vendredi 18 février 2011

Moubarak serait en Israël !

18 février 2011 à 10:38 
Il y a une semaine jour pour jour, Hosni Moubarak annonçait sa démission au peuple égyptien et léguait ainsi sa place à son vice-président, Omar Souleimane. Selon plusieurs sources, le désormais homme le plus riche de la planète serait actuellement en Israël.
C’est le chef d’état major américain qui a révélé l’information hier. L’homme prétend avoir voyagé sur le même appareil que l’ancien président égyptien. « Je me rendais à la cérémonie de départ de l’ex-chef d’état major israélien Gabi Ashkenazi » a-t-il précisé.
Autre source cette fois-ci, celle d’un quotidien arabe, le magazine assure qu’Hosni Moubarak aurait bien emprunté un Boeing se rendant ainsi à Eilat, ville côtière israélienne,  à la frontière égyptienne.   
Aucune information officielle n’a toutefois été confirmée. Seules des images montrant quatre chasseurs israéliens escortant un avion civil ont suscité différentes réactions dans le monde arabe.
Par ailleurs, le gérant d’un grand hôtel de la ville a assuré que la suite royale de son établissement était occupée, pour autant l’identité du client n’a quant à lui toujours pas été dévoilée.
La presse israélienne s’est empressée de circuler l’information à travers tout le pays, de nombreux journalistes se sont donc logiquement rendus à Eilat.
Il y a une semaine, Hosni Moubarak quittait le Caire pour Charm el-Cheik, dans le Sinaï, alors que plus d’un million de personnes manifestaient contre lui en Egypte.
Les positions de l’ancien président égyptien vis-à-vis du conflit israélo-palestinien ont souvent été considérées comme pro-israéliennes, prises de positions largement impopulaires dans le monde arabe qui lui ont attiré régulièrement la condamnation de milieux religieux musulmans.
Rappelons toutefois qu’en début de semaine la presse internationale prétendait qu’Hosni Moubarak était plongé dans un coma profond depuis plusieurs jours et que ses jours étaient comptés…

Amr Moussa, le diplomate qui pourrait succéder à Moubarak

AFP/GIUSEPPE CACACE
Ancien ministre des Affaires étrangères, Amr Moussa, l'actuel secrétaire général de la Ligue arabe, pourrait briguer la succession de Moubarak. Fort d'une réelle popularité.
 
Si les Occidentaux ont les yeux de Chimène pour Mohamed el-Baradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'Egypte des fellahs et des campus lui préfère de loin Amr Moussa.  
Lorsqu'il déboule le 4 février sur la place Tahrir, coeur battant du soulèvement cairote, le fringant septuagénaire se sait en terrain conquis. Bien sûr, ce diplomate aguerri a servi loyalement Hosni Moubarak, dont il fut une décennie durant - de 1991 à 2001 - le ministre des Affaires étrangères. Mais Moussa, qui n'a jamais adhéré au Parti national démocratique (PND), la machine de guerre politique du pouvoir, a su prendre ses distances au moment opportun. Avec, il est vrai, le concours involontaire du raïs déchu. 
Un fervent défenseur de la cause palestienne
Amr Moussa, le diplomate qui pourrait succéder à Moubarak
Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, et Amr Moussa, en juin 2008.  
Getty Images/AFP
Sur les bords du Nil, il se dit que sa "promotion" à la tête de la Ligue, voilà dix ans, doit beaucoup à la volonté de Moubarak d'écarter un rival potentiel, populaire et non dénué d'un charisme gouailleur. Or, loin de s'enliser dans les querelles qui ternissent l'aura de l'institution panarabe, le juriste de formation, que les aléas de sa carrière conduisirent en Suisse, à New York ou à New Delhi, y a ciselé son profil d'avocat intransigeant de la cause palestinienne et de procureur d'Israël. 
Un engagement qui vient de loin. Dès 1992, Amr Moussa ferraille contre la bienveillance dont bénéficie l'arsenal nucléaire de l'Etat hébreu. L'année suivante, réfractaire à l'euphorie de la "paix d'Oslo", il récuse le concept d'intégration économique régionale, fondement du "nouveau Moyen-Orient" rêvé par l'actuel président israélien, Shimon Peres.  
En 2000, peu après le déclenchement de la seconde Intifada, sa pugnacité inspire d'ailleurs au chanteur populaire Chaabane Abdel Rehim un tube éloquemment intitulé J'aime Amr Moussa et je hais Israël. Le dernier coup d'éclat date de juin 2010: le patron de la Ligue arabe se rend dans la bande de Gaza, contrôlée depuis le putsch de juin 2007 par les islamistes du Hamas, histoire de dénoncer le blocus que lui inflige Tsahal.  
Il n'y a pas de "risque islamiste"
Connu pour ses colères homériques et un rien théâtrales, l'ex-"diplo", qui parle couramment l'anglais et le français, n'épargne pas davantage les Etats-Unis ou leurs alliés. Dans un entretien accordé voilà peu au quotidien Le Monde, il balaie ainsi les craintes que suscite une très hypothétique confiscation de la révolution égyptienne par les Frères musulmans: "Ce risque n'existe pas. [...] Certains intellectuels et dirigeants occidentaux sont prêts à sacrifier la démocratie au nom de la peur de la religion." Sur le front intérieur, le grand commis de l'Etat fustige volontiers les carences criantes de l'enseignement et les failles du système de santé. 
Le hasard fait bien les choses: la mission du chef d'orchestre de la Ligue arabe s'achève le mois prochain. Or il fait de moins en moins mystère de son désir de briguer la présidence, à la faveur d'une élection annoncée pour septembre.  
Cela posé, sa candidature demeure subordonnée à plusieurs conditions: la transparence du scrutin, mais aussi une série de réformes constitutionnelles portant notamment sur les conditions d'éligibilité, le nombre de mandats et le renforcement des prérogatives du Parlement. S'il est dépourvu d'appareil partisan - handicap indéniable -, le prétendant peut, en revanche, miser sur l'aval du dernier carré des nostalgiques du nationalisme laïc: sa fille a épousé le petit-fils du légendaire Gamal Abdel Nasser.  
Déjà, en 2004, à l'approche de la première présidentielle pluraliste, la planète Internet a voté Amr Moussa. A la faveur d'une pétition en ligne, des milliers de jeunes Egyptiens le prient alors de concourir. En vain: à l'époque, leur favori rechigne à défier sa majesté Hosni Ier. Les temps ont changé.  
Reste une énigme, dont peut dépendre le devenir d'une ambition: la nature de ses rapports avec la hiérarchie militaire. L'intéressé a pris soin de rendre hommage au "rôle stabilisateur" d'une armée qui, à ses yeux, ne saurait entraver les réformes ; hommage étendu à l'"attitude exemplaire des soldats". Diplomate un jour, diplomate toujours.  
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Entretien au téléphone Obama-Abbas

17/02/2011
Le président américain Barack Obama et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas se sont entretenus pendant près d'une heure au téléphone aujourd'hui à la veille d'une réunion du Conseil de sécurité sur la colonisation israélienne, selon un responsable.
"Pendant la conversation, ils ont passé en revue les développements en Egypte et en Tunisie, et dans la région, ainsi que la question de porter devant le Conseil de sécurité de l'ONU les activités de colonisation" israéliennes, a indiqué à l'AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina. "L'appel a duré plus de 50 minutes et a porté sur de nombreuses idées, et il a été convenu de poursuivre les contacts et les consultations", a-t-il ajouté. M. Abbas a ensuite convoqué une réunion de la direction palestinienne pour vendredi après-midi, selon lui.
Auparavant, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki avait affirmé que les Etats-Unis avaient proposé au groupe arabe l'ONU, qui a refusé, de retirer son projet de résolution contre la colonisation en échange d'une déclaration non contraignante du Conseil de sécurité. Le vote sur ce texte déposé en janvier doit intervenir vendredi, a ajouté le ministre palestinien, estimant que "le veto américain est une certitude".
Les Etats-Unis assurent que le différend sur la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés, doit être réglé par des négociations directes entre Israël et Palestiniens et non aux Nations unies. Les pourparlers directs israélo-palestiniens, relancés le 2 septembre à Washington, sont suspendus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire israélien sur la colonisation.
Les négociateurs palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire, y compris à Jérusalem-Est, ce à quoi Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales. Israël dénonce ce qu'il considère comme des conditions préalables et fait valoir que les négociations depuis 1991 se sont tenues sans arrêt de la colonisation. Les Palestiniens soulignent que cet arrêt est un engagement exigé par la communauté internationale et que la poursuite de la colonisation préjuge du résultat des négociations sur les frontières.

