Nous, le peuple de Gaza,, nous essayons de vivre chaque jour comme si tout était normal. Mais il y a des moments où tout va très mal et où tout ce que nous avons essayé de construire s’écroule en un clin d’oeil.
Jeudi soir, nous avons eu une dure nuit avec de nombreuses attaques aériennes israéliennes dans différents endroits de la bande de Gaza, et nous nous sommes éveillés à une nouvelle journée torride de Ramadan qui a été interrompue par la nouvelle de l’attentat d’Eilat où 5 soldats israéliens ont perdu la vie et 36 autres ont été blessés. Immédiatement et sans attendre les détails de l’incident, tout le monde s’est mis à craindre une attaque israélienne sur Gaza.
Cela ressemblait beaucoup à la réaction instantanée des musulmans de Norvège aux attaques terroristes qui ont secoué Oslo dernièrement ; ils craignaient les attaques racistes qui n’auraient pas manqué de se produire si le terroriste avait été musulman. Les médias ont constitué d’ailleurs la principale menace en se hâtant d’attribuer, sans la moindre preuve, l’attaque terroriste à Al Qaeda et aux extrémistes musulmans. Quand le meurtrier s’est révélé être Norvégien les musulmans norvégiens ont poussé un soupir de soulagement.
"Nous ne sommes jamais en sécurité"
Le scénario n’a pas été très différent à Gaza. "L’opération" a tué 5 soldats mais personne ne sait qui est responsable de l’opération. Nous avons d’abord lu des articles disant que l’Egypte était impliquée puis Israël a vite nié toute implication égyptienne avant que l’Egypte ne le fasse elle-même. Tout de suite après est venue la déclaration d’ Ehud Barak accusant "Gaza" des attaques et jurant de "punir les responsables".
Comment il est arrivé à cette conclusion, quelle preuve a-t-il, et qui à Gaza est responsable selon lui, nous n’en avons pas la moindre idée (ni lui non plus, me semble-t-il). Ce que nous tenons pour certain c’est que nous sommes maudits et que ce qui nous attend est sans doute une réédition de Cast Lead malgré le fait qu’il n’y ait pas la moindre évidence de l’implication des Gazaouis dans l’opération d’Eilat..
C’est la seule différence entre les musulmans norvégiens et nous. Ces derniers ont retrouvé la sécurité quand la vérité a été révélée, tandis que nous, nous ne sommes jamais en sécurité- que la vérité soit faite ou pas. Que ce soit Israël, le Hamas, l’Autorité Palestinienne, l’Egypte, les USA, ou qui que se soit qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, c’est nous le peuple innocent de Gaza qui nous retrouvons en train d’haleter sous la botte des ces égoïstes géants chaque fois que quelque chose se produit.
Ce qui arrive aujourd’hui n’est pas exceptionnel -et comme d’habitude, personne d’autre ne peut être accusé à tort en toute impunité que le peuple de Gaza. Même si l’Egypte y est pour quelque chose, Israël insiste sur la responsabilité unique de "Gaza" parce que ça lui donne une excuse pour se venger et punir. Je ne serais pas étonnée que le black out des communications qui a été imposé à Gaza il y a 10 jours ne soit le premier d’une longue série et que nous en ayons un autre si une opération militaire est vraiment déclenchée.
Les prières du vendredi dans la bande de Gaza ont calmé les gens perturbés par les rumeurs, les fuites et les spéculations sauvages, les menaces constantes d’Israël et le nombre croissant des personnes tuées et blessées par Israël. Dans des moments comme celui-là, les mosquées jouent un rôle très important en lisant des prières apaisantes, en diffusant les annonces urgentes, etc. Vendredi dernier, cependant, au moment où Israël bombardait Gaza, l’Iman qui menait les prières à la mosquée nous parlait de tout autre chose. Il avait consacré son sermon et ses prières à la Somalie et il demandait aux gens de faire des dons. Cette humanité, cette palpitante conscience humaine et ce respect pour la vie humaine sont les qualités qui caractérisent les Palestiniens même si le monde préfère penser qu’il n’en est rien.
Nous ne savons pas si l’avenir nous réserve un nouvelle cruelle attaque israélienne où nous jouerions le double rôle d’agresseurs et de victimes ou un nouvel épisode d’un décevant feuilleton politique où nous jouerions fois cette le rôle de spectateurs passifs. Nous ne pouvons qu’attendre et voir car c’est ce monde égoïste qui décide de notre sort. Parce que nous, le peuple de Gaza, sommes coupables tant que la preuve de notre innocence n’a pas été faite, en admettant qu’elle le soit jamais.
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* Yasmeen El Khoudary est un écrivain freelance de Gaza en Palestine occupée. Elle est diplômée de l’Université Américaine du Caire en Science Politique. Elle a un blog :
yelkhoudary.blogspot.com
22 août 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction : Dominique Muselet
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Israël doit sortir de la légende pour passer au réel

