lundi 28 mars 2011

Des Israéliens se joignent au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) contre Israël. (Al Jazeera)

27 mars 2011
C’est l’Egypte qui m’a fait sérieusement réfléchir sur le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) . J’avais déjà entrepris un boycott discret et ciblé des biens en provenance des colonies – je lisais discrètement les étiquettes dans l’épicerie pour m’assurer que je n’achetais pas un article en provenance de l’autre côté de la Ligne Verte.
Cela faisait longtemps déjà que je faisais ça. Mais, à un moment donné, j’ai réalisé que mon boycott personnel et ciblé était un peu naïf. Et j’ai compris que c’était insuffisant.
Ce ne sont pas uniquement les colonies et l’occupation, les deux faces de la même pièce, qui posent un sérieux obstacle à la paix et violent les droits de l’homme des Palestiniens. Ce aussi tout ce qui les soutient – le gouvernement et ses institutions. C’est la bulle à l’intérieur de laquelle vivent de nombreux Israéliens, avec l’illusion d’une normalité. C’est le sentiment israélien que le statu quo peut durer indéfiniment.
Et les colonies représentent une sorte de chiffon rouge, une cible commode vers laquelle diriger sa colère. Les Israéliens doivent aussi faire face à une des plus grandes injustices provoquée par la création de leur état – la Naqba, la dépossession de centaines de milliers de Palestiniens.
La campagne BDS aborde ces questions, entre autres – les trois revendications principales du mouvement sont le respect du droit au retour des Palestiniens, tel qu’énoncé par la résolution 194 de l’ONU, la fin de l’occupation et les droits égaux pour les citoyens palestiniens d’Israël – mais j’avais des réticences à m’engager.
Je dois avouer que le mouvement me faisais peur. Je ne pensais pas qu’il pouvait aider. J’étais certain que le BDS ne ferait qu’encourager Israël a se radicaliser encore plus. Je pensais que cela ne ferait qu’empirer les choses pour tout le monde.
C’est l’Egypte qui m’a fait basculer. J’étais enthousiasmé par les images de ces gens dans la rue qui exigeaient le changement. Et tandis que les documents « Palestinian Papers » prouvent que le gouvernement paraît déterminé à maintenir le statu quo, je connais de nombreux Israéliens qui en ont assez.
Il y a les mères qui ne veulent pas envoyer leurs enfants à l’armée et des soldats mécontents de devoir protéger les colons. J’ai discuté récemment avec un homme de 44 ans – un type normal, père de deux enfants – qui me disait qu’il avait envie de casser quelque chose tellement il était en colère contre le gouvernement et inquiet pour l’avenir.
Et l’Egypte fait l’objet de nombreuses conversations en ce moment en Israël. Que peut-on faire pour prolonger ses effets jusqu’en Israël ? Que peut-on faire pour encourager les Israéliens à se battre pour le changement, pour la paix, pour leur propre libération d’un conflit qui mine leur propre auto-détermination et leur propre liberté ?
Le mouvement BDS a remporté nombre de victoires, et c’est l’une des raisons pour lesquelles le Knesset (Assemblée Nationale israélienne - NdT) veut faire passer une loi, connue sous le nom de Loi sur le Boycott, qui interdirait aux Israéliens de se joindre au mouvement et qui prévoit d’énormes amendes.
Certains de ceux engagés dans la campagne BDS sont d’ores et déjà soumis à une intense pression de la part du gouvernement.
« Le masque de la démocratie d’Israël »
Leehee Rothschild, 26 ans, fait partie des nombreux Israéliens qui ont répondu à l’appel Palestinien de 2005 en faveur du BDS. Récemment, son appartement à Tel Aviv a été perquisitionné par la police. Alors que la police prétend avoir agi dans le cadre d’une affaire de stupéfiants, elle a été emmenée au poste pour un bref interrogatoire qui a porté exclusivement sur la politique.
« La personne qui est venue me libérer (de l’interrogatoire) était un officier des services de renseignement qui a dit qu’il était chargé de suivre les activités politiques dans la zone de Tel Aviv, » dit Rothschild. C’est lui qui avait requis le mandat de perquisition.
Depuis l’opération « Plomb Endurci », les militants israéliens signalement une pression croissante de la police ainsi que des services de sécurité – connus sous leur nom en hébreu, Shabak.
La mission de ce dernier consiste, entre autres, à s’assurer qu’Israël demeure un état juif, et tous ceux qui militent pour la démocratie sont dans son collimateur.
Les perquisitions, comme celle que Rothschild a subie, sont monnaie courante, tout comme les coups de fil de la Shabak.
« A l’évidence (la pression) n’est rien en comparaison de ce que subissent les Palestiniens, » dit Rothschild. « Mais je crois que nous touchons une corde sensible ».
Lorsqu’on l’interroge sur la proposition de Loi sur le Boycott, Rothschild dit « Si la loi est adoptée, elle arrachera un peu plus le masque de la démocratie d’Israël. »
Un amour exigeant
En ce qui concerne son engagement dans le BDS, Rothschild dit qu’elle n’était pas au courant du mouvement avant qu’il ne devienne un sérieux sujet de discussion à l’intérieur de la gauche radicale israélienne, où elle militait. Et même après en avoir entendu parler, elle ne s’est pas engagée de suite.
« J’avais des réserves sur le BDS, » se souvient Rothschild. « J’y ai réfléchi longuement, en pesant le pour et le contre et en débattant avec mes amis. »
« La principale réserve que j’avais était que les aspects économiques toucheraient d’abord les personnes les plus faibles de la société – les pauvres – ceux qui ont le moins d’influence sur ce qui est en train de se passer. Mais je crois que l’occupation leur fait beaucoup plus de mal que ne pourraient le faire les désinvestissements. »
Rothschild souligne que les sommes investies par l’état « en matière de sécurité et de défense et pour opprimer les Palestiniens » pourraient mieux servir à aider les plus défavorisés en Israël.
« Une autre réserve que j’avais était qu’il pouvait radicaliser l’opinion publique israélienne, la rendre plus extrémiste, plus conservatrice, » ajoute Rothschild. « Mais il faut bien avouer qu’il lui est difficile d’être plus extrémiste qu’elle ne l’est actuellement  ».
En tant qu’israélienne, Rothschild considère que son adhésion au mouvement BDS constitue un acte de protection. L’expression d’un amour exigeant pour le pays où elle est née et où elle a grandi.
« J’espère que pour certaines personnes, ce sera comme un choc qui les réveillera et leur ouvrira les yeux sur ce qui se passe, » dit Rothschild, en ajoutant que l’oppresseur est lui-même opprimé.
« Le peuple israélien est opprimé par l’occupation – il vit dans une société militante, violente et raciste. »
Renoncer à ses privilèges
Ronnie Barkan, 34 ans, explique qu’il a fait le premier pas vers le boycott il y a plus de 15 ans, lorsqu’il a refusé d’effectuer la totalité de son service militaire.
« Il y a une forte pression sociale (en Israël), » dit Barkan. « On nous élève depuis la maternelle pour être des soldats. On nous apprend que c’est notre devoir (de servir dans l’armée) et que nous sommes un parasite ou un traitre si nous ne voulons pas le faire. »
« Ce qui est encore pire, c’est que les gens sont élevés pour être profondément racistes », ajoute-t-il. « Tout vise à cultiver le privilège (Juif) de régner en maître sur ces terres. Soutenir le BDS signifie renoncer à mes privilèges sur ces terres et insister sur l’égalité pour tous. »
Barkans compare sont adhésion au mouvement BDS aux « blancs qui dénonçaient les privilèges de l’apartheid et ont rejoint la lutte des noirs en Afrique du Sud. »
Lorsque je tique sur « le mot qui commence par A », l’Apartheid, Barkan rétorque : « Israël est à l’évidence coupable du « crime d’apartheid » tel que défini par le Statut de Rome. (*) »
Plus jamais, contre quiconque
Certains s’opposent au BDS parce qu’il inclut la reconnaissance du droit au retour des Palestiniens. Ces critiques disent que le nouveau rapport démographique porterait atteinte à l’autodétermination des Juifs. Mais Barkan rétorque que « la base fondamentale (du mouvement) sont les droits de l’homme universels et le droit international  ».
Il souligne que le mouvement BDS respecte les droits de l’homme à la fois des Palestiniens et des Juifs et qu’on y trouve à la fois des défenseurs d’un état bi-national et démocratique que des défenseurs d’une solution à deux états comme étant la meilleure solution au conflit.
Il insiste aussi pour dire que BDS n’est ni antisémite, ni même anti-Israélien.
« La campagne de boycott n’est pas dirigée contre les Israéliens. Elle est dirigée contre la politique criminelle d’Israël et les institutions complices, pas les individus, » dit-il
« Admettons qu’un universitaire ou un musicien israélien se rende à l’étranger et qu’on lui refuse une conférence ou une activité, juste parce qu’il est Israélien...  » mais je n’ai pas le temps de finir ma question.
« Non, non, cela ne fait pas partie des recommandations (de BDS), » dit-il
« Parce que ce n’est pas un boycott. C’est du racisme. » dis-je.
« Exactement, » répond Barkan, en ajoutant que l’appel palestinien en faveur du BDS est « un appel très raisonnable » qui « fait la différence entre les institutions et les individus et c’est clairement un boycott d’institutions criminelles et de leurs représentants. »
« Lorsqu’il existe une ambiguïté, » ajoute-t-il, « nous choisissons la voie la plus conciliante. »
Pourtant, Barkan a subi des critiques pour son rôle dans le mouvement de Boycott.
« Ma grand-mère a été déportée à Auschwitz et elle me dit-il, « tu peux penser ce que tu veux mais n’exprime pas tes opinions politiques parce qu’elles sont désagréables », et je lui réponds, « Tu sais très bien qui ne s’est pas exprimé il y a 70 ans. »  »
Barkan ajoute : « Je crois que la principale leçon à tirer de l’Holocauste n’est pas « plus jamais contre les Juifs » mais « Plus jamais, contre quiconque » . »
Mya Guarnieri
Journaliste, écrivain à Tel-aviv
(*) Le Statut de Rome définit les règles de fonctionnement élémentaire de la Cour pénale internationale (NdT) – source Wikipedia

