mercredi 26 janvier 2011

Israël:des ONG reconnaissent la Palestine

AFP
26/01/2011 
Le comité de coordination d'une soixantaine d'ONG israéliennes soutenant le processus de paix ont "symboliquement" reconnu l'existence d'un Etat palestinien dans les "frontières de 1967", a indiqué mercredi à l'AFP un des responsables de ce comité. "Nous avons décidé de reconnaître à titre symbolique un Etat dans les frontières de 1967 au côté d'Israël, avec Jérusalem comme capitale des deux Etats, ainsi que l'ont fait récemment plusieurs pays d'Amérique du Sud", a affirmé Ron Pundak, en référence aux frontières d'avant la guerre israélo-arabe des Six-Jours et l'occupation de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
M. Pundak préside le côté israélien du comité de coordination du Forum des organisations non-gouvernementales israélo-palestiniennes qui regroupe une centaine d'organisations, dont une soixantaine israéliennes et une quarantaine palestiniennes. "Nous appelons le gouvernement israélien à adopter notre position et à reprendre sur cette base les négociations", a ajouté M. Pundak, qui avait participé aux négociations ayant abouti aux accords d'Oslo en 1993 sur l'autonomie palestinienne. "Le temps joue contre les partisans de la paix, et notre initiative vise à pousser à la reprise des négociations alors que le gouvernement israélien s'y refuse pour le moment", a-t-il expliqué.

Israël, un pays comme les autres

26.01.11
En Israël, les médias font état d'une recrudescence de mesures prises par des corps officiels, des rabbins, des organisations privées et autres groupes de riverains pour empêcher les rencontres amoureuses et mariages interreligieux. A Jérusalem-Est, des groupes d'autodéfense patrouillent pour empêcher les femmes juives du quartier de se mêler aux Arabes. La municipalité de Petah Tikva a mis en place une ligne ouverte 24h/24h permettant aux parents et amis des juives de dénoncer ces dernières – les jeunes filles sont alors traitées comme un cas pathologique et envoyées auprès d'un psychologue. La municipalité de Kiryat Gat a lancé un programme dans les écoles pour avertir les juives des dangers qu'elles encourent si elles fréquentent les Bédouins locaux – c'est ainsi qu'on leur a montré une vidéo appelée "Coucher avec l'ennemi", qui décrit les couples mixtes comme un "phénomène anormal".
Le Rabbin Shmuel Eliyahu a expliqué à un journal local que "séduire" des jeunes juives est "une autre forme de guerre" perpétrée par les Arabes. Une organisation religieuse appelée Yad L'achim a déclenché des opérations quasiment militaires pour sauver les femmes des villages arabes "hostiles" et ce en coordination avec la police et l'armée. Une campagne publicitaire télévisée initiée par le gouvernement (retirée un peu plus tard) recommandait vivement aux juifs Israéliens d'informer leur famille vivant à l'extérieur du pays des dangers encourus lors d'un mariage avec un non-juif… Il n'est pas étonnant que, selon un sondage réalisé en 2007, plus de la moitié des juifs Israéliens pensent que le mariage mixte équivaut à une "trahison nationale" ! Pour en rajouter dans le ridicule, il y a maintenant deux mois, un conseil religieux hébreu a néanmoins pris une mesure d'exception : les femmes juives sont autorisées à coucher avec des Arabes si le but est de rassembler des informations sur des activités anti-israéliennes (c'est-à-dire, si cela fait partie de leur mission d'espionnage) –  mais comme le conseil l'a délicatement ajouté, il est plus approprié, dans ce dessein, d'utiliser des femmes célibataires aux mœurs faciles.
Le plus frappant dans tout ceci est l'asymétrie entre les sexes : ce qui dérange les protecteurs de la pureté juive est que les juives soient séduites par des Palestiniens (et non les juifs séduits par des Palestiniennes – mais cela est certainement normal, cela humilie les Palestiniens et confirme la vitalité juive…) ou pour citer Haim Shalom, le Chef du département de la santé de la municipalité de Kiryat Gar : "Les jeunes filles, dans leur innocence, fraient avec les Arabes qui profitent d'elles". Il est intéressant de remarquer que les nazis combattaient exactement le même danger à la fin des années 20 et au début des années 30 : ils craignaient non pas que les juives ne séduisent les Allemands, mais que des juifs louches, décadents et profiteurs ne séduisent d'innocentes aryennes !
Ce qui rend ces campagnes si déprimantes, c'est qu'elles fleurissent à un moment de paix relative, tout du moins en Cisjordanie. N'importe quel parti sincèrement attaché à la paix aurait accueilli le fait que les jeunesses palestiniennes et juives se fréquentent comme un moyen de soulager les tensions et comme une contribution à une vie quotidienne commune. Qui a peur de ces perspectives de paix ?
Il y a environ une dizaine d'années, Israël était souvent l'objet d'attaques terroristes, et les juifs libéraux favorables à la paix répétaient le mantra selon lequel ils reconnaissent bien évidemment comme une injustice l'occupation de la Cisjordanie, mais afin d'ouvrir des négociations adéquates, les Palestiniens doivent cesser les bombardements terroristes. En effet, poursuivre ces attaques ne ferait que rendre le gouvernement israélien plus dur et obstiné, rejetant tout compromis territorial. Maintenant que depuis quelques années, il n'y a plus d'attaques terroristes en Israël (si l'on excepte les échauffourées de Gaza), le seul terrorisme est la pression permanente sur les Palestiniens de Cisjordanie (incendies de récoltes, empoisonnements de l'eau, incendies des mosquées) Résultat : on est loin de la bonne volonté d'Israël de se retirer de la Cisjordanie - augmentation des colonies et ignorance pure et simple de l'état critique des Palestiniens.
Devons-nous en tirer la triste conclusion que puisque la violence ne fonctionne pas, y renoncer fonctionne encore moins ? Dans ce conflit israélo-palestinien également, soyons réalistes, demandons l'impossible : s'il y a une leçon à tirer de ces négociations sans fin, c'est que le principal obstacle à la paix est précisément ce qui est proposé comme une solution réaliste, c'est-à-dire, deux Etats séparés. Bien qu'aucune des deux parties ne le désire vraiment (Israël préférerait probablement qu'une petite partie de la Cisjordanie qu'elle est prête à céder devienne une partie de la Jordanie, alors que les Palestiniens la considèrent également comme partie de leur territoire tel qu'il était avant l'Israël de 1967), cela est d'une manière ou d'une autre admis par les deux parties comme la seule solution possible. Ce que chaque camp exclut comme un rêve impossible est la solution la plus simple et la plus évidente : un Etat binational et laïc comprenant tout Israël ainsi que les territoires occupés et Gaza. À ceux qui écartent la possibilité d'un Etat binational comme un rêve utopique impossible à cause d'un long historique de haine et de violence, on doit répondre que, loin d'être une utopie, cet Etat binational est déjà un état de fait.
La réalité d'Israël et de la Cisjordanie actuels est que c'est un seul et même Etat (c'est-à-dire que le territoire entier est de fait contrôlé par une puissance souveraine : l'Etat d'Israël), divisé par des frontières internes, et la tâche serait plutôt d'y abolir l'apartheid et de le transformer en un Etat démocratique et laïque. Et, pour éviter tout malentendu, le fait de prendre tout cela en considération n'implique en aucune façon que l'on "légitime" les actes terroristes – au contraire, cela fournit le seul terrain sur lequel on puisse condamner les attaques terroristes sans hypocrisie. Je suis tout à fait conscient de la contribution exceptionnelle des juifs à la culture mondiale, dans la science, les arts, et de l'immense souffrance à laquelle ils ont été exposés pendant des centaines d'années. Ce qui me rend triste, c'est que de nombreux Israéliens semblent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour transformer cette nation juive unique en un énième Etat-nation, souvent encore plus avide que les autres.
Il y a un siècle, Gilbert Keith Chesterton a clairement montré l'impasse fondamentale des critiques de la religion : "Les hommes qui commencent à combattre l'Eglise au nom de la liberté et de l'humanité finissent par anéantir la liberté et l'humanité pourvu qu'ils puissent combattre l'Eglise. / …/ Les laïcs n'ont pas détruit les choses divines ; mais les laïcs ont détruit la laïcité, si cela peut les rassurer. " Cela ne vaut-il pas également pour les partisans de la religion ? Combien de défenseurs fanatiques de la religion ont commencé par attaquer férocement la culture laïque moderne pour finalement renoncer à pratiquer la religion avec sens. D'une manière semblable, de nombreux guerriers libéraux sont si avides de combattre le fondamentalisme anti-démocratique qu'ils finiront par détruire la liberté et la démocratie pourvu qu'ils puissent combattre la terreur. Certains d'entre eux chérissent tellement la dignité humaine qu'ils sont prêts à légaliser la torture – la déchéance ultime de la dignité humaine – pour la défendre.
Le plus triste est qu'il semblerait que nous devions ajouter à cette liste les Israéliens défenseurs de la pureté juive : ils veulent la protéger à tel prix qu'ils sont prêts à renoncer à l'essence même de l'identité juive.
Traduit de l'anglais par Delphine Colin
Slavoj Zizek, philosophe et psychanalyste
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Uri Rosenthal ministre des affaires étrangères des Pays Bas applique la politique fasciste sioniste d’Avigdor Lieberman contre des ONG

