lundi 14 mars 2011

Gaza-strophe, Palestine Bande-annonce

La bande annonce du film Gaza-strophe, un avant gout de l'insoutenable qui doit être vu pour arriver à comprendre ce qu'a vécu les Gazaouis pendant ces semaines meurtrières.

Le plan de paix de l’illusionniste Netanyahu

lundi 14 mars 2011 - 07h:06
Jonathan Cook - Countercurrents
Les conseillers de Netanyahu ont reconnu la semaine dernière qu’ils n’avaient jamais vu le premier ministre israélien aussi démoralisé.
(JPG)
Le plan de paix version Netanyahu ...
La raison de sa mélancolie est que le standing diplomatique et stratégique d’Israël n’a jamais été aussi bas selon certains analystes.
Netanyahu a, paraît-il, manifesté son inquiétude à ce sujet lors d’une récente réunion de son cabinet en martelant, la table avec colère. "Notre situation dans l’arène internationale est difficile", a-t-il dit selon le quotidien Haaretz, à ses ministres qui voulaient intensifier la construction dans les colonies. "Je suggère que nous soyons tous prudents."
Un sondage global publié par la BBC britannique lundi dernier ne peut que renforcer cette assertion : Israël figurait parmi les pays les moins populaires, avec seulement 21% d’opinions positives.
La prise de conscience tardive chez Netanyahu d’avoir épuisé le capital international de bienveillance est presque certainement la cause -si on en croit les rumeurs qui montent de ses bureaux- de son mystérieux changement de tactique dans le processus de paix.
Après avoir refusé l’année dernière de prolonger le gel partiel de la construction dans les colonies -sans lequel les Palestiniens refusaient de reprendre les négociations- il est paraît-il en train de préparer une proposition pour instituer progressivement un état palestinien.
Une telle initiative semble indiquer que le premier ministre se rend compte tardivement qu’Israël rencontre des problèmes sur tous les fronts.
Le plus évident est la rapide détérioration de l’environnement politique et militaire de la région. Au fur et à mesure que le soulèvement s’étend au Moyen Orient, Israël scrute anxieusement le voisinage pour y trouver des alliés potentiels.
Israël n’a pas fait preuve de discernement en sacrifiant son allié de longue date, la Turquie. Et avec le renversement de Hosni Mubarak, Netanyahu ne peut sans doute plus compter sur les leaders de l’Egypte pour l’aider à circonscrire le Hamas à Gaza. L’ennemi d’Israël au Liban, la milice shiite du Hizbullah, a renforcé son pouvoir. Et étant donné l’humeur des populations, la Jordanie ne peut pas se permettre d’être vue en train d’aider Israël.
Les choses ne vont pas mieux dans l’arène internationale. Selon les médias israéliens, Washington blâme carrément Netanyahu pour l’échec récent des pourparlers de paix avec les Palestiniens.
Il le tient aussi pour responsable des développements qui ont suivi, en particulier de la Résolution que les Palestiniens ont présentée devant le conseil de sécurité de l’ONU le mois dernier condamnant les colonies israéliennes. La Maison Blanche a été forcée de se renier en opposant son veto à la Résolution.
Le timing du veto étasunien ne pouvait pas être plus embarrassant pour le président Barak Obama. Il a été obligé de prendre publiquement le parti d’Israël contre les Palestiniens à un moment où les USA voulaient désespérément calmer les tensions au Moyen Orient.
Qui plus est, pendant le week-end, il a été rapporté que des officiels étasuniens ont prévenu Netanyahu que le prochain plan de paix qu’il annonçait devait être "dramatique".
Et puis il y a les problèmes du premier ministre avec l’Europe. Netanyahu a été apparemment ébranlé par la réponse d’Angela Merkel la chancelière allemande, quand il l’a appelée pour la réprimander de s’être jointe à la France et à l’Angleterre pour soutenir la Résolution de l’ONU. Au lieu de s’excuser, il paraît qu’elle a critiqué son intransigeance dans le processus de paix.
Or traditionnellement l’Allemagne a été l’alliée la plus accommodante d’Israël en Europe.
La perte du soutien européen combiné à la colère des USA, laisse présager des difficultés à venir entre Israël et le Quartette, le groupe international comprenant aussi la Russie et les Nations Unies qui supervise le processus de paix.
Les états du Quartette doivent se réunir la semaine prochaine. Les officiels de Netanyahu s’inquiètent, dit-on, qu’en l’absence de progrès, le Quartette ne privilégie un projet de paix existant, qui suivrait les grandes lignes de l’ancienne proposition de la ligue arabe basée sur le retrait d’Israël dans les frontières de 1967.
De plus, les relations déjà tendues avec l’Autorité Palestinienne sont susceptibles de se détériorer davantage dans les mois qui viennent. L’AP a essayé de regagner de la légitimité depuis la fuite en janvier dernier de ce qu’on a appelé les Documents Palestiniens, qui révélaient que les négociateurs palestiniens avaient accepté de faire des concessions énormes pendant les pourparlers.
Le premier pas que l’AP a fait pour limiter les dégâts a été la Résolution à l’ONU pour dénoncer les colonies. D’autres actions de ce genre vont probablement suivre. Et ce serait encore plus grave pour Israël si l’AP se décidait à exécuter sa menace de déclarer unilatéralement un état palestinien à l’ONU en septembre prochain. A ce propos, Mahmoud Abbas, le président palestinien, a dit samedi qu’il espérait que l’état indépendant de Palestine deviendrait un membre permanent de l’ONU.
L’autre chose qui pourrait arriver à l’AP -qu’elle s’effondre ou qu’elle soit renversée par un soulèvement populaire- serait encore plus désastreuse. Sans l’AP, Israël serait obligé de réoccuper directement la Cisjordanie au prix d’un grand coût financier et d’une grande détérioration de son image internationale. Et les Palestiniens ne manqueraient pas de lancer une campagne pour les droits civils et d’exiger tous les droits, y compris le droit de vote, dont les Israéliens jouissent.
Il ne fait pas de doute que c’est la peur de voir ce scénario se réaliser qui a conduit Netanyahu à faire un commentaire inattendu la semaine dernière sur le danger que courait Israël d’avoir à partager un "état binational" avec les Palestiniens. Il a qualifié cette éventualité de "désastreuse pour Israël". De telles mises en garde n’ont jamais été le fonds de commerce du camp du Plus Grand Israël dont Netanyahu fait partie, mais elles faisaient partie au contraire des arguments de la gauche sioniste, les opposants politiques de Netanyahu, pour étayer diverses variantes de la solution de deux état.
On dit que Netanyahu se propose de dévoiler son plan de paix lors d’une visite à Washington programmée pour mai. Mais lundi, Ehud Barak, son ministre de la défense, a ajouté à la pression en déclarant que mai était trop loin. "Il faut prendre des risques maintenant pour empêcher que nous soyons isolés au plan international" a-t-il dit sur Radio Israël.
Mais même si on assume que Netanyahu s’apprête vraiment à présenter un plan de paix, ne sera-t-il pas insuffisant, ne viendra-t-il pas trop tard ?
De fait, peu d’analyste croient que Netanyahu ait vraiment changé.
"Tout ce qu’il fait en ce moment ce sont des tours de passe-passe pour diminuer la pression" a écrit l’ancien directeur du Jaffee Centre for Strategic Studies de l’université de Tel, Aviv Yossi Alpher, pour le site web de dialogue israélo-palestinien Bitterlemons. "Le but de l’exercice est de gagner un jour, une semaine ou un mois avant d’avoir à inventer un autre tour de passe-passe."
Tout indique que Netanyahu proposera une formule misérabiliste d’un état palestinien temporaire démilitarisé dans des frontières provisoires. le Jerusalem Post a rapporté que lors des pourparlers avec Abbas à la fin de l’année dernière Netanyahu a exigé que Israël garde 40% de la Cisjordanie dans le proche avenir.
Mardi il a dit que "la ligne de défense" d’Israël était la vallée du Jourdain, et qu’Israël n’était pas prête à renoncer à ce vaste morceau de Cisjordanie ; cette déclaration ne permet pas de penser qu’il soit prêt à faire la moindre concession.
Son plan s’apparente à un projet provisoire similaire présenté par Avigdor Lieberman, le ministre des affaires étrangères d’extrême droite de Netanyahu et son principal rival à droite.
Les Palestiniens, eux, veulent un accord sur des frontières permanentes pour empêcher Israël de saisir toute occasion de s’approprier plus de terre en Cisjordanie. Au week-end Abbas a réitéré le refus des Palestiniens d’accepter un arrangement temporaire.
Herb Keinon, un analyste du journal de droite le Jérusalem Post, a observé que Netanyahu avait "peu d’espoir" que les Palestiniens acceptent sa proposition. Selon lui, le gouvernement espérait plutôt empêcher que les Palestiniens " n’obtiennent sans son accord la reconnaissance mondiale de l’état palestinien" dans les frontières de 1967.
(JPG)
* Jonathan Cook est un écrivain et un journaliste basé à Nazareth. Ses derniers livres sont “Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East” (Pluto Press) et “Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair” (Zed Books). Son site web est www.jkcook.net.
9 mars 2011 - Countercurrents - Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/cook0903... Une première version de cet article a été publiée dans The National ([http://www.thenational.ae]), à Abu Dhabi.
Traduction : D. Muselet
Lien 