La Ligue arabe critique le mutisme de la communauté internationale à l'égard de la politique de colonisation israélienne

LE CAIRE, 27 mars 2011 (TAP)
La Ligue arabe a critiqué dimanche le silence de la communauté internationale à l'égard de la politique de colonisation d'Israël dans les territoires palestiniens occupés.
La Ligue arabe a appelé, dans un communiqué à l'occasion du 35ème anniversaire de lajournée de la terre, les Nations unies, le conseil de sécurité, le quartette et les organisations humanitaires internationales à exercer des pressions sur Israël afin de l'amener à mettre fin à l'occupation militaire et à la politique de colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Elle a souligné que l'occupation israelienne a détruit depuis 1948 près de 418 villages arabes y compris des habitations, des mosquées, des églises et des sites historiques et a interdit aux populations de revenir sur leurs terres. Les habitants de ces villages au nombre de 300 000 sont désormais des réfugiés dans leur propre pays, a précisé la même source
La Ligue arabe a tenu en outre, à faire remarquer qu'Israël poursuit sa politique de colonisation de façon continue en établissant de nouvelles colonies ou en étendant les colonies déjà existantes et ce, en violation flagrante des décisions de la légalité internationale.
L'organisation panarabe a appelé enfin à mettre fin immédiatement à ces pratiques qui sapent tout effort de paix et consacrent la politique du fait accompli. 

Abbas rencontre des responsables du Hamas à Ramallah

2011-03-27 
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré samedi que la division entre les territoires palestiniens créaient des difficultés pour faire la paix avec Israël. "Il est impossible de réaliser l'aspiration de notre peuple de faire la paix sans mettre un terme à la division entre les Palestiniens", a dit le président Abbas lors d'une rencontre à Ramallah avec des responsables du Hamas, le rival de son parti, le Fatah.
Le Hamas avait pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 en chassant les forces fidèles au président Abbas. Depuis lors, Abbas ne gouverne que la Cisjordanie.
Lors de la rencontre, M. Abbas a discuté avec des responsables du Hamas de sa récente proposition visant à mettre fin à la division, dont sa visite à Gaza, la formation d'un gouvernement de technocrates pour préparer l'organisation des élections dans six mois, selon l 'agence de presse palestinienne Wafa.
Aziz Al-Dewaik, un responsable du Hamas présent à cette rencontre, l'a qualifiant d'"positive et profonde", promettant d'annoncer les décisions prises pour réaliser l'unité palestinienne dans les prochains jours.
Le chef du gouvernement du Hamas, Ismail Haniyah, avait invité le 15 mars le président Abbas à Gaza pour une rencontre. Abbas, qui avait accepté cette invitation, avait affirmé qu'il ne pourrait se rendra dans la bande de Gaza que pour déclarer la formation d'un gouvernement d'union nationale qui serait chargé de préparer les prochaines élections.
Haniyah et Abbas sont sous pression des Palestiniens pour la réconciliation nationale.
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Des colons installent une tente pour expulser une famille de bédouins palestiniens dans la Vallée du Jourdain

