samedi 9 juillet 2011

"Israël joue avec le feu dans le dossier du pétrole"

09-07-2011
Traduction Nada Raad
Les préparatifs israéliens pour délimiter les frontières maritimes économiques s’accélèrent de plus en plus, dans le but d’acquérir le plus vite possible une reconnaissance internationale de ses frontières.
Entretemps, le gouvernement israélien ratifiera pour la première fois dimanche ses frontières maritimes, après que le Liban eut commencé officiellement à essayer d’octroyer des prérogatives pour le forage du gaz et du pétrole dans les eaux maritimes économiques, et ce, après avoir chargé une société norvégienne d’effectuer une recherche sismologique.
Côté israélien, la décision de délimiter les frontières maritimes économiques est un prélude à déposer des documents sur ces frontières aux Nations Unies.
Selon les médias israéliens, cette mesure survient en réponse à la remise par le Liban d’un document aux Nations Unies qui délimite ses frontières maritimes. Autrement dit, l’entité sioniste compte contester officiellement les frontières maritimes fixées par le Liban, dans le but de priver ce pays de son droit au forage du gaz et du pétrole présents juste à la frontière nord de la Palestine occupée.
La presse israélienne a souligné que le document présenté par le Liban comprend une partie du champ « Levitan » dont les premières estimations faites sur les quantités de gaz varient entre 300 et 600 milliard m³.
Le projet de résolution qui sera adopté par le gouvernement israélien considère que « l’absence de réponse israélienne aux mesures prises par le Liban pourrait être interprétée par des instances judiciaires comme une approbation implicite ».
« Israël » considère toutefois que la réaction libanaise sur les documents qu'il compte livrer à l'ONU « pourrait être utilisée comme un prétexte à la poursuite de la résistance, en particulier pour les responsables du Hezbollah, qui allègueront qu'Israël a annexé unilatéralement des zones maritimes et des ressources naturelles libanaises ». Et d’ajouter que cette position avait déjà été annoncée par le Hezbollah et avait reçu le soutien du gouvernement et du Parlement libanais.
 Si le Liban avait déjà approuvé l'an dernier une loi sur les ressources pétrolières dans les eaux maritimes, sans entrer dans le stade de la mise en œuvre effective, « Israël » l’avait dépassé concrètement en chargeant de grandes entreprises de commencer à creuser pour le forage et l’extraction du gaz.
Parmi ces sociétés, « Noble Energy et ses partenaires» qui a annoncé avoir foré un puits dans la région «Levitan», considéré comme le plus grand champ de gaz naturel au monde dans la dernière décennie. 
Bassil : « Nous ne renoncerons pas à nos frontières ni à nos droits »
A ce sujet, le ministre de l’Energie et de l’eau Joubrane Bassil a qualifié cette affaire de « scientifique, soumise à la loi internationale », espérant que chaque partie réalisera ses intérêts, afin de favoriser la stabilité nécessaire à de grands investissements.
« Le Liban ne renoncera ni à ses droits ni à ses frontières maritimes, et il faut insister que la ligne de délimitation est claire, qu'il s'agisse du point de départ maritime ou terrestre. La marge d’erreur est très minime. Le Liban a envoyé au Conseil de sécurité les documents concernant ses frontières. Quant à Chypre, ses frontières sont très claires, à l’exception de l’erreur que Chypre lui-même doit fixer », a dit Bassil au quotidien Assafir.
A la question de savoir comment le Liban allait confronter une possible violation israélienne, le ministre de l’énergie a dit : « Evidemment nous allons empêcher toute violation. Toutefois, en cas de violation, « Israël » ne sera pas la seule partie endommagée, mais aussi les grandes entreprises qui coopèrent avec lui. Nous, au Liban, respectons les droits des autres, et nous ne voulons transgresser les droits des autres, mais en même temps, nous refusons que quelqu’un nous agresse, et nous allons poursuivre cette affaire. Sachant qu’il s’agit d’une clause principale dans la déclaration ministérielle du gouvernement ».
Et de conclure : « Personne n’a intérêt à provoquer un problème. J’assure qu’Israël joue avec le feu en cas de violation et d’agression contre les frontières maritimes du Liban et ses droits pétroliers. Nous serons alors face à un grand problème, surtout que le Liban ne renoncera ni à ses droits ni à ses frontières ».    
Source: Journal Assafir
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La police franco-israélienne à l’Hôtel de Ville de Paris : arrestations massives (vidéo)

samedi 9 juillet 2011
La police franco-israélienne est intervenue en nombre et brutalement samedi à l’Hôtel de Ville de Paris, samedi en début d’après-midi, et a arrêté une grosse centaine des sympathisants de la cause palestinienne qui tenaient un rassemblement pacifique devant l’établissement.
Des coups ont d’abord été assénés aux manifestants, qui dénoncent la collaboration du gouvernement français avec le terrorisme d’Etat israélien, et au moins une personne, une femme, a été blessée par aspersion de gaz lacrymogènes à bout portant en plein visage.
Le rassemblement avait pour objet de réclamer la libération de la centaine de militants de la mission BienvenuePalestine, dont 46 Français, emprisonnés par Israël. La Kollaboration française est de ce point de vue totale. La Consule générale de France à Tel Aviv, qui a vu nos prisonniers ce samedi , s’est acquittée de son obligation légale de manière désagréable, et a même tenté de sermonner nos camarades, comme l’ont rapporté ceux-ci à l’un de nos avocats israéliens.
Pour revenir à l’Hôtel de Ville de Paris, après les coups et l’encerclement, les interpellations massives : une centaine en tout, de militants conduits dans deux commissariats vers 16 h 00 :
-  Commissariat du 11ème arrondissement 12-14 passage Charles-Dallery (angle avenue Ledru-Rollin ; 01 53 36 25 00
-  Commissariat du 18ème arrondissement, rue de Clignancourt, tel 01 53 41 50 00
Nous appelons les uns et les autres à prendre des nouvelles de ces interpellations en téléphonant aux deux commissariats mentionnés. Palestine vivra !
(ajout samedi 20 heures : les interpellés ont été relâchés des commissariats sans qu’aucune charge ait été retenue contre eux. Ils devaient se réunir pour décider de la suite du mouvement)
CAPJPO-EuroPalestine - BienvenuePalestine
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Erdogan: "Pas de normalisation avec Israël avant ses excuses"

09 Juillet 2011 14:29 
IRIB- Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a rejeté toute normalisation de liens avec «Israël», avant qu’il ne présente des excuses officielles, pour le massacre survenu sur la «Flottille de la liberté» et la levée du blocus sur la bande de Gaza. Dans un discours prononcé devant le Parlement turc, lors de la présentation de son programme gouvernemental, Erdogan a dit: «On ne peut penser à normaliser nos liens avec Israël, s’il ne s’excuse pas pour cet acte illégal, contraire à toutes les lois et valeurs internationales, s’il ne paie pas d’indemnisation aux proches de ceux qui ont perdu leur vie, dans cet incident horrible, et s’il ne lève son blocus imposé sur la bande de Gaza». Erdogan s’est engagé à suivre de près les enquêtes menées par les Nations-Unies, au sujet de l’agression israélienne contre la "Flottille de la liberté". «Lever le blocus imposé, depuis cinq ans, sur la bande de Gaza, est une condition essentielle, pour la reprise normale des relations avec Israël», a-t-il dit, appelant, par ailleurs, à changer la Constitution turque, imposée, forcément, par le coup d’Etat, en 1980.  
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Gaza : la visite de l’envoyé spécial de Mahmoud Abbas

09 Juillet 2011 15:42 
IRIB- Le représentant spécial de l’Autorité autonome palestinienne est arrivé à Gaza. Selon le site internet palestinien «Sama», depuis Gaza, des sources palestiniennes ont annoncé que l’envoyé spécial de Mahmoud Abbas s’est rendu à Gaza, pour s’entretenir avec les autorités du Hamas, des questions faisant l’objet de divergences entre le Hamas et le Fatah, notamment, celle de la formation du nouveau gouvernement et de la désignation du nouveau Premier ministre.
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Les réfugiés palestiniens en Irak appellent Haniyeh à les sauver de l'enfer

[ 09/07/2011 - 19:23 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a reçu une lettre des réfugiés palestiniens en Irak, demandant l'ouverture de la Bande de Gaza devant eux pour se débarrasser de l'Enfer de l'Irak", après qu'ils ont été abandonnés par l'Office des nations Unies, le gouvernement irakien et l'ambassade de l'autorité palestinien à Bagdad qui prend en marge de notre souffrance et ne travaille pas pour nous aider, selon la lettre.
Dans leur lettre, les réfugiés ont dit: "Nous sommes les réfugiés palestiniens fuyant l'Irak en raison des assassinats, des enlèvements et des déplacements afin de préserver nos familles, nos femmes et nos enfants, et nous nous tournés vers tout le monde, mais n'a pas pris une écoute.
La lettre a souligné que le nombre des morts au sein des réfugiés palestiniens en Irak a atteint 600 personnes qui sont mortes froidement par les milices criminelles, en plus de centaines de blessés ainsi que l'arrestation et la torture des centaines de nos frères dans les prisons de ces milices, y compris ceux qui ont échangé leurs-mêmes et leurs familles par les biens.

