samedi 10 juillet 2010

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

jeudi 8 juillet 2010 - 17h:48
PCHR du 1er au 6 juillet 2010
Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les civils palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
Durant la semaine du 1er au 6 juillet :
  • Les FOI ont réprimé par la violence les manifestations pacifiques en Cisjordanie et dans la bande de Gaza :
    • 7 civils, dont 2 mineurs et un journaliste, ont été blessés ;
    • des dizaines de manifestants ont souffert de l’inhalation des lacrymogènes ;
    • 2 internationaux ont été arrêtés ;
  • les FOI ont poursuivi leurs tirs sur les agriculteurs et travailleurs palestiniens dans les zones frontalières à l’intérieur de la bande de Gaza :
    • 2 mineurs ont été blessés, l’un en mer et l’autre alors qu’il ramassait des matériaux de constructions ;
  • les FOI ont mené 21 incursions dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie :
    • elles ont arrêté 23 civils palestiniens, dont 7 mineurs ;
  • les FOI ont poursuivi leurs mesures visant à créer une majorité démographique juive à Jérusalem :
    • obligeant un Palestinien à démolir sa maison ;
  • les FOI poursuivent leurs activités de colonisations en Cisjordanie et les colons leurs agressions :
    • 13 tentes et une structure habitée ont été détruites dans le nord de la Vallée ;
  • les FOI ont maintenu un siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
    • sur les check-points et passages frontaliers en Cisjordanie, elles ont arrêté 2 civils palestiniens.
(JPG)
Travaux de construction dans la colonie Beit El à Jérusalem.