Vallée du Jourdain - 27 mars 2011
Par Anne Paq
Dans un petit village bédouin dans la vallée du Jourdain, des colons ont érigé une tente au milieu de la nuit, à une distance de 15 mètres d'une tente de Bédouins, sur des terres palestiniennes appartenant à l’Église. Les colons ont menacé la famille pour qu'elle parte. L’armée israélienne est venue, et a dit elle aussi à la famille de partir et a menacé de détruire sa tente, tout cela sans le moindre ordre officiel de démolition ou d'expulsion.
Des colons installent une tente pour expulser une famille de bédouins palestiniens dans la Vallée du Jourdain
Le propriétaire leur a répondu que c’était sa tente, sa maison et qu'il n’était pas question de la détruire. Le lendemain, les colons ont commencé à bâtir une clôture et ont continué de menacer la famille.
L’armée est quant à elle intervenue... et au lieu d’arrêter les colons, les soldats ont détruit la tente de la famille qui cette nuit dormira dans l’école construite par le groupe Jordan Valley Solidarity. La famille comprend 6 personnes dont 4 enfants, ils vivent sur ces terres depuis 15 ans.
Voir d'autres photos de Anne Paq.
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Ce sont les dissidents israéliens qui sauvent le pays

publié le dimanche 27 mars 2011
Gideon Levy

 
Imaginez un Israël qui serait différent aux yeux du monde.
Pas de B’Tselem, de Briser le Silence (Breaking the Silence), d’Anarchistes contre le mur (Anarchists Against the Fence,) pas de Gush Shalom. Il n’y aurait pas de New Israel Fund et pas de petits groupes de radicaux ni d’intellectuels et journalistes critiques.
Imaginez un différent Israël, qui contraigne toutes ces voix au silence et les écrase. Imaginez quelle image cela donnerait au monde. Le peu de sympathie dont Israël bénéficie encore, c’est à ces groupes qu’il la doit.
La campagne de délégitimation contre Israël, la seule vraie et celle qu’on invente, on la doit à Avigdor Lieberman et Israel Beiteinu, à Benjamin Netanyahou et au déferlement de lois anti- démocratiques venant de ses amis et de Kadima, on la doit aux Forces de Défense d’Israël, incontrôlées, et aux colons qui ne connaissent pas de limites.
Une seule journée de l’opération Plomb durci a fait plus de dégâts pour Israël que tous les articles critiques pris ensemble ; l’attaque mortelle contre le Mavi Marmara en route vers Gaza a détérioré l’image d’Israël plus que toutes les conférences contre Israël prises ensemble ; la loi sur la Nakba révolte plus que toutes les pétitions.
L’intensification des initiatives pour boycotter, mettre à nu et ostraciser Israël est née des images de Gaza et des scènes prises sur le Marmara. Le fait que des Israéliens se soient ralliés aux critiques est à imputer à l’affaiblissement du crédit d’Israël dans les universités aux Etats-Unis, dans le monde universitaire en Europe et dans les journaux américains et européens. Imaginez ce à quoi Israël ressemblerait sans eux : la Corée du Nord.
Les ambassadeurs du gouvernement et ses zélateurs ont bien du mal à persuader qui que ce soit au monde, sauf eux-mêmes. Ceux qui détruisent la démocratie israélienne ne savent qu’alimenter toujours davantage le feu qui brûle contre eux. Les voix critiques qu’on entend encore, avec une liberté qui commande le respect, attirent l’estime du reste du monde. Maintenant ce sont les dissidents qui expliquent le mieux Israël lequel continue à porter la responsabilité de son régime.
Il y a quinze jours environ, j’étais invité à la Semaine du livre juif à Londres, suite à la publication en anglais de mon livre "La punition de Gaza" (the Punishment of Gaza). La communauté juive bien pensante de Grande Bretagne menaça de boycotter l’événement, les organisateurs envisagèrent d’engager des gardes de sécurité et environ 500 personnes, essentiellement des juifs modérés, emplirent la salle, qui posèrent des questions et surtout, avec modestie, m’exprimèrent leur grande sympathie. Je me suis exprimé, comme toujours, contre l’ occupation, les injustices et le dégât que cela cause à Israël et aux Palestiniens, contre les attaques à l’encontre de la démocratie israélienne, comme je l’ai fait dans les centaines d’articles qui ont été publiés dans Haaretz en hébreu et en anglais, et comme je l’ai fait à la London School of Economics ou à Trinity University à Dublin.
Comme en d’autres occasions, un "espion" de l’Ambassade d’Israël fut dépêché à Trinity – cette fois, un étudiant israélien à qui on a demandé de noter ce que je disais et de le rapporter à l’ambassade. Celle ci envoya rapidement un rapport au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, lequel ministère le communiqua rapidement à un journal bien connu. Celui-ci publia seulement mes propos les plus durs, hors contexte – et voilà : vous avez là la mise en accusation d’un dissident. Il est possible d’ignorer la manière dont l’ambassade espionne les journalistes, qui évoque de sombres régimes. Je serais content de voir à mes conférences un représentant du gouvernement qui n’y serait pas incognito, s’il y trouvait un intérêt. Mais il est impossible d’ignorer le message que transmet une telle conduite – celui d’une chasse aux sorcières contre un journaliste dont les opinions diffèrent de la ligne du parti.
Dans ce monde de nouvelles technologies, il n’y a plus de différence entre ce qui est écrit et ce qui est dit ici ou là. Dans ce monde nouveau, hostile à Israël pour l’essentiel, il y a du sens à ce que des voix alternatives s’élèvent en provenance d’Israël, des voix autres que les voix officielles, menaçantes et dangereuses. Ces voix sont celles des véritables patriotes d’Israël, qui ont peur pour son avenir et sont soucieux de son image bien plus que les gens qui menacent de les faire taire.
Les dissidents n’ont pas besoin de s’excuser devant leur pays pour quoi que ce soit. Leur pays leur doit beaucoup : ils sont la force qui sauve son image aux yeux du monde. "Ceux qui te détruisent et te ravagent vont s’en aller ?" (Isaiah 49:17 ) Eh bien oui, vraiment. Netanyahou et Lieberman, les législateurs de droite et les instigateurs du nationalisme et du racisme, les jeunes des sommets [1] et les indifférents de Tel-Aviv. Demandez à (presque) n’importe quel intellectuel européen ou américain.
[1] les « implantations » sauvages commencent par l’installation d’une ou quelques caravanes au sommet d’une colline, endroit stratégique de contrôle et de défense, avant de s’étendre et de devenir une colonie, illégale bien sûr, comme toutes les autres, « autorisées par le gouvernement israélien ou pas.
publié par Miftah
traduction et note : C. Léostic, Afps