Israël ne pourra faire usage de la force face au prochain soulèvement palestinien

Si le Sud-Soudan et le Timor Oriental sont devenus indépendants avant les Palestiniens, c’est que quelque chose ne tourne vraiment pas rond. Comment peut-on comparer, tant au plan religieux qu’international, le statut de ces pays à celui de la Palestine ? Voilà ce que doit penser tout Palestinien qui fait le bilan des pertes et profits de son peuple depuis les accords d’Oslo.
Les soulèvements contre des rois, des sultans et des présidents régnant en autocrates en Afrique du Nord et dans le monde arabe suscitent un certain malaise chez les Palestiniens : comment se fait-il que, dans tous ces pays, le peuple remporte de tels succès contre des régimes d’oppression et qu’eux-mêmes restent sous la coupe de l’occupation israélienne qui dicte à Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, ce qu’il doit faire et ne pas faire ?
Quelles conclusions les Palestiniens peuvent-ils tirer de l’agitation qui secoue actuellement le monde arabe ? Le salut ne viendra pas des États-Unis, qui ne soutiennent pas Mahmoud Abbas malgré toutes les concessions qu’il a faites. Les documents récemment publiés par Al Jazeera ont révélé jusqu’où il était prêt à aller dans les négociations avec Israël ; pourtant il n’a reçu aucun soutien de la part de Washington.
Et, comme si cela ne suffisait pas, les États-Unis ont opposé un veto décisif à une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU condamnant la colonisation. Ceci malgré le fait que par le passé - après que Netanyahu eut posé de sérieux problèmes à Washington et étendu les colonies à Jérusalem et en Cisjordanie, mettant ainsi un terme au processus de paix - les États-Unis eux-mêmes ont sévèrement critiqué la colonisation.
Les événements de ces dernières semaines montrent que Washington est prêt à soutenir les soulèvements non-violents de la société civile, plutôt que les concessions diplomatiques. Or, dans le passé, Mahmoud Abbas a fermement rejeté des propositions émanant de divers milieux et visant à organiser un soulèvement non-violent massif.
De hauts fonctionnaires de l’Autorité palestinienne et du Fata’h ont pris des mesures pour contenir les mouvements de protestation qui ont lieu chaque semaine à Bil’in et dans d’autres villages de Cisjordanie. Ils se méfient non seulement de l’apparition de rivaux politiques, mais aussi de dérapages violents, qui ne pourraient que faire du tort à la cause palestinienne, comme cela s’est effectivement produit lors de la seconde intifada. En cas de confrontation brutale, le rapport de force jouerait en faveur d’Israël, qui a ainsi tout intérêt à provoquer de tels dérapages afin d’en profiter pour écraser les Palestiniens.
Mais la situation a maintenant changé. Le modèle positif qu’offre l’insurrection non-violente qui a éclaté dans tout le monde arabe, la retenue dont ont fait preuve les insurgés, pourraient suggérer aux Palestiniens que c’est la bonne méthode pour obtenir des changements historiques. Si les Israéliens répriment brutalement les manifestations palestiniennes, ils apparaîtront aux yeux de l’opinion comme des émules de Kadhafi ou d’Ahmadinedjad.
On sent un grand malaise dans la rue palestinienne. Les gens ont été profondément déçus par le déroulement du processus de paix et par l’attitude d’Israël et des États-Unis. La société palestinienne possède l’infrastructure technologique qui, en d’autres pays, a joué un rôle moteur dans les manifestations de masse - internet, téléphones portables, antennes paraboliques. L’ « élan générationnel », qui a tenu un grand rôle en Égypte, est prêt à entrer en jeu : la société palestinienne comporte une majorité de jeunes gens dont l’avenir est bloqué par l’occupation. La seconde intifada et la répression exercée avec une poigne de fer par Israël ont modelé l’adolescence de ceux qui ont aujourd’hui entre 20 et 30 ans, et constitué leur premier contact avec la politique.
Les soldats, les colonies, les points de contrôle et les restrictions de circulation font depuis longtemps partie de leur vie quotidienne. Il ne manque plus qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Déjà, la catastrophe s’écrit sous nos yeux.

