mercredi 20 octobre 2010

Un pourparler de paix ou l'on s'inquiète plus du "pourparler" que de la "paix"

NEW YORK (Nations unies) - Il reste peu de temps pour sortir de l'impasse actuelle dans les négociations entre Israël et les Palestiniens et éviter une nouvelle crise au Proche-Orient, a souligné lundi un haut responsable de l'ONU devant le Conseil de sécurité.

"Nous sommes dans une impasse. Les parties ne se sont pas rencontrées depuis le 15 septembre", a déclaré Oscar Fernandez-Taranco, secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires politiques. Mais, a-t-il ajouté, "nous avons une fenêtre brève et cruciale pour surmonter le blocage actuel".
"Des efforts diplomatiques intenses conduits par les Etats-Unis et soutenus par tous les membres du Quartette (ONU, Etats-Unis, Union européenne et Russie) sont en cours pour créer les conditions permettant la poursuite des négociations", a-t-il dit.
"Ces efforts ont été rendus encore plus difficiles par le feu vert du gouvernement israélien le 14 octobre à des appels d'offre pour 238 unités de logements dans les colonies de Ramot et Pisgat Zeev à Jérusalem Est, contraires au droit international et allant directement à l'encontre des efforts du Quartette", a-t-il ajouté.
"Nous avons besoin de progrès dans les prochaines semaines. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon continue de croire que si la porte de la paix se referme, il sera très difficile de la rouvrir", a-t-il ajouté.
"Il n'y a pas d'alternative à une solution négociée avec pour effet la création d'un Etat de Palestine viable et indépendant vivant aux côtés de l'Etat d'Israël en paix et dans la sécurité", a-t-il dit.
De son côté, Riyad Mansour, observateur permanent de la Palestine à l'ONU, a souligné que "la cessation de toutes les activités israéliennes de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem Est, est essentielle pour la reprise d'un processus crédible" de négociations.
L'ambassadeur israélien à l'ONU Meron Reuben a quant à lui reconnu que "la paix ne peut être trouvée que par des négociations directes et des compromis des deux parties".
"La colonisation est l'une des nombreuses questions qui doit être résolue dans des négociations", a-t-il dit. "L'histoire nous a montré qu'elle (la colonisation) n'est pas un obstacle sur le chemin de la paix", au regard des accords de paix conclus avec l'Egypte et la Jordanie, a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont demandé à Israël de proroger le gel de la colonisation et leur représentant à la réunion du Conseil, Brooke Anderson, a réaffirmé la "déception" américaine après l'annonce vendredi de nouveaux appels d'offre à Jérusalem-Est. Ceci est "contraire à nos efforts pour reprendre les négociations", a-t-elle dit.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a réaffirmé dimanche l'opposition des Palestiniens à des négociations sans un gel complet de la colonisation par Israël, soulignant qu'il s'agissait là d'une demande avancée par l'ensemble de la communauté internationale. Les pays arabes ont donné un mois aux Etats-Unis pour réussir à sortir de l'impasse.
Source : AFP 18/10/2010
Illustration : Latuff
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Perversions sionistes: tourisme de guerre/Vidéos... Dédiées a L'OCDE elle aussi pervertie

Mercredi 20 Octobre 2010
L'OCDE ne manque pas d'idées "géniales". Pour "fêter" l'admission de l'entité sioniste en son sein elle organise cette semaine la réunion de sa commission tourisme à Jérusalem occupée ce que les Sionistes considérent comme une reconnaissance implicite de leur main mise sur cette ville palestinienne. ci dessous des vidéos pour rappeler à ces bureaucrates en col blanc de l'OCDE quel genre de tourisme est pratiqué par les fanatiques sionistes que cette organisation soutient par ses décisions et initiatives immorales.
Depuis le déclenchement de la Guerre d'extermination contre la population Palestinienne de Gaza, le Sionisme s'est férocement "lâché" et montre désormais son vrai visage, celui d'une idéologie coloniale fasciste raciste qui pratique la terreur à grande échelle contre les Palestiniens mais aussi contre les Juifs du monde entier sommés d'apporter leur soutien et de le manifester sans vergogne sur la place publique, incitant ainsi à l'antisémitisme (ce que veulent les Sionistes) ou d'être calomniés et traités comme des pestiférés, car selon cette doctrine sectaire mortifère, sans l' " Etat d'Israël" (Eretz Israël) point de salut pour eux. La société sioniste israélienne, intellectuels, universitaires inclus, est agitée par un profond déni de l'odieuse réalité dans laquelle elle a plongé toute la population Palestinienne de Gaza, signe qu'elle est profondemment et dangereusement psychotique.
Qui va enfin oser passer la camisole de force au Sionisme ?
La colline de la honte
Parash Hill (colline Parash), une reserve naturelle située dans le Sud d'Israël, constitue un endroit idéal pour picniquer, entourée de champs verdoyants dans un environnement quasi désertique, et une vue plongeante jusqu'à la Méditérranée. Ces dernières semaines, c'est devenu le point de rendez vous incontournable pour une nation obscédée par les "glorieux" faits de guerre de son idole, l'armée. Parash est actuellement l'endroit de rassemblement des sionistes israéliens qui s'adonnent à l'une de leurs perversions préférées : celle de regarder la machine de guerre ultra moderne des SS - Soldats Sionistes - massacrer des civils palestiniens par centaines.
Ils s'y précipitent, équipés de jumelles, viennent en famille et prennent des photos. Ils justifient les massacres de centaines d'enfants en disant que de toute façon ils seraient devenus des "terroristes". Ils regardent avec une jubilation à peine contenue les massacres perpétrés par une armée super équipée qui, pour la premiere fois dans l'histoire de l'humanité, lance des attaques aériennes massives, des barrages d'artillerie par mer et terre, sur une population civile affamée, enfermée, qui n'a nulle part où aller.
Cette obscession à contempler la violence s'est attirée les critiques de quelques rares compatriotes qui ont surnommé cette colline, la "colline de la honte". Mais la vaste majorité des sionistes israéliens approuvent ce nouveau genre de "tourisme de guerre". La barbarie sioniste est sans limite. Les Nazis aussi contemplaient les massacres de leurs victimes dans les camps d'extermination avec une jubilation perverse.
Sur l'éternelle "victimisation" outil de propagande sioniste pour terroriser les Juifs et, en plus de les terroriser, culpabiliser les Non Juifs :
" Quand donc le mandat de la victimisation expire t-il ? Quand on en est arrivé à une telle situation, le génocide nazi des Juifs d'Europe cesse-t-il d'excuser l'Etat d'Israël pour ne pas respecter le Droit International et la simple humanité ?" Fintan O'Tool, Irish Times
Sur la complicité des mass médias :
" Mon moment préferé, c'est quand j'ai fait remarqué que les journalistes devraient être du côté de ceux qui souffrent. Si on faisait un reportage sur le commerce des esclaves au XVIIIème siècle, j'ai dit, nous ne donnerions pas le même temps de parole au capitaine du navire transportant les esclaves dans nos articles. Si nous couvrions la libération d'un camp de concentration nazi, nous ne donnerions pas le même temps de parole au porte parole des SS...." Robert Fisk correspondant du quotidien britannique "The Independent" au Moyen Orient, lors d'une conference. Il s'est cependant ensuite bien vite défendu de vouloir faire la comparaison Sionisme Nazisme. Son courage a des limites Il a lui même été témoin au Liban de ce dont était capables les Sionistes, notamment à Sabra et Chatila. Lors des massacres de Sabra et Chatila ils avaient utilisé des supplétifs de la Phalange Chrétienne. A Gaza ils ont décidé de faire le sale boulot eux mêmes grâce aux moyens high tech dont leur armée dispose. Trancher les gorges ou eventrer les femmes enceintes à la baillonnette ou au couteau c'est répugnant, c'est plus propre de le faire avec des missiles DIME. A deux mètres les victimes sont littéralement coupées en deux, à dix mètres elles ont un membre sectionné.
C'est clean non ! Enfin pour ceux qui exécutent leurs missions dissimulés lâchement dans le cokpit de leurs avions et qui ressentent en larguant leurs missiles juste un petit "tressautement".
Voir les vidéos des "réjouissances sionistes"
Texte et vidéos publiés le 13 Janvier 2009 pour protester contre l'Opération Plomb Durci contre la population civile de Gaza qui continue de vivre sous un blocus illégal dénoncé internationalement.
Republication pour protester contre la réunion de la Commission tourisme de l'OCDE qui vient d'accepter comme membre un état criminel qui viole le droit international est raciste et fasciste.
Honte à l'OCDE qui ainsi se décrédibilise encore un peu plus.
Myriam Abraham
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Moscou soutient le dialogue israélo-palestinien direct

10:43 19/10/2010
NEW YORK (Nations unies), 19 octobre - RIA Novosti
La Russie considère le lancement du dialogue israélo-palestinien direct comme le résultat des efforts du Quartette de médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (Russie, Etats-Unis, ONU et UE), a déclaré lundi l'ambassadeur de la Russie aux Nations unies Vitali Tchourkine.
"La décision pondérée adoptée le 9 octobre au sommet de la Ligue arabe à Syrte (Libye, ndlr) offre la possibilité de poursuivre les contacts entre les membres du Quartette afin de sauvegarder les négociations palestino-israéliennes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
Le diplomate s'est déclaré préoccupé par le refus des autorités israéliennes de proroger le moratoire sur la colonisation de la Cisjordanie et par leur décision de reprendre la construction de logements juifs à Jérusalem-Est.
La communauté internationale, dont le Quartette de médiateurs internationaux pour le Proche-Orient, a à plusieurs reprises exhorté Israël à proroger le moratoire sur l'implantation de colonies juives en Cisjordanie, implantation qu'elle considère comme une violation des engagements antérieurement contractés par Israël. La partie palestinienne a pour sa part prévenu qu'elle se retirerait des négociations directes avec Israël en cas de relance de la construction de logements juifs sur les territoires occupés. Malgré les pressions internationales, les travaux de construction en Cisjordanie ont repris.