Deux membres du Jihad islamique tués à Gaza par une frappe israélienne

28/03/2011
Deux membres du Jihad islamique ont été tués hier à Gaza, « un autre a été blessé dans un raid de l'aviation israélienne contre des objectifs situés à l'est de Jabaliya », un camp de réfugiés au nord de la ville de Gaza, a déclaré le chef des services d'urgence locaux Adham Abou Selmiya. Selon des témoins, un drone israélien a visé une voiture, tuant ses deux occupants et blessant trois personnes. Dans un communiqué, les Brigades al-Qods, la branche armée du Jihad Islamique, ont confirmé que les deux hommes appartenaient à l'organisation et ont promis de « riposter à ce crime au moment et à l'endroit appropriés ». Une porte-parole de l'armée israélienne a de son côté affirmé qu'« un appareil de l'armée de l'air a attaqué ce matin une cellule de terroristes qui s'apprêtaient à tirer une roquette contre Israël depuis le nord de la bande de Gaza ».
Cette frappe survient au lendemain d'appels au calme et à une trêve tacite avec Israël des principaux groupes de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas depuis 2007. Le Hamas a publié un communiqué hier qui ne fait pas référence au raid, mais appelle au calme. « Nous saluons l'accord des factions palestiniens s'engageant au calme et appelons tous les combattants sur le terrain à exécuter cet accord sans violation », indique le texte. « Le Hamas tient au consensus national (palestinien) et nous sommes engagés à un retour au calme aussi longtemps que l'occupant (israélien) fera de même », a affirmé de son côté Ismaïl Radwane, un dirigeant du Hamas. Le « consensus national palestinien » évoque la trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'offensive israélienne « Plomb durci » contre la bande de Gaza. La réunion de samedi avait été convoquée par le Hamas avec la participation du Jihad islamique, une organisation radicale à laquelle ont été attribués la plupart des roquettes et obus tirés ces derniers jours vers le sud d'Israël. Le Jihad islamique s'est engagé lui aussi à respecter la trêve de facto dans les mêmes termes. « Tous les participants ont confirmé qu'ils respecteraient le consensus national en calmant les choses avec l'ennemi sioniste, a affirmé Khader Habi, un des chefs du Jihad islamique. Mais la situation va dépendre de la nature de l'attitude israélienne. »
« Il n'y a pas de cessez-le-feu. Là-bas (à Gaza), n'importe quel voyou peut aller à l'encontre de la volonté des dirigeants », a répondu de son côté à la radio militaire le ministre pour la Défense passive, Matan Vilnaï. Le ministre de la Défense Ehud Barak a également déclaré qu'« Israël n'acceptera pas ces tirs (de roquettes) et continuera à les combattre avec tous les moyens possibles ». « Nous ne voulons pas d'escalade, mais n'accepterons pas qu'on porte atteinte à nos civils », a affirmé quant à lui le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avant la séance hebdomadaire de son cabinet. Il a indiqué qu'une batterie du système antimissile « Iron Dome » (« Dôme de fer ») avait commencé à être mise en position près de Beersheva, capitale du désert du Néguev, pour un test opérationnel. Le très vanté système « Iron Dome », de conception israélienne, doit permettre d'intercepter des roquettes d'une portée de 4 à 70 km lancées depuis le territoire de Gaza. Chaque batterie compte un radar de détection et de pistage, un logiciel de contrôle de tir et trois lanceurs équipés chacun de 20 missiles d'interception.
Depuis le début du mois, des dizaines de roquettes et d'obus de mortier ont été tirés vers Israël. Les représailles israéliennes ont fait dix morts palestiniens, dont quatre civils.
Côté palestinien, le président Abbas a eu samedi à Ramallah un entretien qualifié de « positif » avec des dirigeants du Hamas - une rencontre sans précédent depuis au moins deux ans - pour discuter de la réconciliation entre les deux factions rivales.
(Source : AFP)

Liban: "L’armée protège la nation de l'ennemi israélien" (Commandant de l’armée)

27 Mars 2011 20:31 
IRIB- Le Commandant de l'armée libanaise, le Général Jean Kahwaji, a publié un communiqué, dans lequel, il souligne que "la principale mission de l'armée est, d'abord et surtout, de protéger la nation de l'ennemi israélien, du terrorisme et de tous ceux qui veulent porter atteinte à la paix civile", a rapporté la chaîne libanaise Al-Manar.
"Le commandement de l'armée, tout en étant pleinement conscient de la responsabilité qui repose sur ses épaules, en cette période délicate, au Liban et dans la région, a confiance en ses soldats qui s'attacheront, plus que jamais, à leur professionnalisme, à leur mission et à leurs constantes nationales globales, sans se laisser influencer par des slogans politiques", lit-on, dans le communiqué du Général Kahwaji.  
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Manifestation dans la ville de Tira contre une violence devenue quotidienne

