mercredi 22 septembre 2010

Sionisme : Un Rêve Antisémite ?

Mardi 21 Septembre 2010
Pour en finir avec le Sionisme, expérience raciste suprémaciste coloniale, une « Loi du Retour » philosémite inversée offrant à tout Israélien juif la possibilité de se réinstaller dans son pays d’origine (ou celui de sa famille) ou celui de son choix, car Sionisme et Antisémitisme sont inextricablement liés. 
Dans un commentaire publié le 17 Octobre dans les informations arabes (Jeddah) le journaliste britannique, Neil Berry, s’est concentré sur une réalité rarement mentionnée dans le monde politiquement correct : le Sionisme est, et a toujours été, un rêve antisémite qui s’est réalisé, fournissant l’espoir qu’en ayant leur propre pays les Juifs pourraient être incités à partir et aller ailleurs.
Berry écrit : « l’homme d’état britannique impérieux, A.J. Balfour, qui a donné son nom à la Déclaration, était un sérieux supporter de l’Alien Act de 1905 spécifiquement conçu pour arrêter le flot de Juifs fuyant les persécutions tsaristes en Russie et cherchant à entrer en Grande Bretagne. Il y a un siècle, les Juifs immigrants étaient perçus par beaucoup comme le sont les Musulmans actuellement, comme des envahisseurs subversifs menaçant le mode de vie britannique… Le Sionisme et l’antisémitisme sont devenus inextricablement liés l’un à l’autre. »
Citant une cause mieux connue, un sujet continuel de honte pour les pays occidentaux, Berry continue : « juste après la liquidation par les Nazis de quelque 6 millions de Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Etats Unis, l’Australie, et le Canada, repoussant les demandes arabes de traiter les Juifs déplacés comme un défi à relever par le monde entier, ont refusé d’assouplir leurs restrictions sur l’immigration faisant en sorte que la grande majorité d’entre eux se déversent en Palestine bien que beaucoup eurent préféré s’installer ailleurs… Herzl, visionnaire, avait prédit que l’antisémitisme deviendrait le plus grand allié du Sionisme ».
Les gouvernements occidentaux qui aujourd’hui ne sont pas antisémites devraient plutôt que de bafouer la justice la décence humaine et le droit international par une soumission aveugle à une expérience raciste suprémaciste coloniale (et par conséquent récoltant la haine de la plupart de l’humanité) ouvrir largement leurs portes à tous les Juifs israéliens qui seraient tentés de reconstruire une vie nouvelle et meilleure pour eux-mêmes et leurs enfants, avec moins d’injustice et moins d’insécurité, en retournant dans leurs pays d’origine ou en émigrant dans d’autres pays de leur choix, leur offrant des droits de résidence immédiats, une assistance généreuse pour s’installer et un chemin rapide pour obtenir la nationalité (s’ils ne l’ont pas déjà).
Une telle « Loi du Retour » serait profondément philosémite, pro juive et, oui, antisioniste. Cela reflèterait une reconnaissance morale éthique et intéressante en soi, que le Sionisme, comme d’autres « ism » connus du XXème siècle, qui ont à une certaine époque capturé l’imagination de millions de gens, était une idée terriblement mauvaise - - non seulement pour les innocents pris et écrasés sur son passage mais aussi pour ceux qui l’ont adopté - - qui est insoutenable, qui ne mérite pas d’être soutenue et qui a déjà causé ( et si elle perdure causera ) des problèmes profonds pour le monde occidental et les relations de celui-ci avec le reste du monde.
La Démocratie et des droits égaux dans un état unitaire sur la terre qui jusqu’en 1948 était appelé Palestine, associés à la liberté de choix (avec des choix attractifs pour se réinstaller ailleurs généreusement proposés) pour ceux qui préfèrent ne pas vivre dans un tel état, offrirait un espoir bien plus grand pour la paix au Moyen Orient que le « processus de paix » basé sur une partition recyclée cyniquement en continu, qu’on reconnaît maintenant largement comme étant une fraude et une farce et qui, même si elle « réussissait » légitimerait simplement, récompenserait et perpétuerait le nettoyage ethnique, le racisme et l’apartheid - - solution peu probable d’une paix durable, encore moins d’un peu de justice.
Si les hommes politiques occidentaux se soucient plus du bien être et du bonheur des êtres humains juifs qu’ils ne le font de l’argent et de la capacité à leur faire du mal de quelques riches et puissants Sionistes , la plupart d’entre eux vivant confortablement et en sécurité loin du Moyen Orient, la démocratie, les droits égaux et la liberté de choix, tous des principes que les états occidentaux disent prôner, pourraient voir le jour en « Terre Sainte ».
Les hommes politiques étant ce qu’ils sont, c’est à la société civile de prendre l’initiative de délégitimer le Sionisme et montrer la voie vers un avenir meilleur pour tous ceux concernés - - et, que vous l’aimiez ou non, tout le monde sur cette planète est concerné.
John V. Whitbeck 19/10/09 – www.counterpunch.org – Juriste international qui a conseillé l’équipe de négociation palestinienne lors des discussions avec les Israéliens. Il est l’auteur de « The World According to Whitbeck ».
Article originellement publié le 20/10/2009  
Myriam Abraham traduction
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Moyen-Orient : le Quatuor exprime son soutien aux négociations de paix

21 septembre 2010 – A l'issue d'une réunion mardi à New York en marge du Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, le Quatuor sur le Moyen-Orient, qui comprend les Nations Unies, les Etats-Unis, la Russie et l'Union européenne, a exprimé son vif soutien à la reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens « qui peuvent résoudre toutes les questions sur le statut final d'ici un an ». Lors d'une rencontre à Washington le 2 septembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont relancé les pourparlers de paix. Il s'agit des premières négociations directes entre les deux parties en vingt mois. Elles avaient en effet été suspendues en décembre 2008.

Notant que la confiance mutuelle était cruciale pour le succès des négociations, le Quatuor a appelé de nouveau Israël et les Palestiniens à promouvoir un environnement favorable aux progrès, notamment en évitant les actions provocatrices et une rhétorique incendiaire. Le Quatuor a noté « que le louable moratoire israélien sur la colonisation instauré en novembre dernier avait eu un effet positif et appelé à sa prolongation ».

Par ailleurs, dans l'esprit de l'Initiative de paix arabe, le Quatuor a appelé les Etats arabes à soutenir les négociations israélo-palestiniennes et les progrès dans d'autres domaines, en prenant des mesures audacieuses pour promouvoir des relations positives à travers la région et combattre la violence et l'extrémisme.

Le Quatuor a réaffirmé son soutien au plan de l'Autorité palestinienne d'août 2009 pour construire les institutions d'un Etat palestinien dans les deux ans qui viennent. Il a également appelé Israël à prendre des mesures supplémentaires pour faciliter la construction de ces institutions et la croissance économique palestiniennes. Il a salué les mesures prises par Israël pour améliorer la vie de tous les jours des Palestiniens, notamment l'allègement des restrictions de mouvement en Cisjordanie et le meilleur accès à la Bande de Gaza.

Le Quatuor a réaffirmé que la situation actuelle à Gaza n'était pas dans l'intérêt des Palestiniens et des Israéliens. Il a appelé à davantage d'efforts pour permettre à l'aide humanitaire, aux biens commerciaux et aux personnes d'entrer et de sortir de Gaza et pour répondre aux préoccupations légitimes d'Israël en matière de sécurité.

Le Quatuor a condamné dans les termes les plus forts possibles les violences contre les civils israéliens et palestiniens, en particulier l'attaque du 31 août 2010 près d'Hébron, qui a été revendiquée par le Hamas. 
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Galloway appelle l’Egypte à ne pas "l’exiler de Palestine"


France - 22-09-2010
Par George Galloway 
Le leader international de Viva Palestina George Galloway a réagi aujourd’hui à la déclaration faite par le porte-parole du Ministre des affaires étrangères égyptien qu’il ne serait pas autorisé à entrer en Egypte.
Répondant depuis Paris, il a dit :
« Je suis actuellement en tête d’un énorme effort international pour briser le siège de la Bande de Gaza, imposé par Israël et ses alliés pour punir le peuple pour son vote lors d’élections libres et démocratiques. Le convoi traversera la France, l’Italie, la Grèce, la Turquie et la Syrie et, de là, par bateau à Al-Arish. Il sera rejoint par des convois qui sont partis le même jour du Golfe et d’Afrique du Nord. J’ai l’intention de continuer à mener ce convoi et j’appelle le gouvernement égyptien à reconsidérer la décision annoncée la nuit dernière au Caire.
Je n’ai pas été expulsé d’Egypte et je n’y suis pas « personna non grata ». Aucune notification officielle ne m’a jamais été transmise. Je n’ai aucunement le souhait de me battre avec le gouvernement égyptien ; mon combat est avec Israël.
Nous avons déjà montré notre désir de coopérer avec les autorités égyptiennes en nous déroutant sur Latakia, en Syrie, où nous remplirons toutes les formalités exigées par l’Egypte. J’ai déjà l’interdiction d’entrée en Palestine par Israël. Si je suis maintenant dans l’incapacité d’entrer par l’Egypte, cela signifie un exil de Palestine, un pays pour lequel je me bats depuis trente-cinq ans et qui est cher à mon cœur. Je demande à mes amis égyptiens de faire leur possible pour persuader le gouvernement de modifier sa décision. Entre temps, j’assume ma responsabilité de continuer à faire passer ce convoi chargé d’aide désespérément nécessaire et d’essayer de briser le siège de Gaza.
Longue vie à la Palestine, libre, arabe, digne.
»

VP5 - Mardi 21 septembre – Lyon / Milan

Italie - 22-09-2010

Par Viva Palestina 
Cela aurait dû être une route facile, de Lyon jusqu’à la frontière italienne, puis Turin et Milan. Mais il en a été autrement. Alors que les premiers véhicules arrivaient à la frontière, ils ont été accueillis par une rangée de policiers français des frontières. C’était à l’évidence programmé. Alors que les autres camions et voitures passaient la frontière à toute allure, les camions de Viva Palestine5 ont été arrêtés, tous les participants ont dû remettre leurs passeports pour une vérification, semble-t-il, dans les ordinateurs de la police. Beaucoup d’entre eux ont été également fouillés – « Quoi, pas d’armes ? », plaisantait un officier de police. Peut-être !
















