lundi 19 juillet 2010

Lancement demain de la campagne mondiale du soutien d'al-Aqsa

18 Juil 2010
Damas /  Les activités de la campagne mondiale du soutien de la mosquée d'al-Aqsa démarrera demain à la bibliothèque d'al-Assad sous le titre "pressez-vous…al-Aqsa est en danger".
 La campagne, qui coïncide avec le 41ème anniversaire de l'incendie d'al-Aqsa, vise à créer un état de mobilisation dans les deux nations arabe et islamique pour empêcher l'occupation israélienne de réaliser ses buts hostiles envers la mosquée d'al-Aqsa.
La campagne, qui durera deux mois, est organisée par l'institution internationale d'al-Qods, l'Alliance pour la Palestine, le comité charitable de Palestine au Koweit et le comité islamique mondial de bienfaisance.
Le membre du conseil des secrétaires de l'institution internationale d'al-Qods - branche de Syrie, M. Abdallah Mneini, a souligné que cette campagne intervient dans un temps ou l'occupation israélienne lance une campagne sans précédente de judaïsation de la ville sainte et de division de la mosquée d'al-Aqsa, ce qui implique une offensive exceptionnelle de grande envergure pour soutenir la ville sainte et enraciner ses habitants originels.
Il a ajouté que la campagne ouvre les perspectives de prendre des initiatives devant chaque personne des deux nations arabe et islamique pour propager cette culture et mobiliser les deux nations afin de traduire la sympathie des peuples avec al-Qods et la mosquée dal-Aqsa, de soutenir la ville sainte et ses citoyens et encourager les sympathisants à contribuer aux projets de développement et au renforcement de la fermeté des maqdissis.
Il a fait noter, en outre, que la campagne comprend des différentes activités, notamment la tenue d'une conférence de presse en Syrie, au Liban et au Soudan en même temps, la publication du rapport "œil sur al-Aqsa", qui parle de l'état d'al-Aqsa durant un an et prévoit son futur; et l'organisation des marches dans plusieurs pays, qui arrivent jusqu'au plus proche point frontalier avec la Palestine occupée.
Un site électronique serait lancé également dans le cadre de cette campagne: www.al-Qods-online.org.bader.
L.A.
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Les journalistes de l'AP, DPA et Reuters pris pour cible par les forces sionistes

Beit Ommar - 18-07-2010

Par Maan News 
Les forces sionistes ont tiré des grenades à percussion directement sur deux journalistes hier, les touchant au visage et au dos pendant une manifestation de protestation à Beit Ummar contre les confiscations continues de terre par une colonie israélienne voisine. Un troisième journaliste a été tabassé par les soldats et les secouristes du Croissant Rouge l’ont transporté à l’hôpital.














Les médecins disent que le reporter de Reuters, Abed Khweisa, a été soigné pour des fractures au visage après qu’une bombe assourdissante l’ai touché au menton, tandis que le photographe de DPA, Abdul-Hafidh Haslamoun était soigné pour des ecchymoses au dos après avoir été frappé par une grenade tirée par un lanceur à grande vitesse.
Hazim Badr, ont dit les médecins, a été tabassé par les soldats et a été soigné pour des contusions. Les trois journalistes disent qu’ils couvraient la protestation lorsqu’ils ont été visés.
Le secrétaire générale du comité local contre la confiscation des terres, Ahmad Khalil Abu Hashim, 43 ans, a été blessé lui aussi.
Le porte-parole de l’armée sioniste a dit que des soldats s'étaient déployés dans le secteur lorsque les manifestants se sont approchés du périmètre de la grille qui entoure la colonie illégale de Karmi Tzur, et « ont répondu par des moyens antiémeutes lorsque les manifestants ont commencé à jeter des pierres » aux soldats.
Interrogé sur le fait de prendre pour cible des membres de la presse, le porte-parole a dit que « quiconque choisit d’être présent lors d’affrontements violents le fait à ses risques et périls. »
Condamnant l'agression peu après, le Syndicat des journalistes palestiniens a publié une déclaration disant qu’un quatrième journaliste, Eyad Hamad de l'AP, a été arrêté « pendant quelques heures », et qu’il a déclaré que des soldats avaient endommagé sa caméra.
Le porte-parole militaire a confirmé qu’un « civil qui se tenait avec les émeutiers » a été emmené pour interrogatoire et libéré.
Le syndicat a déclaré qu'il « condamne cet attentat et demande instamment aux défenseurs locaux, régionaux et internationaux de la liberté de la presse et des droits de l’homme de faire pression sur Israël pour arrêter ses attaques contre les journalistes palestiniens. »

Les Palestiniens pourraient bientôt avoir à prêter fidélité à l’Etat «Juif»

Israel - 18-07-2010
Par Haaretz

Article rédigé par Dana Weiler-Polak et Jonathan Lis 
Le gouvernement israélien devrait approuver, ce dimanche, une série de mesures qui rendrait plus difficile l’obtention de la résidence permanente ou la citoyenneté en Israël aux Palestiniens. La plus frappante est celle qui demande aux Palestiniens de déclarer leur loyauté à un «Etat juif et démocratique» afin d’obtenir la citoyenneté israélienne.
Les mesures toucheront principalement les Palestiniennes et les Palestiniens qui se marient avec des citoyens israéliens et veulent ensuite obtenir la citoyenneté dans le cadre du regroupement familial.
Hier, Adalah - le Centre Juridique pour les Droits des Minorités Arabes en Israël - a protesté contre la formulation proposée de la déclaration de loyauté.
Dans une déclaration écrite, le groupe dit "qu'il considère comme très grave la condition d'entrée en Israël à une déclaration de loyauté envers un Etat juif et démocratique, et au respect des lois de l'Etat, car cela oblige tous les non-Juifs à s'identifier au sionisme et impose une idéologie politique et une loyauté envers les principes du judaïsme et du sionisme. "
Les autres restrictions imposées aux Palestiniens désirant obtenir un droit de résidence ou la citoyenneté ne sont pas réellement nouvelles. Elles font partie d'une loi promulguée en 2005, à l'origine pour un an, qui a depuis été renouvelée chaque année. Cependant, le gouvernement doit approuver dimanche sa prorogation pour une nouvelle année.
Dans cette loi, une restriction interdit aux Palestiniens mariés à des Israéliens de rejoindre leurs familles ici sans accord du ministère de l'Intérieur sur leur droit de vivre en Israël. La loi interdit également le droit de résidence à un conjoint étranger ou à ses enfants s'il est marié à d'autres femmes en plus de sa femme israélienne.
Enfin, elle oblige les Palestiniens qui veulent obtenir la citoyenneté à fournir des garanties financières et prouver qu'ils ont une maison en Israël.
Les notes explicatives accompagnant les restrictions proposées déclarent que leur objectif est de compliquer la tâche des groupes terroristes palestiniens de recruter des Palestiniens qui ont acquis la citoyenneté israélienne pour porter des attaques.
"Un examen de la réalité sécuritaire depuis le début de l'affrontement armé entre Israël et les Palestiniens a révélé l'implication grandissante de Palestiniens qui ont profité de leur statut en Israël, obtenu sur la base du processus de regroupement familial avec des Israéliens, à s'impliquer dans le terrorisme et à encourager les attaques suicide", dit la note.
"Les cartes d'identité israéliennes accordées à (ces) Palestiniens leur ont donné la liberté de mouvement entre Israël et l’Autorité (Palestinienne) et ont fait d’eux une population privilégiée pour les organisations terroristes» afin de mener des actions hostiles en général, et en particulier à l'intérieur d'Israël."
Une partie séparée traite de la réglementation proposée aux demandeurs d'asile qui les obligeraient à déposer leurs demandes d'asile un an avant d’entrer en Israël. Jusqu'à présent, un demandeur d'asile pouvait déposer sa demande à tout moment. L'objectif principal de ce changement est d'empêcher les travailleurs étrangers légaux de déposer des demandes d'asile après l’expiration de leur visa de travail, ce qui leur permet de passer plus de temps ici.

