jeudi 16 septembre 2010

Sous Couvert De Négociation Bidon Israël Lance Une Campagne De Lobbying Pour Revaloriser Ses Relations Avec L’UE

Mercredi 15 Septembre 2010
Tous les moyens sont bons, incluses des discussions bidon avec des collaborateurs palestiniens qui ne représentent plus qu’eux -même, pour obtenir encore plus d’avantages de l’UE. Faisons barrage à cette campagne de lobbying en contactant les députes européens pour s’opposer au « dégel » du processus de revalorisation des relations UE Israël. 
En Avril 2009, après les attaques massives de l’armée israélienne contre la population civile palestinienne de Gaza - l’Opération Plomb Durci, dont le Rapport Goldstone mis au placard par Ban Ki Moon ce laquais des Américano Sionistes dénonçait les crimes de guerre israéliens - l’Union européenne a suspendu le processus de revalorisation des liens US Israël mais aussi parce que Netanyahou avait alors annoncé une reconsidération du processus de paix et la suspension des discussions « indirectes » bidon Israël AP.
Le ministère israélien des affaires étrangères a demandé à de hauts responsables de l’Union européenne de redémarrer le processus de revalorisation des liens UE Israël le justifiant par la reprise des discussions directes entre Israël et « l’Autorité Palestinienne » - les collaborateurs d’Israël la clique Abbas Fayyad - depuis début Septembre.
Après la rencontre Netanyahou Abbas à Washington début Septembre le ministère des affaires étrangères israélien a décidé de s’adresser aux 27 états membres de l’UE ainsi qu’à la responsable des affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, leur demandant de redémarrer le processus de revalorisation des liens Israël UE.
Selon la presse israélienne, citant une source haut placée au ministère des affaires étrangères israélien, une directive a été envoyée la semaine dernière, à la représentation d’Israël à Bruxelles et aux ambassades israéliennes dans les pays membres de l’UE avec des instructions pour prendre des initiatives diplomatiques pour faire pression pour redémarrer ce processus.
La directive intitulée : « Utiliser comme levier le redémarrage des discussions à Washington pour renouveler l’agenda européen » donne comme instruction aux ambassadeurs israéliens de s’adresser aux échelons les plus élevés des gouvernements dans les pays où ils sont en poste et à l’UE, le message étant que le redémarrage des discussions de paix a crée les conditions appropriées pour « dégeler » la revalorisation des relations Israël UE. Toujours dans cette directive il est recommandé d’utiliser l’argument comme quoi plusieurs pays membres de l’UE ont récemment revaloriser leurs relations diplomatiques avec l’Autorité Palestinienne pour justifier de la revalorisation des liens UE Israël.
L’UE a décidé malgré une forte opposition populaire ainsi qu’au sein du parlement européen de revaloriser ses liens avec Israël en Décembre 2008 après une longue campagne de lobbying par les responsables du régime sioniste ses représentants à l’étranger ainsi que ses agents d’influence infiltrés aux sein des instances gouvernementales et européennes. Cette revalorisation permet à Israël de bénéficier d’une plus grande coopération de l’UE dans plusieurs domaines et accorde un statut préférentiel commercial élargi aux produits israéliens. Si cette nouvelle revalorisation pour compléter la précédente devait avoir lieu cela permettrait à l’économie israélienne de bénéficier d’un boom de plusieurs millions d’euros.
Israël rappelle que de nombreux ministres des affaires étrangères des 27 pays membres de l’UE avaient dit l’an dernier que si des progrès étaient faits dans les « négociations » Israël AP, cela offrirait de même l’opportunité de redémarrer les discussions pour revaloriser les relations UE Israël.
C’est évident que ces nouvelles discussions bidon Israël AP ont lieu sous la pression de l’Administration Obama pressée avant les prochaines législatives aux US en Novembre d’obtenir des pseudo avancées dans ce simulacre de processus de paix avec la complicité de Pharaon Moubarak un pied dans le sarcophage et qui espère ainsi léguer à son fils la capitulation palestinienne et un avenir économique radieux pour son pays inféodé aux Américano Sionistes.
Côté palestinien, la clique collaborasioniste d’Abbas Fayyad a le dos au mur : pression américaine mais aussi pression de l’UE qui menace de réduire considérablement l’aide de 300 millions d’euros accordée à cette pseudo « Autorité Palestinienne ».
Coté israélien, le lobby sioniste ayant une emprise totale sur les résultats des prochaines élections US via ses largesses financières aux candidats des deux bords, Netanyahou peut sans risque jouer le jeu du simulacre de négociations et même se montrer beau joueur en proposant un « gel partiel » de la reprise des constructions dans les colonies de Cisjordanie occupée.
Le Time Magazine Du 2 Septembre titrait « Pourquoi Israël n’en a rien à faire de la paix » expliquant - au grand dam de l’ADL (Anti Diffamation Ligue) l’un des nombreux gardes chiourmes sionistes aux US qui l’a traité « d’antisémite » - que les Israéliens après plusieurs années sans attentat suicide considèrent désormais les Palestiniens plus comme une nuisance pour leur développement économique que comme une menace pour la survie de leur état, et se sont accommodés du « statut co « cherchant à tirer un maximum de leur économie en plein boom et n’ayant qu’une idée en tête : faire la fête.
Il serait grand temps que les dirigeants palestiniens du Fatah, Abbas en tête, s’ils leur restent un tant soit peu de respect pour leur propre peuple, ou à défaut un tant soit peu d’estime de soi, arrêtent tout simulacre de négociation décrètent immédiatement la dissolution de l’ »Autorité Palestinienne » et laissent au peuple palestinien le soin de décider pour lui-même de son futur avant que l’Histoire ne les jugent pour Haute Trahison.
Quant au lobbying israélien auprès de l’UE il faut le contrer rapidement mais aussi plus que jamais amplifier la campagne de BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) maintenant bien rodée et qui fait des émules et des adeptes tous les jours partout.  
Myriam Abraham

Netanyahou tient tête à Obama sur le dossier des colonies

 
Alors que le président Obama lançait vendredi dernier un appel au gel total de la colonisation en Cisjordanie, dans le but de mener à bien la suite des négociations, le premier ministre israélien Netanyahou a déclaré qu'il ne gèlerait pas les constructions.
Netanyahou a déclaré qu'il ne prolongerait pas le moratoire sur le gel de la colonisation en Cisjordanie, mais qu'il pourrait néanmoins limiter le nombre de constructions et faire en sorte que la reprise de la colonisation ne se fasse que dans les colonies les plus importantes, comme Ariel, Ma'aleh Adumim et Gush Etzion. Le moratoire de dix mois sur le gel des colonies prendra fin le 30 septembre prochain. C'est un point central dans les négociations, du fait que l'Autorité Palestinienne ait mainte et mainte fois répété que la reprise de la colonisation marquerait la fin du processus de paix. Husam Zomlot, un porte parole de l'AP a répété cet engagement. "Notre position est claire" affirme-t-il "si la colonisation reprend, nous quittons les négociations."
Netanyahou de son côté a déclaré qu'il ne permettrait pas la construction de plusieurs dizaines milliers de bâtiments mais qu'il ne voulait pas non plus "geler la vie des habitants des colonies". Il a également déclaré que "entre le zéro et le un il existait une infinité de propositions". Il n'a fait aucune remarque sur la demande officielle de Obama quand au gel total de la colonisation.
La prochaine rencontre entre les chefs d'État doit avoir lieu mardi en Égypte, où les États-Unis seront représentés par la secrétaire d'État Hillary Clinton et l'envoyé spécial au Moyen-Orient George Mitchell. Netanyahou, suite à une réunion de son cabinet ministériel dimanche a mis en avant l'importance de la reconnaissance d'Israël en tant qu'état juif. Il se prononce pour la construction de deux États "pour deux peuples" et regrette ne pas avoir entendu la phrase deux États pour deux peuples dans la bouche des palestiniens."Je les entends parler de deux États mais je ne les entends jamais parler de deux peuples" déclare-t-il. Chez les négociateurs palestiniens en revanche, la priorité est de délimiter les frontières du futur État palestinien. Quand à la question de la reconnaissance d'Israël en tant qu'État juif, l'AP se prononce majoritairement contre, car cela menacerait les arabes vivant en Israël, qui représentent quasiment 20% de la population.
Un rapport de l'association israélienne Peace Now (la paix maintenant) publié lundi matin, affirme que 13.000 constructions pourraient commencer dès la fin du mois de septembre. Le rapport classe les constructions dans plusieurs catégories.
Tout d'abord, au moins 2066 bâtiments sont prêts à être construits dès la fin du gel, sachant que leurs fondations ont déjà été mises en place et que les permis ont été signés. Selon Peace Now, des centaines d'autres bâtiments pourraient potentiellement entrer dans cette catégorie, mais l'association déclare manquer d'informations.
De plus, au moins 11.000 autres constructions ont déjà reçu un permis de construire. Netanyahou déclarait qu'il ne donnerait pas de permis pour de futures constructions, mais celles- ci, à moins d'un gel total, pourront être bâties en toute "légalité", selon la loi israélienne. Netanyahou déclarait également que la colonisation ne reprendrait que dans les colonies principales, or 5.000 de ces permis ont été délivrés dans des colonies isolées.
Enfin, 25.000 autres constructions potentielles ont déjà été approuvées par les autorités israéliennes, mais nécessitent à nouveau le consentement du gouvernement. Pour effectuer ces constructions, les colonies doivent d'abord trouver les fonds nécessaires ainsi que des résidents potentiels, ce qui bien sur limite le nombre d'unité qui seront réellement construites. Cependant, cela laisse la porte ouverte à un nombre énorme de constructions potentielles.
Source : Palestine News Network - 13/09/2010
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Israël somme la Communauté internationale de menacer la Syrie

15/09/2010  
L’entité sioniste a sommé la Communauté internationale de menacer la Syrie de vouloir bombarder un de ses centres de recherches si elle continue à armer le Hezbollah et le Hamas.
Selon le quotidien israélien « Jérusalem Post », cette requête israélienne a été lancée par le directeur de l’organisme de contre-terrorisme en Israël Nitzane Noriel, lors de la rencontre orgqnisée par l’Institut international de lutte contre le terrorisme à Herzlia, lundi dernier.
«  La communauté internationale doit envoyer un signal à la Syrie, comme quoi l’institut sera détruit la prochaine fois s’il soutiendra le terrorisme » a-t-il signifié. Selon le bureau du Premier ministre, Noriel visait par là l’institut syrien des études et des recherches scientifiques, qu'il accuse de fournir des armements au Hezbollah et au Hamas.
Ces deux mouvements de résistance détiendraient selon les assertions du responsable israélien un armement que l’Europe ne possède pas . Prétendant que le Hamas détient des drones et des armes de longue portée.

