lundi 11 octobre 2010

PO: le Pape exhorte les leaders politiques et spirituels à contribuer à la paix

18:23 10/10/2010
VATICAN, 10 octobre - RIA Novosti
La Pape Benoît XVI a appelé dimanche, en célébrant une messe à l'ouverture du Synode des évêques pour le Moyen-Orient à la Basilique Saint-Pierre (Vatican), les leaders politiques et spirituels à contribuer à la paix au Proche-Orient.
Les Chrétiens "doivent vivre dignement dans leur propre patrie", a indiqué le Pape avant d'exhorter les leaders politiques et spirituels proche-orientaux à "contribuer à la création des conditions nécessaires à la paix et à la justice, sans lesquelles est impensable tout développement harmonieux des habitants de la région".
Benoît XVI a en outre appelé les représentants des trois religions présentes dans la région, musulmane, juive et chrétienne, à "exclure la violence" et à promouvoir "les valeurs spirituelles et culturelles qui unissent les hommes".
L'Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, qui se déroule du 10 au 24 octobre au Vatican, a réuni pour la première fois de l'histoire les 177 évêques catholiques du Proche-Orient ainsi que les patriarches des Eglises orientales anciennes. Les participants à cette réunion se pencheront sur la situation difficile dans la quelle vivent quelque 6 millions de Catholiques de cette région.
Au total, le Proche-Orient compte 356 millions d'habitants, dont près de 20 millions de Chrétiens.
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Quatre palestiniens et quatre activistes de la solidarité arrêtés hier à Beit Ommar

Beit Ommar - 10-10-2010

Par Palestine Solidarity Project
La manifestation, organisée par le Comité national contre le mur et les colonies à Beit Ommar et Palestine Solidarity Project, a lieu tous les samedis dans le village du sud de la Cisjordanie (entre Bethléem et Hébron) et a commencé vers 13h avec 70 Palestiniens accompagnés par des activistes internationaux et israéliens. Le groupe s’est dirigé vers la colonie illégale israélienne Karmei Tsur, construite sur les terres du village.
Deux douzaines de soldats israéliens et de policiers des frontières ont bloqué la route aux manifestations qui ont commencé à scander des slogans contre l’occupation. Les soldats israéliens se sont alors mis à arrêter des participants et à tirer des bombes assourdissantes et des grenades lacrymogènes directement sur eux. Ils ont aussi tabassé plusieurs représentants de la presse et cassé une caméra. Quelques enfants ont répondu en leur jetant des pierres.
Quatre Palestiniens, trois activistes internationaux et un militant solidaire israélien ont été arrêté par les forces israéliennes pendant la manifestation. La militante israélienne a été blessée après que les forces israéliennes l’aient maintenue au sol et l’ait aspergé de spray au poivre directement dans les yeux.
Plusieurs soldats israéliens déguisés en Palestiniens sont arrivés derrière les manifestants et ont arrêté quatre jeunes palestiniens, dont un handicapé mental.
Karmei Tsur est une des cinq colonies illégales israéliennes construites sur la terre appartenant aux villageois de Beit Ommar.
Traduction : MR pour ISM 

Une journée parfaite gachée


Naplouse - 10-10-2010
Par Stella 
C’était une belle matinée, trop chaude, comme d’habitude. Nous sommes allés avec la famille de Mahmud récolter leurs olives. 7 d’entre nous ont sauté sur le tracteur de Mahmoud qui bringuebalait sur les chemins pleins de nids de poules.
Chaque jour, des milliers d’agriculteurs palestiniens ont l’interdiction d’aller travailler sur leurs terres. Pourquoi ? Parce qu’Israël veut leur rendre la vie aussi difficile que possible pour qu’ils partent. En d’autres termes, un nettoyage ethnique. Que pouvons-nous y faire ?
Une fois arrivés dans l’oliveraie de la famille, la femme de Mahmud s’est mise à fredonner des chants du folklore palestinien. Dans un autre monde, cela aurait été une journée parfaite, avec de la bonne nourriture, des gens heureux d’être ensemble et partageant le même travail. Mais ce n’est pas ce monde là. C’est la Palestine occupée.
Une jeep militaire a stoppé près de la terre de Mahmoud et deux soldats se sont approchés de nous. Ils ont dit que nous ne pouvions pas rester là sans la permission du Bureau de Coordination de District (DCO). Nous lui avons expliqué qu’il était absurde que la famille de Mahmoud soit obligée de demander la “permission” de travailler sur une terre qui lui appartient.
La famille de Mahmoud doit demander la permission parce qu’une colonie illégale israélienne est située à quelques centaines de mètres de sa terre. Un route pour les colons israéliens coupe la terre de Mahmoud. Deux colonies sont implantées en haut des collines et les résidents illégaux passent à toute allure par l’oliveraie. Nous soupçonnons qu’un des colons, qui était passé par la route pendant que nous ramassions les olives, a appelé l’armée.
De peur d’être arrêtés s’il protestait trop, Mahmoud et sa femme ont décidé de rentrer chez eux. Nous avions ramassé un gros sac d’olives. Et il a fallu laisser encore une fois sur place d’autres sacs remplis la veille.
C’est la réalité de la colonisation en Cisjordanie, un obstacle quotidien à une vie normale pour les Palestiniens. Pendant que les hommes politiques discutent sur un “gel” de la colonisation qui n’a jamais existé, la famille de Mahmoud espère qu’elle pourra avoir l’autorisation de récolter ses propres olives.
Traduction : MR pour ISM 
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Viva Palestina5 – dimanche 10 octobre, Lattaquié (Syrie)

Syrie - 10-10-2010

Par Viva Palestina 
Depuis mardi, les activistes sont dans le port de Lattaquié, occupés à charger dans les camions l’aide rassemblée par les Syriens, à se reposer, à rencontrer les Palestiniens du camp de réfugiés situé juste en face du terrain qui a été mis à leur disposition. Les négociateurs du convoi se sont rendus à Damas mercredi après-midi pour rencontrer l’ambassadeur d’Egypte en Syrie. Les autorités égyptiennes ne sont pas absolument contre l‘accostage du convoi à Al-Arish, mais elles imposent des conditions supplémentaires à celles exigées lors du passage de janvier 2010.
Discours de bienvenue de Oussama Hamdan, représentant du Hamas en Syrie, le 3 octobre (en arabe et en anglais)
envoyé par Katayeb. - L'actualité du moment en vidéo.
A l’époque, 9 conditions avaient été posées, cette fois il y en a 16… On leur a dit qu’une des conditions était que George Galloway ne mette pas le pied en Egypte. Les négociations continuent, en même temps que la préparation des listes de passager et les manifestes des véhicules. L’attente continue donc, et le convoi pourrait partir demain matin, lundi 11 octobre.
Les participants ont gouté la chaleureuse hospitalité de leurs voisins palestiniens, certains membres du convoi ont été invités à un mariage, d’autres ont été invités dans des familles pour déjeuner ou souper. Ils organisent aussi des matchs de football, les Palestiniens ont gagné mardi et l’équipe du convoi a pris sa revanche le lendemain.
Les échanges avec les Palestiniens de Lattaquié continuent d’être très forts, et renforcent la détermination des membres du convoi pour continuer à se battre pour que justice soit rendue à tous les Palestiniens.
Le mardi 4 octobre, grande animation dans le camp avec l’arrivée, dans l’après-midi, du convoi d’Afrique du Nord, avec des participants et des véhicules de Tunisie, d’Algérie et du Maroc. Puis en soirée, le contingent jordanien est arrivé, ovationné par les présents. Une véritable solidarité internationale qui donne à chacun de la force et de l’énergie et le sentiment qu’ensemble, nous pouvons briser le siège de Gaza.
A partir du mercredi 6 octobre, le convoi s’est retrouvé au complet, avec l’arrivée d’un contingent des Etats du Golfe et d’Indonésie.
Les activistes sont maintenant plus de 400, dans une ambiance de fraternité et de solidarité joyeuses, plus de 120 véhicules, dont 40 jordaniens émiratis et 40 algériens flambants neufs, sans plaques, venus par bateau par la zone franche de Jordanie.
Parmi les activistes, se trouvent environ 70 survivant du Mavi Marmara, dont le vieux Sheikh de 83 ans venu de Jordanie et d’autres qui ont été blessés par les commandos israéliens pendant leur attaque de la Flottille. Nos camarades les décrivent comme des gens incroyables – moins de cinq mois après leur expérience nocturne terrifiante, ils sont de retour et prêts à essayer à nouveau, sans arme, de briser un siège imposé par un gouvernement qui a la quatrième plus grosse armée du monde. Ils se sont rassemblés mercredi, ce groupe de héros internationaux, pour une photo, brandissant les drapeaux de la Palestine et de la Turquie, et la couronne qu’ils jetteront à la mer lorsque le convoi passera près de l’endroit où les soldats d’Israël ont assassiné neuf d’entre eux dans les eaux internationales, le 31 mai dernier.