publié le mercredi 24 août 2011
Germain Latour, avocat

 
On parlera d’Israël en dehors du conflit israélo-arabe quand cet Etat acceptera de sortir de la légende pour tenir son rang dans l’histoire des Nations.
Pour répondre à M. Marek Halter (Le Monde 19/08/11) qu’il soit permis de rappeler (d’appeler à la lecture) et prendre appui sur l’ouvrage de Sylvain Cypel : les Emmurés, la société israélienne dans l’impasse, Paris, La Découverte, 2005. On parlera d’Israël en dehors du conflit israélo-arabe quand cet Etat acceptera de sortir de la légende pour tenir son rang dans l’histoire des Nations. Et l’on sait de tout temps que les légendes nourrissent les impostures ; et donc pour parler, enfin, "autrement" d’Israël il faut que ce dernier accepte de mettre un terme à trois impostures majeures qui empoisonnent sa propre existence : une imposture historique, une imposture nationale et une imposture politique.
Au regard de l’Histoire, il convient de rappeler que la résolution 181 de l’ONU, dès le 29 novembre 1947, recommandait un plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, l’un "arabe" et l’autre "juif". Dès l‘origine, dans l’esprit de ceux qui ont voulu et contribué à la création de l’Etat d’Israël, ce dernier devait s’inscrire au côté d’un "Etat arabe" à naître qui ne s’écrivait pas encore " palestinien ". En aucun cas, la résolution de l‘ONU n’était une décision octroyant un droit à l’existence d’un Etat juif envers et contre tous. Au mépris insolent de la lettre et de l’esprit de la résolution 181, Israël s’est octroyé dès le départ et d’autorité les terres des "absents" soit environ 60% de son propre territoire, avant de procéder dès juillet 1948 ( !) à l’expulsion de 82% des Palestiniens vivant sur les territoires dévolus à ces derniers par l’ONU mais convoités avant d’être "annexés" par Israël. A l’expulsion s’ajouteront les destructions physiques de 400 sur 500 villages palestiniens. Il fallait une terre "nettoyée" de son passé pour accréditer la légende d’une terre "neuve" originelle. Les accords d’Oslo n’étaient donc qu’une mise en conformité du droit et des faits, dont les gouvernements israéliens successifs depuis l’assassinat de Itzhak Rabin n’ont eu de cesse de parjurer la signature et de remettre en question ce qui était acquis ou accessible...on est toujours trahi (et ici,en outre, tué) par les siens. Voilà pour l’imposture historique.
L’imposture nationale est tout entière contenue dans le fait que l’histoire nationale d’Israël occulte ces faits, et a donc créé et alimenté la "légende" de l’agression "arabe" pour justifier une politique continuelle de conquête de territoires au nom d’une légitime défense pervertie. Cette tromperie délibérée du peuple israélien a conduit ce même peuple à accepter de consentir des sacrifices humains, politiques et financiers hors de proportions avec ce que le droit à l’existence exigeait. Israël n’était pas menacé mais bien menaçant, provoquant l’hostilité régionale dont il se proclamait néanmoins haut et fort la victime. Au fond personne ne contestait les frontières d’origine de l’Etat d’Israël sinon Israël lui-même, et Sylvain Cypel rappelle judicieusement les propos tenus par Ben Gourion dès 1948 sur cette question : "(..) Nous nous emparerons de la Galilée occidentale et des deux côtés de la route vers Jérusalem (alloués par le plan onusien de 1947 à la future Palestine) et tout ça deviendra partie de notre Etat, si l’on en a la force. Alors pourquoi s’engager (sur des frontières) ?". Les cartes reproduites se passent de commentaires et disent presque tout du torpillage délibéré du processus de paix par Israël.
Enfin, les responsables israéliens ont pris la responsabilité d’inscrire dans les mentalités une culture d’apartheid. Or cette culture ne discrimine plus désormais seulement les Arabes, mais désormais les juifs entre eux, au sein même de la société civile. Les vagues successives de "nouveaux" arrivants sont de moins en moins intégrés, parfois leur venue a été parfaitement instrumentalisée notamment aux fins de colonisation des territoires occupés, qui demeuraient insuffisamment habités pour légitimer une occupation militaire. Le mouvement "d’indignés" qui réveille la société civile israélienne aujourd’hui est la manifestation citoyenne d’une saturation face à des inégalités croissantes, à des fossés sociaux qu’Israël creuse en son sein, derniers avatars de cette culture d’apartheid qui n’est au fond qu’une perversion du sionisme fondateur...soit une imposture politique que ne veut plus subir (taire ?) le peuple israélien.
Les faits étant, par nature, têtus, les hommes obstinés par nécessité et l’avenir compté, il faut que cesse cette intolérable soumission à un "particularisme" d’Israël violation des fondements des Nations Unies, ceux de l’égalité et de la fraternité nécessaire des peuples. L’Autorité palestinienne a fixé un rendez-vous de paix au monde le 20 septembre prochain devant l’ONU, et il serait temps qu’Israël (pour lui-même) saisisse, à cette occasion, le destin qui ne lui est pas contesté : celui de vivre sur une terre faite d’histoire et non plus de légendes, faite par des hommes et non des bourreaux et des victimes, faite pour durer et non seulement résister. A cette seule condition, M. Marek Halter un "Israël juste" sera non plus un rêve – il faut en finir avec la légende - mais un fait en devenir.