Violations israéliennes recensées durant la semaine du 1er au 6 juillet 2010

1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza
Jeudi 1er juillet
-   Qalqilya : vers minuit, les forces d’occupation pénètrent dans la ville de Qalqilya où elles fouillent des maisons et arrêtent 8 civils palestiniens :
1. Walid Sweilem, 23 ans,
2. Ahmed Abdul Razeq Meskawi, 26 ans,
3. Ashraf Abdul Razeq Meskawi, 24 ans, de Kafr Saba,
4. Nemr Mohammed Nemr Zeid, 32 ans, du quartier Zeid al-Shamali à Qalqilya,
5. Yousef Jamal Yousef Mohammed Dawoud, 20 ans, du quartier al-Ghayatha,
6. Sa’id al-Asmar, 22 ans,
7. Sa’id Abu Keshek, 23 ans, et,
8. Sanad Jaddou’, 27 ans, qui possède une carte d’identité israélienne.
-   Gaza ville : 1 h, un F 16 des FOI cible un missile sur le site de Abu Jarad proche du carrefour de Netsarim à l’est de Gaza-ville. Ce site était utilisé auparavant par la Sécurité nationale et est utilisé habituellement par les brigades Al Qassam, le bras armé du Hamas. La grille d’entrée et le mur d’enceinte ont été endommagés. Pas de victimes
-   Hébron : vers 2 h, incursion dans le village de Beit Ummar, au nord d’Hébron. Dans le secteur de Khelat Thahr al-Barahish, au sud de Beit Ummar, l’armée fouille de nombreuses maisons. Les soldats lancent des bombes sonores et des grenades lacrymogènes à l’intérieur et autour des maisons. 3 civils, dont un enfant de 7 ans malade de la leucémie, souffrent de l’inhalation des gaz. Les forces israéliennes arrêtent 4 civils palestiniens dont un mineur :
1. Thaer Ahmed Khalil Abu Hashem, 21 ans,
2. Isam Jamal Khalil Abu Maria, 21 ans,
3. Khaled Sami Sabarna, 16 ans, et,
4. Tamer Ismail Awad, 23 ans.
Les victimes des lacrymogènes :
1. Ahmed Mohammed Abu Maria, 45 ans,
2. Suheir Mahmoud al-Ajjouri, 43 ans,
3. Shadi Ahmed Mohammed Abu Maria, 11 ans.
Ahmed Khalil Abu Hashem, militant du Comité populaire contre la colonisation et père de l’un des civils arrêtés, a déclaré au PCHR que les FOI avaient fait irruption dans de nombreuses maisons du secteur, terrorisé les habitants et les avaient obligés sous la menace de leurs armes à sortir de leur maison ; ils ont dû rester dehors pendant 30 à 60 minutes. Abu Hashem rapporte que les FOI ont alors arrêté son fils Thaer et un certain nombre d’autres Palestiniens. Il a dit également que les FOI avaient délibérément lancé leurs grenades lacrymogènes dans la maison de Ahmed Mohammed Abu Maria. 3 personnes de la maison ont respiré les gaz et ont dû être emmenées au centre médical pour des soins. Shadi Abu Maria, le fils de Ahmed Abu Maria, a respiré les gaz et a été emmené à l’hôpital d’Hébron pour des soins, son état se détériorant.
-   Tulkarem : vers 10 h 30, un détachement de 8 soldats de l’infanterie pénètre dans Izbat Shofa, dans la partie sud de Tulkarem. Ils entrent dans une maison en construction qui appartient à Ahmed Salim Tayeh (al-Shofani). Peu après, trois jeeps israéliennes, dont deux des services de renseignements israéliens, arrivent dans la ferme de Saher Ahmed Salim Tayeh. Ils interrogent Tayeh à propos de cinq hommes. Ils prétendent que ces jeunes hommes étaient dans une maison de Tayeh et auraient maudit Tayeh, après quoi, ils se retirent vers 11 h 45. Pas d’arrestations signalées.
-   Ramallah : vers 19 h, les FOI entrent dans le village d’‘Abween, dans le nord de Ramallah, où elles patrouillent dans les rues avant de se retirer. Pas d’arrestations.
Vendredi 2 juillet
-   Hébron : incursion dans la ville d’Hébron. L’armée encercle et investit le bâtiment de l’association islamique de bienfaisance près du carrefour al-Hawooz al-Awal, au sud-ouest d’Hébron. Elle perquisitionne le siège de l’association et se retire par la suite sans confisquer de matériels de l’association ni arrêter de civils.
-   Rafah : vers minuit et demi, un F 16 tire un missile sur l’aéroport de Rafah. La piste d’atterrissage est encore une fois endommagée. Pas de victimes.
-   Ramallah : vers 21 h 30, les forces israéliennes entrent dans Beir Zeit, au nord de Ramallah, où elles patrouillent dans les rues avant de se retirer.
Samedi 3 juillet
-   Jéricho : vers 1 h du matin, incursion dans le camp de réfugiés d’Ein al-Sultan, au nord de Jéricho, où l’armée patrouille dans les rues, fouille la maison de la famille de Ahmed Ismail Safi, 26 ans. Avant de se retirer, l’armée remet une convocation écrite à Mr Safi lui intimant de se présenter devant les services de renseignements israéliens.
Vers 2 h, incursion dans Oqbet Jaber, au sud de Jéricho. L’armée patrouille dans le village et fouille la maison de Ayman al-Jahelin, décédé.
-  Qalqilya : les FOI pénètrent vers 12 h 10, dans le village de Jayyous, au nord de Qalqilya : patrouilles, fouilles de nombreuses maisons. Avant de se retirer, vers 13 h 30, elles remettent une convocation pour interrogatoire à Wajdi Khaled Taher Qadouimi et à Jihad Abdul Qater Taher Shahrouri, leur intimant de se présenter devant les services de renseignements.
-   Salfit : vers 16 h, incursion dans Marda, au nord de Salfit : patrouilles dans les rues, puis retrait.
Dimanche 4 juillet
-   Ramallah : vers 3 h du matin, les FOI entrent dans le village de Deir Nezam, au nord-ouest de Ramallah, elles fouillent la maison de Mahmoud Ahmed Nassar. Avant de se retirer, vers 3 h 30, elles arrêtent Mohammed, 16 ans, le fils de Nassar, qu’elles emmènent au centre d’interrogatoire du « camp d’Ofra », au sud de Ramallah.
-   Tulkarem : vers midi, l’armée entre dans Beit Leed, à l’est de Tulkarem : les soldats patrouillent puis s’en vont. Pas d’arrestation.
Vers 14 h, ils vont à Kafr al-Labd, à l’est de la ville. Même opération.
Lundi 5 juillet
-   Tulkarem : incursion vers 2 h dans ‘Anabta, village à l’est de Tulkarem. Sans arrestation.
Vers 9 h 50, l’armée entre dans la ville de Tulkarem, patrouille dans les rues et prend position quelque temps près de la Mega Land Station rue Shweika. Les troupes se dirigent vers le secteur Ektaba, d’où elles vont se retirer un peu plus tard. Aucune arrestation chez les Palestiniens.
Au même moment, incursion dans Deir al-Ghsoun, au nord de Tulkarem, même opération, sans arrestation.
-  Gaza : 10 h 30, les vedettes garde-côtes ancrées au large de Gaza ville ouvrent le feu sur des bateaux de pêche en route vers leurs lieux de pêche à environ 3 kilomètres de la côte. ’Allam Naser Fadel Bakr, 14 ans, originaire du camp de réfugiés de Shatti (banlieue Est de Gaza ville) prend deux balles dans l’abdomen. Le bateau qui appartient à Mahmoud Abu Hweidi, prend 2 projectiles dans la coque. Etaient à bord avec ‘Allam, son père, Naser, 49 ans et son frère Yaser, 18 ans. ‘Allam et son père sont transbordés sur un autre bateau de pêche qui les ramène à terre. Transporté à l’hôpital al-Shifa le diagnostic est « modéré ». Pendant ce temps, Yaser, son frère, est resté à bord avec un moteur en panne. Il se fait remorquer jusqu’au rivage par un autre bateau de pêche.
-  Beit Hanoun : 13 h, du haut de leurs miradors situés à la frontière à Beit Hanoun-Erez au nord-est de la bande de Gaza, les FOI ouvrent le feu sur des ouvriers en train de récupérer des matériaux de construction. Ahmed Nafez Khader Hamdan, 13 ans, originaire de Beit Hanoun, prend une balle dans l’abdomen. Ahmed était à environ 700 mètres de la frontière. Son frère, Hazem, 21 ans, l’a transporté jusqu’au poste des douanes du ministère palestinien de l’Intérieur. Ce poste se trouve à environ 1 700 mètres au sud du poste frontière. De là, Ahmed a été transporté à l’hôpital Kamal Odwan de Beit Lahiya. Les docteurs ont diagnostiqué une hémorragie interne causée par la balle qui l’a touché à la colonne vertébrale. Le circuit nerveux de la zone semble avoir été touché, occasionnant des douleurs sévères dans la jambe et le pied gauche mais son état ne semble pas critique.
A noter qu’au cours de la fusillade le cheval qui tirait la carriole pour les amener sur les lieux a été tué.
-   Salfit : 14 h environ, incursion dans Bedia, village au nord-ouest de Salfit.
Dans la soirée, l’armée entre dans Eskaka, au nord-est de Salfit : raid, fouille de la maison de Husam Anis Yousef Harb, 50 ans, qui est arrêté.
-   Qalqilya : vers 15 h, les FOI entre dans Kafr Lakef, à l’est de Qalqilya, elles fouillent la maison de Sami ‘Issa Yousef ‘Assaf. Elles investissent l’atelier de métallurgie intégré à la maison et demandent aux ouvriers de sortir pour contrôler leur carte d’identité. Elles arrêtent Mamdouh Bashir Husein Abu al-Madaneya, 21 ans. Pendant leur retrait, elles arrêtent également Medhat, 23 ans, le frère de Bashir. Les Israéliens emmènent les deux Palestiniens à la colonie voisine de Karni Shamron, où la police les dirige ensuite sur Kadomim, puis sur le centre d’interrogatoire d’al-Ramlah. Plusieurs heures plus tard, ils sont ramenés au check-point de Ni’lin à l’ouest de Ramallah, où ils sont relâchés.
Mardi 6 juillet
-   Qalqilya : vers 1 h du matin, les FOI entrent dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, elles fouillent un certain nombre de maison et arrêtent 6 Palestiniens, dont 4 mineurs :
1. Ahmed Muthanna Husein Abdul Halim Dar Husein, 21 ans,
2. Saleh Hassan Husein, 17 ans,
3. Khazem Saher Qura’an, 16 ans,
4. Ala’ Samir Salim, 17 ans,
5. ’Ali Rasem ’Ali, 17 ans, et,
6. Qusai Hamza Abdul Halim Dar Husein, 20 ans.
Dans la soirée, Qusai Hamza Abdul Halim Dar Husein est relâché.
-   Hébron : vers 20 h, incursion dans le camp de réfugiés d’al-‘Arroub, au nord d’Hébron. L’armée fouille la maison de Khalil al-‘Ajarba et elle arrête son fils, Derar, 15 ans.
2 - Usage démesuré de la force contre les manifestations non violentes contre la colonisation et la construction du mur d’annexion
Durant la dernière semaine, 8 Palestiniens, dont 2 mineurs et un journaliste, ont été blessés, et beaucoup d’autres souffrent de l’inhalation des lacrymogènes balancés par les soldats de l’occupation sur les manifestants. Ces manifestations pour la plupart sont organisées chaque semaine par les Palestiniens, avec des internationaux et des Israéliens défenseurs des droits de l’homme.
- Bil’in, à l’ouest de Ramallah : manifestation non violente hebdomadaire, le vendredi 2 juillet, organisée par les Palestiniens avec des internationaux et des Israéliens. Quand la manifestation se dirige vers le mur qui traverse le village, une fusillade éclate, l’armée postée près du mur tirant à balles caoutchouc, lançant des grenades lacrymogènes et des bombes sonores sur les manifestants.
- Ni’lin : à l’ouest de Ramallah : vendredi 2 juillet, même manifestation contre le mur, même violence démesurée de l’armée contre cette manifestation pacifique. Des dizaines de manifestants souffrent des lacrymogènes, et certains, de s’être faits tabasser par les soldats.
- Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah : manifestation le vendredi 2 pour protester contre la confiscation de terres palestiniennes proches de la colonie de Halmish. Quand les manifestants s’approchent des terres confisquées par les colons l’armée ouvre le feu à balles caoutchouc et lance ses grenades. De nombreux manifestants respirent les gaz et encaissent des coups par les soldats.
- Wadi Rahhal, au sud de Bethléhem : vers 13 h, le vendredi 2 juillet, des Palestiniens, internationaux et militants des droits de l’homme organisent une manifestation non violente dans Wadi Rahhal, pour protester contre la construction du mur d’annexion. Vers 13 h 25, alors que les manifestants arrivent près d’une école secondaire proche du mur, les FOI lancent leurs lacrymogènes et leurs grenades sonores sur les manifestants, tabassant certains d’entre eux. 3 manifestants, dont 2 mineurs, sont blessés par des éclats de grenade ; de plus, 8, dont 3 internationaux, souffrent d’avoir respiré les lacrymogènes et de contusions. Les FOI arrêtent 2 internationaux qui sont emmenés au commissariat de Kfar Etzion et libérés après six heures de détention.