Arrivée à Turin (photo Asif B)

Du coup, le convoi a été séparé et chaque véhicule livré à lui-même pour la traversée du tunnel du Fréjus qui conduit en Italie. Deux heures après, le dernier camion a été autorisé à partir.
Le programme de la journée a été considérablement écourté à cause du retard pris. La police italienne a été cependant beaucoup plus arrangeante, des dizaines de motards de la police ont escorté le convoi pour entrer à Turin, passant devant des dizaines de supporters.
Après un rassemblement sur la magnifique place du Château à la tombée du jour, la caravane est partie pour Milan et sa première nuit sous tente.

Les protestations hebdomadaires continuent dans toute la Palestine occupée

Cisjordanie - 22-09-2010

Par ISM 
Bil`in
Vendredi 17 septembre, la population de Bi’lin a été rejointe par des activistes israéliens et internationaux pour protester contre le vol des terres et l’emprisonnement d’Abdullah et Adeeb Abu Rahma, Ibrahim Burnat et les autres prisonniers politiques du village. La manifestation a duré une heure et demie et les manifestants ont été confrontés à de grandes quantités de gaz lacrymogène et de balles caoutchouc-acier. Après avoir commencé par tirer les grenades lacrymogènes depuis la base militaire et la route, les soldats ont traversé la grille et pourchassé les manifestants jusqu’au village.
















 
De jeunes palestiniens ouvrent la barrière à Bil’in (Photo Hamde Abu Rahma)
La manifestation de cette semaine exigeait la libération des prisonniers, qui sont maintenus en prison sous le régime de la détention administrative (ce qui veut dire sans procès ni accusation) et, pour certains, ont été victimes d’accusations mensongères et de procès inéquitables devant les tribunaux militaires. Les gens portaient des masques représentant Abdallah Abu Rahma, incarcéré à la prison militaire israélienne d’Ofer depuis novembre, et qui est maintenant dans la phase de détermination de sa condamnation, après avoir été accusé d’ « incitation ». D’autres portaient des masques représentant Gandhi et Martin Luther King, pour montrer que les prisonniers politiques palestiniens condamnés à de longues peines dans les prisons israéliennes sont des activistes pacifiques, qui mènent une lutte non violente contre l’occupation israélienne illégale.
Les soldats ont commencé par tirer les grenades lacrymogènes depuis la base militaire, située près du mur d’apartheid illégal. Une grenade a touché une manifestante israélienne, Tali Shapiro, à la jambe. Les manifestants se sont éloignés de la grille sous les gaz lacrymogènes puis y sont revenus – une manœuvre qui a été répétée plusieurs fois jusqu’à ce que les soldats traversent la barrière. Ils ont continué à tirer des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier, touchant un jeune Palestinien au dos.

Sniper israélien à Bil’in (Photo Hamde Abu Rahma)
Une heure et demie après, la manifestation s’est terminée et les participants sont revenus au village. Les nombreux amis d’Abdallah Abu Rahma et sa famille attendent maintenant le résultat de sa condamnation, en espérant qu’il ne rejoigne pas les centaines de prisonniers politiques détenus en prison de nombreuses années pour avoir pris part à la lutte non violente contre la brutale occupation israélienne.
Al-Ma’sara
Vendredi, une cinquantaine de Palestiniens, accompagnés par treize activistes internationaux et israéliens, se sont rassemblés à Al-Ma’sara, près de Bethléem. Dans ce village, la manifestation hebdomadaire proteste contre l’occupation israélienne illégale de la Palestine et contre le vol de la terre par le bloc de colonies voisines de Gush Etzion. Cette semaine, a été également commémoré l’anniversaire du massacre de 1982 dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, à Beyrouth, Liban.
Les manifestants ont été stoppés par l’armée israélienne alors qu’ils étaient encore dans le village, et loin de la colonie illégale (construite de toute façon sur la terre palestinienne). Les soldats ont sorti un papier, en déclarant que le secteur était une « zone militaire fermée » et ont menacé d’arrêter quiconque ne serait pas parti dans la minute. Immédiatement, ils ont commencé à tirer des grenades assourdissantes et des grenades lacrymogènes, directement sur le groupe de manifestants. Le groupe a reculé de quelques mètres puis a avancé de nouveau, répétant la manœuvre au moins cinq fois. Chaque fois sous une pluie de grenades assourdissantes et lacrymogènes.
Plusieurs activistes palestiniens, internationaux et israéliens ont pris le micro pour condamner l’occupation et les règles d’apartheid qui en découlent, avant que le groupe ne revienne au village.
An-Nabi Saleh
Il y avait cette semaine environ 60 palestiniens et une vingtaine d’activistes internationaux et israéliens à la manifestation hebdomadaire, qui a commencé peu après la prière de midi dans le petit village. Comme d’habitude, de nombreux enfants ont participé à la protestation et comme d’habitude, ce sont eux qui ont fait les frais du plus fort de la violence de l’armée israélienne.
Les manifestants ont commencé par essayer d’accéder à la source du village qui a été volée par les colons de la colonie illégale Halamish (Neve Zuf). Les jeeps et les soldats en arme ont bloqué cette tentative. En dépit des difficultés, les manifestants ont réussi à passer sur la route qui conduit à la source, mais ils ont été empêchés d’aller plus avant.
La plus grande partie des femmes et des enfants a alors réussi à descendre sur la route, où ils se sont assis pour chanter des slogans jusqu’à ce que les soldats les en empêchent une fois de plus. Le reste du groupe, qui observait l’action depuis le haut de la route, les a rejoints et s’est assis avec eux jusqu’à ce que l’armée les oblige par la force à quitter la route.
Les manifestants sont alors repartis au sommet de la colline, vers le village, et à un moment, des enfants ont commencé à jeter des pierres. L’armée a répondu en pourchassant les enfants vers le haut de la colline et en tentant de les arrêter (alors que beaucoup d’entre eux avaient moins de 13 ans, et non considérés comme des adultes par les tribunaux israéliens).
L’armée a alors tiré des bombes assourdissantes et des grenades lacrymogènes mais pas de balles caoutchouc-acier (comme elle l’a fait un peu plus tard), peut-être à cause de la présence d’une équipe de la BBC.
Les soldats et leurs jeeps se sont ensuite dirigés vers le centre du village, où les enfants ont entouré les soldats en chantant et en scandant des slogans. Les soldats sont alors entrés de force dans une maison et ont tenté d’empêcher les manifestants d’y entrer, et se sont saisis d’une manifestante qu’ils ont accusé de jeter des pierres. Elle a cependant été rapidement libérée lorsqu’ils ont réalisé qu’elle avait la double nationalité palestinienne-américaine.
Les soldats ont pourchassé plus tard un adolescent (vraisemblablement suspecté d’avoir jeté des pierres) à travers le village et ont tenté de l’arrêter. Beaucoup de Palestiniens et plusieurs internationaux ont réussi à empêcher l’arrestation mais il avait déjà été tabassé et a été emmené à l’hôpital après avoir perdu conscience.
Il y eut d’autres tentatives d’arrestations, et un international a été violemment saisi par les soldats. Il a été détenu à la base militaire de la colonie Halamish. Il a été gardé dans une pièce sombre, les mains ligotées derrière le dos, même lorsque les soldats lui ont jeté du pain par terre. Il a été libéré, sans accusation, au bout de 6 heures.
La protestation a continué, les soldats ont recommencé à tirer des projectiles de gaz tant en arc de cercle (la méthode légale) que directement sur les manifestants (ce qui est illégal selon le droit international et le droit israélien). Plusieurs enfants ont eu des coupures et des contusions, et beaucoup d’adultes ont été suffoqués par l’inhalation des gaz.
La manifestation s’est arrêtée pendant presque une heure après que les jeeps et les soldats aient quitté le village, mais elle a repris lorsque la troupe est revenue et a recommencé à tirer directement sur les manifestants et dans les jardins des maisons ; des nuages de gaz lacrymogènes sont entrés dans les maisons, y compris dans celles de gens qui ne participaient à la protestation.
La manifestation s’est terminée vers 18h30, lorsque les soldats ont finalement quitté le village. A ce moment là, il y avait dans le village plus de 150 participants.
Depuis janvier 2010, nombre d’activistes pacifiques passent leurs vendredis à essayer d’atteindre la source qui a été confisquée avec environ la moitié de la terre arable du village. Bien que le Bureau de Coordination de District ait confirmé que la source était bien en terre palestinienne, les villageois ne peuvent toujours pas y accéder.
Ni`lin
Ce vendredi, une centaine de 100 Palestiniens ont participé à la prière de midi dans les oliveraies à l’extérieur du village. Après la prière, vers 12h15, plus de 70 Palestiniens accompagnés par une dizaine d’activistes internationaux et israéliens et deux journalistes ont marché vers le mur qui traverse les terres du village. Tout en étant organisée contre le mur illégal d’apartheid, la manifestation entendait protester contre le pasteur américain Terry Jones qui avait dit qu’il brulerait le Coran le 11 septembre. Les manifestants tendaient leur exemplaire du Coran vers le ciel tout en marchant et en chantant.
A l’arrivée au mur d’apartheid, des pierres ont été symboliquement jetées contre l’énorme structure de béton par les jeunes pendant une vingtaine de minutes, avant que les soldats se mettent à tirer des grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes par-dessus le mur pendant cinq minutes avant d’ouvrir la grille et de commencer à pourchasser les manifestants, tout en continuant à tirer les grenades lacrymogènes. Un homme a dû recevoir de l’aide médicale pour une blessure qu’il s’est fait en courant pour éviter d’être touché par les grenades.
Pendant plusieurs heures, les manifestants et les soldats sont restés sur les côtés opposés de la petite vallée. Quelques jeunes ont essayé de se glisser derrière le mur sous les grenades lacrymogènes et assourdissantes tirées par les soldats. Cinq coups de feu ont claqué et des cartouches vides ont été trouvées, ce qui prouve l’usage de balles caoutchouc-acier, mais personne n’a été touché. Un autre groupe de soldats s’est dirigé vers l’oliveraie où la manifestation avait commencé, et ils ont tiré des grenades lacrymogènes à très basse altitude près des têtes des activistes palestiniens et internationaux, ce qui interdit même selon les propres règles militaires israéliennes.
Des enfants ont symboliquement jeté des pierres en direction des soldats qui ont répondu par une volée de grenades lacrymogènes jusqu’à ce qu’ils reculent. La manifestation s’est terminée vers 15h15. Il n’y a pas eu d’arrestation et les blessures ont consisté en deux foulures faites en courant pour éviter les grenades lacrymogènes.
Beit Ummar
60 Palestiniens ont reçu le soutien d’une quinzaine d’activistes internationaux à Beit Ummar, samedi 18 septembre, pour une manifestation contre le vol de la terre par la colonie illégale voisine de Karmei Sur. La manifestation a eu lieu sur la route qui mène à la grille qui entoure la colonie. Les manifestants ont avancé vers la porte de la clôture, mais ont été arrêtés par un groupe de soldats qui bloquaient la route, tirant des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Trois activistes palestiniens ont été détenus, dont un journaliste, ainsi que deux internationaux. A un moment pendant la protestation, des soldats ont ramené le journaliste à la porte de la clôture et ont proposé de le laisser partir si tous les médias quittaient le village avec lui. Tout le monde a refusé et il a été ramené en garde à vue.
Un activiste international a été touché au dos par une grenade lacrymogène tandis que les soldats tiraient directement sur le groupe de civils. De plus, un jeune palestinien a été blessé de la même manière lorsque les soldats ont passé la grille en jeep pour pourchasser les manifestants à travers les champs, tout en continuant à tirer des grenades lacrymogènes à hauteur d’homme. Une autre internationale a perdu temporairement l’audition à une oreille lorsqu’un soldat l tiré une grenade assourdissante directement près de sa tête, et beaucoup ont été intoxiqués par les gaz.
La manifestation s’est poursuivie environ une heure et demie avant que les participants soient obligés de repartir au village sous un barrage de gaz lacrymogènes.
L’international détenu est toujours aux mains des forces israéliennes, 48h après son arrestation.
Hébron
Samedi 18, après une interruption de quelques semaines en raison du mois saint islamique de Ramadan, les protestations hebdomadaires contre les colonies illégales à Hébron et le bouclage de la Rue Shuhada ont repris.
Les Palestiniens et les Internationaux se sont rassemblés à Al-Zajed, au centre d’Hébron, à 15h et se sont dirigés vers la grille qui ferme la Rue Shuhada, du côté de la colonie de Beit Romano de l’entrée de la vieille ville, mais à peine ils étaient arrivés que les soldats et la police leur ont bloqué le passage.

