jeudi 25 novembre 2010

Les colons transforment des sources en sites touristiques et empêchent les Palestiniens d’y accéder

publié le mercredi 24 novembre 2010.
Les Colons transforment des sources en sites touristiques et empêchent les Palestiniens d’y accéder
Des Juifs de Cisjordanie transforment en sites touristiques des sources que les Palestiniens utilisent pour l’agriculture.
par Zafrir Rinat
22.11.10
L’eau de source reste vitale pour les agriculteurs palestiniens, mais récemment, à l’initiative des colons, des nombreuses sources de l’autre côté de la Ligne Verte ont été transformées en sites touristiques dont les Palestiniens sont exclus. Des panneaux en hébreu ont été disposés aux abords de nombreuses sources : certains endroits sont devenus des lieux commémoratifs pour les colons tués lors d’attentats terroristes ou de leur service militaire.
Des panneaux marron portant le nom hébreu d’une source alentour ponctuent les routes de Samarie. Ce nom peut figurer dans la liste de sites ’Route des Sources’ sur la carte touristique de conseils locaux comme Mateh Binyamin, en Samarie Sud.
Près de la colonie de Talmon, on l’on entre par des portes gardées, un panneau indique un site appelé Sources Tal. Alors qu’un journaliste visitait ce site, un colon est apparu avec un troupeau de chèvres, affirmant qu’il était en charge du site et que toute visite devait être organisée en coordination avec lui. "Grâce à moi, vous ne voyez pas d’Arabes ici, a-t-il dit. À une source voisine, qui a été ajoutée à la liste des sites touristiques, il est clairement indiqué que les habitants non-juifs de la région ne sont pas les bienvenus. Sur un bâtiment voisin, un grand panneau proclame : "Mort aux Arabes".
Selon Dror Etkes, qui a fait des recherches sur la construction dans les colonies depuis plusieurs années, au moins 25 sources sont en cours d’aménagement à des fins touristiques. "L’accès à ces sources a été bloqué aux Palestiniens, et il y a des dizaines d’autres sources que les colons ont marquées comme cibles à conquérir", dit-il.
Parfois un mémorial
Certaines des sources combinent site touristique et monument commémoratif. À Ein Arik, également connu sous le nom de Source de l’Héroïsme, un panneau immortalise deux habitants de la colonie voisine d’Eli qui ont été tués lors d’une attaque terroriste. "Là où la vie a été fauchée, une nouvelle vie grandira", dit le panneau. "Les eaux vivantes jailliront, abreuveront la terre et la feront prospérer. Nous continuerons à construire et à être construits."
Le jour où ce journaliste était là-bas, il y avait un pique-nique organisé par un groupe de chrétiens américains venus travailler dans les colonies. La source voisine de Oz est devenue le site commémoratif Harel Oz, du nom d’un colon tué par les Palestiniens. "Il a donné sa vie pour délivrer les collines de Samarie, il s’en est allé sur les chemins de la terre", dit un panneau. Sur le site, les colons ont planté un verger et peint un chandelier à sept branches.
Sur de nombreux sites, on a mis des chaises et des tables pour les touristes. Sur l’un d’eux, la source d’Amasa (près de la colonie de Har Bracha), il y a des "pataugeoires", une pour les hommes et une pour les femmes. Sur certains sites, on a construit des routes d’accès, on a rempli de nouveaux bassins et on a en partie pavé le sol.
En réalité, ces sites ne sont généralement pas de simples sources mais font partie d’un système agricole très ancien comprenant des bassins et des canaux qui détournent l’eau vers des parcelles cultivées par les Palestiniens.
"La confiscation des sources, tout en bloquant l’accès aux Palestiniens, n’est que le reflet d’un vaste projet que les colons mettent en œuvre avec le soutien de l’état", déclare Etkes. "Ils veulent de s’approprier des paysages et des lieux historiques d’une valeur exceptionnelle, comme des réserves naturelles, des points de vue panoramiques et des sites archéologiques".
Ordres de suspension des travaux
Le porte-parole de la Civil Administration [israélienne] a été invité à examiner la situation à quatre sources où il y a eu un développement touristique de très grande ampleur : la Source d’Amasa, Ma’ayan Hagevura, la Source de Oz et la Source de Meir près de Neveh Tzuf (Halamish). Selon la Civil Administration, les travaux de construction et la signalisation ont été faits illégalement, si bien que l’application de la loi a été renforcée. Dans le cas de la Source de Meir, les panneaux ont été supprimés. En outre, des ordres de suspension des travaux ont été émis pour plusieurs sources où des constructions illégales ont été faites. Les mesures d’application de la loi dont a parlé le porte-parole n’ont pas eu grand effet puisque tous les sites sont maintenant couverts de panneaux et des structures montés par les colons.
Le porte-parole de la Civil Administration dit n’avoir connaissance d’aucun problème concernant l’accès des agriculteurs palestiniens aux abords des sources. La Civil Administration et l’armée ont souligné que la Source de Meir et ses alentours ont été déclarés zone militaire fermée le vendredi en raison des manifestations que font les Palestiniens contre ce qu’ils considèrent comme la spoliation d’une source qu’ils utilisaient pour l’agriculture.
Le Conseil Régional de Benjamin a déclaré en réponse : "Ces deux dernières années, le tourisme s’est considérablement développé. En tant que partenaires des plans de développement du ministère du tourisme et du conseil régional, nous réhabilitons également les sources embourbées et en faisons des sites touristiques agréables. Les sources ne sont pas la propriété privée du conseil et elles sont ouvertes au grand public. Pour d’évidentes raisons de sécurité et suite aux attaques terroristes qu’il y a eu par le passé, Tsahal n’autorise pas les Arabes à accéder aux sources près des colonies. D’autres sources sont ouvertes et accessibles à tous."
Le ministère du tourisme, pour sa part, a qualifié la question d’initiative locale des autorités de Judée et Samarie que le ministère ne finance pas et dont il n’assure pas la promotion. "Le ministère accueille toute initiative qui conduit à un accroissement du [...] tourisme, à la condition qu’elle soit en conformité avec la loi", a déclaré le ministère.
Le porte-parole de Tsahal a déclaré qu’en règle générale, l’armée n’empêche ni les citoyens israéliens de se rendre en zone A (sous contrôle palestinien) ni les Palestiniens d’aller dans les zones de colonies juives. Mais en fonction des conditions de sécurité du moment, il est parfois procédé à une réévaluation pour éviter les frictions entre membres de la population locale.
Tr. MC.
Lien 

Gel de la colonisation: Israël et USA poursuivent les négociations (Peres)

17:10 24/11/2010
KIEV, 24 novembre - RIA Novosti
Israël et les Etats-Unis poursuivent les négociations sur les conditions d'un nouveau moratoire sur l'expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, a annoncé mercredi à Kiev le président israélien Shimon Peres.
L'achèvement des négociations sur les conditions du nouveau moratoire demande encore du temps. "A mon avis toutes les parties sont intéressées par la reprise du dialogue direct", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
"Il est extrêmement difficile de trouver les bonnes formules (…) qui pourront, si ce n'est conduire à un accord, lever les objections des trois parties - américaine, israélienne et palestinienne",  a ajouté le chef de l'Etat israélien.
Relancées le 2 septembre dernier à Washington après plus d'un an et demi de suspension, les négociations directes palestino-israéliennes se sont heurtées à la décision d'Israël de ne pas prolonger le moratoire sur la colonisation.
Décrété en novembre 2009, l'ancien moratoire sur les implantations juives de Cisjordanie a expiré le 26 septembre dernier à minuit. Les Palestiniens ont posé l'arrêt total de la colonisation comme préalable à tout dialogue avec l'Etat hébreu.
Lien 

