mardi 17 août 2010

PO: Israël rejettera tout préalable aux négociations directes (radio)

12:57 16/08/2010
JERUSALEM, 16 août - RIA Novosti
Le gouvernement israélien rejettera toute condition préalable à la relance des négociations directes aves les Palestiniens, a annoncé lundi la radio de l'armée israélienne Galei Tsahal.
Cette décision a été prise lors d'une réunion des sept ministres les plus importants, tenue dimanche à Tel-Aviv à la veille de la publication  d'un communiqué signé par le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie).
Selon la radio, Israël n'acceptera pas l'appel du Quartette à reprendre les négociations directes et attendra une invitation formulée uniquement par les Etats-Unis.
De leur côté, les Palestiniens envisagent de ne  se prononcer  qu'après la publication du communiqué du Quartette.

Palestine, OLP : “Israël tente d’entraver les efforts pour parvenir aux négociations directes”

16-08-2010 | 23:27
Israël tente d'entraver les efforts pour parvenir aux négociations directes entre Palestiniens et Israéliens, en imposant "délibérément des préalables" aux pourparlers de paix, a dénoncé hier l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Israël "impose délibérément des préalables sur les négociations de paix" en annonçant son rejet d'une déclaration du Quartette, a déclaré à la presse Yasser Abed Rabbo, membre du Comité exécutif de l'OLP. Cette déclaration intervient alors que l'OLP se réunit cette semaine pour se prononcer sur une participation aux négociations directes avec Israël. Le Quartette avait appelé Israël à arrêter toutes ses activités de colonisation et invité les deux parties, palestinienne et israélienne, à renouer un dialogue direct en vue de conclure un accord de paix dans les 24 mois. Des négociations indirectes parrainées par les Etats-Unis ont été lancées en mai dernier par l'intermédiaire de l'émissaire spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell, sans conduire jusqu'ici à des progrès substantiels. Des responsables palestiniens avaient fait état récemment de progrès quant au lancement des pourparlers directs avec Israël, indiquant cependant qu'ils maintenaient les demandes relatives au gel de la colonisation juive en Cisjordanie et particulièrement à El-Qods-est occupée et des garanties sur le tracé des frontières d'un futur Etat palestinien.

Les jeunes arabes: Nécessité de la solidarité arabe

16 Août 2010
Amman / Les participants au 4ème camp des jeunes des partis arabes qui a eu lieu à Amman sous le slogan /La décision arabe indépendante/ ont affirmé la nécessité de la réalisation de la solidarité arabe répondant ainsi à la volonté des masses arabes.
Dans leur communiqué final, les participants dudit camp ont affirmé que la cause palestinienne est la question centrale de la nation arabe.
Les jeunes arabes ont fait l'éloge des acquis réalisés par la résistance au Liban, en Palestine et en Irak face aux projets américano – sioniste.
Réitérant leur engagement aux décisions et aux recommandations de la 5ème conférence générale des partis arabes, les participants ont jugé "nécessaire" de protéger la ville sainte d'al-Qods et de la sauver de la judaïsation.
Le communiqué a appelé à l'appui de la fermeté du peuple palestinien dans la bande de Gaza et à la levée du blocus injuste qui lui est imposé, tout en se félicitant de tous les convois qui parviennent de par le monde en vue de briser le blocus de Gaza.
Les jeunes arabes, qualifiant de "sacré" le droit au retour des réfugiés palestiniens, ont condamné la politique israélienne d'apartheid, particulièrement la construction du mur de séparation raciale.
Le communiqué a, en outre, souligné la nécessité de protéger la sécurité nationale arabe, notamment la sécurité hydrique arabe, et de parvenir à une coopération arabe susceptible de préserver les richesses nationales arabe, aussi bien que d'établir des relations étroites avec les pays appuyant les questions arabes.
Par ailleurs, le communiqué a plaidé pour la résolution des problèmes des jeunes, dont en tête le chômage, la pauvreté et l'immigration, tout en décidant d'envoyer un navire de jeunes d'aides et d'assistances vers Gaza assiégée.
N.S. & T. Slimani
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Obama a averti Ankara concernant ses positions sur l'Iran et Israël

Turquie - 16-08-2010

Par AFP 
Le président Barack Obama a averti le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, que les positions d'Ankara vis-à-vis d'Israël et de l'Iran pourraient diminuer ses chances d'obtenir des armes américaines, rapporte le Financial Times lundi.
(FT)
USA-Turquie-diplomatie-défense-armes
 16-08-2010 05:25:04
"Le président (Obama) a dit à Erdogan que certaines des positions que la Turquie a prises ont suscité des questions qui vont être soulevées au Congrès", a affirmé au quotidien économique un haut responsable du gouvernement américain.
Ces questions portent "sur la possibilité ou non d'avoir confiance dans la Turquie en tant qu'allié", a ajouté ce responsable sous le couvert de l'anonymat.
M. Erdogan envisage d'acheter des drones américains pour lutter contre la rébellion kurde du Parti kurde des Travailleurs (PKK), qui a des bases à la frontière turque dans le nord de l'Irak, après le retrait américain de ce pays à la fin 2011, selon le quotidien.
"Cela signifie que certaines demandes que nous a formulées la Turquie, par exemple concernant la fourniture d'armement pour combattre le PKK, seront plus difficiles pour nous à faire passer au Congrès", a expliqué le haut responsable américain.
Les Etats-Unis avaient exprimé leur déception après le vote négatif d'Ankara à l'ONU contre de nouvelles sanctions contre Téhéran, adoptées par le Conseil de sécurité en juin.
Les relations entre la Turquie et Israël se sont par ailleurs sévèrement détériorées après le raid israélien contre une flottille d'aide humanitaire se dirigeant vers Gaza, le 31 mai, au cours duquel neuf Turcs ont été tués.
Selon le FT, Barack Obama a demandé à la Turquie de modérer ses propos concernant ce raid, lorsqu'il a rencontré M. Erdogan lors du sommet du G20 à Toronto en juin.
sr/ayv/mf  

Le ministère norvégien des AE: La situation des Palestiniens à Gaza demeure toujours difficile

16 Août 2010
Gaza /  M. Jonas Gahr Store, ministre norvégien des AE, a demandé Israël d'augmenter la quantité des marchandises qui entrent à Gaza à travers les passages, affirmant que la situation des Palestiniens à Gaz demeure toujours difficile.
Dans une conférence de presse tenue au siège de l'UNRWA à Gaza, M. Store a indiqué qu'Israël doit opérer un vrai changement dans son comportement en ce qui concerne la situation à Gaza à travers la permission d'exporter des marchandises produites dans la bande de Gaza.
Il a souligné la nécessité pour la communauté internationale de poursuivre son soutien à l'UNRWA, indiquant que la communauté internationale commet une grande erreur si l'UNRWA disparaitrait, alors que la majorité des Palestiniens à Gaza s'appuie sur les aides de cette organisation internationale.
De son côté, le commissaire de l'UNRWA a fait savoir que l'UNRWA souffre d'un déficit dans son budget, exprimant l'espoir que les pays donateurs comblent ce déficit.
M. Adnan Abou Hasneh, porte-parole de l'UNRWA, a fait indiqué que le déficit au budget de l'UNRWA atteint /84/ millions $, tout en mettant en garde contre les risques la fermeture des institutions, des écoles et des cliniques dans la zone des opérations de l'UNRWA si toutefois ce déficit n'est pas comblé.
A. Chatta & T. Slimani 
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Israel veut officialiser la saisie de terres

Israel - 16-08-2010

Par Chris Hedges 
Le temps est compté pour Israël. Et le gouvernement israélien le sait. L’investissement émotionnel et idéologique pour Israël diminue de plus en plus parmi la diaspora juive, en particulier chez les jeunes. Le boom démographique signifie que les Palestiniens en Israël et dans les territoires occupés seront bientôt plus nombreux que les Juifs. Et le statut croissant d'Israël en tant que nation paria signifie que des sanctions officieuses et, éventuellement, officielles contre le pays sont probablement inévitables.














