dimanche 22 août 2010

Ban salue la décision d'Israël et des Palestiniens de lancer des négociations directes

21 août 2010 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué la décision des dirigeants israéliens et palestiniens de démarrer des négociations directes, estimant qu'il s'agissait d'une "opportunité qui ne devait pas être gâchée".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont convenu de lancer des négociations directes à Washington le 2 septembre, à la suite d'une invitation du gouvernement des Etats-Unis et d'une déclaration vendredi du Quatuor sur le Moyen-Orient (Nations Unies, Union européenne, Etats-Unis, Fédération de Russie).

Dans un communiqué publié samedi matin par son porte-parole, M. Ban déclare que "les négociations sont le seul moyen pour les parties de résoudre toutes les questions liées au statut final" et appelle les leaders israéliens et palestiniens à afficher leurs qualités de dirigeant et à se montrer responsables "afin de réaliser les aspirations des deux peuples".

Le communiqué note que le soutien de la communauté internationale à ces négociations est crucial pour qu'elles aboutissent avec succès à un accord global de paix.

"Cette opportunité doit être saisie afin que la population de la région puisse réaliser l'espoir d'un avenir meilleur et de vivre en paix, en sécurité et libre ", ajoute-t-il.

Il s'agira des premières négociations directes entre les deux parties en vingt mois. Elles avaient en effet été suspendues en décembre 2008. Des négociations indirectes, ou de proximité, ont repris en mai 2010, les Etats-Unis jouant les médiateurs.
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Associations arabes et allemandes organisent la flottille de la liberté II

22 Août 2010
Dans un rapport diffusé aujourd'hui à la chaine satellitaire qatarie "Al-Jazeera", il est question que cette initiative, initiée par le rassemblement palestinien en Allemagne a pu drainer à ce jour des dizaines d'associations arabes et allemandes de tous bords.
Khamis Kart, le coordinateur de cette initiative a indiqué que le navire en question sera chargé de tous genres de produits nécessaires pour les habitants de la bande de Gaza vivant actuellement sous embargo total y compris des cahiers et fournitures d'écoles pour les enfants qui attendent impatiemment la rentrée des classes septembre prochain.
Kart a assuré que des membres de la Bundestag à savoir Anita Krut du parti de gauche (opposition), qui a déjà participé auparavant à deux reprises avec deux de ses collègues du même parti vont être parmi les partants à bord de ce navire.
T. Slimani
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Berlin / Des associations arabes et allemandes ont lancé une initiative de lancer un navire d'aides et d'assistances humanitaires en direction de Gaza dans le cadre de la flottille de la liberté II, dont le départ est prévu la 2ème moitié du mois prochain septembre dans le but de contribuer à l'initiative de briser le blocus imposé à la bande de Gaza depuis quatre ans.

Le FPLP: Le communiqué du quartette légalise la colonisation israélienne et admet implicitement le blocus imposé au peuple palestinien

21 Août 2010
Gaza, Damas /   Réagissant au communiqué du quartette international, le Front populaire de libération de la Palestine trouve que ce communiqué légalise et admet implicitement la colonisation et le blocus israéliens.
"Contrairement à celui publié en mars dernier dans lequel le quartette annonçait l'illégalité de la colonisation israélienne et exigeait son arrêt et l'établissement de l'Etat palestinien indépendant, l'actuel communiqué représente un grand danger pour les constantes et les droits du peuple palestinien en le retour, l'indépendance et l'autodétermination et une renonciation aux résolutions de la légalité internationale", affirme un communiqué publié par le FPLP, estimant que l'appel à des négociations directes, que lance ce communiqué, se contredit avec le consensus national palestinien et verse dans l'intérêt de l'occupation.
"Avertissant de la nouvelle tricherie "qui visait à soustraire de nouvelles concessions, à couvrir les crimes de l'occupant et à consacrer l'état de division nationale, politique et géographique palestinienne, le communiqué appelle tous les Palestiniens, les forces nationales et islamiques et les institutions civiles à une action urgente refusant des négociations avec l'occupant israélien.
Le FPLP a également insisté sur la nécessité de mettre au point une stratégie nationale palestinienne qui mettra fin à la concession des droits du peuple palestinien et lui conservera le droit à lutter contre l'occupation et la colonisation et à établir son Etat indépendant avec al-Qods pour capitale.
Le Front démocratique de libération de la Palestine a annoncé de son côté son refus de la participation, le 2 septembre prochain, de l'OLP (organisation de libération de la Palestine) à des négociations directes avec l'occupant israélien.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, une source responsable du FDLP soulève l'idée préoccupante du lancement des négociations "démunies de références et se déroulant dans un contexte politique qui sert la politique et les plans de judaïsation et de colonisation du gouvernement israélien et détourne l'ordre du jour des négociations des questions et des droits fondamentaux du peuple palestinien pour les jeter dans le labyrinthe de construction de la confiance en prélude à les introduire dans le tunnel des arrangements partiels et des formules transitoires sans limite dans le temps".
Faisant état de l'opposition du Front à la renonciation par l'autorité palestinienne officielle d'assurer le minimum des impératifs des négociations équilibrées, la source fait savoir que le Front convoque à une réunion d'urgence du Conseil central pour discuter des mesures à prendre pour affronter les dangers de la "décision précipitée" de participer à des négociations directes sans référence.
Hamas de son côté a proclamé son refus de la décision du comité exécutif de l'OLP d'accepter la reprise des négociations directe avec l'occupant le 2 septembre prochain, la considérant comme une renonciation aux droits du peuple palestinien et à ses constantes nationales et un acte innocentant l'occupant et l'aidant à briser son isolement tout en poursuivant ses projets de colonisation et ses agressions contre le peuple palestinien.
"Hamas et le peuple palestinien ne se considèrent pas engagés vis-à-vis de ces négociations vaines avec les autorités d'occupation", fait savoir une source de Hamas, jugeant comme "duperie" le fait de s'appuyer sur le communiqué du quartette.
La source appelle le comité exécutif de l'OLP à renoncer à sa décision et à ne pas se soumettre aux pressions américaines.
Même attitude bannissant les négociations directes le 2 septembre avec l'occupant a été proclamée par al-Jihad al-Islami qui y trouve une consécration de l'hégémonie américaine, le Front palestinien de la Lutte Populaire qui les jugent contraires au consensus national et à la position de la majorité des factions palestiniennes, et par le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général, qui avertit de la gravité de la reprise de ces négociations qui répondent aux conditions israéliennes.
Le front palestinien de libération a aussi rejeté les négociations directes avec l'occupant, invitant les factions nationales palestiniennes à assumer leurs responsabilités nationales et historiques et à affronter le danger "qui menace l'essence des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien".
Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Front palestinien de libération appelle les masses palestiniennes à refuser la décision du retour aux négociations directes et à divulguer ses objectifs destructeurs, affirmant que la position du comité exécutif de l'OLP d'aller à ces négociations se contredit avec la position consensuelle palestinienne.
Le Parti palestinien du Peuple a affirmé de son côté que donner suite à l'appel aux négociations directe c'est aller sur le chemin de l'échec.
"L'alternative à cette option est celle d'affronter les pression et de ne pas renoncer aux constantes afin de pouvoir se garantir un processus de paix réelle basée sur l'application des résolutions des Nations Unies et sous leur supervision et de refuser de négocier à l'ombre de la persistance de la colonisation", insiste le Parti du peuple dans un communiqué publié aujourd'hui et rapporté par l'agence palestinienne d'informations Maann, lequel avertit de davantage de pressions destinées à imposer le fait accompli israélien, à avorter l'état de solidarité qui se généralise avec le peuple palestinien, à affaiblir la résistance populaire et à poursuivre la colonisation.
Gh.H.
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Pourquoi les Juifs d’Iran sont mieux lotis que les Palestiniens de Gaza