Réunion interpalestinienne sur le processus de paix

24-11-2010
Le président palestinien Mahmoud Abbas a présidé hier une réunion du Conseil révolutionnaire de son parti  Fatah à Ramallah pour discuter de la situation politique dans les territoires  occupés et du processus de la réconciliation, selon un responsable au parti présidentiel.  Lors de cette réunion, le président Abbas "devait prononcer un discours  très important sur les développements de la situation politique, la réconciliation  et la situation interne du mouvement", a précisé Hussein El-Cheikh, membre du  Conseil révolutionnaire du Fatah.   
Le blocage du processus de paix israélo-palestinien sera également  au menu de cette réunion, a-t-il ajouté. 
Les négociations de paix israélo-palestiniennes ont été relancées le  2 septembre dernier mais bloquées par la poursuite de la colonisation  juive. Quant au processus de la réconciliation palestinienne, les différentes  factions tentent d'aplanir les difficultés entravant l'aboutissement à une réconciliation  nationale. A ce sujet, le responsable palestinien du bureau politique du Hamas,  Khaled Machaâl a exprimé mardi à Damas (Syrie) son souhait de concrétiser cette réconciliation nationale, tout en faisant part de la détermination du  mouvement de résistance à aplanir les difficultés entravant l'aboutissement du processus.    
Le chef du bureau politique du Hamas, basé à Damas, a aussi exprimé le soutien de son mouvement "à toute position politique palestinienne unifiée  contre celle de l'occupant israélien et contre le gel de 90 jours", proposé  par les Etats-Unis à Israël contre des "garanties sécuritaires (armes et matériels  militaires)".  Le Fatah et Hamas ont prévu d'autres réunions pour tenter de parvenir  à une formule d'entente définitive commune en vue d'un accord final de réconciliation. 
Les deux mouvements ont déjà tenu deux sessions de pourparlers de   réconciliation, en septembre et en novembre à Damas (Syrie).
Deux bâtiments détruits par l’armée israélienne en Cisjordanie   
Deux bâtiments palestiniens ont été   détruits hier par les forces de l'occupation israéliennes à Massua, en Cisjordanie,  rapportent des agences de presse.         
"Les forces d'occupation ont détruit deux bâtiments palestiniens à Massua  en Cisjordanie", ont indiqué les mêmes sources.  A El-Qods occupée, l'armée israélienne a détruit une maison dans le quartier d'El-Tour, près du mont des Oliviers, selon des correspondants de presse.  "La maison a été détruite par un bulldozer sous la protection de la  police sioniste", ont-ils ajouté.
Le MAE italien s’enquiert de la situation à Ghaza
Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a effectué hier, une brève visite dans la bande de Ghaza, pour  s'y enquérir de la situation humanitaire dans ce territoire palestinien sous  blocus israélien depuis près de quatre ans, ont rapporté des médias. Lors de sa visite de trois heures à Ghaza, M. Frattini a rendu visite  à plusieurs établissements, dont une école et un centre médical et a rencontré  également des responsables palestiniens et des officiels de l'ONU.  En achevant sa visite dans ce territoire occupé, M. Frattini a exhorté  Israël a autoriser l'acheminement des matériaux de construction et les matières  premières pour permettre la reconstruction de Ghaza. Le chef de la diplomatie italienne a également appelé Israël à permettre  aux habitants de Ghaza d'exporter leurs marchandises et leurs produits vers  la Cisjordanie occupée ainsi que vers l'Europe, ont indiqué les mêmes sources. La bande de Ghaza est soumise depuis près de quatre ans à un blocus  économique et de la circulation imposé par Israël, engendrant des conséquences  désastreuses pour la population palestinienne locale.
Lien 

Gaza, assassinats ciblés « Made in USA »

mercredi 24 novembre 2010 - 11h:01
Vittorio Arrigoni - Peace Reporter
Le soupçon est que le chef de l’Armée de l’Islam a été assassiné depuis un navire en Méditerranée.
(JPG)
Photo : Vittorio Arrigoni
L’aura de mystère autour du type d’attaque qui a fait exploser la voiture conduite par Muhamad Jamal Nimnim, mercredi 4 novembre à midi au centre de la ville de Gaza, laisse imaginer des scénarios inquiétants.
Nimnim, âgé de 27 ans, venant du camp de réfugiés de Shati, était l’un des leaders de l’Armée de l’Islam, et il avait agi en 2007 comme médiateur avec le Hamas pour la libération du journaliste britannique Alan Johnston de la BBC, enlevé par sa milice.
Peu de temps après l’explosion qui l’a instantanément tué, blessant grièvement un autre passager avec lui dans la voiture, tandis qu’ils passaient près de l’université islamique, de nombreux témoins dans la rue ont dit n’avoir vu dans le ciel ni drones ni avions israéliens F16, ce qui est généralement la règle avant et après chaque attentat.
Certains avec d’abord parlé avec certitude d’une voiture piégée, avec une explosion [déclenchée] à distance, un événement rare dans la bande de Gaza, mais avec des précédents : des collaborateurs d’Israël ont dans le passé déjà procédé à des attaques similaires.
Après avoir analysé les restes de la bombe et étudié le cratère produit par l’explosion, il a été établi sans aucun doute qu’il s’agissait d’une attaque par missile, même si le dispositif militaire rétait à moitié invisible et inconnu.
Plus tard, au cours d’une conférence de presse, le porte-parole de l’armée israélienne, en plus d’accuser Nimim [de diriger] une cellule d’un groupe terroriste infiltré de la bande de Gaza dans la péninsule du Sinaï pour y planifier des attaques contre Israël et des objectifs des États-Unis, a éveillé des soupçons inquiétants et réels en déclarant : « Sans entrer dans les détails, je peux vous dire que, ainsi qu’avec d’autres forces alliées, il y a une grande coopération militaire et d’espionnage entre nous et les Américains. »
Interrogé pour savoir comment matériellement les militaires israéliens ont travaillé avec l’armée américaine pour assassiner Mohammed Jamal Nimnim, le porte-parole a préféré ne pas répondre.
Une réponse fiable nous est fournie par le site israélien Debkafile. Selon les journalistes d’investigation sur ce site proche de l’armée et des services d’espionnage de Tel Aviv, le missile qui a frappé la voiture de Nimnim n’a pas été tiré depuis un engin de l’armée israélienne, mais par un navire de guerre américain depuis la mer Méditerranée.
Nous avons à Gaza des idées très claires sur la façon dont les services secrets israéliens ont pu soigneusement suivre les mouvements des milices palestiniennes et transmettre des informations précises au navire de guerre américain pour que celui-ci puisse frapper.
Ce n’est pas un hasard si la voiture qui transportait Nimnim appartenait à la petite flotte de voitures qu’Israël a laissé traverser le passage commercial de Kerem Shalom le mois dernier, alors que depuis 2007, les voitures ont toujours fait partie de la liste des produits interdits dans la bande de Gaza.
Israël sait que les seuls qui peuvent se permettre de disposer de nouvelles voitures dans la bande de Gaza sont les chefs de groupes armés, et le Hamas le sait bien. Son ministère de l’Intérieur avait déjà alerté les acheteurs de la présence éventuelle de dispositifs de suivi sur les voitures.
Ce serait le premier assassinat ciblé réalisé par les Etats-Unis à Gaza, après les meurtres étiquetés made in USA qui ont eu déjà lieu contre des terroristes présumés en Irak, au Yémen et en Somalie. Un vieil ami, Khalil, hausse les épaules avec fatalisme, tout en commentant les conclusions de l’affaire : « les bombes Netanyahu ne suffisaient pas, et maintenant nous avons même celles d’Obama. Gaza est comme un piège à souris, sur lequel, la prochaine fois, ils tireront depuis la lune ».
* Vittorio Arrigoni réside à Gaza ville. Journaliste freelance et militant pacifiste italien, membre de l’ISM (International Solidarity Movement), il écrit notamment pour le quotidien Il Manifesto. Il vit dans la bande de Gaza depuis 2008. Il est l’auteur de Rester humain à Gaza (Gaza. Restiamo umani), précieux témoignage relatant les journées d’horreur de l’opération « Plomb durci » vécues de manière directe aux côtés des ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien.
(JPG)
Vittorio Arrigoni
Son blog peut être consulté à :
http://guerrillaradio.iobloggo.com/
Vittorio Arrigoni vient de recevoir le prix spécial « Rachel Corrie » à Ovada [Piémont italien] pour son travail d’information à Gaza : http://www.testimonedipace.org,
8 novembre 2010 - Peace Reporter - Vous pouvez consulter cet article à :
http://it.peacereporter.net/articol...
Traduction de l’italien : Claude Zurbach
Lien 

L’AP de Ramallah emprisonne et torture pour tenter d’éliminer le Hamas en Cisjordanie