« Une fois l’hiver passé, le soleil brillera »

mercredi 15 septembre 2010 - 06h:26
Jody McIntyre - Live from Palestine
Quand la construction du mur israélien a commencé dans leur village en mai 2008, les habitants du village de Nilin en Cisjordanie occupée ont lancé une campagne de résistance non-violente contre le vol de leurs terres.
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Des manifestants près du mur d’Israël à Nilin ; une colonie israélienne ici en arrière-plan. (ActiveStills)
Ils ont obéi à une philosophie d’action directe, coupant la barrière électronique et les barbelés pratiquement toutes les semaines jusqu’à ce qu’Israël ne décide d’ajouter des blocs compacts de 6 mètres de haut à la barrière, que les manifestants ont réussi à renverser. Les habitants de Nilin ont payé cher leur combat pour leurs droits - cinq villageois ont été tués dès la première année de protestation - mais ils n’ont montré aucun signe de relâchement. Jody McIntyre a interviewé Mohammed Amireh, un leader du Comité Populaire de Nilin Contre le Mur et les Colonies pour l’Electronic Intifada.
Mohammed Abdulkader Amireh : J’ai quatre enfants, deux fils et deux filles. Mes deux garçons sont nés avec une maladie de la peau pour laquelle il n’y avait pas de traitement médical, mais qui peut être soulagée en appliquant de l’huile d’olive. J’ai perdu toutes mes terres de Nilin à cause du mur et de la colonisation. Ce mur a dépossédé presque toutes les terres des fermiers de Nilin : nous avons perdu 2 700 oliviers, 3 000 km² de terres, et cinq de nos frères morts en martyrs pendant nos manifestations contre le mur. Nous avons subi dans centaines de blessures par des munitions et par des balles d’acier recouverts de caoutchouc, et des femmes enceintes ont fait des fausses couches à cause des bombes aveuglantes que des soldats lançaient dans leur maison.
107 personnes ont été emprisonnées pour avoir participé aux manifestations contre le mur, 11 d’entre elles le sont toujours aujourd’hui. Trente-neuf personnes ont été tuées par des balles spéciales de calibre 0.22, connues pour faire un maximum de dégâts après avoir pénétré dans le corps, et beaucoup d’entre eux souffrent toujours de ces blessures parce que les balles restent dans leur corps. Plusieurs incendies ont frappé les maisons dans lesquelles des bombes aveuglantes ont été lancées et qui ont pris feu. Mais nous ne renoncerons jamais, et nous devons continuer notre combat pour la paix et la justice pour les Palestiniens et pour tous dans le monde.
J’ai été blessé plusieurs fois, une fois par une balle de caoutchouc qui est entrée dans la main qui protégeait mon visage. J’ai aussi été tabassé par des soldats israéliens à de nombreuses occasions. On m’a arrêté quatre fois, je suis resté emprisonné quelques mois la première fois, huit jours la deuxième fois, et un jour les deux dernières fois. Je me souviens qu’une des dernières fois, les commandants israéliens me menaçaient de m’emprisonner encore huit jours de plus. Je leur ai répondu que je m’en foutais qu’ils me gardent huit jours, huit semaines ou huit ans ... ça ne m’empêcherait pas de protester contre le vol de ma terre. Soudainement, il a appelé un de ses collègues et lui a ordonné de me relâcher immédiatement ; je n’avais pas encore compris que Ahmed Mousa, un garcon du village de 10 ans, venait juste de devenir notre premier martyr dans la lutte contre le mur. Je travaille comme professeur dans une école locale, et Ahmed manque fortement à ses amis ... ils ne comprennent pas pourquoi il a été tué. Il n’y avait même pas de manifestation là où il a été tué !
Je me souviens qu’une fois en cours de dessin, Ahmed a dessiné une image avec deux drapeaux, un palestinien et un israélien parce qu’il espérait que la paix arriverait, mais il ne savait pas que juste 10 minutes plus tard, une balle attendait de lui percer la peau.
Tout le monde à Nilin souffre directement à cause du mur et des colonies qui ont été construits dans nos terres. Moi, en tant que fermier, je ne peux pas marcher dans mes terres, et les 25 moutons et chèvres qui m’appartenaient dans le passé ont dû être vendus, parce que je n’avais plus rien pour les nourrir. Les gens de Nilin étaient presque tous fermiers, et maintenant que nous avons perdu nos terres, le taux de chômage a explosé.
Nous avons choisi la voie de la résistance non-violente, mais l’armée israélienne continue d’utiliser toutes ses armes contre nous. Nous espérons que notre combat finira bientôt, et que l’occupation prendra fin.
Jody McIntyre : Comment était la vie à Nilin avant la construction du mur ?
MA :Les gens à Nilin étaient fermiers ou travailleurs agricoles ; nous travaillions la terre non seulement pour fournir de la nourriture à nos familles et nos enfants, mais aussi pour nos animaux, nos moutons, nos chèvres, nos chevaux et nos ânes. Donc c’était une vie paisible. Les problèmes avec les colons sont survenus une fois qu’ils ont commencé à nous attaquer, nous les villageois, et à nous expulser de nos terres.
JM : Comment est née la résistance populaire à Nilin ?
MA : La première manifestation a été spontanée. Le 17 mai 2008, quand l’armée israélienne est arrivée sur nos terres accompagnée des bulldozers, ça a été un choc pour nous. Tous les fermiers se sont regroupés dans leurs terres simplement pour arrêter les bulldozers. Lors de cette manifestation, l’armée a arrêté Firas Amireh, un résident du village qui avait une femme et trois enfants, et ils nous ont forcés à payer 1 500 NUS (315€) pour sa libération.
Après cela, on a continué nos manifestations quotidiennement, choisissant la résistance non-violente car on sentait que c’était le meilleur raccourci pour atteindre le monde extérieur, pour que nos voix soient entendues et pour montrer que nous sommes des Palestiniens civilisés, et pas de violents terroristes comme nous décrivent les médias israéliens. Nous pensions que la résistance non-violente atteindra le cœur des gens plus que la violence, et si nous voulons faire disparaître la souffrance dans le monde, nous devons prendre un peu de cette souffrance sur nos épaules. Après tout, seule la paix apporte la paix, et seule la violence engendre la violence. Nous avons besoin de paix et de justice pas seulement en Palestine, mais partout à travers le monde, si nous devons gagner ce combat.
JM : Qu’est-ce qui a changé dans la vie de tous les jours depuis l’occupation et la construction du mur ?
MA : Eh bien, je travaille comme enseignant, et ici, les écoles ferment tôt, à environ 12h30, dans j’ai quartier libre dans l’après-midi. Avant, je devais aller dans mes terres tout le temps ; je faisais pousser du blé, des légumes, des olives, et mes moutons et mes chèvres me donnaient du lait et du fromage. Maintenant, je n’ai nulle part où aller pour travailler avec ma femme. Dans d’autres endroits de la Palestine, les soldats israéliens autorisent parfois les fermiers à se rendre sur leurs terres, mais personne dans ma famille n’y a jamais été autorisé, même pas pour récolter l’huile de nos olives, ou pour déraciner la mauvaise herbe autours de nos oliviers.
L’armée israélienne a même essayé d’instaurer un couvre-feu dans le village pour y annihiler la résistance populaire - le 7 juillet 2008, on a été sous couvre-feu pendant quatre jours, avec seulement deux heures par jour pour acheter de la nourriture - mais ça n’a pas marché, tout le monde était dehors dans les rues en train de manifester et de construire des barrages routiers de fortune pour empêcher l’armée de circuler. Je marchais dans les rues avec mon petit garçon dans les bras, pour leur montrer qu’ils ne pourraient rien faire contre notre détermination. Les gens des villages environnants venaient avec des voitures pleines de nourritures et de provisions pour faire cesser le couvre-feu ... c’était une belle marque de solidarité.
JM : Dans votre travail d’enseignant, quels effets de l’occupation avez-vous vu déteindre sur les enfants de Nilin ?
MA :Leur esprit a changé. Avant la construction du mur, tu avais des enfants comme Ahmed Mousa qui dessinaient des drapeaux palestiniens et israéliens ensemble. Maintenant, quand tu demandes aux enfants de faire un dessin, ils dessinent tous des soldats israéliens qui attaquent leur maison, qui répandent du gaz aveuglant, ou des martyrs enveloppés dans des drapeaux palestiniens. Je me souviens du deuxième garçon qui a été tué ... Yousef Ahmad Amireh. Il n’avait que 17 ans à l’époque.
Sa grand-mère l’a appelé et lui a dit qu’il lui manquait beaucoup, alors il a décidé d’aller lui rendre visite ... la maison de sa grand-mère n’est qu’à 200 mètres de la mienne. Mais quand il était devant ma maison, il a vu qu’il y avait des soldats à l’entrée du village qui lançaient des bombes aveuglantes et tiraient avec des armes à feu, et des jeunes garçons qui leur lançaient des pierres. Je lui ai conseillé de longer les maisons par derrière pour aller chez sa grand-mère plutôt que d’utiliser la route principale, mais il m’a dit qu’il avait peur qu’un soldat le voit et lui tire dessus, donc il est resté avec moi à l’entrée de ma maison, et on regardait les heurts entre les soldats et les jeunes dans la rue principale. Quand tout à coup, une jeep armée israélienne a foncé directement jusqu’à nous, un soldat est descendu et a tiré une balle ... je n’avais même pas remarqué que Yousef, droit comme un i à coté de moi, a été touché, mais quand je me suis tourné vers lui, j’ai vu le sang couler sur son visage.
Les enfants qui ont une fois cru à la paix, après avoir vu les actions brutales de leurs ennemis, n’y croient plus du tout. Mais en tant que professeur, je dis aux enfants que nous devons garder espoir, que l’ombre de l’occupation va partir, et qu’au matin, le soleil de la paix et de la justice brillera sur la Palestine. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera peut-être demain, ou dans un mois, ou dans un an, mais nous devons toujours garder espoir.
JM : Pouvez-vous me parler de la Route 446 ?
MA : La Route 446 a été construite par le gouvernement israélien en 1992, et il a été décidé que le village de Nilin serait coupé en deux. Beaucoup d’entre nous ont des frères et sœurs qui vivent de l’autre coté du village, et la plupart du temps, on ne peut pas aller les voir, soit parce que nous sommes sous couvre-feu ou parce que l’armée a installé un check-point mobile à l’entrée du village, et qui empêche les voitures d’entrer ou de sortir. Parfois, on a l’impression que c’est comme si des membres de notre famille vivaient dans un autre village ! Un autre problème est la nature dangereuse que représente une autoroute très fréquentée traversant un petit village comme le nôtre, rendant impossible aux enfants de marcher d’un coté du village à l’autre. Au lieu de ça, leur famille doit payer pour les bus pour emmener leurs enfants à l’école, ou des taxis pour les emmener voir un membre de leur famille vivant de l’autre coté du village. Sans parler des terrains qui ont été confisqués et des oliviers qui ont été déracinés pour construire cette Route 446.
La route a amplifié la colonisation de Modiin Illit, donc son objectif était clair, mais quand la route a été établie, on nous a dit que c’était une route comme toutes les autres, qu’Israéliens et Palestiniens pourraient utiliser. Maintenant, on nous interdit de voyager au sud de la Route 446, seulement vers le nord, mais qui sait si on conservera ce droit dans le futur. C’est devenu une route d’apartheid. Avant, on avait entendu parler d’un projet pour construire un tunnel souterrain pour les Palestiniens, mais nous ne savons pas si c’est vrai ou pas. Néanmoins, nous espérons que les colonies vont quitter nos terres, que l’occupation prendra fin, et ensuite que les citoyens palestiniens seront autorisés à emprunter cette route.
JM : Qui de Nilin est actuellement en prison ?
MA : Ibrahim Amireher est un homme de 43 ans qui a huit enfants, dont la plupart sont à l’université ... maintenant, c’est difficile pour eux d’acheter à manger, sans parler des études. C’est la troisième fois qu’Ibrahim est emprisonné. Comme moi, il a perdu toutes ses terres derrière le mur. Une fois, l’armée a essayé d’occuper sa maison tôt le matin, pour empêcher sa famille de se rendre à la manifestation, et des soldats ont blessé une de ses petites filles au cours de cette opération. Une autre de ses filles a été tuée par balle pendant qu’elle était à la fenêtre de sa maison. Hassan Mousa, un autre habitant de Nilin, est actuellement en prison ; professeur d’anglais à l’école, il avait étudié en Inde, et a été emprisonné par les Israéliens pour la simple raison qu’il était en général la personne qui correspondait avec les militants internationaux qui venaient nous soutenir, du fait de sa connaissance de la langue anglaise. Le tribunal a décidé que Hassan et Ibrahim resteraient en prison pendant un an, et paieraient 9 000 NIS (1 862€) chacun pour être relâché.
L’armée israélienne a obtenu des témoignages à charge contre Hassan et Ibrahim en enlevant des jeunes hommes du village et en les interrogeant sous la torture. Parmi les témoignages, certains disaient qu’ils jetaient des pierres pendant les manifestations, et donnaient de l’argent pour encourager les autres à faire de même. Tous ces témoignages sont totalement faux. Ces hommes ont toujours suivi la philosophie de la résistance non-violente, ont toujours dirigé leurs pensées vers la manifestation pacifique, et ont à peine assez d’argent pour subvenir aux besoins de sa famille, sans parler de celle des autres. Ils y en a encore neuf autres en prison, parmi lesquels Saddam Nafer, Ahmed Nafer, Mostafa Amireh, Saïd Amireh, Ibrahim Srour et beaucoup d’autres jeunes gens.
JM : Parlez-moi des manifestations de vendredi contre le mur.
MA : A chaque fois, nous essayons d’atteindre la porte que les soldats israéliens ont construit en face du mur. Parfois, on apporte un message aux soldats, pour leur dire que cette terre appartient aux simple fermiers, et que s’ils veulent vraiment une armée qui défende leur pays, ils n’ont qu’à repartir à leurs frontières comme l’ont stipulé les Nations Unies en 1967. Qu’ils nous laissent juste retourner à nos terres. Nous avons des familles, vous avez des familles ... On n’a pas besoin de souffrir encore plus.
JM : Comment les manifestations ont-elles évolué depuis deux ans, au moment des premières revendications ?
MA : Avant, on organisait quatre ou cinq manifestations par semaine, mais maintenant, on n’en a qu’un ou parfois deux. Des gens ont été tués dans les manifestations, et cela effraie certains à l’idée d’y participer. Beaucoup de jeunes hommes ne peuvent tout simplement pas se permettre d’aller en prison pour une deuxième ou une troisième fois. Plusieurs ont été blessés ... l’Autorité Palestinienne pourrait aider leur famille en finançant des aides médicales, mais personne ne peut soigner les traumatismes mentaux. Plusieurs personnes ont compris que l’armée israélienne a construit un mur psychologique, et ensuite un mur physique en face de celui-là, et elles sentent que maintenant que le mur existe, il est injustifié de continuer. L’armée israélienne utilise plusieurs tactiques différentes et des types de sanctions pour empêcher les Palestiniens de retourner dans leurs terres. Beaucoup, comme moi, ont toujours espoir que si on continue nos manifestations pacifiques, peut-être, juste peut-être, on pourrait sensibiliser les peuples du monde, mettre fin à cette occupation et retourner à nos terres.
JM : Vous avez dit que l’armée israélienne a construit un mur physique et psychologique, et ces deux murs sont maintenant terminés. Gardez-vous toujours espoir ?
MA : En hiver, beaucoup d’endroits dans le monde deviennent sombres pour plusieurs jours, semaines, et même mois. Mais une fois que l’hiver est terminé, le soleil brillera encore et toujours. Nous devons garder en tête le positif, pas le négatif. A travers l’histoire, plusieurs régimes ont imposé des occupations brutales à des peuples étrangers, mais elles ont toujours été surmontées. Cette occupation n’a rien de différent.
* Jody McIntyre est un journaliste du Royaume-Uni. Il écrit dans un blog appelé Life on Wheels qui peut être trouvé à jodymcintyre.wordpress.com. On peut le joindre à jody.mcintyre@gmail.com
30 août 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Yazid Slaim
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« En temps de guerre, il n’y a pas de civils »