Iran - 21-08-2010

Par Mike Whitney > fergiewhitney@msn.com  
25.000 Juifs vivent en Iran. C’est la population juive la plus importante au Moyen-Orient en dehors d’Israël. Les Juifs iraniens ne sont ni persécutés ni maltraités par l’Etat, en fait, la constitution iranienne les protège. Ils sont libres de pratiquer leur religion et de voter aux élections. Ils ne sont ni arrêtés ni fouillés à des checkpoints, ils ne sont pas brutalisés par une armée d’occupation, et ils ne sont pas parqués dans une colonie pénale densément peuplée (Gaza) où ils sont privés des moyens de survie de base. Les Juifs iraniens vivent dans la dignité et jouissent des avantages de la citoyenneté.
















24/09/2008 - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad rencontre le rabbin Moshe Ber Beck à New York. Le rabbin est membre de Neturei Karta, un mouvement ultra-orthodoxe et anti-sioniste. (REUTERS/Brendan McDermid)

Les médias occidentaux diabolisent le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Ils le traitent d’antisémite et de « nouvel Hitler ». Mais si ces affirmations sont justes, alors pourquoi la majorité des Juifs d’Iran ont-ils voté pour Ahmadinejad aux dernières élections présidentielles ? Se pourrait-il que la plupart de ce que nous savons sur Ahmadinejad ne soit qu’une rumeur sans fond et de la propagande ?
Voici un extrait d’un article paru à la BBC :
« Le bureau [d’Ahmadinejad] a récemment donné de l’argent pour un hôpital juif de Téhéran. C’est l’un des quatre seuls hôpitaux caritatifs juifs au monde et il est financé par la diaspora juive – quelque chose de remarquable en Iran où même les organisations locales d’aide ont des difficultés à recevoir des fonds de l’étranger de crainte d’être accusés d’être des agents étrangers. »
Quand Hitler a-t-il jamais fait des dons aux hôpitaux juifs ?
L’analogie avec Hitler est une tentative désespérée de laver le cerveau des Américains. Elle ne nous dit rien sur ce qu’est vraiment Ahmadinejad.
Les mensonges sur Ahmadinejad ne sont pas différents de ceux sur Saddam Hussein ou Hugo Chavez. Les Etats-Unis et Israël essaient de créer des justifications pour une nouvelle guerre. C’est pourquoi les médias font dire à Ahmadinejad des choses qu’il n’a jamais dite. Il n’a jamais dit qu’il voulait « rayer Israël de la carte. » C’est une autre fiction. L’auteur Jonathan Cook explique ce que le président iranien à réellement dit :
« Ce mythe a été recyclée sans fin depuis une erreur de traduction d’un discours d’Ahmadinejad d'il y a près de deux ans. Des experts en farsi ont vérifié que le président iranien, loin de menacer de détruire Israël, citait un discours antérieur de feu l’Ayatollah Khomeiny, dans lequel il affirmait aux soutiens des Palestiniens que ‘le régime sioniste de Jérusalem disparaîtrait dans les pages du temps’. »
« Il ne menaçait pas d’exterminer les Juifs ni même Israël. Il comparait l’occupation des Palestiniens par Israël à d’autres systèmes de gouvernement illégitimes, dont le règne est terminé, dont celui des Shah qui ont jadis dirigé sur l’Iran, l’Afrique du Sud d’apartheid et l’empire soviétique. Néanmoins, cette traduction erronée a survécu et prospéré parce qu’Israël et ses soutiens l’ont exploitée pour leurs propres desseins de propagande grossière. »
("Israel's Jewish problem in Tehran", Jonathan Cook, Counterpunch, 3 août 2007)
Ahmadinejad ne représente aucune menace pour Israël ou pour les Etats-Unis. Comme n’importe qui au Moyen Orient, il veut juste un répit dans l’agression US-Israël.
Voici ce qu’on trouve sur Wikipedia :
« Le département d'Etat américain s’est plaint de discriminations contre les Juifs en Iran. Selon son étude, les Juifs ne peuvent pas occuper des postes élevés au sein du gouvernement et sont empêchés de siéger dans la magistrature et les services de sécurité et de devenir chefs d'établissement public. L'étude indique que les citoyens juifs sont autorisés à obtenir des passeports et de voyage à l'extérieur du pays, mais souvent ils se voient refuser le permis de sorties multiples normalement délivré aux autres ressortissants. Ces allégations formulées par le Département d'Etat américain ont été condamnées par les juifs iraniens. L'Association des Juifs de Téhéran a déclaré dans un communiqué, ‘Nous, Juifs iraniens, condamnons les affirmations du Département d'Etat US sur les minorités religieuses iraniennes, annonçons que nous sommes totalement libres d'exercer nos devoirs religieuses et que nous nous ressentons aucune restriction quant à l'exercice de nos rites religieux.’ »
Qui croire ? Les Juifs vivant en Iran ou le département d’Etat américain fauteur de trouble ?
Il y a 6 boucheries kasher, 11 synagogues et de nombreuses écoles hébraïques à Téhéran. Ni Ahmadinejad ni aucun autre responsable gouvernemental iranien n’a tenté de les fermer. Jamais. Les Juifs iraniens sont libres de voyager (ou de se déplacer) en Israël s’ils le souhaitent. Ils ne sont pas mis en prison par une armée d’occupation. Ils ne sont pas privés de nourriture et de médicaments. Les enfants ne grandissent pas avec des troubles mentaux provoqués par le traumatisme de la violence sporadique. Leurs familles ne sont pas détruites par des hélicoptères de combat tournoyant au-dessus des plages. Leurs soutiens ne sont pas écrasés par des bulldozers ni touchés à la tête par des balles en caoutchouc. Ils ne sont pas asphyxiés par les gaz lacrymogènes ni tabassés lorsqu’ils manifestent pacifiquement pour leurs libertés civiles. Leurs dirigeants ne sont ni traqués ni tués dans des assassinats ciblés.
Roger Cohen a écrit un essai très sérieux sur le sujet pour le New York Times. Il a dit :
« Je préfère peut-être les faits aux paroles, mais je dis que la réalité de la courtoisie iranienne envers les Juifs nous en dit plus sur l’Iran – son raffinement et sa culture – que tous les discours incendiaires. C’est peut-être parce que je suis juif et que j’ai rarement été traité, constamment, avec autant de chaleur qu’en Iran. Ou peut-être ai-je été impressionné par le fait que la fureur sur ce qui s’est passé à Gaza, affichée sur les murs et claironnée à la télévision iranienne, n’a jamais débordé en insultes ou en violences contre les Juifs. Ou peut-être est-ce parce que je suis convaincu que la caricature de « Mollah Fou » de l’Iran et l’assimilation de tout compromis avec lui à Munich 1938 – une position populaire dans certains cercles juifs américains – sont trompeuses et dangereuses. »
("What Iran's Jews Say", Roger Cohen, New York Times, 22 février 2009)
Tout n’est peut-être pas parfait pour les Juifs qui vivent en Iran, mais leur situation est meilleure que celle des Palestiniens qui vivent à Gaza. Bien meilleure.

