mercredi 14 juillet 2010

Un Etat palestinien pourrait voir le jour d'ici deux ans

17:10 13/07/2010
BRUXELELS, 13 juillet - RIA Novosti
Un Etat palestinien pourrait être créé d'ici deux ans, a annoncé mardi à Bruxelles le chef du gouvernement de l'Autorité palestinienne Salam Fayyad lors d'une rencontre avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
"En août 2009 nous avons fixé un cadre temporel de deux ans (pour la création d'un Etat palestinien, ndlr). Nous estimons que ce délai est nécessaire pour nous préparer  à l'acquisition de ce statut et créer l'infrastructure appropriée à un Etat palestinien", a-t-il indiqué.
Les dirigeants de l'Autorité palestinienne jugent ces délais réalistes à condition que le processus politique visant l'arrêt de l'occupation des territoires palestiniens par l'Israël progresse, selon M. Fayyad.
M. Barroso a pour sa part indiqué qu'en 2010 l'UE octroierait à l'Autorité palestinienne 71 millions d'euros destinés à la création d'un Etat palestinien.
Lors de la fin du mandat britannique, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution prévoyant la création sur le territoire de l'ancienne Palestine de deux Etats, juif et arabe. Toutefois aucun Etat palestinien n'a vu le jour jusqu'à présent.
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Jérusalem-Est : l'ONU inquiète de nouvelles constructions dans une colonie

13 juillet 2010 – Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a déclaré mardi qu'il suivait « avec préoccupation » l'évolution de la situation à Jérusalem-Est, où les autorités israéliennes ont autorisé la construction de nouveaux bâtiments dans la colonie de Pisgat Zeev.
« Je continue de suivre avec préoccupation les développements à Jérusalem-Est  et les  nouvelles tensions qui en découlent », a-t-il indiqué dans un communiqué. Pour Robert Serry, « l'autorisation délivrée par les autorités israéliennes, en violation de leurs engagements pris dans le cadre de la feuille de route, est  une erreur ».

« Je suis aussi préoccupé par les rapports sur la démolition de maisons aujourd'hui à Jérusalem-Est. Mon bureau suit attentivement le sort de quatre membres du Conseil législatif palestinien, menacés d'expulsion de la ville », a-t-il ajouté.

Dans son communiqué, il rappelle qu'il est « essentiel que les parties respectent le droit international, évitent les provocations et se concentrent sur des actions positives pour bâtir la confiance et créer un environnement favorable aux succès des négociations ».

En juin déjà, le Rapporteur spécial aux droits humains de l'ONU dans les territoires palestiniens, Richard Falk, avait appelé Israël à éviter de nouvelles violations du droit international à Jérusalem-Est, avec la démolition annoncée par le maire de 22 bâtiments dans le quartier de Silwan.
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L'anniversaire de l'agression israélienne contre le Liban rappelle aux Libanais et aux Arabes la fiérté d'une victoire historique remportée par les héros de la résistance

13 Juil 2010

Beyrouth /    Quatre ans après l'agression israélienne contre le Liban (12 juillet 2006), la résistance nationale libanaise se présente plus forte, plus ferme et plus résolue à défendre la terre et la dignité, indique un rapport publié par l'agence arabe syrienne d'informations SANA, qui trouve que la victoire de la résistance nationale libanaise en 2006 sur l'ennemi israélienne était un tournant marquant dans le conflit arabo-israélien et le début de la fin du projet sioniste dans la région.
Le rapport, élaboré à l'occasion du 4ème anniversaire de l'agression israélienne perfide contre le Liban, trouve que cette anniversaire vient cette année et avec lui profilent les promesses de la victoire de la résistance et du droit et du débâcle de l'agression en dépit de la monté des menaces des dirigeants israéliens et de l'accentuation des violations israéliennes de la souveraineté du Liban aussi bien que des résolutions internationales, "or les résistants, artisans des victoires de l'époque moderne, avaient fait le serment de rester le rempart solide face à la tendance agressive de l'entité sioniste terroriste", écrit le rédacteur du rapport qui souligne que la résistance libanaise victorieuse avait présenté aux Arabes et au monde un modèle de la stratégie de libération et de dissuasion: "Elle a réussi à obliger l'ennemi à entrer en négociations indirectes qui avaient abouti à la libération d'un grand nombre de détenus, avec en tête Samir el-Qentar, et de dépouilles des martyrs".
Volet opérationnel, le rapport souligne la révélation, au cours de l'agression, de la faiblesse de la stratégie des sionistes au champ de bataille qui avait vu l'effondrement des illusions de l'ennemi de détruire la résistance et son armement, de même que la légende de la Merkava israélienne (Plus de 33 Merkava détruits en un seul jours à Wadi al-Houjeir).
Les résistants ont également réussi à donner le ton et à imposer de nouvelles équations, indique le rapport qui cite dans ce sens l'atteint en plein cœur du navire de guerre israélien Sa'arV, les missiles qui avaient frappé les colonies israéliennes, et l'équation: Tel-Aviv pour Beyrouth, aéroport pour aéroport, électricité pour électricité.
Le rapport cite par ailleurs différents témoignages, déclarations et articles israéliens révélant le sentiment de défaite qui avait dominé les Israélien, de même que la reconnaissance à tous les niveaux et de cette défaite et de la victoire éclatante de la résistance: Netanyahu avait parlé de "la 2ème guerre du Liban qui a amené Israël 40 ans en arrière", la domination de l'obsession sur l'existence de l'entité sioniste après des décennies de conviction d'invincibilité, Maariv qui parlait d'une "humiliation" d'Israël parce que la résistance avait réussi à le mener à négocier avec succès sur l'échange des détenus sans donner le moindre renseignement sur les soldats israéliens capturés dont le sort n'avait été révélé qu'au terme de l'opération, et Olmert qui parla d'une catastrophe et d'un coup fatal…
Le rapport qui évoque la mobilisation des médias israéliens depuis trois ans pour dire combien les capacités de la résistance nationale libanaise s'étaient accentuées au deux niveaux: quantité et qualité, affirme que la résistance qui ne s'était pas laissée prendre par l'euphorie de la victoire éclatante a continué de travailler en silence et sans donner l'oreille aux tapages, de l'intérieur et de l'extérieur, pour se préparer à une éventuelle confrontation prochaine. 
Gh.H.
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Enquête sur la flottille : Rien ne va plus entre Barak et Ashkenazi!

Mardi, 13 Juillet 2010 23:47 
Al-Manar - La tension a atteint son paroxysme au sein de l'armée israélienne,
 notamment entre le ministre de la Guerre Ehud Barak et le commandant en chef de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi, après la publication du rapport d'enquête militaire sur le raid contre la flottille turque de Gaza. Et pour cause, le général Guiora Eiland qui dirigeait cette commission d'enquête a révélé une lettre d’Ashkenazi adressée à Barak et au Premier ministre Benjamin Netanyahu, datant de deux semaines avant les événements de la flottille de la Liberté, dans laquelle il met en garde contre les conséquences d'une opération militaire.Quelques heures à peine après cette révélation, le Bureau du ministre de la Guerre a annoncé que Barak avait exigé avant l'execution de l'opération militaire contre la flottille, de rassembler des informations sur les pacifistes à bord du navire (Marmara), en cas de présence de terroristes entre eux.Selon Eiland, Ashkenazi a envoyé une lettre à Barak et à Netanyahu le 13 mai, les avertissant contre un contrôle militaire du navire de Marmara et a suggéré de ne recourir à cette option qu’en cas d’urgence.Ashkenazi avait écrit qu'il est impératif que les ministères se consultent concernant toute option militaire, y compris pour ce qui est des saisies et des arrestations des pacifistes à bord du navire.Quelques heures après la publication des conclusions du rapport de Eiland, le bureau de Barak a révélé que ce dernier avait organisé une réunion entre divers responsables militaires israéliens , trois semaines avant les événements de la flottille, exigeant des participants à intensifier leurs efforts dans la collecte de renseignements sur les militants du navire Marmara.Selon le bureau de M. Barak, le général Gabi Ashkenazi, était présent y compris le commandant du Corps des Marines, général Eliezer Marum et un représentant de la Division du renseignement militaire Shin Bet et un autre troisième délégué pour le Mossad.Le bureau du ministre de la Guerre d’Ehud Barak a souligné que ce dernier avait exprimé son insatisfaction quand aux renseignements récoltées sur les organisateurs de la flottille et de découvrir qui est derrière eux quelles sont leurs intentions, leur identité !Selon cette version des faits, Barak a donné des instructions au commandant de la Marine de se préparer à une éventuelle opération militaire au cas où des terroristes s’avéreraient être présents à bord.Or, selon le quotidien israélien Yediot Aharonot les dirigeants de l'armée israélienne ont été choqué par la version de Barack , estimant que ce dernier tente de blâmer l’échec du raid israélien contre la flottille à l'armée et ses dirigeants. Le journal a souligné que des responsables militaires ont exprimé leur colère envers « les tentatives de Barak, qui a été le premier directeur de ce projet militaire, de faire porter la responsabilité des erreurs commises avant et pendant le piratage du navire de Marmara aux responsables militaires ». Les responsables militaires ont précisé que le ministre de la Guerre est très irrité par son témoignage qu’il doit présenter devant la Commission Turkel et les conclusions qu’elle publiera, d’où ses efforts de se décharger de toute responsabilité.Lien

