mardi 8 mars 2011

L'ONU inquiète de la détention de prisonniers palestiniens par Israël

7 mars 2011 – A l'occasion d'une réunion sur la question palestinienne à Vienne, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé son inquiétude au sujet de la détention de prisonniers politiques palestiniens par Israël.
« Lorsque j'ai visité les Territoire occupés palestiniens l'année dernière, j'ai exprimé mes inquiétudes sur les milliers de prisonniers palestiniens en détention en Israël et j'avais publiquement exhorté Israël à relâcher les prisonniers », a déclaré Ban Ki-moon dans un message lu par le Coordonnateur humanitaire pour les Territoires palestiniens occupés, Maxwell Gaylard, devant les participants de cette réunion à Vienne, en Autriche.

« Les Nations Unies vont continuer à soulever cette question avec les dirigeants d'Israël », a-t-il ajouté.

Ban Ki-moon a également souligné que l'ONU continuerait de suivre de près la détention de 200 mineurs et de 200 personnes emprisonnées sans procès. Il a souligné l'aide cruciale du Comité international de la Croix Rouge (CICR).

« Je suis également inquiet au sujet de la détention d'élus palestiniens par Israël. Une fois libérés, trois d'entre eux habitant Jérusalem-Est ont été confrontés à des menaces de transfert forcé alors que d'autres ont été transférés à Ramallah. Les Nations Unies s'opposent à ces mesures de transfert forcé et restent saisies du problème qui a des conséquences sur les droits humains de Palestiniens de Jérusalem-Est », a expliqué le Secrétaire général de l'ONU. Il a également réitéré son appel à la libération du soldat israélien Gilat Shalit.

Le Secrétaire général de l'ONU a souligné que l'on assistait a de grands changements dans la région et il a jugé « frustrant que le processus de paix israélo-palestinien reste dans l'impasse ».

« La colonisation reste le principal obstacle. Les colonies de peuplement sont illégales et contraires à la Feuille de route. Israël a l'obligation de geler ses activités de colonisation », a précisé Ban Ki-moon qui a aussi réaffirmé l'engagement du Quatuor sur le Moyen-Orient (Etats-Unis, Russie, Union Européenne, ONU) à achever les négociations.

Le Chef de l'ONU a indiqué que l'Autorité palestinienne continuait de faire des efforts dans la consolidation de ses institutions et le développement de ses services publics. Autant de progrès qui présagent que l'Autorité palestinienne pourra gérer de manière adéquate la création d'un Etat, souligne Ban Ki-moon.

« La communauté internationale, y compris le Quatuor, doit intensifier ses efforts par aider les parties à surmonter les récents obstacles et à instaurer une paix durable et globale », a-t-il conclu.
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Agression de militants solidaires de la Palestine sur le marché des « Etats-Unis » (Lyon 8°)

lundi 7 mars 2011
COMMUNIQUE DE PRESSE
Distibution de tracts sur le marché des Etats-Unis (Lyon 8°)
Samedi 5 mars 2011, un groupe de 10 militants, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, tous solidaires de la Palestine et membres du collectif 69 de soutien au peuple palestinien, étaient présents sur le marché des « Etats-Unis » pour une distribution de tracts appelant au boycott des produits « made in Israël ».
Presque immédiatement le groupe a été pris à partie et verbalement agressé par des commerçants ne supportant manifestement pas la moindre critique de l’état d’Israël. Le groupe a longuement été injurié.
Les injures lancées par les commerçants étaient à caractère homophobe et raciste.
Une personne du groupe, un jeune homme, a été plus spécialement harcelé, injurié et agressé physiquement par un commerçant de forte taille. Alors que les clients du marché se sont montrés plutôt solidaires et intéressés par les arguments du groupe de militants. Certains se sont même interposés pour empêcher l’agression.
La police municipale et plus tard la police nationale sont intervenues afin de mettre fin à cette confrontation.
Le collectif 69 de soutien au peuple palestinien et les militants agressés engageront les poursuites judiciaires qui s’avèreront nécessaires.
Le collectif 69 de soutien au peuple palestinien déplore que ces personnes, sans argument pour défendre l’état d’Israël, aient recours à la violence qui prévaut dans cet état colonial.
COLLECTIF 69 DE SOUTIEN AU PEUPLE PALESTINIEN c/o
Maison du Peuple, 147, av. du Gal Frère, 69008 LYON
Contact : 06 01 91 52 18
courriel : palestine69@orange.fr

Tous vers la Palestine!

07-03-2011 
«  15 mai 2011, rendez-vous de la marche historique vers la Palestine », c’est le titre d’un appel lancé sur Twitter et Facebook par de jeunes palestiniens, dont ceux résidant toujours en Palestine et ceux de la diaspora.
«  Il est temps de réaliser notre rêve de retourner en Palestine ; notre rendez-vous aura lieu le 15-5-2011 ; jour qui commémore 63 années d’expulsion du peuple palestinien » est écrit dans le texte qui fait tache d’huile sur les réseaux sociaux.
Et d’ajouter : «  des millions de réfugiés palestiniens et d’activistes marcheront, venant de toutes les directions ; de Gaza, de la Cisjordanie, de l’intérieur de la Palestine, du Liban, de la Jordanie, de la Syrie, du Sinaï,     et par mer, dans une marche pacifique qui scandent des revendications de justice, nous ne brandirons que le drapeau palestinien. Nous sommes sûrs que Dieu nous assistera, et nous pourrons grâce à Lui triompher. Aucune force sur terre ne pourra faire face à cette marche millionième ».
Le texte conclut : «    mettons-nous au travail dès maintenant, préparons nous, et encourageons-nous, pour mobiliser toutes les capacités et nous efforts pour faire de ce jour un jour triomphal, le jour du retour des réfugiés palestiniens vers leur patrie de laquelle ils ont été contraints à émigrer, et ce en harmonie avec les messages divins et le droit international ».
( Arabs 48)

La société de mercenariat CST Global et le criminel de guerre Israel Ziv nous écrivent