mercredi 15 septembre 2010 - 06h:55
Nora Barrows-Friedman 
« En temps de guerre, il n’y a pas de civils », c’est ce qu’a déclaré le plus simplement du monde « Yossi », un militaire israélien responsable d’une unité d’entraînement, interrogé au jour deux du procès de la mort de Rachel Corrie, qui se déroulait à la Cour de Justice de Haïfa au début de la semaine.
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Le supplice de Rachel Corrie a symbolisé dans la psyché de millions de gens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza l’impitoyable politique israélienne de démolition de maisons palestiniennes.(Getty images)
« Un manuel, ça sert à la guerre, c’est pour ça qu’il a été écrit, » a-t-il ajouté.
Les militants des droits de l’homme, les amis et la famille de Rachel Corrie présents dans la salle de palais de justice ont été saisis d’effroi par la formulation brutale de ce soutien sans faille à la politique de discrimination d’Israël envers les civils - Palestiniens ou étrangers.
Cependant, replacée en situation, cette politique n’est pas une nouveauté. La feuille de route de l’armée israélienne en matière d’indifférence concernant les exécutions de Palestiniens, du massacre de Deir Yassine à Jérusalem en 48 aux bombardements de Gaza de 2008-2009 qui ont tué plus de 1400 hommes, femmes et enfants, montre que non seulement il s’agit là d’un cadre opérationnel bien ancré mais que jusqu’à maintenant cette orientation n’a été que rarement remise en question.
Rachel Corrie, la jeune militante pour la paix américaine d’Olympia à Washington, a été écrasée par le bulldozer Caterpillar D9-R, alors qu’elle essayait, ainsi que d’autres membres du mouvement non violent de solidarité internationale, d’empêcher la démolition imminente d’une maison palestinienne le 16 mars 2003 à Rafah dans la bande de Gaza. Depuis, Corrie, dont la famille continue à lutter en son nom pour la justice, constitue un symbole de solidarité.
Ses parents, Cindy et Craig Corrie, poursuivent en justice l’Etat d’Israël pour l’homicide hors la loi de Rachel - selon eux intentionnel - et cette série de témoignages demandés par les avocats de la défense de l’Etat fait suite aux dépositions des Corries de mars dernier. Les chefs d’accusation avancés par les Corries contre l’Etat sont d’une part, l’imprudence, d’autre part l’absence des mesures appropriées attendues dans un tel cas pour protéger la vie humaine. Un comportement qui viole à la fois le droit israélien et le droit international.
Les témoins ont maintenu que le chauffeur du bulldozer ne pouvait pas voir Corrie de sa cabine. Les avocats de l’Etat ont appelé trois témoins à la barre dimanche et lundi afin qu’ils prouvent que l’homicide n’était pas intentionnel et qu’il a eu lieu en un endroit décrété par l’Etat de « zone militaire interdite ». Leur argumentation s’appuyant sur la nomenclature « d’acte de guerre », avait pour but de décharger les soldats de toute culpabilité en vertu du droit israélien.
Le procès de Rachel Corrie focalise l’attention sur un seul évènement, un moment, un décès, le chagrin d’une famille. Mais il est important de rappeler le contexte dans lequel l’armée israélienne opérait ce jour de mars 2003, afin de bien comprendre l’importance du procès et ses répercutions médiatiques sept ans et demi plus tard. Yossi, l’instructeur militaire en chef, a décrit la zone où Corrie a été tuée comme « zone de guerre ». La défense nommée par l’Etat avance le même argument.
Mais avant toute chose, que se passait-il donc de si important à Rafah pour que Rachel Corrie s’interpose devant un bulldozer armé de 4 mètres de haut ?
D’après les statistiques de Human Rights Watch, Israël a étendu sa prétendue « zone tampon » à la frontière sud de Gaza après l’éclatement de la deuxième Intifada palestinienne fin 2000. « Vers la fin de 2002 » rapporte HRW, « après avoir démoli plusieurs centaines de maisons à Rafah, les forces militaires israéliennes ont commencé à construire une barrière de métal de huit mètres de haut le long de la frontière ».
La zone ainsi désignée par Israël comme zone tampon, inclut maintenant presque 35% de terre agricole, d’après une étude d’août 2010 publiée par le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA). D’après OCHA, cette politique affecte 113000 Palestiniens à l’intérieur de la bande de Gaza depuis ces dix dernières années, les fermes, maisons et villages étant intentionnellement rayés de la carte.
L’action non violente de Rachel Corrie - qui s’est interposée devant un bulldozer pour dénoncer cette politique de démolition, lui aura coûté la vie.
La maison pour laquelle Rachel Corrie est morte en essayant de la sauver, a été détruite ainsi que des centaines d’autres. La bande de Gaza est toujours un ghetto dont on ne peut sortir. Et d’innombrables familles palestiniennes n’ont vu aucune mesure de justice prise concernant la mort de leurs proches.
En 2005, un mandat d’arrêt a été émis contre le major général Doron Almog - supérieur responsable de la région Sud d’Israël - par une Cour de Justice britannique à propos de la démolition de 59 maisons à Rafah sous son commandement.
Il a été averti avant d’embarquer sur un vol pour le Royaume Uni, qu’il risquait d’être arrêté à son arrivée, aussi a-t-il annulé son voyage.
En ce qui concerne l’affaire Rachel Corrie, d’après les documents de l’armée israélienne obtenus par le quotidien israélien Haaretz, le Major Almog aurait donné l’ordre à l’équipe de détectives de l’Etat de mettre un terme à leurs recherches.
Un fait qui démontre que l’impunité des soldats israéliens et des hommes politiques peut - et sera - remise en cause en Cour de Justice. Et quand le procès reprendra le mois prochain, les Corries seront de nouveau au tribunal pour qu’enfin justice soit rendue à leur fille.
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction de l’anglais : J.M
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Les Trade Unions votent à l’unanimité le boycott et le désinvestissement

