vendredi 6 août 2010

Álvaro Uribe, Israël, et la mauvaise farce de l’ONU

Lamia Oualalou (Médiapart)
publié le jeudi 5 août 2010.
03 Août 2010
De retour d’un mois de vacances, me voici de nouveau à pied d’œuvre, dans un Brésil qui commence à se plonger dans la campagne électorale – nous en parlerons beaucoup dans les prochaines semaines. La remise à flot a été rude, lorsque j’ai découvert, via internet, une nouvelle qui me semblait d’abord une blague de fort mauvais goût : Alvaro Uribe, le président colombien sortant, vient d’être nommé par le secrétaire général de l’ONU Ban-Ki-moon vice-président de la commission chargée d’enquêter sur l’attaque meurtrière, le 31 mai dernier, de commandos israéliens contre la flottille transportant des centaines de militants pro-palestiniens et des tonnes d’aide destinées à Gaza.
Álvaro Uribe, qui quitte officiellement la présidence le 7 août – il laisse place à Juan Manuel Santos – secondera ainsi le président de la commission, l’ex-premier ministre de Nouvelle-Zélande, Geoffrey Palmer. Et le secrétaire-général de l’ONU de se féliciter de la bonne volonté démontrée par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui vient d’accepter l’investigation de l’ONU sur l’épisode, après l’avoir longtemps rejetée. Ban a célébré un « accord inédit »… qui a tout de suite déclenché un mauvais rire dans toute l’Amérique latine, et notamment dans son pays.
Durant ses huit années de mandat, marquées par une bataille en grande partie gagnée contre la guérilla des Farc, Uribe, élu sur le slogan « je propose l’autorité » a été l’objet de nombreuses dénonciations de la part d’organisations des droits de l’homme, dans son pays comme à l’étranger. Elles relatent les exécutions sommaires, l’alliance douteuse avec des paramilitaires. En octobre 2008, un hebdomadaire a révélé des centaines d’exécutions extra-judiciaires attribuées à des soldats qui tuaient des civils avant de les présenter comme "morts au combat" pour obtenir des récompenses. Parallèlement, des centaines de syndicalistes ont été assassinés, allant jusqu’à troubler le Congrès américain qui a décidé d’en faire un prétexte pour ne pas accepter la mise en place de l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et la Colombie signé par George Bush et approuvé par Barack Obama. Au cours de la seule année 2009, des 101 syndicalistes assassinés dans le monde, 48 l’étaient en Colombie.
Que peut-on attendre d’un tel homme lorsqu’on agitera devant ses yeux la liste des dix morts tombés sous les balles de l’armée israélienne ? Qu’on ne peut pas faire d’omelettes sans casser d’œufs ? Et quand on lui rappellera que l’attaque s’est produite dans les eaux internationales, ce qui est, en plus d’immoral, totalement illégal ? Ah, mais nous oublions que nous avons affaire à l’homme qui a ordonné le bombardement, le 1er mars 2008, d’un camp de guérilleros de Farc… en Equateur. Sans bien sûr aviser son homologue à Quito de cette violation de territoire unanimement condamnée dans la région.
On ne peut que se désoler que Ban Ki-moon, qui n’a jamais démontré son indépendance à l’égard des Américains, continue à fonder son espoir de décrocher un deuxième mandat, sur l’obéissance absolue aux ordres de Washington. Il y parviendra peut-être, mais la crédibilité de l’ONU, déjà sérieusement écornée au Proche-Orient, devrait prendre un nouveau coup à la publication du rapport de la commission, qu’on attend déjà comme une farce.
http://www.mediapart.fr/club/blog/lamia-oualalou/030810/alvaro-uribe-israel-et-la-mauvaise-farce-de-l-onu
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Israël : appel au boycott

Vidéo : reportage ARTE
publié le jeudi 5 août 2010.
Pour isoler Israël et dénoncer sa politique d’occupation, certains groupes d’activistes emploient de nouveaux moyens très médiatiques. Ainsi Elvis Costello, Santana ou encore U2 ont récemment annulé leur concert en Israël. Ces artistes ont été sensibles au message du BDS pour "Boycott, Désinvestissments et Sanctions". Il s’agit d’un lobby présent dans de nombreux pays qui essaie d’être fidèle à la tradition du boycott chère au Mahatma Gandhi. Evidemment, tout cela déplait fortement à l’establishment israélien qui qualifie ce groupe de pression - ayant son siège à Tel Aviv et Ramallah - de terrorisme culturel. Un reportage signé Uri Schneider.
http://videos.arte.tv/fr/videos/israel_appel_au_boycott-3357272.html

Vidéo : reportage ARTE

Pour les arabes, Obama n’a pas changé la politique US au Proche-Orient

5 août 2010
Comme chaque année, l’institut de sondage Zogby a réalisé une étude sur la perception de la politique des Etats-Unis dans le monde arabe (voir document joint au bas de cette page).
Les résultats 2010 font notamment apparaître que :
- Les arabes, qui avaient été séduits par Barack Obama et son discours du Caire, sont aujourd’hui désabusés. Ils considèrent que si la nouvelle administration états-unienne est moins islamophobe, elle n’a pas vraiment changé sa politique régionale. Washington continue à soutenir aveuglément Israël et à occuper l’Irak.
- Les arabes considèrent que la Shoah est instrumentée pour créer une sympathie à l’égard d’Israël au détriment des arabes. Ils ressentent donc avec inquiétude l’abondance de programmes télé et de films à ce sujet.
- Une majorité d’arabes ont été convaincus par les médias que l’Iran poursuit un programme nucléaire militaire secret. Cependant, comme ils sont une encore plus grande majorité à penser que Téhéran a le droit de se doter de la bombe et que cela rééquilibrerait le Proche-Orient, il est possible qu’ils expriment là un souhait plus qu’une conviction définitive.
- La France reste la super-puissance la plus appréciée des arabes.
- Les trois leaders politiques les plus populaires dans le monde arabe ne sont pas arabes, mais turc (Recep Erdogan), vénézuélien (Hugo Chavez) et iranien (Mahmoud Ahmadinejad). Les trois leaders arabes vivants les plus populaires chez les arabes sont le Libanais Hassan Nasrallah, le Syrien Bashar el-Assad et l’Emirati Sheikh ben Rachid Al Maktoum.
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Atallah Hanna : l'occupation efface les aspects historiques de la chrétienté

05/08/2010      
L’archevêque de Sebastia, du Patriarcat orthodoxe grec de Jérusalem, Atallah Hanna,  a appelé les églises du monde à intervenir en urgence pour empêcher l'entité sioniste d'effacer les aspects historiques de la chrétienté dans le village palestinien "Eïn Karem" à l'ouest de la ville occupée d'al-Qods. 

