lundi 9 août 2010

Rencontre de la coalition de la Flottille de la Liberté à Stockholm...

communiqué de presse de la coalition flottille de la liberté
publié le dimanche 8 août 2010.

La prochaine flottille est en route pour Gaza


Plus de deux mois sont passés depuis le 31 mai 2010, date de l’assaut mortel d’Israël sur la Flottille de la Liberté. Rien n’a été mis en place pour rendre Israël responsable de cette attaque sauvage, tuant neuf de nos collègues. Rien n’a été mis en place pour mettre fin aux violations continuelles contre le peuple Palestinien et en particulier contre les 1,5 millions d’habitants de Gaza. Pour cela, nous continuons notre effort global et populaire pour faire front à l’intransigeance d’Israël en planifiant notre prochaine action. La coalition de la Flottille de la Liberté vient d’achever sa réunion à Stockholm, en Suède. Il a été question d’agrandir notre coalition pour inclure différents groupes du monde entier voulant nous rejoindre et d’intensifier nos efforts pour mettre en place une nouvelle flottille. Le monde doit continuer à exiger qu’Israël coopère avec la commission d’enquête du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unis, afin d’assurer l’indépendance, la rigueur, la crédibilité et la justice pour les victimes. Nous avons des préoccupations fondamentales avec le panel de l’ONU chargé par le Secrétaire général Ban Ki Moon, d’enquêter sur le raid d’Israël. Parmi ces préoccupations est la tentative apparente de dévaloriser l’enquête du Conseil qu’Israël devra accepter. Le panel du Secrétaire général aura un mandat très limité pour uniquement évaluer les enquêtes nationales qui sont en train d’être menées par Israël et la Turquie, et ne seront donc guère conformes aux normes internationales d’objectivité et de rigueur. En outre, la nomination de l’ancien président colombien Alvaro Uribe comme vice-président du panel nuit encore plus à la légitimité de ce panel. Non seulement le gouvernement d’Uribe a officiellement exprimé sa volonté de renforcer les relations militaires avec Israël en Colombie, mais le bilan des droits humains en Colombie sous le président Uribe doivent aussi constituer un sujet d’enquête. Les Nations Unies ne doivent être impliqués dans aucune tentative de blanchir les atrocités ou de contrecarrer l’action internationale légale au nom des victimes de la flottille.
L’assouplissement présumé d’Israël du blocus sur la bande de Gaza a été purement cosmétique, destiné uniquement à détourner la critique de ses politiques illégales. L’élargissement de la liste des articles autorisés dans la bande de Gaza ne répond pas aux préoccupations les plus fondamentales de la population là-bas - la liberté de circulation. Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants se voient encore refuser le droit de voyager librement pour des soins médicaux, des opportunités d’éducation, ou même de se réunir avec les membres de la famille dans d’autres parties du territoire palestinien occupé. L’autorisation du ketchup, du chocolat et de la cardamome dans la bande de Gaza n’aide pas les gens non plus à réparer leur économie dévastée. Ce qui est indispensable et ce que nous demandons est la levée immédiate et complète du blocus, ce qui signifie aussi une levée de l’interdiction de voyager ainsi que de l’interdiction des exportations de Gaza. Nous exigeons également qu’Israël libère sans conditions, nos navires capturés et nos biens volés.
Israël et nos gouvernements respectifs doivent savoir que nous représentons un mouvement croissant de civils internationaux et nous ne comptons pas rester les bras croisés alors qu’Israël continue d’agir en toute impunité – meurtres, mutilations, emprisonnements, vols et agressions des bases mêmes de notre humanité commune. Israël a non seulement créé délibérément une crise humanitaire à Gaza, mais il a aussi créé une crise des droits de l’homme et c’est la dignité de l’homme dans toute la Palestine que le monde doit aborder aujourd’hui. C’est pourquoi notre flottille avait pour objectif, non seulement de fournir des biens essentiels à la bande de Gaza, mais aussi de contester les politiques mêmes qui ont laissé les Palestiniens dans le besoin de l’aide humanitaire. C’est pourquoi nous allons continuer d’envoyer des bateaux à Gaza.
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La Syrie avorte une tentative israélienne d'enregistrer le site golanais Tal Qadi sous un nouveau nom sur la liste du patrimoine mondial

08 Août 2010
Brasilia / La Syrie a pu avorter une tentative de l'occupant israélien d'enregistrer le site /Tal Qadi/ au Golan syrien occupé sous un nom prétendu dit Tal Dan sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
C'état lors de la réunion du comité du patrimoine mondial de l'UNESCO, tenue à Brasilia en présence des 21 pays membres du comités, et d'un grand nombre d'experts, de spécialistes et de représentants des délégations arabes et étrangères, que la Syrie a avorté la tentative de la délégation israélienne qui se composait de 10 experts ayant emporté avec eux des cartes falsifiées et des documents illégitimes, d'enregistrer le site Golanais syrien Tal Qadi sous un nouveau nom israélien prétendu dit /Tal Dan/ sur la liste du patrimoine mondial.
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La Syrie a pu reporter donc l'approbation de la décision du comité qui doutait les documents présentés par la délégation israélienne, surtout que Tal Qadi se situe dans une région occupée tout en récusant le droit du comité du patrimoine mondial de décider l'inscription des sites patrimoniaux ou archéologiques sur la liste du patrimoine mondial si ces sites situaient dans des terres occupées.
N.S. / R.B.
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Gaza depuis 2005 : Chronologie humanitaire des événements

Gaza - 08-08-2010

Par IRIN 
Le blocus imposé par Israël depuis quatre ans, l’attaque militaire de 23 jours menée en 2009 et les querelles politiques intestines entre le Hamas et le Fatah ont provoqué ce qu’un certain nombre d’organismes onusiens et de gouvernements qualifient de « crise humanitaire » dans la bande de Gaza.
La situation économique, la sécurité alimentaire et la santé des quelque 1,5 million de Palestiniens (dont environ 80 pour cent sont réfugiés) se sont considérablement dégradées depuis l’embargo économique, imposé en 2006, d’après les Nations Unies.



