Les manifestants ont scandé des slogans contre l’occupation et les colonies et beaucoup brandissaient des pancartes illustrant les difficultés qui paralysent les habitants d’Hébron sous occupation israélienne. Cette semaine, ils ont également commémoré l’anniversaire des massacres dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban en 1982.
Une heure après, les manifestants ont tourné le dos aux soldats et ont lentement traversé la vieille ville, allant à une autre entrée de la Rue Shuhada, où là aussi l’armée israélienne leur a bloqué le passage.
Après une demi-heure de slogans et de chants, les manifestants sont revenus au point de départ de la manifestation.

Une délégation palestinienne au Qatar pour demander le soutien à AlQods

21/09/2010  
Une délégation palestinienne d’AlQods s’est dirigée au Qatar pour demander le soutien de ce pays du Golf face aux mesures israéliennes qui mettent en danger la vie des habitants d’AlQods.  
Dans un point de presse tenu à l’issue de leur réunion avec le prince héritier cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, les représentants des institutions d’AlQods ont qualifié de « fructueuse et positive » la teneur de cette rencontre, saluant les positions du Qatar en faveur de la lutte contre les plans de judaïsation d’AlQods.  
Mohamamd Zohdi Nachachibi, membre du comité exécutif de l’OLP et président de la délégation au Qatar, a indiqué avoir expliqué en détails au prince qatari les souffrances des Palestiniens résidant à AlQods, dont entre autre les expulsions, la dissolution des institutions palestiniennes, ainsi que l’affaire des députés palestiniens menacés d‘expulsion, affirmant que cheikh Tamim s’est dit prêt à soutenir tous les projets visant à favoriser la ténacité des habitants d’AlQods.     
Le responsable palestinien a mis en garde contre la mise en œuvre de la nouvelle loi israélienne sur les « biens des absents », une loi qui permettra aux Israéliens de confisquer les biens des Palestiniens chassés de leur terre à cause de l’occupation ou du mur de l’apartheid, appelant les pays arabes et islamiques, dont Qatar à leur tête, à faire face à ce projet de judaïsation dangereux.  
S’agissant du dossier des députés palestiniens menacés d’expulsion, leur avocat Fadi Qawassmi a déclaré que tous les contacts populaires, officiels et internationaux pour convaincre les autorités de l’occupation de revenir sur leur décision ont échoué, accusant certaines parties palestiniennes et internationales de ne pas assumer leurs responsabilités sur cette affaire.  
Qawassmi a prié Qatar d’appeler le conseil de sécurité de l’ONU à une réunion concernant les députés en danger pour condamner la décision israélienne, contraire à toutes les lois internationales.    
Selon lui, la délégation a présenté au prince du Qatar une lettre de la part des députés du bloc islamique via la Croix Rouge sur le dossier de leur expulsion.  
Pour sa part, l’archevêque de Sebastia pour les catholiques  Atallah Hanna et membre de la délégation a insisté sur la position de l’église en faveur de la cause palestinienne, affirmant que les chrétiens font partie intégrante du peuple palestinien et qu’ils rejettent toutes les mesures de l’occupation. Et de poursuivre que les chrétiens solliciteront toutes les instances internationales pour exprimer leur solidarité avec AlQods.   
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L’armée israélienne : « pas de guerre pour la nouvelle année hébraïque » !

21/09/2010 
L’armée de l’ennemi israélien a exclu l’éventualité d’une guerre voire d’une   confrontation militaire pour la nouvelle année hébraïque.
Selon  le quotidien  israélien Yediot Aharonot, "Israël pourrait se décider à attaquer l'Iran si un tournant nucléaire a lieu" !
Dans son article, le correspondant militaire Ron Ben-Yishai, précise toutefois que "l'entité israélienne restera au cours de l'année hébraïque  sur le qui-vive pour ce qui est  du programme nucléaire iranien, mais aussi concernant le développement croissant des missiles du Hezbollah et de Hamas, sans compter la campagne politique visant à délégitimer toute action émanant de l’entité sioniste pour réduire son champ d’action " !.  
Le journaliste estime que « c’est la première fois qu’ un rapport militaire israélien évoque les intentions et les capacités des parties hostiles à Israël, sans parler de ce que compte plannifier l’adminstration israélienne », comme c'est le cas avec tous les rapports émis par les établissements israéliens .
Il est clair que « l'armée ennemie s’est fondée dans son rapport, sur une évaluation de l’intérêt des parties concernées à ne pas provoquer un conflit militaire ».  Ainsi, l'armée israélienne estime que «  ni le Hezbollah ni la République islamique d'Iran ont un intérêt dans le déclenchement d’une guerre  ne serait-ce que pour  préserver leur réserve en missiles en attente d’une future éventualité militaire contre  l'Iran ».
Côté israélien, selon le rapport « Israël a tout intérêt dans une frappe militaire contre le Hezbollah, hier avant aujourd'hui, et pour diverses raisons, à la fois pour prévenir une nouvelle accumulation des capacités, ou pour se venger de son échec en 2006 ou pour restaurer sa force de dissuasion, ou pour affaiblir l'axe anti-israélien .. Mais d’un autre côté, Israël admet que  le Hezbollaha atteint un  niveau de capacités militaires très dangereux, et donc Israêl ne peut pas  s'engager dans une guerre dans laquelle  rien n’est garantie, hormis des conséquences désastreuses pour lui en termes de coûts et de prix élevés à payer ».
Quant à la possibilité d’une attaque israélienne  contre l'Iran, dans le cas d'un « tournant nucléaire », une question se pose : d’abord de quel tournant peut- il s’agir sachant que la République islamique a enregistré ces derniers mois  une série de « tournants nucléaires »  sans que l'armée israélienne n’adopte une mesure  concrète contre l’Iran ; en dépit de sa capacité à viser les installations nucléaires iraniennes.
D'autre part, il est hautement improbable pour  l’entité sioniste d’attaquer l’Iran   sans un feu vert américain, lui-même régi par des considérations et des contraintes,  surtout que les intérêts des États-Unis sont de plus en plus entremêlées dans la région. 