Photo : L'énorme colonie d'Har-Homa située entre Bethléem et Jérusalem, en Cisjordanie Occupée
En regardant monter l'opposition à leur état d'apartheid, des politiciens israéliens désespérés ont proposé une forme pervertie de ce qu'ils appellent «la solution à un Etat." C’est le dernier outil pour contrecarrer le projet d’un Etat palestinien et permettre à Israël de conserver ses énormes complexes de colonies et ses saisies de terre à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
L'idée d'un seul État a été soutenue par Moshe Arens, un ancien ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères du Parti du Likoud. Dans un article paru le mois dernier dans le quotidien Haaretz, il s’interrogeait : «Y a-t’il une autre solution?" Arens a été rejoint par plusieurs autres politiciens israéliens, dont Reuven Rivlin, le président de la Knesset.
Cependant, la vision israélienne n’inclut pas un Etat avec des droits égaux pour les citoyens juifs et Palestiniens. L'appel à un seul État semble inclure pousser Gaza dans les bras de l'Egypte qui n’en veut pas et annexer la Cisjordanie et Jérusalem-Est à Israël.
Mais les Palestiniens à l’intérieur du territoire sous contrôle israélien resteront accablés par les paralysantes restrictions à la circulation, au travail et sécuritaires déjà en place.
Par exemple, les Palestiniens dans les territoires occupés ne peuvent pas récupérer les biens perdus ou acquérir la citoyenneté israélienne, mais ils voient les Juifs nés à l'extérieur d'Israël et sans aucun lien avec le pays avant devenir des citoyens israéliens et recevoir des logements subventionnés par le gouvernement.
Les Palestiniens en Cisjordanie vivent dans une série d'environ huit sordides ghettos encerclés et sont gouvernés par des tribunaux militaires.
Les Juifs vivant en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, comme tous les citoyens à part entière d'Israël, sont assujettis au droit civil israélien et à une protection constitutionnelle. Les Palestiniens ne peuvent pas servir dans les forces armées ou les services de sécurité, tandis que les colons juifs reçoivent des armes automatiques et sont protégés par les Forces de «Défense» d'Israël.
Si Israël se débarrasse de la Bande de Gaza, qui a 1,5 million de Palestiniens, l'Etat juif restera avec 5,8 millions de Juifs et 3,8 million d'Arabes. Et, au moins dans un proche avenir, les Juifs resteront la majorité. Cela semble être la principale attraction du plan.
Le paysage de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, connu sous le nom de "faits sur le terrain", a changé de façon spectaculaire depuis que je suis allé pour la première fois à Jérusalem il y a deux décennies.
D'énormes complexes d'appartements aux allures de forteresse encerclent Jérusalem-Est et dominent les collines de Cisjordanie.
La population de colons est maintenant de plus de 462.000 personnes, avec 271.400 qui vivent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, et 191.000 qui vivent dans et autour de Jérusalem. La population de colons a augmenté au taux annuel de 4,6% par an depuis 1990 alors que la société israélienne dans son ensemble a augmenté de 1,5%.
Le résultat final de la saisie des terres par Israël à Jérusalem-Est, qui comprend l'approbation récente de 9.000 logements supplémentaires, et en Cisjordanie, c’est de répandre une forme de nettoyage ethnique administrative.
Des familles palestiniennes sont poussées hors de leurs terres qui leur appartenaient depuis des générations et sont expulsées de leur logement par les autorités israéliennes.
Des dizaines de familles, jetées des logements qu'elles occupaient à Jérusalem-Est depuis des décennies, sont obligées de vivre dans la rue.
Des groupes comme Ateret Cohanim, une organisation ultra-orthodoxe juive privée qui recueille des fonds de l'étranger, achètent des propriétés palestiniennes et mènent des stratégies juridiques pour expulser les familles qui résidaient à Jérusalem-Est depuis longtemps. Le système judiciaire israélien et la police, en violation du droit international, facilitent et exécutent ces expulsions et saisies de terres.
Des colons lourdement armés effectuent fréquemment des attaques non provoquées et des raids ponctuels et des expulsions de maison pour compléter la terreur imposée par la police et l'armée. Ils sont le bras civil de l'occupation.
«Ce consentement à la violence des colons est particulièrement répréhensible du point de vue du droit international humanitaire, car les colons sont déjà présents illégalement sur un territoire occupé, ce qui rend pervers le fait de persécuter ceux qui devraient être protégés - les Palestiniens - et d’offrir une protection aux briseurs de loi - les colons", a déclaré Richard Falk quand nous lui avons parlé il y a quelques jours.
Falk est le Rapporteur spécial des Nations Unies qui s'est vu refuser l'entrée dans les Territoires Occupés par le gouvernement israélien.
Falk a déclaré qu’intégrer les Palestiniens de Jérusalem-Est et de Cisjordanie dans un seul état israélien entrainerait Israël à imposer des degrés de citoyenneté.
"Si les Palestiniens de 48 jouissent d’une citoyenneté de seconde classe, ceux de Cisjordanie et de Jérusalem-Est obtiendront une citoyenneté de troisième classe», a déclaré Falk. "La véritable proposition, la conséquence envisagée par ce genre de proposition, c’est une extension du contrôle israélien sur les territoires occupés comme étant une réalité permanente. C’est alors une annexion de fait. La création d'un Etat unique lui donnerait une couverture plus légale. Cela tenterait de résoudre le problème d'un territoire occupé sans s’embêter avec des négociations internationales. "
«Le but est de fragmenter le peuple palestinien d’une telle façon restrictive qu’il sera presque impossible d'envisager l'émergence d'un État palestinien souverain et viable", a déclaré Falk.
«Plus cela durera longtemps, plus cela sera difficile à surmonter, et le plus grave ce sera la réduction des droits fondamentaux des Palestiniens."

Israël planifie l’expulsion de dizaines de milliers de Palestiniens dans la prochaine guerre

Palestine - 16-08-2010

Par Palestine Info 
Des sources médiatiques en hébreu ont dit que les chefs militaires israéliens ont monté des plans pour faire partir de chez eux des dizaines de milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Gaza lors de futures guerres dans les territoires.
La direction israélienne de la planification a imaginé des options d’évacuations rapides des Palestiniens hors des villages et des camps de réfugiés lors de toute guerre à venir, ont révélé des sources militaires bien informées.
La situation actuelle à Gaza et en Cisjordanie ne peut pas perdurer, ont noté les sources, ajoutant qu’Israël s’attend à des affrontements armés et une intensification des tirs de roquettes depuis Gaza contre des cibles israéliennes.
Les nouveaux plans visent à éliminer les efforts des « militants » palestiniens de se servir de « civils comme boucliers humains », ont dit les sources.
Selon des rapports, le service de la planification de l’armée israélienne a adopté de nouveaux moyens pour faire face aux flambées de confrontations armées. L’armée notifierait aux villes palestiniennes où ont lieu les confrontations que les habitants doivent évacuer leurs maisons pour une courte période et rester dans une zone déterminée jusqu’à la fin des hostilités.
Les sources ont ajouté que tout Palestinien qui refuserait d’évacuer immédiatement serait considéré par l’armée comme un « saboteur » et prendrait la responsabilité de rester dans le secteur. A la fin du processus d’évacuation, l’armée israélienne utilisera toutes les armes à sa disposition nécessaires dans les batailles de rues et les zones habitées.
Dans un contexte similaire, le Ministre israélien de la Sécurité Intérieure, Yitzhak Aharonovich, a dit qu’il était préoccupé par la possibilité de révoltes des Palestiniens des terres occupées en 1948 à tout moment, en particulier après la récente série d’attaques par le gouvernement israélien.
« La situation du secteur arabe en Israël est devenu potentiellement plus explosive que jamais, bien que le calme relatif actuel qui prévaut est trompeur », a déclaré Aharonovich lors d'une réunion qu'il a tenue avec les représentants de la sécurité et des services judiciaires, samedi.

L'autorité palestinienne interdit la diffusion du Coran via les mosquées

16/08/2010  
Le ministre des Wakfs palestiniens en Cisjordanie occupée Mahmoud Habbach a annoncé dimanche que le gouvernement a empêché la diffusion du Saint Coran via les hauts-parleurs avant l'appel à la prière dans les mosquées de la Cisjordanie.  
Dans un point de presse tenu à Ramallah, Habbach a prétendu que "la lecture du Coran avant l'appel à la prière n'était pas prescrite ni par le prophète, ni par les califes ni par les oulémas, et tant qu'il n'y a pas d'indication religieuse sur ce sujet, nous respectons à la lettre les commandements du prophète et des califes". 
Il a ajouté que la lecture du Coran est désormais autorisée seulement avant la prière du crépuscule (temps de la rupture du jeûne),  lors du prêche du vendredi et avant la prière du matin, parce que "tout le monde peut entendre avec piété vu qu'ils sont en état d'attente".
D'autre part, le ministre palestinien des Wakfs a empêché tout rassemblement pour les études religieuses ou pour l'apprentissage du Coran sans "autorisation préalable du ministère des Wakfs". 
A savoir que l'autorité palestinienne a entamé récemment une campagne pour contrôler toutes les activités à l'intérieur des mosquées de la Cisjordanie occupée, dont la désignation des oulémas et des orateurs, la détermination du sujet des prêches de vendredi, et la diffusion d'un appel à la prière unique dans certaines villes et localités de la Cisjordanie, via l'internet, et ce, sous prétexte de préserver la sainteté des mosquées et de ne pas permettre à des gens non qualifiés de prêcher pour les citoyens. 

Vol intensif de l'aviation israélienne au dessus de Tyr

16/08/2010    
L'aviation militaire israélienne a survolé à 11h15 locale et à une moyenne altitude les régions du caza de Tyr-secteur ouest, a rapporté lundi le correspondant de l'ANI.
Par ailleurs, un avion israélien de reconnaissance a survolé la région de Nakoura dimanche soir effectuant des vols circulaires au-dessus du Sud, selon un communiqué de l'armée, puis a quitté vers les territoires occupés.
Un autre avion israélien a survolé la région de Kferkela dimanche après-minuit effectuant des vols circulaires au-dessus de la Békaa et du Nord , avant de se diriger vers la Palestine occupée.