[ 27/03/2011 - 03:44 ]
Palestine – CPI
Pour exprimer leur refus total de cette violence qui frappe les rues et les ruelles de la ville de Tira, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, beaucoup sont sortis en manifestation. De toutes tendances, de tous âges, les gens sont sortis en colère contre ces personnes qui terrorisent la ville et perturbent son calme ancestral.
La manifestation a été organisée par un groupe de jeunes libres refusant toute violence dans la société de Tira. Sur leur page facebook, ils ont appelé à une manifestation contre cette violence qui frappe leur société et contre la police qui ne fait rien pour chercher les malfaiteurs.
Le défilé a commencé devant le lycée Omal. Les participants hissaient des pancartes condamnant la violence et la défaillance de la police.
Le maire de la ville Mamoun Abdou Al-Hay, beaucoup de directeurs et d’instituteurs, les familles de victimes y étaient présents.
Au nom de l’union des jeunes, l’avocat Adham Ziyad Iraqi y a donné un petit discours. Il a montré son étonnement de voir la ville de Tira ravagée par la violence, cette ville qui était la fierté des villes arabes. Il a montré aussi son appréhension de voir cette violence s’installer et que tout le monde baissent les bras. Tout le monde est alors appelé à participer à la vaincre. Les jeunes ont allumé une mèche d’espoir en appelant à cette manifestation. Il reste maintenant des mesures pratiques à prendre, a dit l’avocat : ramasser les armes hors-la-loi, installer des caméras de surveillance partout dans la ville, constituer des patrouilles de contrôle, faire des pressions sur la police afin qu’elle assume ses responsabilités, contribuer aux aides aux victimes de la violence.
Mme Arabia Mansour y a aussi donné un petit discours, au nom des victimes. Elle a parlé d’un grand manque d’établissements et de clubs qui pourront remplir le temps des jeunes et les sauver de la violence. C’est la mairie qui en porte la grande responsabilité. La police y est aussi pour quelque chose dans cette affaire, avec sa passivité face aux criminels. Cette même police qui peut trouver toute personne qui dénigre le drapeau israélien, en une demi-heure !
Mlle Hind Khatib a parlé au nom du lycée Al-Oloum. Elle trouve que la violence est devenue une réelle catastrophe qui ronge la société. Ella a fait le pari sur une solution : que les vingt mille habitants s’unissent pour faire face à ce fardeau.
Au nom du collège, Mlle Najwan Iraqi a commencé par se poser des questions sur les raisons qui poussent l’élève à réagir de façon négative, dans la maison, à la rue et à l’école. Est-ce que c’est une question de vengeance, de haine, de jalousie ? Ou est-ce pour des raisons financières ?
Vaincre ce phénomène se fera en répandant la culture, l’éducation, avec des conférences, es ateliers de travail. Il faut tout faire pour rendre à la ville de Tira son élégance et sa réputation.
Mlle Lamis Al-Titit a parlé de ce phénomène de violence qui envahit notre société arabe. Il est très mauvais et doit être déraciné. Tout le monde connaît les conséquences désastreuses de sa banalisation. La violence dans la ville de Tira prend plusieurs visages : des incendies de voitures et de biens, des tirs sur les gens. L’homme ordinaire, dit-elle, doit assumer ses responsabilités avec les établissements de l’Etat, de la municipalité et les mosquées. Elle a appelé les parents à assumer leurs responsabilités et à bien éduquer leurs enfants.
Article inspiré du site Arabes 48

Les factions de la résistance: la trêve avec l'ennemi occupant est liée à son attitude

[ 27/03/2011 - 10:27 ]
Gaza – CPI
Les factions de la résistance palestinienne qui ont tenue une réunion, hier soir, le samedi 26/3, dans la ville de Gaza, à la demande du mouvement du Hamas, ont confirmé que leur respect de la trêve avec l'ennemi sioniste est liée à la nature de l'attitude de l'occupation sioniste, insistant au même temps sur la riposte immédiate à toute escalade de l'ennemi.
Oussama al-Haj, représentant du front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), qui a annoncé le communiqué de la réunion, a déclaré que "Les factions de la résistance palestinienne affirment que la politique des massacres ne peut pas casser la volonté du peuple palestinien et que la résistance est un droit légitime de défendre son peuple"
Il a ajouté que "Les Factions ont confirmé leur engagement à l'accord national pour bloquer les intentions agressives sionistes, nous nous engageons à ce consensus autant que l'engagement de l'occupation à la trêve".
Les Palestiniens participants ont décrit la réunion qui a examiné l'escalade sioniste contre Gaza et les derniers développements de la question palestinienne de "positive", où ils ont convenu de soutenir l'initiative du premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, et de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, visant à mettre fin à la division et d'en faire un succès dans tous les sens.
La réunion a été suivie par Dr. Ismaïl Redouan, du mouvement du Hamas, Cheikh Khedr Habib et Khaled al-batch, du mouvement du Djihad islamique en Palestine, en plus des représentants des factions de la résistance, tandis que le mouvement du Fatah a refusé de se présenter.

Le conseil législatif palestinien appelle son homologue ukrainien à finir la cause d'Abou Sissi

[ 27/03/2011 - 10:36 ]
Gaza – CPI
La présidence du conseil législatif palestinien a appelé le président du parlement Ukrainien à faire pression sur son gouvernement afin d'intervenir chez l'occupation sioniste pour libérer l'ingénieur palestinien, Dherar Abou Sissi qui a été enlevé par le Mossad sioniste, le 19 février dernier, sur les territoires ukrainiens.
Cela est venu dans une lettre adressée, le samedi 26/3, par le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, au président du parlement ukrainien et dont notre Centre Palestinien d'Information a obtenue une copie.
Dr. Bahr a tenu le gouvernement ukrainien responsable de l'enlèvement d'Abou Sissi, mettant en garde que cet incident défigurera l'image de l'Ukraine chez le peuple palestinien, la nation arabe et islamique si l'Ukraine n'initie pas à mettre fin au dossier de l'enlèvement d'Abou Sissi, le plus tôt possible.

Début des préparatifs pour une marche de million à "la Journée du prisonnier palestinien"

[ 27/03/2011 - 11:22 ]
Gaza – CPI
L'Organisation "Waed" pour les détenus et libérés se prépare pour une manifestation de million afin de soutenir la fermeté du mouvement national des détenus dans les prisons sionistes, au profit de la commémoration de la "Journée du prisonnier palestinien" qui marque le 17 avril chaque année.
Dans un communiqué, l'Organisation a déclaré qu'elle a lancé cette initiative comme une élévation qualitative en termes d'intensification de la solidarité officielle et populaire au niveau international et local avec les détenus palestiniens qui souffrent énormément dans les prisons de l'occupation, en particulière à la lumière de l'augmentation des agressions sionistes contre les détenus à l'absence du  rôle naturel des organisations des droits de l'homme.
Elle a annoncé son soutien à l'initiative de certains jeunes Gazaouis qui ont lancé une page sur le "Facebook", pour promouvoir le sujet et de suivi des préparatifs de cette marche, exprimant l'espoir que la question des prisonniers reprend sa position de priorité à la lumière des événements actuels sur le niveau local et régional.
Waed a noté que la cause des détenus a déjà souffert de négligence de la part des hommes politiques au fil des ans.
A propos de la marche de million, l'Organisation "Waed" a déclaré que les capitales arabes et européennes sont invitées à participer fortement dans cette manifestation à l'appui de l'humanité et soutien pour les opprimés dans les prisons de l'occupation qui sont devenues des cimetières pour les survivants à cause  des violations criminelles contre les prisonniers.
Elle a finalement souligné que la prochaine journée du prisonnier palestinien qui marque le 17 avril sera la date de cette marche , appelant les côtés gouvernementaux à faciliter cette mission.

