mercredi 10 novembre 2010

Netanyahou conspué par des jeunes juifs américains - Israël n’est pas un état juif mais une forteresse coloniale ou vit une minorité juive sioniste en Palestine

Mardi 9 Novembre 2010
Quand Nous Juifs Allons Nous Nous Rendre Compte Qu'Israël Est Cinglé ?!
Quand Nous Juifs Allons Nous Nous Rendre Compte Qu'Israël Est Cinglé ?!
Lundi lors de l’Assemblée Générale des Fédérations Juives des US Netayahou a été conspué aux cris de « le serment de loyauté délégitimise Israël «. Les dérives coloniales racistes d’apartheid du régime sioniste font qu’Israël est de plus en plus rejeté à l’étranger par les Juifs eux-mêmes. 70% des Juifs américains ne se sentent pas concernés par ce qui se passe en « Israël ».
A peine avait-il démarré son discours de 35 mn qu’il a été interrompu par un jeune Juif américain évacué ensuite manu militari de la salle lui criant « le serment de loyauté délégitimise Israël ».
Ce serment de loyauté ferait obligation aux NON JUIFS, principalement des Palestiniens, de prêter serment d’allégeance à Israël en tant qu’ « état juif et démocratique » une exigence totalement raciste. Il doit être présenté et voté prochainement au Parlement israélien. C est une initiative de l’extrême droite israélienne du parti Israel Beitenou du ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, mais acceptée par les partis de la coalition au pouvoir dont le parti d’extrême droite religieux séfarade, Shas, mais aussi le Parti Travailliste de la « gauche » israélienne moribonde.
D’autres interruptions pour protester contre l’occupation disant qu’elle aussi délégitimait Israël ont émaillé le discours de Netanyahou, fait sans précédent de par son ampleur pour ce genre d’intervention du premier ministre israélien aux USA. Ces manifestations ont été organisées par « Jewish Voices For Peace « .
Hannah King, une jeune juive américaine de 17 ans qui appartient à cette organisation juive plutôt modérée dans son opposition au régime sioniste a revendiqué ces actions et les a justifié en disant qu’elle pensait que le comportement d’Israël allait à l’encontre de son éducation juive.
« Nous croyons que les actions menées par Israël, comme les colonies, l’occupation, le serment d’allégeance, sont contraires aux valeurs juives que nous avons apprises à l’école juive ».
« Je ne pense pas que Netanyahou ait entendu notre message mais celui-ci visait les autres jeunes Juifs de la Convention ».

Pour ramener les Juifs américains dans le rang, l’ambassadeur israélien aux USA, Michael Oren, a lui demandé dans un discours lors de cette assemblée générale des Fédérations juives américaines, un serment d’allégeance des Juifs américains aux opérations militaires israéliennes et s’est férocement attaqué à tous ceux qui ne le faisaient pas.
« Je pense que c’est juste pour Israël d’attendre de la communauté juive américaine de soutenir notre droit à l’auto défense » a-t-il insisté.
Les Israéliens justifient depuis des décennies leurs guerres d’agression préventives contre les Palestiniens et les états arabes voisins par ce mantra » d’auto défense », une affirmation qui n’a aucun sens aucune base juridique quand on est une puissance coloniale et qu’on pratique le nettoyage ethnique les crimes de guerre comme Israël le fait depuis plusieurs décennies.
De plus, Oren a demandé aux Juifs américains de s’opposer au Rapport Goldstone de l’ONU qui accuse Israël d’avoir commis des crimes de guerre lors de l’Opération Plomb Durci contre la population civile palestinienne de Gaza en décembre 2008/Janvier 2009.
Actuellement, un nombre croissant de Juifs américains surtout parmi les jeunes se disent déconnectés de l’état sioniste qu’ils n’hésitent pas à critiquer et rejeter.
Hannah King et son organisation ont effectivement de fortes chances d’être de plus en plus entendus par les jeunes Juifs américains qui contrairement à leurs aînés - qui par culpabilité parce que la communauté juive américaine aurait très certainement pu faire plus notamment en matière de pression politique pour obtenir des visas d’entrée aux USA pour sauver les Juifs européens conduits vers les camps de la mort par les hordes nazies- ne sont pas prêts à soutenir un régime qu’ils perçoivent désormais comme étant d’abord et avant tout un régime colonial oppresseur raciste et d’apartheid. A l'époque de la lutte contre l'Apartheid en Afrique du Sud les Juifs américains avaient massivement soutenu la campagne de boycott.
Certains Juifs américains se désengagent désormais ouvertement d’Israël une attitude il n’y a pas si longtemps encore considérée comme inconcevable et inacceptable au sein de la communauté juive américaine.
Ce que l’on appelle communément la communauté juive américaine n’est pas homogène. 50% des Juifs américains se définissent eux -mêmes comme Juifs ethniques et non pas comme Juifs par religion. La grande majorité des Juifs américains sont totalement intégrés dans la société américaine et s’identifient avec l’état américain et non pas un pseudo « état juif » ou une « nation juive ». Même si un certain nombre reconnaissent avoir un lien émotionnel avec Israël ce n’est pas forcément avec Israël tel qu’il est aujourd’hui. La plupart de ces Juifs américains sont convaincus qu’Israël n’est pas le centre du «peuple juif«.
Selon des sondages que les médias israéliens se gardent bien de publier la plupart des Juifs américains manifestent une totale apathie pour les évènements concernant Israël. Seulement 30% des Juifs américains se sentent profondément concernés par ce qui se passe là bas. La majorité de ces 30% de Juifs est pour une solution à deux états et un nombre croissant soutient la division de Jérusalem. Ceci vaut également pour les principales communautés juives du Canada, de Grande Bretagne, de France et même d’Australie où la communauté juive est considérée comme celle étant la plus proche d’Israël.
La plupart des Juifs dits « diasporiques » c'est-à-dire vivant hors de Palestine ne soutiennent pas la politique du gouvernement israélien ceci pas simplement dans le domaine militaire mais également dans d’autres domaines dont ce que l’on appelle l’ »identité nationale juive israélienne ».
A voir la réaction hostile à la loi sur l’obligation de prêter allégeance à un « état juif et démocratique » aux USA on peut en déduire que plus de la moitié des Juifs américains qui s’identifient comme tels ne soutiennent pas une définition religieuse de la « nation juive « et certainement pas d’un « état juif » l’état d’Israël.
Par conséquent si les Juifs eux -mêmes ne peuvent pas se mettre d’accord sur Israël « état juif » comment demander aux non juifs surtout aux Palestiniens de reconnaître Israël comme « état juif » ?!
C’est absurde.
Il est important de dire et de redire que les organisations qui prétendent représenter les Juifs, ou la « nation juive » ou le « peuple juif » et qui soutiennent majoritairement le régime sioniste ne représentent qu’elles-mêmes en gros à peine 30% des Juifs.
Ils constituent une minorité de Juifs vivant hors de la forteresse coloniale sioniste installée en Palestine occupée qui imposent par la terreur à la majorité des Juifs de par le monde leur vision étriquée raciste belliqueuse anti juive du Judaïsme religion mais aussi philosophie de vie « chemin de vie » un concept 100% juif avec ses règles d’application quotidienne non seulement pour les Juifs mais aussi vis à vis des non juifs dans le respect mutuel des uns à l’égard des autres et dont les Sionistes se sont rapidement éloignés pour finalement lui tourner complètement le dos.
Le Sionisme sur le terrain en Palestine occupée n’est pas qu’une idéologie politique c’est aussi concrètement un « chemin de mort » puisqu’il ne survit que grâce à des guerres de plus en plus cruelles armé jusqu’aux dents y compris de bombes atomiques prêt à faire sauter la terre entière y compris son bienfaiteur américain pour appliquer son « droit à l’auto défense ».
Une guerre nucléaire déclenchée par les Sionistes détruirait les Etats Unis peut être pas physiquement mais en tous cas politiquement économiquement et plus…car toute attaque israélienne a le feu vert de Washington quoi qu'en dise les Américains tout le monde le sait.
Cela vaut aussi pour les dernières déclarations faites concernant une demande de Netanyahou au vice président américain Joe Biden de menacer militairement l’Iran - une menace militaire « crédible » selon ses propres propos - voire plus d’attaquer l’Iran sachant que la victoire républicaine aux élections de mi termes a renforcé la puissance du Lobby sioniste à Washington et leur slogan : " Bomb Bomb Iran".
La dernière fois que le dirigeant du régime sioniste, à l’époque Ehud Olmert, a demandé sans succés aux US d’attaquer l’un de ses « ennemis », la Syrie - plus précisément ce que les Israéliens affirmaient être un réacteur nucléaire d’un programme militaire syrien ce sur quoi d’après ce qu’écrit G.W. Bush dans son livre «Décisions Points » la CIA et autres agences d’espionnage américaines n’avaient aucune preuve - quelque temps après l’aviation militaire israélienne bombardait le dit site.
Alors ATTENTION !
Ce genre de déclaration pourrait bien cacher une attaque surprise israélienne contre l’Iran avec la complicité de Washington ! 
Myriam Abraham 
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Moscou invite Israël à cesser la colonisation de Jérusalem-Est