Photo : Désolation à Gaza depuis l'imposition par Israel du blocus il y a plus de 4 ans maintenant
Israël soutient qu’il ne s’agit pas d’une crise humanitaire, car à l’en croire, les besoins fondamentaux de la population sont satisfaits, et le blocus imposé vise à sanctionner le gouvernement gazaoui, dirigé par le Hamas, et non la population civile.
IRIN dresse ici la liste des principaux événements qui ont abouti à la situation difficile dans laquelle se trouve actuellement Gaza.
2005
11 septembre 2005 – Israël procède au retrait unilatéral d’environ 8 000 habitants israéliens de la bande de Gaza. Le pays dit avoir mis fin à près de 40 ans d’occupation de la bande après le retrait de tous ses soldats et le démantèlement de ses structures militaires à Gaza.
D’après les Nations Unies [page 3, section I] toutefois, l’occupation israélienne se poursuit, Israël conservant le contrôle de l’espace aérien et maritime, ainsi que des frontières gazaouis, et imposant une zone contrôlée le long de la frontière, dans Gaza.
15 novembre 2005 – L’Accord sur la circulation et l’accès (AMA), signé par Israël et l’Autorité palestinienne (AP), stipule que Rafah et tous les autres points de passage frontaliers permettant d’entrer dans Gaza opèrent en continu et qu’Israël permet la circulation des marchandises et des personnes entre la Cisjordanie et Gaza.
25 novembre 2005 – Le terminal de Rafah, situé à la frontière égyptienne, ouvre pour des passagers sélectionnés en vertu de l’AMA. La Mission d’assistance frontalière (BAM) de l’Union européenne (UE) supervise le contrôle frontalier.
2006
Janvier 2006 – Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a une attaque. Ehud Olmert devient Premier ministre par intérim.
Des violences généralisées sont commises par les militants du Fatah à Gaza à l’approche des élections législatives palestiniennes.
25 janvier 2006 – Le Hamas remporte la majorité des sièges face au Fatah, à l’issue des élections législatives.
30 janvier 2006 - Le Quatuor (les Etats-Unis, l’Union européenne, les Nations Unies et la Russie) dicte trois conditions que le Hamas devra respecter pour pouvoir continuer à bénéficier de l’aide internationale : reconnaître Israël, renoncer à la violence et accepter les accords préalablement signés.
Février 2006 - Israël décide de retenir plusieurs millions de dollars de recettes fiscales mensuelles, qu’il doit à l’AP.
12 mars 2006 - Israël ferme Erez, l’unique point de passage situé à la frontière israélo-palestinienne permettant l’entrée et la sortie des Palestiniens. Seuls les titulaires de permis spéciaux, généralement les patients nécessitant des soins médicaux d’urgence et les travailleurs humanitaires, sont autorisés à franchir la frontière.
Mars 2006 – Les Etats-Unis suspendent l’aide à l’AP, interdisent tout contact entre le gouvernement américain et l’AP, ainsi que les transactions non autorisées avec celle-ci.
Le Bureau du Trésor public américain responsable du contrôle des actifs étrangers (OFAC) interdit les transactions financières avec l’Autorité palestinienne ; les organismes onusiens et les responsables de l’Union européenne cessent tout contact avec l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et à Gaza.
Mars 2006 – Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le terminal de Karni, principal point de passage commercial de Gaza, est resté fermé pendant 60 pour cent de l’année et le prix des vivres a augmenté de 30 pour cent.
Mars 2006 – Ehud Olmert est élu Premier ministre.
Avril 2006 – Le gouvernement de l'AP, dirigée par le Hamas, rejette les conditions du Quatuor.
Le chômage atteint les 50 pour cent à Gaza, et 67 pour cent des familles vivent en deçà du seuil de pauvreté, selon les Nations Unies.
Mai 2006 – Face à l’aggravation de la crise, l’UE met au point le Mécanisme temporaire international (MTI) pour faire parvenir des fonds à l’AP et assurer ainsi le fonctionnement continu des services publics essentiels et des livraisons hebdomadaires de carburant dans Gaza.
Juin 2006 - Des militants palestiniens capturent le soldat israélien Gilad Shalit au cours d’un raid transfrontalier, déclenchant une incursion israélienne massive dans Gaza, baptisée l’opération Pluie d’été.
Israël bombarde la seule centrale d’énergie de Gaza. Le pays arrête la majorité des membres du cabinet du Hamas.
Juillet-août 2006 – Israël lance une offensive terrestre et aérienne contre le Liban, ciblant le bras armé du Hezbollah libanais. Le cessez-le-feu est déclaré et les forces israéliennes commencent à se retirer du Liban. Au moins 1 200 personnes au Liban et 157 Israéliens ont été tués au cours des affrontements. La force de maintien de la paix des Nations Unies est déployée le long de la frontière sud.
Octobre 2006 – Les négociations sur la formation d’un gouvernement d’union palestinien échouent. Les relations entre le Fatah et le Hamas continuent de se détériorer.
26 novembre 2006 – Le président palestinien Abbas et le Premier ministre israélien Olmert conviennent d’un cessez-le-feu, mettant ainsi fin à la série d’incursions militaires israéliennes menées pendant cinq mois dans la bande de Gaza et qui ont coûté la vie à plus de 457 personnes, dont un quart d’enfants, et fait plus d’un millier de blessés, selon le ministère de la Santé de l’AP.
Ces opérations ont entraîné la destruction de terres agricoles, d’infrastructures et d’habitations, et des milliers d’habitants ont dû être hébergés dans les refuges des Nations Unies.
Décembre 2006 - Israël consent à débloquer 100 millions de dollars sur les recettes fiscales palestiniennes.
2007
Mars 2007 – Le nouveau gouvernement palestinien d’union nationale prête serment, dirigé par Ismail Haniyeh, membre du Hamas ; son cabinet comprend à la fois des membres du Fatah, des membres du Hamas, des indépendants et des députés gauchistes.
7 juin 2007 – Le Hamas prend le contrôle de Gaza après avoir ordonné au Fatah de renoncer aux postes qu’il occupait. Le président Abbas dissout le gouvernement d’union et déclare l’état d’urgence.
9 juin 2007 – Le point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne, est fermé au public. Jusqu’au 1er juin 2010, il n’ouvre que de temps à autre, pour les cas particuliers, notamment pour laisser passer les patients, les étudiants et les titulaires de visas étrangers.
12 juin 2007 – Israël ferme le point de passage de Karni, à la frontière israélo-palestinienne. Il s’agit du seul point de passage de Gaza permettant l’entrée de grandes quantités de marchandises commerciales, selon les Nations Unies. Un tapis roulant unique reste en service, permettant le transfert de céréales.