Un mois de réflexion

dimanche 10 octobre 2010 - 08h:46
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe ont décidé d’apporter un soutien ferme à Mahmoud Abbas qui refuse de négocier à l’ombre de la colonisation.
Voilà qui est bien, même si le président de l’Autorité palestinienne - qui en a avalé des couleuvres américano-israéliennes... - n’avait pas besoin d’une caution arabe à ce sujet. A défaut de tirer une conclusion personnelle de l’échec de sa stratégie de conciliation, et c’est beaucoup plus problématique, de coopération sécuritaire avec l’Etat colonisateur, il lui était difficile de transiger sur la colonisation.
L’exigence est basique et les Palestiniens en général expriment un mépris souverain pour ces éternels négociateurs du vent qui ont, d’une manière ou d’une autre, servi de paravent politique à une colonisation forcenée.
S’il faut féliciter les ministres de la Ligue arabe d’avoir fait le minimum en matière de soutien, on ne sait pas vraiment comment qualifier leur décision de donner un sursis d’un mois à l’administration américaine pour obtenir l’arrêt de la colonisation. Sont-ils sages, « responsables », malins ou puérils, ces ministres de penser qu’un mois pourrait changer la donne ? Croient-ils vraiment que l’entreprise systématique de colonisation juive menée par les gouvernements israéliens de gauche comme de droite va être abandonnée ?
Certes, les Américains sont contents de ce petit mois de « sursis » qui sera mis à profit par Washington pour convaincre Netanyahu de faire mine - cela leur suffit - de suspendre la colonisation en contrepartie d’incitations. Un mois durant lequel les Américains vont également œuvrer à convaincre M. Abbas de faire mine de croire que la colonisation a été suspendue.
Au fait, la suspension de la colonisation par Netanyahu n’a jamais été réelle. Les pauvres Palestiniens, réduits au dénuement et contraints à accepter n’importe quel emploi, peuvent raconter - certains l’ont fait - que durant toute la période du gel présumé décidé par Netanyahu, ils ont travaillé à construire de nouveaux bâtiments dans les colonies. Ces pauvres Palestiniens sont un démenti vivant aux faux-semblants qui entourent la question.
Mais, encore une fois, les Palestiniens sont condamnés à revivre les mêmes comédies de la négociation et les mêmes soutiens, sans effet, de la Ligue arabe. Les Américains sont trop puissants pour que les Etats arabes puissent leur fixer un délai. Le délai d’un mois dont ils parlent, ils viennent surtout de se l’accorder à eux-mêmes, pour ne pas constater définitivement la situation d’impasse et en tirer quelques conclusions évidentes.
Le sursis est donné à Mahmoud Abbas pour réfléchir en toute conscience au fait qu’il n’est pas contraint d’accepter le rôle qu’on lui impose, pour le pire plus que pour le meilleur. L’apparence de négociations que lui et ses collaborateurs mènent depuis des années sert de couverture au grignotage du territoire pour créer des faits accomplis coloniaux, ces « réalités » que George Bush exigeait que les Palestiniens acceptent.
Mahmoud Abbas a un mois pour réfléchir au fait qu’aussi faible qu’il soit, il peut encore changer la donne. Il peut commencer par faire le constat évident que les Américains et les Israéliens ont besoin de lui pour faire croire à l’existence d’un processus de paix, mais qu’ils ne veulent pas faire la paix avec lui. Ce serait un grand pas que celui qui incarne l’illusion dise basta.
10 octobre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
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Une Intifada Al-Aqsa perdue ?

lundi 11 octobre 2010 - 06h:24
Saleh Al-Naami - Al-Ahram Weekly
Les factions palestiniennes n’ont pas toujours accordé une attention suffisante aux leçons de l’Intifada Al-Aqsa. Ne peuvent-elles être tenues pour responsables de leurs échecs stratégiques, demande Saleh Al-Naami ?
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La plupart du temps, ce sont les civils palestiniens qui furent la cible des représailles militaires israéliennes...
Hassan Al-Rabie, 32 ans, s’est rendu jeudi dernier, dans son fauteuil roulant, de son domicile dans le district d’Al-Zeitoun à Gaza ville où se tient le siège d’un organisme de bienfaisance, pour y percevoir les allocations mensuelles pour sa famille.
Al-Rabie, paralysé à vie après avoir été la cible d’un soldat israélien en 2005 alors que l’Intifada Al-Aqsa tirait à sa fin, va au début de chaque mois recevoir une aide versée à l’organisme par un Palestinien expatrié.
Selon les dossiers médicaux et les informations des organisations des droits de l’homme présentes dans les territoires palestiniens, l’Intifada Al-Aqsa a laissé quelque 1 000 personnes handicapées, 4 000 tuées et environ 10 000 blessées, en plus des milliers d’autres qui furent arrêtées par les forces d’occupation israéliennes.
Au dixième anniversaire du soulèvement, beaucoup aujourd’hui se demandent, après tant d’immenses sacrifices, si les Palestiniens ont réalisé politiquement des progrès, ou s’ils sont toujours à mille lieues d’atteindre leurs objectifs.
Les factions palestiniennes et leurs dirigeants n’ont pas pris cette question suffisamment au sérieux et pendant la dernière décennie, disent certains, ils nous ont resservi des discours populistes sans trop se préoccuper ni de la réalité ni de la raison.
L’Intifada est également associée à de nombreux morts chez les colons israéliens et elle a, à l’époque, érodé le sentiment de sécurité individuelle des colons. L’économie d’Israël a aussi pâti de l’Intifada, et l’immigration juive vers la Palestine a chuté.
Toutefois, de tels développements n’ont pas réussi à redonner du pouvoir aux Palestiniens. L’Intifada a été étouffée et Israël a réoccupé les villes de Cisjordanie. Plus grave encore, par sa confrontation au soulèvement, Israël a été en mesure de restructurer le régime palestinien dans le sens de ses intérêts, nuisant ainsi au mouvement de résistance.
Agissant en coordination avec l’administration US, Israël a pu dicter au défunt président palestinien Yasser Arafat, en 2003, la création d’un cabinet de Premier ministre palestinien taillé sur mesure pour Mahmoud Abbas, à l’époque secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), et de n’organiser aucun cabinet propre à l’Autorité palestinienne (AP).
Abbas avait fait connaître son opposition à la résistance et sa désignation comme Premier ministre fut déterminante pour lui permettre de devenir le candidat unique à la présidence de l’AP.
Israël et l’administration Bush avaient établi une liste « des obligations » auxquelles devait satisfaire tout candidat avant d’arriver au sommet de la direction de l’AP, la plus importante étant un rejet clair de la résistance.
Par le biais de la force mise en œuvre pour étouffer l’Intifada Al-Aqsa, Israël a pu restructurer les institutions de l’AP d’une façon qui servait ses intérêts stratégiques et ceux de sa sécurité.
Salam Fayyad, par exemple, ministre palestinien des Finances et plus tard, Premier ministre, a formé un appareil sécuritaire au sein de l’AP avec l’objectif de combattre la résistance, en coordination avec les forces d’occupation et sous les auspices des Etats-Unis, le tout au nom de « la transparence et du combat contre la corruption ».
Les factions de l’OLP ont tout simplement accepté les exigences israélo-américaines dans leur choix de la direction de l’AP. En retour, elles se sont maintenues comme membres du Comité exécutif de l’OLP, et certains d’entre eux sont même devenus des partenaires dans le gouvernement Fayyad, en charge de la coordination sur la sécurité.
Le Hamas lui aussi a mal interprété la mise en œuvre du plan d’Israël pour son « désengagement » de la bande de Gaza en juillet 2005, plan qui incluait le démantèlement des colonies et le redéploiement des troupes israéliennes sur les frontières de Gaza.
Le Hamas a vu cela comme une victoire de la résistance et sa politique s’est basée là-dessus, notamment par sa décision controversée de participer aux élections législatives [janvier 2006], se piégeant finalement dans son contrôle sur la bande de Gaza.
Si Israël avait compris que continuer d’occuper la bande de Gaza ne servait pas ses intérêts, il se trouvait tenu de se servir de ce processus de « désengagement » comme d’un moyen pour gérer la crise, en tentant d’en tirer le profit maximum.
Le démantèlement des colonies et le redéploiement des forces d’occupation donnèrent à Israël une grande latitude pour agir contre la résistance. La communauté internationale accepta l’argument d’Israël comme quoi il pourrait répondre aux opérations de résistance lancées depuis la bande de Gaza, lui accordant ainsi le droit à l’utilisation d’une force immense et disproportionnée contre la bande de Gaza, avec son point culminant lors de la guerre de 2008.
Les Palestiniens ont commis des fautes durant le soulèvement Al-Aqsa qui ont gravement nuit à leur cause nationale, et qui leur ont fait perdre une grande partie de ce qu’ils avaient espéré au départ du soulèvement.
Le soulèvement a été lancé sans but précis. Par exemple, le Fatah voulait l’Intifada pour améliorer la position de l’AP dans les négociations avec Israël après l’échec de la conférence de Camp David en 1999, et d’autres factions palestiniennes espéraient que les opérations de la résistance couperaient l’herbe sous le pied des négociateurs une fois pour toutes, sans autres objectifs plus réalistes.
En outre, les factions palestiniennes évaluaient mal le moment et le lieu des attaques de la résistance. Les évènements du 11 Septembre auraient dû les inciter à modifier leur modus operandi, au vu du consensus mondial qui s’était créé contre les attaques suicides.
Osama Ben Laden était devenu synonyme d’Ahmed Yassin, et Ahmed Yassin était devenu synonyme de Yasser Arafat. Les évènements du 11 Septembre placèrent l’opinion internationale plus en sympathie avec Israël, ce qui permit effectivement l’opération Rempart qui étouffa la résistance en Cisjordanie [avril 2002].
La résistance n’a pas réalisé non plus que la poursuite des attentats suicides dans les villes israéliennes avait galvanisé l’opinion israélienne nationale une fois la résistance palestinienne asphyxiée. Si les attaques s’en étaient tenues aux colonies et aux soldats en Cisjordanie, la société israélienne aurait été divisée.
Troisièmement, contrairement à la Révolution de 1936 et à la Première Intifada en 1987, les factions palestiniennes n’ont pas pris en compte le niveau de détermination du peuple palestinien durant l’Intifada Al-Aqsa, ni su apprécier exactement les conditions sociales et économiques de la population alors qu’elles préparaient leurs opérations.
La plupart du temps, ce sont les civils palestiniens qui furent la cible des représailles militaires israéliennes, faisant de ce soulèvement un cauchemar pour de nombreux Palestiniens qui voulaient simplement qu’il s’arrête, même si cela aboutissait à renforcer ceux qui, historiquement, s’opposaient aux activités résistantes.
En s’appuyant essentiellement sur des opérations armées, l’Intifada Al-Aqsa devint également l’affaire exclusive des membres des factions palestiniennes et de ce fait, trop peu fut fait pour tirer parti d’une résistance populaire. Alors que cela aurait réduit la capacité d’action d’Israël contre les Palestiniens, et limité le soutien à Israël sur la scène mondiale.
Cinquièmement, en apparaissant plus comme supportant l’occupation que s’y confrontant directement, la résistance montrait une autre faiblesse dans sa stratégie. Au lieu de s’opposer aux check-points qui entravaient la mobilité en Cisjordanie, les Palestiniens recherchaient les moyens de les contourner. Quelque chose de semblable se déroule pendant le siège de Gaza : au lieu de défier le blocus par une mobilisation massive, les militants de la résistance creusent des tunnels.
Avant, après et pendant l’Intifada, il fut clair comme de l’eau de roche que gouverner et résister ne peuvent aller de pair, que ce soit sous une occupation directe, comme c’est le cas en Cisjordanie, ou indirecte, comme dans la bande de Gaza. La résistance fut le plus grand perdant dans une telle stratégie, comme on a pu le voir aussi à Gaza où le Hamas a mésestimé tragiquement la situation.
Enfin, les dirigeants palestiniens ont fait preuve de négligence en ne réalisant pas les dangers encourus à ignorer l’opinion mondiale, à lui accorder trop peu d’attention, et à se retrouver en état de siège. Le gel des financements des activités de la résistance n’aurait pu avoir lieu si l’opinion mondiale ne s’y était pas montrée favorable, une opinion qui a soutenu les actions qui visaient à contenir et à contrecarrer la résistance.
Les organisations qui soutenaient les familles des martyrs palestiniens et celles dans le besoin furent ciblées, et se retrouvèrent économiquement étouffées par l’oppression d’Israël.
Les Palestiniens ne pourront tirer les leçons du combat et mettre fin à l’occupation que lorsque ils auront analysé leurs erreurs durant l’Intifada Al-Aqsa.
Le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, un expert ès luttes contre les Palestiniens, déclara en 1995 qu’il avait échoué à écraser le peuple palestinien. « Les Palestiniens sont comme un coussin, » avait dit Barak, « plus vous le frappez du poing, plus il reprend forme ».
Indubitablement, ceci est exact. Mais l’histoire n’en a pas moins démontré que les Palestiniens n’avaient pas réussi, comme ils l’auraient pu, dans la conception de tactiques qui les auraient conduits au résultat désiré.
Al-Ahram Weekly - Publication du 7 au 13 octobre 2010 n° 1018 - traduction : JPP
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La république juive d’Israël