Les nombreuses facettes de l’Occupation

mardi 21 septembre 2010 - 06h:46
Joharah Baker - Uruknet
Il y a une vérité absolue qui ne peut être réfutée en ce qui nous concerne ici en Palestine : Israël contrôle quasiment tous les aspects de notre vie, écrit Joharah Baker.
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L’occupant israélien veut quotidiennement et en toute occasion humilier les Palestiniens. Mais qui perd sa dignité ?
Peu importe comment nous essayons de contourner cette réalité, de l’atténuer ou de la voir sous un "angle différent" c’est la vérité et c’est la principale raison pour laquelle aucun accord partiel ne tiendra jamais.
Il suffit de voyager dans les Territoires Occupés pour voir à quel point c’est vrai. Pendant le Eid Al Fitr -les vacances musulmanes qui suivent le mois de Ramadan- le checkpoint de Qalandiya entre Ramallah et Jérusalem (qui a été installé il y a peu de temps) était complètement engorgé. Les gens mettaient littéralement deux, trois ou quatre heures pour traverser le barrage, parce que Israël avait décidé de bloquer tout le trafic qui allait de Ramallah à Jérusalem. Peu importe que les gens aient des projets, aient besoin de rentrer retrouver leurs enfants et leurs parents, ou dans le pire des cas, d’aller à l’hôpital.
A la grille en fer ouverte dans le mur de séparation de Qaladiya, se tenait un groupe de jeunes soldats israéliens avec leurs fusils armés qui regardaient avec des sourires narquois les Palestiniens chercher désespérément à se frayer un passage dans la cohue. Bien que les autorités [israéliennes] aient été responsables du chaos, elles ne bougeaient pas le petit doigt pour améliorer la situation, et ce sont de jeunes Palestiniens qui ont dû sortir de leurs voitures pour essayer de faire la circulation.
Ce n’est pas seulement la circulation et les barrages qu’Israël contrôle. Les Palestiniens partout en Cisjordanie souffrent du manque d’eau. Dans mon quartier de Ramallah, l’eau est coupée quatre jours sur sept. Les familles doivent se rationner en eau parce que quand leurs réservoirs sont vides, il n’y a aucun moyen de les remplir avant que l’eau ne revienne. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’eau en Cisjordanie contrairement à ce qu’on croit. Selon un rapport des l’organisation israélienne des droits de l’homme B’Tselem, Israël contrôle et exploite pour son propre compte 80% de l’eau des nappes aquifères de la Montagne qui représentent la réserve d’eau la plus importante de la région. La population palestinienne se partage les 20% qui restent.
Un rapport de 2008 de l’Organisation Mondiale pour la Santé permet de se faire une idée plus précise de la manière dont Israël contrôle les ressources en eau pour la distribuer à ses propres habitants. Selon cet organisme, la consommation minimale quotidienne par habitant devrait être de 100 litres. En Israël la consommation individuelle atteint 242 litres pendant que les Palestiniens ne disposent que de 73 litres en moyenne par jour et par personne. Dans certains endroits selon le WHO, ils ne disposent que de 37 litres.
Les colons illégalement installés en terre palestinienne ne manquent pas d’eau. Si vous passez près d’une colonie juive vous verrez des pelouses vertes et une piscine et il est plus qu’évident que les colons n’ont pas besoin de se demander s’ils auront assez d’eau pour se doucher ou pas. Les rapports indiquent que dans des endroits comme la vallée du Jourdain, les colons utilisent jusqu’à six fois plus d’eau que les Palestiniens qui habitent au même endroit.
Aussi quand les Palestiniens disent qu’ils cesseront de participer aux négociations de paix si Israël continue de construire des colonies, on ne peut pas considérer cela comme excessif, au contraire l’arrêt de la construction est l’exigence minimale qu’ils puissent avoir quand on voit à quel point l’existence des colonies a détruit et continue de détruire la vie des Palestiniens.
En ce moment même, alors que les deux camps se préparent à se rencontrer à Sharm Al Sheikh pour le second tour des pourparlers lancés à Washington le 2 septembre, Israël est déjà en train d’accuser l’autre camp. Il a qualifié la demande qu’Israël prolonge le gel de la construction dans les colonies (déjà bien entaché de violations) une stratégie du" tout ou rien" qui pourrait faire dérailler le processus de paix. Israël accuse les Palestiniens d’être intransigeants alors que la demande de geler les constructions dans les colonies est on ne peut plus légitime. De nombreux Palestiniens pensent même que c’est beaucoup trop peu et beaucoup trop tard et disent que les dirigeants palestiniens devraient exiger au moins un arrêt total des constructions dans les colonies et le démantèlement des installations coloniales en accord avec le droit international.
Cependant Israël n’a aucune intention de mettre fin à l’entreprise coloniale en Cisjordanie pour la bonne raison que c’est le seul moyen de contrôler la terre et par voie de conséquence le peuple opprimé qui y habite. Depuis le début de l’occupation de la Cisjordanie en 1967, tous les gouvernements israéliens ont encouragé le développement des colonies en offrant des avantages économiques comme des maisons subventionnées et des réductions du coût des services publics. Sous le prétexte de veiller à sa propre sécurité, Israël garde un contrôle total de la population palestinienne en maintenant une présence en Cisjordanie à travers les colonies, les routes réservées aux Israéliens qui la sillonnent, le mur de séparation et les barrages comme celui de Qalandiya.
Tandis qu’Israël continue de déblatérer sur le fait que les Palestiniens ne sont pas raisonnables et font obstacle à la paix, il faut rappeler au monde ce que c’est que de vivre sous occupation. Le contrôle et l’oppression ont de multiples facettes. La présence militaire et les heurts avec l’armée d’occupation sont des caractéristiques importantes de l’occupation israélienne de la Cisjordanie, mais ils ne sont pas les seuls. Le contrôle général que les Israéliens exercent sur la vie des Palestiniens est étouffant parce que rien n’y échappe. Entrer et sortir du pays, aller à Jérusalem, travailler à l’intérieur de la Ligne Verte, importer ou exporter des marchandises, construire une maison, cultiver sa terre (en admettant que vous pouvez y accéder), et même la quantité d’eau dont vous pouvez disposer, tout est sous le contrôle de la puissante poigne d’Israël, le pouvoir occupant.
Et donc, avant que le monde ne nous accuse de quoi que ce soit ou ne s’adonne à des jugements expéditifs, tâchons tous de ne pas oublier les raisons essentielles pour lesquelles nous négocions. Puis après que l’occupation soit dûment mentionnée, tâchez de seulement vous représenter ce que c’est que de passer quatre heures sur un trajet de normalement 45mn pour réussir à rentrer chez soi et de ne même pas pouvoir prendre une douche en arrivant car il n’y a pas d’eau.
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Johara Backer
17 septembre 2010 - Uruknet - Pour consulter l’original :
http://ww.uruknet.info?p=m69874
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet
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Une logique « civilisée » bien singulière

mardi 21 septembre 2010 - 06h:00
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Les Etats-Unis et les pays européens n’aiment pas trop que les pays arabes, soutenus par les pays non alignés, prônent, comme l’année dernière, une résolution « symbolique » au niveau de l’AIEA demandant à ce qu’Israël signe le traité de non-prolifération nucléaire.
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Vue satellite des installations nucléaires israéliennes à Dimona
Les agences de presse évoquent une « atmosphère lourde » à l’ouverture, hier à Vienne, de la 54e assemblée générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
En quoi une résolution « non contraignante et purement symbolique » demandant à Israël de signer le TNP peut-elle troubler le sommeil de M. Barack Obama et d’autres dirigeants européens ?
Le porte-parole du département d’Etat américain, Phillip Crowley, n’a pas craint de se moquer de la vérité en affirmant qu’Israël a pleinement « coopéré avec l’AIEA ». Le plus difficile à comprendre est son assertion - qui est devenue la ligne des Occidentaux - selon laquelle il n’existe pas « de bases pour un débat à l’AIEA » sur l’arsenal nucléaire d’Israël. Où donc pourrait-on discuter de l’arsenal nucléaire ? Au Capitole ? Au Parlement européen ?
Les responsables américains ont beaucoup d’alliés et même d’obligés dans le monde arabe, mais ils ne se rendent pas compte que ces derniers ne peuvent, sous peine de perdre la face, faire semblant de partager leur drôle de logique. L’esprit censément « sous-dev » de nos opinions publiques - en général mieux informées que la moyenne des Américains - est en effet incapable de saisir pourquoi l’AIEA peut servir de moyen de pression, voire d’alibi pour une guerre contre l’Iran, et devrait se désintéresser de l’arsenal nucléaire israélien.
Entre un Etat sur qui pèse des « soupçons » d’avoir une « intention » de se doter d’une arme nucléaire et un Etat qui en possède au moins deux cents exemplaires, nos esprits arriérés souffrent d’une défaillance grave pour s’élever au niveau de la « logique civilisée ».
On doit, selon eux, trouver normal que le DG de l’AIEA, Yukiyo Amano, tance vertement les Iraniens parce qu’ils ont enlevé l’agrément à deux inspecteurs qu’ils estiment peu respectueux de la rigueur professionnelle. M. Amano devient quasiment un héros. On devrait aussi trouver normal que le « héros » s’aplatisse complètement devant les Israéliens qui l’ont outrageusement snobé.
C’est indéniable, l’Occident est un territoire de la raison et on a beaucoup à en apprendre. Mais dès qu’il s’agit d’Israël, sa raison s’aveugle et exige impérieusement de ses « amis arabes » de faire les benêts. Trop pour les « amis », qui ont décidé, malgré le courroux américain, de défendre cette résolution « symbolique et non contraignante » qui paraît si outrageante à l’Amérique et à l’Europe.
Les Américains sont en train de travailler au « corps » les délégations des différents pays pour les dissuader de voter la résolution. C’est de « bonne guerre » ? Soit. Mais est-ce une bonne guerre pour les amis arabes des Etats-Unis de continuer de faire mine d’être inquiets du programme nucléaire iranien ?
Les Américains ont, semble-t-il, compris que beaucoup de gens dans le tiers-monde ne sont pas perméables à la logique des « civilisés ». Du coup, ils ont mis en avant l’idée que l’adoption de la résolution mettrait en péril les négociations de paix au Moyen-Orient. Là aussi, la pertinence de l’argument ne pénètre pas les esprits réfractaires des gens du Sud. Ils se demandent si Mahmoud Abbas, celui qui négocie actuellement avec Israël, aurait des bombes nucléaires que l’AIEA n’a pas vues.
21 septembre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.lequotidien-oran.com/?ne...
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Des enfants traités comme des "grands"