Help Doctors - Palestine : Beni Salem se mobilise pour nos missions

publié le jeudi 17 février 2011.


jeudi 10 février 2011 - Depuis deux années, l’association Beni Salem se mobilise en organisant un tournoi de football au profit des actions de Help Doctors en Palestine. En 2009, leur aide avait permis de soutenir le dispensaire de Khan Younes à Gaza, et en 2010 les 1 250 € collectés seront intégralement reversés pour les femmes et les enfants qui accèdent au dispensaire Help Doctors de la vieille ville de Naplouse.
Le mot de Mlle Farida Biri, Présidente de l’association « Beni Salem » :
Notre association a pour but de venir en aide aux personnes dans le besoin. En effet, notre soutien se tournera à la fois vers des SDF, des orphelins, des étudiants en difficulté, mais aussi des peuples en guerre ou victimes de catastrophes naturelles. Cette aide peut être autant matérielle que psychologique. De plus, nous faisons de la lutte contre les inégalités et de l’entente entre les cultures notre cheval de bataille. En somme, nous tenterons d’être présent auprès des personnes qui le nécessitent dans la mesure du possible. Pour se faire nous écartons aucune possibilité, il peut s’agir d’événements à but caritatif, d’aide sur le terrain, collecte de nourriture, organisation de voyage ou encore, de rencontres interculturelles. Néanmoins, nous ne fermons aucune porte concernant les actions à mener, qui dépendrons largement de l’actualité.
Vous pouvez les contacter sur la page Facebook de Beni Salem

http://www.helpdoctors.org/index.ph...
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Veto américain dans la résolution des Nations Unies contre les colonies juives

16/02/2011 
New York city - PNN - L’Agence France Presse a rapporté les propos du secrétaire d’État américain James Steinberg, vendredi dernier,  selon lequel les États-Unis opposeraient leur veto à la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU condamnant les colonies illégales israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est.
James Steinberg s’est exprimé au conseil des affaires étrangères de la Chambre des Représentants en déclarant : « nous avons été clairs. Nous ne croyons pas que le Conseil de Sécurité doit s’engager sur ce terrain.  La seule solution c’est la négociations entre les parties. Voilà notre position claire et limpide ».
La résolution est pourtant soutenue par 122 États membres des Nations Unies.  Et 40 autres Etat ne devraient pas voter contre.
Cette  résolution a été rédigée conformément aux  précédentes déclarations des diplomates américains et ce pour rendre difficile le veto américain. 
Le Conseil de sécurité devait rédiger cette résolution en janvier dernier mais les évènements égyptiens l’ont repoussé et on ne sait toujours pas quand aura lieu le vote.
Steinberg a aussi annoncé que les États-Unis tenteront d’empêcher tout État de reconnaître la Palestine dans ses frontières de 1967 comme l’a fait récemment l’Amérique Latine amenant à 110 le nombre de pays reconnaissant la Palestine. Il ajoute : « nous avons clairement fait comprendre à ces pays que cela est contreproductif. Je suis vraiment déçu que nous n’ayons eu plus de succès ».

Il est temps pour ceux qui ont les clés de leurs maisons de se lever

Palestine - 17 février 2011
Par Salman Abu Sitta
L’auteur est président honoraire de la Palestine Land Society et conseiller honoraire au Middle East Monitor. L’article original en arabe est paru dans AlQuds AlArabi le 9 février 2011 et la version en anglais sur MEMO le 13.
La question n’est pas que des documents révélant les détails des négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne aient été divulgués par Al-Jazeera et le Guardian. Nous avions tous une idée générale des positions prises par les négociateurs palestiniens en face d’Israël, des positions qui ont déjà été fortement critiquées comme étant excessives, en particulier les concessions faites sur les droits inaliénables du peuple palestinien. Le refus de ces concessions a été exprimé dans des conférences, des déclarations et des manifestations depuis plusieurs années.
Il est temps pour ceux qui ont les clés de leurs maisons de se lever
Toutefois, les fuites ont révélé le degré réel de soumission des négociateurs, à quelles bassesses ils s’étaient livrés et la manière éhontée dont ils ont mendié aux Israéliens un petit peu plus qu’un mini-Etat avec des citoyens parqués dans des cages isolées et des réfugiés palestiniens abandonnés le long de la « feuille de route pour la paix ». Pour ça, les négociateurs ont été récompensés par des boulots de premier plan et des villas à Abu Dis ou Jéricho ; pendant ce temps, la question de la Palestine, dont Jérusalem et le droit au retour, pouvait aller au diable.
C’est le vrai problème et le scandale ; c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Après avoir fait preuve d’une grande patience pendant 18 années stériles depuis le désastre d’Oslo, il est temps que les réfugiés palestiniens aient leur propre révolution.
Après la mort de Yasser Arafat, qui a tenu bon sur les constantes des droits palestiniens en dépit de nombreuses erreurs et de la corruption de ses proches, nous sommes coincés avec un groupe dont l’ennemi israélien ne trouve même pas qu’il vaille la peine d’être assassiné, comme ce fut le cas avec Abu Jihad (Khalil al-Wazir) et Abu Iyad (Salah Mesbah Khalaf) et d’autres ; en fait, les Israéliens ont certainement vu le bénéfice qu’ils tiraient de les laisser en vie. Ainsi, l’Autorité palestinienne de Vichy a conduit sa mission principale comme un sous-traitant pour Israël ; c’était moins coûteux que les mercenaires de Blackwater et plus réactif.
Tellement réactif, en fait, que nous découvrons ce qui suit : la question centrale pour les Palestiniens, le droit au retour des réfugiés, a été retirée de l’ordre du jour, et mise en réserve comme « épouvantail » potentiel dans les discussions. Les fuites d’al-Jazeera révèlent que le négociateur en chef Saeb Erekat (qui vient de dire à la BBC qu’il démissionnait) a dit que l’offre palestinienne à Israël était de donner aux réfugiés l’option d’un retour symbolique en Palestine, alors qu’en réalité seuls quelques milliers pourraient le faire, ou un changement d’exil, par exemple d’Argentine au Chili, ou un déménagement du camp de réfugiés d’Ein El Hilweh au Liban à celui de Balata, en Cisjordanie. Le premier axiome dans le cœur de chaque Palestinien, et dans le droit international, est que le droit au retour pour les Palestiniens n’est réalisé que par le retour des réfugiés « sur la terre ou dans les maisons ou dans les endroits d’où ils, ou leurs familles, ont été expulsés en 1948 et où ils n’ont pas été autorisés à revenir. »
Cette option du négociateur est un gadget. Le droit au retour est un droit individuel inaliénable qui ne peut être négocié ; chaque réfugié a le droit d’en user dès que possible car il n’a pas de date de péremption. L’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme le droit de chacun à quitter son pays et à y revenir ; il n’est soumis à aucun accord ou négociation internationaux et personne ne peut l’annuler.
La suggestion que Jérusalem et la Vieille Ville pourraient être abandonnées est impardonnable, même si parée de pseudo-respectabilité par un comité international qui gèrerait le Noble Sanctuaire. Si le droit international a refusé un tel concept, comment ceux qui disent représenter le peuple de cette Terre sainte peuvent-ils l’accepter ?
Pour ce qui concerne l’échange de terre, c’est un péché national, juridique et géographique. De toute façon, Israël n’est pas propriétaire de la terre qu’il a occupée en 1948 à l’ouest de la ligne d’armistice, alors comment peut-il proposer de l’échanger avec de la terre à l’est de la ligne d’armistice qu’il a occupée en 1967 et qui ne lui appartient pas ? L’échange de terre est une violation flagrante de la Charte nationale palestinienne qui stipule que la terre de Palestine est une et indivisible. Ironiquement, le mandat de la Société des Nations lui-même exige que la Palestine reste indivisible. Les négociateurs palestiniens sont-ils moins patriotes que les Britanniques qui ont autorisé l’immigration en masse de Juifs en Palestine avant 1948 ? Si le côté israélien décide d’accepter l’offre palestinienne, l’Autorité palestinienne organisera-t-elle un référendum sur la division illégale de la terre ? Et si la population de Palestine refuse l’échange proposé, ce qui est pratiquement certain à condition que le référendum ne soit pas truqué, quelle sera la position internationale ?
L’Organisation de Libération de la Palestine et le Conseil national palestinien, qui choisit les dirigeants de l’OLP, sont les plus importantes réalisations du peuple palestinien. Nous n’avons gagné aucune guerre, malgré le sacrifice de milliers de vies, et pourtant nous avons gagné la reconnaissance mondiale. Mais ceux qui sont assis dans les fauteuils de l’OLP et du CNP depuis un quart de siècle ne représentent plus les 11 millions de Palestiniens du monde, dont la moitié est née après le désastre d’Oslo, et les trois-quarts vivent en diaspora. Seuls 18% des Palestiniens vivent sous le régime policier de l’Autorité palestinienne, qui surveille chacun de leurs faits et gestes au cas où ils songeraient à résister à l’occupation d’Israël, et coupe leurs moyens de subsistance s’ils s’opposent aux décisions de l’AP.
L’Autorité palestinienne a tellement enflé qu’elle a englouti l’OLP et l’a laissée en place pour donner un vernis de légitimité si besoin. Quelques institutions palestiniennes précèdent l’AP, telles l’éducation, la santé et les municipalités. Celles qui ont été créées par l’Autorité, telles les forces de sécurité, les équipes de négociation politique et les services de relations publiques/médias, sont payées (par) et sous influence de l’occupation israélienne et des Etats Unis, avec le soutien de l’Union Européenne.
L’ensemble de l’Autorité palestinienne et ses opérations doivent être placées dans le contexte ; pour comprendre pourquoi elles posent tellement d’inquiétude, nous devons considérer les racines des problèmes qu’elle est censée résoudre.
L’occupation de la Palestine n’a pas commencé en 1967 ; elle a débuté en 1948, avec la Nakba (la Catastrophe) de la création de l’Etat d’Israël et le début du nettoyage ethnique en Palestine. Le premier objectif des réfugiés, qui représentent maintenant les trois quarts de l’ensemble des Palestiniens, était de revenir dans leur patrie. En 1950, la première conférence sur les réfugiés a eu lieu dans la Bande de Gaza, la seule partie de Palestine qui n’était pas sous occupation israélienne ni annexion jordanienne ; la priorité était de revenir au pays grâce un programme national visant à inclure la résistance et la représentation populaire des réfugiés, plus un système d’éducation nationale. Il en est résulté la formation du « Comité exécutif de la conférence des réfugiés », qui représentait les réfugiés jusqu’à la création de l’OLP en 1964. C’est-ce Comité qui a créé le premier Conseil législatif à Gaza au début des années 60, et a envoyé sa première délégation de réfugiés aux Nations Unies en 1961.
Dans les années qui ont suivi la Nakba, l’aide étrangère n’avait aucune raison d’abandonner les droits fondamentaux, avec des pots-de-vin directs ou indirects, pas plus qu’il n’était nécessaire de faire la leçon aux réfugiés sur les réalités politiques, comme c’est le cas aujourd’hui. Les premiers réfugiés mettaient le feu aux entrepôts de l’aide alimentaire de l’UNRWA lorsque l’aide étrangère était offerte en échange de l’abandon de leur patrie. Ils étaient autrement décidés, à l’époque.
Il n’était donc pas surprenant qu’après la longue route du mouvement national qui s’est terminée de façon tragique avec les Accords d’Oslo, le mouvement pour le droit au retour revienne en force. Aujourd’hui, c’est une force majeure et très efficace dans les capitales étrangères dans le monde entier, y compris dans quelques pays arabes, avec environ un million de membres actifs représentant sept millions de réfugiés.
Ce chiffre du nombre de réfugiés comprend ceux qui ont été déplacés en Palestine en 1948 et qui sont restés dans leur propre pays, qui est appelé maintenant Israël, et qui demeurent partie intégrante du peuple palestinien ; leurs dirigeants languissent dans les prisons israéliennes. Bien qu’ils aient été des acteurs clé dans la campagne pour le droit au retour, l’OLP, malheureusement, les ignore et les exclut des « négociations » avec les autorités d’occupation israélienne. L’organisation aurait dû prêter attention aux premiers signes de négligence de la question des réfugiés pendant les négociations, dans lesquelles elle s’est fait remarquer par son absence totale dans les discussions.
Pendant les conférences internationales parrainées par le Canada à la fin des années 90 (j’ai participé moi-même à certaines d’entre elles), les défenseurs du droit au retour étaient des individus et des groupes nationaux, ils étaient contre les Israéliens et contre certaines personnes nommées par l’Autorité palestinienne, dont certaines sont encore en poste aujourd’hui. Ceux qui étaient restés dans l’ancien Conseil national palestinien auraient dû mettre un terme à cette situation dès le début, mais le fardeau a été mis sur les comités populaires pour le droit au retour, qui ont joué un grand rôle partout où se trouvait la diaspora palestinienne.
Revenir aux racines du problème est devenu une urgente nécessité après 18 ans de tromperie d’Oslo et la perte de près d’un quart de siècle dans une lutte nationale qui a produit des institutions nationales qui n’ont pour le peuple aucune crédibilité.
Il faut qu’il y ait maintenant une révolution du peuple, animée par ceux qui ont toujours les clés de leurs maisons en Palestine occupée, d’où ils ont été expulsés en 1948. Ils sont les propriétaires légitimes de la terre sur laquelle Israël est bâti et c’est eux qui souffrent de la perte de leurs maisons et de leurs proches qui sont devenus martyrs dans la lutte pour la justice.
Nous, les réfugiés palestiniens, appelons donc à ce qui suit :
1. Le limogeage immédiat de leurs postes des négociateurs d’Oslo discrédités, et une claire délégitimation de leurs accords, actions et déclarations antérieurs.
2. Une nouvelle conférence pour les « détenteurs des clés » et leurs représentants du monde entier pour défendre leur patrie de Palestine et créer un « Conseil des Réfugiés ».
3. L’actuel Conseil national palestinien, qui manque de légitimité en vertu des faits et de son incapacité à jouer le moindre rôle au cours des deux dernières décennies, doit se réunir et s’auto-dissoudre avant l’élection d’un nouveau Conseil national représentant tous les Palestiniens où qu’ils soient (y compris ceux qui résident dans les territoires palestiniens occupés en 1948, qui devrait bénéficier de dispositions particulières), avec un engagement vis-à-vis de la Charte nationale palestinienne originelle. Il est inacceptable que les autorités actuelles fassent obstruction à une Commission préparatoire aux élections, ou qu’ils prétendent que de telles élections sont difficiles voire impossibles parce qu’ils ne peuvent pas localiser tous les Palestiniens. Ce sont de piètres excuses qui visent à perpétuer le statu quo inacceptable.
4. Le nouveau Conseil national doit créer un tribunal national pour demander des comptes à tous ceux qui, depuis les Accords d’Oslo, ont joué un rôle dans la violation des questions nationales fondamentales, la collaboration avec les Israéliens et la corruption politique et financière.
Les Comités pour le droit au retour dans le monde ont appelé à un programme politique pour inclure les points mentionnés ci-dessus. Il est demandé à tous les réfugiés palestiniens intéressés d’envoyer un message à la Conférence pour le droit au retour ; aucun droit n’est perdu tant que des gens l’exigent et en ont besoin.