Israël: construction du plus grand hôpital souterrain du monde

14:02 19/10/2010
TEL AVIV, 19 octobre - RIA Novosti
Israël construit l'hôpital souterrain le plus grand du monde dans la ville de Haïfa, un site invulnérable aux tirs de missiles ainsi qu'aux armes de destruction massive, a annoncé mardi le service de presse de la clinique Rambam, située dans cette ville.
La nécessité d'un tel hôpital est apparue lors du conflit israélo-libanais de 2006 quand le nord d'Israël (dont Haïfa, plus grande ville de la région) a été violemment bombardé par les combattants du Hezbollah.
En temps de paix, la clinique souterraine à trois étages sera utilisée comme un parking.
"En cas de situation d'urgence, le complexe sera rapidement transformé en hôpital de 2.000 places, invulnérable aux armes conventionnelles, chimiques ou biologiques", selon le service de presse.
La construction doit être achevée en mai 2012.

Bachar El Assad : “Seule une paix juste et globale réalisera la sécurité et la stabilité au Proche-Orient”

20 octobre 2010 05:00:35
Le Président syrien, M. Bachar al-Assad, a affirmé  que seule une paix globale peut ramener la stabilité au Proche-Orient, en recevant  hier à Damas une délégation du groupe de sages "The Elders" formé de personnalités  internationales.           
Le chef de l'Etat syrien, cité par l'agence de presse Sana, a accusé  le gouvernement israélien de "rejeter la paix" avec les Arabes.  La délégation du groupe des sages, arrivée mardi à Damas dans le  cadre d'une tournée régionale qui l'a déjà conduit en Egypte et dans le territoire  palestinien de Ghaza, a informé M. al Assad de "la situation tragique du peuple  palestinien à Ghaza en raison du blocus israélien inhumain qui lui est imposé".   La délégation a également rencontré le chef du bureau politique du  mouvement palestinien Hamas à Damas, Khaled Mechaal.         
Le groupe "The Elders", qui oeuvre pour la fin des conflits dans le  monde, doit encore se rendre en Jordanie, en Israël et en Cisjordanie. Il a  annoncé avoir pour objectif "de stimuler le soutien dans la région aux négociations"  de paix israélo-palestiniennes.  Ces négociations, relancées le 2 septembre à Washington, après 20 mois  de suspension, sont à nouveau interrompues en raison du différend entre Israéliens  et Palestiniens au sujet de la poursuite de la colonisation par Israël. Dirigé par l'ex-chef d'Etat irlandaise et ancienne haute commissaire  de l'ONU pour les droits de l'homme, Mary Robinson, le groupe de sages comprend  l'ex-chef de la diplomatie et émissaire de l'ONU Lakhdar Brahimi, l'ex-Président  américain Jimmy Carter, et la militante indienne pour les droits des Femmes  Ela Bhatt.

Pour la 1ère fois, l'UNESCO enverra un expert au Golan syrien occupé pour s'informer de la situation des établissements culturels et d'enseignement

19 Oct 2010
Paris / Pour la 1ère fois, le conseil exécutif de l'UNESCO, dont la Syrie est devenue membre depuis 2009, a décidé d'envoyer un expert de l'organisation au Golan syrien occupé pour s' informer des établissements culturels et d'enseignement, examiner la situation des étudiants Golanais et évaluer les besoins de ces établissements, aussi bien que pour élaborer des rapports sur ces établissements en vue de les présenter devant la 186ème session du conseil attendu en avril 2011.
En l'absence d'un seul pays membre du conseil, 41 pays ont voté en faveur de cette décision, au moment où les Etats-Unis ont voté contre et 15 se sont abstenus du vote.
La décision en question a invité la directrice générale de l'UNESCO à poursuivre les efforts en vue de sauvegarder la structure humaine, sociale et culturelle au Golan syrien occupé, d'assurer des méthodes adéquates aux étudiants Golanais, de les soutenir et d'appuyer les établissements culturels et d'enseignement du Golan.
En effet, cette décision est intervenue en réponse à une demande présentée par la délégation syrienne, présidée par le ministre de l'Education, Ali Saad, au conseil, lui appelant à élaborer des rapports périodiques comprenant une description détaillée des établissements pédagogiques et culturels dans les territoires arabes occupés, en Palestine et au Golan syrien, et des tentatives israéliennes de voler les sites patrimoniaux arabes et de changer l'identité de ces terres.
A cet égard, la Syrie appelle constamment à sauvegarder ce patrimoine qui fait partie du patrimoine humain entier.
La délégation syrienne a également demandé au conseil exécutif de l'UNESCO de condamner la destruction et les agressions israéliennes inhumaines contre les territoires arabes occupés, en Palestine, au Golan syrien et au sud-Liban, la déformation israélienne de l'identité et de la culture arabes, la destruction des établissements culturels et d'enseignement et le blocus qu'Israël imposé aux Palestiniens, et à la population de Gaza en particulier, la chose qui se contredit avec les chartes internationales, avec les principes et même avec le message de l'UNESCO.
Parallèlement, le conseil exécutif de l'UNESCO a accordé, lors de cette réunion, un intérêt particulier à la situation dans la ville sainte d'al-Qods et voté sur nombre de questions relatives aux deux sites palestiniens de la mosquée sainte d'Abraham et de la mosquée de Bilal, à la reconstruction et au développement de la bande de Gaza.
Soulignons qu'en tant que membre du conseil exécutif de l'UNESCO la Syrie est autorisée à contribuer à l'élaboration et à la planification des politiques pédagogiques, culturelles et d'enseignement au niveau international.
N.S. / R.B. 
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Hamas et la délégation des Sages passent en revue la conjoncture palestinienne

19 Oct 2010
Damas / La direction du mouvement de la résistance palestinienne nationale /Hamas/ a passé en revue aujourd'hui avec la délégation du groupe international des Sages, présidée par l'ex-présidente d'Irlande Mary Robinson, la conjoncture sur la scène palestinienne, notamment la question de la levée du blocus israélien imposé injustement à Gaza, l'expulsion des députés du peuple palestinien d'al-Qods et les moyens de réaliser la réconciliation nationale.
M. Oussama Hamdane, membre du bureau politique, responsable des relations extérieures du Hamas, a estimé, dans une déclaration à la presse, que la visite de la délégation des Sages à Gaza et sa rencontre avec les responsables de Hamas à Gaza et à Damas reflète une conviction de cette élite politique au niveau international de l'importance de la cause palestinienne et de la reconnaissance des droits palestiniens.
"Ceci montre qu'ils sont bien conscients du rôle et de la place de la résistance palestinienne, Hamas en particulier, dont la place politique se renforce au niveau international malgré les tentatives de torpiller les résultats de l'opération démocratique du peuple palestinien", a-t-il dit.
M. Hamdane a également souligné que le mouvement Hamas apprécie hautement les déclarations de la délégation des Sages faites lors de sa visite en Gaza appelant à la levée du blocus imposé à Gaza.
Le responsable de Hamas a, en outre, insisté sur le souci et la volonté du mouvement de réaliser la réconciliation interpalestinienne sur la base de l'attachement aux constantes nationales palestiniennes, dont en tête les droit à la résistance, au retour, à l'autodétermination et à l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec al-Qods pour capitale.
Mettant l'accent sur l'inutilité des concessions données par les Arabes, M. Hamdane a appelé la communauté internationale à exercer des pressions pour la fin de l'occupation israélienne des territoires arabes, pour la reconnaissance des droits palestiniens et arabes et pour la levée du blocus imposé à Gaza.
Parmi les membres de la délégation des Sages, figurent l'ancien président américain Jimmy Carter, l'ancien émissaire de l'ONU Lakhdar al-Ibrahimi et la militante indienne Ela Bhatt.
N.S. / Gh.H. 
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Israël poursuit la provocation des incendies sur le côté occupé de Aïn al-Tineh au Golan syrien occupé

19 Oct 2010
Quneitra /   Les autorités d'occupation israélienne continue à provoquer les incendies le long de la ligne du cessez-le feu à Ain el-Tiné ce qui a formé un grand nuage noir au dessus de la région causant la pollution de l'environnement et les destructions de la vie naturelle.
Le gouverneur de Quneitra, M. Ryad Hejab, effectuant une tournée d'inspection dans la région libérée donnant sur la zone des incendies, a recommandé la mobilisation des appareil des pompiers pour obvier à toute éventualité d'incident ou d'extension des incendies. Les forces d'occupation israéliennes avaient provoqué à l'aube d'hier un grand incendie dans la partie occupée de Aïn al-Tineh qui donne sur la localité golanaise occupée de Majdal Chams, qui a laissé un grand nuage noir dans l'espace.
Le gouverneur de Quneitra, parlant à l'Agence Sana, a affirmé que ces incendies provoqués par les forces d'occupation entrent dans le cadre de la série des violations incessantes de l'occupation visant à la destruction et à la pollution de l'environnement au Golan occupé, commencée par le vol de l'eau, l'enterrement des déchets nucléaires qui affecte le sol et les eaux souterrain.
M. Hejab a indiqué que tous les corps de la défense civile et des deux directions de l'agriculture et de l'eau ont été mis en état d'alerte pour empêcher la propagation de l'incendie à l'intérieur du territoire libéré et aux territoires des paysans.
Le chef de la brigade des pompiers de Quneitra a affirmé pour sa part avoir contrôlé l’incendie et empêché son arrivée dans les territoires libérés.
A noter que les autorités d'occupation poursuivent leurs agressions contre les citoyens du Golan. Le vol de l'eau du lac de Ram à lui seul a causé des dégâts de près de 25 millions de dollars pour les fermiers du Golan. 
A.B. & Gh.H.
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La police d'Israël lance une campagne de recrutement parmi les colons

Israel - 20-09-2010

Par Jonathan Cook 
Tandis que les pourparlers de paix sponsorisés par les US piétinent sur la question des colonies, la police nationale d'Israël a révélé qu'elle se tourne vers les mêmes communautés illégales dans sa première campagne jamais faite pour recruter des officiers parmi les colons. Le cours d'entraînement spécial pour les officiers, qui est principalement destiné aux soldats démobilisés comprend sept mois d'études religieuses dans une colonie extrémiste de Cisjordanie.