Hanna a visité le village, accompagné de l'avocat Qaïs Youssef Nasser, pour inspecter l’état des  lieux historiques chrétiens qui sont menacés de démolition par les autorités de l'occupation israélienne.  
Il a appelé les églises et les patriarches à suivre ce dossier et à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher l’entoté sioniste à  construire sur ces antiquités qui témoignent de  la présence chrétiennes dans ces territoires durant les 4 premiers siècles de notre ère.  
Rappelons que le village d'Eïn Karem situé à l'ouest de la ville occupée d'al-Qods, fait partie des centaines de villages palestiniens rasés par l'occupation.  

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=149188&language=fr 
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Regardez et soyez indignés et encouragés

Cisjordanie - 05-08-2010

Par Mazin Qumsiyeh
Hier mercredi fut un autre chapitre honorable et douloureux de la lutte du village d’Al-Walaja. Les soldats d’apartheid ont agressé des enfants et des adultes qui protestaient de façon pacifique, en ont blessé beaucoup et ont arrêté six Palestiniens.
La destruction de la terre du beau et ancien village a été stoppée pendant plus d’une heure et demie. J’ai été tout particulièrement touché par le courage d’Omar et de ses deux enfants, un d’entre eux a été frappé par un soldat par un coup de fusil sur la tête.
Regardez cette vidéo et soyez à la fois indignés et encouragés par le courage des habitants de Walaja. Ils ont besoin de votre soutien de nombreuses manières, en particulier pour exiger qu’Israël libère les détenus.
Rejoignez-nous, et agissez.
Mazin Qumsiyeh, PhD

Des rabbins prédisent: "Israël est menacé d’une guerre sanglante ce mois-ci"!

05/08/2010   
Selon le site internet du quotidien israélien  Maariv, un grand nombre de rabbins sionistes ont prédit que l’entité sioniste est menacée d’une guerre sanglante qui aura lieu ce mois-ci !
Maariv a souligné que le réputé rabbin Yitzhak Amnon a déclaré au cours de son sermon religieux, la semaine dernière, qu’une guerre sanglante menace l'entité sioniste dans les prochaines semaines.  
Yitzhak Amnon précise :  «Les avions de l'armée israélienne, qui se sont entrainés en Roumanie, ont  effectué ces manœuvres  afin de pouvoir attaquer des pays lointains, et au cours de l’opération « Plomb durci », nos avions ont bombardé les institutions du Hamas en prélude à une prochaine guerre contre le Hezbollah, dans laquelle les institutions libanaise seront bombardées".  
Le rabbin qui s’exprimait devant des dizaine de juifs ultra-orthodoxes, a ajouté que «  les guerres ne se font pas en hiver alors qu’à l’horizon profile la menace nucléaire iranienne, et le régime militaire d" Israël n’a pas l’intention de s’engager dans une guerre en hiver pour  ne pas plonger dans le bourbier libanais».  
Toujours selon la même source, le site internet «Kikar jeunes » a également participé à cette campagne avec les rabbins, en publiant il y a une semaine  un entretien avec le rabbin Elyezer Berlnd qui a parlé d’une  guerre le 2 août, mais à cette date la guerre n’a pas eu lieu, sauf que le lendemain une guerre a failli presque éclater suite à l'affrontement armé à la frontière libanaise ».

Enquête sur la flottille : l’ONU est confuse

publié le jeudi 5 août 2010
Stéphane Bussard

Le raid meurtrier mené par Israël sur la « flottille de la liberté », qui visait à faire sauter le blocus de Gaza, donne lieu à deux enquêtes onusiennes parallèles
A quoi jouent les Nations unies ? Le président du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU à Genève, Sihasak Phuangketkeow, a précisé mercredi au Palais des Nations les objectifs de la mission d’enquête sur l’abordage meurtrier, le 31 mai, par les forces israéliennes, de la « flottille de la liberté », qui souhaitait faire sauter le blocus de Gaza. Une mission créée par le CDH le 2 juin dernier. « Il s’agit d’établir les faits, les violations du droit humanitaire et des droits de l’homme », a insisté l’ambassadeur thaïlandais.
A cette fin, trois experts ont été nommés : Karl Hudson-Philips, qui a officié comme juge à la Cour pénale internationale, Desmond de Silva, un avocat qui fut procureur général du Tribunal spécial pour le Sierra Leone, et enfin Mary Shanthi Dairiam, qui a été membre du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. Israël a déjà manifesté sa désapprobation. Sihasak Phuangketkeow croit néanmoins possible une coopération israélienne.
Panel de quatre experts
Fait étonnant : le CDH n’est pas la seule institution, au sein de l’ONU, à lancer une mission d’enquête sur l’abordage de la « flottille de la liberté » [1]. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé lundi la constitution d’un panel de quatre experts qui bénéficieront de l’aide surprenante du président colombien sortant, Alvaro Uribe [2]. Israël a d’ailleurs accepté pour la première fois de coopérer avec ces experts [3]. Mais ceux-ci ne risquent-ils pas de marcher sur les plates-bandes du Conseil des droits de l’homme ? Sihasak Phuang­ketkeow s’en défend et estime que la mission instituée à New York lundi aura un mandat « plus large ». [4]
A Genève, certaines voix s’élèvent et estiment que, si l’on avait voulu discréditer davantage le Conseil des droits de l’homme, on ne s’y serait pas pris autrement. La mission d’enquête du CDH remettra ses conclusions lors de sa prochaine session, en septembre.
publié par le Temps
notes : C. Léostic, Afps

