samedi 25 septembre 2010

Communiqué UJFP : nous boycottons et continuerons à boycotter Israël!

NOUS BOYCOTTONS ET  NOUS CONTINUERONS A BOYCOTTER ISRAEL
TANT QUE CET ETAT NE SE CONFORMERA PAS AU DROIT INTERNATIONAL !
Parce que nous sommes une association juive attachée à la justice et aux droits des peuples,
Parce que les valeurs juives dont nous nous réclamons se sont nourries de la résistance aux fascismes et à toutes les oppressions racistes, nous combattons les crimes, les répressions et l’épuration ethnique pratiqués en notre nom à Gaza, en Cisjordanie, notamment à Jérusalem, contre les Palestiniens réfugiés et contre ceux vivant en Israël,
Parce que  l’Etat d’Israël  poursuit sans relâche et en toute impunité la dépossession  la colonisation, l'occupation et la répression du peuple palestinien,
Nous répondons à l'appel de la société civile palestinienne et participons à la Campagne BDS pour  le Boycott, le Désinvestissement et des Sanctions contre le régime colonial et d'Apartheid israélien jusqu’à ce que les droits du peuple palestinien soient reconnus et mis en œuvre.
Cette campagne, à l’image de la campagne qui avait contribué à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud se développe à travers le monde et de nombreux Etats s'y impliquent, refusant l'impunité d'Israël et la caution de ses crimes de guerre. Elle commence à inquiéter les autorités sionistes et leurs alliés, dont le gouvernement français actuel.
Nous sommes indignés par  le chantage à l’antisémitisme et l'instrumentalisation  de la mémoire collective   du génocide nazi par des officines courroies de transmission d’Israël  en France, le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France), le BNVCA (Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme), Avocats sans frontières,  la Chambre de commerce France Israël...
Nous sommes indignés que ce chantage et cette instrumentalisation soient repris au plus haut niveau de l'Etat, en lien direct avec l'ambassade d'Israël*, pour criminaliser des citoyens responsables  qui s'engagent pacifiquement et légitimement  pour le seul  respect du droit.
Aujourd’hui, avec le soutien explicite de plusieurs membres du gouvernement Fillon, sur commande de l'ambassade d'Israël et du ministère de la justice , le Parquet et ces officines intentent  dans plusieurs villes – notamment Bordeaux, Perpignan, Mulhouse, Paris et Pontoise- des procès contre des militants participant à la campagne BDS pour « incitation à la haine raciale ».
Ceux qui pratiquent l'incitation à la haine raciale, et  qui sont hors la loi  aujourd'hui, sont  ceux qui  garantissent l'impunité d'Israël quoiqu'il fasse, cautionnent les crimes de guerre,  laissant la loi du plus fort s'appliquer contre des populations civiles en violation de toutes les normes impératives du droit international.
C'est pourquoi nous sommes solidaires de tous les militants mis en examen.
Notre combat en tant qu’association juive n’est pas isolé, comme voudraient le  faire croire certains organismes juifs «officiels»: de plus en plus de Juifs à travers le monde, y compris en Israël, ont rejoint la campagne BDS.
Aujourd’hui, pour la survie du peuple palestinien et pour l’avenir des droits des peuples, participer à la campagne « BDS » est non seulement un droit, mais aussi un devoir. C’est pourquoi nous continuons et continuerons BDS, avec tous les citoyens épris de justice.
Bureau national de l'UJFP, 24 septembre 2010
*Daniel Shek, ambassadeur d’Israël en France : « Nous encourageons des organisations à porter plainte contre les organisateurs du boycott. Nous conduisons des activités politiques à l’ambassade en liaison directe avec des ministres, des organisations, des étudiants et des consommateurs, qui se réveillent». The Marker, Tel-Aviv, 27 janvier 2010.( cité dans  Le monde diplomatique   de février 2010 in "Boycott : la contre-offensive d’Israël et de ses amis"- Dominique Vidal).

Union Juive Française pour la Paix (UJFP)  -  21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS
Téléphone :  06 68 12 78 21 ·  e-mail : contact@ujfp.org  ·  Site : www.ujfp.org

Le président Abbas avertit à nouveau contre la reprise de la colonisation juive

24-09-2010 | 21:38
Le Président américain Barack Obama a déclaré jeudi que la véritable sécurité pour Israël exigeait une Palestine indépendante tout en appelant le gouvernement israélien à prolonger son moratoire de gel des colonies en Cisjordanie qui arrivera à échéance le 26 septembre en cours. Intervenant lors de la séance plénière des débats de la 65e Assemblée générale de l’Onu, le président américain a réitéré son engagement à soutenir le projet de deux Etats, Israël et la Palestine, “vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, dans le cadre d’une paix globale entre Israël et tous ses voisins’’. Dans ce sens, il a affirmé que si un accord n’était pas atteint, “les Palestiniens ne connaîtront jamais la fierté et la dignité inhérentes à une population qui a son propre Etat, et que les Israéliens ne connaîtront jamais la certitude et la sécurité’’ qui ne peuvent être assurées que par la co- existence avec des pays voisins souverains et stables. Se voulant optimiste en se référant aux déclarations “positives” faites par les dirigeants israéliens et palestiniens lors de la reprise des négociations entre les deux parties en début septembre à Washington, le Chef de la Maison-Blanche a souhaité que ces propos devaient être suivis par des actions, ajoutant que “les deux dirigeants ont le courage de le faire” tout en reconnaissant la difficulté de la tâche. Abordant la question du moratoire du gel des colonies, Obama a été catégorique : “Nous pensons que le moratoire doit être prolongé’’. Le Président américain a estimé que les enseignements de tolérance qui sont au cœur des trois grandes religions devaient être mis à profit.
Le président Abbas avertit à nouveau contre la reprise de la colonisation juive
l Mouvement de protestation de Palestiniens à El Qods occupée : Au moins vingt palestiniens blessés.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a de nouveau averti hier contre toute reprise de la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés, en soulignant que la poursuite de ces colonies mettra fin aux négociations directes palestino-israéliennes. “Nous avons dit à Israël et à l’Administration américaine que les négociations de paix ne se poursuivront pas si la colonisation ne s’arrête pas”, a déclaré M. Abbas lors d’une rencontre à New York avec des responsables de la communauté palestinienne. M. Abbas qui participe aux travaux de l’Assemblée générale de l’Onu, a souligné qu’il se retirerait des pourparlers de paix “si la réponse israélienne concernant la poursuite du gel de la colonisation n’est pas positive” après la fin du moratoire sur les colonies qui arrive à échéance le 26 septembre. Les pourparlers directs entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et avaient repris le 2 septembre à Washington et se poursuivent par une série de rencontres à différents niveaux. L’Autorité palestinienne insiste sur la nécessité de voir ces négociations aboutir à la création d’un Etat palestinien indépendant et sur l’arrêt total de la colonisation israélienne dans tous les territoires occupés.
Assaut de la flottille humanitaire à Ghaza
Le Hamas salue le rapport du Conseil des droits de l’homme onusien

Le mouvement de résistance palestinien Hamas s’est félicité jeudi du rapport publié la veille par la mission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, selon lequel il existe des “preuves claires” permettant d’”appuyer des poursuites” contre Israël en raison de l’arraisonnement sanglant fin mai d’une flottille d’aide pour le territoire palestinien de Ghaza. Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Ezzat al-Rashk,”a salué le contenu du rapport (...) sur le massacre perpétré par les forces sionistes contre des humanitaires internationaux à bord de la Flottille de la liberté”. Il s’est également félicité des “efforts déployés par la mission d’enquête pour documenter les faits de ce massacre”, dans un communiqué publié à Damas, où sont basés plusieurs responsables de mouvements palestiniens.
Lien

Les Palestiniens appellent au boycott des produits israéliens en face du supermarché d’une colonie

Cisjordanie - 24-09-2010

Par popular struggle coordination committee 
Le gel de la construction coloniale se terminant bientôt, les protestataires ont organisé une veillée pour réaffirmer leur refus continu des colonies exclusivement juives en Cisjordanie et à Jérusalem Est, et appellent les Palestiniens à cesser toute coopération économique avec ces colonies.
Le rassemblement de protestation a eu lieu en face du supermarché Rami Levy, dans la colonie Sha’ar Binyamin, sur la route 60, jeudi 23 septembre à 11h.
La chaîne de supermarchés Rami Levy a plusieurs magasins dans les colonies partout en Cisjordanie, et commercialise de nombreux produits des colonies. La chaîne est populaire parmi les commerçants palestiniens parce qu’elle attire sa clientèle avec des prix bas.
Les protestataires appellent les Palestiniens à ne pas soutenir l’économie de l’occupation et des colonies en boycottant les produits israéliens et les magasins des colonies. Ils ont aussi rappelé aux Palestiniens que Rami Levy, propriétaire de la chaine de supermarchés, fait partie de la municipalité de Jérusalem, et en tant que tel, est directement complice des démolitions des maisons à Jérusalem et de la saisie des maisons palestiniennes par les colons sponsorisés par la municipalité.
Mohammed Khatib, coordonnateur du Comité de Coordination de la Lutte Populaire et l’un des organisateurs de la manifestation, a dit : « Le marché palestinien est un des principaux marchés d’exportation pour Israël. Il est absurde que nous soutenions notre propre répression de cette manière, en particulier lorsque des alternatives viables existent. Chaque shekel à Rami Levy est un shekel pour la continuation de l’occupation. Il faut que cela cesse. »