Des pourparlers qui s'annoncent fragiles ...

22/08/2010
Des responsables israéliens et palestiniens se sont montrés sceptiques samedi, au lendemain de l'annonce d'une reprise en septembre des négociations de paix directes, estimant qu'elles s'annoncent fragiles en raison notamment de la question du gel de la colonisation.
"Sans un gel total de la colonisation israélienne, une véritable volonté pour un retrait jusqu'aux frontières internationales et tant qu'Israël n'aura pas cessé d'offrir aux Palestiniens une caricature d'État, ce sera une perte de temps pour tout le monde", a estimé le député Haïm Oron, du parti de l'opposition de gauche laïque Meretz, selon la radio.
Le chef des négociateurs palestiniens, Saëb Erakat, a averti pour sa part samedi que "tant que le gouvernement israélien n'aura pas cessé la colonisation et la démolition de maisons à Jérusalem-Est (occupé et annexé par Israël), nous ne serons pas en mesure de poursuivre les pourparlers".
La radio publique israélienne a indiqué que les négociateurs israéliens insisteraient notamment sur le fait qu'un État palestinien soit démilitarisé, doté d'une police légèrement armée et qu'Israël maintienne une présence à la frontière entre la Cisjordanie et la Jordanie.
Ils exigeront également une promesse des Palestiniens de ne pas conclure d'accords de défense avec des pays hostiles à Israël, ajoute la radio.
Des pourparlers de paix directs entre Israéliens et Palestiniens reprendront le 2 septembre à Washington en présence du président égyptien et du roi de Jordanie, et peuvent aboutir "d'ici un an", a annoncé vendredi la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.
Dans le même temps, le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a invité les deux parties à reprendre ces négociations directes, estimant également que le dialogue pouvait aboutir d'ici un an.
Les négociations doivent "mener à un accord, négocié entre les parties, qui mette fin à l'occupation qui a commencé en 1967 et aboutisse à la constitution d'un État palestinien indépendant, démocratique, viable et cohabitant dans la paix avec Israël et ses autres voisins", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le Premier ministre israélien s'est dit satisfait de l'appel de Mme Clinton et du Quartette. "Le Premier ministre Netanyahu (...) est satisfait de la clarification américaine sur des discussions sans conditions préalables", selon un communiqué officiel.
M. Netanyahu avait rejeté la demande palestinienne d'une prolongation du gel temporaire de la colonisation en Cisjordanie occupée comme condition de reprise des négociations directes.
Côté palestinien, le comité exécutif de l'OLP (CEOLP) a annoncé qu'"il accepte une reprise des négociations directes avec Israël conformément au communiqué du Quartette", a dit Yasser Abed Rabbo, membre de cette instance, à l'issue d'une réunion vendredi soir.
"Le peuple palestinien ne se sentira pas engagé par les résultats de cette invitation trompeuse, après l'expérience d'Annapolis, lors de laquelle on nous a promis un État palestinien dans l'année, mais plusieurs années sont passées et nous sommes toujours à la case départ", a déclaré Sami Abou Zouhri, un porte-parole du mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
M. Abou Zouhri faisait référence au lancement formel de négociations de paix entre le président palestinien, Mahmoud Abbas, et l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, aux États-Unis en novembre 2007, après un gel de sept ans.
Des négociations indirectes étaient menées depuis mai par l'intermédiaire de l'émissaire américain George Mitchell. 

L'Allemagne appelle Israéliens et Palestiniens à conclure rapidement le processus de paix

22/08/2010
La chancelière allemande Angela Merkel a appelé samedi Israéliens et Palestiniens au compromis pour boucler en l'espace d'un an les pourparlers de paix dont la reprise a été annoncée.
"Angela Merkel appelle les Israéliens et les Palestiniens à mener avec le plus grand sérieux les négociations de paix directes qui vont commencer le 2 septembre en vue d'une fin du conflit au Proche-Orient, et à les conclure dans le cadre d'une année", a indiqué son porte-parole Steffen Seibert dans un communiqué publié samedi.
Mme Merkel estime que "des solutions possibles aux questions encore non réglées" ont déjà été élaborées au cours de précédentes négociations et qu'il s'agit maintenant "de faire preuve de la capacité de compromis requise", selon M. Seibert.
Des pourparlers de paix directs entre Israéliens et Palestiniens reprendront le 2 septembre à Washington en présence du président égyptien et du roi de Jordanie, a annoncé vendredi la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, selon qui ils peuvent aboutir "d'ici un an".
Le Quartette pour le Proche-Orient est du même avis. L'Union européenne a appelé vendredi les deux parties à travailler "vite et dur" pour conclure dans ce délai.
Des négociations indirectes par l'intermédiaire de l'émissaire américain George Mitchell lancées en mai n'avaient enregistré aucun progrès.
Mme Merkel a salué l'engagement de M. Mitchell et l'a invité à "poursuivre inlassablement" dans cette voie, selon son porte-parole. 