Les « tambours de la guerre » se font entendre au Proche-Orient

publié le jeudi 5 août 2010
Pierre Haski

Malgré les appels au calme, tout le monde se prépare à une guerre possible, mais pas inévitable, à la frontière israélo-libanaise, au lendemain de l’incident qui a fait quatre morts mardi, le plus grave entre les deux pays depuis le conflit de l’été 2006.
Des renforts israéliens ont été déployés à la frontière nord du pays, même si le ministre de la Défense, Ehud Barak, affirme ne pas vouloir l’escalade. Même attitude côté libanais : le porte-parole de l’armée libanaise se dit prêt à « riposter » à toute « agression », tandis que le Hezbollah, très présent militairement dans le sud Liban, se dit prêt à couper « la main israélienne qui prend pour cible l’armée libanaise ».
Cette brusque montée de tensions n’est guère surprenante dans une région hautement inflammable dans laquelle aucune perspective de règlement négocié des divers conflits n’est en vue.
Au cours des trois derniers jours, on a ainsi assisté à trois incidents mortels :
1. Lundi, des roquettes tirées à partir du Sinaï égyptien, semble-t-il par un groupe armé islamiste, sont tombées dans les régions contigües d’Eilat, dans le sud-est d’Israël, et d’Aqaba en Jordanie, faisant un mort côté jordanien. 2. Mardi, l’incident israélo-libanais, provoqué par une opération israélienne destinée à abattre un arbre, s’est terminée avec quatre morts, deux soldats et un journaliste côté libanais, et un officier israélien. 3. Mercredi, un Palestinien a été tué par un tir d’artillerie israélien près du camp de réfugiés de Khan Younes, dans la bande de Gaza. Vendredi, déjà, Israël avait déclenché un raid aérien, tuant un cadre du Hamas, en représailles à un lancer de roquettes à partir de Gaza.
Aucun rapport entre ces incidents ? Certes, mais un climat d’instabilité majeure, et des incendies mal éteints, ou prompts à se répandre à la première occasion.
L’International Crisis Group : « Les Tambours de la guerre »
Le plus « chaud » est assurément celui qui menace à la frontière libanaise. La veille de l’incident meurtrier de mardi, l’International Crisis Group, un think tank basé à Bruxelles, publiait une note au titre prémonitoire : « Drums of War », « Les Tambours de la guerre »… La note commençait par cette analyse lucide :
« De toutes les explications du calme qui a prévalu à la frontière israélo-palestinienne depuis la fin de la guerre de 2006, la principale, celle qui devrait aussi susciter le plus d’inquiétudes, est la crainte des deux parties de voir le prochain conflit devenir plus dévastateur, et plus étendu, que le précédent.
Aucun des acteurs les plus pertinents -Israël, Hezbollah, Syrie, Iran- ne souhaite cette perspective, et tous, pour l’instant, s’emploient à retenir le feu.
Mais les racines politiques de la crise sont entières, les dynamiques sous-jacentes toujours explosives, et les erreurs de calcul ne peuvent pas être écartées. »
Est-on parvenu au stade de rupture ? Pas si sûr, même si les apparences sont inquiétantes. Il est significatif en tous cas que ce soit autour d’un incident mineur -la tentative israélienne d’éliminer un arbre gênant-, que ce soit enclenché l’échange de tirs de mardi, qui a pris tout le monde par surprise, à commencer par la malheureuse force d’interposition de l’ONU, la FINUL.
Paradoxalement, l’incident a mis aux prises un acteur relativement passif de la guerre de 2006 avec le Hezbollah, et qui ne figure pas parmi les « acteurs les plus pertinents » cités par l’ICG : l’armée nationale libanaise. Israël tenait d’ailleurs mercredi un officier libanais pour responsable de l’échange de tirs de mardi. Selon l’ONU, l’arbre au coeur du problème se trouvait bien en territoire israélien, confirmant la version israélienne de l’incident, et pas au Liban comme l’a affirmé Beyrouth.
Le climat autour du Liban est, il est vrai, particulièrement tendu en ce moment, avec des menaces de tensions communautaires entre chiites et sunnites, suite aux rumeurs sur l’implication par le tribunal spécial pour le Liban (TSL) du Hezbollah dans l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005. Pour le Hezbollah, une telle accusation serait inacceptable et il a fallu un sommet régional avec le roi d’Arabie saoudite, et les présidents syrien et libanais vendredi pour calmer le jeu.
Pas de dynamique de paix au Proche-Orient
Le vrai problème global est l’absence de dynamique de paix quel que soit le « front » concerné. Les tentatives de relancer des passerelles entre Israël et la Syrie, avec l’espoir caché de couper l’axe Damas-Téhéran, ont échoué, et côté palestinien, c’est l’impasse. [La France a nommé mercredi Jean-Claude Cousseran, ancien ambassadeur de France à Damas, et ancien patron des services de renseignement français, émissaire spécial chargé de contribuer à la relance du volet israélo-syrien du processus de paix au Proche-Orient].
La nature du gouvernement israélien actuel, le plus à droite de l’histoire du pays, est évidemment au cœur du débat. Et si le Premier ministre Benyamin Netanyahou se dit désireux de négociations directes avec les Palestiniens, il est fortement soupçonné par les plus conciliants des Palestiniens de chercher seulement à gagner du temps et à endormir l’administration américaine, tout en poursuivant, en sous-main, la colonisation de la Cisjordanie.
Quel que soit l’angle de vision, les perspectives proche-orientales sont sombres. La mobilisation des troupes à la frontières israélo-libanaise n’est peut-être qu’une flambée de tension éphémère au cœur de l’été. Mais quoi qu’il en soit, il y a bel et bien dans cette région un climat de confrontation qui ne demande qu’un champs de bataille pour passer à l’acte.

