vendredi 25 mars 2011

Le président palestinien attendu prochainement au Caire

24/03/2011
Ramallah (Cisjordanie), 24 mars(MAP) - Le président de l'Autorité nationale palestinienne Mahmoud Abbas effectuera prochainement sa première visite en Egypte depuis la démission de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, a annoncé mercredi un responsable palestinien.
M. Azzam al-Ahmad, membre du comité central du Fatah, cité par la radio palestinienne a indiqué qu'il avait été informé par les responsables égyptiens que l'Egypte saluait la visite de M. Abbas prévue dans les prochains jours.
Les responsables égyptiens avaient également souligné leur soutien à la déclaration de M. Abbas faite la semaine dernière dans laquelle il s'était dit prêt à se rendre sur la bande de Gaza, pour mettre fin aux divisions actuelles, a ajouté la même source.
MAP
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Gaza - La honte, la rage, la peur


Le carnage de Gaza n’est pas un orage d’été soudain, qui laisserait aussitôt la place à un ciel ensoleillé et sans nuages. Il participe d’une campagne a long terme lancée dès 2000 par Ehoud Barak et poursuivie par l’Opération Rempart d’Ariel Sharon. Il a pour but de détruire l’ensemble des acquis du mouvement national palestinien au cours des dernières décennies, et de réaffirmer la souveraineté – ou du moins le contrôle – d’Israël sur l’ensemble de la Palestine mandataire. Il y a, en ce sens, continuité directe entre le massacre de Jénine en 2003 et celui de Gaza, dans l’objectif comme dans les moyens mis en œuvre.
Janvier 2009 marque pourtant un tournant historique. Il y a un avant et un après Gaza. Après le carnage, je pense vraiment que rien ne sera plus comme avant, ni sur le plan des relations internationales, ni au niveau du conflit israélo-palestinien, ni même à mon niveau personnel.
Le jour du bombardement par l’artillerie et l’aviation israéliennes du complexe de l’ONU où s’étaient refugiés des centaines de civils, nous avons été plusieurs militantes et militants anti-colonialistes a craquer. Les images que les télévisions satellites nous transmettaient en direct ont été la goutte de sang qui a rompu notre équilibre. Nous étions à ce moment là en réunion pour mettre au point les derniers détails d’une seconde manifestation nationale contre l’attaque de Gaza. Sans qu’on se passe le mot, tout le monde s’est levé pour rentrer chez soi. Heureusement, Yaakov, notre doyen, a encore eu la présence d’esprit de dire : « Ici, demain, à la même heure… »
Ce n’était pourtant pas la première fois que je ressentais, qu’à certains moments particulièrement difficiles de notre vie, on éprouve ce besoin de trouver refuge dans sa maison et nulle part ailleurs. Etre seul, se taire, faire le vide. Mais même à la maison, les images des corps d’enfants déchiquetés continuaient à me hanter. Et je sentais, autour de moi et sur mes habits, l’odeur fétide de cadavres. Il était temps de prendre un cachet et d’essayer de dormir dans l’espoir d’avoir repris mes esprits au réveil. Certains amis m’ont plus tard confié avoir eu une réaction identique, et s’être ce soir là saoûlés a mort.
Quelques jours plus tard, et alors qu’en apparence au moins, nous avions récupéré nos esprits, nous avons essayé, avec quelques camarades, de comprendre ce qui avait pu provoquer de telles réactions. Deux éléments sont revenus systématiquement dans la conversation. D’abord, le fait que, pour la première fois depuis 1982, il n’y a pas eu de cassure dans notre société: les restes du mouvement de la paix et de la gauche sioniste se sont totalement et inconditionnellement alignés sur la politique gouvernementale et ont soutenu le massacre. Ensuite, la dimension sauvage, barbare, de l’attaque israélienne.
Gaza, c’est un nouveau plongeon dans la barbarie moderne qui se situe dans la continuité de Dresde, Hiroshima, Sétif, non par le nombre de victimes ou par les moyens utilisés, mais par la volonté délibérée de massacrer des civils. Le conflit israélo-arabe a connu bien des pages sanglantes, y compris des massacres, ceux de Deir Yassin, Shatilla, Kafr Qassem, Qana au Sud Liban. Mais tous étaient collatéraux à des guerres, soit comme moyens d’atteindre un objectif opérationnel (à Deir Yassin ou à Shatilla pour pousser les Palestiniens à fuir), soit pour terroriser la population dans le cadre d’une guerre (Kafr Qassem, Qana).
A Gaza, le massacre ne répondait à aucun objectif opérationnel. Contrairement à ce qu’on a parfois pu lire, il n’y avait aucune volonté israélienne de provoquer un nouvel exode. Personne ne sait mieux que les Israéliens que, pour faire fuir une population, on l’assiège de trois côtés et on en laisse un quatrième ouvert : la guerre de 1948 est un modèle du genre que tous les stratèges du nettoyage ethnique au vingtième siècle ont étudié dans les détails. Or, depuis deux ans déjà, la bande de Gaza est hermétiquement bouclée, empêchant tout flux de marchandises et de personnes, y compris la fuite de ceux qui le voudraient.
Le carnage de Gaza est un acte terroriste de très grande ampleur, en ce qu'il est un choix délibéré de massacrer des civils pour en terroriser d’autres. Tout comme Hiroshima ou Dresde. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il appartient davantage à la catégorie des crimes contre l’humanité qu’à celle des crimes de guerre. Car il n’y a eu aucune guerre à Gaza. C’est d’ailleurs ce que reconnaît implicitement l’Etat d’Israël en refusant de considérer ses détenus gazaouis comme des prisonniers de guerre et en défendant juridiquement la non-applicabilité à leur cas des conventions de Genève. Gaza est un immense ghetto, soumis à un embargo quasi total et à une agression militaire permanente. La comparaison avec le ghetto de Varsovie, avant les transports vers Treblinka et avant l’insurrection de Pâques 1943, n’est pas si déplacée.
Après le choc, la rage. Après la rage, la peur. Car, peu à peu, les images des enfants palestiniens ont fait place, chez moi, à celle de mes petits-enfants. Ils sont, avec tous les gosses israéliens de leur âge, les victimes collatérales de cette opération. Il suffisait de voir à la télévision les millions de femmes et d’hommes qui ont manifesté de Kaboul à Rabat, et d’entendre leurs cris de haine envers Israël, pour comprendre que, par cette initiative criminelle, les irresponsables dirigeants israéliens ont ferme la fenêtre d’opportunité que signifiaient pour Israël le « compromis historique » de l’OLP en 1988 et le plan de paix de la Ligue arabe. En répondant par le massacre à ces propositions de coexistence, les dirigeants israéliens disaient en substance : « Nous n’avons pas besoin de vos offres de paix, nous avons la force d’imposer notre existence par les armes. » Quelle illusion ! Et quel désastre !
La force militaire est certainement une des composantes les plus volatiles de l’histoire des peuples. Et, comme le dit avec sagesse le prophète, celui qui veut vivre par le glaive… Les Olmert, Barak, Livni, et autres Ashkenazi, ont fait le choix suicidaire de miser l’avenir des générations israéliennes futures sur la puissance de feu de leur armée. En fait, c’est le compte à rebours de l’existence juive au Proche Orient qui a commencé. Le compromis historique est devenu caduc du fait même de l’arrogance guerrière des dirigeants israéliens et du soutien presque unanime dont ils ont joui. Pour le monde arabe tout entier, Israël a demontré qu’il ne sera jamais un voisin avec lequel on peut trouver des arrangements raisonnables, mais un fléau qu’il s’agira, tôt ou tard, d’éradiquer. Pour sa propre survie.
Je sais bien que l’histoire a connu des virages brusques, et que des ennemis ont su tourner les pages sanglantes qui avaient caracterisé leurs relations des siècles durant. Les Juifs eux-mêmes n’ont-ils pas normalisé leurs rapports avec le peuple allemand ? C’est ce qu’essaie de me dire mon camarade Daniel. Et mon ami Gilbert me rappellera l’extraordinaire capacité des Arabes a faire la Soul’ha, cette cérémonie traditionnelle de réconciliation qui met fin aux conflits les plus sanglants. J’espère évidemment qu’ils ont raison. Mais, à ce moment précis de mon histoire personnelle, alors que le sang n’a pas encore séché dans les rues de Gaza, j’ai peine à y croire. Et c’est la peur, et non l’espoir qui domine, pour l’avenir de mes petits-enfants que l’irresponsabilité criminelle de nos dirigeants condamne, à terme, à un nouvel exil.
Michel Warschawski. Pour s'abonner à la revue Contre temps :http://www.contretemps.eu/node/56
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Attentat de Jérusalem / Palestine occupée : traitement médiatique et politique...

