mercredi 29 décembre 2010

Réponse à l’essai »L’Antisémitisme Qui Vient « publié par Bernard Henri Levy dans le Point

25 Décembre 2010
Dans un essai * diffamatoire de l’agent sioniste BHL ce dernier utilise l’"Arme de Diffamation Massive": accusation d’antisémitisme - contre tous ceux qui veulent faire connaitre la vérité sur les atrocités commises par le dernier bastion du colonialisme dans le monde, Israël, et agir contre celles -ci. Susan Abulhawa auteure du livre «Mornings in Jenin» lui répond dans un article publié sur «The Huffington Post».
Bernard Henry Levy la pop star de la philosophie et de l’élitisme intellectuel est l’auteur d’un essai citant mon roman « Mornings in Jenin » comme l’un des trois développements inquiétants l’ayant amené à se poser la question « n’y a-t-il donc pas de limite à la diabolisation d’Israël ?». L’essai était intitulé «L’Antisémitisme qui Vient ». Les deux autres développements qui le préoccupent dit -il c’est le boycott croissant d’Israël et un film documentaire acclamé «Tears of Gaza. »
D’abord voyons quelles sont les cibles de Mr Levy :
1)« Mornings in Jenin » est une œuvre de fiction historique ou des personnages fictifs survivent une histoire vraie ; et j’encourage quiconque à faire sa propre recherche pour vérifier l’exactitude des évènements historiques qui constituent la toile de fond du roman.
2)»Tears of Gaza » est un film documentaire de Vibeke Lokkeberg dans lequel elle révèle l’horrible impact des bombardements par Israël de Gaza en 2008 2009 spécialement sur les enfants et les femmes.
3)Les activistes qui participent et encouragent le boycott économique d’Israël, simples citoyens partout dans le monde qui répondent à l’appel de leur conscience pour adopter une attitude morale contre une grave injustice qui dure depuis trop longtemps contre la population autochtone d’Israël et de Palestine ; nommément Le peuple palestinien.
Au lieu d’offrir une analyse intelligente de l’un de ces trois développements qui l e perturbe Levy a principalement recourt à l’injure. Il utilise n’importe comment le mot « antisémitisme » pour jeter le discrédit sur tout portrait négatif fait d’Israël. Ce mot - avec sa marginalisation grave profonde, humiliation, dépossession, oppression, et finalement génocide d’êtres humains du seul fait de leur religion - - est utilisé de manière si irresponsable par des gens comme Levy que cela salit la mémoire de ceux qui ont été assassinés dans des camps de la mort simplement parce qu’ils étaient Juifs. Et je remercie Kurt Brainin, un survivant de l’Holocauste, qui a écrit une lettre touchante exprimant précisément cela dans une réponse à Levy.
Dans son essai, Levy n’identifie nulle part quoi que ce soit de vraiment antisémite dans l’une des ces trois développements auxquels il fait référence. Parce qu’il ne peut pas. S’il le pouvait il le ferait. En fait, les personnes qui aujourd’hui sont marginalisées humiliées dépossédées et opprimées du seul fait de leur religion sont Palestiniens Chrétiens et Musulmans.
C’est le véritable antisémitisme d’aujourd’hui.
Israël a rayé la Palestine de la carte, nous a expulsé et a volé tout ce que nous possédions. Tout ce qui nous reste c’est moins de 11% de notre patrie historique maintenant sous la forme de Bandoustans isolés entourés de murs menaçants, de tireurs d’élite, de checkpoints, de routes exclusivement réservées aux colons et les colonies construites non stop sur des propriétés palestiniennes confisquées. Nous n’avons aucun contrôle sur nos propres ressources naturelles. La quantité d’eau que chacun reçoit est basée sur la religion, les Palestiniens doivent partager l’eau de leur bain tandis que leurs voisins juifs arrosent leurs pelouses et s’amusent dans leurs piscines privées.
Selon l’ONG Defense for Children International, dans la seule ville de Jérusalem, Israël a emprisonné 1200 enfants palestiniens cette année, par routine ils sont violentés et obligés de signer des confessions en Hébreu, qu’ils ne comprennent pas. Israël cible par habitude des écoles palestiniennes et a crée dans Gaza une génération entière d’âmes perdues qui grandissent ne connaissant que la peur, l’insécurité et la faim. Des documents portant sur le siège brutal de Gaza par Israël et ses attaques sans merci contre la population civile montre les calculs mathématiques froids conçus intentionnellement pour provoquer le manque de nourriture et la faim à Gaza. Des Chrétiens palestiniens ont tout simplement été déplacés du lieu de naissance de Jésus Christ.
Et l’inhumanité continue - - les expulsions continuelles, les démolitions de maisons, le vol systématique, la destruction de moyens de subsistances, l‘arrachage d’arbres- - tout spécialement les oliviers qui sont précieux pour la culture palestinienne -- couvre feux, bouclages discriminations institutionnelles et ainsi de suite.
Au lieu de soutenir les idéaux juifs qui défendent la Justice et soutiennent l’opprimé, Mr Levy se précipite à la défense d’Israël répétant le mantra usé de la « seule démocratie au Moyen Orient ». L’Apartheid d’Afrique du Sud aussi se qualifiait de démocratie, tandis qu’elle fauchait de petits garçons à Soweto avec des armes fournies par Israël comme par hasard. Les US en ont fait de même pendant la période où au moins 20% de leur population vivait comme esclaves achetés et vendus comme du bétail.
C’est également scandaleux de voir que Mr Levy qualifie quiconque critique Israël comme étant «antisémite». Nous devons faire face à la diffamation accusés d’être immoraux racistes et haineux quand nous révélons les vastes crimes d’Israël.
Dans le cas de Vibeke Lokkeberg Levy insiste auprès du lecteur sur le fait que c’est une ancienne mannequin ignorant ses réalisations comme productrice de films expérimentée et auteure. Apparemment en plus de suggérer qu’elle est raciste il veut peut être que les lecteurs pensent aussi qu’elle n’est pas capable intellectuellement de créer quelque chose de qualité. Cette tactique d’attaquer et essayer de discréditer le messager plutôt que d’aborder le message est une méthode de propagande vieille comme le monde.
Mr Levy nous accuse de « diaboliser Israël » quand en fait tout ce que nous faisons c’est d’entrouvrir le rideau pour montrer la sombre vérité qu’il souhaite voir cachée. Je suspecte Mr Levy comme la plupart des Juifs qui soutiennent Israël de penser avoir plus de droit que moi à la ferme de mon grand- père. Après tout c’est vraiment le socle d’Israël n’est ce pas ? La question qu’on doit se poser c‘est « pourquoi « et «comment » ?
Pourquoi des Juifs de partout dans le monde pourraient bénéficier d’une double citoyenneté à la fois dans leur propre patrie et dans la mienne tandis que les autochtones de Palestine se languissent dans des camps de réfugiés, une diaspora, ou dans des ghettos surveillés et des bandoustans ? Comment se fait-il qu’un pays avec l’une des armées les plus puissantes au monde qui a commis des crimes de guerre bien documentés contre principalement des civils non armés appartenant à la population autochtone depuis 6 décennies maintenant, est décrite comme la victime ? Et pire, les véritables victimes qui essaient de résister à leur propre disparition sont décrites comme les agresseurs ?
Nelson Mandela a dit un jour :
«nous savons tous trop bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens. «
Maintenant en plus de telles personnalités qui s’expriment partout dans le monde des personnes rejoignent lentement le combat pour la justice et la liberté des Palestiniens et il semble inévitable que le nettoyage ethnique systématique commis par Israël rencontrera finalement l’opposition d’une importante masse de personnes qui obligeront Israël à abandonner son racisme institutionnel afin que la population non juive autochtone puisse vivre enfin avec les mêmes droits humains légaux que les Juifs de la Terre Sainte.
C’est vraiment ce qui inquiète Mr Levy.
Susan Abulhawa 22/12/2010 ; auteure de Mornings in Jenin (Bloomsbury 2010)
Article en anglais
*Essai de BHL publié sur le Point.fr Le 30 Novembre 2010, par Bernard-Henri Lévy - « L’antisémitisme qui vient » (Le Point 02/12/2010)
Essai de BHL
Myriam Abraham titre introduction traduction 
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Ghaza 2008-2009 – Ni oubli, ni pardon