Les Palestiniens subissent le contrecoup de l’absence des donateurs arabes

publié le mercredi 24 août 2011
Irin

 
Dans le Territoire Palestinien Occupé (TPO), les familles palestiniennes sont de plus en plus confrontées à des problèmes financiers durant cette période du ramadan, tandis que l’Autorité palestinienne tente d’utiliser au mieux un budget toujours plus réduit.
Le paiement des salaires d’août des employés de l’Autorité, dont le nombre est estimé à 150 000 et qui sont répartis à peu près également entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, a été effectué en retard et nul ne sait si les salaires de septembre seront payés.
« La situation financière de l’Autorité palestinienne s’est détériorée à cause de l’insuffisance des fonds provenant des donateurs et la collecte des impôts a été moins élevée que prévu, » a dit à IRIN Udo Jock, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) à Jérusalem.
Cependant, les raisons de cette insuffisance de fonds sont difficiles à évaluer, a t-il dit. « La raison principale est que les donateurs arabes ne paient pas, » a dit à IRIN Ghassan Khatib, porte-parole du Bureau du Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
Les donations venant de pays étrangers représentent un peu plus du quart du total du budget palestinien de 3,7 milliards de dollars qui sert à payer les salaires et les autres dépenses du gouvernement.
Depuis le début de l’année, a dit M. Khatib, il manque au budget de l’Autorité palestinienne environ 35 millions de dollars chaque mois sur les versements des donateurs. Selon lui, le montant total non reçu par l’Autorité depuis janvier peut être estimé à quelque 300 millions de dollars.
Selon le ministère des Finances de l’Autorité palestinienne, 33 pour cent du soutien budgétaire externe requis a été versé entre janvier et juillet, au lieu des 58 pour cent attendus durant cette période.
L’Arabie Saoudite a fait un paiement partiel de 30 millions de dollars en juillet. Les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite sont les plus gros donateurs arabes de l’Autorité palestinienne.
Pour les experts, l’attention des nations arabes s’est concentrée sur d’autres questions depuis que la révolution a éclaté en janvier en Egypte et suite aux crises qui ont secoué d’autres parties du monde arabe, comme la Libye et la Syrie.
Changement d’affectation des fonds
"L’an dernier, ma famille avait deux ou trois sortes de plats pour l’iftar [le repas quotidien de rupture du jeûne du ramadan] et maintenant nous avons à peine assez à manger, " a dit Mohammed Musa, 48 ans, gardien d’un bâtiment municipal de Ramallah et employé de l’Autorité palestinienne.
Son salaire mensuel de 460 dollars fait vivre une famille de 10 au camp de réfugiés d’al-Amari à Ramallah, un camp abritant quelque 10 000 personnes, où le taux de chômage est élevé.
Pour répondre à la crise, le Président palestinien Mahmoud Abbas a donné l’ordre aux institutions de l’Autorité palestinienne de mettre fin aux dîners d’iftar officiels et d’affecter les fonds ainsi libérés aux Palestiniens pauvres.
Plusieurs institutions privées et publiques, comme l’entreprise de télécommunications Paltel Group, la plus grande société du secteur privé dans les TPO, ont suivi l’exemple.
Wael Qadan, directeur de la planification au Croissant-Rouge palestinien (PRCS), a dit : « En réponse à la demande de M. Abbas, le PRCS a annulé les repas d’iftar pour les hommes d’affaires et attribué les fonds, soit environ 20 000 dollars, à notre budget de situation d’urgence. » Ce fonds d’environ 35 000 dollars sert à aider les Palestiniens dans plusieurs domaines comme les soins médicaux, les frais de scolarité et la construction de logements, a t-il ajouté.
Selon le Bureau du Premier ministre, le ministère des Affaires sociales de l’Autorité palestinienne dispose d’un fonds d’environ 223 000 dollars provenant du Croissant-Rouge des Emirats qui sert à distribuer des repas de ramadan à 12 000 personnes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, et des nouveaux vêtements pour l’Eid (la célébration qui marque la fin du ramadan).
Pression
Les familles et les commerçants palestiniens avouent sentir la pression.
« Je vends un quart de ce que j’ai vendu durant le dernier ramadan, » a dit Amjad Baker, 28 ans, propriétaire d’une cafétéria à Ramallah, tout en préparant les `katayef’, une sorte de crêpe traditionnelle pour la période de fête.
« L’économie tourne au ralenti. L’aide humanitaire n’arrive pas et les gens n’ont pas d’argent à dépenser, » a dit Amjad.
Pour lui, il faudrait qu’il y ait de nouvelles élections et un candidat plus solide pour le Fatah, espère t-il.
L’actuelle crise financière de l’Autorité palestinienne est exacerbée par l’incertitude qui entoure la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU en septembre et les conséquences de la réconciliation des factions palestiniennes du Fatah en Cisjordanie et du Hamas à Gaza.
Le gouvernement de Gaza en crise
Les salaires de quelque 25 à 30 000 fonctionnaires militaires et civils du gouvernement du Hamas à Gaza seront intégralement payés après les nombreux retards des huit derniers mois, a dit à IRIN un responsable du gouvernement de Gaza qui a préféré gardé l’anonymat.
« Le gouvernement de Gaza collecte entre 10 et 12 millions de dollars d’impôts locaux et le reste du budget de fonctionnement du gouvernement [estimé entre 30 et 35 millions de dollars, selon les officiels du Hamas interrogés par IRIN en 2010] provient de sources extérieures » a dit ce responsable.
Il se peut, a t-il indiqué, qu’il y ait de nouveaux retards, liés principalement à des problèmes logistiques pour recevoir les fonds, étant donné le chaos politique qui règne dans la région.
En attendant, selon le Programme alimentaire mondial, les tables d’iftar de Gaza sont souvent bien vides, les coupures de courant fréquentes et près de la moitié de la population souffre d’insécurité alimentaire.