Chaque année, près de 700 mineurs palestiniens sont arrêtés par l'armée israélienne. Avant d'être traduits devant un tribunal militaire israélien, ils sont soumis à un interrogatoire qui s'avère souvent particulièrement violent.
Les ONG israéliennes et palestiniennes de défense des droits de l'homme rapportent régulièrement des cas de tortures et de mauvais traitements infligés par l'armée israélienne à des mineurs palestiniens dont certains, âgés de 12 ou 13 ans, ne sont encore que des enfants. La section palestinienne de l'organisation Defence for Children International a ainsi recueilli plus de 100 témoignages de mineurs qui ont été brutalisés par l'armée israélienne en 2009. Les deux-tiers d'entre eux ont déclaré avoir reçu gifles, coups de pieds, coups de crosse de pistolet ou coups de matraque pendant leur interrogatoire. La majorité des mineurs ont été maintenus pendant des heures menottés et les yeux bandés, certains dans des positions douloureuses, et ont été privés d'eau et de nourriture. Quatre d'entre eux ont avoué avoir été agressés sexuellement, tandis que quatorze autres ont été menacés de viol.
DES AVEUX EXTORQUÉS SOUS LA CONTRAINTE
L'objectif principal des interrogateurs israéliens qui recourent à la torture et aux mauvais traitements est de faire avouer le crime reproché. La plupart des enfants arrêtés sont accusés d'avoir jeté des pierres, un crime passible de 20 ans de prison selon la législation israélienne. Comme tous les Palestiniens, les mineurs sont jugés par des tribunaux militaires, les prévenus de moins de 16 ans étant jugés comme des enfants. En 2009, dans 95 % des cas, les juges militaires ont utilisé les aveux des mineurs comme preuves pour justifier leur condamnation. Un tiers des condamnés ont signé des aveux rédigés en hébreu, une langue que très peu d'entre eux maîtrisent.
LA SOLITUDE DES ENFANTS FACE À LA MACHINE RÉPRESSIVE ÉTATIQUE
À la suite de leur condamnation, la grande majorité des mineurs sont incarcérés dans des prisons en Israël, Ils ne peuvent que rarement recevoir la visite de leur famille en raison de l'éloignement géographique et de la grande difficulté d'obtenir un permis d'entrée en Israël.
Les atteintes graves à l'intégrité physique et psychologique des enfants palestiniens sont rendues possibles par le fait que les détenus palestiniens doivent affronter seuls leurs interrogateurs. La loi israélienne ne leur garantit pas l'accès à leur famille ni à un avocat avant leur comparution devant le tribunal militaire. Aucune des nombreuses plaintes déposées par les victimes n'a donné lieu à une sanction. Dans la majorité des cas, les victimes ne portent pas plainte par peur des représailles et parce qu'elles savent cette démarche inutile.
> Zoom - TORTURE D'UN ENFANT PRÉSUMÉ «LANCEUR DE PIERRES»
M. H., un jeune Palestinien de 15 ans, a été arrêté par l'armée israélienne en pleine nuit, le 26 mai 2010. Les poignets menottés et les yeux bandés, il a été conduit dans un centre militaire pour y être interrogé. Son interrogateur voulait le contraindre à avouer avoir jeté des pierres. Comme M.H. niait les faits, l'agent israélien l'a insulté, lui a donné des coups de pied et a menacé de lui faire mal «à un autre endroit». Il s'est absenté pour revenir quelques minutes plus tard. M.H. a senti qu'on attachait quelque chose à ses menottes, puis il a ressenti une sensation de pincement sur son pénis, comme si on utilisait «une pince de câble de démarrage». L'interrogateur a menacé de brancher le câble à l'électricité s'il n'avouait pas, lui promettant qu'il serait alors incapable d'avoir des enfants. M.H. a fini par avouer ce que son interrogateur lui demandait.
Lorsque son avocat a invoqué les violences qu'il avait subies devant le juge militaire, ce dernier s'est contenté de rejeter les allégations pour absence de preuves.

Agir

Après avoir signé cette lettre, il vous suffit de la renvoyer à l'adresse indiquée
À la fin de la lettre, retrouvez le fichier de la lettre d'action, ainsi que tous les documents de l'appel du mois (affiche, appel du mois complet, pétition).

Monsieur le Premier ministre,
À la suite d'informations communiquées par l'ACAT-France, je souhaite exprimer ma profonde inquiétude concernant les mauvais traitements infligés aux mineurs palestiniens fréquemment arrêtés par les forces armées israéliennes. D'après les témoignages recueillis par plusieurs ONG locales et internationales, la grande majorité des mineurs arrêtés sont brutalisés, frappés et parfois torturés lors de leur arrestation et pendant l'interrogatoire. Certains rapportent avoir été victimes d'agression sexuelle et de menaces de viol.
L'une des causes principales de cette banalisation de la violence à l'encontre des mineurs palestiniens réside sans aucun doute dans le fait que la loi israélienne ne leur garantit pas l'accès à leur famille ni à un avocat avant leur comparution devant le tribunal et les oblige ainsi à se confronter seuls à leurs interrogateurs. De plus, ces derniers ont jusqu'alors bénéficié d'une parfaite impunité.
Conformément aux engagements internationaux souscrits par Israël en matière de droits de l'homme, je vous demande instamment de :
  • réviser le droit militaire israélien pour garantir aux mineurs le droit d'être assistés par un conseil et par un parent dès leur arrestation ;
  • permettre aux mineurs d'être détenus ou emprisonnés dans les territoires occupés ;
  • enquêter sur toutes les allégations de tortures et de mauvais traitements infligés à des mineurs et poursuivre leurs auteurs.
Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de mes salutations distinguées.

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Le quartet va appeler Israël à prolonger le moratoire sur les colonies

publié le mardi 21 septembre 2010
Reuters

 
Le communiqué du quartet sera publié à l’issue d’une réunion en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Il devrait accroître la pression sur Netanyahou, que Washington et Le Caire ont déjà pressé de prolonger le moratoire [1].
Le quartet des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient va demander mardi à Israël de prolonger le moratoire sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie [2]pour sauvegarder les pourparlers de paix, selon un projet de communiqué. "Le quartet (composé des États-Unis, de l’Union européenne, de la Russie et des Nations unies) a constaté que le louable moratoire d’Israël sur les colonies institué en novembre dernier a eu un impact positif, et a préconisé sa prolongation", lit-on dans ce document.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé la semaine dernière qu’il ne prolongerait pas ce moratoire de dix mois qui s’achève le 30 septembre mais suggéré qu’il pourrait limiter l’ampleur des nouvelles constructions. Les Palestiniens ont menacé de se retirer des pourparlers directs, entamés le 2 septembre, si le moratoire n’est pas prolongé. Certains membres du cabinet israélien ont évoqué la possibilité d’un gel officieux dans le cadre duquel le ministre de la Défense Ehoud Barak pourrait suspendre l’approbation de certains projets. On ignore si ce geste serait accepté par Abbas, qui n’a accepté des négociations directes que sous de fortes pressions des États-Unis.
Netanyahou sous pression
Le communiqué du quartet sera publié à l’issue d’une réunion en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Il devrait accroître la pression sur Netanyahou, que Washington et Le Caire ont déjà pressé de prolonger le moratoire.
Le projet de communiqué condamne par ailleurs la violence dans les deux camps, citant l’attentat ayant tué quatre Israéliens en Cisjordanie et revendiqué par le Hamas, qui rejette les négociations. Le quartet appelle également Israël à assouplir le blocus imposé aux Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Les négociateurs demandent aussi aux capitales arabes de donner davantage à l’Autorité palestinienne, qui a besoin de fonds pour assumer ses pouvoirs régaliens dans l’éventualité où un accord pour un état palestinien serait trouvé. Le quartet souhaite l’organisation d’une conférence internationale sur la paix à Moscou mais ne précise pas de date. Aucune date n’a été fixée pour la reprise des négociations entre le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et Netanyahou.
[1] de même que les Nations unies et l’Union européenne
[2] voir la carte interactive de Peace now, association israélienne qui surveille la progression de la colonisation en Palestine occupée :http://www.peacenow.org/map.php
relayé par le Point
ajout de note : CL, Afps

Missiles russes à la Syrie : Washington partage l'inquiétude d'Israël

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a assuré lundi à Washington à son homologue israélien, Ehud Barak, que les États-Unis partageaient les inquiétudes d'Israël concernant la vente par Moscou de missiles de croisière à la Syrie. M. Gates a également évoqué la question avec son homologue russe, Anatoli Serdioukov, lors du passage de ce dernier à Washington le 15 septembre.

