lundi 6 juin 2011

Ministre sioniste appelle à juger Dagan pour avoir décrit la politique de Netanyahou d'"aventureuse"

[ 06/06/2011 - 10:24 ]
Al Qods occupée - CPI
Un ministre sioniste a appelé à la poursuite de l'ancien chef du service de renseignements externe "Mossad",  Meir Dagan, en raison de ses récentes déclarations concernant les tendances sionistes dans la région, qu'il avait décrit comme «aventureuses».
Dagan avait publié des déclarations qui ont suscité de vives critiques dans les milieux sionistes, dans un discours prononcé, mercredi dernier, à l'Université de Tel Aviv, où il avait dit que le gouvernement sioniste devait adopter l'initiative de paix saoudienne de préserver les intérêts et assurer l'existence sioniste, qui prévoit le retrait aux frontières de 1967, en échange d'une normalisation complète avec les pays arabes.
Il a également averti que les projets sionistes, qu'il avait décrit comme «aventureux» envers l'Iran, pourraient finir avec les sionistes à déclancher une guerre régionale.
Le ministre de la Science et de la technologie sioniste, Daniel Herckovic a critiqué les dernières déclarations de Dagan , en appelant à lui juger  à cause de cela.
Selon la dixième chaine de télévision hébreu, Herckovic a souligné que toute  personne qui a quitté son poste, puis il parle de ce qui peuventou ne peuvent pas faire les autorités sionistes, elle s'expose à la responsabilité juridique.
Le ministre a exprimé sa surprise devant le comportement de l'ancien responsable du Mossad, l'accusant de "mettre en risque la sécurité des Israéliens", selon ses allégations.
Il est à noter que Dagan a déjà publié des déclarations plus tôt cette année sur l'incapacité de l'Iran d'acquérir une bombe nucléaire avant 2015, ce qui a irrité le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu qui a jugé que les déclarations de Dagan dans cet aspect affaiblir la position sioniste appelant à la mise en œuvre de la campagne militaire contre l'Iran, pour sa tentative de posséder une bombe nucléaire, ce qui pourrait menacer la sécurité des sionistes, selon la revendication.

La direction de la prison du Néguev arrête une petite fille au milieu de ses cris d'innocence

[ 06/06/2011 - 10:50 ]
Néguev occupé- CPI
Un rapport publié par le ministère de détenus et libérés a souligné que l'administration de la prison du Néguev a arrêté la fille Samah Magdy muslum 13 ans, de Salfit, lors de sa visite à son père en prison dans le Néguev et condamné à 13 années d'emprisonnement.
 Le ministère a précisé que la fille a été arrêtée lors de la visite et qui a été attaquée par les geôliers et la visite s'arrêta tout à coup et sous le prétexte d'essayer de faire fuir quelque chose à son père.  
Le rapport a montré que la fille innocente n'a rien possédé, mais l'administration pénitentiaire a fabriqué l'affaire dans le cadre de la provocation et de semer le trouble et l'arrêt des visites.
Le rapport a également souligné qu'il s'agissait d'une audience du procès de la petite fille dans une cour de "Beersheba", a été prolongée de 24 heures, après une enquête menée contre elle avec la police israélienne convoquée par l'administration pénitentiaire.
La jeune fille a subi un choc, la peur et la panique en raison de sa détention et après avoir vu ses mains enchaînées, ce qui apparaît à crier et à appeler sa mère et ses compagnes de l'aider.

Un citoyen tué dans l’effondrement d’un tunnel sous la frontière palestino-égyptienne

[ 06/06/2011 - 10:58 ]
Rafah – CPI
Un ouvrier palestinien est décédé suite à l’effondrement d’un tunnel sous la frontière palestino-égyptienne, au sud de la bande de Gaza, lundi à l’aube.
Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité d’urgences et de secours, a déclaré au correspondant du CPI que le jeune Sami Ahmed al-Nadi âgé de 22 ans et originaire de Khan Younès, est décédé suite à l’effondrement du tunnel dans lequel il travaillait dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Il a été transporté à l’hôpital Abou Youssef al-Najjar de la ville.
Avec la mort d’al-Nadi, le nombre de victimes des tunnels s’élève à plus de 160 depuis 2006.
Le phénomène des tunnels sous la frontière avec l’Egypte est apparu après que l’occupation a imposé son blocus contre la bande de Gaza, ils servent à faire entrer de la nourriture pour plus d’un million et demi d’assiégés.

Le passage de Rafah reste fermé devant les voyageurs

[ 06/06/2011 - 11:08 ]
Gaza – CPI
Le directeur du passage de Rafah, le lieutanant-colonel Ayoub Abou Shaar, a affirmé que le fonctionnement du passage est toujours suspendu aujourd’hui lundi, devant les voyageurs.
Abou Shaar a déclaré : « Nous n’avons pas reçu de réponse des frères dans le ministère palestinien des Affaires étrangères au sujet des résultats des consultations avec le côté égyptien concernant le fonctionnement du passage ».
Le directeur a assuré que toute nouvelle information relative au passage sera annoncée en temps voulu.
Les autorités égyptiennes avaient fermé samedi dernier le passage de Rafah sans en informer au préalable le côté palestinien.

Naksa:120 palestiniens blessés lors des violents affrontements avec les forces occupantes à Kalandia

[ 06/06/2011 - 11:34 ]
Al Qods occupée - CPI
Des violents affrontements ont été produits sur le passage de Kalandia au nord de Jérusalem occupée (al-Qods), entre les jeunes et les forces occupantes isréliennes, où des sources médicales palestiniennes ont indiqué que le nombre de blessés au cours de ces confrontations, dimanche,  s'élevait à plus de 120 blessés.
Des témoins ont déclaré que les blessés ont été traités, et transfés à un hôpital de campagne dans une situation d'urgence et qui a été installé cette journée à l'intérieur du camp.
Les jeunes palestiniens ont fait face à une tentatives des forces de l'occupation d'attaquer le camp de Kalandia, et comblé les soldats avec des pierres, des bouteilles vides et les objets tranchants, ce qui les contraint à se retirer vers le passage militaire.
Les militants au comité d'ambulance d'al-Aqsaque ont souligné que les soldats sionistes ont tiré un nouveau type de gaz toxiques lacrymogènes les plus influents de ceux utilisés habituellement dans une telle confrontation.
Ils ont souligné que les nouveaux gaz affectent la personne et des brûlures Bartha évanoui et inégal pour les yeux, et que le traitement qui nécessite une connaissance approfondie et complète de ces types de gaz toxiques, tout en indiquant à leur effet trés dangereux sur la vie humaine.
Les composants des unités arabisées sont plus actifs à proximité de la tente de sit-in au camps d'al-Boutan et le quartier central (à Batn al-Hawa)), à Bier (puit) Ayub, Ain al-Louza et à wadi (Oued) Helwa à Selwan, pour arrêter les participants dans les combats, au moment où les forces de l'ennemi occupant israélien ont tiré des grenades assourdissantes et des incendiaires invasives de gaz toxiques lacrymogènes sur les jeunes qui réagissaient par des pierres et des bouteilles vides.
"Sept jeunes palestiniens ont été arrêtés à Selwan au cours des derniers affrontements", selon la police sioniste.

L’occupation demande un nouveau permis de construire pour le musée de « la Tolérance »

[ 06/06/2011 - 15:03 ]
Al-Qods occupée – CPI
L’avocat Qays Youssouf Nasser, conseiller juridique du Conseil islamique suprême dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a averti que la municipalité sioniste d’al-Qods occupée examine aujourd’hui la demande d’une nouvelle autorisation pour le prétendu musée dont la construction est prévue sur les terres du cimetière de Maman-Allah à al-Qods. Elle va également établir une recommandation au prétendu Comité de district de l’urbanisme et de la construction pour l’acceptation de la demande d’autorisation.
Dès que le Conseil a pris connaissance de la demande de licence, il a immédiatement présenté une objection à la municipalité de l’occupation, son ingénieur, et le Comité de district de l’urbanisme et de la construction à al-Qods. Le Conseil y a requis que les documents du permis de construire soient publiés et a demandé le rejet absolu de cette demande.
L’avocat Nasser a précisé dans un communiqué lundi concernant la demande de permis que « la société sioniste qui possède la zone du cimetière confisquée pour y construire le musée le 4 avril 2011, a déposé une demande supplémentaire de permis de construire autorisant le changement de l’apparence du musée qui devrait être construit sur le cimetière en modifiant les zones de construction autorisées sous et sur terre. La différence serait d’environ 6000 mètres carrés, et la demande de permis propose que deux étages du musée soit construits sous terre ».
Le Dr Mahmoud Mousalaha, président du Conseil islamique suprême, a commencé cet incident en disant : « Les changements demandés montrent l’incapacité de l’entreprise sioniste à mettre en œuvre le plan du musée qui a été approuvé en 2003, malgré des objections arabes et sionistes. C’est pourquoi, nous appelons toutes les parties arabes, les institutions des legs pieux (awqaf), et les mouvements musulmans à coopérer avec nous et profiter de cette nouvelle opportunité pour faire définitivement échouer ce projet avec les moyens dont nous disposons ».