L'Egypte n'a pas rappelé son ambassadeur en Israël

25/08/2011
L'Egypte n'a pas décidé de rappeler son ambassadeur en Israël après la mort de cinq de ses policiers à la frontière avec l'Etat hébreu, a affirmé jeudi le ministre égyptien de l'Information, cité par l'agence officielle Mena, contrairement à ce qu'avait annoncé la télévision d'Etat. "Il n'y a pas eu de décision de rappeler l'ambassadeur égyptien à Tel-Aviv et (ensuite) une annulation par le Conseil suprême des forces armées", a déclaré Oussama Heykal selon l'agence.
La télévision d'Etat égyptienne avait annoncé dans la nuit du 20 au 21 août que l'Egypte avait décidé de rappeler son ambassadeur en Israël, ce qui avait été interprété comme le signe d'une crise diplomatique majeure entre les deux pays et d'une politique égyptienne plus ferme vis-à-vis de son voisin.
Mais après avoir répété l'information pendant plusieurs heures, la télévision avait brusquement et sans explication cessé d'en parler, tandis que les autorités restaient muettes.
L'Etat hébreu avait de son côté indiqué ne pas avoir été informé du rappel de l'ambassadeur égyptien.
"La position est claire dans nos communiqués qui ont été publiés. Les communiqués sont là", s'était borné à dire le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Amr, en réponse à une question de l'AFP lundi.
Les communiqués du gouvernement sur le décès des policiers ne mentionnaient pas un rappel de l'ambassadeur.
La mort des cinq policiers, tués par des tirs alors que les Israéliens pourchassaient les auteurs présumés des attentats d'Eilat, avait provoqué la colère de la population égyptienne.
Des centaines de personnes avaient manifesté devant l'ambassade d'Israël au Caire en réclamant l'expulsion de l'ambassadeur.
L'un des manifestants avait même réussi à escalader l'imposant immeuble abritant la mission, à arracher le drapeau israélien et à le remplacer par un drapeau égyptien sous les vivats de la foule.
L'Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu la paix avec Israël en 1979.  