Les personnes blessées :
1. Layth Othman ’Isa Zeyada, 4 ans, blessé par un éclat de bombe sonore au visage et dans le cou ;
2. Ahmed Mohammed Ibrahim Fawaghra, 10 ans, blessé de la même manière à la jambe droite, et,
3. Shadi Mohammed Ibrahim Fawaghra, 23 ans, blessé à la jambe droite par des éclats de grenades sonores et par des contusions dans le dos.
Les personnes qui souffrent de l’inhalation des gaz et de contusions :
1. ’Afif Khalil Zeyada, 37 ans, souffre des lacrymogènes, s’est évanoui ;
2. Basem Abdul Allah Zeyada, 27 ans, blessé à la main gauche, s’est évanoui ;
3. Jamil Jaber Zeyada, 30 ans, souffre des lacrymogènes, s’est évanoui ;
4. Anas Mohammed Salman Zeyada, 21 ans, idem ;
5. Tal Shabira, 25 ans, souffre de contusions et est blessé à la jambe gauche ;
6. Jalal Raja’ Zeyada, 22 ans, est frappé avant d’être arrêté ;
7. ’Amir Sharir, 22 ans, idem, et,
8. Asaf Jakubosn, 26 ans, idem.
Il faut indiquer qu’au cours de l’année écoulée, les FOI ont posé les jalons du tracé du mur d’annexion, lequel tracé confisque des dizaines de dunums de terre (10 dunums = 1 ha). Les FOI ont construit les fondations pour le mur qui fera à cet endroit 3 km de long et prendra 15 m en largeur, au nord-ouest du village de Wadi Rahhal. De ce fait, l’école secondaire du village se retrouvera à une dizaine de mètre du mur d’annexion.
- Al-Ma’sara, au sud de Bethléhem : le vendredi 2, les Palestiniens organisent leur manifestation comme chaque semaine pour protester contre le mur. Alors qu’ils arrivent près de la route qui relie la colonie Efrat, au sud de Betlhéhem, à la colonie Teqwa, au sud-est, les FOI bloquent les manifestants.
- Beit Ummar, au nord d’Hébron : samedi après-midi, 3 juillet, des Palestiniens, des internationaux et des Israéliens se rassemblent dans le village. La manifestation est organisée par le Projet Solidarité Palestine et le Comité national de la résistance à la colonisation, elle se dirige vers les terres confisquées par les FOI au profit des colonies dans la zone de Dahr al-Barahisj, au nord de la colonie de Karmi Tsur. Les FOI interviennent avec la même violence démesurée que dans les autres villages. De nombreux manifestants souffrent des lacrymogènes, dont le journaliste Najeh Djab al-Hashlamon, caméraman à l’Agence d’informations européenne.
- Hébron, rue al-Shohada : le 3 juillet, le groupe, Les jeunes contre la colonisation, organise sa manifestation non violente à Hébron pour protester contre la fermeture de la rue depuis 16 ans. Après, les manifestants quittent le square de la Vieille Ville qui jouxte la colonie Beit Romano, pour s’en aller dans la vieille ville, c’est alors que les FOI arrêtent la manifestation, au carrefour avec le quartier al-Ghazazin et l’empêchent de s’approcher de la colonie d’Abraham Abino, sur le marché d’al-Hesba qui est fermé. Les FOI agressent certains des manifestants ; elles empêchent aussi un groupe de militants israéliens d’arriver jusqu’à la vieille ville, en retenant leur bus qui transportait une quinzaine de militants à l’entrée de la ville.
- Beit Jala, à l’ouest de Bethléhem : dimanche 5 juillet, les FOI dispersent dans la violence une manifestation pacifique organisée à Beit Jala. 4 manifestants sont blessés, dont un mineur et un journaliste, et une fillette perd connaissance, d’autres manifestants souffrent de contusions.
Selon l’enquête menée par le PCHR, dont le témoignage d’‘Imad Amin Abu Nassar, coordinateur du Comité national contre le mur et la colonisation à Beit Jala, les FOI ont usé d’une force démesurée pour disperser les manifestants qui venaient de la nouvelle rue Cremisan et se dirigeaient vers les terres rasées par les FOI pour construire le mur d’annexion, le long de la route n° 60, à l’ouest de Beit Jala. Abu Nasser ajoute que les FOI ont tiré à balles caoutchouc, lancé des lacrymogènes et des bombes sonores sur les manifestants, et délibérément lancé des grenades à l’intérieur des maisons et des boutiques, après avoir chassé les manifestants vers la zone du Club orthodoxe, sous contrôle de l’Autorité palestinienne. 4 manifestants, dont un journaliste, sont blessés et 2 maisons, appartenant à Mahmoud Amin Abu Nassar et Khadr Shehda Buji, ont été envahies par les lacrymogènes.
Les blessés sont :
1. le journaliste Mahmoud ’Elayan, 35 ans, du journal al-Quds, touché par une bombe sonore à la tête ;
2. Sohaib ’Omar Maslat, 16 ans, touché par une balle à la jambe droite ;
3. Fadi Ahmed Masalma, 18 ans, idem, et,
4. Saliba Sawi, 18 ans, idem à la cuisse droite.
3 - Maintien du siège des Territoires palestiniens occupés
Israël maintient son siège sur les TPO et les restrictions graves aux déplacements des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est.
Bande de Gaza
-  Mouvement des personnes et des biens aux postes frontière : les tableaux et les chiffres vous seront communiqués la semaine prochaine car des raisons techniques nous empêchent de vous les donner aujourd’hui. (PCHR)
Cisjordanie
- Jérusalem : la ville est toujours interdite à des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Les restrictions sont plus draconiennes les vendredis, car c’est le jour de prière et ce sont davantage de Palestiniens qui ne peuvent se rendre à la mosquée al-Aqsa pour prier.
- Ramallah : les check-points de Jaba’ et Qalandya connaissent toujours des restrictions plus dures réduisant le nombre de Palestiniens à pouvoir passer ces barrages. En outre, comme chaque semaine, des barrages volants sont posés sur différentes routes de cette région. Le vendredi 2 juillet, les FOI ont notamment posé un check-point près du village d’‘Attara, au nord de Ramallah pour bloquer les véhicules palestiniens. Et le samedi 3, idem à l’entrée du village de Leqya.
- Naplouse : le vendredi 2 juillet, l’armée pose un barrage à l’entrée sud du village d’‘Assira, au nord de Naplouse, en même temps qu’elle ferme trois barrages des environs de Naplouse : Beit Furik, Huwara et le check-point commercial d’‘Awarta. Selon des témoins, ces check-points sont restés fermés pendant des heures. Le dimanche matin, 4 juillet, les soldats sur le check-point d’Huwara, au sud de la ville, ont imposé des restrictions supplémentaires. L’armée fouillait les véhicules en les sélectionnant au hasard.
- Qalqilya : le lundi matin 5 juillet, les FOI montent un barrage au carrefour du village d’Amatin, à l’est de la cité. Au même moment, autre barrage volant à l’entrée d’Azzun, à l’est, et un troisième sur la route nationale qui relie Qalqilya à Naplouse, près du village d’al-Fonduq. Quelques heures plus tard, les barrages sont retirés. Ce même jour, le soir, autre check-point à l’entrée du village de Jinsafout, à l’est. Et encore un autre à l’entrée du village voisin Hajja. Barrages également retirés quelques heures plus tard.
Arrestations sur les check-points
Vendredi 2 juillet vers 15 h, les FOI sur le check-point de Barat’a, au sud-ouest de Jénine, arrêtent Ahmed Basem Mohammed Abu ‘Erra, 20 ans, du village d’Aqaba, au sud-est de la ville, alors qu’il traversait la Ligne verte pour rentrer en Cisjordanie.
Lundi matin, 5 juillet, l’armée à la porte du mur d’annexion au village de Jayyous, au nord de Qalqilya, arrête Sami Yasser Abdul Allah Khreisha, 26 ans, de Jayyous, alors qu’il se rendait sur sa terre de l’autre côté du mur. Par la suite, les soldats vont aussi confisquer l’autorisation de ses deux frères.
4 - Mesures visant créer une majorité démographique juive à Jérusalem
Dimanche après-midi, 4 juillet, la municipalité israélienne oblige Nayef Hamdi Kastero, de démolir sa maison dans la vieille ville de Jérusalem, prétendant qu’elle a été construite sans le permis de la municipalité. La famille Kastero est constituée de 5 membres, dont 3 enfants. Mr Kastero a construit sa maison en 2002. La municipalité israélienne a exigé de Mr Kastero et sa famille qu’ils payent une amende de 35 000 NIS (nouveau shekel israélien - plus de 7 000 €), et détruisent la maison. Comme l’a déclaré Mr Kastero au PCHR :
« En 2002, j’ai construit un mur du côté ouest de la maison pour consolider un mur instable entre notre maison, la maison de Qwaider et la mosquée Abu Baker. J’ai construit un mur au sud, puis j’ai posé des barres de fer sur les murs et j’ai recouvert de briques. Ceci m’a permis d’avoir une chambre et une cuisine de 49 m². Les colons de la société Attirat Kohnim ont essayé au moins trois fois de s’infiltrer dans notre pièce par un bâtiment qui jouxte la maison dans Housh al-Shawish, pour s’installer ici. Ils ont déposé plainte contre moi à la police israélienne et je suis sûr que ces colons sont derrière cette décision de la municipalité pour me faire démolir ma maison. J’ai pris un avocat et un ingénieur pour me faire avoir un permis pour la pièce supplémentaire, en 2004. La municipalité n’a même pas regardé le dossier. Le 13 avril 2010, le tribunal a décidé de la démolition de la pièce pour enfants et de nous imposer une amende de 8 000 NIS (1 600 €), en plus d’une amende de 45 000 NIS (plus de 9 000 €) que j’avais déjà payée en 2004. Et dimanche après-midi, 4 juillet, j’ai démoli la chambre des enfants. »
Lundi 5 et mardi 6 juillet, les FOI ont lancé une campagne d’imposition sur le marché al-Mesrara, dans Jérusalem-Est. Des témoins ont déclaré au PCHR que la police israélienne et des agents du fisc avaient fait irruption dans de nombreuses boutiques du marché al-Mesrara, s’étaient emparés de dossiers et de documents de marchés. Le commerçant d’Al-Salayma dit que les FOI et les agents du fisc ont investi le marché, et plus spécialement une épicerie, une boulangerie et un supermarché. Ils ont saisi la fourgonnette du magasin. Quand le propriétaire leur a versé 50 000 NIS (plus de 10 000 €), le véhicule lui a été rendu. Le Fisc a déclaré qu’il y avait beaucoup d’impôts en retard sur les revenus imposables de ces commerçants, aussi, ils leur faillait se rendre au siège des Impôts, faire un échéancier et payer leurs dettes.
5 - Colonisation et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens
Le jeudi 1er juillet, les FOI, accompagnées de véhicules et de bulldozers, ont investi la zone d’al-Ra’s al-Ahmar, au nord du village de Tamoun, et d’‘Atouf, au sud-est de Tubas. Elles ont démoli 13 tentes et une « cabane » habitée. Le 6 juin 2010, elles avaient distribué des avis aux habitants du secteur leur intimant de partir. Les FOI prétendent que les deux secteurs sont des zones militaires fermées et qu’ils doivent être évacués.
Il faut indiquer que les tentes et la cabane servaient d’abri à des agriculteurs palestiniens qui venaient d’autres secteurs.
Les tentes et la cabane appartiennent à :
1. Mohammed et Jom’a Khadr Fayyad Bani ’Oda ;
2. Mostafa Abdul Razeq Bani ’Oda ;
3. Iyad Mostafa Abdul Razeq ;
4. Jamal Khadr Hamed Bani ’Oda ;
5. ’Ezzat Yusuf Bani ’Oda ;
6. Ali ’Ezzat Yusuf Bani ’Oda ;
7. Ali Fayyad Bani ’Oda ;
8. Fayyad Khadr Fayyad Bani ’Oda ;
9. Abdullah Hussein Abdullah Bsharat ;
10. Salah Abdullah Hussein Bsharat ;
11. Ayman ’Ezzat Bani ’Oda, et,
12. Hassan Abdullah Bani ’Oda.
(JPG) Document public
Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR : http://www. pchrgaza.org, ou de nous contacter à notre bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).
Rapport hebdomadaire pour la période du 1er au 6 juillet 2010 : PCHR
traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie, JPP
Lien