Le pari de Barack Obama

le 25.09.10 | 03h00
Quand le président américain Barack Obama parle de l’avenir du Proche-Orient, le monde entier le suit avec attention, tout en se disant chaque fois qu’il en a trop dit et pas assez. Par le fait tout d’abord que lui et les principaux dirigeants américains, y compris au sein de l’armée, avaient abordé autrement ce conflit en déclarant que sa persistance constituait un danger pour la sécurité des Etats-Unis. Une rupture dans l’approche américaine. Mais pas assez fait, se dit-on, pour concrétiser cette rupture. En d’autres termes, faire en sorte que ce conflit prenne fin, et dans un tel cas de figure, amener Israël à s’engager et de manière très sérieuse dans un processus de paix qui puisse rendre justice au peuple palestinien. Et visiblement, le président Obama n’a pas renoncé à cet objectif, en formulant cette fois le vœu qu’un accord en ce sens puisse être annoncé dans une année. Il s’est, en ce sens, lancé dans un effort de persuasion des Israéliens d’aller vers un règlement de ce conflit, sinon, a-t-il souligné, ces derniers «ne connaîtront jamais la certitude et la sécurité qui ne peuvent être assurées que par la coexistence avec des pays voisins souverains et stables qui se sont engagés à vivre ensemble».
Une logique incontestable dans les relations internationales contemporaines et qui avait échoué de peu dans sa mise en œuvre en 1995, avec des projets d’intégration économique, suscitant même l’intérêt de quelques pays arabes, avant qu’elle ne soit étouffée par Benjamin Netanyahu qui venait d’être élu Premier ministre israélien sur la base d’un programme contre le processus de paix dit d’Oslo conclu en 1993. Une approche également développée par les pays arabes à travers leur offre de paix, prévoyant la normalisation des relations avec Israël en échange de son retrait des territoires palestiniens et arabes. Mais, ne manque-t-on pas de relever, rejetée par Israël au contraire déterminé à vouloir imposer ses propres conditions, et surtout ne s’engager dans aucun programme comportant des objectifs et des échéances précis.
Ainsi en a-t-il été de la Feuille de route lancée en 2003 et qui prévoyait l’établissement d’un Etat palestinien en 2005. Une promesse non tenue, mais ce que l’on retiendra de ce texte, c’est la série de mesures dites de confiance déjà envisagées, par l’Américain George Mitchell trois années auparavant pour éviter un nouvel embrasement.
Il s’agit de l’arrêt de la colonisation israélienne, véritable défi lancé à la communauté internationale, et que les Palestiniens considèrent comme un acte de guerre. Difficile dans un tel cas de répondre par des appels au bon sens, et difficile aussi de considérer que Barack Obama semble s’en contenter lui qui a pris en main le dossier du Proche-Orient avant même qu’il ne s’installe à la Maison-Blanche. C’est déjà là, la différence avec tous ses prédécesseurs.  
Mohammed Larbi
Lien

Israël accepte un «compromis»

le 25.09.10 | 03h00
C’est visiblement les termes d’un deal entre Israël et les grandes puissances : éviter une résolution lui enjoignant de signer le TNP en contrepartie d’une prolongation du moratoire sur les colonie qui expire aujourd’hui.
En effet, sous pression internationale, Israël s'est dit prêt hier à un «compromis» sur la construction dans les colonies de Cisjordanie, faute de quoi les négociations de paix avec les Palestiniens risquent de capoter moins d'un mois après leur lancement à Washington. Toutefois, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, également soumis à la pression concurrente du lobby de la colonisation, a exclu un gel total de la colonisation que réclament les Palestiniens. «Israël est disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties, étant entendu qu'il ne peut y avoir zéro construction» dans les colonies, a déclaré un haut responsable gouvernemental, en réponse à une question sur la fin du gel partiel et temporaire de la colonisation juive décrété en  novembre dernier.
Le Premier ministre «déploie des efforts intensifs pour parvenir à un tel compromis avant l'expiration du moratoire le 26 septembre», a ajouté ce responsable, soulignant que «les Etats-Unis sont très impliqués dans cette recherche d'un compromis». Réaffirmant jeudi à l'ONU la position des Etats-Unis, le président Barack Obama a affirmé que «le moratoire devrait être prolongé». Par ailleurs, M. Netanyahu s'est entretenu «ces derniers jours à ce sujet, notamment avec la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, le vice-président, Joe Biden, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le Premier ministre grec, George Papandreou», a indiqué le responsable israélien. Selon les médias israéliens, le ministre de la Défense, Ehud Barak, qui se trouve aux Etats-Unis, est également en contact avec des responsables américains et palestiniens pour tenter de parvenir à une formule de compromis.
La poudre aux yeux
M. Barak, représentant du Parti travailliste (centre-gauche) au sein de la coalition gouvernementale de droite, a la possibilité de freiner de facto la colonisation, puisqu'il revient au ministère de la Défense de donner en dernier  ressort le feu vert aux mises en chantier.  Le moratoire, d'une durée de dix mois, avait été annoncé le 25 novembre 2009 par M. Netanyahu. Il porte sur les implantations de Cisjordanie occupée, où habitent quelque 300 000 colons israéliens, mais pas sur les milliers de chantiers déjà engagés auparavant, ni sur la construction des bâtiments publics (écoles, synagogues, etc.), ni sur Jérusalem-Est. Les représentants des colons israéliens de Cisjordanie ont vivement dénoncé l'appel du président Obama à une prolongation du moratoire. Ils ont annoncé que dès dimanche à minuit, ils lanceraient une série d'appels d'offres pour une reprise à grande échelle de la construction.
Le Conseil des localités juives de Judée-Samarie (Yesha, principal organisme représentatif des colons) a accusé le président américain «d'avoir cédé aux menaces des Palestiniens de quitter la table des négociations si leurs conditions préalables ne sont pas remplies». Dans le sens opposé, le ministre travailliste des Affaires sociales, Yitzhak Herzog, a menacé hier, à travers la radio publique, d'un départ du gouvernement de  son parti, si les négociations étaient torpillées du fait de l'intransigeance israélienne. «Il faut trouver une solution provisoire qui impliquerait que les Palestiniens ferment les yeux un temps sur une reprise relative des constructions», a estimé hier le journal gratuit Israël Hayom, proche du Premier ministre.
Lien

Ahmadinejad: "Netanyahu est un tueur en série qu’il faut juger"

24/09/2010  
Le président iranien Mohammad Ahmadinejad a déclaré dans une interview sur  la chaîne satellitaire américaine CNN que « Netanyahu est un  tueur en série qu’il faut poursuivre en justice pour avoir assassiner des femmes et des enfants ».
Concernant  sur les sanctions à l'encontre de l'Iran, il a affirmé qu'il « ne laissera personne nuire à l'Iran » et que « son  pays ne souhaite pas posséder une bombe nucléaire, car sa possession n’est pas dans leur  intérêt », ajoutant  que la crainte  d'une bombe nucléaire vient de  l'entité sioniste et certains dirigeants d'Amérique, et donc, c’est  l'entité et à l’administration des États-Unis de désarmer leurs arsenaux nucléaires parce que la véritable menace vient des bombes nucléaires qu’ils possèdent ! »
Pour ce qui est d’un éventuel dialogue  avec le président Obama, Ahmadinejad a déclaré que tout  dépend des conditions et des circonstances, notant qu’il est  très utile pour des chefs d'Etat et les médias de se réunir afin d'échanger des idées et leurs points de vue dans les couloirs de l'Organisation des Nations Unies et lever de nombreux obstacles ».
En ce qui concerne la libération des deux Américains, accusés d'espionnage et qui ont sont entrés  illégalement en Iran le président Ahmadinejad a dit ne pas avoir d’influence  direct sur le dossier seul le juge en charge décide.
Et sur la libération de l’espionne Sara Shord,  le président iranien a assuré que sa libération est un acte humanitaire et de compassion fondé sur une proposition, mais que « nous n'avons pas eu d'intervention juridique sur son dossier » a-t-il souligné.

Les représentants des colons dénoncent le discours d'Obama à l'ONU

24/09/2010  
Les représentants des colons israéliens de Cisjordanie occupée ont dénoncé jeudi l'appel du président américain Barack Obama à l'ONU à la poursuite du gel de la colonisation.  
Le "Conseil des localités juives de Judée-Samarie"(YESHA), principal organisme représentatif des 300.000 colons juifs, a accusé le président américain "d'avoir cédé aux menaces des Palestiniens de quitter la table des négociations si leurs conditions préalables ne sont pas remplies" concernant la prolongation du moratoire sur la construction censé expirer à la fin du mois.  
"Si le président Obama veut jouer les honnêtes courtiers, il doit faire comprendre à Abbas et à ses collègues que les menaces, le chantage et les conditions préalables sont inacceptables", souligne le président de YESHA, Danny Dayan, dans un communiqué.   
En revanche, un haut responsable gouvernemental israélien, cité par la radio publique, a jugé le discours "équilibré" estimant notamment que le président américain n'a pas fait sienne les exigences palestiniennes sur la prolongation du gel des constructions tout en réaffirmant qu'il était en faveur du gel.
Obama a dit jeudi: "nous pensons que le moratoire devrait être prolongé". Les Palestiniens ont fait de sa reconduction une condition indispensable à la poursuite des négociations, et leur président Mahmoud Abbas a favorablement accueilli jeudi les déclarations du dirigeant américain. 
Le lobby des colons, appuyé par l'aile ultra de la coalition au pouvoir  fait pression sur le gouvernement pour une reprise à vaste échelle de la colonisation avec la fin du moratoire de dix mois.
Lien 