Israël met en garde contre sa mise en cause à l'AIEA

Israël a prévenu hier que les efforts des pays arabes pour le mettre en cause devant l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) risquaient de freiner le contrôle des arsenaux au Proche-Orient. Les pays arabes ont soumis à l'assemblée annuelle de l'AIEA, réunie cette semaine à Vienne, un projet de résolution non contraignante invitant Israël à signer le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Heurts entre Palestiniens et colons en Cisjordanie

Des Palestiniens et des colons israéliens se sont affrontés hier à coups de pierres près de la ville palestinienne de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Des dizaines de colons sont arrivés de l'implantation juive voisine de Bracha dans la matinée dans le village de Burin, où ils ont commencé à arracher des olives des arbres appartenant aux cultivateurs palestiniens, selon des sources de sécurité et des témoins palestiniens. Des dizaines de Palestiniens et les colons se sont lancé mutuellement des pierres. 

Colonisation : la pression internationale s’accentue sur Israël

22/09/2010
La pression internationale sur Israël monte à l'ONU. « Les dix prochains jours seront décisifs et détermineront le sort des négociations directes avec Israël », a dit hier à l'AFP le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas. « Il y a un vaste effort international pour surmonter les obstacles » et « en particulier celui des colonies », a précisé Nabil Abou Roudeina.
Le gel partiel de 10 mois sur la colonisation israélienne en Cisjordanie doit en principe prendre fin dimanche - M. Abbas sera alors à Paris. Mais l'armée israélienne, de son côté, a fixé la fin du moratoire au 30 septembre à minuit. Israël refuse jusqu'à présent de prolonger ce moratoire, en dépit des pressions internationales. M. Abbas avait averti lundi que les négociations directes de paix, qui ont repris le 2 septembre à Washington, ne dureraient pas « un seul jour » de plus, si la colonisation dans les territoires palestiniens occupés reprenait. M. Roudeina a souligné que les Palestiniens « demeurent engagés envers le processus de paix, sans poursuite de la colonisation ». Mais pour que le dialogue continue, a-t-il répété, « celle-ci doit être arrêtée, ou bien le gel doit être étendu ».
La question des colonies était aussi au menu d'une réunion du quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, Russie et ONU) hier à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. À la veille de cette rencontre, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a saisi l'occasion d'une rencontre bilatérale avec le président israélien Shimon Peres pour inviter celui-ci à étendre le moratoire sur la colonisation. « Il est évident qu'il y a, potentiellement, un élan actuellement dans les pourparlers, mais il est tout aussi clair qu'il faut prolonger le moratoire sur les colonies », a renchéri Catherine Ashton, la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, après une rencontre avec la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton. Les États-Unis veulent également une prolongation du moratoire, a répété dimanche Mme Clinton. Le temps, espère-t-on à Washington, de résoudre la question des frontières entre Israël et le futur État palestinien.
Mme Clinton a prévu un tête-à-tête avec le représentant du quartette, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. L'effort diplomatique américain pour maintenir l'élan des pourparlers passait également, hier, par des entretiens entre Mme Clinton et des dirigeants arabes. Elle devait s'adresser successivement à l'émir du Qatar, Hamad al-Thani, au ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, et au comité de suivi de la Ligue arabe.
Par ailleurs, MM. Peres et Abbas se sont rencontrés lundi à New York. Aucun détail n'a été fourni quant à la teneur de leurs entretiens.

Israël et le Hamas n’ont pas mené les enquêtes adéquates à Gaza

22/09/2010
Rapport Goldstone Israël et le Hamas ont échoué à faire des enquêtes indépendantes adéquates sur les allégations de crimes de guerre lors de l'opération israélienne dans la bande de Gaza en décembre 2008, a estimé le comité de l'ONU chargé d'évaluer ces enquêtes, dans un rapport publié hier.
Les enquêtes des deux parties, réclamées par le rapport du juge Goldstone mandaté par l'ONU, « restent incomplètes dans certains cas ou n'ont pas été à la hauteur des standards internationaux dans d'autres », explique le comité d'experts. Il a particulièrement déploré l'absence de collaboration des autorités israéliennes et dénoncé le fait que le Hamas « n'a fait aucun effort sérieux pour répondre aux allégations » du rapport Goldstone. Les experts ont toutefois souligné une coopération plus active des autorités palestiniennes.
Les conclusions de ce rapport doivent être officiellement présentées le 27 septembre à Genève devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, qui a créé en mars le comité pour assurer le suivi du rapport Goldstone. Le document du juge sud-africain, publié il y a près d'un an, a accusé Israël et des groupes palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre pendant l'opération à Gaza. Il avait alors recommandé la saisine de la Cour pénale internationale de La Haye si les autorités israéliennes et palestiniennes refusaient d'ouvrir des enquêtes crédibles sur les « crimes de guerre » afin de punir les coupables.

Tirs en l’air de soldats israéliens à la frontière, affirme le commandement de l’armée

22/09/2010
Des soldats israéliens ont tiré lundi soir en l'air à la frontière avec le Liban, « au-dessus des têtes » de soldats libanais qui effectuaient des fortifications dans la zone, a affirmé un porte-parole militaire.
« Des soldats libanais menaient des fortifications dans des positions à Dhayra quand des soldats israéliens ont tiré en l'air au-dessus de leurs têtes », a dit le porte-parole. La région libanaise de Dhayra est située à quelque 500 mètres de la frontière israélienne.
« L'armée libanaise n'a pas riposté et la Finul est intervenue pour contenir la situation », a-t-il précisé.
Le porte-parole a souligné que « l'armée libanaise n'a pas été prise pour cible » par les soldats israéliens.
Contacté par l'AFP, le porte-parole de la Finul, Neeraj Singh, a indiqué que la force onusienne avait été informée par l'armée libanaise de « tirs » à la frontière.
« La situation sur le terrain est calme et une patrouille de la Finul se trouve dans la zone. Nous enquêtons », a poursuivi M. Singh.
Cet incident intervient plus d'un mois après des heurts meurtriers entre les armées libanaise et israélienne à la frontière. À l'origine des affrontements, des arbres qu'Israël voulait déraciner en territoire israélien selon l'État hébreu, en territoire libanais selon Beyrouth. La Finul avait indiqué qu'ils se trouvaient en territoire israélien.

Comment Peres justifie le refus de Gül de le rencontrer en marge de l'Assemblée générale de l'Onu

Mardi, 21 Septembre 2010 10:02 
FarsNews - Le président turc Abdullah Gül a refusé de rencontrer le président du régime sioniste Shimon Peres, en marge de la session annuelle de l'Assemblée générale de l'Onu, selon le journal israélien Haaretz. Or, Shimon Peres prétendu qu'il y avait un projet d'entrevue avec Abdullah Gül mais il y en a eu des conditions de la part de la Turquie, qui l'ont rendu impossible. Shimon Peres a insisté que l'attitude d'Israël envers la Turquie n'avait pas changé, et qu'il s'estime toujours l'ami de ce pays, demandant la pérennité de cette amitié. Interrogé lundi lors d'une conférence de presse à New York sur une telle réunion, M. Gül a répondu: "Mon programme ne me le permet pas", selon Anatolie.  
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L'Egypte interdit l'entrée de George Galloway sur son territoire

Mardi, 21 Septembre 2010 17:35
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé que les autorités de son pays suivent de près les informations faisant état du départ d’un convoi d’aide vers la bande de Gazasous le nom « Viva Palestina 5 ». « Les ambassades de l’Egypte dans les pays par lesquels passera le convoi ont informé ces pays que les bases égyptiennes qui organisent l’entrée des aides imposent de vider les convois dans le port d’AlArich, et que le croissant rouge égyptien se charge de les acheminer vers Gaza », a-t-il précisé.Et d’ajouter que la procédure égyptienne ne permet pas le passage des convois terrestres, et limite à cent le nombre de personnes voulant entrer à Gaza, à condition qu’elles fournissent des informations complètes deux semaines avant de partir du port d’origine.Selon cette source, l’ancien député britannique et le coordinateur du convoi George Galloway figure sur la liste des personnes interdites d’accès en Egypte, et que par la suite, il ne lui sera pas permis de venir à ce pays. 

