lundi 29 novembre 2010

Nouvelle victoire BDS : le syndicat irlandais TEEU vote le boycott d’Israël

Campagne de solidarité Irlande/Palestine
publié le dimanche 28 novembre 2010.
26 novembre 2010

Lors de sa conférence bisannuelle, la semaine dernière, le syndicat de l’ingénierie technique et électrique (TEEU) d’Irlande a voté à l’unanimité le « soutien à une campagne de boycott des marchandises et services israéliens et à une politique de désinvestissements des sociétés israéliennes », en raison des violations constantes par l’Etat israélien du droit international et de ses atteintes aux droits humains du peuple palestinien.
La Campagne de solidarité Irlande/Palestine (IPSC) s’est félicitée du vote de la motion (1).
Le président général du TEEU, Frank Keoghan, a salué la motion en disant : « C’est pour exprimer la solidarité et l’empathie que les adhérents du TEEU et en fait, tout le peuple irlandais, ressentent envers la souffrance du peuple de Palestine, que cette motion a reçu le soutien unanime de notre conférence ».
La motion a été présentée par le comité exécutif de gestion du TEEU et, s’exprimant depuis la tribune, un délégué a souligné la logique de cette motion, « Le mouvement syndical international a constamment démontré son engagement pour les droits des Palestiniens en adoptant des sanctions sous l’égide des travailleurs comme une forme de solidarité avec les Palestiniens. Le TEEU doit être fier d’être côte à côte avec nos frères et sœurs des syndicats palestiniens, avec ces Israéliens courageux – juifs et Arabes – qui défendent le BDS, et ces syndicats de Grande-Bretagne, de Belgique, du Canada et d’Afrique du Sud et au-delà, qui ont pris la décision de principe de soutenir BDS ».
La présidente nationale d’IPSC, Freda Hughes, s’est réjouie du vote de la résolution, « L’IPSC félicite le TEEU pour le vote de cette motion historique, et nous sommes fiers d’accueillir le TEEU au sein de la coalition mondiale pour les Boycotts, les Désinvestissements et les Sanctions sous l’égide des Palestiniens, qui finalement mettra fin à l’apartheid, l’occupation et l’oppression des Israéliens sur le peuple palestinien ».
1– Texte intégral de la motion :
La conférence s’engage à soutenir la campagne de boycott des marchandises et services israéliens et une politique de désinvestissements des sociétés israéliennes comme moyen pour stimuler le gouvernement israélien à se conformer au droit international et à cesser ses violations des droits humains du peuple palestinien ; elle recherchera un engagement actif avec les organisations des droits de l’homme palestiniennes et israéliennes et à l’occasion les organisations de la société civile.
http://www.alternativenews.org/english/index.php/topics/economy-of-the-occupation/3039-another-bds-victory-irish-trade-union-teeu-votes-to-boycott-israel
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Palestine : Premières exportations à partir de Ghaza

28-11-2010 
L'opération d'exportation des premières cargaisons  de fraises et des fleurs à partir de la bande Ghaza à destination de la Hollande,  en prélude à leur distribution sur plusieurs marchés européens a débuté hier,  a annoncé une source palestinienne.        
Deux camions chargés de 20 mille fleurs et près de cinq tonnes de fraises  ont quitté le terminal Karam abou Salem pour être acheminés vers la Hollande,  en vertu d'un récent accord israélo-palestinien, a précisé le président de l'association  des fleurs et des fraises de la bande de Ghaza, Mahmoud Khalil.        
 L'accord a été signé mercredi dernier lors d'une réunion entre des  responsables chargés du secteur des produits exportables palestiniens dans les  villes de Ghaza et des responsables israéliens en présence d'un responsable  hollandais.        
L'accord en question porte sur le début de l'exportation des premières  cargaisons de fraises de Ghaza, ce dimanche, à hauteur de dix cargaisons par  jour, avait alors expliqué Youcef Chaath responsable du projet de développement  des produits agricoles destinés à l'exportation à partir de Ghaza.        
Il avait également fait savoir qu'en vertu de cet accord, le nombre  des cargaisons sera augmenté graduellement et la possibilité d'exporter également  les légumes à partir des territoires palestiniens occupés avait été aussi examinée  lors de cette rencontre.        
Le responsable palestinien avait insisté en outre sur la nécessité d'ouverture  des marchés de Cisjordanie devant les produits exportables de Ghaza.        
Il a prévu que la saison actuelle des exportations réalise des gains  importants pour les agriculteurs palestiniens, surtout que les produits agricoles  de Ghaza mûrissent précocement, et arrivent donc aux marchés européens avant  de nombreux produits d'autres pays producteurs des mêmes produits.         
Israël s'était déjà engagé à assouplir son blocus à la suite d'intenses  pressions internationales, après la mort de neuf Turcs dans l'assaut de sa marine  le 31 mai contre une flottille humanitaire qui tentait d'atteindre l'enclave  palestinienne.         
Mais, l'occupant israélien a maintenu l'interdiction des exportations  et les restrictions à la circulation des personnes à l'entrée et à la sortie  de Ghaza.
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Le Président allemand appelle à la reprise des négociations palestino- israéliennes   
Le président allemand Christian Wolf, en  visite hier dans les territoires occupés, a appelé à la reprise des négociations directes palestino-israéliennes, interrompues en raison de la poursuite de la  colonisation israélienne. 
Dans une déclaration rapportée par des médias, M. Wolf a indiqué qu'il  ne voyait pas une autre alternative que la solution basée sur deux Etats, un  Etat palestinien viable, vivant côte à côte avec Israël.  
Il a souligné à ce propos qu'il ne pouvait y avoir de solution sans  l'engagement des deux parties, palestinienne et israélienne, envers la paix.  
 Au cours de sa visite dans les territoires occupés, Christian Wolf devra  notamment rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas,  avec lequel il doit évoquer le processus de paix, ainsi que des responsables  israéliens à El Qods occupée.  
Parrainées par les Etats-Unis, les négociations de paix israélo-palestiniennes,  ont été relancées le 2 septembre dernier, mais bloquées actuellement en raison  notamment de la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires  occupés.
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Palestine-Espagne-GB
Entretiens sur le processus de paix au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah
Le processus de paix a été dimanche au centre d'entretiens entre le président palestinien Mahmoud Abbas et les Consuls   généraux espagnol et britannique à El-Qods occupée, rapportent des médias.        
Le président Abbas a reçu au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah,   les consuls généraux espagnol à El-Qods occupée, M. Alfonso Dortilas, et britannique   Vensnet Fine, avec qui il s'est entretenu du processus de paix dans la région,   ont indiqué les mêmes sources.         
 Il a informé les consuls espagnol et britannique de la situation générale   au Proche Orient marquée par le blocage des négociations de paix israélo-palestiniennes   en raison de la persistance d'Israël dans sa politique de colonisation dans   les territoires palestiniens, ont ajouté les mêmes sources.         
Les pourparlers de paix israélo-palestiniens ont été lancés le 2 septembre   dernier à Washington mais bloqués par la poursuite de la colonisation juive   sur les terres palestiniennes.          
Depuis l'arrêt des négociations, l'occupant israélien a approuvé plusieurs projets de colonisation portant sur la construction de plus de 3000   nouveaux logements sur les territoires palestiniens.          
Ces nouveaux plans israéliens ont été vivement dénoncés par plusieurs   pays et organisations mondiales.
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Les bulldozers israéliens, détruisant les maisons, détruisant les moyens de subsistance