Pourparlers de paix à l’ombre des démolitions

dimanche 22 août 2010 - 07h:01
Badil
Tandis que le Président Barack Obama fait pression sur les Palestiniens pour qu’ils s’engagent dans des pourparlers directs pour la paix, et que le premier ministre israélien Bibi Netanyahu conseille de façon hautaine au président [de l’autorité palestinienne de Ramallah] Mahmoud Abbas de ne pas rater l’occasion, les démolitions dans les territoires palestiniens occupés et en Israël suivent leur cours et sans qu’il y ait la moindre réaction.
(JPG)
Les forces israéliennes d’occupation ont procédé à la mi-juillet à une série de démolitions de maisons palestiniennes dans le secteur oriental occupé de Jérusalem - Photo : AFP
Selon OCHA, les mois de juillet et d’août ont vu le nombre le plus élevé de démolitions cette année. A la date de fin juillet, OCHOA rapporte que les forces israéliennes ont détruit plus de 230 structures, déplaçant ou affectant ainsi plus de 1100 Palestiniens dont 400 enfants, depuis le début de l’année 2010. Plus de 50% de ces destructions ont eu eu lieu rien qu’au mois de juillet. OCHA ajoute dans ses commentaires que l’administration civile israélienne intensifiera les démolitions en Cisjordanie sur ordre du ministère israélien de la défense.
Dans la vallée du Jourdain, les forces israéliennes ont démoli le village d’Al Farisyia à deux reprises en l’espace de 10 jours ; d’abord le 19 juillet puis à nouveau le 5 août. Ces démolitions ont eu comme conséquence la destruction de 116 structures [habitations, bâtiments d’élevage, ateliers...] et le déplacement de 129 personnes, 63 étant des enfants. Dans la deuxième série de démolitions, 10 structures précédemment épargnées ont été démolies ainsi que 27 structures et équipements fournis par le Comité International de la Croix Rouge.
Israël a scandaleusement désavoué sa rhétorique sur la paix en publiant des ordres supplémentaires de démolition à appliquer entre le 15 et le 16 août.
De plus, les autorités israéliennes prouvent leur complicité dans leur activité de [soit-disant] surveillance des colons juifs dans le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem. En début de matinée, le 29 juillet dernier, des colons juifs ont donné l’assaut à la maison de Kirrech, la résidence de 9 familles palestiniennes, sans qu’il n’y ait aucune sanction. Parmi ces familles, une seule d’entre elles s’est vue restituer sa demeure par décision judiciaire. Les huit autres familles sont toujours dehors, attendant que leur cas puisse passer devant le tribunal.
Tandis que les organismes des Nations Unies ont condamné ces démolitions, sans prendre aucune des mesures que l’on pouvait attendre, de seules condamnations sont insuffisantes face aux obligations des Nations Unies de maintenir la paix et la sécurité et d’assurer le respect des Droits de l’Homme ainsi que les libertés fondamentales.
En vertu du droit international, l’Etat est obligé de prévenir, d’enquêter, et fournir une solution, et s’il ne le fait pas, la communauté internationale doit prendre la responsabilité de fournir aux victimes une réelle protection. La violence par des acteurs non-étatiques [les colons] ne devrait pas être vue simplement en tant qu’actions provocatrices, mais en tant qu’élément d’une politique dominante soutenue par les autorité de l’État.
En se limitant à des condamnations verbales, les Nations Unies, les Etats, et les organismes internationaux ne répondent pas en juste proportion aux abus commis par Israël à l’encontre des droits de l’homme et qui alimentent la crise humanitaire et minent tout processus de paix.
En fait, même si les déclarations récentes de Netanyahu devaient être considérées comme sincères, les actions d’Israël sont une refus flagrant du processus de paix et de ses documents fondamentaux, dont les Accords d’Oslo qui considèrent la question des colonies comme devant faire partie d’un accord final, et la Feuille de Route [tarte à la crème lancée à l’époque de J.W Bush et devant servir à des négociations pour la paix en vue d’un accord définitif - N.d.T] qui interdit totalement l’expansion des colonies.
Sous la couverture de ses appels pour la reprise d’entretiens de paix, Israël empiète également du côté des droits de ses propres citoyens palestiniens. Les forces israéliennes ont démoli Al Araqib, un village bédouin dans le Negev, à 4 reprises entre le 27 juillet et le 17 août, déplaçant 300 citoyens palestiniens d’Israël au début du mois saint musulman du Ramadan, les forçant à endurer la récente vague de chaleur en vivant en plein air dans le cimetière du village.
Selon Mk Talab Al-Sana, « C’était un test pour la démocratie en Israël ; et la démocratie a perdu. Al Araqib illustre combien les Israéliens peuvent vivre en paix avec leurs propres citoyens palestiniens ; par conséquent comment [Israël] réussirait-il à vivre en paix avec des Palestiniens [vivant en Palestine]. »
Les démolitions et les dénis des droits de l’homme fondamentaux tels que le droit à un abri, font partie des dispositifs du régime ségrégationniste israélien et sont une des premières causes des permanentes crises humanitaires dans les Territoires Palestiniens sous Occupation. Au mieux, les démolitions récentes entreprises par Israël peuvent être considérées comme des tentatives de colonisation, au pire elles peuvent être interprétées comme du nettoyage ethnique.
Tenu compte de ces mesures, on ne peut qu’être confondu par les appels les plus récents pour des pourparlers de paix. Nous appelons les Etats, les organisations des Nations Unies, les organismes internationaux et la communauté internationale dans son ensemble à conditionner des entretiens de paix avec le respect de droits de l’homme et de la loi humanitaires, afin de créer un environnement où la paix puisse être réellement recherchée, au lieu de se gargariser de bonnes paroles à l’ombre des démolitions et des déplacements forcés.
19 août 2010 - Badil - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.badil.org/en/press-relea...
Traduction : Info-Palestine.net
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BDS : victoire devant un tribunal de Londres