BDS : Appel de la coordination universitaire pour la Palestine (CUP)

France - 13-07-2010
Par Coordination Universitaire pour la Palestine > coordunivpalestine@gmail.com  
La coordination universitaire de solidarité avec la Palestine, constituée au cours de cette année par plusieurs collectifs de facs d’Île de France autour du Festival Printemps Palestine, lance un appel à un élargissement à l’échelle nationale de la campagne BDS. Le but est de renforcer la visibilité et l’efficacité de l’action de solidarité avec les Palestiniens au sein des universités.
Communiqué :
"Formée au début de l’année 2010, la coordination des collectifs de soutien aux Palestiniens existante sur les facs de la région parisienne avait pour objectif d’organiser le Festival Printemps Palestine*, deuxième édition. Le FPP s’est ainsi déroulé sur cinq universités (Paris 6, 7, 8 et 13, et Le Mans) du 22 mars au 3 avril, proposant des conférences, des projections, des ateliers et des concerts. Suite à la réussite de ce Festival et de nombreuses autres initiatives (Quinzaine « Ya Falestine » à Paris 13, festival « Foutez leur la paix » à la fac de Toulouse,...), nous sommes convaincus qu’il faut y consolider le mouvement universitaire de solidarité avec la Palestine.
Depuis plus de soixante ans, l’Etat d’Israël opprime, massacre les Palestiniens et bafoue leurs droits les plus élémentaires en toute impunité. Le blocus de Gaza, l’opération Plomb durci, la poursuite de la colonisation violent de fait le Droit international et bloquent toute possibilité d’autodétermination du peuple palestinien. En réponse à cette impunité, la Société Civile Palestinienne a lancé en 2005 un appel à une campagne non-violente de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), tant qu’Israël ne respecterait pas le Droit international, reprise aujourd’hui dans le monde entier (voir www.bdsfrance.org).
Nous appelons toutes les étudiantEs, enseignantEs, chercheurEs et IATOS à développer l’élan de solidarité actuel, à constituer des collectifs pour la Palestine, et à rejoindre la CUP, afin de multiplier les initiatives de soutien et de dépasser la censure de l’institution universitaire, voire du monde militant, à propos de la situation au Proche-Orient. Nous appelons également la communauté universitaire à rejoindre le mouvement international BDS et à multiplier et massifier les actions.
Au sein même des facs, nous lançons un appel à boycotter, dénoncer et perturber systématiquement les partenariats et les initiatives de rapprochement avec les universités et institutions académiques israéliennes. Celles-ci soutiennent en effet la politique, l’idéologie et les pratiques discriminatoires de leur gouvernement. Outre le fait que les campus soient construits en partie sur les territoires palestiniens, les universités israéliennes mènent des politiques d’admission racistes et participent à de nombreux programmes scientifiques aux fins militaires.
Loin d’être une institution coupée de la société, l’université se doit de prendre des positions critiques sur les enjeux qui traversent notre monde. Le débat à propos du Proche-Orient et la solidarité avec les Palestiniens ont toute leur place dans le milieu universitaire !
Nous lançons un appel à coordonner nos actions et à les rendre visible de tous !
A tous les motivés, que fleurissent sur toutes les facs des collectifs de soutien à la Palestine !"
SI VOUS SOUHAITEZ NOUS CONTACTER ET REJOINDRE LA COORDINATION : coordunivpalestine@gmail.com
Coordination Universitaire pour la Palestine
6 juillet 2010

Un technicien de téléphonie mobile inculpé d'espionnage pour « Israël »

13/07/2010   
 Un technicien travaillant pour une compagnie de téléphonie mobile au Liban a été inculpé mardi d'espionnage au profit d'Israël, a-t-on appris de source judiciaire.  
"Le procureur du gouvernement auprès du Parquet militaire Sakr Sakr a inculpé le détenu Charbel Kazzi de collaboration avec l'ennemi israélien, de lui avoir fourni des informations d'entrer dans le pays ennemi (Israël)", selon l'acte d'inculpation.  
Ceux qui collaborent avec Israël encourent une peine de prison à vie assortie de travaux forcés. Si le juge estime que cette collaboration a causé la mort, il peut demander la peine capitale.  
Fin juin, les services de sécurité avaient arrêté Kazzi, un employé de la compagnie Alpha, l'un des deux opérateurs de téléphonie mobile, soupçonné d'avoir fourni des informations à l'Etat hébreu à travers le réseau de télécommunications libanais.
Les autorités libanaises ont mené depuis avril 2009 une vaste opération qui a mené à l'arrestation de 70 agents présumés, dont des officiers de la police et de l'armée.
(AFP)
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Judaïsation d’AlQuds : timides critiques de l'UE et l'Autorité palestinienne

13/07/2010   
Alors que la judaïsation de l’est de Jérusalem AlQuds occupée se pousuit sans répit, la Commission européenne et l'Autorité palestinienne se sont contentés de dénoncer mardi les démolitions par l'entité sioniste de bâtiments palestiniens à Jérusalem-Est et les nouvelles autorisations en parallèle de constructions israéliennes, y voyant un obstacle à la paix.  
"Je dois exprimer ma profonde préoccupation au sujet des derniers développements à Jérusalem-Est", a déclaré à Bruxelles le président de l'exécutif européen, José Manuel Barroso, lors d'une conférence de presse au côté du Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad.
"Il s'agit d'initiatives qui sont contre-productives. Les colonies et la démolition d'habitation sont illégales, elles sont en infraction avec le droit international, elles constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre impossible une solution (de paix) à deux Etats", a-t-il ajouté.  
M. Fayyad a lui aussi critiqué les récentes décisions, à ses yeux "en contradiction avec la nécessité d'avoir un concept viable de solution à deux Etats", l'un palestinien regroupant la Cisjordanie et Gaza, l'autre israélien.  
Les autorités israéliennes ont procédé mardi à la démolition de trois bâtiments palestiniens en cours de construction dans le secteur oriental annexé de Jérusalem AlQuds occupée. Les structures, situées dans le quartier d'Issawiya, ont été rasées par ordre de la municipalité sous prétexte qu'aucun permis de construire n'avait été délivré.  
Dans le même temps, lundi, la municipalité israélienne de Jérusalem avait autorisé la construction de quatre immeubles comportant 32 appartements à Pisgat Ze'ev, un quartier de colonisation juive de Jérusalem-Est.   
Jérusalem et les colonies juives constituent une pomme de discorde majeure  dans les discussions entre Palestiniens et Israéliens.
Israël a proclamé Jérusalem sa "capitale éternelle et unifiée", alors que les Palestiniens veulent faire du secteur oriental de la ville la capitale de leur futur Etat.
La communauté internationale ne reconnaît ni l'annexion israélienne du secteur oriental de la Ville sainte, occupé depuis juin 1967, ni les colonies juives de Cisjordanie.
A noter que les critiques proférées contre l’entité sioniste ne l’on jamais dissuadée d’exécuter sa politique la confiscation des territoires palestiniens et leur annexion, après en avoir chassé ses propriétaires.
Pourtant ces critiques se répètent, sans jamais parvenir au stade de sanctions, mettant en doute la bonne foi de ceux qui les expriment.

Flottille: une députée arabe israélienne militante perd des privilèges

14/07/2010  
Une députée arabe israélienne a été privée mardi par le Parlement israélien de privilèges importants pour avoir pris part à une flottille d'aide étrangère qui tentait de briser le blocus de Gaza. 
A la suite d'un débat houleux, 34 parlementaires (contre 16) ont voté pour que Hanan Zouabi, une députée membre du parti nationaliste arabe de gauche "Balad", soit privée de son passeport diplomatique et des montants alloués par le Parlement en cas de frais de justice.
 Elle n'a désormais plus le droit de quitter le pays même en cas d'implication dans un crime.
"Il n'est pas surprenant de voir un Etat qui prive déjà un million de ses citoyens arabes de leurs droits fondamentaux, priver de ses droits un membre du Parlement qui représente fidèlement ses électeurs", a affirmé Zouabi devant le Parlement à l'issue du vote. 
"Vous n'avez pas votre place au sein de la Knesset israélienne, vous êtes indigne de posséder la nationalité israélienne et vous mettez dans l'embarras les citoyens d'Israël, la Knesset, la population arabe et votre famille", a affirmé de son côté Yariv Levin, un député du Likoud, le parti au pouvoir, selon des déclarations reprises par le site internet du quotidien Haaretz. 
Le 31 mai dernier, des commandos israéliens avaient intercepté une flottille humanitaire internationale, une opération qui a entraîné la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens, provoquant un tollé dans le monde entier.