lundi 11 octobre 2010 - 06h:19
Gidéon Lévy - Haaretz
Un destin qui va dépendre d’une prestation de serment à un état juif... Cela peut transformer le pays en une théocratie, comme l’est l’Arabie Saoudite.
Rappelez-vous de ce jour. C’est le jour où Israël peut changer de nature. Il peut aussi par conséquent changer son nom au profit de « République de juive d’Israël », comparable à la République islamique d’Iran.
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Des lois racistes qui finissent par créer des clivages dans la population israélienne - Photo : Reuters
Certes, le projet de loi de serment de fidélité que le Premier ministre Benjamin Netanyahu tente de faire passer ne concerne soi-disant que les nouveaux arrivants qui ne sont pas juifs, mais il affecte le sort de chacun d’entre nous.
A partir de maintenant, nous allons vivre dans un nouveau pays, uniformisé, ethnocratique, théocratique, nationaliste et raciste. Quiconque imagine que cela ne l’affecte pas se trompe. Il y a une majorité silencieuse qui accepte cela avec une apathie inquiétante, comme pour dire : « Je me fiche de ce pays où je vis ». Aussi toute personne qui pense que le monde continuera à se référer à Israël comme à une démocratie après cette loi, ne comprend pas de quoi il s’agit. C’est une nouvelle étape de franchie qui nuit gravement à l’image d’Israël.
Le premier ministre Netanyahou va prouver aujourd’hui qu’il est en fait un leader d’Yisrael Beinteinu. Les dirigeants Avigdor Lieberman, ministre de la Justice et Yaakov Neeman, vont certifier qu’il est vraiment un membre loyal du parti Israël Beitenou. Le parti travailliste va prouver qu’il n’est rien de plus qu’un paillasson. Et aujourd’hui, Israël va prouver qu’il se fiche de tout.
A présent un projet de loi sur le serment de fidélité, et demain une la loi sur un serment de loyauté. Le barrage va maintenant craquer, menaçant de noyer les restes de la démocratie, jusqu’à nous laisser peut-être avec un Etat juif d’un genre que personne ne comprend vraiment mais qui ne sera certainement pas une démocratie. Ceux qui exigent ce serment de fidélité sont ceux qui détournent le sens de la loyauté envers l’État.
Lors de sa prochaine session, la Knesset doit débattre de près de 20 autres projets de loi anti-démocratiques. Au cours du week-end, l’Association pour les droits civils en Israël a publié une liste noire dans l’actuelle législation :
-  une loi de fidélité pour les membres de la Knesset,
-  une loi de fidélité pour la production cinématographique -une loi de fidélité pour les organismes sans but lucratif
-  une loi plaçant la catastrophe palestinienne, la Nakba, hors-la-loi
-  une loi interdisant les appels au boycott,
-  et un projet de loi pour la révocation de la citoyenneté.
C’est une tournure maccarthyste dangereuse de la part de législateurs ignorants qui n’ont même pas commencé à comprendre ce qu’est la démocratie. C’est dangereux, même si seulement une partie de ces projets se transforme en lois, parce que notre destin et notre nature vont changer.
Ce n’est pas difficile de comprendre le duo Netanyahu-Lieberman. Comme nationalistes forcenés, on ne s’attend pas à ce qu’ils comprennent que la démocratie ne signifie pas seulement la loi de la majorité, mais d’abord et avant tout des droits pour les minorités. C’est beaucoup plus difficile de comprendre la complaisance de la foule. Les places des villes auraient dû être aujourd’hui remplies de citoyens qui ne souhaitent pas vivre dans un pays où la minorité est opprimée par des lois draconiennes, telles que celle qui les obligent à prêter un faux serment à un État juif. Mais étonnamment, presque personne ne semble se sentent concerné.
Pendant des décennies, nous avons futilement discuté de savoir qui est juif. A présent la question de qui est juif ne va pas disparaître. Qu’est-ce que « l’Etat de la nation juive » ? Appartient-il plus aux Juifs de la Diaspora qu’à ses citoyens arabes ? Vont-ils décider de son sort, et l’appeler une démocratie ? Est-ce que les ultra-orthodoxes de la secte Neturei Karta, qui s’opposent à l’existence de l’État, ainsi que des centaines de milliers de Juifs qui ont évité de venir y faire ce qu’ils veulent ? Qu’est-ce qui est juif ? Des fêtes juives ? Un régime casher ? Le poids accru de l’establishment religieux, comme s’il n’y avait pas assez de lui pour fausser la démocratie ? Prêter serment à un Etat juif va décider du sort de chacun. Il est susceptible de transformer le pays en une théocratie, comme l’est l’Arabie Saoudite.
Certes, pour le moment, c’est un slogan ridicule et creux. Il n’y a pas trois Juifs qui pourraient se mettre d’accord sur ce à quoi ressemble un Etat juif, mais l’histoire nous a appris que des slogans vides peuvent ouvrir la voie vers l’enfer. En attendant, la nouvelle loi proposée ne fera qu’augmenter l’aliénation des Arabes israéliens et aboutira à l’aliénation de segments beaucoup plus large de la population [aliénation est à prendre ici dans son sens de « perte de liens » - N.d.T].
C’est ce qui se passe quand le feu couve encore sous le tapis, le feu de l’absence de foi en la justice de ce que nous faisons. Seul un tel manque de confiance peut produire une loi aussi grotesque que celle proposée aujourd’hui et sans aucun doute approuvée demain. Le Canada n’a pas besoin que ses citoyens prêtent serment à l’État canadien, et aucun autre pays n’exige un acte similaire. Sauf Israël. Et cela est fait soit pour provoquer encore plus la minorité arabe et la pousser à un plus grand manque de loyauté, de façon à ce que vienne un jour pour finalement se débarrasser d’elle, soit pour faire échouer la perspective d’un accord de paix avec les Palestiniens. D’une façon ou d’une autre, à Bâle lors du premier congrès sioniste en 1897, l’Etat juif a été fondé comme l’a dit Théodore Herzl, et aujourd’hui, c’est la République juive d’Israël qui sera fondée.
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http://www.haaretz.com/print-editio...
Traduction de l’anglais : Naguib
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Pourquoi les Musulmans doivent repenser la Palestine

