mercredi 7 juillet 2010

Un militant pour la paix par la non-violence condamné à deux ans de prison par Israël

Saed Bannoura – Imemc News
publié le mardi 6 juillet 2010.
5 juillet 2010
Après avoir déjà passé 11 mois en détention, sans jugement ni chefs d’accusation, un animateur de la lutte non violente contre le mur, Adeeb Abu Rahma, a été traduit devant un tribunal militaire israélien qui l’a condamné à deux années supplémentaires en prison pour avoir organisé des manifestations non violentes, pleinement légales, dans le village de Bil’in.
Le tribunal a condamné Abu Rahma le 30 juin 2010, sur l’accusation d’ « encouragement à la violence », pour s’être livré à « une activité troublant l’ordre public » et « s’être rendu sur une zone militaire fermée », comme Bil’in l’a été déclaré pour chaque vendredi de 8 h à 20 h afin d’empêcher les manifestations non violentes hebdomadaires. Adeeb vit et habite dans le village, il est donc condamné pour avoir été présent dans sa propre maison.
En fait, Adeeb Abu Rahma, qui est l’un des principaux partisans à Bil’in pour la non-violence, s’est engagé à maintenir cette discipline même quand les manifestations sont agressées avec violence par les forces israéliennes. L’un de ses parents, Bassem Abu Rahma, a été tué l’an dernier durant une manifestation non violente, quand les forces israéliennes ont lancé sur lui une grenade lacrymogène à grande vitesse directement sur la poitrine, à bout portant. Lorsque les autorités militaires ont fait leur enquête sur l’incident, elles ont conclu que le soldat qui avait lancé la grenade avait agi dans le cadre des directives militaires et il n’a été ni réprimandé ni puni.
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Adeeb Abu Rahma brandit un drapeau, au centre de la photo (Active Stills)
En dépit de cette violence, et du vol de la terre du village de Bil’in jugé illégal par la Haute Cour israélienne il y a plusieurs années, Adeeb Abu Rahma est resté attaché à la règle de la non-violence, et il encourage tous les villageois à se tenir avec lui dans les manifestations non violentes contre le vol de leur terre pour y construire le mur d’annexion israélien.
La condamnation d’Abu Rahma et d’un certain nombre d’organisateurs non violents conduit certains de ces militants à accuser les autorités israéliennes de tenter de réprimer les manifestations légitimes et non violentes dans le but de pousser le peuple palestinien à la violence et au radicalisme. Ils pointent les écrivains anticolonialistes tel que Frantz Fanon, qui a publié beaucoup sur l’emploi de cette tactique dans d’autres entreprises coloniales, comme en Algérie et en d’autres parties de l’Afrique.
Adeeb Abu Rahma est chauffeur de taxi et il a onze enfants, il est connu pour sa générosité et une présence constante dans les manifestations hebdomadaires de Bil’in contre le mur d’Israël, et pour son engagement dans la résistance populaire non violente.
Selon la Campagne « Stop the Wall », « la condamnation fait partie d’une stratégie israélienne pour réprimer et criminaliser le combat populaire non violent contre l’occupation et le mur ».
Le cas d’Adeeb Abu Rahma est en lien avec les aveux forcés de quatre jeunes de Bil’in – 14, 15 et 16 ans – arrêtés durant un raid nocturne par les soldats israéliens et qui furent obligés de déclarer qu’Adeeb leur avait dit de jeter des pierres sur les soldats. Interroger des jeunes pour les obliger à de faux aveux est considéré comme un crime par le droit international et la Quatrième Convention de Genève, dont Israël est signataire.
Depuis cinq ans, les gens de Bil’in sont engagés dans un combat permanent contre le mur et l’occupation israéliens. D’autres villages, comme Ni’lin, Al-Ma’asara, Budrus, Jayyus, An-Nabi Saleh, Iraq Burin et Al-Wallaja l’ont rejoint dans ce combat.
Selon les informations produites par Addameer et Stop the Wall, 1 566 Palestiniens ont été blessés et 16 ont été tués entre 2005 et 2009 lors de manifestations non violentes dans les Territoires occupés. Depuis 2002, dans les villages de Bil’in, Ni’lin, Al-Ma’asara et Budrus, 176 Palestiniens ont été arrêtés.
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PO: reprise des négociations directes d'ici septembre (Obama)

21:54 06/07/2010
WASHINGTON, 6 juillet - RIA Novosti
Le président américain Barack Obama a espéré mardi devant les journalistes à l'issue d'un entretien avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens reprendraient d'ici septembre, rapporte le correspondant de RIA Novosti.
"Nous nous attendons à ce que les négociations indirectes soient un pas vers des négociations directes. J'espère que ces négociations directes seront engagées avant l'expiration du moratoire partiel (gel des constructions dans les colonies)… Je crois que le premier ministre Benjamin Netanyahu le souhaite et est prêt à "prendre des risques" pour cela", a dit M.Obama.
Les Palestiniens ont suspendu le dialogue direct avec les Israéliens en décembre 2008 après l'offensive israélienne contre Gaza. Depuis début mai, des discussions ont repris sous la médiation de l'émissaire américain George Mitchell mais elles n'ont débouché sur rien pour le moment même si Washington a fait état de "progrès".
Les Palestiniens refusent le principe de négociations directes avant un gel total des constructions dans les colonies juives de Cisjordanie. Un gel provisoire doit arriver à échéance le 26 septembre.