Montréal (Québec) : Le député Amir Khadir en conférence sur le boycottage d'Israël

13 mars 2011
Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) est heureuse d'accueillir le Dr Amir Khadir pour une conférence sur la campagne de boycottage, désinvestissement et sanctions (BDS) contre l'occupation israélienne le jeudi, 24 mars prochain. La conférence est organisée en partenariat avec la Coalition pour la justice en Palestine (CJP) et est intitulée Boycottage, désinvestissement, sanctions : le droit de dire non à l'occupation israélienne. Elle traitera de la nécessité de la campagne BDS dirigée vers Israël pour une résolution juste au conflit israélo-palestinien et de la façon de surmonter les obstacles à sa mise en place au Québec. L'événement aura lieu à 19h30 à la salle N-M150 du pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l'UQAM (1205 rue St-Denis, au coin du boulevard René-Lévesque). Les places étant limitées, la réservation par téléphone est obligatoire pour les médias souhaitant assister à l'événement (438-380-5410).  
Président et porte-parole de Québec solidaire avec Françoise David, Amir Khadir est élu député à l'Assemblée nationale du Québec dans la circonscription de Mercier aux élections de 2008. Médecin de formation, il est actif depuis de nombreuses années dans le milieu communautaire et en solidarité internationale. M. Khadir a vigoureusement été attaqué par les opposants au boycottage d'Israël en raison de son soutien récent à une campagne de boycottage contre une boutique de chaussures de Montréal vendant des produits israéliens. Québec solidaire soutient la campagne BDS et prône le boycottage des produits israéliens et la sensibilisation du public et des commerçants.

CJPMO est fière de contribuer avec M. Khadir à mieux faire connaître la campagne BDS au public québécois. « La campagne BDS est un moyen de pression et de protestation légitime, lancée en réponse à l'appel du peuple palestinien. Elle n'est ni anti-Israël ni antisémite, mais s'appuie plutôt sur les principes du droit international », a déclaré Thomas Woodley, le président de CJPMO. CJPMO espère que la conférence de M. Khadir permettra au public québécois de mieux comprendre la nature démocratique et pacifique de la campagne BDS. CJPMO espère aussi convaincre les Québécois de l'importance d'agir maintenant afin que la justice et la paix puissent renaître dans cette région troublée du monde.
En juillet 2005, 170 organisations de la société civile palestinienne ont lancé un appel à la communauté internationale pour une campagne de boycottage, de désinvestissement et de sanctions contre Israël. Cette campagne cherche à faire pressions sur Israël pour qu'il cesse son traitement discriminatoire des Palestiniens et son occupation des terres palestiniennes. Le boycottage et les campagnes connexes ont souvent été utilisés dans le passé comme outil de pression au nom de la justice sociale, notamment contre l'apartheid en Afrique du Sud, mais également contre les puissances coloniales, comme dans le cas de l'Inde sous la domination britannique.
 
Pour plus d'informations, veuillez communiquer avec:
Patricia Jean
Canadiens pour la justice et paix au Moyen-Orient
Téléphone: 438-380-5410

La Russie veut réunir le Quartette dans les plus brefs délais

17:41 13/03/2011
MOSCOU, 13 mars - RIA Novosti
Moscou espère que le Quartette des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (Russie, Etats-Unis, UE et Onu) se réunira au plus vite, a déclaré dimanche le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
"Je ne soutiens pas ceux qui déclarent que dans le contexte actuel au Proche-Orient, il faille ajourner la reprise des négociation palestino-israéliennes. J'ai une impression tout à fait inverse", a insisté le chef de la diplomatie russe.
Le ministre a indiqué que les membres du Quartette étaient tombés d'accord pour agir de manière "plus collective".
Début septembre 2010, les Etats-Unis ont réussi à relancer les négociations directes palestino-israéliennes. Le processus a cependant été interrompu par le refus d'Israël de prolonger le gel de la construction de colonies dans les territoires palestiniens qui avait expiré le 26 septembre. Les Palestiniens ont quitté la table des négociations, en exigeant un nouveau moratoire qui s'étende à tous les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est qu'ils considèrent comme capitale de leur futur Etat.

Manifestation de solidarité, plantation d'arbres et veillée de protestation à Al-Araqib (vidéo)

Néguev - 13 mars 2011
Par ISM
Hier 12 mars, des manifestants israéliens et internationaux se sont réunis à Al-Araqib pour replanter des arbres, pour que la population du village puisse revenir sur ses terres. L'administration de la terre d'Israël a démoli le village d'al-Araqib pour la 21ème fois en 8 mois cette semaine. Les bulldozers du Fond National Juif s'acharnent à faire disparaitre complètement le village, à niveler la terre pour y planter des forêts artificielles dans le seul but de priver les Bédouins d'Al-Araqib de leurs terres et de procéder à leur nettoyage ethnique.
Des milliers d'arbres fruitiers, que cultivaient les Bédouins, ont été déracinés.

Attaques de colons contre les Palestiniens près de Naplouse, Bethléem, Hébron et Ramallah