jeudi 25 novembre 2010 - 05h:02
Mario Correnti - Nema News
Jérusalem - Les militants et sympathisants du Hamas sont désormais la cible d’arrestations, d’intimidations et même de tortures dans ce qui semble être le nouveau précepte des actions menées par les forces de sécurité de l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP).
(JPG)
Milices supplétives de l’AP de Ramallah à l’entraînement - Indépendamment du gel du soit-disant "processus de paix" entre Ramallah et l’occupant israélien, la collaboration des milices du Fatah avec les forces sioniste n’a jamais cessé - Photo : AFP
En septembre dernier, 12 associations et groupes pour la protection des droits de l’homme et des libertés civiles dans les Territoires Occupés avaient dénoncé le recours à la torture par la police secrète dans les centres de détention, en application des ordres du Président Abu Mazen et du Premier Ministre Salam Fayyad.
Le 20 octobre dernier, Human Rights Watch (HRW) a demandé à l’ANP d’enquêter sur les cas alarmants de tortures, subies par deux hommes arrêtés en Cisjordanie et soupçonnés d’avoir des liens avec le mouvement islamiste.
Dans ce contexte, Joe Stork de HRW a affirmé qu’Abu Mazen et Fayyad sont au courant de ce qui se passe. Ils doivent ainsi mettre un terme à l’impunité et engager une procédure judiciaire contre les tortionnaires.
D’après plusieurs sources, les prisons de l’ANP renfermeraient quelques centaines de militants et de sympathisants du Hamas, dont la plupart n’ont jamais eu de procès. Pour Fayyad et Abu Mazen, ces personnes auraient été arrêtées pour avoir « transgressé la loi ». Cependant, on ne partage pas cet avis en Cisjordanie où règne la conviction que ces personnes se sont trouvées en prison uniquement pour leurs opinions politiques.
En fait, (depuis que le Hamas a pris le pouvoir à Gaza->http://www.info-palestine.net/article.php3 ?id_article=2078] en juin 2007, l’ANP a réorganisé, en Cisjordanie, ses forces de sécurité grâce, faut-il le souligner, aux fonds spéciaux financés par les Etats-Unis et sur la base d’un programme élaboré par le général américain Keith Dayton qui a récemment quitté ses fonctions.
Les troupes d’élite de l’ANP qui ont été formées durant les trois dernières années, généralement par des experts jordaniens, semblent avoir comme objectif principal la distinction entre militants réels ou présumés du Hamas, d’une part, et l’intimidation des sympathisants du mouvement islamiste, d’autre part.
C’est pourquoi, beaucoup de palestiniens, qui ont requis l’anonymat, affirment qu’il s’agit d’une activité intensive du renseignement de base.
Par ailleurs, interrogés récemment par l’agence de presse Reuters, certains étudiants universitaires ont évoqué la présence d’une forte activité « d’espionnage » au sein des universités pour repérer les jeunes proches du Hamas. Parmi les gens interviewés, certains reconnaissent avoir été torturés et battus durant leur arrestation.
Dans le camp adverse, l’ANP déplore, pour sa part, les conditions auxquelles sont confrontés les militants du Fatah à Gaza. Il a été rapporté que les affiliés au parti d’Abu Mazen ne jouissent pas de leur entière liberté. En effet, outre les arrestations et les détentions, le Hamas avait, en particulier durant l’offensive israélienne Plomb durci (décembre 2008-janvier 2009) assassiné ou blessé « aux jambes » des partisans du Fatah.
Toutefois, bien que beaucoup de ces accusations aient été effectivement confirmées par les enquêtes menées par des centres pour les droits de l’homme, Gaza n’a pas enregistré des arrestations et des détentions en masse contre des militants du Fatah. Le problème le plus épineux dont souffre réellement Gaza reste les restrictions imposées à la liberté de presse et d’expression.
A ce titre, il convient de souligner le recours à la force par la police du Premier Ministre Ismail Haniyeh contre de nombreuses manifestations organisées par la gauche palestinienne et par des groupes islamistes antagonistes du Hamas.
Cependant, il faut reconnaître que les restrictions imposées à la liberté de presse et d’expression ne sont pas du ressort de Gaza uniquement. Même en Cisjordanie, gouvernée par le Premier Ministre Salam Fayyad, généreusement sponsorisé par les USA et l’Union Européenne, la condition de la liberté de presse et d’expression n’est pas enviable.
C’est ainsi que peu à peu, l’ANP est en train de s’apparenter à plusieurs régimes arabes autoritaires de la région où les services de sécurité sont les seuls à décider si ou quand un citoyen ou une organisation ont la possibilité de s’exprimer et d’agir en toute liberté, et où, à l’instar de l’Egypte, de la Jordanie, de La Syrie ou de la Tunisie, les mouvements islamistes sont autorisés ou interdits d’opérer en fonction des exigences politiques locales et internationales.
Il est donc tout à fait clair que l’ANP, à travers le Président Abu Mazen et le Premier Ministre Fayyad, peinera à atteindre son objectif qu’est l’anéantissement du Hamas en Cisjordanie. En effet, même si le mouvement islamiste vit dans l’ombre et agit rarement en public afin d’éviter les répliques de l’ANP, il ne faut pas nier que sa popularité, acquise lors de sa victoire aux élections de 2006 même en Cisjordanie, bastion du Fatah, est encore imposante.
C’est pourquoi, les derniers sondages qui donnent un net avantage au Fatah et à Abu Mazen dans cette phase des élections législatives et présidentielles sont à prendre avec les pincettes. Pour rappel, la situation était similaire lors des élections de 2006 quand, à quelques jours du vote, les sondages donnaient la victoire au Fatah. Les urnes en disaient autrement et les résultats étaient en faveur du Hamas.
Ainsi, il est évident que la plupart des personnes interrogées, par crainte d’actions punitives de la part des services de sécurité de l’ANP, préféreraient garder confidentielles leurs véritables intentions de vote et avouer n’appartenir à aucun parti ou force politique.
Dans cette optique, l’analyste politique Hany al Masri explique que le Hamas jouit d’un consensus et d’un appui aussi bien dans les Territoires Occupés que dans d’autres pays. Il précise que même si la popularité du mouvement venait à s’éroder, elle ne sera, sans doute pas, annihilée.
30 octobre 2010 - Nema News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.osservatorioiraq.it/modu...
Traduction de l’italien : Niha
Lien 

Tribunal Russell sur la Palestine

jeudi 25 novembre 2010 - 04h:52
Gabrielle Lefèvre
Des entreprises complices de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, coupables de pillage, de recel et de blanchiment
(JPG) Lors des deux jours de session à Londres, les 20 et 21 novembre, le Tribunal Russell sur la Palestine a entendu des témoignages implacables sur les activités d’entreprises israéliennes et étrangères opérant en territoires palestiniens occupés.
Ont été décrites les fournitures d’armes, de technologies de contrôle et de surveillance par des sociétés comme Elbit, Edo ITT, G4S, apportant indéniablement une aide aux crimes de guerre commis par l’occupant israélien, notamment lors de l’opération « plomb durci » lancée contre Gaza, et une assistance technologique au contrôle et à l’enfermement des populations civiles palestiniennes en équipant les check points, les prisons.
De nombreux experts ont analysé aussi le système bancaire et financier qui soutient le processus de colonisation illégale : prêts et investissements immobiliers, financements de commerces et de moyens de transport à la destination exclusive des Israéliens et interdits aux palestiniens. Les cas de la banque belgo-française Dexia et les activités du groupe français Veolia ont ainsi été condamnées par le tribunal. La complicité des institutions européennes, déjà condamnées lors de la session de Barcelone, a été rappelée par le financement de programmes européens de recherche technologique sur les armements profitant à Israël. Ce pays est ainsi financé, non seulement par de larges aides militaires américaines mais aussi par des financements européens, et des entreprises d’armement se vantent de produits testés sur les populations palestiniennes et libanaises lors des conflits de Gaza et du Liban.
La destruction et l’exploitation des ressources naturelles et agricoles ont été analysées par des experts dont certains, des Palestiniens, n’ont pas été autorisés par l’occupant à se rendre à Londres mais qui ont fourni leur témoignage par vidéos. Ainsi, Caterpillar dont les bulldozers détruisent non seulement des maisons de Palestiniens mais des terres et exploitations agricoles, Ahava qui exploite illégalement les ressources de la Mer Morte et produit des cosmétiques dans une colonie, Carmel Agrexco qui vend des produits agricoles dans le monde entier sous label israélien alors qu’il s’agit de ressources naturelles palestiniennes, sur des terres volées aux Palestiniens, avec de l’eau ressource précieuse interdite aux Palestiniens... Furent évoquées les conditions de travail proches de l’esclavage réservées aux Palestiniens privés de droits syndicaux et de rémunération minimale, soumis à des drastiques restrictions de déplacement à cause du Mur de séparation et spoliés de leurs terres qu’ils ne peuvent plus cultiver.
Le verdict
Dans ses conclusions, le Tribunal affirme la complicité d’entreprises avec des violations israéliennes des lois internationales avec les colonies illégales, l’érection du mur de séparation, le blocus illégal de Gaza et les opérations militaires israéliennes contre les Palestiniens et notamment l’opération contre Gaza constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Malgré les nombreuses condamnations, Israël continue à violer ce droit avec la complicité d’entreprises.
Le tribunal a noté l’échec des Etats à faire cesser ces violations continues ce qui amène les mouvements citoyens à se tourner vers des actions de boycott, désinvestissement et sanction (BDS). Il s’agit donc de protéger ces citoyens dans leurs actions.
Quant aux entreprises mises en cause, seules trois ont présenté une défense. Les autres n’ont rien argumenté. Parmi celles-ci, le tribunal épingle G4S, Elbit Systems, Caterpillar, Cement Roadstone Holding, Dexia, Veolia Transport, Carmel Agrexco, entre autres, comme coupables de complicité avec les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, de pillage, et ces agissements sont susceptibles de poursuites judiciaires .
Le tribunal entend donner ainsi une aide aux citoyens qui veulent faire respecter le droit international et le droit humanitaire par des actions militantes et en justice. Ses conclusions entendent offrir la garantie d’impartialité en se basant sur un cadre légal international bien précis qui est marginalisé par les Etats et les entreprises. Et fournir un cadre légal dans lequel des gouvernements, des entreprises peuvent être amenés à changer leurs politiques et agissements voire de lancer des poursuites au civil et au pénal contre eux. Cela pourrait aider les entreprises à y réfléchir à deux fois avant de poursuivre certaines activités.
Le tribunal souligne enfin que la sécurité d’Israël sera assurée lorsque les Palestiniens auront la reconnaissance de leurs droits. Stéphane Hessel insista sur le fait que la création d’Israël est la réponse à l’événement le plus horrible du siècle passé et que ce pays puisse vivre en paix et déployer ses potentialités est son souhait le plus sincère, mais il regrette de constater que cet Etat ne suit pas la bonne direction. Le souhait du Tribunal est de l’aider. Afin que cet Etat comme membre de la communauté internationale respecte ses lois, ajoute Mairead McGuire. Et pour que les entreprises comprennent qu’elles aussi doivent respecter ces règles afin de rétablir le droit.
La prochaine session de ce tribunal aura lieu en 2011 en Afrique du Sud afin d’examiner si Ie crime d’apartheid est applicable à Israël.
22 novembre 2010
Source : par courriel de l’ABP (Association belgo- palestinienne)
Lien 