L'UNRWA arrête un certain nombre de ses projets soumis aux réfugiés palestiniens

[ 09/07/2011 - 19:15 ]
Ramallah – CPI
Un rapport onusien a déclaré que l'UNRWA souffre d'un manque de financement pour les programmes de l'intervention urgente, ce qui a entraîné des dommages aux services fournis à plus de 1.1 millions de refugiés palestiniens vivant à Gaza.
Le rapport hebdomadaire de l'Office des nation Unies pour la coordination des affaires humanitaires "OCHA" a déclaré que l'agence a été forcée, en raison d'un déficit de financement de 50 millions de dollars, de réduire ou couper le financement accordé à un certain nombre de programmes, et au cours des dernières semaines, l'UNRWA a minimisé son budget pour le programme de création d'emplois.
 Le rapport a ajouté que l'UNRWA n'est plus en mesure de soutenir l'agriculture, la pêche, la santé, alors qu'elle a réduit le nombre d'entrepreneurs temporaires qui fournissent des services aux installations de l'Agence d'environ 20%.
Les autres mesures d'austérité ont également compris la réduction du nombre de bénéficiaires de l'aide alimentaire aux 120 000 depuis le début du mois de juillet (du 700 000 au total des bénéficiaires) et d'arrêter les aides financières, appelée "Retour en école", de 100 Shekels, ce qui offre aux élèves qui enseignent dans les écoles de l'Agence pour les aider à acheter toutes les choses dont ils ont besoin, comme l'Uniform scolaire.
Le rapport a mis en garde qu'en cas du manque d'un financement supplémentaire de 35 millions de dollar dans le processus de l'appel urgent, Elle sera forcée de réduire les aides humanitaires fournies à tous les bénéficiaires et d'arrêter le programme de création d'emplois dans son intégralité par le premier d'octobre.

L'occupation mate la marche de Kalania à la commémoration de la déclaration du tribunal de La Haye

[ 09/07/2011 - 19:21 ]
Cisjordanie – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont maté, cet après midi, le samedi 9/7, une marche pacifique sur le barrage de Kalandia entre la Cisjordanie et la ville occupée d'al-Qods, où il a participé un certain nombre de militants de la résistance populaire de toutes les régions de la Cisjordanie dans la 7ème anniversaire de la décision du tribunal international de La Haye, montrant l'illégalité du mur de séparation sioniste.
Les manifestants se sont conduits à travers de l'entrée de Kalandia située entre Ramallah et al-Qods, répétant des slogans anti-occupation et mur d'apartheid; où les forces occupantes les ont surpris par le lancement des bombes de gaz lacrymogène et les balles en caoutchouc, blessant des dizaines d'entre eux, y compris de militants internationaux et des journalistes.
Plus de 40 institutions palestiniens, des comités de la résistance populaire er les diverses factions nationales ont appelé les militants internationaux à se rendre en Palestinien pour participer dans des activités qui dure une seule semaine afin d'exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien.
La marche a coïncidé avec une série d'événements organisées par les comités contre le mur et la colonisation en Cisjordanie occupée, à partir du village de Bilin à l'ouest de Ramallah et pour une semaine en participation des militants internationaux, qui ont pu arriver à la Cisjordanie occupée, malgré l'interdiction sioniste.
Le leader de l'initiative nationale palestinienne, Salah al Khawaja a déclaré que près de 100 militants étrangers de la France, Belgique et Allemagne et d'autres ont réussi à parvenir à la Cisjordanie parmi les centaines qui ont été empêchés par les autorités sionistes d'entrer en Palestine où ont été arrêtés dans l'aéroport sioniste de Lod depuis le vendredi matin.
Le tribunal international de La Haye a déjà approuvé, le 9 juillet 2004 de l'illégalité du d'apartheid sioniste sur les territoires palestiniens, appelant à le démolir et d'indemniser les personnes touchées par lui aussi.

L'occupation arrête 30 militants après leur arrivée à l'aéroport de Lod

[ 09/07/2011 - 18:20 ]
Al-Nassera – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont arrêté, le vendredi 8/7, trente militants pro-palestiniens, à leur arrivée à l'aéroport de Lod, confirmant qu'elles les empêcheront de quitter l'aéroport et leur pousseront à retourner vers leurs pays.
Selon des sources médiatiques, 10 militants sont arrivés à bord d'un avion de la compagnie "Asegt" et les autres sont arrivés à bord des avions de la compagnie "Alitalia" et que les policiers sionistes leur ont détenu dans des endroits isolés, ayant ordonné les avions d'aller vers une zone éloignée de l'aéroport.
Certains militants ont réussi à amasser des slogans réclamant la liberté du peuple palestinien et mettre fin à l'occupation, au moment où les forces occupantes ont annoncé que 200 militants ont été empêchés de monter sur les avions.
De sa part, le député palestinien, Moustafa al-Barghouthi, le secrétaire général de l'Initiative nationale palestinienne, a confirmé que le gouvernement sioniste a utilisé les voyous à l'aéroport de "Ben Gourion" contre les militants qui se solidarisent avec le peuple palestinien avant d'être détenus.
Il a ajouté que malgré l'intensité des mesures sionistes et l'interdiction aux avions de décoller à partir d'un certain nombre de capitales européennes pour l'aéroport de Lod, certains militants ont réussi à pénétrer dans ces procédures et l'accès à la Palestine.
La police sioniste avait expulsé deux militantes américaines avant leur arrivée dans les territoires palestiniens occupés en 1948, pour participer aux activités de la levée du sévère blocus sioniste imposé sur la Bande de Gaza.
Selon le Site Web du journal hébreu "Haartz", les deux militantes sont arrivées à l'aéroport de Lod, venant de la Grèce, pour participer dans la "Flottille de la Liberté 2", mais elles ont été confrontées par de grandes obstacles à l'aéroport, où elles ont été soumises à l'enquête après leur accusation, qu'elles portaient des vêtements avec des slogans de la flottille.
La police sioniste a décidé que les deux militantes ont l'intention de participer dans des activités qui perturbent l'ordre public.
Le ministre sioniste de l'intérieur, Eki Yishai, a ordonné de la nécessité de les expulser sur le même avion d'où elles ont été ramenées.
Dans le même contexte, la police sioniste a confirmé dans un communiqué qu'elle a une collection avec les compagniens aériennes internationales pour empêcher l'arrivée d'environ 200 militants pro-palestiniens à l'aéroport de Lod.

L'occupation empêche la voile du Navire Sierra Léonais "Giuliano" de la Grèce vers Gaza

[ 09/07/2011 - 21:30 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les pressions sionistes faites que la République de Sierra Leone et les autorités grecque à empêcher la voile d'un navire participant au voyage de la "Flottille de la Liberté 2" et battant pavillon des Sierra-Léonais à partir d'un port grec vers la Bande de Gaza.
Selon les nouvelles publiées par  la radio hébreu, le samedi 9/7, le ministre sioniste des affaires étrangères, Avigdor Liebermann, a contacté téléphoniquement le président de la République de Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, et lui a demandé de prendre les mesures nécessaires pour empêcher le bateau "Giuliano" qui est amarré sur les rives de la Grèce, sous prétexte que ces voiles ont un objectif provocateur.
De son côté, la présidence Sierra-Léonaise a répondu à la demande du ministère sioniste des affaires étrangères et a ordonné de faire descendre le drapeau de son république de ce navire, ce qui explique pourquoi les autorités grecques ont refusé d'accorder la permission de naviguer, comme rapporté par la radio.