Monde - 28-12-2010

Par Nadine Acoury 
Le 28 décembre 2008, la présentatrice d'Al Shorouq, en larmes, n'arrive pas à commenter les premières images des massacres à Gaza.
La colère des peuples arabes
A la fin de cette vidéo, un arabe probablement du Golfe, compte tenu de son accent, dit :
"Nous avons critiqué nos grands-parents qui n'ont rien fait lors de la Nakba de 1948 mais qu'est-ce qu'on va dire à nos enfants sur la Nakba de 2008 ? Qu'on n'était pas au courant de ce qui se passait ? Pourtant, on était très au courant wallah"
Soutien populaire au Soudan, qui explique l'enthousiasme et le soin déployés par les Occidentaux pour détruire ce pays et le diviser.
À son tour, le peuple égyptien demande l'expulsion de l'ambassadeur sioniste, la fermeture de l'ambassade de l'ennemi et l'arrêt des exportations du gaz national à l'entité usurpatrice
A Alger
A Madrid
A Paris
Pendant ce temps, les sionistes toujours sûrs de leur bon droit en tant que peuple élu et au-dessus de tous les autres, sont allés jouer au basket à Istanbul comme si de rien n'était (se croyant à Dubaï), c'était sans compter avec le peuple turc qui s'est immédiatement exprimé sur la question.
   
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Soutien à la résistance du peuple palestinien dans sa lutte de libération nationale

Palestine - 28-12-2010

Par Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien > msrpp_buro@yahoo.fr  
Depuis la conférence de Madrid en 1991, la "paix" au "Proche-Orient" et la création d'un "État palestinien" sont déclarées comme des priorités pour la communauté occidentale, officiellement rebaptisée "internationale". De "négociations" en "feuilles de route", près de vingt ans se sont écoulés sans que l'on n'entrevoie le moindre "avancement" hormis l'anesthésie d'une partie de la résistance palestinienne. Ce qui était sûrement le principal objectif recherché par les "négociateurs" car pour les sionistes, la "paix" ne peut-être qu'une victoire totale par la capitulation inconditionnelle de la résistance et de ses soutiens. Cette capitulation doit être payée du prix de l'approbation du projet sioniste de colonisation totale de la Palestine.
Le dernier épisode du feuilleton des négociations est dans l'impasse, ce qui était prévisible. Dans le même temps, la colonisation sioniste se poursuit à un rythme accéléré et jamais atteint précédemment, avec l'appui indéfectible de l'Occident. Al-Qods est abandonnée aux profanations quotidiennes des colons sionistes qui s'attaquent particulièrement aux édifices religieux chrétiens et musulmans dans le but d’effacer toute trace de la réalité nationale palestinienne en Palestine.
Pendant ce temps, acculée dans une impasse politique en raison de son option exclusive en faveur des "négociations", l’"Autorité" palestinienne ne cesse de supplier l’entité sioniste de poursuivre des "pourparlers" dont la finalité est de gagner du temps tandis que des "faits accomplis" - expulsions et colonisations aussi bien dans la Palestine de 1948 que dans les territoires colonisés après juin 1967 - sur le terrain sont imposés au vu et au su de tous.
C'est ainsi que cette "Autorité" a successivement renoncé à l'ensemble des revendications historiques palestiniennes, à la tête desquelles se trouvent la lutte de libération nationale et le droit au retour de tous les réfugiés palestiniens.
Aujourd’hui, l’"Autorité" de Ramallah s'est volontairement assigné le rôle de force supplétive de l’entité sioniste qui consiste à réprimer la résistance et à valider toutes les décisions sionistes, telles que le caractère exclusivement "juif" de l'entité sioniste.
Au niveau de la communauté "internationale", l'"Autorité" se réjouit de mesures inutiles et qui ne servent qu'à faire perdurer les illusions sur l'avancement des "négociations". La récente reconnaissance par plusieurs États d’Amérique du Sud, dont le Brésil et l’Argentine, de l'"État palestinien indépendant dans les frontières d’avant juin 1967" s'inscrit dans cette perspective. De même, en France, le statut de la Délégation générale de Palestine a été rehaussé à celui de "Mission de Palestine" et son responsable a pris le titre d’"Ambassadeur, chef de Mission de Palestine". Dans une autre initiative dilatoire étroitement coordonnée avec l'"Autorité", la "gauche arabe", réunie à Beyrouth les 22 et 23 octobre 2010, a proposé de proclamer "unilatéralement l’État national palestinien".
Dans ce contexte, il est certain que la déclaration d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 n’est que de la poudre aux yeux et ne sert strictement à rien face à l’amplification de la colonisation sioniste dans toute la Palestine historique et surtout face aux plans de l’entité coloniale de préserver envers et contre tous la terre de Palestine comme "Etat juif, avec Jérusalem capitale éternelle du peuple juif" dans le but d’expulser prochainement les non-juifs de leur terre ancestrale.
Dans cette situation, il est plus que jamais nécessaire que ceux qui s'affirment solidaires de la Palestine soutiennent clairement et sans réserve la résistance du peuple palestinien et du peuple libanais, qui s'oppose à la colonisation sioniste en Palestine.
Dans cette perspective, et deux ans après le début de la dernière guerre sioniste contre le peuple palestinien à Gaza, le Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien (MSRPP) appelle à soutenir la résistance du peuple palestinien dans sa lutte de libération nationale pour ses droits fondamentaux suivants :
- le droit au retour sur leur terre d’origine de l’ensemble des réfugiés,
- l’établissement d’un État palestinien libre de la mer Méditerranée au Jourdain, avec pour capitale la ville d'Al-Qods, une et indivisible
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27 décembre 2010
Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien
Pour tout soutien financier : CCP N° compte 020 576 1330 W

Les dessous de l'arrestation de l'agent du Mossad égyptien (2ème partie)

28/12/2010  
Les agents égyptiens recrutés par le Mossad avaient visité Damas et Beyrouth plusieurs fois, feignant être les conseillers  d’une compagnie autrichienne prête à présenter des offres pour l'éclairage des rues.
Sous cette couverture, ils ont reçu l’autorisation de se déplacer dans les rues et d’y effectuer des études. c'est ainsi qu'ils ont entretenu des relations avec de grandes personnalités des deux pays, alors que les noms des personnes candidates au recrutement ont été fixés par le commandement central du Mossad.
A la base de ces aveux, les services de renseignements égyptiens ont fourni aux renseignements syriens et libanais des informations sur le démantèlement du réseau d’espionnage ce qui a abouti à l'arrestation d'une personne en Syrie".
Selon l’expert en matière de sécurité nationale égyptienne Dr. Basrawi, "il s’agit d’un haut responsable qui a offert 75 pages complètes sur des informations militaires sensibles au collaborateur égyptien, alors que personne n’a été arrêté au Liban parce qu’il semble que le réseau n’a  pu enrôler aucun Libanais ».  
La presse égyptienne a souligné que des officiers de sécurité syriens ont visité secrètement le Caire pour s’informer de ces nouvelles. Et ce à la demande du chef des services de renseignements égyptien, le colonel Omar Souleimane .  
Les relations entre l’Egypte et l’entité sioniste se sont envenimées. Il y a deux jours, l’ambassadeur israélien a quitté le Caire en compagnie de l’attaché militaire, de son assistant, du chargé d’affaire et de son secrétaire politique, sans informer le ministère égyptien des Affaires étrangères.  
Ils ont quitté à bord d’un avion israélien privé en provenance d’ « Israël », portant avec eux les bagages diplomatiques secrets, ainsi que les systèmes et les documents qui étaient en possession des deux officiers du Mossad ayant fui pour le Maroc.
Par ailleurs, l’ambassade israélienne au Caire refuse de recevoir de citoyens égyptiens pour leur donner des permis ou effectuer des transactions commerciales sous prétexte que les responsables de l’ambassade sont en voyage.  
Pendant ce temps, l’ambassadeur égyptien demeure toujours en Palestine occupée avec tous les membres de l’ambassade égyptienne!  
Quant aux services de renseignements égyptiens, ils s’abstiennent de toute déclaration. Mais la presse égyptienne a révélé qu’ "Israël a pu s’infiltrer de nouveau dans le système des télécommunications libanais via une société égyptienne. L’entité sioniste s’est aussi infiltrée sur la scène syrienne, mais le plus dangereux ce sont ses tentatives de s’infiltrer dans toute la région du Golfe".  
 Toujours selon des informations de presse citant une source sécuritaire, des hommes d’affaires égyptiens ont contacté des hommes d’affaires libanais. Ils ont profité de la commission des relations libano-égyptiennes pour pénétrer les directions banquières et les différentes compagnies.
Ce qui laisse croire qu’ « Israël »  prépare tout un projet contre le Liban et surtout contre la résistance afin de l’assiéger et de savoir ses actions commerciales et financières.
(A suivre)
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« Israël » accuse un centre palestinien de Londres de soutenir le Hamas