mercredi 15 septembre 2010 - 06h:55
Palestine Solidarity Campaign
Pour libérer la Palestine, la conférence annuelle des Trade Unions a voté en faveur de la campagne de boycott et de désinvestissement.
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Le moment du vote : un instant dont le mouvement syndical britannique peut être fier
Les syndicats britanniques ont mis tout leur poids en faveur d’une campagne de désinvestissement et de boycott des entreprises qui profitent de l’occupation illégale par Israël des territoires palestiniens.
Les syndicats ont voté à l’unanimité aujourd’hui à la conférence annuelle des Trade Unions pour une motion présentée par l’Association des salariés des Transports »(CNTS), appuyé par le GMB, et soutenu par l’UNSION, le PCS (les services publics et commerciaux de l’Union) et le FBU (Fire Brigades Union).
La motion demande que le Conseil général agisse en étroite collaboration avec le mouvement Palestine Solidarity Campaign pour encourager activement les sociétés affiliées, les employeurs et les fonds de pension à se désinvestir et à boycotter les produits des entreprises qui tirent profit des colonies de peuplement, de l’occupation et de la construction du Mur d’Apartheid.
Le Conseil a condamné le blocus israélien des territoires palestiniens, en particulier de la bande de Gaza, et les agressions meurtrières de mai dernier par l’armée israélienne contre les navires transportant des fournitures d’aide humanitaire à Gaza.
Le Conseil a également appelé à la fin immédiate du blocus de Gaza et à une enquête indépendante sur l’attentat contre le navire turc d’aide humanitaire, le Marmara Mavi, où neuf militants ont été tués.
Une déclaration distincte du Conseil général exige que les Trade Unions, qui représentent 6,5 millions de travailleurs à travers le Royaume-Uni, adoptent un programme concret d’action dès le mois prochain.
Hugh Lanning, président de la CFP, a déclaré : « Cette motion s’appuie sur celle déjà adoptée lors de la conférence de l’an dernier et qui avait décidé de faire campagne pour un boycott des produits provenant des colonies illégales en Cisjordanie. C’est un énorme pas en avant dans le mouvement pour la justice pour le peuple palestinien, et cela reflète une colère grandissante du public face à l’agression d’Israël envers les Palestiniens et envers ceux qui, comme les humanitaires de la flottille d’aide pour Gaza, tentent de les aider. »
Hugh Lanning a ajouté : « Les syndicats ont joué un rôle essentiel en aidant à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud et à apporter la liberté aux gens de ce pays. Le vote d’aujourd’hui montre que les syndicats britanniques sont prêts à se lever à nouveau pour appuyer un peuple opprimé - cette fois-ci les Palestiniens - et pour l’aider à gagner sa liberté. C’est un moment historique pour le mouvement syndical au Royaume-Uni, et dont il peut être fier. »
Contact pour la presse :
Sarah Colborne
T : 07971 424 296
E : sarah.colborne@palestinecampaign.org
14 septembre 2010 - The Palestine Solidarity Campaign - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinecampaign.org/in...
TRaduction : Info-Palestine .net
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Un État palestinien en 2017 : Un siècle après la Déclaration de Balfour ?