24/03/2011
Un attentat faisant un mort et plusieurs blessés, a secoué la ville trois fois sainte de Jérusalem (Al Qods en arabe). Au dela de l émotion que peut susciter un tel acte et je peux le comprendre, c est le traitement médiatique et politique qui interpelle, dés lors qu'il s'agit d'un acte qui touche les israéliens.
Jugeons en : cela fait plus de 60 ans que les palestiniens vivent sous occupation, ce sinistre anniversaire n est pas signalé dans les mass media à quelques rares exceptions près, le lot d exactions, de massacres, de crimes de guerre et crimes contre l humanité, pensez y, non plus, le ghetto de GAZA où sont entassés 1,5 million de palestiniens subissant un siège ignoble et inhumain de la part d israel depuis plusieurs années, aucunement rappelé dans les journaux et télévisions, l otage franco palestinien détenu depuis près de 1 400 jours par les autorités d occupation israélienne, on n en parle meme pas, aucune pensée pour cet otage, la politique d épuration ethnique en Palestine occupée, qui a réduit la terre des palestiniens à moins d'un cinquième, jamais dénoncé, les destructions de plantations, d installations vitales, meme chose... bref c est la censure totale de nos mass media, dont on se demande s ils sont français ou israéliens  :question:  :surprised:
L actualité nous rappelle un triste fait, grave, au lendemain de la seconde guerre mondiale, l histoire ne fait que se répeter, et les gouvernements qui osent incarner la communauté internationale de manière selective et en fonction de leurs intérets brillent toujours par leur indifférence, leur complaisance, voire leur complicité :  voilà que des années outre les palestiniens de la cysjordanie qui vivent sous occupation, 1,5 million de palestiniens vivent dans une bande de terre, coupés du monde, et soumis à un siège qui les prive de tout, et qui plus est, sont bombardés quotidiennement par des avions de chasse, des chars, et des navires de guerre, ils vivent dans une véritable prison à ciel ouvert, pire, dans un véritable enfer.
La communauté internationale intervient en libye pour protéger la population civile, officiellement, mais ne se préoccupe pas du peuple palestinien qui vit une occupation terrible, et dont certains dirigeants israéliens, ont appelé carrément à une shoa palestinienne...  :surprised:  Aucune réaction, la communauté internationale laisse faire israel, un état voyou.
L attentat de Jérusalem a été perpétré par une palestinienne désespérée de voir l indifférence du monde face à leur situation, pourtant bien criante à l égard du droit international dont on nous bassine sans cesse, mais à la télévision, dans les journaux, on occulte tout cela, on ne rappelle pas que les palestiniens sont occupés, qu ils subissent crimes sur crimes de la part de l etat terroriste et criminel israélien, on ne retient que les obus de mortier insignifiants face aux armes de destruction massive et autre saletés de bombes interdites par la convention de genève et qu israel use et abuse contre contre la population civile palestinienne.
Les mass medias qui se ressourcent au bureau de la propagande militaire de tel aviv, ne retiennent que les obus tombés dans le sud d israel, et ont le culot de parler de "riposte" israélienne...  :surprised:  Meme chose du cote des politiques, bien silencieux sur les crimes israéliens au plus fort du dernier massacre lors de l opération plomb durci, on a meme entendu des politiciens défendre le "droit" à l occupant israélien de se défendre. Quelle foutue hypocrisie, toujours deux poids deux mesures deux logiques, une politique à géométrie variable, quand il s agit d israel, le seul état dans le monde, qui quels que soient ses crimes, demeure toujours impuni, mieux encore soutenu comme si sa puissance armée et ses centaines de bombes nucléaires n y suffisaient pas.

Journée de la terre pour la Palestine samedi

24 mars 2011
Les membres de trois associations, Palestine 18, Les Femmes en noir, Artisans du monde seront dès 10 heures, sur le marché samedi matin.
Ensemble, ils informeront et sensibiliseront sur la diminution des terres du peuple palestinien en Israël.
Une urne sera également à disposition pour récolter de l'argent, afin d'affréter un bateau français pour Gaza, pour ainsi « briser le blocus, faire respecter le droit international et répondre à la crise humanitaire ».

Cette initiative nationale est l'occasion de différentes manifestations en France pour récolter des fonds.

Marie-Noëlle Porte
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Palestine, rêves et identité d'un peuple opprimé

24. mars 2011 
Dans son premier long métrage, le réalisateur palestinien Raed Andoni s’attaque au sujet délicat de l'identité à travers...sa propre psychothérapie. Présenté au Festival international de films de Fribourg, «Fix Me» raconte une quête intime et pourtant profondément collective.
Tout a commencé par une banale migraine. Une douleur à la fois réelle et symbolique. Depuis des années, en effet, Raed Andoni vit avec cette blessure métaphorique d'un peuple opprimé et d'un passé difficile à accepter.
Armé d'une bonne dose d’ironie et d’humour, le réalisateur palestinien décide d'affronter son mal par la psychanalyse et de partager ce cheminement avec le public. «Fix Me», coproduction française, suisse et palestinienne, se présente donc comme un assemblage de séances avec son médecin en alternance avec des scènes de la vie quotidienne.
Né en Cisjordanie, Raed Andoni a passé sa vie à lutter pour la dignité des Palestiniens. Mais aujourd’hui, il revendique le droit élémentaire de vivre dans une société dans laquelle l'identité et les rêves collectifs jouent surtout le rôle d’un instrument de lutte. Nous l'avons rencontré à Fribourg, dans le cadre du Festival.

swissinfo.ch: «Fix Me» est une sorte d’invitation à explorer l’identité et la conscience…

Raed Andoni: Dans ce film, j'ai surtout essayé d'évoquer les stéréotypes qui dominent la réalité palestinienne, ces catégories dans lesquelles nous sommes souvent emprisonnés. Dans le monde arabe, nous sommes considérés comme des héros, alors qu'en Occident, on nous associe à un peuple en larmes dans un vaste camp de réfugiés, parce que ce sont les images répandues par les médias.
Et pourtant, le peuple palestinien est aussi victime de lui-même, d’un besoin intrinsèque de se définir une identité collective. «Fix Me» pose donc aussi des interrogations sur la place laissée aux rêves personnels par rapport à cette identité collective. C'est une question universelle, mais qui, en Palestine, prend un sens spécifique plus profond.
Reconsidérer cette identité collective ne signifie pas renier le passé. Je suis palestinien et je soutiens la cause de mon peuple. Mais le fait de reconsidérer les faits me permet de ramener à la surface des questions plus profondes sur mon existence en tant qu’être humain. Je ne veux pas rester pris dans le piège de ce conflit parce que, s'il est vrai que je suis palestinien, je suis aussi un être humain.

swissinfo.ch: Comment vous est venue cette idée de faire un film sur votre thérapie?

R. A.: La première raison est strictement personnelle: je souffre de violentes migraines nerveuses depuis des années et je vis avec une colère profonde. Je voulais donc comprendre, à travers la psychanalyse, la nature et l'origine de cette colère. En tant que cinéaste, cela m'intéressait aussi d’explorer le monde de la psychothérapie en tant que domaine de recherche et d'expérimentation. Au fond, le documentariste est aussi une espèce de psychologue, parce qu'il doit chercher à comprendre les personnages qui se trouvent devant lui.
Dans le cinéma comme dans la thérapie, ce qui compte sont les questions que nous nous posons, le besoin de partager nos doutes et d’explorer, même si les solutions trouvées ne sont pas les meilleures.

swissinfo.ch: «Fix Me» aborde des thèmes très profonds avec une pointe d’humour. Est-ce un réflexe typiquement palestinien?

R. A.: À vrai dire, j’espérais que cette pointe d'humour ne soit pas interprétée comme du sarcasme… Mais il est vrai, de toute façon, que les Palestiniens recourent à l'humour comme une stratégie leur permettant de vivre avec leur douleur. Et aussi parce qu'ils sont encore peu nombreux à aller chez un psychothérapeute!

swissinfo.ch: Le film est également sorti en Palestine. Comment a-t-il été reçu?  

R. A.: Beaucoup de jeunes se sont reconnus dans ce film, qui est une sorte de miroir de leur liberté, de leur manière d'être palestinien. Par contre pour ma génération, plus âgée, c’est plus difficile d’affronter ces questions, parce que cela signifie qu’il faut se mesurer ouvertement à ses propres faiblesses. Et c’est un risque que beaucoup de Palestiniens ne veulent pas prendre, par peur de sombrer. L'objectif du film n'est certes pas de blesser la fierté de ces gens, mais nous ne pouvons pas non plus continuer à occulter les souffrances que nous avons vécues. C’est pourquoi il est important de s’interroger.

swissinfo.ch: Vous appartenez à une nouvelle génération de cinéastes palestiniens. Comment réussissez-vous à travailler dans un contexte politique aussi difficile?  