7 mars 2011
par Thierry Meyssan
L’une des plus importantes sociétés de mercenaires au monde, qui travaille selon les cas par simple appât du gain ou pour entreprendre des missions officieuses de l’Etat d’Israël, a vivement réagi à une de nos dépêches. Cette polémique est l’occasion de quelques précisions.
Suite à la publication de notre dépêche « Israël vole au secours de son allié Khadafi », la société de mercenaires Global CST et son directeur, le Major général à la retraite Israel Ziv (photo), nous ont fait adresser une lettre comminatoire par le bureau d’avocats Mackrell International (lire ci-dessous).
Global CST ne conteste pas avoir commis des crimes en Amérique latine et en Ossétie du Sud, mais dément toute relation actuelle avec le colonel Khadafi.
Les informations que nous avons publiées ont deux sources : d’une part un journaliste du quotidien israélien Yediot Aharonot, d’autre part le site israélien Inyan Mercazi. Elles sont été largement reprises et développées par des médias audiovisuels comme la chaîne qatarie Al-Jazeera ou la chaîne iranienne en anglais PressTV.
Ces informations attestent qu’Israël utilise ses liens privilégiés avec le colonel Khadafi pour alimenter la guerre civile et ouvrir la voie à une ingérence de l’OTAN en Afrique du Nord.
Dans un entretien à France24, le colonel Khadafi n’a pas caché que les opérations militaires qu’il commande actuellement sont calquées sur celles de Tsahal lors de « Plomb durci ».
Le démenti de Global CST intervient alors que la société vient de faire l’objet d’une enquête approfondie sur son engagement en Guinée et a échappé de justesse à de lourdes sanctions. Elle était accusée d’avoir violé les règles d’exportation d’armement et de formation en alimentant un régime sous sanctions. Elle a, en définitive, écopé d’un simple rappel des « obligations déontologiques » de ses mercenaires.
Un petit rappel s’impose ici : le général Moussa Dadis Camara s’est emparé du pouvoir en Guinée fin 2008. En mai 2009, il a confié la création, l’encadrement, la formation et l’équipement de sa garde présidentielle à Global CST pour 10 millions de dollars par an. Le 28 septembre 2009, ses soldats, encadrés par Global CST, ont tiré à balles réelles sur des opposants réunis au stade de Conakry, tuant au moins 157 personnes. Tandis que le régime de Moussa Dadis Camara était placé au ban des nations, une enquête a été ouverte en Israël sur le rôle de Global CST. La société de mercenariat dirigée par le Major général à la retraite Israel Ziv et l’ancien commandant de la police de Tel Aviv David Tzur a alors bénéficié du soutien inattendu de l’ancien ministre des Affaires étrangères social démocrate Shlomo Ben-Ami, de l’ancien ministre adjoint à la Défense Ephraim Sneh et de l’ancien ambassadeur d’Israël en France Nissim Zvili. Au vu des informations secrètes apportées par ces personnalités, Global CST n’a pas été sanctionné. Selon le quotidien israélien Haaretz, Global CST s’était engagé en Guinée pour soutenir les affaires du trafiquant de diamants Benny Steinmetz, lequel emploie l’ancien Premier ministre Ehud Olmert [1]. De son côté, Global CST et ses excellents avocats ont lancé une campagne de propagande pour faire croire que l’engagement de la firme de mercenariat en Guinée portait sur… le forage de puits pour alimenter des villages en eau potable.
Le gouvernement israélien ne saurait donner d’autorisation officielle à Global CST pour intervenir en Libye alors que le Conseil de sécurité s’oppose à tout soutien militaire étranger au colonel Khadafi. Global CST se trouve donc chargé d’une mission officieuse qui contrevient à la loi israélienne, ce qui explique la vigueur de son démenti. Dans le même temps, l’ambassadrice des Etats-Unis au Conseil de sécurité a demandé que les mercenaires intervenant en Libye ne puissent pas être poursuivis par la justice internationale. On n’est jamais trop prudent.
Le Major général Israel Ziv, que ses avocats présentent comme une personnalité honorablement connue en Israël, est l’ancien chef des opérations de Tsahal. A ce titre, il joua un rôle central dans les crimes de guerre commis au Liban en 2006 : il supervisa les bombardements qui tuèrent 1 187 civils, provoquèrent le déplacement de plus d’1 million de personnes, et rasèrent plus de 15 000 bâtiments.
Cher Monsieur,
Au nom de l’un de nos clients, le Major Général (réserviste) Israël Ziv et Global CST, nous vous adressons la lettre comminatoire ci-après :
1. Le 5 mars 2011, un article ridicule, faux et diffamatoire a été publié sur le site de Voltair [N. d. T. Faute dans le texte original] (http://www.voltairenet.org/article1...) affirmant prétendument que « Global CST a pour l’instant fourni 50 000 mercenaires africains au régime de Khadafi pour s’opposer aux manifestants anti-gouvernement en Lybie. »
De plus, cet article non fondé et ridicule poursuit en affirmant, parmi d’autres choses, que « Le cabinet de Netanyahou a fait appel à la société israélienne Global CST pour maintenir le régime de Khadafi en place... Le régime de Khadafi paie 2000 $ par jour pour chaque mercenaire. Ces derniers reçoivent 100 $ par jour et le reste revient à Global CST ... »
2. Etant donné le caractère éminemment absurde et outrageant du contenu de cet article, ce dernier ne mérite pas d’être commenté de manière sérieuse et documentée. De plus, pour autant que nous le sachions, les autorités des responsables israéliens ont opposé un démenti intégral au contenu de cet article, ce qui n’en démontre que davantage le caractère erroné et ridicule.
3. Sans déroger de l’aspect général de la présente, il est important de mentionner le fait que cet article, s’il est clairement dénué de tout fondement, émet plusieurs allégations au sujet de personnalités réputées en Israël, et a été d’emblée publié sans recueillir au préalable la réponse de nos clients quant aux accusations formulées contre eux dans ce document, ce qui constitue en soi une atteinte sévère aux pratiques journalistiques acceptées.
4. Il est en outre important de noter que le Major Général (res.) Israël Ziv est un militaire retraité des Forces de défense israéliennes très décoré et apprécié, et n’a absolument aucun lien, directement ou indirectement, avec les événements en Lybie et/ou toutes les autres activités ou événements dont il est fait mention dans cet article.
5. La publication de l’article et de la référence spécifique faite dans ce cadre au nom de notre client a déjà causé, et causera à l’avenir, différents dommages et pertes, tant sur le plan de la réputation que sur le plan économique, à nos clients.
6. Au regard des éléments ci-avant, nous vous enjoignons d’effacer immédiatement, de l’article et/ou tout autre article lié, toute référence à nos clients et de publier dans les 24 heures à compter le l’envoi de cette présente, des excuses claires et manifestes sur votre site, déclarant qu’il n’existe aucun lien, direct ou indirect entre nos clients et les événements ou actions dont il est fait mention dans l’article.
7. Dans l’éventualité où notre demande telle que formulée dans la Section 7 ci-avant ne serait pas satisfaite dans un délai de 24 heures à compter de l’envoi de cette lettre, nous avons reçu de nos clients instruction de mettre en oeuvre tous les moyens et mesures juridiques qui sont à leur disposition dans le cadre de toutes les lois et juridictions applicables.
8. Rien de tout ce qui précède n’est susceptible d’annuler les plaintes et actions de nos clients et/ou ne constitue une admission et/ou un abandon d’une quelconque plainte et/ou une quelconque demande et/ou la renonciation à un quelconque règlement et/ou dédommagement dont ils peuvent jouir, et ils se réservent tous leurs droits sous n’importe quelle juridiction.
Sincères salutations,
Moshe Kahn, Adv.
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[1] « Inside Intel / Bloody business in Africa », par Yossi Melman, Haaretz, 31 décembre 2009.

Video promotionnelle de Global CST, incluant la publicité par le président et le chef d’état-major colombiens.
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Processus de paix : Chaâth pessimiste

07-03-2011
Le chargé des relations internationales du mouvement  Fatah, M. Nabil Chaâth s'est dit hier, au Caire pessimiste à l'égard du processus de paix en raison du non respect par Israel de l'ensemble des points du processus.        
Dans une déclaration à la presse au terme d'un entretien avec le secrétaire  général de la Ligue arabe Amr Moussa, M. Chaâth a indiqué qu'il n'y avait plus  d'espoir dans les négociations avec la partie israelienne qui ne reconnait pas  les principes du processus de paix et ne respecte pas ce qui a été conclu précédemment,  à savoir l'arrêt de la colonisation, la levée de l'embargo et la cessation de la politique de judaisation.        
Il a tenu à faire remarquer que ce principe se réfère à la décision  242 qui stipule le retrait d'Israel de toutes les terres occupées en 1967, y compris Al Qods.        
A une question sur l'impact du véto américain, il dira que c'est là  une vérité à savoir que les Etats Unis s'opposent à eux seuls à 14 Etats membres du Conseil de sécurité.
Par ailleurs, M. Chaâth a indiqué que son entretien avec Amr Moussa  a porté sur la situation dans les territoires occupés, le non respect par Israël  du processus de paix et les derniers développements dans la région arabe.

Cisjordanie: boom de la construction dans les colonies

07 mars 2011
Agence France-Presse
Jérusalem
La construction dans les colonies juives de Cisjordanie a connu un important essor depuis la fin du gel partiel de dix mois de la colonisation en septembre dernier, selon des chiffres publiés lundi par le Bureau central des statistiques israéliennes.
Selon ces chiffres, pas moins de 427 logements ont été mis en chantier dans les colonies entre début septembre et fin décembre 2010.
Durant les neufs mois qui avaient précédé ce gel, seuls 114 logements avaient été mis en chantier.
A la demande des États-Unis, Israël avait décidé d'observer ce gel pour favoriser la reprise de négociations de paix avec les Palestiniens.
Mais, à l'échéance du gel, le 2 septembre, Israël a refusé de le proroger. Les Palestiniens ont alors refusé de revenir à la table des négociations tant que la colonisation continuerait dans les territoires où ils aspirent à créer leur État indépendant.
Le mouvement israélien anti-colonisation La Paix Maintenant fait état de chiffres encore plus élevés concernant la construction dans les colonies que ceux indiqués par le Bureau central des statistiques.
Selon La Paix Maintenant, les statistiques officielles se fondent sur des rapports établis par les collectivités locales et ne tiennent pas compte de la colonisation sauvage, réalisée sans feu vert des autorités israéliennes.
L'ONG, qui fonde ses chiffres sur des enquêtes de terrain et des prises de vues aériennes, fait état de plus d'un millier de logements mis en chantier dans les colonies de Cisjordanie entre la fin du gel en septembre 2010 et février 2011.
Netanyahu sous pression
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été pressé lundi par plusieurs de ses ministres de présenter une initiative diplomatique en direction des Palestiniens, en raison de la dégradation rapide de la position internationale d'Israël.
Selon la radio publique israélienne, M. Netanyahu envisage d'avancer la date de la présentation de cette initiative, prévue pour mai, vu l'isolement croissant de son pays.
D'après des fuites provenant de son entourage, l'initiative devait être dévoilée publiquement lors d'un discours au Congrès américain au cours de la visite que doit effectuer à Washington le 22 mai prochain le chef du gouvernement, à l'invitation du lobby pro-israélien AIPAC.
Mais l'aggravation de l'isolement d'Israël depuis le blocage total du processus de paix, pourrait amener M. Netanyahu à avancer si possible son voyage, selon la radio.
Aucune annonce officielle n'a été faite à ce jour mais les médias israéliens font état d'un projet d'«accord intérimaire» à long terme avec les Palestiniens au lieu de négociations sur un règlement final, alors que la colonisation continuerait au moins dans les blocs d'implantations et à Jérusalem-est annexée.
Les Palestiniens se sont dores et déjà opposés à un tel plan insistant sur un gel total de la colonisation et sur des négociations sur le statut final.
Pour sa part, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a appelé lundi le chef du gouvernement à «prendre une décision audacieuse» pour relancer le processus de paix, le plus vite possible» afin de «sortir Israël de son isolement».
«Pareille décision doit être prise dans les prochaines semaines et non les prochains mois. Une déclaration en mai devant le Congrès serait beaucoup trop tardive», a-t-il dit à la radio publique.
«Le monde n'accepte pas que nous continuions à régner sur une autre peuple, après 43 ans», a souligné M. Barak en référence à l'occupation de territoires palestiniens depuis 1967.
«Israël fait face à un véritable tsunami de délégitimation de par le monde», a mis en garde M. Barak, censé avoir l'oreille du Premier ministre, bien que son poids politique soit faible, vu qu'il ne représente plus que cinq députés sur 120 depuis sa rupture avec le parti travailliste.
De son côté, le vice-Premier ministre Dan Meridor, chargé des services de renseignement, a exhorté M. Netanhayu à «être proactif, avant qu'une calamité n'arrive, avant d'être isolé».
«Il faut définir notre but rapidement sous peine de nous retrouver dans une situation comme celle que nous avons vue récemment au Conseil de sécurité de l'ONU», a averti M. Meridor, un modéré au sein de la coalition de droite et d'extrême droite.
L'isolement d'Israël s'est manifesté lors du veto imposé le 18 février au Conseil sécurité de l'ONU par les États-Unis à un projet de résolution arabe jugeant «illégale» la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés et demandant son arrêt.
Les 14 autres membres du Conseil, dont les Européens, ont voté en faveur de la résolution.
Face au blocage persistant des pourparlers de paix avec Israël, les dirigeants palestiniens ont appelé de nombreux pays à reconnaître leur Etat à l'intérieur des frontières de juin 1967 --c'est-à-dire l'intégralité de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
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Le calvaire de Muslim Aoudeh, 10 ans