Hébron - 29-11-2010

Par ISM 
En quelques jours, les bulldozers ont semé la destruction et le désespoir dans plusieurs villages de Cisjordanie : à Qarawat Bani Hassan près de Salfit, à al-Jiftlik dans la Vallée du Jourdain, à Hizma, près de Jérusalem, à Khirbet Yarza, à l'est de Tubas, et dans les collines du sud d'Hébron. Le 25 novembre, je suis allée dans le village d'al-Rifayaia, à l'est de Yatta, au sud d'Hébron, où, vers 8h15 du matin, les forces de l'occupation israélienne ont démoli une maison où vivaient deux familles, soit vingt personnes (dont 16 sont mineurs).
Je suis arrivée vers 13h, pour au moins exprimer le soutien d'ISM et savoir ce qui s'était passé.
Beaucoup de gens étaient rassemblés autour des décombres pour soutenir les deux familles qui venaient de perdre leurs maisons. Les nombreux enfants semblaient désorientés tandis qu'ils jouaient dans les ruines de ce qui était une jolie maison de 200m².
Les femmes, même si elles avaient encore les yeux humides et rouges, n'en ont pas oublié pour autant l'hospitalité et m'ont immédiatement offert une tasse de thé. Ils m'ont tous encouragé à prendre le plus de photos possibles, comme s'ils voulaient montrer au monde tous les détails de leur détresse injuste.
Un jeune homme m'a expliqué que ses deux frères, avec leurs familles, vivaient dans la maison détruite. Un d'entre eux était assis pas très loin de nous, une expression sombre et inquiète sur le visage. Il ne pourra pas reconstruire une nouvelle maison pour sa famille. En fait, il n'a pas de permis pour aller travailler en Israël et sa situation économique est catastrophique.
Les bulldozers israéliens ne leur ont même pas laissé le temps d'enlever leurs affaires avant de démolir la maison.
Les employés de la Croix Rouge étaient passés juste avant moi et leur avaient apporté deux grandes tentes, quelques chaises en plastique, deux réchauds et quelques cartons d'aide humanitaire. Pas assez pour les aider, maintenant que l'hiver rude arrive. Ils m'ont demandé si je pouvais les aider d'une manière ou d'une autre, mais malheureusement, je n'ai pu que les assurer que je ferai passer l'information pour que davantage de gens de par le monde sachent comment le peuple palestinien est obligé de vivre.
Un peu plus tard, Hamed Qawasmeh est arrivé. Il travaille pour le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Il m'a expliqué qu'il n'existe pas beaucoup d'organismes qui aident à reconstruire les maisons qu'Israël démolit, et que les Nations Unies ne fournissent que quelques services qui atténuent les dures situations des deux familles sans-abri.
Alors que je discutais avec le représentant des Nations Unies, près des ruines de la maison, les hommes de la famille commençaient à monter les deux tentes apportées par la Croix-Rouge. Ces deux familles seront au moins, pendant les prochains mois d'hiver, entourées du soutien chaleureux de leurs proches et de leur communauté.
Traduction : MR pour ISM 
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Vague de démolition dans la Vallée du Jourdain : Al Jiflek, Khirbet Yarza détruits

Vallée du Jourdain - 28-11-2010

Par Anne Paq 
Al Jiflek, le 26.11, les forces israéliennes ont démoli la maison de 11 personnes, dont un enfant de 4 ans. Au total, ils ont démoli trois grandes structures, y compris 2 bâtiments qui ont été utilisés à des fins résidentielles et de moyens de subsistance et 1 bâtiment utilisé pour stocker du fourrage pour les animaux. Lors de la démolition, des agneaux et des chevreaux ont été tués car les structures ont été démolies sur eux.














Deux jours avant, le 24.11, les forces israéliennes étaient déjà venues détruire des abris pour animaux. On voit encore des chevreaux morts dans les décombres.

Un des propriétaires, Shehdeh Mohamed, a essayé de résister à la démolition et au massacre de ses animaux, il a été violemment repoussé par les forces israéliennes, deux de ses fils sont alors intervenus pour le protéger. Tous trois ont été arrêtés. Le propriétaire a été libéré le même jour, mais les deux fils sont toujours en prison.
Khirbet Yarza, 26.11.2010, destruction de la mosquée
Les ruines de la mosquée locale peuvent être vues un jour après sa démolition par les forces israéliennes (25/11/2010) dans le village de Khirbet Yarza, 26.11.2010.

La mosquée a été construite avant 1967 mais a été récemment innovée et agrandie.
Khirbet Yarza, 26.11.2010, destruction de la maison de la famille Anabousy

Les membres de la famille Anabousy se tiennent devant les ruines de leur maison, un jour après qu'elle ait été démolie (le 25/11/2010), ainsi que l'un de leurs abris pour animaux dans le village de Khirbet Yarza, 26.11.2010. C'était la maison pour 14 personnes, dont 7 enfants. La famille Anabusi y a vécu pendant les 7 dernières années. C'est la troisième fois que leurs maisons sont détruites.
Loin de vouloir se laisser intimider et partir, ils ont commencé à reconstruire tout de suite.
Les forces israéliennes ont démoli au total 5 structures palestiniennes dans le village de Khirbet Yarza, un village de moins de 200 habitants, situé à l'est de Tubas dans une région très isolée dans la vallée du Jourdain le 25.11.2010, laissant 14 personnes dont 7 enfants sans-abri.
Voir les photos prises par Anne Paq.

« Israël » prépare une campagne de relations publiques en Europe

28/11/2010    
Le ministère israélien des Affaires étrangères prépare une vaste campagne de relations publiques en Europe pour rehausser l'image du pays, a-t-on appris dimanche de source diplomatique.  
Des instructions ont été données en ce sens aux ambassades à Londres, Berlin, Rome, Madrid, Paris, La Haye, Oslo et Copenhague, selon cette source.  
Selon le quotidien israélien Haaretz, le budget du ministère pour les relations publiques dans ces huit capitales a été doublé.  
Chaque ambassade a reçu pour consigne de préparer une liste d'au moins 1000 personnes, dans chacune de ces capitales, jusqu'au 16 janvier, indique le journal.  
Les représentations diplomatiques israéliennes devraient les contacter et les tenir informer des récents développements politiques, comptant sur leur aide bénévole pour prendre la défense de l'Etat hébreu.  
Il s'agirait aussi bien de membres de la communauté juive, de Chrétiens pro-israéliens, de journalistes, de chercheurs que d'hommes politiques.  
Le ministère envisage également, pour la première fois, de se servir de sociétés de relations publiques et de lobbyistes, selon cette source.  
Le porte-parole du ministère Yigal Palmor, interrogé par l'AFP s'est abstenu de confirmer ou démentir la nouvelle, indiquant qu'il ne "pouvait faire de commentaire sur des documents internes" au ministère.  
L'image d'Israël s'est constamment dégradée ces dernières années notamment à la suite à l'offensive contre la bande de Gaza fin 2008, la prise d'assaut meurtrière d'une flottille d'aide à Gaza le 31 mai et la relance de la colonisation israélienne (en Cisjordanie et à Jérusalem AlQuds  occupé).
La bande de Gaza contrôlée par le Hamas a été la cible d'une offensive dévastatrice de l'armée israélienne (décembre 2008/janvier 2009), qui a fait 1.400 morts palestiniens, des civils pour la plupart, selon des sources médicales palestiniennes, et treize morts israéliens, tous des militaires.
(AFP)

L’affaire Al Dura

publié le dimanche 28 novembre 2010
Patrick Pesnot, rendez vous avec X

 
Sur France Inter, retour sur l’affaire al Dura et la machination contre le journaliste Charles Enderlin qui couvrit cette mort, accusé d’avoir falsifié les faits.
Personne n’a oublié ces images télévisées. On voit d’abord des affrontements de rue sur fond d’échanges de coups de feu. Puis des ambulances arrivent. Il y a des blessés, peut-être des morts. On découvre ensuite un père et un enfant cachés derrière une sorte de tonneau en ciment. Encore des coups de feu. Des cris. Derrière, sur le mur en parpaings, on voit des impacts de balles. Le père, tout en serrant l’enfant contre lui, fait des gestes en direction de l’endroit, devant lui, d’où, pense-t-il, viennent les tirs. Puis on entend le bruit caractéristique d’une rafale d’arme automatique. Le père et l’enfant disparaissent derrière un nuage de poussière. Un instant, quelqu’un passe devant l’objectif. Le cameraman lui demande de se baisser mais continue à filmer. Quand l’image redevient nette, l’homme, tête pantelante, semble blessé. Son fils gît à terre, devant lui. Il est touché à l’abdomen. Le bras gauche est replié sous son ventre. On voit une blessure sur l’avant-bras droit du père. L’enfant bouge brièvement puis s’immobilise. Le père, prostré, est adossé au mur.
Cette séquence, filmée le 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza, a été diffusée le soir-même dans le journal de 20 h de France 2. Elle était ainsi commentée par le correspondant de la chaîne en Israël, Charles Enderlin, je cite : "Les Palestiniens ouvrent le feu et les Israéliens ripostent. Des conducteurs d’ambulance, des journalistes et des passants sont pris entre deux feux. Ici, Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venant de la position israélienne. Mohammed a douze ans. Son père tente de le protéger. Il fait des signes… Mais une nouvelle rafale. Mohammed est mort et son père gravement blessé."
La diffusion de ce document, repris par toutes les télés, provoque aussitôt une intense émotion. Un enfant est mort en direct devant une caméra. Et ces images vont être abondamment exploitées. Et d’abord, naturellement, et de façon parfois cynique, par le camp pro-palestinien. Mais ce qu’on ne pouvait pas prévoir à l’époque, c’est qu’elles allaient aussi un peu plus tard alimenter une véritable chasse à l’homme. Sur la sellette, le journaliste Charles Enderlin auquel quelques fanatiques remettront même le prix Goebbels de la désinformation.
Dans un instant, Monsieur X explique pourquoi il a choisi cette semaine de traiter ce dossier qui semble, a priori, un peu étranger à son registre habituel.
cette émission est disponible en écoute à la carte sur l’article source
intro : CL, Afps