Un Palestinien blessé lors d’une manifestation près de Ramallah (vidéo)

Ramallah - 6 juin 2011
Par Maan News
Un agent de sécurité d’une carrière israélienne en Cisjordanie occupée a ouvert le feu, samedi 4 juin, sur des Palestiniens et ont blessé un manifestant, ont déclaré des activistes. Les habitants ont déclaré que la personne qui a été modérément blessée par des éclats venait de Budros. Elle n’a pas été immédiatement identifiée.
Les Palestiniens tenaient une manifestation pacifique à l’ouest de Ramallah quand le garde a ouvert le feu près de la carrière, qui a été installée sur des terres palestiniennes.
Un convoi de soldats israéliens est arrivé et a tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants.
Des milliers de dunums (10 dunums = 1 hectare) de terres palestiniennes ont été confisquées à Ni’lin, Shuqba et Qibya, par la carrière qui appartient à un officier militaire israélien à la retraite, ont rapporté les activistes.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

9 personnes arrêtées à Jérusalem le lendemain des manifestations

Jérusalem - 6 juin 2011
Par Maan News
Jérusalem—Deux enfants étaient parmi les 9 personnes arrêtées par les forces israéliennes, dimanche à Jérusalem, à la suite d’une journée de manifestations palestiniennes à travers la Cisjordanie occupée, afin de marquer le 44ème anniversaire de l’occupation israélienne.
A Silwan, les habitants ont déclaré qu’une unité d’infiltration a enlevé trois jeunes adolescents à leurs domiciles, alors que dans le quartier voisin de At-Tur, sept autres personnes ont été arrêtées après que la manifestation ait été étouffée.
Des adolescents et des jeunes hommes ont jeté des pierres sur les véhicules venus stopper la manifestation.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

370 Palestiniens arrêtés en mai 2011

Cisjordanie - 6 juin 2011
Par Maan News
Le Ministre des affaires des prisonniers à Gaza a diffusé un rapport dimanche (5 juin) qui fait état d'un total de 370 détentions menées par les forces israéliennes contre les Palestiniens pendant le mois de mai 2011.
Selon le rapport, ce chiffre comprend 40 détenus de moins de 15 ans, 5 femmes, 2 députés et 20 activistes internationaux.
Les détentions ont eu lieu pendant 540 invasions et raids dans des secteurs palestiniens, dit le rapport. En 2009, les Nations Unies avaient recensé une moyenne de 103 opérations d'arrestation par semaine en Cisjordanie .  
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