Raid aérien israélien sur Gaza: un tué et un blessé palestiniens

AFP | 25/08/2011
L'aviation israélienne a lancé jeudi soir un nouveau raid contre la bande de Gaza, qui a fait un tué et un blessé palestiniens, a-t-on appris auprès des services d'urgences palestiniens à Gaza.
Ce raid s'est produit dans le camp de Jabaliya, au nord de la ville de Gaza, a-t-on précisé.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole militaire n'a ni confirmé ni démenti ce raid.
Elle a cependant fait état d'une roquette tirée contre le terminal routier d'Erez, à la limite de la bande de Gaza et d'Israël "qui a provoqué des coupures d'électricité, mais n'a pas fait de victime".
Une autre roquette s'est abattue sur le sud d'Israël et n'a fait ni blessé ni dégâts, a de son côté indiqué la porte-parole de la police Louba Samri.
Une nouvelle flambée de violences a fait neuf tués palestiniens au cours des dernières 24 heures.
Le Jihad islamique palestinien a affirmé jeudi qu'il stopperait ses tirs contre le territoire israélien "si Israël stoppe ses attaques",  

Jihad islamique: "si Israël stoppe ses attaques, nous stopperons les roquettes"

AFP | 25/08/2011
Le mouvement radical palestinien Jihad islamique a déclaré jeudi à Gaza qu'il stopperait les tirs de roquettes sur le territoire israélien "si Israël stoppe ses attaques", après une nouvelle flambée de violences ces dernières 24 heures.
"Si Israël stoppe ses attaques, la résistance palestinienne mettra fin aux tirs de roquettes. Nous ne voulons pas une escalade, mais s'il y a la moindre agression israélienne, nous riposterons", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Jihad islamique à Gaza, Daoud Shihab.
Israël et le Jihad islamique se sont engagés dans un nouveau cycle de représailles après la mort d'un militant des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, tué mercredi dans une frappe israélienne, suivie de tirs de roquettes et de mortiers contre Israël et de raids aériens israéliens.
Cette confrontation armée, qui a fait 6 morts palestiniens et un blessé israélien, menace sérieusement la trêve tacite entre le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et Israël.
"Maintenant la situation est ouverte. Il n'y a pas de garantie qu'elle soit sous contrôle", a reconnu dans une interview à l'AFP à Gaza le vice-ministre des Affaires étrangères Ghazi Hamad, tout en assurant qu'"il est dans l'intérêt et de la responsabilité du gouvernement du Hamas de rétablir le calme".  

Gaza: Israël continuera à frapper le Jihad islamique

AFP | 25/08/2011
Israël continuera à frapper le Jihad islamique dans la bande de Gaza si cette organisation poursuit ses "activités terroristes" en dépit d'une trêve tacite entre l'Etat hébreu et les groupes armés palestiniens, a prévenu jeudi un ministre.
"Nous continuerons à frapper ceux qui nous frappent. Le Jihad islamique, qui a la gâchette facile, commence à en payer le prix", a affirmé le ministre chargé de la défense passive, Matan Vilnaï, à la radio militaire.
M. Vilnaï a fait ces déclaration à la suite d'une reprise des violences mercredi: six Palestiniens sont morts en 24 heures, dont deux membres du Jihad islamique, lors de raids aériens israéliens dans la bande de Gaza, d'où plus d'une dizaine de roquettes ont été tirées vers le sud d'Israël.
"Nous avons touché ceux qui le méritaient et nous continuerons à le faire tant qu'il y aura du terrorisme contre Israël", a ajouté le ministre.
Une trêve fragile --à laquelle s'était joint le Jihad islamique-- était censée être en place depuis lundi entre le Hamas et Israël, après plusieurs jours de tirs de roquettes palestiniennes et de frappes israéliennes.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, est "responsable de ce qui se passe dans la bande de Gaza", a affirmé M. Vilnaï, tout en soulignant que le mouvement islamique faisait "preuve de prudence car il (avait) tout intérêt à laisser passer cette vague" de violences.
"Dans le passé, il a déjà le prix fort", a insisté le ministre, faisant allusion à l'opération "Plomb durci" lancée par l'armée israélienne entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009, qui a coûté la vie à plus de 1.400 Palestiniens, en majorité des civils.
Le ministre chargé des services de renseignements, Dan Meridor, a pour sa part affirmé à la radio publique qu'Israël était prêt à respecter une trêve tacite. "Nous ne porterons pas atteinte au calme, si l'autre partie (palestinienne) en fait autant", a-t-il déclaré.
"Mais nous n'attendrons pas que l'on nous tire dessus et que des gens meurent pour agir", a-t-il ajouté.
Le nouveau cycle de violences a éclaté à la suite d'attaques qui ont fait huit morts le 18 août dans le sud d'Israël. Les forces israéliennes avaient abattu plusieurs assaillants, qui appartenaient selon l'Etat hébreu à un groupe radical palestinien de Gaza.
Cependant, cinq policiers égyptiens avaient aussi été tués dans des échanges de tirs, provoquant une crise diplomatique entre les deux voisins.  