Fin décembre 2008 - des rabbins viennent encourager les troupes sionistes avant l'attaque contre Gaza
Voir d'autres photos, toutes aussi édifiantes, ici.
Ce programme a suscité une forte inquiétude parmi les 1,3 million de citoyens Palestiniens, un cinquième de la population.
"La police a déjà régulièrement manifesté son hostilité envers les citoyens Palestiniens, mais cette initiative prouve que les autorités veulent développer et approfondir notre oppression," a dit Jafar Farah, le directeur de Mossawa, un centre de juristes pour la minorité Palestinienne.
"Est-il vraiment pensable que ces extrémistes religieux qui ont été élevés dans la haine des Palestiniens en Cisjordanie se comportent différemment quand ils assureront la police dans nos communautés en Israël ?"
Les 35 premiers cadets du programme de formation d'officiers -connu comme "Croyez dans la police"- vont commencer leurs études le mois prochain. Plus de 300 colons auraient à ce jour manifesté leur intérêt pour le programme.
Le commandement de la police a repris l'idée, proposée à l'origine par des groupes de droite, dans l'espoir d'endiguer le déclin du niveau de recrutement existant depuis des années qui a conduit à une pénurie d'officiers.
Les cadets vont étudier pendant trois ans et demi, principalement à l'Université d'Haifa en Israël, à la fin desquelles ils auront un degré et le rang d'officier.
Mais leurs études comprennent aussi sept mois dans un séminaire religieux dans une petite colonie extrémiste, Elisha, à l'intérieur de la Cisjordanie. Bien que ces colonies soient illégales au regard du droit international, Elisha fait partie des dizaines de colonies sauvages également illégales sous la loi Israélienne.
Gershom Gorenberg, un expert des colons religieux, a dit que "les commandants de la future police" d'Israël seraient reçus après un premier enseignement sur les violations de la loi.
Yonatan Chetboun, le chef du mouvement Raananim, un groupe d'extrême-droite qui supervise le programme, a décrit à Olam Katan, un journal familier de la communauté religieuse, un moyen pour les organisateurs de convaincre des colons de faire carrière dans la police.
Il a dit qu'en prenant les recrues potentielles en patrouilles de nuit de Ramle et Lod -des villes Israéliennes notoirement connues pour abriter des quartiers de Palestiniens dépossédés, hantés par le crime- leur ouvrirait rapidement les yeux sur l'une des "questions nationales les plus significatives".
Le porte-parole de la police n'était pas disponible pour commenter.
Une équipe de rabbins a été nommée pour résoudre les conflits potentiels entre les principes religieux des colons et leurs fonctions dans la police, qui pourraient impliquer de désacraliser le sabbat et de communiquer avec des femmes "impudiques".
Un activiste d'extrême droite, Hor Nizri, qui a eu des heurts avec la police dans le passé au sujet de l'évacuation des colonies, a été nommé pour recruter de jeunes colons.
Il a dit au journal Yediot Aharonoth que le programme était une "réconciliation historique", ajoutant : "Nous voulons remplir les rangs de la police comme nous remplissons les rangs de l'armée".
Ses commentaires ont fait craindre aux groupes palestiniens en Israël que le programme soit la première phase d'une tentative de prise de pouvoir de la police par les colons, similaire à leur domination croissante dans des sections de l'armée.
Les premières données officielles sur le nombre de colons dans l'armée Israélienne, communiquées le mois dernier, montrent leur énorme surreprésentation dans les unités de combat. Environ un tiers de tous les officiers de ces corps étaient des colons, en comparaison des 2,5 qu'ils étaient en 1990.
La police espère qu'une carrière dans ses rangs attirera de nombreux colons après leur démobilisation.
Toutefois, Mr Farah a dit qu'il y avait de nombreuses preuves de ce que les colons religieux devenaient encore plus extrêmes dans leur hostilité envers les Palestiniens. Il s'est référé à l'influence croissante de rabbins extrémistes dans la promotion de points de vue anti-Palestiniens.
Durant l'été, deux éminents rabbins de la colonie de Yitzhar, près de Naplouse, ont été interrogés pour des soupçons d'incitation après la publication d'un livre, "le Roi de la Torah", dans lequel ils approuvent le meurtre de non-Juifs, y compris des enfants. Dans un passage, les auteurs écrivent : "il est justifié de tuer des bébés s'il est clair qu'ils vont grandir pour nous nuire".
Le livre a été approuvé par de nombreux rabbins séniors dans les colonies.
Des sentiments similaires ont gagné du terrain chez les rabbins de l'armée.

Plus tôt l'année dernière, dans l'immédiate après opération de trois semaines d'Israël sur Gaza, il a été révélé que le rabbinat de l'armée avait délivré une brochure aux soldats qui allaient entrer à Gaza appelant leur attaque "une guerre contre les meurtriers" et les mettant en garde contre "le fait de rendre un seul millimètre."
Quelques 1400 Palestiniens ont été tués dans l'attaque, y compris des centaines de femmes et d'enfants.
Les relations de la minorité Palestinienne avec la police sont déjà marquées par une profonde méfiance, à la suite du meurtre de 13 manifestants non armés et des blessures de centaines de plus en 2000, au début de la deuxième Intifada.
Une commission d'enquête subséquente a accusé le commandement de la police de considérer la minorité comme "un ennemi".
Mr Farah a aussi évoqué les morts inexpliquées causées par la police de 36 citoyens palestiniens durant la dernière décennie. Dans seulement deux cas des officiers ont été reconnus coupables.
Des observateurs Israéliens ont exprimé leur inquiétude que la plus grande influence des colons dans la police pourrait aussi rendre le démantèlement des colonies de la Cisjordanie plus difficile dans tout autre accord de paix à l'avenir.
Mr Gorenberg a dit que les évacuations précédentes, dont le retrait de Gaza en 2005, a été dirigé par la police parce que tant d'unités d'armée étaient dominées par les colons. La police, a-t-il ajouté, "pourrait acquérir la même faiblesse".
Traduction NG pour cet article :
http://www.thenational.ae/news/worldwide/israeli-police-launch-drive-to-fill-ranks-with-settlers
visible aussi sur le site de l'auteur :
http://www.jkcook.net/ 

Les « Elders » veulent forcer la paix au Proche-Orient

19/10/2010 19:23
« Seule une paix juste et globale réalisera la sécurité et la stabilité » au Proche-Orient, a affirmé le président syrien Bachar Al Assad en recevant, lundi 18 octobre, à Damas, une délégation du groupe de sages The Elders.
Dirigée par l’ancienne présidente irlandaise et ancienne haute commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme Mary Robinson, elle comprend des personnalités internationales, dont l’ancien président américain Jimmy Carter, la militante indienne pour les droits des femmes Ela Bhatt et l’ancien chef de la diplomatie algérienne et émissaire de l’ONU Lakhdar Brahimi.
La délégation, qui s’était rendue auparavant en Égypte et à Gaza, a aussi rencontré, à Damas, le chef en exil du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal. Il se rendra ensuite en Jordanie, en Israël et en Cisjordanie. Son objectif est de « stimuler le soutien dans la région aux négociations » de paix israélo-palestiniennes, interrompues en raison de la poursuite de la colonisation par Israël.
Agnès Rotivel
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En Cisjordanie, comme chaque année, les colons perturbent la récolte des olives

19/10/2010 19:20
Les cultivateurs palestiniens, découragés par les violences des colons et l’obligation d’obtenir d’Israël un permis pour accéder à leurs propres oliveraies, finissent par abandonner une partie des oliviers
Oliveraies incendiées, Palestiniens chassés de leurs champs par des colons israéliens armés : la récolte des olives en Cisjordanie a commencé dans un climat empoisonné. Vendredi 15 octobre au matin, Paule Maréchal participait à la cueillette dans le village d’Azmout, près de Naplouse (au nord de la Cisjordanie), quand des colons israéliens de l’implantation voisine d’Elon Moreh ont fait irruption.
« Ils sont arrivés avec des fusils-mitrailleurs et ont commencé à tirer en l’air en s’approchant de nous. Ils criaient : “Dehors ! Dehors !” On a ramassé ce qu’on a pu et on est parti », témoigne cette Française de 57 ans, volontaire de l’association palestinienne Darna.
Chaque année, les collines plantées d’oliviers de Cisjordanie sont le théâtre d’incidents liés à la présence des colons israéliens. « Ils volent les sacs d’olives déjà ramassées, les échelles ou les théières. Parfois, ils coupent ou brûlent les arbres la nuit », ajoute Paule Maréchal.
Devant un cordon de militaires israéliens déployés après l’incident à la sortie du village, la colère monte : « Tous les ans c’est le même cirque, s’indigne Hamdala Afani, un paysan d’Azmout. Les colons descendent sur nos terres. Ils nous frappent et au lieu de les arrêter, l’armée israélienne nous empêche d’aller aux champs. »

