vendredi 29 juillet 2011

Vive émotion en Israël après le meurtre d'un rabbin

AFP | 29/07/2011
L'assassinat dans la nuit d'une figure rabbinique, Eleazar Abu Hatzeira, provoquait vendredi une vive émotion en Israël. Agé de 70 ans, ce rabbin cabaliste (tradition mystique juive) connu pour ses dons de guérisseur, a été assassiné à coups de couteau à Beersheva (sud) alors qu'il recevait des fidèles venus quérir sa bénédiction, rapportent les medias locaux. Le meurtrier présumé, qui avait déjà consulté le rabbin à plusieurs reprises, a été arrêté par la police, ajoutent-ils.
Le ministre israélien de l'Intérieur Eli Yishaï, également chef du parti ultra-orthodoxe Shass, a exprimé "son choc après cette grande perte". Eleazar Abu Hatzeira était le petit-fils de Baba Sali, un rabbin marocain vénéré. Ses funérailles sont prévues vendredi à Jérusalem.

Haniyeh : L'Etat et les droits s'octroient et ne s'accordent pas

[ 29/07/2011 - 11:04 ]
Gaza – CPI
Ismaïl Haniyeh, Premier ministre palestinien a affirmé que les droits et l'Etat palestinien doivent être repris et ne sont pas un don, diminuant ainsi l'importance de l'agitation au sujet de la détermination de l'Autorité palestinienne à se rendre à l'ONU pour obtenir une reconnaissance d'un Etat palestinien.
Dans ses déclarations de presse publiées jeudi en marge d'une cérémonie organisée par le ministère des Communications et des technologies de l'information, à l'occasion du lancement de trois nouveaux timbres, Haniyeh a affirmé : "Il y a des dizaines de résolutions émises par les Nations Unies concernant la question palestinienne, mais elles ne sont pas appliquées".
En ce concerne la crise financière dont souffre le gouvernement, le Premier ministre a assuré que "La situation financière est stable, mais cela ne signifie pas qu'elles sont très bonnes", insistant sur le besoin d'aides arabes et islamiques et des hommes libres dans le monde entier, parce que l'embargo sioniste est toujours imposé fortement et violemment sur la Bande de Gaza.
Il a appelé à la continuation du soutien et de la solidarité ainsi qu'à l'assistance matérielle et morale au peuple palestinien pour faire face aux effets du blocus.
Haniyeh a démontré que son gouvernement possède une gestion financière avec un haut degré d'intégrité, de transparence, et de préservation de l'argent public, ce qui les rend capables d'affronter les avantages financiers, malgré les circonstances difficiles, tout en réaffirmant que le gouvernement n'a pas de dette.
Il a finalement fourni le "timbre des jeunes" aux cadres palestiniens de la jeunesse, assurant que son gouvernement soutient tous les jeunes hommes palestiniens, sur la base de ses engagements religieux et nationaux pour l'intérêt du peuple palestinien.

Le tribunal militaire de l'AP reporte le procès de neuf enlevés à Naplouse

[ 29/07/2011 - 10:29 ]
Naplouse – CPI
Jeudi 28 juillet, le tribunal militaire de l'Autorité palestinienne a reporté le procès de neuf enlevés appartenant  au Mouvement de la Résistance Islamique « Hamas » pour la fin du mois de septembre prochain.
Les familles des enlevés ont affirmé au correspondant du CPI que le procès de leurs enfants a été reporté pour le 28 septembre prochain. C’est la neuvième fois consécutive  que le tribunal retarde le jugement final. Les enlevés sont tous de Tulkarem et sont emprisonnés à El Junaid, prison militaire à Naplouse.
Les kidnappés sont : Hamza et Hazem, fils du député de l'Assemblée législative, Fathi Qaraawi, Moussab Khader, Maher Hattab, Ahmed Abuzana, Radi Aliya, Ahmad Jayousi, Suhaib Moush, et Mohammad Alqub. Ils sont détenus depuis le 20 novembre 2010.

Abou Zouhri : Dahlen , la main de la zizanie !