15:10 09/11/2010
MOSCOU, 9 novembre - RIA Novosti
Moscou invite Israël à renoncer à la construction de plus de 1.300 logements juifs à Jérusalem-Est, indique un communiqué mis en ligne mardi sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Le 8 novembre, les autorités israéliennes ont annoncé leur intention de construire plus de 1.300 logements dans les quartiers arabes de Jérusalem. Le projet doit être mis en œuvre au cours des prochains mois.
"Cette nouvelle a été accueillie à Moscou avec inquiétude. Nous croyons nécessaire que la partie israélienne renonce aux constructions annoncées et respecte le moratoire sur la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est", lit-on dans le communiqué de la diplomatie russe.
Les Palestiniens insistent sur la libération de tous les territoires annexés par Israël lors de la guerre de 1967, dont la Cisjordanie et Jérusalem-Est. L'Etat hébreux refuse et invoque les nouvelles réalités démographiques et les considérations sécuritaires pour appuyer sa position.
La Cisjordanie compte actuellement plus de 100 colonies juives dont la population dépasse 300.000 personnes. Près de 200.000 colons juifs vivent également à Jérusalem-Est. Israël a proclamé l'ensemble de cette ville (y compris les quartiers arabes) capitale "éternelle et indivisible" de l'Etat hébreu.
Au regard du droit international, Jérusalem-Est est un territoire occupé dont le statut doit être défini par des négociations entre les parties au conflit. Les Palestiniens ambitionnent d'y créer la capitale de leur propre Etat indépendant.

Ban Ki-moon dit son inquiétude sur la colonisation au Premier ministre israélien

9 novembre 2010 –  
Lors d'une rencontre lundi à New York avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé sa « préoccupation sur la reprise des activités de colonisation et les récentes annonces de construction de colonies à Jérusalem-Est », a indiqué son porte-parole. Le Secrétaire général a souligné « qu'il était vital de casser l'actuelle impasse diplomatique, de reprendre les négociations et de produire des résultats », a précisé le porte-parole à l'issue de l'entretien qui s'est déroulé au siège des Nations Unies.
Lors d'une rencontre à Washington le 2 septembre dernier, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avaient relancé les pourparlers de paix. Il s'agissait des premières négociations directes entre les deux parties en vingt mois. Cependant, les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens sont à nouveau dans l'impasse.
Ban Ki-moon et Benjamin Netanyahu ont également abordé l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui a notamment pour objectif de mettre un terme au conflit entre l'Etat d'Israël et le Hezbollah au Liban. Ils ont discuté de propositions sur le problème du village de Ghajar. Dans sa résolution, le Conseil de sécurité appelle Israël à « faciliter sans délais le retrait de son armée au nord de Ghajar », village libanais encore occupé par des forces israéliennes.
Lors de la rencontre, le Secrétaire général de l'ONU a aussi exprimé son espoir de voir le gouvernement d'Israël « faciliter le mouvement des populations et de biens en direction et depuis Gaza ».
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Israël annonce un nouveau plan de colonisation à Jérusalem-est

09/11/2010 Jérusalem - PNN -
Israël a approuvé la construction de plus de 1000 nouvelles habitations dans les colonies illégales de Jérusalem-est.
Ruth Yosef, le président du Comité régional pour la construction et l'urbanisme a révélé les détails du plan de construction lundi. 978 habitations seront construites dans la colonie de Har Homa, au sud de Jérusalem, parmi lesquels 930 habitations en zone C et 48 en zone B. 320 autres habitations sont prévues pour la colonie de Ramot, également à l'est de la ligne verte, en territoires occupés.
Cette décision a été annoncé officiellement par le premier ministre Benyamin Netanyahu en visite aux États-Unis pour discuter des négociations de paix. Pour le quotidien Haaretz, cette décision pourrait jeter un froid sur les discussions avec l'administration américaine, notamment durant la rencontre prévue jeudi avec Hillary Clinton, la secrétaire d'État.
Pour les palestiniens, cette annonce est une nouvelle trahison qui révèle la volonté des israéliens de mettre fin à toute tentative de paix. "Nous pensions que Netanyahu s'était rendu aux États-Unis pour mettre fin à la colonisation et discuter de la reprise des négociations, mais il est clair qu'il est en fait déterminé à détruire les pourparlers" s'emporte le négociateur en chef palestinien Saeb Erakat. "Il a fermé toutes les portes qui mènent aux négociation, et nous le tenons comme personnellement responsable de leur échec."
Pour Sherine Tadros, journaliste à Al-Jazeera, ce n'est pas une coïncidence si cette annonce arrive en même temps que la visite du premier ministre israélien aux États-Unis. Pour elle c'est un message envoyé à l'administration Obama, signifiant que le gel des colonies est bel et bien fini. L'ONG israélienne La paix maintenant explique que l'annonce de Netanyahu est une "tentative calculée de torpiller les négociations de paix et de se dégager de toute responsabilité en obligeant les palestiniens à quitter eux même la table des négociations."
P.J. Crowley, porte parole du ministère des affaires étrangères américains s'est déclaré "très déçu de cette annonce " qui va à l'encontre des efforts déployés pour redémarrer les négociations. Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moona quand à lui exprimé son "inquiétude" à propos de ce plan de construction. 

Colonisation: Israël rejette les accusations de nuire à la paix

09 novembre 2010
Agence France-Presse
Jérusalem
Israël a rejeté mardi les critiques de ses plans de construction dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est par la communauté internationale qui les juge préjudiciables aux négociations avec les Palestiniens.
«Ce genre d'activité n'aide jamais quand il s'agit de négociations de paix», a déclaré le président américain Barack Obama, en voyage à Jakarta.
«Je suis préoccupé par le fait que nous ne voyons pas les parties faire l'effort (...) qui permettrait une avancée», a-t-il reconnu, en référence aux pourparlers lancés le 2 septembre à Washington, interrompus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie.
Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé la communauté internationale à tirer les conséquences de l'attitude israélienne en «reconnaissant l'État palestinien dans ses frontières de 1967» avec Jérusalem-Est pour capitale.
«Ce plan est en contradiction avec les efforts déployés par la communauté internationale pour reprendre les négociations directes et la décision devrait être infirmée», a estimé la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton.
«Les colonies sont illégales en vertu du droit international, constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre une solution à deux États impossible», a-t-elle ajouté.
La commission de planification du ministère israélien de l'Intérieur a approuvé la semaine dernière un projet de 1300 logements dans trois quartiers de colonisation à Jérusalem-Est, un stade précoce dans le processus de construction censé aboutir d'ici quelques années.
La Russie a également jugé «nécessaire que la partie israélienne s'abstienne des travaux annoncés» afin de permettre «de poursuivre les négociations israélo-palestiniennes».
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait déclaré lundi lors d'une rencontre avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu être «préoccupé» par cette décision, considérant comme «vital de sortir de l'impasse diplomatique».
Mais Israël a balayé ces protestations, affirmant ne voir «aucune connexion entre le processus de paix et la politique de planification et de construction à Jérusalem, qui n'a pas changé depuis 40 ans».
«Jérusalem n'est pas une colonie, Jérusalem est la capitale de l'État d'Israël», a affirmé dans un communiqué le bureau de M. Netanyahu, rappelant que le moratoire sur la colonisation en Cisjordanie ne concernait pas Jérusalem-Est.
Les Palestiniens réclament pour reprendre les négociations un nouveau moratoire, auquel se refuse le gouvernement israélien.
La Ligue arabe a accordé le 8 octobre à l'administration américaine pour régler ce différend un délai courant jusqu'à sa prochaine réunion sur cette question, qui devrait se tenir d'ici la fin novembre, selon de hauts responsables palestiniens.
Israël, qui a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale «éternelle et indivisible», estime que les quartiers de colonisation font partie intégrante de son territoire, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État.
La communauté internationale considère que la question de Jérusalem doit être traitée dans le cadre d'un règlement de paix final israélo-palestinien et appelle les deux parties à s'abstenir de toute action «unilatérale» dans la ville.
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Le vol de la terre de Wadi Fuqeen continue à toute vitesse

Bethléem - 09-11-2010

Par Al Jazeera 
Gel de la colonisation ou non, le vol de la terre du village palestinien de Wadi Fuqeen (à l’est de Bethléem) continue sans interruption avec l’expansion de la colonie israélienne illégale de Beitar Illit sur la terre du village.
Voir le site des Amis de Wadi Fuqeen (en anglais)
Traduction : MR pour ISM 
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Le calendrier 2011 Palestine Libre est maintenant disponible

France - 09-11-2010
Les prisonniers, combattants de la liberté !