Israël et les territoires occupés : aider les habitants à exploiter leurs terres en toute sécurité

publié le dimanche 28 novembre 2010
CICR

 
Le CICR continue de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin en déployant toute une série d’activités humanitaires en leur faveur, et en rappelant aux parties au conflit les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire. Compte rendu des activités du CICR entre juillet et septembre 2010.
La violence a fait encore davantage de victimes civiles au cours du troisième trimestre de 2010. Plusieurs personnes ont été tuées à proximité de la clôture séparant la bande de Gaza d’Israël, et en Cisjordanie, des membres de groupes armés organisés ont attaqué des colons, tuant et blessant un certain nombre de personnes, ce qui a donné lieu à des représailles de la part des forces armées israéliennes.
Le fait qu’une plus grande variété de biens soient à nouveau disponibles à Gaza, grâce à l’assouplissement du blocus qui a étouffé la bande de Gaza plus de trois ans durant, n’a pas soulagé la population de manière sensible. Les exportations demeurant interdites et les mouvements de populations – vers ou à partir de Gaza – strictement restreints, le secteur privé est toujours paralysé. Le taux de chômage reste supérieur à 35 %.
Le CICR suit de près la situation des civils sans ressources contraints de vivre et de travailler à l’intérieur ou aux abords de la zone tampon délimitée par la clôture, qui pénètre de fait jusqu’à plus d’un kilomètre à l’intérieur de la bande de Gaza. Dans le cadre d’un dialogue confidentiel, le CICR fait part aux parties au conflit de ses préoccupations concernant ces personnes. Il s’attache en outre activement à ce qu’elles soient le moins possible exposées aux hostilités et à ce qu’elles puissent accéder aux terres et vaquer aux activités vitales que sont pour elles l’agriculture et la collecte de matériaux de construction et des gravats, et qui constituent leur principale source de revenus.
En Cisjordanie, le CICR a continué de recenser de nombreux cas de violence de la part de colons israéliens, estimant les conséquences que de tels comportements ont pour les villageois palestiniens. Il est intervenu auprès des autorités pour veiller à ce que les agriculteurs puissent accéder en tout temps à leurs terres, notamment à l’intérieur et aux abords des colonies israéliennes. Le CICR s’est aussi attaché à venir en aide aux communautés rurales vivant dans la vallée du Jourdain, en proie au manque d’infrastructures et à des restrictions drastiques de construction et de mouvement.
Visites aux détenus et maintien des liens familiaux
Entre juillet et septembre, les délégués du CICR ont visité quelque 1 400 détenus dans 25 lieux de détention israéliens et plus de 1 000 autres dans une cinquantaine de centres de détention palestiniens. Le but de ces visites est d’observer les conditions de détention de ces personnes et le traitement qui leur est réservé, ainsi que de s’assurer que les garanties judiciaires dont elles bénéficient sont respectées. À l’issue de ces visites, le CICR fait part confidentiellement de ses conclusions et de ses recommandations aux autorités concernées.
Le CICR joue un rôle essentiel en apportant protection et assistance aux migrants détenus en Israël. Il s’occupe notamment d’un millier de ressortissants étrangers n’ayant pas de représentation diplomatique dans le pays. Pendant la période considérée, le CICR a fourni des documents de voyage à sept migrants africains détenus, et facilité la libération de 16 de leurs semblables, en transmettant les documents leur permettant d’établir leur nationalité.
Au cours des mois de juillet, août et septembre, le CICR a pris les dispositions nécessaires pour permettre à environ 30 000 Palestiniens originaires de Cisjordanie de rendre visite à leurs proches détenus en Israël. À noter cependant que depuis juin 2007, Israël empêche quelque 780 familles de Gaza de visiter leurs proches incarcérés dans des prisons israéliennes. Pour compenser les effets de telles mesures, le CICR s’est employé encore plus activement à maintenir les liens familiaux. Il a ainsi transmis 3 000 messages écrits et 200 messages oraux entre détenus et membres de leur famille.
Les requêtes répétées du CICR auprès du Hamas afin d’obtenir la permission de visiter le soldat israélien capturé Gilad Shalit pour vérifier ses conditions de détention et le traitement qui lui est réservé n’ont toujours pas abouti. Le CICR s’efforce néanmoins toujours de persuader le Hamas de permettre tout au moins que Gilad Shalit puisse maintenir un contact régulier avec les siens, comme le stipule le droit international humanitaire.
Les habitants du Golan occupé ne peuvent que rarement franchir la zone démilitarisée contrôlée par l’ONU pour se rendre en Syrie proprement dite, ce qui limite considérablement leurs possibilités de maintenir un contact direct avec leurs familles. En sa qualité d’intermédiaire neutre, le CICR a facilité le passage en Syrie proprement dite de plus de 150 étudiants et de quelque 700 pèlerins druzes, à partir du Golan occupé, entre juillet et septembre.
Soutien aux services de santé défaillants
Ces derniers mois, les hôpitaux ont fait face à une pénurie préoccupante de carburant servant à alimenter leurs générateurs, ce qui a provoqué des coupures d’électricité allant de quelques heures à une journée et mis gravement en danger la vie de certaines personnes, en particulier des patients dialysés. Contraints de fermer leurs salles d’opération et leurs blanchisseries, les hôpitaux de Gaza ont ainsi limité leur activité aux services d’urgence.
La difficile coopération entre le ministère de la Santé à Ramallah et les autorités de Gaza ont eu des conséquences fâcheuses sur l’approvisionnement en médicaments et matériel médical de première nécessité. Face à pénurie chronique de plus de 170 différents articles, c’est le CICR qui, s’efforçant de parer au plus urgent, approvisionne régulièrement les hôpitaux de Gaza. Il leur fournit par exemple un produit utilisé à des fins d’imagerie radiographique, des médicaments pour soigner les déficiences cardiaques d’origine congénitales du nourrisson et des pièces détachées destinées à l’entretien des équipements médicaux. En juillet et en août, le CICR a ainsi distribué près de 76 tonnes de médicaments et de matériel médical, permettant aux hôpitaux de Gaza d’opérer en urgence près de 11 000 personnes.
« Nous devons intervenir pour répondre aux besoins les plus pressants des établissements de santé, leur impossibilité de se procurer les médicaments et le matériel médical nécessaires ayant des conséquences directes sur la santé et la vie des personnes », explique Morven Murchison, coordonnateur des programmes de santé du CICR. En septembre, après de années de tentatives infructueuses, le CICR a finalement obtenu l’autorisation d’introduire des électrodes à Gaza. Les pénuries chroniques de ce genre d’articles, indispensables pour surveiller le rythme cardiaque des malades du cœur, a gravement nui à la qualité des soins donnés à cette catégorie de patients.
Le centre d’appareillage orthopédique et de prise en charge de la poliomyélite a continué de pourvoir aux besoins des personnes ayant besoin de prothèses ou d’orthèses : 775 patients ont été traités durant le troisième trimestre de cette année. Parallèlement, le CICR a terminé la construction de deux nouveaux étages ajoutés au bâtiment abritant le centre.
Aide aux personnes démunies
Le CICR a employé plus de 870 chômeurs gazaouis dans le cadre de projets « travail contre nourriture » pour l’entretien ou la remise en état d’infrastructures, ainsi que des personnes handicapées pour des travaux de peinture et de nettoyage de bâtiments. Dans le domaine agricole, le CICR est intervenu pour venir à bout d’une infestation d’insectes qui menaçait la production de tomates et, partant, les moyens de subsistance des personnes qui les cultivaient. Les filets endommagés de quelque 700 serres ont ainsi été réparés, ce qui a permis d’empêcher les insectes de pénétrer et de s’attaquer aux cultures.
En Cisjordanie, le CICR a aidé des milliers de personnes dont la vie s’est vue bouleversée par l’installation de colonies et la construction de la barrière de Cisjordanie – qui empiète largement sur le territoire palestinien – à maintenir ou améliorer leur accès aux terres agricoles. À cet effet, il s’est employé à remettre en état citernes et systèmes d’irrigation situés sur des terrains desquels les propriétaires s’étaient retrouvés coupés par la barrière, veillant en outre à ce qu’ils puissent y accéder à nouveau plus aisément.
« Le tracé de la barrière de Cisjordanie – qui pénètre profondément en territoire palestinien – et les zones de sécurité mises en place à l’intérieur et à proximité des colonies israéliennes ont privé des milliers de fermiers palestiniens d’accès direct à leurs terres », explique Ian Byram, coordonnateur des programmes de sécurité économique à Jérusalem. « Beaucoup d’entre eux ne peuvent plus du tout cultiver leurs champs. Les projets que nous menons ont pour but de faire revivre les terres qui ont été partiellement ou totalement abandonnées. »
Les Palestiniens vivant dans la veille ville d’Hébron sont soumis à des restrictions de mouvement du fait de la présence de colonies israéliennes et de la violence des colons. Selon une étude menée par le CICR en mai et juin derniers sur le revenu des ménages, 80 % de la population vit toujours sous le seuil de pauvreté. Aussi l’institution continue-t-elle de distribuer chaque mois des colis de vivres à plus de 6 300 personnes dans le besoin.
Approvisionnement en eau et amélioration de l’assainissement
Le CICR continue d’aider le service des eaux palestinien à approvisionner par conduites les communautés de Cisjordanie. Cinq projets de ce genre ont ainsi été partiellement ou totalement menés à bien au cours des trois derniers mois, ce qui a permis à quelque 130 000 personnes d’être mieux approvisionnées. En plus de faciliter l’approvisionnement, ces projets contribuent également à réduire le coût de l’eau pour les communautés qui, autrement, devraient se faire ravitailler par camion.
Dans la bande de Gaza, les travaux de rénovation de la station de traitement des eaux usées de Rafah sont entrés dans leur phase finale. À terme, les eaux traitées par la station seront employées à des usages agricoles, notamment à l’irrigation des vergers. En outre, grâce à ces travaux, 150 000 habitants de Rafah bénéficient désormais de meilleures conditions d’assainissement.
Renforcement de la capacité des Sociétés nationales à intervenir en temps de crise
Le CICR travaille en étroite coopération avec le Croissant-Rouge palestinien afin de renforcer ses capacités et l’aider à mettre en place des systèmes plus performants pour répondre aux besoins en période de crise. Ces derniers temps, ses efforts ont porté essentiellement sur des procédures et des pratiques basées sur les enseignements tirés de situations qui se sont présentées dans la bande de Gaza. Le CICR continue également à soutenir les services médicaux d’urgence du Croissant-Rouge palestinien, qui ont répondu à près de 13 000 appels dans le territoire palestinien occupé entre juillet et septembre.
La Société nationale israélienne, le Magen David Adom, a organisé, avec le soutien financier du CICR, sa formation annuelle à la gestion des situations d’urgence impliquant un afflux massif de blessés. Plus de 1 000 jeunes volontaires ont ainsi été formés à prodiguer des soins vitaux.
Promotion du droit international humanitaire
Dans le but de promouvoir le respect du droit international humanitaire, le CICR a maintenu un dialogue continu avec les diverses autorités, les forces et les factions armées, ainsi qu’avec les membres influents de la société civile de toutes les parties concernées.
De juillet à septembre, 1 500 membres des services palestiniens de sécurité ont été sensibilisés à l’action du CICR et aux normes des droits de l’homme applicables au maintien de l’ordre, tandis que 320 membres des forces armées et de police israéliennes ont participé à des séances d’information sur les activités et le mandat de l’institution. En outre, 200 militants palestiniens appartenant à plusieurs groupes armés ont suivi cinq ateliers portant sur le CICR, le droit international humanitaire et les premiers secours.
Le programme « Explorons le droit humanitaire » lancé par le CICR dans le but de sensibiliser les élèves de l’enseignement secondaire aux règles et principes de base du droit international humanitaire sera confié au ministère palestinien de l’Éducation à Ramallah et aux autorités de facto de Gaza en 2011. Un forum et des concours ont été organisés durant l’été à l’intention d’élèves de 270 établissements proposant ce programme.
Afin de mieux faire respecter l’action de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d’obtenir un meilleur accès aux personnes ayant besoin de protection ou d’assistance, les collaborateurs du CICR ont organisé 55 ateliers de formation et séances d’information. Plus de 2 000 chefs religieux, étudiants, professionnels de la santé, journalistes et représentants d’organisations non gouvernementales y ont pris part entre juillet et septembre.