[ 29/07/2011 - 10:24 ]
Gaza – CPI
Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas, a affirmé que le communiqué publié par le Comité central du Fatah qui expose les crimes dans lesquels Dahlan est impliqué, constitue un véritable acquittement pour le Hamas de la responsabilité dans les affrontements qui ont eu lieu en juin 2007.
Abou Zouhri a assuré dans une déclaration exclusive au CPI : « Malgré la confirmation du Hamas que l’affaire Dahlan est un problème interne au Fatah, nous considérons le communiqué du Comité central comme une déclaration d’acquittement du mouvement de sa responsabilité dans les incidents passés causés par les voyous et escadrons de la mort de Dahlan, au sujet desquels le mouvement du Hamas n’a cessé de parler, et dont la plus haute direction du Fatah confirme aujourd’hui l’existence, après quatre ans ».
Il a ajouté que le communiqué du Fatah tient Dahlan clairement responsable de la formation d’escadrons de la mort qui ciblaient des personnalités et factions palestiniennes, et ont provoqué la panique dans les rues de la Bande de Gaza. Il a souligné que ces crimes ont conduit le Hamas à se défendre lui et le peuple palestinien à Gaza, à affronter Dahlan et l’empêcher de continuer ses crimes contre notre peuple et les dirigeants palestiniens.
Le Comité central du Fatah a affirmé que la décision d’exclure Mohamed Dahlan du mouvement était essentiellement fondée sur des excès « concernant la sécurité nationale et sociale palestinienne, dont l’intimidation avec des éléments extérieurs, des assassinats pendant de longues années,  et des pratiques immorales qui n’ont épargné ni notable ni leader politique ni homme d’affaires dans la bande de Gaza, en employant des voyous et des escadrons de la mort ».  Le communiqué a précisé que les habitants de la bande de Gaza sont les témoins de ce qu’ils ont appelé « les opérations d’atteinte aux dignités, aux biens, aux classes sociales et même à l’honneur sans aucun scrupule ni conscience ».

Etat palestinien: Paris et la Ligue arabe veulent éviter une "confrontation"

28-07-2011
La France va travailler avec la Ligue arabe pour éviter une "confrontation" aux Nations unies en septembre, date à laquelle les Palestiniens veulent demander au Conseil de sécurité l'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.  
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a reçu mercredi après-midi le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi.  
"Alain Juppé a rappelé la mobilisation de la France en faveur d'une reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens et souligné que l'initiative française visait à la reprise de ce dialogue, sans lequel il ne pourra pas y avoir de solution durable", a déclaré à l'issue de cet entretien le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.  
"Alain Juppé et Nabil Al-Arabi sont convenus de rester en contact étroit et de travailler ensemble dans les prochaines semaines pour que l'échéance de septembre à New York ne tourne pas à la confrontation, qui ne serait dans l'intérêt de personne", a-t-il ajouté.  
La France a proposé d'organiser une conférence des donateurs pour le futur Etat palestinien et de la transformer en une véritable conférence de paix. Après avoir proposé de tenir cette conférence en juin, puis en juillet, Paris évoque désormais la première quinzaine de septembre.  
Faute de reprise des négociations, les Palestiniens ont annoncé leur volonté de faire reconnaître la création de leur Etat lors de la prochaine Assemblée générale de l'ONU qui débutera à la mi-septembre à New York. Israël et les Etats-Unis sont hostiles à cette initiative, à laquelle la Ligue arabe est favorable, tandis que les Européens sont partagés.  
Les deux responsables ont aussi évoqué les dossiers libyens et syriens.

Israël: les bédouins doivent payer la démolition de maisons illégales

28-07-2011
Les autorités israéliennes ont décidé de poursuivre en justice des habitants d'un village bédouin afin qu'ils assument les frais engagés pour détruire leurs maisons érigées sans permis, a indiqué mercredi un responsable.
"Ils (les bédouins) ont illégalement construit une quarantaine de structures, et sont revenus à plus de vingt reprises pour les reconstruire après leur démolition" depuis juillet 2010, a indiqué Ortal Tzabar, une porte-parole de l'Administration israélienne des domaines.  
"Cela nous coûte beaucoup d'argent, car il faut à chaque fois mobiliser des bulldozers, de la main d'oeuvre et des policiers", a-t-elle ajouté.  
"En additionnant les frais engagés à répétition, nous avons constaté qu'ils se montaient jusqu'ici à 1.8 million de shekels", soit 367.300 euros, a-t-elle ajouté.  
Elle a précisé que des poursuites ont été engagées mardi au tribunal de Beersheva, la capitale du Néguev, désert du sud de la Palestine ocupée , où se trouve Al-Araqib, le village bédouin en question, contre 34 membres des clans familiaux Abou Mediam et Abou Jabber.  
L'administratrion des domaines accuse ces derniers de vouloir ériger sans permis un village alors qu'"ils disposent de maisons construites légalement par les autorités israéliennes à Rahat (50.000 habitants)", une des six villes bédouines du Néguev.  
Les bédouins se disent propriétaires de milliers d'hectares de terres arables dans le Néguev, mais l'entité sioniste leur reproche de squatter depuis 1998 des terres domaniales qu'ils avaient louées durant plusieurs années en vue de les exploiter pour l'agriculture. 
Environ 160.000 Bédouins sédentarisés vivent en Palestine occupée, dont plus de la moitié dans des villages du Néguev qui ne bénéficient pas de services municipaux comme l'eau et l'électricité car non reconnus par les autorités israéliennes.