Le Hamas appelle Israël à une levée "totale et sans condition" du blocus

06-07-2010 | 22:02
Le Mouvement palestinien Hamas a appelé hier l'occupant israélien à lever "complètement et sans aucune condition", son blocus imposé à la bande palestinienne de Ghaza depuis juin 2007. Cet appel a été lancé lundi par Ismaïl Radhouane, un dirigeant du Hamas, en réaction à la décision israélienne d'alléger l'embargo imposé aux populations de Ghaza. M. Radouane a qualifié cette décision de "tentative visant à apaiser la tension dans la région et à détourner l'opinion publique internationale". "Cette décision est rejetée et nous demandons une levée totale et sans condition de cette restriction illégale", a-t-il insisté. Lundi, un responsable militaire israélien avait annoncé qu'une liste de produits à double usage, sera toujours soumise au contrôle avant son entrée dans la bande de Ghaza. Sous des pressions internationales, les autorités d'occupation avaient décidé le 20 juin dernier d'alléger le blocus, en facilitant l'acheminement vers Ghaza de quelques marchandises. Après le massacre du 31 mai dernier commis par la marine israélienne contre le convoi humanitaire (Free Ghaza), à destination de la bande de Ghaza, la communauté internationale a pressé Israël de lever le blocus et autoriser l'acheminement des aides internationales vers ce territoire palestinien, en proie à une grave situation humanitaire.
2e Flottille humanitaire pour Ghaza : 7 navires européens engagés
Sept navires européens se joindront à la 2ème flottille humanitaire internationale pour Ghaza en vue de briser le blocus israélien, rapportent lundi les agences de presse citant l'organisation basée à Bruxelles (Belgique). Dans un communiqué, les mêmes sources précisent que des dizaines de militants de différentes nationalités et des navires se joindront à la deuxième flottille de la liberté baptisée "Campagne européenne pour la levée du blocus de Ghaza". "La 2ème  flottille de la liberté donnera des surprises à Israël", affirme le communiqué, ajoutant que "l'une des surprises est que sept navires européens rejoindront la flottille qui sera plus grande que la première". enfin "La Campagne européenne pour la levée du blocus de Ghaza" a dit avoir reçu des milliers de demandes pour participer à la deuxième flottille pour Ghaza.

Obama et Netanyahou tentent de camoufler leurs différends

Mercredi, 07 Juillet 2010 10:39 
IRIB - Le secrétaire général de l'initiative nationale de la Palestine a jugé inutiles, les tentatives du président américain et du Premier ministre israélien de dissimuler leurs différends, de part et d'autre. En réaction aux propos de Barack Obama et de Benyamin Netanyahou, à Washington, Mustafa Barghouthi a indiqué que de tels propos visent à camoufler les tensions en cours entre Israël et les Etats-Unis. Barghouthi a évoqué la situation bancale de Netanyahou et les problèmes auxquels se heurte le président démocrate américain, à l'intérieur du pays, pour ajouter que Netanyahou ne plaidait pas pour la paix avec les Palestiniens et que, dans une telle situation, Obama ne pouvait plus exercer davantage de pressions sur le cabinet de Netanyahou, dans ce domaine, et que toutes leurs tentatives relevaient de la pure démagogie.  
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Des manifestations anti-sionistes, devant la Maison Blanche

Mercredi, 07 Juillet 2010 10:09 
IRIB - Dans le sillage de l’entretien du Président américain, Barack Obama, avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, deux manifestations anti-israéliennes séparées ont eu lieu, ce mardi, devant la Maison Blanche. Lors de la première manifestation, les protestataires ont demandé aux Etats-Unis de mettre un terme à leurs soutiens à Israël. Ils ont qualifié de contraire à la religion judaïque, la fondation du régime sioniste. La seconde, plus vaste, avait rassemblé plusieurs centaines de haredims anti-sionistes. Les participants, principalement, des Hassidim de Satmar, sont arrivés, par cars entiers, de New York, pour protester contre les démarches du régime sioniste. Un autre objectif de cette manifestation était de rappeler au monde qu' "Israël est un régime sioniste, pas un Etat juif", ce que l'on pouvait lire sur les écriteaux que brandissaient les manifestants.  
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Gaza : l'ONU salue l'allègement du blocus par Israël