R. A.: Nous avons plus de liberté que les autres pays arabes précisément parce que nous n'avons pas d'État et les gens se sentent donc plus libres de s'exprimer. Mais le revers de la médaille, c’est bien sûr que le cinéma est lui aussi fortement conditionné par le problème de l'occupation. Depuis plus de 60 ans, la présence israélienne marque notre vie quotidienne au point de faire partie de notre subconscient. Ce n'est pas facile de sortir de ce schéma et de se libérer de ce traumatisme.

swissinfo.ch: Les révolutions en cours dans divers pays arabes peuvent-elles avoir une quelconque influence sur la cause palestinienne?

R. A.: Je ne suis pas en mesure d’analyser ce qui est en train de se passer dans ces pays, mais cela m'enthousiasme. L'an dernier, j'ai été trois fois en Tunisie et j'éprouve de la sympathie pour ce peuple voisin du mien. Nous partageons une histoire et une culture et j'espère vraiment que ces mouvements déboucheront sur quelque chose de positif. Quant à ce que le printemps arabe pourrait apporter à la cause palestinienne, il est encore trop tôt pour le dire.
Stefania Summermatter, swissinfo.ch
Traduction de l'italien: Isabelle Eichenberger

Egypt Air retire Israël de ses cartes

24 mars 2011
Egypt Air, la plus grande compagnie aérienne égyptienne, a retiré Israël de ses cartes. Sur la carte qu’elle présente sur son site internet, La Jordanie atteint les rives de la Méditerranée. Les capitales du Moyen Orient, Amman, Beyrouth, et Damas, figurent bien, mais aucune ville d’Israël n’est mentionnée. Et même si les avions de sa filiale Air Sinaï volent toujours régulièrement pour Israël, les descriptifs des vols sont difficiles à trouver.
C’est la première fois qu’une grande compagnie aérienne omet un Etat de ses cartes de vol.
Ce qui est étrange, c’est que la compagnie continue d’assurer normalement quatre vols hebdomadaires Le Caire/Tel Aviv. Ceux-ci avaient été suspendus durant les émeutes, mais ont été rétablis depuis. De plus, le trafic passager sur les vols Air Sinaï à destination et en provenance d’Israël se sont développés de 27% en 2010.

L’Université de Johannesburg fait l’Histoire

publié le jeudi 24 mars 2011.
23/03/2011
http://pacbi.org/etemplate.php?id=1526
Ramallah occupé, 23 mars 2011
La campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), représentant un large spectre dans les universités palestiniennes, salue nos collègues Sud-Africains de l’université de Johannesburg (UJ) pour leur soutien motivé à la cause de la justice en Palestine, en confirmant la décision du 29 septembre 2010 du Sénat de l’UJ de rompre ses liens avec l’université Ben Gourion (BGU) [1]. Le communiqué de presse de l’UJ note que :
« Lors d’un débat vif et prolongé, le Sénat de l’université de Johannesburg (UJ) a voté aujourd’hui pour autoriser l’expiration de sa relation formelle avec l’université Ben Gourion (BGU) d’Israël au 1er avril 2011 » [2].
La décision du Sénat est un pas louable dans la direction de la fin des relations avec les institutions israéliennes impliquées dans la politique d’apartheid et dans le soutien à l’occupation. Cette décision résonnera certainement autour du monde ! La vraie victoire réside aussi dans la mobilisation intense et le travail de conscientisation des militants et des universitaires de premier plan en Afrique du Sud qui ont montré au-delà de tout doute possible l’ampleur de la mobilisation de soutien aux droits des Palestiniens dans le pays et qui ont joué un rôle clé dans le vote du Sénat de l’UJ.
Remarquablement, une pétition pressant l’UJ à rompre ses liens avec BGU a réuni plus de 400 signatures d’universitaires de toutes les institutions universitaires d’Afrique du Sud, incluant neuf vice-recteurs et vice-recteurs adjoints. La pétition était aussi soutenue par les principaux syndicats du pays, dont la COSATU et la NEHAWU [3]. De plus, il y eut une attention sans précédent des principaux médias, en Afrique du Sud et internationalement, sur les actes de complicité de BGU et sur la lourde responsabilité morale placée sur les épaules des institutions sud-africaines, en particulier, pour mettre fin à toute forme de coopération avec toute institution israélienne pratiquant l’apartheid. À la fin, les points de vue favorables à la justice et soutenant la loi internationale ont été largement divulgués et ont triomphé.
PACBI salue chaleureusement tous ceux qui ont travaillé sur et soutenu la campagne pour couper les liens avec BGU. Cette initiative qui crée un précédent, avalisée par des leaders de premier plan comme l’archevêque Desmond Tutu, Breyten Breytenbach, John Dugard, Antjie Krog, Barney Pityana, et Kader Asmal, n’a pas mâché ses mots en appelant à rompre les liens avec BGU ; de plus elle implique une terminaison de collaboration avec toutes les institutions israéliennes complices de violation du droit international.
L’archevêque Tutu a défendu l’appel à rompre les liens avec les institutions israéliennes complices en disant : « Cela ne peut jamais être ‘business as usual’. Les universités israéliennes font intimement partie du régime israélien, par choix délibéré ». [4] Renouvelant son soutien sans faille pour la campagne mondiale à direction palestinienne pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) contre Israël, il ajoute éloquemment :
« Avec les peuples avides de paix sur cette terre, je condamne toute forme de violence – mais certainement, ne devons-nous pas reconnaître que les peuples enfermés, affamés et dépouillés de leurs droits essentiels matériels et politiques doivent résister à leurs pharaons ? Certainement la résistance nous rend t’elle aussi humain ? Les Palestiniens ont choisi, comme nous l’avons fait, les moyens non-violents du boycott, du désinvestissement et des sanctions [5].
Cette décision ne peut être vue que comme un triomphe de la logique du boycott universitaire contre les universités complices d’Israël, comme le reflètent régulièrement les positions de la Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et d’employés universitaires (PFUUPE), ainsi que le PACBI et ses partenaires dans le monde, dont l’Afrique du Sud. C’est effectivement un pas significatif dans la direction de rendre les institutions israéliennes responsables pour leur collusion dans le maintien de l’occupation, de la colonisation et du régime d’apartheid de l’État contre le peuple palestinien. Comme l’a écrit l’ancien ministre sud-africain et leader de l’ANC Ronnie Kasrils dans le Guardian : « Les universités israéliennes ne sont pas visées par le boycott à cause de leur identité ethnique ou religieuse, mais à cause de leur complicité dans le système israélien d’apartheid » [6].
BGU est une institution coupable de complicité dans l’occupation israélienne et les politiques d’apartheid comme toute autre institution universitaire en Israël ; rien ne peut rendre moralement acceptable un projet « environnemental » ou « purement scientifique » conduit avec l’UJ jusqu’à ce qu’elle mette fin à cette complicité complètement et de manière vérifiable. Quand la science est utilisée comme couverture à de graves violations des droits de l’homme et du droit international, elle ruine toute prétention à un « caractère sacré » et perd sa raison morale d’être. La culpabilité de l’institution entière dans les violations du droit international et des droits de l’homme ne peut pas être balayée en réduisant la réflexion ou en détournant l’attention sur les seuls détails du projet avec UJ.
Comme l’a dit l’archevêque Tutu :
« Ces dernières années, nous avons observé avec plaisir la transformation d’UJ depuis la Rand Afrikaans University, avec toutes ses réalisations scientifiques mais aussi ses affreux engagements idéologiques. Nous suivons avec intérêt une transformation en cours des principes. » [7]
Une université sud-africaine post-apartheid qui est en cours de se transformer en une vraie institution démocratique a prouvé qu’elle ne peut pas compléter cette nécessaire transformation tout en maintenant un partenariat avec une institution d’apartheid ailleurs. Nous saluons sincèrement l’UJ pour avoir rompu complètement ses liens institutionnels avec BGU et nous nous tournons vers les autres universités autour du monde pour qu’elles s’inspirent de ce précédent historique en mettant fin à leurs propres liens avec les institutions universitaires israéliennes complices de la violation du droit international et de tous les principes élémentaires des droits humains. Nous appelons aussi toutes les personnes de conscience dans les universités autour du monde à suivre la voie de l’UJ, à adopter le BDS comme un moyen global pour mettre fin au crime contre le peuple palestinien, et à appeler leurs institutions à rompre les liens institutionnels avec les universités israéliennes.
PACBI
www.pacbi.org
pacbi@pacbi.org   [1] http://www.ujpetition.com/2010/10/u...
[2] http://www.uj.ac.za/EN/Newsroom/New...
Le Sénat de l’UJ vote sur le partenariat avec Ben Gourion Lors d’un débat vif et prolongé, le Sénat de l’université de Johannesburg (UJ) a voté aujourd’hui pour autoriser l’expiration de sa relation formelle avec l’université Ben Gourion (BGU) en Israël au 1er avril 2011.
C’était une des deux options soumises au vote du Sénat, la seconde étant de permettre aux relations formelles avec BGU de se poursuivre et de développer les relations bilatérales à la fois avec BGU et avec des universités palestiniennes.
60 % du Sénat (72 membres présents) ont voté pour permettre au Protocole d’accord avec BGU d’expirer, tandis que 40 % (45 membres présents) ont voté pour des accords bilatéraux.
Le vote du Sénat confirme effectivement une résolution antérieure qui mettait des conditions à la poursuite de ses relations avec BGU, dont l’inclusion de partenaires universitaires palestiniens.
Le vote du Sénat aujourd’hui n’exclut pas les collaborations individuelles des universitaires d’UJ, de BGU ou de toute université palestinienne. Le vote du Sénat encourage les universitaires d’UJ, de BGU et les universités palestiniennes à poursuivre des projets de recherche sans accords institutionnels formels.
[3] http://www.ujpetition.com/
[4] http://www.timeslive.co.za/world/ar...
[5] Ibid.
[6] http://www.guardian.co.uk/commentis...
[7] http://www.timeslive.co.za/world/ar...
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Les soldats israéliens arrêtent Bassem Tamimi à Nabi Saleh