« Israël » s’en est pris au « nucléaire » syrien et iranien

17-02-2011
Une vidéo diffusée lors de la soirée d'adieu du chef d'état-major sortant israélien laisse supposer qu' « Israël » s'en est pris aux programmes « nucléaires iranien et syrien », a rapporté mercredi le quotidien Haaretz.
La vidéo présentait un résumé des états de service du général Gaby Ashkenazi, qui vient de quitter le poste de chef d'état-major (2007-2011).
Elle évoque un bombardement sur une installation militaire en Syrie en 2007 et les dégâts causés par le virus informatique Stuxnet au programme nucléaire iranien.
Interrogé, un porte-parole de l'armée d’occupation s'est refusé à tout commentaire.
Si les deux opérations sont présentées dans cette vidéo, aucun commentaire officiel n'accompagne les images, précise le Haaretz dans un article publié seulement dans son édition en hébreu. Le Haaretz publie également une édition en langue anglaise.
Selon une note diplomatique américaine publiée par Wikileaks, l'aviation israélienne a détruit une installation « nucléaire » syrienne le 6 septembre 2007 quelques semaines avant qu'il ne devienne opérationnel.
La vidéo israélienne se réfère également au virus Stuxnet, qui a apparemment touché un cinquième des centrifugeuses iraniennes en novembre, selon des experts militaires et du renseignement.
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Le projet d’échanges de données personnelles entre l’UE et Israël condamné par l’IPSC