Le député Karisha appelle les Palestiniens à « un soulèvement général »

vendredi 24 septembre 2010 - 07h:15
Brigades Ezzedeen Al-Qassam
Le membre du Conseil législatif palestinien, le Dr. Hassan Kharisha a appelé jeudi depuis Tulkarem [Cisjordanie sous occupation] à un « soulèvement palestinien général » contre l’occupation et la division, les dénonçant comme les ennemis communs à tous les Palestiniens.
(JPG)
Quartier de Silwan, Jérusalem occupée, septembre 2010 - Photo : Washington Post
« La brutalité et les crimes [d’Israël] contre notre peuple en Cisjordanie, y compris Jérusalem occupée, ont commencé à épuiser notre peuple, qui est toujours en attente de la paix promise, promesse que l’occupation [israélienne] utilise comme couverture pour ses crimes, comme les assassinats, les déplacements, la confiscation des biens, la judaïsation de Jérusalem et des Lieux saints chrétiens et islamiques, tandis que notre division renforce l’occupation », a déclaré Kharisha.
« Si tous les crimes barbares d’Israël et de ses troupeaux de colons contre notre peuple ne nous unissent pas, je ne crois pas qu’il y ait autre chose qui puisse nous unir à nouveau » », a-t-il ajouté.
« Les crimes [d’Israël] à Silwan et à Jérusalem hier, et l’augmentation des attaques des colons contre les agriculteurs et le vol de leurs récoltes, doivent nous pousser à une explosion populaire écrasante face à cette occupation usurpatrice », a poursuivi le député.
Kharisha a accusé Netanyahu et les membres de son gouvernement de tromper le monde en prétendant vouloir la paix, car ils se mobilisent leurs groupes extrémistes et leurs colons pour qu’ils multiplient les crimes contre les Palestiniens.
Cela exige des dirigeants palestiniens de réévaluer la situation et prendre des décisions audacieuses face à cette réalité, qui est contrôlée par la force militaire et non par le droit, a conclu Kharisha.
24 septembre 2010 - Brigades ezzedeen Al-Qassam - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-3462-Khar...
Traduction : Info-Palestine.net
Lien

Comment Angela Merkel s’était abstenue de critiquer l’opération « Plomb durci »

vendredi 24 septembre 2010 - 07h:05
Severin Weiland - Spiegelonline 
Le soutien à Israël fait parti de la raison d’Etat en Allemagne.
(JPG)
Mars 2008 - Lune de miel entre Merkel et le criminel de guerre Olmert - Photo : Getty
Cependant à présent, Angela Merkel se heurte à une contradiction avec une telle déclaration relative au conflit de Gaza. Son jugement selon lequel, le Hamas est seul responsable soulève des critiques au SPD et FDP : La chancelière a compromis le rôle d’intermédiaire de l’Allemagne dans le quartet au Proche-Orient.
Berlin - Sa première déclaration relative au développement de la situation au Proche - Orient fût encore prudente et mesurée. Angela Merkel avait reçu la visite de George W. Bush ; après une visite à Stralsund, il y avait eu un barbecue sur le terrain d’une ancienne coopérative de production agricole Trinwillershagen.
Mais l’excursion de 2006 était accompagnée de nouvelles du Proche - Orient plutôt moroses. Israël avait décidé à cette époque de bombarder le Liban après la capture de deux soldats par le Hezbollah [mouvement de la résistance libanaise].
La chancelière avait demandé à Israël d’observer la modération. D’après elle, on ne doit pas confondre cause et effet. La cause de l’escalade serait l’attaque d’Israël et l’enlèvement des soldats, a ajouté Merkel.
Deux ans plus tard, l’hiver 2008, le discours sonne un peu moins modéré. Et cela suscite des protestations au sein du SPD et du FDP.
Vendredi après que le Hamas ait unilatéralement rompu une trêve fragile de six mois, dès samedi, Israël a rétorqué en bombardant la bande de Gaza, Merkel a déclaré lundi par le biais de son porte-parole Thomas Steg. La veille, elle s’était entretenue par téléphone avec le Premier ministre Ehud Olmert.
La déclaration de Merkel ressemble à celle relative à la guerre du Liban avec toutefois une nuance significative : elle tient le Hamas d’être le seul responsable du déclenchement du conflit. La chancelière et le Premier ministre seraient d’avis que la responsabilité pour le récent déroulement est incontestablement et exclusivement dûe au Hamas, selon Steg.
Ensuite, suivirent des déclarations, qui rappelaient celles du début du conflit du Liban :
Merkel tient à ce que dans le jugement de la situation au Proche - Orient, on ne confonde pas cause et effet ou qu’on n’oublie pas le rapport de cause à effet. Israël a le droit de protéger sa population et de défendre son territoire. Le gouvernement fédéral part du principe que le gouvernement israélien fait tout ce qu’il peut pour éviter de faire des victimes civiles.
En même temps, Merkel laisse entendre que le conflit ne peut se régler que par une procédure politique, à l’issu de laquelle " il y aurait une solution bilatérale. C’est une déclaration, on ne peut plus explicite. Et qu’elle ait mis aussi longtemps à être émise, est dû au fait que dans la région des solutions simples semblent plutôt difficile à envisager.
Parti pris pour le bombardement permanent israélien
Et pourtant cette fois, la prise de position de Merkel vis à vis du Hamas quant à la responsabilité du conflit semble plus flagrante, comparée à celle de Paris et Londres. Le président français Nicolas Sarkozy reproche à l’Etat israélien le recours disproportionné à la violence, le Premier ministre Gordon Brown se dit profondément inquiet à propos des attaques d’Israël par Gaza et de la réplique israélienne.
Que la déclaration de Merkel soit aussi clair est compréhensible. La création de l’Etat d’Israël en 1948 a été la conséquence du massacre de million de juifs d’Europe par les Allemands.
Il n’y a pas un gouvernement fédéral qui n’ait pas souligné sa responsabilité vis à vis d’Israël, à commencer par Konrad Adenauer dans sa déclaration officielle de 1951, dans laquelle il a fixé l’obligation « de réparation morale et matérielle ». Depuis la prise des relations diplomatiques en 1965 jusqu’à aujourd’hui, une responsabilité éthique particulière de l’Allemagne s’est formée vis à vis d’Israël. « Veiller à la sécurité d’Israël est l’une des raisons d’Etat allemand », a affirmé Merkel à l’occasion du 70ème anniversaire de la nuit de Pogrom.
La récente déclaration de Merkel relative au conflit de Gaza fait aussi partie de la tradition.
« Sans aucun doute » l’attaque d’Israël est due au Hamas, a déclaré Gert Weisskirchen le porte parole de la politique étrangère de la fraction SPD au Bundestag. En plus d’après lui, la réaction d’Israël a été critiquée à Paris ainsi qu’à Londres, mais pas à Berlin : « Nous ne sommes ni la France, ni la Grande-Bretagne, mais avons en raison de notre histoire une responsabilité envers Israël. » Il aurait souhaité que la mort d’innocents ait été évitée, « mais en tant qu’Allemands, nous n’avons pas de leçon à donner à Israël ».
Cependant, l’expert avisé en politique étrangère, a déclaré qu’il s’y serait pris autrement que l’a fait la chancelière. « J’aurais commencé avec ce que la chancelière a laissé pour la fin, à savoir la recherche d’une solution politique au conflit. » Cela serait une tâche des plus urgentes d’autant plus que l’Allemagne en tant que membre de l’Union européenne est un des quatre acteurs du quartet au Proche-Orient.
Par contre, Merkel a récolté de vives critiques de la part du chargé des affaires étrangères du SPD Rolf Müntzenich. Il lui reproche son « parti pris pour le bombardement permanent israélien ». D’après la déclaration de Müntzenich au DPA, « la chancelière a gâché l’ultime chance somme toute qui restait à l’Allemagne d’exercer une influence dans la crise au Proche-Orient. La guerre du Liban avait démontré qu’on ne peut pas battre le Hamas ou le Hezbollah sur le plan militaire ».
Au côté de Merkel, l’éventuel futur partenaire de la coalition du FDP va certes soutenir en principe sa déclaration. Il est indéniable que le Hamas a rompu la trêve, déclare l’ancien ministre des affaires étrangères, Werner Hoyer. « Je suis toutefois d’avis que, lors des efforts nécessaires à la paix, désigner un coupable est un mauvais choix », a-t-il déclaré mardi à Spiegel Online. Ce serait donc « une question d’intelligence politique, si on doit placer la question de la culpabilité au début d’une déclaration », selon l’actuel porte-parole des affaires étrangères du FDP au Bundestag.
L’Allemagne a l’avantage qu’il ne laisse pas de doute à la sécurité de l’État juif et qu’en même temps, de jouir dans le monde arabe d’une confiance particulière. En fin de compte, d’après Hoyer, le gouvernement fédéral devrait à l’avenir considérer lui-même, quelle contribution il veut apporter.
30 décembre 2008 - Spiegel Online - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.spiegel.de/politik/deuts...
Traduction de l’allemand : Sarah Bouachacha
Lien