6 juillet 2010 –  
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué mardi les mesures annoncées par le gouvernement d’Israël destinées à accroître la quantité et le type de matériaux autorisés à entrer dans la bande de Gaza et a appelé à des avancées supplémentaires. M. Ban « note aussi l’accord destiné à faciliter le démarrage immédiat de la construction de 12 installations des Nations Unies pour l’éducation et la santé », a ajouté son porte-parole dans une déclaration.
« Le Secrétaire général appelle depuis longtemps à un changement significatif dans la stratégie pour répondre aux importants besoins de la population de Gaza. Des mesures supplémentaires doivent suivre maintenant pour répondre à ces besoins et permettre aux Nations Unies d’accélérer et d’élargir ses efforts », a rappelé le porte-parole.
« Le Secrétaire répète que la reconstruction complète de Gaza ne peut pas se produire sans une solution durable qui soit cohérente avec la résolution 1860 du Conseil de sécurité. Les Nations Unies continueront de travailler pour atteindre cet objectif et suivront de près la mise en œuvre des mesures déjà décidées », a-t-il ajouté
Lundi, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, avait déjà salué l'allègement du blocus de Gaza par les autorités israéliennes, souhaitant que cela entraîne une augmentation de l'activité commerciale.
M. Serry a estimé dans un communiqué qu'il s'agissait de « mesures importantes allant dans la bonne direction ». Il a souhaité qu'elles « stimulent l'activité commerciale et permettent une augmentation significative de la quantité de matériaux de constructions entrant dans la bande de Gaza ».
« L'ONU se tient prête à étendre et accélérer ses activités à Gaza, notamment à répondre aux pénuries chroniques en matière de logement, d'éducation, d'eau, d'assainissement et de centres de santé », a dit M. Serry.
Le Coordonnateur spécial s'est également déclaré impatient de poursuivre les discussions sur les moyens de stimuler l'économie de Gaza et de réduire les restrictions de mouvement des Palestiniens vivant dans ce territoire.
Selon la presse, Israël a annoncé cet allègement du blocus de Gaza à la veille d'une rencontre entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président américain Barack Obama à Washington.
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"Israël n'arrêtera jamais la colonisation" (Lieberman)

Mardi, 06 Juillet 2010 21:30 
Farsnews - Selon Farsnews, qui citait le journal libanais "Al-Intiqad", Avigdor Liebermann, le ministre des Affaires étrangères du régime sioniste, qui se trouve, en Lettonie, a déclaré que ce régime n'avait aucun plan, pour arrêter la colonisation. Au sujet de la menace de la Turquie de rompre ses relations avec Tel-Aviv, si ce dernier ne s'excusait pas, pour avoir attaqué la "flottille de la liberté" et tué 9 activistes turcs, Liebermann a précisé que ce régime n'avait aucunement l'intention de s’excuser, auprès des Turcs.  
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Lettre ouverte à Marcel AMSALLEM, Président Régional du CRIF

France - 06-07-2010

Par Collectif 69 de soutien au peuple palestinien 
Monsieur,
Le collectif 69 de soutien au peuple palestinien a été choqué par les extraits de votre lettre à François Fillon (voir le Progrès du 23 juin 2010). Selon l’article l’ensemble des institutions juives de la région ont exprimé leurs inquiétudes devant la "violence des manifestations anti-israéliennes devenues antisémites dans les rues de nos cités".

Le collectif 69 de soutien au peuple palestinien, partie prenante des 60 organisations appelant aux manifestations du 5 juin 2010 contre l’attaque de l’armée israélienne de la flottille humanitaire, est outré par vos propos irresponsables.
- Il est irresponsable de parler de violences quand elles n’existent pas, il est tout aussi irresponsable d’évoquer l’antisémitisme lorsque celui ci est heureusement absent, c’est véritablement jeter de l’huile sur le feu. Les rapports des manifestations parues dans la presse, l’entrevue avec la secrétaire générale de la Préfecture de Région le 5 juin 2010 l’attestent, il n’y a eu aucune violence. Au contraire, malgré l’émotion et la légitime colère contre un massacre de militants humanitaires voguant au secours d’une population assiégée, les puissantes manifestations ont été d’une très grande tenue. Aucun observateur, qu’il soit journaliste ou policier n’a relevé de quelconques propos antisémites. Il a été rappelé par les organisateurs à plusieurs reprises que l’Etat d’Israël était l’ennemi de la paix et non, bien entendu, les juifs, et qu’aucun amalgame n’était entendable.
- Les manifestations ont dénoncé l’état d’Israël et les actes de piraterie meurtriers, elles ont réclamé que des sanctions soient enfin prises contre l’Etat d’Israël qui bafoue le droit international et le droit humanitaire car les condamnations de pure forme de l’Europe n’ont aucun effet cependant qu’elle continue de commercer et de rehausser les accords d’associations EU / Israël. En quoi critiquer cette attaque Israëlienne serait elle la marque de l’antisémitisme ? Les militants des droits de l’homme auraient-ils le droit de critiquer tout état ne respectant pas le droit international sauf l’état d’Israël ?
Nous vous demandons d’infirmer ces propos que l’article du Progès rapporte, en effet ils constituent une diffamation des organisateurs et des manifestants qui se sont élevés contre les attaques de la flotille de la Liberté.
Recevez, monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Le Président
Jérôme Faÿnel