Le maire de Haïfa veut transformer le navire turc confisqué en hôtel flottant

Vendredi 9 juillet 2010
Après son agression contre le navire turc de la solidarité, le Marmara, qui tentait d’emporter de l’aide humanitaire et du matériel médical à Gaza, et avoir tué neuf militants non violents à bord, Israël a fait remorquer le navire jusqu’à Haïfa et aujourd’hui, le maire de la ville, Yona Yahav, présente un projet visant à transformer le navire en un hôtel flottant.

Israël a pris d’assaut et saisi le navire il y a près d’un mois et demi (le 31 mai) et l’a ramené au port de Haïfa où il est toujours étroitement surveillé par la marine et l’armée israéliennes.
Après son attaque du navire, Israël a prétendu qu’il allait acheminer les fournitures humanitaires vers Gaza mais n’a pas indiqué quelle décision il prenait pour le navire lui-même, alors que la Turquie exige que le navire saisi soit libéré et ramené à Ankara.
Selon le quotidien israélien Mariv, le maire de Haïfa a décidé de ne pas attendre qu’Israël décide du sort du navire et a envoyé une lettre pressante au ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, pour pouvoir confisquer le navire et le transformer en site touristique.
Le maire, Yona Yahav, demande avec insistance que la propriété du navire soit transférée à la municipalité afin de le transformer en hôtel flottant.
Il dit « croire que Haïfa, la ville qui est devenue un modèle de coexistence entre Arabes et juifs, est probablement l’hôte qu’il faut à ce navire qui deviendra un symbole international d’espoir et de tolérance ».
La chaîne de télévision Al Arabiyya a interviewé un caméraman arabe de la Palestine de 48 (Israël), qui dit que des couples de jeunes mariés viennent voir le navire et prendre des photos, car il est devenu un symbole célèbre.
Les couples arabes qui prennent des photos du navire le voient comme un symbole de fierté et de courage, de la fierté et du courage de ces militants qui ont pris la mer pour Gaza pour une mission humanitaire et qui ont été violemment agressés par l’armée et la marine israéliennes.
Ils disent venir ici prendre des photos du navire pour le garder en mémoire, dans leur cœur et dans leur esprit.
http://www.imemc.org/article/59095
Saed Bannoura – Imemc et Agences

Mensonges flagrants de la politique zunienne

Vendredi 9 Juillet 2010
La BBC a rapporté le 4 juillet qu’Hillary Clinton, la ministre des Affaires étrangères zunienne, avait déclaré que la base de missiles balistiques zuniens en Pologne n'était pas dirigée contre la Russie. L'objectif de la base, a-t-elle dit, est de protéger la Pologne contre la menace iranienne.
En quoi l'Iran menacerait-il la Pologne ? Qu’arrive-t-il à la crédibilité de la Zunie quand sa ministre des Affaires étrangères s’adonne à des déclarations d’une telle stupidité ? Hillary pense faire marcher les Russes ? Y a-t-il sur Terre quelqu'un qui puisse la croire ? Où veut-elle en venir avec des mensonges aussi flagrants ? À dissimuler un acte d'agression contre la Russie ?
Dans le même souffle, Hillary a fait savoir qu’un « étau d'acier » de répression est en train de broyer la démocratie et les libertés civiles dans le monde entier. Les journalistes peuvent se demander si elle parlait de la situation en Zunie. Glenn Greenwald a signalé dans Salon le 4 juillet que la Garde côtière, qui n'a aucune autorisation légale, a émis un règlement selon lequel les journalistes non-autorisés qui s’approchent à moins de 20 mètres des opérations de dépollution de BP dans le golfe du Mexique, écoperont d’une amende de 40.000 dollars et d’un à cinq ans de prison. Le New York Times et de nombreux journalistes rapportent que BP, la Garde côtière, la Sécurité intérieure, et la police locale, interdisent aux journalistes de photographier les énormes dommages dus au flot de pétrole continu et aux produits chimiques toxiques dans le Golfe.
Le 5 juillet Hillary Clinton était à Tbilissi, en Géorgie, où, selon le Washington Post, elle a accusé la Russie d’avoir envahi et occupé la Géorgie. Où veut-elle en venir avec ce mensonge ? Même les États européens marionnettes de la Zunie ont publié des articles qui attestaient que la Géorgie avait lancé la guerre rapidement perdue contre la Russie en envahissant l'Ossétie du Sud dans un essai visant à briser les sécessionnistes.
[Ndt : Ce thème est intéressant pour voir la volonté de désinformation des grands médias. En effet, bien que le ministre des AE, Bernard Kouchner lui-même, ait annoncé en direct à la télévision (sur FR2 me semble-t-il) que c’était bien la Géorgie qui avait entamé les hostilités, les divers JT et commentateurs, quand ils évoquent cette affaire, laissent toujours entendre insidieusement que la Russie était l’agresseur.]
Il semblerait que le reste du monde et le Conseil de sécurité ont donné aux Zuniens un permis de mentir sans fin dans le but de faire avancer l'objectif d'hégémonie mondiale de Washington. En quoi cela profite-t-il au Conseil de sécurité et au monde ? Qu'est-ce qui se passe ici ?
Après que le président Clinton ait dénaturé le conflit entre la Serbie et les Albanais du Kosovo et entraîné par la ruse l’OTAN dans l'agression militaire contre la Serbie, et après que le président Bush, le vice-président Cheney, le ministre des Affaires étrangères, le conseiller en sécurité nationale et à peu près tous les membres du régime Bush aient trompé les Nations Unies et le monde sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein, extorquant ainsi l’invasion de l'Irak, pourquoi le Conseil de sécurité des Nations unies tombe-t-il dans la supercherie d’Obama, selon qui l'Iran aurait un programme d'armement nucléaire ?
Les seize agences de renseignement de Zunie ont toutes publié en 2009 un rapport unanime disant que l'Iran avait abandonné son programme d'armement en 2003. Le Conseil de sécurité n’est pas au courant de ce rapport ?
Sur le terrain, en Iran, les inspecteurs en armement de l’Agence internationale de l’énergie atomique ont toujours déclaré que l’uranium du programme civil n’est pas détourné. Le Conseil de sécurité n’est pas au courant des rapports de l'AIEA ?
 Si le Conseil de sécurité ne méconnaît pas ces rapports, pourquoi approuve-t-il les sanctions contre l'Iran qui s’en est tenu à ses droits, en vertu du Traité de non-prolifération, pour avoir un programme d'énergie nucléaire ? Les sanctions de l'ONU sont contraires à la loi. Elles violent les droits de l'Iran en tant que signataire du traité. Est-ce l’étau d’acier dont parlait Hillary ?
Dès que Washington a obtenu les sanctions du Conseil de sécurité, le régime Obama a rajouté unilatéralement ses propres sanctions plus sévères. Obama utilise les sanctions de l'ONU comme une ouverture lui permettant d’adjoindre ses propres sanctions unilatérales. Peut-être que c'est l’étau d’acier oppressif dont parlait Hillary.
Pourquoi le Conseil de sécurité donne-t-il le feu vert au régime Obama pour entamer une nouvelle guerre au Moyen-Orient ?
Pourquoi la Russie s’est-elle effacée ? À l'insistance de Washington, le gouvernement russe n'a pas livré le système de défense aérienne sophistiqué que l'Iran avait acheté. La Russie considère-t-elle l'Iran comme une plus grande menace pour elle que les Zuniens ? Ils l’encerclent pourtant de missiles et de bases militaires et financent des révolutions colorées dans les anciennes parties constitutives des empires de Russie et soviétique.
Pourquoi la Chine s’est-elle effacée ? La croissance de l'économie chinoise a besoin de ressources énergétiques. La Chine possède des investissements énergétiques considérables en Iran. C'est la politique zunienne de contenir la Chine en lui refusant l'accès à l'énergie. La Chine est le banquier de la Zunie. La Chine pourrait détruire le dollar en quelques instants.
Peut-être que la Russie et la Chine ont décidé de laisser les Zuniens viser trop haut jusqu'à ce qu’ils s'autodétruisent.
D'autre part, chacun fait peut-être une erreur de calcul et ce sur quoi compte le monde se résume à toujours plus de destructions et de morts.
Comme dans le golfe du Mexique.
Paul Craig Roberts fut secrétaire adjoint au Trésor durant le premier mandat du Président Reagan et rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Il a occupé de nombreux postes universitaires et a reçu la Légion d'Honneur sous François Mitterrand. Il est l'auteur de Supply-Side Revolution : An Insider's Account of Policymaking in Washington; Alienation and the Soviet Economy et de Meltdown: Inside the Soviet Economy. Il est coauteur avec Laurent M. Stratton de The Tyranny of Good Intentions : How Prosecutors and Bureaucrats Are Trampling the Constitution in the Name of Justice. Son tout dernier est How The Economy Was Lost.
Original : www.informationclearinghouse.info/article25906.htm
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

Un navire d’aide humanitaire de l’ALBA lève l’ancre, à destination de Gaza

Samedi, 10 Juillet 2010 10:16 
IRIB - "L’Alliance bolivarienne pour les peuples de l’Amérique latine (ALBA) va organiser l’envoi d’un navire d’aide humanitaire, à destination de Gaza, à travers la frontière égyptienne." a affirmé Temir Porras, vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères, en charge des affaires européennes. La position du gouvernement vénézuélien est transparente et contre le régime criminel et génocidaire israélien. Cette position, Caracas l’a réitérée, en renvoyant l’ambassadeur d’Israël. 
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Grande Bretagne: les syndicats ouvriers appellent à boycotter Israël

Samedi, 10 Juillet 2010 10:01 
IRINN - Asten Hardy, membre des syndicats ouvriers en Grande Bretagne estime qu'il est grand temps de boycotter Israël. " Les pressions exercées sur Israël de la part de la communauté internationale ne semblent pas suffisantes et ce laxisme exhorte Israël à pousser toujours plus loin les limites de l'abject, a-t-il lancé en pleine manifestation syndicale à Londres. "Notre gouvernement ne fait rien pour arrêter les actes scandaleux de Tel-Aviv, ce qui rend plus que jamais nécessaire une intervention directe des syndicats et des collectifs ouvriers britanniques, a-t-il ajouté.  
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Israël doit se retirer du village Ghajar