Bibi le bidouilleur aux colons : « L’Amérique ne se mettra pas en travers de notre chemin… on en fait ce qu’on veut. » (vidéo)


Israel - 18-07-2010

Par Tikun Olam 
La Chaîne israélienne 10 a diffusé une vidéo (en hébreu) enregistrée en 2001 au plus fort d’une campagne palestinienne de « terreur » (sic) contre Israël et les colonies. Il enregistre une tournée de condoléances où B. Netanyahu, qui vient de se « retirer » de la politique après avoir perdu son poste de Premier ministre plusieurs années auparavant, rend visite à un groupe de veuves israéliennes dont les époux ont été tués par les attaques palestiniennes.
Pour ceux de la droite israélienne qui affirment que les Accords d’Oslo ont échoué à cause du terrorisme palestinien etc., qu’ils regardent cette vidéo et ils verront que Netanyahu se vante d’avoir saboté Oslo. Même si vous mettez ça, pour moitié, sur le compte de la fanfaronnade d’un politicien israélien macho, ça ouvre quand même les yeux.
Ci-dessous la transcription du dialogue :
Netanyahu : ... Les Arabes se concentrent actuellement sur une guerre de terreur et ils pensent que cela va nous casser. L'essentiel, tout d'abord, est de les frapper. Pas seulement d'un seul coup, mais des coups qui sont si douloureux que le prix sera trop lourd à supporter. Le prix n'est pas trop lourd à supporter, maintenant. Une large attaque sur l'Autorité palestinienne. Afin de les amener au point d'avoir peur que tout s'écroule ...
Une femme : Attendez un instant, mais alors le monde dira « comment tu fais pour continuer à conquérir ? »
Netanyahu : Le monde ne dira rien. Le monde dira que nous nous défendons.
Une femme : Vous n'avez pas peur du monde, Bibi?
Netanyahu : Surtout aujourd'hui, avec l'Amérique. Je sais ce qu’est l'Amérique. L'Amérique, on peut la faire bouger facilement. La faire bouger dans la bonne direction.
Un enfant : Ils disent qu'ils sont pour nous, mais, c'est comme ...
Netanyahu : Ils ne se mettront pas en travers de notre chemin. Ils ne se mettront pas en travers de notre chemin.
Un enfant : D'un autre côté, si nous faisons quelques chose, puis ils ...
Netanyahu : Bon, disons qu'ils disent quelque chose. Alors ils l'ont dit ! Ils l'ont dit ! 80% des Américains nous soutiennent. C'est absurde. Nous avons ce type de soutien et nous disons : « Que ferons-nous avec le ... » Regarde. Cette administration [Clinton] a été très pro-palestinienne. Je n’ai pas eu peur de la manœuvrer. Je n’ai pas eu peur d'entrer en conflit avec Clinton. Je n’ai pas eu peur d'entrer en conflit avec l'Organisation des Nations Unies. Je payais le prix de toute façon, je préférais recevoir la valeur. Rapport qualité / prix.
Dans le passage suivant, Bibi se vante de la façon dont il a vidé de sens les Accords d'Oslo par une interprétation qui en fait une parodie :
Une femme : Les Accords d'Oslo sont un désastre.
Netanyahu : Oui. Vous le savez et je le sais... Le peuple [nation] doit le savoir ...
Que furent les accords d'Oslo ? Les Accords d'Oslo, que la Knesset a signé, on m'a demandé, avant les élections : « Agirez-vous selon eux ? » et j’ai répondu : « Oui, sous réserve de réciprocité et de limite des retraits. » « Mais comment avez-vous l'intention de limiter les retraits? » « Je ferai des Accords une telle interprétation qu’il me sera possible d’arrêter ce galop vers la ligne de 67 [armistice]. Comment avons-nous procédé ?
Le narrateur : Les Accords d'Oslo ont déclaré à l'époque qu’Israël rendrait progressivement les territoires aux Palestiniens en trois différentes impulsions, à moins que les territoires en question aient des colonies ou des sites militaires. C'est là que Netanyahu trouvé une échappatoire.
Netanyahu : Personne n'a dit ce qui définissait des sites militaires. Les sites militaires, j'ai dit, étaient des zones de sécurité. En ce qui me concerne, la vallée du Jourdain est un site militaire.
Une femme : Très juste [rires] ... La vallée de Beit Shéan.
Netanyahu : Comment dire. Comment dire? Mais alors la question s'est posée de ce qui définit ce que sont les sites militaires sites. J'ai reçu une lettre - moi et Arafat, en même temps - qui disait qu’Israël et Israël seul définirait ce que sont les sites militaires, leur emplacement et leur taille. Ils n’ont pas voulu me donner cette lettre, alors je n’ai pas donné l’Accord d’Hébron. J'ai arrêté la réunion du gouvernement, j'ai dit : « Je ne signe pas. » Ce n'est que lorsque la lettre est arrivée, en cours de réunion, à moi et à Arafat, que j’ai signé l'accord d'Hébron. Ou plutôt, je l’ai ratifié, il avait déjà été signé. Pourquoi est-ce important ? Parce qu'à ce moment là, j’ai de fait arrêté l’accord d'Oslo.
Une femme : Et malgré cela, l'un des nôtres, excusez-moi, qui savait que c'était une escroquerie, et que nous allions nous suicider avec l'Accord d'Oslo, leur donne - par exemple - Hébron ...
Netanyahu : En effet, Hébron fait mal. Ça fait mal. C'est la chose qui fait mal. L'un des rabbins célèbres, que je respecte beaucoup, un rabbin d'Eretz Israël, m’a dit : « Que dirait ton père ? » Je suis allé voir mon père. Connaissez-vous un peu de la position de mon père ?
... Il n'est pas exactement une colombe blanche comme le lys, comme on dit. Donc mon père a entendu la question et a dit : « Dis au rabbin que ton grand-père, le rabbin Natan Milikowski, était un Juif intelligent. Dis-lui qu'il vaut mieux donner deux pour cent que donner cent pour cent. Et c'est le choix ici. Tu as donné deux pour cent et de cette façon, tu as stoppé le retrait. Au lieu d'un cent pour cent. » L’astuce, ce n’est pas de ne pas être là et d’être cassé. L'astuce, c’est d'être là et de payer un prix minime.
À un moment donné, au milieu de la vidéo, Netanyahu demande au caméraman d’arrêter de filmer, mais il continue ...
Netanyahu dit ce qu'il pense vraiment pour la première fois : il se vante de la facilité avec laquelle on peut manipuler les États-Unis et il explique avec fierté comment il a saboté le processus d'Oslo.
 

Rapport des Nations Unies : Grave crise de l’eau en Cisjordanie

Cisjordanie - 18-07-2010

Par IMEMC
Selon le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires, le contrôle israélien de l'approvisionnement en eau en Cisjordanie a conduit à une grave crise de l'eau pour les résidents palestiniens. La situation la pire se situe dans la bande de terre sous contrôle israélien connue sous le nom de Zone C, où l'Autorité Palestinienne (AP) est techniquement responsable des services de l'eau, mais tout simplement incapable les distribuer.