9.000 demandes de participation à la Flottille 2

Gaza - 06-07-2010

Par European Campaign to End the Siege on Gaza 
La Campagne européenne pour la levée du blocus de Gaza basée à Bruxelles a fait état d’une forte participation à la Flottille de la Liberté 2, en termes d’activistes s’étant inscrit, et en terme de nombre de bateaux. La Campagne, qui fait partie des fondateurs de la coalition de la Flottille de la Liberté, a déclaré dans un communiqué de presse de lundi dernier, que la nouvelle flottille réservait quelques surprises à l’occupation israélienne, dont l’une est que 7 des bateaux inscrits venaient de pays européens.
La Campagne européenne a ajouté qu’elle avait reçu environ 9.000 demandes d’inscription de sympathisants du monde entier depuis que l’ouverture des candidatures pour la deuxième Flottille de la Liberté, qui devrait partir pour la Bande de Gaza dans quelques semaines, en dépit du raid du 31 mai contre la première Flottille, qui a fait 9 morts, des dizaines de blessés et qui a confisqué les cargaisons destinées à Gaza et endommagé ou volé les biens des activistes.
La première Flottille de la Liberté transportait 750 activistes de plus de 40 pays, dont 44 officiels politiques et gouvernementaux arabes et européens, dont 10 députés algériens, plus de 10.000 tonnes de matériel médical, matériaux de construction, bois et 100 maisons préfabriqués, pour soutenir les dizaines de milliers de gens qui ont perdu leurs maisons dans la guerre israélienne de fin 2008-début 2009. Les bateaux transportaient aussi 500 fauteuils électriques pour handicapés, car la dernière guerre sioniste a laissé près de 600 handicapés à Gaza.
Entretemps, à Gaza, le député indépendant Jamal al-Khudari, président du Comité populaire contre le siège, a confirmé que l’entité sioniste avait officiellement annoncé qu’elle allègerait le blocus de Gaza, sans parler aucunement de mettre fin des racines de la crise.
Khudari, dans un communiqué de presse de ce lundi, a noté que la fin du blocus nécessitait une série de mesures sur le terrain, la plus importante d’entre elles étant l’ouverture totale des carrefours frontaliers commerciaux, pour permettre l’entrée des marchandises, et la fin de la politique de « listes de restriction », soulignant que Gaza avait besoin de toutes les marchandises dont la population est privé depuis l’institution du blocus il y a quatre ans.
Il a noté que l’entité sioniste bouclait toujours tous les carrefours commerciaux, sauf celui de Kerem Abu Salem, dont la capacité d’absorption est faible comparée aux besoins de la Bande, ce qui est bien la preuve que le soi-disant allègement du siège n’est qu’une tentative pour alléger la pression international.
Les préparatifs des nouveaux bateaux pour la Bande de Gaza par les solidaires européens, arabes et islamiques sont bien engagés, a confirmé Khudari, ajoutant que les départs seraient bientôt annoncés.

Les factions palestiniennes : La rencontre entre Fayyad et Barack est un leurre

06/07/2010  
Toutes les factions palestiniennes ont dénoncé avec véhémence la rencontre qui a eu lieu hier entre le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
Le Hamas a affirmé que cette  rencontre montrait que l’Autorité palestinienne «mentait sur son désir de ne pas passer à des négociations directes». «Cette rencontre est une honte pour l’Autorité du Fatah en Cisjordanie», a déclaré un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, en référence à l’Autorité palestinienne. «Elle révèle le mensonge de (Mahmoud) Abbas et du Fatah sur leur désir de ne pas passer à des négociations directes» avec Israël, a-t-il estimé.  
Le porte-parole du Hamas, mouvement qui contrôle la bande de Ghaza, voit dans les entretiens de MM. Fayyad et Barak «une rencontre sécuritaire dangereuse dictée par l’agenda américain et les ordres sionistes pour rehausser la coopération de sécurité avec l’ennemi afin de liquider la résistance et protéger l’occupation». «Salam Fayyad ne représente que lui-même et l’autorité du Fatah en Cisjordanie ne représente pas le peuple palestinien», a ajouté Barhoum, estimant que la tenue de cette rencontre à ce moment précis légitimait la colonisation israélienne et l’expulsion de députés palestiniens de Jérusalem-Est occupée.
Le Hamas a qualifié la rencontre du premier ministre palestinien, Salam Fayyad avec le ministre israélien de la défense Ehud Barak de «  légitimation des crimes des colons, c’est une carte qu’utilise Israël pour redorer son blason Le porte parole du Hamas à Gaza, Samy Abou Zouhri,  a en effet déclaré dans un communiqué que « les allégations de Fayyad selon lesquelles la rencontre avait pour objectif une levée du blocus est une tentative pour la justifier. Fayyad est complice du blocus sur Gaza, la preuve, est que c’est lui qui prive les fonctionnaires à Gaza de leurs salaires et de leurs passeports ».
Ajoutant que cette rencontre avait pour but de coordonner leurs actions pour maintenir le blocus, liquider les cellules de résistances et éradiquer le Hamas, précise Abou Souhri dans son communiqué.   
Pour sa part, le Jihad islamique, a estimé que cette réunion a pour but d'induire en erreur les purs, dans une tentative désespéré de redorer le blason du  le criminel  Barack , et affaiblir  les campagnes internationales de solidarité avec l’Etat palestinien surtout après le massacre de la flottille humanitaire de Gaza.  
Le Djihad islamique a confirmé dans un communiqué que faire », Salam Fayyad," cette rencontre directe avec Barak, révèle encore une fois la gravité de son rôle et celui de la carrière, et révèle également l'état de "sauvage" politique et contraste avec les positions de l'OLP a annoncé.  Dans le même contexte, le Front populaire de libération de la Palestine a estimé qu’il n’y avait aucune justification pour une telle réunion, à la lumière de l'échec des négociations indirectes, géré par l'envoyé spécial au Moyen-Orient du président américain Mitchell, aussi en raison de la poursuite de l'occupation et e la politique de colonisation de Jérusalem en particulier dans la vallée du Jourdain, sans oublier la poursuite du siège sur la bande de Gaza et ferme.