Mardi 25 Janvier 2011
La chasse aux sorcières que livre le fasciste Lieberman aux ONG israéliennes qui défendent les Droits de l’Homme et le respect du Droit International a fait une émule aux Pays Bas puisque le ministre des affaires étrangères hollandais, Uri Rosenthal, fils de survivants de l’Holocauste, s’en prend à une ONG (ICCO) qui finance le site d’information Electronic Intifada car ce dernier soutient la campagne BDS. Soutien à ICCO et Electronic Intifada. 
Le financement de l’ONG ICCO - Interchurch Organisation for Development and Coopération est directement visé.
Selon le porte parole de Rosenthal, Ward Bezemer, celui-ci « va surveiller les activités d’ICCO. Il va considérer cela comme un point négatif (l’aide à Electronic Intifada - EI) quand ICCO demandera de nouvelles subventions. » Rosenthal a lui-même confirmer cela au Jpost le quotidien d’extrême droite israélien.
« Je vais m’en occuper personnellement. S’il c’est vrai que l’ONG ICCO finance Electronic intifada elle aura un sérieux problème avec moi ».
C’est une organisation sioniste fasciste ONG Monitor basée dans la ville de Jérusalem occupée qui a dénoncé en Novembre ICCO parce qu’elle finance Electronic intifada qui soutient la campagne BDS. ONG Monitor considère cela comme de l’antisémitisme.
L’ONG ICCO a réaffirmé son soutien à EI dans un communiqué début Janvier intitulé :
« ICCO ne changera pas sa position après avoir discuté avec le ministre des affaires étrangères hollandais ».
ICCO a ajouté :
« cela a été une discussion dure et directe mais pour ICCO il n’y a aucune raison de changer sa position. Le Droit International est ce qui guide principalement le travail d’ICCO.
« Selon le ministre le site offre une plateforme pour un appel au boycott d’Israël. Par conséquent soutenir le site internet c’est selon le ministre totalement contraire à la politique étrangère hollandaise. ICCO n’est pas d’accord avec le ministre sur cela».

Toujours selon le communiqué d’ICCO :
« Depuis 2005 plus de 170 organisations palestiniennes et certaines organisations israéliennes ont appelé au Boycott Désinvestissement et Sanctions contre la politique d’Israël. L’Objectif c’est qu’Israël respecte le Droit International et respecte les Droits de l’Homme. Cette pression est justifiée car l’occupation des territoires palestiniens par Israël continue. C’est un moyen pacifique et légal de faire pression pour qu’Israël mette fin à l’occupation des territoires palestiniens et pour aboutir à une solution pacifique et juste. »
L’organisation juive fasciste sioniste ONG Monitor a recourt à des méthodes de délation comme certains le faisaient aux heures sombres de l’histoire européenne pour empêcher toute critique et toute action contre Israël qui lui viole impunément le Droit International et les Droits Humains les plus élémentaires des Palestiniens depuis des décennies.
A la tête d’ONG Monitor ,Gerald Steinberg, qui s’est félicité de la position adoptée par le ministre des affaires étrangères hollandais Uri Blumenthal. Steinberg accuse EI de comparer les actions de l’armée israélienne à celle des Nazis - la comparaison est de mise quand on connaît les pratiques de cette armée à Gaza en Cisjordanie et au Liban ses nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité largement documentés - et de qualifier le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre, Salam Fayyad, de collaborateurs dénonçant aussi leur participation aux négociations de paix avec le régime fasciste sioniste comme de la collaboration.
Steinberg a réaffirmé sa volonté de « continuer à surveiller cette enquête sur ICCO et appelle à la fin des financements d’ICCO pour tout ce qui concerne le conflit Arabo Israélien jusqu’à la fin de l’audit. »
Non seulement cette organisation juive fasciste ONG Monitor a dénoncé ICCO auprès du gouvernement hollandais mais également une autre organisation charitable Oxfam Novib qu’elle accuse d’avoir sponsorisé une conférence intitulée « Pour une solution basée sur les Droits au Conflit Palestine/Israël » d’Ali Abunimah co fondateur d’Electronic Intifada.
Cette organisation juive sioniste fasciste accuse Abunimah de soutenir la campagne BDS d’évoquer l’Apartheid d’Israël de même que de soutenir une solution à un état démocratique pour tous en Palestine. Cette conférence c’est déroulée dans un centre de débat public de renom à Amsterdam, le Centre De Balie. Cet évènement a été organisé conjointement avec le Netherlands Palestine Committee al -Awda et la communauté palestinienne des Pays Bas.
Autre organisation juive fasciste sioniste celle là basée aux Pays Bas à la Haye et qui a également fait de la délation et de la diffamation ses fonds de commerce « The Center for Information and Documentation on Israël » dont le directeur, Ronny Naftaniel , accuse ICCO de se comporter comme un « état dans l’état».
Vraiment ?
Qui se comporte comme un état dans l’état si ce ne sont ces organisations juives fascistes sionistes exerçant des pressions politiques inacceptables dans des pays démocratiques.
Cela vaut pour les Pays Bas mais malheureusement aussi pour la France ou après le ministère de la justice qui a reçu l'ordre des Ghozlan CRIF et Consorts de pourchasser tous ceux qui soutiennent la campagne de BDS c'est au tour du ministère de la culture et de son valet Fréderic Mitterrand de pitoyablement baisser culotte devant l'un des porte parole informel du régime sioniste, Serge Klarsfeld agissant comme un état dans l’état puisqu’il spolie la culture française en interdisant la célébration littéraire nationale d’un auteur français Céline.
Qui est Uri Rosenthal
Fils de survivants de l’Holocauste qui se sont enfuis de Hollande en 1942 pour se réfugier en Suisse où ils se sont cachés et où leur rejeton est né, il est marié à une Israélienne. Il a prétendu lors d’une interview au quotidien israélien Haaretz en décembre dernier que ses antécédents juifs et son lien avec Israël n’affectaient pas ses décisions.
Quel mensonge éhonté, la preuve l’utilisation de sa position ministérielle pour satisfaire le dictat du régime sioniste.
Uri Rosenthal professeur d’études gouvernementales à l’Université de Leiden en Hollande avant d’occuper le poste de ministre des affaires affirme ne pas être du tout religieux mais à l’aise avec son héritage juif. Il vit à Rotterdam avec ses deux enfants et sa femme Dinah née à Haifa et qui s’est installée en Hollande après leur mariage. De ce fait il se rend fréquemment en Israël pour rendre visite à sa famille à Haifa et Ashkelon.
Pour montrer à quel point son lien avec l’entité sioniste est profond, il a lui-même déclaré à propos de l’appel à rompre les liens avec Israël que c’était comme si on demandait à la Hollande de rompre les liens avec l’OTAN un lien qui selon des chercheurs à l’Université de Twente a largement déterminé l a politique étrangère des Pays Bas depuis la création de cette organisation.
L’année dernière Rosenthal -qui est aussi président au Sénat hollandais du groupe de centre droite Peoples’s Party for Freedom and Democraty - a été accusé par un présentateur hollandais de TV Harry Mens d’avoir former une « sorte de Lobby » avec deux autres dirigeants juifs connus de l’opposition à l’époque le maire d’Amsterdam Lodewijk Asscher du Labor et le président du Parti de Gauche, Job Cohen. Mens a décrit leur alliance comme un « Kongsi » un mot d’origine chinoise qui veut dire conseil informel en exil -conseil informel du régime sioniste en diaspora pour utiliser un mot juif. Le quotidien le plus lu en Hollande, De Telegraaf a lui fait allusion à une « coalition secrète » de ces trois hauts responsables politiques juifs.
Alors qui vraiment constitue « Un état dans l’état « ?
Autrement dit qui fait passer les intérêts d’un état étranger avant celui de son propre pays ?
Soutien à Electronic Intifada 
Myriam Abraham
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Le Pérou a, aussi, reconnu l’Etat indépendant palestinien

25 Janvier 2011 09:14 
IRIB - Le Pérou a, également, reconnu la Palestine, en tant qu'Etat indépendant et souverain. Le ministre péruvien des Affaires étrangères a annoncé à l'ambassade palestinienne, à Lima, qu’il reconnaît l'Etat indépendant palestinien. Auparavant, les ministères des Affaires étrangères du Surinam et de la Guyane, ainsi que les ministères, brésilien, chilien, uruguayen, argentin, paraguayen et bolivien des Affaires étrangères avaient reconnu l'Etat indépendant palestinien, dans les frontières de 1967. Le Brésil a été le premier pays de l’Amérique latine à avoir reconnu la Palestine. Cette démarche du Brésil a provoqué la colère du régime sioniste, à tel point qu'il a exprimé son inquiétude et qu'il  l’a qualifiée de regrettable.
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Les forces israéliennes s'infiltrent en territoire libanais