Libye, Syrie : le calendrier des guerres programmées

28-07-2011 
Pourquoi la France, cette malheureuse est-elle embarquée militairement en Libye et diplomatiquement en Syrie dans d’infernales galères prétendument au service des droits humains ? Car est-ce bien là le fond de la question ? Un doute raisonnable est en effet permis en ce domaine.
Chacun peut constater avec quelle fougue Paris enfourche ces temps-ci le blanc destrier des indignations vertueuses contre des hommes avec lesquels Paris avait affiché hier d’éclatantes réconciliations.
D’abord avec Bachar el Assad, le maudit accusé d’avoir commandité le meurtre de Rafic Hariri en 2005, cet ex Premier ministre libanais et grand ami de l’ex président Chirac. Les accusations ayant fait long feu, certains témoins ayant été convaincus de mensonges et d’affabulations, il a bien fallu se résoudre à désigner un autre coupable politiquement incorrect, en l’occurrence le Hezbollah, le « Parti de Dieu »… accessoirement acteur fondamental de la vie publique libanaise.
Bachar le paria revenu temporairement en grâce, assiste au défilé du 14 juillet 2008, en compagnie il est vrai d’une cinquantaine de chefs d’État invités pour une grand-messe euro-méditerranéenne.
Le 28 mars précédent Bachar el-Assad recevait à Damas le libyen Mouammar Kadhafi qui de son côté avait décliné l’invitation du président Sarkozy, lui ayant opposé une verte fin de non-recevoir au motif que l’« idée » même d’une Union pour la Méditerranée n’était à ses yeux qu’un « appât » et pour tout dire « une sorte d’humiliation » : « Nous ne sommes ni affamés, ni des chiens pour qu’ils nous jettent des os » ! Ce mauvais état d’esprit n’était peut-être pas si sot que cela comme l’avenir le prouvera ? Pourtant à la mi-décembre 2007, le bouillant Colonel allait être reçu à Paris, mais en invité d’honneur cette fois et en grande pompe… jusqu’à être autorisé de planter sa tente bédouine sur la pelouse de l’Hôtel Marigny afin que le Guide de la Jamahiriya libyenne puisse y recevoir ses invités « conformément à la tradition du désert, qu’il respecte à la lettre ».
Ah mais ! Paris valait bien une messe et le premier client miraculeux décidé à acquérir une poignée de Rafales (invendables) valait bien d’avaler quelques couleuvres voire des anacondas ! Oubliés les infirmières bulgares et tant d’autres sujets mineurs de fâcheries (le malheureux vol d’UTA ?)...
Autre temps, autres mœurs, les deux hommes hier salués pour leur retour d’enfants prodigues dans le giron démocratique de la Communauté des croyants dans les insignes vertus du libre Marché - à l’instar du libre renard dans le libre poulailler – sont aujourd’hui les bêtes noires de la communauté internationale réduite aux acquêts : É-U + UE (France, Royaume-Uni, l’Italie en proie à la vindicte de ses Marchands de Venise, ses Shylock intimes, ayant fait piteuse défection) + Israël, 28e États de l’UE et 51e état de l’Union américaine...
Une belle brochette parlant haut et fort au nom de la planète entière. À ceci prêt que si Russie et Chine se sont, volens nolens, laissées forcer la main en votant la Résolution 1973 relative à la protection des civils dans la Libye en guerre civile, chacun sait que réitérer la même manœuvre – et nul ne s’y risque – au détriment de la Syrie se verrait immédiatement sanctionné au Conseil de Sécurité par un veto catégorique des deux membres permanents précités (sur cinq : É-U, France, GB).
En Libye l’échec de l’Otan devient chaque jour de plus en plus patent, les arsenaux sont vides et il ne suffit plus (en dépit d’une guerre des communiqués triomphalistes), aux « oppositions » (les tribus et le lumpenprolétariat islamiste de la Cyrénaïque en rébellion contre à l’État central et la Tripolitaine) de recevoir in situ les exhortations enflammées du triste sire BH Lévy, lequel tisse l’étoffe de sa médiocre gloire parisianiste avec la vie des autres !
Mais faire couler des flots de sang dans des guerres atroces (Yougoslavie, Irak, Soudan…) n’a jamais vraiment perturbé nos petits marquis si joliment autoproclamés « nouveaux philosophes » ! En vérité mieux vaudrait les nommer brandons de discorde à l’instar du mauvais dieu Loki, des gens dont la science infuse se réduit à manier le verbe comme un fouet pour faire se battre les montagnes… Revenons aux dissidents libyens armés et désormais encadrés par les forces spéciales de l’Otan (R-U et France rappelons-le exclusivement), mais qui marquent désespérément le pas, et ce malgré les roulements de tambours de la grande presse qui ne manque pas une occasion d’exalter leur bravoure et de stigmatiser les exactions réelles et supposées des forces loyalistes.