Le Quartette défié

17 août 2010
Depuis qu’il existe, soit depuis 2003, les rapports du Quartette avec Israël ont toujours paru simples. C’est rien côté israélien, sinon une certaine conciliation avec ce dernier. La première fois, soit en 2003, quand ce forum s’engageait pour la création d’un Etat palestinien en 2005, ce qui n’a jamais eu lieu, et qu’il avait appelé à l’arrêt de la colonisation israélienne, Israël avait opposé un refus catégorique. Ses dirigeants ont même pris soin de réécrire la feuille de route avant de donner leur accord. La situation se répète puisqu’Israël persiste dans sa position en rejetant par avance – insiste-t-il – toute condition que pourrait poser le Quartette pour relancer des négociations directes avec les Palestiniens, notamment sous forme d’un gel de la colonisation en Cisjordanie.
C’est pourtant le moins que puisse demander le Quartette (Etats-Unis, Russie, l’Union européenne et l’ONU), alors même que sa position est en-deçà des résolutions et conventions internationales, lesquelles ne se contentent pas de déclarer illégales ces colonies, mais appellent à leur démantèlement. Et l’on se demande dans un tel contexte pourquoi une telle précaution, et pourquoi l’ONU en est-elle aussi à siéger au sein du Quartette. La question ne devrait pas être aussi complexe qu’il se dit, et pourquoi le serait-elle quand des questions encore plus ardues ont été solutionnées ?
Le Quartette, auteur d’un communiqué sur la question de la colonisation au mois de mars dernier, est ainsi défié, tout d’abord de produire un communiqué, mais aussi de réitérer en quelque sorte cette position. Le fera-t-il alors que les Palestiniens, pressés d’ouvrir des négociations directes avec Israël en vue d’un règlement — alors que ne se dessine aucune perspective — , veulent au minimum la réaffirmation d’une position de principe ? Et le constat est facile pour eux : « Israël démontre qu’il rejette un processus de paix sérieux », a ainsi affirmé Saëb Erakat, le chef négociateur palestinien.
Dans ce communiqué, le Quartette devrait, selon les médias, appeler Israël à prolonger la période de 10 mois de gel partiel de la colonisation en Cisjordanie, qui doit expirer le 26 septembre, tout en fixant une limite de temps, d’un à deux ans, pour parvenir à un accord sur la création d’un Etat palestinien à la suite d’un retrait israélien aux frontières de 1967. Quel paradoxe !
Ou plutôt le Quartette ne craint pas la contradiction, voire la contrariété dans ses projets, acceptant de s’éloigner de positions découlant de règles connues et mondialement acceptées normalement. Que signifient ces questions de gel, ou encore des concepts dangereux comme la croissance naturelle des colonies. La magie du verbe pour transformer en légal ce qui ne l’est en aucune manière. Au regard de sa composante, il n’avait pas à tergiverser, en jouant sur les mots et sur le temps. Les choses n’ont jamais été aussi claires avec les Israéliens, et depuis toujours. Ils ont fait de la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens, ce que eux-mêmes, toutes tendances confondues, appellent les questions consensuelles.
En d’autres termes, pas de retrait israélien des territoires palestiniens, et pas d’Etat palestinien indépendant disposant de tous les symboles de souveraineté. Et là, la question est bien simple : que fera le Quartette ?
Par Mohammed Larbi

L’ambassadeur israélien au Caire : persona non grata dans un grand restaurant

16/08/2010  
L’Ambassadeur israélien au Caire, Isaac Levanon, et son épouse, ont été expulsés d’un célèbre restaurant situé au quartier chic d’Al Maadi au Caire.  
L’information donnée par le journal Koweitien Al-Jarida ajoute que le directeur du célèbre restaurant a été surpris par la présence de quatre personnes de type européen, attablés dans un coin du restaurant et entourés par six gardes de corps, ce qui a vivement attiré l’attention des clients. Le directeur s’informa alors auprès d’un des gardes de corps sur « l’identité » de leur patron et apprit ainsi qu’il s’agissait de l’ambassadeur d’Israël.    
Il lui demanda alors de l’inviter à quitter immédiatement les lieux pour éviter tout désagrément, mais Isaac Levanon, qui était accompagné de son épouse et d’un couple d’amis, protesta et refusa d’obtempérer. La direction et le personnel de l’hôtel ainsi que des clients étaient sur le point de mettre l’ambassadeur israélien dehors par la force quand ce dernier appela Police Secours. Mais ce sont des éléments de la sûreté de l'Etat qui arrivèrent les premiers et firent pression sur le directeur de l’hôtel pour l’amener à reconsidérer sa position pour éviter des complications.  
Amertume israélienne :  
Et le journal Al Jarida d’ajouter : « que les responsables du ministère israélien des affaires étrangères sont très amers après avoir reçu le rapport de l’ambassadeur sur les informant de l’incident.  
Signalons que c’est la première fois que Isaac Levanon a fait l’objet d’une telle tentative au Caire, alors que son prédécesseur, Chalom Cohen, l’a été à sept reprises durant sa mission au Caire, la plus spectaculaire s’étant produite au mois de février 2008 durant la guerre israélienne contre Gaza.  
 A l’époque, l’ambassadeur israélien a dû quitter une cérémonie à l’opéra du Caire après que le directeur a refusé de le recevoir et que l’ensemble des artistes ont décidé de ne pas monter sur scène tant qu’il était là.  
Cet incident survient quelques jours après que Levanon a adressé une note au gouvernement égyptien l’invitant à intervenir pour protéger la communauté juive en Egypte et ce après la condamnation de sa présidente, Carmen Weinstein, à deux ans de prison pour faux et usage de faux.  
 (Aux dernières nouvelles, il semble qu’elle ait pu quitter le pays clandestinement).
Source : tunisitri 
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Impossibilité de reconstruire Gaza rapidement

lundi 16 août 2010 - 12h:11
IRIN News
Les agences des Nations Unies ont calculé que Gaza devrait compter 86 000 unités de logement, principalement en raison de la croissance démographique mais aussi pour remplacer les milliers d’habitations détruites ou endommagées à la suite des opérations militaires israéliennes.
(JPG)
Photo : Suhair Karam - IRIN
« Cela nécessiterait l’entrée dans Gaza de plus de 660 000 camions chargés de matériaux de construction afin de construire ces unités », a dit à IRIN Philippe Lazzarini, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies à Jérusalem, ajoutant qu’il serait « impossible » de reconstruire Gaza « dans les meilleurs délais ».
M. Lazzarini a dit que les propositions d’Israël d’autoriser, via les deux points de passage principaux entre Gaza et Israël (Kerem Shalom et Karni), l’entrée dans Gaza de respectivement 1 500 et 360 camions par semaine, n’étaient pas suffisantes pour obtenir les matériaux dans les temps voulus. Karni a une capacité supérieure à celle de Kerem Shalom, mais il est soumis à des restrictions.
Des projets des Nations Unies, d’un montant de 165 millions de dollars, sont actuellement au ralenti, et l’organisation a des plans pour de nouveaux projets d’un montant de 885 millions de dollars. « Sur les 31 projets approuvés récemment, 11 sont des Nations Unies [l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens] pour une valeur de 15 millions de dollars. Donc ces projets équivalent à 1,4 pour cent des programmes de travail prévus par les Nations unies à Gaza », a dit M. Lazzarini.
Le gouvernement israélien a récemment augmenté le volume des biens autorisés à entrer dans Gaza et a approuvé certains projets de construction supervisés par les Nations Unies.
11 août 2010 - IRIN News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.irinnews.org/fr/ReportFr...
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Une université américaine sanctionne des étudiants musulmans suite à une manifestation pro-palestinienne