Affaire Mabhouh: Jugement d'un agent du Mossad en Pologne

06/07/2010  
L'un des agents du Mossad accusé de l’assassinat de Mahmoud Al Mabhouh, un haut cadre du Hamas à Dubaï, en janvier dernier, a été entendu, , lors d'une audience pour déterminer s'il doit être extradé vers l'Allemagne, suite à la demande du gouvernement allemand.
Un porte-parole de la Cour de Varsovie, Voezic Malik, a déclaré qu’il ne sait pas encore si le tribunal prend sa décision, pour extrader Uri Brodsky, l'agent du Mossad accusé d'avoir aidé à falsifier un passeport allemand utilisé par l'un des agents du Mossad qui ont exécuté l'assassinat d'Al-Mabhouh,.
L'agent du Mossad, Brodsky, a été arrêté en Pologne, en Juin dernier, en vertu d'un mandat délivré par l'Allemagne.
La police de Dubaï avait accusé 27 personnes détenant des passeports occidentaux dans l'assassinat d’Al Mabhouh, dans un hôtel à Dubaï, le mois de janvier passé, alors que la plupart des États dont les usurpateurs ont profité de leurs passeports ont affirmé que les coupables ont utilisé de fausses identités.
Il s'avère que les 12 suspects avaient utilisé des passeports britanniques, 6 passeports Irlandais, 4 passeports Français, 4 australiens, alors qu'un usurpateur détenait un passeport Allemand.

Chantage israélien des étudiants palestiniens

06/07/2010  
Des étudiants palestiniens ont révélé avoir fait l’objet de chantage de la part des services de renseignements israéliens qui cherchent par tous les moyens à les obliger à collaborer avec eux, a révélé la chaîne de télévision qatarie AlJazira sur son site internet.
Dans leurs témoignages dépêchés à l’Association des médecins des droits de l’homme, ces étudiants de médecine assurent que chaque fois qu’ils présentent une demande d’autorisation pour effectuer des travaux pratiques dans les hôpitaux de Jérusalem AlQuds occupé, des agents du Shin Beth les terrorisent afin de les enrôler parmi leurs rangs.
Certains étudiants qui avaient au préalable obtenu des autorisations les ont vus confisqués sans aucune explication, après avoir rejeté des demandes d’enrôlement similaires.
Ce genre de chantage, apparemment interdit par la loi israélienne, semble être une pratique très courante recourue par les services de renseignements israéliens. Selon le chercheur juridique palestinien du centre «  Mizane » (la balance), Samir Zakkout, l’entité sioniste exerce «  un  chantage organisé à l’encontre des malades, des ouvriers et de étudiants palestiniens… et ce à l’insu du droit international qui prohibe aux forces de l’occupation d’imposer ou de demander à des citoyens sous son occupation de collaborer avec elle ».
Toujours selon Zakkout, ces transgressions sont une preuve de plus qu’Israël se considère être au dessus des lois, voire disposant d’impunité grâce au silence international qui l’encourage à commettre de plus en plus de crimes » 