Arrivée du convoi d'aide médicale à Gaza

[ 07/07/2011 - 11:19 ]
Gaza – CPI
Un convoi d'aide médicale fourni par l'Union des médecins arabes, est arrivé mercredi 6/7 à la Bande de Gaza, transportant près de 5 tonnes de médicaments et de matériel médical.
Des sources locales ont rapporté au correspondant du CPI que le convoi est entré par le passage de Rafah, et contient 24 catégories de médicaments qui sont en pénurie à Gaza, et d'une valeur de 290 000 dollars.
Le Secrétaire général du comité de secours et d'urgence de l'Union des médecins arabes, Ibrahim Za'farani, qui dirigeait la délégation accompagnant le convoi, a exprimé la satisfaction des membres de l'Union par leur arrivée à la Bande de Gaza, confirmant que ce simple convoi vient pour soutenir la fermeté du peuple palestinien dans la défense de la dignité et les lieux saints.
De son côté, le président du bureau de l'Union à Gaza, Mohamed Alkouk, a remercié la délégation pour cette visite, confirmant la nécessité de prodiguer tous les efforts et les énergies nécessaires pour aider les habitants de Gaza.
Il est à noter que la Bande de Gaza souffre de la pénurie de dizaines de types de médicaments et matériels médicaux.

L'occupation a arrêté 1550 Palestiniens au cours de la première moitié de l'année 2011

[ 07/07/2011 - 14:10 ]
Ramallah – CPI
Une organisation palestinienne des droits de l'homme a affirmé que les autorités de l'occupation sioniste ont intensifié récemment la politique d'arrestation contre les citoyens palestiniens, dans toutes les régions de la Cisjordanie occupée.
L'organisation "Partisans des Prisonniers" a indiqué dans un rapport publié le jeudi 7/7, qu'elle a documenté l'arrestation de 1552 citoyens palestiniens au cours de la première moitié de cette année 2011, soulignant l'augmentation des pressions considérables lors des arrestations des enfants mineurs et la continuation des campagnes de répression et d'inspection contre les détenus dans les prisons sionistes.
Le rapport a déclaré qu'il y a parmi les personnes enlevées, plus de 215 enfants, ce qui a augmenté le nombre des enfants détenus dans les prisons sionistes à environ 350 enfants. Tandis que le nombre des députés enlevés a atteint 19 du bloc parlementaire du Hamas "Changement et réforme".
Selon le rapport, le niveau d'arrestation a connu une escalade remarquable durant le premier quart de cette année, où il a été enregistré 180 états d'arrestation en janvier, 285 en février et 380 autres au mois de mars.
L'organisation palestinienne a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement et activement pour arrêter les violations des forces de l'occupation sioniste du droit international humanitaire.

Un soldat sioniste blessé dans une incursion sioniste limitée à l'est de Khan Younès

[ 07/07/2011 - 14:12 ]
Gaza – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont reconnu, ce matin jeudi 7/7, qu'un soldat sioniste a été blessé après qu'un char militaire sioniste ait été touché par un missile anti-char lors d'une incursion à l'est de la ville de Khan Younès dans le sud de la Bande de Gaza.
Des journaux hébreu ont déclaré dans leurs sites Internet que le soldat a été moyennement blessé lors d'une incursion à l'est de Khan Younès.
Les forces occupantes avaient pris d'assaut des centaines de mètres, ce matin jeudi 7/7, à l'est de la ville de Khan Younès, au milieu des tirs hasardeux et des bombes fumigènes.

L’administration pénitentiaire d’Hasharon se plie aux exigences de la détenue Ahlam Tamimi

[ 07/07/2011 - 16:23 ]
Al-Qods occupée – CPI
L’administration pénitentiaire d’Hasharon a transféré mercredi matin la détenue Ahlam Tamimi du département d’isolement n°2 à celui des détenues palestiniennes n°11, après qu’elle a annoncé la fin de sa grève de la faim suite à la décision de l’administration de répondre à ses exigences.
Lors de la visite de son avocat, Tamimi a confirmé que l’arrêt de la grève intervient après que l’administration pénitentiaire ait répondu à ses demandes. Elle avait exigé une visite privée avec son époux après la présentation d’une demande formelle, et l’autorisation de contacter sa famille en Jordanie.
L’administration pénitentiaire d’Eshel avait rencontré Nizar Tamimi, l’époux d’Ahlam, lorsqu’il a annoncé sa grève de la faim, et lui a promis de mettre en œuvre les demandes qu’il a formulées et la visite privée avec son épouse.
L’administration d’Eshel a pris cette mesure après que les détenus du Hamas ont annoncé leur décision d’entamer une grève de la faim illimitée en signe de solidarité avec leur sœur détenue Ahlam Tamimi, jusqu’à son retour à la prison et la réponse à ses demandes.

L’occupant démolit la tente de solidarité avec les députés d’al-Qods menacés d’expulsion

[ 08/07/2011 - 10:00 ]
Al-Qods occupée – CPI
La police de l’occupation sioniste a démoli jeudi après-midi dans la ville d’al-Qods occupée la tente de sit-in de solidarité avec les députés d’al-Qods menacés d’expulsion. Elle a été érigée dans le quartier de Shaikh Jarrah devant le siège du CICR pour tenir une conférence finale de la semaine de solidarité avec les députés d’al-Qods et son ancien ministre.
Les unités spéciales sionistes ont pris d’assaut plusieurs zones de la région et ont démoli la tente. Les forces sionistes avaient intensifié leur présence lors de la conférence à laquelle ont participé des personnalités d’al-Qods et des territoires occupés en 1948.
Les députés islamiques d’al-Qods entament leur deuxième année de sit-in dans le siège de la Croix-Rouge à al-Qods occupée, en signe de refus de la décision d’expulsion de leur ville sous prétexte de leur participation aux dernières élections législatives dans le cadre du mouvement du Hamas.
Les députés, l’ancien ministre et plusieurs militants ont été surpris de voir la police perquisitionner la tente à la fin de la conférence pendant une heure. Ils ont commencé à la démolir et à saisir les chaises et l’éclairage.
Hier se tenait dans la tente la conférence « Al-Qods et les dangers de l’expulsion » organisée par les institutions et forces nationales à al-Qods et dans les territoires palestiniens. Une voiture des services de renseignements sionistes passait à plusieurs reprises pour garder un œil sur la situation.
La conférence comptait de nombreuses personnalités dont des membres du haut comité de suivi, des députés de la Knesset et du Conseil législatif, des directeurs de centres et d’institutions maqdissines, et plusieurs avocats. Tous ont salué la fermeté des députés une année entière, et les militants ont renouvelé leur demande aux régimes arabo-islamiques d’intervenir immédiatement et sérieusement pour faire annuler la décision d’expulsion. 
D’autre part, les députés d’al-Qods et son ancien ministre menacés d’expulsion ont envoyé un ensemble de lettres à tous les consulats et représentants internationaux dans la ville d’al-Qods occupée. Ils y ont confirmé la poursuite de leur sit-in qui entame sa deuxième année dans le siège de la Croix-Rouge internationale, jusqu’à ce que le gouvernement sioniste revienne sur sa décision d’expulsion émise à leur encontre.
Les députés ont assuré dans leur lettre : « De notre côté, en tant que députés élus, nous sommes d’avis que nous avons entièrement le droit de séjour dans notre ville et de représenter notre peuple, en vertu de tous les accords internationaux. En ce sens, nous continuerons le sit-in dans le siège de la Croix-Rouge, jusqu’à ce que les autorités de l’occupation reviennent sur leur décision de notre expulsion, que le député About Tair retrouve son foyer, et que nous récupérions nos papiers d’identité ».