Agressions: confiscation de terrains à AlKhalil, répression de détenus au Néguev

Mardi, 21 Septembre 2010 17:46 
Al-Manar - Les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs agressions et leurs mesures répressives à l’encontre des Palestiniens à Jérusalem AlQuds occupée et en Cisjordanie. Dans la ville sainte d’AlQuds, les forces d’occupation ont perquisitionné les magasins de la vieille Ville. Des dizaines de commerçants ont été obligés de fermer leurs échoppes. La municipalité israélienne d’AlQuds a également mené une campagne contre les vendeurs ambulants, confisquant leurs marchandises et imposant de lourdes amendes à leur encontre.En Cisjordanie occupée, un officier israélien appuyé par une unité militaire a déposé des avis, sur l’une des rochers de la région de Dora, à AlKhalil. Ces avis préviennent les habitants que des dizaines de milliers de m2 de terres agricoles seront bientôt confisqués.Les colons ont eux aussi procédé à des agressions contre les Palestiniens de la Cisjordanie.Dans la région d’AlKhalil, des colons ont déraciné plus de cent arbres de raisins et des amandiers, et endommagé les terres agricoles des Palestiniens.Parallèlement, les forces d’occupation ont mené une campagne de perquisitions, dans la région d’AlKhalil arrêtant six Palestiniens.Les forces sionistes ont également encerclé une maison près de la Ligue des universitaires dans la ville d’Al-Khalil, avant de l’envahir et détruire tous ses contenus. Ces agressions interviennent au moment où les détenus palestiniens incarcérés dans la prison de « Remon » au Néguev faisait face à des attaques de la part des forces d’occupation. 17 d’entre eux ont été blessés.
Dans ce contexte, le directeur d’un centre s’occupant à la question des détenus, Fouad al-Khafache, a appelé l’Autorité palestinienne et les organisations des droits de l'homme, à œuvrer pour stopper ces agressions. Il a mis en garde contre le fait de leur laisser seuls faire face à ces tortures.
Al-Khafache a en outre appelé à la nécessité de soutenir la question des détenus et de transformer le 25 septembre à une journée de colère le long de toute la Palestine, précisant que les détenus vont organiser, ce jour là, une grève générale de faim . 
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Le moratoire sur le gel des colonies prendra fin le weekend prochain

21/09/2010
Les négociations continueront-elles après ce weekend? Alors que le moratoire sur le gel des colonies touche à sa fin, la poursuite du processus de paix reste incertaine.
Le moratoire de 10 mois sur le gel de la colonisation en Cisjordanie prendra fin ce weekend dans la nuit de samedi à dimanche. Si il n'est pas prolongé, il se pourrait que les négociations prennent fin dès lundi prochain. Le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré lundi à l'AFP que "les négociations se poursuivront tant que la colonisation est gelée mais je ne suis pas prêt à négocier un seul jour si la colonisation reprend." Ce n'est pas la première fois que Abbas met en garde Israël contre cette éventualité, mais jusqu'à présent le premier ministre israélien refuse toujours de prolonger le moratoire. Abbas a annoncé qu'il n'était "pas opposé à un gel de la colonisation pour un mois ou deux" affirmant qu'il était possible si le gel était prolongé de "conclure un accord de paix sur toutes les questions liées au statut final."
Le Quartet pour le Moyen-Orient a publié dans la matinée un communiqué appelant Israël à poursuivre le gel des colonies. "Pour le Quartet, le moratoire admirable sur le gel des colonies mis en place en novembre dernier a eu un impact positif, aussi nous demandons son prolongement" indique le communiqué. L'administration américaine a elle aussi appelé à la poursuite du gel à deux reprises.
Mais rien n'y fait, il semble que Netanyahou ne cèdera pas. Lundi, le président Abbas rencontrait à New-York le président israélien Shimon Peres. Celui-ci, a déclaré à son homologue palestinien : "Vous ne pouvez pas demander à Netanyahou des choses qu'il ne peut se permettre de faire pour des raisons politiques." La coalition de droite menée par Netanyahou est en effet majoritairement contre le prolongement du moratoire, et Netanyahou ne veut pas prendre d'initiatives qui risqueraient de fragiliser sa position.
De plus, côté israélien, la position défendue veut que le processus de paix soit plus important que le moratoire et que de fait, la reprise ou non de celui-ci ne doit pas avoir d'impact sur la poursuite des négociations. Ainsi Peres a déclaré à New-York : "Les négociations sont plus importantes que telle ou telle maison ; tout cela ne doit pas mettre en échec les pourparlers." Le même argument est utilisé par Ehud Barak, le ministre israélien de la défense. Lundi, lors d'une rencontre avec Hillary Clinton, secrétaire d'État des États-Unis, il a insisté sur le fait que "les décisions que doivent prendre les israéliens comme les palestiniens sont bien plus importantes, dramatiques et historiques que la question des constructions."
Netanyahou a pour sa part déclaré : "Nous avions convenus qu'il n'y aurait pas de conditions préalables à la reprise des négociations. On ne peut pas réintroduire celles-ci cinq minutes après que les pourparlers aient commencé." Et pourtant, lui ne se prive pas. Il a ainsi affirmé la nécessité d'imposer une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain en prévision d'un éventuel front militaire à l'est si les palestiniens "venaient à changer leur politique". Il a précisé qu'il avait été clair sur ce point avant le début des négociations, et que pour garantir la paix et la sécurité d'Israël, cette présence militaire était indispensable. Pour couronner le tout, Netanyahou ajoute : "Je suis persuadé que nous pouvons réconcilié le désir de souveraineté des palestiniens avec notre besoin de sécurité."
Si certains avaient encore des doutes sur la mauvaise foi du gouvernement israélien, ces dernières déclarations devraient y mettre un terme. Netanyahou n'hésite pas, en même temps qu'il condamne cette pratique chez Abbas, à imposer certaines conditions qui ne peuvent être négociées. C'est ce qu'on appelle plus couramment des conditions préalables. Quand au désir de souveraineté palestinien qu'il désire satisfaire, ce sera une souveraineté limité par la présence d'une minorité étrangère, les colons, et une présence militaire, dans la vallée du Jourdain. Mais Netanyahou pour le moment satisfait tous ses objectifs. La reprise des négociations fait oublier à l'étranger tous les crimes commis par Israël ces dernières années, Plomb Durci ou l'attaque de la Flottille par exemple. Il fait également passer tous les crimes actuels, car les colons ne se gênent pas pour confisquer de leur propre chef des territoires palestiniens en Cisjordanie, et l'armée israélienne n'hésite pas à intervenir en territoire sous contrôle de l'AP quand elle veut mener une opération militaire. Netanyahou réussit même à faire oublier à tous les dirigeants du monde que les colonisations ne sont tout simplement pas légales. Les discussions actuelles portent sur le prolongement ou non du moratoire, mais qui parlent de l'illégalité des colonies? Pourtant, aux regard du droit international, toutes les colonies le sont. Enfin, la question des négociations justifie totalement la présence de Abbas à la tête de l'AP. Pourtant son mandat a expiré depuis longtemps déjà. Et aucune élection n'a eu lieu depuis. Mais cela ne semble gêner personne.Surtout pas  Netanyahou qui, avec Abbas, a réussit à mettre une coopération militaire sans précédent, entrainant la capture et la répression de plus en plus d'opposants politiques en Cisjordanie.
Abbas continuera-t-il les négociations? Netanyahou n'en doute pas. Comme il l'a déclaré lors d'une conférence, il est persuadé que Abbas poursuivra les négociations malgré la reprise de la colonisation. La suite lundi prochain. 

Le gel des implantations israéliennes suspendu au sort d'un espion israélien

Mardi, 21 Septembre 2010 17:49 
Al-Manar - Selon des sources israéliennes, une proposition israélienne a été soumise récemment à l'administration américaine qui parrainent des négociations directes avec les Palestiniens ,
de libérer l’espion Jonathan Pollard en échange de la prolongation de trois mois du moratoire sur les implantations de colonies !Selon la radio militaire israélienne, les services de Benyamin Nétanyahou auraient approché Washington via un intermédiaire pour proposer une prolongation de trois mois du moratoire sur les implantations de colonies. Cette libération permettrait au premier ministre israélien d'obtenir des concessions de la part de l'extrême droite, affirme le Guardian, qui souligne néanmoins que le projet ne recueille pas l'assentiement des colons, ni de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. La radio a indiqué qu’un proche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a récemment demandé à une personne qui avait de bonnes relations avec les Palestiniens et les Américains pour discuter de l'idée avec l'administration américaine.De son côté, le bureau de Netanyahou a affirmé qu’il n'était pas au courant d'une telle proposition réiterant la position de Netanyahu selon laquelle le gel de colonies prendra fin comme prévue soit le 26 de ce mois.
La radio israélienne a ajouté qu'il n'y avait aucune information en ce moment sur une réponse de la part de l'administration américaine à cette idée.
Et pour rappel, Jonathan Jay Pollard est cet analyste civil juif américain, qui a travaillé dans les services de renseignement de la marine, et qui a été condamné à la prison à perpétuité le 4 mars 1987 pour espionnage en faveur d' « Israël ».Il avait été interpellé par le FBI en novembre 1985 devant l'ambassade d' « Israël » à Washington, qui lui avait refusé l'asile. Auparavant, il a livré "des mètres cubes" de documents à ses agents traitants israéliens, selon les termes d'un ancien directeur de la CIA. Considéré par les Américains comme un "traître" et "l'un des pires espions de l'histoire des Etats-Unis", il avait reçu 50 000 dollars et s'en était vu promettre 300 000 supplémentaires par l'Etat hébreu.
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"Israël" appréhende les retombées du boycott hollandais