Gaza: tirs d'obus israéliens sur un quartier de Gaza, 1 mort et cinq blessés

14/07/2010  
Une Palestinienne est tombée en martyr et cinq autres personnes ont été blessées lorque l'armée de l'occupation israélienne a tiré mardi au moins un obus de mortier sur Al Boureij, un quartier du centre de la bande de Gaza.
Selon des sources de sécurité palestiniennes, une femme a été tuée quand l'obus a touché sa maison. Cinq autres personnes ont été blessés et transportés à des hôpitaux.

Etalement israélien militaire au plus fort: F35, F15, radars, exercices...

13/07/2010  
Jamais Israël, depuis l’usurpation de la Palestine, ne s’était adonné à un tel étalement de son arsenal militaire. Chaque fois qu’il s’achète un nouvel armement, qu’il s’en fabrique un, voire qu’il envisage de s’en acquérir un nouveau, même sans être sûr de l’obtenir, une couverture médiatique est vite mise au point, au détail près. Même l’armement nucléaire, dont le secret avait pendant longtemps été soigneusement gardé n’a pu être épargné…
On croirait que l’entité sioniste n’a plus de secrets militaires.  
Cette fois-ci, et selon les deux quotidiens « Yediot Aharonot » et «  Jérusalem Post », l’armement convoité serait les avions de chasse F35, fabriqués par la Loockheed  Martin.
La semaine dernière, une allusion indirecte avait été évoquée, lors de la rencontre entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le secrétaire d’état américain de guerre Robert Gates à Washington,  faisant état de négociations pour l’achat d’armement super sophistiqué.  
Force est de constater qu’en parallèle,  les deux journaux ont pris le soin de rapporter que des expériences ont été effectuées la semaine dernière sur d’autres avions aussi perfectionnés, les F15, connus sous le nom de « l’aigle silencieux », pouvant transporter plus de missiles que les F35. Signalant bien entendu qu’elles ont été un succès.
Mais la particularité  des F35 réside selon les israéliens dans le fait qu’ils sont plus aptes à échapper au radar, et donc aux systèmes de défense antiaérien iranien. Raison invoquée pour en faire le principal de leur arsenal aérien.
Mais le grand inconvénient est qu’ils sont très chers : 130 millions de dollars l’appareil. Des négociations seraient en cours en vue d’en  baisser le prix. Si elles aboutissent, les appareils ne seraient pas livrés avant quatre années.  
S’agissant de l’étalement médiatique de son arsenal, l’entité sioniste avait évoqué les jours derniers le déploiement d’un système défensif : un radar de type Raz, fabriqué sur place, pouvant soi-disant capter les sites de lancement des roquettes et des missiles, et d’en transmettre les coordonnées  aux artilleries pour qu’elles puissent les bombarder.
Il est vrai que plus Israël s’arme,  plus il en parle. Cela fait depuis la guerre de juillet que cela perdure. Jusqu’à nous laisser douter qu’il parle plus qu’il ne s’arme.
Dans les apparences des mots employés, les menaces de guerre retentissent.  Indirectement, voire inconsciemment, les mises en garde seraient au même degré, dissuasives, en harmonie avec le principe selon lequel le fait de parler des préparatifs de la guerre servirait à l’éviter.
Effets indésirables : elles ont pour effet, chez les adversaires les plus obstinés, de les exhorter à se préparer eux aussi. A cet égard, le même phénomène est perçu du côté iranien.
Raison pour laquelle Israël use de tous ses moyens, de la carotte comme du bâton, pour couper court aux sources d’approvisionnement en armements des Iraniens. (Comme c’est le cas du système antiaérien russe S300). Croyant que sa supériorité militaire jouera en sa faveur. 
Mais il est des batailles où les armements les plus sophistiqués paraissent impuissants, et durant lesquelles seuls les bras des hommes, leur obstination et la justesse de leur cause décident de leur cours. 

La Turquie relève le défi

mercredi 14 juillet 2010 - 05h:56
Ramzy Baroud
Recep Tayyip Erdogan a brisé un tabou, celui de na pas qualifier publiquement Israël pour ce qu’il est : un état violent, en dehors du Droit, et bénéficiant d’une impunité scandaleuse. Et à présent Israël voue une haine sans borne à l’égard de la Turquie, analyse Ramzy Baroud.
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Manifestants turcs brûlant le drapeau israélien
« Même les despotes, les gangsters et les pirates ont un minimum de sensibilité et suivent quelques préceptes moraux. »
Cette affirmation a été faite par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan dans un récent discours, à la suite de l’attaque mortelle du 31 mai par des commandos [israéliens] contre la flottille d’aide humanitaire se rendant à Gaza. Selon Erdogan, Israël n’adhère même pas au code de conduite adopté même par les pires des criminels.
La déclaration indique par elle-même le clivage politique important qui existe actuellement au Moyen-Orient. Bien que ce clivage ne soit pas entièrement nouveau, on peut penser qu’il pourrait maintenant durer. Pour reprendre la propre évaluation d’Erdogan des retombées politiques qui ont suivi l’attaque israélienne, les dommages sont « irréparables. »
D’innombrables analyses ont été faites dans le sillage de l’attaque israélienne longuement préméditée et calculée contre le navire turc Mavi Marmara qui a coûté la vie à neuf personnes, tous des militants pacifistes turques.
Dans l’article du quotidien israélien Haaretz : « Tournant stratégique de la Turquie, erreurs tactiques israéliennes », Ofra Bengio suggérait que la position de la Turquie était purement stratégique. Mais elle critiquait également Israël pour avoir poussé la Turquie plus loin et plus vite « vers le monde arabe et musulman. »
Dans l’hebdomadaire turc Zaman de cette semaine, Bulent Kenes écrit : « À la suite de Davos (où le premier ministre turc a claqué la porte d’un débat télévisé avec le président israélien Shimon Peres, après l’avoir accusé, lui et Israël d’être des assassins), le mythe selon lequel Israël est intouchable a été détruit par Erdogan, et depuis Israël voue une haine sans borne à l’égard de la Turquie. »
En fait, l’incident de Davos est important non pas parce qu’il démontre qu’Israël peut être critiqué, mais plutôt parce que c’est la Turquie - et pas un Etat que l’on puisse facilement rejeter - qui a osé exprimer une telle critique.
Écrivant dans le Financial Times sous le titre « Erdogan se tourne vers l’Est dans un délicat exercice d’équilibre », David Gardner place le virage politique de la Turquie dans un contexte européen. Il résume cette pensée dans une citation reprise du secrétaire américain de la défense, Robert Gates lui-même : « S’il y a quelque chose de vrai dans le fait que la Turquie se déplace vers l’Est, c’est en grande partie parce qu’elle y a été poussée, et poussée par certains membres de l’Europe qui refusent d’attribuer à la Turquie le type de lien organique vers l’Occident que la Turquie a demandé. » Mais ce que beaucoup d’analystes ont négligé, c’est le contexte politique et historique, non seulement celui concernant Israël et la Turquie, mais celui de toute la région et de tous ses acteurs, y compris les États-Unis eux-mêmes. Seul ce contexte peut nous aider à comprendre la logique qui supporte le comportement apparemment instable et incohérent d’Israël.
En 1996, les responsables israéliens apparaissaient très confiants. Un groupe de politiciens néo-conservateurs américains avaient mis au point une feuille de route pour Israël qui consistait à assurer une domination totale sur le Moyen-Orient. Dans le document intitulé « Une rupture claire : une nouvelle stratégie pour sécuriser la région », la Turquie était mentionnée à quatre reprises. Chaque référence voiyait le pays comme un moyen de « contenir, déstabiliser et faire reculer certaines .. (menaces) les plus dangereuses » pour Israël. Cette « vision » servait en fait d’épine dorsale à la stratégie globale exploitée par les États-Unis, ceux-ci s’étant lancés ensuite dans leurs aventures militaires au Moyen-Orient.
Frustré par l’échec américain à remodeler la région et éliminer sans distinction tout et n’importe quoi qu’Israël pourrait percevoir comme une menace, Israël a pris les choses en mains. Mais en 2006 et entre 2008 et 2009, la surprise a été grande, la puissance de feu supérieure ne garantissant plus la victoire militaire. Pire encore, bien qu’Israël ait une fois de plus démontré sa capacité à infliger des dommages incalculables aux populations et aux infrastructures, l’armement israélien n’était plus stratégiquement efficace. En d’autres termes, l’avantage militaire d’Israël ne pouvait plus se traduire en gains politiques, et ce fut un véritable basculement.
Les dirigeants israéliens ont eu beaucoup de questions à débattre ces dernières années. Les États-Unis, les plus fidèles bienfaiteurs d’Israël, sont placés maintenant dans une situation de gestion de crise en Irak et en Afghanistan, luttant sur tous les fronts, qu’ils soient politiques, militaires ou économiques. Ce recul a en outre encouragé les opposants d’Israël qui ne sont plus intimidés par l’épouvantail [bogyman] américain. Les tentatives désespérées d’Israël pour atteindre ses grands objectifs en utilisant sa propre armée ont également échoué, et misérablement.
Avec des options qui tendent à se réduire, Israël comprend maintenant que la bande de Gaza est sa dernière carte, la fin du siège ou la fin des tueries pouvant être interprétées comme un autre signe supplémentaire de faiblesse politique, un risque qu’Israël n’est pas prêt à courir.
La Turquie, d’autre part, se battait - et surtout gagnait - ses propres batailles. La démocratie en Turquie n’a jamais été en aussi bonne santé et aussi significative qu’elle l’est aujourd’hui. La Turquie a également assoupli sa poursuite de la carotte de l’adhésion à l’UE, compte tenu notamment de l’attitude arrogante de certains membres de l’UE qui perçoivent la Turquie comme trop grande et trop musulmane pour être digne de confiance. La Turquie avait besoin de nouveaux programmes, de nouvelles options et d’une stratégie plus diversifiée.
Mais c’est là que de nombreuses analyses ont mal tourné. Le gouvernement populaire de la Turquie n’a pas voulu s’impliquer au Moyen-Orient pour chercher la bagarre. Au contraire, le gouvernement turc depuis des années tente de s’impliquer en tant que conciliateur, que médiateur entre les différentes parties. Donc, oui, le changement politique de la Turquie était en grande partie stratégique, mais ce n’était pas mal intentionné.
Cette implication turque non souhaitée est cependant très contrariante pour Israël. La nouvelle approche de la Turquie a augmenté l’agitation en Israël, son statut ne se limitant plus à être celui de l’invité - dans des pourparlers indirects entre la Syrie et Israël, par exemple. Au lieu de cela la Turquie a commencé à adopter des positions politiques de plus en plus solides et déterminées. D’où l’épisode de Davos->http://www.info-palestine.net/article.php3 ?id_article=6027].
En participant à un tel niveau à la Flottille de la liberté pour Gaza, avec l’intention ferme de briser le blocus, la Turquie a augmenté son implication au-delà de ce qui est tolérable pour Israël. Par conséquent Israël devait apporter une réponse décisive afin d’envoyer un message à la Turquie - et à quiconque d’autre - de ne pas franchir la ligne de ce qui n’est pas acceptable. On constate avec ironie que les néo-conservateurs à l’origine du document « Une claire rupture » envisageaient une violation par Israël, avec l’aide de la Turquie, des frontières politiques et géographiques de ses voisins. Mais 14 ans plus tard c’est la Turquie - avec des représentants de 32 autres pays - qui est venue avec une armada pacifique « violer » ce qu’Israël considère comme son domaine réservé.
La réponse israélienne, aussi sanglante qu’elle fût, ne peut être comprise que dans ce contexte plus large. Les déclarations faites par Erdogan et le soutien populaire dont bénéficie son gouvernement montrent que la Turquie a décidé de relever le défi d’Israël. Le gouvernement américain s’est révélé inefficace et l’otage - grâce au lobby [pro-israélien américain - des objectifs israéliens en faillite dans la région. Par une ironie du sort, ce sont maintenant les néo-conservateurs qui sonnent la charge contre la Turquie, le pays même qu’ils voulaient voir devenir l’allié prêt à tout d’Israël et de sa vision apocalyptique.
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Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international syndiqué et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com.
Traduction de l’anglais : Claude Zurbach
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Boycotter Israël : une stratégie, pas un principe