28/12/2010   
Le ministère israélien de la guerre a accusé mardi un centre palestinien basé à Londres de mener des "activités liées au terrorisme" et servir de tête de pont pour le mouvement islamiste palestinien Hamas en Europe.  
Selon le ministère, le "Centre palestinien pour le retour" organise des conférences en Europe, au cours desquelles il diffuse des enregistrements de discours de responsables du Hamas qui sont interdits de séjour dans l'Union européenne.     
"Le Centre est impliqué dans la mise en œuvre et l'organisation d'activités radicales et violentes contre Israël en Europe, tout en délégitimant le statut d'Israël en tant que nation au sein de la communauté européenne", a accusé le ministère dans un communiqué.  
"Parmi ses autres activités liées au terrorisme", le centre organise de nombreuses conférences dans plusieurs pays d'Europe "en faveur du Hamas et des Frères musulmans", a-t-il ajouté.  
Le Centre palestinien pour le retour n'était pas joignable mardi. Sur son site internet, l'organisation se présente comme "un cabinet-conseil indépendant sur les aspects historiques, politiques et légaux du problème des réfugiés palestiniens".  
Un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a rejeté les accusations du ministère comme "fausses et fabriquées": "C'est de la désinformation israélienne destinée à isoler le peuple palestinien de toute manifestation de solidarité ou de soutien".
(AFP)
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Controverse entre le Liban et « Israël » en Argentine

28/12/2010  
Selon le quotidien libanais arabophone AnNahar , un controverse indirecte a éclaté entre les deux ambassadeurs libanais et israélien en Argentine, sur fond de la visite effectuée par le gouverneur de l’état de Buenos Aires en Israël.
C’est l’ambassadeur libanais Hicham Hamdane qui a ouvert la polémique en critiquant le gouverneur argentin et l’accord sécuritaire entre Buenos Aires et Tel Aviv. Condamnant également qu’il n’ait pas visité les territoires palestiniens et rappelant qu’Israël a sans cesse mené des guerres destructrices contre le Liban.
Ce à quoi l’ambassade israélienne a riposté par la voix de l’un de ses conseillers, Léod Ben Dor, lequel a accusé le diplomate libanais de justifier les actes du Hezbollah, à l’intérieur et à l’extérieur du Liban, et suspectant le rôle qu’il joue en Argentine.
En guise de réponse Hamdane a qualifié ces accusations de «  vide, sans aucune logique, et n’a de vocation que d’exciter les instincts et de susciter la haine, surtout chez la communauté juive d’Argentine ».
«  Elles sont le reflet d’une arrogance et d’un irrespect de l’opinion publique », conclut-il.
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En finir avec le flou sur les frontières de l’Etat palestinien

lundi 27 décembre 2010 - 08h:48
Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran
Après le Brésil et l’Argentine qui, début décembre, ont officiellement reconnu la Palestine « comme un Etat libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 », deux autres pays d’Amérique latine, la Bolivie et l’Equateur, ont fait de même alors qu’un autre, l’Uruguay, a annoncé qu’il les imitera en 2011.
En Europe, l’Espagne a elle aussi fait connaître son intention de procéder à cette reconnaissance à brève échéance alors que d’autres membres de l’Union européenne ont déclaré y réfléchir. Autant de gestes et déclarations qui confirment que la demande formulée dans ce sens à la communauté internationale par l’Autorité palestinienne a produit de l’effet sur les consciences malgré les pressions et les mises en garde exercées par l’État sioniste et son allié américain contre cette démarche. Ils sont annonciateurs qu’un courant grandit dans la communauté internationale déterminé à faire prévaloir le principe décidé par celle-ci du droit des Palestiniens à un État national à l’intérieur des frontières de 1967. Ce qui ne peut que donner du poids aux négociateurs palestiniens aux pourparlers de paix avec Israël. Lequel, encouragé par le peu de cas que font les États-Unis de ce principe, refuse de s’y soumettre.
Bien entendu, l’initiative des pays sud-américains et les déclarations européennes n’excluant pas la reconnaissance de l’État palestinien à l’intérieur des frontières de 1967 ne vont pas mettre fin à l’entêtement du cabinet israélien à vouloir imposer un tout autre tracé. Mais elles ont le mérite de reconnaître la légitimité de la revendication palestinienne. Plus d’une centaine de pays ont avant ceux que l’on a cités accordé leur reconnaissance à l’autorité palestinienne avant ou après qu’elle s’installe en territoires occupés. Beaucoup d’entre eux néanmoins ont entretenu le flou sur les limites territoriales que cette autorité est fondée à revendiquer pour l’État palestinien à créer. Flou qu’a exploité l’État sioniste pour phagocyter par la voie d’installation de colonies juives sur des pans toujours plus larges des territoires occupés. L’affirmation, de plus en plus exprimée dans la communauté internationale, que les frontières de l’État palestinien sont celles de 1967 constitue la délégitimation de la politique de colonisation visant à rendre un fait accompli la spoliation territoriale à laquelle procède l’État hébreu.
Ces reconnaissances annoncées en Amérique latine et celles que des pays européens pourraient bientôt endosser ont suscité « les regrets » d’Israël et la « désapprobation » des États-Unis au motif « qu’elles sont des initiatives unilatérales contre-productives ». Contre-productives du point de vue américano-israélien, c’est certain. Parce qu’elles s’inscrivent en refus du projet des deux alliés de confiner le futur État palestinien, si tant est qu’ils veulent sa création, dans un espace réduit pour n’être qu’un « bantoustan » ouvert à l’expansionnisme et à « l’extension naturelle » que le cabinet israélien déclare inéluctable en terme de perspective pour l’État hébreu. Il n’en demeure pas moins que ces reconnaissances et celles à venir sapent les certitudes israéliennes. D’où le raidissement des autorités de Tel Aviv qui s’exprime par les opérations militaires à répétition lancées ces derniers jours contre la bande de Gaza sous prétexte que des tirs d’obus et de roquettes s’opèrent contre le territoire israélien à partir de cette zone. Tout le monde sait pertinemment qu’Israël a recours à la stratégie de la tension à chaque fois qu’il est en difficulté internationalement ou que des initiatives diplomatiques contrecarrent la réalisation de ses desseins antipalestiniens.
27 décembre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
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L’aviation israélienne détruit une laiterie dans Gaza