samedi 21 août 2010 - 12h:47
ISM Londres
PalSolidarity
« Les quatre d’Avaha » reconnus non coupables de violation de propriété du magasin israélien
(JPG)
Quatre militants contre l’apartheid israélien ont été innocentés hier, 10 août, de toutes accusations liées à deux actions directes protestant contre le détaillant israélien en cosmétiques Ahava, dans Covent Garden, à Londres. Les militants s’étaient enchaînés à des bidons de pétrole remplis de ciment à l’intérieur du magasin, obligeant celui-ci à fermer totalement pendant deux jours en septembre et décembre 2009.
Les militants insistent sur ce point : ils ont été juridiquement justifiés dans leurs actions parce que les activités du magasin sont, elles, illégales. Tous les produits cosmétiques vendus par le magasin proviennent de Mitzpe Shalem, une colonie israélienne illégale en Cisjordanie occupée, alors que ces produits sont délibérément étiquetés « Made in Israel ».
A ce jour, aucun militant n’a été poursuivi avec succès, et Ahava a systématiquement refusé de coopérer avec les autorités judiciaires.
Le premier jour du procès, les déposants ont renoncé à leur accusation de violation de propriété aggravée. Cela aurait nécessité une procédure pour démontrer qu’Ahava était engagé dans une activité licite. De façon révélatrice, le CPS (ministère public) décida qu’il n’était pas nécessaire d’essayer d’en apporter la preuve.
Le principal témoin à charge, le gérant du magasin Ahava, a refusé de se présenter devant le tribunal pour témoigner, en dépit des convocations du tribunal et des risques d’un mandat d’arrêt qui aurait conduit à l’acquittement du militant sur toutes les accusations restantes.
Madame Crouch, l’un des quatre acquittés, déclare aujourd’hui : « C’est une petite victoire dans la vaste campagne pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël. Nous allons continuer à nous opposer à la complicité des entreprises avec l’occupation et l’impunité d’Israël, sur la scène internationale ».
Monsieur Matthews, autre militant acquitté, ajoute : « Le message est clair. Si votre entreprise s’implique dans un crime d’apartheid ou un crime de guerre, ou dans l’occupation de la terre palestinienne, les gens vont occuper votre magasin ».
Le gouvernement britannique, l’Union européenne, les Nations unies et la Cour internationale de justice, tous jugent illégales les colonies d’Israël car elles contreviennent à la Quatrième Convention de Genève. Les violations de la Quatrième Convention de Genève sont des infractions pénales en droit britannique (loi relative à la Cour pénale internationale - 2001).
Pour plus d’informations : contacter l’avocat des défenseurs, Simon Natas, au 0208 522 7707 (UK)

Notes
1 - En décembre 2009, le département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) britannique a publié des directives pour les détaillants à propos des produits cultivés dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
Il y déclare que :
Le gouvernement considère que les commerçants tromperaient les consommateurs, et par conséquent commettraient certainement une infraction, s’ils déclaraient des produits des TPO (notamment de la Cisjordanie) comme « Produits d’Israël ». Ceci s’applique que le produit vienne d’un producteur palestinien ou d’une colonie israélienne dans les TPO. Ceci parce que la région n’est pas incluse dans les frontières internationalement reconnues de l’Etat d’Israël.
Le conseiller technique du DEFRA - L’étiquetage des produits cultivés dans les TPO - 11 décembre 2009
2 - L’initiative BDS est née en 2005 par un appel d’organisations de la société civile palestinienne et d’organisations recherchant des moyens non violents pour contester l’occupation illégale israélienne de la Palestine. De nombreux groupes et organisations internationales l’ont rejoint et sont devenus un mouvement mondial rassembleur voulant la justice pour la Palestine.
11 août 2010 - PalSolidarity - traduction : JPP
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L'occupation enlève 3 partisans du Hamas suite à leur libération des prisons d'Abbas

[ 21/08/2010 - 11:28 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont enlevé, vendredi à l'aube 20/8, trois Palestiniens partisans du Hamas dans le village de Sourif, au nord-ouest de la ville d'al Khalil (Hébron), plusieurs heures après leur libération des prisons des milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Des sources exclusives ont déclaré au Centre palestinien d'information que les forces occupantes ont envahi le village, avant l'aube de vendredi, où elles ont arrêté trois partisans du Hamas.
Les sources ont assuré que les trois détenus ont été libérés, il y a plusieurs heures, des prisons de la sécurité préventive d'Abbas après avoir été condamnés par une décision militaire du Fatah.

L'occupation interdit aux enseignants sionistes de présenter une journée d'étude sur la Nakba

[ 21/08/2010 - 11:38 ]
Al-Etihad - CPI
Le ministère sioniste de l'enseignement et de l'éducation a annoncé l'interdiction pour ses fonctionnaires de présenter une journée d'étude demandée par l'association israélienne "Zochrot" qui s'occupé de l’enseignement de la Nakba (catastrophe) Palestinienne causée par la création d'"Israël" sur les territoires palestiniens occupés en 1948.
L'association avait préparé des livrets d'enseignement qui comportent des phrases comme « il faut approfondir la compréhension de la Nakba qui n'est pas seulement l'expulsion des Palestiniens, mais aussi la démolition des villages, et l'effacement des signes de l'existence palestinienne sur ces territoires ».
Le président de l'association, Eitan Bronstien, a annoncé que la décision du ministère sioniste de l'enseignement est illégale, déclarant que cette décision vient dans le cadre des décrets et des lois racistes qui menacent la démocratie en "Israël". Ils ne possèdent aucune preuve juridique pour interdire cette activité.

L'OLP accepte les négociations directes avec l'occupation

[ 21/08/2010 - 11:22 ]
Ramallah – CPI
L'OLP a annoncé son acceptation de la demande américaine, plusieurs heures après l'appel américain à reprendre les négociations directes entre l'entité sioniste et l'équipe de l'Autorité d'Oslo, malgré le refus complet de toutes les factions palestiniennes - sauf Fatah - lors de leur réunion à Damas.
Le secrétaire du comité exécutif de l'OLP, Yasser Abdou Rabouh, a annoncé qu’ils acceptent la demande américaine pour entamer les négociations directes début septembre prochain.
A l'issue de la réunion du comité à Ramallah en Cisjordanie occupée, Abdou Rabouh a affirmé que le comité exécutif de l'OLP annonce son acceptation d'entamer les négociations avec "Israël" sur la base du communiqué du Quartet international pour le Moyen-Orient et l'appel de la ministre américaine des Affaires étrangères, Hillary Clinton.
Suite à la position du Hamas refusant l'appel américain, le mouvement du Djihad islamique en Palestine a annoncé son refus de reprendre les négociations entre l'autorité du Fatah à Ramallah, et l'occupation sioniste, condamnant la soumission de l'autorité aux désirs sionistes.
Dans un communiqué publié le vendredi soir 20/8, le mouvement a déclaré que l'annonce de Clinton d'entamer les négociations est « un renforcement de leur domination et une confirmation supplémentaire de l’attachement américain à réaliser les intérêts de l'occupation ».
Il a précisé que la réunion du comité exécutif « répond à la demande américaine » en affirmant que « les décisions prises durant cette réunion ne représente pas le consensus national et public, mais une soumission aux désirs sionistes ». 
De son côté, le secrétaire général de l'initiative nationale palestinienne, Dr. Moustafa al-Barghouthi, a affirmé que la reprise des négociations avec l'occupation sans le gel complet de la colonisation et sans définir les termes conduira à un échec plus important et plus dangereux que les accords de Camp David en 2000.