mercredi 14 juillet 2010 - 05h:58
Neve Gordon
Counterpunch
Il y a énormément de malentendus sur le BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions). Comme John Berger l’a expliqué il y a quelques temps, BDS n’est pas un principe, mais une stratégie ; ce n’est pas Israël qui est visé, c’est sa politique ; si la politique change (dans le bon sens), le BDS prendra fin.
BDS n’est pas davantage une solution particulière au conflit israélo-palestinien, c’est l’exigence qu’Israël se mette en conformité avec le droit international et les résolutions de l’ONU. Par conséquent, c’est quelque chose que vous pouvez soutenir, que vous soyez favorable à la solution à deux Etats ou à un Etat unique. Que vous pouvez soutenir, même si vous êtes sioniste. Si BDS existe, c’est parce qu’on a réalisé, après des années d’expérience, que l’occupation ne prendra fin que lorsque Israël aura compris que cette occupation a un prix.
En un sens, le fait qu’un boycott soit nécessaire est une marque de faiblesse après la polarisation et la marginalisation de la gauche en Israël. D’une part, nous avons plus ou moins utilisé toutes les autres armes dont nous disposions dans l’arsenal de la résistance non violente, et la situation sur le terrain n’a fait qu’empirer. D’autre part, nous assistons au développement d’une mentalité à fond fasciste en Israël. Je suis, par exemple, extrêmement inquiet de voir à quel point l’espace pour le débat public s’est réduit en Israël.
L’un des moyens d’étouffer toute contestation, c’est d’exiger la loyauté ; c’est ainsi que l’un des slogans qu’on entend partout actuellement, c’est « pas de citoyenneté sans loyauté ». Ce slogan montre l’envers de l’idée républicaine que c’est l’Etat qui doit être loyal à l’égard de ses citoyens, et que c’est à lui qu’on doit demander des comptes pour les inégalités et les injustices. C’est la manifestation d’une inversion totale de la relation républicaine entre l’Etat et la loyauté et l’adoption, au profit d’une logique pareille à celle dont a fait preuve l’Italie de Mussolini. Elle fait partie - comme Gramsci l’a dit autrefois (Gramsci : écrivain, membre fondateur du Parti communiste italien, emprisonné par Mussolini - ndt) -, elle fait partie des symptômes morbides de notre temps.
L’une des manifestations de ces symptômes est cette attitude de plus en plus violente contre toute forme de contestation en Israël. J’ai reçu des menaces de mort après mes critiques sur le fiasco de la Flottille comme jamais auparavant. Quand je traverse le campus, des gens me demandent pour plaisanter si je porte un gilet pare-balles. Ces plaisanteries ont une connotation menaçante. Il n’est donc pas surprenant que seulement trois professeurs en Israël soutiennent publiquement le boycott ; beaucoup d’autres qui sont pour se tiennent à carreau parce que soutenir le BDS n’est pas vu comme une forme légitime de critique et ceux qui le soutiennent risquent d’être sanctionnés.
Et pourtant, le sentiment existe que les partisans du gouvernement vont trop loin. Ils ne s’en prennent pas seulement à la gauche radicale, mais pratiquement à quiconque exprime la plus timide critique de la politique du gouvernement. Il y a un ou deux mois, un principal de lycée qui s’opposait à ce que des officiers de l’armée viennent parler à ses élèves s’est fait carrément démolir. Il est clair que l’indignation de tant d’universitaires israéliens devant les attaques contre la liberté universitaire n’a que peu à voir avec le boycott, mais plutôt avec la tentative de réduire au silence toute forme de critique. Il y a un sentiment croissant que le débat public en Israël se réduit considérablement. Par exemple, le doyen de l’université de Haïfa qui, avec courage, a critiqué le ministre de l’Education et l’attaque en cours contre la liberté universitaire, n’est pas pour le moins un homme de gauche, il est simplement un homme scandalisé par les évolutions actuelles. Il ne soutiendrait jamais par ailleurs ma position sur le boycott.
(JPG) Neve Gordon est président du département Politique et Gouvernement à l’université de Ben-Gurion du Néguev et auteur de L’occupation d’Israël (Presse Université de Californie - 2008).
12 juillet 2010 - Counterpunch - traduction : JPP
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Le village d’al-Walajah, en Cisjordanie, redoute d’être emmuré