Novembre 2007 – Les leaders israéliens et palestiniens conviennent, lors d’une conférence tenue à Annapolis par le président américain George Bush, d’engager des pourparlers en vue de parvenir à un accord sur un futur Etat palestinien d’ici à la fin 2008.
2 décembre 2007 – La Cour suprême israélienne décide que limiter l’approvisionnement de Gaza en carburant et en électricité est conforme à la loi israélienne.
La cour rejette la plainte déposée par les habitants palestiniens de Gaza et les associations israéliennes et palestiniennes de défense des droits humains, telles que B'Tselem, selon laquelle ces mesures risquent de causer des préjudices humanitaires considérables.
Décembre 2007 – Les bailleurs de fonds s’engagent à mobiliser 7,4 milliards de dollars d’aide en faveur de Gaza, lors de la conférence des bailleurs tenue à Paris.
2008
Janvier 2008 – 700 000 Gazaouis franchissent la frontière égyptienne par le point de passage de Rafah, selon les estimations des Nations Unies, pour obtenir des vivres et du carburant, face aux pénuries causées par le blocus.
Les tunnels souterrains creusés le long de la frontière entre l’Egypte et Gaza et empruntés pour faire passer des marchandises et des armes en contrebande dans Gaza sont désormais aussi utilisés pour acheminer d’autres produits, tels que des vivres et des médicaments.
Mars 2008 – Au moins 110 personnes trouvent la mort au cours d’une attaque aérienne et terrestre menée par Israël contre Gaza, et qualifiée par les Nations Unies de « recours disproportionné à la force » et par Israël d’opération visant à mettre fin aux agissements des militants palestiniens qui lancent des roquettes sur le sud d’Israël.
Selon d’importantes organisations humanitaires, la situation humanitaire à Gaza n’a jamais été aussi grave depuis 1967.
Juin 2008 – Le Hamas et Israël concluent un cessez-le-feu négocié par l’Egypte, qui appelle les militants à cesser de lancer des roquettes sur Israël, en échange d’un allègement du blocus imposé par Israël sur le territoire, et d’une cessation des assassinats ciblés commis à Gaza.
4 novembre 2008 - Israël ferme tous les points de passage frontaliers permettant de se rendre dans Gaza à la suite d’une incursion militaire israélienne à Gaza, qui a incité les militants palestiniens à reprendre leurs tirs de roquettes quotidiens contre différentes villes israéliennes. Le cessez-le-feu était en grande partie respecté depuis cinq mois.
L'aide et le personnel humanitaires ne sont désormais plus autorisés à rentrer dans Gaza. Les responsables humanitaires tirent la sonnette d’alarme face à l’aggravation de la crise humanitaire.
19 décembre 2008 – L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) est contrainte de suspendre les services de distribution alimentaire qu’elle assurait à Gaza, en raison de la fermeture continue des frontières.
Une trêve de six mois prend fin tandis que les tirs de roquettes se poursuivent depuis Gaza. Selon le Hamas, Israël n’a pas assoupli le blocus du territoire et continue de se rendre coupable d’assassinats ciblés. Les vivres, les carburants, le matériel médical, et autres produits de base deviennent dangereusement rares à Gaza, selon les organismes des Nations Unies.
27 décembre 2008 - Israël lance une offensive militaire d’une durée de 23 jours, baptisée opération Plomb durci, contre Gaza ; l’opération consiste en une série de bombardements aériens, suivis d’une invasion terrestre dont l’objectif annoncé est de mettre fin aux tirs de roquettes contre Israël.
2009
19 janvier 2009 - Israël déclare un cessez-le-feu unilatéral. Le bilan des morts causées, du côté palestinien, par l’opération militaire varie, mais d’après les organisations non gouvernementales (ONG), entre 1 387 et 1 417 personnes auraient trouvé la mort au total ; elles seraient 1 444 selon les autorités gazaouies, et 1 166, selon Israël. Au moins 5 380 personnes ont été blessées, dont 1 872 enfants et 800 femmes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Entre juin 2004 et le 19 janvier 2010, en Israël, 19 civils, dont quatre mineurs, ont été tués par des roquettes et des tirs de mortiers palestiniens. En outre, deux soldats israéliens, un civil israélien et un ressortissant étranger ont été tués par des roquettes Qassam artisanales dans des colonies israéliennes, selon l’association de défense des droits humains B'Tselem.
Février 2009 – A la suite de la guerre, la crise humanitaire semble imminente à Gaza. Des milliers de personnes sont sans abri.
Mars 2009 - Benjamin Netanyahu est investi des fonctions de Premier ministre israélien et de dirigeant du nouveau gouvernement de coalition.
Avril 2009 – 150 000 Gazaouis n’ont toujours pas l’eau courante à la suite de l’opération Plomb durci.
Mai 2009 - Le président américain Barack Obama rencontre Benjamin Netanyahu et appelle à reconnaître un Etat palestinien et à limiter les colonies en Cisjordanie.
2010
Juin 2010 – Selon un rapport du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le blocus israélien a un impact « dévastateur » sur la vie des Palestiniens.
Juin 2010 – Dix-huit mois après l’offensive de 23 jours menée par Israël dans la bande de Gaza, les trois quarts des habitations, des infrastructures et des bâtiments endommagés n’ont pas été réparés, selon les conclusions d’une évaluation des besoins en matière de reconstruction, publiée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Jérusalem.
Juin 2010 – Neuf activistes pro-palestiniens sont tués par la marine israélienne en eaux internationales, alors qu’ils tentaient de gagner Gaza à bord d’une flottille de six navires transportant 10 000 tonnes de marchandises, dans le but de forcer le blocus.
Juillet 2010 - Israël annonce son intention de desserrer le blocus de Gaza et publie une liste officielle des produits interdits d’entrée dans Gaza. Selon les Nations Unies, seule la levée totale du blocus permettrait de résoudre la crise humanitaire.
Aujourd’hui, environ 1,1 million de réfugiés palestiniens de Gaza bénéficient des services offerts par l’UNRWA ; 61 pour cent de la population de Gaza souffre de l’insécurité alimentaire ; et le taux de chômage atteint presque 40 pour cent, selon les Nations Unies.
30 juillet 2010 - Une roquette tirée depuis Gaza touche la ville côtière d’Ashkelon, en Israël, occasionnant des dégâts, sans faire de victimes.
Israël lance une frappe aérienne contre le port de Gaza et la ville de Gaza, qui fait un mort dans les rangs des combattants du Hamas et un certain nombre de blessés au sein de la population civile.

