lundi 27 septembre 2010

La communauté juive française invitée à discuter avec Mahmoud Abbas

C’est le nouvel ambassadeur de la Mission de Palestine en France, Hael al-Fahoum, qui a eu l’idée d’inviter des représentants de la communauté juive à venir discuter avec Mahmoud Abbas, pendant la visite à Paris du chef de l’Autorité palestinienne, qui a commencé ce dimanche. Abbas le fait régulièrement avec les dirigeants juifs américains, quand il se rend aux Etats-Unis. Le numéro un palestinien dira à ses hôtes que "la paix ne peut pas aller de pair avec la colonisation". 
Dimanche, il s'est entretenu avec une vingtaine de personnalités juives (Jean-Pierre Elkabach, Ruth Elkrief, Alain Finkielkraut, Nicole Guedj notamment), et lundi, il doit rencontrer Richard Prasquier, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France).
En poste à Paris depuis un mois, Hael Al-Fahoum, un diplomate de carrière parfaitement francophone, a envoyé de très nombreux messages de vœux aux responsables de la communauté juive française à l’occasion de Roch Hachana, le nouvel an juif, mi-septembre. Durant l'été, le statut de la Délégation générale de la Palestine en France a été réhaussé en Mission diplomatique, un geste de Paris envers les Palestiniens.
Durant ces deux jours en France, Mahmoud Abbas rencontrera Nicolas Sarkozy, auquel il dira son souhait de voir l'Union européenne s'impliquer dans les négociations de paix avec Israël et non plus de n'être qu'un spectateur impuissant face à l'Etat hébreu et aux Etats-Unis. Le président Sarkozy partage cet avis.
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Les ministres des Affaires étrangères de l'OCI dénoncent les politiques israéliennes arbitraires au Golan syrien occupé

25 Sept 2010
New York / Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) ont fermement condamné la politique israélienne refusant l'application de la résolution N° 497 de l'année 1981 au sujet du Golan syrien occupé.
Dans ce contexte, ils ont dénoncé la construction ininterrompue par Israël de colonies au Golan occupé, la confiscation des territoires des Golanais et l'imposition de l'identité israélienne à ceux-ci.
"Les ministres réclament le retrait complet d'israël du Golan syrien occupé jusqu'à la ligne de 4 juin 1967 conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité N° 242 et 338, au principe de la terre en échange de la paix, aux références de la conférence de Madrid et à l'initiative arabe de paix", indique le communiqué final de la réunion annuelle des ministres de l'OCI qui a eu lieu hier au siège des Nations-Unies à New York en présence du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Les ministres ont réitéré leur appel à Israël à respecter la 4ème Convention de Genève, relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, affirmant la nécessité de libérer tous les détenus Golanais des geôles israéliennes.
Ils ont également critiqué la décision de la Maison Blanche d'imposer des sanctions économiques unilatérales à la Syrie et affirmé leur rejet de ce qu'on appelle le "Syria Accountability Act", y trouvant une violation flagrante du droit international et des résolutions des Nations-Unies, et une partialité en faveur Israël.
Les ministres ont affirmé leur appui à la position de Damas favorisant le dialogue et la diplomatie dans les relations internationales et le règlement de tous les différends en suspens.
"La cause d'al-Qods est dans le cœur des deux nations arabe et islamique", a rappelé le communiqué, soulignant la nécessité de défendre les lieux islamiques et chrétiens dans cette ville face aux agressions israéliennes.
Les ministres ont exprimé leur préoccupation quant aux pratiques israéliennes, dont la colonisation, le transfert de nouveaux colons en Israël, la construction du mur de séparation dans la ville sainte, les fouilles illégitimes au-dessous de la Mosquée al-Aqsa, la démolition de maisons et l'expulsion des familles palestiniennes.
A ce propos, ils ont appelé à des mesures urgentes afin de mettre un terme à toutes ces pratiques qui visent à changer la démographie et la géographie d'al-Qods, affirmant dans le même contexte le droit des Palestiniens au retour.
Concernant le blocus israélien imposé à la bande de Gaza, ils ont demandé la levée de ce blocus inique le plus tôt possible afin de reconstruire la bande de Gaza.
De plus, ils ont demandé de traduire en justice les criminels israéliens responsables des crimes commis contre les Gazaouis.
Les ministres ont vivement condamné l'agression israélienne contre la flottille de la Liberté qui apportait des aides humanitaires à la population de Gaza le 31 mai dernier. A ce sujet, ils ont apprécié la formation par le secrétaire générale de l'ONU d'une commission d'enquête relevant du Conseil des Droits de l'Homme.
Les ministres ont par ailleurs réitéré le soutien au Liban pour libérer tous ses territoires occupés, et dénoncé les violations israéliennes ininterrompues de la souveraineté libanaise, par terre, mer ou air, ainsi que les réseaux d'espionnage israéliens au Liban.
En ce qui concerne le Soudan, les ministres ont manifesté leur appui aux démarches visant à réaliser la réconciliation nationale, la paix et la sécurité dans ce pays.
Ils ont d'autre part exprimé leur soutien absolu à l'unité, à la stabilité et la sécurité de la République yéménite.
Le communiqué a également mis l'accent sur la nécessité de faire la différence entre Islam et terrorisme, affirmant le droit des peuples sous le joug de l'occupation à la lutte et à l'autodétermination.
Il a en outre appelé à la dénucléarisation de la région du Moyen-Orient, mettant en garde contre le refus par Israël d'adhérer à la TNP.
Il a enfin salué l'accord tripartite signé le 17 mai dernier par l'Iran, la Turquie et le Brésil, sur l'échange du combustible nucléaire.
A.A. / Gh.H. 
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Le FPLP suspend sa participation au Comité Exécutif de l’OLP pour protester contre la reprise des négociations

Palestine - 27-09-2010

Par Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) 
Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a annoncé, lors d’une conférence de presse le 25 septembre 2010, qu’il suspendait sa participation au Comité Exécutif de l’OLP en réponse au retour d’Abu Mazen aux négociations et à « l’approbation » de cette action dangereuse par le Comité Exécutif.
Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu à Ramallah, dirigée par le secrétaire général adjoint, le camarade Abdel-Rahim Mallouh, et les membres du Bureau Politique, les camarades Khalida Jarrar et Omar Shehadeh, le Front a prévenu des conséquences et des répercussions graves de la politique de concessions et d’apaisement envers les Etats-Unis et Israël.
















Khalida Jarrar lors de la conférence de presse du FPLP à Ramallah

La conférence de presse a diffusé le communiqué suivant :