mardi 28 décembre 2010 - 16h:47
Rami Almeghari - The Electronic Intifada
Un monceau de ruines et de la poussière est tout ce qui reste d’une laiterie que l’aviation israélienne a détruite hier dans la ville de Khan Younis au centre de la bande de Gaza.
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Des hommes nettoyer les restes de la laiterie détruite à Khan Younis après avoir été bombardés par un raid aérien israélien dans le milieu de la nuit - Photo : Ismael Mohamad/UPI/Newscom
Les ruines de la laiterie sont adjacentes à un parc d’attractions dans le parc Asdaa, qui sert de refuge aux habitants de la bande de Gaza assiégée.
Avant le bombardement, la laiterie possédait trois chaînes de production réparties sur 400 mètres carrés. Elle produisait du lait, du fromage et du beurre, fournissant un revenu à quarante familles palestiniennes de Gaza et distribuant ses produits vers diverses parties de la bande de Gaza.
A l’aube, la laiterie a été touchée par au moins deux missiles tirés depuis des avions, répandant les pièces de machines et les équipements à des mètres de distance, transformant l’usine en un tas de décombres. L’attaque sur la laiterie s’est produite au milieu d’une augmentation régulière de l’activité militaire israélienne dans la bande de Gaza. L’aviation israélienne a également frappé d’autres cibles, ce mardi, blessant quatre Palestiniens, dont un gardien dans Asdaa.
En prenant connaissance des dégâts, Shadi al-Batsh, ingénieur en chef de la laiterie, a déclaré à The Electronic Intifada : « cette laiterie avait été un rêve et elle était ensuite devenue réalité, mais cela a finalement tourné au cauchemar - pas seulement pour moi mais aussi pour la quarantaine d’employés qui ont tous travaillé dur pour réaliser quelque chose malgré un blocus israélien paralysant. »
Au milieu des décombres, al-Batsh a raconté comment la laiterie Asdaa avait réussi à distribuer ses produits à travers la bande de Gaza, et il a décrit l’impact de l’attaque sur l’économie locale déjà en difficulté à cause de l’état de siège imposé par Israël et qui dure maintenant depuis 42 mois.
« Nos pertes financières suite à cette attaque sont estimées à environ 300 000 dollars. En plus de ces pertes financières directes, il y a une perte indirecte pour les personnes qui avaient l’habitude de nous fournir en matières premières, en emballages de plastique, et ceux qui transportaient les produits dans les fourgonnettes et les distribuaient aux épiciers dans de nombreuses zones de Gaza. Nous nous demandons vraiment pourquoi un tel endroit a été pris pour cible par l’aviation israélienne. Il ne s’agissait que d’une laiterie et nous ne fabriquions ni armes ni roquettes artisanales », a expliqué al-Batsh.
Et Al-Batsh d’ajouter : « C’est la première fois que le centre d’Asdaa a été pris pour cible. Aujourd’hui nous avons eu une quinzaine d’autobus d’écoliers, pour une visite de terrain au cours de laquelle les enfants des écoles profitent un peu du parc d’attractions et de ce jardin public. Nous avons peur que ces voyages ne commencent à se réduire après un tel bombardement. »
Le centre Asdaa a été construit sur le terrain d’une ancienne colonie israélienne. En plus de la laiterie, il comprend un parc d’attractions, une pêcherie, un élevage de volailles et un jardin public. Le jardin public abrite des animaux sauvages, dont des singes, et un petit train pour les enfants traverse le parc. Le train passe désormais par les ruines de la laiterie. Depuis que ce complexe a été mis en place, il est devenu une attraction pour les habitants de Gaza, qui profitent de la possibilité de passer du temps au dehors, en dépit du siège israélien.
Rusaila Hammad est une enseignante d’une école voisine qui avait 120 de ses élèves dans les jardins d’Asdaa après l’attaque. « Nous avons appris plus tôt que l’installation d’ Asdaa avait été ciblée. Mais l’administration de l’école a insisté pour que nous emmenions les enfants pour le voyage scolaire prévu », a expliqué Hammad.
Elle ajoute : « Où irions-nous ? A la mer ou aux frontières bouclées de Gaza ? Les Israéliens pensent qu’en ciblant des lieux tels que ceux-ci, ils font la bonne chose ? De telles actions ne feront qu’alimenter la haine, et ces enfants ont le droit de jouir de leur enfance normalement comme les enfants à travers le monde. »
Elle explique aussi que Asdaa est « l’un des rares endroits où nos enfants peuvent évacuer le stress qu’ils ont à endurer sous le blocus israélien et les attaques contre nous ».
Une des élèves d’Hammad, Marwa Zain âgée de 14 ans, a laisser s’exprimer sa colère. « Qu’est-ce qu’ils veulent que nous fassions ? Tous les endroits dans la bande de Gaza sont devenus vulnérables aux attaques israéliennes. Qu’est-ce que nous, les enfants, avons à faire avec une telle violence ? Que veulent-ils ? Nous sommes déterminés à continuer à venir ici. Nous avons peu de choix car Gaza est un endroit très petit et Israël nous assiège de toutes parts, y compris sur la côte. »
A un autre coin du jardin public de Asdaa, Fatma al-Hadidy pose une question semblable. « Si nous arrêtons de visiter un tel endroit par crainte des attaques israéliennes, où pouvons-nous aller ? C’est vraiment une honte pour eux de s’attaquer à un tel lieu ».
* Rami Almeghari est journaliste et conférencier universitaire vivant dans la bande de Gaza.
Vous pouvez le contacter à : rami_almeghari@hotmail.com.
Traduction : Naguib
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Gaza, la guerre ne s’arrête pas