L’UE participe au financement des salaries et des pensions de l’AP

Ecrit par PNN
05/08/2010 
PNN - Bethléem – L’Union Européenne (UE) et la Suède contribueront au paiement des salaires et des pensions des fonctionnaires de l’Autorité Palestinienne (AP). 
Cette initiative fait partie du plan de 2009 du Premier ministre de l’AP Salam Fayyad, visant à créer les conditions préliminaires à l’établissement d’un Etat Palestinien. Par le biais de l’organe PEGASE rattaché à l’UE, 70 millions de shekels seront alloués à l’AP pour le huitième mois de l’année.
La Suède contribuera à la hauteur de 50 millions de couronnes suédoises (plus de 26 millions de shekels.
PEGASE gère l’assistance européenne pour l’établissement d’un Etat Palestinien, en fonction des priorités et des besoins identifiés par l’Autorité Palestinienne dans son Programme de réforme et de développement, qui s’échelonne sur trois ans.
Lancé par la Commission Européenne le 1er février 2008, il s’agit du principal mécanisme de financement de l’Union Européenne en direction de l’AP pour l’assister dans son programme.
« L’appui financier continu de l’Union Européenne envers l’AP souligne la grande confiance que met l’UE dans la capacité du ministère des Finances de l’AP à gérer les fonds publics selon les plus exigeants standards internationaux” a déclaré Roy Dickinson, chef des opérations au bureau des représentants de l’UE.
Depuis 2007, l’UE a fourni une assistance au peuple palestinien-notamment à la société civile, aux organisations et aux réfugiés- s’élevant à plus de 500 millions d’euros annuels. 

Assassinat d'al-Mabhouh Un agent israélien sera extradé de Pologne en Allemagne

06/08/2010
Uri Brodsky, soupçonné d'être un agent israélien, impliqué selon la justice allemande dans l'assassinat à Dubaï du cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, sera extradé de Pologne vers l'Allemagne, a décidé hier une cour d'appel de Varsovie. « La cour d'appel a maintenu la décision du tribunal de première instance, autorisant l'extradition en vertu d'un mandat européen », a déclaré un juge. Uri Brodsky sera remis à la justice allemande d'ici à dix jours, ont précisé ses avocats. L'homme avait été interpellé le 4 juin à l'aéroport de Varsovie. Il est soupçonné de complicité dans l'obtention illégale d'un passeport allemand. Il est aussi soupçonné d'espionnage. Une semaine après l'arrestation d'Uri Brodsky à Varsovie, deux ministres israéliens avaient demandé à la Pologne de le rapatrier directement en Israël. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, avait alors qualifié l'affaire de « délicate ».

Campagne diplomatique israélienne : mobilisation de parlementaires français, les ministères concernés se renvoient la balle...

Par Élie MASBOUNGI | 06/08/2010
La situation au Liban, et en particulier la campagne diplomatique annoncée par Israël pour empêcher la France et les États-Unis de fournir leur aide militaire promise au Liban, est suivie à Paris avec un intérêt variable au Quai d'Orsay, au ministère de la Défense et à l'Assemblée nationale, les députés accordant curieusement une plus grande attention à ce qui se passe depuis trois jours au Liban-Sud.
En fait, alors que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères n'a cessé hier de renvoyer les journalistes à ses déclarations de la veille, expliquant la procédure suivie habituellement en matière de livraisons d'équipements militaires à l'étranger (une commission interministérielle), le service de communication du ministère de la Défense s'est contenté de répondre que l'attitude d'Israël porte sur l'aspect politique de l'aide militaire au Liban et qu'il faut interroger à ce sujet... le Quai d'Orsay.
Un gradé de permanence au service de communication de la rue Saint-Dominique a tout de même exprimé son étonnement face aux intentions israéliennes d'intervenir dans un accord libano-français déjà signé.
Sans plus, car, contrairement à certains parlementaires membres des groupes d'amitié France-Liban, les ministères des AE et de la Défense ne veulent probablement pas « faire de vagues » à un moment où les ministres et les hauts fonctionnaires viennent d'entamer leurs vacances d'été.
Pour en revenir à l'Assemblée nationale, et plus particulièrement aux parlementaires amis du Liban, on apprend qu'ils compteraient, sans attendre la fin des vacances, interroger le ministre de la Défense, Hervé Morin, sur ses intentions, si la « campagne diplomatique israélienne » intervenait au niveau gouvernemental.
De fait, l'un d'entre eux, Gérard Bapt, qui avait accompagné le Premier ministre François Fillon lors de son dernier déplacement à Beyrouth il y a plus d'un an, a rappelé hier que l'annonce des livraisons de missiles français air-sol destinés aux hélicoptères de l'armée libanaise était déjà rendue publique par M. Morin et qu'il adresserait aujourd'hui vendredi à celui-ci une lettre pour lui demander où en est cette fourniture de matériel.
« Il s'agissait de renforcer les capacités militaires des hélicoptères de l'armée libanaise et je suis scandalisé par le fait que rien n'a été encore fait », a déclaré M. Bapt qui a poursuivi : « Ce qui plus est, c'est qu'on nous annonce une campagne diplomatique israélienne pour s'opposer au renforcement des forces armées libanaises. C'est justement ce manque d'équipements appropriés qui avait causé de si lourdes pertes à l'armée libanaise lors de la bataille de Nahr el-Bared. »
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Tout compte fait, Israël a ses réponses...