Le référendum israélien, une arme à double tranchant

publié le dimanche 28 novembre 2010
Gilles Paris

 
Si le recours au référendum doit concerner à l’avenir toute portion de territoire israélien pouvant faire l’objet d’un abandon de souveraineté, il pourra également s’appliquer aux échanges de terre prévus pour régler la question des frontières.
Le projet de loi imposant un référendum préalable à l’adoption de tout accord de paix impliquant un retrait israélien du Golan et de Jérusalem-Est, deux territoires occupés depuis 1967 en contravention avec les résolutions des Nations unies [1] n’est-il que la traduction anecdotique d’un rapport de force temporaire à la Knesset, la traduction d’une humeur politique passagère ? C’est l’analyse semble-t-il, qui a été privilégiée dans les milieux diplomatiques occidentaux qui ne s’en sont pas émus outre mesure.
A bien y regarder, pourtant, la cible visé par la droite et ses alliés (il s’est même trouvé un ministre travailliste pour ajouter sa voix à celles du Likoud, d’Israel Beitenou, de Shass, et des autres formations radicales religieuses) ne se limite pas seulement au plateau syrien et à la partie orientale de Jérusalem. Si le recours au référendum doit concerner à l’avenir toute portion de territoire israélien pouvant faire l’objet d’un abandon de souveraineté, il pourra également s’appliquer aux échanges de terre prévus pour régler la question des frontières.
On sait que la diplomatie américaine fait le forcing pour obtenir un résultat sur cette question que les négociations précédentes ont permis d’éclaircir à un point tel qu’elle estime qu’une entente, à l’exception de la partie qui concerne Jérusalem, pourrait être trouvée sans trop de difficultés. Le principe est le suivante : Israël annexerait des blocs de colonies située le long de la Ligne verte de 1949 en échange de terres qui jouxtent le sud-est de la Cisjordanie ou Gaza.
Avec ce projet de référendum, les opposants israéliens à tout accord de paix disposent d’une arme contre ces trocs de terre. Que le référendum soit étranger à la culture politique israélienne (mais non pas inconstitutionnel, faute de Constitution…) pourrait alimenter un débat passionnant devant la Cour suprême. Qui osera cependant la saisir ?
[1] Dans la geste du conflit israélo-palestinien, l’interprétation des résolutions 242 et 338 des Nations unies a alimenté une fameuse controverse. Faut-il conclure qu’Israël doit se retirer DES territoires conquis lors de la guerre de 1967 (de tous ces territoires, selon la version française de la résolution.Voir la PJ sur l’article source ), ou DE territoires, d’une partie seulement (selon la lecture qui peut être faite de la version anglaise). La “feuille de route” qui sert de corpus de référence tranche semble-t-il en faveur de la première lorsqu’elle invite à mettre fin à l’occupation qui a commencée en 1967.)
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

Fin des manœuvres aériennes israélo-italiennes !