mardi 28 décembre 2010 - 08h:08
Vittorio Arrigoni
Malgré le silence de la presse, les attaques israéliennes se poursuivent dans la Bande.
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Il est surprenant de constater le nombre de journalistes internationaux qui, même parmi les plus cotés, une fois arrivés à Gaza, observant les magasins qui débordent de bric-à-brac et le déclin du marché noir des tunnels au cours des derniers mois, nous racontent que le blocus s’est assoupli.
Il ne faut pas nécessairement entrer dans la Bande, il suffit de se documenter en lisant les rapports des principales organisations de défense des droits de l’homme pour comprendre la situation réelle.
Récemment, 21 des principales ONG opérant à Gaza, parmi lesquelles Amnesty International, Oxfam, Save the Children, Christian Aid and Medical Aid for Palestinians, ont dénoncé le fait qu’1,5 millions d’habitants de la Bande (dont plus de la moitié sont des enfants) continuent à subir l’oppression d’un blocus à tout point de vue illégal.
Dans le rapport, intitulé « Des espoirs réduits à néant - Prolongement du blocus à Gaza », la lumière est faite sur les promesses déçues d’Israël d’un assouplissement du blocus au lendemain du massacre de la Freedom Flotilla. Selon l’Onu, Israël n’a laissé entrer que 7% des matériaux nécessaires pour la reconstruction des hôpitaux et des écoles endommagées ou détruites pendant l’offensive militaire Plomb Durci, ce qui cette année, a ,entre autres, rendu tout accès à l’éducation impossible pour plus de 40 mille étudiants. L’économie continue d’être paralysée en raison de l’embargo sur les importations et les exportations, avec 93% des industries fermées et plus de 70% de la population active contrainte au chômage. 88% de la population continue à dépendre des aides extérieures et vit sous le seuil de pauvreté.
L’imposition de la « zone tampon », cette portion de terre située près de la frontière et de fait confisquée par Israël qui tire sur quiconque s’en approche, touche, selon l’ONU, des terrains fertiles s’étendant depuis la frontière à un kilomètre et demi dans l’intérieur des terres palestiniennes, ce qui correspond à 35% de la totalité des terres cultivables à Gaza, maintenant laissées en friche. En s’approchant de ces zones de frontière, il est possible de voir à quel point le blocus n’a absolument pas été allégé, mais s’est au contraire resserré sur les habitants, rendant la vie impossible aux paysans et aux nombreux ramasseurs de matériaux de construction recyclables issus des immeubles détruits. Depuis le mois de novembre jusqu’à aujourd’hui, le Palestinian Center for Human Rights et l’International Solidariety Movement ont documenté 31 attaques menées à la frontière par des soldats israéliens, visant directement des civils palestiniens. Parmi ces victimes, 6 sont des enfants.
15 décembre
Vers 9h50, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Waleed Nasser Marouf, âgé de 21 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe.
14 décembre Vers 8h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Mohammed Motei Shkhaidem, 23 ans, de Beit Lahiya, a été blessé à un pied et à la main gauche.
Environ trois heures plus tard, les mêmes tireurs ont blessé à la jambe gauche Jom’a Abu Warda, 29 ans, originaire de Jabalya.
Vers 13h, dans la même région, les soldats israéliens ont tiré encore et blessé aux jambes un autre civil, Fadi Fareed Abu Hwaished, âgé de 18 ans.
12 décembre Vers 8h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Aziz Aayesh al-Sous, 34 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à une jambe.
11 décembre
Vers 11h55, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Suhaib Sami Mrouf, âgé de 16 ans, a été blessé à une jambe.
10 décembre
Vers 8h20, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ibrahim Ghaben, 16 ans, de Beit Lahiya, a été blessé à une jambe alors qu’il se trouvait à 150 mètres de la frontière.
Vers 9h, des soldats israéliens postés à la frontière Sud-Est entre la Bande de Gaza et Israël, dans la région de Khuza, à l’est de Khan Younis, ont tiré vers des paysans palestiniens qui travaillaient la terre à une distance d’environ 800 mètres. Nidal Hassan al-Najjar, âgé de 16 ans seulement, a été blessé au pied droit.
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« Tous les jours ! Tous les jours ! Ça arrive tous les jours ! », dit l’oncle de Nidal aux militants de l’ISM qui sont allés lui rendre visite à l’hôpital.
9 décembre
Vers 7h30, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Sultan Sad Izmail, 29 ans, et Ahmed Sad Ghaben, 20 ans, ont été blessés aux jambes.
4 décembre
Vers 9h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Deux personnes ont été touchées et blessées aux jambes par les balles israéliennes : Mohammed Ata al-Hossoumi, 22 ans, et Bilal Shaban al-Hossoumi, 17 ans. Depuis 5 mois, Bilal avait dû remplacer son frère de 26 ans, blessé lui aussi par les soldats israéliens plus ou moins au même endroit. Avant le début du blocus sur la Bande de Gaza, Mohammed Ata al-Hossoumi travaillait dans une ferme, mais il n’a plus trouvé d’autre emploi que celui de se rendre à la frontière pour ramasser des matériaux de construction recyclables, des pierres et du fer. « Peu importe si on me tire encore dessus lorsque je serai sorti d’ici, la seule chose qui compte pour moi c’est ma famille et parvenir à lui donner de quoi manger », a déclaré Mohammed à un militant de l’ISM à l’hôpital Kamal Udwan.
Une heure après avoir fait ces deux premières victimes, dans cette même région, des soldats israéliens ont à nouveau tiré et blessé un autre ouvrier palestinien : Marwan Mahmoud Ma’rouf, de Beit Lahiya, touché par une balle au pied droit.
Bilal Sha’ban al-Hossoumi et Mahmoud Ma’rouf souffrent de fractures multiples aux jambes : les balles qui les ont touchés étaient en effet de type « dum dum », des projectiles qui explosent au moment de l’impact et dont l’usage est interdit par les conventions internationales.
2 décembre
Vers 10h10, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres à environ 400 mètres de la frontière. Des éclats de balle ont blessé au pied ’Alaa’ Nafez Barakat, âgé de 21 ans, originaire du camp de réfugiés Al Shati, à l’Ouest de Gaza Ville.
30 novembre
Vers 7h20, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière au Nord-Ouest de Beit Lahiya, au Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ismail Saed Ghaben, 31 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe.
Ce n’est pas la première fois pour Ismail. En 2004, lors d’une incursion israélienne, les soldats des forces d’occupation l’ont touché à un genou. En 2008, une balle lui a blessé la main. Les blessures ont été plus graves cette fois : les chirurgiens de l’hôpital Kamal Udwan ont dû lui amputer 3 orteils. Avant lui, deux de ses frères ont également été blessés pendant qu’ils travaillaient près de la frontière.
Une heure après l’agression, dans la même région, les soldats israéliens ont tiré et touché trois autres travailleurs palestiniens aux jambes : Ghassan Mas’oud Abu Riala, âgé de 21ans, et Ameen Akram Abu Shawish, âgé de 22 ans, tous deux originaires de Zaytoun, au Nord de Gaza Ville. Et Nader Mohammed al-Anqar, âgé de 21 ans, de Beit Lahiya.
« Ce n’est pas un crime, ça ? » intervient le père de Ameen->] pendant que les militants de l’ISM rendent visite aux blessés, « ils l’ont touché avec une balle dum-dum ! » D’après la Convention de Genève qui a interdit l’usage de ce type de balle, oui, il s’agit bien d’un crime.
Environ deux heures plus tard, à 10h40, des tireurs israéliens sont à nouveau entrés en action : Bayan Farouq Tanboura, 26 ans, paysan de Beit Lahiya, a été touché alors qu’il allait acheter des pommes de terre dans un champ situé à environ 600 mètres de la frontière, ignorant qu’une incursion israélienne était en cours.
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Bayan Farouq Tanboura
Par le passé, deux frères de Bayan, Adham et Kaled, ont eux aussi été touchés par des balles israéliennes.
28 novembre
Vers 8h15, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Mukhles Jawad al-Masri, âgé de 15 ans, originaire de Beit Hanoun, a été blessé à une jambe alors qu’il se trouvait à environ 500 mètres de la frontière.
« En raison du blocus, il n’y a pas beaucoup de possibilités de survie pour ma famille. Nous sommes 17 et je ne parviens à apporter de la nourriture à table qu’en recyclant des matériaux de récupération. C’est un travail dangereux qui me permet de gagner à peine 30 shekels par jour (environ 6 euros) mais c’est la seule possibilité que j’ai d’aider ma famille », a raconté Mukhels aux militants de l’ISM. Et son père a ajouté : « La peur est avec nous chaque jour lorsque nous le voyons sortir de la maison pour aller au travail, mais c’est tout ce que nous avons. Nous craignons chaque fois que l’on vienne nous avertir que Mukhels a été arrêté ou blessé par les soldats. »
Environ une heure plus tard, dans la même région, les soldats israéliens ont blessé un autre jeune travailleur palestinien à une jambe : Khalil al Zanin, 20 ans, originaire de Beit Hanoun, et un peu plus à l’ouest, à la même heure, Mamdouh ’Aayesh al-Sous, 28 ans, de Beit Lahiya, a été lui aussi touché aux jambes.
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Mukhles Jawad al-Masri
« J’étais à environ 130 mètres de la frontière. Près d’Israël, mais sur notre terre. Nous avons 100 jeunes plants d’olivier qu’il faut soigner, c’est pour cette raison que j’allais souvent dans cette zone. Les soldats israéliens me connaissent sûrement, ils sont habitués à me filmer avec leurs caméras. Je ne sais pas pourquoi ils m’ont fait ça. »
27 novembre
Vers 9h10, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation à la frontière Nord entre la Bande de Gaza et Israël, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Shamekh Said al-Debes, 16 ans, originaire de Jabalya, a été blessé à une jambe. Trois heures plus tard, dans la même région, Ahmed Mahmoud Jarbou’, 26 ans, pêcheur du camp de réfugiés de al-Shati, à l’ouest de Gaza Ville, a été touché aux jambes alors qu’il pêchait près de la rive.
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Ahmed Mahmoud Jarbou’
« Pendant plus d’un an je suis allé pêcher dans la même zone. Les soldats israéliens m’observaient tous les jours : ils savent que je ne suis qu’un pêcheur ! Il n’y avait aucune raison, je ne leur ai donné aucune raison de me soupçonner de quoi que ce soit, je ne faisais absolument rien d’anormal peu avant qu’ils me tirent dessus. Et pourtant ils l’ont fait, sans le moindre tir d’avertissement. Le seul coup que j’ai entendu est celui qui a touché ma jambe », a raconté Ahmed aux militants de l’ISM, en ajoutant : « Je suis le père de deux enfants et sans le fruit de ma pêche, nous n’avons aucun autre moyen pour survivre ».
Vers 14h, des tireurs israéliens sont à nouveau passés à l’attaque des civils palestiniens près de la frontière Nord de la Bande, à Beit Hanoun (Erez). L’énième ouvrier palestinien qui récupérait des matériaux de construction recyclables a été touché à une jambe : il s’agit de Khalid Ashraf Abu Sitta, 21 ans, originaire de Beit Hanoun. Le frère de la victime s’est adressé à un militants de l’ISM : « Khalid a travaillé dans la même région pendant plus de 7 mois. Je suis sûr que les soldats le connaissent, et pourtant ils lui ont tiré dessus sans un seul tir d’avertissement. »
24 novembre
Vers 9h45, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Rami ’Aayesh al-Shandaghli, 28 ans, originaire de la ville de Jabalya a été blessé au pied gauche alors qu’il se trouvait à environ 400 mètres de la frontière.
19 novembre
Vers 8h20, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation à la frontière Nord entre la Bande de Gaza et Israël, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Mohammed Isma’il al-Ghandour, 34 ans, originaire de la ville de Beit Lahiya a été blessé au pied droit alors qu’il travaillait à environ 70 mètres de la frontière.
13 novembre
Vers 9h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ammar Khalil Hamdan, 22 ans, originaire de Beit Hanoun, a été blessé à la jambe droite alors qu’il travaillait à environ 400 mètres de la frontière.
12 novembre
Vers 8h15, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Bashir Sami ’Aashour, 20 ans, originaire de Beit Hanoun, a été blessé à la jambe droite alors qu’il travaillait à environ 50 mètres de la frontière.
10 novembre
Vers 7h45, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ibrahim Yousef Ghaben, 28 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe. Son frère Atif a décrit la scène de l’agression aux militants de l’ISM : « Ils lui ont touché la jambe depuis une tour d’observation alors qu’il se trouvait à 600 mètres de la frontière. Des amis l’ont mis sur une charrette tirée par un âne jusqu’au lieu où l’ambulance a pu les rejoindre. Les médecins disent que la balle était de type dum-dum, celle qui explose au moment de l’impact, et qu’elle lui a fracturé l’os en plusieurs endroits. »
7 novembre
Vers 6h15, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Karam Talal al-Adham, 19 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe gauche.
2 novembre
Vers 1h, des soldats israéliens postés sur la frontière Nord-Est du centre de la Bande de Gaza ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui ramassaient des matériaux de récupération, tels que du fer, du plastique e de l’aluminium, à 300 mètres de la frontière. Une balle a touché Hussam ’Abdul Hafez al-Khaldi, 34 ans, à l’épaule droite.
5 heures plus tard, à 16h, des ambulances palestiniennes ont pu s’approcher de la frontière Est de Khan Younis pour récupérer le corps blessé de Mahmoud Mohammed Shirriri, 34 ans, originaire du village de Abbassan. Shirirri, atteint d’un handicap mental, s’était approché de la frontière et les soldats israéliens n’ont pas hésité à lui tirer dessus alors qu’il était clair qu’il ne représentait aucune menace. La balle lui a perforé la hanche gauche.
Dans la quasi-totalité des cas pris en examen, les tireurs israéliens ont visé des civils palestiniens sans le moindre tir d’avertissement. Les balles utilisées sont souvent de type « dum dum », projectiles interdits par les lois internationales. Les tireurs visent souvent les genoux des civils, de manière à provoquer des incapacités permanentes.
Selon le PCHR, les attaques contre les travailleurs palestiniens dans la « zone tampon » ont atteint une escalade sans précédent : on compte 81 travailleurs blessés et 9 tués depuis le début de l’année.
Le massacre des travailleurs palestiniens est destiné à se poursuivre encore au fil de la nouvelle année, dans l’impunité de la part de la communauté internationale et dans le silence presque absolu de la part des mass média.
Restons Humains.
Photos : Clotilde de Wandel
* Vittorio Arrigoni réside à Gaza ville. Journaliste freelance et militant pacifiste italien, membre de l’ISM (International Solidarity Movement), il écrit notamment pour le quotidien Il Manifesto. Il vit dans la bande de Gaza depuis 2008. Il est l’auteur de Rester humain à Gaza (Gaza. Restiamo umani), précieux témoignage relatant les journées d’horreur de l’opération « Plomb durci » vécues de manière directe aux côtés des ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien.
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Vittorio Arrigoni
Son blog peut être consulté à :
http://guerrillaradio.iobloggo.com/
Vittorio Arrigoni a reçu le prix spécial « Rachel Corrie » à Ovada [Piémont italien] pour son travail d’information à Gaza : http://www.testimonedipace.org,