Par Comité Action Palestine 
Tout Palestinien est potentiellement le prisonnier d’Israël, du seul fait qu’il soit Palestinien. Car l’institution carcérale est au service du plan sioniste de destruction de l’identité palestinienne. La prison coloniale israélienne est un auxiliaire de l’agression guerrière.















En procédant méthodiquement à l’anéantissement physique et psychologique du détenu, elle prend part à l’exercice de la violence par laquelle l’occupant cherche à imposer sa loi.
La prison coloniale israélienne est aussi un substitut de la peine de mort. Elle permet de criminaliser les combattants de la résistance tout en assurant au régime sioniste une façade « démocratique ».
Le système pénitentiaire sioniste enferme la société palestinienne dans une toile d’araignée dont les maillages n’épargnent personne, hormis les collaborateurs. Cette société, il cherche à la détruire en ciblant la structure familiale : il n’existe aucune famille palestinienne qui ne compte parmi ses membres un détenu ou un ex-détenu. Il s’attaque aux forces vives de la nation palestinienne en emprisonnant les enfants.
Aujourd’hui, il devient improbable de croiser en Palestine occupée un Palestinien qui n’ait été raflé ou arrêté. Il en résulte qu’en Palestine, la proportion de prisonniers politiques par rapport à l’ensemble de la population est la plus élevée au monde. D’autres prisonniers arabes subissent le même sort que les Palestiniens. « Coupables » de résistance au plan de domination occidentale au Moyen-Orient, tous vivent l’enfer du cachot et de la torture dans les prisons de l’occupation et de la collaboration.
Mais l’acharnement à « punir » et à emprisonner dans des proportions industrielles révèle en réalité la peur du régime colonial sioniste d’échouer dans son projet, de se voir lui-même rayé sur le plan existentiel. Rien ne symbolise mieux que la prison coloniale la lutte à mort qui se joue entre colon et colonisé. Car si la prison est l’éventualité certaine du résistant, la résistance est aussi l’horizon du prisonnier. C’est ce qu’attestent les luttes menées au sein même des geôles sionistes. Et c’est ce que prouve la place essentielle des prisonniers dans le combat national palestinien. Les prisonniers sont les martyrs, mais non les victimes de la résistance. Ils en sont les acteurs. Lutter contre les conditions carcérales, c’est aussi lutter pour que la résistance continue. C’est donc lutter pour que la société continue d’exister. Parce que le combat des prisonniers est toujours un combat politique, le statut de prisonnier constitue, par conséquent, un repère fondamental de l’identité nationale palestinienne.
C’est pourquoi la libération inconditionnelle de tous les prisonniers, palestiniens et arabes, est une revendication centrale de la cause palestinienne.
Ce calendrier se veut l’écho de cette revendication. Il donne aussi un visage et un nom à quelques- uns de ces prisonniers combattants de la justice, oubliés du monde et noyés dans un anonymat collectif. En saluant leur courage et leur patience, il leur rend l’hommage dû à tous les résistants.


Ce calendrier est entièrement bilingue arabe/français.
Il présente chaque mois de l’année sur 2 pages au format 21*29,7.
Chaque mois, un texte revient sur un grand moment de la résistance Palestinienne.
Le calendrier, réalisé par le CAP, est vendu au prix de 5 euros.
L’argent collecté permet de soutenir les actions de l’association et notamment l’invitation de Palestiniens pour qu'ils présentent eux-mêmes en France leur lutte de libération.
Vous pouvez le commander dès maintenant grâce à ce formulaire. Imprimez-le et renvoyez-le nous accompagné de votre règlement.

La politique étrangère européenne envers la question palestinienne

Europe - 09-11-2010

Par Fadwa Nassar
Tel est le titre de la conférence s’étalant sur deux journées que le Centre d’études et de consultation Zaytuna a organisé à Beyrouth, les 3 et 4 novembre, avec la participation de nombreux chercheurs venus d’environ vingt pays. En 6 séances regroupées en thèmes principaux, cette conférence, fort variée et diversifiée, est parvenue à permettre l’échange sur certains aspects de cette politique étrangère et d’en souligner quelques traits.














18 janvier 2009 à Jérusalem : Berlusconi, Merkel, Sarkozy et Olmert. L'armée sioniste vient de massacrer Gaza pendant 3 semaines.
Trois remarques préliminaires ont été indiscutablement approuvées :
1- la politique étrangère européenne ne concerne pas uniquement celle de l’Union européenne, mais la dépasse parfois pour prendre en compte les politiques particulières d’Etats européens ayant exercé un rôle prépondérant dans la région, comme la Grande-Bretagne ou la France.
2- L’Europe et notamment certains de ses Etats sont pleinement responsables de la tragédie palestinienne. Elle a un devoir moral et politique envers le peuple palestinien qu’elle n’a pas encore assumé.
3- La politique européenne est devenue de plus en plus dépendante de celle des Etats-Unis, notamment depuis les années 90. Il n’y a pratiquement plus de politique européenne indépendante dans la région, et notamment en Palestine. Mais l’Europe est restée active en tant que financeur de la politique américaine.
Concernant les bases et les motivations de la politique européenne, des études ont mis en avant le poids de l’histoire européenne pour expliquer pourquoi l’Europe a fondé et aidé l’Etat sioniste. Mais l’histoire ne peut continuer à expliquer les différentes étapes de la politique européenne envers le conflit arabo-israélien. D’autres éléments entrent en jeu pour expliquer l’alignement européen sur la politique américano-sioniste, notamment la disparition du rôle arabe sur la scène internationale. Il faut noter le rôle relativement positif de l’Europe dans les années 70 avant d’être progressivement écartée après les accords d’Oslo.
Depuis l’Intifada al-Aqsa, en 2000, l’Europe s’est largement engagée aux côtés de l’agression sioniste contre le peuple palestinien au moment où les peuples européens se démarquent de plus en plus de la politique de leurs gouvernements, lançant même les mots d’ordre de boycott de l’Etat sioniste. Le rôle des musulmans et des Arabes n’est pas étranger à cette prise de conscience, d’autant plus qu’ils appartiennent désormais au tissu social européen. Mais la question qui se pose est de savoir si les publics européens peuvent exercer une influence sur la politique étrangère de leurs Etats ?
Lors de la première journée, la conférence a plutôt examiné la politique européenne envers l’Etat sioniste. Une étude économique a mis en relief le poids de l’aide économique européenne dans la fondation et l’installation de la colonie sioniste sur la terre de Palestine, notamment dans son aspect productif, à travers les brevets d’invention et le secteur de la recherche. Une autre étude a été consacrée aux relations sécuritaires et militaires entre l’Europe et l’Etat sioniste et leur influence sur les relations politiques. Le rôle du lobby sioniste sur la politique européenne a également été étudié, d’autant qu’il exerce un rôle puissant, même avant la création de l’Etat sioniste.
La seconde journée a été consacrée à l’étude de la politique européenne envers la Palestine, que ce soit l’Autorité palestinienne de Ramallah ou les mouvements de la résistance, comme le Hamas. Personne n’ignore le rôle économique de l’Europe qui finance les institutions de l’Autorité palestinienne, mais ce rôle prend des aspects dramatiques en finançant l’institution sécuritaire, entièrement placée sous la direction américano-sioniste.
Ces forces sécuritaires palestiniennes, qui jouent de plus en plus un rôle de répression envers la résistance et tout mouvement de contestation palestinien, sont considérées comme devant protéger l’Etat sioniste et non pas protéger la société palestinienne. Au lieu de construire l’Etat palestinien, le financement européen des forces sécuritaires contribue plutôt à consolider l’Etat sioniste et à démanteler toute structure sociale palestinienne.
Concernant la résistance, malgré l’ouverture politique de quelques pays européens envers Hamas, les élections législatives de 2006 ont fourni l’occasion à ces Etats de revenir à une politique plutôt alignée sur les sionistes, puisqu’ils réclament que Hamas accepte les conditions du Quartet, qui sont très éloignées des constantes palestiniennes qui l’ont hissé au pouvoir. Le siège inhumain et la guerre sanglante contre Gaza en 2008-2009 n’ont pas modifié cette politique pro-sioniste puisque les Européens mettent sur le même plan le bourreau et la victime.
C’est uniquement au niveau des peuples européens que les changements sont visibles. De plus en plus, ils prennent conscience de l’injustice historique qui a été faite, par leurs propres gouvernements, envers le peuple palestinien. Si cette prise de conscience est inégale, cependant, elle se généralise dans la plupart des pays européens, et notamment là où les communautés arabo-musulmanes agissent pour faire connaître la cause palestinienne : il n’est pas étonnant de voir le rôle grandissant de ces communautés, notamment des Palestiniens d’Europe, dans la mobilisation pour lever le siège inhumain contre Gaza.
Même si les peuples européens ne parviennent pas à faire changer la politique étrangère de leurs pays envers la question palestinienne, ils sont cependant parvenus à susciter des crises en portant plainte auprès des tribunaux européens contre les responsables sionistes des massacres, interdisant à ces responsables de pouvoir se déplacer librement. La menace d’arrestation de plusieurs criminels sionistes en Grande-Bretagne est au centre des discussions britannico-sionistes ces derniers temps. De même, les sionistes, dans certains pays comme la France, s’élèvent et accusent devant les tribunaux ceux qui réclament le boycott de l’Etat raciste « d’Israël ». L’offensive sioniste soutenue par le gouvernement français a plutôt généralisé la mobilisation au lieu de l’affaiblir.
Il reste finalement à conclure que la politique étrangère européenne est loin d’être équitable et qu’elle devra faire du chemin pour admettre l’injustice que l’Europe a installée dans la région, que ce soit par le plan de partage de la région, lors des accords de Sykes-Picot, lors de la déclaration du britannique Balfour, ou lors du vote injuste de l’ONU sur le partage de la Palestine. Depuis cette date, malgré quelques efforts à cause de la montée de la résistance, l’Europe a conservé une politique fondamentalement coloniale.