jeudi 17 février 2011 - 06h:37
Campagne Solidarité Irlande/Palestine
Cette mesure va laisser des millions de citoyens potentiellement à la merci d’un vol de leur identité, parrainé par leur État, du même genre que ce que nous avons connu à Dubaï en janvier de l’année dernière ; effectivement, c’est une acceptation tacite de la légitimation de tels actes de terrorisme d’État que commet Israël.
(JPG) La Campagne Solidarité Irlande/Palestine a condamné aujourd’hui la décision de la Commission européenne déclarant qu’« Israël offrait le niveau suffisant de protection des données à caractère personnel » et donnant ainsi le feu vert au « transfert de données à caractère personnel des citoyens de l’Union européenne à Israël ».
Le gouvernement irlandais avait antérieurement tenté de bloquer cette relation de partages de données, mais en vain.
Condamnant cette approbation de la Commission, la présidente nationale de l’IPSC, Freda Hugues, déclare : « Il s’agit d’une initiative scandaleuse au nom de la Commission européenne. Israël est un pays qui s’est servi de passeports de ressortissants irlandais, allemands, britanniques et français pour perpétrer l’assassinat extrajudiciaire d’un membre du Hamas à Dubaï, l’année dernière - et il n’y a aucune raison de croire que c’était la première ou la seule action illégale de cette sorte. Par conséquent, que la Commission autorise le transfert de données à caractère personnel concernant des citoyens de l’Union européenne à cet État voyou serait risible si ce n’était une question aussi manifestement grave. Cette mesure va laisser des millions de citoyens potentiellement à la merci d’un vol de leur identité, parrainé par leur État, du même genre que ce que nous avons connu à Dubaï en janvier de l’année dernière ; effectivement, c’est une acceptation tacite de la légitimation de tels actes de terrorisme d’État que commet Israël. »
Mme Huges critique également la nature partisane de l’Union européenne quand il s’agit d’Israël : « Cela fait partie d’une tendance plus large au sein de l’UE par laquelle, en dépit des déclarations hypocrites et de circonstance critiquant les violations israéliennes des droits de l’homme, l’UE et ses États membres œuvrent à développer et à affermir les relations économiques et symboliques avec Israël. Par exemple, la "recherche scientifique" est une forme extrêmement lucrative de coopération de l’UE avec Israël. Israël participe à plus de 800 projets avec des universités et entreprises européennes, pour un montant évalué à 4,3 milliards d’€. En 2013, il est prévu qu’Israël reçoive plus de 500 millions d’€ de subventions européennes. En Irlande, nous devrions tous être scandalisés par le fait que le représentant de l’Irlande à la Commission européenne, Maire Geoghegan-Quinn, soit la personne chargée de gérer ces subventions. Parmi les bénéficiaires, on trouve les fabricants d’armes, tels que Elbit et Israel Aerospace Industries, qui construisent les drones et les avions qui servent régulièrement à attaquer la population de Gaza. »
Mme Hugues réitère l’appel d’IPSC pour qu’il soit mis fin à l’impunité israélienne, et spécialement pour exclure Israël à titre suspensif de l’Accord Euro-Med : « Israël ne craint aucune répercussion pour ses actions de la part de l’UE et de ses États membres, parce que ces institutions persistent à lui permettre d’agir en toute impunité. L’Accord Euro-Med entre Israël et l’UE accorde à Israël un accès privilégié au marché européen. L’article 2 de cet Accord stipule clairement que l’application de l’accord est conditionnée par le respect, par Israël, « des droits de l’homme et des principes démocratiques » un respect considéré comme un « élément essentiel » de l’accord. Israël a violé de façon flagrante le droit international à maintes occasions et il doit être suspendu de cet accord préférentiel sur cette base - et pourtant, aucun État membre de l’UE et aucun commissaire de l’UE n’a jamais soulevé cette possibilité. En tant que tel, il faut nous interroger sérieusement sur l’engagement de l’UE dans la protection des droits de l’homme ». (1)
Et Mme Hugues de conclure : « Je recommande à toute personne concernée par cette tendance à une plus grande coopération UE/Israël - qui équivaut en réalité à récompenser les Israéliens pour leur terrorisme contre les Palestiniens - de lire l’excellent livre de David Cronin sur la question : "L’alliance de l’Europe avec Israël : aider l’occupation" ».(2)

(1) - Ndt : Une résolution a été adoptée par le Parlement européen le 10 avril 2002, par 269 voix pour, 208 voix contre et 22 abstentions qui demande la suspension des accords UE-Israël. Voir notamment le point 8 de cette résolution :
8. (le Parlement européen) demande au Conseil et à la Commission de convoquer d’urgence le Conseil d’association UE-Israël pour transmettre sa position au gouvernement israélien en lui demandant de respecter les dernières résolutions de l’ONU et de réagir positivement aux efforts déployés actuellement par l’UE pour parvenir à une solution pacifique au conflit ; demande à la Commission et au Conseil, dans ce contexte la suspension de l’Accord d’association euroméditerranéen UE-Israël.
Cette décision de nos élus européens n’a jamais été appliquée.
Voir aussi l’interview de David Cronin par Sarah Irving sur le site L’Islam en France sur la parution de son livre.
10 février 2011 - IPSC (Campagne Solidarité Irlande/Palestine) - publié sur Alternative Information Center - traduction : JPP
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Projet de loi israélien contre toute campagne de boycott

publié le jeudi 17 février 2011
N.Raad

 
La commission de la loi et de la constitution à la Knesset israélienne a promulgué en première lecture un projet de loi interdisant « toutes les campagnes de boycott contre l’Etat d’Israël », qu’il s’agisse de campagne à l’intérieur ou hors d’Israël.
La loi stipule que toute partie responsable de la promotion d’une campagne de boycott ou qui contribue ou procure des informations à cette campagne sera traduite en justice, et que le tribunal aura le droit de lui imposer des indemnisations chères au profit des victimes de cette campagne, même si les personnes visées ne subissent aucun dégât !
Réagissant à ce projet de loi au cours de la séance, le député palestinien à la Knesset Jamal Zahalqa a indiqué que cette loi s’oppose au droit à la liberté de l’expression, et au droit aux activités politiques, soulignant que le boycott est une arme légitime dans tout combat contre l’occupation, la répression et les politiques coloniales et racistes.
« Le boycott a démontré son efficacité dans plusieurs pays du monde et a contribué à mettre fin au régime de l’apartheid en Afrique du Sud », a-t-il dit, ajoutant que « la simple proposition de cette loi démontre la nécessité de poursuivre le boycott, et prouve une fois de plus que le régime israélien n’est pas démocratique comme le prétendent ses médias.

Offensive anti-« ripoux » en Israël

17/02/2011
Les affaires de corruption, impliquant ministres, directeurs du fisc, maires, juges et même rabbins, se multiplient.
En Israël, où une offensive anti-« ripoux » au plus haut niveau commence à payer, aucune institution n'est épargnée par la corruption. L'administration fiscale, censée être le fer de lance des opérations « Mains propres », a elle-même été éclaboussée quand son ancien patron Jacky Matzaa été condamné le mois dernier à un an de prison pour corruption. Mardi, la police a interpellé le chef des enquêtes du fisc, soupçonné d'avoir également reçu des pots-de-vin alors qu'il avait qualifié de « fléau national » la fraude fiscale quelques mois auparavant à la télévision.
La classe politique est cependant la plus mouillée. Ehud Olmert, l'ancien Premier ministre, a dû démissionner en septembre 2008 après que la police eut recommandé son inculpation. Il est poursuivi pour une série d'affaires de corruption, dont l'énorme scandale immobilier « Holyland » à Jérusalem. Une décision portant sur une éventuelle inculpation pour corruption et blanchiment d'argent du très controversé ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman serait par ailleurs imminente, selon des responsables de la justice. Deux anciens ministres se trouvent déjà derrière les barreaux pour détournement de fonds : l'ex-titulaire des Finances Avraham Hirshson, condamné en 2009 à cinq ans de prison, et celui de la Santé Shlomo Benizri, qui a écopé l'an dernier de quatre ans ferme. Et Kadima, le parti centriste d'opposition, dont la dirigeante Tzipi Livni se présente volontiers comme une « Madame Propre », n'échappe pas à la vague de répression. Le directeur général de cette formation, le général de réserve Moshé Shrori, lui aussi soupçonné de corruption, a été interpellé mardi. Enfin, Omri et Gilad Sharon, les deux fils de l'ancien homme fort d'Israël Ariel Sharon, sont pour leur part impliqués dans une affaire de dessous de table.
Mais la chasse aux « ripoux » ne se limite pas au gros gibier. Elle est aussi ouverte au niveau local. La police a interpellé au début du mois Yitzhak Ohayon, maire de Petah Tikva, dans la banlieue de Tel-Aviv. Et au sein même du système judiciaire, Dan Cohen, un ancien juge accusé d'avoir touché des prébendes, est en cavale au Pérou. Israël a demandé, jusqu'à présent en vain, son extradition. Le grand rabbin de Haïfa (Nord), Shear Yishuv Cohen, aurait quant à lui frauduleusement octroyé un titre de rabbin à des centaines de policiers, gardiens de prison et militaires afin qu'ils puissent obtenir des compléments de salaire, portant en tout sur des dizaines de millions de dollars. Ces enquêtes tous azimuts et les résultats obtenus permettent à Israël de se retrouver en position honorable au hit-parade mondial établi par Transparency International, une organisation anticorruption. L'État hébreu a progressé de deux places en 2010 pour se retrouver 30e sur 178 pays classés. Il devance l'Espagne et le Portugal. « Ces dernières années, il y a eu d'incontestables progrès, ce qui explique le multiplication des enquêtes, inculpations, condamnations et mises en détention », déclare à l'AFP Galia Saguy, directrice générale de l'antenne israélienne de Transparency. « C'est d'ailleurs pourquoi la population a paradoxalement l'impression que la situation empire, alors qu'elle s'améliore », souligne cette juriste. Pour compléter le dispositif, l'État hébreu a par ailleurs signé une convention anticorruption l'an dernier dans le cadre de son adhésion à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ce texte visait notamment à mettre fin aux commissions versées à des fonctionnaires étrangers pour favoriser des contrats d'armements, un secteur dont les exportations annuelles dépassent les 6 milliards de dollars.  

Processus de paix : Clinton critique le recours au Conseil de sécurité

18/02/2011
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a estimé hier que les résolutions de l'ONU n'étaient « pas le bon support » pour le processus de paix au Proche-Orient, alors qu'une résolution des pays arabes contre la colonisation doit être mise au vote aujourd'hui. Mme Clinton a par ailleurs annoncé que le président Barack Obama et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avaient discuté hier d'une relance du processus de paix au Proche-Orient. « Notre objectif est toujours le même : deux États vivant côte à côte, les Palestiniens dans un État à eux pour satisfaire leurs aspirations populaires », a-t-elle dit.