25 Janvier 2011 09:21 
IRIB - Les forces de l'armée israélienne ont pénétré dans le territoire libanais, transgressant l'espace terrestre du Liban. Le commandant de l'armée libanaise a annoncé, lundi soir, dans un communiqué, qu'une brigade des forces terrestres de l'armée israélienne a franchi les frontières des régions occupées en 1948, pour pénétrer dans Kfar Shoba, dans le sud-est du Liban. Le commandant de l'armée libanaise a fait part de cette violation, de la part du régime sioniste, au commandement de la FINUL, lui demandant d'empêcher la répétition de ces agressions. Le régime sioniste s'est engagé, conformément à la résolution 1.701 du Conseil de sécurité, signée, en 2006, à ne pas outrepasser la ligne bleue tracée entre les régions occupées en 1948 et le sud du Liban.
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Racisme et ségrégation: l'image qu'esquisse le "Los Angeles Times" d'Israël

25 Janvier 2011 10:19 
Farsnews - Le "Los Angeles Times" a brossé, dans un reportage, un tableau du régime sioniste, qui, dans les colonnes de ce journal lié au courant au pouvoir aux Etats-Unis, semble bien étrange et même controversé, une image qui se résume en ces deux mots: "racisme et ségrégation galopante". C'est l'expression que le journal américain a employé, dans son reportage, pour décrire le régime sioniste. Cette impression est, aussi, évoquée, à travers d'autres locutions et phrases. A titre d'exemple, on peut citer "la vague de fanatisme, à l'encontre d'hommes appartenant à une mosaïque de races, de religions, d'ethnies et de perspectives". Le "Los Angeles Times" a, ensuite, étayé ses dires par des preuves, expliquant, ainsi, pourquoi il a donné une telle image d'Israël. Parmi ces preuves, on peut citer la lettre des rabbins sionistes interdisant de louer des appartements aux Arabes, dans les territoires occupés, le projet de loi controversé de prestation d'allégeance d'Avigdor Liebermann, ainsi que des débats sur la politique de Tel-Aviv envers les ouvriers immigrés.
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6 milliards de dollars d'aides américaines sans faille à Israël

26 Janvier 2011 08:43 
IRINN - Le chef de la nouvelle majorité républicaine pro-israélienne, à la Chambre des représentants américaine, Eric Cantor, s'est, vivement, opposé à la réduction des aides sans faille des Etats-Unis au régime sioniste. Depuis l'arrivée au pouvoir du Président Barack Obama, les aides à fond perdu de Washington à Israël, ont, considérablement, augmenté, dépassant les 6 milliards de dollars, par an. Le régime sioniste reçoit, annuellement, plus de 3 milliards de dollars d'aides à fond perdu des Etats-Unis, depuis la seconde guerre mondiale. Eric Cantor, congressiste raciste américain, estime que ses aides ne doivent jamais diminuer. "J'ai toujours dit que ces aides doivent se poursuivre, pour la sauvegarde de la sécurité américaine", prétend-t-il.
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Le Fatah accuse l’émir du Qatar de mener une « campagne » contre lui

[ 25/01/2011 - 10:41 ]
Ramallah- CPI
L’Autorité palestinienne a  accusé, hier al-Jazira, d’avoir créer « la confusion » et propager des « mensonges » lors de la publication des documents révélant l'ampleur des concessions proposées en 2008, pour la soi-disant la paix avec l’occupation israélienne.
Al Jazeera avait entamé dimanche soir à divulguer des « documents confidentiels », citant qu’elle a  « plus de 1 600 » documents couvrant les pourparlers de paix depuis 1999.
Les premiers documents révélés montrent que les négociateurs palestiniens étaient prêts, en 2008,  à des « concessions considérables », particulièrement en ce qui concerne la partie orientale de la ville sainte occupée d’al-Qods et le droit du retour des réfugiés.
L’ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a proclamé en plein colère contre la diffusion de ces documents en déclarant : « Le but de cela est de créer la confusion, j'ai vu moi-même ce que la chaîne a diffusé en disant que ce sont des documents palestiniens, alors qu'ils sont israéliens »
 « Ce qui a été diffusé, a été déformé et sorti de son contexte, et contient des mensonges », a ainsi déclaré le principal négociateur palestinien « Saëb Erakat ».
 De sa part, l’autre négociateur palestinien, Yasser Abed Rabbo a agi en déclarant: « Nous savons qui a sorti les documents, c'est un employé du département des négociations de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) »,  accusant l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, d'avoir donné son « feu vert » à une « campagne » contre l'Autorité palestinienne.
Des médias hébreux avaient estimé que les « documents confidentiels » à propos « des graves concessions » de l’Autorité palestinienne au profit de l’entité sioniste, leur fuite a été attribuée à Mohammad Dahlane, en conflit avec l’ex-présidant Mahmoud Abbas.

Al-Khatib : négocier l'avenir d'al-Aqsa est une trahison

[ 25/01/2011 - 12:13 ]
Al-Nassera – CPI
Le vice-président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Cheikh Kamal al-Khatib, a affirmé que les concessions faites par l'autorité du Fatah pour le dossier d'al-Qods et la mosquée d'al-Aqsa sont un "don de celui qui ne possède pas à celui qui ne mérite pas".
Dans une déclaration exclusive au Centre Palestinien d'information, al-Khatin a précisé, le lundi 24/1: "Cette générosité de la part de cette bande corrompue est un don de celui qui ne possède pas à un autre qui ne mérite pas", insistant que ce groupe n'a pas le droit de parler sur le sort et l'avenir de la première orientation "Qibla" des musulmans.
Al-Khatib a souligné que cette terre qui est mélangée au sang des martyrs des nobles compagnons, ne peut pas être dans les mains de ces renégats pour la mettre sur la table des négociations, affirmant qu'il n'y a pas de négociations sur notre droit exclusif à la mosquée d'al-Aqsa.
Il a considéré que la simple acceptation de cette équipe de discuter sur l'avenir d'al-Aqsa est très grave et constitue une énorme trahison et ces documentes découverts par al-Jazeera ont fait tomber la dernière feuille de vigne qui cachait leurs implications et leurs scandales.

Les familles des détenus : Nos fils vivent dans des conditions catastrophiques

[ 25/01/2011 - 13:25 ]
Gaza – CPI
Les familles des détenus palestiniens dans les prisons sionistes ont appelé toutes les organisations internationales et juridiques à faire pression sur l'entité sioniste pour leur permettre de rendre visite à leurs proches dans les prisons sionistes, après plus de 4 ans d'interdiction.
Lors du sit-in hebdomadaire organisé par les familles des captifs devant le siège de la mission du CICR à Gaza, le lundi 24/1, elles ont déclaré : « Nos fils vivent dans des conditions très difficiles et catastrophiques dans les prisons, où l'administration leur fait subir des punitions collectives les plus sauvages et dangereuses, outre la politique de négligence médicale, au point où de nombreux prisonniers souffrent de plusieurs maladies graves qui sont apparues après leur arrestation ».
De son côté, le centre "Swassia" pour les droits de l'homme a affirmé que l'autorité des prisons sionistes escalade délibérément ses mesures oppressives contre les détenus et les prive de leurs droits de base garantis par les lois et les conventions internationales, et que ce qui se passe est une série de punitions collectives contre les détenus.
« Ce qui est pratiqué contre les prisonniers palestiniens est une violation de tous les principes et les accords nationaux, en particulier la 4e convention de Genève qui stipule le droit du prisonnier à un traitement humain, et à pouvoir contacter ses proches et son avocat ainsi que de ne pas le priver de ces droits sous aucun prétexte, outre le fait de ne pas le soumettre à des traitements cruels et dégradants, et de ne pas pratiquer la torture contre lui », a déclaré Swassia dans son discours prononcé au sit-in.
Il a appelé à des activités populaires arabes et islamiques pour forcer l'occupation à renoncer à toute loi qui priverait les détenus de leur droit de contacter leurs familles et proches et pour l'obliger à appliquer les accords concernant les droits des détenus ainsi que d'envoyer un comité pour enquêter et constater les conditions graves des captifs à l’intérieur des prisons sionistes.