La trêve est menacée à Gaza

25/08/2011
La trêve tacite entre Israël et les groupes armés palestiniens de Gaza restait fragile hier après la mort d’un militant du Jihad islamique, tué dans une frappe israélienne, suivie de tirs de mortier contre Israël et de raids aériens israéliens.
« Les Brigades al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, ont lancé six obus de mortier contre le terminal routier (israélien) de Kissoufim », à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, selon un communiqué de revendication. Au moins deux obus sont tombés dans le district d’Eshkol (sud d’Israël), sans faire de blessés, a-t-on précisé de sources israéliennes. Une roquette s’est en outre abattue en territoire égyptien, blessant une femme près de Rafah. Les Brigades al-Qods ont dit avoir voulu venger Ismaïl el-Asmar, 37 ans, un de leurs combattants tué dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une frappe israélienne alors qu’il circulait en voiture près de Rafah. L’armée israélienne a confirmé qu’elle avait visé « un militant affilié au Jihad islamique, impliqué dans la contrebande d’armes et des activités terroristes dans le Sinaï » égyptien. À la suite des tirs de mortier, l’aviation israélienne a répliqué « en visant deux terroristes responsables des tirs dans le centre de la bande de Gaza ». Deux militants du Jihad islamique ont été blessés, ont confirmé des sources palestiniennes. En outre, le corps déchiqueté d’un homme de 65 ans, Ismaël Amoum, a été découvert hier dans la zone de la frappe israélienne, dans un champ proche du camp de réfugiés de Deir el-Balah.
Dans un communiqué, le gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza, a fustigé « la violation de l’accalmie » par Israël, l’accusant de chercher « l’escalade ». Une trêve fragile – à laquelle s’était joint le Jihad islamique – est en place entre le Hamas et Israël depuis lundi, après plusieurs jours de tirs de roquettes palestiniennes et de frappes israéliennes. Le cycle de violences avait éclaté à la suite d’attaques anti-israéliennes menées jeudi dernier à partir du Sinaï égyptien au nord de la station balnéaire israélienne d’Eilat, au bord de la mer Rouge, qui avaient fait huit tués.
Interrogé à la radio militaire, un haut gradé israélien a estimé qu’une « riposte trop forte d’Israël à Gaza pouvait avoir des implications sur l’ensemble de la région ».
(Source : AFP) 

La sécurité préventive de l’AP : arrestation de 12 partisans de Hamas

[ 24/08/2011 - 12:27 ]
Ramallah : CPI
  La sécurité Préventive de l’autorité palestinienne  a intensifié sa campagne d'arrestations et de convocations dans les différents gouvernorats de la Cisjordanie où elle a arrêté 12 partisans du Hamas à el Khalil (Hébron), Naplouse, Qalqilya et Jénine.
A el Khalil, le dispositif de la sécurité préventive de L’AP a mené une large campagne d’incursion et a arrêté des partisans et de nombreux militants du mouvement dans la ville. Les détenus sont: Fayyad, Mahmoud Shabana, frère du détenu politique Zineedine Shabana  emprisonné depuis huit mois à la prison Dhahiriya , Abdul-Jabbar Abou Sunaina, Anis Abdul Majid Shabana qui ont tous été arrêtés après des assauts sur leurs demeures.
Le dispositif de la Préventive a également arrêté Hassan Shawki Qawasmi, après plusieurs raids sur son domicile.
Dans la ville de Shouyoukh  la sécurité préventive de l’AP  a arrêté le détenu libéré  M. Issa Mohammed Abdullah Mashni  âgé de 38 ans de son domicile dans la ville.
Le dispositif de protection avait été arrêté il ya quelques jours trois jeunes hommes dans la ville de Dura, et ils sont: le captif éditeur Montaser Nassar, les guerres Diaa et Rajoub Murad.
Quelques jours auparavant, le dispositif de sécurité avait été arrêté  des jeunes hommes de la ville de Doura.  Ils sont: le détenu libéré Montaser Nassar, Dhia houroub et Murad Rajoub.
Après son arrestation hier, le Service de sécurité préventive a libéré le détenu Moataz jiiba
A Naplouse, les services de renseignement ont arrêté, Ayman al-Faysal Qguariv , frère du martyr Mohamed Qguariv de la ville d’ourta après l’ avoir convoqué pour une entrevue.
 Des sources proches de la famille du détenu Anas Awad  ont déclaré qu’il a été soumis  à des cruelles tortures à la prison  Al junied.
Les forces de sécurité de l'AP ont également arrêté un infirmier travaillant à l'hôpital de Jénine , Adnan Subeh âgé de 23 ans   après avoir l’interpelé pour l’interroger.
La sécurité préventive dans la ville de Qalqiliya a enlevé deux détenus libérés, Mohamed et Ahmed Shatat Afana, de leurs maisons. Les deux  ont été arrêtés plusieurs fois par le dispositif de la sécurité palestinienne.
Dans la ville de Ramallah, la sécurité préventive  a prolongé  la détention de Raed Al-Yazouri pour 15 jours supplémentaires à la prison de Beitunia.