Un Etat d’égalité

publié le vendredi 24 septembre 2010
Diana Buttu

 
Il est impératif de contester l’idéologie suprémaciste qui grandit avec la construction de toute nouvelle colonie et avec la nouvelle exigence israélienne que les Palestiniens reconnaissent [Israël comme] un Etat juif.
Alors que l’incitation à des “discussions directes” entre l’OLP et Israël s’impose, l’idée de la solution à deux Etats –avec un "Etat palestinien" qui commence à relever davantage de la condition médicale que de l’entité politique- est en pleine discussion.
Mais alors que le processus de négociations politiques est en panne depuis près de 10 ans, il en va tout autrement des faits sur le terrain. Ces dix dernières années, tandis que les Européens et les Américains inventaient des « Feuilles de route » et « déclarations du Quartette » et se focalisaient sur la « réforme », Israël et le mouvement des colons israéliens continuaient –pas si discrètement que ça- ce qu’ils ont fait de mieux ces 43 dernières années : construire et agrandir les colonies. Rien que cette dernière décennie, plus de 120 000 nouveaux colons se sont installés illégalement en Cisjordanie, amenant le nombre total de colons à plus d’un demi million.
Recentrant leur attention sur le sort de ces colonies et craignant peut-être la fin prochaine de leurs jours de « cowboys » en Cisjordanie, un groupe de colons israéliens a mis en avant une proposition intéressante le mois dernier : plutôt que de tenter de diviser la terre de Palestine en deux « Etats », pourquoi les Palestiniens et les Israéliens ne vivraient-ils pas dans un Etat ? Certains ont proposé une démarche en étapes qui en une génération garantirait la citoyenneté à 300 000 Palestiniens, d’autres fixant la limite à 1.5 million de Palestiniens. Des sionistes libéraux bon teint ont immédiatement décrié cette idée, affirmant qu’elle affaiblirait la notion d’ « Etat juif » (qui semble aussi relever de la condition médicale) car donner la citoyenneté à tout le monde empêcherait au bout du compte la discrimination indéfinie contre les non-juifs, contrairement à ce que permet le concept imprécis d’ « Etat juif ».
En d’autres termes, ces sionistes se demandaient pourquoi, alors qu’Israël s’interroge sur le nombre de non-juifs qu’il peut tolérer dans son Etat juif tout en maintenant une majorité juive, les colons –le symbole même du sionisme expansionniste- appellent maintenant à intégrer plus et non moins de non-juifs à Israël. La réponse se trouve bien sûr dans l’examen de qui appelle à un Etat et de ce que leur idée d’ « un Etat » induit réellement.
Un examen attentif montre que ces propositions reflètent exactement le « dilemme » auquel Israël fut confronté en 1967 quand il annexa Jérusalem-Est : comment voler autant de terre palestinienne que possible avec aussi peu de Palestiniens que possible. A Jérusalem-Est le problème fut facilement résolu, du point de vue israélien, par la confiscation des parties non développées de la zone autour de Jérusalem-Est et la construction des colonies illégales (injustement appelées « quartiers ») où vivent maintenant 200 000 colons juifs. Les Palestiniens autochtones reçurent alors des droits limités, si tant est qu’on peut appeler ça des droits. Depuis Israël a fait en sorte que ces Palestiniens restent dans une position subalterne, soumis à toutes sortes de lois discriminatoires comme les absurdes « tests de résidence » qui visent à leur enlever leur statut légal.
C’est aussi l’objectif de la nouvelle proposition des colons : voler autant de terre palestinienne que possible ; permettre aux colons israéliens de construire de nouvelles colonies sur cette terre ; maintenir les Palestiniens (le moins nombreux possible bien sûr) dans cette situation subalterne en exigeant des tests de loyauté et de résidence ; maintenir un régime d’apartheid, même s’il prend une forme différente. Pour les colons et d’autres Israéliens de droite qui adhèrent au concept d’ « un Etat », la question est comment étendre Israël. Point. Chez les colons l’idéologie suprémaciste prévaut toujours. Les Palestiniens ne se verront pas octroyer des droits automatiquement, mais seulement sur la base de leur attitude envers un Etat raciste qui les a dépossédés et occupés. Ce dont les colons ne parlent pas, c’est l’essence même d’un Etat unique : l’égalité.
Alors que ce sont des acrobaties intellectuelles que de discuter de l’idée d’ « Etats » (ce qui incite à se détourner des violations quotidiennes des droits humains pour se focaliser sur des « solutions » de tour d’ivoire), le concept d’égalité semble s’être évaporé du lexique, que l’on parle de deux Etats ou d’un seul.
La « solution » à deux Etats se focalise uniquement sur la terre et, pire, les échanges de terre sans jamais s’interroger sur l’égalité militaire et politique d’un futur « Etat » palestinien avec Israël. En d’autres termes, la notion « acceptée au niveau international » d’un Etat palestinien n’est pas celle d’un Etat qui existe sur les frontières de 1967 mais celle d’un Etat qui sera basé sur les frontières de 1967, récompensant ainsi Israël pour 43 ans d’un colonialisme condamné par tous.
Ignorés, bien sûr, dans le concept d’ « Etat palestinien », les droits des millions de réfugiés palestiniens, sans voix et opprimés, qui sont plus nombreux que les Palestiniens qui vivent en Palestine aujourd’hui. Quiconque pense pouvoir éliminer les droits et les aspirations de millions de personnes par sa simple volonté se trompe lourdement. Des générations de Palestiniens ont montré qu’ils continueront à résister obstinément afin d’obtenir leurs droits.
Basé à Ramallah, un mouvement pour « un Etat » apparaît aussi maintenant, qui semble capitaliser sur l’échec probable de la solution à deux Etats. Sous la bannière « Deux Etats, c’est impossible », ce groupe prône la solution à un Etat uniquement parce que la solution qu’il préfère (deux Etats) n’est plus réalisable à cause de la présence de 500 000 colons.
L’adhésion au concept d’un Etat ne doit pas être la conséquence, par défaut, de l’échec de la solution à deux Etats, mais plutôt une conséquence qui exige l’égalité. L’égalité, même si ce n’est pas une garantie à toute épreuve de bonheur, est certainement un bon début. Ses partisans sont conscients que cela peut impliquer l’intégration difficile d’Israéliens dans la vie des Palestiniens et de Palestiniens dans celle des Israéliens –de l’éducation à la culture en passant par le mode de vie- et que cette égalité ne recréera pas nécessairement la Palestine d’avant 48.
Mais cela requière que l’on abolisse les lois, le système et la bureaucratie qui fondent le système discriminatoire d’apartheid sous lequel vivent les Palestiniens aujourd’hui et dont profitent les Israéliens.
Et, alors que les « discussions directes » mèneront finalement à un échec direct –car Israël cherche un accord de soumission [des Palestiniens] et non un accord basé sur l’égalité- il est impératif de contester l’idéologie suprémaciste qui grandit avec la construction de toute nouvelle colonie et avec la nouvelle exigence israélienne que les Palestiniens reconnaissent [Israël comme] un Etat juif.
La seule façon honnête d’aller de l’avant est de travailler à une réelle égalité pour tous
Diana Buttu est avocat des droits humains et ancien conseiller juridique de l’équipe de négociateurs palestiniens.
Publié le 30/8/2010 par bitterlemons
traduction : C. léostic, Afps

Les maisons bleues de Cisjordanie

publié le vendredi 24 septembre 2010
Pierre Chambonnet

 
L’ONG Americans for Peace Now vient de lancer une application gratuite qui permet de suivre en temps réel la colonisation israélienne en Cisjordanie, sur iPhone et sur iPad. Un nouveau logiciel, inauguré à quelques jours de la décision attendue d’Israël de maintenir ou non son moratoire sur la colonisation
« Montrer les réalités brutes. » Les militants pacifistes américains d’APN, opposés aux ­colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés, ont lancé lundi une nouvelle application visible sur Internet, iPhone et iPad. Le but ? Suivre l’avancée de la colonisation en Cisjordanie en temps réel. « Facts on the Ground » est une carte géopolitique interactive qui représente des années de collecte d’informations sur un sujet très controversé et très difficile à documenter. L’application sera disponible sur d’autres téléphones multimédias ainsi que dans une version en hébreu, et sera « mise à jour constamment pour refléter les moments forts de l’actualité » et « montrer les réalités brutes », affirme l’ONG basée à Washington.
Les colonies en un clic. Concrètement, l’application permet de visualiser les colonies juives à partir d’une carte Google, sur laquelle apparaissent des maisons bleues – les domiciles des colons – et des taches rouges – les implantations non reconnues par l’Etat hébreu. Toute une série de filtres permettent de faire apparaître notamment la ligne verte de partage du territoire entre Israéliens et Palestiniens, une vue satellite de la région, des images de terrain, et des informations détaillés sur chaque colonie (date de l’implantation, nombre de colons, superficie, raisons de la présence, typologie des colons…) [1].
La fin du moratoire sur la colonisation ? Israël doit se prononcer dans les jours qui viennent sur le maintien ou non de son moratoire sur la colonisation. Ce gel partiel de 10 mois doit en principe prendre fin dimanche 26 septembre, date la plus couramment avancée par les responsables politiques et les ONG. Mais l’armée israélienne, de son côté, a fixé l’échéance au 30 septembre à minuit. Jusqu’à présent, Israël refuse de prolonger ce moratoire sur les nouvelles constructions dans ses colonies, en dépit des pressions internationales. Quelque 300 000 Israéliens vivent dans 120 colonies officiellement reconnues en Cisjordanie. 192 000 autres sont implantés à Jérusalem-Est et on dénombre une centaine de colonies non autorisées en Cisjordanie et non reconnues par Israël.
publié par le temps
ajout de note : CL, Afps

Pourquoi le boycott ?