Nabil Cha'at reconnaît la véracité des documents d'al-Jazeera

[ 25/01/2011 - 12:47 ]
CPI
Le membre du comité central du mouvement du Fatah, Nabil Cha'at, a reconnu la véracité des documents publiés par la chaîne al-Jazeera sur la ville occupée d'al-Qods, considérant que le contenu de ces documents sont seulement des discussions et des idées. Il a également reconnu que le côté palestinien a accepté de renoncer au quartier juif dans la ville sacrée, en adoptant la version et le nom sionistes du Mur d'al-Buraq, en le nommant « Mur des Lamentations ».
Dans ses déclarations à la chaîne al-Arabyia, Cha'at a affirmé, le lundi soir 24/1, au cours desquelles il a tenté de justifier les concessions du groupe négociateur de l'autorité du Fatah, que ces papiers ne sont pas contraignants et que le côté palestinien les a présentés à l'occupation.
Il a reconnu en même temps que la partie palestinienne a accepté de renoncer au quartier juif dans la partie orientale d'al-Qods occupée, employant le nom sioniste du mur d'al-Buraq, considérant qu'il s’agit du « mur des Lamentations » et que les juifs sont liés à ce mur historiquement.
Cha'at a prétendu que les discussions et paroles qui sont tenues ainsi que les papiers présentés par le groupe palestinien négociateur sont seulement des idées, ignorant que ces positions représentent celles du négociateur palestinien, surtout que l'occupation refuse en principe de négocier sur al-Qods.
Cha'at a finalement reconnu les documents et cartes concernant l'acceptation d'Ahmed Qurëa sur l'annexion d'une colonie sioniste installée illégalement dans la partie orientale d'al-Qods à l'entité sioniste, considérant que cette mesure s’inscrit dans le cadre des tactiques négociatrices.

L'occupation craint des affrontements à cause du creusement d'un tunnel près d'al-Aqsa

[ 25/01/2011 - 13:40 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources sécuritaires sionistes craignent le déclenchement d'affrontements entre les citoyens palestiniens et les forces occupantes dans la ville occupée d'al-Qods après l'annonce de l'achèvement du projet de creusement d'un tunnel près de l'Esplanade des mosquées.
Les sources ont affirmé que les forces occupantes sont prêtes à affronter toute escalade de violence qui se produit à la situation de sécurité dans toutes les parties de la ville sacrée d'al-Qods, d'autant plus que l'annonce de la fin des creusements sous la route centrale dans la vile qui relie le mur d'al-Bouraq au nord jusqu'à Ein Selwan au sud, soulèverait la colère au sein des Maqdissins.
La prétendue "Autorité israélienne des antiquités" a prétendu que le tracé du tunnel "qui remonte à l'époque du Second Temple", selon ses allégations, ne passe pas sous l'Esplanade des mosquées, notant que "ces creusements ne sont pas secrets, mais il s'agit d'un nettoyage du canal de drainage des eaux pluviales à al-Qods après l'accumulation de grandes quantités de poussière", selon ses prétentions.
Des personnalités éminentes et des institutions palestiniennes ont accusé le gouvernement sioniste durant les dernières années de mener des travaux de creusement qui pourraient causer de graves dommages aux mosquées dans la ville sacrée.

Abbas appelle l'Égypte à intervenir auprès du Qatar pour arrêter la publication des documents

[ 25/01/2011 - 11:41 ]
Caire- CPI
Les documents « confidentiels divulgués » par la chaîne d’al-Jazeera, sur les négociations entre l'autorité palestinienne et l'entité sioniste, ont placé l’ex-président Mahmoud Abbas dans une position très critique, après les « graves concessions fournies », sans précédent, au profit de l’ennemi occupant israélien, notamment à propos de grandes parties de la ville orientale d’al-Qods occupée en 1967, également dans le Haram al-Charif (la sainte mosquée d’al-Aqsa).
Des sources diplomatiques bien informées ont dévoilé que  l’ex-président  Abbas a demandé à l'Egypte d'intervenir auprès de l'Emir du Qatar Cheikh « Hamad bin Khalifa Al Thani », en vue de mettre fin à ce qu'il prétendait être «une tentative d’atteinte à la réputation de l'Autorité palestinienne devant l'opinion publique arabe, « malgré que l’Autorité,  comme il le dit, ait informé tous les pays arabes sur tous les développements dans les négociations avec l'entité sioniste à tous les stades.
Malgré la confirmation des membres du Fatah et l'OLP sur l'authenticité des documents, également confirmée par les médias internationaux, ainsi les aveux confirmés par certaines personnes inclus dans ces documents, mais des sources ont indiqué que l'Egypte a exprimé son soutien pour la position d'Abbas et de son équipe cherchant à contenir la crise, et travailler avec eux pour souligner que ces fuites sont une pure invention contre l’Autorité palestinienne qui n'a pas présenté, selon le point de vue des proches d’Abbas, de concessions lors des négociations directes ou indirectes avec l'entité sioniste.
L'ambassadeur « Rakha Ahmed Hassan », adjoint à l'ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, a déclaré que ces documents ont laissé  l'Autorité palestinienne dans une position très critique, après avoir révélé les « dangereuses concessions » faite au profit de l’ennemi occupant, en particulier en ce qui concerne les colonies israélienne à Jérusalem (al-Qods occupée) et « al-Haram al-Charif » (la sainte mosquée d’al-Aqsa), ce qui explique l'état de tension apparu sur les responsables de l’Autorité  au cours des dernières heures de la révélation des documents secrets par al-Jazeera.
Il a souligné à la possibilité d'intervention des parties arabes, notamment l'Égypte, afin d'éviter l'escalade des tensions entre le Qatar et l’Autorité, après que des responsables palestiniens ont accusé Doha d’être derrière la fuite de ces documents.
Abbas surpris par la divulgation de ces « documents confidentiels », au cours de son séjour en Egypte,  a cherché à atténuer l'impact du choc, déclarant dans un communiqué après une réunion avec le président Hosni Moubarak: «Qu’Il n'a pas présenté secrètement des concessions à l’occupation ", ajoutant que "tous ses entretiens avec les sionistes étaient bien expliquées aux pays arabes et que cela est justifié par les documents ».

Un comité d'enquête turc condamne l'occupation pour le massacre de la "Flottille de la Liberté"

[ 25/01/2011 - 14:41 ]
Istanbul – CPI
La Turquie a dévoilé hier, lundi 24/1, son rapport sur la « flottille de la Liberté » suite à l'annonce de l'entité sioniste du rapport de Turkel qui a servi à justifier les crimes perpétrés par ses soldats criminels qui ont pris d'assaut le bateau turque "Mavi Marmara".
Le rapport turc souligne que le bateau "Mavi Marmara" transportait du matériel de secours enregistrés, et que les cargaisons de tous les bateaux de la "Flottille de la Liberté" qui étaient partis  de Turquie avaient été vérifiés, et qu’il avait été constaté qu'il n'y avait pas d'armes à bord.
Il a souligné que les soldats sionistes ont utilisé pendant leur assaut du convoi des fusils automatiques à visée laser, et ont effectué une attaque globale et programmée avec l'appui de frégates, d’hélicoptères, de canots pneumatiques et de sous-marins.
Le rapport mentionne que les soldats sionistes ont tué deux civils à bord avant le débarquement du bateau "Mavi Marmara" et que les femmes ont subis des traitements dégradants, ce qui a été considéré comme une violation des règles du droit international.
De son côté, le président du comité d'enquête turc a totalement rejeté le rapport de "Turkel" qui a innocenté l'entité sioniste de l'attaque contre le convoi "Flottille de la Liberté", le 31 mai 2010, conduisant au martyre de 9 militants turcs et des dizaines de blessés.
Dans un entretien téléphonique avec "al-Jazeera", le chef du comité turc a affirmé : « Nous nous attendions à un rapport plus équilibré et raisonnable », en exprimant son étonnement et sa déception vis-à-vis du rapport sioniste.
Il a ajouté qu'il transmettra le rapport turc à la commission d'enquête de l'ONU  sur le même incident, pour que son Secrétaire général prenne la décision ou non d'enquêter ou de mener un autre rapport d'enquête.
Le gouvernement sioniste avait chargé une commission présidée par le juge sioniste, Jacob Turkel , pour enquêter sur l'attaque des soldats sionistes contre le bateau turc "Mavi Marmara" dans les eaux internationales.
Le comité "Turkel" a tenu les militants turcs, et à leur tête l'ONG turque "IHH", responsable des martyrs et des blessés, considérant que l'attaque sioniste contre la flottille de la liberté est légale, sous prétexte qu'elle essayait de briser l'embargo naval imposé contre la Bande de Gaza.
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné à son tour, les résultats du comité de "Turkel" qui a justifié les crimes sionistes contre la flottille de la liberté qui apportait des aides humanitaires à plus de 1.5 millions palestiniens assiégés dans la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs.
Erdogan a décrit dimanche la décision du comité "Turkel" comme n’ayant aucune valeur, qu’il s’agit d’une décision interne qui ne concerne pas son pays.
« La résolution du comité formé par l'ONU est claire et la décision internationale a déclaré qu’il s’agit d’une opération criminelle menée par les soldats israéliens contres des civils innocents dans les eaux internationales et nos positions à l'encontre de cette affaire sont claires et connues », a-t-il ajouté.