Déclaration politique du Comité Central du Front Populaire pour la Libération de la Palestine
Aux masses notre peuple palestinien luttant en Palestine et en diaspora,
Aux masses de notre glorieuse nation arabe
Nous faisons aujourd’hui cette déclaration à la lumière de notre pleine responsabilité nationale et historique, et pleinement conscients des risques que court notre peuple à cause des développements politiques au niveau arabe et palestinien. Au vu de la décision de la direction de l’Organisation de Libération de la Palestine de revenir à des négociations directes avec le gouvernement de l’entité sioniste sous les auspices de l’impérialisme états-unien, le Comité Central du Front Populaire pour la Libération de la Palestine s’est réuni en session extraordinaire pour discuter de tous ces développements, et a déterminé ce qui suit :
Premièrement : Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a fermement adhéré au refus catégorique d’Oslo depuis 1993, et a tout de suite mis en garde contre son approche dangereuse et ses conséquences désastreuses sur la cause palestinienne, le programme et la charte de l’OLP, et la lutte nationale palestinienne. La décision de reprendre des négociations directes est une politique qui a échoué depuis près de deux décennies maintenant. Elle est un affront fait au sang que notre peuple a versé pendant l’Intifada Al-Aqsa de 2000, et elle montre l’obstination de la direction de l’OLP à continuer dans la voie destructrice d’Oslo, en dépit de ses effets dévastateurs pour notre peuple. Ce développement met la cause palestinienne entre les mains de l’impérialisme des Etats-Unis et du sionisme, soumise à leurs diktats dont le but est la liquidation des droits historiques et nationaux inaliénables de notre peuple, en particulier le droit au retour des réfugiés, le droit à l’auto-détermination et le droit à la citoyenneté et à la présence sur la terre des Palestiniens dans les territoires de Palestine occupés en 1948. Les négociations directes aident aussi à briser l’isolement international croissant de l’entité sioniste, à dédouaner ses dirigeants de leurs responsabilités et à les protéger des conséquences de leurs crimes et de leurs massacres, et à mettre en échec la solidarité internationale en plein essor avec notre peuple et ses droits. Elles couvrent les pratiques de l’occupant et sa politique de construction de colonies, confiscation de terres, déplacements, sièges, détentions, emprisonnements et assassinats ; elles minent davantage notre position nationale palestinienne et nos constantes nationales, et elles contribuent à l’approfondissement de nos divisions internes désastreuses.
En conséquence, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine, qui a soutenu et adhéré à l’OLP et a pris part à tous les moments cruciaux de l’organisation, et a chéri son histoire et son potentiel en tant que grand mouvement national baptisé par le sang des martyrs, refuse d’accepter que l’OLP serve à couvrir des décisions qui détruisent et sapent notre cause nationale. De plus, nous refusons d’accepter que les institutions de l’OLP soient transformées en institutions dépourvues d’indépendance, de militantisme, de démocratie, de transparence ou de légalité.
En conséquence :
Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine suspendra sa participation aux réunions du Comité Exécutif de l’Organisation de Libération de la Palestine. Nous mettons en garde les masses de notre peuple et de notre nation contre les graves conséquences et répercussions de la politique de concessions et du retour aux négociations directes selon les conditions des Etats-Unis et d’Israël, dont l’absence des Nations Unies et de ses références, et l’imposition de négociations sponsorisées par les Etats-Unis comme substitut. Avec le soutien des Etats-Unis, l’Etat sioniste tente d’imposer l’exigence de la reconnaissance d’ « Israël » comme « Etat du peuple juif » comme partie des négociations. Nous prenons cette décision sur fond de construction coloniale continue, de blocus et de siège ; et de l’égoïsme persistent et des pratiques et politiques d’exclusion qui méprisent l’action et la prise de décision collectives palestiniennes, et au vu du rejet populaire écrasant de la décision illégitime de reprendre les négociations prise par seulement un tiers des membres du Comité Exécutif.

Deuxièmement : La décision de reprendre des négociations directes sape dangereusement les décisions du Conseil Central. C’est un abus de l’OLP et de sa représentation d’une identité palestinienne militante nationale et de sa place comme lieu d’un travail palestinien collectif.
Au lieu de présenter au monde une résolution nationale, en particulier pour renforcer la position officielle arabe et servir la lutte nationale et ses objectifs, le Comité Exécutif a pris une décision qui avait été élaborée avant même qu’elle lui soit soumise. Cette décision a eu lieu lors d’une réunion du Comité Exécutif – l’organe directeur de l’OLP – avec un quorum non atteint et le refus des principales forces.
Troisièmement : La décision du Front Populaire de suspendre sa participation aux réunions du Comité Exécutif ne signifie pas que nous nous engagions dans d’autres cadres parallèles ou alternatifs à l’OLP en tant que cadre national intégrant tout le peuple palestinien, en Palestine et en diaspora. Le Front est non seulement opposé à l’utilisation de l’OLP et de ses institutions comme coquilles vides pour justifier des concessions, mais il rejette également toute négation du fait que l’OLP est une grande réussite nationale de notre peuple et des factions de la révolution palestinienne contemporaine, et le produit de nombreux sacrifices douloureux. Comme il l’a fait par le passé, le Front Populaire ne cessera pas, aujourd’hui et demain, de lutter pour réformer et reconstruire l’OLP sur une base nationale et démocratique, avec des élections fondées sur la représentation proportionnelle en Palestine et partout où cela est possible en diaspora. Nous réitérons notre engagement à la Déclaration du Caire de mars 2005 et au document d’Accord National de juin 2006 (le document des Prisonniers) pour mettre fin à l’état désastreux de division, restaurer l’unité nationale et renforcer la détermination de notre peuple dans sa lutte contre l’occupation et ses pratiques sur le terrain. Ce sont les tâches centrales de tous les Palestiniens dans la phase nationale actuelle.
Quatrièmement : Le Front Populaire, tout en affirmant que l’OLP est le seul représentant légitime de notre peuple partout où il se trouve, appelle les masses de notre peuple, les factions, les forces politiques, les dirigeants communautaires et les personnalités indépendantes à former et à soutenir un mouvement le plus large possible pour faire cesser les négociations et mettre fin à la désastreuse voie des Accords d’Oslo. Nous appelons à l’organisation d’une conférence internationale totalement indépendante sous les auspices des Nations Unies, et avec les résolutions et la légitimité internationales comme référence, pour mettre en œuvre les droits palestiniens et obliger l’entité sioniste à appliquer les résolutions de l’ONU, en particulier sa résolution 194 qui exige le retour des réfugiés sur les terres d’où ils ont été déplacés, ainsi que le démantèlement des colonies et le retrait des colons. Nous appelons à faire tous les efforts pour restaurer l’unité nationale et développer une stratégie d’action politique qui soutienne nos principes nationaux et mette fin au recours à des négociations qui ont démontré, au travers d’expériences douloureuses, au mieux leur futilité et au pire leurs effets dangereux et dévastateurs.
Unité, détermination et résistance jusqu’à la victoire !
Gloire aux martyrs, santé pour les blessés, liberté pour les prisonniers et victoire pour notre peuple !

Le Comité Central Général
Front Populaire pour la Libération de la Palestine
Septembre 2010.
Traduction : MR pour ISM 

Un vœu pieux ?

le 27.09.10 | 03h00
Après de longs mois de tiraillements et de tentatives médiatiques de mettre dans l’embarras le rival, les réunions «cordiales» et «fraternelles» reprennent entre le Fatah et le Hamas. Comme par miracle, leurs responsables recommencent à parler de réconciliation et d’accord qui semblent très proches.
Ghaza
de notre correspondant
Le communiqué commun paru après une rencontre au plus haut niveau entre des dirigeants du Hamas et du Fatah à Damas, le week-end dernier, et les accolades fraternelles entre Khaled Mechaâl (chef du bureau politique du mouvement islamiste) et Azzam Al Ahmad (membre du comité central du mouvement Fatah) donnent cette impression que la réconciliation est devenue une réalité. «Un accord a été trouvé, fixant un cap et les étapes à suivre vers la réconciliation», ont souligné les deux parties dans le communiqué, précisant que plusieurs points qui posaient problème ont été «réglés».
Sommes-nous donc face à un changement radical dans les positions, surtout au niveau du Hamas qui s'est abstenu, jusqu'à maintenant, de signer le document égyptien portant sur la réconciliation interpalestinienne, fruit de longues et éreintantes négociations entre les deux partis ? Mais à contre-courant de l'optimisme déclaré par les responsables des deux côtés, la rue palestinienne et les Ghazaouis en particulier, qui ont le plus souffert de l'état de division, sont plutôt méfiants : «Combien de fois se sont-ils rencontrés depuis le coup d'Etat ? Combien de fois ont-ils dit qu'un accord était proche ? En ce qui me concerne, je suis convaincu que rien ne changera. La question nationale est renvoyée au second plan. Le Hamas ne lâchera pas prise à Ghaza.»
Des forces régionales comme l'Iran, qui veut garder la carte du Hamas entre ses mains, ne permettra pas la réalisation de la réconciliation. Ce qui se passe aujourd'hui est un gain de temps de la part du Hamas qui ne veut pas que sa relation avec l'Egypte soit dans une véritable impasse. Les partisans du Hamas – surtout ceux dont les affaires sont devenues florissantes par le biais de la contrebande à travers les tunnels dont ils tirent de gros profits – ne veulent pas entendre parler d'un retour des institutions de l'Autorité palestinienne à Ghaza. Ils sont persuadés que la situation actuelle durera longtemps encore. Les propos de Mouchir Al Masri (membre du Conseil législatif palestinien et un des responsables du mouvement islamiste a Ghaza) tenus samedi sur les écrans de la chaîne Al Alam, qualifiant Mahmoud Abbas de «président illégitime dont le mandat a expiré» et que ni lui ni l'OLP ne représentent actuellement le peuple palestinien, sont peut-être le premier bâton dans les roues de la charrue de la réconciliation qui n'a pas encore bougé.