dimanche 10 octobre 2010 - 10h:56
Ramzy Baroud
Des milliers de fidèles écoutaient avec attention alors que je soulignais les défis auxquels font face la Palestine et son peuple. Les cris de « Allahou Akbar » [Dieu est le plus grand] retentissaient de temps en temps depuis un côté de l’immense mosquée sud-africaine. Beaucoup réagissaient avec émotion tandis je décrivais la tragédie qui s’était abattue sur la bande de Gaza en raison du blocus israélien. Ils applaudissaient, souriaient et hochaient la tête alors que je soulignais à quel point la volonté du peuple palestinien ne pouvait être vaincue. Quelques personnes âgées en face de moi ont tout simplement pleuré tout au long de mon intervention, laquelle précédait un sermon du vendredi à Durban il y a quelques mois.
Si l’amour et la bonne volonté étaient suffisants en eux-mêmes, alors la compassion qui débordait de ces fidèles musulmans aurait certainement pu améliorer le monde d’une multitude de façons. L’attachement sincère et le souci affichés par des hommes et des femmes de différentes origines, groupes d’âge, appartenance de classe et de langues, sont de grande valeur et une véritable source d’inspiration.
La Palestine et de sa lutte pour la liberté et la justice sont certainement plus proches du cœur et l’esprit des Musulmans partout dans le monde que de tout autre groupe avec lequel j’ai pu être en contact. Pour gagner l’appui des Musulmans, il n’est jamais nécessaire de discourir, d’avoir à se justifier ou à répondre à des accusations venues de gauche et de droite. Inutile de dire que l’affinité des Musulmans avec la Palestine est historique, fondée sur les principes islamiques énoncés dans le Saint Coran et la Sunna (l’héritage du prophète Mohammed).
Mais au fil du temps, quelque chose s’est perdu. Bien que le sentiment soit resté fort, il y avait peu d’unité dans la manière dont cette énergie a été exploitée ou ce consensus développé. Dans leurs tentatives de se gagner les Musulmans, beaucoup ont manipulé leurs sentiments réels pour des raisons personnelles, politiques, idéologiques et même financières. Plusieurs dirigeants musulmans, des organisations comme des particuliers ont montré une compréhension limitée de la situation en Palestine, et ont proposé une vision tout à fait exclusive sur la façon dont cet angoissant conflit pouvait être résolu.
Le résultat a été très décevant. Il n’y a pas eu de stratégie claire, aucune initiative véritablement notable, et aucun effet tangible n’a pu être constaté malgré le soutien de centaines de millions de Musulmans à travers le monde.
D’une certaine manière, un tel échec est symptomatique d’un malaise beaucoup plus grand qui a longtemps touché les Musulmans. Après la disparition de l’Empire ottoman, le concept de Oumma islamique (nation) - délimitée par de véritables lignes géographiques et politiques - a été remplacé par une référence à une nation qui existe au sein d’indéfinissables frontières intellectuelles. Ce concept a été astucieusement exploité par divers dirigeants arabes et musulmans à travers l’histoire, qui ont insisté pour qu’ils - et eux seuls - représentent le centre de gravité politique de cette communauté musulmane diffuse. Par conséquent, en raison de l’aspect central de la cause palestinienne par rapport à l’Islam, ces dirigeants se sont approprié la cause palestinienne, même si cette appropriation s’est seulement traduite par des discours enflammés et à des sermons émouvants le vendredi.
En d’autres termes, la Palestine pour beaucoup de Musulmans, existe dans le cadre d’un imaginaire collectif, renforcé par des symboles unificateurs tels que al-Aqsa [« l’éloignée », par opposition à la Mecque, - N.d.T], et des références à des versets précis dans le Saint Coran. De telles tactiques ont fait des prouesses, les Musulmans restant impuissants tout en faisant des dons généreux, en ou célébrant le nom de celui que s’était posé en sauveur de la « terre islamique de la Palestine et de sa sainte mosquée ».
Pour terminer, ce rapport [à la Palestine] a produit trois groupes distincts. Le premier groupe est en grande partie défini par sa simple désignation de la Palestine comme d’une « cause musulmane », qu’ils peuvent servir de temps en temps par des dons et de régulières supplications pour la victoire de l’Islam en Palestine. Un autre groupe comprend ceux qui sont devenus critiques de l’interprétation dominante musulmane sur la Palestine et qui se sont de plus en plus radicalisés et aussi isolés. Le troisième groupe est complètement désenchanté, et donc sans pertinence.
Comme on pouvait s’y attendre, aucun de ces groupes ne s’est réellement et sincèrement impliqué dans la mise en place d’une stratégie à long terme pour mettre fin à l’occupation israélienne, ou pour renforcer le peuple palestinien dans sa détermination à atteindre un tel objectif.
Pendant ce temps, la deuxième Intifada palestinienne [soulèvement] de 2000 a provoqué et avec succès encouragé un mouvement international en faveur de la Palestine. Dans ce mouvement, les Musulmans en tant que groupe, n’étaient plus un des principaux acteurs. Certains gains en ont résulté, comme le fait de priver Israël et ses alliés de la possibilité de réduire le conflit à une guerre religieuse, Israël jouant bien naturellement le rôle du rempart des valeurs judéo-chrétiennes.
Mais il y avait aussi beaucoup à perdre, alors que des millions de supporters passionnés de la cause palestinienne retournaient à leur rôle de mouvement de protestation de masse, brûlant des drapeaux et lançant des slogans montrant leur colère. Cette image également a été habilement manipulée, en particulier après le 11 Septembre, dans le but de lier la Palestine à l’extrémisme d’inspiration musulmane. Beaucoup ont été amenés à croire que tous les Musulmans barbus étaient en quelque sorte liés à Al-Qaïda.
La montée en puissance du mouvement Hamas comme pouvoir politique lors des élections palestiniennes de 2006, a une fois de plus réaffirmé la pertinence de l’Islam en Palestine. La tentative faite par le Hamas d’explorer sa « profondeur stratégique » en tendant la main aux pays musulmans ne s’est pas traduite dans les gains politiques escomptés, mais elle a réanimé le lien plus ou moins en sommeil des Musulmans avec la Palestine et avec le conflit dans son ensemble. Plus encore, grâce à la capacité du mouvement Hamas d’apparaître comme un acteur sur le long terme dans le conflit, certains Musulmans extérieurs à la Palestine ont commencé à exprimer leurs émotions avec un réel langage politique.
Dans la même période, de nombreuses communautés musulmanes ont voulu se doter de programmes pratiques pour exprimer leur solidarité et pour aider le peuple palestinien, la bande de Gaza représentant le premier cri de ralliement.
Malheureusement certains d’entre eux ont recours au vocabulaire exclusif du passé, lui-même riche en positivisme religieux. Ceci n’est pas toujours intentionnel, bien que de nature à affaiblir la solidarité internationale, ou au mieux, à reléguer les Musulmans à un groupe d’individus dont le rapport à la Palestine est d’ordre purement religieux.
À ce stade avancé de la solidarité, où une fois de plus la Palestine domine les questions internationales - y compris dans les sociétés civiles à travers le monde - les Musulmans doivent redéfinir leur lien à la Palestine, lequel est basé sur les valeurs et les principes énoncés dans l’Islam.
Mais ils doivent également présenter ce lien dans le cadre d’un idéal universellement partagé, avec un vocabulaire commun à tous et qui peut rassembler. Même si les Musulmans doivent avec fierté assumer leurs symboles, ils doivent également comprendre que cette lutte est une lutte pour la Liberté et le Droit, et qu’elle n’appartient pas à une corporation en particulier.
Les Musulmans doivent se tenir, main dans la main, avec les personnes de tous horizons, non pas comme des propriétaires exclusifs de la lutte des Palestiniens mais en étant fiers de contribuer à un mouvement mondial qui veut que la justice soit rendue, les droits appliqués et la paix réalisée pour tous.
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Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international syndiqué et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com.