Encercler et délégitimer l’Etat sioniste

Fadwa Nassar
9 juillet 2011
Plus de soixante après sa création par une décision de l’ONU qui n’en avait pas le droit, l’Etat sioniste d’Israël n’est pas en mesure d’affirmer la légitimité de son existence. Les Etats impérialistes et coloniaux avaient assuré sa formation, en 1947, par un vote non seulement illégal mais corrompu, puisque certaines voix ont été obtenues moyennant argent. Illégal, parce qu’aucune puissance dans le monde n’a le droit d’arracher une terre à un peuple pour la remettre à une population issue de la communauté juive européenne, sous prétexte qu’elle a été massacrée. Il est vrai cependant que pour ces Etats coloniaux, la création de l’Etat sioniste sur la terre de la Palestine poursuivait un but stratégique, consistant à assurer leur domination sur la nation arabe, dont la Palestine a toujours représenté le cœur, et à démanteler cette nation avant que ses peuples n’y jouissent de leur unité et complémentarité.
La colonie sioniste fut donc créée d’une part par une volonté impérialiste et d’autre part, par le mouvement sioniste, colonial et raciste défendu par des juifs européens. Les Etats occidentaux, mais aussi l’Union soviétique et ses satellites à l’époque, avaient trouvé dans la présence de cette colonie, en plein cœur du monde arabe, l’occasion rêvée pour maintenir la nation arabe dans la dépendance à tous les niveaux.
 Les Arabes, de leur côté, suite à leurs défaites successives contre cette colonie et leur acculturation générale due à la présence étrangère sur leur sol, avaient développé un complexe d’infériorité et un sentiment d’impuissance, face à ces Etats modernes colonisateurs et face à cette colonie de peuplement appelée Israël, qu’ils s’y sont soumis, non seulement militairement, mais économiquement et idéologiquement. Seule la volonté de résistance du peuple palestinien, à laquelle se sont ajoutées des forces arabes éparses dans de nombreux pays, ont permis à la culture de la résistance de tenir tête, d’empêcher l’effondrement total et de refuser une légitimité à la plus grande opération de mystification du XXème siècle.
La résistance du peuple palestinien à son expulsion et à l’occupation de son pays a maintenu la flamme toujours vive, malgré les crimes sionistes. Cet Etat raciste n’a réussi à se maintenir qu’en commettant crimes et massacres, preuve de la résistance d’un peuple, admiré et devenu le phare de la liberté pour les peuples arabes, qui ont toujours refusé la présence de l’Etat sioniste en leur sein.
Ce sont la conférence de Madrid en 1992 et les accords d’Oslo en 1993 qui ont couronné les efforts sionistes et impérialistes en vue de légitimer la présence coloniale. Les Etats arabes s’effondrent entièrement et affichent une docilité abjecte envers « leurs maîtres » occidentaux. Mais même en cette période sombre, la résistance s’est poursuivie, indiquant la seule voie capable de retrouver la dignité et la liberté : au Liban, la résistance du Hezbollah, née en 1982, et en Palestine, la résistance du mouvement islamique Hamas, né en 1987 et du mouvement du Jihad islamique, né en 1982, combattent pour la nation, soutenues par la république islamique d’Iran. Les opérations militaires audacieuses, au Liban et en Palestine, secouent la stabilité de l’ennemi sioniste et indiquent que l’effondrement arabe n’est que celui des régimes, mais pas celui de la volonté des peuples.
La libération du sud Liban en mai 2000 et le déclenchement, quelques mois plus tard, de l’Intifada al-Aqsa annoncent une nouvelle période : l’Etat sioniste est désormais sur la pente inverse. Pour les peuples arabo-musulmans, cet Etat doit disparaître et il est possible de l’anéantir. Pour les peuples du monde, cet Etat a perdu toute crédibilité et ses innombrables crimes et massacres suscitent, même à l’intérieur de la société coloniale, une remise en cause de sa soi-disant légitimité, sinon des questions à ce propos. La découverte de la véritable histoire sur la naissance de cette colonie, par les peuples occidentaux, bouleverse des pans entiers de leurs sociétés qui avaient cru en l’avenir « radieux du socialisme israélien » et qui avaient participé à cette entreprise coloniale entre les années 50 et 70. C’est la délégitimisation progressive de l’Etat sioniste qui est en cours, et qui se poursuit jusqu’à l’heure actuelle.
Ce mouvement de délégitimisation de l’Etat colonial et raciste d’Israël, s’est étendu dans toute la planète. Les conférences internationales, Durban 1 et Durban 2, les forums internationaux, certaines commissions de l’ONU même, y contribuent. Les peuples affirment de plus en plus leur solidarité avec la résistance et s’organisent en vue de barrer la route, dans leurs propres pays, aux marchandises et représentants de cet Etat, notamment les criminels de guerre. La multiplication des moyens d’information permet de contourner les médias soumis aux lobbys sionistes et de diffuser informations et analyses antisionistes.
Après les guerres de 2006 contre la résistance au Liban et de 2008-2009 contre la résistance à Gaza, qui ont entraîné la mort de milliers de civils et la destruction des infrastructures, le mouvement de délégitimisation s’étend et décide même de passer à l’encerclement. L’Etat sioniste, qui encercle la bande de Gaza et étouffe al-Qods et la Cisjordanie par ses colonies, est à présent encerclé : ses militaires et officiels sont recherchés par des cours européennes, et les dirigeants de l’armée de l’occupation ont récemment interdit aux médias de publier les photos de leurs officiers supérieurs. La région d’al-Naqab n’est plus une affaire interne « israélienne » mais est devenue une question palestinienne, envers laquelle les solidarités internationales s’affirment.
A présent, « Israël » est encerclé par des mouvements populaires, et comme l’avaient annoncé les dirigeants de la république islamique d’Iran, le président Ahmadinejad en dernier, l’Etat sioniste doit compter ses jours, car il est en passe de perdre une légitimité populaire internationale mensongère, basée sur un mythe, avant qu’il ne perde sa légitimité officielle, basée sur un rapport de forces militaires. Face aux faits et à l’histoire, le mythe s’évapore et les peuples se réveillent. Et sur le terrain, le rapport de forces militaires se modifie, lorsque les peuples arabo-musulmans constatent que l’Etat sioniste, colonial et raciste, a été vaincu par des résistances, dont la détermination et la foi dans la justice de la cause sont ses principales armes. Cela est donc possible. C’est même la seule voie vers la liberté et la dignité.

L’occupation escalade ses violations des droits des enfants à al-Qods

[ 08/07/2011 - 10:39 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le rapport mensuel publié jeudi par le Centre d’al-Qods pour la démocratie et les droits de l’homme a affirmé que les autorités de l’occupation ont intensifié leurs violations graves des droits des enfants maqdissins et mineurs.
Le rapport qui révèle les violations des droits des enfants maqdissins durant le mois de mai dernier, a indiqué que l’occupation pratique viole les droits des enfants d’al-Qods sous diverses formes. Parmi elles, les campagnes de perquisitions et d’arrestations, leur enlèvement par les agents des unités d’infiltration, des sévices, tortures et actes d’intimidation, sans oublier leur assignation en résidence surveillée et l’expulsion du lieu d’habitation.
Le rapport a mis en évidence des cas d’arrestation d’enfants que l’on terrorise, et a souligné que les forces de l’occupation continuent de transgresser toutes les conventions internationales et lois humanitaires qui prévoient le respect des droits de l’enfant. Il exhorte les organisations de droits de l’homme et humanitaires à intervenir immédiatement pour arrêter les violations quotidiennes subies par les enfants en Palestine occupée et al-Qods en particulier.

Un citoyen succombe à ses blessures de la guerre contre Gaza

[ 08/07/2011 - 13:34 ]
Gaza – CPI
Un citoyen palestinien est tombé martyre suite à ses blessures graves qu’il a subies pendant la guerre sioniste contre la bande de Gaza fin 2008/début 2009.
Des sources locales ont rapporté à notre correspondant que le jeune Abdallah Shaldan âgé de 22 ans, est originaire du quartier d’Al-Zaytoun à l’est de Gaza. Il a rendu l’âme à l’aube dans un hôpital jordanien, succombant à ses blessures graves.
Les sources ont précisé que Shaldan avait été transféré pour être soigné en Turquie et en Jordanie, jusqu’à ce que soit annoncé son martyre ce matin à l’aube.
La guerre contre Gaza (du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009) a fait près de 1500 martyrs, et 5000 blessés dont une grande partie se fait encore soigner pour leurs blessures.

Des milliers de Jordaniens appellent à soutenir Al-Quds

[ 08/07/2011 - 18:14 ]
Amman – CPI
Le Mouvement Islamique a organisé un festival pour soutenir la ville d'Al-Quds et sa sainte mosquée d’Al-Aqsa, contre l’occupation israélienne. Des milliers de Jordaniens y ont participé. Ils scandaient des slogans tels que « Le peuple veut libérer Al-Aqsa », ou « Nous ne reconnaîtrons jamais "Israël" »…
Dr. Mohammed Abou Zaman y a donné un discours, saluant la présence d’un grand nombre de Jordaniens. Il a aussi rendu hommage à Cheikh Raïd Salah, et l’a qualifié de seigneur des hommes et de cheikh d’Al-Aqsa.
Pour sa part, Hamam Saïd, secrétaire général du groupe des Frères Musulmans, a qualifié de crime la détention du cheikh Salah.
Il a également salué les révolutions dans les pays arabes. Il a appelé les révolutionnaires à emprunter le chemin de la réforme qui veut dire « NON à la domination étrangère sur notre Umma et OUI à la libération de la mosquée d’Al-Aqsa ».
Notons que beaucoup de notables des quartiers de Bader, Nazzal et Al-Jabal Al-Akhdar ont participé à ce festival, ainsi que des chefs tribaux, du Mouvement Islamique et du Front Islamique.