Cisjordanie - 13 mars 2011
Par IMEMC
Des dizaines de colons israéliens armés ont attaqué, dans la nuit d'hier et ce matin de bonne heure, des dizaines de maisons palestiniennes dans le village d'Huwwara, près de Naplouse, ainsi qu'autour de Bethléem, Hébron et Ramallah. Les colons se sont d'abord rassemblés au checkpoint de Za'rata, au nord d'Howwara, et au sud de la colonie illégale israélienne d'Yitzhar.
Attaques de colons contre les Palestiniens près de Naplouse, Bethléem, Hébron et Ramallah
Des témoins ont rapporté que les colons ont caillassé et incendié des voitures, et attaqué plusieurs maisons après les avoir encerclées.
Pendant ce temps, l'armée israélienne bloquait la Route 60 qui relie Ramallah et Naplouse, en raison de l'augmentation des attaques des colons.
Des centaines d'habitants palestiniens locaux sont descendus dans les rues pour contrer les colons lourdement armés qui attaquaient Huwwara, pendant que les soldats près de l'entrée du village ne faisaient rien pour en expulser les colons.
De plus, des colons ont jeté des pierres sur des voitures palestiniennes qui roulaient près de la colonie Ofer, à l'est de Ramallah.
Dans le district d'Hébron, les colons ont incendié un véhicule et blessé un enfant à Beit Ummar. Des sources locales ont dit que l'attaque contre leur ville a été menée par au moins 250 colons, qui ont jeté des pierres sur les maisons et les véhicules. Un enfant a dû être hospitalisé après avoir inhalé les gaz lacrymogènes tirés par l'armée israélienne.
A Hébron, ils ont attaqué plusieurs maisons palestiniennes situées près de la colonie illégale Ramat Yishai à Tel Rumeida. Des colons de la colonie Kiryat Arba ont attaqué plusieurs maisons situées près de la colonie. Les colons de Kharsina, à l'est de la ville, ont aussi attaqué les maisons palestiniennes voisines. Des dégâts ont été constatés dans les deux endroits.
De plus, un groupe de colons a attaqué des maisons dans le camp de réfugiés d'Al Arroub, situé sur la route principale qui relie Hébron à Bethléem.
Cinq membres de la famille Abu Aker ont été blessés samedi soir après avoir été attaqués par un groupe de colons. La famille roulait sur la route Jérusalem-Hébron pour rentrer chez elle à Bethléem.
Les colons ont dit qu'ils voulaient venger la mort des cinq membres d'une famille, dont trois enfants de 11 ans, 4 ans et 3 mois au nord de la Cisjordanie , qui ont été poignardés par quelqu'un qui s'est infiltré dans la colonie illégale d'Itamar.
Izzat al-Rishig, membre du bureau politique du Hamas, a dit que le Hamas n'avait rien à voir avec cette attaque, ajoutant que le Hamas et les autres groupes de la résistance palestinienne ne visaient pas les enfants. Al-Rishiq n'a pas écarté l'hypothèse que l'attaque ait des motivations criminelles, comme ce fut le cas dans d'autres crimes qui ont choqué la société israélienne par le passé.
Le Comité populaire palestinien contre le mur, qui représente le mouvement non violent en Palestine, a également condamné l'attaque et exprimé sa peine et ses condoléances à la famille.
Dans sa déclaration, le Comité a ajouté qu'il considérait ces meurtres comme faisant partie de l'escalade générée par la politique de l'occupation israélienne, car cette politique crée les conditions qui génèrent ces actes odieux.
Le Comité a affirmé : "Bien que le crime ait été commis sur une terre colonisée, nous considérons le meurtre d'enfants comme un crime méprisable, hors de toute considération de nationalité, genre ou religion."
Samedi soir, le Cabinet ministériel sur les colonies s'est réuni et a décidé d'approuver des centaines de nouveaux logements pour les colons juifs à Gush Etzion, Maaleh Adumim, Ariel et Keryat Sefer. (500 selon Ha'aretz, ndt)
La réunion était dirigée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avec la participation du ministre de la Défense, Ehud Barak, et des ministres Moshe Yaalon, Benni Begin, and Matan Vilnai.
Traduction : MR pour ISM

Vaste projet immobilier dans les colonies de Cisjordanie

publié le dimanche 13 mars 2011
Jeffrey Heller

 
Les autorités israéliennes ont approuvé dimanche la mise en chantier de plusieurs centaines de logements dans les implantations juives de Cisjordanie, au lendemain de l’assassinat d’un couple de colons et de trois de leurs enfants [1]
Les forces israéliennes sont toujours à la recherche du ou des auteurs de l’agression, commise à Itamar, une implantation proche de Naplouse.
Après avoir promis que cet acte n’altèrerait pas le développement des colonies, Benjamin Netanyahu, chef du gouvernement, a convoqué samedi soir un conseil des ministres extraordinaire sur le sujet.
Ses services indiquent dans un communiqué diffusé dimanche que "les ministres ont décidé d’autoriser la construction" de quelques centaines d’unités d’habitations dans les colonies d’Etzion, de Maale Adumim, d’Ariel et de Kiryat Sefer. Selon le quotidien Haaretz, il s’agirait de 500 logements. On ignore la date de début des travaux.
L’initiative va, à n’en pas douter, susciter une vague de réprobation internationale et nourrir l’hostilité des Palestiniens à une relance du processus de paix.
INDIGNATION À RAMALLAH
Le dialogue, renoué le 2 septembre à Washington, a été gelé quelques semaines plus tard à l’expiration du moratoire sur les mises en chantier dans les colonies que Benjamin Netanyahu a refusé de prolonger, malgré l’insistance des Etats-Unis.
"Cette décision est mauvaise et inacceptable, et ne fera que créer des problèmes", s’est indigné Nabil Abou Rdaïnah, porte-parole de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome.
Elle pourrait en revanche asseoir l’autorité de Benjamin Netanyahu sur une coalition gouvernementale dominée par les partisans de l’expansion des colonies.
L’agression de samedi est la plus meurtrière depuis plusieurs mois. Commise en plein shabbat, elle a mis fin à une relative accalmie. Les obsèques des victimes doivent avoir lieu dans la journée.
Aucune revendication n’a été formulée, mais le Hamas qui contrôle la bande de Gaza avait auparavant apporté son "plein soutien" à tout acte hostile aux colons israéliens.
Izzat al Richk, membre de la direction du Hamas en exil en Syrie, a toutefois nié toute participation. "Nous n’avons rien à voir avec cela", a-t-il assuré.
Mahmoud Abbas a condamné tous les actes de violence visant des civils, quels que soient leurs auteurs et leurs motivations, mais Benjamin Netanyahu, qui l’a eu au téléphone, a jugé sa réaction insuffisante et l’a invité à mettre fin aux incitations à la violence prêchés selon lui dans les écoles et les mosquées palestiniennes.
http://fr.news.yahoo.com/4/20110313... Avec Maayan Lubell et Ali Saouafta, Jean-Philippe Lefief pour le service français
ajout de note : CL, Afps