Abbas met en doute la tenue d’élections en Cisjordanie sans Gaza

18/02/2011
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a mis en doute hier la tenue des élections présidentielle et législatives annoncées d'ici à septembre si elles ne pouvaient avoir lieu dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas. « Les élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, et il est inacceptable qu'elles se tiennent en Cisjordanie uniquement, sans la bande de Gaza, et sans cela il n'est pas possible de les tenir et nous ne le pourrons pas », a déclaré M. Abbas, laissant entendre que le refus annoncé du Hamas d'en permettre l'organisation à Gaza pourrait compromettre l'ensemble des scrutins. « La division interne est le plus grand danger auquel notre cause est confrontée et notre première préoccupation est de restaurer l'unité nationale ; c'est pourquoi nous avons appelé à des élections présidentielle et législatives pour que le peuple tranche cette question », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse conjointe avec le président du Timor-Oriental José Ramos Horta.
Un porte-parole du mouvement islamiste à Gaza, Sami Abou Zouhri, a estimé que les « déclarations de M. Abbas étaient la preuve d'un état de confusion ». Dans un communiqué, le responsable du Hamas, vainqueur des dernières élections législatives palestiniennes en 2006, a ajouté que le règlement de la division interpalestinienne nécessitait un réexamen complet et que « les élections seront le résultat et non pas la cause d'une solution ». 

Lieberman pourrait être inculpé pour blanchiment d'argent

17/02/2011 | 23h13
Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman pourrait être bientôt inculpé pour blanchiment d'argent mais ne serait pas poursuivi pour corruption, rapportent jeudi des médias israéliens.
Le ministère public envisage d'inculper M. Lieberman pour blanchiment d'argent et fraudes, mais ne dispose pas de suffisamment de preuves pour l'inculper de corruption, un chef d'accusation plus grave, rapporte notamment la radio publique.
La police avait recommandé en août 2009 l'inculpation de M. Lieberman pour corruption, blanchiment d'argent et obstruction à la justice dans le cadre d'une enquête sur le versement occulte de 2,5 millions de dollars via des sociétés écran et comptes bancaires pour financer ses campagnes électorales.
Le dirigeant du parti ultranationaliste Israël Beiteinou s'était engagé à l'époque à démissionner de ses fonctions s'il était inculpé pour corruption.
La décision d'inculper ou non le ministre doit être prise à la fin du mois par le conseiller juridique du gouvernement Yéhouda Weinstein qui a les fonctions de procureur général.
M. Lieberman, qui a été l'objet de plusieurs enquêtes depuis 1996, a nié toute malversation, affirmant que les enquêtes dont il était l'objet étaient politiquement motivées. 

Sleiman à Barak : Une agression contre le Liban n’est plus une promenade

18/02/2011
Dans une réponse indirecte au général Michel Aoun qui ne l'avait pas ménagé au cours d'un entretien télévisé la veille, le président de la République a choisi hier de répondre au ministre de la Défense israélien Ehud Barak en lui affirmant qu'une agression contre le Liban n'est plus une promenade. Tout en mettant l'accent sur l'importance « de la solidarité interne et de l'unité et sur la nécessité de renoncer aux petits calculs égoïstes, étroits et mesquins en ôtant les obstacles devant la formation du gouvernement pour pouvoir relever les défis et relancer la dynamique de l'État », le président Michel Sleiman a vu dans la menace de Barak des intentions cachées de lancer une nouvelle attaque, ce qui constitue, selon lui, une violation flagrante de la résolution 1701. Selon Sleiman, les propos de Barak s'inscrivent essentiellement dans la volonté de ce dernier de relever le moral de ses troupes et d'encourager le nouveau chef d'état-major israélien. Le président a ajouté : « Car Barak sait qu'une agression contre le Liban n'est plus une promenade. La meilleure preuve en est la guerre de 2006 et ses conséquences en Israël même. » Le chef de l'État a encore déclaré que si Barak croit pouvoir s'engouffrer dans les tiraillements internes libanais dus à la formation du gouvernement pour exécuter son agression contre le Liban, il se trompe et ses plans se retourneront contre lui, car « les Libanais, a affirmé le président, avec leur armée, leur résistance et leur peuple, sont prêts à affronter toute agression contre leur pays, sa stabilité et sa sécurité ».
Le chef de l'État a tenu ces propos devant ses visiteurs hier, dont le ministre d'État du gouvernement démissionnaire Youssef Saadé, l'ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, le président du Conseil constitutionnel, Issam Sleiman, et le commissaire général de l'Unrwa au Liban, Filippo Grandi. 

Al-Masri : l'Autorité d'Abbas craint les répercussions de la révolution égyptienne et tunisienne

[ 16/02/2011 - 12:26 ]
Ramallah – CPI
Un analyste politique palestinien a affirmé que la nouvelle situation qui a surgi en Egypte après la révolution populaire aura des répercussions sur la situation palestinienne.
Hani al-Masri, directeur du Centre palestinien pour les recherches et les étudies "Badaeil" à Ramallah, a déclaré que les dernières mesures prises par l'autorité d'Abbas, y compris la décision de l'organisation des élections présidentielles et législatives et le remaniement ministériel du gouvernement illégal de Salam Fayyad ne sont qu'une tentative visant à atténuer ces conséquences.
Dans ses déclarations à l'agence "Qods Press", al-Masri a ajouté que ces mesures sont une formalité, et que "l'Autorité continue de considérer les évolutions et les événements de la même manière que par le passé, mais nous sommes confrontés à une situation nouvelle qui exige de nouveaux plans et politiques, pour que les palestiniens soient capables de changer la phase précédente avec la restructuration de l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) afin qu'elle inclut tout le monde, puis il faudra discuter du sujet de l'autorité, du gouvernement et des élections. Mais si nous allons aux élections, c'est comme si nous mettions la charrue avant les boeufs".
Il considère que les mesures prises par l'autorité du Fatah à Ramallah en vue d'un remaniement ministériel et l'appel à l'organisation des élections "ne peuvent pas limiter l'impact des répercussions de la révolution en Egypte et en Tunisie", précisant que ce n'est pas le changement exigé par le peuple palestinien.
Le directeur du centre "Badaeil" a assuré que le peuple palestinien "veut une unité sur la base d'un programme et d'un consensus nationaux, parce que l'unité est le seul moyen pour réaliser les buts nationaux du peuple palestinien que toutes les stratégies précédentes n'ont pu atteindre".
Il a exprimé son indignation face à la décision de l'Autorité d'organiser les élections avant septembre prochain, disant que si l'objectif est de manœuvrer, le peuple palestinien ne peut plus digérer de manœuvres.
Il a souligné que si ces élections sont organisées, elles aggraveront les désaccords palestiniens internes et compliqueront les positions internes.
Al-Masri prévoit que le vent du changement balayera de nombreux pays arabes à la lumière de l'étape du changement dans le monde arabe, surtout après que la révolution de l'Egypte et de la Tunisie aient montré que la volonté des peuples est plus forte que celles des dirigeants, ce qui laissera son impact sur les dirigeants et les politiques dans le monde arabe au profit des peuples et en loin de l'atmosphère de domination et de tyrannie qui régnait sur la région.
Al-Masri a considéré que les changements en Egypte et dans la région arabe "ouvrent la route au peuple palestinien pour marcher en confiance sur le chemin de la réalisation de ses objectifs, avec la fin de l'occupation, obtenir la liberté, le retour et l'indépendance, à condition que sa direction évite d'adopter les solutions proches et les négociations pour créer l'Etat, car il n'y aura pas d'Etat avant l'annulation des accord sd'Oslo et l'adoption d'une autre voie".

Journal hébreu : l’Egypte et Israël renforcent leur coopération militaire au Sinaï

[ 16/02/2011 - 15:07 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal sioniste Yediot Aharonot a affirmé dans son édition de mercredi 16 janvier que les autorités de l’occupation ont renforcé leur coopération militaire avec le Caire en permettant aux troupes égyptiennes de se déployer dans la péninsule du Sinaï pour protéger les installations et gazoducs.
Le bureau du Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, s’est refusé à tout commentaire, sans nier ni confirmer ces informations.
Le journal a précisé : « Israël permettra aux forces égyptiennes de se stationner au Sinaï pour une durée déterminée jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de contrôler la rébellion des tribus bédouines locales ».
Le journal lui-même a affirmé que Omar Soulaymane, vice-président du président égyptien déchu, a demandé à l’entité –il semblerait que cela ait eu lieu au début des manifestations en Egypte- de permettre à 3500 militaires égyptiens d’entrer au Sinaï pour protéger la résidence de Moubarak à Charm al-Cheikh, et les bâtiments officiels à Rafah divisé entre l’Egypte et la bande de Gaza.
L’entité a approuvé une partie de la requête et a permis le déploiement de deux régiments de moins de 700 soldats, selon le Yediot Aharonot.
Au début du mois de février, des inconnus avaient fait exploser un gazoduc qui fournissait la Jordanie au nord du Sinaï, ce qui a poussé les autorités égyptiennes à couper l’approvisionnement sur deux conduites dont l’une livrant du gaz à l’entité sioniste.
Les annexes du traité de paix israélo-égyptien de 1979 prévoient la démilitarisation du Sinaï, où est déployée depuis 1981 une force multinationale de contrôle (MFO - Multilateral Force and Observers) qui est garante de l'accord.
L’entité n'a accepté qu'une seule dérogation aux avenants du traité de paix en permettant en 2005 qu'un régiment de gendarmes égyptiens prenne position au passage frontalier de Rafah.