Haniyeh exhorte le gouvernement britannique à libérer le cheikh Salah

[ 08/07/2011 - 13:48 ]
Gaza – CPI
Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a exhorté le gouvernement de la Grande-Bretagne à libérer le cheikh Raïd Salah, président du Mouvement Islamique à l’intérieur des territoires occupés en 1948.
Haniyeh a lancé cet appel pendant son discours du vendredi 8 juillet 2011. Il a aussi confirmé la nécessité de mettre fin à cet injuste blocus imposé sur la bande de Gaza, un blocus totalement hermétique.
Il a également salué les efforts des solidaires avec la cause palestinienne et les convois venant briser le blocus. Il a aussi salué la délégation de l’Union des médecins arabes qui était venue, il y a deux jours, apporter des produits médicaux afin d’alléger la crise des médicaments qui frappe Gaza.
Haniyeh a aussi parlé de ce changement prévu du nom de l’UNRWA. Le gouvernement, le mouvement du Hamas, des organisations de la société civile, a-t-il ajouté, travaillent pour que ce changement n’ait pas lieu : tout changement pourra modifier le contenu et les missions de l’agence internationale.

La société israélienne est de plus en plus extrémiste et discriminatoire

[ 08/07/2011 - 20:34 ]
Al-Nassira – CPI
Un rapport publié par le Centre arabe pour les études sociales et appliquées, dans les territoires occupés en 1948, a souligné que le racisme et l’animosité contre la paix ne cesse de se renforcer dans la société sioniste.
Le rapport confirme : « Depuis le début des années quatre-vingt-dix, il y a une nouvelle tendance sioniste d’animosité et de haine à l’encontre des Palestiniens, ainsi que de la discrimination et de l’animosité contre la démocratie ».
Actuellement, « la folie pour préserver le judaïsme de l’Etat » règne sur la société israélienne. Depuis les nouvelles élections, les politiques et les lois et les suggestions de lois contre les Palestiniens sont de plus en plus nombreuses.
La société israélienne est de plus en plus extrémiste, politiquement parlant, de plus en plus fondamentaliste, religieusement parlant, confirme le rapport. Elle est favorable à l’idée de pousser les Palestiniens vers l’exil et de diriger l’Etat selon le judaïsme.
Tous ces changements pousse la société vers la violence, vers l’utilisation de la force pour résoudre les problèmes au lieu de la politique et de la diplomatie, résume le rapport.

Les Egyptiens appellent à ouvrir le passage de Rafah et à arrêter le gaz exporté vers "Israël"

[ 08/07/2011 - 22:58 ]
Le Caire – CPI
Des milliers d’Egyptiens se sont encore une fois rassemblés au centre de la capitale égyptienne le Caire, sur la place Tahrir. Onze partis, mouvements politiques égyptiens se sont mis d’accord sur cinq exigences : le jugement en public des dirigeants de l’ancien régime, le nettoyage du ministère de l’intérieur, l’arrêt de l’exportation de gaz à l’Entité sioniste et l’ouverture du point de passage de Rafah, la mise en place d’un système de SMIC, et la fin des divergences.
Selon l’activiste égyptien Mohammed Aouad, coordinateur du mouvement Jeune pour la justice et la liberté, les manifestants ont confirmé leur exigence quant à l’ouverture du point de passage de Rafah et à l’arrêt de l’exportation du gaz égyptien vers l’Entité sioniste. Aucun slogan n’a été hissé concernant les élections.
Les manifestants ont appelé cette journée de rassemblement "Le vendredi du nettoyage et du jugement". Leurs slogans appuyaient surtout ces points : « La révolution d’abord, les pauvres d’abord, les jugements d’abord ».
Ces onze institutions politiques ont décidé de continuer leur rassemblement, sur la place Tahrir, jusqu’à ce que leurs principales exigences soient réalisées.

Les forces israéliennes d'occupation matent des manifestations en Cisjordanie

[ 09/07/2011 - 00:16 ]
Cisjordanie – CPI
Partout en Cisjordanie, les forces israéliennes d'occupation ont maté les manifestations qui sortent de façon hebdomadaire et pacifique contre le mur de séparation discriminatoire et la colonisation.
Dans le village de Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah, la manifestation est sortie, vendredi 8 juillet 2011, surtout pour soutenir la flottille internationale "Liberté" interceptée par quelques pays européens, que l’on empêche d’arriver dans la bande de Gaza, qui se trouve sous blocus.
Les forces israéliennes d'occupation ont encerclé le village de Nabi Saleh et arrêté quatre Palestiniens dont Bissan, la fille de la député du Conseil Législatif Palestinien.
Et sur les deux barrages d’Attara et Nabi Saleh, les forces israéliennes d'occupation ont interdit aux équipes médicales et journalistiques d’entrer dans le village, qu’elles ont déclarée zone militaire fermée.
Le mouvement de la résistance populaire du village de Nabi Saleh a condamné les pays européens qui empêchent la flottille internationale "Liberté" de s’orienter vers la bande de Gaza.
Et dans le village de Balaïn, des dizaines d’activistes de paix étrangers ont participé à la manifestation populaire qui parcourait les rues du village et appelait à l’union et la résistance contre l’occupation.
Enfin, le comité populaire de la résistance contre le mur et la colonisation dans le village de Balaïn a appelé la communauté internationale et les institutions internationales à respecter et appliquer la décision de la Cour international de justice de La Haye, qui déclare le mur illégal.

L’ennemi occupant israélien arrête 3 Jérusalémites et juge 3 autres

[ 09/07/2011 - 10:27 ]
Jérusalem- CPI
Les forces de l’ennemi occupant israélien ont arrêté, la nuit dernière, trois jeunes palestiniens, dans le sud de la ville de Jérusalem occupée (Silwan), parmi eux était le jeune Firas Rujby, 24 ans, cela est venu après l’envahissement de la ville, et la prise d’assaut plusieurs maisons dans ses quartiers.
Des témoins ont confirmé l'apparition d'affrontements sporadiques dans la ville qui a duré jusqu'à tard hier soir
Dans un contexte connexe, la Cour sioniste  à l’ouest de Jérusalem, a condamné deux jeunes hommes: Nidham Ramouz, 29 ans, et Wael Rujby ,30 ans, pour quatre ans et quatre mois, alors que  le troisième jeune Ahmad Walid Salaymeh (23 ans), a été condamné à trois ans et quatre mois.

La France fait une promesse de 100 millions de Dollars au peuple palestinien

08/07/2011 
Ramallah – PNN –Candice Laurent, le gouvernement français a promis 100 millions de dollars en soutien au peuple palestinien. Ce montant servira à des projets de développement et des programmes d’aide humanitaire.
Cette promesse a été faite lors du dialogue annuel entre les gouvernements français et palestiniens. Le Dr Ali Jarbwi, Ministre du développement urbain, représentait le côté Palestinien, alors que la France était représentée par le Consul Général à Jérusalem, Frédéric Desagneaux. Les négociations se sont déroulées à Ramallah.
Ce dialogue régulier entre les deux partenaires a pour but de discuter les projets de développement que le gouvernement français finance aujourd’hui, ainsi que ceux qui seront mis en place l’an prochain.
Le montant du financement alloué à l’Autorité Palestinienne entre 2008 et 2011 par le gouvernement français atteint aujourd’hui près de 400 millions de dollars (soit près de 300 millions d’euros). Ces fonds ont servi à financer des projets de développement à Gaza et en Cisjordanie, ainsi que des projets d’aide humanitaire.

Légal ou pas, le blocus israélien?