Oliviers en cendres

Contacté par téléphone, un porte-parole de l’armée assure qu’un « citoyen israélien a été frappé au visage par des Palestiniens, obligeant les soldats à s’interposer », sans expliquer pourquoi ces résidents d’Elon Moreh se trouvaient à la lisière du village palestinien, à plusieurs kilomètres de leur implantation.
Quelques heures plus tard, un autre incident est signalé : des oliviers appartenant à des Palestiniens ont été incendiés près de l’avant-poste de Havat Gilad, une implantation considérée comme illégale par les autorités israéliennes. Sur place, une épaisse fumée noire s’élève au-dessus du champ. Là encore, un cordon de militaires israéliens barre l’accès, empêchant les pompiers palestiniens d’intervenir. Ceux-ci regardent impuissants. Des Palestiniens tentent d’éteindre les flammes en les frappant avec des branches.
Derrière les militaires, trois colons devisent avec les soldats. Shaher Tawil, le propriétaire d’un champ voisin, assure reconnaître l’un des incendiaires. Ses terres jouxtent l’implantation. « La semaine dernière, quand je suis allé aux olives, les fruits avaient déjà été ramassés. » Pour porter plainte, le paysan palestinien devrait aller au commissariat de police situé… dans une colonie voisine.

Une escorte pendant la récolte

« Les plaintes des Palestiniens sont rarement instruites, ou sont rejetées pour insuffisance de preuve, malgré les photos ou vidéos parfois fournies. Ce sentiment d’impunité est un vrai problème », remarque Catherine Weibel, porte-parole de l’ONG internationale Oxfam, à Jérusalem.
Dans ces zones exposées, à proximité des colonies, l’armée israélienne propose depuis quelques années une escorte aux fermiers palestiniens pendant la récolte. Mais le nombre de soldats israéliens disponibles est trop réduit pour satisfaire la demande.
Ces incidents répétés pèsent sur l’économie du secteur oléicole, pilier de l’agriculture palestinienne et qui rapporte près de 72 millions d’euros par an à 100 000 familles, selon un rapport publié par Oxfam. « La peur des colons et le système de permis obligatoires, imposé par Israël pour les Palestiniens qui veulent accéder à leurs champs d’oliviers, font que beaucoup de cultivateurs abandonnent, las de ces tracasseries, une partie de leurs oliviers », poursuit Catherine Weibel.
Après une heure et demie d’attente, les pompiers palestiniens sont finalement autorisés à éteindre l’incendie. Les colons de Havat Gilad ont imputé l’incendie aux Palestiniens. La police israélienne assure de son côté qu’une enquête est en cours. Mais aucune arrestation n’est intervenue.
Karim LEBHOUR, à Azmout (Cisjordanie)
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Les Etats-Unis et « Israël » soulignent leur préoccupation au sujet de l'Iran

19/10/2010  
Les Etats-Unis et « Israël » ont souligné lundi leur préoccupation face aux ambitions nucléaires de l'Iran, selon ces alliés "l'un des plus grands défis au Proche-Orient aujourd'hui".
"L'absence continue de respect, par l'Iran, de ses obligations internationales concernant son programme nucléaire, de même que son soutien continuel à des organisations terroristes, sont un sujet d'inquiétude grave pour nos deux pays et l'ensemble de la communauté internationale", selon les termes utilisés dans  un communiqué conjoint publié après une réunion à Washington.
James Steinberg, le n°2 du département d'Etat, a rencontré dans la capitale américaine Daniel Ayalon, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, dans le cadre du "dialogue stratégique" entre ces deux alliés.
"La poursuite des efforts de la communauté internationale pour répondre aux actions de l'Iran, tant par la pression que par l'offre de dialogue, est essentielle afin de modifier le raisonnement stratégique de l'Iran, ainsi que pour empêcher l'Iran d'acquérir la capacité nucléaire militaire", poursuit le communiqué.
Le communiqué évoque encore "l'engagement" des Etats-Unis et d' « Israël » envers la recherche d'une soit-disant « paix durable entre Israël et les Palestiniens, et entre Israël et tous ses voisins ».
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Pour échapper aux critiques : Netanyahu veut un serment d'allégeance pour juifs

19/10/2010  
Dans une tentative d’échapper aux critiques, de par le monde, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il veut modifier un amendement controversé exigeant un serment d'allégeance de "tous ceux qui demanderont la citoyenneté israélienne", afin qu'il concerne Juifs et non-Juifs.
Le bureau de Netanyahu, a ajouté, lundi soir, que "le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé au ministre de la Justice de préparer un nouveau projet de loi sur le serment d'allégeance qui concernera toutes les personnes qui demanderont la citoyenneté israélienne".
Le projet de texte voté le 10 octobre par le gouvernement israélien amendait la loi actuelle sur la citoyenneté en ajoutant le paragraphe suivant: "Je jure de respecter les lois de l'Etat d'Israël comme Etat juif et démocratique".
Très critiqué, en particulier à gauche, mais aussi dans le monde, il ne devait s'appliquer qu'à des non-Juifs, les Juifs obtenant la nationalité en vertu de la soi-disant « Loi du retour » et non de la Loi de citoyenneté. La loi dite du Retour offre automatiquement la citoyenneté israélienne à tout Juif de la diaspora qui désire s'installer en territoire occupé.
En réaction, le député arabe à la Knesset Ahmed Tibi a affirmé lundi soir qu'"imposer des valeurs identitaires par la contrainte, que ce soit aux Juifs où aux non-Juifs, est totalement inutile".
Un autre député arabe, Jamel Zahalka, a affirmé que la modification prônée par le Premier ministre ne change rien au fait que "cette loi est une loi raciste obligeant les citoyens arabes à faire serment d'allégeance à un Etat juif".
Samedi soir, plusieurs milliers de protestataires, dont notamment des Arabes, ont manifesté à Tel Aviv aux cris de "Non au fascisme, oui à la démocratie".
Toutefois, près de deux Israéliens sur trois (63 %) sont favorables à cet amendement, selon un sondage publié vendredi.
Lundi, le metteur en scène britannique Mike Leigh a annulé une visite prévue en « Israël » pour protester contre le projet d'amendement, expliquant qu'il s'agissait de "la goutte d'eau qui fait déborder le vase", après une série d'actes du gouvernement israélien auxquels il s'opposait.
"Je ne peux pas venir, je ne veux pas venir, je ne viens pas", écrit-il dans une lettre adressée à l'école israélienne de cinéma et de télévision qui devait l'accueillir à Jérusalem occupée.
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Paroles d’un Sage de Sion: "les Gentils n’existent que pour servir les Juifs"

19/10/2010  
« Les vies des non Juifs en Israël sont protégées par la divinité, afin d’éviter des pertes pour les Juifs. La seule fin pour les non Juifs est de servir les Juifs » ces paroles ont été prononcées par le rabbin Ovadia Yosef, le chef du Conseil des Sages de la Torah du parti Shass et éminent jurisconsulte Séfarade.
« Les Goyim ne sont nés que pour nous servir. Hors cela, ils n’ont aucune place dans ce monde – sauf pour servir le peuple d’Israël, » a-t-il dit samedi soir dans son sermon hebdomadaire sur les lois concernant les actions que les non Juifs sont autorisés à effectuer pendant le sabbat.
Et de poursuivre : « En Israël, la mort n’a pas d’emprise sur eux… Avec les Gentils, ce sera comme pour toute personne – ils doivent mourir, mais [Dieu] leur accordera la longévité. Pourquoi? Imaginez que l’âne de quelqu’un meure, il perdra de l’argent. C’est son serviteur… C’est pourquoi il a une longue vie, pour bien travailler pour son Juif ».
« Pourquoi a-t-on besoin des Gentils? Ils vont travailler, ils vont labourer, ils vont récolter. Nous nous assiérons comme un effendi pour manger. C’est pour ça que les Gentils ont été créés », a-t-il ajouté.
Les sermons du samedi soir de Yosef ont vu de nombreuses déclarations controversées de la part du rabbin nonagénaire. En août, Yosef avait provoqué un tollé diplomatique quant il avait souhaité qu’un fléau s’abatte sur le peuple palestinien et ses dirigeants, une malédiction dont il s’était rétracté quelques semaines après, lorsqu’il les avait bénis ainsi que tous les autres voisins d’Israël aspirant à la paix.
Mounadil AlDjzaïri
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Souvenons-nous de Furkan Doğan