publié le mercredi 15 septembre 2010
Pr Chems Eddine Chitour

 
« Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi. Ce qui est à toi est négociable »
Devise attribuée par l’Occident à l’Empire soviétique
En l’occurrence il ne restera aux Palestiniens plus rien à négocier si ce n’est leur propre personne. Depuis, le temps, les Palestiniens après la Nekba de 1948 tentent de récupérer leurs territoires perdus notamment à partir de 1967. Ils croient naïvement à la légalité internationale. Les résolutions de l’ONU notamment celles du 22 novembre 1967 stipulent sans ambigüité aucune la restitution de tous les territoires acquis par la force après 1967 ainsi que la ville d’El Quods et le droit de retour pour les réfugiés chassés depuis 1948. « Les frontières d’Israël sont celles d’Auschwitz » disait Aba Eban. Elles ne sont donc pas figées et en expansion continuelle comme l’univers après le « big bang »
Petit retour pour comprendre les fondements du calvaire palestinien. Thami Bouhmouch explique :
« Le drame palestinien a débuté en 1917, lors de la fondation du « foyer national juif. (..) La déclaration Balfour visait probablement en sous-main à éloigner les juifs d’Europe. Toujours est-il que depuis cette date, l’entité sioniste a occasionné les destructions et souffrances les plus alarmantes. Des individus fanatisés venus de Pologne, de Kiev, de Biélorussie, de Grande Bretagne, etc. se déclarent maîtres des lieux, font main basse sur les terres, planifient les expulsions, la mort et la dévastation. Le peuple palestinien a affaire à un adversaire « sûr de lui et dominateur » (C. De Gaulle, 1967), un adversaire fourbe et d’une cruauté inégalée. (…) On annonce que les pourparlers avec les Palestiniens doivent s’engager sans condition préalable ; deux jours après, on crée la surprise en posant une condition sine qua non : reconnaître « Israël en tant qu’Etat juif ». On promet à chaque fois de stopper la colonisation, cependant que les constructions se poursuivent furtivement (plus de 100 colonies ont été créées depuis les accords d’Oslo) ». (1)
« Les « accords » signés sont systématiquement foulés aux pieds. Le phénomène a pris une ampleur invraisemblable. La boutade de Ben Gourion, à cet égard, est très éloquente : « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays » (cité par Nahum Goldmann dans Le paradoxe juif, 1976). La bravade est prononcée haut et fort, sur un ton plein de morgue et de dérision.(…) L’ordre d’expulsion relève d’un programme mûrement réfléchi : déposséder et chasser le plus grand nombre possible de Palestiniens. « Nous devons tout faire, disait Ben Gourion (1948), pour nous assurer qu’ils ne reviennent pas… Les vieux mourront et les jeunes oublieront »... (18/07/48, voir www.france-palestine.org) Qu’on en juge par les déclarations de ces leaders sionistes : « Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe » (Israël Koenig, in The Koenig mémorandum, 1976 - www.historyofisrael.info ) ; « Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles et leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs » (Yitzhak Shamir, 19/06/88 – www.anti-imperialisme.com ) (1)
A grands renforts de publicité Obama ouvre comme les précédents présidents un nouveau round de négociation à Washington le 2 septembre. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, sont convenus de se retrouver les 14 et 15 septembre "dans la région", puis toutes les deux semaines. Lors d’une intervention devant la presse en présence de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton avant le début des discussions, Benyamin Nétanyahou s’était adressé à Mahmoud Abbas en soulignant qu’il y aurait "des concessions douloureuses des deux côtés". "Reconnaissez Israël comme l’Etat-nation du peuple juif", a demandé le dirigeant israélien. "Cessez complètement la colonisation et l’embargo à Gaza", lui a répondu le président de l’Autorité palestinienne. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, "n’exclut pas de procéder à un référendum" en Israël s’il parvient à conclure un accord de paix avec les Palestiniens.
Cinq dossiers, explique Helène Bekmezian, sont sur la table.
La question des colonies : Ce sujet est le plus délicat. Mercredi, à quelques heures des négociations, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a redit qu’il n’envisageait pas de reconduire le moratoire de dix mois sur la construction de colonies de Cisjordanie, qui arrive à expiration le 26 septembre. Lundi, la radio militaire israélienne a par ailleurs indiqué que "plusieurs milliers" de logements pourraient commencer à être construits dès le 27 septembre dans 57 colonies. Or, dès dimanche, le président palestinien, Mahmoud Abbas, avait prévenu qu’il ne négocierait plus si les constructions reprenaient et, mercredi, dans une tribune au New York Times Mais l’Etat hébreu resterait inflexible sur la reprise des chantiers dans les grands blocs d’implantations où vivent la majorité des 300 000 colons juifs, hors Jérusalem-Est ».(2)
«  La création d’un Etat palestinien : Les Palestiniens veulent proclamer un Etat souverain sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés par Israël en juin 1967 : Jérusalem-Est, toute la Cisjordanie et la bande de Gaza. Israël réclame la démilitarisation, le contrôle de l’espace aérien et des frontières extérieures d’un tel Etat. Israël considère Jérusalem comme sa capitale "indivisible et éternelle" et veut garder le contrôle du "bassin sacré" comprenant la Vieille ville, site de certains des principaux lieux saints des trois monothéismes. (…)Ehoud Barak, a laissé miroiter un espoir de compromis via un partage de Jérusalem, dans une interview au quotidien Haaretz. Mais il a rapidement été contredit par un responsable de la délégation de Nétanyahou qui a réaffirmé que "Jérusalem restera la capitale indivisible d’Israël". »(2)
« Il y a plus de quatre millions de réfugiés palestiniens, en grande majorité des descendants des 700 000 Palestiniens ayant fui de gré ou de force à la création de l’Etat d’Israël en 1948. Les Palestiniens exigent qu’Israël reconnaisse un droit au retour des réfugiés dans ses frontières, conformément à la résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU. M. Nétanyahou veut lui d’abord que les Palestiniens reconnaissent Israël "comme l’Etat du peuple juif" afin de garantir que la question des réfugiés sera résolue dans le cadre du futur Etat palestinien. Israël se réserve une grande partie des nappes phréatiques dans le sous-sol de la Cisjordanie. Les Palestiniens, qui ont l’interdiction de creuser des puits sont obligés d’acheter l’eau auprès de Mekorot, la compagnie d’eau israélienne, réclament un partage équitable. Selon Amnesty International, la consommation d’eau annuelle des Israéliens est quatre fois plus importante que celle des Palestiniens (2). »
Mohammed Dahlan conseiller à la sécurité de Abbas interviewé par Georges Malbrunot : prend déjà ses distances « Les Américains n’auraient pas dû inviter Mahmoud Abbas et Benyamin Nétanyahou. Cette rencontre n’est qu’une cérémonie de plus pour la galerie. Soyons réalistes : Nétanyahou ne veut pas d’un État palestinien viable. Il ne cherche qu’à gagner du temps. Il s’est allié avec les colons au lieu de s’allier avec la communauté internationale. Obama a cette volonté, exprimée au Caire en 2009. Malheureusement depuis, son Administration est revenue à ses vieilles chimères : elle ne pratique que de la gestion de crise. Elle n’a pas la volonté politique suffisante pour régler le conflit. J’en appelle aux Européens : qu’ils abandonnent leur rôle d’observateurs, ils ne sont pas de simples bailleurs de fonds, ils doivent s’impliquer. S’ils s’unissent, ils peuvent peser face aux États-Unis et à Israël. La colonisation et les négociations ne peuvent plus aller de pair. C’est un mensonge de prétendre le contraire. Le 26 septembre, le Fatah se réunira. Nous ne soutiendrons pas les discussions en cas de poursuite de la colonisation. Nous le dirons à Mahmoud Abbas. » (3)
Le grand rabbin ultraorthodoxe Ovadia Yossef, chef spirituel du parti Shas, une des formations de la majorité au pouvoir à Jérusalem, a salué "l’événement" en appelant Dieu à mettre fin aux jours de M. Abbas... Le Hamas, la deuxième branche du mouvement palestinien, qui contrôle Gaza qualifie la rencontre de Washington de "grande tromperie". Un récent sondage de l’Institut palestinien Amrad révèle que 86 % des Palestiniens appuient la résistance armée [Le Hamas], que 91 % réclament un seul État palestinien sur l’ensemble du territoire de la Palestine historique. Les Occidentaux diabolisent le Hamas pourtant légalement élu. C’est une erreur.
Pascal Boniface directeur de l’Institut Français des Relations Internationales nous met en garde contre cette ambiance factice et analyse le déséquilibre des deux négociateurs. Nous l’écoutons :
« Un optimisme convenu est affiché par tous les protagonistes des négociations directes israélo-palestiniennes qui viennent de reprendre. (…) Mais les rappels historiques sont un cimetière des espoirs déçus, très nombreux en ce qui concerne les espoirs de paix au Proche-Orient. Dans la période récente rappelons juste que George W. Bush parlait de sa vision d’un Etat palestinien d’ici un an en 2005. Au-delà de ces rappels, un certain nombre de considérations vient d’ores et déjà fournir des éléments d’inquiétude sur la suite des événements. Il y a tout d’abord la volonté de certains groupes armés palestiniens de faire dérailler le processus avant même sa reprise. Les négociations n’étaient pas encore ouvertes qu’une attaque armée terroriste venait tuer quatre colons israéliens en Cisjordanie. (…) Il n’est pas certain que le gouvernement israélien actuel reprenne à son compte la formule d’Itzhak Rabin qui affirmait vouloir continuer le processus de paix comme s’il n’y avait pas de terrorisme, et combattre le terrorisme comme s’il n’y avait pas de processus de paix. (…) Autre obstacle, la fin du moratoire sur la colonisation décrété par le gouvernement israélien, qui prend fin le 26 septembre. Benyamin Nétanyahou a indiqué qu’il ne prolongerait pas.(…) Sa coalition gouvernementale pourrait-elle y survivre ? Nétanyahou a déclaré qu’on ne pourrait parvenir à une paix véritable et durable seulement à condition que des concessions pénibles et mutuelles des deux côtés soient faites ».(4)
« Cela veut donc dire que les Palestiniens doivent également faire des concessions. Sur quoi ? Les futures frontières de l’État palestinien ? Doivent-ils renoncer à voir l’ensemble des territoires occupés être libérés ? (..) La concession que devraient faire les Palestiniens consisterait-elle à oublier cette compensation ? Après avoir accepté de créer leur Etat sur seulement 22 % de la Palestine mandataire, devront-ils faire de nouvelles concessions territoriales ? Devront-ils accepter une concession pénible et mutuelle sur Jérusalem ? (…) N’est-ce pas une façon d’annoncer la création d’un État palestinien réduit ? Cela ne cache-t-il pas une volonté de faire jouer le fait accompli ? Aucun Etat, y compris les Etats-Unis, ne reconnaît les conquêtes militaires de 1967 et encore moins l’annexion de Jérusalem. Celles-ci sont illégales juridiquement. Mais lorsqu’on parle d’un règlement du conflit, il n’y a aucune exigence à l’égard d’Israël pour se conformer au droit international. On espère un accord entre deux parties comme si elles étaient sur un pied d’égalité. Or il y a une différence entre elles. Les Palestiniens ont juridiquement raison mais sont militairement inférieurs ». (4)
Pascal Boniface a raison de parler de faits accomplis et de la puissance d’Israël. Cette force prime le droit. Toute la politique israélienne est une succession de faits accomplis , chacun effaçant le suivant. On parle de geler les colonies, mais les 300.000 colons c’est un fait accompli ; De plus ils ne sont pas installés en bordure de l’Etat israélien, mais loin en profondeur. Tous les points névralgiques en terme religieux et même économique sont occupés. Au besoin les Palestiniens y sont chassés. Israël par l’intermédiaire de ses organisations sionistes aux Etats-Unis offre 10.000 $ à tout occidental ou de l’ancien empire soviétique d’ascendance juive de faire son « Alya » « sa montée vers Israël » et venir s’installer en Cisjordanie sur les terres palestiniennes- au besoin on dynamitera les maisons, on interdira aux Palestiniens de construire ou de réparer leur maison. Mieux encore il y a eu une tentative d’expulser les Palestiniens qui ne sont pas nés en Cisjordanie vers Ghaza, même s’ils y vivent depuis toujours. Pire ceux qui y vivaient en 1948, n’ont pas le droit de revenir.
Cela veut dire en définitive, que chaque round de négociation factice pour les Palestiniens est bénéfique pour Israël car il consolide une provocation antérieure , crée un précédent et négocie en fait pour entériner un fait accompli. Pourquoi n’ y a t-il pas un coup d’arrêt de la communauté internationale ? Essayons en quelques mots de cerner la stratégie israélienne basée avant tout sur la force et l’impunité. Les pays occidentaux- du fait de l’expiation toujours recommencée des massacres des Juifs durant la seconde guerre mondiale par l’un des leurs – absolvent systématiquement Israël. Ils n’ont pas seulement donné des armes les plus sophistiquées, mais de plus ils ont permis aux Israéliens de faire rapidement le saut qualitatif en recherche scientifique et notamment militaire. Des décennies de recherche fondamentales ont été offertes sur un plateau à l’Etat sioniste, sans qu’ils aient déboursé un kopeck. Je veux parler notamment de la recherche en électronique, en biologie et en informatique en haute technologie et là on s’aperçoit que l’élève dépasse le maitre au point de le concurrencer dans la vente d’armes. Israël est dans le club fermé des vendeurs d’armes de dernières générations, elle se permet de vendre des drones aux pays occidentaux. L’impunité est totale ; Israël se veut l’avant-garde de la civilisation en terre de Barbarie. Israël fait partie de l’Union européenne à 5000 km sans en avoir les charges et elle est aussi membre de L’OCDE .
Saëb Erekat négociateur palestinien depuis dix ans et qui connaît les arcanes des différentes négociations précédentes parle d’un parti-pris à l’époque de l’administration Clinton en 2000 qui s’est rangée derrière la position israélienne. Ecoutons le : « (…) En suivant cette stratégie, l’administration Clinton a montré son incapacité à comprendre que les Palestiniens n’accepteront rien de moins qu’un Etat fondé sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Concernant Jérusalem, les négociateurs américains à Camp David soumirent à la partie palestinienne exactement les mêmes propositions que celles que les délégués israéliens avaient remises au président Arafat quelques semaines avant le sommet. Les négociateurs palestiniens durent expliquer à leurs homologues américains la différence entre d’une part Abu Dis et Kufr Aqab, villes qui ne faisaient pas partie de Jérusalem avant leur annexion illégale par Israël, et d’autre part Silwan et Sheikh Jarrah, des quartiers qui ont toujours appartenu à Jérusalem ».(5)
« Pourtant, les propositions soumises à Camp David à la partie palestinienne pour résoudre la question de Jérusalem passaient sous silence le fait qu’Israël était la puissance occupante et qu’une prémisse essentielle du processus de paix est la fin de l’occupation commencée en 1967. De plus, les propositions ignoraient le fait que les Palestiniens avaient déjà fait une énorme concession historique en 1988 en reconnaissant le droit pour Israël d’exister sur 78 % du territoire de la Palestine historique, et en acceptant que 88 % de la municipalité de Jérusalem conquise en 1948 devienne Jérusalem-Ouest. Et pourtant à Camp David, on demanda aux Palestiniens d’accepter un nouveau compromis sur les 22 % restants de la Palestine historique ».(5)
Peut être qu’il serait plus sage de prévoir un Etat palestinien pour 2017 ; Un siècle après la Déclaration de Balfour. D’ici là de négociations en négociations de compromissions en compromissions, il ne restera rien des quelques lambeaux du bantoustan en peau de léopard actuel. Les Palestiniens seraient, alors, bien contents d’être repoussés loin dans le désert du Néguev. Gaza n’est pas loin. Le Grand Israël sortirait du mythe pour s’imposer dans l’histoire. Ainsi ira le Monde. [1]
[1]
1.Thami Bouhmouch http://www.legrandsoir.info/Israel-la-bride-sur-le-cou.html1 09 2010
2.Hélène Bekmezian Pourparlers israélo-palestiniens :LeMonde.fr 02.09.10
3.Georges Malbrunot. Dahlan :« Nétanyahou cherche à gagner du temps » Figaro 31/08/2010.
4. Pascal Boniface : Sisyphe l’avait facile par rapport aux Palestiniens NouvelObs.06 09 2010
5. Saëb Erekat : Dix ans après Camp David, le temps n’est plus aux négociations, mais aux décisions ! Le Monde 10.09.10
publié par Mondialisation