09 juillet 2011
Laura-Julie Perreault
La Presse
Le blocus d'Israël de la bande de Gaza est-il légal? La question est au coeur du bras de fer entre l'État hébreu, qui dit être dans son droit et les organisateurs de la flottille humanitaire, qui qualifient le blocus de hors la loi. Elle sera aussi au centre d'un rapport, attendu d'un jour à l'autre, du bureau du secrétaire général des Nations unies sur l'assaut du Mavi Marmara de l'an dernier. Pour y voir plus clair, La Presse a demandé à Mario Prost, professeur de droit international à la Keele Law School, en Grande-Bretagne, de décortiquer le blocus en cinq questions et réponses.
Q: La Presse: Comme concept, le blocus est-il légal en droit international?
R: Mario Prost: En droit international, le blocus est une méthode de guerre acceptée. Pendant les deux guerres mondiales, ç'a été utilisé. Le blocus fait aussi partie des divers moyens que peut utiliser le Conseil de sécurité en cas de conflit international. Mais le droit définit aussi des conditions pour le mettre en place.
Q: Quelles sont ces conditions?
R: Pour utiliser le blocus, on doit être dans un contexte de conflit armé entre deux parties. Ce conflit doit être international. Le blocus doit être déclaré de manière claire, doit être publicisé et le pays doit déployer les moyens nécessaires pour le faire respecter. Il doit être appliqué de manière non discriminatoire. C'est-à-dire qu'un pays ne peut pas seulement empêcher les bateaux de certains pays et pas d'autres d'atteindre les côtes de l'entité visée par le blocus.
Q: Est-ce que le blocus israélien remplit toutes ces conditions?
R: Il y a diverses opinions de juristes sur la question, mais en général, la plupart s'entendent pour dire qu'Israël a le droit d'avoir recours à un blocus dans son conflit contre le Hamas (parti islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza). Israël a imposé des restrictions à la bande de Gaza dès 2007, mais c'est en 2009 que le blocus a été officiellement annoncé, dans le cadre de l'opération Plomb durci, qui est un conflit armé. Le niveau d'intensité a diminué, mais en droit international, un conflit est terminé quand cessent toutes les hostilités. Le blocus israélien a été très bien publicisé, est effectif et n'est pas appliqué de manière discriminatoire, comme l'a démontré l'affaire du Mavi Marmara.
Q: Peut-on donc conclure que le blocus israélien est légal?
R: Non, on peut dire qu'Israël a le droit d'imposer un blocus, mais dans la manière de l'imposer, il y a deux autres conditions cardinales liées aux principes humanitaires qui peuvent rendre un blocus illégal. Premièrement, il est interdit d'affamer une population ou de la priver des biens essentiels. Deuxièmement, si dans les faits, un blocus inflige un dommage à la population civile qui est disproportionné par rapport à l'avantage militaire qu'il procure, il est illégal.
Q: Le blocus israélien passe-t-il le test des conditions humanitaires?
R: Il y a un nombre impressionnant d'indices qui nous font conclure que ce n'est pas le cas. Il y a de nombreux rapports d'organisations onusiennes, dont un récent rapport du Programme alimentaire mondial, d'organisations non gouvernementales comme Amnistie internationale et Human Rights Watch, qui affirment qu'il y a une crise humanitaire dans la bande de Gaza aujourd'hui. La nourriture rentre dans le territoire, mais la plupart des familles n'ont pas les moyens d'acheter les produits et vivent dans l'insécurité alimentaire. Gaza a un taux de chômage record. Même le Comité international de la Croix-Rouge est sorti de sa réserve habituelle et dénonce la situation. Le CICR estime que le blocus est utilisé comme une «punition collective» contre les Gazaouïs parce qu'ils ont élu le Hamas. Donc, il semble que le dommage causé est disproportionné et que le blocus israélien tel qu'appliqué aujourd'hui est illégal.
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Un petit mot de la Palestine occupée : merci à la solidarité internationale, votre message est bien arrivé aux Palestiniens

Gaza - 9 juillet 2011
Par Ziad Medoukh
De Gaza sous blocus, Gaza la douleur, mais Gaza la vie, et Gaza l’espoir, de la Palestine occupée, la Palestine blessée, mais la Palestine résistante, j’adresse mon message aux amis et solidaires, en France et partout dans le monde, aux gens de bonne volonté qui ont essayé de prendre des bateaux et des avions pour témoigner de leur solidarité à notre peuple opprimé à Gaza comme en Cisjordanie, notre peuple qui souffre d’un blocus inhumain et des mesures atroces imposées par une occupation aveugle qui déteste la vie et la lumière.
Un petit mot de la Palestine occupée : merci à la solidarité internationale, votre message est bien arrivé aux Palestiniens
Je veux dire tout d’abord que nous, Palestiniens, apprécions ce geste et tous les gestes et actions qui viennent de chaque personne quelle que soit sa nationalité, quelle que soit son appartenance, les gestes de tous les solidaires à notre noble cause, cette cause de justice, la cause palestinienne.
C’est souvent vous, les solidaires, qui nous envoyez des messages de soutien, de compassion, dans le contexte difficile qui est le nôtre marqué par l’occupation, l’humiliation et les agressions israéliennes. Mais, aujourd’hui, c’est moi le Palestinien enfermé de Gaza, moi le simple citoyen qui vit la souffrance, l’isolement et l’occupation, c’est moi qui vous envoie ce petit mot de soutien et de solidarité :
Votre message est bien arrivé aux Palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie , même si la flottille de la liberté a été interdite par les autorités grecques complices, même si les passagers ont été refoulés dans des aéroports européens et même si on leur a défendu, suivant les ordres des autorités israéliennes, de prendre les avions afin de joindre la Cisjordanie . Votre message est bien arrivé jusqu’à nous, votre courage, votre détermination ont franchi toutes les frontières.
Une fois de plus, Israël a montré ce qu’est un déni du droit international, une fois de plus, la preuve est faite que les pays dits puissants, libres et démocrates ne font qu’ exécutent les ordre d’un gouvernement raciste, colonial qui viole en permanence les droits des Palestiniens. 
Même si physiquement, vous n’êtes pas parvenu à venir chez nous, votre voix et les voix de tous les solidaires qui se sont mobilisés pour vous soutenir, a été bien entendu et votre message de paix pour les habitants des territoires palestiniens occupés est bien arrivé, malgré le blocus israélien qui ne s’est pas seulement imposé à Gaza, mais aussi en Cisjordanie  et dans les ports et aéroports européens. 

Les compagnies d’aviation européennes et nos États sont-ils aux ordres de l’État d’Israël ?

samedi 9 juillet 2011 - 09h:19
Jean-Claude Paye/Silvia Cattori
Refus d’embarquement à destination de la Palestine
Quelque 400 citoyens de différents pays européens qui se rendaient, le 8 juillet, en Cisjordanie, dans le cadre de l’initiative « Bienvenue en Palestine », ont eu la fort désagréable surprise - alors même qu’ils étaient en règle et avaient payé leurs billets depuis plusieurs mois - de se voir refuser l’embarquement par les compagnies d’aviation européennes. Cela à la demande du Ministère de l’Intérieur israélien, sous prétexte que dès leur atterrissage à l’aéroport de Tel Aviv ils se feraient refouler. Ce refus était-il légal ? Silvia Cattori a posé la question au sociologue Jean-Claude Paye.
Silvia Cattori : Les autorités israéliennes ont remis aux compagnies aériennes une liste de plusieurs centaines de noms de femmes, hommes et enfants, en leur enjoignant de leur refuser l’embarquement à destination de Tel Aviv. Or ces personnes ne voulaient pas se rendre en Israël, mais en Cisjordanie, c’est-à-dire en cette terre palestinienne militairement occupée par l’État d’Israël. Et pour y aller, elles devaient obligatoirement passer par Israël. Les compagnies aériennes étaient-elles obligées de refuser d’embarquer des personnes qui, dans nos pays sont totalement innocentes, mais qui sont considérées par Israël comme « indésirables », des « hooligans », « une menace pour sa sécurité », simplement parce qu’elles défendent les droits du peuple palestinien ?
Jean-Claude Paye (1) : Je pense que les compagnies aériennes n’étaient pas obligées, mais elles l’ont fait parce qu’elles ont été menacées de rapatrier ces gens à leur frais, dès lors qu’elles étaient avisées que ces personnes seraient refoulées par Israël à leur atterrissage. C’est sans doute pour cette raison que ces compagnies ont décidé de ne pas embarquer les gens frappés d’interdiction d’entrer en Israël.
Silvia Cattori : Selon vous les compagnies aériennes pouvaient-elles vraiment se prévaloir de cet avertissement pour bloquer les gens à leur départ aux aéroports de Genève, Paris, Rome ou Bruxelles ?
Jean-Claude Paye : Je me pose moi aussi cette question. Ont-elles ce pouvoir d’empêcher d’embarquer ? En fait, elles ont fait le travail à la place de la police israélienne de façon à ce que celle-ci ne doive même pas se confronter à la présence physique des militants à l’aéroport Ben Gourion.
Elles font ainsi partie d’un système d’effacement du corps même des protestataires, d’annulation de leur visibilité. Cette procédure d’empêchement de toute contestation de la politique israélienne place la violence de l’État sioniste dans l’invisibilité et cette violence peut donc être sans fin et sans limites. Le but du refus d’embarquement est de détruire toute capacité de mettre un cran d’arrêt à la violence réelle de cet État vis-à-vis des populations palestiniennes et à sa violence symbolique vis-à-vis de l’ensemble de l’humanité.
C’est cette invisibilité de sa violence qui permet à Israël d’être intouchable et d’occuper en permanence la place de la victime. Elle le place dans le sacré. Israël en tant qu’image d’un pays démocratique, ne peut subsister que s’il n’est pas confronté au réel, à la vie concrète des Palestiniens ou à la présence physique, au corps d’une opposition à sa politique d’apartheid. Cette affaire illustre parfaitement un paradigme de la post-modernité : le nécessaire effacement du corps et des individus réels, afin de laisser la place à la toute puissance de l’image, ici à l’image d’Israël.
Silvia Cattori : Selon les lois anti-terroristes mises en place après le 11 septembre 2001, toute compagnie aérienne est obligée de communiquer toutes les données des passagers (nom, date de naissance, adresse de résidence, téléphone, etc) aux autorités administratives des pays qui les demandent. Le passager endosse cette restriction dès qu’il achète son billet. Dans le cadre de ces dispositions, les compagnies qui ont refusé d’embarquer ces gens, étaient-elles tenues par les demandes d’Israël de refouler des voyageurs qui, dans leur pays, ne sont coupables de rien ?
Jean-Claude Paye : Je ne sais pas si c’est possible, juridiquement parlant.
Silvia Cattori : A-t-on enfreint ici le droit de circulation des personnes ?
Jean-Claude Paye : Non. S’il s’agissait de destinations européennes appartenant à l’espace Schengen il y aurait effectivement une entrave au droit de circulation des personnes ; mais Israël n’en fait pas partie.
Silvia Cattori : D’après vous, les personnes qui ont subi cette interdiction peuvent-elles attaquer les compagnies aériennes pour entrave à la liberté de circulation ?
Jean-Claude Paye : Oui, si elles veulent que l’on donne de l’ampleur à cette affaire ; sinon ce genre d’abus ne fera que s’aggraver. Sur quelle base juridique, cela reste à étudier.
Silvia Cattori : Selon vous, défier Israël de la sorte était-ce une bonne idée ?
Jean-Claude Paye : Oui, c’est une bonne idée. Car si les gens n’agissent pas rien ne se passera.
Ici on a clairement vu que tous les États occidentaux sont au service de la politique d’Israël. En France, il y avait une forte présence policière et militaire à Roissy. Les autorités françaises avaient donc été prévenues par les services israéliens et se sont engagées à faire respecter cette décision. Donc l’État français était partie prenante de l’action israélienne. L’action de la police française était décisive car, à Roissy, plus de 200 personnes devaient embarquer, le rapport de force des personnes empêchées vis-à-vis des compagnies aériennes pouvait être important. Ils pouvaient sûrement perturber le décollage s’ils ne pouvaient pas embarquer.
On trouve ici un deuxième paradigme de la post-modernité : la volonté des États de retirer préventivement à leurs citoyens toute possibilité de contester ou de faire valoir leurs droits.
Silvia Cattori : Cette affaire est inquiétante. Israël peut se conduire en État voyou avec la collusion de nos États prétendument « démocratiques ».
Jean-Claude Paye : La politique d’Israël de négation des droits et de massacre des Palestiniens est bien, dans les faits, une politique partagée par de nombreux États occidentaux, même si l’Union européenne a l’habitude de nous faire part de quelques états d’âme.
Silvia Cattori
Sur l’initiative « Bienvenue en Palestine », et le refus d’embarquement, voir également :
-  Message envoyé par EasyJet à un passager suisse, 8 juillet 2001.
-  Défier l’apartheid israélien par la voie des airs, par Mazin Qumsiyeh, 8 juillet 2001.
[1] Jean-Claude Paye est sociologue. Dernier ouvrage publié en français : La Fin de l’État de droit (La Dispute, 2004). Dernier ouvrage publié en anglais : Global War on Liberty (Telos Press, 2007).
8 juillet 2011 - Silvia Cattori
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Dans sa réponse à la flottille, Israël est tout sauf intelligent