La malédiction de Camp David

Monde Arabe - 6 juin 2011
Par René Naba
Le président Barack Obama a préconisé le 19 Mai 2011 les grandes lignes d’un règlement du conflit israélo-palestinien sur la base de la création d’un état palestinien et d’un retour aux frontières de 1967. L’offre de paix américaine s’accompagne toutefois de conditions restrictives draconiennes, l’état palestinien devra être démilitarisé résultant de négociations entre les deux parties et ne saurait se constituer sur la base d’une proclamation unilatérale d’indépendance du coté palestinien. renenaba.com revient à cette occasion sur le traité de paix égypto-israélien, à l’occasion de la commémoration du 44eme anniversaire de la guerre de juin 1967 Ce papier est couplé avec une chronique sur Oumma.TV : « Le peuple arabe n’est pas un peuple au rabais » dont la diffusion est prévue ce même jour.
Osons l’affirmation : Camp David a été une immense duperie et le traité de paix égypto israélien, une malédiction pour l’Egypte, le Monde arabe et vraisemblablement pour la paix régionale. Machiavélique dans sa conception, ce traité a été malfaisant quant à ses effets, maléfique quant ses conséquences, tant pour l’Egypte, que pour son signataire égyptien que pour son successeur qui l’a cautionné. Anouar El Sadate, le négociateur du traité de paix israélo-égyptien de Washington du 25 mars 1979, a été assassiné deux ans plus tard, le 6 octobre 1961. Son successeur Hosni Moubarak, est, quant à lui, caramélisé au terme de trente de deux ans d’un règne calamiteux pour sa personne et infamant pour la dignité de son pays qu’il a soumis pendant cette longue période à la logique de la vassalité israélo-américaine.
La malédiction de Camp David
6.10.1981 - Anouar el-Sadate est assassiné pendant une parade militaire au Caire
L’effet de style n’est pas de mise sur un sujet de grande gravité. L’affirmation peut paraître sacrilège, mais le constat ne s’en impose pas moins au terme de trente-deux ans de paix égypto-israélienne.
Faisant fi des règles élémentaires de la polémologie, le traité a brisé l’unité du front des «pays du champ de bataille» (Egypte, Syrie, Jordanie, Palestine-OLP, Liban), matérialisée dans la guerre de 1948, tout comme dans l’expédition de Suez en 1956 et la guerre d’octobre en 1973 et a répondu pleinement à l’objectif sous-jacent de la diplomatie israélo-américaine.
En marginalisant l’Egypte, il a libéré le flanc Sud d’Israël et porté vers le Nord la guerre, la prolongeant contre le Liban et la Palestine, allégeant de surcroît le budget militaire israélien pour l’affecter à la technologie de pointe.
Dans sa course éperdue vers la paix, Sadate s’est refusé à voir le nœud coulant du piège que la diplomatie occidentale avait tendu autour du cou de l’Egypte, abusé qu’il était par l’idée qu’il forgeait l’histoire, ébloui par les sunlights de la renommée, dans une quête solitaire de la gloire en partage avec l’un des dirigeants de la droite la plus radicale israélienne, l’ordonnateur de l’invasion du Liban en 1982, Menahem Begin.
Signé sans égard pour le fidèle partenaire syrien, le traité de 1979 est suivi de la signature d’un traité similaire par la Jordanie, deux arrangements qui laisseront la Syrie tragiquement isolée face à Israël. Damas brisera son isolement par une alliance de revers avec l’Iran et par sa volonté de maintenir sous son contrôle les cartes libanaise et palestinienne, sur fond de manœuvres de diversion régionale qui déboucheront sur la guerre inter-factionnelle libanaise de 1975-1990. Des «traités de paix» en somme, qui ont déchainé une folie meurtrière de quinze ans.
Opérant un saut périlleux, Sadate expulse en juillet 1972, quinze mille conseillers soviétiques (les gardiens de son arsenal), pour se jeter sans filet dans les bras américains, se livrant à eux poings et pieds liés, sans contrepartie. Un an plus tard, en octobre 1973, alors que les Américains organisaient un pont aérien pour ravitailler leur allié israélien, Sadate ne doit son salut qu’à l’intervention expresse de l’Algérien Houri Boumediene qui débloque un milliard de dollars pour la fourniture du matériel soviétique au front égyptien du Sinaï.
Une approche collective arabe aurait évité à Israël de se jouer des contradictions arabes. Ce jeu s’effectua en alternant les offres de négociation tantôt à la Syrie, tantôt aux Palestiniens, dans une démarche dilatoire visant à parachever le peuplement du plateau du Golan et de la Cisjordanie ainsi que la judaïsation de la ville sainte de Jérusalem. Mais l’Egypte n’en a cure.
I – Le traité de paix, une notion trompeuse
La Paix (pax en latin) désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation, d’agitation ou de conflit. Elle est parfois considérée comme un idéal. Synonyme de calme et de concorde, elle renvoie à une forme de tranquillité intérieure qui règne dans les Etats, dans les familles, dans les sociétés et suggère une réconciliation, une tranquillité de l’âme, du cœur, une situation tranquille d’un État, d’un peuple, d’un royaume, d’une famille.
A s’en tenir à cette définition, le mot est trompeur lorsqu’il est appliqué à la Paix entre l’Egypte et Israël. En effet, il est ici plutôt l’équivalent à la soumission, tant il est vrai que la paix de Camp David n’a pas signifié la cessation des hostilités, mais leur transfert vers d’autres zones, particulièrement le Liban, l’Irak, la Syrie, la Tunisie, le Soudan et la Palestine, avec la caution plus ou moins tacite, parfois la résignation du plus grand Etat arabe.
Célébré dans l’ensemble du camp occidental comme annonciateur d’une ère nouvelle de paix et de prospérité dans la zone intermédiaire entre l’Asie et l’Europe, le traité sera vécu au niveau de l’opinion arabe et musulmane comme une succession de rebuffades et d’humiliations pour l’amour propre national de l’Egypte. Sur le plan stratégique, les provocations flagrantes israéliennes ont été perçues comme une fragilisation de la sécurité de l’espace national arabe.
Qu’on en juge : le traité de Washington du 21 mars 1979 a été suivi de l’annexion de Jérusalem comme «capitale éternelle et indivisible de l’Etat hébreu» le 30 juillet 1980 ; de la destruction de la centrale nucléaire irakienne de Tammouz le 7 juin 1981; puis de l’annexion du plateau syrien du Golan le 14 décembre 1981; avant de culminer avec l’invasion israélienne du Liban le 5 juin 1982, le siège de Beyrouth et la destruction des infrastructures de l’OLP au Liban.
Un répit est observé à l’occasion du processus de réintégration de l’Egypte au sein du camp arabe en 1984, à la faveur de la guerre irako-iranienne, avant de reprendre de plus belle avec une succession ininterrompue d’opérations de harcèlement contre ceux-là mêmes qui étaient les «frères d’armes » des égyptiens : raid contre le quartier général de Yasser Arafat, à Tunis le octobre 1985 ; puis l’assassinat de son bras droit, Abou Jihad (alias Khalil Al Wazir); le responsable militaire de la centrale palestinienne, toujours à Tunis le 15 avril 1988 ; et le responsable du service des renseignements palestiniens Abou Iyad (alias Salah Khalaf), encore à Tunis le 14 janvier 1991 ; enfin les deux dirigeants du Hamas, Cheikh Ahmad Yassine et Abdel Aziz Al-Rantissi, par des assassinats extrajudiciaires, amputant le leadership palestinien de ses dirigeants les plus aguerris et les plus représentatifs, déblayant la voie à la promotion d’une personnalité sans relief, le bureaucrate Mahmoud Abbas.
Telle une longue litanie, telle une longue complainte de l’impuissance arabe, les coups de poing israéliens se succéderont à un rythme soutenu, sous couvert de «guerre contre le terrorisme»: deuxième guerre du Liban en 2006, guerre contre l’enclave palestinienne de Gaza en 2008, raid de destruction d’une centrale nucléaire au nord de la Syrie le 6 septembre 2007, raid aérien contre le Soudan en janvier 2009, construction du Mur d’apartheid, judaïsation rampante de Jérusalem. A l’ombre de la paix égyptienne, la machine de guerre israélienne n’aura connu ni trêve, ni répit, mais a avancé dans la colonisation rampante de la totalité de la Palestine.
A l’ombre du traité de paix, la Palestine, dans ses deux volets, la Cisjordanie et Gaza, devient au fil des ans, la plus grande prison du Monde, le plus grand camp de concentration à ciel ouvert, avec un mur de séparation en béton armé, qui encercle et enferme près de trois millions de personnes, des dizaines de villes et de villages. Un mur trois fois plus long que le mur de Berlin et deux fois plus haut, d’une hauteur de huit mètres et d’une longueur de sept cent cinquante kilomètres.
Même Israël en est affecté dans ses fondements au point de vivre une situation «schizothymique» : un Etat de droit, certes, mais exclusivement à l’égard de ses citoyens de confession juive, un Etat d’apartheid à l’égard de la composante palestinienne de sa population, une zone de non droit et de passe droit dans ses colonies et sur la scène régionale, au point que bon nombre d’observateurs (pas uniquement arabes, pas uniquement musulmans) tendent à le considérer comme l’Etat voyou n°1 sur la scène internationale. Ces diatribes racistes anti-arabes sont si représentatives qu’elles ont érigé le bestiaire israélien en marque de fabrique du langage gouvernementale israélien.
Le refuge des juifs, des rescapés des camps de la mort et des persécutés, le pays du Kibboutz socialiste et de la fertilisation du désert, des libres penseurs et des anticonformistes, est devenu aussi, au fil des ans, un bastion de la religiosité rigoriste, des illuminés et des faux prophètes, de Meir Kalhana (Ligue de la Défense Juive) à Baruch Goldstein (l’auteur de la tuerie d’Hébron, le 25 février 2004), des gangs mafieux et des repris de justice, des Samuel Flatto-Sharon à Arcadi Gaydamak.
Un phénomène amplifié par la décomposition de l’esprit civique, gangrené par l’occupation et la corruption affairiste des cercles dirigeants, matérialisé par le naufrage du part travailliste (le «parti des pères fondateurs»), et la cascade de démission au plus haut niveau de l’état soit pour harcèlement sexuel, soit pour des faits en rapport avec l’argent illicite.
II- La propulsion d’Avigdor Libermann, une illustration caricaturale du «Droit au retour»
La propulsion d’Avigdor Libermann sur le devant de la scène politique israélienne constitue à cet égard une illustration caricaturale du «Droit au retour» dans son extravagance la plus criante, en ce qu’elle confère à un ancien videur de boîtes de nuit de Moscou –du seul fait de sa judéité, et au détriment des habitants originels du pays–, une part du destin du Moyen Orient. Elle constitue par là même la marque de l’aberration du projet sioniste dans ses manifestations les plus extrêmes, l’échec patent du projet occidental.
Près de cent ans après sa fondation, le Foyer National Juif apparaît ainsi rétrospectivement comme la première opération de délocalisation de grande envergure opérée sur une base ethnico-religieuse en vue de sous-traiter au monde arabe l’antisémitisme récurrent de la société occidentale. La Palestine, dans ce contexte, est devenue un immense défouloir de toutes les frustrations recuites générées des bas fonds de Kiev (Ukraine) et de Tbilissi (Géorgie) au fin fond de Brooklyn (Etats-Unis).
Selon un rapport de l’organisation de gauche israélienne «La Paix maintenant», publié le 29 janvier 2009 dans le journal Le Monde, les constructions dans les colonies ont augmenté de cinquante sept pour cent au cours de l’année 2008. Soixante et un pour cent de ces nouvelles structures ont été édifiées dans le périmètre de «la barrière de sécurité», et trente neuf pour cent à l’extérieur de celle-ci, c’est-à-dire en Cisjordanie . Cela rend de plus en plus difficile la création d’un Etat palestinien viable et continu, fait remarquer «La Paix maintenant».
Le nombre total de colons est passé de deux cent soixante dix mille en 2007, à deux cent quatre vingt cinq mille en 2008, sans tenir compte des implantations à la périphérie de Jérusalem qui totalisent une population de près de deux cent mille habitants. En avril 2001, une commission internationale présidée par Georges Mitchell avait recommandé le gel de la colonisation.
Dans une opération de falsification sans doute unique dans l’histoire, les principales colonies de peuplement de Cisjordanie ont été construites non sur des terres domaniales, comme les Israéliens ont voulu en accréditer l’idée auprès de leur parrain américain, mais sur des terres privées, en violation du sacro-saint principe de la propriété privée, un des principes cardinaux du libéralisme économique (1).
Près de sept cent soixante trois barrages militaires quadrillent les territoires palestiniens occupés. Depuis la Naksa (la guerre de 1967) et l’occupation des territoires palestiniens, quarante deux pour cent des hommes palestiniens ont été au moins une fois interpellé. Plus de deux cents mosquées ont été profanées et détruites, remplacées par des bars et des boîtes de nuit.
La quasi totalité de la Palestine est annexée, le commandement palestinien décimé, Gaza détruite, Beyrouth, détruite deux fois (1982 et 2006), sans que l’Egypte ne bouge le petit doigt. Rien ne retarde ou ne réfrène la boulimie d’Israël, ni son bellicisme. Le travail de sape israélien a été permanent, l’humiliation égyptienne continue.
De la stupéfaction à la consternation et l’indignation : les coups de butoirs israéliens contre les cibles arabes et palestiniennes, au mépris des lois internationales, pour satisfaire des objectifs stratégiques de l’expansion du sionisme en terre arabe, et tester, dans le même temps, la crédibilité égyptienne, sont ressentis comme autant de coups de poignards de l’Egypte à ses anciens frères d’armes. Anouar El Sadate a payé de sa vie cette forfaiture. Hosni Moubarak en fait les frais d’un rejet général de son peuple, piteuse sortie de la scène politique et de l’histoire.
Roue dentée de la diplomatie américaine, négligeant l’émergence de deux nouvelles puissances régionales (la Turquie sunnite, et l’Iran chiite), par rejet de leur alliance israélo-américaine, Hosni Moubarak, participait avec zèle à une politique suicidaire pour le monde arabe : la «Bunkérisation» d’Israël et à «l’ostracisation» de l’Iran, alors que la sagesse commandait de rechercher une parité stratégique avec Israël pour créer les conditions équitables d’un règlement final de l’ensemble du contentieux israélo-arabe.
Curieusement, en trente-deux ans d’application du traité de paix égypto-israélien, nul ne s’est hasardé à exiger d’Israël le respect de ses engagements, qui prévoyait dans un deuxième volet, la réalisation d’une paix complète entre Israéliens et Palestiniens. Une exigence confirmée par la Conférence d’Annapolis, le 29 novembre 2008.
III- L’hécatombe des piliers de l’Occident
Non seulement Israël ne s’est acquitté d’aucune des obligations de ce traité, mais il a neutralisé les effets des arrangements intérimaires prévus par les accords d’Oslo (novembre 1993), dont le premier ministre Benyamin Netanyahu en a vidé la substance à son premier passage au gouvernement en 1995, multipliant les conditions rédhibitoires. Subordonnant le règlement du problème, dans un premier temps, à la résolution du dossier nucléaire iranien, feignant d’ignorer que le conflit palestinien est antérieur de soixante ans au contentieux nucléaire iranien, il avance, dans un deuxième temps, une condition invraisemblable et contraire à la réalité historique : la reconnaissance d’Israël comme «l’Etat du Peuple Juif», en vue d’exonérer l’Etat Hébreu de toute responsabilité morale dans la tragédie palestinienne, de tout préjudice à l’égard du peuple palestinien, de tout dédommagement aux réfugiés palestiniens.
Nul non plus ne s’est étonné des procédures dilatoires mises en œuvre pour entraver la proclamation de l’indépendance de la Palestine, alors que de petits pays, au contentieux plus récent (tels le Kosovo et le Sud Soudan), ont accédé à l’indépendance, avec l’appui occidental, en infiniment moins de temps que la Palestine (dix ans pour le Kosovo), quand bien même cet Etat est reconnu par près de cent Etats membres de l’Organisation des Nations Unies.
Au terme de trente deux ans de Traité de Paix, d’une décennie de «guerre contre le terrorisme», bon nombre de dirigeants pro-occidentaux du tiers monde arabo-musulman étaient éliminés de manière violente de la vie politique, Anouar el Sadate d’Egypte, le phalangiste Bachir Gemayel, le milliardaire saoudo-libanais Rafic Hariri, la pakistanaise Benazir Bhutto, d’autres étaient dégagés de force du pouvoir, l’égyptien Hosni Moubarak et le tunisien Zine El Abidine Ben Ali ; alors que d’autres se trouvaient sous perfusion américaine: Hamid Karzaï (Afghanistan), Noury Al Malki, (Irak), Mahmoud Abbas (Palestine), même la dynastie wahhabite, et, naturellement leur enfant chéri, Saad Hariri.
Le traité de paix israélo-égyptien de mars 1979 a été compensé par la chute de la dynastie Pahlévi, l’invasion américaine de l’Irak avec l’éviction d’un pouvoir sunnite dans l’ancienne capitale des Abbassides a provoqué un séisme dupliqué par l’élimination du chef du clan saoudo-américain au Liban (Rafic Hariri) par le démembrement du Soudan, la chute du rempart de l’intégrisme de l’Afrique du Nord, la capitulation de Barack Obama face au diktat israélien dans les négociations de paix israélo-palestiniennes et la chute du gouvernement pro-américain de Saad Hariri au Liban. En intronisant Rafic Hariri «martyr de l’Occident» et son héritier politique comme «le rempart de la démocratie en terre arabe», il est à espérer que les dirigeants occidentaux ne s’en mordent pas le doigt.
La servilité à l’égard de l’Amérique ne constitue en aucune manière, un gage absolu de pérennité. La paix des braves a été la reddition d’un vaincu… L’histoire est impitoyable avec les êtres qui l’insultent.
Notes
1 – Illustration symbolique du déracinement et de la volonté des Israéliens d’extirper les Palestiniens de leur terre ancestrale, rien qu’en 2006, les Israéliens ont déraciné 13.572.896 arbres, détruit 787 silos, 788 fermes avec leurs animaux (14.824 chèvres et moutons, 12.151 vaches, 16.549 ruches d’abeilles), détruisant 425 puits, 207 maisons, sans parler des assassinats extrajudiciaires et autres trouvailles juridiques de la merveilleuse efficacité israélienne tant célébrée partout dans le monde occidental.