Un journaliste palestinien décoré par le International Press Institute

publié le mercredi 15 septembre 2010

PNN

 
Le International Press Institute, pour son 60ème anniversaire, décorera lundi le journaliste palestinien Daoud Kuttab, qui viendra rejoindre les 60 journalistes déjà qualifiés de "héros de la presse".
Kuttab sera accompagné par d’autres journalistes du Moyen-Orient, Mai Chediack du Liban, Nizar Nayouf de Syrie ainsi que la très engagée journaliste israélienne Amira Hass.
A propos de sa récompense, Kuttab confie à ses confrères journalistes qu’il y a dans le monde arabe beaucoup d’autres journalistes qui mériteraient d’être vus comme les vrais héros de la liberté de la presse. "Alors que j’ai été choisi car je jouis déjà d’une certaine renommée, il y a de nombreux journalistes arabes qui ont sacrifié leur richesse, leur corps, leur propre vie pour leur engagement journalistique. Ce sont eux les vrais héros de cette région du monde." a t-il déclaré humblement.
Kuttab a démarré sa carrière de journaliste en travaillant pour la presse écrite de Jérusalem, notamment dans les journaux Al-Fajr et Al-Quds [journaux arabophones de Jérusalem]. Il a également contribué à la création du site d’information Amin.org ainsi qu’au programme télévisé d’Al Quds. Il a malheureusement déjà été placé en détention pour ses travaux, aussi bien dans les prisons israéliennes que dans les prisons de l’Autorité Palestinienne.
En 2000, il lançait la première radio mondiale en ligne, AmmanNet. Il est actuellement directeur du Community Media Network, une organisation d’information, à but non-lucratif, qui travaille sur les territoires jordaniens et palestiniens. Il continue également à rédiger des articles pour la presse locale et internationale, son dernier article en date ayant été publié dans le Washington Post la semaine dernière.
Voir sur l’article source , la liste des journalistes précédemment décorés par le International Press Institute

Sharm el-Cheikh, un terrain miné

le 15.09.10 | 03h00
Les négociations directes entre israéliens et palestiniens lancées au début du mois à Washington sous le parrainage du chef de la Maison- Blanche, Barack Obama, ont repris hier à Sharm el-Cheikh en Egypte. En présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui vient pour encourager les deux parties à aller de l'avant, le président palestinien Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, sont à la tête de leur délégation respective. Néanmoins, la reprise s'annonce difficile.
Selon le quotidien israélien Haaretz, l'ordre du jour des négociations est déjà une source de désaccord. Alors que les Israéliens veulent entamer la reprise des négociations directes par les questions sécuritaires et la reconnaissance par les Palestiniens de l'Etat d'israël en tant qu'Etat Juif, les Palestiniens veulent discuter des futures frontières de l’Etat palestinien indépendant et, secondairement, des questions sécuritaires.
Quant à la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif, ce qui pourrait, d'un côté, compromettre le retour des réfugiés palestiniens dans leurs terres et leurs foyers, et d'un autre  nuire aux intérêts des Palestiniens de nationalité israélienne qui ont pu rester en Palestine lors de son occupation en 1948, les Palestiniens refusent catégoriquement son insertion dans l'ordre du jour. Si l'on rajoute la question de la colonisation qui, selon plusieurs responsables israéliens devrait reprendre après le 26 septembre, alors que le président Mahmoud Abbas a menace d'arrêter le processus de négociations au cas ou Israël arrête le gel de la colonisation en cours, on peut se demander à quoi serviront les discussions d'aujourd'hui à Sharm el-Cheikh. En effet, Benyamin Netanyahu semble vouloir mettre des bâtons dans les roues avant une véritable entame du processus de négociations directes auquel se sont joints les Palestiniens suite à d'énormes pressions du parrain américain et de beaucoup d'Etats arabes.
Coup d’épée dans l’eau
Il a en effet déclaré, dimanche, qu'Israël ne pouvait pas prolonger le moratoire sur les constructions de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie, mais il a laissé entendre qu'il limiterait l'ampleur des futurs chantiers, ont indiqué des responsables israéliens. C’est bien sûr une nouvelle invention israélienne. Comme si le problème était l'ampleur de la colonisation et non le principe de la colonisation lui-même. Les Palestiniens sont persuadés qu'ils ne peuvent créer leur état souverain et indépendant tant que les colonies continuent à pousser comme des champignons. «J'espère que le gouvernement israélien, placé devant le choix entre colonies et paix, optera pour la paix. Ils (les Israéliens) ne peuvent pas avoir les deux», a déclaré dimanche le chef des négociateurs palestiniens, Saeb Erekat.
Etant persuadé que la question de la colonisation pourrait détruire tous les efforts fournis pour une reprise sérieuse du processus de paix, il a fait état, vendredi, lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche, «d'énormes obstacles» sur la voie de la paix. Le président américain, Barack Obama, avait jugé souhaitable «de prolonger ce moratoire tant que les discussions évoluent de façon constructive». Netanyahu, quant à lui, n'a fait aucune allusion dans ses déclarations récentes à la presse aux propos du président américain. Aussi bizarre que cela puisse paraître, le Premier ministre israélien, qui se trouve à la tête d'une coalition de partis de droite et d'extrême droite, connus pour leur haine de tout ce qui est arabe et musulman, et qui a tout fait pour que les Palestiniens retournent à la table des négociations, veut actuellement torpiller ce processus en voulant imposer sa vision de la paix et ainsi les pousser à se retirer en premier, pour se lamenter de nouveau et dire qu'il n'a pas trouvé de partenaires pour construire la paix. C’est dire que le minage commence aujourd'hui à Sharm el-Cheikh.   