Pour en finir avec l’occupation, il faut s’attaquer aux banques israéliennes

mercredi 7 juillet 2010 - 06h:03
Terry Crawford-Browne - The Electronic Intifada
Les transactions bancaires sont le sang de toute économie. Sans possibilité de payer les importations ni d’encaisser les exportations, l’économie israélienne s’effondrerait vite, écrit Terry Crawford-Browne.
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Frapper le système bancaire israélien serait décisif pour mettre fin à l’occupation de la Palestine - Photo : Oren Ziv/ActiveStills
La campagne internationale de sanctions bancaires de New York contre l’Afrique du Sud de l’Apartheid dans les années 1980 est considérée comme la plus efficace de toutes les stratégies mises en oeuvre pour mettre fin pacifiquement au système d’apartheid du pays. La campagne a abouti au célèbre discours de février 1990 du Président FW de Klerk annonçant la libération de Nelson Mandela et d’autres prisonniers politiques et le début de négociations constitutionnelles pour créer une société démocratique et sans distinction de race.
Si la société civile internationale est vraiment décidée à mettre fin aux violations israéliennes des droits humains des Palestiniens et à faire cesser l’occupation, alors la suspension des transactions SWIFT en provenance et à destination des banques israéliennes est un moyen de solutionner pacifiquement ce conflit par ailleurs insoluble. Les systèmes informatiques ont permis une progression inouïe de la technologie des transactions bancaires ces 20 dernières années depuis la campagne anti-apartheid contre l’Afrique du Sud.
Même si l’accès aux banques new-yorkaises demeure essentiel pour les transactions sur le marché des changes à cause du rôle du dollar, les instructions de transferts interbancaires passent par la Société Mondiale de Télécommunication Financière Interbancaire (SWIFT) qui est basée en Belgique. Et par conséquent la Belgique est l’endroit où doit se concentrer la pression au lieu de New York comme ce fut le cas à l’époque où ces sanctions avaient été prises contre l’Afrique du Sud.
SWIFT relie 8740 établissements financiers de 209 pays. Sans accès à SWIFT et à son réseau de règlement interbancaire, les pays ne peuvent pas payer leurs importations ni encaisser leurs exportations. Et, pour faire court, pas de paiement pas de commerce. Si on en arrivait à imposer des sanctions commerciales à Israël, il pourrait s’y soustraire. Au lieu de poursuivre ceux qui ne respectent pas les sanctions commerciales et d’essayer de remédier aux failles des dites sanctions, il est à la fois plus rapide et beaucoup plus efficace de suspendre le système de paiement.
Le gouvernement israélien se considère peut-être comme invincible dans les domaines militaires et diplomatiques, du fait du soutien américain et de celui d’autres pays, mais l’économie d’Israël est particulièrement dépendante du commerce international. Elle est donc très vulnérable à des mesures de rétorsion financières. L’Afrique du Sud de l’Apartheid se croyait, elle aussi, à l’abri des pressions étrangères.
Sans SWIFT, l’accès d’Israël au système banquier international serait très handicapé. Les transactions bancaires sont le sang de toute économie. Sans possibilité de payer les importations et les exportations, l’économie israélienne s’effondrerait vite.
Il est devenu d’autant plus urgent de traiter cette question qu’une loi est en ce moment soumise à la Knesset (le parlement israélien) dans le but de pénaliser quiconque encouragerait au boycott d’Israël.
Un autre aspect d’importance est que SWIFT est non seulement hors de la juridiction américaine mais de plus il est hors d’atteinte des mesures de rétorsion militaires israéliennes.
Israël a une longue expérience dans le contournement des sanctions depuis les boycotts arabes de 1948. L’Afrique du Sud de l’Apartheid en avait aussi une longue expérience et contourner l’embargo sur le pétrole était devenu chez eux « un sport national ». Les sanctions commerciales sont toujours pleines de failles. Les occasions de faire du profit abondent, comme on le voit en Iraq, à Cuba et dans beaucoup de pays contre qui les USA ont tenté en vain d’imposer un embargo commercial pendant de nombreuses années.
L’Iran réalise ses échanges commerciaux par l’intermédiaire de Dubaï qui profite avec joie de l’impasse politique dans laquelle se trouve ce pays. L’arrêt des paiements bancaires est un procédé qui n’a pas de pareilles failles et, en plus, cela modifierait l’équilibre des pouvoirs en sorte que des négociations dignes de ce nom entre Palestiniens et Israéliens deviendraient même possibles.
La raison en est que les sanctions bancaires ont un impact rapide sur les élites financières qui ont la capacité de contraindre les gouvernements à accepter un changement politique. Les sanctions commerciales au contraire frappent davantage les salariés pauvres ou mal payés qui n’ont aucune influence politique.
SWIFT prendra seulement des mesures contre les banques israéliennes si une Cour de Justice belge le lui ordonne et cela uniquement dans des circonstances très exceptionnelles. De telles circonstances tout à fait exceptionnelles sont actuellement réunies grâce à la qualité des informations fournies par le rapport Goldstone commandité par l’ONU sur l’invasion de Gaza pendant l’hiver 2008-2009 et le massacre qui s’en est suivi, et sur l’attaque de la Flottille de la Liberté en route pour Gaza le 31 mai 2010.
Il y a aussi un énorme stock de documents d’Amnistie Internationale, de Human Rights Watch et d’autres organisations qui répertorient les crimes de guerre israéliens et les violations aux lois humanitaires.
Le gouvernement israélien comme celui de l’Afrique du Sud de l’Apartheid est devenu une menace pour la communauté internationale. La corruption et la violation des droits humains vont toujours de pair. La longue occupation militaire israélienne de la Cisjordanie et de Gaza, par exemple, a corrompu presque tous les aspects de la société israélienne, et principalement son économie.
L’Organisation pour la Coopération Economique et le Développement (OCDE) a signalé en décembre 2009 que Israël ne luttait pas contre la corruption et le blanchissement d’argent avec toute l’énergie souhaitable.
Le système financier international est extrêmement sensible aux allégations de blanchissement d’argent et tout autant aux violations de droits humains. Le crime organisé et le blanchissement d’argent sont des menaces capitales pour la sécurité internationale comme l’a démontré l’action judiciaire que les USA ont lancée contre SWIFT pour avoir accès à leurs données afin de combattre le financement du terrorisme. Le site Web « Who Profits ? » donne la liste de centaines de firmes internationales et israéliennes qui profitent illégalement de l’occupation.
Leurs activités vont de la construction du « mur d’apartheid » et des colonies aux produits de l’agriculture produits sur des terres palestiniennes confisquées. Par exemple, Caterpillar, Volvo et Hyundai fournissent des pièces pour les bulldozers qui démolissent les maisons palestiniennes. Des supermarchés britanniques vendent des produits frais en provenance de Cisjordanie, illégalement étiquetés comme provenant d’Israël. Ahava commercialise de la boue et des cosmétiques de la Mer Morte.
Le célèbre Lev Leviev affirme à Dubaï que les diamants Leviev sont d’origine africaine et sont taillés et polis aux USA et non en Israël. Ils viennent d’Angola, de Namibie et aussi, croit-on, du Zimbabwe et ce sont en fait des « diamants du sang ». Les exportations israéliennes de diamants en 2008 ont atteint la somme de 19,4 milliards de dollars et représentent presque 35 pour cent des exportations d’Israël. Les diamants industriels certifiés sont essentiels à l’industrie d’armement d’Israël et à ses livraisons d’équipement de surveillance aux dictatures les moins recommandables. De telles pratiques mercantiles nécessitent l’accès au marché des changes et au système de paiement international.
C’est pourquoi les transferts interbancaires sont essentiels et SWIFT - de gré ou de force- se rend coupable de complicité tout comme les banques de New York avec l’Afrique du Sud de l’Apartheid.
En conséquence, un organisme issu de la société civile de la diaspora palestinienne qui se veut crédible devrait mener une campagne de sanctions SWIFT contre les banques israéliennes. Et si l’on en juge par l’expérience sud-africaine, cette campagne devrait être conduite pas la société civile plutôt que de compter sur les gouvernements.
Chaque banque a un code SWIFT de huit lettres qui permet d’identifier à la fois la banque et le pays où est domiciliée la banque. « IL » sont les cinquièmes et sixièmes lettres qui identifient Israël dans les codes SWIFT. Les quatre banques israéliennes principales et leurs codes SWIFT sont Israel Discount Bank (IDBILIT), bank Hapoalim (POALILIT), Bank Leumi (LUMIILIT) et Bank of Israel (ISRAILIJ).
Une telle suspension n’affecterait pas les transactions bancaires internes d’Israël, ni celles de Cisjordanie ou de Gaza - ni les transferts internationaux aux banques palestiniennes qui ont des identités « PS » différentes. La campagne peut être interrompue aussitôt que ses objectifs auront été atteints, sans provoquer de dommages économiques sur le long terme.
Il faut demander de toute urgence à une Cour de Justice belge d’ordonner à SWIFT de reprogrammer ses ordinateurs pour suspendre toutes les transactions en provenance et en direction d’Israël jusqu’à ce que le gouvernement israélien accepte de mettre fin à l’occupation de la Cisjordanie (Jérusalem Est y compris) et de démanteler « le mur d’apartheid » ; jusqu’à ce que Israël reconnaisse le droit fondamental des Palestiniens à l’égalité absolue ; et jusqu’à ce que Israël reconnaisse, respecte et garantisse les droits des réfugiés palestiniens.
* Terry Crawford-Browne est un banquier à la retraite qui a conseillé le Conseil des Eglises Sud Africaines pendant la campagne des sanctions bancaires contre l’Afrique du Sud de l’Apartheid. Pendant plusieurs mois (d’octobre 2009 à janvier 2010) il a participé, à Jérusalem Est, aux contrôles que des associations pour la paix israéliennes effectuent aux barrages et sur tout ce qui concerne les démolitions de maison et les expulsions. Il habite à Cape Town.
30 juin 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet
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Flottille : Obama met en garde la Turquie contre une enquête internationale