Fin du moratoire sur la colonisation : les chantiers s’apprêtent à redémarrer

26/09/2010  
L'expiration du moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie, dimanche soir, va aussitôt mettre à l'épreuve les fragiles négociations dites de paix relancé le 2 septembre dernier entre « Israël » et l’Autorité  palestinienne, sous l'égide des Etats-Unis.
"Israël" qui prétend être "disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties" a réaffirmé qu'"il ne saurait y avoir zéro construction" dans les colonies.
"Dimanche soir, les chantiers vont redémarrer, nous n'aurons pas besoin de décision spéciale ou d'annonce", a assuré la ministre israélienne des Sports et de la Culture Limor Livnat.
De leur côté, les colons affirment avoir mobilisé des dizaines de bulldozers, prêts à redémarrer la construction dimanche soir. Selon la radio publique, les mises en chantier de plus de 1.500 logements, ayant obtenu tous les permis nécessaires des autorités d’occupation, peuvent commencer "immédiatement". 
Symboliquement, les colons, soutenus par le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, prévoient de poser la première pierre d'un nouveau quartier à Kiryat Netafim, une colonie du nord de la Cisjordanie occupée, dès dimanche après-midi.
"De la même façon que le gel a été total, la reprise des constructions doit être totale, comme s'y est engagé le gouvernement", a plaidé Danny Dayan, le député du Likoud et le leader de Yesha, la principale organisation des colons de Cisjordanie.
Ces derniers ont également l'intention de lancer un décompte géant dimanche soir, tandis que des militants du Likoud ont annoncé avoir affrété une centaine d'autobus qui doivent sillonner la Cisjordanie en signe de solidarité avec les colons.
Israël Beitenou, le parti du ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, ainsi que le Shass, une formation ultra-orthodoxe, les deux principaux alliés du Likoud dans la majorité s'opposent également à toute prolongation du gel.
Côté palestinien, le président Abbas a jusqu'à présent rejeté tout compromis qui ne garantirait pas un "arrêt total" de la colonisation. Il a affirmé qu'il refusait une "solution partielle".
"Israël" doit "choisir entre la paix et la poursuite de la colonisation", a plaidé le chef de l'Autorité palestinienne samedi à la tribune de l'ONU.
Cependant, sur le front diplomatique, les Etats-Unis poursuivaient leurs efforts intensifs pour tenter de trouver in extremis "un compromis" ou en d'autres termes, un gel partiel de la colonisation.

À l’ONU,Sleimane:le Liban va libérer ses territoires occupés par tous les moyens

26/09/2010  
Le président de la République libanaise, Michel Sleiman, qui a prononcé, vendredi, l'allocution du Liban à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, a souligné l'attachement du Liban à la résolution 1701 et à "libérer ses territoires occupés par Israël par tous les moyens légitimes et disponibles".
M.Sleimane qui a condamné le terrorisme international, a toutefois appelé à la nécessité de distinguer clairement entre terrorisme et résistance légitime à l'occupation étrangère.  
LES EFFORTS DE L’ONU SE SONT EVANOUIES FACE A L’INTRANSIGEANCE ISRAELIENNE  Au début de son allocution, le président Sleiman, a indiqué que  « l'ONU n'a pas hésité à œuvrer pour le règlement du conflit israélo-arabe depuis ses débuts, et à émis une série de résolutions visant à restituer leurs droits à leurs propriétaires et à consolider les piliers de la paix et du développement », a-t-il poursuivi . 
«  Cependant, ces efforts ont baissé et se sont évanouis face à l'intransigeance israélienne et son penchant fort et évident à adopter une politique d'expansion et de colonisation. En effet, jusqu'à présent, Israël refuse à rejoindre le Traité de non-prolifération nucléaire et à placer ses centrales nucléaires sous le contrôle intégral de l'AEIA. C'est pourquoi, à l'heure où nous voyons aujourd'hui une prise de conscience grandissante sur le plan international en faveur d'un besoin urgent de trouver une solution au problème du Moyen-Orient, dont la question palestinienne est au cœur, dans des délais fixes, et de redonner vie aux efforts visant à aboutir à une telle solution, l'expérience des décennies précédentes prouve qu'il est impossible d'aboutir à une solution actuelle et permanente au Moyen-Orient si cette dernière n'est pas globale et ne traite pas de tous les aspects du conflit sur toutes les pistes, et à moins que la communauté internationale ne fasse preuve de la détermination nécessaire pour passer du stade des déclarations de principe à celui du travail, pour assurer les moyens de pression appropriés afin d'aboutir à une mise en application favorisant les éléments d'une solution basée sur les résolutions internationales, la référence à la Conférence de Madrid et à l'initiative arabe de paix dans toutes ses dispositions, surtout celles qui assurent le rejet de toute implantation des réfugiés palestiniens dans les pays arabes hôtes, dont la situation ne permet pas une telle implantation », a-t-il souligné .   
NON A L’IMPLANTATION DES REFUGIES PALESTINIENS  
«  Le Liban a en effet fréquemment déclaré qu'il n'acceptera aucune forme d'implantation des réfugiés palestiniens sur son territoire. Cela est dû aux raisons et aux considérations sur lesquelles j'ai mis l'accent hier au Conseil de sécurité, surtout dans la mesure où une telle implantation provoquerait des répercussions mettant en danger la sécurité et la stabilité. Il est important de noter que la question des réfugiés palestiniens ne peut être résolue uniquement à travers les négociations israélo-palestiniennes, d'une manière qui ignorerait le Liban ou tout autre pays hôte concerné », a ajouté le chef de l'État . 
« Nous ne pouvons que réitérer, à ce stade, que c'est la communauté internationale qui assume la responsabilité d'assurer les conditions de vie et de bien-être aux réfugiés palestiniens, et cela en augmentant sa contribution au budget de l'Unrwa, qui a été créée spécifiquement à ces fins en 1949, ce qui garantirait une vie décente aux réfugiés sous la souveraineté des pays hôtes et avec leur assistance, loin de l'extrémisme et de la violence », a-t-il noté .    
IL FAUT DISTINGUER ENTRE TERRORISME ET RESISTANCE LEGITIME 
« Sur un autre plan, le Liban condamne encore une fois le terrorisme international, dont il a souffert à différents niveaux », a poursuivi Michel Sleiman. « Il coopère également avec la communauté internationale pour le combattre et soutient les positions appelant à explorer des moyens de le définir clairement et trouver une solution à ses causes profondes pour qu'il soit distingué clairement entre terrorisme et résistance légitime à l'occupation étrangère, qui est reconnue par la Charte de l'ONU et les résolutions qui en relèvent », a affirmé le chef de l'État .    
SLEIMANE CRITIQUE LES VIOLATIONS ISRAELIENNES   
«  Alors que le Liban est attaché à la résolution 1701 du Conseil de sécurité et cherche à contraindre Israël à appliquer toutes ses dispositions, ce dernier maintient ses violations quotidiennes des espaces aérien, territorial et maritime libanais, violations décrites comme provocantes par le secrétaire général de l'ONU dans plusieurs de ses rapports. Plus que cela, les réseaux d'espionnage israéliens et le recrutement d'agents dans l'objectif de semer le trouble et déstabiliser le pays ont atteint un point nécessitant que la communauté internationale prenne une position ferme et contrecarre ces agressions israéliennes, ces menaces persistantes contre le Liban, son peuple et son infrastructure, et contraigne l'État hébreu à se retirer des territoires libanais toujours occupés dans les fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et la partie nord du village de Ghajar sans retard ou conditions préalables », a-t-il ajouté .      
NOUS MAINTENONS NOTRE DROIT DE LIBERER NOS TERRITOIRES  
«  À ce stade, il est important de noter que nous maintenons notre droit de récupérer ou de libérer nos territoires encore occupés par tous les moyens légitimes et disponibles. De plus, le Liban aspire à recevoir davantage d'aide financière et technique pour poursuivre le démantèlement des mines et des bombes à fragmentation qui ont été anarchiquement plantées par Israël dans les zones résidentielles durant l'attaque de juillet 2006 et son occupation du territoire libanais », a-t-il poursuivi .   
« Dans les cadres appropriés, le Liban n'épargnera aucun effort pour contraindre Israël à compenser toutes les pertes et tous les dommages qu'il a causés au Liban durant ses agressions successives », a souligné le président de la République. Et de poursuivre : « Le Liban voudrait également faire valoir son droit à disposer de ses ressources en eau, pétrole et gaz naturel (...) en conformité avec le droit international, surtout qu'il compte exploiter ses ressources dans les limites de sa zone économique exclusive, dont certaines des frontières ont été délimitées au Sud en concordance avec la carte soumise par le gouvernement libanais au secrétariat de l'ONU le 9 juillet 2010 . «   
NECESSITE DE COOPERATION ENTRE L’ARMEE ET LA FINUL  
« Si nous louons les efforts et les sacrifices des forces de la Finul opérant au Liban-Sud, que nous tenons à préserver, nous mettons à nouveau l'accent sur l'importance de la coordination et de la coopération entre l'armée libanaise et les forces internationales, en conformité avec les règles d'engagement, dans l'objectif d'assurer une application juste de la mission confiée à ces forces. En retour, nous n'obtenons que des positions israéliennes arrogantes et provocantes qui sont à l'origine des incidents qui se produisent de temps en temps sur la ligne bleue », a-t-il ajouté. 
ENTRETIENS AVEC CLINTON, AHMADINEJAD ET TALABANI   
Avant de prendre la parole au Palais de Verre, le président Sleiman avait reçu en son lieu de résidence new-yorkais la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, en présence du sous-secrétaire d'État au Proche-Orient, Jeffrey Feltman. Clinton a réitéré le soutien de son pays au Liban et à l'armée. 
De son côté, le président Sleiman a repris sa position concernant les violations israéliennes de la 1701 .
Le chef de l'État a également rencontré le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et le président irakien, Jalal Talabani.