Samedi, 10 Juillet 2010 09:23 
IRINN - Les militaires sionistes devront quitter au plus vite le village occupé de Ghajar au sud du Liban, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, a affirmé le porte-parole des Forces intérimaires de la Finul, Niraj Singh. "Toutes les parties le reconnaissent, le secteur nord de ce village, situé au nord de la ligne bleue est toujours occupée par Israël, alors qu'il appartient au Liban, a-t-il ajouté. "Israël doit s'estimer lié par son engagement à évacuer ses forces de cette région ; il s'agit d'une priorité au respect de laquelle la Finul est attachée et souhaite contribuer, a-t-il poursuivi. "Cette question traîne en longueur mais ce qui importe en ce moment c'est qu'Israël s'applique à mettre à exécution la résolution 1701 du Conseil de sécurité, a-t-il encore indiqué  
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L'Irlande s'oppose à l'UE

Samedi, 10 Juillet 2010 09:22 
IRIB - L'Irlande s'est opposé à une mesure de l'UE qui préconise le transfert libre des informations privées des citoyens européens à Israël. " Cette mesure inquiète au plus haut point notre gouvernement étant donné qu'Israël est capable de détourner ces informations et de les utiliser pour délivrer de faux passeports, a affirmé le ministre irlandais de la justice, Dermot Ahern, en allusion à l'affaire de faux passeports irlandais utilisés par les tueurs à gage israéliens, impliqué dans l'assassinat à Dubaï de Mahmoud al Mabhouh, un haut cadre du Hamas. L'inquiétude exprimée par l'Irlande semble être partagée par la Grande Bretagne, autre pays affecté par cette affaire.    
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Les politiques d'Obama sont ambivalentes

Samedi, 10 Juillet 2010 08:11 
IRINN - Le Secrétaire général de la Ligue arabe a fustigé la politique nucléaire des Etats-Unis, la qualifiant d'ambivalente. "Quelle est donc cette logique erronée, selon laquelle on tolère qu' un pays stockent dans ses arsenaux des armes nucléaires tandis que d'autres pays sont même privés de bénéficier de l'énergie fissile civile.", s'est interrogé Amr Moussa, avant de réagir aux propos d'Obama qui avait réitéré mardi lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que pour les Etats-Unis, l'arme nucléaire est un besoin fondamental d'Israël pour assurer sa sécurité. Pour Amr Moussa, il s'agit bel et bien d'un changement de cap chez le président américain. "Barack Obama doit comprendre que la sécurité a une grande importance pour tous les pays et peuples.", a renchéri Amr Moussa.  
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Le régime sioniste continue ses attaques par terre, air et mer contre la bande de Gaza

Vendredi, 09 Juillet 2010 22:30
FarsNews - Les forces terrestre, aérienne et navale du régime sioniste ont attaqué, ce vendredi matin, différentes régions dans la bande de Gaza. Selon le site d'information Palestine Al-Yaum, citant des sources locales, les forces de l'artillerie israélienne ont lancé, ce matin, au moins deux obus de chars, en direction des régions non militaires, à l'Est de Gaza. Aucune information n'a filtré, jusqu'ici, sur d'éventuels martyrs ou blessés de cette attaque. De même, les chasseurs de l'armée israélienne ont tiré, ce vendredi tôt dans la matinée, au moins, un missile, sur le camp d'Al-Buraij, dans le centre de la bande de Gaza, sans faire de pertes en vie humaine ni de blessés. Entre temps, les navires de guerre du régime sioniste ont tiré, ce matin, en direction de Netzarim, au Sud-Ouest de la ville de Gaza.  
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L’hypocrisie des deux Etats

Palestine - 09-07-2010
Par Daniel McGovan

Daniel McGowan est Professeur Emérite aux Hobart et William Smith Colleges, Geneva, New York. 
La Palestine historique (correspondant à Israël à l’intérieur de ses frontières actuelles, y compris l’Israël d’avant 1967 + la Cisjordanie + la bande de Gaza + les hauteurs du Golan) est un seul et même pays, avec un unique système hydrique, un unique réseau électrique et une unique armée puissante en défendant et en définissant les frontières extérieures, un unique système monétaire, un unique réseau téléphonique et un unique système postal. C’est déjà un seul Etat, bien que la moitié de sa population ait des droits inférieurs, voire pas de droit du tout.































 
Ce qui reste de la Cisjordanie pour un Etat viable et contigü... ICI pour la carte en grand format (Atlas du Monde diplomatique 2009)

Le projet actuel de créer deux Etats n’est rien d’autre qu’une énième tentative de tailler un Etat juif, appelé Israël, où les juifs ont, de par la loi, des droits supérieurs à ceux des non-juifs. Cela implique l’épuration ethnique, la ségrégation et le racisme ; il ne s’agit certainement pas d’une formule permettant une paix durable.
Le soutien américain à un Etat raciste, à un Etat d’apartheid, est contraire à ce en quoi nous autres, les Américains, nous affirmons croire. Pourtant, nous soutenons à une majorité écrasante l’idée d’un Etat juif, et nous ignorons les droits fondamentaux de la moitié de la population, celle qui n’a pas l’heur d’être « élue » (soi-disant de Dieu, ndt).
Les Américains clament qu’ils soutiennent des droits égaux à la citoyenneté partout dans le monde. Mais pas en Israël, visiblement. Nous faisons cela à la fois par conviction et de peur d’être stigmatisés et passés au pinceau à goudron de l’antisémitisme. Nous sommes interdits de débattre du pouvoir juif, ce qui nous contraint à dénier l’autodétermination et des droits égaux aux Palestiniens.
Notre gouvernement soutient la ghettoïsation de Gaza et d’autres enclaves palestiniennes ; il ignore les camps de concentration israéliens tel que celui de Ketziot ; il soutient la construction de colonies illégales dans des territoires occupés et il ferme les yeux sur la prolifération nucléaire dont Israël est responsable ; il défend une agression juive contre une flottille humanitaire non armée et il envoie notre armée livrer des guerres exigées de nous par Israël.
Il est plus que temps, pour les Américains, de soutenir l’Etat Unique de facto d’Israël/Palestine et d’exiger qu’il traite tous ses habitants en tant que citoyens jouissant de droits égaux, quelles qu’en soient la religion et l’ethnicité.
Daniel McGowan
Professeur Emerite

"Israël" avertit ses hommes d'affaires contre des risques d'enlèvement

09/07/2010  
Les autorités d'occupation israéliennes ont averti dans la nuit de jeudi à vendredi les hommes d'affaires et anciens hauts responsables du pays contre des risques d'enlèvement à l'étranger.  
Dans un communiqué, le bureau de soi-disant "lutte antiterroriste", qui relève du Premier ministre, met en garde ces ressortissants, considérés comme des cibles de choix, contre le risque "d'enlèvement ou d'attentat" à l'étranger.  
Le bureau prétend "disposer de renseignements selon lesquels ces menaces proviennent du Hezbollah et de l'Iran".  
Selon cette instance, le Hezbollah cherche à se venger du martyre du haut dirigeant de la résistance, Imad Moughnieh, tué par "Israël" en février 2008.  
L'Iran cherche pour sa part, selon cette source, à venger le meurtre du physicien nucléaire Massoud Ali Mohammadi, tué en janvier dernier par l'explosion d'une moto piégée. Cet attentat a été imputé notamment à "Israël" par Téhéran.   
Ce bureau demande en conséquence aux ressortissants israéliens de multiplier les précautions, comme "renoncer à des rencontres imprévues, surtout dans des lieux isolés et la nuit --ne pas recevoir des visiteurs dans les chambres d'hôtel-- éviter les itinéraires de routine".  
Il rappelle ses injonctions de ne pas se rendre dans des pays considérés à risque, comme certains pays arabes.  
En février, ce bureau avait déjà averti, pour les mêmes motifs, ses ressortissants comptant se rendre à l'étranger contre des risques d'enlèvement et d'attentat.  
En avril, il avait adressé une mise en garde à ses ressortissants contre des risques d'enlèvement dans la péninsule égyptienne du Sinaï, leur demandant de regagner "immédiatement" l'entité sioniste.

Obama doute qu'"Israël" attaque l'Iran sans en informer les Etats-Unis

09/07/2010  
Il est improbable qu'"Israël" attaque les installations nucléaires de l'Iran sans en informer préalablement les Etats-Unis, c'est ce qu'a déclaré le président américain Barack Obama dans une interview diffusée jeudi par la télévision israélienne.  
"Il est inacceptable que l'Iran possède des armes nucléaires et nous allons faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que cela arrive", a dit Obama à la chaîne 2 israélienne.  
"Aucun de nous deux n'essaie de surprendre l'autre", a-t-il répondu lorsque le journaliste lui a demandé s'il était inquiet qu'"Israël" puisse attaquer les sites nucléaires iraniens sans en informer les Etats-Unis.  
Pour Obama, "la menace la plus importante pour Israël, l'Iran et sa détention potentielle d'une arme nucléaire, a été la priorité numéro un de ma politique étrangère des 18 derniers mois".
"Nous continuerons à garder la porte ouverte à un règlement diplomatique" de cette question, a en outre ajouté le président américain, indiquant cependant qu'il n'écartait aucune option.  
Notons que plusieurs pays de la région, dont l'Iran et la Syrie, signataires du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) estiment pour leur part que la communauté internationale devrait davantage s'intéresser de l'arsenal nucléaire d'"Israël", non signataire du TNP et à ce titre exempt d'inspections internationales.