L'entité sioniste menace de lancer une nouvelle guerre contre le Liban

[ 16/02/2011 - 17:12 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, a menacé, hier mardi 15/2, de lancer une nouvelle guerre contre le Liban.
Lors d'une tournée sur les frontières nord des territoires palestiniens occupés en 1948, accompagné avec Benny Gantz, le nouveau chef d'état-major de l'armée sioniste, Barak a dit aux forces sionistes déployés sur toutes les frontières que le calme règne sur les frontières avec le Liban parce que le Hezbollah libanais comprend notre capacité sur la dissuasion.
"Mais cette situation ne sera pas éternelle et on peut vous alerter d'envahir le Liban de nouveau" a-t-il ajouté.
Barak à poursuivi: "Nous devons être prêts pour toute aventure, la clé est de répliquer rapidement, en quelques secondes, en cas de tout déclanchement".

Des visites programmées pour les élèves Sionistes d'al-Qods à la mosquée "al-Ibrahimi" à al Khalil

[ 16/02/2011 - 18:55 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités sionistes ont l'intention d'organiser des voyages scolaires pour les élèves sionistes dans la ville occupée d'al-Qods à la mosquée al-Ibrahimi, dans la province d'al Khalil (Hébron), au sud de la Cisjordanie, qui a été précédemment inclue par l'occupation dans la liste du Patrimoine juif.
Le ministre sioniste de l'éducation, Gideon Saar, a chargé le directeur du district d'al-Qods dans son ministère d'étudier la possibilité d'accepter la participation des écoles aux programmes des visites qui seront organisées à la mosquée al-Ibrahimi, lors de la prochaine année scolaire.
Des médias hébreux ont cité de Saar qu'il est très important que les élèves sionistes connaissent les racines historiques des terres "d'Israël", dans un signal à l'entité sioniste dans ses frontières bibliques, selon les allégations sionistes.
Le plan stipule de soutenir les administrations locales qui espèrent organiser des visites à la mosquée al-Ibrahimi, sous la protection de l'armée sioniste, mais elles ne seront pas obligatoires.
L'un des leaders des colons sionistes à la Khalil, Noam Arnon, a dit qu'environ 70 000 personnes dont la majorité sont des juifs religieux visitent la mosquée al-Ibrahimi chaque année.
Plus de 160 000 Palestiniens habitent dans la ville d'al Khalil située sous le contrôle de l'autorité d'Abbas alors que environ 600 colons sionistes résident dans la partie occupée par les Sionistes et couvre 3% de la ville.
La ville d'al Khalil est le lieu de violents affrontements répétés entre les Palestiniens d'un côté et les forces et les colons sionistes d'autre depuis le retrait partiel des forces de l'armée sioniste en 1998.ce plan vient dans le cadre d'une série des mesures et politiques adoptées par les autorités de l'occupation sionistes pour contrôler les lieux saints palestiniens, qui prévoient des restrictions sur les citoyens palestiniens dans l'application du culte, des attaques contre les lieux saints et de permettre aux colons sioniste de visiter des lieux saints islamiques, prétendant qu'ils font partie du "Patrimoine juif".

Les forces occupantes envahissent le domicile du député Maqdissin Ahmed Atoune menacé d'expulsion

[ 16/02/2011 - 19:15 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des forces spéciales sionistes ont envahi, aujourd'hui mercredi après-midi, 16/2, le domicile du député Maqdissin Ahmed Atoune menacé d'expulsion, et celui de son père dans la ville occupée d'al-Qods enlevant son frère, Jihad et son cousin après avoir ravagé les contenus des deux maisons et agressé leurs habitants.
Le député Atoune a dit que des forces spéciales sionistes ont envahi sa maison et celle de son près au 16h30 et ont coupé tous les moyens des contacts avant avoir enlevé deux personnes de sa familles, en les emmenant vers une direction inconnue.
"Les forces sionistes ont agressé sauvagement mon frère, Jihad, sans aucune justification ou raison pour l"incursion et les agressions, a-t-il ajouté.
Le député Maqdissin a tenu l'occupation sioniste responsable de la vie de son frère et son cousin et les grands dommages dans les deux maisons à cause de l'incursion arbitraire qui reflète la mentalité pénale et agressive de l'occupation.
De leur part, les députés islamiques ont critiqué cette mesure criminelle sioniste, affirmant qu'elle prouve l'échec de l'occupation à réaliser ses buts à exiler les députés d'al-Qods, recourant au terrorisme et les incursions barabres au sein des civils et leurs maisons.
Dans le même contexte, la campagne internationale pour la libération des députés enlevés dans les prisons sionistes a condamné l'incursion des forces occupantes contre la maisons du député Atoune.
Il a appelé à coordonner tous les efforts internationaux pour mettre fin aux pratiques oppressives des forces occupantes contre les députés palestiniens et l'attaque continuelle contre leur immunité afin de parvenir à cesser la décision injuste d'expulsion et la libération immédiate de tous les députés kidnappés dans les prisons sionistes.

Hezbollah menace l’occupation de récupérer la Galilée en cas de toute attaque sioniste

[ 17/02/2011 - 08:46 ]
Liban-CPI
Le chef du parti libanais Hezbollah,, Sayed Hassan Nasrallah a menacé hier l’ennemi occupant israélien, affirmant que la résistance libanaise est totalement prête à récupérer la Galilée et va le faire si l’ennemi occupant israélien procédera à une telle attaque contre son pays.
En profitant de l’occasion de la commémoration de la journée des dirigeants martyrs du Hezbollah, Sayed Abbas Moussaoui, cheikh Ragheb Harb et Hajj Imad Moughniyé, Hassan Nasrallah a déclaré mercredi 16/2, en cours de l’organisation d’une remarquable cérémonie en participation des milliers des partisans du Hezbollah, des responsables politiques ainsi que des chefs de partis libanais.
Le haut dirigeant du Hezbollah a félicité la révolution populaire arabe, notamment égyptienne, insistant sur l’échec de la stratégie israélo américaine et leurs régimes alliés dans la région du Moyen-Orient,  satisfaisant du succès de la lutte au monde arabe contre les bourreaux des peuples, se félicitant de la résistance au Liban, en Palestine et louant les efforts et les sacrifices menés à cet égard, tout en dénonçant des concessions faites par les régimes pro-israéliens au détriment de leur nation et droits légaux de leurs peuples, condamnant en même temps les crimes, violations de l’ennemi occupant qui continue à menacer par tous les moyens la région en cachant sa défaite répétée à tous les niveaux, tout faisant allusion aux déclaration des dirigeants militaires sionistes leur intention de lancer une nouvelle guerre contre le Liban.

L’organisation « Amis de l'Humanité » appelle le nouveau régime égyptien à lever le blocus sur Gaza

[ 17/02/2011 - 09:39 ]
Vienne- CPI
L’Organisation internationale appelée "Amis de l’Humanité" a appelé le nouveau régime égyptien ( le conseil suprême de l’armée et le gouvernement actuel) à l’importance de briser le siège sur la bande de Gaza, et permettre le déplacement naturel sur la frontière de Rafah, ainsi à libérer les prisonniers palestiniens et les autoriser de retourner à leur pays.
L'organisation dont son siège est à Vienne, a déclaré dans sa lettre envoyée au Conseil suprême de l’armée égyptienne que « les habitants de la bande de Gaza sont totalement assiégés, depuis plus de 60 mois, par l’ancien régime de Hosni Moubarak, ce qui nécessite une intervention urgente pour la levée de l’embargo arbitraire et inhumai, en lui exhortant de mettre fin à la grande souffrance des prisonniers palestiniens dont 6 détenus dans le prison d’al-Arakib dans la ville de « Halwan », ont été  torturés sauvagement, en de les permettre à retourner à leur pays.
L’organisation juridique a attiré l’attention à la grande catastrophe que vivent les Gazaouis, sans nourriture, ni ressources d’accéder à leurs pesions nécessaires, privés à leur droit de reconstruire leurs maisons démolies, l’interdiction à ce déplacer régulièrement va et vient à travers le passage de Rafah, insistant que tout cela (la tragédie des Gazaouis) encourage l’actuel régime égyptien à l’ouvrir pour soulager les énormes souffrances des habitants de Gaza, tout en saluant la révolution populaire égyptienne qui a mis terme à la tyrannie d’un régime pro-israéliens ( celui de l’ex-président Hosni Moubarak).

Khedr affirme la montée de la colère populaire contre l'autorité d'Abbas

[ 17/02/2011 - 11:34 ]
Naplouse – CPI
Hussam Khedr, leader du Fatah, a affirmé que l'amendement qui sera imposé sur le gouvernement inconstitutionnel de Salam Fayyad intervient après des pressions internes du mouvement du Fatah qui se basent sur des motifs personnels à ceux qui ont préconisé le changement.
Il a souligné que ce changement n'apportera aucun intérêt pour les palestiniens.
Dans ses déclarations à l'agence de presse "Safa", Khedr a affirmé, le mercredi 16/2, que la montée du mécontentement populaire contre l'autorité d'Abbas et l'échec du processus politique et des négociations avec l'occupation, la hausse des prix et les documents sur les négociations révélés par la chaîne "al-Jazeera" ont obligé Fayyad à présenter la démission de son gouvernement.
Le dirigeant du Fatah a déclaré que Fayyad pouvait changer certains ministres de son gouvernement qui ont causé la corruption ou la négligence au lieu de tous les licencier, soulignant que le remaniement ministériel est venu après le déclenchement des perturbations populaires et politiques dans le monde arabe et après la révolution en Egypte et en Tunisie.