Jérusalem - 7 mars 2011
Par Wadi Hilweh Information Center
Muslim Aoudeh, 10 ans, a été convoqué, hier dimanche 6 mars, au poste de police de Jérusalem pour interrogatoire. Aoudeh a été enlevé, avec quatre autres enfants palestiniens, le 28 février dernier près de chez lui, à Al-Bustan, dans le district de Silwan. Muslim a été le plus maltraité des cinq enfants kidnappés ce jour là. Les officiers israéliens l'ont roué de coups avant même d'arriver au poste de police, et les marques de leur brutalité sont visibles sur son visage et sur ses mains. Une fois au poste de police, Muslim était si mal physiquement qu'il a vomi plusieurs fois, et qu'il a dû être transféré à l'hôpital Hadassah Ein Karem, à Jérusalem ouest. Les médecins ont découvert que l'enfant souffrait d'une fracture du crâne et de contusions graves sur tout le corps.
Le calvaire de Muslim Aoudeh, 10 ans
Les policiers n'ayant pu procéder à l'interrogatoire de Muslim étant donné la brutalité de leurs collègues, ils l'ont donc convoqué une fois de plus. Il est accusé de jets de pierre - la 7ème fois que Muslim est arrêté sur cette accusation.
La famille de Muslim habite à Al-Bustan, que la municipalité israélienne a décidé de démolir et qui, en collaboration avec des organisations de colons, cherche à éliminer toute identité palestinienne dans le secteur, tant culturellement que physiquement.
Le projet municipal est d'établir, à Al-Bustan et dans d'autres parties de Wadi Hilweh, un jardin biblique, en extension du site archéologique "City of David" financé par les colons à Wadi Hilweh.
Deux frères ainés de Muslim sont toujours en garde à vue, au prétexte qu'ils ont participé aux récents affrontements à Silwan. Le père de Muslim, Sheikh Musa Aoudeh, membre du Comité populaire Al-Bustan, est actuellement assigné à résidence, en dehors du village.
Traduction : MR pour ISM

Des colons attaquent les fermiers à Iraq Burin, au sud de Naplouse

Naplouse - 7 mars 2011
Par ISM
Des colons ont attaqué les villageois d'Iraq Burin, dimanche 6 mars. Les fermiers avaient obtenu du Service de coordination de district la permission d'aller travailler leurs terres pendant deux jours, et ils étaient accompagné par des soldats pour les protéger de la violence des colons. Les soldats ont quitté les lieux et une vingtaine de colons ont surgi et ont attaqué les fermiers, à coup de pierres et de matraques. Les gens du village sont venus protégés les fermiers et ont réussi à obliger les colons à repartir dans leur colonie. Les soldats israéliens sont alors revenus et ont tiré des grenades lacrymogènes sur les villageois. Par chance, personne n'a été blessé.
Des colons attaquent les fermiers à Iraq Burin, au sud de Naplouse
Hier à Iraq Burin, grenade lacrymogène au milieu des fraisiers
Iraq Burin est un village de 700 habitants, au sud de Naplouse. Le village est encerclé par les deux colonies illégales de Bracha, Yizhar et de leurs avant-postes. Les colons ont volé jusqu'à maintenant plus de 4.000 dunams (400 ha) de terre au village.
Le 27 janvier, Oday Qadous, 20 ans, a été tué par les tirs des colons alors qu'il ramassait du bois entre les villages de Iraq Burin et Burin.
Il y a environ un an, les villageois d'Iraq Burin ont organisé une manifestation hebdomadaire contre le vol de leur terre par les colons. L'armée israélienne a répondu aux protestations avec une grande violence, tirant des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier directement sur les gens.
En mars 2010, Mohammed Qadous, 16 ans, et Asaud Qadous, 19 ans, ont été tués par les forces israéliennes pendant une manifestation non violente à Iraq Burin. Après cet incident tragique, les habitants d'Iraq Burin ont décidé de ne plus organiser de manifestations hebdomadaires, car le prix était trop élevé.
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

L'armée arrête le leader des manifestations à Nabi Saleh

Nabi Saleh - 7 mars 2011
Par Popular struggle coordination committee
Naji Tamimi, membre du Comité populaire de Nabi Saleh et l'un des dirigeants de la lutte contre l'annexion des terres du village par la colonie voisine Halamish, a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un raid nocture que l'armée a lancé sur le village. Les soldats ont aussi fouillé la maison d'un autre membre du comité populaire, Bassem Tamimi, absent à ce moment là. Ces dernières semaines, l'armée a lancé une vaste campagne d'arrestation contre les habitants du village, ciblant en particulier les mineurs.
L'armée arrête le leader des manifestations à Nabi Saleh
Naji Tamimi pendant une manifestation à Nabi Saleh (photo Nariman Tamimi)
Vers 1h30, dimanche 6 mars, des dizaines de soldats ont fondu sur le village de Nabi Saleh, au nord de Ramallah, et ont arrêté Naji Tamimi, 47 ans, en plein sommeil. Ils l'ont emmené les yeux bandés et menotté.
En même temps, un autre groupe de soldats attaquait le domicile de Bassem Tamimi, autre activiste très actif dans le comité populaire du village, qui était absent. Sa femme, Nariman, a été réveillée par les coups violents contre la porte, qu'elle a ouverte en filmant avec une caméra vidéo. Les soldats lui ont ordonné d'arrêter de filmer et, devant son refus, lui ont arraché la caméra des mains. Après avoir fouillé méticuleusement fouillé la maison, les soldats sont partis.
Au cours des cinq dernières semaines, l'armée a arrêté 16 habitants de Nabi Saleh, soupçonnés d'avoir participé aux protestations dans le village. La moitié des personnes arrêtées sont des mineurs, le plus jeune a à peine 11 ans. Les arrestations font suite à un témoignage extorqué à un jeune de 14 ans, arrêté récemment et qui a été soumis à des pressions psychologiques pendant son interrogatoire. Les policiers l'ont empêché de consulter un avocat, l'ont interrogé en l'absence de ses parents, en violation du droit, et ne l'ont bien sûr pas informé de son droit à rester silencieux.
Depuis le début de la lutte du village contre le vol des terres par les colons, en décembre 2009, l'armée a arrêté 63 villageois, sur les 500 habitants du village, ce qui représente 10% de la population.
L'arrestation de Tamimi la nuit dernière entre dans le cadre de l'arrestation systématique des leaders des protestations en Cisjordanie , comme à Bil'in et à Ni'ilin. Récemment, la cour militaire d'appel a aggravé la sentence d'Abdallah Abu Rahmah, de Bil'in, le condamnant à 16 mois d'emprisonnement.
Traduction : MR pour ISM