Vendredi 6 Août : Une journée de protestation en Cisjordanie

Cisjordanie - 08-08-2010

Par ISM 
Ce vendredi 6 août, environ 100 Palestiniens, Israéliens et internationaux ont participé à la manifestation non violente hebdomadaire d’An Nabi Salih contre le vol des terres et de l’eau du village par la colonie illégale d’Halamish.  
Malgré l'illégalité du tir de gaz lacrymogènes à hauteur d’homme, une pratique qui a fait de nombreuses victimes dans le village et blessé une internationale la semaine dernière, les Forces d'Occupation Israéliennes (FOI) continuent à utiliser cette méthode pour réprimer les manifestations pacifiques.
En réponse aux jets de pierres symboliques des enfants sur les jeeps blindées des FOI, les soldats ont tiré des gaz directement sur les enfants et aussi dans le village, mettant le feu au jardin d'une famille. Comme les soldats refusaient d’utiliser les extincteurs qu’ils avaient avec eux alors qu’ils inspectaient l'incendie, les manifestants palestiniens, internationaux et israéliens ont collaboré pour tenter d'éteindre le feu avec des bouteilles et des seaux d'eau qu’ils remplissaient dans les maisons voisines.
Pendant cette période, les soldats israéliens sont entrés par effraction dans l'une des maisons où les femmes et les enfants récupéraient de l'eau pour éteindre le feu. Plusieurs internationaux et Palestiniens sont entrés dans la maison afin de protéger ses habitants des agressions des soldats. C’est à ce moment-là qu’un soldat a attaqué un manifestant danois, en lui explosant la tête contre le mur.
Plus tard, un camion de pompiers a été autoriser à venir sur les lieux et le feu a été éteint au bout de plus de deux heures. Pendant toute cette période, les soldats ont continué à tirer des grenades lacrymogènes sur les enfants, et plus tard ils ont commencé à utiliser des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvert de caoutchouc.
Malgré une utilisation disproportionnée de la force de la force par les soldats des FOI, la manifestation a duré plusieurs heures, avec la majorité de ses participants - dont plus de vingt enfants – qui affrontaient les soldats en chantant, scandant des slogans et faisantt des signes de paix.
En réponse à ces actions pacifiques, deux manifestants (un Italien et un israélien) ont été violemment empoignés par des soldats et détenus sans raison pendant plus de 5 heures dans la base militaire de la colonie d’Halamish. Les deux manifestants se sont tenus en solidarité avec les villageois quand les soldats ont tenté à nouveau d'arrêter un Palestinien, sans raison.
Les manifestations d’An Nabi Saleh ont lieu depuis Janvier 2010, en raison des tentatives répétées du vol des terres par les colonies israéliennes voisines – malgré une décision de justice israélienne de Décembre 2009 qui a attribué les droits de propriété de la terre à l’un des habitant d’An Nabi Saleh.
Les terres volées au village se trouvent maintenant de l'autre côté de la route 465 et sont contrôlées par la colonie illégale d'Hallamish qui continue à s’agrandir sur les terres palestiniennes, et ce depuis 1977.
Ni’lin
Dans le village de Ni'lin, la manifestation du vendredi 6 août commémorait la perte de Yousef Amireh, tué il y a 2 ans par un soldat israélien qui lui a tiré une balle en acier recouvert de caoutchouc dans la tête le 4 Août 2008.
Avant d’être tué ainsi à l'âge de 17 ans, Amireh manifestait contre l'assassinat d'un autre enfant de Ni'lin - Ahmed Mousa, 10 ans - tué par un soldat israélien deux jours avant Amireh, et dont la mort avait été commémorée lors de la manifestation de la semaine dernière Ni'lin.
Des militants palestiniens, internationaux et israéliens ont participé à cette manifestation qui marquait cet anniversaire douloureux et faisait suite à 6 heures de deuil dans le village. Les manifestants ont marché en direction du Mur de l'Apartheid, en brandissant des photos des deux garçons et en scandant des slogans à la mémoire des deux enfants innocents assassinés par des soldats.
Ils portaient une banderole où l’on pouvait lire : «Nous ne t’oublierons jamais Yousef, tu resteras dans nos cœurs" et ils ont appelé à la démolition du mur illégal ; un manifestant portait une massue pour casser symboliquement une partie du mur. 
Les soldats israéliens ont commencé à tirer beaucoup de gaz lacrymogènes sur la foule et 5 manifestants ont subi des difficultés respiratoires après l'inhalation de gaz lacrymogènes toxiques. Heureusement, aucun manifestant n’a été grièvement blessé et il n’y a eu aucune arrestation, bien que les soldats israéliens avançaient en direction du village, en tirant des gaz lacrymogènes sur le groupe et en pourchassant afin de les arrêter.
Le tracé du mur à Ni'lin a été déclaré illégal par la Cour Suprême israélienne et le mur a été déclaré dans son intégralité illégal par la Cour Internationale de Justice. Le Mur permet à Israel d’annexer des milliers de dunums de terres palestiniennes situées à proximité des colonies israéliennes illégales telles que Modi'in Ilit. Depuis le meurtre de Mousa et d’Amireh, trois autres résidents de Ni'lin ont été tués par l'armée israélienne - et un pacifiste américain, Tristan Anderson, y a également reçu une bombe lacrymogène dans la tête le 13 Mars 2009.
Pour le deuxième anniversaire de la mort de son fils, la mère de Yousef a déclaré que le village resterait inébranlable et continuerait à protester contre le Mur d'Apartheid. Les frères de Yousef ont déclaré qu'ils n’abandonneraient jamais et qu’ils honoreraient ce pour quoi Yousef est mort : un Nilin libre et pacifique.
Saeed Amireh de Ni'lin a déclaré: «Pour chacun d'entre nous qui se fait tuer, des milliers d’autres se lèveront et refuseront de se rendre aux forces inhumaines qui insultent la vie et tentent de nous refuser une existence pacifique et digne. Aucune personne sur cette planète ne devrait être privée de liberté, de paix et de dignité. Pour cela, nous nous lèverons toujours et nous nous battrons."
Bil’in
Ce vendredi plus de 200 manifestants palestiniens, israéliens et internationaux s’étaient rassemblés dans le village de Bil'in pour demander la construction du mur illégal qui sépare les villageois de leurs terres. L'armée israélienne a répondu à la manifestation pacifique par le tir d’une importante quantité de gaz lacrymogène.
Les manifestants s’étaient d’abord rassemblés, comme d'habitude, devant le centre social du village après la prière de midi. Un important groupe d’un camp d’été d’un parti politique palestinien était venu au village pour se joindre en solidarité aux manifestants locaux.
La marche a commencé avec des slogans pleins d’entrain et s’est dirigée vers la clôture. Les soldats sont sortis de la porte et ont affronté les manifestants dans les oliveraies pour les empêcher de parvenir à la clôture.  
Les manifestants se sont disputés avec les soldats et ont continué à scander des slogans pendant une dizaine de minutes avant que les soldats israéliens commencent à tirer des gaz lacrymogènes sur la foule. La plupart des manifestants a couru vers le village, tandis qu'un petit groupe est resté dans l’oliveraie et a poursuivi la protestation pendant une demi-heure. Personne n'a été blessé ou arrêté pendant la manifestation.
A Bilin, les manifestations contre le Mur d'Apartheid illégal qui sépare les villageois de leurs terres agricoles, ce qui entraine de graves problèmes économiques au village, ont lieu chaque semaine depuis Mars 2005, et au fil des ans, sont devenues un symbole international de la lutte populaire pour la liberté et la justice en Palestine.
Bil'in a lui-même perdu environ la moitié de ses terres agricoles en raison des colonies illégales et du Mur de l'Apartheid. Bien qu’il ait été déclaré illégal par la Cour Internationale de Justice en 2004, Israël continue de construire le mur, et achève son tracé qui vole les terres agricoles de Bil'in, même si la propre Cour Suprême d’Israel l’a également jugé illégal.
Les principaux dirigeants de la lutte populaire - dont Abdallah et Adeeb Abu Rahmah - ont été emprisonnés, dans le but d’écraser la résistance. Cette semaine, Mohammed Khatib a été empêché de se rendre à l'étranger, et ce malgré les ordres d'un tribunal.
Le 17 avril 2009, des soldats israéliens ont tué Bassem Abu Rahma, un habitant de Bil'in qui participait régulièrement aux manifestations avec une bombe lacrymogène.
Al Ma’sara
Une soixantaine de personnes ont manifesté à Al Ma’sara ce vendredi 6 août, dont la moitié d’entre elles étaient des internationaux qui avaient rejoints les habitants en solidarité.
Des membres du Comité Populaire ont accueilli les internationaux et mentionné spécialement les participants japonais, en exprimant leur solidarité avec leur nation à l’occasion de la date anniversaire des destructions et des morts causés par le largage des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Certains parallèles ont été établis avec les souffrances des Palestiniens aujourd'hui.
Deux délégations canadienne et française participaient également à la manifestation qui, comme d’habitude, a tenté d’accéder aux terres du village volées par les soldats de l'occupation militaire pour les colonies voisines illégales.
Quatre soldats de l’occupation ont présenté aux manifestants palestiniens et à leurs amis internationaux un ordre militaire écrit, afin de tenter d’empêcher la manifestions en la déclarant zone militaire fermée.
Mais en scandant des slogans comme «Liberté pour la Palestine» et «Le mur doit tomber", les manifestants ont poursuivi leur marche devant les soldats et ils n’ont été arrêtés que lorsqu’ils ont été physiquement empêchés d'aller plus loin en raison de trois jeeps de l'armée qui bloquaient la route.
Les manifestants se sont alors assis devant les forces d'occupation où des membres du Comité Populaire ont prononcé des discours. Les manifestants ont ensuite scandé des slogans demandant la paix, la justice, l'accès à la terre et la fin de l'apartheid israélien. Les membres des délégations canadienne et française ont également chanté des chants de résistance de leurs pays d'origine.
La manifestation s’est terminée de façon pacifique sans agressions de la part des forces d'occupation israéliennes.
Renommées pour leur créativité, les protestations à Al Ma'sara sont organisées depuis Novembre 2006, quand Israël a commencé la construction du mur dans la région.
Environ 3.500 dunums de terres sont volées par le mur et annexées aux colonies illégales qui cernent le groupe de neuf villages palestiniens dont Al Ma'sara. Le tracé du mur dans la région coupe aussi la route principale menant à Bethléem, à 13 kilomètres au nord, dont les villageois dépendent pour l'accès aux besoins de base tels que les services médicaux et l'éducation.
Les soldats israéliens ont utilisé inutilement la violence et les armes pour réprimer les manifestations pacifiques du village - y compris l'utilisation des bombes assourdissantes et des grenades lacrymogènes.