publié le mardi 13 juillet 2010
Selim Saheb Ettaba

 
al-Walajah « est le seul village de Cisjordanie qui sera complètement entouré par le mur »
Omar Hajaj montre le futur tracé de la barrière qui transformera sa maison en « cage de zoo ». Autour du village d’al-Walajah, promis à l’encerclement total par le mur israélien, monte le ronronnement des bulldozers. Une profonde tranchée sépare désormais al-Walajah, dans le sud de la Cisjordanie, des terres du monastère de Crémisan. Les travaux sur cette partie inachevée de la « barrière de sécurité » israélienne ont repris en avril après plusieurs années d’interruption. « (Le 5 juin) j’ai reçu un appel des ministères de l’Intérieur et de la Défense pour me fixer un rendez-vous chez moi le jour même », raconte Omar Hajaj, dont la terrasse offre une vue unique sur Jérusalem et le quartier de colonisation de Gilo. « Ils m’ont expliqué qu’il y aurait une barrière électronique de 15 mètres de long et 5 mètres de haut entre le mur et ma maison », ajoute ce père de trois enfants, dont la demeure se situera du côté « israélien », coupée du village. « Ils m’ont dit : "On autorisera les visites de la famille et des amis, mais tu devras répondre d’eux" », poursuit Omar Hajaj. « Il y aura deux portes pour sortir, mais elles ne devront jamais être ouvertes en même temps », ajoute-t-il, stylo et cahier à la main. « Ceux qui apercevront ma maison clôturée par une barrière auront l’impression de voir un zoo avec des animaux en cage », ricane-t-il.
Complètement dépendant, en particulier pour les services de santé, de la ville palestinienne voisine de Bethléem, al-Walajah « est le seul village de Cisjordanie qui sera complètement entouré par le mur », explique Willow Heske, une porte-parole de l’ONG Oxfam, qui conduit un projet pour aider les 2 000 habitants à s’organiser.
La barrière sépare les vivants, mais aussi les morts. Ahmad Saleh Barghouth attend le 25 juillet une décision de la justice israélienne sur son recours pour que la barrière contourne la partie de son verger où reposent ses parents et sa grand-mère. « C’est le cimetière familial », souligne cet agriculteur sexagénaire aux cheveux et à la moustache blancs, « nous sommes musulmans, mais mon frère a épousé une chrétienne, c’est le seul endroit où ils pourront être enterrés ensemble ».
Des rubans bleus accrochés marquent le tracé de l’ouvrage. « Cet arbre menaçait-il les occupants (israéliens) ? » s’empourpre-t-il devant un pin abattu il y a près d’un mois, arraché avec des dizaines d’autres arbres, dont de nombreux oliviers, pour dégager le terrain. Al-Walajah se targue d’abriter le plus vieil olivier de Palestine, un arbre noueux de 5 000 à 7 000 ans. Mais la perspective de la construction du mur menace l’existence même de la localité, accuse le président du conseil local, Saleh Helmi Khalifa. « Tous les jeunes parlent de quitter le village pour aller à Bethléem et ne plus être enfermés. » Il réfute l’argument selon lequel la barrière, dont l’édification a commencé en 2002 à la suite d’une vague d’attentats palestiniens, protégerait la population israélienne. « L’arrêt des attentats-suicide est avant tout une décision palestinienne. La preuve : le mur n’est pas encore achevé, et il n’y a plus d’attentats », argumente Saleh Helmi Khalifa. Plus de 400 des 709 km prévus de la barrière, constituée alternativement de barbelés, de fossés, de clôtures électroniques équipées de senseurs ou de murs de béton, ont été achevés.
« Le mur est l’une des manifestations les plus laides de la colonisation », a affirmé le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, dans un communiqué publié à l’occasion de l’anniversaire de l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ) du 9 juillet 2004 jugeant sa construction illégale et exigeant son démantèlement. Selon lui, « il s’agit d’un accaparement de terres déguisé en mesure de sécurité et destiné à permettre aux colonies illégales de Cisjordanie et de Jérusalem-Est de s’étendre ».
AFP, relayé par l’Orient le Jour

Négociations : Abbas garde le cap

Ecrit par PNN
13/07/2010 
Ramallah - PNN -  Le Président palestinien Mahmoud Abbas maintient sa position : il ne rencontrera pas le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou pour des négociations de paix directes sans pré-conditions.
Abbas se dit prêt à entrer dans les pourparlers uniquement si ceux-ci reprennent là où ils avaient été laissés en 2008 et qu’un gel des constructions juives à Jérusalem-est internationalement mandaté est mis en place.
La semaine dernière, Netanyahou affirmait lors de sa rencontre avec le Président américain Barack Obama que les pourparlers directs devaient débuter sans pré-conditions. Si c’était le cas, un accord de paix pourrait être ébauché en moins d’un an, selon lui.
Pour Abbas, il est difficile de maintenir sa position, alors qu’Obama pousse de plus en plus fort en direction d’une résolution du conflit. Obama assurait ainsi la semaine dernière à Abbas qu’il ferait tout son possible afin d’assurer l’existence d’un Etat palestinien.
Cette semaine, Abbas entendra les propositions israéliennes de la bouche de l’envoyé américain au Moyen-Orient.  Israël envisage d’étendre le rôle des forces de sécurité palestiniennes dans les villes de Cisjordanie, ainsi que des nouveaux retraits de check-points afin d’augmenter la liberté de mouvement des personnes et des biens. Dans cette optique, le chef du Shin Bet (agence de sécurité intérieure israélienne) Youval Diskin a récemment passé une journée dans la ville de Djénine en Cisjordanie, afin de renforcer les liens avec l’Autorité Palestinienne.
Mais d’un autre côté, le Premier ministre a affirmé qu’il ne céderait sur aucune partie de la ville de Jérusalem, et n’a présenté aucun plan sur les frontières.
Pour les Palestiniens, les frontières de 1967 doivent constituer la base des négociations. Mais ils sont prêts à des échanges de terres permettant à Israël de garder certaines de ses plus grandes colonies, bâties après 1967 sur les territoires occupée.
Le ministre des Affaires étrangères israélien Avigdor Lieberman a proposé dimanche une sorte d’échange en vue d’un accord de paix: remettre aux Palestiniens les zones dans lesquelles vivent les citoyens arabes d’Israël en échange des colonies juives en Cisjordanie.

Beit Yonatan: l’injustice se poursuit

Ecrit par PNN 
14/07/2010 
PNN – 29 mois se sont écoulés depuis l’ordre d’évacuation prononcé par le tribunal à l’intention des habitants juifs du bâtiment Beit Yonatan à Jérusalem-est. Mais sur le terrain, aucun changement. 
La raison à cela: un refus de la police israélienne de faire appliquer l’ordre de la cour prononcé par le procureur-général Menachem Mazouz.
Mardi, le chef de la police israélienne David Cohen a reçu une lettre de l’avocat de la ville de Jérusalem Yossi Havilio demandant à la police de Jérusalem d’arrêter une date pour l’expulsion.
 L’ironie de l’histoire est que la municipalité de Jérusalem a mené de nombreuses expulsions d’habitants arabes ainsi que des demolitions de leurs maisons, avec l’aide de la police.
Dans de telles circonstances, la non-application de l’ordre pour Beit Yonatan est susceptible de créer un « dur sentiment de discrimination » et d’ « endommager sévèrement l’autorité de la loi. »
De son côté, la police affirme ne rien pouvoir faire tant que se poursuit le conflit entre le maire de Jérusalem Nir Barkat et Havilio pour savoir si l’ordre doit être mis en application.

Israël rase 3 maisons palestiniennes et approuve la constructions dans les colonies

Ecrit par Ghassan Bannoura-PNN
13/07/2010  
Ghassan Bannoura – PNN – La municipalité israélienne de Jérusalem a démoli mardi trois maisons appartenant à des Palestiniens dans le quartier d’Isawyia, près de la Vieille Ville. 
Argument de la municipalité : ces maisons ont été construites sans permission.
Mais depuis le début de l’occupation de Jérusalem-est en 1967, Israël ne délivre des permis de construire aux Palestiniens que rarement. Alors que les colonies israéliennes dans la ville et dans sa périphérie se multiplient, à l’encontre de la législation internationale.
Ce matin, les bulldozers ont chassé les familles Abu Ramlyiah, Nasser et Abdullah, avant de raser leurs maisons. Durant la démolition, les propriétaires des bâtiments et les familles ont affronté les forces israéliennes. De nombreuses femmes et enfants ont subi de légères blessures alors que les soldats utilisaient des bâtons et les crosses de leurs armes pour expulser les personnes de leurs domiciles.
Aujourd’hui, des médias israéliens rapportaient que le comité de construction de la municipalité de Jérusalem avait approuvé la construction de 32 maisons dans la colonie de Pisgat Ze’ev, à Jérusalem-est.
La municipalité a déclaré que 48 nouvelles maisons devraient voir le lancement de leur construction approuvé la semaine prochaine. Ces maisons feront partie d’un ensemble de 200 nouvelles unités de logement qui sera bâti cette année dans la colonie. 

Le cargo d'aide libyen a repris sa route vers Gaza (Fondation Kadhafi)

14/07/2010 | 11h36
Le cargo d'aide libyen a repris mercredi matin sa route vers Gaza après avoir été contraint à l'arrêt en raison d'une avarie, tandis que des navires de la marine israélienne tentaient de lui barrer la route, selon la Fondation Kadhafi qui a affrété le bateau. 