Une « stratégie » de renoncement

publié le mercredi 24 novembre 2010
Jean-Paul Chagnollaud

 
Encore quelques années et cela fera près d’un siècle que les Palestiniens sont en quête d’un État…
Dans les années 1920, au début du mandat britannique, leur lutte se focalise sur une revendication : un État sur toute la Palestine. Malgré la prégnance du panarabisme alors dominant, cette lutte s’affirme d’autant plus qu’elle se nourrit de la confrontation avec le mouvement sioniste qui, lui aussi, veut un État sur cette terre. Mais cela ne dure pas. Au lendemain de la grande révolte de 1936, à la fois apogée et crépuscule de cette phase nationaliste, la Palestine devient une question arabe. Cette période de violentes confrontations se termine en 1938-1939 par une terrible répression qui déstructure pour longtemps le mouvement. Lorsque survient la guerre de 1948, il n’y a plus personne pour parler au nom des Palestiniens. Leur territoire disparaît sous Israël, tandis que la Cisjordanie est annexée par la Jordanie et que Gaza passe sous administration égyptienne.
En 1964, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) est créée par le président égyptien Gamal Abdel Nasser, qui entend tout contrôler. La charte de cette nouvelle organisation ne fait aucune référence à un État palestinien. C’est dans ce contexte difficile que le Fatah de Yasser Arafat défend une approche différente, fondée sur l’affirmation de l’identité palestinienne. Celle-ci s’impose au lendemain de la défaite historique des armées arabes en 1967. Dès 1968-1969, le Fatah prend le pouvoir au sein de l’OLP et fait adopter une nouvelle charte dans laquelle le peuple palestinien « affirme son droit à l’autodétermination et à la souveraineté sur son pays » . Le choix stratégique devient la revendication d’un État démocratique sur toute la Palestine, au sein duquel « juifs, chrétiens et musulmans vivraient en paix et jouiraient des mêmes droits » .
En 1974, après une série de lourdes épreuves, l’OLP infléchit sa stratégie pour proclamer sa volonté « d’édifier un pouvoir national indépendant (…) sur toute partie de la terre palestinienne libérée ». C’est un tournant majeur. L’OLP, dès lors, est prête à négocier. Un tournant consacré par la proclamation en 1988 de l’État palestinien qui fait référence aux résolutions des Nations unies et notamment à la 242. C’est sur la base de cette stratégie des deux États que, quelques années plus tard, s’engagent à Oslo des négociations avec Israël. Après avoir suscité bien des espoirs, ce processus se délite et se perd dans la seconde Intifada et la brutale répression qui s’ensuit.
Au début des années 2000, le premier ministre israélien Ariel Sharon et le président américain George W. Bush récusent Yasser Arafat comme interlocuteur pour ne laisser place qu’à un pur rapport de force permettant à Israël de s’imposer davantage. Quand des esquisses de négociations resurgissent, chacun sait qu’elles n’ont aucune chance d’aboutir.
Dans une telle situation, la stratégie des deux États apparaît à beaucoup de Palestiniens comme obsolète. Car, sur le terrain, l’emprise israélienne se renforce chaque jour. L’armée contrôle tout. Les colons, de plus en plus nombreux (500 000, Jérusalem-Est inclus), s’installent presque partout. Les colonies sont sans cesse en expansion. Le mur déchire le territoire palestinien en de multiples coupures infranchissables et préfigure de nouvelles annexions. Il ne reste plus aux Palestiniens que quelques morceaux de territoires, séparés les uns des autres, rendant de plus en plus improbable la création d’un État viable.
Alors, comme pour s’échapper de cette réalité oppressante, certains en reviennent à l’idée d’un seul État sur toute la Palestine, même s’ils savent qu’elle est inacceptable pour les Israéliens. Un État démocratique où les Palestiniens auraient toute leur place, d’autant plus que, d’ici un an ou deux, ils pourraient être majoritaires sur le territoire de la Palestine mandataire, du Jourdain à la Méditerranée. Déjà en 2009, l’équilibre démographique était pratiquement atteint : la population juive compte 5 634 000 personnes, tandis que les Palestiniens sont environ 5 463 000, dont 1 513 000 en Israël, 1 500 000 à Gaza, 250 000 à Jérusalem-Est et 2 200 000 en Cisjordanie.
Dans les années 1960, cette thèse avait toute la force d’une utopie mobilisatrice. Aujourd’hui, dans une configuration désespérante, elle n’est plus que l’habillage théorique d’un renoncement. Pour que ce constat ne se transforme pas en destin, il est essentiel de continuer à défendre la stratégie d’un État palestinien à côté d’Israël. "Sur le terrain, l’emprise israélienne se renforce chaque jour. L’armée contrôle tout. Les colonies sont sans cesse en expansion."
Jean-Paul Chagnollaud, professeur des universités, directeur de la revue « Confluences Méditerranée »
publié par la Croix
ajout de note : CL, Afps

