vendredi 5 août 2011

Les Palestiniens américains repartent avec leur héritage

04/08/2011
Bethlehem – PNN/Exclusif – Le groupe de Palestiniens américains qui avait pris part au programme « Know your Heritage » mis en place par la Holy Land Christian Ecumenical Foundation est rentré mardi matin.
Dans un moment chargé d’émotion, mais aussi de détermination, les participants au programme ont réaffirmé leur désir d’honorer leur identité palestinienne, en dépit des efforts du gouvernement israélien pour les en priver.
Karima Moussa a fait partie du programme. Etudiante en photojournalisme dans une université américaine, elle possède un passeport américain. Mais pour elle, son identité et sa loyauté résident en Palestine.
Karima s’est confié à PNN quelques heures avant son départ au sujet de l’impact que le séjour a eu sur elle. Elle avait déjà eu l’occasion de visiter le pays durant de courtes vacances en famille. Les histoires que ses parents lui ont racontées, à propos de leur village, de leur mode de vie, lui ont donné envie d’en savoir plus. Le programme « Know your Heritage » était alors exactement ce dont elle avait besoin.
Fière de ce que le programme et elle-même ont accompli, et profondément touchée par son expérience du pays et de sa population, elle envisage de vivre en Palestine dans un futur proche. Pour elle, la Palestine est la terre de ses ancêtres, la force qui la guide. Elle se sent Palestinienne à cent pourcent. Et son voyage a comblé toutes ses attentes et ses espoirs.
« Je suis en colère, triste… J’essaye de sourire, mais… » Elle s’arrête un instant puis reprend. « Mais je ne veux pas vivre si loin. »
« C’est difficile ; je réfléchi sérieusement à revenir pour vivre ici parce que la vie aux Etats-Unis est tellement difficile en ce moment. En particulier lorsque j’apprends que l’argent que je paye aux impôts est directement reversé aux forces Israéliennes qui occupent ma maison. »
Ces jeunes Palestiniens ont un message pour les Palestiniens à travers le monde : ils doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aller en Palestine, et faire l’expérience de leur terre. Le temps qu’ils ont passé en Palestine, vivant et travaillant avec leur peuple, a renforcé leur engagement à se battre pour leur héritage.

Moubarak au cachot, consternation en "Israël"