mardi 19 octobre 2010 - 06h:43
Ralph G. Loeffler - Live from Palestine
Furkan Dogan... Je vais dire Furkan Dogan tellement souvent qu’il retentira, comme il devrait justement le faire, aussi « Américain » que John Smith ou Bill Jones.
(JPG)
Furkan Doğan avait 18 ans, 7 mois et 11 jours lorsqu’il a été assassiné par les troupes israéliennes qui ont piraté le Mavi Marmara - Photo : http://furkan-dogan.com
Furkan Dogan était un Américain, un jeune Américain de seulement 19 ans lorsque le 31 mai une grêle de balles israéliennes a mis fin à sa vie sur le bateau turc d’aide humanitaire, le Mavi Marmara. Furkan filmait l’assaut israélien quand un commando lui a froidement envoyé sa première salve, directement au visage. Quatre projectiles supplémentaires ont été tirés sur Furkan, le laissant mort et méconnaissable.
Le Mavi Marmara, le plus grand bateau d’une flottille internationale de six navires qui constituaient la Flottille de Liberté pour Gaza, transportait des stocks de nourriture, des médicaments et des fournitures scolaires destinés à la bande de Gaza assiégée par Israël. Les Israéliens imposent un blocus sur Gaza depuis que le gouvernement du Hamas a été démocratiquement élu en 2006.
Pendant plus de trois semaines, de décembre 2008 à janvier 2009, les Israéliens ont attaqué Gaza sans aucune retenue, détruisant les infrastructure de base et tuant plus de 1400 citoyens palestiniens, un grand pourcentage d’entre eux étant des femmes et des enfants.
Furkan, qui était né à Albany-Troy dans la région de New York, s’en était retourné vivre dans la ville natale de sa famille, Kayseri en Turquie.
Sa famille connaissait les noms des huit ressortissants turcs qui avaient été tués sur le Mavi Marmara, mais un autre tué n’avait pas été immédiatement identifié. Dans leur habitude de diffuser des mensonges et des fausses informations, les Israéliens n’avaient pas nommé Furkan parce qu’il était Américain. Ils ont attendu jusqu’à ce que l’impact initial de leur attaque meurtrière contre les humanitaires innocents et sans défense se soit un peu estompé avant de confirmer que la neuvième victime était Furkan.
Quand le père de Furkan est allé rencontrer les survivants et les blessés du Mavi Marmara il n’imaginait pas un instant que son fils avait été assassiné. Au lieu de se réjouir de retrouver son fils, il a été conduit à la morgue pour identifier sa dépouille. Un tel jour défie toute description.
Dans une réaction immédiate après le massacre du Mavi Marmara, Viva Palestina a annoncé son projet d’une autre mission d’aide humanitaire pour Gaza. Viva Palestina, une association d’aide dont le siège est en Grande-Bretagne et qui a été fondée par l’ancien membre du Parlement britannique George Galloway, a lancé son premier convoi d’assistance par voie terrestre en mars 2009, peu de temps après la fin de l’attaque israélienne. Le 18 septembre 2010, quatre missions plus tard, « Viva Palestina numéro 5 » a quitté le Royaume-Uni pour Gaza.
Le convoi de « Viva Palestina numéro 5 » est arrivé dans Kayseri tard le 29 septembre et a passé la nuit sur une montagne donnant sur la ville. Nous étions venus à Kaseyri dans l’unique but de visiter la tombe de Furkan et d’offrir nos condoléances à sa famille.
Le matin suivant, il nous a été dit que notre convoi passerait par le lycée où Furkan avait reçu son diplôme, et que les étudiants de l’école nous attendraient. Alors que nous commencions lentement notre voyage, descendant la route de montagne, le convoi a pris l’allure d’une procession funéraire. Soudain, ils étaient là. Les étudiants s’étaient regroupés des deux côtés de la route, se tenant là qui sait depuis combien de temps. Chacun d’entre eux, tristement, silencieusement, tenait avec fierté une photo de Furkan pendant que passait le convoi.
De belles et émouvantes paroles ont été prononcées sur la tombe, puis nous avons rencontré le famille de Furkan au centre social récemment construit et qui porte son nom. Le père et l’oncle cachaient leur peine peut-être avec l’acceptation de la mort qui vient avec l’âge. Mais la peine du frère plus âgé était très visible. Des lignes profondes et foncées ont été marquées à l’eau-forte sous ses yeux, et il a semblé isolé du monde autour de lui. Le désespoir si évident sur son visage est bien plus expressif que tous les mots possibles.
N’importe quel pays devrait être fier d’avoir dans ses rangs un jeune homme tel que Furkan. Intelligent et mûr au delà de son âge, Furkan avait déjà voué sa vie à la lutte pour la justice en Palestine. Un tel fait n’a aucune importance aux yeux du congrès des Etats-Unis, qui autorise le financement de l’occupation. Et le tueur israélien qui a abattu Furkan n’est pas plus responsable de l’assassinat que le propre pays de Furkan qui a payé les balles.
* Ralph G. Loeffler milite avec le Centre International d’Action [International Action Center] à New-York.
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : C. Zurbach
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La réponse de Netanyahu humilie les pays arabes dits « modérés »

mardi 19 octobre 2010 - 06h:47
Abdel Bari Atwan
Benjamin Netanyahu, premier ministre israélien, prétend ouvrir la voie à la reprise de négociations directes grâce à sa « généreuse » offre de rétablir pour deux mois le moratoire sur la construction de colonies en échange de la reconnaissance, par les Palestiniens, d’Israël comme un Etat juif.
Cela juste deux jours après que son cabinet ait approuvé le projet de loi sur « le serment de loyauté », présenté ensuite devant la Knesset en vue d’en faire une loi... Selon ce serment de fidélité, il faudrait que tous les citoyens et les immigrants non-juifs jurent allégeance à l’« État juif et démocratique d’Israël ». C’est une loi sans précédent dans le monde entier.
C’est le chantage israélien dans sa forme la plus laide et qui s’inscrit à la suite de l’annonce par la Ligue arabe d’un délai d’un mois supplémentaire pour permettre au gouvernement américain de trouver une voie à suivre avant que ne soient déclarés morts les pourparlers de paix. La proposition de Netanyahu est totalement inacceptable pour les Arabes, comme il le sait bien, et elle démontre son mépris le plus total à leur égard, ainsi que vis-à-vis du processus de paix et du reste du monde.
Le rejet par l’Autorité palestinienne [AP de Ramallah] de l’offre humiliante d’Israël ne suffit pas. Il est nécessaire de prendre des mesures plus efficaces et de lier les questions de coordination sécuritaire à la poursuite du gel des colonies, au minimum.
À ce jour, l’absence de réelle protestation du côté de l’AP n’a fait qu’encourager les Israéliens à appliquer de façon de plus en plus draconienne la législation anti-palestinienne et raciste - comme les directives militaires 1649 et 1650 adoptées en avril - et qui ouvre la voie à l’expulsion de pans entiers de la population palestinienne de la Cisjordanie .
La construction par Israël de colonies en Cisjordanie et le nettoyage ethnique des Palestiniens est un crime contraire à tous les traités et au droit international. Dans des circonstances normales, l’auteur de ces crimes serait traduit en justice, plutôt que d’être en situation d’imposer ses conditions et de toucher une récompense.
L’administration américaine actuelle a une grande responsabilité dans les actions injustes et illégales d’Israël. Elle a offert à Netanyahu un ensemble d’incitations pour un gel de la colonisation de deux mois à peine, y compris la vente d’armes les plus modernes, encore jamais mises à la disposition de tout autre pays, avec des lettres de garantie stipulant qu’Israël pourra stationner ses propres troupes à la frontière entre un futur Etat palestinien et la Jordanie, forçant les Arabes à normaliser leurs relations avec Israël.
Même ces offres franchement stupéfiantes ont été rejetées par Netanyahu, qui a fait sa propre offre humiliante à la place. Nous ne serions pas surpris si cette dernière exigence était reprise par l’administration américaine, laquelle s’activerait alors pour que la partie arabe finisse par l’accepter.
Les mensonges sans fin des Israéliens et leur manipulation cynique de l’opinion publique mondiale pour tenter de cacher le racisme flagrant de leurs politiques, montrent que la paix n’a jamais fait partie de leurs projets. [Les pourparlers] ne sont qu’un élément d’un calendrier impitoyable dont l’objectif est d’écraser et d’humilier les Palestiniens.
(JPG)
* Abdel Bari Atwan est palestinien et rédacteur en chef du quotidien al-Quds al-Arabi, grand quotidien en langue arabe édité à Londres. Abdel Bari Atwan est considéré comme l’un des analystes les plus pertinents de toute la presse arabe.
http://www.bariatwan.com/index.asp?...
Traduction de l’anglais : Naguib
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Netanyahu veut un serment d’allégeance pour juifs comme non-juifs

publié le mardi 19 octobre 2010
AFP

 
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé au ministre de la Justice de préparer un nouveau projet de loi sur le serment d’allégeance qui concernera toutes les personnes qui demanderont la citoyenneté israélienne
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut modifier un amendement controversé exigeant un serment d’allégeance de "tous ceux qui demanderont la citoyenneté israélienne", afin qu’il concerne juifs et non juifs, a annoncé son bureau lundi soir.
"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé au ministre de la Justice de préparer un nouveau projet de loi sur le serment d’allégeance qui concernera toutes les personnes qui demanderont la citoyenneté israélienne", affirme le communiqué de son bureau.
Le projet de texte voté le 10 octobre par le gouvernement israélien amendait la loi actuelle sur la citoyenneté en ajoutant le paragraphe suivant : "Je jure de respecter les lois de l’Etat d’Israël comme Etat juif et démocratique".
Très critiqué, en particulier à gauche, mais aussi dans le monde, il ne devait s’appliquer qu’à des non-juifs, les juifs obtenant la nationalité en vertu de la Loi du retour et non de la Loi de citoyenneté. La loi dite du Retour offre automatiquement la citoyenneté israélienne à tout juif de la diaspora qui désire s’installer en Israël.
L’amendement n’est encore qu’une ébauche et sa rédaction définitive devrait prendre encore plusieurs mois.
Un porte-parole du Premier ministre a confirmé à l’AFP que le nouveau projet de loi serait destiné "aux personnes concernées par la Loi sur la citoyenneté et par la Loi du retour".
Plusieurs milliers d’Israéliens, juifs et arabes, ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv aux cris de "Non au fascisme, oui à la démocratie".
Près de deux Israéliens sur trois (63 %) sont favorables à cet amendement, selon un sondage publié vendredi.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a appelé le 12 octobre Israël à "garantir pleinement l’égalité de tous ses citoyens", selon sa porte-parole Maja Kocijancik, qui a précisé, "cela veut dire qu’ils soient juifs ou pas".
Lundi, le metteur en scène britannique Mike Leigh a annulé une visite prévue en Israël pour protester contre le projet d’amendement, expliquant qu’il s’agissait de "la goutte d’eau qui fait déborder le vase", après une série d’actes du gouvernement israélien auxquels il s’opposait.
"Je ne peux pas venir, je ne veux pas venir, je ne viens pas", écrit-il dans une lettre adressée à l’école israélienne de cinéma et de télévision qui devait l’accueillir à Jérusalem.
relayé par la Libre belgique