Nabi Saleh - 24 mars 2011
Par Popular struggle coordination committee
Bassem Tamimi, le coordinateur du Comité populaire de Nabi Saleh, a été arrêté lorsque des dizaines de soldats ont pris d'assaut son domicile aujourd'hui à midi, frappant sa femme et sa fille pendant l'attaque. Et hier, le tribunal militaire a ordonné le renvoi en détention préventive pour une durée indéterminée de Naji Tamimi, un autre membre du Comité populaire du village situé à 20kms au nord-ouest de Ramallah.
Les soldats israéliens arrêtent Bassem Tamimi à Nabi Saleh
Bassem Tamimi (Photo Alison Ramer)
Quelques minutes après que Bassem Tamimi soit rentré chez lui pour préparer une réunion avec des diplomates étrangers, plusieurs dizaines de soldats israéliens ont envahi sa maison et l'ont arrêté. Ils ont tenté d'empêcher son épouse, Nariman Tamimi, de filmer l'arrestation, la frappant et essayant de lui arracher la caméra des mains. Alors qu'elle faisait passer la caméra à sa fille de 10 ans, les soldats l'ont violemment arrachée des mains de sa fille et l'ont jetée dehors dans la boue.
Tamimi est un des leaders de la lutte populaire palestinienne en Cisjordanie et beaucoup le considèrent comme le moteur de la mobilisation de la base populaire à Nabi Saleh contre l'occupation et pour la protection des terres du village contre le vol par les colons israéliens.
Hier, un autre leader des protestation à Nabi Saleh, Naji Tamimi, a été inculpé d'incitation et d'organisation de manifestations illégales. Le tribunal a prolongé son arrestation jusqu'à la fin de la procédure judiciaire. Il est vraisemblable que les mêmes accusations soient portées contre Bassem.
Au cours des deux derniers mois, l'armée a arrêté 18 habitants du village soupçonnés d'avoir participé aux protestations. La moitié d'entre eux sont des mineurs, le plus jeune a à peine 11 ans.
La majorité des récentes arrestations à Nabi Saleh sont basées sur des "aveux" extorqués à un jeune de 14 ans du village, récemment arrêté lui aussi à la pointe du fusil pendant un raid nocturne. L'adolescent a été soumis à une dure pression verbale et émotionnelle pendant son interrogatoire, son droit fondamental à un conseil juridique lui ont été niés et il a été interrogé en l'absence de ses parents, comme l'exige le droit. Les enquêteurs n'ont pas non pris la peine de l'informer de son droit à se taire.
Depuis le début de la lutte du village contre le vol des terres par les colons, en décembre 2009, l'armée a effectué 64 arrestations liées aux protestations du village. Dans la mesure où la population totale du village est d'un peu plus de 500 habitants, le nombre d'arrestations représentent 10% de la population.
L'arrestation de Tamimi correspond à l'arrestation systématique des leaders des protestations dans toute la Cisjordanie , comme à Bil'in et à Ni'ilin.
Traduction : MR pour ISM

Juppé à Lieberman: la sécurité d’’Israël’ n’est pas négociable

24-03-2011
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a assuré jeudi son homologue israélien Avigdor Lieberman, lors d'une rencontre à Paris, que la sécurité d' « Israël » n'était "pas négociable".
"Cet entretien a tout d'abord été l'occasion pour le ministre d'Etat de faire part à son homologue de sa solidarité avec le peuple israélien au lendemain de l'attentat terroriste qui a frappé Jérusalem", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
"Il a insisté sur la nécessité d'éviter toute escalade de la violence, dont l'histoire récente a montré qu'elle pouvait avoir des conséquences désastreuses", a-t-il ajouté.
Peu auparavant, Alain Juppé, avait relevé, devant des journalistes, que les français sont solidaires du peuple israélien dans son combat pour sa sécurité et son intégrité territoriale". "Mais je lui dirai aussi que le statu quo au Proche-Orient n'est pas tenable, compte tenu de ce qui se passe dans la région, en Egypte et ailleurs.
Il faut faire évoluer les choses et mettre en oeuvre ce que le Quartette a proposé. Aujourd'hui, le moment est venu de reprendre l'initiative, y compris pour Israël", avait-il ajouté.
Au sein de l'Union européenne, "nous sommes décidés à accentuer la pression pour qu'un processus de dialogue reprenne et que l'engagement qui a été pris qu'en 2011 un Etat palestinien voie le jour soit tenu", a précisé Juppé aux journalistes.
Juppé recevait Lieberman quelques jours après avoir prudemment évoqué l'hypothèse d'une reconnaissance de l'Etat palestinien par l'Union européenne, même en l'absence d'accord de paix.
De son côté, Avigdor Lieberman avait affirmé mercredi qu'il espérait obtenir lors de sa visite le soutien de la France pour les opérations militaires menées par « Israël » contre la bande de Gaza.

Lieberman espère le soutien de la France aux opérations israéliennes à Gaza

Israël - 24 mars 2011
Par AFP
JERUSALEM, 23 mars 2011 (AFP) - Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a affirmé mercredi, à la veille d'une visite à Paris, qu'il espérait obtenir le soutien de la France pour les opérations militaires menées par Israël dans la bande de Gaza.
      "Le ministre Lieberman va dire au ministre (son homologue Alain) Juppé qu'Israël attend de la France un soutien aux actions de l'armée israélienne menées contre les attaques de missiles de la bande de Gaza vers les localités en Israël", a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
      "L'escalade des tirs dont le Hamas a pris l'initiative ainsi que l'augmentation des tentatives d'infiltration d'armes en provenance d'Iran à Gaza constitue une tentative du Hamas et de l'Iran d'exploiter la situation du Moyen-Orient pour porter atteinte et menacer Israël", selon le communiqué.
      "M. Lieberman évoquera également la question des sanctions contre l'Iran", a poursuivi le ministère.
      La France a appelé mardi "à la retenue" les Palestiniens et les Israéliens à après un regain de violences qui s'est traduit par douze morts palestiniens ces derniers jours et des tirs des dizaines de roquettes et d'obus de mortier vers Israël.
      M. Juppé recevra M. Lieberman quelques jours après avoir prudemment évoqué l'hypothèse d'une reconnaissance de l'Etat palestinien par l'Union européenne.
      Face au blocage persistant des pourparlers de paix avec Israël, les responsables palestiniens ont appelé de nombreux pays à reconnaître l'Etat palestinien à l'intérieur des frontières de juin 1967, c'est-à-dire sur l'intégralité de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
      Les pourparlers de paix directs israélo-palestiniens ont brièvement repris le 2 septembre avant de s'interrompre presque aussitôt à la suite de l'expiration d'un gel israélien de dix mois de la colonisation en Cisjordanie .
23-03-2011 17:53:02
Pays : ZZZ
AEAE
FRS4196 0352 /AFP-WU38
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Journée sanglante pour les Palestiniens