04-08-2011 
En Israël, c’est la consternation devant la scène qui  présentait mercredi son principal allié dans la région, le dictateur égyptien déchu Hosni Moubarak derrière les barreaux, lui ses deux fils et plusieurs figures de son entourage!
Cette consternation s’est manifestée dans les  milieux politiques, voire officiels. Même si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou évite de l’afficher.
Mais, semble-t-il, le gouvernement israélien a tenté de lui faire éviter une telle situation, en lui proposant de l’accueillir en tant que réfugié politique en « Israël ».
Bien entendu ce n’est pas Netanyahou qui le dit. Son bureau s’est chargé de le démentir. Lorsque l’ancien ministre de la guerre Benjamin Ben Eliezer lequel a révélé s’être rendu au chevet de Moubarak à Charm elCheikh, en accord avec Netayahou.
«  Je l’ai rencontré à Charm el Cheikh, je lui ai dit que la distance est courte jusqu’à Eilat, que je savais qu’il était malade, que ce serait une bonne occasion aussi pour subir un traitement, et que j’étais certain que le gouvernement israélien allait bien l’accueillir », raconte-t-il avant d’ajouter : «  mais il a refusé parce qu’il est nationaliste ». (Laissant entendre que le fait de se réfugier chez les israéliens rend  Moubarak non nationaliste !)
Toujours selon ce récit, Moubarak lui a répondu : «  Fouad (c’est le prénom de naissance de Ben Eliezer en Irak), j’ai combattu pendant 60 ans dans cette terre, j’ai failli être tué sur cette terre et je mourrai sur cette terre ».
Non sans amertume, Ben Eliezer n’omet pas de vanter ce qu’il considère être les qualités de Moubarak : «  Cet Homme qui a dirigé le monde arabe, y a créé la stabilité, et a lutté sans se lasser pour protéger le Moyen Orient, est conduit comme les criminels dans la cage d’accusation ».
Sachant que c’est grâce à l’amitié entre Ben Eliezer et Moubarak que l’accord gazier a été conclu.
Un accord très mal vu par les égyptiens et en fonction duquel le gaz égyptien était vendu à un prix nettement inférieur aux cours mondiaux. Pour les révolutionnaires égyptiens c’est aussi une des affaires de corruption que l’ancien président devra rendre des comptes durant le procès.
Indiquant être resté en contact téléphonique quotidien avec l’ex rais égyptien durant toute la période qui a précédé son départ du Caire, Ben Eliezer termine douloureusement : « Moubarak n’a pas bien lu la direction du vent  de la révolution. »
Une amitié spéciale rassemble Ben Eliezer à Moubarak malgré la plainte portée contre l’ex ministre israélien par la justice égyptienne pour son rôle dans l’exécution de soldats égyptiens dans la guerre de 1967.
L’ancien chef de Shabak,  service de sécurité intérieur israélien, Avi Dichter s’est lui aussi mis à défendre Moubarak : «Le fait de placer Moubarak dans un cachot, alors qu’il est malade reflète que le régime actuel en Égypte compte adopter le comportement des régimes non démocratiques ».
Et de mettre en garde que : «  l’humiliation de Moubarak donne le feu rouge aux dirigeants arabes sur leurs liens avec les Etats-Unis qui ne l’ont pas condamné ». Reprochant à « Washington d’être impliquée elle aussi dans cette humiliation alors que Moubarak est resté son allié durant tout son règne ».
Quant au membre de la Knesset du Likoud Israel  Hassoune, et après avoir exprimé sa profonde tristesse pour la vue de Moubarak dans une telle situation humiliante, il a émis l’espoir que l’équipe de défense parvienne  à prouver son innocence.
L’ancien ambassadeur d’Israël  en Egypte, Elie Shakid, a lui aussi eu des mots de colère et de consternation pour Moubarak, prétendant à la radio de l’armée israélienne que « ce qui se aujourd’hui en Égypte n’exprime pas la volonté du peuple égyptien ».
«  Ils ont l’habitude de pardonner aux dirigeants leurs fautes…depuis la révolution et jusqu’à aujourd’hui le peuple égyptien a fait preuve de mansuétude. Mais là c’est de la vengeance et du supplice », s’offusque Shakid.
Plusieurs chroniqueurs de médias israéliens ont à plusieurs reprises insisté sur la nécessité de rendre la belle faire preuve de reconnaissance avec le dirigeant égyptien déchu en le sauvant de cette situation humiliante et en  lui rendant hommage en Israël.
Certes l’ex rais égyptien semble bien plus populaire auprès des Israéliens que chez ses compatriotes. Serait-ce même cette compassion israélienne qui lui a valu la haine des siens !Lien          

Bande de Gaza: trois raids aériens israéliens, pas de victime

AFP | 05/08/2011
L'armée de l'air israélienne a lancé dans la nuit de jeudi à vendredi trois nouveaux raids contre la bande de Gaza, qui n'ont pas fait de victime, ont rapporté des témoins palestiniens.
Ces attaques en réponse à des tirs de roquettes ont visé notamment une base - près de la ville de Gaza - des brigades Ezzedine Al-Qassam, le bras armé du mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza.
Une roquette tirée depuis la bande de Gaza est tombée auparavant jeudi soir dans le sud d'Israël sans faire de victime ni de dégât, selon une porte-parole de l'armée israélienne.
"La roquette de type Grad est tombée dans un champ au sud de la ville de Kiryat Gat", a indiqué la porte-parole.
"Un appareil de l'armée de l'air a attaqué le groupe de tireurs" pour riposter, a ajouté la porte-parole.
Depuis juillet, les tirs de roquettes vers le sud d'Israël suivis de raids de représailles de l'aviation israélienne dans la bande de Gaza se sont multipliés.
Selon la porte-parole, des Palestiniens "ont tiré trente roquettes ou obus de mortiers contre Israël depuis le 1er juillet".
L'armée de l'air israélienne avait lancé dans la nuit de mercredi à jeudi deux raids contre la bande de Gaza qui n'ont pas fait également de victime, selon des témoins palestiniens.
La roquette BM-21, également appelé roquette Grad, a été développée par lURSS au début des années 1960. D'un diamètre denviron 122 mm, elle peut être de courte ou de moyenne portée, pouvant atteindre jusquà 40 kilomètres. 