Livni: La force Israëlienne est en recul

[ 24/08/2011 - 12:23 ]
Ramallah-CPI
  La présidente de L'opposition sioniste "Tzipi Livni" a déclaré à la radio hébraïque, le mercredi matin 24août 2011que Les résultats récents de la série de violences avec les factions de la résistance à Gaza, ont été négatifs en termes d'érosion du pouvoir de dissuasion d’Israël. L’Etat juif doit obligatoirement rétablir sa force de dissuasion.
 Livni a réclamé que l'énonciation qui considère que l’unique choix devant "Israël" est de croiser les bras ou mener  une nouvelle guerre, est une énonciation qui  induit en erreur les citoyens.
Elle a expliqué que l'isolement politique d "Israël" limite  sa capacité à mener une opération  militaire. Elle a ajouté que la tentative d'éviter l’entrée  dans un processus politique qui  menacera  la sécurité de l'Etat.

Les Brigades d'el-Qods bombardent trois sites sionistes

[ 24/08/2011 - 12:38 ]
Gaza – CPI
Les Brigades d'el-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine, a annoncé le bombardement de trois sites militaires sionistes, par 6 obus de mortier.
Dans un communiqué dont le CPI a obtenu une copie, les Brigades ont déclaré que leurs résistants ont pu bombarder le site militaire sioniste de Kissoufim, les renseignements et les caméras appartenant aux forces occupantes à l'est du secteur, par 6 obus de mortier, en répondant à l'assassinat du leader, Ismaïl el-ASmar, cet aube, à Rafah.
Elles ont confirmé que l'un de leurs groupes résistants ont échappé d'un bombardement aérien exécuté par les avions de guerre sionistes à Deir el-Balah dans le centre de la Bande de Gaza.

El-Khalil: l'occupation arrête 20 Palestiniens

[ 24/08/2011 - 12:50 ]
El-Khalil – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont arrêté, aujourd'hui à l'aube, le mercredi 24/8, 20 citoyens palestiniens après des raids dans leurs maisons dans la ville d'el-Khalil (Hébron), en Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont dit que de grandes forces de l'armée sioniste ont pris d'assaut plusieurs quartier dans la ville d'el-Khalil, arrêtant 20 citoyens palestiniens, en les emmenant vers une direction inconnue, en soulignant que la campagne d'arrestation a duré plusieurs heures.
Les arrestations ont été concentrées dans la zone de Ras Goura, Dairat Sir et le quartier d'Abou Katila ainsi que plusieurs autres quartiers proches dans la ville.
Selon les mêmes sources, la majorité des personnes arrêtées appartiennent au mouvement du Hamas, au moment où les forces occupantes ont intensifié leurs vastes opérations de sécurité dans la province au cours des derniers jours.
L'escalade sioniste dans la ville vient après l'opération d'Eilat, au même temps où les forces occupantes intensifient leurs éléments et barrages dans la ville.

L'administration de la prison sioniste isole un détenu pour avoir récité du Coran

[ 24/08/2011 - 13:45 ]
Ramallah-CPI.
  Le département de la prison  sioniste d’Ashkelon a isolé récemment, un certain nombre des détenus sous divers prétextes et arguments illégaux, tel est le cas d’Ashraf Al-Sabah de la Bande de Gaza ou aussi le détenu Qassem Muslim, qui a été condamné à une cellule individuelle pour 22 jours, une amende de 450 shekels et sa prévention de la Cantine pour deux mois. Son crime unique est d’ouvrir  et lire le texte sacré, le Coran  lors d’une inspection administrative  de la prison.
Le  Club des captifs  palestiniens a souligné que pendant le mois de Ramadan, le département pénitentiaire de la prison d’ "Ashkelon"  a opprimé  la vie des détenus par une série de mesures de nature répressive, dans le but de leur saper le moral et de les  soumettre  à des procédures d’inspections imprévues.
Le  Club des captifs palestiniens a sollicité la communauté internationale et les organisations humanitaires des droits de l’Homme à une intervention immédiate, afin de mettre fin à la politique abusive israélienne contre les détenus palestiniens.

Egypte : Manifestation de « Million » réclamant l’expulsion de l’ambassadeur sioniste

[ 24/08/2011 - 14:33 ]
Caire - CPI
  Les militants égyptiens ont appelé sur le site de réseautage social «Facebook» à une manifestation de «Million », le vendredi prochain, devant l'ambassade sioniste pour l'expulsion de l'ambassadeur et la fermeture de l’ambassade.
D'autre part,  la campagne populaire "nécessaire" pour soutenir les revendications pour le changement  a exigé au Conseil suprême des forces armées à prendre une position ferme face aux violations sionistes, en dénonçant la participation de l’ambassadeur adjoint égyptien dans le petit-déjeuner cérémonial du président sioniste dans sa maison, après quelques heures de verser le sang des soldats égyptiens, ainsi qu’ après le déclenchement des manifestations devant l'ambassade sioniste au Caire et la chute du drapeau de l’occupation de l’ambassade après sous-estimée et la provocation aux sentiments des Egyptiens.
La campagne «nécessaire»  a déclaré dans un communiqué publié mercredi 24/8, que l'Egypte après la révolution est différente de celle d’auparavant et que le sang des Egyptiens n’est pas bon marché, tout en réclamant une enquête pour voir celui qui a pris une telle décision à ce moment pour lui demander des comptes.