mercredi 7 juillet 2010 - 05h:32
Palestine Note
Selon un rapport d’Al-Hayat, le président américain Barack Obama a mis en garde le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan contre la poursuite d’une enquête internationale sur le raid de la flottille du 31 mai, a indiqué Haaretz ce samedi.  
Le premier ministre turc Erdogan a été l’un des alliés des États-Unis à sévèrement condamner Israël après le raid du 31 mai. [Forum économique mondial -] Flickr
L’échange s’est passé au sommet du G-20 plus tôt cette semaine, indique le rapport. Obama aurait dit à Erdogan qu’une enquête internationale pourrait être une « arme à double tranchant » pour la Turquie, car elle pourrait mener à des accusations contre les passagers à bord du Mavi Marmara ainsi que contre l’organisation caritative turque IHH qui a co-sponsorisé le navire.
IHH et les activistes de la flottille sont passés au microscope depuis le raid à la fin du mois de mai. Des commandos israéliens ont attaqué les navires se dirigeant vers Gaza dans les eaux internationales, et tandis que des soldats ont été blessés dans des bagarres avec les passagers, Edward Peck, un ancien ambassadeur américain à bord de l’un des plus petits navires, a déclaré que les passagers n’étaient coupables de rien : êtant attaqué dans les eaux internationales, tout ce qu’ils auraient pu faire serait considéré comme une légitime défense.
L’ambassadeur israélien aux États-Unis Michael Oren a accusé l’IHH d’être affilié à Al-Qaïda dans les bulletins de nouvelles après le raid, affirmant que la Central Intelligence Agency (CIA) a confirmé l’affiliation.
Lorsque la Palestine Note a abordé le sujet des allégations de l’ambassadeur avec l’ambassade d’Israël, un rapport israélien nous a été fourni qui n’a fait aucune référence à la CIA ou à la documentation du gouvernement américain.
L’IHH est l’un des principaux organes d’aide et développement à fournir la reconstruction en Haïti après le tremblement de terre dévastateur Janvier dernier. L’effort de reconstruction est en grande partie dirigé par l’armée américaine, ce qui rend peu probable que l’IHH est une filiale d’Al-Qaïda.
selon Haaretz, Erdogan a exigé une enquête internationale après le raid, affirmant que l’incident de la flottille « représentait une violation flagrante du droit international ».
Le rapport de Haaretz poursuit :
Le mois dernier, le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré que son gouvernement allait insister sur une commission internationale pour enquêter sur l’attaque en disant que « si une commission internationale n’est pas mise en place et les exigences légitimes de la Turquie sont ignorées, la Turquie a le droit de réviser ses relations avec Israël. »
Le ministre des affaires étrangères répondait à l’annonce faite par Israël lundi qu’il mettait en place sa propre enquête, qui comprendra deux observateurs internationaux. Le raid israélien du 31 mai sur la flottille, cette dernière conduite par un ONG turque, a eu lieu en dehors des eaux territoriales d’Israël.
« Une commission qui conduirait une enquête sur une attaque planifiée dans les eaux internationales doit être internationale. Nous demandons qu’une commission internationale soit formée sous la supervision de l’ONU avec la participation de la Turquie et Israël. Nous allons insister sur cette question », a insisté Davutoglu.
« Nous pensons qu’Israël, en tant que pays qui a attaqué un convoi civil dans les eaux internationales, ne sera pas capable de mener une enquête impartiale », a-t-il ajouté. Le raid israélien a mené à une grave tension dans les liens jusque là étroits entre la Turquie et Israël.
3 juillet 2010 - PalestineNote - Vous pouvez consulter cet article à :
http://palestinenote.com/cs/blogs/n...
Traduction : Ahuva Freeman
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2700 nouvelles unités d’habitations pour les colonies juives