Des proches de Netanyahu confirment que l’Autorité a renoncé à des quartiers entiers d’al-Qods

[ 25/01/2011 - 15:58 ]
Al-Qods occupée – CPI
Pour compléter la série de scandales dans l’équipe négociatrice à Ramallah dirigée par le Fatah et présidée par Mahmoud Abbas, des sources proches du premier ministre de l’occupation se sont moquées des positions de l’Autorité qui demande le gel de la colonisation comme condition pour reprendre les négociations, alors qu’en même temps, « elle a renoncé à des quartiers entiers en faveur des juifs », selon leurs affirmations.
Le site web du journal hébreu Haaretz a rapporté aujourd’hui de ces mêmes sources : « Les documents qui ont été diffusés par la chaine al-Jazeera sont vrais, il y a des quartiers entiers à al-Qods auxquels les palestiniens ont renoncé au profit des juifs, c’est pourquoi leur demande indiscutable de geler la construction dans ces quartiers est une requête dérisoire ».
De son côté, le chef de gouvernement de coalition sioniste, Zeev Elkin, a commenté la question des documents officiels qui montrent l’ampleur des concessions faites par l’Autorité du Fatah à l’occupation : « Ces documents ne révèlent rien de nouveau, ni de grandes attentes concernant les concessions à long terme pour les palestiniens, qui n’ont aucun fondement dans ces documents, et leur intention de renoncer aux quartiers juifs à al-Qods existait déjà ».

Le Hamas débute des consultations urgentes avec les factions concernant les révélations d’al-Jazeera

[ 25/01/2011 - 16:16 ]
Ramallah – CPI
Le CPI a appris de sources palestiniennes bien informées que le Hamas entame des consultations urgentes et intensives avec les différentes factions palestiniennes et de nombreuses personnalités nationales en Palestine et à l’étranger, pour convenir d’une position unifiée par rapport aux documents officiels révélés qui montrent l’ampleur des négligences et des concessions faites par l’équipe négociatrice de l’Autorité d’Abbas à l’entité sioniste.
Les sources ont affirmé au CPI : « Après la découverte des graves concessions offertes par l’équipe d’Oslo, Hamas a commencé ces consultations avec les factions et diverses personnalités pour adopter une position concernant les révélations de la chaine al-Jazeera, et qui sera annoncée en temps voulu. »
Al-Jazeera a commencé depuis deux jours à révéler des milliers de documents privés sur les réunions des négociations secrètes entre l’équipe négociatrice de l’Autorité d’Abbas et l’entité sioniste. La chaine a exposé l’ampleur des concessions offertes par cette équipe au détriment des principes du peuple palestinien, à commencer par al-Qods en passant par la question de la colonisation et de l’échange des terres, sans oublier le renoncement au droit au retour des réfugiés.

Des éléments du Fatah brûlent des photos de l'Emir du Qatar dans le siège du district de Ramallah

[ 25/01/2011 - 20:00 ]
Ramallah – CPI
Des partisans et cadres du mouvement du Fatah se sont regroupés dans la cour de la province à Ramallah, siège de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, brûlant des images de l'Emir du Qatar, Hamad Ben Thani et des drapeaux sionistes portant le slogan de la chaîne "Al-Jazeera" pour protester contre la publication des documents secrets concernant des concessions faites par le groupe négociateur de l'autorité d'Abbas au profit de  l'entité sioniste.
Des centaines des éléments du Fatah sont arrivés au siège d'Abbas, portant ses images et répétant des slogans d'appui à lui et de protestation contre la diffusion des "documents confidentiels" des négociations divulgués par al-Jazeera.
Cela vient en coïncidence avec le fait que les éléments de Fatah ont tenté pour la deuxième fois de prendre d'assaut le bureau d'al-Jazeera dans la ville de Ramallah, à la lumière de la continuation de la campagne "provocatrice" dirigée par des leaders du Fatah et de l'autorité d'Abbas contre le "Qatar et la Chaîne d'al-Jazeera".
Notons qu'al-Jazeera a commencé hier dimanche soir à diffuser des centaines de documents "confidentiels" concernant les négociations entre l'autorité de Fatah à Ramallah et l'entité sioniste.

Le ministère de la santé affirme l'aggravation de la crise de médicaments à Gaza

[ 25/01/2011 - 20:34 ]
Gaza – CPI
Le ministère de la santé a affirmé l'aggravation de la crise des médicaments dans la Bande de Gaza à cause de leur manque grave, spécialement pour les maladies cancérigène, cardiopathie, rénale et nerveuse, malgré l'arrivée d'une nouvelle cargaison médicale des dépôts de Ramallah.
Il a appelé les institutions de la société civile à travailler pour éviter d'inclure ce dossier humanitaire dans toute divergence et garantir l'arrivée des médicaments nécessaires aux magasins du ministère à Gaza.
Dans un communiqué publié le mardi 25/1, le ministère a déclaré: "Malgré l'arrivée, lundi, de 18 types de matières médicales, mais la crise est encore continuelle, où plus de 170 types de médicaments n'existent pas.
Il a mis en garde contre une catastrophe sanitaire à cause de l'aggravation de la crise de médicaments et son effet trés dangeureux sur la vie des patients, appelant à commencer immédiatement à créer un moyen efficace pour fournir les médicaments d'une manière régulière et interdire la répétition de cette crise à l'avenir.

Amnesty dénonce les résultats de "Tirkel" sur l'attaque sioniste contre la flottille de la Liberté

[ 25/01/2011 - 22:03 ]
Gaza – CPI
Amnesty a dénoncé les résultats de l'enquête annoncés par le comité "Tirkel" chargé par le gouvernement sioniste concernant l'assaut criminel de ses pirates marins contre le bateau "Mavi Marmama", après avoir innocenté les soldats occupants en prétendant qu'ils ont agi conformément au droit international et n'ont pas commis aucune viiolation.
Amnesty a déclaré, le mardi 24/1, selon son directeur chargé du programme de la région du Moyen-Orient et l' Afrique du Nord, Malcolm Smart: "Nous n'avons pas pu étudier les détails au rapport du comité "Tirkel", mais il se montre comme une justification aux forces sionistes de perpétrer toute violation, malgré la vérité qu'elles ont tué 9 personnes turques".
"Nous avons douté de la crédibilité de l'enquête du Juge, Jacob Tirkel,  depuis la formation de ce comité, et malheureusement, il est très claire qu'aujourd'hui nos doutes autour de l'indépendance de l'enquête, sont devenues une vérité", tout en considérant que les conséquences publiées par Tirkel renforceront seulement la préoccupation des gens que l'entité sioniste ne veut pas et ne peut pas réaliser la Justice, ni d'interroger sur les violations au droits international et les droits de l'homme commises par ses forces.
De son côté, Mohamed Faraj al-Ghoul, ministre palestinien de la justice a affirmé que les résultats de l'enquête du comité "Tirkel" sont une tentative échouée de fraude par le gouvernement sioniste afin de tromper la communauté internationale et pour apparaître comme si l'entité sioniste respecte le droit international et qu'elle possède une intégrité et impartialité à agir aux accusations contre ses leaders.
Il a déclaré mardi dans une déclaration de presse que cette tentative sioniste de tromperie ne sera pas acceptée par la communauté internationale parce que le crime est plus horrible et plus large d'être couvert par une commission sioniste inventée par une entité illégale, affirmant au même temps que toutes les tentatives ddu gouvernement de l'occupation ne réussissent pas à laver ses mains de ce crime odieux.
Le ministre palestinien de la justice a précisé que cette attaque est un crime de guerre selon toutes les normes, qui exige la poursuite et le jugement de ses auteurs devant la cour pénale internationale sur la base de la charte fondamentale de Rome, affirmant que le gouvernement palestinien s'engage de poursuivre les dirigeants de l'ennemi sioniste pour tous les crimes perpétrés contre le peuple palestinien dont l'actuel crime incessant qui  est l'embargo sioniste imposé contre la Bande de Gaza, ainsi l'offensive militaire menée contre le secteur assigié durant 23 jours au début2008/fin2009, en plus le crime très sanglant de l'attaque des forces armées occupantes contre la flottille de la liberté.