L'occupation déclenche un état d’alerte maximal

[ 24/08/2011 - 15:04 ]
Gaza-CPI
 Les Forces d'occupation sioniste ont déclenché un état d’alerte au plus haut niveau ,mercredi matin du 24 août 2011,dans des colonies sionistes, à proximité de la bande de Gaza, suite à l'assassinat d'un éminent des Brigades « el-Qods", la branche militaire du Jihad islamique à Rafah.
Suite aux ordres des dirigeants de l'entité occupante,la fermeture des plages face aux baignant ,  l’annulation de quelques événements collectifs et des matchs de football qui ont été prévus pour  aujourd'hui à Beer Sheeba et à Ashdod." Selon des sources sionistes.
La direction de l’occupation israélienne  a demandé aux colons sionistes existant aux alentours de la Bande de Gaza, de s’abriter dans des endroits sécurisés pour leur permettre d’y entrer dans quinze secondes si c’est nécessaire.

Deux palestiniens blessés dans un raid sioniste

[ 24/08/2011 - 18:03 ]
Gaza-CPI
Après avoir assassiné un dirigeant des brigades d'el-Qods, au sud de la bande de Gaza, un  raid aérien lancé par l’aviation de l'occupation sioniste sur la bande de Gaza, a blessé deux citoyens palestiniens.
« L’armée de l’air israélienne a bombardé dans la matinée du mercredi 24 août 2011, la région de Deir al-Balah, blessant deux citoyens. Leurs blessures ont été qualifiées de modérées, et leur vie n'est pas en danger. Les deux blessés ont été transférés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa.», selon le porte-parole du Comité suprême du secours et d'urgence, Adham Abu Salmiya.
Dans une violation flagrante de l'accord de trêve, un haut commandant des brigades d'el-Qods , la branche militaire du Jihad islamique, a été tué. Deux autres ont été blessés suite à un raid mené par l'occupation sioniste à Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Des sources médicales locales ont indiqué au correspondant du CPI : "Des avions sionistes ont bombardé une voiture civile de marque Hyundai à Tel Sultan à l'ouest de Rafah. Ce qui a blessé deux personnes et tué Ismail el Asmar âgé de 34 ans, combattant dans les brigades Al-Qods. Tous ont été transférés à l’hôpital Abu Yousef Al Najjar à Rafah."

Divulgation d'un plan sioniste pour s'emparer des bâtiments Maqdissins

[ 24/08/2011 - 23:05 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le centre d'informations de Wadi Helwa a révélé que les colons sionistes cherchent de manière continue à s'emparer des bâtiments palestiniens dans le village de Selwan et Ras el-Amoud au cours des prochains jours, en coïncidence avec le soutien illimité des institutions sionistes officielles et sous le silence mondial.
Le centre a souligné dans un rapport publié le mardi 23/8, qu'un nouveau avant-poste colonial composant de 8 unités coloniales et 4 étages qui sera établi dans le quartier de Ras el-Amoud à Selwan, près de l'ancien centre de la police confisqué par l'institution colonialiste "Elad", par un accord conclu avec la police de l'occupation, pour qu l'il soit l'avant-poste d'un quartier colonial complet qui s'étend à l'actuelle colonie de Ras el-Amoud.
Il a ajouté que les colons sionistes cherchent confisquer un bâtiment comportant 7 étages dans le quartier de Faruk, situé entre Selwan et le Mont de Mukaber, soulignant que l'organisation colonialiste d'Elad a déjà confisqué, il y a plusieurs jours, un autre bâtiment dans le même quartier, en démontrant que les colons reçoivent l'aide des courtiers à réaliser leur projet colonialiste visant à judaïser le village de Selwan, en échange des sommes d'argents et d'autres caractéristiques.
Il a souligné que les institutions sionistes tentent depuis longtemps de s'emparer de la région de Tntor, située entre les quartier de Wadi Helwa et le quartier central et Ras el-Amoud, ainsi que Daraj el-Ein dans le village de Selwan, en démontrant que l'autorité sioniste d'antiquités a cherché au passé de déterminer le projet de creusements, commencé au début des années 70 du dernier siècle.