Il n’y aura jamais la paix sans un minimum de justice

publié le mercredi 24 novembre 2010
Palestine Monitor

 
Intervention de Mustapha Barghouthi au congrès de l’Internationale socialiste
Mustafa Barghouthi, de Palestine, pour l’Initiative nationale palestinienne, a remercié l’Internationale socialiste pour ses efforts constants en vue de soutenir la cause de la paix en Palestine et au Moyen-Orient, et il s’est excusé de se demander si on pouvait appeler la discussion en cours un débat puisque le représentant du Parti travailliste israélien avait quitté la salle tout de suite après avoir fait son discours.
Il a incité les participants a reconnaître que le supposé processus de paix est dans une impasse. Il a dit qu’il n’était pas difficile d’imaginer ce qui arriverait aux discussions directes et le risque d’échec élevé dû à la poursuite de la vieille politique d’extension des colonies, de nettoyage ethnique de Jérusalem et des mesures qui oppriment la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Israël négocie à l’aide de bulldozers. Il a parlé d’Aualage, un petit village de Bethléem au coeur de la Cisjordanie, dont les terres disparaissent devant les bulldozers et un mur trois fois plus long et deux fois plus haut que le mur de Berlin. Il a ajouté que le temps est essentiel car nous étions, a-t- il dit, sur le point de perdre l’occasion d’une paix basée sur la solution à deux Etats. Il est clair que par ce processus de paix Israël essaie de gagner du temps, imposant sa solution en construisant mur et colonies.
Il redoute qu’Israël n’ait pas en vue un Etat palestinien indépendant mais une poignée de bantoustans et de ghettos isolés les uns des autres. C’est un système d’apartheid qui est consolidé sur le terrain, a-t-il affirmé. Comment décrire autrement la situation quand Israël contrôle 80% des ressources en eau de Cisjordanie, quand les colons israéliens peuvent utiliser 48 fois plus d’eau que les citoyens palestiniens qui doivent acheter les produits israéliens au prix israélien et payer l’eau qu’Israël leur a volée.
IL n’y a pas d’autre mot pour qualifier la ségrégation des routes et des rues, ou la situation où un mari et une femme qui vivent à Jérusalem ne pourraient pas vivre ensemble si l’un d’eux avait une carte d’identité de Cisjordanie. Lui même, médecin pendant 15 ans à Jérusalem, n’a pas été autorisé à s’y rendre depuis 15 ans.
La grande question est de savoir si le processus de paix lui même s’est substitué à la paix et combien de temps cela va continuer. Quelle loi de l’humanité, a-t-il demandé, a donné à Israël le droit à l’impunité devant le droit international ? Quiconque ose critiquer Israël est immédiatement traité d’antisémite, même une personne juive aussi respectée que le juge Goldstone qui a osé parler des crimes de guerre à Gaza. Il ne pourra jamais y avoir de paix sans un minimum de justice, a-t-il poursuivi. Les Palestiniens ont tendu la main en geste de paix mais tout ce qu’ils ont reçu ces 18 dernières années ce fut davantage de guerre, de colonies, et un mur d’ apartheid.
Concernant le siège et le blocus de Gaza, il a déclaré que le Parti travailliste israélien niait qu’il y eût une crise humanitaire. Nulle part à Gaza on ne trouve d’eau qui soit buvable selon les critères internationaux parce que le gouvernement israélien bloque l’entrée des matériaux de construction nécessaires à la reconstruction du système d’égouts qui a été détruit. Deux cent vingt Palestiniens au moins sont morts parce qu’ils n’ont pas pu quitter Gaza pour avoir des traitement médicaux.
Vingt-cinq mille maisons, pratiquement détruites pendant la guerre contre Gaza, ne sont toujours pas reconstruites parce qu’Israël ne laisse pas entrer le ciment ou le verre à Gaza. 80 % de la population de Gaza vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. C’est une crise humanitaire, reconnue par les Nations unies, Amnesty international et la Croix rouge.
Il a incité le Parti travailliste israélien à écouter le monde civilisé. Le siège et le blocus, a-t-il poursuivi, ne visent pas le Hamas ; c’est une punition collective pour le million et demi de personnes qui vivent à Gaza. Si Israël voulait bien relâcher quelques centaines des milliers de Palestiniens qu’il détient dans ses geôles, dont plus de deux cents enfants, Gilad Shalit et d’autres pourraient rentrer chez eux. Il ne voit aucune justification à l’attaque israélienne contre la flottille. C’était une grave violation du droit international. Il espère que le monde comprendra que le peuple palestinien subit ce type d’agression depuis 43 ans.
Il a demandé pourquoi Israël refusait une enquête internationale et pourquoi quelqu’un comme Mairead McGuire, prix Nobel de la Paix pour le travail qu’elle a accompli en Irlande, est soudain traitée de terroriste depuis qu’elle a pris part à la flottille en solidarité avec le peuple palestinien.
Israël affirme ne pas occuper Gaza, a souligné Barghouthi. Il n’a absolument pas le droit d’infliger un blocus au million et demi de Palestiniens de Gaza sans en référer aux Nations unies et présenter la situation à la communauté internationale. Israël se place au dessus des lois tout en se faisant passer pour la victime, une victime qui dispose d’une armée qui est, semble-t-il, la cinquième du monde, avec 300 têtes nucléaires, et qui est le troisième exportateur militaire, avant la France et la Grande-Bretagne.
Selon lui, Israël devrait avoir honte d’un blocus qui, au lieu de gêner le Hamas, empêche les étudiants d’aller à l’université, les médecins de travailler correctement, les malades d’avoir leur dialyse. En conséquence il soutient la proposition européenne d’autoriser les navires à entrer à Gaza sous le contrôle que l’on pourra mettre en place, tant que ce blocus durera.
La lutte palestinienne aujourd’hui, a-t-il dit, est une lutte non violente, et il est fier qu’un récent sondage réalisé par un institut de sondage norvégien ait montré que dans les 6 ou 7 derniers mois, le nombre de Palestiniens qui soutiennent la non violence est passé de 40% à plus de 75%. Tous les mouvements politiques doivent respecter la non violence, dans la tradition de Gandhi et Martin Luther King. Il a plaidé pour que des pressions soient exercées sur Israël afin qu’il mette fin à la violence destructrice qui blesse ou tue des militants pacifiques venus du monde entier, y compris d’ Israël. Il est fier de cette stratégie de non violence, de la solidarité internationale et de l’unité palestinienne qui permettront de réaliser le rêve de liberté, d’indépendance, de dignité et de démocratie. C’est la seule base pour une bonne gouvernance, car une paix durable ne se fait qu’entre des démocraties, comme l’ Europe l’a montré.
Il regrette la récente décision prise en Palestine d’annuler les élections municipales en Cisjordanie, qui se moque du droit des gens de choisir ceux qui les dirigeront.
Le peuple de Palestine doit retrouver son unité afin d’élire librement et démocratiquement son président, son parlement et ses conseils locaux, comme c’est leur droit. Israël ne peut pas choisir pour eux ni décider qui va négocier en leur nom. Il y a eu des prétextes comme l’Union soviétique, puis la Syrie, l’Irak et maintenant l’ Iran, tout cela afin d’éviter la question principale, comment arriver à une solution avec le peuple palestinien, clé de la stabilité au Moyen-Orient.
La résistance palestinienne non violente ne pourra pas gagner sans l’aide et la solidarité internationales, a-t-il poursuivi. Dans le monde entier, la solidarité avec le peuple palestinien se développe, y compris avec des appels au désinvestissement et aux sanctions. Israël se met dans la même situation que l’Afrique du Sud avec le système d’apartheid. Cela ne sert ni les intérêts des Palestiniens ni ceux des Israéliens à long terme. Il a appelé l’Internationale socialiste, avec sa grande tradition de solidarité avec les peuples opprimés, à jouer un rôle dans cette « question n° 1 », comme l’appelait Mandela, la question du peuple palestinien.
Un véritable ami dit la vérité à ses amis, a-t-il dit, et il est temps de dire la vérité à Israël et de demander si le peuple palestinien, après avoir été privé de liberté pendant plus de 60 ans, ne doit pas avoir les mêmes droits que tous les autres.
La lutte pour la liberté ne concerne pas seulement les enfants palestiniens, mais les enfants israéliens aussi, pour les sauver, même eux, de la myopie politique, violente et arrogante, de leur gouvernement, qui a empêché la paix.
A propos du représentant du Parti travailliste israélien qui a mentionné le courage, il a dit que le véritable courage serait de prendre la décision de mettre fin au colonialisme, à l’occupation et à l’apartheid et de traiter finalement les Palestiniens comme des êtres humains égaux. En conclusion il a cité un grand dirigeant, inspirateur de leur lutte, Martin Luther King, qui déclara qu’au bout du compte ce ne sont pas les actes de nos ennemis que nous nous rappèlerons mais le silence de nos amis. Il a demandé instamment aux participants de ne pas rester silencieux.
18 novembre 2010
traduction : C. Léostic, Afps

Brève visite du ministre italien des Affaires étrangères à Gaza

25/11/2010
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini s'est brièvement rendu dans la bande de Gaza hier, au dernier jour de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens. M. Frattini a visité un hôpital géré par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la ville de Gaza, ainsi qu'une école de l'Unrwa à Beit Lahiya, dans le nord du territoire palestinien.
Le ministre italien est l'un des rares chefs de la diplomatie européens autorisés cette année par Israël à se rendre à Gaza, territoire que contrôle le mouvement islamiste Hamas, boycotté par l'Union européenne (UE).

La Ligue arabe rejette la loi israélienne sur le référendum avant tout retrait des territoires occupés

25/11/2010
La Ligue arabe a condamné hier la nouvelle loi israélienne imposant un référendum avant tout retrait du plateau du Golan et de Jérusalem-Est. Le secrétaire général adjoint de l'organisme panarabe, Ahmad ben Helli, a dénoncé une « mesure qui montre clairement la nature hostile du gouvernement israélien et le fait qu'il prend le droit international et les bases du processus de paix à la légère ». Dans des déclarations à la presse, M. ben Helli a accusé l'État hébreu de « mettre des obstacles, l'un après l'autre, pour faire échouer tout effort (...) vers une résolution pacifique ». « La Ligue arabe attend toujours une action des États-Unis pour mettre fin à ce genre de pratiques », a-t-il ajouté, en qualifiant la loi israélienne d'« abusive et provocatrice ».
Israël a rejeté les critiques de la Ligue arabe, les qualifiant « à la fois d'hypocrites et contradictoires ». « Les présidents palestiniens successifs ont toujours dit qu'un traité sur un règlement de paix final serait soumis au peuple palestinien. Pourquoi est-ce bon pour eux et pas pour nous ? » a déclaré un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Mark Regev. Le Parlement israélien avait adopté lundi une proposition de loi imposant un référendum avant tout retrait du Golan et de Jérusalem-Est, imposant ainsi un préalable à la ratification de tout traité de paix avec la Syrie et les Palestiniens. Par ailleurs, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans un discours prononcé lors d'une réunion à huis clos du Conseil révolutionnaire du Fateh, a annoncé le remaniement prochain du gouvernement de Salam Fayyad. « J'ai informé M. Fayyad qu'à son retour de son voyage au Japon (jusqu'au 26 novembre), nous travaillerions à un remaniement parce qu'il en est temps. Nous avons commencé nos consultations et nous prendrons les mesures concrètes après le retour du chef du gouvernement », a précisé M. Abbas, soulignant que M. Fayyad, Premier ministre depuis 2007, serait reconduit dans ses fonctions.
Auparavant, un membre du Conseil révolutionnaire du Fateh, Hussein al-Cheikh, avait affirmé que le discours de M. Abbas porterait sur les discussions avec le Hamas en vue d'une réconciliation, les négociations de paix avec Israël et la situation interne du mouvement. Le Conseil révolutionnaire du Fateh avait entamé hier une réunion portant sur ces questions.
La reprise des négociations de paix avec Israël est suspendue à un accord avec les États-Unis sur les garanties écrites réclamées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour décréter un nouveau moratoire de 90 jours sur la colonisation juive en Cisjordanie occupée, exigé par les Palestiniens.