Ci-contre, carte de l'eau en Cisjordanie publiée par le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires. (Agrandir la carte)






Cara Flowers, représentant le groupe Emergency Water, Sanitation and Hygiene Group (EWASH), a déclaré que la santé et la subsistance des communautés vivant en Zone C – représentant 60% des terres en Cisjordanie et où vivent environ 60.000 Palestiniens sur les 2,3 millions habitants de la Cisjordanie - étaient les plus durement touchées car ils avaient un grave manque d'accès à l'eau et à l’infrastructure sanitaire.
«De nombreuses communautés vulnérables se trouvent à 40km du plus proche point de remplissage», a déclaré Flowers. «Cela rend l’eau potable moins accessible et plus chère pendant les mois d'été."
Elle a ajouté qu’EWASH avait du mal à mettre en œuvre des projets d’eau d'urgence humanitaire dans la zone C, car il n'avait pas les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.
L’Accord Intérimaire Israélo-palestinien sur le Cisjordanie et le bande de Gaza de 1995 (également connu sous le nom d'Oslo II) a divisé la Cisjordanie en zones A, B et C. (voir carte)
Selon l'accord, la zone A est sous le contrôle de l'Autorité Palestinienne (AP) et la zone B sous le contrôle conjoint d'Israël et de l'Autorité palestinienne. Environ 95% de la population palestinienne vivent dans ces deux régions, bien qu'elles ne représentent que 40% de la superficie.
En zone C, Israël a conservé le contrôle total sur la sécurité et la responsabilité des fournitures de services incombe à l'Autorité Palestinienne, selon EWASH.
Mais l’Administration Palestinienne de l’Eau dit qu'elle a très peu de contrôle sur les ressources en eau en Cisjordanie.
L’organisation des droits de l’homme, Amnesty International, accuse Israël de refuser aux Palestiniens le droit d'accès à un approvisionnement en eau suffisant en Cisjordanie, en conservant un contrôle total sur les ressources en eau partagées et en y empêchant le développement des infrastructures en eau adéquat.
L'aquifère de montagne est la seule source d'eau pour les Palestiniens de Cisjordanie, mais l’une des plusieurs pour Israël, qui a également accès à l'eau disponible dans le fleuve du Jourdain.
"Israël utilise plus de 80% de l'eau de l'aquifère de montagne, la principale source d'eau souterraine en Israël et dans le territoire palestinien occupé, tout en limitant l'accès des Palestiniens à seulement 20%", a déclaré Amnesty.
Cela n'est pas plus clair pour les plus de 100 familles de Bédouins qui vivent dans le village de Ras al-Awja, près de Jéricho dans la zone C. Alors qu'ils sont obligés de payer des prix exagérés pour des citernes à eau du point de remplissage le plus proche situé à 7km, les colonies israéliennes illégales voisines ont irrigué leurs jardins et leurs terres agricoles fertiles, selon EWASH.
Un point de remplissage d'eau qui servait jadis à la communauté bédouine a été fermé et soudé par les autorités israéliennes, vidant le système de canal d'irrigation et arrêtant toutes les canalisations d’eau destinées aux Palestiniens de la région. Sans important approvisionnement en eau, l'existence du bétail et la subsistance des communautés dépendant de l’agriculture sont menacées.
Israël affirme qu'il a répondu aux besoins des Palestiniens et qu’il a augmenté la quantité d'eau fournie au-delà de ce qui est spécifié dans l'accord intérimaire.
Pendant ce temps, la crise de l'eau en Cisjordanie empire, selon un rapport d’EWASH publié en mars 2010. Seules 31 % des communautés de Cisjordanie sont reliées à un réseau d'assainissement, dit le rapport.

Netanyahu en Egypte: les négociations directes avec les Palestiniens au menu

18/07/2010  
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quitté Tel-Aviv dimanche pour une brève visite en Egypte, où il doit discuter du soi-disant processus de paix israélo-palestinien avec le président Hosni Moubarak, a indiqué la radio publique israélienne.
"L'Egypte joue un rôle central, et je vais discuter avec le président égyptien des moyens de pousser à des négociations de paix directes entre Israël et les Palestiniens", a déclaré Netanyahu avant son départ.
Israël et les Palestiniens ont engagé en mai des pourparlers indirects, sous l'égide des Etats-Unis, mais ces discussions n'ont guère avancé et Washington s'efforce désormais de promouvoir un dialogue direct entre les deux camps.
Toutefois, le président palestinien Mahmoud Abbas, qui se trouvait aussi au Caire dimanche, réclame des garanties sur les contentieux de la colonisation sioniste et de l'Est de Jérusalem avant de reprendre des négociations directes avec "Israël". 
Les négociations directes ont été suspendues lors de la dernière offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza fin 2008.

Israël : malaise croissant devant la dépendance vis-à-vis de la main-d’oeuvre immigrée

dimanche 18 juillet 2010 - 10h:46
Dan Levin - New York Times
Tel-Aviv : perchés 22 étages au-dessus d’une banlieue aisée de cette ville côtière prospère, trois travailleurs chinois de la construction se sont avancés pied à pied tout le long du bras d’une grue et refusent d’en bouger. C’était en automne dernier. Menacés d’expulsion en raison de l’expiration de leur visa, par leur acte désespéré ils espéraient obtenir les milliers de dollars de salaire qu’ils affirmaient que leur employeur israélien leur retenait illégalement.
Leur protestation casse-cou a eu l’effet désiré : ils sont restés 9 heures en haut de la grue, mais l’entreprise de construction a fini par accepter de payer à chacun l’équivalent de $1 000. Satisfaits, ils renoncèrent à leur action et, d’eux-mêmes, ils prirent le chemin de l’aéroport.
Pour les Israéliens, l’impasse de la grue - la deuxième fois en l’espace de quelques mois - a été un rappel désagréable de l’expérience économique agitée de leur pays avec la main-d’œuvre étrangère. Depuis la Première Intifada, au début des années 90 (1987 - ndt), plus d’un million d’immigrés venant de pays en voie de développement sont arrivés en Israël pour remplacer les Palestiniens, qui avaient constitué la première source de travailleurs bon marché pour le pays.
Au moins 250 000 salariés étrangers, dont environ la moitié en situation illégale, vivent dans le pays d’après le gouvernement israélien. Ce sont des salariés de la construction chinois, des aides sociaux à domicile philippins, des ouvriers agricoles thaïlandais, et autres Asiatiques, Africains et Européens de l’Est qui travaillent comme domestiques, cuisiniers ou bonnes d’enfants.
« Les Israéliens ne font pas ces boulots, alors ils nous font venir, » dit Wang Yingzhong, 40 ans, travailleur du bâtiment venant de la province de Jiangsu, en Chine, arrivé en 2006.
Mais alors que ces salariés étrangers sont devenus un pilier de l’économie, leur présence se heurte de plus en plus à l’idéologie sioniste d’Israël, créant un malaise politique grandissant quant à l’avenir de l’Etat juif et à leur place dans cet Etat.
Le gouvernement a louvoyé entre une série de politiques contradictoires qui ont encouragé l’emploi temporaire des immigrés tout en cherchant à imposer des visas limités et des contrats de travail stricts qui peuvent les livrer sans défense à des employeurs sans scrupules, d’après des défenseurs de salariés.
Ceux qui prolongent indûment leur visa et qui tentent de rester en Israël vivent dans la crainte de l’Unité Oz, un service de la police de l’immigration récemment créé dont les agents traquent les immigrés en illégalité et participent à leur expulsion.
Le gouvernement insiste, il veut les emplois non qualifiés pour les Israéliens sans emploi, spécialement les citoyens arabes et les juifs ultraorthodoxes. Selon les critiques, cette politique est hypocrite et raciste car elle considère les travailleurs étrangers comme indignes d’être protégés par la loi.
« Trop souvent, nous devons nous battre pour que les Israéliens voient dans ces travailleurs étrangers des êtres humains » dit Dana Shaked, coordinatrice des travailleurs chinois pour l’organisation de défense des droits des salariés Kav LaOved.
Même si le gouvernement israélien a délivré 120 000 permis de travail pour étrangers en 2009, les dirigeants politiques du pays disent vouloir supprimer peu à peu le travail immigré. « Nous avons créé une nation juive et démocratique et nous ne pouvons pas la laisser se transformer en une nation pour travailleurs étrangers », indiquait le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de l’Association des entrepreneurs en janvier.
Les premiers visés sont les Chinois qui, ces dernières années, ont récupéré pratiquement tous les permis de travail dans la construction. Les Chinois représentent le quart de tous les expulsés de 2003 à 2008, plus qu’aucun groupe étranger. On s’attend à ce que ce taux monte en flèche alors que 3 000 permis de travail sont arrivés à terme fin juin.
Les Chinois finissent pas se retrouver dans les situations les plus désespérées car ils sont recrutés par le biais d’un réseau opaque d’entreprises de main-d’œuvre qui, selon les organisations de droit du travail, fonctionnent comme un réseau de négriers. Les Chinois payent jusqu’à $31 000 de frais pour un recrutement illégal, c’est le montant le plus élevé de tous les travailleurs étrangers, d’après Kav LaOved, qui indique que l’argent finit dans les poches des intermédiaires et des agences gouvernementales dans les deux pays.
Les Chinois doivent travailler en moyenne deux ans pour rembourser l’argent qu’ils ont emprunté pour payer ces frais. Ignorant leurs droits et ne sachant parler ni l’hébreu ni l’anglais, beaucoup sont victimes d’abus dans ce terrain miné, subissant des conditions de vie sordides, des retenues sur salaires, et des ruptures avant terme des permis de travail qui les exposent à l’expulsion avant même qu’ils aient remboursé les frais de leur embauche ou qu’ils aient pu se faire un peu d’argent.
La plupart des Chinois subissent ces injustices avec moins de réactions que ces salariés qui organisèrent leur manifestation dramatique en haut de la grue l’an dernier. Certains, comme Liu Shiqi, 39 ans, disent s’être présentés à leur travail, comme cuisiniers, un matin de mars, pour trouver le restaurant fermé et le propriétaire qui avait filé sans les payer. « Ils savent que nous sommes isolés et qu’on ne parle pas hébreu, alors ils profitent de nous » dit-il.
Des défenseurs des salariés disent que l’ambassade de Chine est restée longtemps indifférente, voire hostile, à la détresse de ces salariés. Quand 170 ouvriers de la construction se sont mis en grève en 2001 pour toucher leur arriéré de salaire, les officiels de l’ambassade les ont avertis qu’ils seraient mis en prison à leur retour en Chine pour rupture de leur contrat et violation du droit du travail chinois. Les hommes qui manifestèrent en haut de la grue l’ont fait après que leur ambassade n’ait pas voulu entendre leurs appels, ont-ils dit à Kav LaOved.
Tel-Aviv, 4 juillet 2010 - The New York Times - traduction : JPP
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Bibi l’arnaqueur