La moitié des Européens croit au génocide des Palestiniens par les Sionistes

13 Mars 2011
IRIB- D’après un sondage, effectué, auprès d’un échantillon représentatif d’Européens, il a été révélé que la moitié des Européens croit au génocide des Palestiniens, perpétré, par les Sionistes. Selon l’IRNA, la moitié des Européens sondés par la fondation allemande Friedrich Ebert du Parti social démocrate, a affirmé que le régime sioniste est en train d’exterminer le peuple palestinien. Ce sondage global a été effectué, en Allemagne, en Italie, en Hongrie, en Pologne, au Portugal, au Pays-Bas et en Angleterre. La moitié des personnes interrogées ont donné une réponse positive et affirmé que le régime sioniste est en train de massacrer les Palestiniens. Ce sondage confirme le sondage de l’année précédente, en Europe, selon lequel, l’existence du régime sioniste avait été qualifiée de menace pour le monde. Les sondés ont considéré le régime sioniste comme l’un des régimes les plus haïs, sur la scène internationale, en raison de ses politiques.
Lien 

Israël accélère la colonisation en Cisjordanie

14/03/2011
Israël, sous le choc, a enterré hier les membres d'une famille juive assassinée dans une colonie du nord de la Cisjordanie et donné, en réponse à l'attaque, son feu vert à la construction de centaines de logements dans ce territoire palestinien. Au moins 20 000 personnes ont accompagné au grand cimetière juif de Givat Shaul à Jérusalem les cinq victimes, un couple et trois enfants poignardés durant leur sommeil lors d'une attaque attribuée à des Palestiniens vendredi soir dans la colonie d'Itamar, près de Naplouse. « Pour nos ennemis, il n'y a pas de différence entre Itamar et Tel-Aviv. Notre vengeance sera de construire sur notre terre, encore et encore », a promis le président de la Knesset (Parlement), Reouven Rivlin, lors des funérailles.
Sur le terrain, soldats et services de sécurité israéliens ont poursuivi leur chasse à l'homme dans la région de Naplouse. Les coupables n'ont pas été arrêtés et aucune revendication crédible de l'attaque n'a été enregistrée. « En tant que ministre de la Défense, je suis certain que la main de fer de l'armée et du Shin Bet (service de sécurité intérieure) va rapidement capturer les meurtriers. Ils devront rendre des comptes », a assuré Ehud Barak.
De crainte de représailles de la part d'extrémistes juifs, le gouvernement a maintenu la police en état d'alerte élevé. Après les obsèques, des centaines de colons en colère ont bloqué de nombreux carrefours, surtout à Jérusalem et en Cisjordanie, a précisé la police. Des incidents ont été recensés autour de Naplouse, dans le village palestinien de Burin, et à Hébron, un foyer permanent de tension dans le sud de la Cisjordanie, mais ils n'ont pas dégénéré en violences à grande échelle. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exhorté les Israéliens à faire preuve de retenue : « J'appelle tous les Israéliens à agir de façon responsable, avec retenue, et à ne pas se faire justice eux-mêmes. Lorsque quelqu'un se fait justice, il n'y a plus de justice. »
La situation s'était vivement tendue ces dernières semaines autour de Naplouse, une région agricole où cohabitent, dans un climat de violences, paysans palestiniens et colons juifs, dont certains réputés pour leur extrémisme. Le quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, UE, Russie et ONU) a condamné « dans les termes les plus forts possibles » la tuerie d'Itamar, en qualifiant « d'inacceptables » les attaques contre les civils. Il s'est félicité de « la ferme condamnation de cette attaque » par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
Sur le front politique, le gouvernement israélien a réagi en donnant un coup d'accélérateur à la colonisation en Cisjordanie occupée. « Ils (les Palestiniens) tirent, nous construisons », a déclaré en soirée M. Netanyahu, lors d'une visite à la famille endeuillée. « La commission ministérielle chargée des Implantations a décidé hier (samedi) la construction de quelques centaines d'unités de logement à Gush Etzion, Maale Adoumim, Ariel et Kyriat Sefer », a annoncé son bureau. Ces quatre colonies sont parmi les plus peuplées de Cisjordanie et font partie de ce que les responsables israéliens appellent des « blocs d'implantation » qui doivent, selon eux, être annexés dans tout accord de paix avec les Palestiniens.
Le dirigeant de Yesha, la principale organisation de colons, Danny Dayan, a salué « ce petit pas dans la bonne direction ». Mais l'Autorité palestinienne a déploré la décision du gouvernement israélien et averti qu'elle « conduirait à de sérieux problèmes », tandis que l'ONU a fait part de sa « préoccupation ».
(Source : AFP)

Comment la Palestinienne vit-elle la journée internationale de la femme ?

[ 13/03/2011 - 03:20 ]
Cisjordanie – CPI
Nous venons de vivre la journée internationale de la femme, le mardi 8 mars 2011. C’est une fête pour rendre hommage à la femme et pour améliorer sa position. La femme palestinienne reste cependant visée, poursuivie, persécutée constamment, non seulement par les occupants israéliens, mais de plus par les milices de l’autorité de Ramallah. Les femmes palestiniennes, surtout les étudiantes, à tour de rôle, sont convoquées, interrogées, humiliées. Ceux qui s’en prennent à elles ne sont pas seulement des misogynes, ce sont aussi des monstres.
La députée Mansour
En cette occasion de la journée internationale de la femme, la députée du Conseil Législatif Palestinien Mona Mansour a confié à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que c’est la femme palestinienne qui fabrique les hommes. Mais pas seulement, elle travaille et élève l’échelon social, culturel, scientifique, politique. Elle participe toujours dans les manifestations qui sortent condamner l’occupation israélienne. Elle participe concrètement au combat face à l’occupation.
Om Nidal Farahat est l’exemple à suivre, ajoute la députée Mona Mansour. Elle est éducatrice, mère de plusieurs martyrs, combattante, députée au Conseil Législatif Palestinien, elle est active dans sa société.
Les forces israéliennes d'occupation, souligne Mansour, ont arrêté, depuis 1967, des milliers de femmes palestiniennes, une dizaine de milliers dont huit cents durant l’Intifada d’Al-Aqsa.
Elle appelle à l’arrêt de la poursuite, de la convocation et de l’arrestation de la femme palestinienne : « Il faut qu’elle soit toujours honorée et non humiliée ».
Les occupants israéliens visent directement les femmes palestiniennes. 450 d’entre elles sont tombées en martyre dont 110 durant la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009.
Les étudiants poursuivis
Il y a peu de temps, les milices de Ramallah ont convoqué plusieurs étudiantes de l’université Al-Najah. Elles ont été interrogées sur leurs activités concernant leur appel à mettre fin à la division.
Ces milices n’arrêtent pas d’enquêter sur des femmes, des filles, des étudiantes, et les accusent de soutenir la résistance ; la résistance contre l’occupation est-elle devenue pour eux un crime !?
L’étudiante Sarah Ahmed a rapporté que les milices ont convoqué sa copine qui venait de terminer ses études à l’université. Ils lui ont demandé de travailler à leur compte, si elle voulait travailler comme institutrice au ministère de l’éducation et de l’enseignement. Toutefois, elle a refusé.
Défilé de mode
Et dans le dessein de pousser la société palestinienne vers la décadence, la corruption, la débauche, les milices de l’autorité de Ramallah organisent et encouragent à organiser des défilés de mode, une fois à Ramallah, une autre à Bethléem.
Cheikh Hamed Al-Bitawi, député du Conseil Législatif Palestinien, s’est indigné de l’organisation de tels défilés qui viennent l’encontre de la religion musulmane, à l’encontre de l’intérêt palestinien. Ils font un grand tort au peuple palestinien.
Comment pourrait-on parler d’un peuple qui souffre de l’occupation, de la colonisation et de la judaïsation, s’il pratique de telles actions ; on le voit désormais comme un peuple « aisé qui organise des défilés de mode » !