Le boycott des produits israéliens est-il un acte criminel ?

publié le mardi 19 octobre 2010

Sonia Dayan-Herzbrun, Annick Coupé, Gustave Massiah, Jean-Marie Muller
 
Arme non-violente, arme des sans-armes, utilisé jadis à l’encontre de l’Afrique du Sud, le boycott semble aujourd’hui hui remettre en cause la toute puissance de la consommation-reine, celle des marchandises ainsi que celle d’un Etat (Israël) qui a toujours profité d’une totale impunité.
Plus personne ne peut dire, à l’heure actuelle, qu’Israël respecte le droit international ou les droits humains. Pourtant, près de 80 plaintes ont été déposées contre des militants et militantes français issus de la société civile, de mouvements associatifs, de syndicats, et de partis politiques, pour avoir appelé à boycotter les produits en provenance d’Israël.
Ces plaintes font suite à la circulaire de la ministre Michèle Alliot-Marie qui a entretenu la confusion entre « produits casher » et « produits israéliens », en appelant les tribunaux à la vigilance contre des « actes de discrimination raciale » !
La criminalisation de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) contre Israël ne nous surprend pas. Elle montre simplement que le monde d’aujourd’hui marche à l’envers :
* Criminel est l’acte d’appeler à boycotter des produits issus des colonies israéliennes.
* Normal et conventionnel est celui de consommer passivement les produits de l’entreprise Agrexco, débarqués aujourd’hui à Marseille et qu’on voudrait installer à Sète demain, et dont les fruits et légumes viennent directement des colonies, en violation des résolutions onusiennes condamnant l’occupation des territoires palestiniens depuis 1967.
Aucune règle de traçabilité ne permet, en ce moment, de distinguer les produits provenant directement d » Israël et ceux des colonies. Est-il normal d’acheter des produits qui proviennent de terres occupées en infraction à la loi internationale ?
Devons-nous, comme nous le demandent le Bureau national de vigilance contre l » antisémitisme (BNVCA) et son président Sammy Ghozlan − à l’origine de la majorité de ces plaintes contre le mouvement BDS −, d’être des consommateurs aveugles, muets, sourds à la loi… et heureux.
Quant à la volonté d’assimiler le boycott à un acte « antisémite », et la tentative de manipuler la mémoire du génocide nazi des juifs d’Europe, elle n’est pas seulement scandaleuse, mais absurde lorsqu’on va jusqu’à porter plainte contre Stéphane Hessel, ancien diplomate français, résistant, juif et rescapé du camp de Buchenwald, pour son soutien public à la campagne de boycott économique, culturel et universitaire des produits en provenance d » Israël et des institutions israéliennes.
Ceux qui, en France, soutiennent inconditionnellement la politique israélienne devraient regarder du côté d’Israël : du côté d’Omer Shoshan, jeune soldat israélien de 19 ans récemment emprisonné pour avoir refusé de servir dans une armée d’occupation ; ou de celui des 150 Israéliens, intellectuels, artistes et hommes de théâtre, qui ont appelé fin août au refus de se produire dans les colonies israéliennes en Cisjordanie.
Le boycott, une longue histoire de révoltes légitimes
Le boycott n’a rien de nouveau, d’exceptionnel, ou de révoltant, il est au contraire une longue histoire de révoltes légitimes.
* Révoltés par l’apartheid en Afrique du Sud, les boycotteurs du monde entier dans les années 80 ;
* révoltés par la discrimination des Noirs aux Etats-Unis, les boycotteurs des bus de Montgomery en 1955 ;
* révoltés par la colonisation de la Grande-Bretagne, les boycotteurs indiens des produits britanniques des années 30 ;
* révoltés aussi, bien en amont, ceux qui, quelques années avant la Guerre de sécession américaine, appelèrent à boycotter les produits d’entreprises américaines pratiquant l’esclavagisme.
Face à l’attaque par l’armée israélienne en mai, dans les eaux internationales, de la flottille humanitaire pour Gaza, et le meurtre de neuf militants turcs qui s’y trouvaient ; face à l’utilisation d’armes non-conventionnelles, comme les bombes au phosphore ayant largement arrosé la Bande de Gaza il y a un an et demi ; face aux bulldozers israéliens qui, à l’heure actuelle, continuent de judaïser la partie palestinienne de Jérusalem pour y construire 1 500 nouvelles unités d’habitations destinées aux colons ; face aux violations du droit international par Israël sous toutes ses formes… la campagne internationale de BDS contre l’impunité d’Israël dont nous nous réclamons, s’inscrit également dans cette longue histoire.
Lancée en juillet 2005 à l’appel de la société civile palestinienne, la campagne de Boycott contre la politique israélienne est aujourd’hui internationale. Elle est relayée par les syndicats britanniques et irlandais, tout comme par les anticolonialistes israéliens.
Aux Etats-Unis, l’université de Harvard a retiré tous ses placements israéliens, pour une valeur de 40 millions de dollars, et celle de Johannesburg, en Afrique du Sud, menace de couper tous ses liens économiques et académiques avec l’université Ben Gourion.
Le gouvernement des Pays-Bas vient d » annuler une tournée de maires israéliens, en raison de la présence de représentants des colonies d’Efrat et de Kyriat Arba. Prix Nobel de la paix et figure de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, l’archevêque Desmond Tutu déclarait encore récemment :
« Nous avons vaincu l’apartheid sans violence parce que la communauté internationale avait accepté de soutenir la campagne de désinvestissement en Afrique du Sud. Une campagne similaire peut apporter la paix au Moyen-Orient sans violence. »
Sammy Ghozlan et les tribunaux français l’attaqueraient-ils, lui-aussi, pour « incitation à la haine raciale » ? La singulière criminalisation du boycott en France
La criminalisation des boycotteurs en France est un cas singulier, où certains pensent pouvoir briser un mouvement social, civil et anticolonial par la seule force des tribunaux.
On sourira sans doute un jour de ces valeurs inversées qui font de simples citoyens défendant les droits du peuple palestinien par la seule force du boycott et de la non-violence, des criminels, et d’Israël une victime offensée.
En attendant, restons sérieux et persévérants : nous avons le droit de boycotter Israël quand il ne respecte pas le droit international et refuse de prendre en compte les décisions adoptées par les Nations unies.
Ce boycott est légitime et nous allons continuer à le faire, à l’image d’une campagne internationale qui porte aujourd’hui ses fruits. Car si la politique coloniale d’un Etat surarmé doit aujourd’hui se cacher derrière les tribunaux français, c’est aussi que cette politique s’affaiblit moralement, et qu’elle devra bientôt s’incliner face au droit international.
Sonia Dayan-Herzbrun, professeure de sociologie (université Paris-Diderot), vice-présidente de l’Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip) ; Annick Coupé, porte-parole de Solidaires ; Gustave Massiah, membre fondateur du Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Jean-Marie Muller, membre fondateur du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN).
publié par Rue89

La conception ethniciste et discriminatoire de MM. Kouchner et Moratinos

publié le mardi 19 octobre 2010
JP Roche

 
OPINION

Quand deux ministres de l’UE s’alignent sur la position raciste de l’"Etat juif". Réaction :
Questionné le 11 octobre sur le projet contraignant les candidats non juifs à la citoyenneté israélienne à prêter allégeance à « l’Etat juif et démocratique d’Israël » le porte-parole du Quai d’Orsay a renvoyé à une tribune commune de B. Kouchner et MA Moratinos du 23 février 2010.
Sans doute ladite tribune n’avait-elle pas eu l’écho qu’elle méritait. Car on y lit tout simplement « Au peuple israélien, il faut l’assurance que sa sécurité et son identité juive seront garanties ; au peuple palestinien, il faut la certitude de recouvrer la dignité en gagnant le droit de vivre dans un État viable, démocratique et indépendant. »
On avait l’habitude du déséquilibre imposé entre les deux parties, l’une ayant droit d’abord à la sécurité, l’autre devant se contenter de son droit (virtuel) à un Etat, sans qu’il soit jamais fait mention d’un droit égal à la sécurité.
On n’avait pas osé imaginer deux Ministres de l’UE intégrant une telle conception ethniciste et discriminatoire. Qui se traduit aujourd’hui dans l’exigence désormais répétée aux Palestiniens de devoir reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël... en échange d’une prolongation de deux mois du « moratoire » sur les constructions dans les colonies !
La voie qu’explorent aujourd’hui MM. Kouchner et Moratinos est de faire plier le plus faible. A rebours de ce qui seul peut fonder une solution au conflit : le respect du droit international.
JP Roche, Afps

Réconciliation interpalestinienne : une réunion Fateh-Hamas reportée

20/10/2010
Les islamistes palestiniens du Hamas ont annoncé hier le report d'une réunion de réconciliation avec le Fateh prévue aujourd'hui à Damas, les deux mouvements rivaux divergeant sur le lieu de la rencontre. À Ramallah (Cisjordanie), des sources du Fateh dirigé par le président palestinien Mahmoud Abbas ont affirmé que le mouvement avait demandé de tenir la réunion ailleurs qu'à Damas, mais que le Hamas avait refusé. Selon des informations de la presse arabe, la requête du Fateh a été faite après une altercation entre M. Abbas et le président syrien Bachar el-Assad sur l'opportunité de poursuivre les négociations de paix avec Israël, lors du sommet arabe de Syrte en Libye le 9 octobre.