Projet de loi sioniste pour empêcher les militants internationaux d'entrer en Palestine

[ 17/02/2011 - 11:44 ]
al-Qods occupée – CPI
Le Comité juridique à la Knesset sioniste a approuvé en première lecture une proposition de loi qui porte le nom "Lutte contre les Campagnes de boycott d'Israël" pour affronter le phénomène de l'augmentation des campagnes de boycott économique contre l'entité sioniste en Europe.
Le journal hébreu "Haaretz" a affirmé hier, le mercredi 16/2, que la loi comprend l'imposition d'une amende sur les Israéliens qui demandent de boycotter l'entité sioniste et empêchera l'entrée en Palestine des militants étrangers appelant à boycotter l'Etat de l'occupation .
La loi comporte l'imposition des sanctions sur les pays qui approuvent dans leurs lois le boycottage de l'entité sioniste pour éviter que ces campagnes populaires ne parviennent au niveau gouvernemental dans ces pays.
Haaretz a souligné que le chef des blocs parlementaires représentant le gouvernement de Netanyahu à la Knesset, Zeev Elkin, et la présidente du bloc de Kadima, Dalia Itzik, ont pris l'initiative de présenter cette loi, ce qui signifie qu'elle recevra la majorité dans toutes les séances de vote.
Il est à noter que les campagnes de boycott économique de l'entité sioniste en Europe sont de plus en plus nombreuses et ont commencé à avoir un impact significatif, ce qui amène l'entité sioniste à sentir le danger de ces campagnes.

Trois pêcheurs palestiniens martyrs par les tirs de l'occupation au nord de la Bande de Gaza

[ 17/02/2011 - 11:50 ]
Gaza – CPI
Trois pêcheurs palestiniens sont tombés en martyre, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 17/2, par des tirs des forces de l'occupation sioniste au nord de la Bande de Gaza.
Le porte-parole du haut comité d'urgences et de secours à Gaza, Adham Abou Salmia, a affirmé que les forces occupantes ont ouvert le feu sur trois jeunes palestiniens au nord de la ville de Beit Lahia au nord de la Bande de Gaza, les tuant tous sur le coup.
Il a ajouté que les corps des martyrs ont été transportés à l'hôpital de Kamal Adwan au nord du secteur.
Des habitants de la région ont déclaré avoir entendu des tirs intensifs dans la zone de Saifa au nord de la ville de Beit Lahia, avec des bombardements soudains de l'aviation sioniste et des vedettes militaires, causant le martyre de ces trois jeunes palestiniens.

Les tempêtes de sable intensifient la souffrance des détenus dans la prison sioniste du Néguev

[ 17/02/2011 - 12:08 ]
Le Néguev – CPI
Les détenus palestiniens dans la prison sioniste du désert du Néguev ont confirmé que les mauvaises conditions météorologiques et les tempêtes de sable qui les accompagnent ont un impact important sur les prisonniers, notamment les asthmatiques et les malades d'allergies.
Les détenus ont parlé au centre d'études des captifs, le mercredi 16/2, déclarant que la prison du Néguev contient 9 tentes (départements) et que la majorité d'entre elles menace de se déchirer si les tempêtes de sable et les vents de poussière continuent, en particulier à cause du manque de moyens nécessaires pour les détenus de préserver leur santé et leurs biens personnels.
"Le sable a recouvert nos biens personnels", ont ajouté les détenus, mettant en garde contre la dégradation des conditions de santé des malades qui souffrent de maladies respiratoires telles que la cardiopathie, l'asthme, les allergies et d'autres.
L'ex-détenu, Ra'fat Hamdouna, directeur du centre d'études des détenus, a affirmé que les familles des détenus sont préoccupées, surtout celles qui sont interdites de visiter leurs proches emprisonnés, et s'interrogent sur la manière de couvrir les besoins de leurs fils en vêtements et en couvertures dans les conditions météorologiques instables et la privation de visites.
Il est à noter que les détenus de la Bande de Gaza sont privés de visites de leurs proches depuis plus de 4 ans consécutifs et manquent de besoins essentiels comme les vêtements, les chaussures et les couvertures.

L'armée sioniste démolit le village d'al-Arakib pour la 20ème fois

[ 17/02/2011 - 11:55 ]
Le Néguev –CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont démoli, ce matin jeudi 17/2, le village d'al-Arakib au Néguev occidental au sud de la Palestine occupée en 1948, pour la 20e fois en moins de 24 heures après la démolition d'hier, encerclant les habitants du village qui manifestent sur le lieu.
Des sources locales ont déclaré que les bulldozers de l'occupation sioniste ont arraché les tentes installées par les habitants près du cimetière du village, puis ont encerclé les citoyens en colère en les empêchant de circuler dans le voisinage du cimetière.
Le haut comité du suivi des villages non reconnus par l'entité sioniste au Néguev a annoncé son intention d'entamer une série de mesures de protestation face aux pratiques oppressives sionistes contre les habitants d'al-Arakib, dont une marche importante dans la ville de Bir Saba.
Il est à noter que le prétendu "Fonds des terres d'Israël" essaye de s'emparer les terres du village d'al-Arakib dans le cadre du plan de judaïsation du Néguev, dont la disparition de dizaines des villages bédouins non reconnus par l'entité sioniste.

Al-Hendi: Aucun sens aux élections à la lumière de la division

[ 17/02/2011 - 16:24 ]
Gaza – CPI
Le membre du bureau politique du mouvement du Djihad islamique en Palestine, Dr. Mohamed al-Hendi, a affirmé l'impossibilité de l'organisation des élections présidentielles et législatives sous les désaccords et situation de division dans la scène politique palestinienne.
Il a appelé à la création d'une référence nationale qui sera une base pour dépasser les désaccords palestiniens internes et d'inventer la carte correcte sous des bases patriotiques.
Dans son discours prononcé au cours d'une réunion culturelle, al-Hendi a affirmé, le mercredi 16/2, que l'autorité du Fatah doit tirer des leçons et préparer ses comptes, en particulier après la révélation des documents "confidentiels" sur les négociations par al-Jazeera, au lieu de lancer une position de plus de misère et de confusion.
Il a appelé l'autorité d'Abbas à déclarer l'échec des négociations après leur fin effectivement à cause des documents divulgués par al-Jazeera et d'organiser des élections représentatives dans les territoires palestiniens et à l'étranger pour représenter le peuple palestinien.
Le dirigeant du Djihad islamique a ajouté: "Comment peut-on parler d'un état palestinien en septembre? Affirmant que ceci est une autre illusion, car le blocus sioniste imposé contre Gaza est encore continuel et la coopération sécuritaire continue en Cisjordanie, la judaïsation d'al-Qods ne s'arrête pas et il n'y a aucune perspective de toute prestation en septembre".

Pour les Israéliens, 2011 sera l’année de toutes les catastrophes politiques et sécuritaires

[ 18/02/2011 - 01:33 ]
Alex Fishman
Le service (israélien) de renseignements militaires estime que 2011 sera une année de tous les tremblements politiques et sécuritaires au Moyen-Orient. C’est une année stratégique. La région connaîtra des changements stratégiques dramatiques qui connaîtront leur maturité à la fin de l’année, croient des sources sécuritaires à Tel-Aviv
Selon les estimations de ce service, en 2011, l’autorité palestinienne connaîtra de grands changements. Cette autorité n’osera pas déclarer l’établissement unilatéral de l’Etat palestinien en septembre prochain, comme c’était promis. Cependant, beaucoup de pays du monde reconnaîtront un Etat palestinien installé sur les frontières de 1967.
La révolution égyptienne influencera le discours de l’autorité et ses relations avec "Israël", croit le service. Il n’est pas impossible que les relations sécuritaires entre "Israël" et l’autorité subissent un recul notable. Cette dernière évitera de se montrer comme un agent d’"Israël".
Le même service (israélien) de renseignements militaires pense que le Liban tombera complètement aux mains du Hezbollah et que la presqu’île du Sinaï sera une zone à problèmes. Les bédouins du Sinaï travailleront main dans la main avec le mouvement du Hamas pour plus d’opérations de contrebande d’armes. Et les bédouins armés multiplieront leurs activités à l’encontre d’"Israël".
Il rapporte d’une source sécuritaire de haut rang que ces estimations imposeront très certainement à "Israël" des préparations politiques et militaires dans le but d’empêcher ces changements de se transformer en des menaces stratégiques. Dans le même contexte, un certain nombre d’experts israéliens ont préparé un document de travail pour la conférence de Herzliya. Le document parle d’Etats-Unis faibles contre la montée de l’influence des forces radicales du Moyen-Orient sous la direction de l’Iran. Cela influencera la situation de l’Egypte, de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et de l’autorité palestinienne.
Durant ces dernières années, "Israël" et les pays alliés des Etats-Unis se mettent de plus en plus d’accord sur des intérêts stratégiques communs. Pour préserver ces intérêts, il faut, à titre d’exemple, empêcher l’Iran et ses alliés de mettre la main sur la région. Il faut aussi consolider la forces des Etats-Unis et leur position régionale. De plus, la stabilité dans les pays proches des Etats-Unis représente un intérêt stratégique pour "Israël".
Il est alors temps pour "Israël", les Palestiniens et les pays arabes alliés des Etats-Unis d’assumer leurs responsabilités, de participer à l’opération politique et de fabriquer la stabilité régionale.
Et pour ce qui est des négociations, ceux qui ont préparé ce document disent qu’elles devraient aller sur deux voies : la voie israélo-palestinienne et la voie israélienne avec les pays arabes. Sur les deux voies, le travail est d’influencer et de soutenir les actions palestiniennes. Et à l’intérieur d’"Israël", il faut assurer l’appui populaire pour les actions israéliennes. Ils ont souligné que rien n’empêche les pays arabes de parler de l’initiative arabes de 2002 qui discute de la voie israélienne.
Certes, malgré toutes les réserves israéliennes vis-à-vis de cette initiative, dans le cadre de coordination entre "Israël" et les pays arabes, il est important qu’"Israël" salue l’initiative arabe à condition qu’elle soit appliquée par les négociations, et non pas qu’elle soit imposée.
Article écrit par Alex Fishman, publié dans le journal hébreu Haaretz, le 13 février 2011
Traduit et résumé par le soin du département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Gaza : "Je n’ai plus que vous", par Vera Macht