Golan occupé: Israël tue 23 martyrs dont une fillette et une femme

06-06-2011
Selon l'agence de presse syrienne Sana, le ministre syrien de la Santé, Waël al-Halaki, a indiqué que le nombre des martyrs tombés  sous les balles de l'occupant israélien qui a recouru à la violence pour mâter les manifestants syriens et palestiniens au Golan syrien occupé a atteint 23 personnes, dont une fille, une femme et un journaliste.
"350 blessés ont été touchée par balles et 256 autres ont été asphyxiées par inahilation de gaz lacrymogène", a dit le ministre de la Santé, soulignant que 74 blessés ont été admis dans les hôpitaux de Damas.
Le directeur de l'hôpital Mamdouh Abaza à Quneitra, docteur Ali Kanaane, avait affirmé dans un contact téléphonique avec Sana que la mort du jeune Ali Amchawi a augmenté à 23 le bilan des martyrs, ajoutant que 52 autres personnes ont été opérées.
Zosar al-Hassan, citoyen palestinien résidant au camp de Khan Echih, dans la banlieue de Damas, ayant participé à cet "regroupement national" et déclaré à Sana : " Nous sommes venus au Golan pour dire à l'ennem israélien que les générations n'oublieront jamais leur cause et pour affirmer notre droit à récupérer nos territoires occupés".
Yassine Hamad, un jeune palestinien, résidant au camp de Yarmouk à Damas, a reçu une balle, tirée par les forces de l'occupant israélien à partir du site d'Ein-Tineh à l'Est du village de Majdal Chams. Il affirme: "Ma blessure ne me fera jamais renoncer à mon droit et au droit de tous les jeunes palestiniens de revenir dans notre pays".
Le chef du mouvement du retour du peuple arabe et palestinien, Ali Abou al-Hassan, a signalé qu'"Israël" en continuant de perpétrer ce genre de crimes depuis 80 ans confirme sa nature extrémiste, terroriste et sanguinaire.
Ce lundi, l'armée d'occupation israélienne était en état d'alerte le long de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie sur le plateau du Golan.
Selon un porte-parole, elle a contesté le bilan de 23 morts et 350 blessés annoncé par Damas, affirmant n'avoir connaissance que de "10 tués et blessés provoqués par des bombes incendiaires lancées par les émeutiers à Kuneitra".
Cela dit , un cortège funèbre prestigieux a été organisé pour les martyrs de la libération et du droit au retour:le cortège a quitté l'hôpital de Mamdouh Abazah au Quneitra vers le cimetière des martyrs, dernière demeure des martyrs de la libération et du droit au retour.
Du côté de la frontière libanaise, et en raison de l'interdiction de l'armée libanaise, ils étaient quelques dizaines de jeunes palestiniens et libanais à s'être rassemblés dimanche près de l'entrée-Est de la localité de Adayssé au Liban-sud pour commémorer le 44ème anniversaire de la défaite de juin.
Selon l'agence nationale libanaise d'informations, les jeunes ont hissé les drapeaux palestiniens et scandé des slogans dénonçant l'occupation israélienne et ses pratiques agressives et appelant au retour à leur terre occupée.
A également fait son apparition à Adayssé une délégation iranienne formée de plusieurs élus du parlement dont le président de la Commission culturelle Gholam Ali Haddad: "Nous sommes témoins d'un éveil arabe en faveur de la Palestine au Moyen Orient et en Afrique du nord", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter: "lorsque le Premier ministre israélien Netanyahou dit à Obama qu'il n'est pas  concerné par la question du retour des réfugiés il est normal qu'éclate un mouvement populaire pour attirer l'attention de tous les libres et de toutes les institutions mondiales à cette affaire".
Haddad a réaffirmé " le soutien totale et global de l'Iran en tant que peuple, responsables et que commandant au droit palestinien jusqu'à la réalisation de la victoire, lorsque nous irons prier à Jérusalem AlQuds".      
De même, les forces d'occupation israélienne avaient agressé des marches palestiniennes à Jérusalem, à Naplouse et à Beit Hanoun au nord de Gaza, organisées à l'anniversaire de la défaite de juin.
Les forces d'occupation ont utilisé les balles réelles et de caoutchouc et les bombes lacrymogènes pour disperser les centaines de manifestants .

La stratégie du BDS : une arme pour la "reconnaissance" et l’édification d’un État pour le peuple palestinien

dimanche 5 juin 2011 - 20h:21
José Luis Moraguès
CCIPPP
"La reconnaissance d’une souveraineté palestinienne est clairement insuffisante en soi pour conduire à la fin réelle de l’occupation et du régime colonial d’Israël. Elle ne terminera pas non plus les décennies du système de discrimination raciale légalisée d’Israël, qui correspond à la définition de l’apartheid par l’ONU, ni ne permettra aux millions de réfugiés palestiniens de revenir dans leurs foyers d’origine d’où ils ont été violemment déracinés et exilés."
(BNC - 1er juin 2011)
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Les révolutions du monde arabe sont en train de modifier profondément tout le paysage géopolitique du moyen-orient. La modification du rapport de forces, marqué par la mise en échec de la politique états-unienne, s’accompagne d’un déplacement du centre décisionnel. La surrection des peuples en lutte, leur soif de liberté, de justice, de dignité et leur exigence d’autodétermination, constituent désormais le centre décisionnel majeur d’où viennent et viendront les changements réels. La question de la « reconnaissance » par l’ONU d’un État palestinien est déjà rattrapée par ce processus.
Le projet avancé par l’Autorité palestinienne de faire reconnaître par l’ONU un « État » palestinien a suscité jusqu’à ces derniers mois de légitimes inquiétudes : un État ? mais dans quelles frontières ? un État virtuel ou réel ? Quid du mur ? des colonies ? des réfugiés ? des Palestiniens de 48 ? Sans compter que l’amalgame du projet de « reconnaissance » avec la revendication de deux États soutenue par Israël pouvait conduire à la reconnaissance internationale d’un « État juif ». (cf. L’appel : L’État Palestinien : c’est maintenant !)
Mais les bouleversements survenus dans les pays voisins et notamment en Égypte, l’accord Fatah-Hamas, l’émergence du mouvement du 15 mars en Palestine et surtout l’extraordinaire entrée en action des réfugiés palestiniens franchissant les frontières au risque de leur vie le 15 mai, à l’occasion de l’anniversaire de la Nakba, ont complètement changé la donne. L’irruption massive et directe des réfugiés de l’extérieur comme de l’intérieur de la Palestine réclamant un État palestinien subvertit totalement le projet initial de « reconnaissance ». La revendication de « reconnaissance » par l’ONU d’un État palestinien posée comme une fin en soi et sans autre perspective que la dénonciation - une fois de plus - du non-respect du droit par Israël et ses alliés, a de fait, volé en éclat.
En s’emparant de ce projet et en le fondant en premier lieu sur la mobilisation populaire palestinienne et la Campagne internationale BDS, le BNC (Comité National de Boycott palestinien) lui insuffle un sens nouveau et le transmute en emblème d’une bataille concrète pour les droits fondamentaux et l’autodétermination, sans lesquels il ne saurait y avoir de réel état pour le peuple palestinien.
La déclaration du 1er juin 2011 du BNC est stricte sur ce point : « (...) La reconnaissance d’une souveraineté palestinienne est clairement insuffisante en soi pour conduire à la fin réelle de l’occupation et du régime colonial d’Israël. Elle ne terminera pas non plus les décennies du système de discrimination raciale légalisée d’Israël, qui correspond à la définition de l’apartheid par l’ONU, ni ne permettra aux millions de réfugiés palestiniens de revenir dans leurs foyers d’origine d’où ils ont été violemment déracinés et exilés. »
Si le contenu du projet est dès lors explicitement déterminé en référence aux trois revendications fondamentales qui portent l’Appel BDS palestinien de 2005, la question du rapport de force est également clairement posée : il s’agit, dans le cadre d’une lutte toujours respectueuse des critères de la non violence, de contraindre Israël à respecter, à appliquer le droit et satisfaire aux droits fondamentaux du peuple palestinien.
« La leçon clé apprise de l’Afrique du Sud, c’est que, pour que les gouvernements du monde mettent fin à leur complicité avec des violations graves et persistantes des droits humains et de la loi internationale par Israël, ils doivent y être obligés par une pression massive, bien organisée, de mouvements sociaux de base et d’autres composantes de la société civile. Dans ce contexte, le BDS a fait la preuve d’être la stratégie la plus puissante et prometteuse de la solidarité internationale avec le peuple palestinien dans notre lutte pour l’autodétermination, la liberté, la justice et l’égalité. »(BNC 1/06/11)
Mettre au cœur de nos activités de solidarité la campagne BDS et au cœur de la campagne BDS, la lutte pour les droits fondamentaux des palestiniens, voilà la meilleure façon de lutter « avant et après septembre » et surtout « après », non seulement pour la « reconnaissance » mais surtout à l’édification d’un État palestinien.
le 2 juin 2011 - diffusé par l’auteur.
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Depuis 2010, Israël a kidnappé 1200 Palestiniens mineurs