-Mitchell parle de «discussions sérieuses»
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a indiqué hier à Sharm el- Cheikh, en Egypte, que le président palestinien Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont entamé des «discussions sérieuses» sur des questions essentielles du conflit israélo-palestinien.
Dans une conférence de presse au terme des entretiens qui ont duré environ une heure trente, M. Mitchell a déclaré que «les deux parties ont entamé des discussions sérieuses sur des questions essentielles». L'émissaire américain pour le Proche-Orient a souligné que l'objectif commun des deux parties est l'instauration de deux Etats pour deux peuples et le règlement du conflit israélo-palestinien.
-Les USA appellent au gel de la colonisation
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a réitéré hier au Caire son appel au gel des activités de colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés, pour permette la poursuite des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. «Notre position sur les colonies est bien connue et n'a pas changé. Comme le président Barack Obama l'a dit récemment, nous pensons qu'il serait logique de prolonger ce moratoire», a déclaré M. Mitchell à la presse.
Le moratoire partiel israélien sur la construction des colonies juives dans les terres palestiniennes occupées arrive à échéance le 26 septembre. Selon l'émissaire américain, les négociations doivent se poursuivre aujourd’hui à El Qods occupée.
-«Le gel renforcerait la crédibilité des négociations» selon Paris
La France a souligné hier la nécessité de geler  les activités de colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés afin de «renforcer la crédibilité des négociations» et permettre la poursuite du processus de paix. «La poursuite du processus passe par une prolongation du moratoire israélien sur la colonisation, ainsi que par des gestes à même de renforcer sur le terrain la crédibilité des négociations», a déclaré, lors d'un point presse, le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
M. Valero a appelé, à ce propos, les deux parties, palestinienne et israélienne, à «s'abstenir de tout geste ou déclaration de nature à enrayer la poursuite  du dialogue» qui entre dans son deuxième round. Le porte-parole du Quai d'Orsay a également estimé à l'occasion de la poursuite des discussions, qu'«une plus grande association du Quartette et de l'Union européenne au processus en cours permettrait de renforcer ses chances de succès».
Fares Chahine
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Mitchell : Abbas et Netanyahu ont fait des progrès sur la colonisation

16/09/2010
Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas, qui ont discuté, hier à Jérusalem dans le cadre des sessions de négociations directes, ont fait des progrès sur la question de la colonisation, a affirmé en soirée l’envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell. Les deux hommes devraient se retrouver la semaine prochaine.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas font des progrès pour résoudre leur contentieux sur la colonisation juive, a déclaré mercredi soir à Jérusalem l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell. M. Netanyahu a reçu le président palestinien dans sa résidence officielle à Jérusalem. Les deux hommes ont échangé une poignée de main sous l'œil approbateur de la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, au lendemain de pourparlers similaires dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.
Après deux heures de discussions, George Mitchell a exprimé son optimisme malgré la menace palestinienne de quitter la table des négociations en cas de reprise des constructions dans les colonies juives de Cisjordanie à l'expiration le 30 septembre d'un moratoire israélien sur l'extension de ces implantations. « Ce sujet a été abordé ce soir, nous poursuivons nos efforts pour accomplir des progrès sur ce point et nous pensons en accomplir », a déclaré l'émissaire américain pour le Proche-Orient. « Je dirais que les deux dirigeants ne laissent pas les questions difficiles pour la fin de leurs négociations (...) Nous le prenons comme un signe fort de leur conviction que la paix est possible », a-t-il ajouté.
Cette visite est la première de Mahmoud Abbas à la résidence officielle du chef du gouvernement israélien depuis le retour au pouvoir de Benjamin Netanyahu 18 mois plus tôt. « Je reviens aujourd'hui dans cette demeure après une longue absence afin de poursuivre les discussions et les négociations, avec l'espoir de parvenir à une paix éternelle dans toute la région, et particulièrement à une paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien », a écrit Mahmoud Abbas sur le livre des invités.
Sous l'impulsion des États-Unis, Israéliens et Palestiniens se sont fixé pour objectif la conclusion d'un accord-cadre dans un délai d'un an. Ils doivent pour cela surmonter leur profond désaccord sur les colonies. MM. Netanyahu et Abbas ont repris des entretiens directs le 2 septembre à Washington à l'initiative du président américain Barack Obama.
Prié de dire au moment d'accueillir Mahmoud Abbas si des progrès avaient été accomplis vers un accord de paix, Benjamin Netanyahu a répondu à la presse : « Nous nous y employons (...) Cela représente beaucoup de travail. » Avant ces négociations, le chef du gouvernement israélien a prévenu qu'il ne prolongerait pas le moratoire sur les colonies, tout en laissant entendre qu'il pourrait limiter la construction de nouveaux logements.
George Mitchell a déclaré que négociateurs israéliens et palestiniens se retrouveraient la semaine prochaine pour fixer la date de nouvelles discussions entre Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas. De son côté, Hillary Clinton a exprimé son soutien aux dirigeants palestinien et israélien, en les exhortant à ne pas laisser passer l'occasion de sortir de l'impasse sur la question de la colonisation.
Réunis en sommet aujourd'hui, les dirigeants de l'Union européenne vont demander à Israël de prolonger son moratoire, selon un projet de communiqué consulté par Reuters.
Parallèlement, George Mitchell va poursuivre seul sa tournée dans la région, avec des entretiens aujourd'hui en Syrie avec le président Bachar el-Assad puis avec des dirigeants libanais à Beyrouth.
En marge de cette journée de négociations à Jérusalem, l'aviation israélienne a bombardé des tunnels de contrebande à la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte, causant la mort d'un Palestinien, après des tirs de roquettes et de mortier en direction d'Israël.  

Mitchell tentera dès demain de convaincre le Liban de négocier directement avec Israël

Par Khalil FLEYHANE | 16/09/2010
Dès demain jeudi et pour 48 heures, l'émissaire spécial américain pour l'opération de paix au Proche-Orient George Mitchell mènera plusieurs entretiens à Beyrouth, où il se réunira notamment avec le chef de l'État Michel Sleiman, le président de la Chambre Nabih Berry, le Premier ministre Rafic Hariri, le commandant en chef de l'armée le général Jean Kahwagi, le représentant personnel de Ban Ki-moon au Liban Michael Williams, et des responsables de la Finul.
George Mitchell évoquera d'abord le volet sécuritaire entre le Liban et Israël, ainsi que son éventuel retrait du village de Ghajar-Nord - un retrait promis depuis longtemps, sauf que l'État hébreu ne cesse d'atermoyer. Un diplomate étranger assure qu'Israël continuera de tergiverser jusqu'à ce qu'il soit sûr qu'il encaissera de son retrait un dividende substantiel de la part du Liban : des négociations directes libano-israéliennes. L'émissaire américain veillera également à ce que l'incident de Adaïssé ne se reproduise plus, parce qu'Israël répliquera bien plus violemment qu'il ne l'avait fait à cette époque, où Washington l'avait sensiblement retenu.
George Mitchell se penchera aussi sur la situation politique extrêmement tendue malgré les visites à répétition de Saad Hariri à Damas - une situation politique qui pourrait en un clin d'œil dégénérer sur le plan sécuritaire.
Enfin, le diplomate US entend discuter d'une future participation du Liban aux efforts de paix dans la région qui sont en cours sous la houlette de Washington, sachant que les négociations bilatérales, directes ou pas, sont au point mort depuis 16 ans. Sauf que, selon une source ministérielle, le gouvernement n'a défini aucune réponse, et les responsables libanais qui s'entretiendront avec George Mitchell ne manqueront pas de rappeler à ce dernier qu'une importante faction libanaise s'oppose très fermement aux négociations et que le gouvernement ne peut pas outrepasser cette réalité, sans compter que « tous » les Libanais refuseront net tout règlement qui reposerait sur l'implantation des réfugiés palestiniens au Liban.
Quant aux autres dossiers, Beyrouth statuera en fonction de l'évolution des négociations israélo-palestiniennes et israélo-syriennes. 
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Les groupes combattants palestiniens demandent l'arrêt des négociations de compromis

Mercredi, 15 Septembre 2010 23:43 
IRIB - Les groupes de la Résistance palestinienne ont demandé à l'Autorité autonome de cesser ses négociations de compromis avec le régime occupant Qods, puisque ces négociations ne sont nullement dans les intérêts des Palestiniens. "Ces négociations ne sont qu'une couverture à toutes les exactions du régime sioniste et la légitimation de la colonisation", a déclaré mercredi Sami Abou Zohri, porte-parole du Hamas, à l'antenne d'Al-Alam. "Ces négociations échoueront", a-t-il conclu.
Mardi, le président de l'Autorité autonome Mahmoud Abbas, le Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahu se sont retrouvés pour le second tour des négociations de compromis à Charm el-Cheikh. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le président égyptien Hosni Moubarak y étaient aussi présents. Ce second tour à l'instar du premier a été clôturé sans aucune avancée.  
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Des négociations qui stagnent