L'occupation cible l'économie pour frapper les élément de la fermeté des Palestiniens

[ 27/03/2011 - 11:53 ]
Gaza – CPI
Le ministre palestinien de l'économie, Dr. Alaa Eddine Rafati, a confirmé que l'occupation sioniste vise à démolir les éléments de la fermeté du peuple palestinien à travers de nombreuses pratiques adoptées sur la terre, y compris le ciblage des établissements économiques représentées par les usines, ateliers, et les lieux de productions.
Dans un entretien exclusif avec le CPI, Rafati a souligné que le ciblage de l'occupation contre les usines et les établissements économiques n'est pas nouveau, précisant que l'occupation tente d'obtenir du peuple palestinien une reconnaissance à la légitimité de son entité sioniste.
Le ministre palestinien de l'économie a montré que les usines nationales et les ateliers participent significativement à promouvoir la fermeté du peuple palestinien, par les produits et les emplois, lors qu'ils réduisent de la gravité du blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, depuis 5 ans consécutifs.
Rafati a déclaré que l'occupation vise à prolonger la subordination de l'économie palestinienne à l'entité sioniste qui veut rester la dominante économique, attirant l'attention sur la présence de vigoureux efforts du gouvernement pour renforcer l'économie palestinienne.
De son côté, l'expert économique, Omar Chaaban a démontré que le ciblage de l'entité sioniste de l'économie palestinienne est l'une des axes de son ciblage de la vie palestinienne, qu'il s'agisse de la destruction, la fermeture, ou en imposant des conditions strictes pour l'importation et l'exportation ou de contrôler l'entrée des matières premières.
Chaaban, a déclaré que la guerre sioniste contre l'économie palestinienne à conduit à la fermeture de plusieurs usines, tout en soulignant que la politique sioniste vise à frapper l'économie palestinienne et la preuve est le ciblage des dizaines d'usines et établissements économiques durant la dernière guerre menée contre la Bande de Gaza, fin2008/début 2009.

Des colons sionistes déracinent des oliviers à l'Ouest de Salfit

[ 27/03/2011 - 12:06 ]
Salfit – CPI
Les colons sionistes ont poursuivi leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens dans différentes zones de la Cisjordanie occupée, où les colons qui résident dans la colonie "Ali Zahav" ont arraché, ce matin, le dimanche 27/3, plus de 21 oliviers dans le village de Dir Balout, à l'ouest de Salfit (Nord de la Cisjordanie).
Le chef de la municipalité de Dir Balout, Ahmed Moustafa, a déclaré que les colons sionistes ont déraciné les oliviers fruitièrs appartenant au citoyen Sami Ibrahim,  situés à l'est du village, dans le cadre des processus de l'élargissement aux alentours de la colonie "Ali Zahav" installée sur les terres de Kafr Dick et Dir Balout.
"Les colons sionistes poursuivent les travaux à raser les terres des citoyens palestiniens aux environs de la colonie "Ali Zahav", dans le but de construire des nouvelles unités colonialistes, dans cette colonie au détriment des terres agricoles palestiniennes.
Il est à noter que les villages de Salfit subissent une attaque colonialiste sioniste dans les diverses régions afin d'élargir les 20 colonies sionistes installées illégalement dans la province.

Al-Ghoussin: l'occupation n'a pas besoin de justifications pour bombarder les civils

[ 27/03/2011 - 12:17 ]
Gaza – CPI
L'ingénieur Ehab al-Ghoussin, porte-parole du ministère palestinien de l'intérieur et la sécurité nationale a confirmé que le crime commis aujourd'hui dimanche 27/3, dans le camp de Jabalya affirme clairement que l'occupation n'a pas besoin de justifications pour bombarder les civils innocents.
Dans une déclaration de presse, al-Ghoussin a tenu l'occupation sioniste responsable du crime de la martyre de deux citoyens palestiniens, à l'est du camp de Jabalya, au nord de la Bande de Gaza, après avoir été ciblés ce matin par un missile lancé par les drones sionistes.
Il a fermement condamné les crimes de l'occupation sioniste contre le peuple palestinien, déclarant que l'occupation tient à poursuivre son escalade militaire en massacrant des civils malgré l'annonce des factions palestiniennes d'un consensus national de s'engager à l'accalmie, pour éviter toute escalade sioniste contre les Gazouis, mais l'ennemi occupant continue à commettre ses crimes contre les civils dont les enfants.
Al-Ghoussin a appelé la communauté internationale à mettre la pression sur l'occupation pour stopper ses agressions barbares et criminelles contre le peuple palestinien.
Deux citoyens palestiniens sont tombés en martyrs ce matin dans un raid aérien sioniste qui a ciblé une voiture palestinienne dans la ville de Jabalya au nord de la Bande de Gaza.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute au Caire de l'escalade sioniste à Gaza

[ 27/03/2011 - 12:54 ]
Le Caire - CPI
Des sources diplomatiques arabes ont indiqué que le ministre de l'Arabie Saoudite des Affaires étrangères, Saoud al-Faisal discute avec les responsables égyptiens lors de sa visite actuelle à la capitale, le Caire, de l'escalade sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, et les menaces de l'occupation israélienne d'étendre cette agression.
Les sources ont indiqué que le prince Fayçal, qui est arrivé au Caire, le vendredi soir, de Riyad sur un jet privé pour se rendre en Egypt,  pour deux jours, a commencé ses rencontres avec le maréchal Hassan Tantaoui, commandant en chef des forces armées et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al Arabi.
Elles ont ajouté que la question de l'escalade militaire de l'occupation sioniste à Gaza et les moyens de déplacer l'eau stagnante dans le cas de la réconciliation palestinienne- palestinienne, a été l'un des thèmes les plus importants de la discussion entre les deux parties, ajoutant que les deux côtés ont également discuté des développements importants sur la scène arabe, notamment dans le cas de la Libye, le Yémen et la Syrie.

Le gouvernement palestinien apprécie la position des factions palestiniennes de la trêve

[ 27/03/2011 - 16:58 ]
Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza a apprécié la position des factions palestinienne qui a exprimé une responsabilité nationale et un renforcement à l'âme du travail national sur la base du consensus à la direction des affaires palestiniennes, y compris la résistance, ce qui reflète une profonde compréhension nationale envers cette étape.
Taher al-Nounou, porte-parole du gouvernement a appelé, dimanche le 27/3, dans une déclaration de presse, tous les résistants à s'engager à la position des factions et à la respecter.
Il a souligné que le gouvernement palestinien a réussi à travers ses contacts internes et externes à éviter une nouvelle agression sioniste contre la Bande de Gaza, exprimant son remerciement à tous les côtés qui ont participé à cela.