Le village Kharbat Ebziq menacé d’être rasé de la carte par une décision israélienne

[ 25/01/2011 - 22:22 ]
Al-Aghwar – CPI
Partout en Palestine, la judaïsation israélienne va bon train ; tous les moyens sont valables pour mettre la main sur biens, terrains, villes, villages palestiniens.
Les groupes et les villages de la vaste région bédouine d’Al-Aghwar ne font pas exception à cette politique. Ils souffrent le martyre. Le village Kharbat Ebziq est même menacé d’être rayé de la carte. Les occupants israéliens veulent le réduire en une terre sans habitants ; un moyen pour rendre la mainmise plus facile.
Actuellement, 38 familles bédouines, 256 personnes, habitent dans le village Kharbat Ebziq. La moitié de ces familles y vivent de façon permanente. Les autres y viennent chercher du pâturage et de l’eau.
Avertissements, menaces et préavis
Et à l’instar de toutes les zones d’Al-Aghwar, le village Kharbat Ebziq a le droit à des descentes perpétuelles de la part des forces israéliennes d'occupation. Et à chaque descente, les habitants ont le doit à de nouveaux avertissements, menaces et préavis démolition.
Mohammed Al-Khodour, habitant du village, dit que le 2 janvier, les villageois ont reçu 16 notifications.
« Ces notifications ordonnent aux habitants, ajoute Al-Khodour, de quitter leurs domiciles, considérant le village comme zone militaire fermée, interdite aux Palestiniens ! Elle sera interdite aux Palestiniens, alors qu’elle sera ouverte aux colons et à l’armée israélienne comme terrain d’entraînement. Elle pourrait même être utilisée pour un futur élargissement colonial.
Les préavis militaires israéliens ne donnent aux habitants du village Kharbat Ebziq que 72 heures pour quitter la zone. Sinon, ils seront chassés par la force. Leurs domiciles et leurs établissements seront démolis. Leurs bétails seront confisqués. Contre tout ça, la population résiste. »
Payer les coûts de démolition !
« Et pour enfoncer le clou et pousser l’injustice à l’extrême, continue Al-Khodour, les préavis nous obligent à payer les frais des engins qui participeront à la démolition de nos établissements. Beaucoup les ont alors démantelés et sont partis vers des zones avoisinant leur village Kharbat Ebziq. »
Khaled Najiaa, un autre habitant du village, croit que le village Kharbat Ebziq n’est qu’un lieu simple, à l’instar de tous les lieux de rassemblement des bédouins. Ils mènent une vie très simple. Le bois et la toile de jute sont les produits de construction de leurs habitants. Les moutons et l’agriculture sont leurs sources de vie.
« Il nous manque, ajoute-t-il, les éléments les plus essentiels d’une vie normale. Nous n’avons ni réseau d’électricité, ni réseau d’eau. L’eau, nous l’obtenons en la transportant avec des tracteurs de la ville de Tobas, qui est huit kilomètres au nord-est du village Kharbat Ebziq. En effet, les occupants israéliens nous privent de toutes infrastructures et de tous les éléments nécessaires à une vie ordinaire ; tout cela pour nous obliger à partir. »
Dans ce village vivent un certain nombre de familles bédouines, souligne-t-il. La famille Haroub est la plus grande. Elle est originaire des territoires occupés en 1948. Il y a aussi les familles Al-Khodour, Jabbarine, Nawajiaa, Sawafitta et Mohathima, originaires de plusieurs parties de la Cisjordanie.
Confiscation de terrains
Walid Al-Haroub souligne que la superficie du village Kharbat Ebziq fait environ 800 hectares, dont 500 reconnus comme propriété de la Jordanie. L’armée israélienne harcèle les bédouins chaque fois qu’elle les trouve sur ces derniers terrains.
L’armée israélienne les classifie comme des zones fermées consacrées à son entraînement. En plus, le mur de séparation discriminatoire a totalement isolé quelque 100 hectares du village.
« Nous vivons dans des conditions intenables, dans un lieu invivable. Chaque jour, nous ne savons pas si le lendemain matin, nous serons au même endroit. Nous sommes encerclés par les camps de l’occupation israélienne et ses colonies de partout. Ils ont vraiment dévoré la région d’Al-Aghwar », conclut Walid Al-Haroub.

Le Conseil palestinien des organisations pour les droits de l'homme condamne l'arrestation arbitraire de l'avocat d'Addameer par les Forces de la sécurité préventive palestinienne

Jenin - 25-01-2011

Par Addameer 
Ramallah, 23 janvier 2011.
Le 10 janvier au matin, les Forces de la sécurité préventive (FSP) de l'Autorité palestinienne ont arrêté Mazen Abou Aoun, avocat auprès de l'Association de soutien aux prisonniers et des droits de l'homme Addameer, défenseur des droits de l'homme de longue date, dans son bureau à Jénine. Pendant l'arrestation, les FSP ont confisqué les dossiers juridiques confidentiels des prisonniers palestiniens représentés par M. Abu Aoun au nom d'Addameer, ainsi que son téléphone portable. Les FSP ont également saisi d'autres dossiers juridiques, trois ordinateurs, une imprimante et des Cdroms lors d'une effraction simultanée de son domicile.

Après son arrestation, M. Abu Aoun a été emmené au quartier général des FSP à Jénine, où il lui a été interdit de prendre contact avec sa famille ou avec Addameer pour les informer de son arrestation. Pendant ses dix heures de détention, il a été soumis à un traitement inhumain et dégradant, qui comprenait la station debout pendant une heure, les bras en l'air et les mains contre un mur.
Le Conseil palestinien des organisations pour les droits de l'homme (Palestinian Council of Human Rights Organizations - PCHRO) exprime sa profonde préoccupation que l'arrestation arbitraire de M. Abu Aoun soit un précédent dangereux dans le harcèlement croissant des organismes pour les droits de l'homme par les FSP et constitue une nouvelle obstruction au travail de ces organisations de défense de la société civile palestinienne.
L'arrestation de M. Abu Aoun s'est faite en violation flagrante de plusieurs dispositions du droit palestinien, dont la Loi fondamentale palestinienne, le Code des procédures criminelles n° 3 de 2001 et l'article n° 3 de 1999 de l'Organisation de la profession juridique. Elle constitue de plus une violation de l'article 9 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de la Convention internationale pour les droits civils et politiques.
 Les FSP n'ont pas informé l'Association du barreau palestinien de l'arrestation de M. Abu Aoun, et aucun représentant du l'Association du barreau n'a été présent pendant l'arrestation, comme requis par l'article 20 (1) (d) de l'Acte n° 3 de 1999 sur l'organisation de la profession juridique ;
 Les FSP n'ont pas remis de mandat d'amener à M. Abu Aoun, comme requis par l'article 11 (2) de la Loi fondamentale et l'article 29 du Code de procédures criminelles n° 3 de 2001 ;
 Les FSP n'ont pas remis de mandat de perquisition pour l'inspection du bureau et du domicile de M. Abu Aoun, comme requis par l'article 11 (2) de la Loi fondamentale et l'article 39 (1) du Code de procédures criminelles n° 3 de 2001 ;
 La confiscation par les FSP des dossiers juridiques, des ordinateurs et des téléphones portables de M. Abu Aoun a eu lieu sans décision judiciaire, comme requis par l'article 21 (4) de la Loi fondamentale ;
 La confiscation des dossiers juridiques des prisonniers représentés par M. Abu Aoun constitue une violation de la confidentialité entre les avocats et leurs clients, en contravention du l'article 22 des Principes de base sur le rôle du barreau (Nations Unies, 1990), qui affirme que " Les pouvoirs publics doivent veiller à ce que toutes les communications et les consultations entre les avocats et leurs clients, dans le cadre de leurs relations professionnelles, restent confidentielles."
Bien que les FSP aient plus tard présenté leurs excuses à M. Abu Aoun et aient indiqué qu'elles les transmettraient à Addameer, cela n'a toujours pas été fait.
En conséquence, le PCHRO appelle les FSP et l'Autorité palestinienne à :
 Respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales en accord avec les dispositions de la Loi fondamentale et de la Déclaration universelle des droits de l'homme ;
 Respecter l'autorité de la loi et garantir son respect par les représentants de l'ordre ;
 Condamner les actions des FSP et tenir pour responsables de leurs actions tous ceux qui ont participé à l'arrestation ;
 Garantir que les avocats les défenseurs des droits de l'homme puissent faire leur travail sans intimidation, obstacle, harcèlement ou autre interférence ;
 Cesser immédiatement toute interférence illégale ou arbitraire dans le travail des organisations pour les droits de l'homme.
A la lumière des objectifs de l'Association du Barreau de Palestine de renforcement de l'autorité de la loi et de garantie du respect des droits de l'homme, le PCHRO appelle également l'Association à faire son devoir de protection des avocats et à garantir qu'ils puissent mener leur travail de façon efficace.