dimanche 18 juillet 2010 - 05h:32
Gideon Levy
Ha’aretz
Cette vidéo aurait dû être interdite de diffusion aux mineurs. Cette vidéo aurait dû être montrée dans chaque maison d’Israël, puis envoyée à Washington et à Ramallah. Interdite aux yeux des enfants de façon à ne pas les corrompre, mais diffusée partout dans le pays et dans le monde, pour que tout le monde sache qui dirige le gouvernement d’Israël. Channel 10 a présenté : Le véritable (et malhonnête) visage de Benjamin Netanyahu. Diffusé vendredi soir sur Cette semaine avec Miki Rosenthal, le film avait été tourné secrètement en 2001, lors d’une visite du citoyen Netanyahu au domicile d’une famille endeuillée, dans la colonie d’Ofra, et de façon incroyable, il n’avait pas fait grand bruit.
La scène était à la fois pathétique et scandaleuse. Le plus dévoué des partisans de Netanyahu, convaincu qu’il est l’homme qui nous donnera la paix, aurait immédiatement changé d’avis. Les présidents Barack Obama et Shimon Peres, qui continuent à prétendre que Netanyahu apportera la paix, auraient parlé autrement s’ils avaient vu ce vidéoclip secret. Même la réticence du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à mener des négociations directes avec l’homme de la vidéo serait compréhensible. De quoi peut-on discuter avec un bonimenteur dont le seul but est de « donner 2% pour éviter d’en donner 100 », comme son père le lui a enseigné, lequel citait son grand-père.
Israël a eu de nombreux dirigeants de droite depuis que Menachem Begin a promis « beaucoup d’Elon Moreh », mais aucun n’a jamais été comme Netanyahu, qui nous le fait par le mensonge, pour narguer l’Amérique, rouler les Palestiniens et nous induire tous en erreur. L’homme dans cette vidéo s’est trahit lui-même par ses propres mots, se révélant un arnaqueur, et maintenant, il est une fois encore Premier ministre d’Israël. N’essayez pas de prétendre que depuis il a pu changer. Une façon de penser aussi tordue ne peut pas changer avec les années.
Oubliez le discours à l’université Bar-Ilan, oubliez les satisfactions virtuelles de sa dernière visite aux Etats-Unis ; c’est là le vrai Netanyahu. Arrêtons de prétendre que ce sont les Palestiniens qu’il faut blâmer pour l’échec des accords d’Oslo. Netanyahu a étalé la vérité toute nue devant ses hôtes à Ofra : il a torpillé les accords d’Oslo de ses propres mains et par ses propres actes, et même qu’il en est fier. Après des années où on nous a dit que c’était les Palestiniens qui étaient responsables, la vérité a éclaté, de source sûre.
Et comment a-t-il fait ? Il l’a rappelé, il a dit comment il avait conditionné sa signature de l’accord d’Hébron en 1997 au consentement américain qu’il n’y aurait aucun retrait des « sites militaires spécifiés, » et il a insisté sur le fait que c’est lui qui avait choisi lesdits sites, comme la vallée du Jourdain tout entière, par exemple. Et de se vanter : « Pourquoi est-ce important ? Parce que depuis cet instant, j’ai mis fin aux accords d’Oslo, ». Le véritable Netanyahu fanfaronne aussi sur sa connaissance de l’Amérique : « Je sais ce qu’est l’Amérique. L’Amérique, c’est quelque chose qu’on peut facilement faire bouger. ». Pour information de la Maison-Blanche.
Il qualifie le président US de l’époque, Bill Clinton, d’ « extrêmement propalestinien » et il affirme que les Palestiniens veulent nous jeter à la mer. Avec de telles convictions rétrogrades, qui pourrait soutenir de façon convaincante qu’il veut un accord.
Ces propos sont profondément déprimants. Ils confirment toutes nos peurs et tous nos soupçons : que le gouvernement d’Israël est dirigé par un homme qui ne croit pas les Palestiniens et qui ne croit pas dans la possibilité d’un accord avec eux, qui pense avoir Washington dans sa poche et pouvoir les duper. Inutile de parler de la coalition imbuvable de droite de Netanyahu comme d’un obstacle à la paix. A partir de maintenant, disons simplement que c’est Netanyahu qui ne la veut pas, la paix.
Et si le Kadima rejoint le gouvernement et Israel Beitenou le quitte ? Rien ne changera. Et si Danny Danon passe à gauche et Tzipi Hotovely rejoint la Paix maintenant ? Netanyahu ne le veut pas.
S’il l’avait dit aussi honnêtement qu’il l’a fait à Ofra quand il croyait que la caméra ne filmait pas, on aurait pu alors lui pardonner ses positions extrêmes. C’est son droit de penser comme cela et de croire qu’il a été élu pour cela. Les gens ont eu ce qu’ils ont choisi. Mais quand Netanyahu cache ses véritables positions sous un filet de camouflage et qu’il les emmêle dans un tissu de mensonges, il ne réduit pas seulement les chances d’arriver à un accord, il nuit aussi à la culture politique d’Israël. Beaucoup de gens peuvent vouloir un Premier ministre nationaliste de droite, mais un Premier ministre qui est un arnaqueur ? Est-ce trop attendre de Netanyahu qu’il nous parle avec clarté, comme il a parlé à Ofra ? Pourquoi une poignée de colons mériterait-elle de connaître la vérité, et pas nous ? Dites-nous la vérité, Netanyahu. Parlez-nous comme si les caméras étaient off, tout comme vous le pensiez alors, en 2001, à Ofra.