Une galerie expose un Sharon alité, allégorie de l’impasse politique

20/10/2010
Dans une exposition qui s'ouvre cette semaine à Tel-Aviv, l'artiste israélien Noam Braslavsky installe une représentation de l'ex-Premier ministre israélien Ariel Sharon, dans le coma depuis janvier 2006, allongé sur un lit d'hôpital avec une perfusion dans une pièce vide d'une galerie d'art, les yeux ouverts, son ventre rebondi se soulevant au rythme de sa respiration. « Le corps de Sharon respirant encore est une allégorie du corps politique israélien, une existence dépendante et sous assistance, perpétuée artificiellement », écrit le commissaire de l'exposition Joshua Simon dans son introduction.  

De Damas, le groupe des « sages » appelle à des actions urgentes

20/10/2010
Une délégation du groupe des « sages » (« The Elders »), formé de personnalités internationales dont l'ancien président américain Jimmy Carter, a réclamé hier des actions urgentes pour instaurer la paix au Proche-Orient. Lors d'une conférence de presse à Damas, les quatre membres de la délégation ont également appelé à « la réconciliation » entre les partis palestiniens rivaux, le Hamas islamiste et le Fateh du président Mahmoud Abbas, et à la levée du blocus israélien imposé à la bande de Gaza.
Lors de sa rencontre avec la délégation, le président syrien Bachar el-Assad a affirmé que seule une paix globale pouvait ramener la stabilité au Proche-Orient, accusant « le gouvernement israélien actuel de rejeter la paix ». Dirigée par l'ex-chef d'État irlandaise et ancienne haute-commissaire de l'ONU pour les Droits de l'homme, Mary Robinson, la délégation comprend la militante indienne pour les droits des femmes Ela Bhatt et l'ex-chef de la diplomatie algérienne et émissaire de l'ONU Lakhdar Brahimi.  

Malaise et polémiques en Israël pour l’anniversaire de l’assassinat de Rabin

20/10/2010
L'extrême droite cherche à se dédouaner de toute responsabilité dans le meurtre de l'ancien Premier ministre.
Les commémorations du 15e anniversaire de l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin par un extrémiste de droite ont débuté hier dans une atmosphère de malaise et de polémiques qui remettent en cause l'héritage politique de cette icône du camp de la paix.
La controverse n'épargne pas son propre Parti travailliste (centre-gauche), dont Rabin fut une des plus hautes figures. Une députée du parti, Einat Wilf, a brisé un tabou en proposant de retirer le portrait du Premier ministre assassiné qui trône dans la salle de réunion du groupe travailliste à la Knesset (Parlement). « Il est temps que le Parti travailliste cesse d'utiliser Rabin comme un symbole de tous nos espoirs perdus. Je préférerais que l'on mette la photo de David Ben Gourion (le premier chef de gouvernement israélien) comme symbole d'une renaissance, plutôt que le portrait peint d'une personnalité qui, pour beaucoup, symbolise des occasions manquées », a affirmé la députée. « Il faut peut-être renoncer aux cérémonies de commémoration pour surmonter le deuil (...) Je n'ai rien contre Rabin, je veux seulement que le Parti travailliste enraye son déclin depuis son assassinat », a ajouté la députée.
Le bureau du ministre de la Défense et chef du Parti travailliste, Ehud Barak, a pour sa part fait savoir qu'il n'était pas question de retirer le tableau représentant Yitzhak Rabin. Rachel Rabin, la sœur du Premier ministre, s'est aussi élevée contre cette initiative, assurant que « Yitzhak représente de façon la plus éminente la conception politique et sociale du Parti travailliste ».
Ces dernières années, le Parti travailliste - parti qui a longtemps fait corps avec l'État d'Israël - n'a cessé de décliner. Son groupe parlementaire s'est réduit comme peau de chagrin et ne compte plus que 13 députés, son niveau le plus bas de toute son histoire. Les sondages lui prédisent un score électoral encore plus médiocre.
Vieille ennemie de Rabin, l'extrême droite, qui a le vent en poupe dans les sondages, mène une offensive médiatique visant à se dédouaner de toute responsabilité dans son assassinat, alors que le meurtrier, Yigal Amir, est sorti directement de ses rangs. Le 4 novembre 1995, dans le but de saboter les accords de paix israélo-palestiniens d'Oslo (1993), Amir, un extrémiste religieux, avait abattu de trois balles dans le dos le Premier ministre à l'issue d'un rassemblement pacifiste à Tel-Aviv.
Aroutz 7, une radio de colons, a ainsi lancé récemment une campagne invitant ses auditeurs à apporter leurs « contributions » sur les zones d'ombres qui entourent encore l'assassinat. Cette opération a pour objectif d'étayer les thèses du complot, selon lesquelles Yitzhak Rabin n'aurait pas été la cible d'un extrémiste de droite mais la victime de sombres manœuvres ourdies par des cadres du Shin Beth, le service de sécurité intérieure.
Parallèlement, une autre campagne est organisée pour tenter d'obtenir la révision du procès de Margalit Har Shefi, reconnue coupable de ne pas avoir informé les autorités à temps du projet d'assassinat dont elle avait eu connaissance. Elle a passé six mois en prison pour ce délit.
Les commémorations en l'honneur de l'ex-Premier ministre ont commencé hier soir et se poursuivront aujourd'hui, selon le calendrier hébraïque.
Dalia Rabin, la fille d'Yitzhak Rabin a regretté dans le quotidien Yediot Aharonot que pour les jeunes recrues militaires « l'assassinat de mon père n'est plus qu'une page d'histoire, un événement lointain et vague ».  

Israël joue un rôle destructeur dans les négociations de paix

Mardi, 19 Octobre 2010 16:50 
IRIB - Le Conseil de sécurité de l’ONU présenté Israël comme le principal obstacle à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient. Au début de la réunion, le représentant du régime sioniste a tenté de détourner l’attention des participants du principal sujet, mais tous les membres, sauf les Etats-Unis, la Grande Bretagne et quelques pays occidentaux, ont, unanimement, blâmé l’attitude du régime israélien.  
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La colonisation, le constant de la politique israélienne

Mardi, 19 Octobre 2010 08:38 
IRIB - Malgré les protestations de la communauté internationale contre la politique de la colonisation dans les territoires occupés, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a dit que la poursuite de la colonisation assure l’avenir d’Israël. Lors de la réunion du cabinet israélien, Netanyahu a annoncé que les constructions se poursuivent toujours dans les villes et villages pour que les colonies assurent l’avenir d’Israël. Idem pour le vice-Premier ministre israélien, Silvan Shalom qui a, pour sa part, réaffirmé qu’Al-Qods resterait la capitale éternelle d’Israël et toujours sous contrôle des Israéliens. Et tout cela alors que le président de l’Autorité autonome, Mahmoud Abbas a subordonné la poursuite des négociations au gel de la colonisation dans les régions palestiniennes occupées en 1967. Le cabinet du régime sioniste a, pourtant, détruit, avec la décision de la construction de 240 nouvelles unités résidentielles, tous les efforts internationaux en faveur de la poursuite des négociations. N’oublions pas que la réunion entre Abbas et Netanyahu qui aurait dû dérouler le 21 octobre à Paris, a été reportée après la protestation de la France contre la nouvelle décision d’Israël. Le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero a dit, dans un communiqué, que la décision d’Israël de construire de  nouvelles colonies sur les régions occupées, était inappropriée et qu’elle devait être révisée. De même, l’OCI a qualifié de provocatrice la décision du régime sioniste, ce qui constitue d’après son secrétaire général, une transgression de la volonté de la communauté internationale. Mais dans des circonstances où le régime sioniste a, encore une fois, montré son visage expansionniste, avec ses nouvelles implantations, un responsable du Fatah a demandé la relance de l’Intifada pour réparer l’image de ce  mouvement auprès des Palestiniens. Il est vrai que le Fatah de Mahmoud Abbas est fortement divisé sur la poursuite des négociations avec Israël, qui, aux yeux de certains membres du Fatah, nuirait à l'image du mouvement. Le gel de la colonisation, le démantèlement des colonies notamment à Qods, le rapatriement des réfugiés, la libération des prisonniers palestiniens et la formation d’un Etat indépendant avec Qods comme capitale, comptent parmi les exigences de la partie palestinienne dont les autorités ne veulent rien entendre.
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Des centaines de colons sionistes envahissent Bethléem et Naplouse pour accomplir leurs rites