Déclaration Balfour, 2 novembre 1917

« Cher Lord Rothschild,
J'ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.
Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.
Arthur James Balfour
»

Les grandes puissances «préoccupées»

10.11.10 | 03h00
Comme d’habitude, les alliés d’Israël se contentent de livrer leurs états d’âme, alors qu’ils brandissent la menace contre l’Iran.
Le président américain, Barack Obama, la Russie, la France et l’UE se sont dits, hier, préoccupés par la décision d’Israël d’autoriser 1300 logements juifs dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem, car elle complique encore la reprise des négociations avec les Palestiniens. «Ce genre d’activité n’aide jamais quand il s’agit de négociations de paix», a déclaré Barack Obama, lors d’une conférence de presse à Jakarta. «Je suis préoccupé par le fait que nous ne voyons pas les parties faire l’effort (...) qui permettrait une avancée» dans les négociations, en vue de «créer les conditions pour qu’Israël vive côte à côte en paix avec une Palestine souveraine», a-t-il ajouté.
Lundi, le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, avait déjà indiqué que les Etats-Unis, où se trouve actuellement le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, étaient «profondément déçus» par cette annonce. Israël a approuvé lundi la construction de 1300 logements dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem, dont un millier dans le quartier de la colonisation juive de Har Homa, près de la ville palestinienne de Bethléem. La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, et la France ont demandé hier à Israël de revenir sur sa décision.
«Ce plan (de construction) est en contradiction avec les efforts déployés par la communauté internationale pour reprendre les négociations directes et la décision devrait être infirmée», a dit Mme Ashton dans un communiqué.
«Les colonies sont illégales en vertu du droit international, elles constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre une solution à deux Etats impossible», a-t-elle ajouté. Déplorant «vivement» ce feu vert, la France a également «demandé instamment aux autorités israéliennes de revenir sur cette décision contre-productive». «Il ne faut pas laisser se refermer l’opportunité ouverte le 2 septembre à Washington par la reprise des négociations directes en vue de créer un Etat palestinien viable et contigu vivant en paix aux côtés d’Israël», a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Seul contre tous
La Russie a, pour sa part, indiqué accueillir la décision israélienne «avec la plus vive préoccupation» et jugé «nécessaire que la partie israélienne s’abstienne des travaux annoncés» afin de permettre «de poursuivre les négociations israélo-palestiniennes». «Ce dialogue reste une solution sans alternative pour aboutir à un règlement politique juste et global au Proche-Orient», a souligné le ministère russe des Affaires étrangères. Au cours de sa rencontre lundi avec M. Netanyahu, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’était lui aussi dit «préoccupé par la reprise des constructions», estimant «vital de sortir de l’impasse diplomatique». Jugeant qu’Israël se considère comme étant «au-dessus des lois», le négociateur palestinien, Saëb Erakat, en a appelé hier à la communauté internationale.
«Si en construisant des colonies Israël veut boycotter la création d’un Etat palestinien souverain, le monde doit lui répondre en reconnaissant l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale», a-t-il affirmé. Selon l’ONG anti-colonisation israélienne ‘‘La Paix Maintenant’’, un projet de construction de 800 logements a également été relancé dans un nouveau quartier de la colonie d’Ariel, en Cisjordanie occupée, qui permettra «d’encercler la localité voisine palestinienne de Salfit».
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123 000 Israéliens sous le seuil de pauvreté en 2009

09/11/2010  
Suite à la crise mondiale de la fin de l'année 2008, 15 000 familles et 123 500 Israéliens sont passés sous le seuil de pauvreté en 2009, selon les statistiques publiées par l'Institut national d'assurances, lundi.
Pour le ministre des Affaires sociales, Isaac Herzog, qui a pris connaissance du rapport lors d'une conférence de presse, la pauvreté est l'un des principaux dangers d' «Israël». "Nous aimons parler de la pauvreté mais pas des pauvres", a-t-il regretté.
« Israël », récemment inclue au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), doit d'adapter aux normes économiques établies. Parallèlement, l’entité sioniste doit renforcer sa lutte contre la pauvreté.
Herzog a annoncé son intention de présenter un rapport au Premier ministre, Benyamin Netanyahou, et à son gouvernement sur la manière de résorber la triste situation.
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« Israël » œuvre pour que l'aide US devienne automatique

09/11/2010  
Les cercles du lobby sioniste aux États-Unis œuvrent pour que le financement américain de l’entité sioniste devienne une mesure automatique sans recours à un vote au Congrès américain.
Selon le site en ligne arabophone Aljamal,  c’est le député républicain de l’état de Virginie Eric Cantor qui est chargé de faire adopter cette suggestion, en présentant un projet de loi au conseil des députés, exigeant d’effacer le nom d’Israël de la liste des pays alliés des États-Unis jouissant d’un financement via le congrès.
S’il est voté, le budget consacré à Israël n’aura plus besoin de passer par un vote du Congrès américain, et deviendra en conséquence une mesure automatique routinière.
Si le projet est voté, ceci devrait permettre à l’entité sioniste d’être à l’abri de toute éventualité de rupture de cette aide annuelle estimée à près de trois milliards de dollars par ans.
De surcroît, personne aux États-Unis ne pourra plus jamais faire pression sur Israël, pour obtenir des concessions israéliennes.     
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« Israël » salue les forces de sécurités d’Abbas

09/11/2010  
L’entité sioniste a salué la collaboration des services de sécurités palestiniens de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, avec les services israéliens.
Selon le Haaretz, c’est grâce à ces forces que le nombre des recherchés  dans les listes israéliennes a considérablement  baissé. Ce qui montre à son avis que la situation sécuritaire s’est désormais amélioré en Cisjordanie.
Le journal assure que l’AP a arrêté des centaines d’activistes du Hamas et du Jihad islamique en Cisjordanie, dont 120 pour le seul mois d’octobre.
Alors qu’en même temps et dans le cadre d’une entente entre l’AP et Israël, des centaines d’activistes du Fateh ont été relâchés, après s’être engagés à livrer leurs armes et à ne plus commettre aucun acte de violence contre Israël.
De grandes quantités d’armes confisquées par la police de l’AP à des activistes palestiniens ont également été livrées aux Israéliens.
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La Syrie a réussi à déchiffrer le code les drones israéliens

09/11/2010   
Selon la chaîne israélienne Canal 2,  les résultats de la commission d’enquête  sur l’embuscade d'Ansariyeh, confirment que non seulement le Hezbollah a réussi à déchiffrer le code d’interception des  drones israéliens, mais que la Syrie a également été capable de déchiffrer ce code et de contrôler la transmission des informations enregistrées par les drones israéliens,   ce qui lui a permis d’être  pleinement informé de chaque mouvement  des soldats israéliens sur le territoire libanais.
Rappelons que 12 soldats israéliens de l'unité d'élite de la marine israélienne ont été  tué dans une embuscade près du village de Libanais Ansariyeh, par les hommes de la Résistance islamique libanaise.