Feu vert israélien pour la construction de 900 logements à Jérusalem-Est

05/08/2011
Le ministère de l’Intérieur a donné son approbation définitive à la construction de 900 nouveaux logements près du quartier de colonisation de Har Homa à Jérusalem-Est, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère. « C’est un programme qui a été approuvé par le comité régional (de projets et de construction) il y a deux ans », a indiqué Efrat Orbach. Cet accord marque la dernière étape avant la mise en œuvre d’un projet qui a suscité de vives critiques des Palestiniens comme de la communauté internationale. Ces constructions vont largement étendre la superficie du quartier de colonisation de Har Homa, situé près de la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie.
Hagit Ofran, responsable de la question des colonies au sein du mouvement pacifiste La paix maintenant, a qualifié ce feu vert du ministère de l’Intérieur de « très grave » en raison de la localisation des nouveaux logements. « Cela ajoute une nouvelle ligne à Har Homa qui entrave la continuité du territoire entre Jérusalem-Est et Bethléem et crée une barrière supplémentaire à la possibilité de faire de Jérusalem-Est la capitale palestinienne dans le cadre d’une solution à deux États », a-t-elle déclaré à l’AFP. Le ministre israélien de l’Intérieur, Elie Yishaï, cité par le site Internet Ynet, a lié ce projet à la vague de contestation actuelle qui dénonce notamment la flambée des prix de l’immobilier. M. Yishaï a assuré que le projet, bien que lancé il y a deux ans, aiderait à satisfaire les revendications des manifestants en proposant des logements à des prix accessibles.
Aux yeux de la communauté internationale, les colonies israéliennes sont illégales, qu’elles aient ou non été autorisées par le gouvernement de l’État hébreu. Plus de 300 000 Israéliens habitent dans les colonies de Cisjordanie occupée, un nombre en augmentation constante. Environ 200 000 autres se sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967, où vivent quelque 270 000 Palestiniens.
(Source : AFP) 

La marche palestinienne à l’ONU se poursuit

05/08/2011
Les Palestiniens ne veulent pas se laisser détourner de leur intention de demander en septembre l’adhésion d’un État de Palestine à l’ONU par des propositions de dernière minute pour reprendre les négociations, selon des responsables et analystes. « Le train palestinien est désormais en route pour New York », a déclaré à l’AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat lors de l’ouverture mercredi soir d’une réunion du comité de suivi arabe à Doha sur la démarche palestinienne à l’ONU. M. Erakat a minimisé les récentes informations selon lesquelles le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu serait désormais disposé à reprendre les négociations de paix sur la base des lignes de 1967, comme y a appelé solennellement le président américain Barack Obama en mai. « Ce sont des fuites du cabinet de Netanyahu, que nous considérons comme une manœuvre et une simple opération de relations publiques », a-t-il déclaré.
Cependant, la direction palestinienne aurait beaucoup à perdre face à l’opinion en renonçant in extremis à ce projet dans lequel elle s’est beaucoup investie, selon experts et responsables. « Ce serait un coup dur », relève l’analyste palestinien Hani el-Masri. Selon lui, « Israël craint l’initiative des Palestiniens, car il redoute que l’ONU ne leur offre ce qu’il refuse de leur donner par la voie des négociations ».
L’ouverture prêtée à M. Netanyahu « a pour seul but de torpiller le projet palestinien d’aller à l’ONU », estime Ahmad Majdalani, membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), très sceptique sur la volonté du Premier ministre israélien de revenir à la table des négociations. M. Netanyahu est récemment intervenu pour annuler une rencontre prévue entre le chef de l’État israélien Shimon Peres et le président palestinien Mahmoud Abbas, qui devait précisément être consacrée à la relance du processus de paix, rappelle-t-il.
M. Abbas répète depuis des mois que sa décision de porter devant l’ONU la demande d’adhésion d’un État sur les lignes de 1967, soit la totalité de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza, n’est « pas une manœuvre » mais un moyen de reprendre les négociations sur de meilleures bases. « Il serait erroné de penser qu’en se rendant à l’ONU, les Palestiniens cherchent seulement à marquer des points pour améliorer leur position dans des pourparlers », a prévenu M. Majdalani.
Brièvement relancées en septembre 2010 sous l’égide de Washington, les négociations israélo-palestiniennes sont enlisées depuis dix mois. Les États-Unis s’opposent au projet de M. Abbas et ont menacé d’opposer leur veto au Conseil de sécurité de l’ONU. Malgré la détermination affichée, M. Erakat est néanmoins resté évasif sur la date effective de l’envoi de la demande d’adhésion. « Nous avons du temps », a-t-il dit, assurant seulement que le dossier serait « prêt pour être soumis avant la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU ».
(Source : AFP) 