La Syrie demande à Israël de se retirer du Golan

Mercredi, 24 Novembre 2010 10:59 
IRIB- Le ministère syrien des Affaires étrangères s'est opposé à tout référendum, en Palestine occupée, avant le retrait des Sionistes des territoires occupés arabes, dont le plateau du Golan et Qods-Est. "La décision du parlement israélien de tenir un référendum, avant le retrait des territoires occupés, témoigne d’une indifférence totale, à l’égard des règles et lois internationales.", a souligné le ministère syrien des Affaires étrangères, en affirmant que les hauteurs du Golan n'appartenaient qu'à la Syrie. La Syrie demande à Israël, en tant que condition préalable au processus de paix, de lui rétrocéder cette région innégociable.
Lien 

Netanyahu insiste sur l'installation de forces internationales, à Ghajar, dans le Sud libanais

Mercredi, 24 Novembre 2010 13:22 
IRIB - Le Premier ministre du régime sioniste a indiqué, lundi, qu'il ne voulait pas laisser le village de Ghajar aux mains des Libanais, après sa décision de retirer les forces israéliennes de ce gros bourg, aux confins de la Syrie et du Liban. Après son entretien, mardi, avec le Ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, dans les territoires occupés, le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, a ajouté que, seules, des forces internationales pourraient s'installer dans cette région. Il y a une semaine, le cabinet du régime sioniste a accepté de se retirer du nord du village de Ghajar, au sud du Liban, à condition que cette région soit confiée à des forces internationales, ce qu'ont rejeté les groupes et personnalités politiques libanais.

Le Hamas dénonce l'usurpation des propriétés palestiniennes

Mercredi, 24 Novembre 2010 22:54 
IRIB- Le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) a condamné la confiscation des terres du village d'Abol Ajaj, pour l'élargissement de la colonie sioniste de Maskout.
Dans son communiqué de presse, émis mercredi, le Hamas a demandé à la Ligue arabe et aux Nations unies de remplir leur devoir et de dissuader le régime sioniste de poursuivre ses exactions inhumaines et ses mesures discriminatoires. De même, le Porte-parole de l'Autorité autonome, Taher al-Nûnû, a dénoncé les opérations de ce mercredi matin du régime sioniste consistant à détruire les maisons de ce village, à l'est de la Cisjordanie, y voyant un nettoyage ethnique, pour expulser les citoyens palestiniens de leur pays ancestral.
Lien 

Erdogan demande à Tel-Aviv de présenter des excuses aux peuples de la région

Jeudi, 25 Novembre 2010 08:39 
IRIB - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a appelé mercredi le régime sioniste à ne pas insister sur ses erreurs et à présenter des excuses aux nations de la région. Au premier jour de sa visite au Liban, Recep Tayyib Erdogan qui s'était rendu, avec son homologue libanais Saad Hariri, à Kouachra, une localité du Akkar, au nord du pays: Ainsi, je réitère mon appel au gouvernement israélien à présenter des excuses aux peuples de la région. Nous demandons à Israël de cesser ses actes de provocation et de ne pas faire de l'ombre à la paix. "Nous demandons aussi au monde et à l'opinion publique internationale de soutenir la paix et la sécurité. Cette région ne veut que la justice, le calme et la tranquillité.", a souligné le Premier ministre turc.
Lien 

Les forces occupantes envahissent la maison du député Abdul-Razaq et arrêtent son fils

[ 24/11/2010 - 11:44 ]
Selfit – CPI
Le député islamique, Dr. Omar Abdul-Razaq, a condamné fermement l'assaut des forces de l'occupation sioniste, hier soir, mardi 23 /11, dans sa maison, arrêtant son fils et confisquant des ordinateurs portables.
Le député Abdul-Razaq a affirmé dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information que cette invasion n'est pas extraordinaire de la part des soldats sionistes qui envahissent les maisons et attaquent les palestiniens de façon continuelle.
Il a souligné que l'assaut s’est produit mardi directement après la prière d'Asr (après-midi).
Il a ajouté : « On avait demandé à mon fils de rencontrer les services de renseignements sionistes, mais il a refusé de se présenter, puis il a été arrêté aujourd'hui », en affirmant qu’aucune accusation n’est portée contre son fils qui étudie à l'Université nationale d'al-Najjah à Naplouse.
Les forces occupantes lancent des rafles intensives contre les députés et les partisans du mouvement du Hamas en Cisjordanie occupée simultanément avec une autre campagne féroce menée par les milices d'Abbas contre le Mouvement pour frapper sa lutte, vider la Cisjordanie des éléments de la résistance et du Djihad, et supprimer la voix islamique levée contre l'occupation et ses agents.
Notons que les forces occupantes avaient arrêté le député Dr. Omar Abdul-Razaq, le 25 décembre 2008 sous prétexte de son appartenance au mouvement du Hamas, le libérant après 26 mois de prison.

L'occupation reprend le projet du train d'al-Qods pour relier les quartiers coloniaux

[ 24/11/2010 - 11:55 ]
Al-Qods occupée – CPI
La municipalité de l'occupation israélienne dans la ville occupée d'al-Qods a annoncé la reprise des travaux du projet d’installation d’un chemin de fer qui traversera la ville sacrée, et reliera la partie ouest avec les quartiers de l’ouest dans lesquels les activités coloniales se sont accentuées.
Ce projet est en suspens depuis 2008.
Selon les médias sionistes, la longueur du chemin de fer est de 14 kilomètres et relie le Mont Herzl à la partie ouest de la ville occupée d'al-Qods et la colonie "Pisgat Ze’ev" dans la partie est.
Les travaux dans ce projet étaient censés s’achever en 2008, mais ils ont été interrompus à cause d’ « obstacles techniques » après qu’une compagnie française se soit retirée du projet.
Le projet obtient le soutien de tous les partis sionistes, que ce soit ceux qui composent le gouvernement de Netanyahu, ou ceux qui forment l'opposition.
Ce projet ferroviaire est très dangereux parce qu'il relie la ceinture coloniale de la ville d'al-Qods et rassemble les quartiers juifs.

L’occupation arrête la mère de 4 détenus à al-Khalil

[ 24/11/2010 - 12:40 ]
Al-Khalil – CPI
Le Club de l’Assir (prisonnier) Palestinien dans le département d’al-Khalil a porté le gouvernement de l’occupation sioniste responsable de la vie de la détenue al Hadja Chahira Hefed Barkane, âgée de 52 ans.   
Cette association a précisé que la prisonnière Barkane souffre de plusieurs maladies chroniques, et qu’elle a été enlevée sauvagement par les forces occupantes, le mardi à l’aube 23/11. Sa maison a été envahie par plus de 50 soldats sionistes armés jusqu’aux dents qui utilisaient des chiens policiers avant qu’elle soit enlevée et emmenée vers une direction inconnue.
Le Club du prisonnier a déclaré dans son communiqué que la Hadja Barkane est mère de quatre détenus dans les prisons sionistes qui sont : Moussa Saadi Barkane (30 ans), Haroun (25 ans), Alaa (27 ans), Mamoun (22 ans), qui se trouvent actuellement dans le centre d’enquête de Betah Tekva, et sont interdits de voir leur avocat sous des prétextes sécuritaires.
Les forces de l’occupation avaient fait exploser la maison des quatre frères détenus, dans le quartier de Rajbi, dans la ville d’Al-Khalil, la nuit de leur arrestation, sous prétexte qu’ils ont hébergé les deux martyrs Nachaat Al-Karmi et Mamoun Al-Nitcheh.
Le président du Club d’al-Assir dans le département d’Al Khalil, Amjad Al-Nadjar, a appelé la Croix Rouge à intervenir rapidement pour sauver et libérer la Hadja Chahira Barkane  qui souffre de plusieurs maladies et a besoin de soins médicaux, notamment après l’arrestation de ses quatre fils et la détérioration de son état de santé physique et psychique.
Le Club considère que l’arrestation de cette femme malade âgée de 52 ans vient dans le cadre de la politique sioniste pour faire pression sur ses enfants, et les obliger à donner certaines informations.  Il a souligné que cette politique est beaucoup pratiquée par l’occupation contre les proches et familles des détenus, en violant toutes les règles et chartes internationales dont la 3ème et 4ème Convention de Genève.    