Traduction de l’anglais : Claude Zurbach
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Pourparlers: lasse, la Palestine lorgne l'ONU et Washington

10 octobre 2010 à 13h43 
Nasser Abou Bakr
Agence France-Presse
Ramallah
Les Palestiniens envisagent de plus en plus sérieusement des solutions unilatérales comme alternatives à un processus de paix avec Israël qui en près de vingt ans ne les a guère rapprochés de leur rêve d'obtenir un État, selon des spécialistes.
Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a évoqué dans un discours vendredi lors d'une réunion arabe à Syrte (Libye) des alternatives aux négociations, bloquées par le différend sur la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie occupée.
M. Abbas a exposé plusieurs options: demander à Washington de reconnaître un État palestinien dans les frontières de 1967, recourir à cette fin au Conseil de sécurité de l'ONU, ou proposer à l'Assemblée générale de l'ONU le placement des territoires occupés sous tutelle internationale.
«Après plus de 19 ans, depuis la conférence de paix de Madrid en 1991, les pourparlers avec Israël n'ont abouti à rien», a déclaré à l'AFP un des négociateurs palestiniens, Mohammad Chtayyeh.
Cette conférence avait débouché sur les accords d'autonomie d'Oslo en 1993 et la création de l'Autorité palestinienne mais la perspective de la proclamation d'un État s'est éloignée depuis, en raison de l'échec des tentatives de règlement final.
«Cela n'a pas de sens pour les Palestiniens de continuer à attendre la conjonction d'un gouvernement israélien qui veut la paix et d'une administration américaine qui soit capable de faire pression sur Israël. L'expérience montre que cela ne se produira pas», a affirmé M. Chtayyeh.
«Cela n'a pas de sens non plus de laisser à l'occupant (israélien) le soin de mettre fin à l'occupation», a-t-il ajouté.
De fait, toutes les options présentées par le président Abbas, partisan de longue date d'un règlement négocié et de la renonciation à la lutte armée, consistent à contourner le «partenaire» israélien pour en appeler au parrain américain ou à la communauté internationale.
«Il a commencé à douter que la voie des négociations puisse conduire à une solution avec Israël», estime l'analyste palestinien Hani al-Masri, pour qui Mahmoud Abbas «est pratiquement persuadé que les négociations ont échoué».
La Ligue arabe a avalisé la position du dirigeant palestinien, qui refuse de négocier avec Israël tant que la colonisation se poursuit, mais accordé un mois à Washington pour résoudre ce problème.
Mais selon Samir Awad, professeur de science politique à l'Université de Bir Zeit, en Cisjordanie, «il est clair qu'il n'y aura pas d'intervention américaine sérieuse dans l'intérêt des Palestiniens et même s'il y en avait, les Israéliens n'y répondraient pas».
L'administration du président américain Barack Obama a offert au premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de lui fournir des armes sophistiquées et de bloquer toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien à l'ONU, en échange d'un nouveau moratoire sur la colonisation de 60 jours, selon les médias israéliens.
En fin de compte, la seule arme diplomatique qui pourrait rester aux négociateurs palestiniens serait l'autodissolution de l'Autorité.
«Les seules alternatives sérieuses sont les alternatives unilatérales», a déclaré à l'AFP l'ancien ministre israélien Yossi Beilin, impliqué dans les discussions de paix dans les années 1990.
«Menacer de dissoudre l'Autorité palestinienne, c'est quelque chose qu'ils peuvent faire. Ils n'ont besoin de l'approbation de personne pour cela», a souligné M. Beilin.
Au début des actuels pourparlers en septembre, le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, en avait également dramatisé l'enjeu, prévenant que l'Autorité risquait de disparaître au profit des islamistes radicaux du Hamas en cas de nouvel échec.
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Suisse-Israël, des relations diplomatiques en dents de scie

publié le dimanche 10 octobre 2010
Valérie de Graffenried
Le ministre de la Défense, Ueli Maurer, démarre aujourd’hui sa visite contestée en Israël. Un voyage délicat alors que la Suisse s’engage pour le respect du droit humanitaire dans la région
Ueli Maurer marche sur des œufs. C’est sur fond de polémique que le ministre de la Défense se rend de samedi à lundi en Israël. Il y va sur invitation de son homologue Ehoud Barak. Alors que l’armée israélienne est mise en cause dans le rapport Goldstone pour crimes de guerre et violations graves du droit international humanitaire lors de ses interventions à Gaza entre décembre 2008 et janvier 2009.
Voilà qui a rapidement fait réagir des parlementaires. Et grimacer des diplomates. Plusieurs ONG ont manifesté hier contre cette visite « militaire », « qui contredit gravement l’engagement de la Suisse pour une paix juste et durable au Proche-Orient ». La Suisse a notamment été chargée de convoquer une conférence avec les Etats signataires de la IVe Convention de Genève sur les mesures à prendre pour l’appliquer dans les territoires palestiniens occupés.
Où en sont justement les relations diplomatiques entre les deux pays ? Le Département fédéral des affaires étrangères les qualifie aujourd’hui de « bonnes ». Peter Maurer, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, vient de se rendre en Israël et dans les territoires palestiniens, du 2 au 5 octobre, dans le cadre du dialogue politique régulier que la Suisse et Israël mènent depuis 2004. « Les entretiens se sont déroulés dans une atmosphère bonne et constructive », assure le porte-parole Adrian Sollberger.
Il n’en a pas toujours été ainsi. La visite de Micheline Calmy-Rey en Iran en mars 2008 a été très mal perçue par les Israéliens, en raison des appels réguliers à la destruction d’Israël lancés par le président iranien, qui nie l’Holocauste. L’Etat hébreu a par ailleurs vivement protesté lors de la venue de Mahmoud Ahmadinejad à Genève en avril 2009, lorsqu’il avait été reçu par Hans-Rudolf Merz. Israël avait même rappelé son ambassadeur durant quelques jours.
Le DFAE est par ailleurs régulièrement confronté à des accusations de partialité. En avril dernier, une « note » du DFAE sur le Proche-Orient avait provoqué des remous au sein de la Commission de politique extérieure du National, quelques jours avant le voyage de cinq parlementaires en Israël. Selon un extrait publié dans le SonntagsBlick, la « note », jugée incomplète, précisait que l’approfondissement de la coopération bilatérale est « parfois rendu difficile par le fait qu’Israël ne s’en tient pas au respect du droit international ». Une précision qui a choqué des députés de droite car elle ne figurait pas pour d’autres pays, stigmatisant ainsi Israël.
Pour Martine Brunschwig Graf (PLR/GE), la Suisse a souvent pris des positions « déséquilibrées ». « J’attends des progrès dans les relations de confiance qui devraient régner entre la Suisse et l’Etat d’Israël », commente-t-elle aujourd’hui prudemment. Elle s’était déjà étonnée au printemps 2008 qu’une résolution du Conseil des droits de l’homme soutenue par la Suisse « ne porte aucune mention des attaques palestiniennes en territoire israélien ». « Le lobby pro-israélien est très puissant au sein du parlement… Le DFAE ne fait que rappeler régulièrement la nécessité de respecter le droit international à tous les acteurs internationaux, y compris Israël », souligne pour sa part Carlo Sommaruga (PS/GE), pour qui la visite d’Ueli Maurer donne « vraiment un mauvais signal ».
Autre exemple : le 13 juillet 2006, le DFAE publiait un communiqué lié au conflit libanais qui condamnait les attaques du Hezbollah, mais dont le titre ne visait que la « réaction disproportionnée » d’Israël. Ce qui a une fois de plus irrité des députés de droite. Micheline Calmy-Rey espérait ouvrir le débat sur la collaboration militaire avec Israël. Elle a convoqué une séance extraordinaire du Conseil fédéral, mais n’a pas obtenu le soutien espéré de ses collègues pour ses propos fermes.
Sans surprise, Israël réitère aussi régulièrement sa mauvaise humeur par rapport aux contacts informels que la Suisse mène avec le Hamas. Adrian Sollberger rappelle à ce propos qu’un dialogue avec tous les acteurs importants de la région est nécessaire, « donc aussi avec le Hamas ». Et que « la Suisse utilise ses contacts également dans le but d’appeler au respect du droit international et des libertés civiles, notamment dans la bande de Gaza ».