jeudi 24 mars 2011 - 08h:38
Fares Chahine - El Watan
Avec 8 morts, dont 4 membres d’une même famille et plus de 20 blessés, la journée de mardi fut la plus sanglante depuis plus de deux ans dans la bande de Ghaza. Des milliers de citoyens ont accompagné, hier, les victimes, dont 3 enfants, à leur dernière demeure. L’escalade militaire israélienne, qui a commencé samedi passé, augmente de jour en jour.
L’escalade militaire israélienne s’intensifie
De notre correspondant
(JPG)
Après une série de raids aériens dans la nuit de lundi à mardi, contre des sites situés dans plusieurs quartiers de la ville de Ghaza, et Khan Younes au sud de l’enclave palestinienne, faisant 17 blessés dont 7 enfants et 6 femmes, en plus des dégâts matériels et de la frayeur causée aux civils, habitant près des cibles bombardées, l’armée israélienne a enchaîné le lendemain par l’assassinat pur et simple de 4 civils dans le quartier Chedjaayia, à l’est de la ville de Ghaza. Les victimes, 3 enfants et un quinquagénaire de la famille Al Helou, ont été touchées, mardi, en début d’après-midi, par des éclats d’obus d’artillerie qui ont touché leur maison. Le bombardement a également fait 12 blessés dont 4 enfants. Chedjaayia, dont les limites a l’est sont très poches du territoire israélien, est connu pour être l’un des quartiers de la ville de Ghaza où la densité de population est la plus forte. En début de soirée, ce sont 4 militants des Sarayas Al Qods, la branche armée du Djihad islamique qui sont tombés après avoir été directement touchés par des éclats de roquettes air sol, lancées par un drone israélien (avion espion sans pilote).
L’attaque a eu lieu dans le quartier Ezeitoun au sud-est de la ville de Ghaza. Le drone, doté d’une grande précision, n’a laissé aucune chance à ces jeunes combattants dont les corps déchiquetés et calcinés ont été transportés à l’hôpital Al Shiffa. En fin de soirée, toujours dans le quartier Ezeitoun, deux autres combattants du Djihad islamique, la deuxième grande faction islamiste dans les territoires palestiniens après le mouvement Hamas, ont été touchés dans un autre raid aérien. Des sources hospitalières ont indiqué que les blessures de l’un d’entre eux sont graves. Des responsables du Djihad islamique ont promis, dès mardi soir, de répondre aux crimes israéliens. Hier, tôt le matin, deux missiles de type Grad, ont atteint la ville israélienne de Beersheva, dans le désert du Neguev distante de 40 km de la bande de Ghaza. Les missiles ont fait un blessé et quelques dégâts matériels.
Les institutions éducatives de la ville sont restées fermées et le maire a demandé à son gouvernement d’entreprendre des mesures dures contre le mouvement Hamas qui contrôle la bande de Ghaza. Un autre missile de type Grad a atterri près de la ville d’Ashquelon, sur le littoral israélien, à près de 30 km de l’enclave palestinienne sans occasionner de victimes. « Il s’agit d’une première réponse aux crimes sionistes commis contre notre peuple dans la bande de Ghaza », a affirmé le Djihad islamique dans un communiqué.
Le cabinet israélien restreint s’est réuni, hier, pour discuter des mesures à entreprendre après les tirs de missiles Grad, les premiers depuis la fin de l’opération militaire israélienne d’envergure dénommée « Plomb durci », qui a duré du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Plus de 1400 Palestiniens, en majorité des civils ont été tués par l’armée israélienne et plus de 5000 autres ont été blessés dans ce qui fut l’agression israélienne la plus meurtrière contre la bande de Ghaza depuis le début du conflit israélo-palestinien.
Le vice-Premier ministre israélien, Sylvain Shalom, a déclaré juste avant la tenue de la réunion du cabinet israélien restreint qu’en cas de poursuite des tirs de missiles contre le territoire israélien, il n y aura pas moyen d’éviter une opération militaire d’envergure contre la bande de Ghaza, dans le but de faire tomber le Hamas.
Le mouvement Fatah et l’Autorité palestinienne ont vivement dénoncé les crimes israéliens commis à Ghaza. Nabil Shaath, membre du comité central du Fatah, a appelé le mouvement Hamas à répondre a l’escalade israélienne en œuvrant sincèrement et rapidement pour la réalisation de la réconciliation. « L’acceptation par le mouvement Hamas de l’initiative du président Mahmoud Abbas qui consiste en la visite de la bande de Ghaza et la formation d’un gouvernement d’union nationale est la réponse adéquate à l’agression militaire israélienne » a dit Shaath.
L’escalade militaire israélienne contre la bande de Ghaza est survenue après l’annonce par le président Mahmoud Abbas de son intention de se diriger vers la bande de Ghaza pour former un gouvernement d’union nationale dont le but essentiel est l’organisation d’élections législatives et présidentielles.
Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, qui tient à préserver la division dans les rangs palestiniens, a de sa part demandé au président Abbas de choisir entre la paix avec le Hamas ou la paix avec Israël.
24 mars 2011 - El Watan
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Israël s’attaque aux civils dans la bande de Gaza : 8 tués en 2 jours, dont 2 enfants

jeudi 24 mars 2011 - 09h:07
Communiqué PCHR
Les Forces d’Occupation Israéliennes (FOI) ont continué à commettre des crimes de guerre dans la bande de Gaza et ont intensifié leurs bombardements aériens et d’artillerie sur des zones habitées.
(JPG)
Un des enfants assassinés dans l’attaque israélienne - Photo : Ma’an/Mohammed Abed
Ces bombardements prennent clairement pour cible des civils palestiniens. Hier, 22 Mars 2011, les FOI ont assassiné quatre civils palestiniens. Deux enfants ont été tués. Un homme, sa petite-fille, son cousin et un voisin ont également été tués.
Onze autres civils, dont huit enfants, ont été blessés dont trois grièvement. Ces enfants ont été pris pour cible alors qu’ils jouaient au football près de leurs maisons dans le quartier al-Shejaeya dans l’est de la ville de Gaza.
Ce matin la radio israélienne a prétendu que l’un des obus avait dévié de sa course, causant les tués et blessés. L’enquête menée par le PCHR réfute cette allégation des troupes israéliennes d’occupation. Une zone habitée a été la cible de quatre tirs obus. Que l’un des obus ait dévié ou non de sa ligne de visée, ce ciblage d’une zone habitée devait fatalement faire des victimes civiles.
Selon une enquête menée par le PCHR, à environ 15h10 le 22 Mars 2011 les FOI positionnées le long de la frontière à l’est de la ville de Gaza ont tiré une série de quatre obus d’artillerie sur la rue al-Nazzaz dans le quartier al-Shejaeya. La rue Al-Nazzaz est à environ 2 kilomètres de la ligne frontalière.
Le premier obus est tombé sur une maison de 2 étages appartenant à Samer Walid Mushtaha. Le deuxième étage de la maison a été totalement détruit tandis que le premier étage a été partiellement endommagé. Le deuxième obus a atterri sur un terrain vague situé à proximité de terrains appartenant à la famille al-Helo.
Le troisième obus a atterri près d’un groupe d’enfants et de jeunes garçons qui jouaient au football sur un petit terrain près de leurs maisons dans la rue al-Nazzaz.
Mohammed Saber Harara, âgé de 19 ans, et Mohammed Jalal al-Helo ont immédiatement été tués et leurs corps ont été réduits en morceaux. Juste quelques instants après, le quatrième obus a atterri près de Yaser Hamed al-Helo, âgé de 51 ans, et de son petit-fils Yaser Ahed al-Helo, âgé de 15 ans, alors qu’ils étaient en train d’ouvrir la porte de leur garage et de sortir leur voiture pour secourir les blessés. Ils ont été tués sur le coup.
Onze autres civils, dont huit enfants, ont été blessés par des éclats d’obus. Trois des blessés sont considérés comme dans un état grave.
Le PCHR ne communique pas pour l’instant les noms des blessés.
Dans une autre série d’assassinats, à environ 19h50 le 22 Mars 2011, l’aviation des forces d’occupation a tiré deux missiles sur des militants des Brigades al-Qods - la branche armée du mouvement du Jihad islamique - près de la mosquée Abdul Aziz al-Rantissi dans le quartier d’al -Zaytoon, toujours à l’est de la ville de Gaza. Ils étaient environ à 1500 mètres de la frontière avec Israël.
Quatre d’entre eux ont été immédiatement tués :
1. Sadi Mahmoud Helles, 22 ans, du quartier d’al-Shejaeya
2. Adham Fayez al-Harazin, 28 ans, du quartier d’al-Shejaeya
3. Mohammed Ateya al-Harazin, 27 ans, du quartier d’al-Shejaeya
4. Mohammed Akram Abed, 32 ans, du camp de réfugiés d’al-Shati
Le PCHR condamne fermement ces crimes et fait part de sa grave préoccupation
Aussi, le PCHR :
1. Affirme que ces crimes font partie d’une série de crimes de guerre commis par les FOI dans le territoire palestinien occupé, reflétant un mépris total pour la vie des civils palestiniens.
2. Met en garde contre l’escalade des crimes de guerre contre des civils palestiniens suite aux déclarations et menaces proférées par les responsables politiques et militaires israéliens qui ont juré de faire de nouvelles victimes dans la bande de Gaza.
3. Demande à la communauté internationale de prendre des mesures immédiates afin de mettre un terme à ces crimes.
Le PCHR renouvelle en outre son exigence que les Hautes Parties contractantes à la quatrième Convention de Genève remplissent leurs obligations en vertu de l’article 1 qui stipule que « les Hautes Parties contractantes s’engagent à respecter et à garantir le respect de la présente Convention en toutes circonstances », ainsi que leurs obligations en vertu de l’article 146 qui exige que les parties contractantes poursuivent les personnes soupçonnées de commettre des violations graves de la Quatrième Convention de Genève.
Ces violations graves constituent des crimes de guerre en vertu de l’article 147 de la même Convention et du Protocole I additionnel aux Conventions de Genève.
23 mars 2011 - PCHR Gaza - Vous pouvez consulter ce communiqué à :
http://www.pchrgaza.org/portal/en/i...
Traduction : Info-Palestine.net
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La Flottille