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15 juillet 2010 - Ha’aretz - traduction : JPP
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Obama toujours "pro-palestinien" aux yeux des Israéliens

publié le dimanche 18 juillet 2010
NouvelObs

 
L’entente affichée par Obama et Netanyahu lors de leur rencontre à Washington n’a pas diminué de façon significative la méfiance des Israéliens à l’encontre du chef d’Etat américain.
Une majorité relative d’Israéliens continue de considérer l’administration américaine sous la présidence de Barack Obama comme plus pro-palestinienne que pro-israélienne, selon un sondage publié vendredi 16 juillet par le quotidien de langue anglaise Jerusalem Post.
46% des personnes interrogées au sein de la population juive considèrent que "l’administration est pro-palestinienne" contre 10% qui la considèrent "pro-israélienne" et 34% la jugent "neutre", le reste étant sans opinion.
Ce sondage montre que l’entente affichée par le président Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de leur rencontre à Washington le 6 juillet n’a pas diminué de façon significative les préventions des Israéliens à l’encontre du chef d’Etat américain.
La méfiance est particulièrement forte parmi les électeurs de droite et les juifs ultra-orthodoxes, 63% et 68% des personnes respectivement interrogées au sein de ces milieux jugeant l’administration pro-palestinienne.
Lors d’un sondage effectué en mars dernier, 48% des personnes étaient de cette opinion contre 9% jugeant la politique de l’administration pro-israélienne et 30% la jugeant neutre.
Sondage réalisé en début de semaine par un institut indépendant sur un échantillon représentatif de 500 personnes au sein de la population juive (80% de la population globale), avec une marge d’erreur de 4,5%.

Ballet diplomatique au Caire

19/07/2010
Le président égyptien Hosni Moubarak a rencontré hier au Caire, le
 Premier ministre Benjamin Netanyahu . Photo AFP
Le président égyptien Hosni Moubarak a rencontré hier au Caire, le Premier ministre Benjamin Netanyahu . Photo AFP
Abbas, Netanyahu et Mitchell rencontrent Moubarak séparément ; pas de dialogue direct sans garanties écrites, avertit la Ligue arabe.
Les dirigeants palestinien Mahmoud Abbas et israélien Benjamin Netanyahu ont rencontré hier le président égyptien Hosni Moubarak afin d'évoquer la reprise de négociations directes, une perspective souhaitée par Washington mais pour laquelle les Arabes réclament des garanties. MM. Abbas, Moubarak et Netanyahu ont tous trois également discuté séparément ces dernières heures avec l'émissaire américain George Mitchell, qui mène les pourparlers indirects lancés en mai et souhaite arracher une reprise du dialogue direct, interrompu depuis l'offensive d'Israël à Gaza fin 2008.
Hier au Caire, aucune des parties n'a fait de commentaires après les entretiens distincts entre Hosni Moubarak d'une part, le président Abbas et le Premier ministre Netanyahu d'autre part. Selon l'agence MENA, M. Moubarak a affirmé la « nécessité de préparer les conditions adéquates pour la création de deux États ». Le chef de l'État égyptien avait au préalable reçu George Mitchell, qui s'était lui-même entretenu avec M. Netanyahu dans la matinée à Jérusalem. Avant de partir pour Le Caire, Benjamin Netanyahu avait indiqué qu'il discuterait « des moyens de pousser à des négociations de paix directes ». M. Abbas avait rencontré samedi soir le chef des renseignements égyptiens Omar Souleimane, en charge du dossier israélo-palestinien, et le chef de la Ligue arabe Amr Moussa, selon l'agence MENA.
Ce ballet diplomatique au Caire intervient au moment où Washington presse les Palestiniens d'accepter de passer des négociations indirectes, dites de « proximité », à des pourparlers directs avec l'État hébreu. Le président Barack Obama espère que le face-à-face israélo-palestinien pourra commencer avant le 26 septembre, date de la fin du moratoire partiel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. Mais, frustrés par le peu d'avancée dans les pourparlers indirects, les Palestiniens sont peu enclins, pour le moment, à répondre favorablement.
Hier, le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, a souligné que des « garanties écrites » étaient préalablement requises. « J'ai eu le sentiment que le président palestinien était (en accord) avec les décisions du Conseil ministériel (de la Ligue arabe), selon lesquelles passer automatiquement de négociations de paix indirectes à directes n'était pas faisable », a notamment déclaré M. Moussa. Lors d'une rencontre samedi à Ramallah (Cisjordanie) avec George Mitchell, le président Abbas avait déjà réclamé des garanties sur les contentieux de la colonisation juive et de Jérusalem-Est. « Jusqu'à présent, il n'y a pas de clarifications dans la position américaine sur un certain nombre de problèmes, en particulier ceux qui permettraient de passer à des discussions sur un règlement final », a expliqué un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo. De son côté, M. Mitchell a qualifié son entretien avec M. Abbas de « très productif », sans autre précision.
Dans une interview publiée samedi par le quotidien jordanien indépendant al-Ghad, M. Abbas a affirmé qu'Israël « doit accepter que le territoire en question soit établi sur les frontières de 1967 (avant la guerre des Six-Jours) ». Il a également souligné que l'État hébreu « devait aussi agréer » la présence sur ce territoire d'une tierce partie. Il faisait référence à des ententes auxquelles les deux parties seraient parvenues lors du mandat de l'ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert portant sur le déploiement d'une force internationale, telle que l'OTAN, dans le futur État palestinien, sans qu'aucun soldat israélien n'y soit stationné. Israël insiste pour garder le contrôle des frontières de l'État palestinien, invoquant des raisons de sécurité. 

Une marche provocante sioniste à al-Qods

[ 18/07/2010 - 09:49 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des dizaines de colons sionistes ont organisé, le samedi soir 17/7, une marche provocante dans les avenues de la ville occupée d'al-Qods, sous la protection des forces de la police sioniste qui ont empêché les affrontements avec les jeunes palestiniens.
Des sources locales ont dit que cette marche provocante représente un nouveau pas visant à presser sur les habitants d'al-Qods et les terroriser pour quitter leur ville, et surtout que cette marche vient sous la protection de la police sioniste, où les autorités de l'occupation essayent d'imposer contre les citoyens Maqdissis leurs mesures oppressives comme la colonisation, la démolition des maisons, l'expulsion des députés, les attaques contre les habitants désarmés et l'appui des missions des organisations coloniales extrémistes pour encercler la vieille ville et ses alentours.
De son côté, le centre d'al-Qods pour les droits sociaux et économiques a dit que cette marche organisée par des extrémistes sionistes provoque les sentiments des habitants d'al-Qods, tout en accusant la police sioniste de fermer les yeux contre ces provocations effectuées par les extrémistes sionistes dans la vieille ville, ainsi que les avenues et rues d'al-Qods.
Notons que la ville sacrée d'al-Qods va témoigner, le mardi prochain, une marche massive des  colons extrémistes et groupes sionistes durant la commémoration de la destruction du prétendu temple juif.

La délégation ministérielle européenne reporte sa visite à Gaza

[ 18/07/2010 - 09:56 ]
Rome - CPI
 Le haut responsable en chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini a annoncé que la délégation des ministres européens des affaires étrangères a reporté sa visite à Gaza, qui était prévue en fin juillet, jusqu’au début du moi de septembre prochain.
«Cette visite est très importante et doit être bien préparée», a estimé le haut diplomate italien.
Lors de ses déclarations, à Rome, Frattini a souligné que les autorités israéliennes ont promis de garantir l’entrée des ministres européens à la Bande de Gaza, sans aucune condition israélienne préalable.
De sa part, le ministre italien des affaires étrangères a affirmé que l’objectif de cette visite est pour examiner la situation humanitaire des habitants de la Bande de Gaza qui vivent sous le blocus depuis plus de 4 ans consécutifs.