vendredi 8 juillet 2011 - 13h:29
Amira Hass
Ha’aretz
Une externalisation, une diplomatie agressive et verbale et des mensonges ridicules ont contrarié la flottille, mais n’ont pas effacé Gaza de l’agenda international.
Comme dans une caricature antisémite, Israël a étendu ses longs tentacules autour du globe pour arrêter 10 bateaux de plus de dix ans d’âge qui voulaient prendre la mer pour Gaza. Bien des Israéliens voient cela comme une importante victoire.
L’histoire peut se lire comme suit : le gouvernement grec a voulu sauver des gens qu’il considérait sûrement comme des excentriques et des fauteurs de troubles professionnels bien que naïfs, d’une expérience traumatisante et qui pouvait même leur être fatale. Le ministre grec des Affaires étrangères a écarté les protestations accusant Israël d’avoir fait pression sur son gouvernement pour que celui-ci interdise le départ de la flottille. Il a expliqué que la Grèce avait voulu éviter une « catastrophe humanitaire » dans l’éventualité d’un affrontement entre les Forces de défense israéliennes et les manifestants.
En fait, un officier de police grec - l’un de ceux qui ont tenté (en vain) de faire dire aux passagers du Tahrir qui pilotait leur navire - n’a pas tourné autour du pot. (*) Nous avons voulu vous sauver de l’armée israélienne, a-t-il dit à l’un d’eux. Le Juif de la calomnie du sang, celui dont on doit se méfier, est remplacé par le commando-marine israélien.
Dans les caricatures antisémites, le juif fourbe est condamné à errer et son contrôle sur le monde est voué à disparaître. Mais le gouvernement d’Israël revoit la caricature et esquisse une glorieuse victoire. Une guerre d’usure, sous la forme de pannes mystérieuses et d’une bureaucratie sans précédent de la part des autorités grecques, a contrarié le projet initial de la flottille qui était de jeter l’ancre au large de la côte de Gaza. Quand le Premier ministre Benjamin Netanyahu a publiquement remercié le gouvernement grec, il savait très bien pour quoi il le remerciait.
Nous devons maintenant attendre les fuites à venir des médias pour savoir ce qu’exactement la Grèce a reçu en échange, en dehors de liens militaires plus étroits. Peut-être de l’argent, pour achever la caricature ?
C’était le bon moment pour user de la tactique de pressions. Le gouvernement socialiste de la Grèce se trouve dans une situation fragile, alors que l’Union européenne et le Fond monétaire international obligent le pays à adopter un plan d’austérité que la plus grande partie de sa population refuse. Certes, le fait que la Grèce soit devenue un sous-traitant de l’armée israélienne n’a pas fait descendre les masses dans les rues, mais il n’y a aucun doute à ce sujet : la sympathie des soldats grecs qui ont arrêté les passagers du Tahrir et celle des bureaucrates qui les ont retardés allait à la flottille et à Gaza, pas aux ordres de leur gouvernement. C’est tout ce dont nous avons besoin : qu’un autre pays dont le gouvernement s’entend bien avec Israël se trouve en opposition totale avec son opinion populaire.
Les organisateurs de la flottille ont repris un terme du monde des affaires et de la mondialisation pour décrire la domination des Palestiniens par Israël. Israël, disent-ils, a sous-traité l’industrie du blocus de Gaza. En échange d’une récompense, un gouvernement étranger - la Grèce - a rempli un rôle actif et adopté une politique délibérée visant à maintenir la bande de Gaza dans une immense prison.
La logique veut qu’un gouvernement dont la politique valide des clichés antisémites soit source d’inquiétude pour les Israéliens et les juifs du monde entier. Mais le gouvernement israélien fait ce que ses électeurs veulent et croient. Car il y a un cliché qui n’a pas été recyclé ici : celui du juif sage.
Une externalisation, une diplomatie agressive et verbale et des mensonges ridicules ont contrarié la flottille, mais n’ont pas effacé Gaza de l’agenda international. Si Israël - qui savait pertinemment qu’il n’y avait pas un gramme d’explosifs à bord des navires - avait laissé les navires partir pour Gaza, la flottille n’aurait pas préoccupé la presse internationale comme elle l’a fait.
Le blocage de la flottille n’a pas découragé les organisateurs, qui sont diplômés des luttes anti-apartheid et de la suprématie anti-blancs. Au contraire, il a fourni une preuve écrasante de la façon dont Israël est blanc. Avec comme résultat, que le blocage de la flottille a seulement augmenté leur motivation pour que l’exigence de liberté pour les Palestiniens soit gardée en haut de l’agenda international
(JPG) * : Amira Hass était à bord du bateau canadien Tahrir :
Israël met en garde la presse qui sera à bord de la Flottille pour Gaza
David Poort - Al Jazeera
Crète, 7 juillet 2011, 3 h 16 - Ha’aretz - traduction : JPP
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Nous retournerons à Gaza jusqu’à ce que la Palestine soit libérée