publié le jeudi 24 mars 2011
Thomas Sommer-Houdeville

 
La librairie « La brèche »  [1] A le plaisir de vous convier à la présentation et la dédicace du livre de : Thomas Sommer-Houdeville*

"la Flottille"

Cette soirée ce déroulera dans les locaux de la librairie

Le mardi 29 mars 2011 à 19 heures

L’inscription préalable, par messagerie électronique, est obligatoire à l’adresse électronique : contact@la-breche.com
*Au printemps 2010, depuis les ports de Grèce, de Chypre et de Turquie, plusieurs embarcations s’élancent vers Gaza, chargées d’aide humanitaire. C’est la « Flottille de la liberté ». Quelques jours plus tard, on dénombre neuf morts, abattus par les commandos de l’armée israélienne. Les images de l’assaut font la une des journaux. Que s’est-il passé ? Qui sont ces militants pro-Palestiniens ? Quelles étaient leurs motivations ?
Dans ce livre-témoignage, Thomas Sommer-Houdeville, l’un des organisateurs, militant au NPA, revient sur les événements tels qu’ils furent vécus par les membres de cette campagne de solidarité internationale d’un nouveau genre. Il fait le récit d’une aventure humaine où les petites histoires croisent sans cesse la grande.
Depuis les premières réunions de préparation jusqu’à l’assaut meurtrier, on y voit se tisser les liens d’une coalition improbable, animée par des personnages hauts en couleurs : une ancienne prix Nobel de la paix irlandaise, des militants islamiques turcs, des altermondialistes américains, un écrivain suédois… Au-delà de leurs particularités, un combat les regroupe : la solidarité avec le peuple palestinien, devenu le symbole contemporain de la lutte contre l’oppression.
En filigrane du témoignage, ce livre esquisse une réflexion sur ce que peut être l’engagement internationaliste aujourd’hui. Alors que semble s’imposer partout l’idéologie du « choc des civilisations », comment peut-on rebâtir concrètement les liens fragiles d’une solidarité internationale ? [2]
[1] 27 rue Taine Paris 12ème
Métro : Daumesnil (L6 & L8)
Bus 64 : Daumesnil-Felix Eboué
[2] Une nouvelle Flottille de la Liberté prendra la mer pour Gaza en mai 2011. En son sein, un bateau français.
ajout de note : CL, Afps

Kadima porte plainte contre Netanyahu pour corruption

25/03/2011
Le parti d'opposition Kadima a demandé hier au procureur de l'État d'ouvrir une enquête contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, accusé mercredi soir par la chaîne de télévision 10 de corruption. Le député de Kadima Shlomo Mula a également déposé une plainte auprès de la police contre M. Netanyahu, suite aux révélations de la télévision israélienne. D'après ce reportage, M. Netanyahu et son épouse auraient bénéficié de voyages privés offerts par des hommes d'affaires et des associations. Le bureau du Premier ministre a publié un communiqué accusant le journaliste responsable du reportage « de chercher à salir le nom du Premier ministre et de sa famille ».
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Isolé internationalement, Israël jauge l’ampleur de sa réponse face au Hamas

25/03/2011
Israël, tenté par une riposte punitive à l'escalade de la violence avec les groupes armés palestiniens après l'attentat à Jérusalem et des dizaines de tirs de Gaza, doit en mesurer les risques, faute d'appui international à une action d'envergure, avertissent les analystes. L'aile la plus à droite du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, pousse à la surenchère. Experts et médias israéliens soulignent en revanche qu'Israël a les mains liées, deux ans après la dévastatrice offensive « Plomb durci » contre la bande de Gaza. « Il ne faut pas se payer de mots. Que ferons-nous après avoir reconquis la bande de Gaza ? » s'interrogeait hier Boaz Ganor, professeur de sciences politiques, du Centre pluridisciplinaire de Herzliya, près de Tel-Aviv. Les médias israéliens, eux, mettent en garde contre le risque qu'Israël se retrouve entraîné dans un engrenage de la violence, dont ni l'État hébreu ni le Hamas ne veulent. Selon Alex Fishman, l'expert militaire du quotidien populaire israélien Yediot Aharonot, « l'armée pousse à l'escalade, car à ses yeux une confrontation avec le Hamas est pratiquement inéluctable cette année, la suivante ou dans deux ans ».
Israël « ne tolérera pas d'attaques terroristes et ne permettra pas une résurgence du terrorisme », a averti hier le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, lors d'une conférence de presse avec le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, à Tel-Aviv. « Nous devons répondre », a-t-il affirmé, tout en soulignant qu'Israël se réservait « le droit de comment et quand répondre, et avec quelle puissance de feu ou de munitions ». De son côté, M. Gates a qualifié les tirs de roquettes contre le territoire israélien « d'actes répugnants » et a réaffirmé « le droit d'Israël, comme toutes les nations, à l'autodéfense ». Mercredi soir, M. Netanyahu avait promis « d'agir décisivement et avec responsabilité pour préserver le calme et la sécurité ».
Entre-temps, l'escalade militaire se poursuit. Des missiles Grad à longue portée, tirés de Gaza, ont atteint hier matin le port israélien d'Ashdod et une zone située plus au nord. Ces tirs n'ont toutefois pas fait de victime. En soirée, l'armée de l'air israélienne a effectué quatre frappes de représailles dans le nord du territoire palestinien. Le premier raid a touché un QG désaffecté des services de renseignements de l'Autorité palestinienne et a fait trois blessés légers, ont précisé des témoins. Le deuxième a visé un groupe de combattants palestiniens qui s'apprêtaient à tirer des obus de mortier à Beit Hanoun. Le troisième a détruit un lance-roquettes dans le quartier de Zeïtoun, à la périphérie est de la ville de Gaza. Et le quatrième a ciblé un terrain d'entraînement des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le camp de réfugiés de Beach Camp. Dans la matinée, l'aviation israélienne avait déjà frappé des cibles militaires dans la bande de Gaza, au lendemain d'un attentat qui a tué une touriste britannique et fait une trentaine de blessés dans le quartier juif de Jérusalem. Quatre Palestiniens, dont un membre d'un groupe armé, ont été blessés. Dans le quartier de Zeïtoun, à Gaza-ville, trois Palestiniens ont été blessés par des bombardements d'artillerie. Auparavant, un chef local de groupe armé a été blessé par un tir de drone israélien dans le nord du territoire.
En outre, cinq dirigeants du Jihad islamique ont été arrêtés en Cisjordanie par les services de sécurité de l'Autorité palestinienne. « Cette campagne d'arrestations contre le mouvement et ses cadres va saboter les initiatives lancées récemment et empoisonner l'atmosphère positive créée par la mobilisation de la rue palestinienne pour mettre fin à la division », selon le mouvement. Les services de sécurité palestiniens se sont refusés à confirmer ces arrestations, qui interviennent au lendemain de déclarations à Gaza de la branche armée du Jihad islamique, les Brigades al-Qods, affirmant son intention de frapper de plus en plus profondément en Israël.
Par ailleurs, sur le plan diplomatique, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, s'est entretenu hier avec un diplomate israélien de haut rang qui a effectué la première visite d'un haut responsable israélien dans ce pays depuis la chute du président Hosni Moubarak.
(Source : agences)