« Il n’y aura pas d’Etat palestinien » : journal d’un négociateur en Palestine

dimanche 26 septembre 2010 - 07h:30
Ziyad Clot
« J’ai acheté un billet d’avion El Al. Destination aéroport Ben Gourion. Tel-Aviv. Israël. Il y a 60 ans, ma mère est née à quelques dizaines de kilomètres de là. À Haïfa, en Palestine. »
Ainsi débute le récit du « retour » de Ziyad Clot, petit-fils d’exilés palestiniens. À Ramallah, il accepte un poste de conseiller juridique auprès de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et devient négociateur, participant aux pourparlers qui devaient mener à la création de l’État palestinien avant la fin de l’année 2008.
Mais il se résout rapidement à l’évidence : « Le processus de paix est un spectacle, une farce, qui se joue au détriment de la réconciliation palestinienne, au prix du sang versé à Gaza. Et je suis en train de devenir bien malgré moi un des acteurs de ce drame. »
L’auteur nous plonge au cœur du processus de paix, dévoile les faux-semblants, les manœuvres des parties menées en coulisses et les rivalités internes et internationales qui contribuent à alimenter le fantasme de la solution des deux États.
Ce témoignage édifiant, imprégné d’histoire personnelle, montre comment et pourquoi les négociations visant à créer l’État palestinien sont devenues vaines.
Pour l’ex-négociateur, une solution pacifique à ce conflit ne peut plus passer que par un État unique au sein duquel Palestiniens et Israéliens devront vivre ensemble. Ce pays hybride, « Israeltine », est d’ailleurs déjà là.
Après vingt mois sans dialogue direct, Israéliens et Palestiniens ont réamorcé le 2 septembre à Washington des négociations de paix. Des drôles de négociations, comme il y a eu une « drôle de guerre ». Parce que personne n’a l’air d’y croire vraiment.
Nous recevons ce matin Ziyad Clot, un jeune avocat français d’origine palestinienne. Il a participé aux derniers pourparlers de paix lancés en 2007 à Annapolis en tant que conseiller juridique du côté palestinien.
Avec lui, nous essaierons d’entrer dans le secret de ces négociations mais cela sans grand espoir, puisqu’il vient de faire paraître aux éditions Max Milo un ouvrage intitulé Il n’y aura pas d’Etat palestinien. Journal d’un négociateur en Palestine.
22 septembre 2010 - France Culture
http://www.franceculture.com/oeuvre...
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Les paradoxes du processus de paix

publié le dimanche 26 septembre 2010
Bertrand Badie

Il y a des moments où jouer à la paix peut servir la guerre
Les processus de paix ont souvent leurs paradoxes : celui amorcé à Washington, le 2 septembre dernier, est loin de faire exception. Le dossier israélo-palestinien, dans sa complexité et sa durée, présentait, par rapport à la plupart des autres conflits, un atout auquel on aimait s’accrocher : au-delà des escalades verbales et des méfiances, chacun en connaissait la solution et reportait ses espoirs sur l’idée de deux États enfin voisins et qui, peu à peu, apprendraient à coexister.
Voilà déjà une première contradiction : les négociations de paix reprennent à un moment où la colonisation israélienne a atteint une telle mesure que plus personne ne croit vraiment à la possibilité de tracer désormais les contours d’un État palestinien viable. Les 500 000 colons, en Cisjordanie et à Jérusalem, n’ont plus rien à voir avec les 8 000 de leurs semblables qui ont si difficilement quitté Gaza en septembre 2005. La terre laissée aux Palestiniens n’apparaît plus que comme un archipel dont on n’imagine même plus les modes de raccordement.
Le second paradoxe tient à la procédure : la colonisation n’a jamais été interrompue, même aux lendemains des accords d’Oslo. En entrave croissante à toute chance de paix, elle a été activée lorsque Israël a été comme pleinement réintégré dans la communauté internationale : rehaussement de la coopération avec l’Union européenne, en 2008, admission au sein de l’OCDE, il y a quelques mois, renforcement substantiel de la coopération bilatérale, avec la France dès la fin de la présidence de Jacques Chirac, avec l’Allemagne et l’Italie, comme en témoignent les discours à la Knesset d’Angela Merkel et de Silvio Berlusconi. L’initiative de Barack Obama réclamant le gel des colonisations n’a abouti qu’à un effet partiel et temporaire qui, dit-on, ne devrait pas être reconduit. Les négociations s’ouvrent ainsi sur une libéralité qui risque de les rendre impossibles, tout en confortant les radicaux israéliens dans la conviction qu’une ligne ferme est diplomatiquement sans risque.
Le troisième paradoxe tient à la faveur accordée au bilatéralisme comme mode de négociation. Par rapport au Quartette, à la conférence de Madrid (1991), ou à la sortie des deux dernières guerres (1967 et 1973), le changement est manifeste : ni l’ONU, ni la Russie, ni l’Union européenne (certes en panne de diplomatie commune), ni les États de la région ne sont présents au rendez-vous. Les ÉtatsUnis eux-mêmes affirment leur empressement à laisser les deux « partenaires » en situation de faceà-face… Dans un jeu aussi déséquilibré – bien plus encore que lors des accords d’Oslo qui ont pourtant échoué –, la chance d’aboutir est minime : laisser en tête-à-tête le fort – qui a même une conscience surestimée de sa puissance – et le faible – dont la représentativité est affaiblie – conduit mécaniquement à l’échec, sape l’esprit de compromis et renforce la relation d’incertitude. Le jeu multilatéral fut jadis inventé pour corriger justement les situations les plus inégalitaires.
Quatrième paradoxe, une négociation réussit quand chaque protagoniste est crédible dans sa capacité de faire la paix. Du côté palestinien, cette crédibilité est entachée par une division qui non seulement n’a pas été surmontée, mais qu’un processus de paix mal engagé ne peut qu’aggraver. Du côté israélien, la confiance accordée à un statu quo créant peu à peu une situation de domination irréversible est tellement manifeste qu’elle conduit à penser que la négociation n’est qu’un alibi. Pourquoi négocier quand l’optimum d’avantages se trouve dans la situation acquise ?
Cinquième paradoxe, enfin, la référence à la paix devient dangereuse quand elle est l’instrument d’une autre cause : afficher une volonté pacifique pour geler de manière plus acceptable un rapport de force favorable, s’y prêter pour garder en sa faveur la dernière légitimité qui vous permette d’exister ; y pousser pour faire croire que la diplomatie du Super-Grand n’a pas perdu le plus clair de son efficacité.
Il y a des moments où jouer à la paix peut servir la guerre ; il est des circonstances où le jeu politico-diplomatique conduit à mimer la paix, plutôt qu’à la faire vraiment ; il est des situations où l’affirmation d’un soulagement conduit à dissimuler, comme la tête dans le sable, des détériorations qu’on ne veut pas voir. Il y a des moments où la « diplomatie du mime Marceau » ne fait plus rire. Quelquefois, mais rarement, il y a aussi de bonnes surprises…
Bertrand Badie est professeur des universités à l’Institut d’études politiques de Paris
publié par la Croix