lundi 16 août 2010 - 07h:25
Brian Napoletano - EI
En réponse à l’intense pression politique de nombreuses organisations sionistes, l’administration de l’Université de Californie, Irvine (UCI) a récemment décidé de suspendre le droit d’étudiants musulmans à se rassembler et à pratiquer ensemble leur culte dans le campus.  
Video montrant les successives interruptions imposées à l’ambassadeur israélien - agent de propagande de la politique criminelle de l’état-voyou qu’il représente - lors de sa tentative de speech à l’UCI
Prétextant que des courriels anonymement "diffusés" au sein de l’université prouvent que huit membres de l’Union des Etudiants Musulmans (UEM) étaient responsables d’une manifestation contre l’ambassadeur israélien Michael Oren lors de sa visite à l’UCI. Le projet de l’administration de restreindre plus de 250 membres de l’Union des Etudiants Musulmans pour un an sera effectif dès septembre, et placera celle-ci sous un examen sévère et un essai disciplinaire si le groupe étudiant est permis de redemander sa reconnaissance en automne 2011.
Le groupe d’étudiants fait appel de cette interdiction, affirmant que l’UEM ne soutenait pas cette manifestation, et que les étudiants arrêtés pour avoir interrompu le discours d’Oren n’agissaient pas au nom du groupe. Des membres ont aussi rejeté la décision de l’UCI d’imposer ce que leur avocat Reem Salahi a décrit comme "rien d’autre qu’une punition collective" en suspendant un groupe entier sur une protestation politique.
Faisant référence aux efforts de puissantes organisations telles que l’Anti-Defamation League et la Zionist Organization of America, beaucoup affirment que l’UCI permet aux organisations extérieures de décider comment traiter ses étudiants. Plusieurs de ces organisations ont publiquement décrit leur projet de faire pression sur l’administration pour suspendre le groupe d’étudiants, et ont annoncé leur intention d’entreprendre des initiatives similaires sur d’autres campus où des étudiants s’organisent pour la défense des droits palestiniens.
Alors qu’il livre une présentation des relations israélo-américaines en Février, Oran a été interrompu de nombreuses fois par des étudiants qui ont été choqués qu’il ne dise rien à propos des droits de l’homme et parce qu’il a critiqué le rapport Goldstone commissionné par les Nations Unies. Comme un précédent porte-parole militaire d’Israël, Oren a, dans les principaux médias, défendu les invasions sur Gaza et le Liban en 2006, l’opération Plomb Durci en hiver 2008/2009, et a encensé son rôle de parachutiste pendant l’invention israélienne sur le Liban en 1982. Bien qu’Oren ait tout de même fini la présentation, l’université a fait arrêter les 11 étudiants qui l’ont interrompu (huit étaient de l’UCI et trois étaient de l’UC Riverside), et les huit étudiants de l’UCI ont été par la suite amenés au Bureau des Affaires Judiciaires de l’université, qui les a informés qu’ils pourraient avoir à faire face à des poursuites en plus des éventuelles autres punitions que l’université déciderait d’administrer. Même s’ils sont tous membres de l’UEM, les étudiants maintiennent que leur manifestation n’était pas une initiative de l’UEM, et qu’ils agissaient individuellement (("11 arrestations pour avoir interrompu l’ambassadeur israélien," The Orange County Register, 8 Février 2010).
L’université a publiquement condamné les étudiants qui ont manifesté et, en réponse aux exigences de la Jewish Federation Orange County (JFOC) et d’autres organisations, a initié un Examen Judiciaire Etudiante de l’UEM. Et pendant que cet examen était en cours, des personnes ont anonymement diffuse des emails et d’autres documents à la JFOC, au Projet d’Investigation sur le Terrorisme et l’UCI qui a déclaré avoir piraté le compte email de l’UEM.
En dépit de sa nature hautement suspecte et de sa source inconnue, Lisa Cornish, présidente de l’Examen Judiciaire et directeur-cadre de la Maison des Etudiants, a basé ses découvertes presque exclusivement sur cette "évidence" quand elle a conclu que l’UEM avait violé des articles du Code de Conduite en "établissant tous les détails de l’interruption" et ensuite en "couvrant" son engagement en déclarant que la manifestation n’était pas une activité de l’UEM. Dans sa lettre du 27 mai aux étudiants, Cornish a dit qu’elle envisageait de révoquer le groupe le 1er septembre, d’exiger que chaque membre effectue 50 heures de travaux d’intérêt général, et de faire placer le groupe sous essai disciplinaire pour une année supplémentaire si on l’autorise à être refonder en automne 2011 ("Lettre aux membres de l’Union des Etudiants Musulmans" [PDF]). Elle n’a, toutefois, pas fait savoir si l’université a planifié de déposer plainte contre les huit étudiants qui étaient en réalité responsables de la manifestation.
Dans l’optique de ces possibles poursuites, l’avocat de l’UEM Salahi était incapable de parler de la preuve présumée dans le détail. Cependant, elle a maintenu que les manifestants n’ont pas agi pour le compte de l’UEM. Elle a également dit que la majorité des preuves apportées étaient sans fondement, et que la punition de l’université était tout bonnement inappropriée, déclarant que "tous les étudiants musulmans du campus ont été sanctionnés pour les actions d’une minorité. "
Salahi a aussi souligné le rôle central que l’UEM joue au sen de la communauté étudiante musulmane. Alors que le soutien en faveur des droits palestiniens est une de ses activités les plus remarquées, l’UEM a aussi travaillé avec différents groupes étudiants et culturels sur plusieurs mouvements de justice sociale et sur des projets de services à la communauté. Au printemps dernier, le Centre Culturel de l’UCI a reconnu la contribution de l’UEM en lui attribuant la Récompense de Justice Sociale. Le groupe étudiant a également facilité les prières quotidiennes et hebdomadaires sur le campus, a donné des cours religieux et organisé des événements sociaux. Etant donné son importance pour la communauté étudiante musulmane, plusieurs étudiants sentent que leur droit de participer à la vie communautaire du campus en tant que musulmans est en train de s’éroder. Le fraîchement élu président de l’UEM Assad Triana observe, “priver les étudiants d’un lieu pour se réunir contrevient à leurs droits protégés par le Premier Amendement et représente un acte de marginalisation à une époque où les étudiants musulmans et les jeunes musulmans se sentent assiégés. "
La décision de l’université de suspendre toute l’UEM soulève les questions des pressions externes éventuelles venant de célèbres organisations anti-palestiniennes. Husam Ayloush, directeur exécutif du Conseil des Relations Américano-Islamiques, a déclaré que l’interruption du discours d’Oren "n’était rien d’autre qu’une protestation pacifique et symbolique de la présence de l’ambassadeur israélien à l’UCI, " suggérant que la réaction de l’université "semble être politiquement motivée à réduire au silence toute critique pacifique et légitime des pratiques brutales d’Israël. "
Une grande partie de cette motivation politique venait d’organisations sionistes très connues comme le JFOC, l’Anti-Defamation League (ADL) et la Zionist Organization of America (ZOA) - - qui ont toutes ouvertement exigé que l’université suspende tout le groupe étudiant après la manifestation de février.
Le JFOC a commencé par attaquer l’UEM pour son ”antisémitisme” présumé quand le groupe étudiant avait commence à critique publiquement la politique israélienne près de 10 ans plus tôt. Le JFOC s’était immédiatement associé à des groupes du campus comme Hillel pour faire pression sur l’administration et réduire en silence la critique d’Israël, déclarant que cela intimidait les étudiants juifs. Le JFOC s’alliait bientôt à l’ADL, qui a commencé à exercer une pression médiatique et politique sur l’administration pour qu’elle prenne des décisions contre l’UEM. 
La ZOA a aussi joint ses forces, et a fait pression sur différents contacts au sein de l’administration de l’UCI pour suspendre l’UEM. Par exemple, dans une lettre personnelle au président de l’université Mark Yudof, le président de la ZOA Morton Klein a condamné l’UEM de l’UCI ainsi que le Comité pour la Justice en Palestine de l’université de Santa Cruz, et a accusé les directeurs des deux universités d’être "extrêmement inefficaces" dans leurs efforts pour passer sous silence la critique d’Israël. ("Lettre de Mark Yudof, Re : Université d’Irvine and Université de Santa Cruz," 8 Août 2008 [PDF])
Outragée par les manifestations contre Oren, toutes les organisations sionistes ont virtuellement appelé à la suspension de l’UEM en février. Bien que la ZOA se soit placée en désaccord avec plusieurs autres organisations quand elle a initié un boycott juif de l’UCI, les différentes factions ont continué à coordonner leur campagne pour obtenir la suspension du groupe étudiant. La campagne contre l’UEM est devenue si intense que son vice-président, Hadeer Soliman, l’a décrite comme une attaque hors-la-loi sur "les droits les plus basiques de la liberté d’association" des étudiants, et a déclaré que les détracteurs de l’UEM "ne cherchent pas la justice, mais plutôt la censure. "
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Un des protestataires emmenés par la police
Alors que les manifestations contre les agissements d’Israël sur le peuple palestinien continuent de se multiplier, ses opposants aux Etats-Unis focalisent plus leur énergie et leurs ressources à passer sous silence les dissidences dans les campus. Tandis que les attaques personnelles sur les facultés sont assez communes, la seule autre fois où un groupe étudiant a rejeté une sanction pour une protestation politique était quand l’université de Berkeley a temporairement suspendu son groupe étudiants pour la Justice en Palestine pendant une enquête en 2002. Comme la porte-parole de l’UEM Mahdis Kesharavz l’a souligné, la mesure par laquelle l’université a autorisé des organisations externes à lui dicter les sanctions contre ses étudiants est à la fois sans précédent et alarmante. "En permettant une institution extérieure de venir au campus et influencer les positions étudiantes," expliquait-elle, "l’UCI n’arrive pas à les protéger et met en place un cadre dangereux."
Cela apparaît être exactement ce que les partisans d’Israël espèrent, alors que la plupart des organisations impliquées ont exprimé leur conviction que la suspension de l’UEM aura un impact significatif sur les autres campus. Dans son communiqué de presse, la ZOA a déclaré que cette décision "envoie un message fort aux autres lycées et universités... rendant évident que le dogmatisme contre les Juifs et l’Etat hébreu ne sera pas toléré" ("Union des Etudiants Musulmans suspendue à l’Université d’Irvine"). Le coté implicite de ce message est, semble-t-il, qu’on a renoncé à la prétention aux libertés académiques dans les campus de la nation, et plus largement que les objections à propos de l’apartheid israélien vont rencontrer de vives représailles
Décrivant une diffamation de l’université contre les étudiants musulmans comme une autre "criminalisation du discours politique arabe et musulman qui a pénétré le système universitaire américain en opposition aux principes d’égalité raciale et religieuse, " la campagne américaine pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël a récemment instauré un état de solidarité qui condamne l’attaque de l’administration sur "le droit à la liberté d’expression" des étudiants et les a appelés à "restaurer l’intégrité de l’académie" en abrogeant son interdiction ("Déclaration d’action de condamnation disciplinaire contre Irvine 11 ...," 13 Juin 2010).
La décision de l’UCI de sanctionner un de ses groupes étudiants pour une protestation politique est une menace directe pour la liberté académique et le droits des étudiants d’organiser et de parler librement. Alors que beaucoup d’organisations de droite commencent à cibler l’académie, des étudiants dans d’autres mouvements de justice sociale pourraient bientôt se trouver eux-mêmes sous le feu d’organisations externes. Pendant que la précédente affaire de la décision de l’UCI pourrait forcer des étudiants à se soumettre, d’autres pourraient répondre en bâtissant une plus forte solidarité avec les étudiants engagés dans des combats différents mais liés pour la justice sociale à la maison comme à l’étranger.
* Brian Napoletano est un membre de l’Organisation Internationale Socialiste et l’ancien président des Relations Publiques des Etudiants Universitaires pour la Justice en Palestine. He a précédemment écrit pour le Palestine Chronicle, MRZine et Socialist Worker. On peut le joindre par email à b.napoletano@gmail.com.
14 juillet 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Yazid Slaim
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Que doit faire la France face à la politique de colonisation israélienne en Cisjordanie ?