Blocus de Gaza : Ashton appelle à l'ouverture des passages des deux directions

[ 18/07/2010 - 10:33 ]
Agences
"Il faut que les points de passage de la Bande de Gaza soient ouverts dans les deux sens, devant la population et les produits de consommation", a réclamé la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, à Ramallah, le samedi 17/7, au cours d’une rencontre avec le premier ministre illégal, Salam Fayyad.
Ashton qui va se rendre aujourd’hui, à Gaza, a insisté clairement sur l’importance de l'ouverture des passages et que les habitants de la Bande de Gaza doivent avoir une vie digne et normale.
L’union européenne tente de jouer un rôle indispensable dans la scène du conflit israélo-Palestinien, en exigeant une efficacité dans les procédures des points de passage (frontaliers), tout en indiquant que cette question n’est pas encore prête sur table.
Il est prévue que la Haute représentante de l'UE des Affaires étrangères visitera les installations de l'agence onusienne des réfugiés palestiniens, l'UNRWA, ainsi que les programmes d'aides humanitaires financés par l'Union Européenne.
Au cours de sa vite qui va durer 3 jours, Ashton prévoit de rencontrer, dimanche prochain, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ainsi que le ministre de la Défense, Ehud Barak, en plus du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.
Notons que plus d’une vingtaine d’ONG ont exhorté l’EU d'insister sur la levée durable et totale de l’embargo sioniste contre la Bande de Gaza, en profitant de la visite d’Ashton, après que l’entité sioniste a prétendu un allègement nul de son sévère blocus qui persiste encore depuis plus de 4 ans consécutifs.

Un contrôle sioniste officiel sur les entraînements des milices d'Abbas

[ 18/07/2010 - 10:45 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources médiatiques hébreux ont dévoilé le contrôle de hauts responsables militaires sionistes sur des entraînements militaires effectués par les milices qui gardent l'ex-président, Mahmoud Abbas, dans le cadre des coordinations sécuritaires entre les deux côtés, où un responsable sioniste a exprime que ce pas montre les bonnes relations entre les deux côtés.
La radio militaire sioniste a rapporté du chef de la direction civile de l'armée de l'occupation, le Brigadier Yoav Mordechai, qui a présenté avec le chef de la région centrale de l'armée sioniste, Avi Mizrahi, une manœuvre militaire des gardiens d'Abbas, en soulignant que les relations entre l'armée sioniste et les milices d'Abbas sont très professionnelles et très réussies pour créer une atmosphère de silence sécuritaire qui protège tous les côtés, selon ses allégations.
Il a ajouté que les services de la sécurité palestinienne en Cisjordanie travaillent en coopération avec les services de la sécurité et l'armée de l'occupation, et ont développé dernièrement les relations de travail entre l'armée israélienne et les milices d'Abbas qui exécutent des activités et missions réussites contre les factions de la résistance en Cisjordanie, selon ses propos.
Les milices d'Abbas ont proposé devant la direction de l'armée sioniste, des moyens de travail utilisés dans leurs activités contre les factions de la résistance, notamment le mouvement du Hamas, selon la radio militaire sioniste qui a publié dans son site Web, une photo de la participation des responsables sionistes à ces entraînements.

Un bateau de pacifistes juifs européens anti-blocus va se diriger vers Gaza en fin juillet

[ 18/07/2010 - 11:15 ]
Berlin – CPI
Un groupe de pacifistes juifs en Allemagne se prépare pour se diriger, en fin juillet, sur un bateau qui porte des aides humanitaires aux habitants de la Bande de Gaza, dans une tentative pour briser l'embargo sévère imposé injustement par les autorités de l'occupation israélienne contre les Gazaouis depuis plus de 4 ans consécutifs.
Les organisateurs de ce voyage ont dit qu'il est prévu que le bateau va se diriger à travers les côtes libanaises en transportant des représentants juifs et survivants de l'Holocauste qui appartiennent à dix pays européens et des Etats-Unis, ainsi que des députés au parlement européen et des pacifistes palestiniens, en Allemagne, et des correspondants de certaines masses médias allemandes, européennes et internationales.
L'une des organisatrices de l'initiative juive, Dr. Kath Katsinstein-to Aitrer, a déclaré au site Web "al-Jazerra net", que le navire est petit et portera des petites quantités d'aides symboliques qui comporteront des cartables et des livres scolaires, ainsi que des jouets et vêtements pour les enfants, en soulignant que ces matières sont des dons de certaines écoles allemandes.
Elle a souligné qu'il est très nécessaire de conduire un navire juif, notamment après l'attaque sanglante des forces pirates sionistes contre la flottille "Liberté" qui a fait 9 morts turcs et des dizaines de solidaires blessés.
Elle a ajouté que cette initiative vise à attirer l'attention des politiciens allemands envers la tragédie créée par l'occupation israélienne dans la Bande de Gaza, tout en exprimant le refus des juifs aux pratiques criminelles d'"Israël" et ses politiques inhumaines contre les Palestiniens.
Dr. Kath Katsinstein-to Aitrer a dit que ce navire porte un message aux Palestiniens dans la Bande de Gaza pour montrer qu'il y a des juifs qui se solidarisent avec vous à travers des aides humanitaires et non des bombes et des destructions.
Elle a prévu que les forces occupantes vont empêcher ce bateau d'arriver aux côtes de la Bande de Gaza, en appelant au même temps à une protection et un accompagnement international au bateau pour garantir son arrivée à Gaza assiégée.
Elle a souligné que les organisateurs du voyage acceptent que le bateau soit fouillé dans un port international pour confirmer qu'il ne menace pas la sécurité d'Israël.
Finalement, elle a déclaré que les forces occupantes ont démoli l'aéroport international de Gaza construit et financé par les sommes d'argents venues des aides internationales, et poursuivent l'expulsion des palestiniens de leurs terres et détruisent leurs maisons pour permettre l'existence des colons sionistes et l'exportation de leurs produits vers l'Europe en violant les lois de l'Union Européenne.

Al-Majdalawi appelle Abbas à arrêter les rencontres de la honte avec l'occupation

[ 18/07/2010 - 13:32 ]
Ramallah – CPI
Le membre du bureau politique du front populaire pour la libération de la Palestine, Jamil al-Majdalawi, a appelé l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à arrêter les rencontres honteuses avec les criminels de guerre sionistes.
Dans un communiqué publié, le samedi soir 17/7, al-Majdalawi a dit : "Allez-vous arrêter cette comédie et ces rencontres honteuses qui offrent des services gratuits à l'ennemi occupants et ses responsables criminels", tout en s'interrogeant également : "Pourquoi, on reçoit les criminels de guerre sionistes, au moment où tout le monde appelle à les poursuivre en justice pour les punir?"
Des sources de la presse hébreu ont dévoilé le contrôle de hauts responsables sionistes à une manœuvre militaire organisée par les milices de Mahmoud Abbas, qui entre dans le cadre des  coordinations sécuritaires entre les deux côtés.

Une marche de solidarité avec les députés d'al-Qods menacés d'expulsion

[ 18/07/2010 - 13:24 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les habitants de la ville sainte d'al-Qods ont organisé, hier samedi, une marche de solidarité avec les députés menacés d'expulsion, devant le stade du patriarche, à al-Qods,  après l'appel du comité national pour la lutte contre l'expulsion et le comité de suivi des affaires des Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948.
La marche a démarré à partir du stade en se dirigeant vers la tente de sit-in des députés d'al-Qods, dans le siège du CICR, au quartier de Cheikh Jarrah, dans la ville sainte, avec la participation des centaines d'habitants d'al-Qods qui condamnaient les mesures oppressives de l'occupation et répétant des slogans contre l'occupation et ses politiques inhumaines.
Le président du comité de suivi des affaires des Palestiniens de 48, Mohamed Zaïdan, a dit : "Nous sommes venus ici pour soutenir nos frères députés dans leur défi devant les autorités de l'occupation, et nous confrontons cette entité qui possède la force de l'arme en lui disant que nous possédons la volonté pour protéger la mosquée sainte d'al-Aqsa et la ville arabe d'al-Qods".
Il a souligné que cette marche représente un message clair à l'occupation pour lui montrer que nous nous attachons fortement à la-Qods malgré toutes les pratiques de judaïsation.
Zaïdan a appelé l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à garantir le séjour des députés d'al-Qods dans leur ville, lors de sa rencontre avec l'envoyé de la direction américaine, George Mitchell.
Il a appelé également les parlements arabes et internationaux à prendre une position claire contre les pratiques de l'occupation contre les députés palestiniens.
De son côté, M. Mohamed Jadallah, membre du comité national pour la lutte contre l'expulsion a appelé à la nécessité du travail commun pour défendre la ville d'al-Qods.
En prenant la parole au nom des députés menacés d'expulsion, le député Ahmed Attoune a souligné que toutes les forces, factions, et associations ont participé à cette marche pour renforcer leur lutte et attachement à leurs positions nationales, tout en remerciant tous les participants.