Par Émile Khoury | 06/08/2010
Des sources politiques estiment qu'Israël a provoqué délibérément l'armée libanaise pour tester ses capacités de réaction, mais aussi pour voir si elle allait s'effacer devant la Résistance. Auquel cas, Israël aurait pu en prendre prétexte pour attaquer le Liban, la confrontation avec une milice le légitimant bien mieux que l'affrontement avec une armée régulière. Mais cette fois, il y a eu prompte riposte et engagement, avec des morts des deux côtés. Car l'enjeu était non pas de défendre un arbre, mais de porter un coup d'arrêt aux violations israéliennes de la 1701 et de la souveraineté libanaise.
Cependant, l'incident apporte un important éclaircissement nouveau. La Résistance s'est tenue de côté, laissant l'armée et la Finul traiter l'incursion israélienne. Et le secrétaire général du Hezbollah a précisé que « la Résistance s'est mise à la disposition de l'armée, après des contacts avec les trois présidents et avec le commandement de l'armée durant la confrontation à Adaïssé. » D'où l'on pourrait conclure que le Hezbollah se plie à l'ordre d'État républicain. Sauf que Hassan Nasrallah s'est hâté de prévenir que « la Résistance ne restera plus passive à regarder l'armée se faire bombarder par l'ennemi sioniste. Elle ne restera ni muette ni rangée en cas de nouvelle agression. Toute main qui tenterait de frapper l'armée libanaise, la Résistance la coupera ».
Il reste qu'en déclarant mettre ses forces à la disposition de l'armée, Nasrallah répond favorablement à la proposition du président Michel Sleiman, avancée devant le comité de dialogue, que la Résistance soit prête à soutenir l'armée et les FSI quand cela lui est demandé. Ce qui signifie que la décision de guerre et de paix revient à la seule autorité politique. L'armée devant en exécuter les ordres, en restant juge de la nécessité, ou non, de se faire aider par la Résistance.
Le sayyed rejoint également, à mi-chemin, le 14 Mars qui, cessant de réclamer la remise de l'armement du Hezbollah à l'État ou l'intégration de ses hommes à l'armée, se contente désormais de demander que le recours à l'arsenal du parti soit sous supervision de Yarzé. Quand le commandement juge avoir besoin d'un tel soutien. Une option dégagée pour faciliter un accord sur une stratégie de défense ou sur une stratégie de libération, comme Nasrallah veut la nommer.
Quoi qu'il en soit, l'incident de Adaïssé a mis en relief la capacité et le courage de l'armée libanaise, déterminée à tout sacrifice pour protéger les frontières de la nation. D'où un rassemblement massif, unanime, du peuple dans toutes ses composantes, autour de l'institution militaire. L'armée a prouvé qu'elle est le premier défenseur du Liban, d'autres concours ou rôles n'intervenant que selon les circonstances et les besoins. Pour rester dans l'ordre normal des choses : c'est aux forces régulières de l'État qu'incombe la responsabilité de toute sécurité et de toute stabilité, sur tout le territoire national. Qu'il s'agisse de la protection des frontières ou de la paix civile.
Il faut cependant relever que la Résistance a montré un sens élevé de la responsabilité, en refusant d'offrir à Israël, sur un plateau d'argent, un prétexte en or pour attaquer de nouveau le Liban. Elle s'est gardée d'intervenir, tout en précisant qu'elle reste à la disposition de l'armée. Cette attitude devrait faciliter la conclusion d'un accord sur la stratégie de défense en comité de dialogue, les positions se trouvant unifiées face à l'ennemi israélien. Du même coup, l'unité et la stabilité nationales s'en trouvent confortées.
Sur un autre plan, l'accrochage entre l'armée libanaise et les Israéliens entraîne des interrogations sur le rôle, et sur le comportement, de la Finul. Que signifie la reconnaissance, après les agressions qu'elle avait subies, de sa liberté de mouvement ? Elle aurait dû pouvoir entrer en jeu avant que rien n'arrive, pour prévenir des échanges de tirs qui ont fait des victimes et des blessés. Il aurait fallu l'avertir préalablement de tout mouvement, pour qu'elle arbitre tout conflit sur une zone contestée, au-delà ou en deçà de la ligne bleue dont elle a la charge. Pense-t-on la confiner dans un rôle de go between, de simple facteur, entre Libanais et Israéliens ? La mission que le Conseil de sécurité lui a confiée va bien plus loin, puisqu'elle doit veiller à soutenir en même temps la légalité libanaise, en partenariat avec l'armée, et l'application de la 1701.