publié le lundi 16 août 2010
Ghislain Poissonnier et Pierre Osseland,

 
A l’heure où le moratoire temporaire sur la construction de nouvelles colonies en Cisjordanie décidé par le gouvernement Nétanyahou s’approche de son terme, quelle doit être la position de la France face à la politique de colonisation israélienne ?
Un bref retour en arrière s’impose. Depuis 1967, les gouvernements israéliens successifs se sont engagés, avec une intensité toutefois variable, dans une politique visant à installer des citoyens israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Ils ont constamment soutenu et financé l’établissement d’implantations dans les territoires palestiniens occupés. Cette politique n’a jamais cessé, y compris lors de l’engagement du processus de paix au début des années 1990. En 1987, près de 50 000 colons résidaient en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. En 2010, environ 500 000 y vivent, aux côtés de 2,2 millions de Palestiniens. La population des colonies israéliennes continue de croître d’environ 4 % à 6 % chaque année.
Le moratoire temporaire décidé, sous pression américaine, pour une durée de 6 mois par le gouvernement Nétanyahou n’est que partiel : il ne concerne ni la croissance dite naturelle de la population des colonies, ni Jérusalem-Est, ni les implantations sauvages qui continuent à se développer en toute impunité.
Pourtant, l’illégalité en droit international des implantations israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ne fait aucun doute. Elle a été clairement énoncée par la Cour internationale de justice de La Haye dans un avis rendu en 2004. Tous les juristes (y compris aux Etats-Unis) s’accordent à dire que ces colonies israéliennes sont construites en violation des règles de droit international humanitaire. L’article 49 § 6 de la IVe Convention de Genève de 1949 relative à la protection de la population civile en période de conflit armé (ratifiée par l’Etat d’Israël) interdit, en effet, à la puissance occupante de "procéder au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle". Cet article a été adopté en vue de préserver la configuration géographique, démographique, économique et sociale d’un territoire occupé. Le transfert d’une partie de sa population civile par la puissance occupante constitue une "infraction grave" aux Conventions de Genève. Des textes plus récents, comme le Protocole additionnel aux Conventions de Genève relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux de 1977 et le statut de la Cour pénale internationale de 1998 (deux textes non ratifiés par l’Etat d’Israël), font d’ailleurs de cette infraction un crime de guerre.
L’ensemble de la communauté internationale présente une rare unanimité sur le sujet. Le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies, ont à de nombreuses reprises, condamné la colonisation dans les territoires palestiniens et demandé à l’Etat d’Israël de démanteler les implantations. Le Conseil de l’Europe et l’Union européenne ont fait de même. La plupart des Etats de l’Union européenne et même les Etats-Unis ont formulé des positions identiques. Tous reconnaissent, en outre, que la politique de colonisation génère, par ses conséquences sur la population palestinienne, de nouvelles violations du droit international mises en évidence par l’ONU, le Comité international de la Croix-Rouge et des ONG israéliennes : atteintes au droit de propriété, au droit au travail, à la liberté de mouvement, à la liberté de culte, à l’accès aux ressources naturelles, au droit à la sûreté. Tous soulignent également qu’elle constitue un obstacle majeur à un processus de paix crédible dans la région et qu’elle mine les fondements d’un futur Etat palestinien.
En réalité, au-delà des discours et des vœux pieux, l’engagement des Etats, y compris celui de la France, demeure faible.
Pourtant, des mesures concrètes sont exigées par le droit international. En vertu de l’article Ier de la IVe Convention de Genève, chaque Etat partie à la Convention, qu’il soit partie ou non à un conflit armé, a l’obligation de "faire respecter" par les autres Etats son contenu. Cette obligation implique celle de prendre, dans le respect de la Charte des Nations unies, toutes les initiatives et mesures visant à mettre fin aux violations du droit international humanitaire commises par une partie au conflit. Les juristes considèrent généralement que les actions qui doivent être entreprises pour "faire respecter" le droit international vont des pressions diplomatiques, politiques et économiques aux mesures coercitives (gel de la coopération, résiliation des contrats en cours, interdiction des transferts de technologie, sanctions, boycott, etc.) en passant par des actions menées en coopération avec des organisations internationales.
La France, qui dispose de leviers pour influencer l’Etat d’Israël, a donc l’obligation de mettre en œuvre ces moyens d’influence pour l’inciter à se conformer au droit international. Si le gouvernement français est libre de la nature et de l’étendue des mesures devant être prises à l’encontre de l’Etat d’Israël, légalement il ne peut pas rester inactif et doit être animé par un souci d’efficacité en vue de la fin de la politique de colonisation et du démantèlement des implantations existantes. Plus de quarante ans après le début de la colonisation, il est grandement temps que la France, pays qui a fait du respect du droit international par les Etats le fil rouge de sa politique extérieure, mette en œuvre des actions concrètes fortes pour "faire respecter" par l’Etat d’Israël l’article 49 § 6 de la IVe Convention de Genève et propose aux autres Etats et aux organisations internationales dont elle est membre qu’ils fassent de même.
Ghislain Poissonnier, magistrat, et Pierre Osseland, avocat
Ghislain Poissonnier est aussi l’auteur de Les chemins d’Hébron, L’Harmattan, 2010.
publié par le Monde

Rapport Goldstone sur l’offensive « Plomb durci » : le comité de suivi de l’ONU à Gaza

publié le lundi 16 août 2010
Karim Lebhour

 
Un comité d’experts de l’ONU est arrivé à Gaza samedi 14 août 2010. Les seize experts doivent déterminer si Israël et les Palestiniens ont mené des enquêtes crédibles sur les accusations de crimes de guerre par le rapport Goldstone pendant l’Opération « Plomb durci » de l’armée israélienne à Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Mais ils risquent fort de repartir les mains vides.
Les seize experts resteront trois jours à Gaza. Ils sont mandatés par le Conseil des droits de l’homme et leur mission est de vérifier si les recommandations du rapport Goldstone ont été suivies. Le rapport demande aux Israéliens et aux Palestiniens d’enquêter sérieusement sur les accusations de crimes de guerre pendant l’offensive « Plomb durci » à Gaza.
Du côté palestinien, le Hamas a rejeté ces accusations en particulier celles d’avoir utilisé des civils comme boucliers humains et il a fourni deux rapports pour étayer sa défense.
Israël de son côté a refusé de coopérer avec la commission Goldstone. Le mois dernier, l’armée israélienne a toutefois sanctionné plusieurs soldats. L’un d’eux doit être traduit en cour martiale pour avoir tué une femme palestinienne qui portait un drapeau blanc.
Des enquêtes limitées qui ne satisferont sans doute pas totalement la commission Goldstone. Les experts pourraient alors recommander de transmettre les accusations de crimes de guerre à la Cour pénale internationale de La Ha