Israël: un ministre met en garde contre des "relents de fascisme"

Dimanche, 10 Octobre 2010 15:28 
IRIB - Le ministre travailliste israélien des Affaires sociales Yitzhak Herzog a mis en garde dimanche contre "des relents de fascisme" peu avant une discussion sur un projet de loi prévoyant d'imposer un serment d'allégeance à un "Etat juif" pour toute naturalisation."Le processus engagé chez nous depuis un an ou deux ans me fait peur, il y a des relents de fascisme dans les marges de la société israélienne. Le tableau général est très inquiétant et menace le caractère démocratique de l'Etat d'Israël", a affirmé Herzog à la radio militaire. "Il y a eu un tsunami de mesures qui limitent les droits. On ne le voit pas mais cela a lieu devant notre nez, je le vois dans les couloirs de la Knesset, dans les commissions ministérielles chargées de la législation. On paiera le prix fort pour tout cela", a prévenu le ministre.Herzog a fait ces déclarations peu avant le Conseil des ministres, qui doit voter dimanche un projet de loi prévoyant que tout candidat à la naturalisation jure de "respecter les lois de l'Etat d'Israël, juif et démocratique".Ce texte satisfait à une revendication du parti ultranationaliste du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, qui prévoyait d'exiger un tel serment de la minorité arabe vivant dans les territoires occupés par d'Israël. Il s'est félicité de l'initiative du Premier ministre.
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Kouchner et Moratinos, au Moyen-Orient

Dimanche, 10 Octobre 2010 17:48 
IRIB - Le ministre français des A.E, Bernard Kouchner, et son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, effectuent une visite au Moyen-Orient, dans le cadre de la relance des pourparlers israélo-palestiniens. Ils s'entretiendront, lundi, avec le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Amman, en Jordanie. Ils devraient, également, s'entretenir avec le Premier ministre du régime israélien, Benyamin Netanyahou et le Premier ministre désigné de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad.
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Kouchner: un compromis sur la colonisation risque de "prendre du temps"

Lundi, 11 Octobre 2010 08:22 
IRIB - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a affirmé dimanche à Qods que la recherche d'une solution au différend entre Israël et les Palestiniens sur la reprise de la colonisation risquait de "prendre du temps". "Malgré les différences d'analyse, ce que nous a dit le Premier ministre Benjamin Netanyahu était encourageant", a déclaré Kouchner au cours d'une conférence de presse au terme d'une journée d'entretiens avec les responsables israéliens en compagnie de son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos. Kouchner a indiqué  que Netanyahu cherche toujours un arrangement, une façon d'agrément qui serait une présentation qui puisse satisfaire à la fois les Palestiniens et le peuple israélien. Il nous dit que les efforts continuent pour trouver un consensus, que ce sera peut-être plus long qu'on ne le croit. »Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas exige pour poursuivre les négociations un gel de la colonisation juive en Cisjordanie, qui a repris le 26 septembre à l'expiration d'un moratoire de dix mois décrété par le gouvernement israélien, qui se refuse à le reconduire. La Ligue arabe a avalisé vendredi cette position, mais accordé un mois aux Etats-Unis pour résoudre ce problème. "C'est un moment que nous n'avons pas voulu manquer, nous allons pouvoir profiter de notre présence pour dire que l'Europe, les 27 pays, ont cette position" sur l'urgence d'un Etat palestinien, a déclaré le ministre français au moment de rencontrer le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak. Kouchner a affirmé que Paris n'excluait pas un examen par le Conseil de sécurité de l'ONU de la création d'un Etat palestinien, en cas "d'impasse prolongée".
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Arrestation d'une bande d'espionnage israélienne au Liban

Lundi, 11 Octobre 2010 09:41
IRIB - Les forces de sécurité libanaises ont arrêté une bande d'espionnage à profit du régime sioniste. Les services de renseignement libanais a annoncé hier dimanche que l'armée révèlera dans un avenir proche les détails de l'arrestation de cette bande avant  d'indiquer que les arrestations des espions se poursuivent toujours. Le Liban a récemment porté plainte contre les activités de 141 espions du régime sioniste dans différentes régions de ce pays.  Beyrouth a demandé aux instances internationales de suivre minutieusement cette question car les activités des espions israéliens pourraient être un préambule à un nouvel aventurisme du régime sioniste dans la région. Les forces de sécurités libanaises ont arrêté ces derniers mois plus de 100 espions du régime sioniste.
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Le Hamas poursuit la Résistance (S. Abou Zuhri)

Lundi, 11 Octobre 2010 08:40
Press TV - Le Hamas  a une nouvelle fois mis l'accent sur la poursuite de la  Résistance face à l'ennemi sioniste. Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zuhri, a demandé au Fatah de laisser les mains libres à la Résistance dans sa lutte contre les exactions d'Israël et de défendre les droits des Palestiniens, apprend-on de Press TV. "Les actes barbares et sauvages de la Force israéliennes dans la ville occupée d'Al-Khalil en Cisjordanie marque une poursuite des atrocités  a ajouté  Sami Abou Zuhri, dans une interview avec le Centre palestinien d'information. Il accusé les forces du Fatah de collaborer avec Israël dans une attaque menée jeudi soir et vendredi matin contre Al-Khalil. Deux commandants des brigades Al-Qassam - Maamun al-Natsha, 25 ans et Nashat al-Karmi, 35 ans - sont tombés en martyr vendredi, tués par les forces israéliennes lors d'une opération de huit heures dans le quartier de Jabal al-Jouhar de Khalil. Tel-Aviv use des pourparlers comme couverture à ses actes d'agression contre les Palestiniens", a dit Abou Zuhri. Au moins dix Palestiniens ont aussi été arrêtés lors de l'attaque.  
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La résistance palestinienne fait face à une invasion sioniste au nord de Gaza

[ 10/10/2010 - 12:09 ]
Gaza – CPI
La résistance palestinienne a fait face,  à une incursion sioniste nocturne,  au nord de la Bande de Gaza, lançant deux obus de Mortier.
Les brigades d'al-Nasser Salah Eddine, la branche militaire des comités de la résistance palestinienne, ont annoncé que l'un de leurs groupes ont bombardé, la nuit dernière, une force spéciale sioniste  qui a envahi la zone du nord de Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza.
Dans un communiqué militaire, les brigades ont déclaré que l'un de leurs groupes ont lancé deux obus de Mortier sur une force spéciale sioniste qui est pénétré près de Bourat Abou Samra, au nord de Beit Lahia en lui obligeant de se retirer.
Elles ont poursuivi que leurs résistants se sont retournés sains et saufs vers leurs bases, malgré les avions militaires sionistes qui survolent les cieux de la région.
Le communiqué a affirmé que cette opération vient en riposte aux agressions sionistes continuelles contre le peuple palestinien et l'attachement au choix de la résistance qui représente le seul moyen pour libérer tous les territoires palestiniens occupés.

"Wall Street Journal": "un complot occidental pour arrêter la poursuite des assassins d’Al Mabhouh"