Israël : vote en faveur d'un référendum en cas de retrait territorial

14/07/2010 | 11h32
Une commission parlementaire israélienne a voté mercredi en faveur d'un projet de loi imposant un référendum préalable à tout éventuel retrait de Jérusalem-Est et du plateau du Golan, des territoires annexés par Israël, selon une source parlementaire.
"Le projet de loi sur le référendum a été voté mercredi à 5 voix contre 2", a affirmé à l'AFP une responsable de la commission.
Ce projet devrait être approuvé à une large majorité en deuxième et troisième lecture lors d'une session plénière de la Knesset (Parlement) prévue la semaine prochaine, pour avoir force de loi.
Il vise à renforcer les adversaires d'un éventuel retrait du Golan, conquis sur la Syrie en juin 1967 et annexé en 1981, en cas de traité de paix avec Damas.
Le texte prévoit que tout traité prévoyant un tel retrait devra être préalablement approuvé par la majorité absolue du Parlement, soit 61 voix sur les 120 députés de la Knesset.
S'il est approuvé par la Knesset, le traité devra ensuite être soumis à un référendum populaire dans les 80 jours, précise le projet de loi.
L'annexion du Golan et de Jérusalem-est n'a pas été reconnue par la communauté internationale.
La Syrie réclame la restitution pleine et entière du Golan dans le cadre d'un traité de paix avec Israël. De leur côté, les Palestiniens veulent faire du secteur oriental de Jérusalem, occupé et annexé en 1967, la capitale de leur futur Etat. 

Une nouvelle coalition pourrait être nécessaire en Israël pour faire aboutir le processus de paix

14/07/2010
Un changement de coalition pourrait être nécessaire en Israël pour faire aboutir le processus de paix avec les Palestiniens, a estimé un ministre israélien. « Nous devons aller vers des négociations directes (avec les Palestiniens) sur les sujets essentiels, et plus sur les petits détails », a déclaré à Washington le travailliste Avishai Braverman, ministre des Minorités du gouvernement Netanyahu. « C'est dans l'intérêt de l'État d'Israël d'avancer courageusement », a insisté M. Braverman, qui a appelé les deux parties à « changer le jeu » afin de surmonter les réticences à la paix.
M. Braverman a également affirmé que « le soutien » des États-Unis, des Européens et des Arabes serait décisif dans la phase à venir des négociations. 

La rencontre Netanyahu-Moubarak reportée à dimanche

14/07/2010
La rencontre entre le président égyptien Hosni Moubarak et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, prévue aujourd'hui, a de nouveau été repoussée (elle devait avoir lieu hier) et doit avoir lieu dimanche, a-t-on appris de sources officielles égyptienne et israélienne. Il s'agira de la cinquième visite en Égypte du Premier ministre israélien depuis son retour à ce poste en avril 2009.
D'après une source proche de la présidence égyptienne, une rencontre de M. Moubarak avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, prévue jeudi, a également été reportée. M. Abbas est désormais attendu samedi au Caire.

Israël démolit trois maisons palestiniennes

14/07/2010
Les autorités israéliennes ont procédé hier à la démolition de trois maisons palestiniennes, dont une habitée, dans le secteur oriental annexé de Jérusalem, selon la police et des témoins. Les bâtiments, situés dans le quartier d'Issawiya, ont été rasés par ordre de la municipalité sous motif qu'ils n'avaient pas reçu de permis de construire. La police, déployée sur les lieux en raison du risque d'affrontements avec des protestataires palestiniens, n'a pas eu à intervenir, a précisé un porte-parole de la police.
Des milliers de maisons palestiniennes dans la partie orientale de Jérusalem sont menacées de destruction car construites sans permis des autorités israéliennes.
La Commission européenne et l'Autorité palestinienne ont dénoncé hier ces démolitions ainsi que des nouvelles autorisations en parallèle de constructions israéliennes, y voyant un obstacle à la paix.
Lundi, la municipalité israélienne de Jérusalem avait autorisé la construction de quatre immeubles comportant 32 appartements à Pisgat Zeev, un quartier de colonisation juive de Jérusalem-Est. Un porte-parole de la mairie a affirmé qu'une commission de planification municipale avait autorisé la construction de 100 maisons, dont une partie dans des quartiers arabes.
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Face-à-face israélo-libyen au large de Gaza

14/07/2010
Israël s'est dit prêt hier soir à intercepter un cargo d'aide libyen en route pour Gaza si le bateau tente de forcer le blocus maritime du territoire palestinien. Selon la Fondation Kadhafi pour Gaza, qui a affrété le bâtiment, les autorités israéliennes ont lancé un ultimatum pour qu'il se détourne de son cap avant l'aube. « Sinon, elles menacent d'intercepter le bateau avec leur marine de guerre », a déclaré à l'AFP un représentant de la fondation libyenne à bord, Machallah Zwei, joint par téléphone satellitaire. Selon M. Zwei, le capitaine du cargo a répondu que « la question va être étudiée par les responsables du navire avant de donner une réponse ». Toutefois, un porte-parole militaire israélien à Jérusalem a démenti l'existence d'un ultimatum, ajoutant qu'Israël avait seulement « adressé (au navire) une clarification sur ce qu'il savait déjà, à savoir qu'il ne peut pas aller à Gaza ».
Selon la Fondation Kadhafi, les pressions se sont accentuées hier sur le propriétaire grec et le capitaine de l'Amalthéa afin de les pousser à changer de route. « La fondation a reçu une lettre de la compagnie propriétaire du navire confirmant les pressions exercées sur eux », a affirmé l'organisation sur son site Internet, sans préciser la nature ou l'origine de ces pressions. « Le propriétaire du navire a affirmé qu'il ne cédera pas aux pressions, tout en notant qu'il n'avait pas l'intention d'entrer dans une confrontation », a souligné la fondation qui a appelé toutes les parties « à permettre au navire d'atteindre sa destination finale ».
« La marine israélienne a commencé des préparatifs pour arrêter le navire s'il tente de violer le blocus maritime », a par ailleurs confirmé un autre porte-parole de l'armée, en précisant qu'un contact radio avait été établi avec le bateau libyen.
Hier, à la mi-journée, le cargo Amalthéa, parti samedi soir de Grèce, était à 130 milles marins (près de 240 km) de la bande de Gaza, où il devait accoster ce matin. « Nous avons expliqué aux autorités israéliennes que notre destination initiale était Gaza et que nous n'étions pas là pour faire de la provocation », a expliqué M. Zwei. Selon la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, l'Amalthéa est « chargé de deux mille tonnes d'aide humanitaire sous forme de nourriture et de médicaments ». Outre 12 membres d'équipage de diverses nationalités, neuf personnes (six Libyens, un Nigérien, un Marocain et un Algérien) sont à bord, selon l'agent maritime de l'Amalthéa.
Ces derniers jours, Israël a déployé d'intenses efforts diplomatiques pour que le cargo libyen détourne sa route vers l'Égypte, mais a averti qu'il n'hésiterait pas à l'arraisonner s'il maintenait le cap sur Gaza. L'État hébreu, qui a dénoncé « une provocation superflue », espère prévenir une réédition du récent fiasco de sa marine dans les eaux internationales au large de Gaza. Le 31 mai dernier, des commandos israéliens avaient intercepté une flottille humanitaire internationale qui s'efforçait de « briser » le blocus israélien, une opération mal préparée et exécutée qui a entraîné la mort de neuf militants turcs propalestiniens, soulevant un tollé dans le monde entier.
Les Israéliens, qui veulent escorter le bateau libyen dans leur port d'Ashdod (Sud) pour y décharger sa cargaison, disent craindre l'importation massive d'armes et de matériel de guerre pour justifier leur blocus maritime de Gaza. Toutefois, à la suite de l'incident du 31 mai, sous forte pression internationale, Israël a assoupli son embargo terrestre contre Gaza en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire par les islamistes du Hamas en juin 2007.
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Israël redoute « des tunnels creusés par le Hezbollah » à la frontière

14/07/2010
Le quotidien israélien Jerusalem Post a souligné dans son édition d'hier que « l'armée israélienne craint que le Hezbollah ne soit en train de creuser des tunnels du Liban vers Israël, et ce dans le but d'attaquer des colonies au nord de l'État hébreu, notamment Shlomé ».
« L'armée israélienne craignait déjà que le Hezbollah n'attaque et n'enlève des soldats comme il l'a déjà fait par le passé. Aujourd'hui l'armée s'inquiète que des terroristes franchissent la frontière vers Israël à travers ces tunnels et qu'ils se barricadent dans les maisons de certaines colonies à la frontière », rapporte le Jerusalem Post.
Le quotidien souligne aussi que « les militaires israéliens craignent que le Hezbollah ne plante des explosifs à l'intérieur de ces tunnels à proximité de barrages de l'armée, comme ce fut le cas à Gaza en 2004, quand une bombe plantée dans un tunnel par le Hamas avait fait 5 morts ».
« Les officiers de l'armée israélienne déployés à la frontière avec le Liban s'inquiètent du fait que le Hezbollah, lors de ses prochaines attaques, n'utilise pas uniquement des roquettes, mais qu'il entreprenne simultanément des attaques pour enlever des soldats et s'infiltrer dans les colonies à la frontière », note le quotidien hébreu.
Pour la première fois la semaine dernière, l'armée israélienne avait divulgué des cartes relatives aux positions et aux munitions du Hezbollah dans les villages du Liban-Sud.
« Israël, selon le Jerusalem Post, ne croit pas que le Hezbollah s'intéresse actuellement à mener une guerre, mais pense que le parti de Dieu projette jusqu'à présent de venger l'assassinat de Imad Moghniyé. » 