Les noms des innocents tués en Palestine

lundi 7 mars 2011 - 23h:00
Vera Macht - Dissidentvoice
Omar Maruf est le sujet de cet article. Qu’est-ce qui le rend si important alors que chaque jour des douzaines d’innocents meurent dans le monde ? Pourquoi lui consacrer un article ?
(JPG)
Funérailles d’un jeune palestinien assassiné par les troupes d’occupation dans la Bande de Gaza.
Omar Maruf a été tué par un soldat lourdement armé et très bien équipé grâce à ce que l’industrie de l’armement occidentale peut offrir de mieux. Omar portait de vieux vêtements sales et il ramassait des pierres avec son âne. Omar n’a même pas été un soit-disant "dommage collatéral", qui a eu la malchance d’être frappé par une balle ou une bombe égarée pendant une attaque militaire. Dans nos guerres modernes, où tout est calculé avec précision, il arrive que quelqu’un se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Mais pas du tout. Non, un jeune soldat, lourdement armé et bien équipé, a vu Omar, qui se tenait là, vêtu de haillons et les mains pleines des pierres qu’il ramassait, et il a décidé de le tuer. Un jeune soldat, par un matin d’hiver ensoleillé, a ressenti le besoin de tuer un homme de son âge qu’il considérait probablement comme sans importance. Il savait que cet acte n’aurait jamais aucune conséquence, que personne ne lui demanderait jamais de comptes. Parce que cet homme était un Palestinien qui n’a aucun droit et dont la vie ne compte pas.
Omar Maruf est le sujet de cet article. Parce que sa mort est une infamie et que son sang crie justice. Parce que j’ai vu le visage silencieux de ses frères endeuillés, parce que j’ai écouté le flot de paroles pleines de colère et d’impuissance de ses cousins. Comment peut-on assassiner comme cela quelqu’un, me demandaient-ils ? Comment se peut-il que ce soldat israélien ne soit pas poursuivi, qu’il n’y ait aucune justice, que tout le monde s’en fiche ? Pourquoi a-t-on le droit de tuer des gens comme cela, pourquoi a-t-on le droit de tuer des Palestiniens ? Pourquoi personne ne fait-il rien ? Pourquoi n’y a-t-il pas un seul pays du monde pour nous aider alors qu’il est clair que le gouvernement israélien considère que le droit international ne s’applique pas à lui ?
Alors voilà l’histoire de la mort d’Omar Maruf. Il avait vingt ans et il avait un fils de deux ans. "Ne vas pas trop près de la frontière, c’est dangereux" lui avait dit son cousin Talal. "Je n’ai pas le choix " avait répondu Omar. Il avait un fils qui avait besoin de manger. Alors il est allé près de la frontière ramasser des pierres. Il était 9H30 du matin le 28 février 2011. Talal se trouvait à environ 700 mètres de la bordure sur sa terre. Omar était à 400 mètres de la frontière quand le soldat a ouvert le feu. Il était à l’extérieur de ce qu’on appelle la zone tampon, la bande de 300 mètres qui longe la frontière d’Israël dans laquelle l’armée israélienne interdit à quiconque de pénétrer sous peine de mort. On peut remettre en question la légalité même de menacer de mort un citoyen d’un autre état qui se trouve sur ses terres près de la frontières mais là n’est pas la question, car Omar se trouvait à une centaine de mètres à l’extérieur de cette zone.
Talal ne voyait pas Omar de là où il était. Il ne savait pas ce qui lui était arrivé ni si les tirs l’avaient atteint. Les soldats ont tirés plusieurs salves et avec la dernière salve ils ont tué l’âne. Talal l’a vu mourir. Pourquoi l’âne, grands dieux ? Pourquoi tant de cruauté gratuite ? Mais Talal ne savait toujours pas ce qu’il en était d’Omar. Tout de suite deux bulldozers et un tank ont fait irruption du côté palestinien de la frontière et Talal n’a pas pu s’approcher. Même l’ambulance de la Croix Rouge qu’il avait appelée n’a pas eu la permission d’approcher la charrette et l’âne, même après plusieurs tentatives de coordination avec le camp israélien.
Les bulldozers ont commencé à creuser un fossé autour de la charrette et de l’âne mort, à environ un demi-kilomètre de distance de leur propre état. Pourquoi grands dieux ? Pourquoi creuser un fossé autour de la charrette ? Peu après Talal qui demeurait à distance respectueuse, les a vu mettre le corps sans vie d’Omar dans le tank. Pourquoi grands dieux ? Pourquoi ont-ils emporté Omar ? Peut-être qu’ils veulent le soigner à pensé son cousin. Le soigner ? Cela faisait deux heures que les infirmiers de la Croix Rouge essayaient de savoir ce qui était arrivé à Omar, où il était, s’il était encore en vie. En vain. Finalement les infirmiers ont reçu un coup de fil de l’hôpital de Gaza : on leur avait apporté un corps du checkpoint israélien de Erez. Omar était mort.
"Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête du soldat qui l’a tué ? " m’a demandé son cousin. "A-t-il cru qu’Omar était dangereux ? Il n’avait même pas d’argent pour acheter du lait pour son fils. Croyait-il qu’il avait assez d’argent pour s’acheter une arme ? Croyait-il qu’il pouvait endommager un tank ?" Comme si je connaissais la réponse ! Alors je leur ai demandé pourquoi les soldats avaient emmené Omar avec eux. Pour l’aider, ont-ils dit, ils en étaient certains.
J’ai demandé à un des frères s’il y avait des traces de soins médicaux sur son corps. Il a secoué la tête : "Non" a-t-il dit "j’ai vu son corps. Il n’y avait aucune trace de piqûre, aucun pansement. La balle était entrée du côté gauche de son corps et ressortie de l’autre côté". Une balle dum-dum, de celles qui causent le plus de dégât. Les balles qui explosent à l’intérieur du corps sont interdites suivant la Déclaration 3 de la Convention de Genève de 1889. Je ne mentionnerai même pas le fait que cela ne concordait pas du tout avec l’idée que les soldats avaient voulu aider Omar. Peut-être qu’ils ne pouvaient tout simplement pas renoncer à l’idée qu’un des soldats au moins avait considéré Omar comme un être humain qui avait besoin d’aide.
Mais Omar a subi une transformation. Quand son cadavre est arrivé à l’hôpital, il avait un panneau sur la poitrine avec le mot : "Terroriste".
Omar Maruf est le huitième civil tué dans ou à proximité de la zone tampon pendant les deux derniers mois. Depuis le début de l’année dernière, beaucoup plus d’une centaine de travailleurs et de fermiers ont reçu des balles tirées par des snipers israéliens dans la zone tampon, 18 sont morts.
* Vera Macht vit et travaille à Gaza depuis avril 2010. Elle milite en faveur de la paix et informe sur la lutte quotidienne du peuple de Gaza. On peut la joindre à Vera.Macht@uni-jena.
6 mars 2011 - DissidentVoice - Pour consulter l’original : http://dissidentvoice.org/2011/03/t...
Traduction : D. Muselet
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A propos des « réfugiés » juifs venant du monde arabe