L'Egypte met en garde Israël contre toute attaque visant Gaza

25 Mars 2011 09:09 
Press TV - Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Nabil Al-Arabi a demandé à Israël de faire preuve de retenue, en ce qui concerne l’explosion de bombes à Gaza. Dans un communiqué, le Ministre égyptien des Affaires étrangères a demandé aux responsables du régime sioniste de faire preuve de retenue et de ne pas compliquer davantage la donne, déjà tendue, car, « cela rendrait difficile l’établissement des négociations avec les Palestiniens ». Une femme a été tuée et 20 autres personnes, blessées, dans l’explosion d’une bombe, mercredi 23 mars, à Qods. Aucun individu ou groupe n’a encore revendiqué cet attentat que la police israélienne associe aux Palestiniens.
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Le raid israélien contre le nord de la bande de Gaza

25 Mars 2011 09:10 
IRIB - Les chasseurs israéliens ont attaqué, ce vendredi matin, le nord de la bande de Gaza. Les appareils de l’armée israélienne ont bombardé, ce matin à trois reprises, les locaux de l’ancien siège de l’Organisation de l’information palestinienne. Cinq missiles ont frappé le bâtiment. Les Gazaouis sont très inquiets des raids aériens israéliens contre différentes régions de la bande de Gaza et craignent que les événements de l’agression du régime sioniste contre cette région (fin 2008 et début 2009) ne se reproduisent.
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Gaza subit, de nouveau, des attaques sanglantes

24 Mars 2011 21:50 
IRIB- Depuis une semaine, les forces d’occupation israéliennes poursuivent leurs attaques, incursions et bombardements contre la bande de Gaza, attaques qui ont, déjà, fait nombre de martyrs, de blessés, en majorité, des civils, et, évidemment, beaucoup de destructions des infrastructures de cette prison à ciel ouvert.
Gaza, la blessée, Gaza, l’enfermée, Gaza, sous blocus, Gaza, la ville martyre, a, de nouveau, subi les attaques sanglantes d’une armée barbare qui se sert d’avions, de chars, de missiles et de toutes sortes d’armes interdites, pour atteindre des enfants et des femmes, dans leurs maisons, dans leurs immeubles. L’armée israélienne profite de ce que tous les regards soient braqués sur les régions voisines et les évènements qui s’y déroulent, révolutions populaires, dans le monde arabe, et intervention militaire, en Libye, pour amplifier son escalade meurtrière. Son objectif est de saboter les efforts des jeunes palestiniens qui ont organisé des manifestations pacifiques contre la division et pour l’unité nationale, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Ces crimes israéliens sont un nouvel épisode, dans l’histoire sombre de cette occupation, qui se nourrit de la souffrance et du sang d’enfants, de femmes et de vieillards innocents. Tous ces massacres se font sous le regard d’une communauté internationale insensible, face aux violations permanentes des droits des Palestiniens, par un régime qui se prétend libre et démocratique, un régime qui n’a jamais respecté, ni appliqué aucune résolution des Nations Unies. L’absence de réaction efficace de cette communauté, comme toujours complice, aveugle et silencieuse, encourage l’occupant à poursuivre ses agressions contre Gaza. Durant les 63 ans de l’histoire de la Palestine, le point noir reste incontestablement l’impunité d’Israël. Ce régime  colonial a commis des massacres, des crimes, des faits de guerre, et impose, actuellement, à une population blessée et enfermée, un blocus inhumain, sans aucune sanction des puissances internationales. Bien au contraire, celles-ci encouragent ce régime raciste, par leur soutien politique, économique et militaire. La communauté internationale se garde bien de dénoncer, voire, même de blâmer ces massacres perpétrés par les Israéliens ; bien au contraire, elle les protège de toute critique, que ce soit aux Nations Unies ou au Conseil de sécurité. La réaction de ces grandes puissances internationales est d’une grande hypocrisie Elles appliquent, constamment, la politique de "deux poids, deux mesures" : elles réagissent rapidement, dans certains pays, comme la Libye, sous prétexte de protéger la population civile, et quand il s’agit des crimes israéliens quotidiens contre les Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, c’est toujours le silence complet, le silence complice. Ce monde qui se manifeste ailleurs et fait semblant de ne rien voir et de ne rien entendre, quand il s’agit des Palestiniens.
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L'occupation tire sur les participants des funérailles des martyrs du massacre de Chujaya

[ 24/03/2011 - 11:14 ]
Gaza – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont ouvert le feu, le mercredi à midi 23/3, sur des milliers de citoyens palestiniens qui participaient aux funérailles des martyrs du massacre commis mardi par les forces sionistes dans le quartier de Chujaya dans la Bande de Gaza.
Le correspondant du CPI présent sur les lieux, a déclaré que les forces occupantes ont soudainement tiré vers les manifestants, sans faire aucun blessé, alors qu'un certain nombre d'ambulances sont arrivées sur le lieu de crainte de l'existence de blessés.
Des sources locales ont mis en garde contre la possibilité que les forces occupantes tendent une embuscade aux citoyens palestiniens dans le cimetière des martyrs, en tirant des obus sur eux, et ont appelé les citoyens à quitter le cimetière directement après la mise en terre.
Il est à noter que des dizaines de drones sionistes ont survolé le cimetière des martyrs, en enregistrant les mouvements des citoyens qui ont participé aux funérailles en présence de personnalités politiques, ministres et députés du Conseil législatif palestinien.

Abou Zouhri : les menaces sionistes ne font pas peur au Hamas

[ 24/03/2011 - 11:17 ]
Gaza – CPI
Il a précisé dans une déclaration publiée le mercredi 23/3, que ces menaces sont une preuve que l'escalade sioniste contre la Bande de Gaza est programmée à des fins politiques.
Le premier-vice-président du gouvernement sioniste, Silvan Shalom, avait déclaré qu'il sera inévitable de procéder à une vaste campagne visant à renverser le pouvoir du Hamas dans la Bande de Gaza, sous prétexte que des roquettes palestiniennes continuent d'être tirées sur les colonies sionistes.
Shalom a appelé à effectuer une campagne d'assassinat contre les dirigeants politiques et non pas des bombardements contre les tunnels et les zones ouvertes.
De son côté, le responsable du front interne en entité sioniste, Matan Vilnai, a exprimé sa conviction que le déclenchement d'une nouvelle confrontation entre l'occupation et le Hamas n'est qu'une question de temps.

10 martyrs et 43 blessés dans les agressions sionistes contre Gaza depuis dimanche

[ 24/03/2011 - 11:19 ]
Gaza – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont tué 10 citoyens palestiniens et ont blessé des dizaines d'autres dans une série d'agressions continuelles depuis dimanche dernier 20/3, et jusqu'au mercredi 23/3, dans plus de 17 raids aériens et bombardements d'artillerie avec 6 obus.
Les sources médicales palestiniens ont déclaré que le résultats des agressions sionistes contre la Bande de Gaza pendant les quatre derniers jours s'élève à 10 martyrs et 43 blessés dont certains graves.
Dans un communiqué publié le mercredi 23/3, Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité de secours et d'urgences, a démontré que le nombre des martyrs tués dans des raids aériens sionistes contre le secteur a atteint 10 dont 5 enfants et 43 blessés,15 enfants et 6 femmes.
Il a ajouté que l'occupation sioniste a visé avec 60 obus d'artillerie et plus de 17 raids aériens plus de 30 cibles civiles.

Le gouvernement palestinien apprécie la position égyptienne sur l'escalade sioniste contre Gaza

[ 24/03/2011 - 11:26 ]
Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza a apprécié la position du ministère égyptien des Affaires étrangères concernant l'escalade militaire sioniste contre la Bande de Gaza, appelant la Ligue arabe à intervenir immédiatement pour freiner l'attaque sioniste contre le peuple palestinien du secteur.
Taher al-Nounou, porte-parole du gouvernement palestinien a déclaré dans une lettre dont le CPI a obtenue une copie : "Nous apprécions la position du ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arbi, qui a averti l'entité sioniste de lancer de nouvelles opérations militaires dans la Bande de Gaza et confirmons notre attachement à la reprise de la stabilité".
Al-Arbi avait affirmé dans un communiqué que l'entité sioniste ne doit pas mener d'opérations militaires à Gaza, affirmant que la politique stable de l'Egypte refuse et condamne le ciblage des civils.
De son côté, le ministère des affaires étrangères et de la planification a accueilli les efforts de la direction égyptienne visant à comprendre la position causée par l'escalade sioniste contre les civils palestiniens.
Dans un communiqué publié hier soir, le ministère a appelé la communauté internationale représentée par le Secrétaire général de l'ONU et le Secrétaire général de la Ligue arabe et celui de l'Organisation de la Conférence islamique, à prodiguer leurs efforts pour arrêter l'escalade sioniste qui risque le retour de la violence.
Il a affirmé que le peuple palestinien ne possède que l'auto-défense face aux forces occupantes qui essayent de fuir les crises internes de l'entité sioniste en lançant une nouvelle agression contre le peuple palestinien.