http://it.peacereporter.net/articol...
Traduction de l’italien : Y. Khamal
 Lien

Deux ans après ; Un appel à la conscience mondiale

publié le mardi 28 décembre 2010
Ziad Medoukh

 
Deux ans après, rien n’a changé à Gaza, plus de 5000 habitants vivent toujours sous des tentes, les ruines des maisons et des usines témoignent de la barbarie de l’agression israélienne contre les civils.
Je ne vais revenir dans cet article sur les événements tragiques de la dernière guerre israélienne contre la population civile dans la bande de Gaza, il y a deux ans déjà, une guerre qui a duré plus de trois semaines, menée par une puissance militaire, contre des enfants, des femmes et des personnes âgées, dans un territoire enfermé, isolé et soumis à un blocus inhumain.
Je ne vais rappeler les pertes humaines – plus de 1500 Palestiniens y ont laissé leur vie, en majorité des civils- je ne vais pas rappeler la destruction de plus de 30% des infrastructures de la bande de Gaza ; je ne vais pas rappeler les armes interdites utilisées par l’aviation, la marine et les forces terrestres d’une armée sauvage.
Je ne vais pas rappeler ce drame, parce que le monde le connait, mais, hélas ! le monde se tait !
Cette guerre avait pour objectif de briser la volonté d’une population résistante, cette population courageuse qui a résolu de défier le blocus imposé par la force de l’occupation israélienne, mais qui a surtout décidé de rester attachée à sa terre, en dépit de toutes les difficultés et des mesures atroces d’une occupation qui ne veut jamais la paix.
Deux ans après, rien n’a changé à Gaza, plus de 5000 habitants vivent toujours sous des tentes, les ruines des maisons et des usines témoignent de la barbarie de l’agression israélienne contre les civils. Aucun projet de reconstruction n’a eu lieu, n’a lieu et n’est possible à cause du maintien du blocus, et de l’interdiction d’entrée, par ordre militaire israélien, des matériaux de construction.
Deux ans après, Gaza continue de souffrir, Gaza est toujours sous blocus, Gaza affronte les bombardements et les incursions de l’armée israélienne, Gaza est toujours et plus que jamais une prison à ciel ouvert.
Deux ans après, Gaza la blessée, Gaza la meurtrie lance un appel à la conscience mondiale :
Jusqu’à quand les massacres et les crimes israéliens ?
Jusqu’à quand la souffrance des Gazaouis ?
Jusqu’à quand le blocus inhumain de Gaza ?
Jusqu’à quand le martyre de sa population ?
Jusqu’à quand les violations israéliennes du droit international ?
Jusqu’à quand l’impunité d’Israël ?
Jusqu’à quand le silence complice de la communauté internationale officielle ?
Le monde a des yeux et ne voit pas.
Il a des oreilles et n’entend pas.
A-t-il un cœur ?
En attendant, les Palestiniens de Gaza tiennent bon, persistent, patientent, résistent, mais surtout ils continuent d’espérer en un lendemain meilleur, un lendemain de liberté, de paix, mais, avant tout, un lendemain de justice.