28 Novembre 2010 12:41 
IRIB - Durant dix jours, les chasseurs-bombardiers israéliens ont attaqué leurs objectifs avec des bombes et des missiles. Pas à Gaza, pas au Liban, mais, en Sardaigne, où, vendredi, dans la base aérienne militaire de Decimomannu (Cagliari), s’est terminée la manoeuvre "Vega 2010".  C’est du moins ce qu’a rapporté la radio israélienne, qui a précisé que 600 militaires et 50 avions de guerre italiens et israéliens y ont participé. Les chasseurs-bombardiers israéliens étaient des F-15 et F-16, les mêmes que ceux qui, il y a deux ans, ont pilonné, pendant plus de 20 jours, la population de Gaza, dans l’opération «Plomb durci». Ils devaient, aussi, être invisibles : ils ont, en effet, disparu du communiqué de l’aéronautique italienne sur la manœuvre "Vega 2010". Elle a ajouté que ces exercices ont pour but de tester les capacités des pilotes, en particulier, en ce qui concerne les vols, dans des régions inconnues, et, aussi, pour connaître les nouvelles armes des pays membres de l'OTAN. Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé que les exercices font partie d’un plan annuel de formation et de coopération avec les armées étrangères, dans le monde entier.
Pendant que les chasseurs-bombardiers israéliens volaient au-dessus de la Sardaigne, en s’entraînant pour des attaques encore plus mortelles, grâce aux systèmes électroniques sophistiqués de la base de Decimomannu, le ministre italien des Affaires étrangères, Frattini, s’envolait pour "Israël", pour «donner une impulsion au processus de paix». Après de cordiaux entretiens avec le Premier ministre Netanyahou et les ministres des Affaires étrangères et de la guerre, Lieberman et Barak, Frattini a, aussi, rencontré le Président de l’Anp, Abu Mazen, en déclarant que «autant Israël que les Palestiniens de Gaza sont détenus en otage par le mouvement islamique Hamas»
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Le Hamas appelle à l’élargissement des prisonniers

28 Novembre 2010 22:06 
IRIB- Le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas, a demandé la libération sans condition de ses membres, détenus, par l’Autorité autonome.
Dans un communiqué, publié, ce dimanche, le Hamas a, vivement, condamné l’arrestation de plusieurs de ses membres, par les agents de l’Autorité autonome, avant d’appeler à leur élargissement. Six membres du Hamas sont détenus, depuis 2008, à Ariha. Ils ont, récemment, entamé une grève de la faim, en signe de protestation contre la prolongation de leur détention, en dépit d’une décision de la Cour suprême de Palestine qui demande leur libération.
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Un coup d'œil sur ce qui se passe dans les territoires occupés

28 Novembre 2010 09:41 
IRIB- Les politiques hégémoniques du régime de Tel-Aviv, dans les territoires occupés, ont suscité une nouvelle vague de protestations chez le peuple palestinien.
A l'appel du Comité populaire de la résistance, les habitants du village de Baleïn, ont participé à une manifestation, devant le mur de l’apartheid et de la colonisation. Figuraient parmi les protestataires, des dizaines d'activistes internationaux de la paix. Les Palestiniens continuent de demander à Israël d'arrêter l'expulsion de leurs maisons et de lever le blocus de Gaza. Alors que l'on se rapproche de la journée de la solidarité internationale avec la nation palestinienne, ledit comité lance un appel à la communauté internationale, ainsi qu’aux épris de liberté et de justice, pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Par ailleurs, il plaide en faveur du soutien international à la résistance palestinienne devant les usurpateurs sionistes et de la suspension complète de la construction des colonies de peuplement, dans les territoires occupés. En vérité, les protestations des Palestiniens contre les approches expansionnistes des Sionistes ont, pris de l'ampleur, ces jours-ci, à tel point qu'Issa Qaraqe, le ministre des Affaires des prisonniers palestiniens, au sein de l'Autorité autonome, a fait part de l’organisation d'une nouvelle grève générale qu’ont décidé d'observer les prisonniers palestiniens, en vue de crier haut et fort leur indignation, face aux politiques tyranniques et inéquitables des occupants israéliens, dans les territoires palestiniens. Il a affirmé que les prisonniers avaient décidé d'observer, bientôt, une grève de la faim, pour protester contre leurs mauvaises conditions de détention, dans les geôles israéliennes. Dans ce contexte, le prédicateur de la mosquée d'Al Aqsa, Cheikh Mohammad Hossein, a dénoncé les tentatives des Sionistes de détruire ce qui fait partie des valeurs sacro-saintes des Musulmans, à savoir, les mosquées, dans les territoires occupés, tentatives contrecarrées, qu'a, quant à lui, condamnées le Mouvement du Jihad islamique de la Palestine. Nabil Shaas, l'un des responsables de l'Autorité autonome et négociateur palestinien, a reconnu que vu les approches irrationnelles des Sionistes envers les Palestiniens, négocier avec les Sionistes s'avère inutile. Et ce, alors que Saëb Erakat, le négociateur en chef palestinien, a reconnu qu'Israël s’obstine à poursuivre ses politiques expansionnistes, dans les territoires occupés.
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Al-Khatib: la libération du Cheikh Read sera au début du mois prochain

[ 28/11/2010 - 09:37 ]
Al-Nassera – CPI
Le vice-président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Cheikh Kamal al-Khatib, a affirmé que la peine d'emprisonnement de Cheikh Raed Salah, président du mouvement, sera fini au début du mois prochain de décembre, déclarant qu'on parle dernièrement que sa libération sera le 12 décembre prochain et peut être reportée plusieurs jours.
Dans une déclaration exclusive au centre palestinien d'information, al-Khatib a déclaré, le samedi soir 27/11, que le Cheikh Raed Salah est isolé dans une cellule individuelle et souffre de la dureté geôlier sioniste, mais il sera libéré prochainement.
Il a montré que les dirigeants des palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 se préparent pour un grand accueil populaire pour le Cheikh Raed Salah.
A propos de l'expulsion du Cheikh Raed Salah d'al-Qods, al-Khatib a indiqué que la décision de son expulsion est ainsi continuelle parce que l'entité sioniste l'a prolongée lors de son emprisonnement.
Al-Khatib a assuré que l'occupation essaye à travers du prolongement de cette décision à expulser le Cheikh d'al-Qods dans une tentative de lui empêcher de servir la mosquée sainte d'al-Aqsa.

La délégation européenne qui visite Gaza appelle à briser le blocus sioniste

[ 28/11/2010 - 11:02 ]
Gaza – CPI
La délégation européenne qui visite la Bande de Gaza a appelé à la solidarité avec les résidents du secteur assiégé depuis plus de 5 ans, la levée sans aucune condition de l'injuste embargo sioniste imposé contre Gaza et à réaliser la réconciliation palestinienne.
Le président de la délégation, M. Derose, a déclaré, le samedi soir 27/11, lors d'une visite des membres de la délégation au conseil législatif palestinien, que l'objectif de cette visite soit de poursuivre et de déterminer ses buts, examiner les incidents et constater les situations à Gaza afin d'écrire des rapports complets des situations dans le secteur, remerciant les membres du conseil législatif palestinien qui ont reçu la délégation.
Il a déclaré que ces visites comporteront toutes les institutions, organisations et factions et arriveront à Ramallah, à al-Qods et à la Cisjordanie occupée.
De son côté, le député, Dr. Ismaïl al-Achkar, a accueilli aimablement la délégation affirmant les bonnes relations parlementaires palestiniennes avec les députés européens en générale, particulièrement celles de solidarité qui viennent pour briser le sévère blocus sioniste imposé contre Gaza.
"Le peuple palestinien souffre de l'embargo à Gaza, la coupure d'électricité, l'interdiction d'acheminement de matériaux de construction vers à la Bande de Gaza, alors que l'entité sioniste empêche l'entrée de la majorité des besoins nécessaires des Gazaouis", a déclaré al-Achkar, appelant à mettre la pression contre l'entité sioniste pour renoncer à sa décision d'expulser les députés palestiniens à al-Qods occupée.
D'autre part, le leader du Hamas a indiqué que son mouvement s'attache au dialogue palestinien et la réconciliation, insistant sur la nécessité de mettre fin aux désaccords palestiniens internes pour faire face aux défis étrangers.
De son côté, le ministre des affaires des détenus et des libérés, le député Mohamed Faraj Ghoul, a appelé à l'importance de briser le blocus sioniste et de mettre fin à la souffrance des Gazaouis, attirant l'attention à l'existence de plus de 7 000 détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation sioniste.
"Il doit effectuer les résolutions onusiennes dont la levée du blocus sioniste imposé contre Gaza, la reconstruction de la Bande de Gaza et la condamnation des dirigeants de l'occupation devant la cour pénale internationale", a-t-il poursuivi.