Netanyahu demande à Abbas de renforcer la sécurité pour la protection des colons

[ 13/03/2011 - 09:01 ]
Agences
« Les colons extrémistes sionistes qui procèdent régulièrement à des agressions horribles, d’assassinants, d’enlèvements et d’assaut illimité contre les maisons palestinienne, ont été hier l’objet d’une attaque de vengeance, particulièrement dans la colonie d’Itamr, prés de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée », ont rapporté des sources
En dépit de la condamnation présentée à haute voix de l’Autorité palestinienne, à l’égard de l’exécution de l’opération meurtrière contre les colons (cinq sionistes poignardés à coup de couteau), le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu a demandé à l’ex-président Mahmoud Abbas, d’aider à retrouver et à punir les meurtriers", et l'a appelée à "stopper l'incitation à la violence dans les mosquées et dans les médias sous son contrôle".
Abbas, a,  pour sa part,  dénoncé toute violence contre des civils quels qu'en soient les motifs.
« Samedi soir, lors d'un entretien téléphonique avec Netanyahu, Abbas a exprimé les regrets de l'Autorité palestinienne »,  selon le bureau du Premier ministre israélien.
Netanyahu a ordonné à l'armée et aux services de sécurité "d'agir dans toutes les directions pour capturer les terroristes".
Selon le colonel Nimrod Aloni, commandant la brigade déployée dans le nord de la Cisjordanie, "l'attentat semble avoir été perpétré par un groupe palestinien local".
Pour l’instant, l’opération anti-colons extrémistes n’a pas été encore revendiquée.
L’un des leaders du Hamas, Ezzat Aracheq a attiré, hier, l’attention qu’il  n’écarte pas que l’attaque meurtrière était une opération de vengeance criminelle,  exécuté par d’autres colons extrémistes comme c’était le cas dans deux nombreuses opérations qui avaient bouleversé l’entité sioniste.
« La politique du Hamas, des Palestiniens en générale n’a aucune relation avec le ciblage des enfants , ni des civils innocents, notre combat est avec l’ennemi occupant israélien qui soutient et encourage les crimes horribles », a-t-il poursuivi.
Notons que le  père de famille, Ehud Vogel, 36 ans, sa femme Ruth, 35 ans, ainsi que leurs enfants Yoav (11 ans), Elad (3 ans) et Hadass (3 mois), ont été poignardés dans leur lit, dans la colonie d'Itamar, près de Naplouse  dans le nord de la Cisjordanie.

Des centaines de colons sionistes attaquent Hawara en brutalité

[ 13/03/2011 - 09:49 ]
Naplouse – CPI
Des centaines de colons sionistes ont attaqué, la nuit dernière, les maisons des citoyens palestiniens dans le village de Hawara, au sud de la ville de Naplouse (Nord de la Cisjordanie occupée), se dirigeant à travers le barrage militaire sioniste de "Zatara" installé au nord du village et le carrefour de "Yatsahar".
Des témoins oculaires ont dit au correspondant du CPI dans la ville de Naplouse que les colons sionistes assiégent les maisons et ravagent les propriétés, agressent leurs résidants et brûlent les voitures.
Les forces occupantes ont fermé la roue N° 60 qui relie entre Ramallah et Naplouse à cause des agressions des colons sionistes.
Notre correspondant a déclaré que les mosquées dans le village de Hawara et les villages voisins ont lancé des appels à l'aide par les haut-parleurs, demandant aux citoyens de défendre le village face aux agressions des colons sionistes extrémistes décrivant de violentes depuis longtemps.
Des centaines de citoyens palestiniens se sont dirigés pour se défendre face aux colons sionistes armés sous la protection de l'armée de l'occupation sioniste, et jusqu'à maintenant on ne connaît pas le nombre de blessés ou la quantité des dommages au sein des citoyens.
D'autre part, les colons sionistes ont jeté des pierres sur les voitures passant près de la colonie sioniste "Ofer", installée illégalement près du village de Selwad à l'est de Ramallah, sur la route qui relie entre la ville de Naplouse et la ville occupée d'al-Qods, où l'armée sioniste a fermé la route principale, paralysant la circulation des véhicules palestiniens.
Il est à noter que la ville de Bethléem, al Khalil et al-Qods étaient le lieu des agressions intensives des colons sionistes contre les citoyens palestiniens à la lumière d'une vaste vague de provocation conduite par les dirigeants des colons sionistes.

32 détenus palestiniens ont passé plus de 25 ans dans les prisons sionistes

[ 13/03/2011 - 10:05 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien pour les affaires des détenus et libérés a déclaré que le nombre des détenus qui ont passé plus de 25 ans dans les prisons sionistes a atteint 32, après que de nouveaux détenus ont rejoint la liste.
Le directeur d'information au ministère, Riyad al-Achker, a montré dans un communiqué que le détenu Mohamed Abdel Hadi al-Hassani du camp d'al-Chate'a à l'ouest de Gaza,le détenu Ibrahim Mohamed Abdullah de Salfit et condamné à la perpétuité, le détenu Moustafa Mahmoud Moussa Kar'ouch, condamné à la perpétuité sous prétexte d'avoir participé dans la mort d'un soldat sioniste, ont rejoint la listes des prisonniers qui ont passé plus d'un quart de siècle.
Il est à noter que plus de 7 000 détenus palestiniens vivent des difficiles conditions de santé et de vie dans les prisons sionistes.