Les enseignants de l'UNRWA organisent un Sit-in pour revendiquer leurs droits légitimes

[ 27/03/2011 - 19:20 ]
Gaza – CPI
Des dizaines d'enseignants à l'agence de l'UNRWA ont organisé, ce matin dimanche 27/3, un Sit-in devant le siège de l'agence à Gaza, exigeant leurs droits légitimes convoqués par le secteur d'enseignements à l'UNRWA et non pas effectués.
Les manifestants, les acquis, ceux qui ont passé des entrevues d'examens, ainsi que ceux qui leurs noms ont été enregistrés sur les listes d'attente, ont exigé d'être acceptés à l'agence er l'exemption de l'examen pour les personnes interrogées pour cette année sans aucune condition.   
Les manifestants ont appelé à la nécessité de geler les rôles –la file d'attente- et que tout le monde doit rester à son tour, et les nouveaux diplômés doivent être intégrés après les listes.
Ils ont exprimé leur étonnement envers les promesses de Dr. Mahmoud Hemdiat, président du programme de l'enseignement à l'UNRWA, dont l'un a déclaré au correspondant du CPI : "Nous avons réussi à mettre fin à la cause du travail selon le système quotidien et jusqu'à maintenant seulement 100 qui travaillent actuellement sous ce système où ils ont été exemptés de l'examen, mais ils se sont soumis à la rencontre, et Hemdiat les leur a promis qu'ils auront la priorité à l'emploi, et plus tard il a retourné de ses promesses, selon leurs témoignages.

Plus de 500 attaques sionistes contre les Palestiniens de 48 durant la dernière année

[ 27/03/2011 - 18:17 ]
Al-Nassera – CPI
Un rapport juridique publié dernièrement dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et intitulé "Le Racisme 11" a révélé l'augmentation des attaques sionistes commises par les sociétés officielles sionistes et des colons extrémistes contre les Palestiniens de 1948 au cours de la dernière année.
Le rapport publié, le dimanche 27/3, par "La coalition contre le racisme en Israël" et se compose de 26 organisations actives parmi les différents groupes de population dans l'état juif, a déclaré qu'on a enregistré 552 incidents commis sur fond de racisme, entre mars 2010 et mars 2011, tout en soulignant à la multiplication du nombre des événements par rapport au nombre de cas enregistrés dans le rapport de 2010 qui a enregistré 287 incidents.
Le rapport a affirmé que 46 citoyens palestiniens ont été tués sur fond de racisme durant les 10 dernières années et jusqu'à l'an dernier, en soulignant que deux incidents seulement ont été condamnés et leurs acteurs étaient des policiers sionistes.
Il a également détecté 28 incidents de violence par les forces de sécurité sionistes contre les citoyens arabes en multiplication du bilan de l'année dernière.
"Le nombre des événements racistes qui ont été effectués par des colons sionistes contre les citoyens arabes a atteint 68 incidents, dont certains ont eu lieu au cours de cette année dans les lieux publics devant des dizaines de citoyens dans les quartiers juifs", selon le rapport.
Le rapport a assuré l'augmentation de 400% au taux des plaintes au sujet des événements racistes et discriminatoires entre des différents groupes ethniques dans l'entité sioniste et on a enregistré 110 incidents de racisme et de traitement discriminatoire entre les divers groupe ethniques en "Israël" dont la majorité ont été soignés par des appels judicaires civils présentés par des organisations juridiques.
Le rapport a ainsi enregistré 87 cas de discrimination dans les services fournis par des institutions sionistes privées et publiques, tout en déclarant que le nombre est plus élevé et il est impossible d'enregistrer tous les cas.
Le même rapport a enregistré 73 incidents touchant la légitimité de la direction des arabes qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948, comparativement à 19 incidents commis au cours de l'année dernière.
Le rapport a indiqué à 97 cas d'incitation contre les citoyens arabes par rapport à 26 incidents enregistrés à l'an dernier, en montrant que cette année a également enregistré 32 cas d'incitation dans la presse russe et que le parlement sioniste "Knesset" a discuté 24 propositions de loi raciste et dans l'année dernière, on a ajouté trois propositions de loi raciste.
"On a aussi détecté 210 incidents racistes dans les stades de football , alors qu'on a documenté 72 incidents racistes à l'encontre des réfugiés et des immigrants de travail par rapport à 11 incidents dans l'année précédente, tout en liant cette augmentation aux déclarations du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu et son ministre de l'intérieur ainsi que les provocations des maires et des centaines de manifestants contre les réfugiés palestiniens", a dévoilé également le rapport.
Dans le domaine de l'atteinte aux sentiments religieux, le rapport a fait indiquer une augmentation plus remarquable, enregistrant 26 événements par rapportt à 9 autres au cours de l'année dernière.