Les Sionistes ont fait irruption en Cisjordanie

Lundi, 16 Août 2010 15:26 
IRIB – Les militaires israéliens ont attaqué diverses régions de la Cisjordanie où ils ont enlevé pas moins de 4 Palestiniens. Les Sionistes ont kidnappé ces 4 Palestiniens, à Jenine, Al-Khalil et Naplouse, en Cisjordanie. Contrairement aux accords régionaux et internationaux, Israël continue ses attaques contre diverses régions palestiniennes. Quelque 11.000 Palestiniens croupissent, pour le moment, dans les geôles israéliennes.Lien

Israël : Une situation en permanence tendue et dangereuse.

publié le lundi 16 août 2010
Entretien avec Gilbert Achcar

 
Le gouvernement israélien actuel est un gouvernement d’extrême droite où dominent les fractions d’extrême droite même si c’est un gouvernement de coalition avec la participation des travaillistes
Quelles sont aujourd’hui les relations entre Israël et les États-Unis  ?
L’attaque de la flottille par Israël a fortement détérioré l’image du pays à l’échelle mondiale y compris au niveau des gouvernements traditionnellement alliés en Occident. Cela dit, le gouvernement américain est peut-être celui qui a été le moins impressionné par les événements. Un certain nombre de gouvernements européens ont eu une attitude plus critique que le gouvernement américain qui a même essayé de couvrir Israël. Cependant, l’opération a eu un effet boomerang, elle a servi à souligner de manière consensuelle, au niveau des gouvernements occidentaux, le fait que le blocus imposé à Gaza ne pouvait continuer, qu’il était inefficace vis-à-vis des objectifs poursuivis et qu’il avait des conséquences humanitaires désastreuses. Il y a donc une pression pour qu’Israël modifie les conditions du blocus. C’est en cours et en principe le gouvernement israélien devrait discuter d’un allègement du blocus.
Les rapports avec les États-Unis se sont tendus depuis l’affront fait lors de la visite en Israël du vice-président Joseph Biden, où Israël a annoncé la construction de 1 600 nouvelles habitations dans la partie arabe de Jérusalem. Le général Petraeus a affirmé que le gouvernement israélien mettait en danger la vie des Américains. Ces signes de mécontentement américain à l’égard d’Israël se sont multipliés.
Ce mouvement est significatif, tout comme l’appel de juifs européens, le JCall, à l’image du J Street américain qui s’est constitué bien avant cette histoire comme un pôle opposé à l’inconditionnalité pro-israélienne du lobby Aipac [1] qui agit au niveau du Congrès et couvre tout ce que fait Israël.
Le gouvernement israélien actuel est un gouvernement d’extrême droite où dominent les fractions d’extrême droite même si c’est un gouvernement de coalition avec la participation des travaillistes qui sont représentés par un Ehud Barak qui a la gâchette facile. Lui-même est représentatif du fait que les travaillistes suivent la dérive droitière de l’ensemble de la société. Le gouvernement israélien a donc dépassé les limites tolérables par les appuis d’Israël. Des signaux lui sont envoyés pour lui dire qu’il ne faut pas exagérer car cela met les gouvernements occidentaux dans l’embarras. Ce ne sont que des remontrances, à peine marmonnées. On n’est même pas au stade de ce qu’avait fait l’administration de George Bush père en 1991, lorsqu’elle avait exercé un véritable chantage financier pour l’obliger à participer aux négociations de paix qui avait commencé à Madrid. En 1991, le gouvernement Bush qui venait de mener avec succès, de son point de vue, la guerre en Irak se sentait en position de force aux USA mêmes, et à l’échelle de la région. Ils ont vécu en 1991 ce qu’on peut considérer comme l’apogée de leur hégémonie régionale, mais depuis lors, ils ont reperdu du terrain. À ce moment-là, ils n’avaient pas vraiment besoin d’Israël qui devenait plutôt un problème dans la mesure où il fallait compléter l’hégémonie américaine par une stabilisation de la région et par la résolution du conflit israélo-arabe. Aujourd’hui, le gouvernement Obama est plutôt faible sur le plan intérieur, il est empêtré en Irak – ce qu’il a hérité du dernier gouvernement Bush – et s’enlise en Afghanistan de son propre fait, balbutie face à l’Iran et est incapable de vraiment faire bouger les choses... et sur le plan intérieur, il contemple avec une certaine angoisse l’échéance des élections pour le Congrès en novembre. Pour toutes ces raisons, on peut comprendre les limites des réactions face à Israël.
Les USA avaient un peu lâché Israël sur le nucléaire…
Il y a là aussi une divergence d’intérêt ou d’intensité d’intérêt entre USA et Israël. Pour les États-Unis, un Iran doté de la force nucléaire est une perspective qu’ils veulent combattre mais cela ne représente pas une catastrophe d’une grande ampleur. Par contre, Israël considère la perte de son monopole nucléaire dans la région comme un désastre, un véritable facteur d’angoisse, c’est un rééquilibrage de la balance stratégique à l’échelle régionale. En plus, il y a cette peur permanente de l’anéantissement qui joue. On estime qu’Israël a 200 têtes nucléaires mais, vu sa taille, il suffirait d’une seule explosion nucléaire pour provoquer une hécatombe à l’échelle du pays. On peut dire que le gouvernement israélien affaiblit lui-même son argument en se dotant depuis les années 1960 de l’arme nucléaire. Cela constitue une invitation permanente pour ses voisins à se doter d’armes de destruction massive pour équilibrer les forces. Lorsqu’il s’agit de dire zone dénucléarisée à l’échelle du Moyen-Orient, cela pose directement la question d’Israël. Ils sont empêtrés dans ces contradictions. Mais avec un gouvernement aussi aventuriste que le gouvernement israélien actuel, on peut supposer que ces gens souhaitent pouvoir agir militairement contre l’Iran. Ils ont demandé, lors des derniers mois de Bush, un feu vert pour passer au-dessus de l’espace aérien irakien sous contrôle des États-Unis pour frapper les installations nucléaires de l’Iran. Mais ce feu vert leur a été refusé. Parce que les États-Unis devraient en subir les conséquences, cela veut dire enflammer la région, pousser l’Iran à faire usage de tous ses moyens de pression. D’autant plus grave qu’on était en pleine crise économique et que cela aurait donné lieu à une flambée des prix du pétrole. Il a été question dans la presse mondiale de tentatives israéliennes d’obtenir un feu vert du gouvernement saoudien, ce qui a entraîné une réponse officielle de l’État disant qu’il n’admettrait pas que l’on survole son espace aérien pour attaquer n’importe quel État voisin.
Ils ne peuvent donc pas utiliser leur point fort qu’est l’aviation sans passer au-dessus d’autres pays. Ils sont dans cette situation qui n’est pas sans rapport avec le fait qu’ils se défoulent sur le Hezbollah au Liban ou sur le Hamas.
Ce qui semble une plus grande probabilité, c’est qu’ils essayent de s’en prendre au Liban au Hezbollah, à la Syrie... on pourrait imaginer une volonté israélienne de changer le rapport de forces, d’affaiblir les alliés de l’Iran, de manière à faciliter une possible intervention américaine contre l’Iran, en disant «  vous avez moins à craindre en y allant  ». Il n’est pas sûr qu’Israël ait le courage de se lancer dans une opération dont ils ont vu, en 2006, que ce n’était pas si facile.
L’Égypte a levé le blocus, peuvent-ils perdre leur alliés dans la région  ?
Leur image est détériorée chez leurs alliés traditionnels et encore plus chez ceux qui ont des alliances un peu embarrassées avec Israël. Le gouvernement égyptien a ouvert sa frontière avec Gaza pour l’aide humanitaire, ce qui ne fait que souligner à quel point c’était une véritable collusion avec Israël et que rien ne l’obligeait à collaborer, au sens le plus péjoratif du terme, à cet étranglement de Gaza.
La Turquie qui était un allié plus solide a connu des changements depuis l’agression contre Gaza fin 2008/2009, pour plusieurs raisons  : l’opinion publique turque est très remontée contre Israël et a réagi fortement en 2009 et le gouvernement Erdogan a besoin de s’appuyer sur une base sociale à l’intérieur, face à la pression qu’il subit de la part de l’institution militaire, des kémalistes, etc. C’est un gouvernement qui mène une bataille politique à l’intérieur du pays. Cette affaire a été exploitée par Erdogan depuis son esclandre à Davos en 2009. À cela s’ajoute le fait que la Turquie, le capital turc, les petites et moyennes entreprises, en particulier, bien représenté par le gouvernement actuel, avait placé de forts espoirs dans l’adhésion à l’Union européenne, espoirs qui se sont évaporés. Il y a une forte offensive du capital turc en direction du monde arabe et musulman, de l’Égypte, de l’Iran. Les exportations turques sont en pleine croissance. Cela favorise une réorientation de la Turquie vers le monde arabe. Il y a quelques années, il y avait une collaboration militaire avec Israël en tant que membre de l’Otan aussi. L’infléchissement de la politique turque est réel mais n’a pas atteint le stade d’une rupture avec Israël. Finalement la réaction turque est elle aussi modérée et timide.
Quels sont, selon toi, les différents scénarios possibles  ?
S’il y a une région où on ne peut faire de prédiction même pour les mois qui viennent... c’est bien celle-là. Il semble que pour Gaza, la flottille a réussi à faire bouger les choses, même si c’est en partie à cause de la façon très maladroite dont Israël a réagi. Gaza va sentir la différence. On peut prévoir que les conditions qu’a subies Gaza depuis 2007 vont être allégées. Au-delà, je ne ferai pas de pronostic. C’est en permanence une situation tendue, dangereuse, et il faut toujours s’attendre au pire et le pire le plus probable, c’est l’action militaire contre le Liban et la Syrie ou le Liban seul, ça c’est tout à fait possible. Contre l’Iran, ce n’est pas l’envie qui manque mais il faudrait avoir les moyens de l’envie.
[1] American Israel Public Affairs Committee
Propos recueillis par Dominique Angelini
publié par le NPA mercredi 4 août 2010