Echec de la stratégie israélienne: l'armée libanaise a déçu "Israël"

08/08/2010  
La campagne contre l'armée libanaise est montée d'un cran en "Israël". Pour les Israéliens, les derniers affrontements au sud-Liban, qui se sont soldés par la mort d'un haut officier israélien, ont révélé le fiasco de leur stratégie, visant à inciter l'armée libanaise à œuvrer contre le Hezbollah.    
Pour l'ancien ministre israélien de la guerre, Shaoul Mofaz, l'armée libanaise, déployée à la frontière, n'a pas pu freiner la capacité du Hezbollah. "La situation est pire qu'avant la guerre de juillet, étant donné que la menace et la force du Hezbollah se sont amplifiées et le nombre de ses missiles a notamment augmenté et évolué".  
Il en est de même pour le vice-ministre des Affaires Etrangères, Danny Ayalon, qui a rapporté qu'"Israël appelait toujours le gouvernement libanais à exercer sa souveraineté à la frontière, afin d'éloigner le Hezbollah. Mais, après les derniers affrontements, il s'est avéré que nous devons réviser notre stratégie et recommander à nos alliés de ne plus fournir d'armes à cette armée", a-t-il dit.     
Pour sa part, l'expert israélien, spécialisé dans les questions du proche orient, Iyal Zeser, a récemment déclaré à la télévision israélienne qu'"Israël" l'a payé cher après les derniers affrontements au sud. "Après la guerre de juillet (contre le Liban), nous avons cru que le gouvernement libanais qui exerçait des pressions afin de désarmer le Hezbollah, réussira dans sa mission d'envoyer au sud  l'armée libanaise pour qu'elle entrave les activités du Hezbollah. Mais il s'est avéré le contraire", selon lui.  
Iyal Zeser a notamment cité les propos du président libanais, Michel Souleymane et du chef du parti progressiste, Walid Joumblatt, selon lesquels "Israël" est l'ennemi.    
Quant à Yacob Drour, spécialisé dans les renseignements militaires: "les Américains ont en vain dépensé beaucoup d'argent sur l'armée libanaise. Résultat: le Hezbollah a eu des partenaires au sein de cette armée qui a ouvert le feu contre nous".

L’ONG turque à l’initiative de la flottille de la paix menace de recommencer

publié le dimanche 8 août 2010
Le Monde avec Reuters

 
Avec la Coalition internationale de la Flottille de la Liberté, l’ONG turque IHH, dont le navire Marvi Marmara a été sauvagement attaqué par des commandos israéliens le 31 mai, repartira vers Gaza si Israël ne lève pas le blocus :
L’ONG turque IHH, qui parrainait la flottille d’aide pour Gaza brutalement abordée en mai par la marine israélienne, a menacé samedi de récidiver si l’Etat juif maintenait son blocus du territoire palestinien.
Israël a restitué les trois bateaux turcs de la flottille saisis lors de l’incident, qui a coté la vie à neuf militants pro-palestiniens de nationalité turque, sans obtenir que l’ONG IHH s’engage à ne pas récidiver, comme il le souhaitait. Mais les autorités israéliennes, qui ont refusé à Ankara les excuses qu’il exigeait, ont fortement conseillé à la Turquie de prévenir tout nouvelle tentative visant à briser le blocus du territoire palestinien aux mains du Hamas.
Huseyin Oruc, membre du conseil de la Fondation pour les libertés et droits humains et pour l’aide humanitaire (IHH), a prévenu que les bateaux de l’ONG pourraient être utilisés pour une mission analogue. "Si le problème n’est pas résolu, de nombreuses flottilles vogueront vers Gaza. Si nécessaire, ces bateaux pourront être encore utilisés. Nous les avons achetés pour les besoins des Palestiniens. Ce sont des bateaux humanitaires", a-t-il fait valoir.
DES IMPACTS DE BALLES CAMOUFLES
La Turquie avait fait de la restitution des navires une des conditions de la normalisation de ses relations avec Israël, qui se sont sensiblement dégradées à la suite de l’abordage sanglant en haute mer du Mavi Marmara, un ancien bâtiment de croisière reconverti en ’navire amiral’ de la "flottille pour Gaza".
Les trois bateaux, dont les machines ont été mises hors d’usage, ont toutefois été repeints en Israël pour camoufler la violence de l’attaque des fusiliers-marins israéliens, qui ont tiré "des milliers de balles", a affirmé Oruc.
Des enquêteurs turcs monteront à leur bord lundi pour tenter de recueillir des indices sur les circonstances de l’abordage, dont Israël a justifié le bilan par la résistance inattendue à laquelle ses militaires se seraient heurtés de la part des militants pro-palestiniens. Devant le tollé international provoqué par l’incident, Israël a ordonné une enquête militaire – récusée par la Turquie –, qui a dédouané les assaillants, tout en reconnaissant des erreurs d’appréciation et carences au niveau du commandement.
Une commission d’enquête internationale distincte a été mise sur pied lundi par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Elle sera conduite par l’ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer et comptera un représentant turc et un représentant israélien et l’ancien président colombien, criminel de guerre et solide allié d’israël !

Dubaïgate : Payoneer Une Sté Ecran Américaine Du Mossad

publié le dimanche 8 août 2010
M. Abraham

 
Les enquêteurs internationaux considèrent les transferts d’argent sur internet via des sociétés américaines comme essentiels dans leur traque des assassins du commandant du Hamas Mahmoud al Mabhouh en janvier dernier à Dubaï. L’une d’elle, Payoneer, fait remonter la connexion jusqu’en Israël et son Mossad.
En mars dernier, Al Jazeera avait déjà annoncé que :
« la Banque Centrale des Emirats Arabes Unis enquête sur la manière dont 24 suspects ont obtenu des cartes de crédit de la société américaine, Payoneer. Bien qu’enregistrée aux USA, la plupart des employés de Payoneer sont en Israël, provoquant une rumeur sur internet de liens possibles avec le Mossad ».
En mars également le Gulf News a rapporté que :« La connection Payoneer révèle un réseau de liens menant en Israël, spécialement sa communauté du renseignement. Son président est Yuval Tal, un citoyen israélien qui se décrit lui-même comme étant un ancien des commandos des forces spéciales israéliennes dans une interview accordée à Fox News en 2006.
Il se trouve que la vidéo de cette interview sur des sites de partage a été supprimée.
Néanmoins une personne affirmant avoir rencontré Tal à plusieurs reprises et qui tient à conserver l’anonymat, a dit à Gulf News que "il ne fait aucun doute dans mon esprit que Yuval a des contacts avec l’agence d’espionnage du Mossad".
Il s’est remémoré une conversation qu’il avait eue avec des invités d’une soirée de bienfaisance juive à New York où il a parlé de ses liens avec le Mossad.
« Yuval distrayait un petit groupe de personnes avec des histoires de ses exploits dans l’armée israélienne… Il faisait tout spécialement l’éloge des services secrets israéliens et comment le Mossad et le Shin Bet (sécurité intérieure d’Israël) lui fournissaient des informations formidables pour ses opérations de commandos. Il disait que ses "collègues" traquaient le dirigeant du Hamas, Khaled Mesha’al, et les déplacements de Haniyeh tous les jours ».
Payoneer appartient à 3 sociétés de capital risque :
Greylock Partners,
Carmel Ventures,
et Crossbar Capital.
Greylock qui a des bureaux aux USA, En Inde et à Herzeliya en Israël a été crée par Moshe Mor, un ancien capitaine des services de renseignements militaires israéliens de l’armée israélienne.
Carmel Ventures est une société de capital risque israélienne basée à Herzeliya.
Crossbar Partners est dirigée par Charlie Federman, qui est directeur général de BRM Group, un fond de capital risque aussi basé à Herzeliya et qui a été crée par Nir et Eli Barkat, ce dernier étant actuellement le maire de Jérusalem occupée.
Payoneer délivre des cartes de crédit Meta Bank Master’s Cards. Cette société américaine est spécialisée dans des cartes de crédit pré payées pour ceux qui font leurs courses via internet. Ces cartes fonctionnent comme des cartes de crédit mais peuvent aussi être utilisées comme alternative du fait qu’elles sont pré chargées.
Le Mossad a son réseau mondial de sociétés écran qui lui servent à financer organiser et camoufler ses opérations mafieuses de liquidation à travers le monde.
Payoneer semble en faire partie.
Reste à savoir si les autorités policières américaines feront correctement leur travail pour traquer ces financements via internet, alors qu’elles ont exprimées des réticences au début de l’enquête obligeant la Banque Centrale des EAU a menacer d’interdire les paiements par ces sociétés, dont Payoneer, si elles ne coopéraient pas pour retrouver ceux qui avaient approvisionné ces cartes prépayées, autrement dit le ou les commanditaires de l’assassinat de Mahmoud al Mabhouh dont le lien avec Israël et son Mossad a ainsi été clairement prouvé.
publié par Planète non Violence