Haaretz : Tel Aviv et Washington inquiets du rapprochement irano-turco-chinois

09/11/2010  
Selon le quotidien israélien Haaretz,  les États-Unis et l'entité sioniste ont exprimé leur inquiétude concernant les rapprochements militaires émergents entre l'Iran, la Turquie et la Chine !
En effet, c’est avec beaucoup d’appréhension que l’administration américaine a reçu la nouvelle du survol des chasseurs chinois  de l'espace aérien pakistanais et iranien.
Le quotidien a noté comment   la Turquie a préféré suspendre ses manœuvres militaires conjointes avec l’entité sioniste  et a choisi la Chine pour effectuer des manœuvres militaires aériennes !
Haaretz ne cache pas le désarroi de l’entité sioniste d’avoir perdu  un allié stratégique dans la région (Turquie), surtout que les Etats-Unis et l’entité sioniste ont construit une base militaire sophistiquée dans la ville de Konya, en Turquie en 2001 pour accueillir et superviser les opérations et les exercices militaires conjoints.
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Neuf pays absents à la conférence du Tourisme de l’OCDE à Jérusalem

mardi 9 novembre 2010 - 07h:10
BDS Europe
Palestine occupée : Une « table ronde de haut niveau » de l’OCDE sur le tourisme, reçue par Israël, a commencé hier, 20 octobre, à Jérusalem, en l’absence d’au moins huit pays, dont plusieurs ont déclaré que leur absence avait des motivations politiques.
[Le titre initial de l’article sur Global BDS Movement, écrit pendant la conférence, parle de 8 pays à avoir refusé de participer à cette conférence de l’OCDE à Jérusalem mais, sauf erreur, l’Espagne a également refusé de s’y rendre - d’ailleurs, dans le corps de l’article, la déclaration commune de l’OLP et du CLP compte bien l’Espagne dans ses remerciements - ndt]
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Israël a tenté d’utiliser la Conférence à Jérusalem pour pousser plus loin ses prétentions territoriales sur la ville.
  • La Norvège, le Canada, l’Irlande, le Royaume-Uni, la Suède, l’Islande, la Turquie, [l’Espagne] et l’Afrique du Sud ne sont pas venus à la conférence du Tourisme de l’OCDE.
  • La République tchèque est le seul pays à avoir envoyé une représentation politique à cette « table ronde de haut niveau ».
  • Pour la coalition de la société civile palestinienne, ce boycott massif est une condamnation claire du « nettoyage ethnique de Jérusalem que poursuit Israël ».
  • Ce boycott fait suite à une déclaration du ministre du Tourisme israélien, Stas Misezhnikov, disant que la réunion annoncerait la reconnaissance par l’OCDE de Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël.
Après qu’Israël ait tenté d’utiliser la Conférence pour pousser plus loin ses prétentions territoriales sur Jérusalem, et en réponse aux fortes craintes exprimées par la société civile palestinienne et internationale, ainsi que par les dirigeants palestiniens, que la Conférence ne serve à absoudre Israël de ses violations du droit international, plusieurs de ces [neuf] pays qui se sont retirés de la conférence ont expliqué leur retrait par des raisons de nature politique. La Norvège et la Turquie ont condamné les propos tenus par les politiciens israéliens avant la conférence (1). La délégation suédoise auprès de l’OCDE a renvoyé les militants suédois à la politique européenne sur le statut de Jérusalem et a laissé entendre que sa position de refus pour la conférence était une tentative de soutien à cette politique.
Portant un coup supplémentaire à la crédibilité de la conférence de « haut niveau » au cours de laquelle de hauts responsables de gouvernement devaient discuter de la politique du tourisme (2), une majorité de pays invités n’a pas envoyé leur ministre du Tourisme mais de simples fonctionnaires subalternes. La délégation grecque à l’OCDE a évoqué les campagnes d’appels téléphoniques qui lui demandaient qu’aucun officiel d’Athènes ne fasse le voyage et que la Grèce ne soit représentée que par un membre du personnel du Centre d’information touristique grec de Tel-Aviv. Les militants ont appris que la République tchèque était le seul pays de l’Union européenne à avoir envoyé une représentation politique.
Ces défections sont une réaction aux déclarations du ministre du Tourisme d’Israël, Stas Misezhnikov, pour lequel l’organisation de la réunion à Jérusalem - la première réunion de l’OCDE reçue par Israël depuis que ce pays en est devenu membre en mai dernier, et la seconde conférence du Tourisme de l’OCDE à se tenir ailleurs qu’à Paris - équivalait à une reconnaissance, par les membres de l’OCDE, de Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël (3). Dans une lettre énergique adressée au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, a qualifié ces propos de « incorrects dans les faits et tout à fait inacceptables » (4).
L’opposition palestinienne à la tenue de la conférence du Tourisme à Jérusalem a été constante. Dans une lettre à Mr Gurria le mois dernier, le Comité national palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS), large coalition de la société civile palestinienne, demandait à l’OCDE de déplacer la conférence. « Organiser cette conférence du Tourisme en Israël envoie une fois encore un signal fort montrant que les membres de l’OCDE sont tout disposés à se faire les complices de l’oppression d’Israël sur les Palestiniens et à soutenir activement les efforts de relations publiques d’Israël pour s’absoudre de sa politique colonialiste et d’apartheid », indique la lettre (5). L’Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) et le Conseil législatif palestinien (CLP) ont publié une déclaration commune remerciant le Royaume-Uni, la Turquie et l’Espagne pour leur boycott de la conférence et ont appelé les autres pays à les suivre (6).
« Israël a tenté de se servir de son adhésion à l’OCDE pour s’absoudre de ses violations du droit international, comme la société civile palestinienne avait prévenu qu’il ferait. Le refus de tant de pays à participer à cette conférence est une condamnation claire du nettoyage ethnique de Jérusalem que poursuit Israël. Nous félicitons tous ces pays qui ont refusé de participer à la conférence, en particulier ceux dont les principes ont été assez forts pour faire connaître publiquement leur inquiétude à propos de cette conférence » dit Hind Awwad, coordinatrice du Comité national palestinien du BDS.
« Que des pays comme le Canada et le Royaume-Uni, qui sont traditionnellement d’ardents défenseurs de l’apartheid, du colonialisme et de l’occupation d’Israël, aient refusé de participer à la conférence est le signe d’une évolution significative, » ajoute-t-elle.
La dernière séance de la conférence aura lieu vendredi (22 octobre).
Observations :
-   La 86è session du Comité du Tourisme de l’OCDE a lieu à Jérusalem du 20 au 22 octobre 2010.
-   Israël a été admis à l’OCDE en mai 2010 malgré une campagne internationale montrant que cette décision aurait probablement comme conséquence d’encourager Israël dans son impunité. Les militants mettaient en avant qu’Israël ne respecte pas les normes en matière d’économie et des droits de l’homme requises pour être membre de l’OCDE et que les membres qui permettraient à Israël de les rejoindre à l’OCDE violeraient eux-mêmes les obligations juridiques qui sont les leurs comme stipulées dans la Quatrième Convention de Genève (7). Les données économiques soumises par Israël à l’OCDE incluaient des données issues de ses colonies illégales dans les Territoires palestiniens occupés et excluaient la population palestinienne occupée. L’admission d’Israël à l’OCDE dans ces conditions valait approbation par l’OCDE de la politique israélienne de transfert forcé de population, qui est un crime de guerre selon le droit international (8).
-   Les détails des conversations par courriel et téléphone concernant les positions des différents pays sont disponibles sur demande.
Hind Awwad (Palestine) 97 (0) 599837796 - hind.awwad@bdsmovement.net
Michael Deas (Europe) 44 (0) 07856266735 - bnc.europe@bdsmovement.net

1) http://www.hurriyetdailynews.com/n....
21 octobre 2010 - Global BDS Movement - traduction : JPP
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Des documents du gouvernement israélien révèlent la politique délibérée qui vise à maintenir les Gazaouis dans une situation de quasi-famine