Condamnation à mort d’un « espion » pour le compte d’Israël, le jour anniversaire de l’agression de l’été 2006

14/07/2010
Ali Mantache écoutant le juge Nizar Khalil prononçant la sentence 
de mort.Photo Nasser Traboulsi
Ali Mantache écoutant le juge Nizar Khalil prononçant la sentence de mort.Photo Nasser Traboulsi
Le Libanais Ali Hassan Mantache, coupable de collaboration avec Israël, a été condamné à mort hier par le tribunal militaire permanent. Cette condamnation coïncide avec la quatrième commémoration du déclenchement de la guerre de juillet-août 2006, ce qui n'est certainement pas un hasard. Elle est symbolique de l'intention des autorités d'appliquer les peines de mort prononcées, estime-t-on.
« Mantache a été condamné à mort par le président du tribunal militaire, le général Nizar Khalil, après avoir été déclaré coupable de collaboration avec Israël et d'avoir fourni des informations sur certaines cibles », précise-t-on de source judiciaire.
« Israël a profité de ces informations lors de son agression sur le Liban en juillet 2006, provoquant la mort de martyrs et des blessés parmi les militants et les civils », ajoute la source.
C'est la deuxième condamnation à mort d'un agent présumé depuis la vaste opération lancée par les autorités en avril 2009 contre des réseaux d'« espions ».
La première condamnation, celle d'un ancien officier des Forces de sécurité intérieure (FSI), Mahmoud Kassem Rafeh, 63 ans, remonte à février dernier.
Ali Mantache (53 ans) a été arrêté en mai 2009. Il s'agissait d'un boucher qui avait fourni des informations utilisées par Israël lors de la guerre de l'été 2006 contre le Hezbollah.
Par ailleurs, un technicien travaillant pour la compagnie alpha, l'un des deux opérateurs de téléphonie mobile au Liban, a été inculpé d'espionnage au profit d'Israël, selon la même source judiciaire.
« Le procureur du gouvernement près le parquet militaire Sakr Sakr a inculpé le détenu Charbel Azzi de collaboration avec l'ennemi israélien, de lui avoir fourni des informations et d'entrée dans le pays ennemi », selon l'acte d'inculpation.
Ceux qui collaborent avec Israël encourent une peine de prison à vie assortie de travaux forcés. Si le juge estime que cette collaboration a causé la mort, il peut demander la peine capitale.
Azzi a été arrêté fin juin et est soupçonné d'avoir fourni des informations à l'État hébreu à travers le réseau de télécommunications.
La vaste opération menée depuis 2009 a abouti à l'arrestation de 70 agents présumés, dont des officiers de la police et de l'armée.

L'occupation construit de nouvelles unités coloniales à al-Qods occupée

[ 13/07/2010 - 09:43 ]
Al-Qods occupée – CPI
La municipalité de l'occupation israélienne dans la ville occupée d'al-Qods a permis, le lundi 12/7, la construction de nouvelles unités coloniales dans la partie est de la ville, selon les déclarations des responsables sionistes.
Cette annonce vient sous l'ombre des appels américains et sioniste à entamer les négociations directes avec l'autorité du Fatah, à Ramallah.
Le porte-parole du chef de la municipalité de l'occupation, à al-Qods, Nir Barakat a dit que la commission de la planification et de la colonisation à la municipalité a permis la construction de 20 nouvelles unités coloniales dans la colonie de "Bisgat Zeev", qui est la plus grande colonie sioniste dans la partie est de la ville sacrée.
Il a ajouté que la commission a approuvé, hier lundi, plus de 100 demandes pour obtenir des autorisations de construction dans différentes régions d'al-Qods occupée, notamment dans les quartiers arabes.
Ce pas vient simultanément avec une série de rencontre des dirigeants du mouvement Fatah et de l'autorité à Ramallah avec des responsables sionistes au milieu d'un refus populaire.

Le Hamas condamne la visite de Diskin aux sièges des milices d’Abbas

[ 13/07/2010 - 10:09 ]
Damas - CPI

Le Hamas a condamné les opérations de coordinations sécuritaires entre l'autorité du Fatah et les forces de l’occupation sioniste qui se multipliées dernièrement dont la plus récente était la visite du chef du «Shin Bet», Yuval Diskin et un certain nombre d'agents de la sécurité sioniste au siège de M. Abbas, à Ramallah, et des services de la sécurité de l'autorité du groupe d'Oslo, à Jénine.
«Nous considérons les coordinations sécuritaires avec l'occupation qui ciblent la résistance palestinienne et les gens honnêtes de notre peuple pour protéger la sécurité de l'occupation et ses colons, comme un crime odieux et un coup perfide au dos du peuple palestinien s'expose aux pires mutilations, détentions, assassinats et expulsion des habitants d'al-Qods par ces officiers sionistes», a déclaré le Hamas dans un communiqué publié par son bureau d'Information, le lundi 12/7.
Le Hamas a appelé à l'arrêt des coordinations sécuritaires avec l'occupation qui a transformé l'autorité du groupe d'Oslo et sa sécurité à un serviteur et subordonné des services de l'occupation en échange d'illusions politiques, et des avantages personnels au détriment de la sécurité et des droits du peuple palestinien.

Les forces occupantes ferment al-Aghwar et installent des barrages militaires

[ 13/07/2010 - 10:24 ]
Ramallah – CPI

 Les forces de l'occupation israélienne ont fermé, le lundi à minuit 12/7, la région d'al-Aghwar en Cisjordanie occupée en l'annonçant une région militaire fermée, et en installant des barrages militaires à l'entrée d'Ariha, al-Aouja, et sur toutes les routes qui conduisent vers al-Aghwar centrale et nord, sous prétexte d'avoir reçu des alertes dans la région.
Des citoyens palestiniens ont affirmé que des dizaines de soldats sionistes se sont installés sur les barrages militaires en lançant une campagne de fouille contre es voitures palestiniennes et examinant les cartes d'identité des passagers.
Dans le même contexte, des adolescents palestiniens ont lancé, la nuit dernière, quatre bouteilles Molotov sur les voitures des colons sionistes près de la ville de Ramallah, au milieu de la Cisjordanie occupée.
Un porte-parole militaire sioniste a dit qu'une bouteille Molotov a été lancée sur une voiture sioniste au carrefour d'Aboud, au nord-ouest de la ville de Ramallah, alors que trois autres ont frappé les voitures des colons sionistes près du village de Chakba, sur la route qui conduit vers la colonie sioniste "Elih", à l'Ouest de Ramallah, sans qu'aucune victime ne soit enregistrée.

Mechaal rencontre Nasrallah en discutant des développements politiques

[ 13/07/2010 - 11:00 ]
Beyrouth - CPI
 Le président du Bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal a discuté, hier lundi, avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, sur les derniers développements politiques au Liban, en Palestine occupée et dans la région.
Le parti libanais du Hezbollah a déclaré dans un communiqué que son secrétaire général a reçu le président du bureau politique du Hamas qui était à la tête d'une délégation, en discutant de la situation et des développements politiques au niveau du Liban, Palestine et la région".
Mechaal est arrivé, à Beyrouth, en compagnie d'une délégation du Hamas dont le responsable des relations étrangères, Oussama Hamdan et le représentant politique au Liban, Ali Baraka, et ont présenté leurs condoléances après la mort du savant religieux chiite, Mohammed Hussein Fadlallah, qui est décédé le dimanche dernier.
"Le départ de M. Fadlallah est une grande perte pour la nation arabe et islamique, cat il était un grand savant qui œuvrait pour l’union de la nation, et avait servi par ses pensées et son esprit ouvert et lumineux, et que la Palestine a vraiment perdu un grand savant», a déclaré Mechaal à la chaîne libanaise d’Al Mannar.
Mechaal a confirmé que les palestiniens, notamment les résistants vont poursuivre les aspirations du grand savant pour libérer la Palestine et la disparition de l’occupation de la terre sainte islamique et historique.