Le Liban révèle que l'entité sioniste pirate son réseau de télécommunications

[ 24/11/2010 - 13:22 ]
Beyrouth – CPI
Le ministre libanais des Télécommunications, Cherbal nahas, a déclaré que le secteur des communications au Liban affronte une « agression » de l'entité sioniste, en l'accusant d'espionner contre son pays en piratant ses réseaux de communications.
Il a appelé à redoubler d’efforts pour garantir la sécurité de ces réseaux et empêcher leur piratage, sur la base d'un rapport détaillé sur le sujet préparé par son ministère.
Dans une conférence de presse le mardi 23/11, à Beyrouth, le ministre a ajouté qu'une équipe de son ministère a procédé à des mesures sur le terrain qui ont permis de rassembler des informations détaillées sur les piratages sionistes des réseaux de communications libanais.
Il a ajouté que cette équipe s'est basée sur des informations des opérateurs téléphoniques libanais, et qu’il a contacté le ministère libanais de l'Intérieur et celui de la Défense pour les informer sur le sujet et des résultats de l'enquête. Il a souligné que le ministère garde des informations supplémentaires qu’il préfère ne pas révéler.
Il a considéré que les piratages sionistes sont « indéniables, avérés et de grande ampleur », indiquant que le Liban « fait face à une agression » dans le secteur des télécommunications par l'entité sioniste qui est « l'un des pays les plus développés au monde » dans les technologies de l’information et des communications. Nahas a appelé à améliorer la sécurité des réseaux de télécommunications au Liban en coopération avec les sociétés du secteur privé.
De son côté, le président du bloc parlementaire de l’information et des télécommunications, le député, Hassan Fadlallah, a assuré que des recommandations et des mesures seront annoncées dans une conférence de presse ultérieure qui sera tenue par le Parlement en collaboration avec le ministre des Télécoms. Il a précisé qu’une demande a été adressée pour juger l'entité sioniste devant la justice internationale pour « piratage du réseau de télécommunications libanais ».

L'occupation affirme qu'elle n'est pas prête à affronter une prochaine guerre

[ 24/11/2010 - 12:37 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le vice-ministre sioniste de la sécurité, le général à la retraite, Matan Vilnai, a révélé que les divergences persistent entre les différents ministères dans l'entité sioniste malgré les 4 ans et demi passés depuis la fin de la deuxième guerre du Liban.
« Ces divergences empêchent l'exécution des recommandations et entravent les missions de préparatifs pour protéger le front intérieur qui se transformera en un front de combat », a déclaré Vilnai.
Dans une étude stratégique publiée dans un manuel consacré aux risques stratégiques qui menacent l'état hébreu cette année et l'année prochaine 2011, Vilnai a ajouté que 40% seulement du front intérieur est protégé par les forces de sécurité sioniste, tandis que le reste (60%) reste exposé et les forces de sécurité sionistes ne peuvent pas le protéger en cas de déclenchement d’un nouvel affrontement. Le vice-ministre sioniste de la sécurité a affirmé que les dangers qui menacent l'entité sioniste sont les missiles balistiques iraniens et du Hezbollah libanais qui possède des missiles capables de frapper Tel-Aviv dans un proche avenir, selon Vilnai. Hezbollah développera ses missiles, ce qui lui donnera la capacité de frapper des zones et de lieux limités, en soulignant que ce n’est qu’une question de temps.
Il a prétendu que les missiles détenus par le mouvement du Hamas étaient des roquettes artisanales, mais au fil du temps, le Hamas les a développées et en a fait une menace contre les colonies sionistes. Il a attiré l'attention sur le fait que le Hamas continue le développement de ses missiles, pour qu’ils puissent être tirés plus loin avec une précision de ciblage meilleure, selon ses allégations.

Daghmach : la résistance répondra avec force à toute agression contre notre peuple

[ 24/11/2010 - 14:02 ]
Gaza – CPI
« La résistance palestinienne répondra avec entière force et résolution à toute agression sioniste contre notre peuple palestinien », a affirmé Abou al-Qassem Daghmach, Secrétaire général du mouvement de la résistance populaire.
Il a appelé l'Organisation de la conférence islamique et la Ligue arabe à la nécessité d’unir les efforts pour lever le sévère embargo sioniste imposé contre la Bande de Gaza, et réaliser la réconciliation palestinienne.
Dans un communiqué publié hier soir, Daghmach a déclaré que la résistance et les brigades d'al-Nasser Salah Eddine ne laisseront pas le peuple palestinien subir l’agression sioniste, et que leurs hommes affronteront toute agression sioniste et frapperont avec une main de fer. Il a également condamné le silence arabe et islamique face aux souffrances du peuple palestinien et la continuation du sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, ainsi que les violations de l'occupation perpétrées contre les détenus dans ses prisons.
« La dernière escalade de violence contre la Bande de Gaza est l'un des résultats de la coordination sécuritaire entre les milices d'Abbas en Cisjordanie et les forces occupantes contre la résistance et ses leaders en Cisjordanie et à Gaza », a-t-il poursuivi. 
Daghmach a précisé que le front intérieur du peuple palestinien connait une cohésion constante, et les conséquences de la dernière guerre sioniste contre Gaza confirme plus que jamais les efforts du peuple palestinien pour libérer ses terres et ses lieux saints, et se débarrasser de l'occupation.

Un ouvrier palestinien blessé par les tirs de l'occupation au nord de la Bande de Gaza

[ 24/11/2010 - 14:34 ]
Gaza – CPI
Un jeune palestinien a été moyennement blessé, ce matin mercredi 24/11, par les tirs des forces de l'occupation israélienne postées près du passage de Beit Hanoun au nord de la Bande de Gaza.
Le coordinateur médiatique des services médicaux, Adham Abou Salmia, a affirmé dans une déclaration de presse exclusive au Centre palestinien d'information, qu'un jeune palestinien d'une vingtaine d'années a été blessé par une balle réelle dans le pied alors qu'il travaillait dans la collecte des graviers près du passage de Beit Hanoun au nord de la Bande de Gaza.
Il a déclaré que le jeune a été transporté à l'hôpital.
Abou Salmia a souligné qu'il s'agit du dixième blessé depuis le début de novembre 2010, ce qui élève le nombre d'ouvriers blessés à 70, en affirmant que cela représente une escalade de violence claire contre les ouvriers palestiniens et une volonté d'affecter leurs moyens de subsistance.

L'occupation démolit le village d'Abou Ajaj à al-Aghwar nord (Vallée du Jourdain)

[ 24/11/2010 - 14:26 ]
Ahgwar – CPI
Les bulldozers de l'occupation israélienne appuyés par des dizaines de blindés militaires sionistes ont démoli le village palestinien d'Abou Ajaj dans la zone d'al-Gaftalk à al-Aghwar nord (Vallée du Jourdain), en vue d'élargir la colonie "Metsouah" installée sur les terres du village.
Des témoins oculaires ont déclaré que l'occupation a démoli plus de 30 installations appartenant à bergers de la famille d'Al-Da'is qui habite dans la région et qui dépend de l’élevage pour vivre.
Des sources locales ont affirmé que les bulldozers de l'occupation ont démoli toutes les maisons des bédouins dans la région qui appartient au village d'al-Gaftalk encerclée par les colonies sionistes de tous les côtés.
Les sources ont indiqué que les soldats sionistes imposent un bouclage militaire de la région depuis les premières heures de ce matin, et forcent les habitants de quitter la zone car considérée comme une zone militaire fermée dans laquelle il est interdit d’habiter.
Les forces occupantes avaient remis aux résidents de la région d'Abou Ajaj un avis de démolition de leurs maisons, et des avertissements pour la quitter. De même que les colons sionistes avaient attaqué la zone il y a un mois, menaçant ses résidents s’ils ne partaient pas.

Une bombe jetée par des sionistes sur les détenus palestiniens dans la prison de Hadarim

[ 24/11/2010 - 15:18 ]
Ramallah – CPI
Des extrémistes sionistes ont lancé une grenade de type utilisé par l’armée israélienne en direction de la clôture encerclant la prison de Hadarim, dans le centre de la Palestine occupée en 1948, qui détient des dizaines de captifs palestiniens.
Le porte-parole de l’administration pénitentiaire sioniste a affirmé que ce matin des « inconnus » ont jeté une grenade utilisée par l’armée de l’occupation en direction de la clôture de la prison d’Hadarim. Il a souligné que « les circonstances de cet incident ne sont pas encore claires et la police a ouvert une enquête ».
Il a précisé que « personne n’a été blessé et la clôture a subi des dommages minimes », en soulignant que les gardiens ont remarqué que plusieurs personnes fuyaient du lieu mais qu’ils n’ont pas pu les rattraper.
Selon des sources palestiniennes juridiques, la prison contient quelques 800 détenus palestiniens, dont la plupart sont des anciens et des dirigeants, à leur tête le captif Marwan al-Barghouthi.