[ 10/10/2010 - 10:07 ]
Washington- CPI
Le journal américain "The Wall Street Journal"  a déclaré que les politiques de certains pays occidentaux proches de l’entité sioniste, font obstacle devant toute percée dans le dossier de l’assassinat du  leader du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh pour l’arrestation de ses assassins présumés du Mossad.
Le journal a indiqué dans une enquête publiée, hier, le vendredi 8/1,  que tous les suspects dans le crime qui a eu lieu en 20 Janvier dernier, à  Dubaï, ont de faux passeports européens, à l'exception d'un passeport britannique valide au nom de Christopher Okoud, 62 ans.
L’enquête  a déclaré que le téléphone cellulaire d’Okoud a récemment ouvert en France, et les autorités de sécurité ont constaté qu’ils ont trouvé son adresse à Londres, et ont découvert que, en 1994, avait changé son nom de Yehuda Steg à Christopher Okoud.
Ces fils atteints par les enquêteurs ont soulevé l'espoir de trouver l'un de ceux qui ont commis Le crime d’assassinat d’Al Mabhouh, ou du moins de trouver des preuves pour prouver l'inculpation du «Mossad» sioniste, mais ces discussions ont disparu - selon le journal qui a confirmé que la police de Londres a vu son séjour dans Londres en vain. Elle n'a pas, non plus, trouver ce que conduit à lui en France.
Les enquêteurs ont découvert que le "Yehuda Steg", le soldat de l'armée de l'occupation sioniste, a été tué dans la guerre d'Octobre 1973, selon la nécrologie du Ministère de l'armée de l’occupation, ce qui a aggravé l'incertitude autour de la personnalité de l’Okoud.
Le journal a rapporté que, après 8 mois de vives proclamations et du travail sécuritaire dur et la querelle diplomatique sur l'utilisation des passeports falsifiés, la politique a empêché la coopération des pays qui soutiennent l’occupation.
Il a cité comme disant enquêteurs que, malgré les mots amers qui ont émané de plusieurs gouvernements ont été leurs passeports pour fraude, la politique peut avoir entravé la coopération nécessaire des gouvernements qui soutiennent l'entité sioniste.
Il est à noter qu'il y a deux suspects qui ont voyagé en détention de deux faux passeports,  il semble qu'ils ont fui vers les États-Unis peu après la perpétration du crime de l'assassinat contre Al Mabhouh, donnaient des détails sur leur passeport dans le système informatique de gestion des frontières et la migration d'Amérique, d'autant plus que le système conserve les listes avant les passagers des vols internationaux et les compare avec des listes de personnes recherchées.
Les enquêteurs espèrent retrouver les deux hommes, mais le ministère de sécurité interne américain a dit qu'il n'a pas trouvé aucun enregistrement des deux suspects de son système et ses bases de données.
En outre en Allemagne, les procureurs en Cologne ont accusé un soupçonné sioniste d'espionnage et d’avoir participé à l'assassinat, et le parquet allemand a récupéré l'homme de la Pologne sur la moindre accusation qui est la falsification d’un document officiel, mais en août dernier, la cour allemande a commandé la libération sous caution du suspect du Mossad qui a volé immédiatement à l'entité sioniste, ce qui en fera difficile de le récupérer relativement à des accusations d'espionnage.

L’ONG turque (IHH) compte poursuivre l'entité sioniste à La Haye

[ 10/10/2010 - 10:22 ]
Istanbul – CPI
L'ONG (IHH) pour l’aide d'urgence et humanitaire turque a l’intention de poursuivre  l'entité sioniste à la Cour pénale internationale, La Haye pour avoir commis un «crime de guerre» contre la flottille de la liberté, en tuant neuf solidaires turcs à bord du bateau "Marmara" dans les eaux internationales.
Les avocats chargés de ce dossier ainsi qu’un certain nombre de militants et des familles des victimes et blessés tiendront une conférence de presse le jeudi prochain 14/10, devant le siège de la Cour internationale de La Haye, aux Pays-Bas.
L'IHH a déclaré dans un communiqué de presse dont le Centre palestinien d'information a  reçu une copie, hier samedi 10/09, que des représentants de plusieurs organisations des droits de l'homme seront présents devant le siège de la Cour pénale internationale pour exprimer leur soutien à ce dossier et l’appel à la poursuite et au jugement des dirigeants de l'entité sioniste.
Le membre de l’ONG (IHH), Hussein Ourish, a insisté sur la nécessité de poursuivre les criminels israéliens qui ont commis un crime de guerre dans les eaux internationales.
Ourish a ajouté qu'ils s'attendent à ce que la Cour internationale accepte ce dossier pour poursuivre et juger les dirigeants de l'entité sioniste qui ont perpétré des crimes contre l'humanité.

Des colons extrémistes commencent à coloniser au sud de Bethléem

[ 10/10/2010 - 10:57 ]
Bethléem - CPI
Des dizaines de colons extrémistes sionistes, ont commencé, aujourd’hui, dimanche matin 10/10, à construire une nouvelle colonie sioniste sur les terres des Palestiniens, au village d'al-Khader, dans la sud de Bethléem en Cisjordanie, où des témoins ont signalé que les colons extrémistes étaient présents sur les lieux, tandis que leurs machines et bulldozers ont entamé des travaux de construction colonialiste.
Cela vient à la lumière de l’accélération hystérique des colons extrémistes  pour étendre plus que jamais les colonies au détriment des terres des citoyens palestiniens, depuis l’expiration, il y a deux semaines, du prétendu du moratoire de gel des activités colonialistes en Cisjordanie, à l'exclusion de la ville de Jérusalem (Al Qods occupée).
A cet instant, les forces occupantes israéliennes ont arrêté 7 personnes, à l'aube d'aujourd'hui, à partir des diverses villes de la Cisjordanie, au cours de la campagne d'arrestations et de raids. Elles ont également distribué de nombreuses convocations pour des interrogatoires aux services de renseignements à de nombreux citoyens dans plusieurs régions de la ville d’Al Khalil et de Beit Kahil au nord de la ville.

Des colons sionistes volent les olives durant la nuit

[ 10/10/2010 - 12:35 ]
Ramallah – CPI
De nombreux fermiers de la province de Qalqilia et de Selfit ont affirmé que leurs champs d'oliviers situés derrière du mur d'apartheid sioniste, ont été volés, où ils ont trouvé les oliviers violemment récoltés.
Des sources sionistes ont aussi affirmé que des colons sionistes ont volé, la nuit dernière, des grandes quantités d'olives des Palestiniens dans les zones proches des colonies sionistes et des campements de l'armée occupante.
Les sources de l'organisation israélienne "Hakhamin pour les droits de l'homme" ont déclaré que les fermiers palestiniens sont arrivés à travers de plusieurs villages à leurs champs proches d'un avant-poste colonial sioniste à Qalqilia, et ont surpris lorsqu'ils ont vu que leurs oliviers ont été réclotés.
Elles ont ajouté que les colons sioniste de "Havat Gilad" qui centre les villages de Soura, Jet, Farata et Amatin, sont ceux qui ont volé les olives.
Les agriculteurs palestiniens souffrent durant toute session de récolte des pratiques inhumaines des colons sionistes qui volent leurs olives et brûlent les champs sous la protection des forces occupantes.

Al-Qardawi appelle à exalter la résistance et tirer l'initiative arabe

[ 10/10/2010 - 11:34 ]
Doha – CPI
Le président de la fédération mondiale des Oulémas musulmans, Dr. Youssef al-Qardawi, a appelé les dirigeants arabes qui se sont réunis, le samedi 9/10, dans la ville libyenne, Syrte, à écouter la voix de leurs peuples, sentir leurs aspirations et assumer leurs responsabilités envers les causes de la Nation dont la question palestinienne.
Dans le discours de vendredi 8/10, al-Qardawi a affirmé que l'indépendance des patries ne sera pas mendie, c'est contre la loi de l'histoire, appelant à exalter la résistance de nouveau et à tirer l'initiative arabe.
En adressant son discours à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, al-Qardawi a ajouté: "Comment allez-vous à la cour des négociations sans d'armes, et vous attendez qu'ils vous donneront l'indépendance".
Il s'est également adressé aux leaders arabes: "Crainez-vous Allah pour la protection de votre nation, le temps est venu pour renoncer à cette comédie, car les Etats-Unis nous conduisent vers l'inconnu pour rien".

Cheikh Sabri appelle le sommet arabe à activer ses décisions concernant les lieux saints

[ 10/10/2010 - 11:42 ]
Al Qods occupée – CPI
Le président de la haute institution islamique dans la ville d’Al Qods occupée, cheikh Ekrima Sabri a appelé le sommet arabe, à Syrte, de réactiver les décisions précédentes concernant Al Qods et la mosquée d’Al Aqsa, qui s’exposent à une grande campagne de judaïsation, sans précédent dans l’histoire, et de soutenir les Maqdissins, avant qu’il ne soit trop tard.
Sabri a affirmé que les campagnes de judaïsation dans la ville d’Al Qods occupée, sont toujours continuelles, en indiquant que les autorités sionistes ont veulent élargir la cour du Bouraq et l’édification de nouvelles constructions aux dépens des vestiges islamiques.
Il ajoute, dans une déclaration rapportée par l’agence Qods-Press, du samedi 09 octobre, qu’en cas d’exécution de ce plan sioniste dangereux, cela conduirait à la destruction et  l’anéantissement des patrimoines islamiques dans cette zone.
Sabri a affirmé également que les autorités de l’occupation ont décidé d’ouvrir une nouvelle porte pour changer les aspects de la ville d’Al Qods occupée, en signalant que cette décision viole toutes les règles et lois internationales, notamment la 4ème convention de Genève qui stipule qu’il ne convient pas à l’autorité d’occupation d’enlever ou de changer les signes et aspects d’aucune zone archéologique, en appelant aussi le monde arabe et musulman à assumer toutes ses responsabilités.  
Cheikh Ekrima a condamné l’Unesco de sa complicité avec l’occupant, à travers son silence envers les procédures sionistes criminelles, en l’appelant à intervenir immédiatement pour arrêter les pratiques illégales de l’occupation, visant à changer les aspects de la ville d’Al Qods occupée, que l’Unesco considère comme un symbole de civilisation qu’il faut préserver.
Il a souligné que le mur du Bouraq contigu aux murs de la partie orientale de la mosquée d’Al Aqsa, est une partie intégrante de la mosquée sainte, conformément au droit international.
Sabri met en garde que l’entité sioniste agit pour assiéger la mosquée d’Al Aqsa et l’isoler de la ville d’Al Qods, en insistant sur la gravité de ce projet sioniste dangereux.
Il a affirmé que la droite sioniste veut exercer son pouvoir sur la Palestine d’une manière générale, notamment la ville d’Al Qods, tout en signalant les  attaques et  provocations contre les mosquées palestiniennes dont la dernière agression d’une mosquée dans le village de Beit Fejjar.
Enfin, Cheikh Sabri a appelé les palestiniens à l’unité et à la fin des divisions et désaccords pour faire face aux plans qui visent la judaïsation de la ville d’Al Qods occupée, sous le silence et le soutien international, en couvrant les agendas sionistes à Al Qods et le reste des territoires palestiniens occupés.