Ne parlons pas plus du décompte macabre des morts dans les manifestations qui se succèdent en Syrie comme vagues sur la grève… Or nous avons connu cette même presse plus fine bouche lorsque l’aviation de Tsahal bombardait en 2006 les infrastructures et la population libanaises, lorsque les israéliens en guise d’adieu disséminèrent des centaines de milliers de micro mines au moyen de bombes à fragmentation sur le Sud Liban ou encore lorsqu’ils allumèrent délibérément (assortissant leur vilenie de sempiternelles excuses a posteriori) un poste d’observation des Nations Unies liquidant d’un seul coup au but cinq casques bleus… Une presse résolument modérée lorsqu’il s’est agi de faire le (lourd) bilan de l’Opération Plomb durci en janvier 2009, treize cents morts civils passées par pertes et profits…
Bref, une presse partiale et amnésique impuissante à chercher les vraies causes – pas forcément cachées d’ailleurs – des malheurs frappant les Nations souveraines méritant (« on » le dit) d’être classées parmi les États voyous et à ce titre, traitées comme tels. Parce qu’enfin les crises ne tombent pas du ciel sans crier gare, elles s’annoncent de longues années à l’avance, elles naissent, grandissent, prennent corps sous nos yeux, encore faut-il savoir et vouloir les voir : la crise financière de septembre 2008 était annoncée à cor et à cris deux ans auparavant… or personne, surtout pas les politiques, n’avaient tenu compte des signaux d’alarme ! Et à ce propos, si l’on se donne la peine de remonter le temps sur une courte décennie, l’on commencera à entendre d’une tout autre oreille les commentaires vengeurs annonçant dans nos lucarnes domestiques la fin imminente des deux dictateurs, autrement dit d’hommes qui ne se sont pas totalement pliés, et assez vite, aux impérieux diktats de la Communauté internationale (… réduite aux acquêts).
En 2002, le 6 mai, John Bolton Sous-Secrétaire d’État de GW Bush donnait une conférence à l’Heritage Foundation 1 dans laquelle Cuba, la Syrie et la Libye venaient rejoindre l’Iran, l’Irak et la Corée du Nord sur la Liste noire de l’Axe du Mal. Il y dénonçait notamment la Syrie pour sa possession « de réserves de gaz neurotoxique sarin 2… laquelle poursuivrait le développement de l’agent VX, plus dangereux encore et plus puissant ».
Simultanément, le Secrétaire à la Défense, M. Rumsfeld rappelait que la Syrie figurait toujours sur la Liste noire des États soutenant le terrorisme international (nous sommes un an et demi après le 11 sept.) et qui « s’est associée au [mouvement extrémiste] Hezbollah en acheminant des terroristes, du matériel terroriste, des équipements et des explosifs à travers la vallée de la Bekaa ».
Un an et une guerre plus tard, le commentateur de Radio France Internationale Elio Comarin, le 14 avril 2003, plus lucide que la moyenne, n’hésitait pas à en déduire que « ces prises de positions semblent indiquer que Washington a [déjà] choisi sa prochaine cible ».
Le 10 mai 2002, le même Bolton, un homme prévoyant envoyait une lettre au Secrétariat général des Nations Unies pour annuler la décision du Président Clinton de participer à la création d’une Cour Pénale Internationale. L’Amérique n’entendait en effet, en vue des guerres imminentes (un an après fer et feu s’abattront sur l’Irak), exposer, ne serait-ce que d’un poil, ses militaires à une justice qui ne doit s’appliquer qu’aux vaincus… et non à des soldats auxquels la bride serait bientôt lâchée avec le beau résultat que l’on sait : six cent mille, un million de morts en Irak pour 9 ans d’occupation ?!
En fait, le principe d’une attaque simultanée de la Libye et de la Syrie avait été adopté à Washington quelques jours seulement après les attentats du 11 Septembre. Le général Wesley Clark ancien commandant en chef de l’Otan avait, le 2 mars 2007 à l’occasion d’un entretien télévisé 3, en témoignait sans aucune ambiguïté et livrait le palmarès gagnant des sept États devant être détruits « dans les cinq ans » par les États-Unis d’Amérique : Irak, Syrie, Liban, Lybie, la somalie, Soudan et in fine, l’Iran. Alors aujourd’hui qu’en est-il ? L’Irak, c’est fait ; le Soudan est en bonne voie de décomposition ; la Libye, c’est en cours ; quant aux autres ils sont plus que jamais dans le collimateur d’Israël et des É-U, et pour tout dire, en ce qui concerne la Syrie, le ton monte graduellement… Le Liban et l’Iran ne perdent, eux, certainement rien pour attendre.
Maintenant en ce qui concerne Paris, contrairement à ce que le lecteur pourrait imaginer le tournant n’a pas été pris en 2007, mais depuis belle lurette, mais ceci est une autre histoire…