Libération de trois détenus palestiniens des territoires occupés en 1948

[ 05/08/2011 - 00:22 ]
Al-Qods occupée – CPI
La fondation Yusuf As-Sadik pour les prisonniers, à al Qods occupée, a déclaré : « L'administration pénitentiaire sioniste a confirmé, jeudi (4-8), sa décision de libérer trois détenus palestiniens des territoires occupés rn 1948. »
La fondation a annoncé, dans une déclaration : «  Les détenus en question sont : Basil Mahajna de la ville de Umm Al-Fahm, qui a été arrêté le 17 mai 2004 et condamné à sept ans et demi de prison ; Mahmoud Hamshari de la ville de Kalnaswa, arrêté depuis le 28 novembre 2001 et condamné à 10 ans de prison ; et Ikrima Jaran de la ville de Jaljuliya Gorn, arrêté le 12 décembre 2007 et condamné à une peine de trois ans et neuf mois. »
La fondation a confirmé que les familles des détenus sont informées de la nouvelle et qu’elles seront accompagnées par une délégation de la fondation pour accueillir les détenus libérés lors de leur sortie de la prison de Gilboa.

Trois partisans du Hamas arrêtés par les services de sécurité de l'autorité palestinienne

[ 05/08/2011 - 00:41 ]
Ramallah – CPI
Le service de sécurité préventive de l’autorité palestinienne à Naplouse a arrêté Samir Shoaib,  étudiant à l'Université Nationale Al-Najah, ancien détenu libéré de la ville d’Awrata, et l’ancien détenu du camp de réfugiés de Balata Hussein Abuleil.
Les éléments de la sécurité préventive ont confisqué l’ordinateur personnel d’Abuleil après avoir pris d’assaut sa maison. Notons qu'il a déjà été détenu pendant plusieurs années.
Avant-hier, des membres de la sécurité préventive ont également arrêté Ayman Al-Masri, qui a été arrêté plusieurs fois auparavant.
De leur côté, les forces de l'occupation ont arrêté Mohammed Al-Shorbagi (22 ans) et Alaa Khaled Dawoud (20 ans), de Qalqilya. Tous deux avaient été précédemment arrêtés par les services de sécurité de l'autorité palestinienne.

Arrestation de deux jeunes hommes au check point de Hawara à Naplouse

[ 05/08/2011 - 00:29 ]
Naplouse – CPI
Mercredi soir, les forces de l'occupation sionistes ont arrêté deux hommes, Moussab Al-Obeid (26 ans) et Hamza Mkbul (19 ans), au point de contrôle de Hawara, au sud de Naplouse.
Des témoins oculaires ont déclaré : « Les forces occupantes israéliennes se trouvaient sur la barrière et ont commencé à arrêter les véhicules sortant de la ville, puis elles ont fait descendre   deux jeunes hommes de l'un des véhicules, les ont arrêtés sur place et les ont emmenés vers une destination inconnue. »
Il est à noter que Moussab Al-Obeid avait passé 5 ans dans les geôles sionistes. Récemment, les forces d'occupation israéliennes ont intensifié leurs attaques contre les citoyens passant par les check points.