Hamas refuse l'appel américain à reprendre les négociations

[ 21/08/2010 - 11:52 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a annoncé, le vendredi 20/8, le rejet complet de son mouvement à l'appel américain pour reprendre les négociations directes entre l'autorité de l'équipe d'Oslo à Ramallah et l'occupation, prévues à la capitale américaine, Washington, au début de septembre.
"Le Hamas refuse l'appel américain à entamer les négociations israélio-palestiniennes" a déclaré Abou Zouhri, en considérant que les résultats de ces négociations ne seront pas obligatoires pour notre peuple palestinien.
Dans ses déclarations de presse, Abou Zouhri a indiqué que cette invitation n'est qu'une tentative de tromper le peuple palestinien notamment après l'expérience d'Annapolis à la fin de 2007, où nous avons été promis par un état palestinien durant un an, mais des années sont finies avec le retour au point de Zéro, ce qui confirment notre refus aux négociations.
"L'appel américain a ignoré la condition du gel de la colonisation, ensuite, les négociations dans cette situation légiférer la colonisation", a-t-il ajouté.
La ministre américaine des affaires étrangères, Hillary Clinton, avait annoncé vendredi que les négociations directes seront reprises, le 2 septembre prochain à Washington en présence du président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak et le roi jordanien, Abdullah II, dans le but de signer un accord durant un an.

Al Bardawil affirme les efforts du Hamas pour la réconciliation nationale

[ 21/08/2010 - 11:44 ]
Gaza- CPI
Le dirigeant au Hamas, Dr Salah Al Bardawil a exprimé ses aspirations que la rencontre qui s’est tenue à Gaza, jeudi soir, le 19/8, entre le premier ministre Ismail Haniyeh et certains membres du comité central du mouvement de Fatah, soit une bonne ébauche pour la reprise des discussions politiques réelles afin de réaliser la réconciliation avec des conditions nationales.
Lors d’une déclarations à l’agence « Qods presse », le vendredi 20/8, le responsable du Hamas  a affirmé que son mouvement a présenté des facilités nécessaires pour le soutien des obsèques  du défunt le colonel Amin Al Hindi, en soulignant que Haniyeh a présidé une délégation en solidarité des condoléances de sa famille.
« Les participants ont insisté sur l’importance d’attribuer tous les efforts pour la reprise de l’entente nationale et de renforcer le front interne face aux crimes et violations de l’ennemi occupant », a ainsi souligné Al Bardawil.
Al Bardawil a confirmé que le Hamas insiste sur la réalisation de la réconciliation, mais sur des bases nationales, c’est pourquoi on espère que le Fatah va se libérer des pressions israélo-américaines exercées sur lui.
Des sources médiatiques palestiniennes avaient annoncé selon le membre du comité central de Fatah, Sakhr Bessissou qu’une réunion des responsables de Fatah et du Hamas s’organisera aujourd’hui, le samedi à Gaza, pour débattre les moyens qui vont mettre fin aux désaccords palestiniens internes.

Le ministère des legs pieux appelle au soutien des lieux saints palestiniens

[ 22/08/2010 - 00:22 ]
Gaza- CPI
Le ministre des legs pieux et des affaires religieuses et chef du comité d’Al-Qods, Dr Taleb Abou Chaar, a demandé à toutes les organisations arabes et islamiques, citant essentiellement la ligue arabe et l’organisation de la conférence islamique, d’adopter des positions et décisions efficaces et sérieuses pour soutenir la sainte moquée d’Al-Aqsa et les lieux saints de la ville sacrée d’Al-Qods occupée.
« L’incendie d’Al-Aqsa perpétré par le criminel sioniste d’origine australienne Michael Rohan, le 21/8/1969, a été bien planifié par le gouvernement de l’occupation sioniste », a rappelé le ministre dans un communiqué de presse, ce vendredi 20/8, dont le Centre Palestinien d'Information a reçu aujourd’hui une copie, lors de la 41ème commémoration de l’incendie criminel et barbare.
Le ministre a fortement condamné l’occupation pour cet incendie, un crime qui a ravagé une grande partie de la moquée d’Al-Aqsa. Le crimilen Rohan se trouve maintenant en  Australie, où il vit normalement.
Il a indiqué que l’occupation a délibérément coupé l’eau dans les alentours de la mosquée lors de l’incendie, retardant les pompiers de la municipalité d’Al-Qods, jusqu’à l’arrivée des pompiers d’Al-Khalil et de Ramallah.

Barak menace d'empêcher le navire d'aides humanitaires "Maryam" d'aller à Gaza

[ 21/08/2010 - 23:34 ]
Al-Nassera – CPI
Ehud Barak, ministre sioniste de la guerre, a menacé la direction libanaise, ne voulant pas qu'elle permette au bateau d'aides humanitaires "Maryam" d'aller jusqu'à la bande de Gaza.
Il a demandé le Liban de travailler pour empêcher les navires de voguer vers les côtes de la bande de Gaza pour cesser l'embargo sioniste imposé contre la Bande depuis plus de 4 ans.
Barak a prétendu que ce voyage ne porte pas un caractère humain, mais que c'est une provocation ennemie visant à soutenir une organisation terroriste.
Tel Aviv poursuit ses contacts visant à mettre la pression sur Beyrouth pour empêcher le lancement de campagnes d'aides pour la bande de Gaza.