Pour devenir une ligne rouge, la ligne bleue doit être redessinée

Par Philippe Abi-Akl | 06/08/2010
C'est révoltant. Un jeu sanglant, pour rien. Après avoir abattu trois Libanais, et causé la mort d'un de ses officiers, Israël se soumet à l'injonction de la Finul de n'approcher l'arbre de Adaïssé qu'après autorisation du Liban en bonne et due forme. Ce qui a été finalement fait. L'arbre a été déraciné, avec forte présence des Casques bleus. Mardi, les Israéliens avaient informé la Finul qu'ils se passeraient de cette permission, et ils étaient passés à l'action pour arracher l'arbre dans une zone contestée, au sud de la ligne bleue, où le Liban affirme des droits cartographiés. D'où la riposte de l'armée libanaise et l'affrontement meurtrier.
Pour le fond, c'est le tracé de la ligne bleue qui pose problème. Dès le départ, en 2006, le Liban a formulé des objections documentées sur un fil onusien dit de trêve provisoire, allant de Majidiya à Chebaa, qui est loin de respecter la ligne de sa frontière méridionale internationalement reconnue. En d'autres termes, ce tracé plaque dans le no man's land, ou même carrément en Palestine occupée, des terres bien libanaises. De plus, la parcelle en question à Adaïssé se trouve derrière la ligne bleue, du côté sud. Israël ne peut donc pas prétendre l'incruster dans son territoire. Tout au plus, il peut la revendiquer pour le principe. Et c'est d'ailleurs pourquoi l'ONU a décidé de placer cette terre sous sa propre autorité, ni le Liban ni Israël n'en disposant, en attendant un arbitrage final. C'est ce que rappelle le communiqué de la Finul qui, par là même, condamne l'incursion israélienne.
Le dossier dans son ensemble est confié aux cartographes et topographes de l'ONU, qui ont effectué plusieurs missions de reconnaissance sur le terrain. Leurs instructions étant de réajuster la ligne bleue pour qu'elle colle à la frontière internationalement reconnue séparant les deux pays. Et ne reste pas une ligne de cessez-le-feu et de retrait israélien, théâtre fréquent de frictions que la Finul ne cesse de traiter depuis quatre ans. 
Mais pourquoi tant de retard dans la correction de trajectoire ? Parce que, répondent des sources autorisées, le service cartographique du Palais de Verre ne peut pas rendre ses conclusions avant qu'Israël ne se soit retiré de la partie orientale, libanaise, du village de Ghajar, dont les habitants, détenteurs de la double nationalité syrienne et israélienne, protestent. Ainsi que, bien entendu, des hameaux de Chebaa et des hauteurs surplombant Kfarchouba. À noter que le site de l'incident de mardi à Adaïssé se trouve à l'exacte jointure de la triple frontière israélienne, syrienne et libanaise.
Briefing
Après le clash, le commandant en chef de la Finul, le général Asarta, a interrompu ses vacances pour diriger à Naqoura une réunion groupant Libanais et Israéliens, en présence de Michael Williams, qui a transmis un message de Ban Ki-moon appelant les parties à la retenue. Les militaires libanais ont assuré que leur gouvernement milite pour le calme et pour la stabilité, mais ne peut laisser Israël bafouer la souveraineté du Liban et continuer à violer, de plus en plus gravement, la 1701. Le général Asarta a conclu la rencontre en pressant les Libanais et les Israéliens de contrôler la situation, et de dialoguer par l'intermédiaire de la Finul pour régler tout différend.
Du côté des loyalistes, on estime que ce qui s'est passé est très important pour tous les Libanais. L'armée, malgré la modicité de ses moyens, a contré une tentative israélienne de violer la souveraineté libanaise. Elle a prouvé qu'elle assume pleinement la mission de défendre cette souveraineté, et partant, le pays et les Libanais. Dès lors, poursuivent les majoritaires, plutôt que d'avancer l'équation peuple-armée-Résistance, il faut s'armer de la devise peuple-État-armée. Car tout le peuple et toutes les institutions de l'État soutiennent l'armée dans la protection de la patrie, de sa souveraineté et de sa dignité.
Cela étant, il en est qui continuent à s'opposer à l'armement de l'armée et mettent systématiquement des bâtons dans les roues de l'État quand il conclut, ou tente de conclure, des accords pour des aides à cet effet. Il en a été ainsi, par exemple, quand le ministre de la Défense, Élias Murr, est revenu de Russie, il y a un an avec un cadeau de 10 Mig 28.
Par contre, un député du Sud signale que toute la région applaudit l'armée à tout rompre, ajoutant que la région se considère comme le foyer même de l'armée, et que les habitants se sentent maintenant encore plus enracinés à leur terre.
Un autre parlementaire minoritaire reconnaît que l'armée a prouvé qu'elle est bien combattante, malgré ses capacités réduites, sa détermination suffisant à dissuader Israël, en dépit de la disproportion dans les rapports de force. Bien que venant des rangs du 8 Mars, ce député souligne qu'il faut assurer en toute priorité les fonds nécessaires à l'armement et à l'équipement de l'armée auprès de n'importe quel État. Ce qui signifie que la fourniture de matériel sophistiqué américain et français est la bienvenue. D'autant, du reste, qu'elle a été vivement décriée par le ministre israélien de la Défense.
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Israël met en garde contre une « hezbollahisation » de l’armée libanaise

06/08/2010
Au surlendemain des heurts meurtriers de mardi, l'État hébreu a lancé hier de nouvelles menaces contre le Liban.
« Il existe un danger de » hezbollahisation « de l'armée libanaise. Si elle commence à se comporter comme le Hezbollah ou si le Hezbollah réussit à en prendre le contrôle, nous devrons traiter l'armée libanaise d'une toute autre manière », a affirmé à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon.
La veille, le ministre de la Défense Ehud Barak avait affirmé que « l'incident de mardi n'a pas été programmé par l'état-major de l'armée libanaise à Beyrouth ni par le Hezbollah ».
Il confirmait ainsi des informations relayées par les médias israéliens selon lesquels un officier libanais radical aurait agi de son propre chef et serait à l'origine des tirs. Cette affirmation avait été qualifiée de « mensonge » par le porte-parole de l'armée libanaise.
Selon certaines informations relayées par des médias locaux, Israël aurait demandé à la Finul de presser le gouvernement libanais de limoger l'officier en question, faute de quoi, des mesures de rétorsion seraient envisagées contre le Liban.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a de son côté réitéré hier à la télévision israélienne les menaces qu'il avait déjà lancées la veille contre le Liban.
En outre, le journal à grand tirage Yediot Aharonot écrivait hier qu'il « s'en est fallu d'un cheveu pour que l'incident local survenu mardi ne dégénère en un grand incendie ».
Selon le journal, lorsque l'incident s'est produit, l'armée israélienne a envisagé un moment de mettre en œuvre son plan prévoyant la destruction totale de toutes les positions de l'armée libanaise au Liban-Sud, mais qu'en fin de compte, et suite à des pressions internationales, il a été décidé de se contenter d'une réaction localisée.
La Finul :retour au calme
Sur le terrain, un porte-parole de la Finul a annoncé hier que la force internationale a réussi de façon claire, au cours des deux derniers jours, à ramener le calme à la frontière libano-israélienne.
Le porte-parole a ajouté que la réunion tenue la veille au soir entre des représentants libanais et israéliens sous l'égide de l'ONU était « réussie » et « constructive », et que les deux parties ont réaffirmé leur volonté de respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité. « Cette réunion et les contacts entrepris par la Finul ont permis le retour au calme et à la stabilité dans le secteur d'opération de la force internationale au sud du Litani », a souligné le porte-parole.
Hier après-midi, une délégation conjointe d'officiers libanais et onusiens ont effectué une tournée d'inspection de la ligne bleue, entre Adaïssé et la porte de Fatmé, notamment les secteurs où il existe des bouts de territoire revendiqués par le Liban au-delà de la ligne bleue, comme c'était le cas pour ce qui est des incidents survenus mardi.
De l'autre côté de la frontière, l'armée israélienne a maintenu une présence intensive de ses effectifs dans tout le secteur situé entre les localités de Mtollé et de Misgav Am, tandis que l'aviation israélienne survolait le Liban-Sud à moyenne altitude.
À Beyrouth, le ministre des Affaires étrangères, Ali Chami, a poursuivi ses démarches auprès d'un certain nombre d'ambassadeurs accrédités au Liban, affirmant que les incidents de mardi sont une agression flagrante contre la souveraineté libanaise et la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
Pas d'escalade
Toutefois, une escalade à la frontière entre le Liban et Israël est pour le moment improbable malgré les heurts meurtriers de mardi, car ni Israël ni le Hezbollah ne souhaitent une confrontation, selon des analystes libanais, cités par l'AFP.
« Israël avait une occasion en or pour déclencher une guerre et le Hezbollah un alibi extraordinaire pour défendre le pays contre » l'État hébreu, affirme Ghassan Azzi, professeur de sciences politiques à l'Université libanaise.
« La guerre, ce n'est pas pour demain. Le moment n'est pas opportun », estime-t-il.
Si ces heurts ont montré la volatilité de la frontière entre les deux pays, ils révèlent également qu'aucune partie ne semble prête, pour le moment, à pousser les choses jusqu'à la déflagration.
« Je ne vois pas d'escalade dans un avenir proche », affirme Oussama Safa, directeur du Centre libanais pour les études politiques. « Ce n'est pas l'armée libanaise qui va déclencher une guerre dans le Sud (...), les facteurs pour un conflit ne sont pas encore réunis », dit-il.
« Les deux parties ont montré des réserves pour dire qu'elles ne sont pas prêtes », renchérit M. Azzi.
« Le timing appartient au Hezbollah », estime M. Safa. Selon lui, une intervention de ce parti, qu'Israël accuse de posséder des dizaines de milliers de roquettes, aurait été fatale.
« Ils ont peut-être fourni un soutien logistique et des renseignements à l'armée, mais s'ils avaient combattu à ses côtés, cela aurait signifié une guerre régionale, ce qui n'est pas d'actualité », affirme l'analyste.
« L'armée libanaise applique le slogan figurant dans la déclaration de politique générale du gouvernement, qui dit que le gouvernement, l'armée, le peuple et la Résistance défendront ensemble la patrie », relève M. Azzi.
Mais la donne n'est pas locale, assurent les observateurs. « Si vous voulez savoir ce qui se passera au Sud-Liban, vous devez regarder du côté de la confrontation entre l'Iran et la communauté internationale », résume Oussama Safa.
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La puissance du Liban, la sagesse du Hezbollah