L’agression contre Soumoud Karaja confirme la continuation des actes criminels sionistes

[ 28/11/2010 - 11:04 ]
Gaza – CPI
Le Haut Comité national pour le soutien des prisonniers a considéré que l'agression criminelle sioniste contre la captive Soumoud Karaja dans la prison de Ramla démasque les pratiques criminelles de l'occupation contre les détenus et affirme la poursuite de la violence ainsi que la cruauté de l'occupation qui maltraite les prisonniers et prisonnières en violant toutes les règles et lois internationales.
Le Haut Comité a précisé dans un communiqué de presse publié, le samedi 27/11, que la détenue Soumoud a été transférée à la prison de Ramla avant d’être présentée au tribunal militaire d’Ofer, lorsque des unités spéciales sionistes appelées «Nahchon» ont envahi sa cellule, en la battant violemment et sauvagement, en la blessant grièvement et la laissant gémir sur le sol et souffrir des douleurs des différentes blessures et du grand froid durant toute la nuit.
La prisonnière palestinienne "Karaja", 22 ans, est détenue depuis le 25/10/2009., après avoir été accusée d'avoir poignardé un soldat sur un barrage sioniste, et a été soumise à des enquêtes et tortures très violentes durant sa détention dans le centre interrogatoire de Petah Tekva.
Le Comité a souligné que l'occupation traite violement et sauvagement les prisonniers et prisonnières, en ne donnant aucun respect à leur vie et négligeant leurs droits garantis par toutes les lois et conventions internationales, en précisant que cet incident n'est pas le premier dans les prisons sionistes, où on a signalé  beaucoup de cas de tortures et de pratiques sauvages au cours des dernières années, dont des coups violents, des insultes, des fouilles nues et des isolements dans des conditions insupportables, comme il était le cas, avant deux ans, de la captive (Abeer Odeh) qui a été maltraitée et isolée dans la prison de Ramla, où elle a été battue et agressée violemment par les geôliers sionistes, après avoir ligoté ses mains avec des menottes en fer.
Le Comité a montré également que des unités spéciales effectuent des attaques quotidiennes contre les prisonniers et prisonnières, en soulignant que peu de choses parviennent aux médias, notamment durant les incursions et fouilles effectuées par les unités spéciales dans de nombreuses prisons sionistes.
Le Haut Comité a appelé tous les côtés concernés et les hommes libre au monde à protéger et sauver la vie des captif et captives dans les prisons sionistes, et presser sur l’occupation pour arrêter les pratiques criminelles et sauvages israéliennes qui violent leurs droits garantis par les lois, règles et conventions internationales, en précisant que le nombre des prisonnières palestiniennes a atteint 36 personnes.

Les deux leaders détenus Abou Haija et Ghalma annoncent une grève de faim

[ 28/11/2010 - 11:18 ]
Naplouse – CPI
Le centre d'Ahrar pour les études des détenus et des droits de l'homme a déclaré que les deux dirigeants détenus, Cheikh Jamal Abou Haija, 52 ans, du camp de Jénine et le détenu Ahed Abou Ghalma, 42 ans, de Beit Fourik, ont annoncé leur grève de faim depuis hier.
Le directeur du centre d'Ahrar pour les études des détenus et les droits de l'homme, Fouad al-Khafach, a déclaré, dans une déclaration de presse publiée le samedi soir 27/11, que les deux leaders détenus ont annoncé leur grève de faim depuis deux jours successifs, pour protester contre l'agissement mauvais de la direction de la prison d'al-Ramla contre eux et parce qu'elle empêche leurs familles de les rendre visite ainsi que la politique d'isolement pratiquée contre eux.
Al-Khafach a ajouté que le Cheikh Jamal Abou Haija est isolé depuis six ans, souffre de plusieurs maladies et sa famille est interdite de lui rendre visite depuis plusieurs ans.
C'est aussi la situation du détenu Ahed Abou Ghalma, l'un des accusés d'avoir participé à l'assassinat du ministre sioniste, Zeevi, où la direction des prison sionistes renouvelle son isolement chaque six mois et empêche son épouse et ses fils de lui visiter alors qu'il a été mis dans une cellule individuelle.
Wafa Abou Ghalma a déclaré au centre d'Ahrar que son mari Ahed insiste de poursuivre sa grève de faim jusqu'à la reprise de ses droits garantis par toutes les conventions et les droits internationaux.  
Elle a exprimé son inquiétude sur la vie de son mari, portant l'occupation responsable de tout danger ou risque menaçant la vie de son mari prisonnier.
De son côté, Oum Abdul-Salam Abou Haija, a appelé toutes les organisations juridiques et les institutions des droits de l'homme à intervenir immédiatement pour stopper la détérioration de l'état sanitaire de son mari isolé dans une cellule individuelle depuis plus de 6 ans, s'interrogeant sur le rôle des institutions des droits de l'homme envers les violations dangereuses contre les détenus palestiniens.

Quatre ouvriers blessés par les tirs de l'occupation à Gaza

[ 28/11/2010 - 11:25 ]
Gaza – CPI
Le coordinateur médiatique des services médicaux militaires, Adham Abou Salmia, a annoncé la blessure de quatre ouvriers palestiniens aux alentours du passage de Beit Hanoun, au nord de la Bande de Gaza.
Dans une déclaration de presse exclusive au centre palestinien d'information, Abou Salmia a déclaré, le dimanche 28/11, que les quatre blessés sont des ouvriers qui regroupent les débris, ont été blessés par des balles réelles dans leurs pieds, où on a transporté deux d'entre eux à l'hôpital du martyr Kamal Adwan, au nord de la Bande de Gaza , le troisième a été transporté à l'hôpital militaire de Balsam et le quatrième à l'hôpital de Beit Hanoun et que leur état sanitaire est moyen.
Il a appelé les organisations des droits de l'hommes et les institutions internationales à intervenir immédiatement pour stopper la politique sioniste d'agressions collectives contre les civils innocents palestiniens, où l'occupation a ciblé durant les dernières 24 heures, 7 civils dont deux enfants et un pêcheur.
Notons que les forces occupantes ciblent les civils et les fermiers palestiniens de façon continuelle au nord et à l'est de la Bande de Gaza, dans une tentative d'imposer une zone d'isolement sécuritaire, ce qui est interdit et condamné par le droit international et les principes des droits de l'homme.

L’armée de l’occupation israélienne prétend un tir de roquette depuis Gaza

[ 28/11/2010 - 12:01 ]
Al Qods occupée
Un porte-parole de l'armée de l’occupation israélienne a annoncé qu’une roquette a été tirée, aujourd’hui dimanche,  à partir de la bande de Gaza sur le sud d'Israël, indiquant qu’elle n’a pas fait de victime, selon ses propos.
L'armée occupante a souligné que la roquette tirée en direction de la région de « Shaar Hanegev », à l'est du secteur assiégé depuis plus de 4 ans consécutifs, a explosé en vol, selon la même source.
Il est à noter que l’occupation israélienne avait déclenché une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, en fin 2008 et début 2009,  prétendant comme objectif de cesser les tirs de roquettes ou de mortier anti-sionistes, alors que l’ennemi occupant n’a réussi que de massacrer une majorité d’enfant et de femme dont plus de 1450 martyrs et plus 5000 d’autres blessés
L’armée israélienne a ainsi prétendu selon son récent sondage que près de 190 roquettes et obus de mortier ont été tirés vers Israël depuis le début 2010.

Un plan pour la construction de 625 nouvelles unités coloniales à Al-Qods occupée

[ 28/11/2010 - 12:11 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un plan sioniste a été révélé, le dimanche 28/11, pour la construction de 625 nouvelles unités coloniales dans la colonie sioniste de Pisgat Ze'ev, installée illégalement sur les terres palestiniennes près de Hazma et de Beit Hanina, dans la région d’Al-Qods occupée (Jérusalem), et qui ont été confisquées en 1980.
Le directeur de la section de cartographie et l’expert sur les colonies dans l’association des études arabes de la Maison d'Orient, à Al-Qods, Saïd Khalil Tafkaji, a dit dans une déclaration de presse, aujourd'hui, : "Ce projet colonial vise à étendre la colonie de Pisgat Ze'ev et la construction d'une nouvelle colonie", en ajoutant : "Il semble que la décision sioniste rapide pour étendre les colonies dans la région d’al-Qods, montre que l’occupation veut construire plus de colonies, de routes et de chemins de fer."
Il a souligné que ce projet colonial sera suivi par la création d'un jardin technologique pour servir les colons sur une superficie de 300 hectares, en ajoutant que de telles mesures entrent dans le cadre de la politique  coloniale de l'entité sioniste, qui considère Al-Qods comme la capitale juive éternelle, notamment après l’approbation d’une loi à la Knesset qui interdit tout retrait de cette ville.
En ce qui concerne le projet du ministère des Transports sioniste d'établir un chemin de fer entre les régions du nord de l'entité et les colonies situées au nord-Ouest, Tafkaji a dit : "Ce projet qui va couvrir l'ensemble de la Palestine portera le numéro 35, et reliera entre Tel Aviv et les colonies en Cisjordanie, pour réaliser trois buts à l'État de l'occupation, dont le premier est la liaison de ces colonies avec la base dans la région du Sahel, pour que les colons sionistes résident dans ces colonies et travaillent dans la région de (Gush Dan), le deuxième but est la séparation sécuritaire entre le nord et le sud de la Cisjordanie, alors que le troisième objectif est de vider la vallée du Jourdain ainsi que le nettoyage ethnique et l'élimination des habitants palestiniens et leur interdiction de pénétrer dans la vallée du Jourdain."
Il a indiqué que l'état de l'occupation va pouvoir dominer, à travers ces plans sionistes, la vallée du Jourdain et lier économiquement cette région (le secteur agricole dans la région du Sahel) et faciliter le mouvement de circulation vers les deux côtés.