publié le vendredi 24 septembre 2010
Michel Warschawski

 
La force de la campagne BDS réside dans sa flexibilité, car elle laisse chacun exprimer sa volonté de sanctionner l’État voyou qu’est Israël à sa manière (...) Quant à nous, militants anticolonialistes israéliens, nous soutenons pleinement cette campagne à travers le « Boycott de l’intérieur »
Au cœur du contentieux palestino-israélien, se trouve l’impunité de l’État hébreu, qui depuis des décennies viole le droit international, ignore des centaines de résolutions des Nations unies, agresse militairement ses voisins, refuse d’appliquer les accords qu’il a lui même signés et continue pourtant à être traité comme si de rien n’était, voire à être considéré comme « la seule démocratie au Moyen-Orient ». Un des effets pervers de cette impunité est le développement, limité mais réel, de propos antisémites sur « les Juifs qui tiennent le monde et se trouvent au-dessus des lois ». Certes, Israël n’est pas le seul État du monde à violer le droit international et les résolutions de l’ONU, mais le fait qu’il s’agisse d’un État dont la création est le fruit d’une décision de ces mêmes Nations unies, au détriment des droits de la population indigène, semble renforcer encore le sentiment d’exceptionnalité qui n’est jamais bon.
Mettre fin à l’impunité d’Israël est tout d’abord une question d’hygiène dans les relations internationales : nous œuvrons à un monde qui ne soit pas géré par la force mais par le droit, et avons considéré le traité de Rome et la constitution d’une Cour pénale internationale comme des pas en avant dans la longue marche vers la régularisation des relations internationales, et la pénalisation des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Ladite communauté internationale n’a pas hésité à prendre des sanctions contre d’autres États, de l’Afrique du Sud à la Yougoslavie, et à faire parfois usage de la force militaire. Face à l’oppression coloniale en Palestine, elle reste pourtant complaisante envers l’État d’Israël, se contentant, de temps à autre, d’exprimer son espoir que les choses évoluent, un jour, dans le bon sens.
C’est cette complaisance des États et des institutions internationales qui a poussé la société civile palestinienne à lancer, en 2005, un appel à une campagne internationale pour le boycott, le désinvestissement et des sanctions (BDS) contre Israël. Si cette campagne a eu de la peine à démarrer, l’agression contre le Liban en 2006 et le massacre de Gaza en 2009 ont mis en évidence qu’il était impératif de mettre fin à l’impunité de l’État hébreu. Aujourd’hui, la campagne BDS est une réalité que même les dirigeants israéliens ne peuvent plus ignorer, eux qui viennent de soumettre à la Knesset un projet de loi visant à criminaliser ceux qui participent au BDS, en Israël ou à l’étranger.
Quelques pays, le Venezuela en particulier, ont rappelé leurs ambassadeurs, des syndicats scandinaves ont décidé de désinvestir leurs fonds de pension, et des groupes de citoyens dans des dizaines de pays organisent des campagnes de boycott des produits israéliens. Cette campagne s’inspire de l’expérience de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, mais ses effets se font sentir bien plus rapidement, et ce malgré la complicité de nombreux États dont certains, comme la France, ont décidé de traduire en justice les militants qui s’y impliquent. La ministre française de l’Intérieur n’a d’ailleurs pas hésité à user sciemment du mensonge, en amalgamant boycott des produits israéliens et boycott des magasins juifs (casher). La campagne BDS n’est évidemment pas antisémite et se démarque clairement des quelques dérapages qu’il y a eu dans ce sens.
La force de la campagne BDS réside dans sa flexibilité, car elle laisse chacun exprimer sa volonté de sanctionner l’État voyou qu’est Israël à sa manière : boycott des produits israéliens ou boycott des produits des colonies, boycott culturel ou non, campagne contre le rehaussement du statut de l’État d’Israël dans l’Union européenne – les tâches ne manquent pas et il serait futile et contre-productif d’uniformiser les cibles de cette campagne. C’est leur effet cumulatif qui lui donne son efficacité, et l’efficacité doit être notre objectif à tous.
Quant à nous, militants anticolonialistes israéliens, nous soutenons pleinement cette campagne à travers le « Boycott de l’intérieur », dont le message peut se résumer ainsi : en boycottant Israël, vous apportez une aide précieuse à notre combat pour sensibiliser notre opinion publique et lui faire comprendre que, plus la guerre coloniale se poursuivra, plus Israël sera traité par l’opinion internationale comme un État voyou, mis de plus en plus au ban de la communauté des Nations.

La mer a toujours raison du granit le plus dur !

publié le vendredi 24 septembre 2010
JC Lefort

 
Laisser Salah en prison c’est laisser la liberté, l’égalité et la fraternité en prison. Et personne ne peut l’accepter.
Salah est toujours en prison. Depuis plus de 5 ans. En prison alors qu’il n’a rien fait. Rien. Et, sommet d’injustice, les autorités françaises restent sourdes à cette double exigence que nous portons : recevoir ses parents à l’Elysée et non pas rue de l’Elysée et agir effectivement avec une ferme détermination – comme pour tous les autres cas – pour obtenir sa libération.
On pourrait se lasser. Se fatiguer. Baisser les bras devant pareille intransigeance. en se disant qu’il n’y a plus rien à faire. C’est justement cela qui est voulu ! Recherché…
Mais la manœuvre est trop grosse et le cas de Salah est tellement emblématique d’une injustice criante que, à l’inverse, nous sommes plus déterminés que jamais à continuer de porter la justice entre nos mains afin qu’elle pénètre enfin dans les palais nationaux et que Salah soit libre. Lui qui ne devrait pas être en prison.
Oui les initiatives en sa faveur continuent jour après jour et même s’amplifient. Les soutiens aussi. Et on observe des craquements au sommet de l’Etat qui se discrédite indépendamment de nos idées par ailleurs. Et on note que ça bouge peu mais que ça bouge un tout petit peu. C’est le reflet de notre mobilisation multiple et variée. Chacun mesure bien que laisser Salah en prison c’est laisser la liberté, l’égalité et la fraternité en prison. Et personne ne peut l’accepter.
Salah peut sortir du jour au lendemain si, en haut, on fait ce qu’il faut. Aucune fatalité ne pèse sur son cas. Il n’est pas destiné à sortir seulement au bout de sa peine accomplie, en novembre 2011. Non ! On peut le sortir avant. Il le faut. Pour la justice. Et la dignité.
Si on entend des craquements au sommet de l’Etat c’est précisément grâce à notre mobilisation diverse et multiple. Il faut l’amplifier et sortir Salah au plus vite de sa prison israélienne.
Car c’est un fait connu de tous : la mer a toujours raison du granit, même le plus dur. Le sable est plein de granit réduit en miettes…
Les vagues de protestation et de mobilisation ouvriront les portes de sa prison et amèneront les autorités à agir, agir enfin, pour que Salah sorte avant terme. C’est la politique qui l’a mis en prison. C’est elle qui l’en sortira. La clé qui peut ouvrir les portes de sa prison est en France. Entre les mains du Président.
Nous ne serions pas tranquilles avec nous-mêmes si nous ne parvenions pas à ce que la main présidentielle prenne la clé entre ses mains pour obtenir sa libération. Salah peut sortir avant les 14 mois qu’il lui reste à faire. Chaque mois compte. Plus nous serons déterminés et plus ce nombre de mois diminuera. Il faut que Salah qui ne devrait pas être en prison rentre dans ses foyers à Jérusalem. Et ensuite nous l’accueillerons en France.
Alors, nous continuons plus que jamais !

Le retour des réfugiés

publié le vendredi 24 septembre 2010
Gilles Paris

 
L’attention de celui qui suit le dossier israélo-palestinien est tellement absorbée par la question des frontières et de la colonisation, intimement liées, qu’on en finirait presque par oublier le troisième grand casse-tête d’un éventuel accord de paix : le sort des réfugiés palestiniens.
Entre le “droit de retour” revendiqué par les Palestiniens sur la base d’une résolution des Nations unies et sa négation par les Israéliens, la piste d’un compromis ne sera pourtant pas aisée à trouver.
La résolution onusienne du 11 décembre 1948 qui “Décide qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les Gouvernements ou autorités responsables“. Cinquante-trois ans plus tard, la référence de l’Initiative arabe témoigne de l’irréversibilité de l’histoire puisqu’il n’est plus question que de trouver une solution “juste et négociée” (donc acceptée par Israël), à la question des réfugiés.
Le sujet est néanmoins tout aussi passionnant qu’un éventuel partage de Jérusalem et dépasse les polémiques anciennes sur la responsabilité de l’exode de 700 000 Palestiniens, polémiques un peu dépassées compte tenu des travaux des historiens israéliens, notamment ceux de Benny Morris qu’on ne saurait plus aujourd’hui soupçonner d’empathie à l’égard des Palestiniens.
Il a été abordé au fond pour la dernière fois par des négociateurs israéliens et palestiniens lors des discussions de Taba, en janvier 2001. Si on se fie aux notes non-officielles compilées par l’émissaire européen d’alors Miguel Moratinos(l’administration américaine était absente pour cause de transition entre Bill Clinton et George Bush), les discussions se sont focalisées notamment sur les lieux d’accueil qui seraient proposés à ceux qui souhaiteraient quitter les pays dans lesquels ils se trouvent aujourd’hui (principalement la Jordanie, la Syrie et surtout le Liban, où les conditions de vie sont les plus difficiles compte tenu de l’héritage de la guerre civile et de l’implication de l’OLP.)
Trois formules ont été évoquées et restent jusqu’à ce jour d’actualité pour les 400 000 réfugiés du Liban qui semblent les plus concernés : retour dans la Palestine créée à la suite d’un accord, départ vers des pays tiers, retour en Israël. Selon l’ancien premier ministre Ehoud Olmert, invité par l’Initiative de Genève (un comble pour un ancien likoudnik !), M. Olmert a annoncé que les Etats-Unis s’étaient engagés en 2009 à accueillir 100 000 Palestiniens.
publié par le blog du Monde "Guerre ou paix"