Assarta reconnait « les erreurs » de la Finul, coordination avec l'armée d'abord

09/07/2010   
Le commandant en chef de la Finul Alberto Assarta a reconnu que des erreurs et des malentendus  étaient derrières les incidents qui ont éclaté dans certaines localités du sud du Liban entre les soldats du contingent français et les villageois libanais.
Ces derniers s’étaient offusqués de voir les soldats français de la Finul, déployés dans les ruelles des villages, entre les maisons, exerçant des manœuvres intitulées «  comment empêcher des tirs de roquettes du Liban contre Israël ». De surcroit, ils œuvraient sans la participation de l’armée libanaise, et à son insu.  
A l’issue d’une rencontre à laquelle ont également participé des responsables de l’armée libanaise, des notables et des maires de villages et de localités sudistes, le général  espagnol y a pris connaissance des complaintes et des inquiétudes des habitants.
Soulignant  l’importance de renforcer la coordination de la Finul avec l’armée libanaise et les mairies aussi, il s’est  engagé à ce que les activités de la force onusienne ne soient plus effectuées à l’intérieur des villages, signalant avoir demandé aux soldats onusiens de ne plus photographier les maisons, ni exécuter des manœuvres nuptiales à l’aide de chars.            
Pour sa part, le cabinet ministériel libanais réuni jeudi soir a renouvelé son attachement à la consolidation de la coordination entre l’armée et la Finul, et à l’application de la 1701 dans son intégralité, en appelant la communauté internationale en faveur de son application et de la mise à terme de toutes les violations israéliennes de la souveraineté libanaise
Commentant les incidents au sud-Liban, le gouvernement libanais a exprimé sa déploration insistant sur la nécessite d’entretenir des relations étroites entre les soldats de la Finul et ces habitants, comme cela fut le cas depuis des décennies .
Avant la tenue de la réunion ministérielle, le président libanais Miche Sleïmane qui avait critiqué ces manœuvres, car «  elles devraient se tenir loin des quartiers résidentiels » s’était félicité de la rencontre qui avait été organisée durant la journée de jeudi au sud entre le commandant en chef de la Finul, l’armée libanaise et les habitants.  
Selon le texte de la déclaration, le Conseil des ministres a insisté sur le rôle rempli par les forces de la Finul, « en vertu de la résolution 1701 et dans le cadre des règles convenues, et ce dans l'intérêt du Liban, de sa souveraineté et de sa stabilité ».
Selon le quotidien libanais francophone l’Orient le jour, durant la réunion ministérielle, le chef du gouvernement Saad Hariri avait expliqué que ces manœuvres sur le territoire libanais intitulées «  comment empêcher des tirs de roquettes du Liban en Israël » devaient être suivies par d’autres manœuvres intitulées «  comment empêcher Israël d’envahir le Liban ».
Ce à quoi le ministre d’état du Hezbollah, Mohammad Fneich avait répliqué en demandant : « pourquoi la Finul n'avait pas commencé par la deuxième manœuvre pour rassurer tout le monde concernant son éventuelle partialité en faveur d'Israël ?? ».
Fneich a également pris la défense des habitants qui selon lui ont eu une réaction très naturelle, lorsqu’ils ont vu que la Finul dépassait les limites de sa mission. Selon lui ce qui s’est passé est d’autant plus préoccupant que des voix se sont dépêchés pour profiter de l’incident et en incomber la responsabilité aux habitants et à la résistance : «  est-ce nous qui avons dit à la Finul de ne pas coordonner avec l’armée, ou d »exécuter ses exercices sans son approbation » s’est-il demandé, assurant toutefois que «  la 1701 est clair, il n’y aura pas de changements des règles d’engagement ».
Dans la soirée de jeudi, l’envoyé du secrétaire général des Nations Unies Michael Williams s’était rendu auprès du  responsable des relations internationales du Hezbollah Ammar Moussaoui. Les deux hommes ont convenu de la nécessité de coordonner toutes les activités entre la Finul et  l’armée libanaise.
S’exprimant à l’issue de la rencontre Williams a assuré que ces incidents ne se répèteront jamais plus. Alors que Moussaoui a estimé que l’armée libanaise est l’unique référence avec laquelle il faut coordonner.
Ce à quoi avait convenu le ministre de la défense libanais Elias ElMurr durant sa rencontre avec Williams, et selon lequel toutes les missions de la Finul devraient être escortées par l’armée libanaise, «  car c’est sa terre, et c’est lui qui devrait la défendre, et c’est à lui qu’incombe la responsablité de protéger ses citoyens ».

Des avancées ou des « conneries » ?

samedi 10 juillet 2010 - 07h:28
Marwan Bishara - Al Jazeera
Le bonne nouvelle, c’est que « Netanyahou donne une robuste poussée au processus de paix ». La mauvaise, c’est que toute personne sensée n’y croit pas une seconde, écrit Marwan Bishara.  
Et pourtant, après leur rencontre, le président américain Barack Obama, a publiquement apporté son soutien à son interlocuteur israélien, en disant croire que Benyamin Netanyahou prendrait des « risques pour la paix », et il a félicité le premier ministre israélien d’avoir allégé le blocus de la bande de Gaza.
Obama a également appelé à « des discussions directes » entre Israéliens et Palestiniens, indépendamment du fait que la construction des illégales colonies de peuplement se poursuivent.
Tout ceci amène deux questions. Comment un processus diplomatique défunt et discrédité peut-il continuer à passer pour un succès en dépit de son total échec ? Et pourquoi les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux continuent-ils de financer et être aux petits soins pour ce processus alors qu’il crée plus d’instabilité et de conflit que de paix et de progrès ?
La réponse courte tient en un mot : des conneries [bullshits].
Dans une tentative de définir les bullshits et de théoriser sur leur utilisation et leur signification, Harry Frankfurt, le philosophe de Princeton, a fait une distinction entre les bullshits et les mensonges dans son livre « The Bullshit », et a conclu que des bullshits peuvent être plus dangereuses que des mensonges.
Bullshit est plus qu’un mot, c’est un système chronique de rhétorique et de représentation qui mystifie la vérité. Il est devenu de plus en plus un moyen de communication, non seulement dans la sphère privée mais aussi dans la propagande occidentale.
Des falafels aux fanfares
À certains moments, selon le professeur Frankfurt, la sincérité est aussi admissible que les bullshits. Cela est particulièrement vrai lorsque ceux qui les profèrent veulent dissimuler leurs vrais motifs. Cela explique pourquoi de nombreux partisans du processus de paix disent des conneries même quand ils sont sincères.
En fait, je ne peux que secouer la tête avec perplexité quand je suis mis en face de « l’industrie de la paix ». La paix et des initiatives de co-existence lancées par des ONG ont tout utilisé, depuis les falafels jusqu’à la musique de fanfare, mais ont échoué à améliorer la situation. Au lieu de cela, ces ONGs ont contribué à donner à l’occupation une apparence de normalité.
Cela dit, je n’écarte pas une grande partie de mensonge dans le processus. Mais, contrairement aux mensonges et aux tromperies, les conneries, ou bullshits, créent une aura autour du processus de paix.
Comment douter que la date choisie par Obama pour faire venir le premier ministre israélien soit à mi-parcours des élections au Congrès cet automne et à plus à voir avec la politique intérieure que la politique étrangère.
Comme un chroniqueur du Washington Post l’a commenté avec ironie, il aurait été approprié pour Obama, qui avait précédemment réprimandé M. Netanyahu, de brandir le drapeau blanc de la capitulation lors de la dernière visite.
Généralement, les conneries reviennent à répandre des demi-vérités, de fausses déclarations qui permettent de faire passer pour un processus de paix ce qui équivaut à un processus de guerre fait d’occupation, de colonisation, causant des souffrances importantes et des destructions.
Chimère
Depuis que le « soit-disant » processus de paix débuté il y a deux décennies, toutes les promesses de progrès, de paix et de prospérité se sont transformés en déception, en conflit et en régression.
Après des centaines de réunions, des dizaines d’initiatives et sept accords intérimaires, la situation dans les territoires occupés par Israël pourrait avoir été « améliorée » dans certains micro-domaines, mais à un niveau macroscopique, cela n’a fait qu’empirer.
Dans le même temps, le processus de paix a eu pour effet de décerner les titres de partenaires pour la paix à un occupant israélien de plus en plus agressive et à une Autorité palestinienne de plus en plus discréditée. Dans le cadre de ce processus, la colonisation s’est approfondie, les colonisés ont de plus en plus souffert et le non-sens a triomphé.
Les colonies juives, illégales, continuent de proliférer et de déstabiliser la Cisjordanie et Jérusalem-Est en particulier, malgré les récentes assurances du contraire.
Un rapport de l’organisation israélienne B’Tselem - à la veille de la visite de Netanyahu et concernant les colonies juives qui se multiplient malgré les assurances du contraire - en dit long sur la tromperie israélienne en ce qui concerne la question des colonies.
Maintenant, le gouvernement Netanyahu promet des « améliorations » sur le blocus de 1,5 million de Palestiniens à Gaza, mais le résultat final est clair : il continuera la même politique, et traitera le camp de réfugiés surpeuplé et misérable comme comme une méga-prison qu’il est devenu.
De même, en dépit des discours sur la relance économique sous la houlette de l’Autorité palestinienne, le niveau et la qualité de vie dans les zones semi-autonomes de la Cisjordanie est inférieur au niveau des années 1980, quand la Cisjordanie était sous l’occupation israélienne intégrale. A cause d’Israël, qui est maintenant un membre de l’Organisation de coopération et de développement [OCDE] - un club pour les pays développés - ce niveau de vie continue de se détériorer.
Il est ahurissant que des gens comme Tony Blair, l’envoyé spécial du Quartet, persiste à promouvoir l’amélioration des conditions de vie et une meilleure « sécurité » au cœur des misérables territoires occupés.
L’objectif de Netanyahu de favoriser le développement économique plutôt que les droits politiques des Palestiniens n’a amené aucune amélioration réelle dans les mouvements du travail et des capitaux, ni à aucune amélioration réelle dans l’accès à la santé ou à l’éducation, et encore moins au monde extérieur.
À l’exception d’un certain nombre d’anglophones « contractuels du processus de paix » (ceux qui vivent des motivations politiques de l’Occident), la plupart des Palestiniens continuent de vivre dans le dénuement.
En comparant la situation entre les camps de réfugiés administrés par des modérés en Cisjordanie et ceux dirigés par des « extrémistes » dans la bande de Gaza, revient à comparer la situation dans deux prisons.
Le bluff est bien entendu partie intégrante, ou même élément indispensable de la diplomatie, mais il a généralement ses limites ou doit détourner l’attention de quelque chose de plus stratégique. Alors, quelle est la stratégie derrière la promotion du défunt processus de paix ?
Club Privé
Depuis la fin de la guerre froide, le processus de paix au Moyen-Orient a émergé en même temps que l’ordre régional américain.
Des peuples entiers et des Etats ont été jugés sur leir attitude par rapport au processus de paix. Ceux qui l’ont soutenu, en particulier parmi les Arabes, ont été appelés « modérés » et ceux qui s’y opposent « extrémistes ».
Le « processus de paix » est devenu un club privé dont les membres gagnent un certain nombre d’avantages stratégiques, car y être extérieur peut amener des sanctions, voire la guerre.
Paradoxalement, au cours des deux dernières décennies, les États-Unis - parrain du processus de paix -et Israël, son allié et « partenaire de paix », ont mené des guerres destructrices et sanglante dans la région.
Mais tous les deux sont restés intacts en tant que sponsor et partenaire dans le processus de paix.
Si ces deux-là avaient été d’autres pays, ils auraient été sanctionnés, mis sous blocus, bombardée et même occupés.
Cela explique pourquoi le général israélien le plus infâme a été qualifié « d’homme de paix » par George Bush, l’auto-proclamé « président de guerre » des Etats-Unis.
Promouvoir le processus de paix est devenu une réalité stratégique, voire une nécessité, indépendamment de sa réalisation ou de sa mise en œuvre.
Il existe de bien meilleures façons pour que les Israéliens se libèrent du fardeau politique et moral de l’occupation, et que les Palestiniens aient liberté et indépendance.
Mais le processus de paix est le meilleur moyen de maintenir la « Pax Americana » dans la région, assurer le soutien juif aux États-Unis tout en choyant la relation spéciale entre les États-Unis et Israël.
Entre la paix au Moyen-Orient et la paix entre les Etats-Unis et Israël, l’administration Obama a fait connaître son choix cette semaine.
Titre original : Peace bullish or ’bullshit’, jeu de mots entre bullish [avancées] et bullshit [conneries]
(JPG)
* Marwan Bishara est principal analyste politique sur le Moyen-Orient pour Al-Jazeera ; écrivain et journaliste palestinien, il est également chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris) et enseignant à l’Université américaine de Paris. Il a écrit : « Palestine/Israël : la paix ou l’apartheid ? » paru aux Editions La Découverte
8 juillet 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction : Nazem
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53 000 Palestiniens coincés par le “Mur”