Palestine : les limites du plan B de Lieberman

publié le mardi 28 décembre 2010
Gilles Paris

 
Le plan B que serait en train d’élaborer M. Lieberman serait en fait un retour aux positions de M. Nétanyahou avant les élections de 2009 : doutes sur l’éventualité d’une percée diplomatique, à laquelle serait préférée une “paix économique” à court terme avec les Palestiniens.
En Israël, le ministre des affaires étrangères n’a pas un rôle de tout premier plan. A fortiori lorsqu’il ne colle pas étroitement aux positions du premier ministre. A peine Avigdor Lieberman avait-il prononcé un discours tranchant devant les ambassadeurs israéliens, le 26 décembre, que le bureau de Benyamin Nétanyahou rappelait cette évidence : ce n’est pas le ministre qui définit la politique étrangère du pays.
Entre deux amabilités sur la Turquie et sur les pays d’Amérique latine qui ont reconnu l’Etat virtuel de Palestine, M. Lieberman a asséné ce qui constitue à ses yeux une série d’évidences : la paix n’est pas pour demain avec les Palestiniens, signer un traité avec l’Autorité palestinienne (de Mahmoud Abbas) n’aurait guère de sens puisqu’il s’agit d’un pouvoir illégitime (dont les mandats sont arrivés à échéance depuis belle lurette), le seul objectif réaliste pour les autorités israéliennes est aujourd’hui un accord intérimaire de longue durée, d’autant que la coalition israélienne serait incapable de s’entendre sur un plan de paix définitif.
Selon un article du Haartez, le plan B que serait en train d’élaborer M. Lieberman serait en fait un retour aux positions de M. Nétanyahou avant les élections de 2009 : doutes sur l’éventualité d’une percée diplomatique, à laquelle serait préférée une “paix économique” à court terme avec les Palestiniens. Il suffit de relire le discours du ministre lors de son arrivée à ses fonctions pour reconnaître les principaux invariants.
Cette option “réaliste” selon M. Lieberman se heurte à deux obstacles : l’économie de la Cisjordanie, en dépit de la “détente” constatée sur le terrain, ne semble pas capable avant longtemps d’effacer la grande dépression palestinienne des années 2001à 2003 (plus sévère en intensité que la Grande Dépression américaine des années trente) ; les territoires palestiniens sont très, très loin d’être auto-suffisants, puisque la structure proto-étatique que constitue l’Autorité palestinienne ne fonctionnerait pas sans une perfusion internationale qui a toujours été conçue comme temporaire.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

Accusé de « subversion » contre Abbas, Dahlane suspendu de la tête du Fateh

29/12/2010
Le Comité central du Fateh, le parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a annoncé la suspension hier de cette instance de l'ex-homme fort de la bande de Gaza Mohammad Dahlane, visé par une enquête interne. Un membre du Comité central a précisé à l'AFP que M. Dahlane, ancien chef de la Sécurité préventive dans la bande de Gaza, était accusé de « subversion contre le président Abbas et les membres du Comité central », et de les avoir « taxés d'incompétence ». « La commission d'enquête a rencontré M. Dahlane à plusieurs reprises et lui a notifié les chefs d'accusation et écouté ses réponses, mais elle n'a pas encore achevé ses travaux », a ajouté ce responsable sous le couvert de l'anonymat.
C'est la première fois que l'ouverture d'une enquête sur les activités de M. Dahlane, évoquée dans la presse palestinienne, est annoncée officiellement. L'intéressé, actuellement à l'étranger, n'assistait pas à la réunion, et son bureau à Ramallah sollicité par l'AFP n'a fait aucun commentaire. La presse palestinienne se fait depuis plusieurs semaines l'écho d'une querelle entre MM. Dahlane et Abbas, qui a dégénéré au point que l'ex-chef de la Sécurité préventive à Gaza a été soupçonné de chercher à noyauter les services de sécurité et les ministères en vue d'un coup d'État contre le président palestinien. Il est également sous le coup d'une enquête sur l'origine de sa fortune et sur une tentative supposée de créer une milice personnelle, selon la presse.

Liebermann a qualifié d’illégitime l’Autorité palestinienne

28 Décembre 2010 19:28 
IRIB - Le ministre israélien des Affaires étrangères a déclaré que l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas est dépourvue de toute légitimité. Selon Al-Alam, Avigdor Lieberman a réitéré que l’Autorité palestinienne avait subi un échec, lors des législatives, et que la peur de la victoire du Hamas, l’empêche de tenir de nouvelles législatives. A la suite des déclarations de Lieberman, Ezam Al-Ahmad, le Chef de la fraction du Fatah, au parlement, a qualifié d’ironiques, les propos du chef de la diplomatie israélienne, avant de marteler que les divergences inter-palestiniennes ne sont que bénéfiques aux occupants et que ces derniers souhaitent le maintien de cette situation.
Lien 

« Plomb durci » : Gaza marque les deux ans de l’offensive de l’occupation israélienne

[ 28/12/2010 - 10:23 ]
Gaza-CPI
En commémorant le deuxième anniversaire de la guerre néonazie « Plomb durci » très sanglante de l’occupation israélienne sur la bande de Gaza, les habitants  dans se secteur assiégé depuis plus de 4 ans consécutifs marquaient, hier leurs inquiétudes envers la barbarie de l’armée israélienne et ses dirigeants qui tiennent toujours à menacer d’une éventuelle guerre contre eux, alors que les Gazaouis insistent sur leur droit à résister et confronter avec leur obstination ferme toute nouvelle agression sioniste.
Les familles victimes, leurs blessés dont leurs maisons ont été partiellement ou complètement détruites, les handicapés, les malades qui n’ont pas encore accès à un soin digne à l’étranger, les innocents (enfants, femmes et hommes âgés…), les journalistes, les médias, les médecins se   rappelent durant ces jours-ci des évènements horribles, d’horreurs et tragiques qu’avaient vécus les habitants de Gaza durant l’agression des forces occupantes israéliennes qu’avaient utilisé des armes puissantes et d’énorme ampleur de destruction interdites au niveau international dont le phosphore blanc et celles de l’uranium appauvri.
Les habitants de Gaza et chaque famille qui a perdu un proche au cours des 22 jours très meurtriers de la guerre sioniste baptisée « Plomb durci » ont commémoré les victimes qui selon des statistiques palestiniennes officielles ont dépassé 1450 martyrs avec une majorité d’enfants et femmes, ainsi plus de 5000 autres blessés. Ils s’interrogent ; Pourquoi les institutions, les dirigeants arabes, ceux musulmans, les hommes libres au monde entiers, la communauté internationale, notamment l’ONU, ne se sont pas encore motivés pour nous rendre justice ? Pourquoi les dirigeants criminels de l’occupation israélienne qui ont donné feu vert à nous exterminer, nous massacrer, en perpétrant un « holocauste » sans précédent, sont encore libres et ils nous menacent de nouveau à nous anéantir ? Y-a-t-il une justice ou nom dans notre univers ? (continent à s’interroger les habitants de Gaza).
Ils poursuivent : « Nous attendons toujours que les recommandations du juge africains Richard Goldstone trouveront leur chemin vers l’exécution et que les braves juristes et hommes libres du monde entier nous aident pour rendre justice à nos victimes( martyrs et blessés) sauvagement agressés par la barbarie de l’occupation israélienne, il y a deux ans ».
En effet, les habitants de Gaza ont attiré l’attention à leurs grandes souffrances et énorme tragédie qui durent sous l’embargo sioniste arbitraire, injuste et inhumains, appelant les côtés concernés à assumer leurs responsabilités à intervenir immédiatement pour le briser et à l’importance de garantir le minimum de leurs droits légitimes pour la survie et de les protéger de la sauvagerie de l’ennemi occupant israélien.  
Il est à noter que les dirigeants occupants israéliens (qui ont commis les crimes de guerre et contre l’humanité au cours de « Plomb durci » menacent actuellement de mener une autre guerre contre plus d’un million et demi Gazaouis, prétendant les mêmes prétextes (répliquer aux tirs de roquettes), au moment où leur aviation continue à bombarder de diverses régions au secteur assiégé, tuant dans les deux dernières semaines plus de 20 citoyens et blessant des dizaines, suite à plusieurs raids aériens nocturnes et à maintes reprises.