L'occupation propose aux captifs malades de travailler comme des agents avec ses services

[ 18/07/2010 - 13:44 ]
Ramallah – CPI
Un juriste palestinien a affirmé que les autorités de l'occupation proposent aux captifs malades de les soigner en échange de travailler comme des agents avec ses services de renseignements ou de donner des informations, sinon des promesses pour arrêter leurs activités avec la résistance.
Le chercheur spécialiste dans les affaires des captifs, Abdel-Nasser Farawana a dit dans une déclaration de presse, que la direction des prisons sionistes tente d'adresser un message à tous les captifs, notamment les malades qui ont besoin de soins et de médicaments en leur proposant de coopérer avec la direction des prisons pour qu'elle réponde à leurs demandes.
Farawana a affirmé que les captifs ont affirmé dans leurs lettres, l'échec de la politique de la direction des prisons sionistes parce que les captifs refusent ces extorsions, et quel que soit le prix.
Ils ont appelé toutes les associations juridiques à intervenir pour les protéger et leur permettre un soin digne qui est un droit garanti par toutes les chartes et lois internationales.

Fiasco : Abbas réclame des garanties américaines avant la reprise des négociations avec Tel Aviv

[ 18/07/2010 - 14:08 ]
Ramallah - CPI
Le quotidien indépendant jordanien "Al-Ghad", a publié le samedi 17/7, une interview avec l’ex-président, Mahmoud Abbas qui a affirmé qu'Israël doit accepter la présence d'une force internationale avec tout État palestinien futur, avant le lancement des négociations de paix directes.
Abbas a réclamé à la direction de la maison blanche des garanties sur les contentieux de la colonisation juive et la partie Est d’Al Qods occupée, avant la reprise des pourparlers directs avec l’occupation israélienne.
Les palestiniens s’inquiètent de l’inexistence d’une position américaine claire à propos de plusieurs  questions épineuses, notamment celles qui permettront de passer à des dialogues sur un compromis final
Ces soupçons palestiniens ont été publiés lors d’un long accueil, à Ramallah, du chef de l'Autorité palestinienne, à l’émissaire américain, George Mitchell.
Malgré que l’occupation israélienne s’attache à ses positions anti-gel du colonialisme, en pressant sur l’administration de Barack Obama pour arriver à des négociations directes, et même avant la fin du moratoire désigné d’avance de 4 mois de préparations pour la reprise directe des discussions, notamment après l'échec très flagrant des négociations indirectes, les dirigeants de Ramallah sont convaincus qu’ils sont tombés dans un piège israélo-américain, tout en appelant actuellement à des garantis américaines afin de garder leur réputation devant leur peuple opprimé et totalement privé de ses droits légaux et qui souffre extrêmement à cause du blocus, de l'expulsion de ses représentants, à Al Qods, l’escalade des restrictions dans les prisons sionistes, en plus des expansions coloniales …etc.
Le Hamas avait annoncé que toute reprise des négociations directes ou indirectes sous les pires situations que vivent les palestiniens, sur tous les niveaux, sera considéré comme un crime solennel contre la nation et les intérêts, principes et droits légitimes du peuple palestinien, notamment durant cette étape très critique où l’état de l’entité sioniste se trouve confronter à d’énormes pressions et querelles diplomatiques, au monde entier, dont la Turquie qui exige la levée totale et durable du blocus, et refuse la commission d’enquête de l’occupation autour du crime sauvage de la marine sioniste contre les humanitaires pacifistes de la flottille internationale "Liberté" qui avait fait 9 morts turcs et des dizaines de solidaires blessés.

Al-Barghouthi dévoile un nouveau plan colonial sioniste à Bethléem

[ 18/07/2010 - 17:47 ]
Ramallah – CPI
Le député et secrétaire général de l'initiative nationale palestinienne, Dr. Moustafa al-Barghouthi a dévoilé que les autorités occupantes israéliennes ont entamé, avant plusieurs jours, la construction de plus de 100 nouvelles unités coloniales sur les terres agricoles du village de Beit Jala et de Walja, près de Bethléem, en soulignant que l'entité sioniste a mis les bases de ces unités coloniales après avoir rasé les terres agricoles palestiniennes et mis des fils barbelés pour interdire aux citoyens Palestiniens d'arriver à leurs terres.
Dans une déclaration de presse publiée, le dimanche 18/7, al-Barghouthi a affirmé que l'entité sioniste négocie à travers ses bulldozers en imposant le fait accompli unilatéral sur le terrain, alors qu'elle utilise les négociations pour couvrir ses crimes et empêcher la création d'un état palestinien réel et souverain.
Il a attiré l'attention que la construction de ces unités coloniales démasque les allégations du gouvernement d'extrême droite sioniste dirigé par Netanyahu et sa décision prétendue de geler la colonisation.
Al-Barghouthi a souligné que les autorités sionistes poursuivent la construction dans 32 unités coloniales dans la colonie de "Takoue'", à Bethléem, ainsi que l'élargissent des colonies dans la ville occupée d'al-Qods et en Cisjordanie occupée.
Finalement, le responsable palestinien a dit que la colonisation est plus étendue maintenant qu'elle ne l'était avant la décision du prétendue gel des colonies.

L'occupation prolonge l'arrestation du député Abou Taïr après son refus aux conditions sionistes

[ 18/07/2010 - 18:47 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le tribunal sioniste de Soulh dans la ville occupée d'al-Qods a décidé, le dimanche 18/7, de renouveler l'arrestation du député Maqdissi au conseil législatif palestinien, Mohamed Abou Taïr,  jusqu'à la fin des mesures et procédures juridiques sionistes contre lui.
Cette décision vient après le refus du député Abou Taïr aux conditions sionistes après lui avoir proposé de lui rendre sa liberté en échange de quitter définitivement la ville sainte d'al-Qods.
Le député Mohamed Abou Taïr a affirmé qu'il préfère rester dans la prison que de quitter volontairement la ville sacrée d'al-Qods, et quel que soit le prix.
Le tribunal sioniste de Soulh lui a proposé durant la séance passée au député Abou Taïr de pouvoir vire en liberté en échange de son départ définitif de la ville occupée d'al-Qods en plus d'une grande amande.
L'avocat des députés menacés d'expulsion a affirmé qu'Abou Taïr a refusé devant le procureur général sioniste cette proposition et que le tribunal a répondu qu'il avait tous les choix mais il a préféré al-Qods et la prison.

Haniyeh appelle al Kadhafi à visiter Gaza

[ 18/07/2010 - 18:57 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a appelé le président libyen, Mouammar al Khadafi, à visiter la Bande de Gaza pour voir les situations humanitaires  de ses habitants et participer à la levée du sévère blocus sioniste imposé injustement depuis plus de 4 ans successifs.
Lors de son accueil à la délégation du bateau libyen, "Espoir", dans le siège du conseil des ministres, Haniyeh, a salué, le dimanche 18/7, le rôle de la Libye pour soutenir le gouvernement palestinien et sa conduite des bateaux d'aides humanitaires à la Bande de Gaza.
Il a affirmé que la Bande de Gaza est assiégée, alors que toutes les tentatives pour la montrer dans une autre image viennent dans le cadre de la propagande sioniste visant à légiférer le blocus, notamment après les pressions et demandes mondiales pour le briser, en ajoutant que la patience et la volonté des palestiniens a pu montrer la lutte et le grand défi devant l'occupation malgré l'embargo sioniste.
Il a appelé à l'envoi d'autres convois d'aides pour lever définitivement le sévère blocus sioniste imposé contre Gaza et démasquer les allégations sionistes qui prétendent son allègement.