L’AIEA rejette une résolution des pays arabes contre Israël

25/09/2010
Les Occidentaux se sont opposés au projet, s'inquiétant de son impact éventuel sur la récente reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient.
Les pays arabes ont essuyé un échec hier à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), leur résolution demandant à Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) ayant été rejetée. Une majorité de 51 pays sur les 151 États membres réunis à Vienne, entraînés par les États-Unis et leurs alliés européens, ont voté contre la résolution présentée par le groupe des 22 pays arabes de l'agence. Le texte a eu la faveur de 46 pays et 23 se sont abstenus. Le vote intervenait au dernier jour de l'assemblée générale annuelle au siège de l'agence.
Comme l'an dernier, les pays arabes voulaient de nouveau faire adopter une résolution non contraignante et purement symbolique, appelant Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, à signer le TNP. Les Occidentaux se sont opposés à cette résolution dès le départ des discussions en assemblée générale, s'inquiétant de son impact éventuel sur la récente reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient. Ils ont également argué que cela pourrait mettre en péril la tenue d'une conférence prévue en 2012 pour un Proche-Orient dénucléarisé. Washington avait même dépêché le principal conseiller sur les Affaires nucléaires du président Obama, Gary Samore, à Vienne lors de la réunion du conseil des gouverneurs de l'agence pour tenter de persuader les pays arabes d'abandonner l'idée de cette résolution qui pourrait nuire à la reprise des discussions entre Israéliens et Palestiniens.
Peu avant le vote hier, l'ambassadeur d'Israël, Ehud Azoulay, avait mis les États membres en garde : « L'adoption de cette résolution portera un coup fatal à tout espoir d'efforts de coopération à venir en vue d'une amélioration de la sécurité régionale au Proche-Orient. » En 2009, les nations arabes avaient réussi à faire adopter d'une courte majorité une première résolution, non contraignante, demandant à Israël de signer le TNP. Le vote du nouveau texte cette année, qui isolait Israël, a donné lieu à des échanges virulents entre représentants de l'État hébreu et promoteurs arabes de la nouvelle résolution.
Pour l'ambassadeur américain auprès de l'AIEA, Glyn Davies, « il n'y a ni gagnants ni perdants » dans ce vote. « Ce qui est important, c'est que cela préserve une chance de se diriger au final vers un Proche-Orient libre d'armes de destruction massive une fois que l'on y aura instauré la paix », a-t-il ajouté. Ce vote « envoie un signal positif au processus de paix et lui permet d'aller de l'avant », a encore souligné M. Davies. À l'opposé, l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Ashgar Soltanieh, a accusé Washington et ses alliés de « mettre le TNP en danger ». Israël et ses alliés « ont polarisé les États membres. Plutôt que de dissiper les tensions, ils ont créé des tensions, ils ont créé la confrontation », a-t-il lancé.
Par ailleurs, l'ambassadeur israélien Ehud Azoulay a réaffirmé hier que l'Iran et la Syrie, contrairement à Israël, « représentent la plus grande menace pour la paix et la sécurité au Proche-Orient et au-delà ».  

Le Fateh et le Hamas reprennent langue à Damas

25/09/2010
Des représentants des deux mouvements rivaux palestiniens, le Fateh et le Hamas, se sont réunis hier à Damas pour discuter de la réconciliation interpalestinienne, selon un responsable du mouvement islamiste Hamas. Cette réunion vise à « rapprocher les deux mouvements et à éclaircir les points de litige » entre les deux parties, a déclaré à l'AFP Ezzat al-Rouchouq, membre du bureau politique du Hamas. Il a par ailleurs indiqué que la rencontre entre le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, et le délégué en chef du Fateh, Azzam al-Ahmad, intervient suite aux « discussions entre M. Mechaal et le chef des renseignements égyptiens Omar Sleimane à La Mecque à la fin du mois de ramadan » (début septembre). Selon le responsable du Hamas, « Mechaal a appelé Sleimane à organiser une rencontre avec une délégation du Fateh à Damas ou Gaza ou dans n'importe quelle autre ville ».
À Gaza, le Premier ministre du mouvement islamiste Hamas, Ismaïl Haniyeh, a salué la réunion de Damas. « Nous saluons la reprise des discussions (avec le Fateh), surtout si elles sont sérieuses et basées sur le concept du partage politique et sécuritaire » dans les territoires palestiniens, a-t-il dit lors d'un discours prononcé pendant la prière du vendredi. Il a également affirmé que « pour que la réconciliation soit durable il faut qu'elle soit accompagnée par des actes tangibles sur le terrain ».
Un accord négocié pendant plusieurs mois sous les auspices de l'Égypte a été signé par le Fateh, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, mais le Hamas s'est refusé jusqu'ici à l'endosser. La signature de cet accord a été reportée à deux reprises par Le Caire en raison des profondes divergences entre le Fateh et le Hamas, qui sont à couteaux tirés depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste en 2007. L'Égypte impute au Hamas le blocage des efforts pour une réconciliation entre le mouvement islamiste et l'Autorité palestinienne.
Parallèlement, les autorités égyptiennes ont remis en liberté hier un haut responsable du Hamas arrêté il y a près de deux semaines au Caire. Mohammad Khamis Dababech, présenté comme le chef du service de sécurité publique dépendant du Hamas, « est sur le chemin du retour vers Gaza », a indiqué un responsable égyptien. Cette libération est le « fruit de contacts intensifs entre la direction du Hamas et les responsables égyptiens », a de son côté déclaré à Gaza le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.  

Colonisation : Israël prêt à un « compromis », Abbas insiste sur un « gel total »

25/09/2010
Israël, sous pression internationale, s'est dit prêt hier à un « compromis » sur la construction dans les colonies de Cisjordanie, faute de quoi les négociations de paix avec les Palestiniens risquent de capoter moins d'un mois après leur lancement à Washington. « Israël est disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties, étant entendu qu'il ne peut y avoir zéro construction » dans les colonies, a déclaré un haut responsable gouvernemental, en réponse à une question sur la fin du gel partiel et temporaire de la colonisation juive décrété en novembre dernier.
Mais à New York, le président palestinien Mahmoud Abbas a fait savoir qu'il refusait tout compromis ne garantissant pas un « arrêt total » de la colonisation. « Il faut maintenir le gel total de la colonisation dans les territoires palestiniens y compris à Jérusalem. Nous refusons toute solution partielle », a déclaré à l'AFP son porte-parole, Nabil Abou Roudeina. « Les solutions partielles ne créent pas un climat propice à la poursuite des négociations », a-t-il averti. Même son de cloche du côté de la Ligue arabe. « Un processus sérieux et viable de négociations ne peut continuer en même temps que les colonies qui sont construites dans les territoires occupés, qui affectent l'intégrité de territoires qui sont appelés à être les territoires du nouvel État de Palestine », a affirmé, lors d'un point de presse à New York, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, assurant que la prolongation du moratoire est « une obligation ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soumis aux pressions de l'aile droite de son parti Likoud et du lobby des colons, a d'ores et déjà exclu de prolonger le moratoire sur la colonisation au-delà de la date prévue à la fin du mois. Le Premier ministre « déploie des efforts intensifs pour parvenir à un tel compromis avant l'expiration du moratoire le 26 septembre », a souligné le responsable israélien sous le couvert de l'anonymat, soulignant que « les États-Unis sont très impliqués dans cette recherche d'un compromis ». « Dans ce contexte, le Premier ministre a demandé à Yitzhak Molcho (le chef des négociateurs israéliens) de prolonger son séjour aux États-Unis » pour parvenir à un accord, a-t-il précisé. Réaffirmant jeudi à l'ONU la position des États-Unis, le président Barack Obama a estimé que « le moratoire devrait être prolongé ».
En Israël, M. Netanyahu a reçu hier pendant deux heures Tony Blair, représentant du quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, UE, Russie et ONU), selon un responsable israélien qui n'a pas précisé la teneur des discussions. Selon la radio publique, les deux hommes ont discuté des moyens permettant de poursuivre le dialogue israélo-palestinien qui a repris le 2 septembre. En outre, le Premier ministre israélien s'est entretenu « ces derniers jours à ce sujet, notamment avec la secrétaire d'État Hillary Clinton, le vice-président Joe Biden, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre grec George Papandreou », a précisé le responsable. Selon les médias israéliens, le ministre de la Défense Ehud Barak, qui se trouve aux États Unis, est également en contact avec des responsables américains et palestiniens pour tenter de dégager un compromis. Les responsables américains ont proposé une prolongation de trois mois du moratoire, le temps de parvenir à une entente sur les frontières, une solution soutenue par les négociateurs palestiniens, selon des sources palestiniennes.
Le moratoire, d'une durée de dix mois, avait été annoncé le 25 novembre 2009 par M. Netanyahu. Il porte sur les implantations de Cisjordanie occupée, où habitent quelque 300 000 colons israéliens, mais pas sur les milliers de chantiers déjà engagés, ni sur la construction de bâtiments publics (écoles, synagogues, etc.) ni sur Jérusalem-Est annexée.  