Le Hamas appelle à la protection d’Al-Aqsa à travers la résistance et l'unité

[ 21/08/2010 - 20:10 ]
Damas - CPI
Le mouvement du Hamas a affirmé que la ville d’Al-Qods se trouve exposée aux campagnes sionistes racistes qui tentent de changer son aspect arabe et islamique à travers l’extermination de sa population autochtone, la démolition des maisons palestiniennes et la mosquée d’Al-Aqsa, pour construire leur prétendu troisième temple juif à sa place.
Dans un communiqué publié aujourd’hui 21/8, à l’occasion de la 41è commémoration de l’incendie de la mosquée sainte d’Al-Aqsa (le 21 août 1969), le Hamas a déclaré que cet acte criminel perpétré par l’extrémiste juif Michael Denis Rohan, de nationalité australienne, restera un témoin vivant du terrorisme sioniste contre les lieux saints et les valeurs humaines, ainsi qu’une violation dangereuse de toutes les règles et lois internationales.
«Les agressions sionistes continuelles montrent que l’occupation n’a pour agendas que plus de projets de judaïsation et de colonisation pour tenter de modifier la réalité historique et religieuse de la mosquée d’Al-Aqsa, et les monuments arabes et islamiques», a dit le Hamas.
Il a ajouté : «Les négociations ne sont qu’une couverture pour appuyer les projets sionistes et leur donner l’occasion d'achever leur plans de judaïsation à Al-Qods, de détruire la mosquée d’Al-Aqsa et d'expulser les Palestiniens de leur terre natale».
Le Hamas a souligné que la mosquée d’Al-Aqsa fait partie de notre religion, et que toute violation à l'encontre de ce lieu saint sera considérée comme une atteinte portée contre les Musulmans et les hommes libres du monde qui vont la protéger et la défendre.
Le mouvement a également salué les fidèles qui surveillent la mosquée d’Al-Aqsa et la protègent pour faire échouer toutes les tentatives des colons sionistes et des forces occupantes, malgré toutes les restrictions et mesures oppressives des autorités occupantes contre les habitants d’Al-Qods, dont les arrestations, les expulsions et la démolition de leurs maisons et boutiques.
Le Hamas a également souligné le rôle du Cheikh Raed Salah, qui a été arrêté et emprisonné à cause de ses sacrifices énormes et de ses positions très courageuses pour défendre la mosquée d’Al-Aqsa.
Enfin, le Hamas a appelé le monde arabe et musulman, ainsi que les hommes libres du monde entier, à soutenir Al-Qods, Al-Aqsa et les lieux saints, et à soutenir les habitants d’Al-Qods dans leur lutte contre les violations de l’occupation israélienne.

Le gel de la colonisation n'est que temporaire

[ 22/08/2010 - 00:27 ]
Al-Qods occupée – CPI
De hautes sources politiques sionistes ont dit, samedi 21/8, que la période du gel de la colonisation en Cisjordanie occupée n'est pas proposée sur la table du gouvernement de l'occupation.
La radio générale sioniste a rapporté de ces sources que la décision de geler la colonisation en Cisjordanie, prise par le mini-conseil ministériel sioniste, consiste en un arrêt pour une période de plusieurs mois seulement pour reprendre la colonisation après l'expiration de cette période.
Ces déclarations sont venues en commentaires au communiqué du comité exécutif de l'OLP, qui a annoncé l'acceptation de la reprise des négociations directes avec le gouvernement de l'occupation, sous conditions de l'arrêt des activités coloniales en Cisjordanie occupée, selon la radio.
Mahmoud Abbas, l'ex-président de l'autorité palestinienne, avait annoncé trois conditions pour reprendre les négociations, mais l'annonce des négociations les a pris de court et l'OLP a accepté la reprise.
La ministre américaine des affaires étrangères, Hillary Clinton, avait annoncé le début des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens le 2 septembre prochain, à Washington, sans des conditions préalables.
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a accueilli l'appel américain à reprendre les négociations directes avec les Palestiniens sans conditions préalables, soulignant que son gouvernement veut la réalisation d'une paix véritable et sérieuse dans la région.

L'occupation renforce ses mesures oppressives contre les détenus du Neguev

[ 21/08/2010 - 23:21 ]
Néguev occupé - CPI
La direction des prisons sionistes continue ses restrictions et mesures oppressives contre les détenus palestiniens, notamment dans les centres de détention du désert du Neguev occupé, où les prisonniers se plaignent des mauvais repas insuffisants depuis le début du mois de Ramadan.
Lors de sa visite dans les prisons du Neguev, l’avocat du club du prisonnier palestinien a rapporté du détenu Jamal Kaïssia, du village de Dhahria, que la situation est très difficile, et que les repas sont très mauvais et insuffisants. Ceci vient dans le cadre de l’escalade des mesures restrictives sionistes pendant le mois de Ramadan.
L’avocat a rencontré le prisonnier Ashraf El-Hamshari, 27 ans, de Tulkarem, qui est condamné à 12 ans de prison, après avoir été arrêté en 2005. Il a indiqué qu’il souffre de diabète depuis 7 mois, et que son état de santé est critique, alors que la direction de la prison néglige son cas jusqu’à présent.
Le prisonnier Chadi Jabri, du village de Yamoun, a affirmé que la direction de la prison a commencé à réduire la quantité de légumes depuis le début du mois de Ramadan et à empêcher les détenus de recevoir leurs sommes d’argent réservées à la cantine.

Barghouthi: Les négociations directes avec l’occupant sont plus dangereuses que celles de Camp David

[ 21/08/2010 - 20:15 ]
Ramallah - CPI
Le secrétaire général du mouvement de l’initiative nationale palestinienne, Dr. Mustafa Al-Barghouthi, a déclaré que la décision de reprendre les négociations directes, sans l’arrêt de la colonisation, va conduire à un grand échec. Ses résultats seront plus dangereux que celles de Camp David en 2000, entre le président palestinien Yasser Arafat et le premier ministre israélien Ehud Barak, sous les auspices du président américain Bill Clinton.
Il a précisé, dans une déclaration de presse, aujourd’hui samedi 21/8, que le communiqué du Quartet international, qui a appelé à la reprise des négociations directes entre Tel Aviv et Ramallah, n’était pas clair et n’a pas cité de référence, ni même mentionné l’arrêt de la colonisation avant ces négociations.
Al-Barghouthi pense que la discussion sur les négociations directes sans mettre des conditions préalables et sans engagement de la communauté internationale implique que les différentes parties acceptent les conditions de l’occupation.
Il a ajouté que le premier ministre sioniste, qui refuse tout gel des colonies, va utiliser ces négociations comme un moyen pour couvrir sa politique de colonisation à Al-Qods et dans tous les territoires palestiniens occupés. Il a attiré l'attention sur l'absence d’une référence claire pour ces négociations, ce qui facilitera la tâche à Netanyahu pour continuer ses tromperies.
Enfin, il a porté la communauté internationale responsable des conséquences dangereuses de ces négociations directes, et il a appelé à une stratégie nationale unifiée et à la reprise de l’entente palestinienne, qui sera une base pour changer la balance en faveur du peuple palestinien.