mardi 8 mars 2011 - 02h:15
Khaled Amayreh - CPI
Note : L’existence de réfugiés juifs du monde arabe est effectivement un mythe, lancé par les sionistes pour les raisons indiquées par K. Amayreh. Il faut toutefois préciser que, sans doute, au cours de l’immigration de 1949, 1950 et 1951, des Arabes juifs sont venus en Israël par choix délibéré. Lesquels juifs ne sont en tout cas pas des "réfugiés", contrairement aux juifs d’Allemagne chassés de leur pays, et que l’Occident ne voulait pas accueillir après la conférence d’Évian en 1938.
A ce sujet, on ne peut que vous proposer de consulter le livre déterminant de Gilbert Achcar "Les Arabes et la Shoah" - Édition Sindbad
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La dernière (et ultime) vague d’immigration importante vers Israël a suivi le démembrement de l’ex Union Soviétique. Ces immigrants plus récents ont par ailleurs largement développés les courants fascistes à l’intérieur de la société israélienne
Dans une tentative désespérée visant à gommer et à se débarrasser de la situation désespérée des réfugiés palestiniens, laquelle est en réalité au cœur et l’essence du conflit israélo-palestinien, la propagande israélienne et sioniste parle d’un problème de réfugiés juifs (du monde arabe) monté en parallèle.
Les propagateurs de ce mensonge évoquent sans honte des centaines de milliers de « réfugiés » juifs que l’on dit avoir été contraints de quitter le monde arabe après la création de cette entité maléfique qu’on appelle Israël.
A l’évidence, la logique derrière la diffusion de ces mensonges agressifs est de créer l’impression que le problème des réfugiés palestiniens a un équivalent et une symétrie avec un problème de réfugiés juifs. En fin de compte, les menteurs sionistes voudraient nous convaincre que le problème des réfugiés juifs invalide toute légitimité particulière à la cause toujours actuelle des réfugiés palestiniens.
Ces allégations, naturellement, ne sont rien que des mensonges méprisables et une distorsion de l’histoire.
Après tout, l’arrivée d’ « Arabes juifs » en Israël a été méticuleusement planifiée, fomentée, provoquée, accélérée et réalisée par les cercles sionistes, dont les services de renseignements israéliens.
Dans certains cas, des pots-de-vin considérables ont été versés à certains officiels de gouvernements arabes pour autoriser les juifs de leur pays à partir pour Israël. Dans d’autres pays, comme en Iraq, des agents sionistes ont utilisé le terrorisme pour créer une atmosphère de peur contre les juifs et les forcer à partir.
Des synagogues ont sauté et des menaces ont été proférées pour faire passer ce message aux juifs, « votre sécurité est en jeu, il vous faut partir avant qu’il ne soit trop tard ».
« Je ne dis pas que les relations entre juifs dans les pays arabes et leurs compatriotes arabes étaient exemplaires, spécialement après la création de l’entité raciste ». Cependant, il est historiquement établi que beaucoup, si ce n’est la plupart, des rumeurs sur ces « pogroms imminents » et autres actes de discrimination contre les juifs n’étaient qu’une propagande délibérée avec comme origine, les cercles des renseignements israéliens.
Naeim Giladi, un vieux juif iraquien vivant à New York, décrit ainsi de façon plutôt nette comment des agents israéliens ont orchestré une campagne délibérée d’intimidation visant à obliger les juifs d’Iraq à quitter leur pays ancestral. Il décrit aussi avec des détails minutieux les traitements humiliants et monstrueux dont les juifs du Moyen-Orient furent les victimes aux mains des autorités ashkénazes, une fois amenés en Israël.
En outre, le « regroupement » de juifs venant de partout dans le monde arabe était, et est toujours, l’objectif ultime du sionisme. En d’autres termes, ce regroupement de juifs était plus qu’un simple objectif souhaité du sionisme ; il s’agissait d’une obsession monomaniaque à la satisfaction de laquelle tout était mis en œuvre. Dans ce cas, comment ces parangons de mensonges peuvent-ils parler de centaines de milliers de pauvres réfugiés juifs arrachés à leurs maisons dans le monde arabe ? C’est plus qu’une simple déformation scandaleuse de faits historiques ; cela revient à forniquer avec la réalité de l’histoire.
En dernière analyse, il ne peut être fait aucune équation entre le nettoyage ethnique délibéré, prémédité de toute une population hors de sa patrie historique et au cours duquel des massacres à grande échelle, comme à Deir Yassin, ont été perpétrés, et une évacuation planifiée et quasiment régulière de juifs arabes vers Israël afin de satisfaire le sionisme.
Bien entendu, nous sommes là en face de gens malades et dépravés qui ne sont sujets ni à la logique ni à la raison étant donné qu’ils sont dépourvus d’honnêteté, un mot qui n’existe pas dans le lexique du sionisme.
Ce sont cette dépravation et cette maladie de l’esprit qui font que les cercles sionistes donnent comme instructions à certains juifs dans des pays occidentaux, comme en France, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada, de taguer des graffitis antisionistes dans des endroits à forte population juive afin d’intimider les juifs et obtenir d’eux qu’ils émigrent en Israël pour voler les maisons et la terre palestiniennes.
Selon ces cercles, tout, y compris la vérité, doit être sacrifié sur l’autel du sionisme et d’Israël. C’est pourquoi, leur dépravation est sans limite, comme est sans limite leur propension au mensonge.
En effet, essayer de mettre sur le même niveau l’extirpation de la plus grande partie du peuple palestinien hors de sa terre ancestrale d’une part, et l’évacuation soigneusement planifiée des juifs arabes en vue de réaliser et de combler le sionisme d’autre part, revient pour beaucoup à essayer d’assimiler le mariage au viol, ou l’émigration voulue à l’expulsion.
Par conséquent, les efforts sionistes pour concocter un problème de réfugiés juifs afin de contrer la situation désespérée des réfugiés palestiniens doivent être rejetés avec le mépris qu’ils méritent.
Plus précisément, les soi-disant réfugiés juifs ont au bout du compte été transformés en voleurs, de gré ou de force. Ils ont été logés dans des maisons dont les propriétaires possèdent toujours la clé, espérant revenir dans leur maison plutôt tôt que tard.
Ils se sont retrouvés les « possesseurs » de jardins, de terrains, de vergers et de lots de terre qui appartiennent à un autre peuple. Même d’infimes possessions, tels que meubles ou bétail, qui avaient appartenu à des réfugiés palestiniens, ont été récupérées par ces soi-disant réfugiés juifs.
Le fait que ces juifs aient entretenu et cherché à perpétuer cette situation de vol ne signifie en aucune manière que situation ait acquis une légitimité. Un vol reste un vol, même si 62 années ont passé.
« Je ne nie pas que les juifs ont laissé des maisons, des affaires et d’autres biens dans le monde arabe. Cependant, les émigrés qui ont laissé leurs biens dans leur ancien pays n’ont pas le droit, pour s’indemniser de leurs biens abandonnés ou perdus, de voler ou de récupérer les biens d’un autre peuple dans leur nouveau pays d’adoption. C’est à la fois illégal et immoral. C’est aussi criminel, purement et simplement. »
Néanmoins, une justice entière doit être rendue tant aux réfugiés palestiniens qu’aux juifs qui ont laissé leurs biens et propriétés dans leur pays d’origine.
Les Palestiniens doivent être autorisés à rentrer chez eux et indemnisés, et les juifs, s’ils le souhaitent, doivent également avoir droit au rapatriement et à indemnisation.
En fait, rapatriement et indemnisation sont tous deux institués par l’Assemblée générale des Nations unies dans la célèbre résolution 194. Il ne devrait y avoir aucune discussion sur les autres points juridiques qui entravent la mise en œuvre du droit au retour palestinien.
Quant aux juifs arabes et à leurs descendants, ils doivent avoir le courage d’exiger d’être rapatriés et indemnisés au lieu de voler une terre et des biens qui ne leur appartiennent pas.
En tous les cas, une telle décision nécessite un haut niveau de droiture et d’engagement moral. C’est pourquoi, il est peu probable qu’elle ne soit prise un jour, de leur plein gré.
Mais cette décision devra être prise, bon gré, mal gré, même sous la contrainte. L’histoire est un grand niveleur.
(JPG)
26 février 2011 - Centre palestinien d’informations - traduction : JPP
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A la recherche de la Palestine : au-delà du mirage d’Oslo

publié le mardi 8 mars 2011
Julien Salingue
 
J’ai le plaisir de vous faire part de la parution de mon premier ouvrage : A la recherche de la Palestine : au-delà du mirage d’Oslo, aux Editions du Cygne, collections "Reportages", préfacé par Alain Gresh. Il devrait être disponible d’ici deux semaines, mais vous pouvez d’ores et déjà le commander sur le site des Editions du Cygne.
Quatrième de couverture :
Septembre 1993 : l’image de la poignée de main entre Yasser Arafat et Itzhak Rabin fait le tour du monde. C’est le début du processus d’Oslo. Septembre 2000 : la Cisjordanie et Gaza s’embrasent. Le caractère illusoire de la rhétorique du « processus de paix » est révélé au grand jour. Janvier 2006 : le Hamas, organisation hostile aux accords signés depuis 1993, remporte les élections législatives. Les Palestiniens réaffirment leur rejet de la prétendue paix d’Oslo. 2011 : c’est « l’impasse ».
Ces événements sont connus. Ce qui l’est moins, c’est la logique qui sous-tend l’évolution de la question palestinienne depuis 18 ans. Elle permet pourtant de comprendre que « l’impasse » était prévisible, et ce dès 1993. Ce livre n’entend pas analyser de manière exhaustive cette logique, mais plutôt l’éclairer afin de mieux pouvoir appréhender le présent et questionner l’avenir : la parenthèse d’Oslo se referme, l’Etat palestinien indépendant n’aura été qu’une promesse, une nouvelle réalité s’impose.
Les chroniques, interviews et analyses regroupées dans cet ouvrage ont été rédigées entre 2007 et 2011. Elles offrent au lecteur un panorama de la société palestinienne, ainsi que des clés de compréhension originales des dynamiques politiques à l’œuvre en Cisjordanie et à Gaza. De la crise historique du Fatah à la question de la « résistance non-violente », en passant par la vie quotidienne et ses anecdotes significatives, ce livre aborde des thématiques variées et propose une approche singulière et sans concession de la question palestinienne, au-delà des clichés, de l’aveuglement idéologique et du refus de se confronter aux faits.