[ 19/10/2010 - 10:59 ]
Naplouse – CPI
Des centaines de colons extrémistes sionistes ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le mardi 19/10, la ville de Naplouse et de Bethléem en Cisjordanie occupée pour y accomplir leurs rites talmudiques, sous la protection de l’armée sioniste.
Des témoins oculaires dans la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée ont déclaré que plus de 600 colons sionistes sont arrivés dans de nombreux cars et ont envahi la ville du côté Est, sous une protection renforcée des forces sionistes, où ils ont accompli leurs rites talmudiques dans le lieu de la tombe de Youssef (Prophète).
Les témoins ont ajouté que les colons sionistes et les forces occupantes furent exposés au jet de pierres par des jeunes palestiniens, sans qu’aucun blessé ou arrestation dans les rangs palestiniens ne soient comptés.
Les autorités sionistes essayent d’inclure le lieu à la liste de la prétendue « histoire juive », bien qu'il est situé dans la ville de Naplouse, contrôlée par l'autorité palestinienne selon les accords d'Oslo.
Des centaines de colons sionistes ont envahi la mosquée de Bilal Ben Rabah au nord de la ville de Bethléem au sud de la Cisjordanie, et ont y pratiqué leurs rites talmudiques avant de quitter le lieu sous la protection de l'armée sioniste.
Le gouvernement de l'occupation avait déjà annoncé l'annexion de la mosquée de Belal Ben Rabah à la liste du soi-disant patrimoine juif, dans une mesure qui a été qualifiée par les Palestiniens comme « un vol de l'histoire et de la géographie pour consacrer l'occupation en Palestine ».

Erdogan menace de ne pas assister à une conférence du climat à Athènes, si Netanyahu participera

[ 19/10/2010 - 10:24 ]
Athènes - CPI
  Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a menacé de ne pas assister à une conférence des pays méditerranéens sur le changement climatique qui se tiendra dans la capitale grecque Athènes, en cas de la présence du Premier ministre de l'entité sioniste, Benjamin Netanyahu, tout  en soulignant qu'il ne voulait pas lui parler.
Cela vient dans le contexte de la colère turque sur les pratiques criminelles de l'entité sioniste dont dernièrement le massacré très sanglant de sa marine qui a été commis contre des militants pacifistes à bord de la flottille internationale de la liberté qui était en destination vers la bande de Gaza pour le soulagement de l’embargo sioniste qui dure plus de 4 ans consécutifs, en causant 9 morts turcs et des dizaines de blessés humanitaires de divers pays.
Erdogan a indiqué à la chaîne de télévision "Sky", avant sa visite prévue à « Athènes »,  que « le premier ministre qui est fier d'une telle intervention militaire est un premier ministre que je n’accepte pas de lui parler".
"Dans ce cas, je pense qu '« Israël » va certainement perdre un ami important au Moyen-Orient, qui est la Turquie .. Je pense qu'ils doivent payer le prix de cette arrogance qui caractérise la politique de ce gouvernement», a ainsi ajouté Erdogan
Lors d’une interview diffusée lundi soir, Erdogan a affirmé qu’il n’assistera à une conférence des pays méditerranéens sur le changement climatique qui s’organisera  à Athènes le vendredi, si le Premier ministre israélien participera à cet événement."

Des militants jordaniens refusent de comparaître devant la commission sioniste "Terkl"

[ 19/10/2010 - 10:48 ]
Amman – CPI
Des militants jordaniens qui ont participé au voyage de la flottille de la Liberté, fin mai dernier, ont annoncé leur refus de témoigner devant une commission sioniste formée pour enquêter sur les attaques sionistes contre la flottille.
Les militants jordaniens ont affirmé hier, le lundi 18/10, dans des déclarations de presse, qu'ils refusent de comparaître devant la commission de Terkl parce qu'elle est sioniste, considérant que l'appel à se présenter devant cette commission n'est qu'un piège sioniste pour les attirer dans le piège de la normalisation sous le couvert de la justice.
Les militants jordaniens ont assuré que cette commission est impliquée d'une façon ou d'une autre dans l'agression sioniste contre la flottille au motif qu'elle justifiera les preuves sionistes par ses résultats, puisqu’elle sera subjective et partiale en faveur de l'occupation.
Ils ont souligné que la formation de cette commission est une tentative sioniste pour absorber la colère mondiale contre l'ennemi sioniste, et pour fuir des comités internationaux formés pour enquêter sur ces attaques.
La commission sioniste avait convoqué tous les militants qui ont participé au voyage de la flottille de la liberté qui apportait des aides à la Bande de Gaza, pour écouter leurs témoignages.
Le porte-parole de la commission sioniste, Ofer Lefler, a affirmé lundi dans des déclarations de presse que Terkl a donné à l'ambassade turque une notification qui appelle tous les membres de l'équipage turque ayant participé au voyage de la flottille de la liberté, de comparaître pour témoigner concernant les événements de l'attaque criminelle sioniste qui a fait plus de 9 martyrs et des dizaines de blessés.
Il a souligné que la commission a adressé un appel ouvert à tous ceux qui était à bord du navire, pour qu’elle recueille leurs témoignages.
La commission avait appelé, mi-septembre, le capitaine du bateau turc "Mavi Marmara" qui fut le lieu de la plupart des faits criminels sionistes, pour collaborer et témoigner, mais il a refusé de répondre à cet appel, selon le porte-parole de la commission.

La famille de Rachel Corrie va rencontrer l'assassin de leur fille au tribunal

[ 19/10/2010 - 11:21 ]
Al-Qods occupée – CPI
Jeudi 21 octobre se tiendra la séance d’audition des témoins dans l’affaire de la militante américaine, Rachel Corrie, assassinée de sang froid par un bulldozer sioniste à Rafah, en 2003.
Le tribunal sioniste a décidé d'entendre le témoignage du conducteur du bulldozer qui a tué Rachel Corrie, et le chef militaire responsable ce jour-là de l'unité militaire qui avait effectué l'opération, en présence de la famille de Rachel qui a déposé une plainte contre l'entité sioniste pour homicide illégal.
Le tribunal avait approuvé, dans la dernière séance, de permettre aux soldats sionistes impliqués dans ce crime de témoigner derrière un rideau isolé pour protéger leurs identités.
Les avocats de la famille Corrie ont fait appel de cette décision devant la Cour suprême sioniste, demandant de permettre à la famille de Rachel de voir au minimum les soldats criminels, mais le tribunal a refusé d’entendre l’appel.
Le conducteur du bulldozer prononcera son témoignage derrière un rideau isolé, mais le chef de l'unité militaire sioniste qui a effectué le crime, témoignera à visage découvert car son identité est déjà connue du public, suite à une interview diffusée par la télévision sioniste en 2003.

Le Djihad : le conflit continue jusqu'au départ du dernier sioniste de la Palestine

[ 19/10/2010 - 10:31 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Djihad islamique en Palestine a condamné fermement les déclarations du président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a annoncé être prêt à renoncer aux principes et aux droits palestiniens historiques, ainsi que d'annoncer la fin du conflit avec l'entité sioniste au cas où un compromis pacifique avec l'occupation serait trouvé.
Khoudr Habib, leader éminent du mouvement du Djihad islamique a affirmé que les déclarations d'Abbas sont inacceptables, et que le peuple palestinien les affrontera de toutes ses forces.
Dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, Habib a déclaré, le lundi 18/10: « Ni Abbas ni personne d'autre n'est autorisé à annoncer la fin du conflit avec l'ennemi sioniste tant qu'il y a un seul sioniste sur notre territoire. Sa présence est illégale, il doit être combattu et expulsé », précisant que « le Djihad, la lutte et la résistance continueront jusqu'au départ du dernier sioniste de la terre de Palestine, s'il plaît à Allah ». 
Le leader du mouvement a ajouté : « Le conflit avec l'ennemi continuera et ces déclarations mettent Abbas dans une position critique et difficile, et nous ne souhaitons à personne de se retrouver dans cette situation ».
Abbas a exprimé, dans une interview avec la première chaîne de la télévision sioniste qu'il est prêt à annoncer la fin du conflit avec l'entité sioniste et à renoncer à ce qu’il appelle les exigences historiques en cas de compromis entre les deux côtés.

Barka discute avec le CICR de la situation des réfugiés palestiniens au Liban

[ 19/10/2010 - 11:34 ]
Beyrouth – CPI
Ali Barka, responsable politique du mouvement du Hamas au Liban, a discuté avec le président de la délégation du comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Liban, M. George Comnène, de la situation des réfugiés palestiniens au Liban, de leurs souffrances, de la confiscation de leurs droits civils et humanitaires au Liban, ainsi que du recul des services de l'UNRWA.
Barka a affirmé que les réfugiés palestiniens au Liban n'ont de projet que le retour vers leurs maisons et leurs terres en Palestine, et qu'ils ne sont pas un côté de la crise libanaise actuelle, mais ils ne seront qu’un facteur de stabilité dans ce pays hospitalier.
« Le Hamas travaille avec toutes les factions palestiniennes au Liban pour éviter l'implication des camps des réfugiés palestiniens dans les problèmes libanais internes » a-t-il ajouté, en affirmant l’attachement palestinien pour la paix civile au Liban.
Barak a accueilli le représentant de la Palestine au Parti national socialiste syrien, Helmagart Ataya, et ils ont discuté des derniers développements sur la cause palestinienne, notamment le dossier des négociations et de la réconciliation, ainsi que les conditions des réfugiés palestiniens au Liban.