L'entité sioniste offre 80 dunums pour chaque colon au désert du Néguev

[ 10/10/2010 - 12:50 ]
Yediot Ahronot – CPI
L'entité sioniste offrira chaque colon sioniste, qui veut être un fermier, 80 dunums au Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 1948, selon le journal hébreu "Yediot Ahronot".
Le journal a déclaré dans les détails de la publicité intitulée " bénéficiez d'une ferme gratuitement" et publiée dans son page principal, que le ministère sioniste de l'agriculture demande aux colons sionistes de se diriger vers le sud.
Il est prévu que le gouvernement sioniste approuvera, après dix jours, le plan du ministre, Shalom Samehon, de donner une ferme, dans les colonies du sud, à tout colon qui veut travailler à l'agriculture au Néguev.
Le journal a indiqué que le gouvernement approuvera le plan de Samehon pour fixer des colons au Néguev, dans le cadre d'un plan selon lequel l'état de l'entité sioniste préparera plus de 100 fermes en superficie de 80 dunums pour chacune.
Ce plan vise à installer 100 fermiers chaque année durant 10 ans, selon le ministre de l'agriculture.
Le journal a attiré l'attention que 44 familles sionistes ont été installées au Néguev, al-Aqghwar (Vallée de Jourdain) et au Golan Syrien occupé durant l'année de 2008 à 2010.

L'occupation agresse la marche de Beit Amr contre le mur raciste sioniste

[ 10/10/2010 - 11:59 ]
Al Khalil – CPI
Des dizaines de citoyens palestiniens ont été blessé dans le village de Beit Amr, au sud de la ville d'al Khalil (Hébron), le samedi à midi 9/10, suite que les forces occupantes ont matraqué les participants dans la marche hebdomadaire de Beit Amr contre le mur de séparation raciste et la colonisation.
Les forces occupantes et les unités d'infiltration (Soldats sionistes portant des vêtements arabes) ont arrêté 8 manifestants dont quatre solidaires étrangers.
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont transporté les personnes enlevées à la colonie "Karmi Tsur" et les gravement frappés.
D'autre part, des colons sionistes ont attaqué aujourd'hui des citoyens palestiniens et des pacifistes étrangers au nord de la colonie "Sussia" au sud d'al Khalil.
Des témoins oculaires ont assuré qu'un groupe de colons sionistes ont empêché les citoyens palestiniens de travailler dans leurs terres agricoles dans la zone de Wadi Souad, Atria et Oum Arais, proches de la colonie "Sussia", sous la protection des soldats de l'occupation israélienne.
Des dizaines de colons sionistes protégés par les forces occupantes ont agressé les citoyens palestiniens et les pacifistes internationaux qui tentaient de semer les terres agricoles palestiniennes dans la même région, endommageant complètement la voiture d'un militant.

Redouan démentit que le Hamas a reçu des lettres de la famille de Chalit

[ 10/10/2010 - 12:18 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a nié les nouvelles publiées dernièrement par certaines médias locales qu'il a reçu des lettres de la famille du soldat sioniste capturé à Gaza, Gilad Chalit, transportées par le CICR, affirmant qu'il n'y aucun nouveau au dossier de l'opération d'échange des prisonniers avec l'occupation.
Le leader du Hamas, Ismaïl Redouan, a dit, dans un communiqué publié, le samedi 9/10, par le bureau d'information du mouvement, que l'entité sioniste tente de créer des réactions autour ce dossier, suite à son échec à réaliser tout intérêt sécuritaire, militaire ou sur le niveau des renseignements, en effet, elle tente d'obtenir des informations par d'autres moyens.
"La fin du dossier de Chalit est lié à la libération de nos héros détenus dans les prisons de l'occupation et la réponse aux conditions et demandes des factions de la résistance qui capturent Chalit", a-t-il ajouté.
D'autre part, Redouan a considéré que le délai d'un mois offert par les arabes aux Etats-Unis pour relancer les négociations ne sert pas la question palestinienne, mais les arabes doivent prendre des décisions efficaces qui atteindront le niveau des défis qui menacent al-Qods et les principes palestiniens.
Il a affirmé la nécessite de prendre une forte décision qui finira la souffrance de notre peuple et de mettre fin aux négociations épouvantables avec l'occupation.
Finalement, Redouan a appelé à mettre fin aux désaccords palestiniens internes, le plus tôt possible, de réaliser l'unité et d'attacher aux principes.

Une délégation de Selwan renouvelle son serment de soutien aux députés d’Al-Qods

[ 10/10/2010 - 14:39 ]
Al-Qods occupée - CPI
Une délégation des habitants du quartier Selwan a visité la tente de sit-in des députés  de la ville d’Al-Qods, à l’occasion du passage de plus de 100 jours de protestation, afin de renouveler leur serment de soutien aux représentants des palestiniens dans cette ville.  
La délégation a comporté un nombre de familles de Selwan, ainsi que des médecins, des ingénieurs, des directeurs d'école, des enseignants, des imams de mosquées et des journalistes et correspondants de différentes agences médiatiques, en plus des comités des syndicats de travail, et à leur tête le Comité de défense des terres et biens de Selwan, ainsi que des représentants du quartier de Boustane et de Wadi Houlwa.   
Dès l’arrivée des délégations à l’entrée de la tente du Sit-in, le citoyen Hadj Taleb Ouda a remis le drapeau de Selwan aux députés d’Al-Qods menacés d’expulsion forcée, dans un geste pour confirmer le renouvellement de leur serment de soutien aux représentants des palestiniens dans la ville sainte.  
La délégation a informé l'ancien ministre, Khaled Abou Arafa, ainsi que ses camarades députés Attoun Ahmed et Mohamed Toutah, des derniers développements concernant les événements récents à Selwan, où les habitants du quartier Selwan ont donné une leçon aux troupeaux de colons et les soldats qui les accompagnaient pour les protéger, après les tentatives sionistes d’imposer un contrôle sur leur quartier. 
De leur côté, les députés ont insisté sur l'importance de l’attachement des citoyens palestiniens à leur ville, Al-Qods (Jérusalem) et sa mosquée sainte, Al-Aqsa, au moment où les forces de l'occupation tentent par tous les moyens illégaux de vider la ville de ses habitants autochtones, en imposant la politique d’expulsion forcée de leurs maisons et en violant toutes les lois, règles et droits internationaux et humains. 
Ils ont exprimé leur confiance aux citoyens palestiniens dans la ville d’Al-Qods qui ont envoyé, durant les derniers événements, un message aux autorités occupantes et leurs troupeaux de colons : "Nous sommes dans notre terre, nous resterons toujours ici et nous ne quitterons jamais nos maisons, quelles que soient les circonstances."
Les députés ont salué la lutte et courage des habitants de Selwan, en donnant une bonne leçon aux troupeaux de colons occupants qui ont attaqué leur quartier, en soulignant qu’ils ont laissé une bonne prestation chez tous les palestiniens et hommes libres au monde.

L’un des assassins du martyr Al-Mabhouh a pris le nom d’un soldat tué pendant la guerre de 1973

[ 10/10/2010 - 18:16 ]
Bethleem – CPI
Le journal sioniste "Haaretz" a publié que l'un des suspects impliqués dans l'assassinat du dirigeant du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï, s'est approprié le nom d’un soldat israélien qui a été tué dans la guerre de 1973. 
Haaretz a affirmé dans son édition, aujourd’hui matin, que l’un des éléments du Mossad qui a participé à l'assassinat d’Al-Mabhouh, a pu sortir un passeport britannique en se présentant au nom de «Yehuda Lustig», un soldat israélien qui a été tué pendant la guerre de 1973.
Après les enquêtes de certains journalistes, il s’est avéré que le suspect "Lustig" vit en tant qu’un citoyen israélien célibataire vivant dans un kiosque, à Tel-Aviv.  
Le journal prétend que les enquêtes menées par la police de Dubaï, après huit mois, se confrontent toujours à de grandes difficultés compliquées, car le principal suspect portait un passeport britannique sous le nom de «Christopher Lockwood».