À New York, Sleiman plaide pour que le Liban soit associé aux négociations sur la question des réfugiés

25/09/2010
Le président de la République, Michel Sleiman, qui a prononcé hier l'allocution du Liban à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, a mis l'accent sur la nécessité qu'une solution à la crise régionale ne se fasse pas au détriment du Liban ou sans ce dernier et ne conduise pas à l'implantation des réfugiés palestiniens sur le territoire national. Il a également souligné l'attachement du Liban à la résolution 1701 et à « libérer ses territoires occupés par Israël par tous les moyens légitimes et disponibles ».
« Malgré le rôle toujours grandissant et important que l'ONU joue sur le plan du développement socio-économique, il reste essentiellement et de loin une organisation politique créée pour maintenir la paix internationale et la sécurité, et préserver l'humanité du fléau des guerres et des conflits qui ont freiné son développement durant des périodes successives de l'histoire », a indiqué le président Sleiman au début de son allocution. « Dans ce contexte, l'ONU n'a pas hésité à œuvrer pour le règlement du conflit israélo-arabe depuis ses débuts, et à émis une série de résolutions visant à restituer leurs droits à leurs propriétaires et à consolider les piliers de la paix et du développement », a-t-il poursuivi.
« Cependant, ces efforts ont baissé et se sont évanouis face à l'intransigeance israélienne et son penchant fort et évident à adopter une politique d'expansion et de colonisation. En effet, jusqu'à présent, Israël refuse à rejoindre le Traité de non-prolifération nucléaire et à placer ses centrales nucléaires sous le contrôle intégral de l'AEIA. C'est pourquoi, à l'heure où nous voyons aujourd'hui une prise de conscience grandissante sur le plan international en faveur d'un besoin urgent de trouver une solution au problème du Moyen-Orient, dont la question palestinienne est au cœur, dans des délais fixes, et de redonner vie aux efforts visant à aboutir à une telle solution, l'expérience des décennies précédentes prouve qu'il est impossible d'aboutir à une solution actuelle et permanente au Moyen-Orient si cette dernière n'est pas globale et ne traite pas de tous les aspects du conflit sur toutes les pistes, et à moins que la communauté internationale ne fasse preuve de la détermination nécessaire pour passer du stade des déclarations de principe à celui du travail, pour assurer les moyens de pression appropriés afin d'aboutir à une mise en application favorisant les éléments d'une solution basée sur les résolutions internationales, la référence à la Conférence de Madrid et à l'initiative arabe de paix dans toutes ses dispositions, surtout celles qui assurent le rejet de toute implantation des réfugiés palestiniens dans les pays arabes hôtes, dont la situation ne permet pas une telle implantation », a-t-il souligné.
« Le Liban a en effet fréquemment déclaré qu'il n'acceptera aucune forme d'implantation des réfugiés palestiniens sur son territoire. Cela est dû aux raisons et aux considérations sur lesquelles j'ai mis l'accent hier au Conseil de sécurité, surtout dans la mesure où une telle implantation provoquerait des répercussions mettant en danger la sécurité et la stabilité. Il est important de noter que la question des réfugiés palestiniens ne peut être résolue uniquement à travers les négociations israélo-palestiniennes, d'une manière qui ignorerait le Liban ou tout autre pays hôte concerné », a ajouté le chef de l'État.
« Nous ne pouvons que réitérer, à ce stade, que c'est la communauté internationale qui assume la responsabilité d'assurer les conditions de vie et de bien-être aux réfugiés palestiniens, et cela en augmentant sa contribution au budget de l'Unrwa, qui a été créée spécifiquement à ces fins en 1949, ce qui garantirait une vie décente aux réfugiés sous la souveraineté des pays hôtes et avec leur assistance, loin de l'extrémisme et de la violence », a-t-il noté.

Soutien à la 1701 et à la Finul
 « Sur un autre plan, le Liban condamne encore une fois le terrorisme international, dont il a souffert à différents niveaux », a poursuivi Michel Sleiman. « Il coopère également avec la communauté internationale pour le combattre et soutient les positions appelant à explorer des moyens de le définir clairement et trouver une solution à ses causes profondes pour qu'il soit distingué clairement entre terrorisme et résistance légitime à l'occupation étrangère, qui est reconnue par la Charte de l'ONU et les résolutions qui en relèvent », a affirmé le chef de l'État.
« Alors que le Liban est attaché à la résolution 1701 du Conseil de sécurité et cherche à contraindre Israël à appliquer toutes ses dispositions, ce dernier maintient ses violations quotidiennes des espaces aérien, territorial et maritime libanais, violations décrites comme provocantes par le secrétaire général de l'ONU dans plusieurs de ses rapports. Plus que cela, les réseaux d'espionnage israéliens et le recrutement d'agents dans l'objectif de semer le trouble et déstabiliser le pays ont atteint un point nécessitant que la communauté internationale prenne une position ferme et contrecarre ces agressions israéliennes, ces menaces persistantes contre le Liban, son peuple et son infrastructure, et contraigne l'État hébreu à se retirer des territoires libanais toujours occupés dans les fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et la partie nord du village de Ghajar sans retard ou conditions préalables », a-t-il ajouté.
« À ce stade, il est important de noter que nous maintenons notre droit de récupérer ou de libérer nos territoires encore occupés par tous les moyens légitimes et disponibles. De plus, le Liban aspire à recevoir davantage d'aide financière et technique pour poursuivre le démantèlement des mines et des bombes à fragmentation qui ont été anarchiquement plantées par Israël dans les zones résidentielles durant l'attaque de juillet 2006 et son occupation du territoire
libanais », a-t-il poursuivi.
« Dans les cadres appropriés, le Liban n'épargnera aucun effort pour contraindre Israël à compenser toutes les pertes et tous les dommages qu'il a causés au Liban durant ses agressions successives », a souligné le président de la République. Et de poursuivre : « Le Liban voudrait également faire valoir son droit à disposer de ses ressources en eau, pétrole et gaz naturel (...) en conformité avec le droit international, surtout qu'il compte exploiter ses ressources dans les limites de sa zone économique exclusive, dont certaines des frontières ont été délimitées au Sud en concordance avec la carte soumise par le gouvernement libanais au secrétariat de l'ONU le 9 juillet 2010. »
« Si nous louons les efforts et les sacrifices des forces de la Finul opérant au Liban-Sud, que nous tenons à préserver, nous mettons à nouveau l'accent sur l'importance de la coordination et de la coopération entre l'armée libanaise et les forces internationales, en conformité avec les règles d'engagement, dans l'objectif d'assurer une application juste de la mission confiée à ces forces. En retour, nous n'obtenons que des positions israéliennes arrogantes et provocantes qui sont à l'origine des incidents qui se produisent de temps en temps sur la ligne bleue », a-t-il ajouté.
« Durant les dernières années, le Liban s'est efforcé de maintenir sa stabilité interne à travers le dialogue, en complétant l'application de l'accord de Taëf, en ayant recours aux institutions légales pour résoudre toute dispute, et en restant attaché aux résolutions du Conseil de sécurité et à la légitimité internationale. L'État libanais a tenu à respecter toutes les échéances constitutionnelles sans retard, qu'elles soient municipales ou législatives, et ces dernières se sont produites dans un climat de liberté, de transparence et de calme, en conformité avec les exigences de la démocratie et le principe de l'alternance du pouvoir. De plus, le Liban a déployé tous ses efforts pour prévenir toute agression externe en cherchant à contraindre Israël à appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité et en mobilisant toutes ses capacités dissuasives nationales dans le cadre d'une stratégie nationale de défense », a noté M. Sleiman.
« Alors que nous promettons de préserver cette détermination et cette approche, quels que soient les dangers, avec le soutien de la volonté libre et consciente du peuple libanais et le soutien des pays amis et frères, nous restons confiants dans le fait que le Liban restera toujours ouvert au dialogue et à l'interaction humaine des civilisations, loyal à sa mission, attaché au renforcement de la justice et de la loi malgré tous les défis et à la défense des valeurs de liberté, de démocratie et de convivialité, sur base desquelles il a été édifié », a-t-il conclu.
Avant de prendre la parole au Palais de Verre, le président Sleiman avait reçu en son lieu de résidence new-yorkais la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, en présence du sous-secrétaire d'État au Proche-Orient, Jeffrey Feltman. Mme Clinton a réitéré le soutien de son pays au Liban et à l'armée, et a rendu hommage au président Sleiman pour sa gestion des affaires libanaises. Elle a souhaité qu'un climat de calme continue de régner sur la scène interne, précisant que Washington n'appuierait aucune solution dans la région au détriment du Liban. De son côté, le président Sleiman a repris sa position concernant les violations israéliennes de la 1701.
Le chef de l'État a également rencontré le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et le président irakien, Jalal Talabani. Il devait rencontrer en soirée le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, mais un changement de programmes a conduit à un report de la réunion à une date ultérieure. 

L'Iran appuie le rapport condamnant le régime sioniste

Vendredi, 24 Septembre 2010 20:47
IRIB - Le porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères a demandé des mesures immédiates afin de punir les responsables criminels du régime occupant Qods par les instances juridiques internationales. En allusion au rapport de la Commission d'enquête internationale, qui condamne le régime sioniste, le porte-parole de la Diplomatie iranienne, Ramin Mehmanparast a affirmé que la RII soutiendrait une résolution condamnant l'assaut inhumain et barbare du régime sioniste contre la flottille d'aide humanitaire en route vers Gaza, une affaire qui, selon lui, n'est que la pointe de l'iceberg, sur la nature inhumaine de ce régime. En ce qui concerne l'ouverture des négociations entre les groupes palestiniens à Damas, Mehmanparast a ajouté que la RII saluerait les négociations entre le Hamas et le Fatah, en vue d'obtenir la réconciliation, en tant que mesure positive et nécessaire, contre le maximalisme du régime sioniste.
Lien 

15 blessés dans de nouveaux affrontements avec l’ennemi à al-Qods

[ 24/09/2010 - 11:16 ] 
Al-Qods occupée – CPI
Quinze Palestiniens ont été blessés dans de nouveaux affrontements entre les citoyens maqdissins et les forces de l’occupation sioniste dans la ville d’al-Qods occupée, hier soir, jeudi 23 septembre, pour s’étendre jusqu’aux villes de Ras al-Amoud et Issawiya.
Selon notre correspondant, 15 maqdissins ont été blessés par balles de métal, et des dizaines ont été asphyxiés au cours de violents affrontements qui ont éclaté dans la ville de Selwan entre les maqdissins et les soldats sionistes.
Des sources dans la ville d’al-Qods ont déclaré que les forces de l’occupation accompagnées de dizaines de colons ont assailli les quartiers d’al-Bustan, Wadi Helwa et Batn al-Hawa. Ce qui a provoqué les citoyens palestiniens, et déclenché de violents affrontements dans lesquels les soldats sionistes ont lancé des bombes de gaz lacrymogène, et tiré des balles en métal. Des dizaines de personnes ont été blessées par asphyxie.
Les sources ont souligné que les autorités occupantes ont empêché les ambulances d’entrer dans Issawiya pour transporter les blessés.
Ces affrontements ont éclaté suite à l’attaque de la part de colons sur des terres et des maisons de la ville de Selwan, qui ont causé le martyre du citoyen Samir Sarhan et blessé deux autres par balles tirées par l’un des gardes des colons.