Monsieur le Ministre, ouvrez ce dossier mais ne le refermez pas

publié le mardi 8 mars 2011
JC Lefort
 
Déjà 6 ans de prison pour « rien ».
Jean-Claude Lefort
Député honoraire
Paris, le 3 mars 2011
M. Alain Juppé
Ministre d’Etat
Ministre des Affaires étrangères et européennes
37, quai d’Orsay
75007 Paris
Monsieur le Ministre d’Etat,
Juste après votre nomination au poste de Ministre des Affaires étrangères, vous présidiez le Conseil municipal, à Bordeaux, le lundi 29 février.
Au cours de cette réunion, il vous a été demandé ce que vous comptiez faire relativement au cas de notre jeune compatriote Salah Hamouri, en prison en Israël pour des motifs politiques exclusivement – son dossier étant absolument vide et sa condamnation à 7 ans de prison ayant été prononcée par un tribunal militaire d’occupation israélien. De fait, il est le seul Français qui soit prisonnier politique dans un pays étranger.
Vous avez déclaré, devant le Conseil municipal que vous alliez « rouvrir » son « dossier ».
Monsieur le Ministre : dans quelques jours cela fera 6 ans que Salah Hamouri croupit dans les geôles israéliennes. Il convient donc, sans attendre et vite, de le faire. Il n’avait que 20 ans quand il y est entré.
Il faut faire vite car durant tout ce temps rien n’a été fait sérieusement et fermement pour l’en sortir. Cela parce que les autorités françaises considèrent qu’Israël est un « Etat de droit » et que notre pays s’interdisait « d’intervenir dans les procédures judiciaires d’Etats souverains » et même se refusait « de les commenter ». Ce sont les mots utilisés dans un courrier le 5 janvier par votre collègue que vous avez remplacée.
C’est une double aberration politique.
Cet Etat n’a pas « le droit » d’occuper les territoires palestiniens. Et cet Etat condamne à de lourdes peines de prison ceux qui sont pacifiquement contre cette occupation et qui sont, du même coup, porteur du droit international !
Et il est une seconde aberration que vous noterez avec moi : les autorités françaises ne se sont pas gênées pour intervenir publiquement relativement à des décisions de justice de nombreux pays souverains. Ceci est vrai pour tous les pays de la planète sauf dans le cas d’Israël.
C’est à ce point que le Président de la République française a reçu toutes les familles de compatriotes en difficulté à l’étranger mais il se refuse obstinément d’en recevoir une et une seule : la famille de Salah Hamouri. Pourtant le droit c’est le droit. Il est universel sinon il n’est pas.
Cet incroyable tropisme pro-israélien des actuelles autorités françaises est insupportable en ce qu’il « nous » rend aveugles. Il mine jusqu’à notre société en renvoyant en son sein, à l’inverse de la cohésion sociale, une image détestable du « deux poids, deux mesures » qui fait bien des ravages.
Qui peut croire, sauf dans quelques cellules obscures nichées rue de l’Elysée, loin des regards, qu’être ami d’Israël c’est fermer les yeux sur tout ce que fait ce pays. Qui peut croire un seul instant une pareille fable qui n’est qu’une imposture politique cachant mal une soumission mais qui place notre pays dans l’inefficacité – ou pire : le rejet – dans le monde arabe et qui produit une image négative de lui à travers le monde. Moins que Madame Alliot-Marie ce sont eux, en vérité, qui auraient du être sanctionnés. Allez-vous accepter leur tutelle pesante, constante et non-éclairée ?
Je dois à la vérité de dire que, le 28 juin 2010, M. Jean-David Levitte a reçu la mère de Salah, Madame Hamouri. Au cours de l’entretien auquel j’assistais et qui a été rendu public, le Conseiller a admis que la détention de Salah Hamouri était « arbitraire » puisque reposant sur une simple « intention » ainsi qu’indiqué dans le « jugement » d’un tribunal militaire, encore une fois.
Pourquoi donc une crise diplomatique avec le Mexique et pas la moindre exigence auprès d’Israël ? Un homme vaut un homme quel que soit son origine, n’est-ce pas ? Etre ami d’un pays ce n’est pas se taire quelles que soient ses aventures. Cela c’est l’inverse de l’amitié, c’est de la sujétion.
Et un jeune franco-israélien vaut un jeune franco-palestinien, n’est-ce pas ? Normalement. Sauf que ce n’est pas le cas en l’espèce.
Monsieur le Ministre : 6 années de prison pour rien, aucune initiative à la mesure d’autres, aucune réception de sa famille par le Président, il faut mettre un terme à ce scandale d’Etat. Il faut donc faire vite, j’insiste : vite pour recevoir la famille Hamouri (qui n’a même pas été visitée lors du dernier déplacement sur place de votre collègue anciennement titulaire de votre poste). Et il faut faire plus que vite et fort pour obtenir sa libération et en finir avec cette situation, désormais très connue en France, qui révolte au-delà des opinions politiques. Vous pourrez constater que les soutiens sont de tout l’arc démocratique français en consultant le site de son Comité de soutien : www.salah-hamouri.fr
Il faut faire vite : déjà 6 ans de prison pour « rien ». C’est un préjudice incroyablement lourd et injuste que la France, finalement, par son inaction et ses conceptions actuelles, fait subir à notre compatriote. 6 ans d’inaction. 6 ans… Salah avait 20 ans. Et vous allez « rouvrir » son « dossier » alors qu’il en a presque 26 aujourd’hui.
Ouvrez-le vite et ne le fermez pas ! Ne faites pas comme l’ont fait vos prédécesseurs ni les locataires d’obscures officines élyséennes qui n’ont de compte à rendre à personne et qui font pourtant la pluie et le beau temps en la matière qui vous occupe désormais de nouveau.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre d’Etat, en mes salutations distinguées.
Jean-Claude Lefort
Député honoraire

Barak : « Le monde n’accepte pas que nous continuions à régner sur un autre peuple après 43 ans »

08/03/2011
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, envisage d'avancer la date d'une initiative diplomatique en direction des Palestiniens, a rapporté hier la radio publique israélienne. Selon des fuites provenant de son entourage, l'initiative devait être dévoilée publiquement lors d'un discours au Congrès américain au cours de la visite que doit effectuer à Washington le 22 mai prochain le chef du gouvernement, à l'invitation du lobby pro-israélien AIPAC. Mais l'aggravation de l'isolement d'Israël depuis le blocage total du processus de paix pourrait amener M. Netanyahu à avancer si possible son voyage, selon la radio.
Pour sa part, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a appelé hier le chef du gouvernement à « prendre une décision audacieuse » pour relancer le processus de paix, le plus vite possible, afin de « sortir Israël de son isolement ». « Pareille décision doit être prise dans les prochaines semaines et non les prochains mois. Une déclaration en mai devant le Congrès serait beaucoup trop tardive », a déclaré le ministre à la radio publique. « Le monde n'accepte pas que nous continuions à régner sur un autre peuple après 43 ans », a souligné M. Barak en référence à l'occupation de territoires palestiniens depuis 1967. « Israël fait face à un véritable tsunami de délégitimation de par le monde », a mis en garde M. Barak, censé avoir l'oreille du Premier ministre, bien que son poids politique soit faible, vu qu'il ne représente plus que cinq députés sur 120 depuis sa rupture avec le Parti travailliste.
Aucune annonce officielle n'a été faite à ce jour, mais les médias israéliens font état d'un projet d'« accord intérimaire » à long terme avec les Palestiniens au lieu de négociations sur un règlement final, alors que la colonisation continuerait au moins dans les blocs d'implantation et à Jérusalem-Est annexée. Les Palestiniens se sont d'ores et déjà opposés à un tel plan, insistant sur un gel total de la colonisation et sur des négociations sur le statut final.
Par ailleurs, à l'issue d'une bataille juridique de cinq années menée par le mouvement anti-colonisation La Paix maintenant, le gouvernement israélien s'est engagé à démanteler des dizaines de constructions, maisons ou édifices, érigés dans six colonies sauvages, c'est-à-dire sans permis des autorités israéliennes. La communauté internationale considère comme illégales toutes les colonies créées dans les territoires occupés par Israël à la suite de la guerre des Six-Jours de juin 1967. L'engagement pris par le gouvernement ne concerne que 47 structures, parfois de simples mobile-homes, mais les militants anti colonisation estiment que cela peut constituer un précédent susceptible de s'appliquer à des dizaines de colonies sauvages installées sur des terres privées palestiniennes.