Giraudoux en Terre sainte

publié le dimanche 26 septembre 2010
Gilles Paris

Il n’y aura pas d’Etat palestinien. C’est la certitude tirée par un jeune avocat français d’un passage éprouvant dans l’équipe d’experts juridiques qui assistent les négociateurs palestiniens. Le riche et très subjectif journal que cette expérience a inspiré couvre le processus d’Annapolis lancé en novembre 2007 par l’administration finissante de George Bush, jusqu’en décembre 2008.
Il débute en septembre 2007 avec un embarquement contrarié par les responsables de la sécurité d’un vol d’El Al, à Roissy, et s’achève en mars 2009 au pont Allenby, point de passage contrôlé par Israël entre la Cisjordanie et le royaume hachémite. Entre-temps, le jeune avocat aura eu l’occasion de se frotter à une phase infructueuse de négociations entre Israéliens et Palestiniens. Chargé du dossier des réfugiés palestiniens de 1948, il peut alors mesurer le gouffre qui sépare les positions israéliennnes et palestiniennes (que l’on a d’ailleurs évoquées cette semaine).9782315001385.1285330865.jpg
Convaincu que “le processus de paix est un spectacle, une farce” et que “le rapport de force actuel rend illusoire toute recherche de compromis avec les Israéliens”, Ziyad Clot livre en annexe de son récit une série de documents de première main et à notre connaissance inédits sur la question des réfugiés pour étayer sa conviction.
Le premier est la proposition remise, selon Ziyad Clot, à la délégation palestinienne par la délégation israélienne. On en retient trois lignes de force :
1) Refuser de singulariser la question de réfugiés, noyée dans la reconnaissance générale “des souffrances et des pertes endurées par les deux côtés”, et qui ont résulté de leur conflit.
2) Internationaliser le règlement de cette question et notamment une éventuelle indemnisation, limiter les retours à l’éventuel Etat palestinien.
3) S’assurer du rôle prépondérant des Etats-Unis dans le mécanisme international chargé de piloter cette question dans le cadre d’un accord de paix.
Le deuxième est le document remis aux Israéliens, qui traduit la position palestinienne :
1) Obtenir d’Israël la reconnaissance de sa responsabilité dans la question des réfugiés
2) Obtenir un droit au retour, dans l’ancienne Palestine mandataire (Palestine à venir et Israël, sans données chiffrées), ou l’installation dans les pays hôtes, ou l’établissement dans des pays tiers (vaut surtout pour les réfugiés présents au Liban)
3) Obtenir une indemnisation pour les dommages matériels ou immatériels subis.
C’est fossé et surtout l’incapacité des Palestiniens d’user d’un quelconque levier (les faiblesses palestiniennes sont passées en revue sans complaisance) qui incite Ziyad Clot à considérer comme stériles des négociations de paix. Giraudoux clamait que la Guerre de Troie n’aurait pas lieu, pour mieux décrire les forces de la fatalité ; pour l’Etat palestinien, nous verrons bien…
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

Reprise symbolique de la colonisation en Cisjordanie

publié le dimanche 26 septembre 2010
Nouvelobs.com avec AFP

 
L’ouverture d’un nouveau chantier par des colons menace la fragile reprise des discussions. Tandis que Mahmoud Abbas consulte, l’OLP se divise.
La colonisation de la Cisjordanie occupée a repris symboliquement, dimanche 26 septembre, avec la pose de la première pierre d’une crèche dans une implantation juive. "La Terre d’Israël appartient au peuple juif", a clamé un représentant des colons, Gershon Messika, à l’adresse du président américain Barack Obama, partisan de la prolongation du moratoire. Le député Danny Danon, qui appartient à l’aile ultra du parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahou, a exhorté le chef du gouvernement "à être fort et à résister aux pressions américaines pour prolonger le moratoire".
Quelques dizaines de colons et militants d’extrême droite venus avec un bulldozer ont participé à la cérémonie qui s’est déroulée alors que Benjamin Netanyahou a appelé dimanche les colons à "faire preuve de retenue et de responsabilité". Une autre manifestation de colons était prévue en milieu d’après-midi dans la colonie voisine de Revava.
Abbas va consulter la Ligue arabe
La fin du moratoire israélien sur les constructions de colonies pourrait mettre à mal la reprise du dialogue de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a indiqué dimanche que la Ligue arabe tiendrait le 4 octobre une Réunion sur la poursuite des négociations. "Nous avons exposé aux membres du comité de suivi arabe les efforts américains intenses engagés pour les négociations", a indiqué Mahmoud Abbas dans l’avion qui l’amenait de New York à Paris.
"Le comité central du Fatah, la direction palestinienne et le Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) vont se réunir pour discuter de la poursuite des négociations au regard de la décision du gouvernement israélien au sujet du moratoire sur la colonisation, qu’elle soit positive ou négative, soit la prolongation du moratoire soit la reprise de la colonisation", a ajouté Mahmoud Abbas.
Il a indiqué que ces réunions se tiendraient "avant la Réunion du comité de suivi arabe" le 4 octobre.
"Le président Abbas ne s’écarte pas du consensus national palestinien qui insiste sur le moratoire de la colonisation pour poursuivre les négociations", a pour sa part indiqué son porte-parole Nabil Abou Roudeina.
L’OLP se divise
Malgré ces assurances, les islamistes et la gauche palestiniennes ont exprimé leur désaccord. "La poursuite de ces négociations est un crime contre le peuple palestinien et une pente dangereuse et glissante", a déclaré dans un communiqué Fawzi Barhoum, le porte-parole du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. "Face à l’arrogance des sionistes, Mahmoud Abbas doit immédiatement se retirer de ces négociations et annoncer leur fin", a-t-il estimé.
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche) a annoncé dimanche son retrait du Comité exécutif de l’OLP pour protester contre "la méthode des négociations directes" ainsi que "le processus de prise de décision de l’OLP".
Mahmoud Abbas doit rencontrer dimanche des représentants de la communauté juive de France, comme il le fait régulièrement lors de ses voyages à l’étranger, puis le président, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre, François Fillon lundi. La communauté internationale, dont la France, a exhorté Israël à prolonger son moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies, qui expire dimanche soir. Du côté des Etats-Unis, un haut responsable de la Maison Blanche a affirmé dimanche que Washington allait maintenir ses pressions pour parvenir à un compromis.