jeudi 17 février 2011
Il y a dans la bande de Gaza, et notamment près de la frontière avec Israël, des familles dans un état de dénuement et de drame terrible, lié aux assassinats par l’armée israélienne qui fait régulièrement des "cartons" sur femmes, enfants, paysans qui vivent dans cette zone. Vera, une militante d’ISM, qui vit depuis bientôt un an à Gaza, tire la sonnette d’alarme.
« Je n’ai plus que vous sur qui compter. A partir de maintenant mes enfants dépendent de vous » . C’est l’appel désespéré d’un homme qui ne voit aucun moyen d’en sortir pour lui et ses enfants. Et nous, membres de ISM (Mouvement international de solidarité) qui avons répondu à son appel téléphonique, le recevons dans un silence impuissant. Ce n’est pas la première fois que nous allons voir cette famille, et chaque fois que nous nous rendons chez elle, c’est toujours plus horrible.
La dernière fois que nous y étions, c’était le 14 juillet 2010, le lendemain de la mort de sa femme. Elle a été assassinée, il n’y a pas d’autre mot pour cela. Nasser Jabr Abu Said vit à Johr al-Dik, à 350 mètres de la frontière avec Israël. Le soir du 14 juillet, la femme de Nasser était dans le jardin avec deux autres femmes de la famille quand elles ont été visées par des projectiles d’artillerie tirés d’un tank proche. Avec des « flêchettes shell » (NdT : arme anti-personnel ) qui explosent dans l’air de sorte que 5 à 8000 clous transpercent gens et choses, dans un cône de 300m sur 100m. C’est une arme illégale.
La femme de Nasser n’a pas été touchée, mais la soeur de Nasser a été blessée à l’épaule ainsi qu’une troisième femme, Sanaa Ahmed Abu Said, 26 ans, à la jambe. La famille a cherché refuge dans la maison et appelé une ambulance qui n’a pu approcher parce qu’elle a été stoppée par un tir de canon, venant des soldats israéliens à proximité. C’est alors que Nema Abu Said, 33 ans, la femme de Nasser, a réalisé que le plus jeune de ses enfants, Nader, dormait dans le jardin. Alors que Nema se précipitait dehors pour le ramener et le mettre à l’abri, elle et son beau-frère ont été transpercés par des clous d’une autre « flêchette shell ». Il a fallu quatre longues heures avant que l’ambulance obtienne enfin la permission de venir aider la famille, mais alors Nema était morte.
Quand nous avions été voir cette famille pour la première fois, personne n’avait eu le coeur d’expliquer à Nader que sa mère était morte. Il n’avait pas arrêté de la réclamer tant que nous avions été là. Mais comment expliquer quelque chose comme ça à un enfant de trois ans ?
Mais quand nous sommes revenus, cette fois, tous les enfants ne savaient que trop bien ce qui était arrivé. Nasser expliqua qu’il ne pouvait plus vivre dans sa maison parce que les incursions presque quotidiennes, les bombes et les tirs avaient détruit leur psychisme déjà traumatisé, à un point tel qu’ils se réveillent toutes les nuits, hurlant, en plein cauchemar, leur lit trempé.
L’UNRWA (Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens au Proche Orient) louait pour cette famille un petit appartement - juste à côté du cimetière où leur mère est enterrée. « Je ne pouvais pas éloigner mes enfants de la tombe de leur mère. Seulement, il y a eu tant et tant de malheurs que je me suis soudain aperçu, une nuit, que l’un des enfants était parti, et je l’ai trouvé en larmes dans le cimetière. J’ai alors compris que je ne pouvais pas rester ici plus longtemps » nous a dit Nasser.
Sa solution est déconcertante. Il a dressé une tente près de la Croix Rouge, à quelques centaines de mètres de sa vieille maison. La Croix Rouge leur a apporté trois couvertures. Quand Nasser a réclamé d’être aidé davantage, on lui a répondu qu’il avait déjà reçu de l’aide. L’UNRWA indique qu’elle ne peut pas financer une nouvelle maison. Bien que reconnaissant en même temps qu’il y avait un grand danger à rester dans l’ancienne maison, celle-ci doit d’abord être détruite. Tant qu’elle n’est pas détruite, ils ne peuvent rien faire.
Sous cette tente, dans la pluie de l’hiver, Nasser dort maintenant avec ses quatre fils et sa fille, âgés de 3, 5, 8, 9 et 10 ans. Sur seulement deux matelas, parce que Nasser a dû brûler les vieux matelas presque toutes les semaines, tant ils étaient régulièrement mouillés par les enfants durant la nuit. Il n’y a pas assez d’argent pour de nouveaux matelas, ni pour acheter suffisamment de couvertures, de vêtements et d’uniformes scolaires pour les enfants, et pour leur transport scolaire. Il n’ose pas les envoyer à l’école avant qu’il fasse jour, ce qui veut dire qu’ils manquent deux heures de cours tous les jours. « Ils ont un besoin urgent d’aide psychologique » dit calmement Nasser ; il ne savait pas par quoi commencer quand nous lui avons demandé ce dont il avait le plus besoin. Ils ont eu une aide psychologique, pendant une courte période, le psychologue avait diagnostiqué qu’ils étaient dans le même état psychologique que lorsque leur mère était morte.
Quand une bombe est tombée il y a quelques jours, près de la maison, les enfants en panique ont réveillé leur père. Ils ont besoin que leur père s’occupe d’eux en permanence, mais ce n’est pas la seule chose qui l’empêche de gagner de l’argent. Nasser ne peut plus travailler sa terre, elle était trop souvent rasée par les Israéliens, se trouvant dans une zone tampon, dont une partie est devenue inaccessible. Et il n’a pas les moyens de travailler le reste de sa terre. Il n’a pas d’argent pour acheter des graines et planter quelque chose. « J’aimerais beaucoup planter de nouveau des aubergines, des choux, et des pastèques. Des moutons seraient aussi d’une grande aide. Mais les bombes ont complètement détruit mon système d’arrosage et je n’ai pas d’argent pour le refaire. Je suis vieux. », dit Nasser Abu,37 ans. « Pour moi ça n’a plus d’importance, mais que va-t-il se passer pour mes enfants ? Est-ce qu’ils n’ont pas le droit de vivre, le droit de grandir en sécurité et avec un peu de joie ? »
« A partir de maintenant, mes enfants dépendent de vous ». Cette phrase s’incruste dans l’esprit. Alors je fais ce qui est en mon pouvoir. J’écris à ce sujet. La misère de Nasser nous concerne tous. Ce n’était pas le destin, ce n’était pas une catastrophe naturelle. Il y a quelques années, Nema et Nasser Abu Said étaient une famille heureuse et joyeuse.
Vera Macht (Vera.Macht@uni-jena.de)
Vera Macht vit et travaille à Gaza depuis avril 2010. C’est une militante de la paix et elle rend compte de la lutte quotidienne du peuple de Gaza.
Nous relayons son appel à l’aide financier, tel que publié sur le site du musicien britannique Gilad Atzmon :
http://www.gilad.co.uk/writings/an-urgent-appeal-for-gaza.html
Voici ses coordonnées bancaires :
Vera Macht,
Account Number : 2007474881
Bank Code Number : 20130600
Bank : Barclays Bank PLC
Reason for Payment : 4906386296166705
BIC : BARCDEH1
IBAN-Nr. : DE02201306002007474881
CAPJPO-EuroPalestine
(Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestiine)
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