L’armée israélienne accuse des soldates de négligence..

28-07-2011
L’entité sioniste a renvoyé à la cour militaire des services de renseignements de l'armée, trois femmes soldats accusées de négligence dans l'execution de leur mission de surveillance  sur le front nord avec le Liban et la Syrie, au point de mettre en danger la sécurité nationale de l’entité sioniste.
L'affaire dénonce les défis que  l'armée israélienne doit confronter dans le renforcement de ses défenses, surtout  lors des prochaines manifestations prévue à la frontière en Septembre prochain . Soit, quand  les Palestiniens réclameront la reconnaissance d’un Etat palestinien par les Nations Unies ..
Selon les médias israéliens, les soldates israéliennes ont succombé au sommeil pendant leur mission de nuit voire elles ont saboté l'équipement de surveillance.
Toujours selon des sources israéliennes, rapporté par l’agence REUTERS en langue arabe, ces soldates étaient responsables de surveiller la côte s’étendant  entre le Liban et la Palestine occupée sachant que par le passé des militants ont tenté  de s’infiltrer par la mer pour lancer des opérations de résistance  ou acheminer des armes !
Kobe Markolov , l'avocat de la défense des accusées,  a estimé que "leur affaire doit être considérée comme une sonnerie d’alarme sur les conditions de service des unités de renseignement militaires sur le terrain qui sont déplorables."
Et de déclarer sur la chaîne israélienne canal 1 : "Les yeux de la nation sont tristes et embuées de larmes !
Le porte-parole militaire a confirmé  dans un communiqué que "les soldates sont accusées de négligence dans l'execution de leur mission au point de mettre en danger  la sécurité nationale."
Il a ajouté que  "certaines accusées doivent faire face à des accusations de sabotage de l'équipement militaire."
Lien 

Des colons sionistes incendient des terres agricoles à Naplouse

[ 28/07/2011 - 21:06 ]
Naplouse – CPI
Un groupe de colons sionistes vivants dans la colonie "Itamar" installée illégalement sur les terres agricoles de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont mis le feu à des terres agricoles dans le village d'Awarta à l'est de la ville, le jeudi 28/7.
Le conseil municipal du village d'Awarta a déclaré dans un communiqué de presse que les colons sionistes ont brûlé les terres dans le côté nord-est du village, incendiant de plus de 6 dunums de terres d'oliviers.
Le communiqué a ajouté que les forces de défense civile dans le village voisin de Burine tentaient d'éteindre l'incendie qui a endommagé les biens des agriculteurs palestiniens.