Mechaal appelle au lancement de la résistance en Cisjordanie

[ 28/11/2010 - 12:43 ]
Damas – CPI
Khaled Mechaal, président du bureau politique du mouvement du Hamas, a déclaré que son mouvement affronte des grands obstacles en Cisjordanie occupée comme étant une force contre l'occupation israélienne.
Il a affirmé que le peuple palestinien est incorruptible par les fonds de Fayyad et n'a pas peur des répressions des services de sécurité de Dayton.
"La lutte armée est acceptable au sein des habitants des territoires palestiniens occupée (contre l'occupation) où le Fatah continue à élargir son pouvoir depuis les événements de juin 2007", a-t-il ajouté.
Lors d'une réunion avec des politiciens, des écrivains et des célèbres intellectuels qui s'opposent au  processus de paix entre l'autorité d'Oslo et l'entité sioniste et sous la garde des Etats-Unis, Mechaal a confirmé, le samedi soir 27/11 que la résistance nationale affronte des grands défis notamment en Cisjordanie occupée.
"Sans de changement dans la scène en Cisjordanie occupée par le lancement de la résistance face à l'occupation et à la colonisation sioniste, nos principes seront démolis", a poursuivi Mechaal.
Le leader du Hamas a assuré que la résistance armée est le moyen unique capable de protéger la question palestinienne, malgré le soutien occidental à Abbas et ses forces.
Il a ajouté que le Hamas s'oppose aux négociations épouventables entre l'autorité palestinienne et l'entité sioniste sous la surveillance et l'égide des Etats-Unis et par lesquelles les droits palestiniens menacés d'être totalement perdus dont les territoires occupés par l'entité sioniste en 1967 et le droit des réfugiés palestiniens.
Hamas accuse l'autorité palestinienne d'avoir multiplié les campagnes d'arrestations et hostiles contres ses cadres et partisans en Cisjordanie occupée, tout en confirmant que la question palestinienne n'est plus un commerce ou une occasion d'affaires.
"Je ne parle pas d'un accord commercial ou de réaliser des bénéfices. Le seul capital des Palestiniens est son territoire, son identité et sa dignité", a-t-il ainsi insisté M.Mechaal.

26 détenus palestiniens ont passé 25 ans de prison dans les geôles sionistes

[ 28/11/2010 - 14:03 ]
Gaza - CPI
La liste des détenus qui ont passé plus d'un quart de siècle dans les prisons de l'occupation a augmenté à 26 cas, après l’addition de deux prisonniers de la Bande qui ont atteint 25 années de prison dans les geôles sionistes.
Le Haut Comité national pour le soutien des prisonniers a dit dans un communiqué de presse dont le Centre Palestinien d’information a reçu une copie : "Le prisonnier Nafed Ahmed Taleb Haraz, et le détenu Fayez Al Khor ont rejoint la liste des prisonniers qui ont passé plus d'un quart de siècle dans les cellules israéliennes."
Le Comité a précisé que le prisonnier Ahmed Haraz, 55 ans, l'un des leaders du mouvement des prisonniers palestiniens a été arrêté le 25/11/1985, et condamné à la prison à vie sous prétexte d'avoir assassiné un soldat sioniste, ainsi que le prisonnier, Fayez Motawaa Hammad Al-Khor, 49 ans, arrêté depuis le 29/11/1985, et condamné à la perpétuité.
Il a indiqué que le rejoint des deux captifs à la liste des détenus palestiniens qui ont passé plus d'un quart de siècle dans les prisons sionistes a augmenté le nombre à 26 cas, dont 4 détenus des territoires occupés en 1948, deux prisonniers de la ville d’Al-Qods (Jérusalem), 3 détenus de la Bande de Gaza, et seul prisonnier Arabe, alors que 16 détenus sont de la Cisjordanie.
Le Haut Comité a appelé que les factions palestiniennes qui capturent le soldat sioniste "Gilad Chalit" dans la Bande de Gaza, à ne pas abandonner les conditions de l’opération d’échange des prisonniers, notamment l’inclusion de tous les anciens prisonniers qui ont passé de nombreuses années derrière les barreaux sionistes.

Le comité jordanien anti-normalisation appelle à boycotter une conférence sioniste à Haïfa

[ 28/11/2010 - 17:41 ]
Amman – CPI
Le comité syndical jordanien de la protection du patrie et anti-normalisation a appelé les intellectuels, les penseurs et les écrivains jordaniens à boycotter une conférence qui sera organisée par le gouvernement sioniste sous le titre "Mots sans frontières" dans la ville de Haïfa, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, le vendredi prochain et pour 4 jours.
Le président du comité, Badi Rafai'a, a déclaré, le samedi 27/11, dans une déclaration de presse, que le comité a entamé à regrouper les informations publiées par le côté qui organise la conférence et concernant une participation jordanienne dans cette conférence qui vise à montrer que l'entité sioniste est un état qui garde la littérature et la culture et non une entité occupante qui agresse, tue, détruit la civilisation, les antiquités et la culture palestinienne et arabe.
Rafai'a qui préside le comité composant des représentants de tous les syndicats professionnels dont la ligue des écrivains jordanien, a insisté sur le refus du comité à toute participation dans telles ces activités de normalisation qui ont des buts clairs et déterminés pour effacer la sauvagerie de l'état de l'occupation et couvrir sa vérité oppressive.
Il a confirmé que le comité inscrira les noms des participants jordaniens dans la conférence sur la liste des partisans de la normalisation, déclarant qu'il a poursuivi les nouvelles qui parlent de la participation des étudiants jordaniens aux activités sportives sionistes de normalisation.
Rafai'a a appelé les intellectuels et les écrivains arabes et jordaniens à boycotter cette conférence et à répondre à l'appel de l'union générale des écrivains et intellectuels palestiniens de boycotter cette dangereuse activité de normalisation.
Il a également appelé à démasquer les objectifs de cette conférence et à la faire échouer, disant que l'entité sioniste qui tue les enfants, les hommes âgés et les femmes, viole les terres et l'environnement, judaïse al-Qods, construit les colonies et empêche les Palestiniens d'enseigner, ne respecte, ni culture, ni écrivains, mais elle ne respecte que l'assassinat et les agressions.

Dr. Bahr rencontre le vice-président soudanais à Khartoum

[ 28/11/2010 - 18:30 ]
Khartoum – CPI
Une délégation parlementaire palestinienne présidée par Dr. Ahmed Bahr, le premier vice-président du conseil législatif palestinien, a rencontré le vice-président soudanais, Ali Ottoman Taha, où les deux côtés ont discuté les moyens de poursuivre le soutien à la question palestinienne et comment faire face à ses défis.
Cette rencontre est venue en marge des travaux de la conférence arabo-africaine de Tadhamoun (Solidarité) qui a eu lieu, le dimanche 28/11, dans la capitale soudanaise, Khartoum.
Les deux côtés ont discuté les risques de la continuation des désaccords palestiniens internes et la nécessité de la réalisation de la réconciliation palestinienne, bien que la discussion des défis qui compliquent la situation soudanaise dont la question de Darfour et du Sud du Soudan.
Dr. Bahr a expliqué au vice-président soudanais, les dernièrres situations du peuple palestinien, notamment les habitants de la Bande de Gaza, affirmant la lutte et la patience des Palestiniens et leur attachement à leurs droits légaux malgré le blocus, les agressions et les complots qui les ciblent.
La délégation parlementaire palestinienne a remercié le gouvernement et le peuple soudanisais pour leur soutien continuel à la question palestinienne et pour les bonnes positions face au blocus régional et international contre la Bande de Gaza.