Course contre la montre pour sauver le dialogue israélo-palestinien

27/09/2010
Les États-Unis tentent toujours d’arracher un compromis de dernière minute pour sauver les pourparlers de paix israélo-palestiniens, menacés par la reprise programmée de la colonisation avec la fin du moratoire hier soir. De son côté, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réaffirmé à Paris que le dialogue serait « une perte de temps » si la colonisation continue.
Les colons israéliens se préparaient à relancer la construction aujourd'hui en Cisjordanie à l'expiration du gel hier soir alors que les négociateurs tentent toujours d'arracher un compromis de dernière minute pour sauver les pourparlers de paix. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, inquiet de l'impact négatif international des images de bulldozers démarrant les travaux, a toutefois appelé les colons à « faire preuve de retenue et de responsabilité ».
Malgré ces admonestations, les représentants des colons ont symboliquement jeté les fondations d'une crèche dans l'implantation de Kiryat Netafim, dans le nord de la Cisjordanie, à quelques heures de la fin du moratoire. Le député Danny Danon, membre de l'aile ultra du parti Likoud de M. Netanyahu, a exhorté le chef du gouvernement « à être fort et à résister aux pressions américaines pour prolonger le moratoire ». « De la même façon que le gel a été total, la reprise des constructions doit être totale, comme s'y est engagé le gouvernement », a plaidé le dirigeant des colons de Cisjordanie, Danny Dayan.
Quelque 2 000 colons, ultras du Likoud et sympathisants ont également manifesté dans la colonie de Revava, près de Kiryat Natafim. Selon la radio publique, les mises en chantier de plus de 1 500 logements, ayant obtenu tous les permis nécessaires des autorités israéliennes, peuvent commencer « immédiatement ».
Malgré ces signes d'une reprise imminente de la construction, le président palestinien Mahmoud Abbas a laissé entendre qu'il ne se retirerait pas aussitôt des négociations.
Il a annoncé que la Ligue arabe tiendrait le 4 octobre, à sa demande, une réunion sur la poursuite des négociations. M. Abbas a précisé qu'il réunirait auparavant les instances de décision palestiniennes « pour discuter de la poursuite des négociations au regard de la décision du gouvernement israélien au sujet du moratoire sur la colonisation, qu'elle soit positive ou négative, soit la prolongation du moratoire, soit la reprise de la colonisation ». Le dirigeant palestinien a prévenu à maintes reprises qu'il exigeait pour continuer à négocier rien moins que la prorogation du moratoire.
Israël, qui s'est dit disposé à un « compromis agréé par toutes les parties », a signifié que le gel des nouvelles constructions dans les colonies, décrété il y a dix mois, ne serait pas reconduit tel quel au-delà de dimanche. Dans le même temps, le ministre de la Défense Ehud Barak, qui représente les travaillistes (centre gauche) au sein du gouvernement de droite, a affirmé à la BBC qu'Israël ne pouvait se permettre de « faire dérailler un processus (de paix) qui a un impact sur la vie de millions de gens et la stabilité de toute la région ».
À Gaza, le Hamas, qui contrôle ce territoire, a qualifié les négociations de « crime contre le peuple palestinien ». « Face à l'arrogance des sionistes, Mahmoud Abbas doit immédiatement se retirer de ces négociations et annoncer leur fin », a estimé le porte-parole du mouvement islamiste, Fawzi Barhoum.
De son côté, l'administration américaine poursuivait jusqu'à la dernière minute ses efforts pour conjurer l'effondrement prématuré des discussions, moins d'un mois après leur lancement à Washington.
« Nous allons continuer d'exhorter, exhorter, et faire pression toute la journée pour obtenir une résolution » sur la question de la colonisation, a déclaré David Axelrod, principal conseiller du président américain Barack Obama, qui a solennellement appelé à la poursuite du moratoire ainsi que des pourparlers. Le conseiller a indiqué que la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton maintenait le dialogue entre les deux camps.  

Sleiman : La Finul ne s’oppose pas suffisamment aux agressions israéliennes

27/09/2010
C'est une série de prises de position qu'a enregistrées hier, dans une interview accordée à la chaîne de télévision al-Jadid, le chef de l'État Michel Sleiman, pour lequel le Liban « ne survivrait pas sans la communauté internationale ».
Sur le TSL : « Il n'y a de guerre que si nous voulons une guerre, il faut traiter avec l'acte d'accusation avec précaution. Se hâter ne sert à rien et il faut que le TSL récupère sa crédibilité. » Sur l'Exécutif : « Il ne peut y avoir de changement gouvernemental parce que l'équilibre des forces est le même. » Sur la Finul : « Elle ne s'oppose pas suffisamment à Israël et ses agressions contre l'armée, elle se contente d'appliquer ce que la 1701 stipule mais uniquement du côté libanais. » Sur les SR des FSI : « L'important est que leur mission ne contredise pas les SR d'autres services. » Sur l'incident de l'aéroport : « C'est une façon de montrer son opposition, pas une preuve de coup d'État, mais il est indispensable de retourner aux lois. »
Signalons que Michel Sleiman et la délégation qui l'accompagne ont quitté hier New York et ont atterri en soirée à Mexico, où le chef de l'État est attendu pour une visite officielle de plusieurs jours.

Obama n'a accordé aucune garantie sur la reconduction du gel de la colonisation (Mahmoud Abbas)

Dimanche, 26 Septembre 2010 17:46 
Farsnews - Barack Obama n'a accordé aucune garantie sur la reconduction d'un gel de la colonisation; il a, tout simplement, exprimé les positions de Washington sur cette question, estime le Chef de l'Autorité autonome palestinienne. Dans une interview avec le quotidien "Al-Hayat", Mahmoud Abbas a affirmé que l'Autorité autonome n'avait encore reçu aucune réponse, de la part des Etats-Unis, ni du régime sioniste, sur une reconduction du gel des constructions de colonies. En ce qui concerne le discours du président US, devant l'Assemblée générale des Nations unies, Abbas a affirmé que Barack Obama n'avait accordé aucune garantie sur la reconduction d'un gel de la colonisation et qu'il avait, tout simplement, exprimé les positions de Washington sur cette affaire. "Emettre l'espoir d'accueillir, au sein de l'ONU, un nouveau membre qu'est un Etat palestinien, n'est qu'un souhait.", a ajouté le chef de l'Autorité autonome. 

Le Mossad espionne les Arabo-musulmans aux Etats-Unis

Dimanche, 26 Septembre 2010 18:14 
IRIB - Un site d'informations américain a révélé que les éléments du Mossad espionnaient les citoyens arabes ou musulmans aux Etats-Unis. Le Mossad envoie ses éléments déguisés en effectifs de la police fédérale américaine chez les citoyens arabes ou musulmans américains, écrit le site New America Media. Cela a soulevé l'inquiétude des Arabo-musulmans aux Etats-Unis. Les agents du FBI ont suivi deux agents du Mossad, jusqu'aux locaux de la représentation permanente du régime sioniste, au siège new-yorkais de l'ONU, sans, cependant, recevoir de réponses, côté israélien. 

Le Hamas appelle Abbas à se retirer des négociations de compromis

Dimanche, 26 Septembre 2010 22:05 
IRIB-Le Hamas a appelé le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de se retirer de discussions avec Israël et d'accélérer la réconciliation palestinienne, a déclaré le porte-parole du mouvement de la résistance palestinienne, Fawzi Barhoum.
Il a indiqué que le Premier ministre du régime israélien insiste sur la poursuite de la colonisation. "En dépit de négociations et cela confirme qu'il les voulait comme couverture pour la poursuite des activités de colonisation et de judaïsation en vue de compléter son projet de construction d'un Etat juif en ignorant les droits des Palestiniens" a ajouté M. Barhoum. Le président de l'Autorité palestinienne a demandé à Israël de choisir entre la paix et la colonisation. Le moratoire sur le gel de la colonisation par le régime israélien prend fin dimanche à minuit.
Lien 

L'association Anti-sionisme et Anti-racisme:Les dirigeants négociateurs n'ont que des concessions

[ 26/09/2010 - 10:42 ]
Amman – CPI
"L'association jordanienne pour la lutte contre le sionisme et le racisme" a mis en garde contre les leaders de l'autorité de Fatah à Ramallah qui conduit les négociations avec l'occupation sioniste.
Dans un communiqué publié, le samedi 25/9, l'Association a déclaré que ces côtés ont conduit le peuple palestinien à Oslo et ne possèdent que des concessions supplémentaires concernant les dossiers épineux et contentieux des négociations, surtout que la contrebalance est à l'intérêt de l'ennemi occupant.
Elle a affirmé que l'ennemi sioniste qui occupe les terres de la Palestine dès 1948 et qui a entamé la colonisation au XIXe siècle avec la bénédiction des puissances impérialistes.
Notre pleine connaissance des idées du sioniste et de l'ensemble de ses dirigeants, affirme qu'on ne peut pas vaincre l'ennemi, sauf par la culture de la résistance dont la lutte armée", a-t-elle ajouté.
L'association a souligné que la direction américaine et sa "belle-fille"(Israél)  travaillent en toute liberté pour consacrer et installer l'état ennemi sioniste, en exploitant la stratégie de l'abandon des gouvernements arabes et leur initiative qui implore la paix de l'ennemi en consécration des principes et concepts du sionisme au monde arabe.
L'association de la lutte contre le sioniste et le racisme a vu que la question centrale est la cause d'une occupation impérialiste coloniale sioniste et ne peut être gagnée que par son adhérace à la nation arabe et la croyance à l'expulsion de l'ennemi occupant et la libération de la Palestine par  la résistance de tous ses moyens, principalement le combat armé.
Elle a appelé les peuples arabes et leurs forces et partis à lutter et résister pour la libération de la Palestine, en demandant les Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948, d'être les premiers à lutter et combattre  l'ennemi occupant sioniste.