publié le vendredi 9 juillet 2010
Gilles Paris

 
L’Office des Nations unies chargé de coordonner l’aide humanitaire (OCHA) produit très régulièrement des rapports sur la situation dans les territoires palestiniens.
Cinq ans après la condamnation de la “clôture de sécurité” érigée par Israël en territoire palestinien par la Cour internaionale de justice de La Haye (jugement qui n’a produit aucun effet sur le terrain, les seules inflexions étant liées à des décisions de la Cour suprême israélienne), il publie un bilan de ses conséquences pour les Palestiniens en matière de santé [1]. Une occasion pour décliner un certain nombres de données statistiques.
Premier rappel, la “clôture” justifiée par les autorités pour mettre un terme aux attentas palestiniens perpétrés en Israël au début de la deuxième intifada, est encore loin d’être terminée : si le dispositif sécuritaire est opérationnel sur 61,4% de son tracé (8,4% sont en construction) plus du quart (30,1) reste encore à construire. Un simple coup d’oeil sur la carte présentée par OCHA permet de comprendre pourquoi : les sections inachevées renvoient à des décisions éminemment politiques à savoir l’annexion unilatérale de “blocs” importants de colonies à Israël.
Principal enseignement : la construction de cette “clôture” majoritairement (85% du tracé) à l’intérieur de la Cisjordanie a pris au piège un nombre importants de Palestiniens. Ces derniers sont coincés entre la Ligne verte (le territoire israélien leur est inaccessible) et la “clôture”. 53 000 Palestiniens sont dans ce cas, dont 28 000 qui habitent dans deux enclaves (Az-Zawiya et Dir Nabala, voir les deux extraits de carte ci-dessous).
Si on se fie à la complexité du tracé (deux fois plus long que la Ligne verte pour pouvoir englober le maximum de colonies) et à la lourdeur du dispositif mis en place, on n’a peu de doutes sur sa pérennité. Dans son argumentaire présenté à la Cour internationale de justice, l’Etat d’Israël avait pourtant tenu un tout autre discours :
“Israel has said time and again that the fence is intended solely as a temporary, nonviolent, defensive measure to guard against suicide and other attacks against Israel and Israelis. The fence does not, and is not intended, to prejudice the outcome of political negotiations on borders, Jerusalem, settlements or any other issue. Israel expects, in due course, when the terrorist threat has ceased, that the fence will be moved to reflect any agreement between the two sides.” [2]
[1] rapport en anglais en PJ
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[2] "Israël a dit à maintes reprises que la barrière est conçue seulement comme une mesure défensive temporaire non violente afin de prévenir des attentats et autres attaques contre Israël et les Israéliens. La barrière ne doit pas porter préjudice aux résultats des négociations politiques sur les frontières, Jérusalem, les colonies ou toute autre question, et elle ne le fait pas. Israël prévoit qu’en temps voulu, quand la menace terroriste aura cessé, la barrière pourra être déplacée au gré des accords entre les deux parties". Trad : CL, Afps
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

Le blocus de Gaza allégé mais toujours contrôlé par Israël

publié le vendredi 9 juillet 2010
Karim Lebhour

 
Sous la pression de la communauté internationale depuis le raid sur la flottille pour Gaza, Israël a accepté d’établir la liste des produits spécifiquement interdits. Sur le fond, le blocus de Gaza reste en place.
Israël allège le blocus sur les marchandises imposé depuis quatre ans à la bande de Gaza. Sous la pression de la communauté internationale depuis le raid sur la flottille pour Gaza, l’État hébreu a accepté d’établir la liste des produits spécifiquement interdits, tout le reste devant être autorisé. Jusqu’à présent, seule une centaine de produits étaient autorisés à l’importation dans l’enclave palestinienne dirigée par le Hamas
Quelle est la liste des produits interdits par Israël ?
La liste « noire » établie par Israël comprend les armes et les munitions mais aussi une série de produits civils qualifiés de « double usage », c’est-à-dire pouvant être utilisés à des fins militaires. Cela concerne environ 3 000 produits, parmi lesquels les conduits et tuyaux métalliques (pouvant servir à la construction de roquettes) ou certains engrais (qui entrent dans la composition d’explosifs).
Les matériaux de construction figurent sur une liste nécessitant une autorisation spéciale. Ainsi, ciment, acier, gravier, asphalte ou bois ne pourront entrer à Gaza que dans le cadre de projets de construction approuvés par Israël et mis en œuvre par la communauté internationale.
Cette restriction est contestée par les organisations humanitaires car ce sont les produits dont Gaza a le plus besoin pour commencer la reconstruction du territoire. D’autant que le ciment et les matériaux nécessaires au Hamas pour ses besoins militaires sont facilement accessibles par les tunnels de contrebande, à un coût prohibitif pour la grande majorité des habitants de Gaza.
Cet allègement aura-t-il des conséquences sur la vie quotidienne des Gazaouis ?
L’assouplissement du blocus commercial va permettre de mettre fin à certaines absurdités qui voyaient depuis quatre ans l’interdiction à Gaza du chocolat, des instruments de musique ou des jouets pour enfants.
Déjà, le volume de marchandises vers Gaza a sensiblement augmenté ces derniers jours, passant de 80 à 150 camions par jour. Concrètement, ces produits passaient de toute façon déjà par les tunnels avec l’Égypte. Au lieu de passer clandestinement, tous ces produits de la vie quotidienne pourront désormais être importés légalement, à un prix plus abordable.
Cette légalisation devrait au passage porter un coup sévère à l’économie des tunnels, dont on signale déjà une baisse d’activité, et soulager les entrepreneurs du territoire, même s’il n’est pas encore certain que les usines de Gaza pourront importer librement les matières premières dont elles ont besoin.
Sur le fond, le blocus de Gaza reste en place. « La rhétorique change, mais la pratique reste la même. Israël continue d’imposer à la bande de Gaza des restrictions qui n’ont rien à voir avec la sécurité », commente Sari Bashi, de l’ONG israélienne Gisha. L’organisation observe que les restrictions de sortie du territoire pour les personnes et l’interdiction de se rendre en Cisjordanie demeurent, tout comme l’impossibilité d’exporter des biens produits à Gaza.
Le blocus maritime, lui aussi, est maintenu. Les pêcheurs de Gaza, obligés de vendre du poisson acheté en Égypte ou élevé dans des piscines en plastique, restent confinés à moins de 3 milles nautiques des côtes.
Cet allégement du blocus est-il une victoire pour le Hamas ?
Le Hamas, qui dénonce une « manœuvre destinée à tromper l’opinion publique », peut se targuer d’avoir obtenu une brèche dans le blocus sans avoir eu à faire de concessions. Le recul au moins partiel d’Israël marque l’échec de la stratégie d’isolement du mouvement islamiste par le moyen d’une « punition collective » des habitants de Gaza.
En revanche, le Hamas va subir une pression de plus en plus forte de la communauté internationale qui souhaite le retour de l’Autorité palestinienne de Ramallah dans la gestion des points de passage avec la bande de Gaza. Une condition jusqu’ici refusée par les islamistes, et qui bloque toute tentative de réconciliation avec leurs rivaux du Fatah.