Vilnaï: la situation sur les frontières de Gaza peut s'enflammer à tout moment

[ 28/12/2010 - 12:03 ]
Gaza – CPI
Le vice-ministre sioniste de la guerre, Matan Vilnaï, a déclaré que la situation sécuritaire sur les frontières avec la Bande de Gaza "peut s'enflammer à tout moment", appelant son armée à être "prête à affronter tout scénario probable".
Lors d'une tournée dans la colonie "Ashkol" au Néguev ouest dans les territoires palestiniens occupés en 1948, qui est exposée aux chutes des roquettes palestiniennes artisanales et tirées par la résistance palestinienne, Vilnaï a promis que le gouvernement sioniste offrira le soutien nécessaire aux colonies sionistes situées aux frontières de la Bande de Gaza.
Ces paroles s'inscrivent dans le cadre d'une série de menaces et déclarations de nombreux ministres et responsables sionistes concernant l'intensification des agressions dans la Bande de Gaza, à la deuxième commémoration de l'offensive sioniste "Plomp Durci" menée par l'armée sioniste contre la Bande de Gaza, du 27 décembre 2008 au 3 janvier 2009, faisant plus de 1400 martyrs, dont la majorité sont des enfants et des femmes, et plus de 6 000 blessés.

Rapport sioniste interne : Les cellules d'isolement ne sont pas adaptées à l'usage humain

[ 28/12/2010 - 12:34 ]
Gaza – CPI
Le journal hébreu "Haaretz" a publié un rapport « confidentiel » préparé par la ligue des juristes en entité sioniste, qui examine les conditions catastrophiques des détenus palestiniens en cellules d’isolement dans les prisons sionistes.
Le rapport a indiqué que des centaines de détenus palestiniens dont la majorité fait partie des leaders, ont été emprisonnés durant les dernières années dans des cellules d'isolement dans les prisons sionistes.
« Selon le document, qui est le premier examen externe de l'administration pénitentiaire, les quartiers d'isolement dans la prison de Shikma et celle d'Ayalon ne sont pas adaptés pour l'usage des hommes. Elles ressemblent à des prisons sous terre, et les cellules d'isolement dans les autres prisons sont très étroites et infestées d’insectes et de l'odeur des eaux usées et des moisissures », a ajouté le journal.
Les deux auteurs du rapport ont effectué leur inspection pendant un an, où ils sont entrés dans les prisons en tant qu’inspecteurs officiels envoyés par la ligue des juristes en entité sioniste, ils ont visité des prisons et ont parlé avec des détenus.
Le rapport a indiqué que vivre en isolement des autres détenus pendant une longue période laisse « des effets psychologiques profonds ».
Les deux avocats qui ont préparé le rapport ont écrit : « De nombreux détenus isolés ont déclaré qu'ils étaient devenus paranoïaques, et ont des crises de colère qu’ils ne peuvent pas contrôler, ils souffrent également de problèmes de vue à cause du manque de lumière naturelle dans les cellules ».
Le rapport a été remis il y a trois semaines au délégué de la direction des prisons sionistes, Beni Kanyak, et il a été transmis au président de la ligue des juristes dans l'entité sioniste, Yuri Gerpon, et à la présidente du comité pénal de la ligue, Rachel Turin.
Le rapport fournit une vision rare de la vie dans les quartiers d'isolement des prisons sionistes. La majorité de ces cellules n’ont pas de fenêtres et sont éclairées par des lampes fluorescentes et froides. Quant à la nourriture, elle est donnée à travers une petite ouverture qui se referme directement.
Le rapport a montré que la plupart de ces cellules « ne fournit pas les besoins minimaux de la vie, et n'est pas adaptée à l’habitation humaine ».

L'occupation enlève le député Mohamed al-Tel à son domicile à al Khalil (Hébron)

[ 28/12/2010 - 11:55 ]
Al Khalil (Hébron) – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont enlevé, aujourd'hui à l'aube, le mardi 28/12, le député islamique, Mohamed al-Tel, après avoir assailli sa maison et l’avoir saccagée dans la province d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée.
Des sources parlementaires ont affirmé au correspondant du CPI que de grandes forces de l'armée de l’occupation ont encerclé la maison du député al-Tel avant d’y donner l'assaut, causant des ravages et enlevant le député al-Tel qui est le quatrième député à être enlevé de nouveau en peu de jours.
De son côté, la campagne internationale pour la libération des députés enlevés a mis en garde contre un plan sioniste qui cible les députés du peuple palestinien en les enlevant une deuxième fois et les jetant en prison.
Dans un communiqué, la campagne a fortement condamné les crimes commis par les forces occupantes contre les députés palestiniens sous un silence international profond, disant : « L'occupation poursuit ses crimes contre les représentants de la légitimité palestinienne, et le monde se doit de sortir de son silence face à ces crimes ».
Elle a appelé tous les parlementaires du monde à soutenir leurs confrères palestiniens face aux violations de l'occupation contre eux, et a affirmé que l'affaire de l'arrestation des députés palestiniens les concerne directement parce qu'elle représente une atteinte flagrante à l'immunité parlementaire.
Dans le même cadre, la campagne a appelé les organisations juridiques à démasquer les pratiques barbares de l'occupation contre les députés palestiniens, et à travailler pour la poursuivre judiciairement dans différents forums internationaux.

Rassemblement massif en Italie pour la deuxième commémoration de la guerre sioniste contre Gaza

[ 28/12/2010 - 12:51 ]
Rome – CPI
Malgré le froid glacial, des centaines de citoyens italiens pro-palestiniens ont participé à un rassemblement massif pour commémorer le deuxième anniversaire de la guerre sioniste menée contre la Bande de Gaza, faisant plus de 1400 martyrs et environ 6 000 blessés.
L'Assemblée palestinienne en Italie et de nombreuses organisations pro-palestiniennes ont appelé à organiser une veillée aux chandelles dans les rues de Rome, avec la participation de nombreuses familles et de jeunes, pour se rappeler les souffrances du peuple palestinien et le blocus sioniste meurtrier imposé contre la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans.
Les participants ont condamné, avec des pancartes qui étaient brandies au cours de la marche, les agressions sionistes continuelles contre la Bande de Gaza, et les menaces proférées par des leaders de l'occupation de répéter le crime de guerre. La dernière offensive menée contre la Bande de Gaza du 27 décembre 2008 au 3 janvier 2009, avait fait plus de 1400 martyrs et environ 6 000 blessés dont la majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Les militants pro-palestiniens ont appelé le gouvernement italien à « soutenir le peuple palestinien qui est puni depuis plusieurs années sans aucun autre grief que de demander de récupérer ses droits confisqués par la force militaire sioniste ».
A la fin de la marche, des centaines de militants se sont réunis pour annoncer leur soutien aux victimes palestiniennes, et renouveler leur promesse de continuer à supporter le peuple palestinien surtout dans la Bande de Gaza jusqu'à ce qu'il retrouve ses droits.