Le Djihad Islamique : l'occupation ne comprend que le langage de la force

[ 24/03/2011 - 11:37 ]
Gaza – CPI
Le leader du mouvement du Djihad islamique en Palestine, Khaled al-Batch, a confirmé que l'explosion dans la ville occupée d'al-Qods, qui a causé la mort d'une femme colon sioniste et 51 blessés vient en réponse aux crimes sionistes dans la Bande de Gaza qui ont conduit au martyre de 10 citoyens palestiniens et des dizaines de blessés, tout en soulignant que l'occupation ne comprend que le langage de la force.
Dans des déclarations télévisées, al-Batch a affirmé, le mercredi soir 23/3, que l'explosion porte le message que la résistance palestinienne est apte à cibler l'ennemi sioniste partout.
Il a insisté sur l'impossibilité que la résistance reste silencieuse face aux agressions sionistes continuelles contre les civils à Gaza.

La Knesset sioniste approuve la "Loi Nakba" dans une tentative de nier sa commémoration

[ 24/03/2011 - 12:06 ]
Al-Nassera – CPI
La Knesset sioniste a approuvé la nuit dernière, en deuxième et troisième lecture, la modification de la "Loi Nakba", où 37 membres de la Knesset ont voté en faveur de la loi contre l'opposition de 25 membres, dans un geste visant à effacer la mémoire de la catastrophe (Nakba) Palestinienne en 1948.
Il est à noter que la "Loi Nakba" a été proposée par le député sioniste, Alex Miller, qui appartient au parti d'extrême droite "Israël Beitenou" dirigé par Avigdor Liebbermann, et donne à l'entité sioniste la validité du retrait de tout financement gouvernemental aux organisations, et autorités locales qui menacent les prétendues "valeurs fondamentales d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique". Cela signifie que le ministre des finances est autorisé à réduire le budget de chaque institution soutenue par le gouvernement sioniste et commémore la Nakba, sous prétexte qu'il est préjudiciable à la sécurité de l'Etat et de ses principes.
Au cours de la discussion de la loi au sein de la Knesset, la députée, Hanin Zoabi, a déclaré : "Nous sommes devant une loi qui permet d'intervenir dans les sentiments , les pensées et les croyances des citoyens". Elle se demande également si l'entité sioniste habilitera des équipes collaborateurs qui contrôleront les universités et les académies, les écoles et les conseils locaux pour moucharder les institutions et leurs activités.
"La loi punit les sentiments et montre que la Knesset a peur de la vérité et de la mémoire des Palestiniens, car la véritable crainte de la catastrophe "Nakba" signifie qu'elle est une vérité historique et pas seulement une fiction palestinienne", a-t-elle ajouté.
La députée Zoabi a confirmé que "chaque vrai démocrate doit faire face à la crainte de la mémoire de la victime, en ne se contentant pas de souligner que cette loi n'est pas démocratique, car même si elle conteste la commémoration de la Nakba, cette loi montre que cette peur est une reconnaissance de la réalité historique de la Nakba, puisque les pays n'ont pas peur des fantômes, mais des faits historiques".
Zoabi a souligné que "la commémoration de la Nakba est un processus de réconciliation morale et historique avec l'histoire et sans elle, il n'y aura pas de possibilité de construire un avenir juste et stable",
La députée Zoabi a finalement confirmé que les Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 refuseront cette loi insultante, stupide et fasciste et que les institutions nationales continueront à commémorer la Nakba et que toutes les lois racistes sionistes ne peuvent pas lutter contre l'histoire et le mémoire collective des Palestiniens.

L'aviation militaire sioniste lance une série de raids contre Gaza

[ 24/03/2011 - 11:44 ]
Gaza – CPI
L'aviation militaire sioniste a lancé, tôt aujourd'hui à l'aube, jeudi 24 mars, une série de raids aériens contre la Bande de Gaza, ciblant principalement Gaza-ville, tandis que les vedettes militaires sionistes ont participé au bombardement.
Des sources palestiniennes ont déclaré que les avions de guerre sioniste ont attaqué la zone des tunnels aux frontières égypto-palestiniennes d'abord, avant que les raids aériens ne se concentrent sur la ville de Gaza.
Les sources ont ajouté que plusieurs explosions ont été entendues à Gaza-ville, suivie par des pannes d'électricité dans certaines parties de la zone ouest de la ville de Gaza, où le bombardement a ciblé les cables électriques dans le quartier du Cheikh Ajline au sud-ouest de la ville.
"Les avions et les vedettes militaires sionistes ont visé avec 5 missiles un site de la résistance palestinienne au sud de la ville de Gaza", selon les sources palestiniennes.
Les mêmes sources ont poursuivi que l'aviation militaire sioniste a lancé 4 missiles sur le poste de "Dir al-Balah" appartenant aux brigades d'al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas, situé sur la plage et complètement évacué, causant la destruction des lignes électriques pour une grande partie de la ville de Gaza.
Les résidents locaux ont déclaré que les vedettes militaires sionistes positionnées dans la mer de Gaza ont participé au bombardement, tirant un seul obus sur ce site.
Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité d'urgences et de secours, a déclaré que le bombardement sioniste a causé la crainte et la panique au sein des enfants palestiniens dans les zones ciblées après avoir été réveillés par l'intensité des explosions causées par le bombardement.
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu avait annoncé, avant de partir pour la Russie mercredi soir, qu'il a donné des ordres pour mener à bien plusieurs opérations militaires contre la Bande de Gaza, en réponse à l'explosion qui a eu lieu dans la ville occupée d'al-Qods et le lancement de roquettes sur plusieurs villes et colonies sionistes dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Il est à noter que 8 Palestiniens dont 3 enfants sont tombés martyrs mardi 22 mars lors du bombardement sioniste contre l'est de la ville de Gaza, dans la journée la plus sanglante depuis presque un an. Alors que les avions de guerre sioniste poursuive leurs raids intensifs contre la Bande de Gaza.
Les avions militaires sionistes survolent intensivement la Bande de Gaza en vue d'effectuer des raids.

Le Hamas condamne les lois racistes de l’occupation

[ 24/03/2011 - 12:58 ]
Gaza – CPI
Le mouvement de résistance islamique du Hamas a exprimé sa ferme condamnation du vote par la Knesset sioniste de la « loi Nakba », qui interdit aux palestiniens des territoires occupés en 1948 de commémorer la Nakba. Il en est de même pour les « Comités d’admission des municipalités » qui visent à priver les palestiniens de leur droit à vivre dans les lieux habités par une majorité juive.
Le communiqué a déclaré dans un communiqué jeudi 24 mars : « Nous considérons ces décisions comme une partie de la guerre raciste menée par l’entité sioniste occupante contre notre peuple dans nos territoires occupés en 1948, dans l’objectif d’effacer leur identité nationale, avant de les faire disparaître en les expulsant de leur nation et de leurs terres ».
Le Hamas a appelé le peuple palestinien à rester ferme et à résister contre cette politique raciste, en demandant aux Nations Unies, aux organisations des droits de l’homme et humanitaires internationales, à intervenir immédiatement pour mettre un terme aux crimes de l’occupation sioniste contre le peuple palestinien et son identité nationale.

Deux blessés dans un bombardement sioniste au nord de la Bande de Gaza

[ 24/03/2011 - 12:11 ]
Gaza – CPI
Deux civils palestiniens ont été blessés jeudi 24 mars, par les bombardements aériens et d'artillerie sionistes ciblant le nord de la Bande de Gaza, alors que les brigades d'al-Nasser Salah Eddine ont annoncé que l'un de leurs dirigeants a échappé à une tentative d'assassinat.
Des sources locales ont déclaré au correspondant du CPI que les avions de guerre sionistes ont lancé ce matin deux raids aériens, visant un groupe de citoyens palestiniens à l'est de Beit Lahia au nord de la Bande de Gaza, blessant un citoyen qui a été transporté à l'hôpital de Kamal Adwan à Beit Lahia, son état de santé est modéré.
L'aviation militaire a lancé un autre raid près de la gare de Kazndar, faisant un blessé qui a été également transporté à l'hôpital.
De son côté, les brigades d'al-Nasser Salah Eddine, la branche militaire des comité de la résistance ont annoncé la survie de l'un de leurs dirigeants à une tentative d'assassinat sioniste au nord de Gaza.
Elles ont également revendiqué le lancement d'un roquette de fabrication artisanale sur la colonie sioniste Karmia au sud de la ville d'Ashkelon dans les territoires palestiniens occupés en 1948, et le bombardement du site militaire sioniste d'Abou Safia avec un obus de mortier de type 120 mm, tout en soulignant que ces opérations s'inscrivent dans la riposte aux crimes de l'occupation.
Plus tard, les brigades d'al-Nasser ont annoncé le tir de deux roquettes sur la ville occupée d'Ashkelon.