Les Grecs sur les nerfs, en raison de la visite, dans leur pays, de Benyamin Netanyahou

Lundi, 16 Août 2010 18:15 
IRNA - Différents partis, associations et instances populaires, en Grèce, en publiant des communiqués, ont condamné la visite, dans leur pays, du Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou. Le fait que le gouvernement (grec) ait invité Benyamin Netanyahou, cet invité non désiré et meurtrier des fils de la Palestine, est incompatible avec la culture et l'histoire de la Grèce, affirmaient les protestataires. le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est arrivé, ce lundi, à Athènes, pour une visite de 3 jours.  
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Images chocs d'une soldate posant aux côtés de détenus palestiniens

17/08/2010
Des photos d'une soldate israélienne posant souriante au côté de prisonniers palestiniens les yeux bandés et les mains liées ont provoqué un émoi en Israël, après leur diffusion hier par la télévision publique. La jeune femme, Eden Abargil, a posté ses photos avec les détenus dont elle avait la garde sur sa page du réseau de socialisation Facebook, la télévision publique israélienne les diffusant en soirée à son tour. L'armée israélienne a dénoncé « le comportement honteux de la soldate » précisant qu'elle avait achevé son service militaire il y a un an. Les images sont sous titrées « L'armée, la meilleure période de ma vie ». Le directeur du Comité israélien contre la torture, Yishaï Menuchim, a stigmatisé le comportement de la soldate, estimant qu'il « illustre une attitude qui est devenue une norme consistant à traiter les Palestiniens comme des objets et non des êtres humains ».  

Les Etats-Unis, Israël et l'Arabie saoudite font un bloc anti-iranien

Lundi, 16 Août 2010 18:24 
Farsnews - Selon l'hebdomadaire américain "Newsweek", les Etats-Unis, Israël et l'Arabie saoudite ont constitué un bloc anti-iranien, car ils considèrent ce pays comme une menace pour leurs politiques. "Newsweek" fait allusion à la vente de quelque F-15 américains à l'armée de l'air saoudienne, avant d'écrire: "Lorsque les responsables israéliens dorment, la nuit, sur leurs deux oreilles, alors que l'Arabie saoudite dispose de ces chasseurs, cela veut dire que les Saoudiens ne sont plus les ennemis de Tel-Aviv. Selon ce reportage, Israël, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis en sont arrivés à la conclusion que l'Iran représentait la plus grande menace stratégique, pour leurs positions politiques, et c'est ce qui les amène à faire bloc contre l'Iran.  
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Feu vert de Barak pour l'achat d'avions F-35L américains

17/08/2010
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a donné son accord de principe dimanche pour l'achat par l'armée de l'air israélienne d'avions américains F-35L, actuellement en cours de production, a indiqué un communiqué de son bureau. « Le F-35L est l'avion de combat de l'avenir et permettra à Israël de préserver sa suprématie aérienne et son avance qualitative technologique dans la région », a déclaré M. Barak, selon ce communiqué.

Révélations sur les coopérations financières de l'Arabie saoudite et du Qatar avec le régime sioniste

Lundi, 16 Août 2010 18:34 
Al-Alam - Les sources d'informations parlent des coopérations financières de l'Arabie saoudite et du Qatar avec le régime sioniste, des coopérations censées aboutir à la création, dans un proche avenir, d'un fonds commun d'investissement, avec un capital initial de 1 milliard de dollars. L’homme d’affaires israélien, Nohi Dankner, à la tête du holding IDB, vient de conclure un accord d’investissement avec deux nouveaux associés du Qatar et de l’Arabie saoudite: les fonds “Qatar Investment” et “Olayan Group”. Selon les sources d'informations, le groupe israélien IDB vient d’annoncer qu’il investira 250 millions de dollars, dans un fonds géré par le Crédit Suisse, le “Emerging Markets Credit Opportunity fund” (EMCO). Ce fonds suisse, d’un montant global de 1 milliard de dollars, sera, également, alimenté, par des fonds levés au Qatar et en Arabie saoudite. EMCO investira ses capitaux, dans les marchés émergents d’Amérique latine, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique.  
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Négociations directes : Netanyahu rejette d’avance toute condition du quartette

17/08/2010
Israël a rejeté hier par avance toute condition que pourrait poser le quartette pour relancer des négociations directes avec les Palestiniens, notamment sous forme d'un gel de la colonisation en Cisjordanie. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a plaidé pour la reprise de ces négociations « sans conditions préalables », lors d'une visite officielle à Athènes. Si elles devaient s'ouvrir, « que ce soit au Caire, à Washington ou ailleurs, nous irons là où il faut pour donner sang et chair » au processus de paix, a ajouté M. Netanyahu. Il s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec son homologue grec, Georges Papandréou, lors de la première visite à Athènes d'un chef de gouvernement israélien. Ces déclarations ont été faites avant la publication d'un communiqué que le quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, l'Union européenne et l'ONU) doit publier pour convaincre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de reprendre les discussions directes gelées depuis un an et demi. Les Palestiniens ont aussitôt dénoncé l'attitude israélienne. « L'annonce du gouvernement israélien qu'il rejette d'avance un communiqué du quartette avant même qu'il soit publié démontre qu'il rejette un processus de paix sérieux », a affirmé à l'AFP Saëb Erakat, le chef négociateur palestinien.
Dans ce communiqué, le quartette devrait, selon les médias, appeler Israël à prolonger la période de 10 mois de gel partiel de la colonisation en Cisjordanie qui doit expirer le 26 septembre, tout en fixant une limite de temps, d'un à deux ans, pour parvenir à un accord sur la création d'un État palestinien à la suite d'un retrait israélien aux frontières de 1967.
« La déclaration du quartette est une perche tendue aux Palestiniens pour reprendre les négociations sans perdre la face, mais elle n'engage pas Israël », ont affirmé des ministres cités par les médias. À plusieurs reprises, M. Netanyahu a rejeté toute prolongation du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie et affirmé que la construction de logements dans les implantations où vivent quelque 300 000 Israéliens allait reprendre fin septembre. Le Premier ministre s'oppose également à un retrait total de Cisjordanie, notamment de la vallée du Jourdain, à un démantèlement des grands blocs d'implantations, où vivent la majorité des colons, ou des concessions sur Jérusalem-Est annexé par Israël. M. Netanyahu estime également qu'aucune limite de temps ne peut être fixée d'avance pour que ces discussions aboutissent. Selon la radio publique, Israël n'acceptera pas l'appel du quartette à reprendre les négociations directes et attendra une invitation lancée par les États-Unis dans des termes « plus équilibrés ». Le coup d'envoi de ces discussions directes pourrait avoir lieu la semaine prochaine à Washington ou en Égypte, a ajouté la radio.
Les Palestiniens ont de leur côté fait état de « progrès » pour une relance des pourparlers directs avec Israël proposés par le quartette, a indiqué un porte-parole palestinien, à l'issue d'une réunion dimanche à Ramallah en Cisjordanie avec David Hale, adjoint de l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell.