Le centre Ahrar porte l’occupation responsable de la vie de la prisonnière Kifah Aouni

[ 21/08/2010 - 20:24 ]
Naplouse- CPI
Le centre palestinien Ahrar pour les études sur les détenus et les droits de l’homme a porté l'entière responsabilité sur l’occupation israélienne pour la vie de la détenue palestinienne Kifah Aouni Jabril, 37 ans, habitante de Ramallah.
Le directeur du centre Ahrar, Fouad Al-Khafache, a déclaré samedi 21/8 que la prisonnière Kifah, incarcérée depuis le 1/8, a été transférée en détention administrative pour une peine de 4 mois, après avoir été interpellée et emmenées dans le centre d’interrogation d’Al-Mascoubia.
« La détenue Kifah est une mère de deux enfants, Doha (15 ans) et Mouadhe (17 ans). Elle souffre de graves maladies, telles que l’obstruction d’artères et la dyspnée », a ainsi dévoilé Al-Khafache, qui proteste contre sa détention administrative illégale.
Le directeur du centre juridique a accusé l’occupation de tenter d’assassiner l’activiste, une grande socialiste palestinienne dans la région de Ramallah et à Bira, surtout après avoir été élue pour les élections de la ville de Bira en 2005.
Le responsable palestinien a exhorté les institutions juridiques et cellesdes droits de l’homme à intervenir immédiatement pour sauver la vie de la détenue palestinienne, qui souffre énormément et de manière inhumaine dans les geôles de l’occupation.

Irak : « Ils partent comme des voleurs… comme des criminels »

Publié le 21-08-2010

Partie d’Abou Ghraib, la soi-disant « dernière patrouille » a mis quatre jours pour couvrir 600km, roulant de nuit, protégée par des chasseurs F 16, des hélicoptères Black Hawk et, au sol, par des troupes du régime de Bagdad. Ils laissent derrière eux une population exangue aux mains de corrompus protégés par des mercenaires.

"Retrait partiel d’Irak : un avant-goût de défaite,
par Gilles Munier
« Ils sont partis comme des voleurs… comme des criminels », ont dit les Irakiens en apprenant que la 4ème brigade de combat Stryker, de la 2ème division d’infanterie de l’armée étasunienne, avait franchi la frontière du Koweït – sans tambour ni trompette - à l’aube, le 19 août 2010. Partie d’Abou Ghraib, la soi-disant « dernière patrouille » a mis quatre jours pour couvrir 600km, roulant de nuit, protégée par des chasseurs F 16, des hélicoptères Black Hawk et, au sol, par des troupes du régime de Bagdad.
A part le carré pro américain, personne ne regrette leur départ. Les brigades d’infanterie Stryker qui tirent leur nom du véhicule blindé dont elles sont dotées, ont participé aux massacres ayant ensanglanté l’Irak - notamment à ceux de Fallujah et de Tell Afar -, et aux opérations de ratissage contre la résistance et aux tortures de civils dans les régions de Baquba, Rawa, Mossoul et Diyala.
Tout le monde se prépare au pire
Si certaines troupes d’occupation s’en vont, d’autres restent. La guerre n’est pas terminée, n’en déplaise à Barack Obama en campagne électorale de mi-mandat. Sept ans et cinq mois après l’invasion du pays, environ 56 000 GI’s sont toujours en Irak, ainsi que plusieurs milliers de mercenaires (contactors). Tandis que l’armée américaine formera les troupes irakiennes, des forces spéciales – 5000 environ – combattront le terrorisme, c’est-à-dire la résistance.
Personne ne sait quand les Etats-Unis se retireront vraiment d’Irak, surtout si le régime de Bagdad, aux abois, demande qu’ils restent. L’ancien chef rebelle kurde Babakr Zebari, actuel chef d’Etat major de l’armée irakienne, estime que le retrait américain est « prématuré » et que le régime ne pourra pas assurer, seul, sa sécurité… d’ici 2020.
D’ailleurs tout le monde se prépare au pire. Signe qui ne trompe pas : les 2400 diplomates étasuniens en Irak seront protégés par une armée privée de 7 000 mercenaires disposant de 1300 véhicules blindés et de 29 hélicoptères. Chaque antenne diplomatique américaine aura une unité des forces spéciales à sa disposition. Dire que les Etats-Unis n’occupent plus l’Irak, ne participent plus aux combats, ou s’en abstiendront à l’avenir, sont des mensonges éhontés.
Pendant ce temps la population souffre
L’ONU a annoncé que, faute de moyens financiers, les distributions de nourriture à 800.000 femmes enceintes et allaitantes et à des enfants mal-nourris ont dû être suspendues, de même que les distributions de nourriture à 960.000 enfants allant à l’école. De même pour le plan d’action vivant à aider 22.500 familles déplacées vulnérables avec des abris d’urgence. Des milliers de ménages vont devoir continuer à vivre dans des abris de fortune, sans pouvoir se protéger des conditions climatiques extrêmes.
Où passe l’argent du pétrole ?
Sept ans après l’invasion de l’Irak et le renversement du Président Saddam Hussein, le régime de Bagdad rongé par la corruption (2) quémande toujours des fonds à des pays donateurs, mais avec de moins en moins de résultat. Cette année, sur 187,7 millions de dollars requis pour la mise en œuvre du plan humanitaire de l’ONU, seulement 12% des promesses de financement ont été honorés. Et pour cause : selon Hussein al-Sharistani, ministre du Pétrole, les revenus pétroliers irakiens se montent à 171 milliards de dollars pour la période 2006 /2009. L’Irak produit aujourd’hui 2,5 millions de barils de brut par jour. Question : où passe l’argent du pétrole ?
A Bagdad et à Erbil (Région autonome du Kurdistan), les contrats dits de reconstruction sont signés avec des entreprises étrangères en fonction des avances sur commissions qu’ils génèrent. Tant pis si les travaux ne sont pas réalisés, pour des raisons de sécurité ou pour engagements non tenus (3). L’inculpation récente de Tarek Aziz pour « dilapidation des deniers publics » - décision prise sans doute pour relancer l’affaire « Pétrole contre nourriture » et faire chanter des personnalités étrangères – ne trompe pas les Irakiens qui savent que l’argent du pétrole engraisse les comptes bancaires ouverts dans des paradis fiscaux par les politiciens et les chefs de milices parvenus au pouvoir en 2003.
Notes :
(1) Iraq : le manque de fonds menace la distribution de l’aide alimentaire : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp ?NewsID=22456&Cr=Iraq&Cr1=
(2) L’Irak est un des quatre pays les plus corrompus au monde, selon l’ONG Transparency International (rapport 2009).
(3) Lire : Sarkozy et le commerce franco-irakien / Arnaques et pièges en tous genres : http://www.france-irak-actualite.com/pages/Sarkozy_et_le_commerce_francoirakien_avril_2009-1982461.html
(4) Irak : quand le pétrole assure des revenus juteux : http://www.leblogfinance.com/2010/07/irak-quand-le-petrole-assure-des-revenus-juteux.html
Gilles Munier
CAPJPO-EuroPalestine