Dans les prisons israéliennes, la négligence médicale tue le Palestinien Rabï

[ 19/07/2010 - 01:33 ]
Silfit – CPI
Les brigades Ezziddine d’Al-Qassam viennent d’annoncer le départ du héro Rabï Ali Harb, originaire du village Askaka, à l’est de la ville de Silfit. Il rendit l’âme à l’hôpital, après une montée soudaine de la température et de la tension, après une grande difficulté.
Sa famille fait porter aux occupants israéliens la responsabilité de sa mort. En effet, il fut blessé par eux, puis dans leurs prisons, il souffrit, durant ses deux années de détention, de cette politique inhumaine de négligence médicale.
Notons que Rabï Ali Harb quitta les prisons israéliennes le 12 octobre 2008, après deux ans de captivité.
C’était le 5 novembre 2006 que des forces spéciales israéliennes tirèrent sur lui, sans aucune somation, pendant qu’il marchait sur un trottoir de la ville de Ramallah. Des témoins oculaires confirment que ces forces pouvaient facilement le blesser aux pieds dans le désir de le capturer. Mais elles préférèrent l’atteindre partout. Il tomba, sans mouvement.
Il ne moura pas, mais fut grièvement blessé. Et malgré ces blessures et ses hémorragies au niveau du ventre et du dos, les occupants israéliens ne cessèrent leur enquête, séance après séance, même quand il perdait connaissance.
Il eut plusieurs interventions chirurgicales partout dans le corps, sans pourtant traiter les conséquences des balles qui avaient touché plusieurs parties sensibles, tels les reins, la colonne vertébrale, les intestins.
Aimé par tout le monde
Rabï Harb était un jeune aimé par tout le monde, avant et après ses blessures. Ni sa religion, ni sa croyance ne s’éteignirent après ses blessures. Il restait calme et récitait le Saint Coran, disent ses camarades de cellules.
Des dizaines de fois, sa famille appela les institutions juridiques et les organisations des droits de l’homme locales et internationales à intervenir et pratiquer des pressions sur les autorités de l’occupation israélienne pour relâcher Rabï Harb, qui était blessé, pour le soigner de ses graves blessures. Elles ne le libérèrent que quant elles ressentirent la fin s’approcher.
La mère du martyr
L’état de santé de Rabï se détériorait rapidement, dit la mère du martyr. Une balle avait directement touché une vertèbre ; elle la mit en morceaux et toucha les nerfs avoisinants, lui causant une hémiplégie. Un éclat de balle pénétra dans un rein, lui causant une impossibilité d’uriner. Une autre balle toucha et coupa son intestin. Son vendre resta gonflé et douloureux pour le restant de sa vie.
La mère ajoute que les bourreaux israéliens de l’hôpital de la prison Ar-Ramla pratiquaient la négligence médicale, avec préméditation. Ils ne lui donnaient que ce fameux cachet calmant d’Akamol.
Notons enfin que beaucoup d’institutions juridiques et d’organisations des droits de l’homme aussi bien locales qu’internationales appelaient à le soigner avant que cela ne soit trop tard. Mais comme à leur coutume, elles ne trouvaient face à elle qu’une oreille sourde.

Israël: nouveaux tiraillements entre Lieberman et Netanyahu

Lundi, 19 Juillet 2010 05:22
Al-Manar - De nouveaux tiraillements sont apparus entre le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, leader de la droite nationaliste, et le Premier ministre Benjaminr Netanyahu, rapportent dimanche les médias.La crise au sein de la coalition gouvernementale, qui fait la une de la presse, a éclaté après l'adoption vendredi par le gouvernement d'un projet de budget qui lèse, selon Lieberman, les cinq ministères détenus par son parti Israël Beiteinou (ultranationaliste).Les cinq ministres d'Israël Beiteinou ont unanimement voté contre ce projet de budget bi-annuel soutenu par le ministre des Finances Youval Steinitz, membre du Likoud (droite) et proche de Netanyahu. Le projet de budget doit encore passer devant la Knesset (parlement).Selon le quotidien Maariv, un des ministres d'Israël Beiteinou, Stas Misezhnikov (Tourisme), a accusé Steinitz de "trahison" lors d'une réunion du gouvernement émaillée d'insultes. "Ce n'est pas ainsi qu'il faut travailler avec nous !", a-t-il dit.Lieberman aurait marqué son mécontentement en nommant vendredi de son propre chef un nouveau représentant d'Israël à l'ONU, Meron Reuven, actuellement ambassadeur à Bogota, sans le feu vert du Premier ministre, selon les journaux.Début juillet, Lieberman avait déjà exprimé sa colère et fait planer la menace d'une crise gouvernementale à la suite d'une rencontre secrète organisée à son insu entre le ministre du Commerce et de l'Industrie Binyamin Ben Eliezer et le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu.Très à droite sur l'échiquier politique, Israël Beiteinou est le principal soutien de la coalition de Netanyahu, avec 15 députés.Les différends entre les deux dirigeants se sont multipliés ces derniers temps.Ils s'opposent ainsi sur l'opportunité d'examiner à la Knesset cette semaine une proposition de loi controversée sur les conversions au judaïsme, une initiative qui provoque un tollé dans la communauté juive américaine et à laquelle est hostile Netanyahu. Lieberman a par ailleurs mis au point un "plan de séparation totale" d'Israël et de la bande de Gaza, un projet non officiel révélé par des fuites de presse qui n'a pas été approuvé par le gouvernement.Cité dimanche par le quotidien Haaretz, Miseznikov a souligné qu'Israël Beiteinou "ne veut ni bouleverser la coalition gouvernementale, ni quitter le gouvernement".Lieberman et Netanyahu ont eu un entretien téléphonique et sont convenus de se rencontrer lundi pour tenter d'aplanir leurs désaccords, a précisé la radio publique.En effet, Lieberman a les mains liées car le procureur général de l'Etat doit se prononcer sur d'éventuelles poursuites judicaires à son encontre à propos d'une affaire de corruption qui traîne depuis des années. Il a promis de démissionner s'il est inculpé.
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Les avocats de 36 pays portent plainte contre le régime sioniste

Lundi, 19 Juillet 2010 09:17 
IQNA - Plus de 600 avocats de 36 pays envisagent de porter plainte contre Israël. Ces avocats agissent dans le cadre du groupe qu'ils ont formé sous le nom de "soutien juridique à Gaza", a-t-on appris de l'agence coranique iranienne, IQNA citant Risalehaber. Les avocats en question ont l'intention de saisir des tribunaux internationaux contre les dirigeants du régime israéliens pour avoir donné l'ordre d'attaquer les civils, ce qui a fait des morts et des blessés parmi les activistes des droits de l'Homme. "Cette plaine n'a nullement politique et traite uniquement sous un angle humanitaire, l'attaque contre la flottilles des civils. Une telle plainte revêt une importance toute particulière pour réhabiliter les droits des martyrs et des blessés de cet incident.", a précisé l'avocat turc, Ramazan Aritürk.  
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Washington demande de négocier avec Téhéran

Lundi, 19 Juillet 2010 08:35 
Tabnak - Le congrès américain a présenté via l'ambassadrice suisse une demande de négociation avec l'Iran, a annoncé le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère, Alaeddin Boroujerdi. En réponse à la question consistant à savoir s'il y aurait oui ou non un changement particulier dans les relations irano-américaines, M. Boroujerdi a réitéré: je ne crois pas qu'il y ait eu un nouveau changement dans les relations irano-américaines.
M. Boroujerdi a souligné que lors de sa rencontre avec l'ambassadrice suisse, dont le pays représente les intérêts des Etats-Unis en Iran, elle a évoqué des sujets notamment la demande de la Commission de la politique étrangère du congrès américains de négocier avec l'Iran.
"J'ai dit bien entendu à l'ambassadrice suisse que les Etats-Unis aident les terroristes, engendre l'attentat de Zahedan et adoptent des sanctions transrégionales, alors qu'attendent-ils des négociations?", a précisé M. Boroujerdi avant d'ajouter: J'ai tenu à souligner à l'ambassadrice suisse que les Américains devraient changer leur approche, s'ils changent, ils verront du changement.  
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