lundi 6 juin 2011 - 07h:26
Al Qassam Website
Un rapport publié mardi révèle une escalade dans les affrrontements entre la police israélienne et les citoyens palestiniens de Jérusalem, en particulier dans les quartiers de Silwan et Al-Issawiyya.
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Publié par l’Association pour les droits civils en Israël [IARC], le rapport constate que la police israélienne, depuis le début de l’année 2010, a enlevé 1200 Palestiniens soupçonnés d’avoir lancé des pierres et en a gardé environ 760 d’entre eux en garde à vue.
Environ un tiers des personnes arrêtées ont été inculpées et emprisonnées jusqu’à la fin de la procédure judiciaire, a déclaré l’IARC.
« Le grand écart dans les chiffres entre les jeunes qui ont été interrogés et arrêtés et ceux qui ont effectivement été mis en accusation est très révélateur pour les Palestiniens, qui sont persuadés que la plupart de ces arrestations et interrogatoires sont exclusivement destinés à intimider les mineurs », indique le rapport.
Le rapport décrit en détail que dans les derniers mois, des affrontements de grande ampleur ont éclaté entre la police israélienne et les habitants de Jérusalem, où la police de l’occupation a utilisé une force excessive, tuant un enfant à Al-Issawiyya après qu’il ait respiré des gaz toxiques que la police a tiré dans les zones résidentielles.
Le rapport souligne également l’utilisation par la police de méthodes de punition collective, de la violence, et de la pression contre la population palestinienne lors de l’application des lois israéliennes à Jérusalem.
Le rapport ajoute aussi que les plaintes venant de civils et contre les autorités d’occupation israéliennes, sont le plus souvent ignorées.
1° juin 2011 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-4579-Isra...
Traduction : Info-Palestine.net
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L’armée israélienne d’occupation commet un massacre à la frontière syrienne

dimanche 5 juin 2011 - 21h:36
D’après Al Jazeera
Au moins 20 manifestants ont été assassinés par les troupes israéliennes le long de la frontière syrienne, au cours d’une manifestation pro-palestinienne marquant « Le jour de la défaite » lors de la guerre de 1967.
Cette vidéo retransmet également une interview très pénible et en direct de Mark Regev, porte-parole du gouvernement israélien et véritable Goebbels des temps modernes, qui n’hésite pas à mentir avec le pire des culots alors que les images transmises sont extrêmement explicites sur la violence et la sauvagerie des troupes d’occupation à l’égard des manifestants qui se sont approchés du territoire syrien sous occupation.
Les troupes israéliennes ont ouvert le feu le long de la frontière syrienne contre une foule de manifestants pro-palestiniens tentant de traverser la frontière [non-reconnue internationalement] entre les hauteurs du Golan sous occupation et la Syrie.
Au moins 20 manifestants ont été assassinés, dont un garçon de 12 ans, et 220 autres ont été blessés tandis qu’ils défilaient sur les hauteurs du Golan, a fait savoir aujourd’hui la télévision d’Etat syrienne.
La foule s’était approchée de la frontière, ce dimanche, un jour considéré comme « jour de la Naksa » ou « jour de la défaite », marquant le 44e anniversaire de la guerre de 1967 au cours de laquelle Israël a occupé la région.
Andrew Simmons d’Al Jazeera, rapportant depuis Jérusalem, dit que l’armée israélienne prétend avoir tiré en l’air et ne fait pas état de victimes.
« Bien que la télévision syrienne ait annoncé des morts, il n’existe aucun moyen de le vérifier pour l’instant », selon lui.
« Mais nous avons vu cette avancée d’un grand nombre de manifestants qui tentaient de traverser une ligne de barbelés, puis s’étaient retrouvés au milieu d’une zone de tranchées. »
Les manifestants, la plupart des jeunes gens, ont finalement réussi à passer à travers les bobines de fils de fer barbelés marquant la [soit-disant] frontière, entrant ensuite dans une zone tampon et rampant vers une seconde clôture gardée par les troupes israéliennes d’occupation.
A certains moments, des manifestants ont été vus évacuant un manifestant mort ou blessé.
Mustafa Barghouthi, un responsable politique palestinien indépendant, a déclaré à Al Jazeera : « Ce que nous avons vu sur les hauteurs du Golan, comme face au checkpoint à Jérusalem [aujourd’hui], se sont des manifestants palestiniens pacifiques réclamant leur liberté et la fin de l’occupation, qui est devenue la plus longue de l’histoire moderne. »
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Les manifestants transportent un homme blessé qui a été touché par les tirs israéliens - Photo : AFP/Jack Guez
« Et ils ont été confrontés à la terrible violence d’Israël. [Les soldats] ont tiré des coups de feu, envoyé des gaz lacrymogènes, des bombes assourdissantes et des grenades propulsant des produits chimiques dangereux contre les manifestants. »
« Ils nous ont également tabassés. J’étais un de ceux qui a été frappé aujourd’hui par les soldats israéliens alors que nous étions pacifiquement en train d’atteindre le checkpoint à Jérusalem. »
Ghayath Awad, un Palestinien de 29 ans qui a reçu une balle à hauteur de la taille, a déclaré depuis un hôpital à l’agence Associated Press : « Nous avons essayé de couper les barbelés quand les soldats israéliens ont commencé à tirer sur nous. »
Mohammed Hasan, un étudiant de 16 ans, blessé aux deux pieds, a déclaré : « Nous voulons à cette occasion rappeler à l’Amérique et au monde entier que nous avons le droit de retourner dans notre pays. »
Le Département d’État américain a exprimé sa préoccupation ( ?) face aux affrontements.
« Nous sommes profondément troublés par les événements qui ont eu lieu plus tôt aujourd’hui sur les hauteurs du Golan causant des blessés et des morts », a déclaré le Département d’Etat dans un communiqué.
[...]
Ces récentes manifestations ont pour but d’attirer l’attention sur le sort des réfugiés palestiniens qui ont été chassés de leurs foyers pendant la guerre de conquête de la Palestine par les sionistes en 1948.
Aujourd’hui, environ un demi-million de réfugiés palestiniens vivent répartis sur 13 camps en Syrie.
5 juin 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
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Israël/États-Unis : alliance stratégique mais tensions réelles