Exécution de traîtres : grande satisfaction de la rue palestinienne

[ 29/07/2011 - 00:47 ]
Gaza – CPI
Les traîtres, agents des occupants israéliens, restent un phénomène très dangereux qui ronge la société palestinienne. Ces occupants font tout pour attirer les jeunes Palestiniens dans leur toile d’araignée, dans l’intention de les utiliser pour exécuter leurs politiques contre le peuple palestinien.
Par contre, le gouvernement palestinien, dans la bande de Gaza, ne reste pas les bras croisés. Il fait tout pour combattre ce phénomène. Le ministre de l’intérieur en a pris la charge, en commençant par une campagne médiatique afin d’expliquer au public ce fardeau, ses dangers, ses conséquences désastreuses pour la société palestinienne, un problème à cause duquel beaucoup de combattants et leaders des factions palestiniennes ont perdu la vie.
Le gouvernement palestinien avait donné à ces agents une période pour qu’ils se rendent et expriment leur repentance. Dès la fin de cette période, le gouvernement a commencé à mettre la main sur ceux qui s’entêtent dans leurs méfaits.
La peine de mort
Heureusement, le gouvernement a mis la main sur plusieurs d’entre ces traîtres, des traîtres qui avaient osé travailler pour les occupants israéliens. Leur culpabilité étant approuvée, les tribunaux les ont condamnés à la peine de mort.
Puis le ministère de l’intérieur a déclaré, mardi 26 juillet 2011, l’exécution de cette peine de mort pour deux personnes, après les avoir condamnés pour avoir travaillé pour le compte des autorités de l’occupation israélienne.
De son côté, le tribunal a confirmé qu’il avait publiquement annoncé son verdict, et ceci à l’unanimité.
Satisfaction palestinienne
La décision de mettre à exécution la sentence a été reçue avec une satisfaction remarquable, dans la rue palestinienne. Le journaliste Amina Ziyada dit que notre peuple palestinien attend tout le temps que les traîtres soient exécutés.
La majorité du peuple palestinien, ajoute-t-elle, montrent leur satisfaction : ces traîtres ont participé à la mise à mort de nos enfants.
Pour sa part, Bahaa Al-Ghol, journaliste et présentateur de la chaîne satellitaire Al-Aqsa, croit que l’exécution de la peine de mort est une nécessité nationale pour que cela soit une leçon pour quiconque penserait à coopérer avec les occupants israéliens.
Il ajoute que l’exécution de la peine de mort limite les chances de l’occupation israélienne d’abuser de notre peuple palestinien. Une telle fin poussera toute personne à compter jusqu’à mille avant d’accepter de coopérer avec l’occupation israélienne.
Une sanction dissuasive
Le journaliste Ali Abou Khalifa a le même avis qu’Al-Ghol. Lui aussi croit que la décision de la peine de mort est correcte et sage. Beaucoup de gens qui ont osé contacté l’occupation israélienne pourront retourner vers le droit chemin grâce à cette décision.
Toutefois, cette décision est venue un peu tardivement, croit Ahmed Al-Qarra. Pour lui, le gouvernement palestinien devra réagir et mener une campagne contre ces traîtres, afin qu’ils soient dénigrés.
Il appelle le gouvernement palestinien à ce que la mise à mort des traîtres soit exécutée en public, dans les places publiques, afin qu’elle soit tout à fait persuasive pour toute personne qui ose coopérer avec l’occupation israélienne.
Le Palestinien Ayech Safi, de la ville Khan Younes, a salué la peine de mort ; il faut continuer à poursuivre les traîtres pour débarrasser le peuple palestinien de ces fardeaux.
La position d’organisations juridiques
A noter que des organisations des droits de l’homme, dans la bande de Gaza, ont refusé la sentence de la peine de mort. Elles ont appelé le gouvernement palestinien à l’annuler.
Le journaliste Abou Khalifa dit que l’homme qui coopère avec l’ennemi de son peuple se vend et vend sa patrie et les siens ; peut-on alors parler de droits de l’homme pour de telles personnes ?
Pourquoi n’applique-t-on pas les droits de l’homme pour l’Entité sioniste qui tue et détruit chaque jour ?
Ces traîtres ont participé, directement ou indirectement, à des assassinats en coopérant avec l’occupation israélienne qui a tué un certain nombre de chefs des factions palestiniennes.
Enfin, dit Al-Ghol, le droit international assure à tout le monde un jugement juste et impartial, sans s’occuper de la forme de la sanction.