Le président allemand promet une responsabilité toute entière pour la protéction de l'occupation

[ 28/11/2010 - 17:56 ]
Al-Qods, occupée – CPI
Le président allemand, Christian Wulff, a annoncé, le dimanche 28/11, lors de sa rencontre avec son homologue sioniste, Shimon Pérès, que son pays assume une responsabilité toute entière pour la protection de la sécurité de l'entité sioniste.
Wulf a ajouté que l'Allemagne considère qu'il doit assumer une grande responsabilité au droit d"'Israël" à l'existence et à la sécurité.
Ces déclarations du président allemand sont venues dans une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec Pérès.
Wulff qui est arrivé, le samedi 27/11, à l'entité sioniste, dans une visite de trois jours, rencontrera aussi le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, son ministre des affaires étrangères, Avigdor Liebermann, et l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Des lettres de condamnation des militants espagnols aux officiers sionistes durant la guerre de Gaza

[ 28/11/2010 - 18:21 ]
Nassera (Nazareth) - CPI
Des sources de presse sionistes ont déclaré qu'un certain nombre d’officiers de l'armée de l'occupation qui ont participé à la guerre contre la Bande de Gaza, à la fin de l’année 2008, ont reçu des e-mails envoyés de l'Espagne, qui contenaient des condamnations "aux crimes de guerre sionistes" contre les enfants et le peuple palestinien innocent.
Le journal Yedioth Ahronoth, a rapporté dans son édition de dimanche 28/11, que le général de réserve Benzi Gruber a reçu à travers le courrier qui parvient à son domicile une lettre personnelle envoyée à partir de la capitale espagnole, Madrid, dans laquelle se trouve la photo d’un enfant palestinien enterré sous les décombres, et paraît sa tête seulement, en écrivant sur le dos de la photo en anglais l’expression : «Comment allez-vous expliqué ce crime devant Dieu?»
Le journal a indiqué que cette lettre envoyée de Madrid est parvenue à un certain nombre d'officiers de l'armée israélienne, dont le commandant de la Zone du Centre", Avi Mizrahi, ainsi que le chef de l'ex-service de renseignement militaire, Amos Yadlin, tout en soulignant que d’autres officiers sionistes ont reçu également des messages similaires avec des images montrant les violations et attaques sauvages des soldats israéliens, et les crimes affreux qu'ils ont perpétré contre le peuple palestinien lors de la guerre contre la Bande de Gaza.
Le journal a dit que les adresses des officiers qui ont reçu ces lettres, sont essentiellement inscrites dans la liste des "criminels de guerre", publiée sur plusieurs sites électroniques.

Une prochaine guerre pourrait menacer l’existence de l’Entité sioniste ?

[ 29/11/2010 - 00:53 ]
Gaza – CPI
Le vice-ministre israélien de la sécurité, le général en retraite Mitan Filinaï, a dit qu’il y des divisions profondes entre les politiciens concernant la deuxième guerre du Liban, bien qu’elle ait pris fin il y a quatre ans. Ces conflits concernent l’application des conseils donnés ; ils mettent aussi des bâtons dans les roues de ces préparatifs faits pour protéger le front intérieur. En fait, toute guerre à venir fera du front intérieur un vrai terrain de combat, croit-il.
Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a noté l’avis de quelques analystes politiques autour des intentions de l’armée israélienne, concernant les guerres à venir.
Dr. Adnan Abou Amer, expert dans les affaires sionistes, commente les propos du vice-ministre israélien, en disant que le front intérieur israélien est déjà un front de combat pour ce qui est de Gaza, du Golan ou du Sud du Liban. Cependant, ce front n’est pas encore tout à fait prêt. Depuis quatre ans, l’Entité sioniste se prépare à un affrontement à venir, et effectue plusieurs manœuvres, sans arriver à être tout à fait prête quant à son front intérieur.
Toutefois, Abou Amer ne croit pas en une nouvelle guerre imminente, comme le dit le vice-premier ministre israélien.
Le maillon faible
Pour sa part, l’analyste politique Naji Al-Batta croit que le point faible de l’Entité sioniste reste la démographie. L’immigration vers "Israël" est faible. Le taux de naissance est lui aussi faible. Toucher le front intérieur signifie toucher les immigrants venant vers la Palestine. « Les différents gouvernements israéliens font tout pour que le front intérieur soit solide ; une telle solidité permettra une nouvelle vague d’immigrés. »
Toute nouvelle guerre touchera le front intérieur israélien au même niveau que le front militaire. Mais le premier n’est prêt qu’à 40%, dit l’analyste. Il faut construire beaucoup de nouveaux refuges.
En effet, l’Entité sioniste est menacée par les missiles balistiques iraniens. Il y aussi le Hezbollah qui possède des missiles qui pourront atteindre Tel-Aviv. Le mouvement de la résistance islamique Hamas a également développé ses roquettes.
Par ailleurs, les guerres à venir seront des guerres de missiles qui percent la terre à une profondeur minimum de dix mètres. Il souligne que le front intérieur israélien est le maillon faible de la société israélienne, vérifié après les guerres du Liban et de la bande de Gaza.
Al-Batta ne croit pas qu’"Israël" entamera une nouvelle guerre. "Israël" avait été atteinte dans sa profondeur durant la deuxième guerre du Liban. Le gouvernement a alors confié au ministre de la sécurité la responsabilité de la protection du front intérieur. Mais les discussions ne sont pas terminées sur celui qui portera vraiment cette responsabilité. Ces discussions porteront atteinte de façon remarquable à la capacité de l’armée israélienne dans tout nouvel affrontement.
Disons enfin que l’Entité sioniste se montre comme un missile nucléaire, mais à l’intérieur, elle est hésitante, peureuse, affolée de toutes les frappes qui pourront atteindre pour la première fois sa profondeur stratégique et menacer son existence.

Jamila Al-Habash visitera l’exposition "Gaza 2010" samedi prochain

Publié le 28-11-2010

La jeune Jamila Al-Habash, qui a été mutilée par les bombardements israéliens de 2008-2009, et dont la photo se trouve au premier plan de l’exposition "GAZA 2010" de Kai Wiedenhöfer, au Musée d’Art Moderne de Paris, viendra visiter cette exposition samedi prochain 4 décembre.
Actuellement en France pour essayer de se faire faire des prothèses pour ses jambes, avec l’aide du D. Mohamed Salem, Jamila souhaite venir visiter cette exposition à Paris, CE SAMEDI 4 DECEMBRE, à 14 H.
Nous comptons bien entendu être nombreux à l’accompagner dans cette visite pour être à ses côtés et lui marquer notre solidarité.
A tous ceux qui osent prétendre que la vie est belle dans le grand camp de concentration de Gaza, et qui ont essayé de faire interdire cette expo, Jamila tient à faire connaître la dure réalité qui frappe, non pas une région sous-développée ou victime de catastrophes naturelles, mais une population de femmes, d’hommes et d’enfants, victimes des terribles exactions d’un occupant qui pratique le châtiment collectif depuis bien longtemps, et en toute impunité.
C’est pourquoi JAMILA VIENDRA A LA LIBRAIRIE RESISTANCES le même jour, de 15 H 30 à 17 H 30, après la visite de l’expo. (4, Villa Compoint. 75017 Paris. Angle du 40 rue Guy Môquet. M° Guy Môquet ou Brochant. Ligne 13. Bus 31 : arrêt Davy-Moines)
Elle présentera sa situation, et celle de toutes celles et tous ceux, qui ont survécu aux massacres israéliens de "l’opération plomb durci" dans la Bande de Gaza, mais qui ont perdu des êtres chers, et qui sont désormais physiquement diminués, et pris au piège d’un blocus qui rend particulièrement difficile leur prise en charge médicale.
Par ailleurs, Jamila sera l’invitée d’une
GRANDE REUNION MARDI SOIR 14 DECEMBRE A LILLE
Organisée par le Dr. Mohamed SALEM
A partir de 19 H, SALLE CONCORDE, Boulevard Metz (Métro ligne 1 : Porte des Postes). 59000 Lille.
CAPJPO-EuroPalestina