Mordehaï Vanunu libéré

09/08/2010
L'ex-technicien atomiste israélien Mordehaï Vanunu a été libéré hier après une peine de près de trois mois de prison, qui lui a été infligée pour avoir violé un ordre lui interdisant tout contact avec des étrangers, notamment des journalistes, a annoncé un porte-parole des services pénitentiaires, Yaron Zamir. M. Vanunu, âgé de 55 ans, avait passé 18 ans en prison ferme, condamné pour « espionnage » après avoir communiqué des secrets nucléaires de l'État hébreu à l'hebdomadaire londonien The Sunday Times qui les avait publiés. Il avait été libéré en avril 2004 et, depuis lors, il a déjà été inculpé à au moins 21 reprises par la justice pour avoir enfreint les restrictions à sa liberté.
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Netanyahu comparaît aujourd’hui devant la commission d’enquête israélienne

09/08/2010
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit comparaître ce matin devant la commission d'enquête israélienne, chargée d'examiner les aspects juridiques de l'assaut meurtrier de la flottille d'aide pour Gaza le 31 mai, a-t-on appris hier auprès de la commission. Son témoignage devrait être en partie public et en partie à huis clos, selon un communiqué officiel de la commission. Neuf Turcs avaient tués dans des affrontements avec les commandos de marine israéliens lors de l'abordage du ferry-boat Mavi Marmara, dans les eaux internationales, alors que le navire tentait de forcer le blocus de Gaza. Présidée par le juge à la retraite de la Cour suprême Yaakov Tirkel, la commission est officiellement composée de cinq membres, tous israéliens. Deux observateurs étrangers sans droit de vote lui ont été adjoints, lord Trimble, ex-Premier ministre protestant d'Irlande du Nord, et Ken Watkin, un ex-avocat général de l'armée canadienne. Son mandat est limité. Il consiste à déterminer la validité, au regard du droit international, du blocus maritime imposé par Israël à Gaza, et du raid contre la flottille d'aide propalestinienne, ainsi que les actes des participants et des organisateurs de l'expédition maritime. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, doit être entendu demain et le chef d'état-major, Gaby Ashkenazi, mercredi. Il sera le seul militaire à témoigner devant elle.
Hier, M. Netanyahu a affirmé faire confiance au panel de quatre experts chargés par l'ONU d'enquêter sur le raid israélien. Il a également confirmé la nomination de Joseph Ciechanover comme représentant israélien au panel. Selon M. Netanyahu, ce panel « doit recevoir les rapports des commissions (internes) israélienne et turque et fournir des recommandations pour l'avenir ». Un communiqué du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a également annoncé samedi la nomination de Ozdem Sanberk comme représentant turc au panel. Ce panel sera présidé par l'ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer, secondé dans sa tâche par le président colombien sortant Alvaro Uribe.
Par ailleurs, le Mavi Marmara est arrivé samedi en Turquie, ont annoncé des médias locaux. Des images diffusées par la chaîne d'informations NTV ont montré le Mavi Marmara en train d'être remorqué dans le port d'Iskenderun, sur la côte turque de la Méditerranée. Les autorités ont imposé de strictes mesures de sécurité pour l'arrivée du bateau, interdisant aux journalistes d'accéder au port, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Deux autres navires turcs arraisonnés lors du raid israélien sont arrivés à Iskenderun vendredi. Le directeur du port d'Iskenderun, Cumhur Ozturkler, a indiqué à Anatolie que ces navires seraient d'abord inspectés par des responsables turcs avant qu'ils ne le soient par une délégation de l'ONU.
De son côté, l'ONG turque IHH, qui est à l'origine de la flottille d'aide pour Gaza, a menacé de récidiver si l'État hébreu maintenait son blocus du territoire palestinien. « Si le problème n'est pas résolu, de nombreuses flottilles vogueront vers Gaza », a fait valoir Huseyin Oruc, membre du conseil de l'IHH. Les autorités israéliennes ont fortement conseillé à la Turquie de prévenir toute nouvelle tentative visant à briser le blocus.
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La paix pour Israël, cela veut dire une occupation facile de la Palestine

Dimanche, 08 Août 2010 14:03 
IRNA - La paix à laquelle aspire Israël se résume en une occupation de la Palestine, tout entière, sans affrontement, a affirmé l’activiste anti-sioniste, le rabbin David Shlomo Feldman. "La définition qu’entend le régime sioniste par le mot «Paix» consiste en une occupation facile et sans affrontement de tous les territoires palestiniens, ce qui ne pourra jamais se réaliser ; c’est pourquoi les négociations de paix moyen-orientale n’aboutiront jamais aux résultats escomptés.", a affirmé le rabbin David Shlomo Feldman. "Ni le peuple palestinien, ni aucune personne raisonnable ne peut accepter cette paix.", a-t-il ajouté. 

Lettre ouverte des Palestiniens à Barack Obama

Dimanche, 08 Août 2010 14:56 
IRIB - Les Palestiniens ont remis une lettre ouverte au consulat des Etats-Unis à al-Qods, à l'adresse du Président américain, Barack Obama, a rapporté l'agence allemande de presse. "L'histoire retiendra, seulement, le nom de ceux qui luttent contre l'oppression, les murs de séparation et les colonies de peuplement sioniste", peut-on lire, dans cette lettre ouverte, en forme de pétition, signée, par 850.000 Palestiniens. 

L'Iran et la Syrie, unis, dans leur soutien au Hezbollah

Dimanche, 08 Août 2010 21:18 
IRIB- La RII et la Syrie ont réaffirmé, ce dimanche, leur soutien inconditionnel à la Résistance libanaise, le Hezbollah, face aux complots de l'Arrogance mondiale et de son protégé, le régime sioniste. Lors d'une rencontre, à Damas, le Président syrien, Bachar al-Assad et le Conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique, pour la politique étrangère, Ali-Akbar Velayati, ont salué la solidarité affichée de la nation, de l'armée et de la résistance, au Liban, solidarité mise, sans cesse, à l'épreuve, par les complots du régime sioniste. Pour les deux parties, la décision du «TSL », Tribunal Spécial pour le Liban, de diriger son acte d'accusation contre le Hezbollah, n'est qu'une tentative destinée à déstabiliser le Liban et à mettre au défi sa sécurité. "Il s'agit là d'un acte condamnable.", ont-t-ils affirmé.  
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Gaza, au bord du gouffre abyssal d'une crise humanitaire