15/09/2010
Le second round de négociations qui a eu lieu en Égypte dans la ville de Sharm el-Sheikh semble avoir été un échec. La question de la colonisation était au cœur des débats mais n'a pas été résolue.
Mardi dernier a eu lieu la seconde rencontre  entre Netanyahou et Abbas dans le cadre des négociations. La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et l'envoyé spécial au Moyen-Orient George Mitchell participaient également à cette rencontre.
Les débats sont tenus secrets et, excepté les communiqués officiels, il est très dur d'obtenir des informations concrètes sur la progression des négociations. Pour Marwan Bishara, analyste politique pour Al-Jazeera, c'est "le manque d'optimisme" qui fait que "les négociations sont menées en secret". Pour le moment, aucune déclaration n'a fait part de réelles avancées sur les enjeux principaux comme la colonisation, les frontières du futur État palestinien, le droit au retour des réfugiés, ou encore la gouvernance de Jérusalem. Mitchell a cependant déclaré que le délai d'un an pour mener à bien les négociations serait respecté. Cette déclaration ne s'appuie sur aucun fait concret, et semble plus être une justification de l'échec des deux premières rencontres.
Malgré l'appel de Hillary Clinton à poursuivre le gel des colonies après la fin du moratoire le 26 septembre prochain, qui fait écho au discours d'Obama vendredi dernier, Netanyahou a déclaré qu'un gel total n'était pas envisageable, mais que "la question de la fin du gel ne doit cependant pas mettre en échec les négociations". Le journal israélien Haaretz déclare que en compensation de la reprise de la construction des colonies en Cisjordanie, les rencontres entre Netanyahou et Abbas pourraient s'intensifier dans le but de trouver une solution à la question des frontières du futur État dans un délai de trois mois. Si cela s'avère être vrai, les israéliens auraient réussi une fois de plus à faire reculer Abbas sur un des points essentiels qu'il défendait avant d'entamer les négociations. La question de la colonisation devient un outil stratégique majeur pour Netanyahou. Marwan Bishara, correspondant pour Al-Jazeera explique que la colonisation devient le point central de toutes les discussions, avant même la question des réfugiés et des frontières.
Netanyahou et Abbas devraient se rencontrer à nouveau mercredi dans l'après-midi, cette fois ci en face à face, dans la maison du premier ministre israélien à Jérusalem. Certains voient d'un mauvais œil cette rencontre à Jérusalem, de part son statut contesté et accuse Abbas de se soumettre à la volonté de Netanyahou. 

Washington s'oppose à l'adhésion de Tel-Aviv au TNP

Jeudi, 16 Septembre 2010 09:24 
IRIB - Les Etats-Unis ne veulent pas de débat à l'AIEA sur l'adhésion du régime sioniste au TNP. Le département d'Etat américain a prétendu que l'AIEA  n'était pas un lieu approprié au débat sur l'adhésion éventuelle d'Israël au TNP, ce alors que l'Agence a demandé au régime de Tel-Aviv de signer le TNP. Le porte-parole du département d'Etat  Philip Crowley a prétendu que Tel-Aviv coopérait avec l'AIEA et qu'il n'existait aucune raison pour discuter à ce propos. Malgré la nécessité  de l'adhésion de tous les pays au TNP et d'un Moyen-Orient dénucléarisé, Crowley a souligné qu'il y avait pas d'autres méthodes pour répondre aux inquiétudes des pays d'une manière constructive.  
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L’occupation enlève l’un des expulsés de « Marj al-Zohour » d’un village au nord d’Al Khalil

[ 15/09/2010 - 10:26 ]
Al Khalil- CPI
Les forces armées de l’occupation israélienne ont arrêté mercredi matin 15/9, l'un des expulsés  de « Marj al-Zohour » , du village de Saer, au nord d’al-Khalil, après un assaut contre sa maison.
 Selon des sources locales, les forces de l’occupation ont pris d'assaut la maison de Cheikh Chaban Zewdie Chalaldeh, 48 ans, dans la ville de Saer, la fouillant minutieusement et confisquant son ordinateur, avant qu'il ait été arrêté et emmené vers une destination inconnue.
 « Le prisonnier Chalaldeh libéré des prisons israéliennes, il y a quelque temps, après avoir purgé dernièrement plus de 2 ans en détention, également a passé plus de 8 ans dans les prisons sionistes, est l'un des exilés de « Marj al-Zohour » dans le sud du Liban », ont ainsi souligné les  sources
 Elles ont ajouté qu’il était également un ancien détenu par les milices d’Abbas, où il a passé plusieurs mois au cours desquels il a été torturé, souffrant d’une maladie cardiaque, diabétique et a besoin des soins médicaux constants.

L’occupation délivre 16 avis de démolition aux habitants d’al-Maleh au nord du Jourdain

[ 15/09/2010 - 11:07 ]
Vallée du Jourdain – CPI

Les forces de l’occupation sioniste ont délivré aux habitants de la ville d’al-Maleh au nord de la Vallée du Jourdain, à l’est de la Cisjordanie occupée, 16 avis de démolition pour des baraques appartenant à des bergers palestiniens.
Le coordinateur de la campagne « Sauvez la Vallée », Fathi Khadirat, a déclaré que l’armée occupante a pris d’assaut hier mardi la ville d’al-Maleh, et a remis à ses habitants 16 avis de démolition de baraques de bergers de cette ville.
Dans une déclaration de presse, Khadirat a précisé que les forces de l’occupation ont démoli ces baraques plusieurs fois. Et il a ajouté que « l’une de ces baraques appartient au conseil régional d’al-Maleh, et est utilisée pour les citoyens, sans oublier les baraques utilisées comme des maisons de passage pour les bédouins de la région ».
Khadirat a appelé la communauté internationale à mettre fin aux attaques permanentes quivisent à déposséder les Palestiniens du nord de la Vallée du Jourdain, et à faire pression sur le gouvernement sioniste pour cesser ses agressions contre les citoyens.
Ces crimes sionistes ont lieu en même temps que l’autorité d’Abbas halète derrière les négociations absurdes qui donnent une couverture aux crimes continuels de l’occupation sioniste contre le peuple palestinien.

L’occupation envahit l’est de Khan Younès et procède à des travaux de nivellement

[ 15/09/2010 - 11:20 ]
Khan Younès – CPI
Les forces d’occupation sionistes ont envahi ce matin, jeudi 15 septembre, une zone limitée d’al-Fakhari au sud-est de Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza.
Des sources locales ont déclaré au CPI que 7 véhicules militaires sionistes, parmi eux 3 bulldozers, ont envahi un espace de 250 mètres dans les terres des citoyens d’al-Fakhari, et a procédé à des travaux de nettoyage et de nivellement.
Les sources ont indiqué que l’incursion était accompagnée de bombardements hasardeux sans que des blessés ou des dommages ne soient signalés.
Les forces d’occupation procèdent de temps à autre à des incursions limitées à la zone de proximité avec la barrière de sécurité séparant la Bande de Gaza des territoires occupés en 1948, et y effectuent des travaux de nivellement dans les terres agricoles.

Des colons sionistes déchirent un exemplaire du Saint Coran et le piétinent

[ 15/09/2010 - 11:48 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des colons sionistes ont déchiré hier soir un exemplaire du Saint Coran, et l’ont piétiné en plein milieu de la rue Jaffa, à l’ouest d’al-Qods.
Mohamed Mounir, citoyen maqdissin et étudiant à l’Université de Bethléem, a confirmé aux médias qu’il a vu l’agression sur le Saint Coran dans la rue mentionnée alors qu’il rentrait de son travail.
Il a ajouté : « Alors que je marchais dans la rue, j’ai trouvé des feuilles par terre. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait de simples feuilles ou de feuillets de la Torah. Lorsque je les ai regardées de plus près, j’ai vu qu’il s’agissait de pages déchirées du Saint Coran jetées par terre et piétinées par les piétons. »
Mounir, qui s’est immédiatement senti touché, a ramassé les pages du Coran, et a affirmé qu’il a subi des insultes de la part d’extrémistes juifs, et des paroles racistes proférées par des passants.
Il a fini en disant : « Lorsque j’eus terminé de ramasser les pages du Noble Coran, un juif extrémiste s’est approché de moi par derrière et m’a donné un coup de pied. »

Une famille de martyr d’al-Qods dément les mensonges de la police sioniste sur la mort de leur fils

[ 15/09/2010 - 12:33 ]
Al-Qods occupée – CPI
La famille du martyr Hazem Adel Mohamed Hafiz (22 ans) d’al-Qods occupée, a démenti la version publiée par la police sioniste sur le meurtre de leur fils, hier mardi 14 septembre.
La familleHafiz d’al-Qods soutient que son fils habitait le quartier al-Thawri, au sud de la Vieille Ville d’al-Qods, et qu’il travaillait dans un salon de coiffure situé à la Porte de Damas (Bab al-‘Amoud). Il a été tué suite à un coup de feu de la police israélienne sous motif d’inspection avec trois autres jeunes Maqdissins. Une altercation verbale éclata entre eux et la police, qui tira sur lui à bout portant, le tuant sur le coup. Cette histoire réfute les allégations et les mensonges de la police sioniste qui a prétendu que le coup est sorti par erreur en direction du jeune homme.
La police de l’occupation a affirmé hier que les 4 jeunes hommes essayaient de voler une voiture à Tel-Aviv occupée.

Une Commission à la Knesset recommande de faciliter la «militarisation» des colons extrémistes

[ 15/09/2010 - 12:29 ]
Al Qods occupée - CPI
Des médias hébreux ont rapporté que la commission de l’intérieur à la Knesset (parlement) sioniste, a recommandé aux ministres,  de l'Intérieur, « Eli Yishai », et de la sécurité interne, « Yitzhak Ohronovic » de modifier les réglementations concernant l'octroi d'armes aux colons extrémistes en Cisjordanie, et d’adopter des normes pour faciliter leur accès aux armes.
Cette procédure  intervient quelques jours après l'appel du ministre sioniste de l’Intérieur, Eli Yishai, pour œuvrer sur l'intensification de la «militarisation» des colons en Cisjordanie occupée, et la levée de certaines restrictions imposées,  pour des  fins de la «légitime défense», selon ses prétentions.
Yishai, l’adjoint du premier ministre du gouvernement sioniste,   Benjamin Netanyahu, a chargé le directeur du Département du Logement affilié à son ministère, « Amnon Ben-Ami », de la tâche de faciliter la délivrance de licences d'armes pour les colons juifs qui vivent en Cisjordanie ou qui y travaillent, afin d’adopter des rapports délivrés des fonctionnaires de la section de licence comme des «licences officielles », sans permis rattaché à la police et selon ses ordres.