publié le mardi 9 novembre 2010
Saed Bannoura

 
“L’idée est de mettre les Palestiniens au régime, pas de les faire mourir de faim.”
Le document révèle la politique délibérée du gouvernement israélien dans son calcul froid des besoins alimentaires de la population de Gaza quand les quantités de nourriture que le gouvernement israélien autorisent à entrer sont calculées au minimum pour maintenir la population en vie à un niveau de quasi-famine.
Ceci illustre la déclaration de certains responsables israéliens qui disent “mettre les gens de Gaza au régime” [1].
En 2007, quand Israël lança le blocus total de Gaza, Dov Weisglass, conseiller du Premier ministre Ehud Olmert, déclara clairement : “l’idée est de mettre les Palestiniens au régime, pas de les faire mourir de faim.” Les documents qui viennent d’être révélés contiennent les équations utilisées par le gouvernement israélien pour calculer le montant exact de nourriture, carburants et autres biens essentiels nécessaires pour arriver précisément à ce résultat.
Ces documents sont encore plus troublants, selon les militants des droits humains, si l’on considère le fait que près de la moitié des habitants de Gaza sont des enfants de moins de 18 ans. Cela veut dire qu’Israël a délibérément contraint des centaines de milliers d’enfants à la sous-alimentation en violation directe du droit international et de la quatrième Convention de Genève.
La publication de ces documents affaiblit très sérieusement l’affirmation israélienne souvent répétée selon laquelle le blocus est en place pour “des raisons de sécurité, puisque ils apportent des preuves de la politique délibérée et systématique de punition collective infligée à toute la population de Gaza.
Le directeur de Gisha a déclaré à propos de la publication des documents : "Israël a interdit le glucose pour les biscuits et le fuel nécessaire à l’approvisionnement régulier en électricité -paralysant ainsi la vie normale à Gaza et entâchant le caractère moral de l’Etat d’Israël. Je déplore d’avoir à dire que les éléments principaux de cette politique sont toujours en place."
Dans la déclaration qui accompagnait la publication de ces documents, Gisha affirme : Les documents révèlent que l’Etat a approuve “une politique de réduction délibérée” des biens de première nécessité dans la bande de Gaza (section h.4, page 5*). Ainsi, par exemple, Israël a limité l’approvisionnement en fuel nécessaire à la centrale, perturbant ainsi la distribution d’eau et d’électricité. L’Etat a “abaissé le niveau d’avertissement” (section g.2, page 5) qui avertit à l’avance du manque prévu de certains produits, mais dans le même temps il a approuvé le défaut d’avertissement si le bien en question était soumis à la politique de “réduction délibérée”. De plus, l’Etat a rehaussé “la ligne rouge” au dessus de laquelle même les les produits humanitaires de base pouvaient être bloqués, même s’ils manquaient (section g.1, page 5). Dans une lettre à Gisha, l’Etat affirma qu’en pratique il n’avait pas donné l’autorisation de réduire les “produits de base” au-dessous du “niveau d’avertissement abaissé”, sans définir ce qu’étaient les “produits de base”.
Selon le commentateur Richard Silverstein : "Si l’on observe la liste des produits autorisés à l’importation, on se rend compte que ce sont les seuls produits autorisés. En d’autres termes, si un produit n’est pas sur la liste, il est interdit. Par exemple, il y a une liste d’épices autorisées : le poivre noir, la soupe lyophilisée, le sésame, la cannelle, l’anis, la camomille, la sauge.
Désolé pour le cumin, le basilique, le laurier, la cardamome, les mélanges d’épices, les piments, l’ail, les clous de girofle, le thym, l’origan, le poivre de Cayenne, le carraway, la coriandre fraîche. Pas sur la liste. Vous n’êtes pas des épices dont les Palestiniens peuvent disposer, selon un idiot de l’IDF. Et les tomates, les pommes de terre, les concombres, les laitues, les jouets, le verre, la peinture et les chaussures. Vous pouvez les oublier ! Du luxe, tous, ou alors un danger sécuritaire."
Malgré la nature préoccupante des documents, qui montrent une volonté calculée de sous-alimentation délibérée d’une population toute entière, aucun grand média n’a rapporté cette histoire.
Le texte complet des documents révélés et la requête déposée par Gisha au nom de la Loi sur la Liberté d’Information se trouvent sur le site de Gisha
[1] c’est le sinistre Dov Weisglass, ancien conseiller du non regretté ex-général-Premier ministre moribond Sharon qui le premier annonçait cette intention, tout comme il affirmait dès 2004 vouloir mettre “dans le formol” toute perspective de négociation de paix, par le plan unilatéral de “désengagement de Gaza” de 2005
publié par Imemc
Traduction : C. Léostic, Afps

Jérusalem, une ville de pierres

publié le mardi 9 novembre 2010
Danny C

 
Continuer à habiter là où l’on réside constitue déjà en soi un combat acharné et quotidien contre les tracasseries administratives ou contre les provocations des colons et de la police.
Jérusalem est une très vieille ville et tout semble tourner ici autour de ses vieilles pierres. Aujourd’hui, nous visitons Silwan, une section de Jérusalem-Est comptant quelque 60.000 habitants. C’est une grande commune située entre le mont des Oliviers et la Vieille Ville. Silwan est l’un de ces endroits de Jérusalem où la politique israélienne visant à chasser les Palestiniens de la ville bat son plein de façon on ne peut plus visible.
Ces pierres, elles nous appartiennent
Au pied de la Vieille Ville, on procède à des fouilles archéologiques. On voit constamment des groupes de touristes qui viennent regarder les pierres. Il faut déjà avoir une solide perception de l’histoire pour y découvrir quelque chose d’intéressant, mais ils continuent à affluer. Le gouvernement israélien met tout en œuvre pour en faire un lieu d’attraction touristique. Une visite est même reprise dans les programmes scolaires officiels. Car ces pierres nous appartiennent. Tel est le message sous-jacent. Notre culture, notre histoire et les Palestiniens n’ont rien à venir chercher ici.
La ville qui se trouve au-dessus de ces pierres est systématiquement revendiquée par les colons. Des familles palestiniennes sont chassées de leurs maisons afin d’installer une mini-colonie autour des lieux de fouilles. Une rue qui dévale la colline en direction d’un quartier revendiqué par les autorités municipales israéliennes désireuses d’en faire un parc. Mille cinq cents résidents palestiniens risquent de se faire expulser de leurs maisons afin de libérer de la place pour un parc. Quand on déambule autour de la Vieille Ville, on voit tout de suite « le plan » qui est systématiquement appliqué. Dans la partie ouest, on pose la très controversée ligne de tramway. Dans la partie est, on crée une large bande d’espaces libres et de constructions israéliennes. L’encerclement de la Vieille Ville doit maintenant se frayer un chemin par Silwan. L’espace vert qu’on veut y aménager a donc bel et bien une signification politique précise.
Rester est un combat acharné et quotidien
La population de Silwan est impliquée dans un incessant combat et elle essaie par tous les moyens possibles de résister aux expropriations. Continuer à habiter là où l’on réside constitue déjà en soi un combat acharné et quotidien contre les tracasseries administratives ou contre les provocations des colons et de la police. En 2008, les bulldozers sont venus transformer les maisons en monceaux de ruines. Les pierres palestiniennes sont généralement des amas de décombres… et, au nom de l’histoire sainte, leur quotidien se mue en montagnes de pierres.
Mais, à leur tour, ces amas de décombres se muent en munitions pour les habitants. Ce sont surtout les jeunes qui les utilisent pour affirmer ce qu’ils pensent : nous ne nous laisserons pas chasser ainsi !
2010 a été proclamée par les autorités municipales israéliennes « Année de Jérusalem », ce qui s’est traduit par des tracasseries et des brimades encore plus insupportables. Régulièrement, la Vieille Ville est complètement fermée. Seuls les Israéliens et les gens qui peuvent prouver qu’ils y habitent peuvent y entrer.
Les jeunes Palestiniens fêtent l’année de Jérusalem à leur façon. Partout, les heurts avec les colons et la police augmentent. Jeter des pierres est à nouveau leur réponse. Cela commence à ressembler à l’époque de la première Intifada, la « guerre des pierres », dans les années 80-90. Mais les circonstances sont très différentes.
Dans la première Intifada, il y avait une direction unie de la révolte, inspirée par l’OLP, le Front pour la libération de la Palestine. Aujourd’hui, la société palestinienne est divisée, on assiste à une lutte virulente entre le Hamas et l’Autorité palestinienne. Personne ne sait précisément comment naissent et sont organisées les actions, désormais. Elles vont et viennent. Elles naissent en réaction aux provocations et elles se mettent en place via les réseaux informels des jeunes. Ici aussi, la culture du GSM remplace le travail des organisations et des comités. Et les jeunes Palestiniens s’alignent donc en ordre de bataille dispersé, sans dirigeants, sans vision réelle. C’est un combat inégal. Des dizaines de jeunes se lancent dans la confrontation avec une police bien supérieure en nombre. La police réagit avec une extrême brutalité et il y a très souvent des blessés.
Fin septembre, un homme, père de quatre enfants, a été abattu par des colons. Ceux-ci ont expliqué qu’ils avaient réagi en état de légitime défense parce que des enfants leur avaient jeté des pierres. La population a réagi avec colère et en masse. [1] Jour après jour, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue.
La colère qui couve en permanence chez les gens n’a pas besoin de grand-chose pour éclater. Seulement, à quoi cela peut-il mener, quelles sont les perspectives ? La population semble coincée entre la répression israélienne et l’indifférence de l’Autorité palestinienne qui, officiellement, défend peut-être le droit à l’existence des Palestiniens mais qui, dans les faits, ne s’en soucie guère.
Jérusalem B
Naturellement, il y a l’excuse officielle : l’Autorité palestinienne n’a absolument pas la moindre autorité, dans cette ville. Même le président palestinien Abbas doit demander la permission aux Israéliens de visiter la capitale des Palestiniens. Les parlementaires palestiniens vivent depuis plusieurs mois déjà dans les bureaux de la Croix-Rouge à Jérusalem afin de protester contre le fait qu’Israël les oblige à quitter la ville.
La stratégie dont on parle un peu partout, c’est que les Israéliens proposeraient à l’Autorité palestinienne de fonder une sorte de Jérusalem B, dans les quartiers extérieurs, de l’autre côté du mur érigé par Israël autour de Jérusalem. En échange de la cession complète de Jérusalem, l’Autorité palestinienne obtiendrait le droit de gérer ces quartiers. Bien des Palestiniens craignent que ceci ne soit le tout nouveau compromis qui vient de sortir de la boîte.
Quel sera dans ce cas le sort des dizaines de milliers de Palestiniens qui vivent à l’intérieur du mur ? Personne n’en sait rien. La conséquence immédiate d’une telle image de l’avenir, c’est que le fossé entre la population et l’élite palestinienne ne fera que s’élargir et que de plus en plus de gens vont se rendre compte qu’ils vont devoir mener eux-mêmes la lutte pour leurs droits. Au sein de la société civile palestinienne, l’appel à retourner à la base et à reprendre là la lutte s’intensifie. Mais, pour l’instant, tout cela se passe encore derrière les murs. Les pierres de la Jérusalem des simples Palestiniens n’ont provisoirement pas encore livré leurs secrets.