dimanche 5 juin 2011 - 07h:23
Michel Warschawski - AIC
Netanyahu se trompe en croyant que le gouvernement états-unien lui apportera un soutien illimité et inconditionnel, écrit Michel Warschawski.
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Netanyahu devant le Congrès US, le 24 mai.
Les États-Unis et Israël entretiennent une alliance stratégique, qui ne se brisera pas dans les années qui viennent ; elle représente un intérêt évident pour les deux côtés, et chaque partenaire profite de cette relation. Pendant qu’Israël reçoit un soutien sécuritaire et une protection diplomatique massifs des États-Unis, ceux-ci savent qu’ils peuvent voir en Israël un fantassin capable, toujours prêt à partir en guerre contre tout ennemi menaçant les intérêts de Washington. Une dépendance réciproque existe entre les États-Unis et Israël, réciproque mais pas symétrique. Il semble que Benjamin Netanyahu ait oublié ce dernier point.
Mais il a oublié également d’autres choses dans son discours en réponse à la déclaration d’Obama sur la Ligne de juin 1967 : que l’ère de la guerre préventive globale de George W. Bush est passée, et qu’elle ne reviendra pas dans un proche avenir ; que de nouvelles puissances menacent l’hégémonie régionale américaine et que les États-Unis vont devoir en conséquence resserrer les liens avec le plus grand nombre de régimes arabes possibles ; qu’il existe un « printemps arabe » qui change d’une manière non négligeable la position d’Israël dans la stratégie états-unienne. Et Netanyahu a oublié surtout qu’Obama n’a pas oublié, lui, les anciennes et nombreuses insultes et le sabotage systématique à son encontre.
Le discours d’Obama au Caire et le néoconservatisme de Netanyahu vont nécessairement conduire à des crises. Même les mots de réconciliation prononcés devant le Congrès et par les porte-parole de la Maison-Blanche ne peuvent dissimuler ce que les médias états-uniens et israéliens définissent comme une crise. « Netanyahu nie l’existence d’une crise, mais les Américains sont toujours furieux » (titre le Ha’aretz du 23 mai 2011) et un officiel israélien a prévenu le journaliste israélien Barak Ravid que les sentiments de la secrétaire d’État, Hillary Clinton, à l’égard de Netanyahu « allaient de la répugnance à la haine ».
Même de hauts représentants de la communauté juive états-unienne ont critiqué Netanyahu pour le ton qu’il a utilisé pour répondre aux positions d’Obama et pour l’exacerbation inutile des tensions avec l’Administration. Dans ce contexte, Netanyahu commet aussi une erreur, en dépit de ce que l’on considère comme son intime compréhension de la politique américaine : le niveau de dépendance du Président à l’égard des donateurs juifs est inférieur à ce qu’il pense... et à ce que les groupes antisémites prétendent. Quand les intérêts nationaux états-uniens sont en jeu, ni le lobby proisraélien ni l’argent des donateurs ne dicteront leur politique. Leur impact est en marge de la politique, et ce n’est qu’en de rares occasions que la politique se fait mener par le bout du nez.
Il semble qu’aux yeux d’Obama, le « printemps arabe » l’autorise à s’intéresser davantage à la volonté des peuples arabes, et à chercher à en imposer au gouvernement israélien qui refuse de prendre même ses plus proches amis en considération. Le fait qu’Obama ne se soit pas plié devant la conférence de l’AIPAC témoigne de sa détermination à mettre une pression amicale sur le gouvernement israélien... lors de son prochain mandat, s’il devait être réélu. Les néoconservateurs israéliens comptent sur un retour des néoconservateurs états-uniens à la Maison-Blanche, mais pour le moment, il ne semble pas que les Républicains puissent présenter un candidat qui aurait une chance contre Obama.
Aujourd’hui, ceux qui sont les plus proches de la droite israélienne sont considérés comme de dangereux déments capables de hâter le crépuscule de l’Empire américain. Obama sait cela, et il est capable d’exploiter l’embarras du camp adverse pour faire pression sur le gouvernement israélien. Ne nous trompons pas : Obama va bien tenter d’empêcher le vote à l’Assemblée générale des Nations-Unies, ou au moins de le vider le plus possible de son contenu, mais cette assistance à Israël sera un prêté pour un rendu dont il exigera le remboursement le moment venu. Dans les relations internationales, rien n’est gratuit, même entre partenaires stratégiques. Et surtout quand les dirigeants actuels du gouvernement américain ont quelques comptes à régler à cause d’une arrogance malveillante manifestée par plusieurs ministres importants du gouvernement israélien, et notamment son Premier ministre.
(JPG) Michel Warschawski est écrivain, journaliste et cofondateur du Centre d’information alternative (AIC), et un militant bien connu. Sur son blog, « Mikado » propose ses opinions et des analyses de certains articles de presse pour une meilleure compréhension de la réalité des faits qui se cache derrière les gros titres.
30 mai 2011 - Alternative Information Center - Traduit en anglais par le Centre d’Information Alternative (AIC) et de l’anglais par JPP
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Paul Larudee : « Israël se rend compte que le monde est en train de changer »

publié le lundi 6 juin 2011
Maude Girard

 
Il y a un an presque jour pour jour, la Flottille pour la Liberté, initiée notamment par Free Gaza, avait tenté de rompre le blocus imposé sur Gaza par Israël depuis 2007.
Les navires en provenance de Turquie se faisaient violemment intercepter dans les eaux internationales par l’armée israélienne. Bilan : 9 morts côté turc. A quelques semaines du départ d’une nouvelle flottille de presque 1500 passagers, Paul Larudee, cofondateur de Free Gaza et représentant de l’association de défense des droits de l’homme Free Palestine, a accepté de commenter pour nous la récente et soudaine réconciliation entre le Fatah et le Hamas, les dernières déclarations du président américain Barack Obama, mais aussi de revenir sur le processus de paix au proche orient.
iloubnan.info : Quelle a été votre réaction à l’annonce de la réconciliation entre le Fatah et le Hamas ?
Paul Larudee : "Au nom du groupe (Free Palestine), je tiens à rappeler que nous n’avons rien à voir avec la politique intérieure palestinienne. Nous sommes solidaires de tous les Palestiniens, quelle que soit leur « couleur » politique. Nous n’avons pas d’alliés auprès des partis politiques, et nous n’avons aucun commentaire à faire sur cette réconciliation.
D’un point de vue personnel en revanche, c’est malheureux de voir l’existence d’une autorité palestinienne unifiée ou divisée qui n’a aucune autorité. Cela dissimule l’impression qu’ils ont une responsabilité. Ce n’est pas la réalité. Tout le pouvoir est aux mains d’Israël. L’existence de l’autorité est quelque chose qui prolonge et augmente l’oppression du peuple palestinien, même si elle est de bonne volonté. Le rôle de l’autorité est de distraire le monde du fait qu’Israël fait le nettoyage ethnique de la Palestine et du Golan. Je pense comme beaucoup de personnes, qu’il faudrait dissoudre l’autorité palestinienne et revenir à la situation de 1993, avant les accords d’Oslo où le régime de l’armée israélienne dirigeait. Avec ça, il n’y avait pas d’illusion sur le fait que les Palestiniens avaient un quelconque pouvoir sur eux-mêmes."
Cette réconciliation aura-t-elle des conséquences sur le processus de paix dans la région impulsée par la communauté internationale ?
"Le processus de paix est nul depuis le début, nous savons que c’est une façon détournée d’éviter la paix et la justice. Il est profondément enfoncé là où il est, je ne prévois pas d’avancée particulière de ce côté là."
Faut-il céder au pessimisme ?
Non au contraire, mais pas du point de vue des organisations gouvernementales. Je suis très optimiste quant au fait de voir le peuple prendre en charge l’avenir comme en Egypte ou en Tunisie. Les mouvements civils qui ont eu lieu depuis le premier voyage Free Gaza en 2008, les convois terrestres et voyages maritimes, (même s’ils ne sont pas tous couronnés de succès), en sont la preuve. S’ajoute à cela, le 15 mai 2011(anniversaire de la Nakba, « catastrophe » en arabe, qui désigne la création d’Israël et l’exode massif des Palestiniens qui a suivi) avec ce qui s’est passé aux frontières. A cet occasion des gens ont pu rentrer en Israël, en étant non armées et en rendant ainsi plus difficile, mais pas impossible, de massacrer des Palestiniens. Le monde entier participera à ces mouvements civils.
Je participe à l’organisation de la marche du 29 novembre des frontières jusqu’à Jérusalem. Nous prévoyons le rassemblement d’1 million de personnes. On sait que c’est possible après avoir vu ce qui s’est passé de façon spontanée. Quelque chose d’organisé peut faire bien plus.
Comment avez-vous jugé la couverture médiatique de la Nakba ?
Ca dépend des médias. Al Jazeera, c’était pas mal. Ici aux USA, ça a duré quelques secondes, peut-être 2 minutes. Seulement parce qu’il y avait des dizaines de milliers de personnes et des morts. Une journée de nouvelles, pas d’images filmées. Je crois qu’il faut qu’il y ait des occidentaux qui participent, qui meurent pour que ça intéresse l’Occident. Si des vedettes, des chefs de syndicats, des représentants religieux, des organisations juives… si tous participent, ça intéressera les médias d’où l’importance d’un mouvement organisé.
Que pensez-vous de la stratégie d’Obama de revenir aux frontières de 1967 ?
On aurait pensé qu’il était beaucoup plus vieux qu’il ne l’est. C’est tellement arriéré, je ne dis pas qu’il n’a pas raison du point de vue de l’ONU. Je ne vois pas comment on pourrait appliquer ces décisions alors que ça n’a pas été fait lorsque les conditions étaient meilleures. Pourquoi revenir à des solutions épuisées ? J’ai 65 ans, j’entends les mêmes mots que quand j’en avais 25. Les Etats Unis et l’Occident se retirent de la solution en poursuivant de tels principes.
Israël a récemment annoncé la construction de 620 logements à Jérusalem Est et de 900 autres à Har Homa à côté de Bethléem, comment envisagez-vous la suite des évènements ?
Je ne doute pas que la situation des Palestiniens va empirer avant qu’il y ait une reconnaissance de leurs droits. Les constructions peuvent même accélérer ça. Israël va essayer d’expulser un maximum de Palestiniens le plus vite possible. Israël se rend compte que le monde est entrain de changer et qu’il ne change pas en sa faveur. Il y a un certain nombre d’Israéliens qui partent. Ici en Californie, il y a 300 000 Israélo-américains, j’ai même entendu parler d’un demi-million. Qui voudrait vivre en Israël ? Même certains juifs qui étaient prêts à partir s’y installer n’iront pas, ils sont épuisés. L’économie n’y est pas meilleure qu’ailleurs, et la proportion juifs/arabes n’est pas en leur faveur. C’est pour ça qu’ils font pression. S’ils ne peuvent pas faire venir des juifs d’ailleurs, ils doivent expulser les Palestiniens. Israël est de plus en plus agressif ce qui endommage son image. Seul les Etats-Unis ont une image meilleure, mais ça va changer. L’Etat hébreu cherche à créer une forteresse aussi vite que possible.
Est-ce qu’une solution à deux Etats serait envisageable ?
Le fait que ce soit un seul état, ou intégré à un autre pays, ou dix ou douze, n’est pas important pourvu que les droits humanitaires y soient respectés.
Quand partira la prochaine flottille ?
Officiellement, elle devrait partir la troisième semaine de juin, mais ce n’est pas comme les lignes aériennes… Mais nous sommes à peu près sûr qu’avant fin juin nous nous trouverons à Gaza ou un peu au nord.
Des médias ont mentionné qu’il y a eu tellement de demandes de la part de participants juifs que l’organisation a dû refuser du monde, est-ce vrai ?
Je ne peux pas parler des détails, ce que je sais c’est qu’au total près de 100 000 personnes veulent participer et monter à bord. Nous avons 1500 places, nous sommes obligés de refuser beaucoup de gens. On a fait beaucoup d’efforts pour inviter des représentants juifs à venir avec nous, et ici aux USA, ça n’a pas été si facile que ça. Dans l’US boat to Gaza, il y aura des Juifs, pour les autres pays, je ne sais pas. C’est souhaitable de notre point de vue. En 2008 il y avait des israéliens, ils ont été très bien accueillis à Gaza.
Qui est à l’initiative de cette nouvelle flottille ?
C’est un comité de 22 initiateurs, comprenant l’IHH (Turquie), Free Gaza (USA), l’Irlande, la France, l’Angleterre, l’Italie mais il y a aussi des pays qui travaillent ensemble pour un des bateaux comme le trio Canada Belgique Allemagne.
publié par iloubnan le 31 mai