Platini menace d’annuler l’adhésion d’Israël à l’UEFA

[ 24/09/2010 - 11:40 ]
CPI
Le Président de l’UEFA (l'Union européenne des Associations de Football), Michel Platini, a menacé d’annuler l’adhésion de l’entité sioniste à l’Union en raison des restrictions qu’elle impose sur les footballeurs palestiniens.
Lors d’une réunion avec Jibril Rajoub, le Président de la fédération palestinienne de football, Platini a affirmé que le manque de respect des règles sportives internationales par l’entité peut conduire à l’annulation de son adhésion à l’UEFA.
Il a ajouté : « Nous les avions admis en Europe et nous leur avions soumis les conditions d’adhésion. Ils doivent donc respecter la charte des règles sportives internationales, sinon il n’y a aucune raison qu’ils restent en Europe ».
Il a poursuivi en disant : « Israël doit choisir entre permettre au sport palestinien de continuer et de prospérer, ou de faire face aux conséquences de son attitude ».
Platini a révélé avoir reçu un appel de Joseph Platter, président de la FIFA (Fédération internationale de Football), qui a exprimé sa profonde indignation vis-à-vis des pratiques de l’entité sioniste, et ses restrictions sur les joueurs palestiniens.
Il a souligné qu’il pèserait de tout son poids pour mettre fin aux souffrances du joueur palestinien, particulièrement dans le football. Il présentera cela au bureau exécutif de l’UEFA lors d’une prochaine réunion le 1er octobre prochain dans la capitale de la Biélorussie.

Martyre d’un pêcheur palestinien abattu par l’occupation dans la mer de Gaza

[ 24/09/2010 - 11:57 ]
Gaza – CPI
Selon le correspondant du CPI à Gaza, un pêcheur palestinien a trouvé le martyre ce matin, vendredi 24 septembre, abattu par les forces de l’occupation sioniste dans la mer de Gaza, précisément dans la mer du camp de la plage.
Adham Abou Salmiya, coordinateur médiatique pour les services médicaux dans la Bande de Gaza, a déclaré que le citoyen tué se nomme Mohamed Mansour Baker (20 ans), et habitait un camp sur la plage. Il est décédé suite aux tirs par balles réelles provenant des bateaux militaires sionistes ce matin à l’aube, alors qu’il était en train de pêcher en mer.
Abou Salmiya a ajouté dans un communiqué de presse pour le CPI, que le citoyen Baker est arrivé sans vie à l’hôpital Kamal Adwan, après avoir succombé à ses blessures.

L’occupation renforce ses mesures de sécurité à al-Qods

[ 24/09/2010 - 10:47 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités de l’occupation sioniste ont imposé des mesures de sécurité restrictives, et renforcé la présence de leurs forces et de leur police dans la ville d’al-Qods occupée, par crainte d’éventuels affrontements violents après la prière du vendredi aujourd’hui. Ces heurts pourraient faire suite à ceux qui ont éclaté après le martyre du citoyen palestinien Samir Sarhan (32 ans) tué par un colon sioniste il y a deux jours.
La radio sioniste a également signalé que l’accès à la mosquée ne sera permis qu’aux hommes âgés de plus de 50 ans et détenteurs de la carte d’identité bleue. Les femmes ne subiront pas de restrictions.
Le chef de la police de Jérusalem, Aharon Franco, a décidé que l’état d’alerte est maintenu dans les rangs de la police sioniste qui va se déployer de manière renforcée dans la partie Est d’al-Qods, en particulier dans les ruelles de la Vieille Ville, et les alentours de l’Esplanade des Mosquées.
D’autre part, plusieurs citoyens ont été blessés par asphyxie dans la ville de Selwan au sud d’al-Aqsa, la nuit dernière, durant de violents affrontements. 
Selon des témoins oculaires, les forces de l’occupation ont continué à provoqué les habitants de la ville, et ont délibérément lancé des bombes de gaz lacrymogène vers la maison du martyr Samir Sarhan, ce qui a conduit à l’éclatement des affrontements.
Ainsi que l’ont mentionné les habitants de ville d’al-Issawiya, les forces sionistes ont renforcé leur déploiement dans la ville qui fut le terrain d’accrochages entre les manifestants et l’armée qui a agressé les citoyens.

Un projet de construction sioniste pour la reprise de la colonisation lundi prochain

[ 24/09/2010 - 15:03 ]
Ramallah – CPI
Le journal hébreu Haaretz a révélé dans son édition d’aujourd’hui la détermination des colons sionistes de renouveler la construction colonialiste en Cisjordanie occupée. Elle débutera à partir de lundi prochain, immédiatement après la fin du soi-disant gel partiel convenu avec l’administration américaine.
Selon les estimations, il existe des permis de construction de 2000 à 2200 logements coloniaux, qui seront établis sur plus de 120 colonies dans différentes régions de Cisjordanie. Il est prévu que soient rapidement construites des centaines de maisons dans différentes colonies immédiatement après l’expiration du gel.
Le journal a souligné que des entrepreneurs dirigeront la construction lundi matin prochain, dont certains construiront des logements « modestes » dont la construction ne dépassera pas deux mois et qui sont relativement peu coûteux. Il est toutefois possible d’y habiter pendant de longues années.
Haaretz a également indiqué que, selon les colons sionistes, avant que le Premier ministre ait décidé de ce qu’il fera, des centaines de logements auront déjà vu le jour, et seront reliés à tous les réseaux d’infrastructures.

Le Hamas appelle à une manifestation populaire pour soutenir les détenus palestiniens samedi 25/09

[ 24/09/2010 - 14:37 ]
Damas – CPI
Le mouvement de résistance islamique du Hamas a souligné l’escalade sioniste contre les détenus palestiniens dans les prisons de l’occupation, et les crimes continuels contre eux. Il a affirmé que cela montre la barbarie de l’occupant, la futilité des négociations, et le péché de la collaboration sécuritaire avec l’occupant. Il a également critiqué le silence de la communauté internationale face aux crimes perpétrés par les nazis sionistes contre des milliers de prisonniers du peuple palestinien détenus dans les prisons  sionistes depuis des décennies. Ils sont privés de leurs droits humains fondamentaux, alors que le monde entier pleurniche et agit pour la libération du soldat sioniste détenu Gilat Shalit.
Le Hamas a appelé dans un communiqué le peuple palestinien et l’ensemble des factions et des forces à faire de demain, samedi 25 septembre, un jour de colère, de soutien, et de solidarité avec les prisonniers héroïques des prisons israéliennes.
Le mouvement a mis en garde l’occupation sioniste contre la poursuite de sa politique nazie, en affirmant qu’elle « ne fera qu’augmenter notre attachement aux conditions d’échange des prisonniers, et le soldat Gilat Shalit ne verra la lumière que lorsque nos prisonniers courageux la verront ».
Hamas a appelé toutes les organisations humanitaires et juridiques, en particulier la Croix Rouge Internationale, à exercer leur rôle dans la dénonciation des violations et des pratiques de l’occupation contre les prisonniers, et d’œuvrer et faire pression pour leur libération. Il a également exhorté les médias à accorder de l’importance à leur cause, et à mettre en évidence leurs souffrances et les violences continuelles de l’ennemi à leur encontre.
Il a également demandé à l’équipe d’Oslo d’arrêter les négociations inutiles qui ne font que tenter l’occupation pour commettre de nouvelles violations contre nos prisonniers dans leurs prisons, et de perpétrer d’autres crimes contre le peuple palestiniens, ses terres et ses lieux saints.

Qatar appelle à une levée immédiate du blocus de Gaza

[ 24/09/2010 - 15:53 ]
New York – CPI

Dans son discours donné devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, Cheikh Hamad, prince de Qatar, a appelé à mettre la pression sur l’Entité sioniste pour une levée urgente de l’injuste blocus imposé sur le peuple palestinien de la bande de Gaza.
Le dossier palestinien attend depuis des décennies une solution juste, a-t-il constaté. Il a alors appelé la communauté internationale à être unie pour presser "Israël" à lever l’injuste blocus.
Tout le monde sait bien que les pays arabes n’accepteront pas la paix qu’"Israël" veut imposer, hors de toute légalité internationale. « La paix permanente est la paix juste qui assurera les droits du peuple palestinien », a insisté le cheikh.
Pour sa part, le président turc Abdallah Gül, dans la même Assemblée, a demandé à l’Entité sioniste de présenter ses excuses pour son attaque contre la flottille internationale "La liberté" et à apporter une compensation aux victimes.
Gül a, lui aussi, appelé à mettre fin au blocus imposé contre la bande de Gaza, une étape pour réaliser une vraie paix au Moyen-Orient. Il estime que tout échec de la réalisation d’une paix juste aura des conséquences dangereuses pour le monde tout entier.