L'occupation agresse une marche au nord d'al Khalil et blesse 5 Palestiniens

[ 26/09/2010 - 11:06 ]
Al Khalil – CPI
Les soldats de l'occupation israélienne ont attaqué, le samedi 25/9, une marche organisée dans le village de Beit Amr au nord d'al Khalil (Hébron), en condamnation de la continuation de la sauvagerie de l'occupation à interdire les fermier d'arriver vers leurs terres agricoles, près de la colonie sioniste "Kremei Tsur".
La marche qui a été organisée par la commission nationale pour la lutte contre le mur et la colonisation en collaboration avec le projet de la solidarité, s'est dirigée vers les terres dans lesquelles les fermiers palestiniens sont interdits d'arriver, déguisés des panneaux de protestation contre la décision sioniste et de solidarité avec les résidents de Selwan ainsi que les détenus dans les prisons de l'occupation, en participation d'autres qui appellent à boycotter les produits des colonies sionistes.
Les forces occupantes ont attaqué la marche en blessant le secrétaire de la commission nationale, Ahmed Khalil Abou Hachem, 42 ans.
Deux solidaires étrangers ont été également blessés par les attaques des soldats sionistes qui ont frappé aussi un enfant palestinien âgé de 12 ans, touché à son pied par une bombe de gaz lacrymogène.
Les forces occupantes ont arrêté un pacifiste français et le journaliste, Nasser Chioukhi pour une heure avant de les libérer.

Al-Qassam:Nous sommes prêtes pour faire face à toute agression sioniste contre Gaza

[ 26/09/2010 - 10:58 ]
Gaza – CPI
Les résistants des brigades d'al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont affirmé qu'ils sont prêts pour faire face à toute agression sioniste probable contre la Bande de Gaza.
"Les menaces sionistes sont un avant-propos de l'occupation à l'opinion général mondiale pour lancer ses agressions contre Gaza" a déclaré, Abou Obeida, le porte-parole des brigades d'al-Qassam.
Dans une déclaration de presse publiée, le samedi 25/9, Abou Obeida a affirmé que l'occupation lance des agressions continuelles contre le peuple palestinien et tente de dire que les dernières agressions menées contre la Bande de Gaza n'étaient pas sanglantes.
"Ces propagandes sionistes viennent dans le cadre de la guerre psychologique, mais ces déclarations n'effrayeront pas la résistance qui fera face à n'importe quelle agression qualificative", a-t-il ajouté.
Abou Obeda a dit que tous les signaux politiques et sur terre montrent les mauvaises intentions de l'occupation israélienne de lancer une opération militaire de grande envergure contre Gaza, ajoutant que l'occupation annonce ces intentions dans ses déclarations de presse".
Il a affirmé que ce qui se passe sur terre d'entraînements sioniste et le fait de changer les chefs de l'armée sioniste, ainsi que le déploiement étendu des forces occupantes sur les frontières de la Bande de Gaza, confirment que l'occupation se prépare pour la guerre et non plus pour la paix.
A propos des allégations de l'occupation de l'existence des matières phosphoriques dans les missiles lancées à travers de la Bande de Gaza, Abou Obeida a considéré que ces propagandes ne sont que des tentatives de gonfler les capacités de la résistance pour justifier les agressions criminelles de l'armée occupante.

Al-Rachaq: l'Égypte n'empêche pas des accords inter-palestiniens avant de signer sa feuille

[ 26/09/2010 - 12:12 ]
Damas – CPI
Le membre du bureau politique du Mouvement du Hamas Ezzat al-Rachaq, a affirmé que la rencontre tenue entre la délégation du Hamas dirigée par le président de son bureau politique Khaled Mechaal et la délégation du Fatah prisée par Azam Al-Ahmed, le vendredi dernier soir 24/9, dans la capitale syrienne, Damas, représente un début réel pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes afin de parvenir à la réconciliation, le plus tôt possible.
Dans ses déclarations exclusives au centre palestinien d'information, al-Rachaq a ajouté que les atmosphères de la rencontre étaient positives, tout en considérant que le développement le plus considérable était la recontre de la Mecque qui a rassemblé Khaled Mechaal avec le ministre, Omar Soulaymane, directeur des renseignements égyptiens, pendant leur voyage à l'Omra (petit pèlerinage) durant les dix derniers jours de Ramadan.
"La rencontre Mechaal-Soulaymane a ouvert complètement le chemin devant la réunion avec le mouvement du Fatah, le sujet le plus important ici est que le ministre Omar Soulaymane a informé clairement  Mechaal durant les discussions du dossier de la réconciliation que le Caire n'empêche pas des accords enter-palestiniens avant de signer sur la feuille égyptienne de la réconciliation, et que son pays insiste sur sa position de ne pas ouvrir la feuille égyptienne.
"Soulaymane a déclaré à Mechaal que le Caire respectera et agira en faveur de tout accords enter-palestiniens avant de la réalisation du consensus" et cette position était très importante et ensuite on s'est accordé de tenir une rencontre entre Fatah et Hamas, a-t-il poursuivi.
Le leader du Hamas a souligné à la rencontre de vendredi entre Mechaal et Azzam al-Ahmad qui s'est organisée dans des atmosphères positives, confirmant qu'un désir réel des deux côtés de parvenir à un accord de la réconciliation, et les deux côtés n'ont pas de remarques sur ces accords et ne mettent pas des conditions préalables, ni d'insister que les accords et les ententes palestiniens doivent être après la signature de la feuille égyptienne.
Al-Rachaq a poursuivi que cette position est l'occasion qui a ouvert le chemin devant la réconciliation, parce que nous disions au passé que le fait de chercher d'autres résolutions adéquates et des sorties acceptables pour tous les côtés représentent le seul moyen pour mettre fin aux désaccords après l'attachement du Caire de ne pas discuter la feuille égyptienne et l'existence des remarques du Hamas et d'autres factions palestiniennes sur certains points de la feuille égyptienne.
Je crois que les derniers accords et rencontres représentent une bonne et acceptable aventure par tous les côtés", a estimé al-Rachaq, tout en soulignant que le Hamas s'intéresse au consensus à n'importe quel prix, car tous les Palestiniens sont les perdus durant les désacords.
Le membre du bureau politique du Hamas a également déclaré qu'on s'est accordé de tenir la deuxième réunion entre le Hamas et le Fatah durant les jours prochains, pour trouver des solutions à certaines questions suspendues, soulignant que son mouvement s'accordera avec le Fatah pour limiter le temps de cette rencontre.
A propos des garanties de la réussite de la réconciliation, al-Rachaq a dit que les garanties sont la volonté et le désir des deux côtés, nous respectons le désir du Fatah destiné à réaliser le consensus et sa compréhension face à tous les obstacles nationales ou des factions, en effet, je crois que la volonté des deux côtés garantira le succès de la réconciliation que nous considérons trés importante dans tous les cas, notamment à la suite de l'échec des négociations qui n'aboutisseront à rien sauf au durcissement du colonialisme, du judaisme et des agendas criminels de l'occupation israélienne.