Jeudi, 05 Août 2010 10:42 
IRIB-L'armée du régime sioniste qui n’a eu de cesse d’attaquer par air, terre et mer le Liban, a procédé, il y a quelques jours à un autre acte de provocation, consistant cette fois-ci à arracher un arbre ce qui a fait l'objet d’un échange de tirs entre les soldats libanais et israéliens.
 Les affrontements ont commencé quand un soldat israélien juché sur une grue a enjambé la clôture frontalière tôt mardi pour couper un arbre. L'abattage de l'arbre a cette fois été suivi des tirs de l'armée libanaise qui voulaient riposter, fermement, à l'agression de l'ennemi. Un haut gradé israélien a été tué, une balle dans la tête. Un autre officier a été blessé. Le Liban considère toujours l'abattage de l'arbre comme une provocation, affirmant que ses soldats ont lancé des tirs d'avertissement après que les soldats israéliens eurent ignoré les appels de la FINUL, leur demandant de cesser leur intervention. Le porte-parole de l'armée du régime sioniste s’est déclaré étonné de la réaction de l'armée libanaise. L'armée israélienne dont les agressions et les provocations contre l'espace des pays arabes restaient, pendant plusieurs décennies, impunies, a reçu, en 2006, lors de la guerre de 33 jours, une réponse ferme et cuisante de la part du Hezbollah libanais. L'armée libanaise a pour sa part montré qu'il n'avait aucune considération pour défendre le territoire libanais, d'autant plus que le récent acte de provocation israélienne s'est justement produit au 4ème anniversaire de la victoire du Hezbollah contre l'armée du régime sioniste, qualifié d'invincible par l'Occident. Par un tel acte de provocation, le régime israélien voulait faire intervenir le Conseil de Conseil de l'ONU et monter le Hezbollah contre les autres groupes politiques sur la scène de la politique intérieure du Liban. Mais, le Hezbollah tout en faisant part de sa disponibilité à aider l'armée libanaise, a fait preuve de sagesse pour ne pas s'ingérer dans cet incident prémédité. En évoquant l'attaque d'Israël contre le village frontalier d'Al-Adayssé, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a déclaré qu'il couperait la main à celui qui agresserait le Liban. En fait, la disponibilité du mouvement de la Résistance islamique à aider, si nécessaire, l'armée libanaise, est un grand appui pour les forces armées du pays. Ceci dit, les analystes politiques estiment que le récent déplacement du Roi Abdallah d'Arabie Saoudite était destiné à faire un compris dans le cadre du scénario autour de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri pour obtenir le désarmement du Hezbollah en échange de la suspension ou le report du verdict du Tribunal international pour le Liban, (TSL), qui aurait accusé certains membres du Hezbollah d'être impliqués dans l'assassinat de Hariri. Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a déclaré que le Liban pourrait s’exposer à une crise, si l'unité interlibanaise ne se réalisait pas, mais il a ignoré le fait que tous les Libanais, tendances et partis politiques confondus, ont exprimé, dans diverses occasions, leur soutien à la Résistance.
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Une nouvelle flotille en route vers Gaza

Jeudi, 05 Août 2010 15:27 
IRIB - Les organisateurs de la "flottille de la liberté" pour Gaza, cible d'un assaut meurtrier des commandos israéliens, en mai, ont annoncé, mercredi, l'envoi d'une nouvelle flotte vers le territoire palestinien, avant la fin de l'année, au terme d'une réunion, à Stockholm. "Nous allons envoyer une (nouvelle) flottille, si le blocus (israélien sur Gaza) n'est pas levé.", a déclaré à l'AFP Dror Feiler, le Porte-parole de la branche suédoise du mouvement pro-palestinien "Ship to Gaza" et rescapé de l'abordage du 31 mai. "Nous nous y rendrons, avant la fin de l'année, et nous sommes pratiquement certains que la flottille sera plus importante, qu'il y aura davantage de navires et des bâtiments plus gros.", a-t-il dit.  
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Les chasseurs-bombardiers israéliens violent l’espace aérien du Liban

Jeudi, 05 Août 2010 22:56 
IRIB- Les chasseurs-bombardiers de l'armée israélienne continuent de violer l'espace aérien du Liban. Le commandement de l'armée libanaise a annoncé, dans un communiqué, que les avions de combat du régime sioniste ont violé, jeudi, à plusieurs reprises, l'espace aérien du Liban, brisant le mur du son, à Bent-Jbil, Nabatiya, Khayam et Marjaïoun. La violation de l'espace aérien du sud du Liban, par les chasseurs de l'armée du régime sioniste, intervient, moins de deux jours après les affrontements entre les forces libanaises et les militaires du régime sioniste, à la suite de l'agression israélienne contre al-Adayssa, dans le sud du pays.  