David Cameron démissionne en tant que bienfaiteur du Fonds national juif

publié le lundi 6 juin 2011
Harriet Sherwood

 
Les militants propalestiniens affirment que c’est la pression de leur campagne qui a contraint le Premier Ministre à retirer son soutien.
David Cameron a démissionné de sa fonction de mécène du Fonds national juif (FNJ), une initiative que les militants propalestiniens revendiquent comme le résultat de leur campagne, alors que Downing Street soutient qu’elle entre dans un réexamen global des rapports du Premier Ministre avec les bonnes oeuvres.
Le FNJ n’est que l’une des nombreuses oeuvres de bienfaisance dont il se retire, déclare Downing St. Ses prédécesseurs, Gordon Brown et Tony Blair, avaient assuré leur rôle de bienfaiteur du FNJ tout au long de leur mandat de Premier.
Le FNJ, à l’origine, a été créé pour acheter des terres en Palestine et y établir des colonies juives, avant la création de l’État d’Israël.
Aujourd’hui, il s’agit d’une oeuvre mondiale de bienfaisance qui se décrit comme « le gardien de la terre et du peuple d’Israël », et qui s’est spécialisée dans la plantation de forêts. Des critiques affirment que le FNJ a exproprié des Palestiniens des terres qui leur appartiennent et qu’il a effacé des villages arabes d’avant 1948 en y plantant des forêts et y installant des parcs. Le FNJ est encore impliqué dans la démolition des villages bédouins dans le désert du Néguev, dans le cadre d’un plan de boisement.
Pour Sofiah Macleod, de la Campagne « Stop the JNF » au Royaume-Uni, la pression de l’organisation a conduit Cameron à se retirer. « Il s’est produit un changement dans l’opinion publique et une prise de conscience du comportement d’Israël, il y a eu une pression spécifique sur (Cameron) pour qu’il sorte du FNJ » dit-elle. « Nous pensons qu’il a démissionné en raison de cette pression politique. Étant donné le soutien que reçoit le FNJ de l’establishment, ce n’est certainement pas une décision qu’il a prise à la légère ».
La Campagne « Stop the JNF » a écrit une lettre ouverte au Premier Ministre ce mois-ci, affirmant que le FNJ avait commis des crimes de guerre contre le peuple palestinien et le pressait d’en démissionner en tant que mécène.
Une EDM (early day motion) déposée à la Chambre des Communes en mars regrettait que Cameron fût un bienfaiteur du FNJ et disait que la révocation du statut d’association reconnue d’utilité publique du FNJ devait être envisagée. Toutefois, Downing St maintient que la démission de Cameron rentre dans un réexamen plus large.
« Après la formation du gouvernement de coalition, une révision a été entreprise de toutes les organisations et oeuvres de bienfaisance auxquelles le Premier Ministre était associé. Suite à cette révision, le Premier Ministre s’est retiré d’un certain nombre d’oeuvres, dont le FNJ », indique Downing St dans un communiqué.
Traditionnellement, les dirigeants des trois principaux partis politiques deviennent bienfaiteurs du FNJ. Cependant, avec la démission de Cameron, plus aucun des trois dirigeants actuels ne l’est.
La Campagne Solidarité-Palestine s’est félicitée de cette décision. «  Elle reflète une réalité : il est aujourd’hui impossible pour tout dirigeant d’un parti sérieux d’accorder son soutien public au racisme » déclare Sarah Colborne, directrice de la Campagne, dans un communiqué.
« Le FNJ joue un rôle essentiel en favorisant la poursuite de la dépossession et des souffrances des Palestiniens ».
Le FNJ n’a pas voulu s’exprimer sur cette question. Dans une lettre au Guardian en octobre dernier, Samuel Hayek, président du FNJ pour le Royaume-Uni, déclarait : « Accuser le FNJ d’être un complice actif dans le nettoyage ethnique des Palestiniens constitue une déformation de la vérité au plus haut degré ». « Notre oeuvre environnementale et humanitaire n’est pas fondée sur une quelconque affiliation politique ou religieuse, mais sur le soutien à Israël et à sa population, quel qu’en soit leur contexte. C’était le cas avant que l’État moderne d’Israël ne soit créé, cela continuera d’être le cas tout au long de l’avenir. »
publié par le Guadian
traduction : JPP pour l’AFPS

Golan : L’armée israélienne ouvre le feu sur une foule

publié le lundi 6 juin 2011
AFP

 
Des centaines de protestataires, agitant des drapeaux palestiniens et syriens, ont tenté de franchir une première barrière de barbelés avant un champ de mines.
L’armée israélienne a tiré dimanche sur des manifestants palestiniens et syriens qui tentaient de pénétrer sur le plateau du Golan occupé, faisant 23 morts et 350 blessés selon Damas, lors de l’anniversaire de la Naksa, la défaite arabe de juin 1967.
Les États-Unis se sont dit dimanche « profondément inquiets » et ont appelé les parties au calme à la suite de ces nouvelles violences sur le Golan.
Des centaines de protestataires, agitant des drapeaux palestiniens et syriens, ont tenté de franchir une première barrière de barbelés avant un champ de mines, tout près de la ville de Majdal Chams, dans la partie occupée du Golan, selon des photographes de l’AFP.
Contrairement aux commémorations de la Nakba (catastrophe) palestinienne le 15 mai, aucun manifestant n’a réussi à franchir la ligne de cessez-le-feu et le porte-parole de l’armée, Yoav Mordechai, a annoncé que la situation était « sous contrôle ».
Dans la soirée, plusieurs centaines de jeunes de Majdal Chams, le chef-lieu des localités druzes du Golan, ont attaqué à coups de pierres les forces israéliennes déployées pour contenir les manifestants massés du côté syrien du plateau.
Ces heurts ont éclaté quand des nuages de gaz lacrymogènes tirés en direction de la Syrie se sont répandus dans le bourg de Majdal Chams, a constaté un photographe de l’AFP.
Du côté syrien de la clôture frontalière, des protestataires sont restés sur place, à l’abri d’un fossé, et ont allumé des feux de camp.
Par ailleurs, des jeunes Palestiniens et Syriens ont lancé un sit-in dans la ville de Kuneitra, vers où affluaient des milliers de personnes, selon la TV syrienne.
Vingt-trois personnes et 350 autres ont été blessées par les tirs israéliens aux abords du Golan, a ajouté la télévision.
Un médecin de Kuneitra, dans la partie non occupée, Ali Kanaane, a précisé à l’agence Sana que les tués avaient été « touchés par balles dans la tête et la poitrine ».
Un porte-parole de l’armée israélienne a assuré que les militaires n’avaient « pas eu d’autre choix que d’ouvrir le feu en direction des pieds des manifestants afin de les dissuader », plusieurs dizaines d’entre eux ayant ignoré les avertissements verbaux et les coups de semonce.
Un photographe de l’AFP à Majdal Chams a vu une vingtaine de manifestants blessés, certains ensanglantés, évacués du côté syrien, l’armée israélienne dénombrant 12 victimes.
Comme le 15 mai, l’armée israélienne a accusé le régime de Damas de « provocation » pour détourner l’attention de la sanglante répression des manifestations contre le régime, faisant état de projectiles lancés par les manifestants mais pas d’armes de guerre en leur possession.
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé des « éléments extrémistes » qui « s’évertuent à forcer nos frontières, menaçant nos communautés et nos citoyens ».
Les manifestations ne se sont pas limitées au Golan syrien, rassemblant des centaines de personnes dans les territoires palestiniens, tandis que les réfugiés palestiniens au Liban observaient une journée de deuil, l’armée libanaise ayant interdit les marches près de la frontière avec Israël.
Le 15 mai, lors de l’anniversaire de la Nakba, l’exode de centaines de milliers de Palestiniens avec la création de l’État d’Israël en 1948, des centaines de manifestants étaient parvenus à traverser la clôture pour atteindre Majdal Chams.
Quatre personnes avaient été tuées par l’armée israélienne. Six autres manifestants avaient été tués à la frontière libanaise.
Israël a conquis en juin 1967 le Sinaï égyptien, restitué en 1982, le Golan, la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est et la bande de Gaza.
Il a annexé le Golan et Jérusalem-Est, des proclamations non reconnues par la communauté internationale, qui considère ces territoires comme occupés, de même que la Cisjordanie, tandis que la bande de Gaza, évacuée en 2005, reste soumise à un blocus israélien et au contrôle de ses frontières par Israël.