L'ignorance de grandes souffrances des détenus palestiniens en Europe

[ 13/03/2011 - 10:31 ]
Jénine – CPI
Le président de l'Organisation arabe pour les droits de l'homme en Grande Bretagne, l'avocat Amjad Salfiti, a appelé à la nécessité de la création des institutions juridiques et judiciaires pour mettre en lumière les situations des détenus palestiniens qui sont oubliés dans les prisons européennes.
Dans ses déclarations à l'agence de presse "Quds Press", Salfiti a déclaré que les mauvaises situations des détenus palestiniens dans les prisons européennes sont causées par la nature du passeport offert par l'Autorité aux Palestiniens selon l'accord d'Oslo, tout en disant que les prisonniers palestiniens en Europe sont oubliés à cause de la perte de la valeur du passeport palestinien après l'accord d'Oslo, parce qu'il est un document de voyage et n'est pas une carte d'identité. En effet, en cas de toute arrestation ou condamnation d'un tel palestinien, aucun ne luit connait et n'aura pas aucune protection du consulat.
"On ne peut pas compter le nombre des détenus palestiniens en Europe ou de poursuivre leurs situations par tout côté officiel palestinien", a-t-il poursuivi.
"En raison de cette situation, le palestinien condamné ne peut pas être libéré, sauf après la multiplication de sa peine, et même après sa libération, il ne trouve aucun côté pour le recevoir parce qu'il n'a pas une identité, c'est ce qui rend le palestinien recherché dans tout crime de purger une peine à perpétuité", a ajouté Salfiti.
Il a attiré l'attention que le sens du prisonnier palestinien en Europe, comporte aussi celui qui demande de l'asile politique qui s'expose à l'arrestation en longues années sans jugement et même après sa libération, il reste sous la surveillance administrative, ce qui le rende un détenu dans des régimes dites démocratiques, seulement parce qu'il est Palestinien.

L'occupation décide de construire des centaines d'unités colonialistes à al-Qods et en Cisjordanie

[ 13/03/2011 - 10:44 ]
Al Khalil – CPI
Le gouvernement sioniste a annoncé, ce matin dimanche 13/3, son acceptation de construire des centaines de logements coloniaux dans les grandes colonies sionistes en Cisjordanie occupée, sous prétexte de répondre à l'opération d'Itimar.
Des sources de presse sioniste ont rapporté que le gouvernement de Netanyahu a approuvé un plan de construction des centaines d'unités coloniales dans la colonie "Gush Etzion", au nord d'al Khalil, "Ma'ale Adumim", dans la ville occupée d'al-Oods et "Kiryat Siver", à l'ouest de Ramallah.
Le gouvernement sioniste a prétendu que cela vient pour répondre à la mort de 5 colons sionistes lors d'un coup de poignard dans la colonie d"'Itimar".
Il est à noter que les colons sionistes commettent des crimes et agressions quotidiennes contre les citoyens palestiniens dans les villages et villes de la Cisjordanie occupée, sous la protection commune des forces de l'armée sionistes et des milices d'Abbas.

Le gouvernement avertit l'occupation de fuir ses crimes internes au détriment des Palestiniens

[ 13/03/2011 - 11:48 ]
Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh, dans la Bande de Gaza a mis en garde à l'occupation sioniste de fuir ses crimes internes au détriment du peuple palestinien ou par l'extorsion politique inacceptable.
Le porte-parole du gouvernement palestinien, Taher al-Nounou, a dit dans un communiqué de presse publié, le samedi soir 12/3, qu'il suit en soin l'escalade sioniste contre le peuple palestinien et ses tentatives de faire provoquer la Bande de Gaza dans l'incident de la mort des colons sionistes dans la colonie sioniste "Itimar" pour justifier une offensive oppressive contre la Bande de Gaza déja assiégée depuis presque 5 années d'oppression et tyrannie consécutives.
"Au moment où la résistance palestinienne et le Hamas ont nié toute relation à l'opération d'Itimar, nous n'exculons pas qu'il y a des raisons criminelles", a-t-il souligné

Le ministère de l'intérieur: l'enlèvement de l'ingénieur Abou Sissi est une piraterie sioniste

[ 13/03/2011 - 12:02 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de l'intérieur a décrit le fait que le Mossad sioniste qui a enlevé l'ingénieur palestinien, Dherar Abou Sissi, en Ukraine et lui a transporté à la prison d'Ashkelon en entité sioniste d'une piraterie, appelant la communauté internationale à la nécessité de travailler pour faire retourner Abou Sissi sauf et sain à Gaza.
Dans un communiqué publié le samedi 12/3, le ministère a chargé les autorités ukrainiennes responsable de la disparition d'Abou Sissi et l'occupation responsable de sa vie.
Il a appelé la communauté internationale à cesser les crimes commis par l'occupation sioniste contre les Palestiniens en raison du silence international continuel envers ces crimes.
Le Mossad sioniste avait enlevé l'ingénieur Abou Sissi, 39 ans, directeur de l'exploitation de la centrale électrique de la Bande de Gaza,et marié d'une femme ukrainienne, le 18 février dernier, lui transporté à l'entité sioniste.

L'occupation attaque les fidèles dans la mosquée sainte d'al-Aqsa

[ 13/03/2011 - 17:49 ]
Al-Qods occupée – CPI
De violents affrontements ont éclaté, ce matin dimanche 13/3, entre les fidèles palestiniens dans la mosquée sainte d'al-Aqsa et les soldats de l'occupation qui protégeaient des groupes de colons extrémistes sionistes qui ont pris d'assaut les esplanades des mosquées.
Des témoins oculaires ont déclaré que les mouvements suspects et sacrilèges effectués par les groupes de colons sionistes qui ont envahi les esplanades d'al-Aqsa, ce matin, ont forcé les fidèles qui se trouvent dans la mosquée à répéter :"Allah Akber" (Allah est le plus puissant) et que les forces occupantes ont intervenu, lançant une attaque contre les fidèles palestiniens, avant avoir arrêté 3 d'entre eux dont un blessé.
Les témoins ont ajouté que les forces occupantes ont assiégé les fidèles et les ont frappés sauvagement, intensifiant leurs éléments dans la mosquée bénie au milieu d'un état de tension qui règne sur la zone.
Dans le même contexte, un tribunal sioniste a approuvé l'interdiction au jeune homme palestinien, Mohamed Jabarein de la ville d'Umm al-Fahm dans les territoires palestiniens occupés en 1948, d'entrer dans la mosquée d'al-Aqsa pour un mois, sous prétexte d'avoir répété "Allah Akber" dans la mosquée.