Londres va élever la délégation palestinienne au rang de mission
Le Royaume-Uni « va élever » le statut de la délégation palestinienne à Londres au rang de mission, a en outre annoncé hier le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. Le chef de la diplomatie britannique a fait cette annonce alors que Mahmoud Abbas, fait une visite officielle en Grande-Bretagne. Dans la hiérarchie diplomatique, la mission se situe juste un cran en dessous d'une ambassade. La Grande-Bretagne suit en cela l'exemple d'un nombre grandissant de pays, dont quatre européens : la France, l'Espagne, l'Irlande et le Portugal.
Enfin, le directeur du Conseil israélien de sécurité nationale (CSN), Uzi Arad, a quitté dimanche ses fonctions après deux années d'exercice, avant même la désignation d'un remplaçant, selon un communiqué du bureau du Premier ministre publié hier. Selon les médias israéliens, il pourrait être remplacé par le général de réserve Yaakov Amidror, un ancien chef du département analyse du renseignement militaire, considéré comme un ultranationaliste.
(Source : AFP) 

4 Palestiniens, arrêtés, à Al-Khalil

07 Mars 2011 20:01 
IRIB - Les militaires de l'armée israélienne ont arrêté quatre Palestiniens, en Cisjordanie. D'après les sources de sécurité palestiniennes, les forces du régime sioniste ont fait irruption, dans la ville d'al-Khalil, en Cisjordanie, arrêtant quatre civils, dont deux enfants, avant de les transférer dans un endroit inconnu. Les militaires du régime occupant sioniste s'en sont, aussi, pris à un appartement, près d'un hôpital, à l'Ouest d'al-Khalil, avant de le fouiller et de forcer ses habitants à l'évacuer.
Par ailleurs, les militaires israéliens ont détruit, de nouveau, le village d'al-Araghib, dans le sud des régions occupées en 1948. Secondés par des bulldozers, les militaires du régime sioniste ont attaqué, pour la 21ème fois consécutive, le village d'al-Araghib. Plus de 45 familles du village ont été mises en errance, leurs maisons ayant été réduites à un tas de ruines.
Lien 

L'arrivée d'une délégation de solidarité internationale à Gaza par le passage de Rafah

[ 07/03/2011 - 08:12 ]
Rafah - CPI
Une délégation de la «coalition internationale » pour mettre fin au siège de Gaza, est arrivée, le dimanche soir 6/3, dans la bande de Gaza, par le passage de Rafah, à la première visite d'une délégation de la solidarité internationale depuis la révolution égyptienne, le 25 Janvier.
Une source au passage de Rafah a affirmé au Centre palestinien d'Information que la délégation multinationale est arrivé, mardi soir, à la bande de Gaza, et a été accueillie par une délégation du Comité d'Etat pour briser le siège. Il a souligné que la délégation a apporté avec lui "un sac de ciment" comme un signe sur l'importance symbolique de briser le blocus et l'entrée de matériaux de construction pour reconstruire ce qui a été détruit par l'occupation israélienne durant sa guerre « Plomb durci » contre le secteur assiégé, il y a plus de 4 ans et 7 mois.
Pour sa part, le porte-parole de coalition, le solidaire Ahmed Assi a déclaré que la délégation qui se compose de deux Egyptiens, deux Irlandais, deux Britanniques et deux Américains, deux grecs et un hongrois, est entrée dans la bande de Gaza après que les autorités égyptiennes lui ont autorisé d'y entrer, en signe de changement de politique de l'Egypte à cet égard et que bloquait l'accès des délégations de solidarité à Gaza avant la chute de Hosni Moubarak.
Le  porte-parole de la délégation de la «coalition internationale » a confirmé que la visite de son délégation vient en solidarité avec le peuple de Gaza et ses habitants et de mettre l'accent sur le monde de notre rejet et demande de la levée de l'embargo, soulignant que la délégation égyptienne a participé à la révolution égyptienne.

« Un bateau Français pour GAZA » d’ici le mi-Mai pour briser l’embargo injuste sioniste

[ 07/03/2011 - 08:48 ]
Agences
La bande de Gaza est devenue le symbole de l’ampleur de l’agression planifiée et continue de tout le peuple palestinien.
Depuis bientôt 5 ans, plus de 1,5 million de Gazaouis sont soumis à un blocus illégal et criminel, un siège intolérable où l’Etat Israélien est devenu maître de vie et de mort de ces habitants, et qui affecte tous les pans de la société palestinienne (économique, sanitaire et santé mentale, éducatif, environnement, ressource naturelles, infrastructures,...).
Cette punition collective, pour avoir "mal voté", s’organise avec les attaques militaires dévastatrices lancées par l’armée israélienne sur un des territoires les plus densément peuplés au monde.
Imaginez une bande de terre entre Lacanau et Arcachon (42km), d’une largeur de 7km, où se concentrerait toute la population de la Gironde...
Les attaques de l’armée « la plus morale au monde » ont ainsi fait 500 tués au cours de l’opération « Pluie d’été » en 2006, plus de 1400 tués et des milliers de blessés (dont beaucoup de mutilés) dans l’opération « Plomb durci » en décembre 2008/janvier 2009, plus de 80 tués au cours d’incursions et d’assauts variés et répétés en 2010. La majorité des victimes sont des civiles, des femmes, des enfants. La destruction des stations d’épurations a contribué au déversement quotidien de 80 millions de litres d’eaux usées dans la mer. Dans la zone tampon longeant la frontière avec l’Israël, les agriculteurs (privés de leurs terres, estimées à 1/3 des terres cultivables !), les enfants (à la recherche de matériaux de construction dans les décombres),... sont la cible des snipers ou d’armes commandées à distance. Il en est de même pour les pêcheurs privés de 85% de la zone maritime à laquelle ils ont pourtant droit selon les accords d’Oslo. etc... Oppression et terreur élevées au rang d’une stratégie planifiée.
Silence et inaction de nos gouvernements sont de mise au sujet de ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Avec une diplomatie européenne moribonde et un manque flagrant de démocratie dans leur politique étrangère, nos gouvernements continuent de renforcer les accords d’association avec l’Israël. L’UE est devenue la deuxième plus grande source de subvention de la recherche scientifique de l’Israël, principal participant extérieur au Programme Cadre. Les drones et autres armements à la pointe de la technologie (secteur crucial de l’économie israélienne), expérimentés lors de futurs bombardements de la Palestine, auront été développés avec l’argent du contribuable européen. Un accord de coopération avec Europol et le transfert de données à caractère personnel des citoyens de l’UE vers l’Israël sont en cours...
Le tout enveloppé dans l’incantation d’un interminable « processus de paix », vide de sens car le diagnostic est biaisé dès le départ : le conflit israélo-palestinien n’est pas une guerre mais résulte d’un projet colonial. Et si vous ne croyez pas à ce processus, c’est que vous êtes "contre la paix" ! Mais la campagne de la société civile internationale a pris de l’ampleur. La politique de la peur entre les peuples, édictée notamment par les courants néo-conservateurs, se fissure. En 2010, la « Flottille de la Liberté I » a appareillé. On le sait : l’armée israélienne a attaqué cette flottille dans les eaux internationales le 31 mai, ce qui constitue une violation flagrante de la législation maritime internationale, tuant 9 militants pacifistes, en blessant 50 autres, arrêtant chaque passager et piratant les bateaux.
Nous sommes déterminés à briser le blocus. Au cours de la seconde quinzaine de mai, « La flottille de la Liberté II », constituée d’une vingtaine de coalitions internationales, appareillera avec le double de bateaux que la première, avec plus de militants, d’élus, de personnalités pour aller rencontrer les Gazaouis, et plus d’aide dans les cales.
Pour obliger l’Israël à respecter la droit international.
Pour permettre aux sociétés civiles de marquer leur soutien et leur solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Nous avons besoin de la participation de tous.
« Quand le peuple veut la vie, le destin doit dire oui » (extrait de l’hymne Tunisien).
Un bateau pour Gaza - 5 au 13 mars (1) - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Une tournée organisée par le collectif 33 « Un bateau pour Gaza »
Présentation de la campagne, interventions, débat, récolte des dons :
 samedi 5 mars : BEGLES marché, de 9H à 13H
 dimanche 6 mars : TALENCE marché de Thouars, de 9H à 13H
 lundi 7 mars : PESSAC, place de la mairie, de 17H à 19H
* 20H30 Cinéma Jean Eustache, en avant première,projection du film « Gazas-trophe » en présence du réalisateur Samir Abdallah
 mardi 8 mars : CAMPUS universitaire de Pessac-Talence, de 12H à 15H
 mercredi 9 mars : CENON marché place F.Mitterand, de 9H à 12H
 vendredi 11 mars : MERIGNAC, près de la mosquée, de 12H à 15H
 samedi 12 mars : BORDEAUX marché Grand Parc, place de l’Europe, de 9H à 12H
 dimanche 13 mars : BORDEAUX marché des Capucins/St Michel de 9H à 12H.