Abbas accepte l’offre de Paris, Netanyahu la « soupèse »

06/06/2011
Le président palestinien Mahmoud Abbas a donné son accord pour participer à une conférence de paix israélo-palestinienne à Paris, tandis qu'Israël « soupèse » la proposition française, a-t-on appris hier de sources officielles.
« Le président Abbas a informé le ministre (français des Affaires étrangères Alain) Juppé de son accord officiel à l'initiative française pour réunir une conférence internationale de paix à Paris », a déclaré son conseiller politique, Nimr Hammad. Cet accord dépend cependant « de la position israélienne sur l'initiative française de lancer les négociations sur la base des frontières de 1967 pour un État palestinien », a précisé M. Hammad. « Afin d'entamer les négociations, la base de celles-ci doit être de mettre fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens occupés depuis 1967 en définissant les frontières de l'État sur cette base, avec des échanges de territoires agréés entre les parties palestinienne et israélienne », a-t-il rappelé.
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a estimé que la réponse de M. Abbas à la proposition française était « hâtive et dénuée de sens aujourd'hui », en qualifiant les négociations « d'absurdes ». « Cette proposition française ne sert qu'à ramener la partie palestinienne à la table des négociations sans la moindre contrepartie », a déclaré un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.
Côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait savoir que son pays « soupesait » la proposition française. « Nous apprécions hautement nos amis français et je leur répondrai après que nous aurons soupesé leurs propositions », a déclaré M. Netanyahu, selon un communiqué de son bureau, dans une première réaction officielle à l'initiative française. « Évidemment, il est impossible de mettre en œuvre toutes les propositions (françaises). Il faut se concentrer sur une initiative et nous aussi avons nos idées » sur la question, a-t-il souligné. « Nous examinerons comment la proposition française peut s'insérer dans d'autres initiatives et nous en discuterons aussi avec nos amis américains », a ajouté M. Netanyahu. Hier, il a en outre réaffirmé qu'Israël ne négociera « pas avec un gouvernement dont la moitié est composée par le Hamas, une organisation terroriste qui veut détruire Israël ».
Par ailleurs, des milliers d'Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv contre la poursuite de l'occupation des territoires palestiniens, à l'occasion de l'anniversaire de leur conquête par Israël lors de la guerre des Six-Jours en 1967. Les manifestants, plus de 10 000 selon les organisateurs, juifs en majorité mais également arabes, ont défilé dans le centre de Tel-Aviv, appelant à la création d'un « État palestinien dans l'intérêt d'Israël », dans les lignes du 4 juin 1967, juste avant la guerre. Défilant à l'appel d'un collectif de mouvements antioccupation de gauche, ils ont brandi des pancartes avec des caricatures du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en joueur de flûte de Hamelin, avec l'inscription « Netanyahu nous entraîne à la catastrophe ».
(Source : AFP) 

Les camps commémorent la naksa dans le calme sous le slogan du droit au retour

06/06/2011
Les réfugiés palestiniens au Liban ont célébré hier le 44e anniversaire de la naksa, la défaite des forces arabes face à Israël au cours de la guerre des Six-Jours en 1967. Dans les 12 camps palestiniens, les magasins étaient fermés et des drapeaux noirs ont été accrochés en signe de deuil, notamment dans le camp de Aïn el-Héloué, où des Palestiniens ont marché, dénonçant les « crimes israéliens » et appelant les peuples arabes à se joindre à la lutte pour « reconquérir la terre de Palestine ». L'armée, de son côté, avait renforcé sa présence autour des camps, surtout dans le Sud où des barrages ont été installés sur la route menant à la frontière.
Rappelons que les autorités libanaises avaient fait part de leur détermination d'empêcher la réédition des événements du 15 mai dernier, quand l'armée israélienne avait ouvert le feu sur des Libanais et des Palestiniens, venus à la frontière libanaise et sur le plateau du Golan commémorer la nakba, qui marque l'exode de milliers de Palestiniens avec la création de l'État d'Israël en 1948.
Respect des directives libanaises
À cet effet, tôt dans la matinée d'hier, le secrétaire général des comités populaires palestiniens au Sud, Ihsan Jamal, a déclaré qu'aucune manifestation n'a été annulée, pour la simple raison qu'aucune action n'a été prévue à l'extérieur des camps, les organisateurs s'étant ainsi conformés aux directives et aux recommandations des autorités libanaises « souveraines sur leur territoire ». Il a également rappelé que toutes les décisions sont prises « en concertation » avec les autorités libanaises, dans le souci de ne pas mettre la stabilité du pays « en danger ».
Des témoins ont cependant indiqué au site d'informations électronique www.nowlebanon.com que des jeunes Palestiniens ont tenté de brûler des pneus à l'entrée du camp de Rachidiyé, à proximité d'un barrage de l'armée libanaise, mais ils ont immédiatement été ramenés dans le camp par les combattants armés de l'OLP, qui ont tiré en l'air.
Les autres camps palestiniens ont commémoré la naksa dans un climat plus calme. À Tyr, un sit-in a été organisé à l'entrée du camp de Bourj el-Chamali, au cours duquel un membre du Hamas au Liban a invité à « tirer les leçons » de la naksa et d'arrêter de croire aux fausses promesses des « Américains et des sionistes », assurant que les réfugiés palestiniens expriment en ce jour leur attachement à défendre leurs droits, surtout celui du « retour à leur terre occupée ».
Les organisations palestiniennes ainsi que les réfugiés des camps de Beyrouth et du Nord ont décidé, après « l'annulation de la marche de la naksa », d'organiser des sit-in et des marches à l'intérieur des camps, déclarant haut et fort que le temps des défaites « est révolu » et que le peuple palestinien était « prêt » pour que « le rêve du retour devienne réalité ».
À Bourj el-Barajneh, un rassemblement a eu lieu devant la mosquée al-Forkan, au cours duquel le responsable du commandement général au Liban, Abou Imad Ramez, a insisté sur le droit des Palestiniens au retour, dénonçant les « massacres » perpétrés par Israël contre les civils innocents.
La manifestation la plus originale reste celle qui a eu lieu au camp de Mar Élias où l'artiste Georges Zeeny a exposé des photographies de la ville de Yafa, sur le trottoir à côté de l'entrée du camp, en présence du secrétaire général du Fateh à Beyrouth, Samir Abou Ofaiche, et des membres du Front démocratique, ainsi que des représentants d'organisations palestiniennes et une foule de réfugiés.
Des mots ont été prononcés en faveur du retour des Palestiniens à leur terre, et si tous les discours ont mis l'accent sur le droit des Palestiniens à vivre dans un État indépendant, certains, comme à Chatila, ont dénoncé la décision d'interdire la manifestation prévue à la frontière.

Nahr el-Bared
Un grand rassemblement populaire a été organisé au camp de Nahr el-Bared, sous le slogan du retour au pays. Les organisateurs ont insisté sur le droit des Palestiniens de vivre dans un État libre dont la capitale serait Jérusalem. Ils ont également exprimé leur droit à reconstruire le camp détruit durant les affrontements de 2007.
Au cours d'une allocution qu'il a prononcée pour l'occasion, le secrétaire général du rassemblement des comités du droit au retour, Abdallah Zayb, a appelé la communauté internationale à faire pression sur l'État hébreu afin de « mettre un terme à l'occupation des terres palestiniennes et arabes depuis l'agression de 1967 » et pour que les Palestiniens puissent édifier « un État indépendant et souverain qui accueillerait les réfugiés ».
Pour sa part, Abou Louay Arkan, membre du comité central du Front démocratique pour la libération de la Palestine, a certifié que, sans l'application de la résolution 194 relative au retour des Palestiniens à leur terre, « la région ne trouvera ni stabilité ni paix ».
Il a en revanche appelé les dirigeants palestiniens à « profiter » des prises de position du président américain Barack Obama et du Premier ministre Benjamin Netanyahu au sujet de la situation interpalestinienne. Il a également souhaité que l'entente entre les parties palestiniennes soit consolidée pour que le peuple uni soit à même de recouvrer sa terre.
Notons par ailleurs que l'ambassadeur iranien Ghadanfar Abadi a inauguré une salle nouvellement réhabilitée au centre arabo-palestinien du camp de Bourj el-Barajneh. L'occasion pour lui de réitérer son soutien au peuple palestinien de dénoncer l'hégémonie israélo-américaine et de rappeler que l'Iran soutient les Palestiniens ainsi que la résistance au Liban, regrettant que des pressions internationales et locales aient poussé le Liban à interdire la manifestation à la frontière, pour commémorer la naksa.