Lundi, 09 Août 2010 09:19 
IRIB - Le ministre de la Santé  du gouvernement élu palestinien tire la sonnette d'alarme à Gaza, mettant en garde contre la situation humanitaire dans cette région. Selon l’IRNA depuis Gaza, le Dr Bassem Naïm qui parlait dimanche soir, à la tribune des cérémonies d’ouverture d’un centre médical  à  Gaza a souligné  que la rupture  d’électricité en raison de la pénurie de combustible de la centrale de la région a mis Gaza au seuil d’une tragédie humaine terrible. Ce responsable palestinien en évoquant  l’arrêt des acticités des centres médicaux et des services publics à Gaza a demandé à la communauté mondiale de faire pressions sur le régime sioniste afin qu'il mette un terme au blocus de cette région. A ce propos le Dr  Moaavieh Hassanein, directeur général des urgences dans les hôpitaux de Gaza  a mis en garde quant à la tragédie  humaine à laquelle sont exposés les hôpitaux et notamment les hôpitaux pour enfants  et du secteur de maternité.  Après la victoire du Hamas aux législatives, il y a 4 ans, le régime sioniste n'a lésiné sur rien pour le renverser, il  a hermétiquement bouclé la Bande de Gaza et il empêche l’acheminement des denrées alimentaires, du combustible et des médicaments vers cette région.  
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La sécurité égyptienne augmente ses tortures contre les captifs d'Al-Qassam

[ 08/08/2010 - 19:50 ]
Le Caire/Gaza – CPI
Des sources sécuritaires égyptiennes bien informées ont dévoilé que les services de sécurité égyptiennes ont augmenté leurs tortures contre les dirigeants d'Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, emprisonnés dans les prisons sionistes depuis plusieurs années.
Cette escalade vient suite à des accusations sionistes selon lesquelles la résistance utiliserait le Sinaï pour lancer des missiles contre la ville d'Oum Al-Richrach (Eilat) dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et dans la région jordanienne d'Akaba.
Les sources ont dit à l'agence "Qods Press" que les captifs d'Al-Qassam dans les prisons égyptiennes sont exposés à une enquête depuis le lancement de missiles sur Eilat et Akaba, et ont souligné que les enquêteurs égyptiens utilisent la violence contre les détenus pour les forcer à donner des informations qui peuvent conduire vers ceux qui ont lancé les missiles.
Les mêmes sources ont attiré l'attention sur l'état sanitaire de l'un des hauts dirigeants d'Al-Qassam dans les prisons égyptiennes, qui est très grave à cause des tortures continuelles, surtout qu'il est détenu depuis plusieurs années.
Un haut officier égyptien des services de sécurité de l'Etat avait révélé les conditions très critiques des captifs palestiniens dans les prisons sionistes.
De son côté, le président du comité de surveillance et des droits de l'homme au conseil législatif palestinien, Dr. Yahia Moussa, a considéré que la torture continuelle des services de sécurité égyptienne contre les captifs palestiniens dans les prisons égyptiennes insultent le régime politique en Égypte et la relation entre le peuple égyptien et le peuple frère palestinien. Il a appelé la direction égyptienne à revoir ce sujet.
En commentaire aux nouvelles qui parlent du renouvellement des tortures contre les captifs palestiniens dans les prisons égyptiennes, Moussa a dit dans une déclaration de presse que ce sujet n'est pas nouveau.

Bahr : Le blocus est continu et les habitants de Gaza vivent dans une grande prison

[ 08/08/2010 - 17:04 ]
Gaza – CPI
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a accueilli, samedi 7/8, une haute délégation parlementaire britannique et a salué les efforts visant à casser le blocus de Gaza et à soutenir ses habitants.
"Nous accueillons la délégation parlementaire britannique qui visite la bande de Gaza et saluons ses efforts, alors qu'elle est arrivée avec le convoi et apporte des aides à notre peuple palestinien assiégé. Ensuite, le conseil législatif palestinien loue la position du conseil britannique des Lords et la chambre des communes, qui viennent examiner la souffrance des députés d'Al-Qods menacés d'expulsion", a déclaré Bahr.
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien a précisé que le peuple palestinien est assiégé et a souligné que l'arrêt de la centrale électrique à cause de l'épuisement du carburant nécessaire pour son travail représente une confirmation que le blocus est continu.
De son côté, le député  Dr. Salem Salama du bloc "Changement et réforme", qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien, a dit que les députés britanniques qui visitent la bande de Gaza ont reconnu l'erreur perpétrée par leur gouvernement qui a refusé de reconnaître les résultats des élections législatives palestiniennes en 2006, après la victoire du Hamas.
Dans le même contexte, la délégation parlementaire britannique a visité l'université islamique à Gaza pour voir les destructions causées par la guerre sioniste contre la bande de Gaza.

Redwan : L'autorité de Fatah lie son sort à l'occupation

[ 08/08/2010 - 16:42 ]
Gaza – CPI
Le leader du mouvement du Hamas Dr. Ismaïl Redwan a affirmé que la campagne d'arrestation lancée par l'autorité du Fatah à Ramallah contre les dirigeants et les partisans du Hamas en Cisjordanie occupée confirme le rôle joué avec l'occupation pour frapper la résistance.
Dans une déclaration de presse spéciale au Centre Palestinien d'Information, Redwan a dit, samedi soir, le 7/8, que le mouvement du Hamas condamne cette campagne, et a ajouté que la poursuite des leaders du Hamas représente le sommet de l'échec moral et national de l'autorité du Fatah, qui offre un service gratuit à l'occupation.
"L'enlèvement des cadres et partisans du Hamas en Cisjordanie occupée au début du mois sacré de Ramadan prouve que l'autorité a lié son sort à l'ennemi et qu'elle ignore tous les efforts prodigués pour réaliser l'entente palestinienne interne", a-t-il ajouté.
Les milices fidèles au président sortant de l'autorité palestinienne ont enlevé hier plus de 15 des leaders et partisans du Hamas à Ramallah, Selfit et Naplouse.
Dans le même contexte, les milices d'Abbas ont enlevé dimanche 6 partisans du Hamas dans la ville de Ramallah et à Naplouse, selon des sources locales.

Les Sionistes sont préoccupés par l'escalade des opérations de la résistance en Cisjordanie

[ 08/08/2010 - 16:46 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources sécuritaires sionistes ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de l'escalade des opérations de la résistance palestinienne en Cisjordanie occupée contre des objectifs sionistes, et a rappelé les opérations effectuées durant les derniers 20 jours.
Elles ont mis en garde contre l'enlèvement de soldats et colons sionistes par le mouvement du Hamas en Cisjordanie.
Le Shabak sioniste a alerté les colons sionistes en Cisjordanie occupée et a prétendu que le Hamas a l'intention de capturer des soldats et colons sionistes pour les cacher dans des zones inconnues en Cisjordanie occupée, dans une tentative de les échanger avec des captifs palestiniens.
Le journal hébreu "Haaretz" a dit que le chef du bataillon de la Cisjordanie de l'armée sioniste, le général Alon Nitzan, a adressé une lettre urgente aux dirigeants des colons sionistes en Cisjordanie, avertissant les colons qu'ils peuvent être exposés à des enlèvements en Cisjordanie, suite à des informations des services de renseignements transmises à lui par le Shabak.