Signataires :
Addameer Prisoner Support and Human Rights Association
Aldameer Association for Human Rights
Al-Haq
Badil Resource Center for Palestinian Residency and Refugee Rights
The Civic Coalition for Defending Palestinians’ Rights in Jerusalem
Defence for Children International–Palestine Section
Ensan Center for Human Rights and Democracy
Jerusalem Center for Legal Aid and Human Rights
Women’s Center for Legal Aid and Counselling
Ramallah Center for Human Rights Studies

Recours au droit de veto : Chaath met en garde les USA

26.01.11 
Le négociateur palestinien, Nabil Chaath, en visite à Doha, a averti que Washington risquait de perdre à jamais sa crédibilité comme parrain du processus de paix au Proche-Orient, s’il venait à user de son droit de veto à l’ONU contre un projet de résolution sur la colonisation juive.
«Nous nous adressons au Conseil de sécurité, que les Etats-Unis le veuillent ou non. Et nous les avertissons que s’ils usent de leur droit de veto, ils perdront, aujourd’hui et demain, ce qui leur reste de crédibilité comme parrain du processus de paix», a déclaré M. Chaath lundi soir. L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, avait défendu mercredi un projet de résolution arabe déposé le 18  janvier au Conseil de sécurité et condamnant la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens. Le diplomate avait estimé que cette démarche contribuerait à la reprise des discussions de paix directes entre Palestiniens et Israéliens, interrompues depuis qu’Israël a mis fin à un moratoire sur la colonisation fin septembre. Les Etats-Unis ont dit leur hostilité à une telle initiative, affirmant qu’un accord négocié restait le seul chemin viable vers la paix avec Israël. Par ailleurs, M. Chaath a jugé «insensées» les fuites d’Al Jazeera évoquant d’importantes concessions faites par les négociateurs de paix palestiniens à Israël sur Jérusalem-Est et les réfugiés.
«Tout ce qui se dit sur Al Jazeera est insensé. Toutes les questions évoquées ont été tronquées et sorties de leur contexte. Aucune de ces questions n’a fait l’objet d’un accord et n’engage pas ainsi l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et les négociateurs palestiniens», a-t-il dit. M. Chaath a cependant admis l’authenticité de certains documents, publiés par Al Jazeera. «Ces papiers expriment la position de l’OLP (...). Ils existent   mais ils n’engagent pas les Palestiniens en l’absence d’un accord final», a-t-il dit dans une déclaration diffusée hier par Al Jazeera. Même «un accord final ne nous ngage pas tant qu’il n’a pas été soumis à un référendum du peuple palestinien», a-t-il ajouté en tentant de minimiser la  portée des fuites de la chaîne qatariote.
Al Jazeera a entamé dimanche soir la diffusion de «plus de 1600» documents couvrant les pourparlers de paix depuis 1999, dont les premiers montrent que les négociateurs palestiniens étaient prêts en 2008 à des concessions considérables, en particulier sur Jérusalem-Est et les réfugiés. La direction palestinienne a réagi en accusant la chaîne de «créer la   confusion» et de propager des «mensonges».
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Quand gouvernent l’incompétence et l’imposture...

mercredi 26 janvier 2011 - 07h:26
Daniel Vanhove
Il en va presque du renversement du pouvoir tunisien par son peuple, comme des révélations du site Wikileaks : certains « experts » vous assènent leur analyse en un coup de cuillère à pot, comme si l’évolution d’un monde de plus en plus complexe pouvait être comprise en un clic de souris...
(JPG)
Sarkozy : "Je ne vois pas au nom de quoi je me permettrais, dans un pays où je suis venu en ami et qui me reçoit en ami, de m’ériger en donneur de leçons." Sur la photo, Sarkozy et Ben Ali à l’époque des copinages éhontés...
Ainsi disaient-ils à propos des 250.000 documents secrets annoncés par Wikileaks, « qu’il n’y avait-là rien à apprendre ». Or, force est de constater que ceux-là ne savaient manifestement pas de quoi ils parlaient, puisque chaque jour nous révèle son lot d’informations parfois plus qu’édifiantes, comme les dernières en date à propos des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. Par ailleurs, comment ces « experts » auraient-ils pu prendre connaissance d’une telle somme de documents, quelques heures à peine après le début de leur publication !? C’est tout bonnement grotesque et cela révèle surtout leur fainéantise et leur incompétence crasse à tenter de comprendre un monde qui change trop vite pour leur cervelle de cancre...
Dans les évènements qui secouent la Tunisie aujourd’hui, c’est un peu pareil. Ces mêmes « experts » qui pour beaucoup saluaient auparavant le régime du dictateur Ben Ali parvenu selon eux à hisser « son » pays aux standards de démocratie à l’occidentale, vont de déclaration en déclaration, tout en reconnaissant du bout des lèvres que personne n’avait rien vu venir... Rien d’étonnant à une telle cécité dans le chef de ces incultes tellement européo-centrés et tout affairés à soigner leur égo. C’est faire aveu que la majorité d’entre eux ne connaissent rien des réalités des pays sur lesquels ils se répandent pourtant sans retenue, dès qu’il s’agit de les caricaturer grossièrement à travers le port d’un voile par de très jeunes-filles, ou par des pratiques religieuses encombrantes quand ce n’est pas par le danger imminent d’un islam envahissant. Dès qu’il est question de rapprochements culturels et/ou économiques, les envolées lyriques et les promesses d’un partenariat euro-méditerranéen renforcé vont bon train. Mais lorsqu’il s’agit de questions plus politiques, nécessitant courage et probité, le silence est de rigueur. En d’autres mots, quelle couardise et quelle incompétence crasse, toujours !
Tout cela ne serait pas bien grave si ce cercle d’ignorants n’avait d’autre écho que la vanité de leurs propos. Mais à partir du moment où certains d’entre eux se trouvent être les représentants d’un gouvernement qui depuis des décennies a les mains liées aux pratiques dictatoriales de ces Etats dont ils entendent continuer à garder le contrôle par l’entremise de dirigeants corrompus, il en va autrement. Quand la virago Alliot-Marie, plus soucieuse de ses drapés de soie que de l’écoute d’un peuple en révolte ose officiellement proposer le « savoir-faire français » en termes d’aide au dictateur en place pour le maintien de l’ordre, c’est grave, n’en déplaise à Hubert Védrine qui aimerait que cela reste une affaire franco-française. Et c’est grave à plus d’un titre. Grave d’abord, dans le concept même du « savoir-faire français » : si les représentants de la France ne se rêvaient pas encore en ancienne puissance coloniale, peut-être pourraient-ils voir la manière dont son « savoir-faire » est perçu autour de la planète !
Grave ensuite, parce que l’Occident donneur de leçons a pris l’habitude de distribuer ses points de conduite dans les affaires du monde. Et dès lors, cela ne peut plus se résumer à une affaire strictement interne au gouvernement français. Cela concerne l’ensemble des pays et des citoyens qui ont bien compris les propos de la ministre, maladroite jusque dans ses tentatives de justification qui n’ont convaincu qu’elle-même... et encore : tout menteur sait qu’il ment, même et surtout quand il lui faut insister de manière aussi pitoyable pour persuader son auditoire du contraire... Grave aussi, parce que les propos de la ministre ne l’engageaient pas seule, mais également Matignon et l’Elysée qui avaient donné leur feu vert à pareille initiative, tout comme à l’envoi de milliers de grenades lacrymogènes commandées d’urgence par le pouvoir tunisien, et que de telles pratiques révèlent l’esprit néocolonial toujours bien présent des arrogants qui nous gouvernent... Grave, parce que dans cette détestable manie de s’immiscer dans les affaires de pays dont certains nostalgiques s’imaginent encore que c’est leur pré carré, ceux-là ne s’embarrassent pas de vouloir dicter aujourd’hui la manière dont le peuple tunisien devrait manœuvrer pour réussir dans son mouvement de révolte...
Grave encore, parce qu’il n’est pas acceptable de prôner la globalisation quand elle nous arrange et de la refuser quand elle nous dérange et que cela révèle la médiocrité des petits nababs qui un jour devraient être renversés à leur tour, pour motif d’incompétence avérée... Grave enfin, parce que lorsqu’on est en charge de la politique extérieure d’un pays, on est responsable de ses propres dérives et qu’il faut non seulement les assumer, mais en tirer les conséquences en lieu et place de tenter de justifier l’injustifiable...
Quelques heures plus tard, non contente de ses grossières maladresses à l’encontre du peuple tunisien, à son arrivée à Tel-Aviv la même bêtise a fait dire à l’obtuse MAM que « la France n’acceptera pas que l’Iran déstabilise le Moyen-Orient ». Pauvre marionnette, qui ne sait pas ou feint d’ignorer que le Moyen-Orient est depuis longtemps déstabilisé par l’imposition occidentale de l’Etat sioniste mort-né sur la terre de Palestine, ainsi que par nos incessantes ingérences dans toute la région... Non contente de cette première envolée, n’a-t-elle pas enfoncé le clou en déclarant toujours à propos de l’Iran « sa détermination - vrai qu’avec ses airs de jument folle, on peut la croire ! - à faire respecter les Résolutions du Conseil de sécurité... » L’on eût aimé de la part de cette piètre actrice le même courage vis-à-vis d’Israël qui n’en respecte aucune depuis des décennies ! Et après ses lamentables déclarations à propos de la Tunisie, le minimum de décence et de retenue aurait dû faire taire cette « has been sur le retour » qui, comme l’écrit P. Haski, en tant que ministre des Affaires Etrangères paraît bien étrangère aux affaires dont elle a la charge. D’ailleurs, la population de Gaza ne s’y est pas trompée en l’accueillant à coups de jets de tomates, d’œufs et de chaussures...
Quand on pense que celle-là envisageait sérieusement sa candidature à la présidence de la République, cela nous renseigne sur l’incapacité de ces suffisants à sentir et comprendre le rejet qu’ils nous inspirent et le dédain que nous leur portons... Et cela illustre une fois encore, à quel point la classe politique est coupée de la base, toute enfermée qu’elle est dans ses certitudes de technocrates besogneux et stériles. A moins que, dans ce monde globalisé où la question de l’international est de plus en plus importante, avoir nommé MAM à la tête de la diplomatie dans le nouveau gouvernement de Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa ne soit peut-être la meilleure manière d’éliminer « naturellement » cette piètre candidate pour le prochain tour.
En attendant, n’y aurait-il donc personne dans le gouvernement Fillon qui à défaut de lui indiquer la porte de sortie, puisse au minimum la faire taire en lui proposant de réfléchir à ce passage où le philosophe André Comte-Sponville relate l’ethnologue Claude Lévi-Strauss en ces termes :
« Si Lévi-Strauss remet en cause les illusions du sujet, c’est bien sûr, entre autres choses, parce qu’il est ethnologue : la critique de l’égocentrisme est contenue dans celle de l’ethnocentrisme, laquelle sans doute est partie intégrante du travail de tout ethnologue. C’est le privilège du regard éloigné que de produire ce décentrement : plongé dans d’autres cultures, l’ethnologue prend mieux conscience de la sienne et, sans l’annuler, en dévoile la relativité ou (en tant qu’elle se croit absolue) l’illusion. Cela remet le sujet à sa place, qui n’est pas celle d’un principe ou d’un savoir (comme pure transparence au vrai ou au bien !) mais celle, d’abord, d’un effet (le sujet n’est pas principe mais résultat) et d’une méconnaissance (le sujet n’est pas transparence mais opacité).
Mais cette critique du sujet a aussi à voir avec le structuralisme, dont elle est peut-être l’enjeu principal. S’il faut penser par structures, c’est d’abord pour briser « les prétendues évidences du moi », qui (« le propre de la conscience étant de se duper elle-même ») font que chacun se prend, modestement, pour le sujet universel et du vrai. Ma morale n’est-elle pas la morale ? Mon goût, le goût ? Ma justice, la justice ? Ma pensée, enfin, n’est-elle pas la pensée ? Et de légiférer tranquillement, depuis le Quartier latin ou la côte Ouest, sur le destin des peuples et le malheur des consciences... Contre quoi Lévi-Strauss enseigne que la vérité de l’homme réside, non dans la prétendue transparence d’un cogito ou d’une culture mais, toutes cultures étant réputées égales (moins d’ailleurs parce qu’elles se valent toutes que parce qu’aucune n’a de valeur objective ou absolue), « dans le système de leurs différences et de leurs communes propriétés ». Que reste-t-il alors de l’homme ? Rien peut-être (« le but dernier des sciences humaines précise Lévi-Strauss dans La pensée sauvage, n’est pas de constituer l’homme, mais de le dissoudre »), et c’est ce qui effraie nos humanistes. » [1]
Note :
Extrait de « Lévi-Strauss ou le courage du désespoir » dans Une éducation philosophique - A. Comte-Sponville - Ed. PUF - 1989
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* Daniel Vanhove est Observateur civil et membre du Mouvement Citoyen Palestine
Il a publié aux Ed. Marco Pietteur - coll. Oser Dire :
26 janvier 2011 - Communiqué par l’auteur
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Palestine occupée : raid nocturne et arrestations à Nabi Saleh