L'occupation libère le député Cheikh Hassan Youssef

[ 05/08/2011 - 00:15 ]
Ramallah – CPI
Le centre Ahrar pour les détenus et les droits de l'homme a déclaré que les autorités de l'occupation sioniste ont décidé de libérer l'éminent dirigeant du Hamas et député au Conseil Législatif Palestinien Cheikh Hassan Youssef, après avoir passé 6 ans dans les prisons sionistes.
Le centre a ajouté que les forces occupantes ont informé 75 prisonniers de leur décision de les libérer, après qu'ils ont purgé leurs peines leurs condamnations.
Il est à noter que le député Hassan Youssef, 56 ans, de la ville de Ramallah, est un éminent dirigeants du Hamas en Cisjordanie occupée, et qu'il a été connu en tant que porte-parole du mouvement durant plusieurs années. Il a été arrêté à plusieurs reprises et pendant de longues périodes.

930 unités coloniales approuvées à Al-Qods (Jérusalem)

[ 05/08/2011 - 00:53 ]
Al-Nassera – CPI
Le gouvernement de l'occupation sioniste a approuvé la construction de 930 unités coloniales dans la colonie de Har Homa, vers la montagne d'Abou Ghounaim, au sud de la ville occupée d'Al-Qods (Jérusalem).
Le ministère de l'intérieur du gouvernement de l'occupation a déclaré, jeudi 4/8, avoir déposé le plan de construction des colonies, il y a deux ans, pour permettre à ceux qui veulent s'y opposer de le faire, et qu'il va passer à une nouvelle étape : laisser des terres aux entrepreneurs pour entamer les travaux de construction.
Il a déclaré que 20% des logements approuvés sont des petits appartements, sans que la surperficie ne soit fixée.
Des médias sionistes ont rapporté du ministre sioniste de l'intérieur, Eliyahu Yishai, du parti Shas : "Nous continuons la construction à Al-Qods comme c'est le cas dans tout le pays, et la crise des bâtiments est très grave. Nous n'arrêterons pas les projets de colonisation".
L'ancien ministre de l'armée sioniste et membre de la Knesset Benjamin Ben-Eliezer avait déjà dit, au début de cette semaine, qu'il faut geler la construction dans les colonies et mettre en œuvre d'autres projets de construction à l'intérieur d'"Israël", à cause de la crise actuelle et des protestations qui éclatent à cause des prix élevés des logements.
Yishai a déclaré avoir ordonné aux employés de son ministère de proposer des plans de construction comprenant de petits appartements.

Les colons sionistes mettent le feu à des terres agricoles de Naplouse

[ 05/08/2011 - 00:06 ]
Naplouse – CPI
Des colons sionistes ont brûlé, dans l'après-midi de ce jeudi 4/8, des terres agricoles du village de Burine au sud de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Ali Eid, président du conseil de village de Burine, a déclaré à notre correspondant qu'un certain nombre de colons sionistes ont mis le feu à des terres agricoles où étaient plantés des oliviers, à l'est du village.
Il a ajouté : "Il est difficile de compter maintenant les dommages causés par le feu, parce que les colons ont empêché les citoyens et la défense civile d'éteindre le feu et ont attaqué les équipes de pompiers qui sont arrivées sur les lieux". Il a souligné que des altercations ont éclaté entre une force de l'armée de l'occupation et des colons qui se trouvaient dans la région.
Il est à noter que le village de Burine et les villages voisins sont constamment exposés à des attaques sionistes. Les colons sionistes brûlent les terres de citoyens palestiniens dans le but de provoquer de graves dommages et de pousser les habitants à quitter la terre, pour la contrôler et l'annexer aux colonies voisines.