La comédie des négociations israélo-palestiniennes

[ 27/03/2011 - 23:03 ]
Noam Chomsky
La capitulation pathétique de Washington devant Israël alors qu’il le suppliait de geler l’extension coloniale de trois mois insignifiants (à l’exclusion de la région arabe de Jérusalem-Est) devrait être considérée comme les instants les plus humiliants de l’histoire de la diplomatie américaine.
En septembre se termina le dernier gel des colonies, ce qui eut pour conséquence un arrêt des discussions avec Israël de la part des Palestiniens. Maintenant, l’administration Obama, prête à tout pour attirer Israël vers un nouveau gel et ainsi raviver les discussions, s’accroche à ce qu’elle peut, et prodigue des présents à un gouvernement israélien d’extrême droite.
Parmi les cadeaux, il y a 3 milliards de dollars pour des avions de combat. Cette générosité se trouve aussi être un nouveau don du contribuable à l’industrie américaine de l’armement, qui est deux fois gagnante avec des programmes du développement de la militarisation du Moyen-Orient.
Les fabricants d’armes américains ne sont pas seulement subventionnés pour développer et produire des équipements avancés pour un Etat qui fait pratiquement partie du service de renseignements militaires américain, mais aussi pour fournir des équipements militaires de qualité inférieure aux Etats du Golfe – avec actuellement une vente d’armes record de 60 milliards de dollars à l’Arabie Saoudite, ce qui est une transaction qui recycle aussi des pétrodollars pour une économie américaine en difficulté.
Les industries civiles israéliennes et américaines de haute technologie sont très liées. Il n’est que peu étrange que le soutien le plus fervent des actions israéliennes provienne de la presse d’affaires et du Parti républicain, le plus extrême des partis politiques orientés vers les affaires. Le prétexte pour l’énorme vente d’armes à l’Arabie Saoudite est la défense face à la « menace iranienne ».
Cependant, la menace iranienne n’est pas militaire, comme le Pentagone et les renseignements américains l’ont souligné. Si l’Iran venait à développer une capacité nucléaire militaire, l’objectif serait dissuasif, sans doute pour parer une attaque américano-israélienne.
La vraie menace, de l’avis de Washington, est que l’Iran cherche à étendre son influence dans les pays voisins « stabilisés » par l’invasion et l’occupation des Etats-Unis.
La ligne officielle est que les Etats arabes demandent une aide militaire américaine pour se défendre contre l’Iran. Vrai ou faux, l’affirmation offre un aperçu intéressant sur le concept de démocratie régnant. Quelle que soit la préférence des dictatures, les Arabes, dans un récent sondage de Brookings, classèrent ainsi les menaces majeures pour la région : Israël (88 pour cent), les Etats-Unis (77 pour cent) et l’Iran (10 pour cent).
Il est fort intéressant de remarque que les officiels américains, comme révélé dans les câbles qui viennent d’être diffusés par WikiLeaks, ignorèrent totalement l’opinion publique arabe et se tinrent à l’avis des dictateurs en place.
Les cadeaux américains pour Israël comportent aussi le soutien diplomatique, selon de présents rapports. Washington s’engage à opposer son veto à toute action du Conseil de Sécurité de l’ONU qui pourrait gêner les dirigeants d’Israël et à abandonner tout appel à un autre prolongement du gel des colonies.
Par conséquent, en acceptant la pause de trois mois, Israël ne sera plus dérangé par le trésorier alors qu’il étend ses actions criminelles dans les territoires occupés.
Que ces actions soient criminelles n’est pas mis en doute depuis fin 1967, lorsque l’éminente autorité légale d’Israël et juriste international Theodor Meron conseilla le gouvernement en disant que ses projets commencés de colonies dans les territoires occupés violaient la quatrième Convention de Genève, un principe central du droit humanitaire international, mis en place en 1949 pour condamner les horreurs du régime nazi.
La conclusion de Meron fut approuvée par le ministre de la justice Ya’akov Shimson SHapira, et peu de temps après, par le ministre de la défense Moshe Dayan, écrit l’historien Gershom GOrenberg dans “The Accidental Empire”.
Dayan informa les autres ministres : « Nous devons consolider notre emprise afin qu’avec le temps, nous réussissions à “absorber” la Judée et la Samarie (la Cisjordanie) et à les fusionner avec le “petit” Israël », tout en « démembr[ant] la contiguïté territoriale » de la Cisjordanie, tout cela en prétendant comme à l’ordinaire « que la mesure est nécessaire pour des objectifs militaires ».
Dayan n’avait pas de doute, ni de scrupule, au sujet de ce qu’il recommandait : « Installer des Israéliens dans les territoires occupés est contraire, comme on le sait, aux conventions internationales, observa-t-il. Mais il n’y a finalement rien de nouveau là-dedans ».
L’idée correcte de Dayan était que le chef à Washington pouvait s’opposer officiellement, mais avec un clin d’œil, et continuerait à fournir le soutien militaire, économique et diplomatique crucial pour les actions criminelles.
Le caractère criminel a été souligné par plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité, et récemment par la Cour internationale de justice, avec l’accord essentiel du juge américain Thomas Buergenthal dans une déclaration séparée. Les actions d’Israël violent aussi les résolutions du Conseil de Sécurité concernant Jérusalem. Mais tout va bien tant que Washington cligne de l’œil.
A nouveau à Wasington, les super va-t’en-guerre républicains sont même plus fervents dans leur soutien aux crimes israéliens. Eric Cantor, le nouveau leader de la majorité dans la Chambre des représentants, « a lancé une nouvelle solution pour protéger l’aide apportée à Israël contre la récente réaction violente à l’aide aux pays étrangers, rapporte Glenn Kessler dans The Washington Post, donnant à l’Etat juif son propre compte de financement, l’écartant ainsi des fonds pour le reste du monde ».
La question de l’extension coloniale n’est là que pour faire diversion. La vraie question est l’existence des colonies et les développements de leur infrastructure. Tout cela a soigneusement été planifié pour parvenir à la situation actuelle, avec Israël ayant déjà contrôlé plus de 40 pour cent de la Cisjordanie occupée, dont des quartiers de Jérusalem et Tel Aviv, la terre arabe, et les principales sources d’eau de la région, toutes du côté israélien du mur de séparation, qui est en réalité un mur d’annexion.
Depuis 1967, Israël a largement étendu les frontières de Jérusalem, ceci en violation des ordres du Conseil de Sécurité et en dépit de l’objection internationale unanime (dont les Etats-Unis, au moins officiellement).
La focalisation sur l’extension coloniale et les hésitations de Washington ne sont pas les seuls éléments de la farce des actuelles négociations. La structure même est une comédie. Les Etats-Unis sont décrits comme d’« honnêtes médiateurs » cherchant à servir d’intermédiaire entre deux adversaires récalcitrants. Mais s’il devait y avoir des négociations sérieuses, elles seraient conduites par une partie neutre, avec les Etats-Unis et Israël d’un côté, et le monde de l’autre.
Il n’est plus vraiment un secret que pendant 35 ans, les Etats-Unis et Israël se sont tenus quasiment seuls en opposition à un consensus sur une résolution politique qui est presque acceptée par tout le monde, dont les Etats arabes, l’Organisation de la conférence islamique (dont l’Iran) et toutes les autres parties concernées.
Dans des infractions spéciales et brèves, les deux Etats réjectionnistes ont préféré une extension illégale à la sécurité. A moins que la position de Washington ne change, la voie est coupée devant une résolution politique. Et l’extension, avec ses réverbérations à travers la région et le monde, continue.
Truthout, 6 décembre 2010. Traduit de l’anglais pour Editions Palestine.

BDS à Rome contre Agrexco (Vidéo)

dimanche 27 mars 2011 
A Rome, une action de rue contre les fruits et légumes vendus par la firme israélienne Agrexco. Avec des slogans provocants, tels que "Achetez ces beaux fruits gorgés de sang !" , des militants italiens dénoncent la complicité du gouvernement italien qui accueille dans ses ports (tout comme la France à Sète) les bateaux de la firme Agrexco, premier représentant de commerce de l’occupant israélien pour les produits frais. Vidéo de l’action menée le 6 mars dernier.
CAPJPO-EuroPalestine