Silwan, colonie au cœur de Jérusalem-Est

publié le vendredi 9 juillet 2010
Delphine Matthieussant

 
Symbole d’une colonisation rampante, ce quartier arabe concentre toutes les tensions.
De loin, impossible de distinguer la maison de Shirli et Mickaël Aboulafia des autres demeures en pierre ocre, agglutinées en contrebas des murailles de la vieille ville de Jérusalem. Ce n’est qu’en s’approchant, par un dédale de ruelles crasseuses, que l’on remarque les caméras, la barrière de sécurité en fer forgé, et les barreaux sur les fenêtres qui laissent à peine entrer la lumière. Depuis une guérite surmontée du drapeau israélien, un gardien veille nuit et jour sur les huit familles juives installées au cœur de Silwan, un des quartiers les plus peuplés de Jérusalem-Est. Le vigile accompagne les visiteurs jusqu’au pas de la porte, dotée d’un épais blindage.
Sept des neuf enfants de la famille Aboulafia viennent de partir à l’école, située dans le quartier juif de la vieille ville, distant de quelques centaines de mètres. Une camionnette à vitres teintées, escortée d’un garde armé, les y conduit tous les jours. Le véhicule assure le ramassage scolaire pour la soixantaine de familles juives qui vivent à Silwan, parmi plus de 40 000 Palestiniens. Le quartier arabe appartient au « bassin sacré » : la zone comprenant la vieille ville et ses abords orientaux, notamment le mont des Oliviers et le quartier de Sheikh Jarrah, saturée de vestiges religieux juifs, chrétiens et musulmans.
AUTARCIE. Peuplée de dizaines de milliers de Palestiniens, elle est devenue une des zones de prédilection pour les organisations nationalistes juives, qui y ont installé des dizaines de colons avec la complicité des autorités municipales et du gouvernement israélien. Même si les relations israélo-américaines se sont réchauffées ces dernières semaines, la colonisation à Jérusalem-Est reste un point de contentieux majeur entre Nétanyahou et Obama. Depuis la crise diplomatique de mars avec Washington, provoquée par l’annonce de constructions israéliennes dans la partie orientale de la ville en pleine visite du vice-président américain, Joe Biden, l’Etat hébreu maintient un profil bas. De fait, un quasi-gel de la colonisation à Jérusalem-Est a été instauré. Benyamin Nétanyahou s’est aussi hâté de se distancier de l’annonce, il y a deux semaines, par la mairie de Jérusalem, d’un projet de parc archéologique dans le sud de Silwan prévoyant la destruction d’une vingtaine de maisons palestiniennes. Une stratégie destinée à prévenir l’ire américaine car, sur le fond, le Premier ministre israélien ne semble prêt à aucune concession. Lors de sa dernière visite aux Etats-Unis, il avait d’ailleurs déclaré que « Jérusalem n’est pas une colonie ». Une affirmation démentie par la réalité quotidienne à Silwan, où les familles juives vivent en totale autarcie.
Michaël, un pédopsychiatre de 40 ans, s’apprête à rejoindre sa clinique à Jérusalem-Ouest. Son épouse Shirli, 38 ans, jupe longue et cheveux recouverts d’un foulard - la tenue traditionnelle des femmes du courant sioniste religieux, favorable au Grand Israël - reste à la maison avec son dernier-né, Yehouda, et Emouna (« foi » en hébreu), âgée de 2 ans. Quand il ne fait pas trop chaud, Shirli emmène sa fillette sur le toit, aménagé en espace de jeux. C’est le seul « square » du quartier : Silwan est une des zones les plus pauvres de Jérusalem-Est. Dans les rues, couvertes de nids de poules, les bennes à ordures débordent.« La force spirituelle de cet endroit est impossible à décrire. Nous vivons dans la ville du roi David, avec le sentiment omniprésent d’un retour aux sources », explique Michaël, faisant allusion à la cité de David, capitale du royaume juif du monarque hébreu éponyme.
VESTIGES. Les colons justifient en effet leur présence à Silwan par celle - contestée par les scientifiques - de vestiges de la cité de David qu’ils veulent « repeupler ». « Je me suis habituée aux difficultés quotidiennes, même si ce serait beaucoup plus confortable pour nous de vivre ailleurs, dans un endroit calme, où on peut circuler librement. Les Juifs qui s’installent ici ne le font pas en tant qu’individus mais au nom du peuple juif, pour faire revivre la cité de David », confie Shirli. Ce retour aux sources bibliques est largement entretenu par l’organisation nationaliste religieuse Elad, qui mène une politique active d’achats de maisons, parfois par des moyens douteux, et d’expulsions de familles palestiniennes de Jérusalem-Est. Son but : judaïser les quartiers orientaux, à majorité palestinienne, et empêcher sa division dans le cadre d’un futur plan de paix. Elad est particulièrement actif à Silwan, où l’organisation gère un parc de plusieurs dizaines de bâtiments et aide les familles juives à s’installer.
Complice discret de cette politique, le gouvernement israélien a confié à Elad, dans les années 90, la gestion des fouilles à Silwan et du centre touristique installé sur le site, qui accueille chaque année des milliers de visiteurs. Les excavations, la plupart fermées au public et non supervisées par l’Etat, ont été accusées à plusieurs reprises de fragiliser les fondations des maisons palestiniennes.
Quant au contenu des visites guidées de la cité de David, il reflète l’idéologie d’Elad. « Un lieu où l’on se retrouve face à face avec les personnages et les lieux de la Bible », peut-on lire sur le site du centre touristique. « Les gens arrivent ici en pensant qu’il s’agit d’un site touristique géré par les autorités israéliennes. Ce qu’ils entendent en fait tout au long de la visite correspond en grande partie à la vision des colons », s’indigne Orly Noy, porte-parole d’Ir Amim, une ONG israélienne militant pour l’arrêt de la colonisation juive à Jérusalem. Selon Ir Amim, le but des organisations nationalistes de droite, qui bénéficient de nombreux relais au sein du gouvernement israélien, est clair : « Silwan est la clé de voûte d’un processus systématique visant à gagner le contrôle des territoires palestiniens entourant la vieille ville, et à couper ce quartier du tissu urbain de Jérusalem-Est. »

Les occupants israéliens interdisent à une étudiante palestinienne de continuer ses études

[ 09/07/2010 - 10:46 ]
Al-Nassira – CPI

L’avocate palestinienne Fatima Al-Charif, habitante de la bande de Gaza, veut continuer ses études supérieures dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie. Les occupants israéliens lui interdisent d’y aller. Et la cour suprême de la justice israélienne a refusé son recours.
La campagne populaire pour briser le blocus a qualifié la décision du tribunal de discriminatoire : « C’est une violation claire des droits des Palestiniens à l’éducation. Cela va à l’encontre les traités et des conventions internationaux concernant les droits de l’homme, en particulier la quatrième convention de Genève de 1949 concernant la protection des civils en temps de guerre ».
Ce refus, dit la campagne, montre que les occupants israéliens renforcent le siège de Gaza. Cette décision réfute les allégations israéliennes prétendant l’allègement de cet injuste blocus. Les autorités de l’occupation israélienne continuent à interdire le déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza vers la Cisjordanie et vice-versa, ainsi que vers la ville d'Al-Quds, bien que les trois régions constituent une seule unité géographique.
La campagne a appelé la communauté internationale à continuer ses efforts afin de faire les pressions nécessaires sur les occupants israéliens pour qu’ils respectent les accords internationaux et pour lever l’injuste blocus de façon définitive.