Football : Israël en accusation à l’UEFA

Publié le 26-09-2010

L’appartenance d’Israël à la Fédération européenne de football (UEFA) sera remise prochainement remise en cause, en raison du boycott du sport palestinien par l’occupant.
Cette prise de conscience résulte d’une entrevue entre le Président de l’UEFA, l’ex-star du football français Michel Platini, et le responsable de la Fédération palestinienne, Djibril Rajoub, rapporte le quotidien algérien l’Expression, relayé par la presse en Suisse, où siège l’UEFA.
Rajoub a tout simplement exposé à Platini en quoi l’universalité des valeurs sportives était un mot creux, quand il est question de la Palestine, et de la poigne de fer imposée par l’armée israélienne. L’UEFA réunit son comité exécutif, dont Israël est membre, le 4 octobre prochain à Minsk (Biélorussie, Bélarus)
A lire, ci-dessous, l’article de l’Expression
Michel Platini menace Israël “Leur présence en Europe n’aura pas lieu d’être” Le président de l’Union européenne des associations de football (UEFA), le Français Michel Platini a affirmé que les mesures israéliennes vis-à-vis du sport palestinien constituaient une violation des réglementations et lois internationales en vigueur susceptible de le pousser à reconsidérer la qualité de membre dont jouit Israël au sein de l’UEFA.
« Nous les avons acceptés en Europe et leur avons garanti les conditions d’adhésion, ils doivent respecter le message des lois et réglementations sportives internationales, faute de quoi leur présence en Europe n’aura pas lieu d’être », a-t-il martelé.
« Je vais peser de tout mon poids pour mettre un terme à la souffrance du joueur palestinien notamment au football et je présenterai cet état de fait au bureau exécutif lors de la prochaine réunion prévue en octobre 2010, d’autant qu’ Israël est membre du bureau exécutif », a déclaré M.Platini lors de sa rencontre avec M.Jibril Rajoub, président de la fédération palestinienne de football et président du comité olympique palestinien, au siège de l’UEFA à Nyon (Suisse).
Platini a insisté sur la nécessité de mettre Israël devant ses responsabilités, réaffirmant son rejet des compromis, car le joueur palestinien a les mêmes droits que les autres joueurs internationaux. « Israël n’a qu’un seul choix : laisser le sport palestinien se développer ou il doit assumer tout seul les conséquences de son attitude », a-t-il estimé.
L’entretien entre Jibril Rajoub et Platini a porté sur plusieurs points dont le sport palestinien, les mesures israéliennes et la consolidation des infrastructures sportives palestiniennes.
Il a été également question des pratiques israéliennes, notamment visant à isoler le joueur et le sport palestiniens, des restrictions qui leur sont imposées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Palestine et de l’interdiction d’entrée d’équipements sportifs dans les territoires palestiniens.
Israël avait interdit l’entrée d’aides pour favoriser le développement du sport en Palestine, octroyées en juillet 2009 par Platini et qui sont toujours bloquées au niveau des ports israéliens.
Platini a écouté un exposé détaillé sur la situation du sport palestinien, et a reçu un rapport des mains de M.Rajoub autour de cette question. Publié le 25 septembre 2010 Source : l’Expression
CAPJPO-EuroPalestine
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Info ou Intox ? Abbas convoqué par le CRIF à la Kommandantur de Paris

Publié le 26-09-2010

Nous penchons plutôt pour l’info, tant le « Président » (mandat échu depuis un an et demi) de « l’Autorité Palestinienne » a donné de gages aux bourreaux de son propre peuple, qu’il s’agisse du gouvernement israélien ou de ses soutiens, américains et français en particulier.
Toujours est-il qu’une dépêche de l’AFP affirmait, dimanche soir, que Mahmoud Abbas, arrivé le jour même à Paris, s’entretiendra lundi soir à 19 heures avec son homologue du CRIF, le président (statutairement réélu, lui) Richard Prasquier et une brochette de dirigeants de ce lobby sioniste.
Détail piquant, révélé par le CRIF : la rencontre aura lieu à l’hôtel Meurice, à Paris 1er arrondissement.
Les jeunes générations l’ignorent, mais pas Prasquier dont le cynisme n’a décidemment aucune limite : l’hôtel Meurice est tristement célèbre, pour avoir été, de 1940 à 1944, le siège de la Kommandantur de l’armée allemande d’occupation à Paris.
Là, tandis que les collaborateurs de l’occupant venaient quémander quelques faveurs, dans les caves, on torturait joyeusement Juifs et résistants.
La Résistance n’avait pas réussi à faire sauter ce repaire de brigands. Alors, tôt ou tard, ce palace est amené à resservir. Messieurs Prasquier et Abbas, on salue par avance vos agapes.
CAPJPO-EuroPalestine

Un bateau d’anticolonialistes juifs en route pour Gaza

Publié le 26-09-2010

Le mouvement pour briser l’inhumain blocus de Gaza a repris dimanche, avec l’appareillage d’un petit bateau ayant à son bord une dizaine de pacifistes juifs, de nationalités israélienne, américaine, et européennes.
Baptisé "Irene" (dérivé du grec ancien signifiant "Paix"), et battant pavillon britannique, le bateau, à peine long d’une dizaine de mètres, a quitté dimanche midi le port de Famagouste, en République Chypriote Turque (nord de l’île). La durée théorique de la traversée est de 36 heures.
"Nous voulons montrer au monde qu’il y a des Juifs qui réprouvent les agissements de l’Etat d’Israël à l’encontre du peuple palestinien", a déclaré Richard Kuper, de l’Union des Juifs Européens pour une Paix Juste (EJJP).
Vu la taille du bateau, le tonnage d’aide qu’il compte délivrer au territoire martyre est des plus limité : des jouets pour enfants, des livres, une paire de moteurs hors-bord pour les pêcheurs de Gaza dont les barques sont régulièrement attaquées par la marine israélienne, et quelques prothèses pour les amputés.
"C’est un devoir sacré pour moi en tant que survivant du génocide de protester contre la persécution, l’oppression et l’enfermement de tant de gens, dont plus de 800.000 enfants à Gaza", a indiqué à un journaliste de l’AFP présent à Famagouste Reuven Moshkovitz, 82 ans, l’un des passagers.
"Nous avons une stratégie de non-violence et de non-confrontation, mais si l’armée israélienne arrête le bateau, nous ne les aiderons pas à l’emmener au port (d’Ashdod, ndlr)", a indiqué de son côté Yonatan Shapira.
Yonathan Shapira est connu en Israël, et systématiquement et couramment décrit comme un traître, car en 2003, il fut l’un des 27 anciens pilotes de l’armée de l’air a déclarer publiquement qu’ils refusaient de servir l’armée d’occupation contre le peuple palestinien.
Il a eu une notoriété plus récente, en peignant des graffitis anti-occupation sur l’un des murs de ce qui fut le ghetto de Varsovie. Son frère Itamar accompagne Yonatan Shapira dans l’équipée.
Rami Elhanan, dont la fille Smadar avait été tuée dans un attentat suicide palestinien en 1997, fait aussi partie des passagers de cette nouvelle flotte de la liberté. "C’est notre devoir moral de soutenir le peuple palestinien de Gaza, parce que sans réconciliation, il n’y aura pas de paix", déclare cet homme de 60 ans. "Je suis une victime, mais il y a 1,5 million de victimes comme moi à Gaza", ajoute-t-il.
Les autres passagers, outre deux journalistes britanniques et un israélien, sont :
- Lilian Rosengarten (USA), militante pour la paix et psychothérapeute. C’est une ancienne réfugiée de l’Allemagne Nazie.
- Carole Angier du Royaume Uni, biographe de Primo Levi.
- Glyn Secker du Royaume Uni est le capitaine du bateau.
- Edith Lutz d’Allemagne est militante pour la paix et infirmière. Elle était à bord du premier bateau pour Gaza en 2008.
- Alison Prager du Royaume Uni est enseignante et militante pour la paix.
L’organisation hôte à Gaza est le Programme de santé mentale de Gaza, dirigé par le docteur Eyad Sarraj, médecin psychiatre.
CAPJPO-EuroPalestine

Omer Shoshan jeté en prison pour avoir refusé de servir dans l’armée d’occupation

Publié le 26-09-2010

Omar Shoshan, jeune israélien de 19 ans, vient d’être emprisonné pour avoir refusé de continuer à servir dans une armée d’occupation.
Après 8 mois de service (celui-ci est obligatoire pendant une durée de 3 ans pour les garçons et de 2 ans pour les filles), Omer a dit "Stop, je refuse de continuer à servir dans une armée qui occupe et opprime la population palestinienne sur une base quotidienne, empêchant ainsi de parvenir à la paix, et à la sécurité en israël, et corrompant le caractère proclamé moral et démocratique de l’Etat".
Ce grand etat démocratique ne reconnaissant pas le droit à l’objection de conscience, il a été condamnée à 20 jours de prison, pour commencer, peine qui peut être prolongée.
Il est détenu dans la région de Jérusalem, mais ses camarades de New Profile n’ayant pas l’adresse, demandent à ce que les messages de solidarité lui soient envoyés à messages2prison@newprofile.org
CAPJPO-EuroPalestine