Hamas : La démolition des villages palestiniens ne modifiera pas les faits de l'histoire

[ 24/11/2010 - 15:02 ]
Damas – CPI
Le mouvement de résistance islamique du Hamas a fortement condamné le crime raciste commis par l’armée de l’occupation ce matin contre les propriétaires de la terre du village d’Abou al-Ajaj qui sont au nombre d’un millier. Le but est d’étendre la colonie Maskiot qui a été établie sur la terre du village, ce qui entraînera le déplacement et les souffrances de ses habitants d’origine.
Dans une déclaration de presse, le Hamas a considéré que ce crime sioniste raciste fait partie d’une série de nettoyage ethnique visant à augmenter le nombre de colons sionistes, et faire déplacer notre peuple de leurs villages dans lesquels ont habité parents et grands-parents.
Le mouvement a salué les habitants des villages palestiniens inébranlables face au nettoyage ethnique et au déplacement forcé menés par l’armée de l’occupation sioniste et ses appareils militaires. Le Hamas appelle l’ensemble du peuple palestinien à « exprimer sa solidarité avec notre peuple du village d’Abou al-Ajaj, et répondre aux crimes de l’occupation et ses plans qui visent à démolir environ 45 autre villages arabes ». Il a également appelé la Ligue arabe et les Nations Unies à assumer leurs responsabilités pour freiner l’occupation dans ses pratiques racistes et ses crimes contre l’humanité.

De colons sionistes rasent des dizaines de dunums de terres de Naplouse

[ 24/11/2010 - 22:58 ]
Naplouse – CPI
Un groupe de colons sionistes ont rasé, aujourd'hui mercredi 24/11, des dizaines de dunums de terres agricoles palestiniennes situées au sud de Naplouse, en Cisjordanie occupé, dans la zone qui sépare entre deux colonies dans lesquelles l'occupation effectue de travaux d'élargissement.
Le responsable du dossier de la colonisation, au nord de la Cisjordanie occupée, Ghassan Daghlas, a déclaré que des blindés des autorités de l'occupation israélienne ont commencé mercredi à raser plus de 50 dunums de terres agricoles situées aux côtés du village de Galoud, à Naplouse, après leur récente confiscation par les colons sionistes.
Daghlas a souligné que ces terres situent entre la colonie "Chilo" et "Chavot Rahel" qui témoignent de vastes opérations d'élargissement et de construction des nouvelles unités coloniales.
Le responsable palestinien a exprimé sa crainte et sa profonde inquiétude envers les plans sionistes visant à relier les colonies et les avant-postes coloniaux dans cette région.

Un envoyé de l'ONU : Les colonies ont doublé depuis l’accord d'Oslo

[ 24/11/2010 - 22:48 ]
Nassera (Nazareth) - CPI
L'envoyé de l'ONU au Moyen-Orient, Robert Serry, a déclaré que le nombre de colonies sionistes construites sur les territoires palestiniens occupés a doublé depuis la signature de l’accord d’Oslo, en 1993.  
Serry a appelé lors de sa participation à une conférence économique qui s'est tenue aujourd'hui mercredi 24/11, dans la ville occupée d’al-Qods (Jérusalem), le gouvernement israélien à prendre les mesures nécessaires pour «geler» la construction des colonies juives dans les territoires palestiniens, chose qui pourrait  permettre la reprise des négociations directes avec l'Autorité palestinienne.
L'envoyé de l'ONU a souligné que le nombre de colonies et des avant-postes construits dans les terres palestiniennes, au cours des dix-sept dernières années, a presque doublé.
On cite que le gouvernement sioniste n'a pas encore pris de décision pour "geler la colonisation" en échange des garanties sécuritaires et militaires, sans précédents, qui ont été présentées par Washington.

Erdogan de Beyrouth: "Nous poursuivons notre soutien à al-Qods et à Gaza"

[ 24/11/2010 - 23:11 ]
Beyrouth – CPI
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé l'entité sioniste à stopper ses faits provocants dans la région, déclarant que les Sionistes perdrons avec tous les habitants de la région en cas de tout déclanchement d'une nouvelle guerre au Moyen-Orient.
Lors de sa visite à la ville libanaise, Akkar, et devant des milliers de citoyens libanais, Erdogan a appelé l'entité sioniste à présenter des excuses aux peuples de la région et à renoncer à ses défauts.
"Nous nous unirons et grandirons dans cette région pour le droit et l'exécution de la loi et nous ferons face à l'injuste et aux inéquitables", a-t-il ajouté.
Erdogan a insisté que le Monde entier doive être uni face aux criminels sionistes qui violent systématiquemetn le legislation internationale et humanitaire.
Erdogan a affirmé que son pays poursuivra son soutien à la question de la ville occupée d'al-Qods et à Gaza jusqu'à la reprise de leurs droits, disant: Nous dirons aux tueurs, oui vous êtes des assassins, et vous devez être sûres que nous levons nos voix devant l'injuste et continuons notre défense du droit ainsi que nous défendons les droits des opprimés et des innocents où il y a des pirates dans les mers.

Le départ d’Arafat, la sixième commémoration

[ 24/11/2010 - 23:28 ]
Gaza – CPI
« Le chef défunt Abou Ammar (Yasser Arafat) était encerclé dans son siège d’Al-Moqattaa et ne faisait que l’observer, sans rien faire. Je voudrais poser une question, une seule : Qui a tué Abou Ammar ? J’ai le droit de le faire, étant le fild du mouvement du Fatah. J’ai le droit aussi de connaître la réponse. » Ainsi a parlé le jeune Palestinien Adham Abdou Al-Rahman, 22 ans, étudiant à l’université d’Al-Azhar de Gaza lorsque l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) lui a demandé son avis sur le départ d’Abou Ammar, à l’occasion de sa sixième commémoration.
« Pourquoi ce silence face à un sujet tant important ? C’était un assassinat programmé du chef du mouvement du Fatah », dit-il.
Qui se trouve derrière son assassinat ?
Pour sa part, Raïd Hachach, 23 ans, croit qu’il y a des traîtres derrière cet assassinat mené avec tant de petitesse. Il accuse Mohammed Dahlan et sa tendance. Il leur pose la question : « Si vous aimez le Fatah, pourquoi donc refusez-vous d’ouvrir le dossier de l’assassinat du Président ? »
Malheureusement, ajoute Hachach, Abou Mazen (le président sortant de l’autorité palestinienne), lui aussi, se garde un silence de mort.
L’encerclement d’Arafat
Plus les opérations martyres s’intensifiaient à l’intérieur de l’Entité sioniste, plus l’encerclement du défunt Arafat se renforçait. Et même si Arafat condamnait ces opérations, Ariel Sharon, premier ministre israélien de l’époque, lui portait la responsabilité de ce qui se passait. Les Israéliens lui interdisait de quitter Ramallah. Il s’est vu privé d’aller participer au sommet arabe de Beyrouth, le 26 mars 2002, craignant ne pouvoir retourner dans les territoires palestiniens.
Et quelques jours plus tard, le 29 mars plus exactement, les forces israéliennes d'occupation l’ont encerclé, lui et 480 personnes. L’armée israélienne tirait un coup par-ci, un autre par-là. Elle perforait un mur par-ci, un mur par-là. Arafat ne pouvait rien faire.
Son état de santé
Peu de temps après, son appareil digestif est tombé malade. Son état de santé a connu une détérioration rapide en octobre 2004. En hélicoptère, il a été transporté vers la Jordanie. Puis il a atterri dans l’hôpital parisien de Bercy, le 29 octobre 2004. Et sur le petit écran, Arafat s’est avéré fatigué, épuisé, très malade.
La disparition d’Arafat
D’un seul coup, les agences de presse occidentales se sont mises à parler de sa mort, au moment où les responsables palestiniens la démentaient. Le 4 novembre 2004, la télévision israélienne a annoncé sa mort clinique et a dit que ses organes vitaux fonctionnaient via des machines.
C’est le 11 novembre 2004 que sa mort a finalement été annoncée. Il a été enterré dans son siège de Ramallah.
Le Fatah adopte un seul choix
Beaucoup de monde, d’Arabes, de Palestiniens croient toujours que Yasser Arafat a été volontairement intoxiqué. Dr. Achraf Al-Kordi, son médecin particulier, n’écarte pas une telle possibilité.
Une génération perdue
Mais les chefs du mouvement du Fatah ont fermé le dossier de la disparition d’Arafat, ce qui peut laisser penser qu’on a voulu se débarrasser de lui pour des raisons partisanes s’accordant avec des volontés américano-sionistes.
Quelques années plus tard, les chefs refusent toujours d’ouvrir le dossier de la mort d’Arafat ; apparemment, ils ont peur que leur responsabilité ne soit dévoilée. D’autres responsables ont préféré se calmer et se retirer du mouvement qui avait laissé tomber la résistance et qui ne pense plus à rien, à part aux négociations avec les occupants israéliens, rien qu’aux négociations. Les jeunes du Fatah restent désorientés, déboussolés, décontenancés : leur grand chef, pour qui ils étaient prêts à tout faire, est mort, sans que l’on sache comment. Et le silence règne.