A défaut d’Etat palestinien, une autonomie fédérale avec Israël

publié le mardi 9 novembre 2010
Esther Benbassa

 
Dans l’état actuel des choses, Israël ne voit aujourd’hui guère de raison d’envisager des compromis.
« Personnellement, je ne veux pas d’Etat. S’ils [les Israéliens] veulent être en charge de tout, et qu’ils m’offrent les services que procure un Etat, cela me va. Ce que je veux, ce que veulent les Palestiniens, c’est vivre une vie décente. »
La lecture, dans Le Monde du 13 octobre, de l’interview de Sari Nusseibeh, ancien représentant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et président de l’université Al-Qods de Jérusalem-Est, donne la juste mesure de la fatigue des Palestiniens.Il ajoute :
« Nous ne demanderons ni à être élus, ni à devenir ministres, ni à voter. »
Difficile de savoir si une telle proposition reflète effectivement les attentes de l’opinion palestinienne en général. D’autant qu’elle évoque moins l’option de l’Etat binational -dans lequel les Palestiniens auraient eu à exercer pleinement leurs droits de citoyens- que la condition qui était celle, hier, des chrétiens et des juifs en terre d’islam, la dhimma, et qui en faisaient des sujets de seconde zone.
Reste que devant l’échec probable des négociations israélo-palestiniennes, on peut comprendre que certains Palestiniens se résolvent à vivre dans un « Etat juif », pourvu qu’ils puissent y travailler, y circuler librement et mettre fin à la précarité généralisée de leur situation présente.
Qui connaît bien Israël le sait, le conflit y préoccupe désormais peu de monde. Tout y concourt :
* droitisation de la société,
* triomphe d’un nationalisme fanfaron et arrogant,
* disparition progressive du Palestinien de l’imaginaire (et du quotidien) de l’Israélien moyen,
* une prospérité économique qui crève les yeux dans les grandes villes. Y compris à Jérusalem, où l’on s’amuse, consomme et vit à grande vitesse, tandis que, côté arabe, c’est un rythme bien différent qui s’impose, sans parler du reste de la Cisjordanie ou de Gaza. Les pauvres et les Palestiniens ne sont pas à l’ordre du jour.
Même l’amour sans limites pour les Etats-Unis a laissé place à la déception face à la politique d’Obama, dont les échecs sont perçus comme des succès pour Israël.
Comment espérer une évolution du gouvernement israélien sur la question palestinienne, quand on sait que l’opinion publique, dans sa grande majorité, le soutient ?
Dans l’impasse où se trouvent les Palestiniens, et dès lors que la perspective de la création d’un Etat palestinien viable s’éloigne, même une sujétion de seconde zone se révèle ainsi, aux yeux d’hommes comme Nusseibeh, préférable à un maintien du statu quo.
La crainte d’une montée en puissance de l’islamisme radical et d’une extension du modèle gazaoui à d’autres secteurs de la Palestine pèse là aussi sans doute de tout son poids.
Cette sorte de citoyenneté entre parenthèses est-elle une solution ? Pourquoi, en effet, ne pas réfléchir à des formules intermédiaires, utopiques, sans doute, mais guère plus que quelques autres ?
Envisager un système d’autonomie « fédérale »
Dans un premier temps, un système « fédéral » serait envisageable. Pour une dizaine d’années, les Palestiniens auraient les mêmes droits que les Israéliens en matière d’éducation, de santé, d’avantages sociaux, comme le préconise Sari Nusseibeh, et ce à titre d’indemnisation des préjudices subis avec la fondation de l’Etat d’Israël et l’occupation des territoires.
Dans un Israël des Israéliens (et non plus un Israël État du peuple juif), les Palestiniens musulmans et chrétiens qui en détiennent la citoyenneté deviendraient les égaux des Israéliens juifs. Gaza, déjà « autonome », -à condition que le Hamas reconnaisse l’Etat d’Israël et que ce dernier le reconnaisse lui-même comme un partenaire politique- et la Cisjordanie seraient quant à elles rattachées à l’Etat d’Israël comme composantes autonomes de cette « fédération ».
Ces deux entités auraient la liberté d’organiser leurs propres élections locales et régionales, ainsi que d’élire leurs représentants à la Knesset, où ils auraient une mission d’observateurs et une voix consultative.
L’instauration de ce cadre provisoire d’autonomie « fédérale » serait soumise à un accord mutuel de non-agression. Le mur serait démoli, les check points supprimés, les colonies de peuplement progressivement démantelées.
La circulation entre les entités autonomes et Israël serait libre, des délégués de l’Union européenne et des Etats-Unis auraient un droit de regard, toujours pour une durée limitée, sur le respect des accords conclus.
Les Palestiniens des zones autonomes pourraient travailler en Israël ; il en serait de même pour les Israéliens souhaitant investir ou négocier en Palestine.
De chaque côté, les livres scolaires seraient dépouillés de leurs biais idéologiques d’inspiration ultra-nationaliste. L’éducation, aussi bien en Palestine autonome qu’en Israël, serait bilingue -arabe et hébreu- dans les écoles et les universités. Les deux langues seraient utilisées partout à parité dans les signalisations routières, à la radio, à la télévision, etc.
Les noms arabes des lieux situés en Israël, débaptisés après la fondation de l’Etat, seraient réinstaurés, parallèlement à leurs noms hébreux actuels. Le principe de double dénomination serait appliqué de la même façon en zone palestinienne.
Les aides en faveur des Palestiniens seraient intégralement dévolues à la reconstruction et au développement, une part fixe en étant versée à Israël pour contribuer au financement des services et avantages sociaux accordés par l’État.
Du système « fédéral » à une confédération d’Etats indépendants
Au terme de cette période d’essai et d’apprentissage de la cohabitation, l’on pourrait choisir soit de reconduire la formule « fédérale » en l’aménageant de sorte à la rendre plus égalitaire, soit envisager le passage à une confédération d’Etats indépendants -deux Etats (Israël et Palestine), voire trois, si Gaza ne se ralliait pas à un Etat palestinien unique.
L’administration de Jérusalem, capitale commune, étant assurée par les (deux ou trois) Etats de la confédération.
Dans l’état actuel des choses, Israël ne voit aujourd’hui guère de raison d’envisager des compromis. Sauf à prendre au sérieux la menace d’une auto-dissolution de l’Autorité palestinienne, avec des populations entières sans gouvernance à gérer, source d’insécurité grave. Ou celle d’une proclamation unilatérale d’un Etat palestinien, susceptible, elle, de provoquer une guerre à laquelle l’Iran et le Hezbollah s’associeraient, avec un risque d’embrasement généralisé du Moyen-Orient et ses retombées politico-économiques lourdes en Occident.
En l’absence de paix, il convient de rechercher et d’imaginer sans relâche des solutions qui peuvent paraître aujourd’hui utopiques, mais qui demain ne le seront peut-être pas. D’avoir été un rêve n’a pas empêché le sionisme de s’inscrire dans le réel.
publié par Rue89

Le Fateh et le Hamas tentent une nouvelle fois de se réconcilier à Damas

10/11/2010
Les deux mouvements rivaux palestiniens, le Fateh et le Hamas, ont entamé hier soir à Damas une réunion pour poursuivre des pourparlers en vue de leur réconciliation, a indiqué un responsable du mouvement islamiste. Les participants devaient évoquer le dossier de la sécurité, qui constitue une importante entrave à la réconciliation, a indiqué le responsable.
Une première série de pourparlers, le 23 septembre à Damas, avait permis des avancées « sérieuses », selon le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, basé en Syrie. 