Erdogan insiste sur la nécessité de mettre fin à l’embargo sioniste

[ 13/07/2010 - 11:40 ]

Belgrade - CPI
Le Premier ministre turc Recep Tayyep Erdogan a affirmé au cours d'une visite officielle en Serbie, le lundi 12/7 que la Turquie continue de demander des excuses israéliennes et une compensation aux familles des victimes de la flottille "Liberté", ainsi que la levée de l’embargo sioniste injuste contre la Bande de Gaza.
Erdogan a souligné également dans une conférence de presse, à Belgrade, avec son homologue serbe, Mirko Swejtkovic, à la levée du blocus imposé par Israël sur la Bande de Gaza.
«Cet acte est inhumain, et au minimum peut être décrit comme un acte sauvage, pour cela nous attendons et demandons des excuses, en plus des indemnités aux familles des morts, ainsi que la levée totale du blocus en vertu de la Charte des droits de l'homme. Ce sont nos exigences et nous nous en tiendrons jusqu'à la fin", a déclaré Erdogan en commentant l’assaut criminel et meurtrier de la marine sioniste contre les pacifistes humanitaires pro-palestiniens, le 31 mai dernier.
Ces affirmations du haut responsable turc sont venues, hier, avant un rapport officiel sur l'incident criminel sioniste contre la flottille liberté, publié par une commission d'enquête militaire menée par le général en retraite, Giora  Eiland, au moment où l'État de l'occupation a confirmé qu’il ne représentera pas d'excuses officielles à la Turquie, tout en refusant d’accepter toute enquête internationale.

Amr Moussa met en garde d’une solution qui conduira à la guerre

[ 13/07/2010 - 12:10 ]
Agences
«Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, soutient l’idée du lancement immédiat des négociations régionales», ont révélé des sources proches d’Amr Moussa, en se référant à ses dernières tournées dans la région.
Les sources ont révélé qu’Amr Moussa soutient l’idée des israéliens et américains pour un lancement rapide des négociations, de crainte qu’une guerre éventuelle ne soit encore déclenchée dans la région du Moyen-Orient.
«Moussa a souligné qu’il ne faut donner aucun prétexte à l’occupation israélienne afin d’entamer une nouvelle opération militaire, notamment durant cette étape très difficile», ont dévoilé ces sources.
Elles ont ajouté que le secrétaire générale de la Ligue arabe a affirmé qu’on doit éviter de faciliter la tâche à Israël pour fuir en avant et se dérober des pressions occidentales et américaines, notamment à propos des colonies et le blocus contre Gaza.
«Tout opération militaire lancée par l’occupation israélienne, sans aucun motif, va engendrer la foudre de la communauté internationale», a-t-il souligné.

L'occupation démolit deux maisons palestiniennes à al-Qods

[ 13/07/2010 - 12:25 ]
Al-Qods occupée – CPI
 Les bulldozers qui appartiennent à la municipalité de l'occupation israélienne dans la ville occupée d'al-Qods accompagnés par de grandes forces de la police sioniste et les milices des gardes-frontières ont envahi le quartier d'Abou Riala, à al-Essawia, au centre de la ville occupée d'al-Qods, où les forces occupantes ont installé un siège aux alentours de la région ciblée.
Les bulldozers sionistes ont démolit la maison du citoyen palestinien, Mahmoud Mohamed Nasser, sous prétexte de la construction sans autorisation.
Des sources locales ont dit, le mardi 13/7, que les bulldozers sionistes ont démoli également une autre maison qui appartient à la famille de Sabah Abou Roumeilah, dans la même région.
De violents affrontements ont éclaté entre les forces occupantes et les citoyens palestiniens, où plusieurs femmes palestiniennes ont été blessées.

Barhoum : l'élargissement de la colonisation à al-Qods est couverte par les négociations

[ 13/07/2010 - 12:32 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a considéré que l'accord de l'occupation de construire 32 nouvelles unités coloniales dans la ville occupée d'al-Qods vient dans le cadre des violations sionistes continuelles aux droits du peuple palestinien.
Dans une déclaration de presse spéciale au centre palestinien d'information, Barhoum, a affirmé que l'ennemi sioniste utilise les négociations avec l'autorité du mouvement Fatah, à Ramallah, comme une couverture pour poursuivre la colonisation et élargir les colonies, en attirant l'attention que cette décision vient après le soutien du président américain, Barack Obama, au gouvernement d'extrême droite sioniste dirigé par Benjamin Netanyahu qui poursuit la colonisation et la judaïsation.
Le porte-parole du Hamas a souligné que la judaïsation continue sous l'ombre de l'absence de toute justice internationale et la volonté de l'autorité du Fatah, à Ramallah, ainsi que le soutien des Etats Unis qui encouragent l'occupation de multiplier ces violations.
Finalement, il a montré que cette décision montre que le choix des négociations est très dangereux pour le peuple palestinien et confirme la vérité de la décision du Hamas de boycotter et isoler l'ennemi sioniste.

Haniyeh: La stratégie de résistance à Gaza a triomphé sur l'occupation

[ 13/07/2010 - 13:29 ]
Gaza - CPI
Le chef du gouvernement palestinien, Ismaïl Haniyeh a affirmé que la Bande de Gaza est sur le seuil d'une nouvelle étape pour briser le blocus, en soulignant que la stratégie de résistance et de lutte à Gaza a vaincu la stratégie des agressions et la guerre de l'occupation.
Haniyeh a déclaré lors d'un discours durant la 11ème cérémonie de la sortie des étudiants qui ont eu leurs diplômes et licences à la faculté des sciences appliquées, le lundi soir 12/7, dans la cour  universitaire, à Gaza, qu'on s’attachera à cette stratégie de résistance, et en confirmant que les  négociations et le pari sur la satisfaction de l'administration américaine a prouvé son fiasco.
Haniyeh a souligné que l'arrivée d'une délégation des députés égyptiens et syriens pour participer à la joie de Gaza qui reconstruit et réhabilite la "Place des Martyrs", à Khan Younes, représente une grande importance à cet regard, car la nation considère la Palestine comme sa question centrale, en ajoutant que les tentatives de l’occupation pour arracher et écarter cette question de ses dimmenssions islamiques ont totalement échoué.
«Gaza s’est exposée pendant la dernière guerre à trois attaques, militaire, politique et économique, dans le but de l'affaiblir et frapper sa volonté, soutirer des renonciations et obliger le peuple palestinien à abandonner la stratégie de lutte et de résistance", a contesté Haniyeh contre la politique de deux poids deux mesures de certains pays qui soutiennent aveuglément les crimes et violations de l’occupation sioniste.
Haniyeh a souligné que la fermeté de la résistance dans la bande de Gaza a protégé le peuple palestinien et a plongé l’occupation dans une crise éthique, juridique et politique, au moment où la levée de l’embargo sioniste est devenu une exigence universelle.

Les forces occupantes encerclent la maison du député Ahmed Attoune à al-Qods

[ 13/07/2010 - 17:54 ]
Al-Qods occupée – CPI
De grandes forces des services de renseignements et des forces spéciales sionistes ont encerclé, le mardi après-midi 13/7, la maison du député, Ahmed Attoune, dans la ville occupée d'al-Qods, en renforçant leur existence dans le quartier de Sour Baher, où se trouve la maison.
Les forces occupantes ont appelé les membres de la famille d'Attoune de presser sur lui afin de se rendre après la parution de la décision d'expulsion vers la Cisjordanie occupée.
Notons que le député Attoune se retranche dans la cour du siège de CICR au quartier du Cheikh Jarrah  avec d’autres députés menacés d'expulsion depuis plus de 14 jours.

Un tribunal sioniste condamne le Cheikh Raed Salah à 5 mois de prison

[ 13/07/2010 - 18:53 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le tribunal sioniste de Soulh dans la ville occupée d'al-Qods a condamné, le dimanche à midi 13/7, le Cheikh Raed Salah, président du mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, à 5 mois de prison.
Le tribunal a tenu une séance pour voir le recours présenté par l'équipe des avocats du Cheikh Raed Salah contre la décision du tribunal qui l’a condamné à 9 mois de prison, à cause de la question de la porte des Maghrébins le 7 février 2007.
En commentaire à ce jugement, le Cheikh Raed Salah a dit que c'est la politique sioniste qui entre dans le cadre de la judaïsation de la mosquée d'al-Aqsa et la construction du prétendu temple juif à sa place, et nous voyons que cette décision est injuste.
Il a ajouté que ce jugement ne va pas l’empêcher de poursuivre sa défense à la mosquée sainte d'al-Aqsa.
De son côté, le mouvement du Hamas a condamné fortement ce jugement sioniste, en affirmant que c’est une décision politisée par excellence parce qu'elle cherche à faire absenter le Cheikh Raed Salah d'al-Qods et d'al-Aqsa.
Le Hamas a porté l'occupation israélienne responsable de la vie du Cheikh Salah.
Il a considéré dans un communiqué publié par son bureau d'information que cette décision représente une tentative pour empêcher le Cheikh Raed Salah de défendre al-Qods et al-Aqsa ou de démasquer les projets de judaïsation sionistes.