L'attaque des forces israéliennes contre la bande de Gaza et la Cisjordanie

Lundi, 16 Août 2010 21:28 
IRIB - Les militaires sionistes ont pris d'assaut Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ravageant les terres agricoles des Palestiniens. D'après Xinhua, citant les témoins palestiniens, les forces du régime sioniste, à bord de plusieurs blindés, ont tiré sur les Palestiniens, dans la région de Bab-al-Matbaq, à l'est de Rafah, pour les disperser. En Cisjordanie, aussi, nombre de colons sionistes ont déraciné plus de 200 oliviers, près du village de Qassrah, dans le sud de Naplouse. Les militaires israéliens s'en sont, également, pris aux villes d'al-Khalil, Naplouse, Bethléem et Ramallah, en Cisjordanie, où ils ont enlevé 7 Palestiniens.  
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12 procédures judiciaires engagées contre le régime sioniste, pour la pratique de tortures envers les prisonniers palestiniens

Lundi, 16 Août 2010 22:07 
IRIB - 12 procédures judiciaires ont été engagées contre le régime sioniste, pour des crimes de guerre commis par les geôliers israéliens envers les prisonniers palestiniens, a annoncé le haut Comité national palestinien pour l’aide aux prisonniers. Les documents nécessaires aptes à prouver les crimes, tels que les photos et les noms des officiers et soldats israéliens ayant torturé les prisonniers palestiniens, ont été insérés dans les dits dossiers, pour être remis aux instances internationales, a annoncé le haut Comité national palestinien pour l’aide aux prisonniers. Avec l'arrivée du mois béni de Ramadan, le régime sioniste a multiplié ses actes de violence envers plus de 11.000 prisonniers palestiniens.  
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Une commission de l'ONU commence à recueillir les témoignages des victimes de la guerre de Gaza

[ 16/08/2010 - 12:46 ]
Gaza – CPI
Une commission des Nations Unies a commencé, dimanche 15 août, à recueillir les témoignages des citoyens palestiniens dans le cadre des recommandations du rapport du juge Richard Goldstone qui enquête sur la guerre sioniste contre la Bande de Gaza, ayant duré du 27 décembre 2008 jusqu'au 18 janvier 2009, avec plus de 7000 Palestiniens martyrs et blessés.
Des membres de la commission onusienne ont rencontré des représentants des organisations juridiques palestiniennes qui travaillent dans la Bande de Gaza et ont écouté les témoignages des familles des victimes.
Cette commission est mandatée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, et est arrivée à la Bande de Gaza, samedi soir 14/8, par le passage de Rafah, avec l’intention de rester jusqu'au 17 août.
Le Centre palestinien pour les droits de l'homme a déclaré que ses responsables ont informé la commission sur l'expérience du centre dans le suivi des plaintes devant les tribunaux sionistes, et des défauts inhérents au régime sioniste, « qui rendent impossible le recours à la justice par les victimes palestiniennes ».
Dans un communiqué de presse, le Centre a déclaré que ses responsables ont particulièrement mis l’accent sur les mesures prises après la guerre sioniste contre Gaza. En effet, il a déposé 1046 plaintes civiles à l'officier des indemnités au ministère sioniste de la guerre, et plus de 490 plaintes pénales au nom de 1046 victimes au parquet militaire sioniste pour demander l’ouverture d’enquêtes pénales.
La commission prévoit de présenter son rapport final au Conseil des droits de l'homme à l'ONU en septembre prochain.
Il est à noter que les autorités de l'occupation israélienne refusent de collaborer avec les commissions d’enquête des Nations Unies sur la guerre sioniste menée contre la Bande de Gaza.

L’occupation approuve de nouveaux plans colonialistes à Naplouse

[ 16/08/2010 - 10:46 ]
Naplouse – CPI
Le gouvernement de l’occupation a décidé d’établir une colonie scientifique « Madrasa », première de son genre à l’est de Naplouse, et d’ajouter 23 bâtiments dans 8 colonies en Cisjordanie occupée qui serviront de salles de classe pour environ 600 étudiants.
L’annonce a été faite par un haut responsable sioniste qui a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a autorisé le déploiement de 23 maisons préfabriquées dans 8 colonies juives en Cisjordanie afin qu’elles soient utilisées comme des salles de cour.
Le responsable a ajouté sous couvert d’anonymat que cette décision a été prise « en raison de problèmes de sécurité rencontrés par les étudiants dans certaines salles de classe, deux semaines avant la rentrée scolaire ». En prétendant qu’il ne s’agit pas d’une décision politique et que cette initiative ne viole pas le décret (fictif) voté l’an dernier sur la suspension des constructions de logements dans les colonies.
Pour sa part, le porte-parole du Conseil des colonies de Cisjordanie, une importante organisation de colons, Yshaï Hollander, a applaudi cette initiative, en félicitant dans un communiqué la décision politique de Netanyahu
Il est à noter que le mouvement anticolonialisme de « la Paix Maintenant », a récemment publié un rapport qui montrait que le prétendu gel partiel a également été enfreint à 492 reprises dans 60 colonies de la Cisjordanie abritant plus de 300 000 colons extrémistes.

Un rabbin américain visite la tente de Sit-in des députés Maqdissins

[ 16/08/2010 - 13:55 ]
Al Qods occupée- CPI
Le rabbin américain « Imiil Jrhmimn » a visité hier dimanche, le 15/8, la tente de sit-in des trois députés Maqdissins et l’ancien ministre des affaire d’Al Qods menacés d’expulsion, au siège de la Croix- Rouge  où ils retranchent depuis 46 jours.
Le rabbin, l'un du groupe de "Rabbins pour les droits de l'homme", s’est réuni avec les députés. Ils ont discuté de la question de l'exclusion et de violation des lois internationales qui interdisent l’expulsion des peuples autochtones de toutes les villes occupées. 
Le rabbin accompagné d’un journaliste allemand a également entendu aux  souffrances des députés et de leur séparation  de leurs familles et leurs enfants, surtout qu’ ils ont été arrêtés, en plus l'occupation essaye de les expulser parce qu'ils sont membres du parlement palestinien.
Il a promis les députés d’oeuvrer pour démasquer les pratiques oppressives et barbares des autorités occupantes israéliennes qui violent les droits de l’homme et de les publier aux lieux juridiques internationaux, affirmant qu’il va adresser un message à la direction de la maison blanche et le congrès américains pour rompre la décision arbitraire qui vise tous les Maqdissins, notamment les représentants du peuple palestinien.
Les députés menacés ont remercié cette visite et l’ont bien accueillie, en exhortant le rabbin  de faire tous les efforts pour arrêter les mesures arbitraires de l'occupation dans la ville de Jérusalem (Al Qods occupée).

Un juriste palestinien met en garde contre la normalisation du blocus de Gaza

[ 16/08/2010 - 11:01 ]
Gaza – CPI
L’avocat Raji al-Sawrani, le directeur du Centre palestinien pour les droits de l’homme, a averti de la normalisation du blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, en soulignant que la mise en place de listes des marchandises permises et de celles qui sont prohibées est « ridicule ».
Il a tenu ces déclarations lors d’une réunion avec une délégation internationale provenant d’Espagne et des Pays-Bas, en exposant la détérioration actuelle du niveau des droits de l’homme dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie, et la poursuite du blocus sioniste imposé contre Gaza.
Al-Sawrani a affirmé que les civils palestiniens, censés être protégés en vertu de la 4e Convention de Genève, sont les véritables victimes de l’isolement et de l’embargo imposé contre Gaza.
Lors de son entrevue avec les délégations étrangères, al-Sawrani a présenté la situation des droits de l’homme en Cisjordanie occupée, avec la poursuite de la politique colonialiste, la confiscation des terres, la judaïsation d’al-Qods, les restrictions sur la liberté de circulation des citoyens, et le maintien des campagnes d’arrestation et de raids.

La direction des prisons sionistes agresse les captifs palestiniens à Etzion

[ 17/08/2010 - 02:20 ]
Bethléem – CPI

Le club du captif a affirmé que l'administration de la prison sioniste d'Etzion pratique une politique d'humiliation et de répression contre les captifs palestiniens. Les soldats sionistes les frappent sauvagement depuis le premier instant de leur arrestation.
Le club a rapporté, dimanche 15/8, du détenu libéré Badi'a Dweik, que le centre d'arrestation situé dans le siège du pouvoir militaire sioniste à l'assemblée coloniale de Gush Etzion à l'ouest de Bethléem est très mauvais.
Dweik a dit que les soldats sionistes laissent les captifs dans la cour de la prison d'Etzion pendant plusieurs heures sous la chaleur, sans leur offrir d'eau ou des aliments, ce qui leur cause des maladies.
Il a indiqué que les captifs étaient traités de façon inhumaine par les soldats sionistes.
"Les aliments offerts aux captifs sont les plus mauvais de toutes les prisons sionistes", a déclaré Dweik, soulignant qu'il a déjà été arrêté plusieurs fois par les forces occupantes et qu'il a été emprisonné dans plusieurs prisons.

Les détenus de Hawara entament une grève de la faim

[ 16/08/2010 - 14:28 ]
Naplouse – CPI
Les détenus palestiniens de la prison sioniste de Hawara ont annoncé aujourd'hui, lundi 16/8, une grève de la faim pour protester contre les mauvais repas fournis par l'administration pénitentiaire depuis le début de Ramadan.
Ils ont souligné que la grève de la faim est un message pour avertir que la nourriture est très mauvaise et imangeable.
Le Comité d'études pour les détenus a déclaré aujourd'hui, lundi 16/8, dans une conférence de presse, que l'administration de la prison a empêché son avocat de rendre visite aux captifs pour examiner leur situation, après avoir reçu une lettre d'un ancien détenu de Hawara qui disait que les captifs vivent dans des conditions inhumaines.
Il a souligné le mauvais traitement, en déclarant que les repas sont devenus plus mauvais depuis le début de Ramadan.
Il a appelé le Comité international de la Croix-Rouge à suivre l'état des prisonniers dans les centres d'arrestation à cause des mauvais repas fournis aux captifs surtout pendant Ramadan.