Cisjordanie: des dizaines de maisons détruites par les Sionistes

Jeudi, 05 Août 2010 22:57 
IRIB- Des centaines de militaires du régime sioniste s'en sont pris au village de Jalboun, à l'est de Jenine, dans le nord de la Cisjordanie. Ils ont endommagé l’intérieur de dizaines de maisons, avant de capturer 30 villageois. De même, 1.300 militaires israéliens ont détruit, jeudi, 20 maisons d'habitation palestiniennes, dans le village d'al-Araqib, au Néguev, dans le sud des territoires occupés. A Bethléem, en Cisjordanie, les forces du régime sioniste s'en sont prises aux manifestants qui protestaient contre le mur de séparation. Trois personnes ont été blessées, dont un enfant, et 16 autres, arrêtées, dont 10 pacifistes étrangers.  
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L'occupation arrête plus de 25 partisans du Hamas à Jénine

[ 06/08/2010 - 00:06 ]
Jénine – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont arrêté, à l'aube de ce jeudi 5/8, plus de 25 personnes d'entre les cadres, partisans du mouvement du Hamas et leurs proches dans la ville de Jénine, notamment dans le village de Jalboun à l'est de la ville.
De nombreuses sources ont affirmé que plus de 30 blindés militaires sionistes ont envahi le village de Jalboun à l'est de la ville et lancé une campagne de fouille hasardeuse dans les maisons résidentielles, notamment dans celles des partisans et cadres du Hamas et leurs proches. Les forces sionistes ont arrêté des dizaines d'entre eux avant de les emmener vers une direction inconnue.
Les sources ont ajouté que la majorité des personnes arrêtées sont d'anciens captifs dans les prisons des milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et se sont plusieurs fois retrouvés captifs dans les prisons sionistes.

Dr. Adbul-Sattar Qassem refuse de recevoir le consul britannique

[ 06/08/2010 - 00:10 ]
Naplouse – CPI
Dr. Abdul-Sattar Qassem, professeur en sciences politiques à l'université nationale de Najah, a refusé d'accueillir le consul britannique, qui a demandé de lui rendre visite chez lui.
Dr. Qassem a affirmé son refus d'accueillir des consuls étrangers, notamment de la Grande-Bretagne, parce qu'elle est la raison principale de la catastrophe du peuple palestinien.
"Lorsque la Grande-Bretagne retourne l'histoire en arrière, nous penserons au sujet, car nous possédons un droit dans ces territoires et elle porte la responsabilité de la tragédie de tout le peuple palestinien."
Notons que Dr. Qassem avait refusé d'accueillir les consuls américain et français.

Une marche pour célébrer la commémoration de massacre de Chafa Amr dans les territoires de 48

[ 06/08/2010 - 00:13 ]
Al-Nassera – CPI
Le comité populaire dans la ville de Chafa Amr dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a organisé, mercredi soir, le 4/8, une marche pour célébrer la 5e commémoration du massacre perpétré par le colon sioniste Natan Zada contre les Palestiniens dans la ville.
Des sources locales ont dit que des centaines de Palestiniens de 48, dont des leaders politiques et de hautes personnalités, ainsi que des dirigeants du mouvement islamique, ont participé à la marche qui s'est dirigée devant le siège de la municipalité vers les deux cimetières islamique et chrétien où les quatre victimes sont enterrés.
Les sources ont dit que les manifestants ont répété des slogans condamnant la position des autorités sionistes à l'égard du tueur.

Les délégations continuent à exprimer leur solidarité avec les députés de la ville d'Al-Quds

[ 06/08/2010 - 01:42 ]
Al-Quds occupée – CPI
Les députés de la ville d'Al-Quds menacés d’expulsion continuent leur sit-in dans leur tente installée dans le siège de la Croix-Rouge, pour le 36ème jour. Et les visiteurs, les délégations, les solidaires continuent à affluer vers elle pour confirmer leur solidarité avec les représentants légitimes du peuple palestinien et de la ville d'Al-Quds.
Dans ce contexte, jeudi 5 août, la tente a connu plusieurs visites officielles et populaires, islamiques et chrétiennes. L’archevêque de l’église latine Walim Chomeli et l’archevêque de l’église orthodoxe romaine Attallah Hana étaient parmi les visiteurs.
L’archevêque Chomeli s’est indigné de l’ordre israélien condamnant les députés de la ville d'Al-Quds à un éloignement de leur ville. C’est une décision politique discriminatoire qui vient à l’encontre des droits de l’homme les plus simples, a-t-il dit.
Pour sa part, l’ancien ministre des affaires de la ville d'Al-Quds l’ingénieur Khaled Abou Arfa a reçu une délégation représentant l’union mondiale des églises, accompagnée d’un certain nombre de solidaires européens.
La ville d'Al-Quds est sous l’occupation, donc ses habitants ne peuvent être déportés, dit le ministre. Il a appelé la communauté internationale à appliquer ce principe.
Il a affirmé que leur sit-in a réussi à attirer le regard de la communauté internationale. Les délégations et les organisations viennent nous montrer leur solidarité.
De son côté, une activiste britannique a promis de contacter les membres de la chambre commune britannique et le parlement européen afin qu’ils fassent pression sur l’occupation israélienne pour annuler cet ordre injuste.