samedi 9 juillet 2011 - 07h:43
Richard Levy
"Nous retournerons à Gaza. Nous lutterons jusqu’à ce qu’Israël renonce à sa politique d’apartheid, à la confiscation des terres et des eaux de Cisjordanie, à la destruction des maisons et des oliveraies, à son mur qui empiète sur la Palestine, à ses clôtures de barbelés et à ses checkpoints. Nous lutterons jusqu’à ce que la Palestine soit libre"
(JPG)
Les commandos grecs arraisonnant l’"Audace de l’espoir" le 1er juillet.
Comme vous le savez sans doute par les médias, nos efforts pour aller à Gaza sur le bateau étasunien - l’Audace de l’espoir - ont échoué.
Nous pensions que les Forces de Défense israéliennes (IDF) nous arraisonneraient dans les eaux internationales, mais ce sont des commandos grecs qui nous ont assaillis près du Pirée. Comme un passager l’a dit "Israël a externalisé le blocus en Grèce, en Turquie et dans d’autres pays." Il a obtenu leur coopération grâce aux lourdes pressions diplomatiques de leurs alliés (surtout les USA) et à des menaces économiques. Actuellement, huit bateaux en partance pour Gaza et transportant des passagers originaires de 22 pays sont bloqués dans des ports grecs et turcs.
Bien que la mission telle que nous l’avions prévue ait échoué, les médias internationaux ont accordé énormément d’attention aux efforts des bateaux pour prendre la mer pour Gaza et cela a donc mis en lumière, une fois de plus, l’emprisonnement indéfendable illégalement et moralement des habitants de Gaza.
Israël interdit à la flottille d’appareiller soi-disant pour des raisons de sécurité mais cela n’a pas de sens car nous transportons du matériel de construction (dont Gaza a un urgent besoin depuis que des milliers de maisons et des centaines d’écoles ont été détruites pendant "l’opération Plomb Durci" il y a deux ans). Israël interdit aux étudiants palestiniens d’aller étudier à l’étranger, aux gens de rendre visite à leur famille et d’aller se faire soigner à l’extérieur de la bande de Gaza et d’exporter leurs marchandises. De toute évidence cela n’a rien à voir avec la sécurité. Il s’agit de punir collectivement les 1,6 million de Gazaouis pour avoir majoritairement voté pour Hamas.
Israël prétend qu’il autorise désormais l’entrée de davantage de marchandises à Gaza (en réponse au défi que constituent cette Flottille et la précédente qui a coûté neuf vies) mais cela reste tout à fait insuffisant et n’a aucun effet positif sur l’emploi ; à Gaza il y a 25-45 % de chômage et les Gazaouis vivent avec moins de 2 dollars par jour.
Cependant les Palestiniens de Gaza ne nous ont pas demandé de leur apporter des biens matériels. Ce qu’ils veulent c’est leur liberté. Le défi consiste à briser le siège militaire d’un pays armé jusqu’aux dents qui a non seulement assassiné 1 400 personnes et détruit les infrastructures de Gaza lors des attaques de 2009, mais qui étrangle le peuple de jour comme de nuit.
Personnellement, ma participation à la flottille m’a permis de rencontrer des personnes extrêmement dévouées et pleines d’amour, de tous les pays, de tous âges (22-86), de milieux différents et à l’expérience diverse. Quand nous avons appareillé en violation des ordres grecs, il y a eu un moment de joie et d’excitation indescriptibles. Nous n’oublierons jamais les cris, les chants et les larmes au milieu des drapeaux d’espoir et d’amour.
Donc nous retournerons à Gaza. Nous lutterons jusqu’à ce qu’Israël renonce à sa politique d’apartheid, à la confiscation des terres et des eaux de Cisjordanie, à la destruction des maisons et des oliveraies, à son mur qui empiète sur la Palestine, à ses clôtures de barbelés et à ses checkpoints. Nous lutterons jusqu’à ce que la Palestine soit libre. Nous vivrons des échecs. Mais comme l’a dit un passager du bateau, en citant Becket, nous "ferons une tentative, nous échouerons, essayerons encore, échouerons encore, échouerons d’une meilleure manière." Et finalement nous réussirons.
Impliquez-vous donc vous aussi si vous le pouvez.
Richard Levy est un avocat des droits de l’homme et un des passagers de l’Audace de l’espoir.
7 juillet 2011 - Pour consulter l’original : Uruknet - Traduction : Dominique Muselet -
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Le Blocus de Gaza commence ici ! - C’est ici qu’il faut le combattre !

samedi 9 juillet 2011 - 08h:09
JLM - CCIPPP 34
Dire que le blocus israélien s’est déplacé au cœur de l’Europe n’est pas suffisant, il faut dire que le blocus commence ici ! Non pas parce qu’Israël nous le demande mais parce que les intérêts politiques, économiques et idéologiques de l’Union européenne des capitalistes, des banquiers, du FMI, etc, l’exigent.
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Le 30 juin, apprenant la décision du gouvernement grec de refuser le départ du Pirée aux bateaux et aux passagers de la Flottille de la Liberté 2, Thomas Sommer, membre de la coordination internationale de la flottille2 déclarait : « On savait qu’il y avait un blocus autour de Gaza, aujourd’hui on s’aperçoit que le blocus est en train de traverser la Méditerranée pour arriver jusqu’en Grèce  ». Cette idée a été reprise par la Coordination nationale France du Bateau pour Gaza : « Le blocus de Gaza ne doit pas s’étendre aux portes de l’UE  » et par la plupart des porte-parole des bateaux français. Nous aurions tort de la considérer comme une simple formule percutante destinée aux médias. Il s’agit d’un constat dont il faut mesurer toute la portée et tirer toutes les conséquences.
La Flottille 1 avait reçu l’appui direct de l’État turc et le Mavi Marmara avait reçu tous les soutiens et les aides nécessaires. A la veille du départ de la Flottille 2, la mise sur cale du bateau symbole a porté un coup décisif à la Flottille 2. Au mépris des martyrs, en bloquant le Mavi Marmara, le gouvernement turc annonçait son revirement politique au profit d’Israël. De la même manière le gouvernement grec avait soutenu la flottille en facilitant son départ de Grèce. La décision du gouvernement grec d’interdire, manu militari, le départ des bateaux de la flottille à destination de Gaza a brutalement révélé au monde entier le revirement du gouvernement grec.
Comment expliquer les changements survenus en moins d’un an ? La facilité serait d’y voir seulement le signe d’une progression de l’influence israélienne et de la force des lobbies sionistes de par le monde. Les apparences nous y encouragent : le blocage grec de la Flottille 2, le blocage de plusieurs centaines de passagers à Roissy-Charles-de- Gaulle sur injonctions de l’État israélien semblent attester de l’élargissement du périmètre d’intervention d’Israël au cœur même de l’Europe et de la soumission de nos États aux injonctions de l’État sioniste.
Le premier inconvénient de cette lecture - superficielle - conduirait à sous-estimer l’événement majeur survenu durant l’année écoulée entre les deux Flottilles, à savoir les révolutions survenues dans le monde arabe. Prendre comme cause des revirements politiques cet événement majeur permet de comprendre l’épiphénomène israélo-gréco-français comme le symptôme de la panique provoquée par le séisme dont l’épicentre sont les révolutions du monde arabe et dont les secousses à venir sont perçues comme lourdes de menaces par les États-Unis bien sûr mais aujourd’hui également par l’Union européenne.
Ce qui signifie que les changements sont moins l’effet de la « force » d’Israël que le résultat du basculement du « monde occidental » dans la peur des conséquences des révolutions arabes. Ce n’est pas Israël qui « commande » aux États européens mais ce sont les États européens qui ont rejoint et partagent les positions états-uniennes et israéliennes.
Il n’y a qu’à voir la guerre qui est menée par cette coalition contre l’accord Hamas-Fatah. Parce qu’il ouvre la voie à une possible recomposition de l’unité du peuple palestinien (sous occupation, sous apartheid et des réfugiés) dans le contexte d’une Égypte nouvelle, cet accord est la cible de toutes les attaques.
Dire que le blocus israélien s’est déplacé au cœur de l’Europe n’est pas suffisant, il faut dire que le blocus commence ici ! Non pas parce qu’Israël nous le demande mais parce que les intérêts politiques, économiques et idéologiques de l’Union européenne des capitalistes, des banquiers, du FMI, etc, l’exigent.
La guerre contre Gaza a prouvé à ceux qui en doutaient qu’Israël ne veut pas la paix mais le nettoyage ethnique de la Palestine. Les événements récents de la Flottille 2 et de Roissy-Charles-de-Gaulle devraient convaincre ceux qui en doutent encore que l’Europe soutien l’occupation de la Palestine, la colonisation et le blocus de Gaza. Alsthom, Véolia construisent le tramway de la colonisation, le Conseil régional Languedoc-Roussillon finance dans le port de Sète un terminal fruitier pour la seule entreprise Agrexco, ils participent directement à l’occupation, la colonisation et au blocus de Gaza ! Leur collaboration est directe. C’est ici qu’il faut les combattre ! La campagne BDS nous offre le cadre et les perspectives stratégiques pour mener cette bataille.
JLM. CCIPPP34 - 9/07/2011
Diffusé par l’auteur le 9 juillet 2011
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