Badi'a contacte les députés d'Al-Qods et salue leur lutte

[ 08/08/2010 - 16:40 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le guide général du groupe des frères musulmans en Égypte, Dr. Mohamed Badi'a, a salué la lutte des députés de la ville occupée d'Al-Qods au conseil législatif palestinien, et son ministre, contre la décision sioniste visant à les expulser.
Badi'a leur a dit : "Vous êtes l'espoir de la nation, nous vous respectons pour votre position héro et votre lutte, vous défendez la ville occupée d'Al-Qods et la sainte mosquée d'Al-Aqsa".
De leur côté, les députés d'al-Qods ont annoncé qu'ils continueront à défendre les causes d'Al-Qods et des lieux islamiques sacrés.
Ils ont souligné les violations et plans de judaïsation, et ont appelé à s'occuper de l'affaire d'Al-Qods et à soutenir la lutte de ses habitants.

Demande à l'ONU de mettre fin aux violations de l'occupation contre les enfants palestiniens captifs

[ 08/08/2010 - 17:00 ]
Al-Qods occupée – CPI
Ahmed Tayebi, président de la liste unifiée et arabe pour le changement à la Knesset sioniste a dressé un message au nom du bloc et ses quatre députés Ibrahim Sarsour, Ahmed Tayebi, Taleb Sanea et Masaoud Ghanaim, à l'UNICEF et au directeur du conseil de sécurité des enfants, leur demandant d'ouvrir une enquête générale sur la situation des enfants palestiniens dans les prisons de l'occupation.
Cette demande vient suite à la publication d'un rapport par le journal hébreu "Haaretz" indiquant que 14% des enfants palestiniens captifs sont exposés à des violations sexuelles. Les soldats sionistes arrêtent les enfants palestiniens dans les dernières heures de la nuit et les menacent d'utiliser la violence, et les obligent à signer des documents écrits en langue hébreu, langue qu'ils ne comprennent pas.
Le rapport a souligné qu'ils sont exposés à des violences physiques et à des insultes.
Dans son message aux responsables onusiens, Tayebi a appelé à examiner le rapport de presse sioniste sérieusement et à ouvrir une enquête complète, sous une surveillance internationale, surla situation de ces enfants dans les prisons de l'occupation, parce que le rapport a publié des informations qui affirment que les Sionistes perpètrent des pratiques qui s'opposent aux droits de l'enfant et qui représentent une violation claire de l'accord international des droits de l'enfants signé en 1990.
"Les prétextes sécuritaires annoncés par le gouvernement de l'occupation et ses services de sécurité sont rejetés", a-t-il ajouté.
Il a appelé les organisations internationales à intervenir à de hauts niveaux pour mettre fin à cette tragédie et pour immédiatement libérer les enfants.

Un rapport souligne l'amélioration de la sécurité d'Israël à cause de la coordination sécuritaire

[ 08/08/2010 - 17:07 ]
Al-Nassera – CPI
Le centre "Le projet israélien", dont la spécialité est de proposer le point de vue gouvernemental sioniste et de l'expliquer aux médias locaux, arabes et internationaux, a déclaré dans un rapport que les trois dernières années ont témoigné d'une diminution du "terrorisme" et de la violence en Cisjordanie, selon ses allégations.
Le centre a dit que le mur raciste sioniste installé par l'Etat de l'occupation, les opérations militaires qui ont visé l'infrastructure des factions de la résistance palestinienne ainsi que la coordination sécuritaire avec les milices fidèles au président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont aidé à réduire les "opérations terroristes".

Mise en garde contre une catastrophe humanitaire après la coupure de l’électricité à Gaza

[ 09/08/2010 - 00:41 ]
Gaza - CPI
Le ministère palestinien de la santé a mis en garde contre une réelle catastrophe humanitaire à cause de la continuation de la coupure de l’électricité.
Il a aussi souligné que l’occupation interdit l’entrée de matériels « UPS » pour les départements des reins, alors que le ministère en a payé le prix.
De l’hôpital des enfants dans la ville de Dir Al-Balah au centre de la bande de Gaza, le ministre Bassem Naïm a dit, dimanche à midi, le 8/8/2010, qu'il y a une crise de l'électricité, et que des décisions politiques ont été prises par certains pour mettre la pression sur les habitants de la bande de Gaza et exploiter leur besoin et leur catastrophe, afin de faire plier le gouvernement palestinien dirigé par le premier ministre Ismaïl Haniyeh.
Le ministre Naïm a affirmé que celui qui possède la décision à l’autorité de Ramallah ne veut pas mettre fin à la crise.
Il a ajouté que le gouvernement palestinien travaille sérieusement pour trouver une solution à la crise de l’électricité, loin des désaccords politiques, pour servir les hauts intérêts du peuple palestinien.
Enfin, il a appelé toutes les organisations locales et internationales à intervenir immédiatement et à faire entrer du carburant, nécessaire au bon fonctionnement des hôpitaux, pour sauver les malades.

Abou Zouhri : L’autorité du Fatah lance une guerre contre la religion

[ 08/08/2010 - 18:46 ]
Gaza/al-Qods occupée - CPI
« Les nouvelles publiées par les médias hébreux concernant l’accord entre l’autorité du Fatah à Ramallah et l’occupation sioniste pour réduire la voix de l’appel à la prière dans les mosquées de la Cisjordanie occupée, pour ne pas perturber les colons sionistes, montrent que la guerre contre la résistance est devenue une guerre contre la religion », a affirmé Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas.
Dans une déclaration de presse spéciale au Centre Palestinien d'Information (CPI), Abou Zouhri a dit, dimanche 8/8, que cet accord confirme que le rôle du mouvement du Fatah et de son autorité n’est pas la guerre contre la résistance seulement, mais contre la religion, pour servir l’occupation.
Il a dévoilé une série de mesures prises par l’autorité du Fatah à Ramallah contre toute la religion islamique.
Il a souligné dans ce contexte le licenciement d’un grand nombre de muezzins, d'imams et d'orateurs. Plus de mille mosquées sont laissés sans muezzins et imams, et sont nommées des personnes non spécialisées dans le cadre d’un plan visant à évacuer les ulémas des mosquées.
Le journal sioniste Yediot Ahronot avait dévoilé dimanche que le ministère des Waqfs à l’autorité d’Abbas a répondu aux demandes sionistes de réduire les voix de l’appel à la prière dans les villages de la Cisjordanie, prétendant qu’elles perturbent les colons sionistes, selon les allégations sionistes.
Il a ajouté que la direction civile de l’armée sioniste a effectué dernièrement une série de rencontres avec certains ministres de l’autorité d’Abbas et qu’ils sont réussi à signer un accord pour réduire la voix de l’appel à la prière.

La campagne internationale appelle le parlement européen à protéger les députés d’Al-Qods

[ 08/08/2010 - 18:58 ]
Gaza – CPI
La campagne internationale pour la libération des députés palestiniens qui se trouvent dans les prisons sionistes a appelé le président du parlement européen à travailler sérieusement et à mettre la pression sur le gouvernement sioniste pour arrêter la décision d’expulsion de quatre députés de la ville occupée d’Al-Qods.
Elle a insisté sur l’importance de prendre des positions fortes contre les violations sionistes de l’immunité parlementaire avec l’enlèvement de symboles de la légitimité palestinienne et la décision d’expulsion de trois députés et d'un ancien ministre.
La campagne internationale a affirmé que les députés vivent des conditions très difficiles dans la tente du sit-in, notamment avec la décision sioniste qui s'oppose aux lois et normes internationaux dont le 4e accord de Genève et celui de La Haye, qui interdisent le transfert forcé des habitants des territoires occupés.
Dans son message, la campagne a déclaré que la décision d’expulsion est politique, parce que les députés sont des représentants élus dans des élections très libres.
Dans le même contexte, la campagne a affirmé que la politique sioniste d'enlèvement et d'expulsion des députés n'est qu'un plan visant à tuer le choix démocratique du peuple palestinien.