Les extensions des colonies à Jérusalem-Est suscitent un tollé international

10/11/2010
Israël a rejeté hier les critiques de ses plans de construction dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est, exprimées par la communauté internationale qui les juge préjudiciables aux négociations avec les Palestiniens.  
La communauté internationale s'est dit préoccupée hier par la décision d'Israël d'autoriser 1 300 logements juifs à Jérusalem-Est. Israël a approuvé la construction de ces logements dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem, dont un millier dans le quartier de colonisation juive de Har Homa, près de la ville palestinienne de Bethléem.
« Ce genre d'activité n'aide jamais quand il s'agit de négociations de paix », a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse à Djakarta. « Je suis préoccupé par le fait que nous ne voyons pas les parties faire l'effort (...) qui permettrait une avancée » dans les négociations, en vue de « créer les conditions pour qu'Israël vive côte à côte en paix avec une Palestine souveraine », a-t-il ajouté. La veille, le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, avait déjà indiqué que les États-Unis, où se trouve actuellement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, étaient « profondément déçus ».
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a quant à elle demandé à Israël de revenir sur sa décision. « Ce plan (de construction) est en contradiction avec les efforts déployés par la communauté internationale pour reprendre les négociations directes, et la décision devrait être infirmée », a dit Mme Ashton. « Les colonies sont illégales en vertu du droit international, constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre une solution à deux États impossible », a-t-elle ajouté. Même son de cloche côté français, déplorant « vivement » ce feu vert, Paris a « demand(é) instamment aux autorités israéliennes de revenir » sur cette décision « contre-productive ». « Il ne faut pas laisser se refermer l'opportunité ouverte le 2 septembre à Washington par la reprise des négociations directes en vue de créer un État palestinien viable et contigu vivant en paix aux côtés d'Israël », a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
La Russie a pour sa part indiqué accueillir cette décision « avec la plus vive préoccupation » et jugé « nécessaire que la partie israélienne s'abstienne des travaux annoncés » afin de permettre « de poursuivre les négociations israélo-palestiniennes ». « Ce dialogue reste une solution sans alternative pour aboutir à un règlement politique juste et global au Proche-Orient », a souligné Moscou.
Mais Israël a rejeté hier toute critique. « Jérusalem n'est pas une colonie, Jérusalem est la capitale de l'État d'Israël », a indiqué le bureau de M. Netanyahu. « Israël n'a jamais accepté aucune limitation sur la construction à Jérusalem (...) y compris pendant les dix mois du moratoire sur la construction en Judée-Samarie (Cisjordanie) », a-t-il poursuivi, en référence au gel partiel de la construction qui a expiré le 26 septembre. « Israël ne voit aucune connexion entre le processus de paix, et la politique de planification et de construction à Jérusalem », a-t-il encore assuré.
Jugeant qu'Israël se considère comme « au-dessus des lois », le négociateur palestinien Saëb Erakat en a appelé à la communauté internationale. « Si, en construisant des colonies, Israël veut boycotter la création d'un État palestinien souverain, le monde doit lui répondre en reconnaissant l'État palestinien dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, selon l'ONG anticolonisation israélienne La Paix maintenant, un projet de construction a également été relancé dans la colonie d'Ariel, en Cisjordanie occupée. Selon une porte-parole de La Paix maintenant, l'extension de l'implantation d'Ariel va permettre « d'encercler la localité voisine palestinienne de Salfit ». « Un entrepreneur privé a obtenu récemment le renouvellement de l'autorisation pour préparer le terrain à la construction de 800 logements », a déclaré Hagit Ofran. La précédente autorisation qu'avait obtenue l'entrepreneur de la part des autorités locales était arrivée à expiration. « Pour poursuivre le projet et commencer la construction, il devait obtenir ce renouvellement », a-t-elle ajouté, en qualifiant la décision de « grave provocation » alors « qu'il n'y a pas de demande de logements ces derniers temps à Ariel », une colonie de 18 000 habitants.
Interrogés par l'AFP, les porte-parole de la municipalité d'Ariel et du ministère de l'Intérieur se sont refusés à tout commentaire.  

Bachar Assad rencontre John Kerry

Mardi, 09 Novembre 2010 09:26
IRIB - Le problème véritable devant la réalisation de la paix dans la région vient du régime sioniste. Le président syrien BacharAssad l'a indiqué, lundi après-midi, à Damas, lors d'une rencontre avec le sénateur John Kerry, président de la commission des relations étrangères du Sénat américain ajoutant que l'acharnement du régime sioniste à s'opposer à la paix est dangereux. Assad a fait part de la volonté de son pays pour établir une paix juste et élargie dans la région. Pour sa part, John Kerry a qualifié d'importante la poursuite de la coopération avec la Syrie pour renforcer la sécurité et la stabilité de la région. Les deux hommes ont examiné ensemble les questions de la région notamment celles concernant l'Irak et le Liban, l'essor des relations bilatérales ainsi que des efforts censés assurer la sécurité de la Syrie et du Moyen-Orient.  
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Ban Ki-moon se dit inquiet des constructions d'Israël à Qods-Est

Mardi, 09 Novembre 2010 20:41 
IRIB - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit préoccupé par l'annonce de la construction de 1.300 logements, par Israël, à Qods-Est, au cours de sa rencontre, lundi, avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a indiqué un porte-parole. "Le secrétaire général a souligné qu'il était vital de sortir de l'impasse diplomatique, de reprendre les négociations et d'obtenir des résultats.", a déclaré, dans un communiqué, un porte-parole de l'ONU, après les entretiens entre les deux hommes. "M. Ban s'est dit préoccupé par la reprise des constructions et les annonces récentes de nouvelles constructions, à Qods-Est.", est-il écrit.
Au mépris des protestations mondiales contre la politique de la colonisation, Israël a fait part, hier, de la construction de 1.300 nouveaux logements, à Qods-Est.
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La visite aux Etats-Unis de Benjamin Netanyahu

Mardi, 09 Novembre 2010 08:13
Benjamin Netanyahu, Premier ministre du régime sioniste se trouve aux Etats-Unis pour rencontrer les responsables américains. Au cours de cette visite, il s’est entretenu avec Joe Biden, vice-président américain. Ce dernier a rappelé le soutien tous azimuts des Etats-Unis du régime sioniste. Il a ajouté que l’Administration Obama resterait l’allié éternel d’Israël. Biden a indiqué que certaines divergences de vue entre Washington et Tel-Aviv n’avaient qu’une nature tactique et qu’au fond, il n’existait pas vraiment de désaccords. Parallèlement aux soutiens multilatéraux des Etats-Unis au régime sioniste et à l’annonce de ces divergences d’apparence, certaines informations font état de l’accord américain pour équiper encore Tel-Aviv d’armes sophistiquées. Dans ce cadre, Washington devrait livrer au régime usurpateur sioniste des armes à forte puissance de destruction. Les Etats-Unis offrent annuellement 3 milliards de dollars d’aides à Israël dont la majeure partie en aides militaires. En outre, les Etats-Unis mettent, chaque année, à la disposition de ce régime des milliards de dollars sous forme d’emprunts et des facilités de crédit. La grosse partie de ces aides s’est consacrée aux achats militaires d’Israël aux pays occidentaux. Les autorités américaines ont toujours insisté sur leur appui tous azimuts au régime sioniste. Par ailleurs, Benjamin Netanyahu cherche à expliquer les méthodes de son régime pour réaliser ses visées expansionnistes et les faire avaler aux responsables US !Ces derniers expriment parfois des critiques à la politique expansionniste du régime sioniste et lui recommandent d’user des méthodes qui susciteraient moins de protestations mondiales. Mais, les dirigeants sionistes, droits dans leurs politiques arbitraires et extrémistes, insistent sur leur ligne de conduite. L’expérience montre bien que les autorités de Washington, dans le cadre de leur soutien à Tel-Aviv, reculent en général devant les demandes du régime sioniste et se soumettent à sa politique. Le soutien sans faille de Washington au régime sioniste et l’accueil fait à Netanyahu interviennent au moment où l’opinion publique internationale appelle à la traduction en justice des dirigeants sionistes pour des crimes de guerre.
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Netanyahu affirme que Tel Aviv ne cèdera plus à Washington

[ 09/11/2010 - 10:48 ]
Louisiane
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu a déclaré lundi 08/11,  devant des organisations juives à La Nouvelle-Orléans « Louisiane, sud» que son gouvernement ne cédera plus aux pressions extérieures, faisant allusion aux Etats-Unis ainsi l’union européenne qui pressent pour un gel de colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Netanyahu s’est adressé devant les juifs en jouant sa carrière polémique visant l’autorité palestinienne, en disant : "Pourquoi l'Autorité palestinienne esquive-t-elle la paix", ajoutant qu’ils trompaient s’ils croient que le monde dictera à Israël les exigences palestiniennes".
En attirant l’attention à son refus de céder aux pressions américaines, Netanyahu a laissé entendre que son gouvernement refuse les appels des Etats-Unis et n’accepte pas que quiconque dictera  les propres positions de son entité sioniste, soulignant qu’il a confiance à ses amis et citant les Eats-Unis, jugeant qu’ils n’accepteront eux aussi qu’une telle chose se produirait.
 En effet, Netanyahu a été interrompu à plusieurs fois par des protestataires dont certains ont été expulsés de la salle par des agents de sécurité.
Pour sa part, l’autorité palestinienne dirigée par l’ex-président accuse le premier ministre sioniste, Netanyahu,  d'être déterminé à détruire les pourparlers directes mal repris sous l’égide des Etats-Unis le 2 septembre passé.
 En outre, le département d'Etat américain s'est contenté d’annoncer qu’il est "profondément déçu" de l’annonce, lundi, de la poursuite de la colonisation" (1.300 nouveaux logements dans la partie Est d’Al Qods occupée), a déclaré Lundi Philip CROWLEY, le porte-parole de la Diplomatie Américaine.
De son côté, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon s'est dit "profondément préoccupé par la reprise de constructions" dans les territoires palestiniens occupés.