L'occupation refuse la visite de l'avocat de "Solidarité internationale" aux détenus à Hawara

[ 13/03/2011 - 20:24 ]
Naplouse – CPI
L'Association de la Solidarité internationale pour les droits de l'homme a affirmé que la majorité des jeunes hommes palestiniens qui ont été arrêtés par les forces occupantes après l'opération d'Itimar, ont été transportés au centre d'arrestation de Hawara au sud de Naplouse.
Le chercheur de la "Solidarité Internationale", Ahemd Al-Bitawi, a souligné que son organisation a pu obtenir une liste de tous les prisonniers dans le centre de Hawara et que l'administration pénitentiaire a refusé de permettre à l'avocat de l'organisation de rendre visite aux détenus pour se rassurer d'eux et transporter leurs messages aux familles.
Al-Bitawi a ajouté que la plupart de ces détenus ont été kidnappés soudainement au minuit froid, ce qui exige leur visite de manière urgente et de permettre de les faire entrer des vêtements.
Il a montré qu'il y a 23 détenus palestiniens emprisonnés dans la prison de Hawara.

Sit-in devant le siège de la province d'al Khalil pour protester contre l'arrestation politique

[ 13/03/2011 - 20:36 ]
Al Khalil - CPI
L'Assemblée "Femmes anti-Division" a organisé, ce matin dimanche 13/3, un sit-in féministe devant le siège de la province d'al-Khalil en présence de nombreuses célèbres personnalités féministes et participation d'une foule de familles des détenus politiques et licenciés des fonctions gouvernementales à cause de leur adhésion politique ainsi que la députée au conseil législatif palestinien, Samira Halaika.
Les participantes au sit-in ont répété des slogans appelant à mettre fin aux désaccords palestiniens internes et cesser ses raisons ainsi que de finir le dossier de l'arrestation politique.
Il est à noter qu'une altercation entre les parents des détenus et le gouverneur d'al Khalil (Hébron) qui a tenté de nier que l'autorité palestinienne a arrête ou licencie toute personne à cause de son appartenance poltiique, mais les participantes ont affirmé de transférer leur message et démasquer les violations effectuées par les milices d'Abbas, y compris l'arrestation, la torture et le licenciement illégitime.
De son côté, le comité des familles des détenus politiques a confirmé la poursuite de sa lutte pacifique contre l'arrestation politique dans le but de mettre fin à ce dossier, à travers la participation d'une série des activités anti-division ou des activités privées qui seront annoncées prochainement.

Egypte : la révolution n’a pas atteint le passage de Rafah !

dimanche 13 mars 2011
Le Pr. Christophe Oberlin, le Dr. Christophe Denantes et le Dr Raffee (chirugien britannique) sont bloqués depuis ce dimanche matin à la frontière entre l’Egypte et Gaza où la police de Rafah refuse le passage à l’équipe médicale.

Attendus pour une nouvelle mission dans la bande de Gaza (interventions chirurgicales et formation de chirurgiens gazaouis) les trois médecins se sont trouvés confrontés, au passage de Rafah, aux policiers en place sous Moubarak qui appliquent les mêmes consignes !
"Nous attendons depuis l’ouverture du poste frontière ce matin, et nous nous heurtons à un refus sans la moindre explication", nous indique par téléphone le Pr. Oberlin, ce dimanche soir à 19 H.
"A Rafah, rien n’a changé apparemment : ni les policiers, ni les consignes. On ne voit passer aucun camion de ravitaillement pour la bande de Gaza, autrement que par les tunnels. Quelques dizaines de Palestiniens sont passés en l’espace de 8 heures, mais pas un seul étranger".
"Nous avons appelé l’ambassade de France au Caire, qui ne savait pas quoi nous répondre, alors que nous les avions prévenus depuis deux mois de notre venue. Et ils ont apparemment gardé les mêmes interlocuteurs égyptiens qu’avant la révolution, ce qui nous parait assez inquiétant", souligne le Pr. Oberlin.
L’équipe médicale, quelque peu perplexe, se rend à El Arish pour y passer la nuit, et retourne au poste frontière demain matin, en espérant que la porte de Rafah n’est pas encore plus hermétique qu’avant, pour les missions humanitaires destinées aux Gazaouis !

CAPJPO-EuroPalestine

Israel : feu vert pour la construction de 500 logements supplémentaires dans les colonies

dimanche 13 mars 2011
Pour accentuer les ravages de la colonisation israélienne, tous les prétextes sont bons : les dirigeants israéliens se jettent avidement sur l’attentat dans la colonie d’Itamar en Cisjordanie, pour annoncer l’expansion de la colonisation dans les territoires palestiniens. Comme s’ils avaient besoin de prétextes pour cela ! La colonisation, ses expulsions, vols de terres et de maisons, poussent au crime, et les criminels en veulent davantage !
Le ministre de l’intérieur israélien, Ali Yishai, un des fascistes au gouvernement, vient de déclarer aujourd’hui qu’il faut étendre la colonisation et construire 1000 logements supplémentaires dans les colonies "pour chaque personne assassinée".
Il n’a pas précisé si dans les "personnes assassinées" il fallait compter tous les civils palestiniens, femmes, hommes et enfants assassinés par l’armée israélienne et les colons ? Ni depuis quand ?
Quant au "Quartet", ses condamnations cesseront d’être obscènes le jour où il prendra la peine de condamner chaque assassinat et chaque mutilation de civil palestinien par ses amis israéliens. Et quand il cessera d’encourager la politique coloniale israélienne, son nettoyage ethnique des Palestiniens, ses massacres de pacifistes internationaux tels Rachel Corrie ou les passagers du Mavi Marmara.
http://www.haaretz.com/news/diploma...
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

BDS : Succès du meeting de soutien aux inculpés de Bobigny

dimanche 13 mars 2011
Près de 300 personnes de tous horizons jeudi soir dans la salle Pablo Neruda de Bobigny et une ambiance combative ! Les interventions de Jacques-Marie Bourget, Benjamin Dumas, Olivier Lecour Grandmaison, Houria Bouteldja et Mick Napier, expliquant que les atteintes actuelles à la liberté d’expression et la tentative de réprimer le boycott d’Israël (et seulement celui-là) ne réussiraient pas à faire taire les femmes et les hommes de conscience, ont été très applaudies, de même que le concert de ZEP (Zone d’Expression Populaire) parfaitement en phase avec la détermination ambiante. Quelques photos, en attendant la vidéo.

CAPJPO-EuroPalestine
Lien