mercredi 26 janvier 2011 - 09h:04
Popular Struggle
Pour la 3ème fois en deux semaines, le village de An Nabi Saleh a été envahi de nuit par les militaires. Un jeune de 14 ans a été arrêté et emprisonné en attendant de passer en procès.
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Manifestation contre l’expropriation de terres palestiniennes pour étendre la colonie juive de Halmish, à Nabi Saleh, en Cisjordanie, le 22 octobre 2010
An Nabi Saleh est un village de 530 habitants à l’ouest de Ramallah, qui a décidé depuis décembre 2009 de manifester sans arme contre la confiscation d’une large partie de ses terres par la colonie voisine d’Halamish. Il y a eu depuis de nombreuses blessures, arrestations et punitions collectives depuis à l’encontre du village. L’armée tente d’écraser la protestation.
A An Nabi Saleh, la répression continue. Dans la nuit de samedi à dimanche, un nouveau raid de l’armée israélienne a été lancé sur le village, pour la 3ème fois en deux semaines. La semaine dernière, l’armée était entrée dans une vingtaine de maisons, photographiant les jeunes et collectant les informations de leur carte d’identité. L’autre moitié du village avait déjà été contrôlée une semaine auparavant dans les mêmes conditions. Ce week-end, entre 2h et 3h du matin, les militaires sont entrés dans des maisons et ont arrêté un jeune de 14 ans. Ils sont venus le chercher dans son lit, en essayant par la même occasion d’arrêter son frère ainé. Cependant, la famille et le voisinage ont réussi à empêcher l’arrestation.
Trois semaines auparavant, ce jeune avait déjà été arrêté durant la manifestation hebdomadaire contre la colonie voisine Halamish. Il avait les mains attachées dans le dos et laissé durant des heures sous une pluie battante avant de lui poser des questions sur les manifestations, les leaders et les stratégies mises en place. Les villageois.es supposent qu’il a été arrêté ce week-end pour obtenir plus d’informations sur les manifestations. C’est aussi (surtout peut-être) un moyen de faire pression (psychologiquement) sur le village et une forme de punition collective.
L’arrestation de ce week-end est survenue après que les villageois, lors la manifestation de vendredi, aient réussi à briser le siège auquel ils font face lors des manifestations. Au lieu de partir depuis le centre du village, la manifestation a commencé dans le village voisin de Beit Rima. Depuis ce village, la manifestation s’est rendue directement à un poste de l’armée, à proximité de la source annexée en décembre 2009 par les colons et militaires d’Halamish. Le jeune arrêté est depuis toujours en détention. Il est passé au tribunal lundi, sans que personne du village ne puisse assister à l’audience : il est accusé de jets de pierre, mais le jugement devrait être rendu jeudi.
En complément/supplément : aujourd’hui l’armée a kidnappé le petit frère de ce jeune (11ans) vers 11h ce matin et relâché vers 15h30. L’arrestation a provoqué une émeute dans le village, un jeune de 19 ans a été touché par 13 rubber bullets1, sur tout le flanc de la cheville à l’omoplate et est hospitalisé depuis. Pas plus de précision pour l’instant.

Un 2ème enfant arrêté en 3 jours à An Nabi Saleh

Le frère de Islam Tamimi - un jeune de 14 ans enlevé dimanche durant un raid nocturne de l’armée israélienne à An Nabi Saleh - s’est fait arrêter mardi matin par l’armée à An Nabi Saleh. Islam Tamimi a été interrogé pendant 8 heures après son arrestation vers 2h du matin dimanche. Hier l’État a demandé qu’il soit maintenu en détention jusqu’à son audience de jeudi.
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Islam Tamimi - Photo : Alison Rammer
Dans un contexte où la répression se resserre autour des manifestations non armées en Cisjordanie, Islam Tamimi a été arrêté chez lui à 2h du matin dimanche. C’est la 2ème fois en à peu près trois semaines. L’armée l’a placé dans la prison militaire d’Ofra, une colonie proche de Ramallah en Cisjordanie pour l’interroger sur-le-champ et le relâcher. Après 8h d’interrogatoire dimanche, Islam a avoué avoir jeté des pierres à l’occasion des manifestations hebdomadaires contre l’occupation à An Nabi Saleh. Ses avocat étaient présents au poste de police et n’ont pas cessé de demander à voir Islam mais ils n’y sont pas parvenus pendant les 4 premières heures d’interrogatoire.
Ses parents, qui légalement étaient censés être présents pour l’interrogatoire de leur fils (car mineur), se sont vu refuser l’accès. Il s’est avéré que lorsque les avocats ont enfin pu voir Islam, traumatisé, il avait avoué exactement ce que l’armée voulait entendre, à savoir d’avoir jeté des pierres. Vue l’expérience traumatique qu’il a vécu, Islam a dit qu’il fournirait les quelques informations que l’armée attendait sur An Nabi Saleh. Il était prêt à inventer des informations car vu son âge, il ne connait pas vraiment le fonctionnement du village ni le planning des manifestations.
Lundi matin, Islam a été amené devant la cour militaire. L’État a demandé à la cour de garder Islam jusqu’à jeudi, c’est à dire jusqu’à son jugement. Sa défense a demandé un rendu d’audience à hui clos car il est jeune, le juge n’a pas encore rendu sa décision.
Malgré cela, ce matin l’armée et la police aux frontières ont relancé un raid sur le village et ont arrêté Karim, le frère d’Islam, âgé de 11 ans. L’enfant a été retenu jusqu’à 15h30, après avoir du répondre à des questions similaires à celles de son frère, et s’être fait expliquer par les militaires qu’il devait aller à l’école, continuer ces études, entrer à la fac et surtout ne pas rester avec ces jeunes qui jettent des pierres. Si rien n’a été retenu contre lui, la violence de l’arrestation va sûrement demeurer, l’espoir que quelqu’un vienne le libérer, les hurlements de ses proches, le traumatisme d’un interrogatoire...
23 janvier 2011 - Popular Struggle - Vous pouvez consulter cet article à :
http://popularstruggle.org/content/...
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Traduction de l’anglais : Mahmoud
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