Mardi, 21 Septembre 2010 17:53 
IRIB - Selon un expert israélien dans les affaires européennes , « le refus de l'Association des municipalités néerlandaises d'organiser une visite aux Pays-Bas d'une délégation de représentants locaux israéliens car des représentants venant de Cisjordanie en font partie, n'est que le début d'une vaste campagne européenne de boycott contre Israël ». Un professeur à l'université Ben Gourion de Beersheba, dans le sud de l'entité sioniste, Sharon Verdo a déclaré dans le quotidien Yedioth Ahronoth qu'Israël devrait s’inquiéter de la décision néerlandaise !
Et d’ajouter : «Il y a ici un gappe moral entre les deux societés et un sentiment d'hostilité contre l'État d'Israël, la position d'Israël est très difficile en Europe, il n'est pas considéré comme légitime aussi longtemps qu'il est consideré comme un Etat occupant ! ».
Il a précisé que «les Pays-Bas sont un membre fondateur de l'Union européenne et cette décision refléte la perception réelle du public en Europe à l’égard de l’occupation qui n'est pas juste à leurs yeux ».
Verdo : «je n’accorde pas d’attention à la politique, mais je n’inquiète des peuples de l'Europe, car ils considèrent Israël un Eta violant et occupant qui ne s'intéresse pas à un processus de paix et en fin de compte les dirigeants seront amenés à se soumettre aux désirs de leur peuple».
Par ailleurs, le ministre d'extrême droite des affaires étrangères, Lieberman a déclaré que c'était une "pratique inefficace et dépassée" ajoutant "nous espérons que cette décision ne restera pas le fin mot de l'histoire." Plus radicale dans ses propos, Aryeh Eldad, un député d'extrême droite à la Knesset (Assemblée israélienne) va jusqu'à dire que "cette soumission hollandaise aux Arabes reflète la soumission à la minorité musulmane qui grossit progressivement aux Pays-Bas, qui est elle même le reflet de la soumission de Netanyahou à Obama en ce qui concerne le gel de la colonisation."
Le président de l'association à l'origine du voyage, Shlomo Buhbut, se dit étonné de cette décision, lui qui a déjà effectuer ce genre de rencontre en France, en Chine ou encore au Danemark. Il ajoute que cette décision "nuit aux chances de favoriser la paix" dans le conflit israélo-palestinien.
Côté néerlandais, la décision est pleinement justifié. Arjen Konijnenberg, porte parole de la VNG a déclaré à l'AFP que "la Cisjordanie ne fait pas officiellement partie d'Israël. Or, des négociations sont en cours entre Israéliens et Palestiniens sur la Cisjordanie. La VNG ne veut pas donner l'impression de favoriser une des parties en organisant cette visite."
La décision a été prise en commun par la VNG (l’agence de coopération internationale de l’Association des communes néerlandaises) et le ministère des affaires étrangères.Rappelons au passage que, toutes les colonies israéliennes de Cisjordanie sont considérées dans le droit international comme illégales, et les frontières d'Israël se limitent aux territoires d'avant 1967. Israël n'a donc aucun droit de s'approprier des territoires de Cisjordanie. Et, rappelons aussi que Netanyahou a refusé de prolonger le gel de la colonisation au delà du 26 septembre, contrairement aux affirmations de Aryeh Eldad. 
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Tamimi: "Israël a injecté des matières chimiques dans l'infrastructure d'AlAqsa"

Mardi, 21 Septembre 2010 17:54 
IRIB - Le mufti d’AlQods cheikh Tayssir Tamimi a accusé « Israël » d’injecter des matières chimiques dans les bases de la sainte mosquée d’AlAqsa pour qu’elle tombe dès le premier séisme. Dans une interview lundi au quotidien tunisien « Alousboui », cheikh Tamimi a indiqué que les travaux de creusements israéliens à AlQods ont atteint « un niveau dangereux qui menace la mosquée d’AlAqsa, désormais suspendue en l’air ».Selon lui, « Israël » a injecté des matières chimiques dans les rochers et creusé les bases et les tunnels, provoquant des destructions dans son infrastructure et des fentes dans ses murs.Le mufti a considéré que les autorités de l’occupation misent sur un tremblement de terre ou un séisme pour faire tomber la mosquée d’AlAqsa, afin d’y construire leur temple présumé.Il a qualifié de « grande honte » le silence arabo-islamique face aux dangers qui menacent la mosquée, et de « massacre civil» la politique israélienne d’expulsion des habitants d’AlQods et du déracinement de plus d’un million d’oliviers. Il a par ailleurs révélé un plan israélien baptisé « projet vingt vingt » qui vise à importer près d’un million de juifs à AlQods d’ici 2020, ajoutant qu’un millionnaire juif américain, nommé Irving Moscovic, finance ce plan en payant de son propre argent des centaines de millions de dollars par an pour le renforcement de la colonisation et la construction des colonies à AlQods. Sur un autre plan, le mufti d’AlQods a assuré que les négociations en cours entre Israéliens et Palestiniens seront vouées à l’échec parce que les dirigeants israéliens ne sont pas sérieux de parvenir à la paix. Selon lui, une décision internationale est derrière le lancement des pourparlers de paix, afin de masquer d’autres choses sur le terrain.
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Abou Obeida : La vidéo sioniste à propos de Shalit est une propagande mensongère

[ 21/09/2010 - 08:26 ]
Gaza - CPI
Les brigades du martyr Izz el-Deen al-Qassam (la branche armée du Mouvement de la résistance islamique du Hamas) ont nié tout lien avec la vidéo sioniste à propos du soldat Gilad Shalit, qui a été publiée par les médias sionistes, le lundi soir 20/9.
«Le porte-parole des Brigades d’Al Qassam, Abou Obeida a déclaré dans un communiqué de presse:" Nous démentons avoir remis cette vidéo concernant Shalit et sa diffusion n’est qu’une propagande mensongère sioniste fabriquée »
Il a ajouté :" Les brigades d’Al Qassam n’ont aucun lien avec cette vidéo parue dans les médias de l'ennemi occupant ", tout en soulignant que lorsque les brigades d’Al Qassam publient un message ou une vidéo, ils le font sur leur site Web.
Les médias sionistes ont diffusé une vidéo d'une minute et demie prétendant que les Brigades d’Al-Qassam l’ont publiée. Elle montre des hommes armés debout à côté du soldat israélien capturé dans la bande de Gaza, Gilad Shalit, l'un d'eux porte une mitrailleuse et l’autre sort des papiers et d’autres choses de son sac, puis lorsque l'écran devient noir et ce message apparait : "La mission sera-t-elle terminée ?", puis la vidéo se termine par le bruit d'une rafale de mitraillette.

De violents affrontements entre les Palestiniens et les soldats sionistes à Selwan

[ 21/09/2010 - 09:34 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources locales ont rapporté que de violents affrontements ont éclaté, lundi soir 20/9, entre les citoyens palestiniens d'un côté, et les forces de l'occupation israélienne et des groupes de colons extrémistes sionistes d'un autre, dans le quartier de Baten Hawa et le quartier central dans le village de Selwan, au sud de la mosquée sainte d'al-Aqsa, à Al Qods occupée.
Les sources ont déclaré que les affrontements ont éclaté après que les policiers sionistes aient saisi une maison dans le quartier, et attaqué les habitants, ce qui est devenu dernièrement une habitude quotidienne surtout durant les fêtes juives.
Les mêmes sources ont ajouté que les soldats sionistes ont renforcé leur présence dans la zone, et ont bloqué la route principale dans le quartier, tout en lançant des bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène, tirant à balles réelles et en caoutchouc sur les résidents palestiniens.
Une tension règne sur tous les quartiers du village de Selwan, au milieu d'une crainte de l'escalade sioniste, plus particulièrement lors de la présence militaire sioniste plus intense dans la zone.

Les négociations : Netanyahu affirme la poursuite de la colonisation et Abbas l’approuve

[ 21/09/2010 - 09:06 ]
Qods occupée-CPI
Le premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu a répété lundi que son gouvernement ne prolongera pas le moratoire prétendu du gel de la colonisation, adopté le 25 novembre 2009 pour une durée de 10 mois. Cela devant l'insistance de Washington qui tente actuellement avec le Quartet de faire pression sur Netanyahu pour un prolongement de ce moratoire.
"Il n'y a pas de changement dans notre position", a martelé Benjamin Nétanyahou devant les ministres de son parti «  Likoud ».
Pour pousser l’ex-président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas à accepter les pressions de son gouvernement sioniste,  Netanyahu avait suggéré qu'il pourrait cependant limiter l'affluence des nouvelles constructions.
De son côté, Abbas prétend que cette question (le gel de la colonisation) reste pour lui très importante et primordiale, et qu’elle bloquera complètement les négociations en cours entre les deux côtés. Totuefois, il a déclaré lundi qu'il ne s’opposait pas à un gel de la colonisation pour un mois ou deux, après l’expiration officielle du moratoire le 26 septembre.
Notons qu’une conférence du Quartet pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU et Russie), en présence de la chef de la diplomatie britannique Mme Ashton doit avoir lieu aujourd’hui, mardi 21 septembre.
Il est à noter que le moratoire prétendu par le gouvernement sioniste porte sur les implantations en Cisjordanie, où habitent environ 300 000 colons sionistes, mais pas sur les milliers de chantiers déjà engagés auparavant, ni la construction des bâtiments publics, comme les écoles et les synagogues, ni sur Jérusalem-Est (la partie-Est d’al-Qods occupée).

Hamas condamne la campagne sioniste contre les détenus palestiniens

[ 21/09/2010 - 09:23 ]
Damas – CPI
Le mouvement du Hamas a renouvelé sa condamnation de la campagne criminelle lancée par la direction des prisons nazies sionistes contre les détenus palestiniens, en tenant l'entité sioniste pour responsable de cette guerre féroce et de ses conséquences contre eux.
Le mouvement a aussi critiqué la négligence et le silence de la communauté internationale envers ces crimes perpétrés par les sionistes contre des milliers de prisonniers palestiniens au moment où tout le monde pleurniche pour un caporal sioniste (Gilad Shalit) qui a été capturé lors de ses agressions contre la Bande de Gaza.
Dans un communiqué publié, le lundi 20/9, par son bureau d'information en commentaire à la campagne barbare sioniste lancée par l'administration des prison de l'occupation israélienne contre les détenus héros palestiniens, notamment dans la prison d'Ofer, Hadarim, Rimoune et Chata, le Hamas a appelé toutes les organisations internationales et principalement l'ONU, tous les pays concernés et le peuple palestinien à se solidariser et à soutenir les détenus dans les prisons sionistes pour mettre fin à l'injustice et au terrorisme pratiqués contre eux par les forces occupantes.
Le communiqué a appelé la communauté internationale à faire pression sur l'entité sioniste pour libérer tous les prisonniers palestiniens.