L’occupation décide de profaner de nouveau l'esplanade des Mosquées à Jérusalem

[ 07/03/2011 - 11:24 ]
Agences
L’occupation israélienne prévoit de reprendre des travaux de rénovation sur une rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées à Jérusalem (al-Qods occupée), un projet qui avait provoqué de violents affrontements avec les Palestiniens en 2007, a annoncé dimanche un responsable de la municipalité.
Les autorités occupantes israéliennes qui continuent à profaner, plus que jamais, l’esplanade des Mosquées dans al-Aqsa bénie,  prétend toutefois,  de réparer la rampe d'accès qui conduit du mur d’al Bouraq, situé en contrebas, à l'esplanade des Mosquées, que les sionistes tentent la dominer en baptisant « Mont du Temple »,  et profitant de leur allégation du fait que la rampe a été endommagée par une tempête de neige et un tremblement de terre en 2004.
Meir Margalit, membre du conseil municipal, a précisé que la mairie devrait donner son feu vert définitif aux travaux ce mois-ci.
Les Musulmans partout, notamment les Palestiniens se sont soulevés contre les travaux de profanation et qui ont pour objectif des agendas criminels sionistes, qui ont été déroulés en 2007 et provoqués de violents manifestations et affrontements pour l’arrêt de la profanation criminelle au sein de la sainte mosquée d’al-aqsa.
Cette fois-ci, malgré les inquiétudes des Palestiniens, particulièrement les Maqdissins, mettant en garde contre les agendas et projets discriminatoires de l’ennemi occupant sioniste, mais le dernier prétend l’écartement de tout risque.

L'occupation distribue des dizaines d'avis de démolition pour des maisons palestiniennes à al-Qods

[ 07/03/2011 - 11:40 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les forces occupantes ont distribué des dizaines d'avis de démolition aux habitants du village de Beit Hanina au nord d'al-Qods, et plus de 36 appartements du quartier d'al-Abbassia sont menacés de démolition.
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont publié durant les dernières 10 jours des ordres de démolition pour 37 appartements dans deux bâtiments à Beit Hanina.
Elles ont ajouté que la nouvelle campagne de démolition cible le bâtiment d'al-Omara (Princes) composét de 22 appartements, et le bâtiment voisin d'al-Rachid qui en comprend 15. L'exécution de ces ordres de démolition durant les jours prochains selon le délai limité par l'occupation conduira à l'expulsion de plus de 180 citoyens Maqdissins.
Les mêmes sources ont souligné que les autorités de l'occupation sioniste ont publié dernièrement des avis de démolition visant 36 appartements résidentiels dans le quartier d'al-Abbassia dans la ville occupée d'al-Qods dans le cadre de la campagne de judaïsation et d'expulsion des Palestiniens. Les propriétaires de ces maisons ont tenté de se défendre devant les tribunaux, attirant l'attention sur le fait que la municipalité de l'occupation dans la ville sacrée a publié plus de 20 000 ordres de démolition des maisons palestiniens durant les dernières années.

Mofaz appelle à renforcer les restrictions sur les visites des détenus palestiniens

[ 07/03/2011 - 11:45 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le président du Comité des affaires étrangères et de sécurité à la Knesset sioniste, Shaul Mofaz, a demandé au gouvernement sioniste, de revoir les motifs des visites aux détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation, soulignant qu'ils rencontrent des représentants du CICR une fois tous les trois mois et leurs familles une seule fois toutes les deux semaines.
Mofaz qui est un membre du lobby parlementaire pour le soldat sioniste, Gilad Chalit, capturé par la résistance palestinienne à Gaza, a affirmé que le gouvernement sioniste doit utiliser tous les moyens possibles pour faire pression sur le Hamas afin qu'il accepte la proposition sioniste et que l'opération d'échange des prisonniers soit réalisée.
Dans le même contexte, des membres de ce lobby ont visité, le dimanche 6/3, la prison d'Ofer au nord d'al-Qods occupée, où le député à la Knesset sioniste, Miri Regev, a déclaré qu'il faut priver les détenus de tous leurs droits et privilèges afin de mettre la pression sur le Hamas.

70 avant-postes coloniaux sont construits sur des terres palestiniennes privées

[ 07/03/2011 - 12:05 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le mouvement israélien "Paix Maintenant" a révélé qu'environ 70 avant-postes coloniaux sont construits sur des terres palestiniennes privées et que presque 16% des terres de la Cisjordanie occupée ont été déclarées comme des "terres d'Etat", et ont été utilisées pour la construction des colonies sionistes.
Dans un rapport publié le dimanche 6/3, le mouvement a déclaré que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a annoncé son intention d'évacuer les avant-postes coloniaux établis sur des terres privées palestiniennes et que cette annonce s'applique à au mois trois sites colonialistes. Mais cette déclaration se heurte à plusieurs problèmes, notamment le fait que le nombre des avant-postes colonialistes construits sur des terres privées est de 70 et non pas 3, dont 16 sont construits sur des terres privées en totalité et 54 autres sont établis sur parcelles de terres privées.
Le mouvement "Paix Maintenant" a confirmé que la question des terres enregistrées et non enregistrées est la clé de l'affaire des avant-postes, car dans de nombreux cas, et surtout les terres privées sur lesquelles sont établis les avant-postes ne sont pas enregistrées. Cela ouvre la porte à l'entité sioniste pour annoncer finalement qu'elles font partie des "terres d'Etat", et après cela commencent les efforts visant à légitimer les avant-postes.
Le mouvement a déclaré que le gouvernement sioniste a déjà annoncé son intention de recourir à cette méthode. Par exemple, l'avant-poste colonial "Haracha" qui, selon les données du mouvement "Paix Maintenant" est construit sur des terres privées palestiniennes non enregistrées, et lorsque le mouvement a présenté un appel au tribunal contre la construction de certaines maisons à "Haracha", l'Etat de l'occupation a répondu qu'il tente de déclarer qu'elles ont été construites sur des terres d'Etat, puis il a reçu l'approbation pour la construction des maisons.

Al-Khoudari : Le secteur privé doit continuer sa lutte et faire face à tous les défis

[ 07/03/2011 - 13:32 ]
Gaza - CPI
Le député et président du Comité Populaire pour la lutte contre le Siège, Jamal al-Khoudari, a affirmé que les habitants de la Bande de Gaza doivent continuer leur lutte et faire face à tous les défis jusqu’à la fin du blocus injuste.
Al-Khoudari a souligné dans son discours lors de l'ouverture de la 2ème foire des produits palestiniens à l’Université Islamique, le dimanche 6/3, que le produit national est de haute qualité et peut concurrencer les produits importés.
Il a indiqué que le secteur privé est un partenaire très important dans le processus de développement, en procurant des milliers d’emplois pour les ouvriers, professionnels et techniciens, tout en insistant sur la nécessité de soutenir la production nationale.  
«L’économie palestinienne a failli  s’effondre et a subi de lourdes pertes à cause des guerres, agressions sionistes continuelles, et le sévère blocus injuste, mais elle commence à guérir et à se redresser de nouveau pour exercer son droit d'existence», a-t-il ajouté.
Al-Khoudari a appelé la communauté internationale à la nécessité de faire face à ce blocus injuste, travailler sérieusement et intensifier le mouvement des importations et exportations (en provenance et vers Gaza) afin de soutenir le peuple palestinien, tout en insistant sur l'importance d'ouvrir tous les passages, sans exception.

Une campagne de propagande sioniste pour encourager la colonisation en Cisjordanie occupée

[ 07/03/2011 - 12:29 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources de presse sionistes ont déclaré que des groupes de colons sionistes comptent lancer une campagne de propagande pour encourager l'expansion coloniale en Cisjordanie occupée.
Le journal hébreu "Yediot Aharonot" a déclaré dans son édition de dimanche, que la campagne vise à faire pression sur le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, afin qu'il encourage pleinement l'expansion colonialiste en Cisjordanie occupée.
Selon les allégations des leaders des colons sionistes, Netanyahu n'a signé aucun appel d'offre de construction depuis la fin du délai du gel de la colonisation fin septembre dernier, ce qui le rend "pire que ses prédecesseurs Ehud Olmert et Ehud Barak".
L'idée de cette campagne s'est concrétisée à la lumière de l'escalade des pratiques oppressives des colons sionistes pour accroître l'expansion colonialiste en Cisjordanie et s'emparer des maisons et des terres des citoyens palestiniens.
Le journal a déclaré que la campagne comportera la publication des déclarations des ministres, des responsables et des députés du Likoud qui soutiennent le "renouvellement" de la colonisation dans les colonies sionistes construites illégalement en Cisjordanie.