mardi 6 juillet 2010 - 11h:29
Ma’an News
Les colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie vont augmenter de 2700 unités de logement dès que le soit-disant moratoire partiel d’Israël sur l’extension des colonies aura expiré le 27 Septembre, révèle le quotidien israélien Haaretz ce lundi.
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Bénéficiant d’une totale impunité, à l’abri de toute mesure de rétorsion si ce n’est celles de la société civile au niveau international, l’état sioniste, raciste et colonialiste, poursuit son annexion de pans entiers des territoires palestiniens - Photo : MaanImages
Selon le quotidien, ces nouvelles unités avaient été autorisées avant le gel temporaire des constructions, mais plusieurs réseaux de colons sont soupçonnés de préparer une nouvelle expansion.
Gershon Mesika, chef du Conseil du réseau de colonisation du nord de la Cisjordanie dans le district de Naplouse, a appelé les responsables de la planification [de nouvelles constructions] à se préparer à « accorder les permis de construire, pour terminer la planification du projet et transférer [les plans] aux services d’ingénierie pour inspection », selon Haaretz.
« Le temps est réduit et il y a beaucoup à faire », dit Mesika dans une lettre obtenue par le quotidien. « Nous souhaitons voir arriver en Septembre les permis préparés par le comité en vue de lancer sans délai les autorisations de travaux, dès que la période [de gel] sera terminée. »
L’adjoint au Conseil, Ehud Stondia a déclaré à Haaretz que le réseau de colonies s’était préparé « à construire à l’échelle qui existait avant le gel, voire encore plus. »
Expansion des colonies à Jérusalem-Est, Naplouse
Une étude rédigée par le journal sur l’expansion des colonies à la fin du moratoire révèle que Jérusalem-Est et les districts au nord-ouest de la Cisjordanie seront les plus touchés.
Dans le district de Naplouse, un chantier de 800 maisons réservées aux seuls juifs devrait être bouclé. Le réseau de colonies a décidé une large expansion dans les zones résidentielles illégales de Yitzhar et de Har Bracha.
Les deux colonies ont été repérées sur une liste établie par les organismes de surveillance en Cisjordanie, pour avoir contourné l’arrêt des construction durant les premiers mois du gel.
A Qalqiliya, le réseau de colonies Oranit est susceptible d’augmenter de 600 logements, son chef local disant au quotidien que le Bloc avait « amélioré sa capacité en ingénierie avant la fin du gel » pour rendre le processus de construction d’après le gel encore « plus efficace ».
On s’attend à ce que 1200 logements soient construits dans les colonies illégales de Naplouse, Ramallah et Jérusalem-Est.
Dans le sud de la Cisjordanie, la colonie illégale Efrata à Bethléem va construire encore plus de logements ainsi que Gush Etzion, Eshkolot et Suseya dans le district d’Hébron.
Un complexe de 12 000 logements serait en préparation dans la zone de Gush Etzion, selon un rapport du mois de juin de la Commission Islamique et Chrétienne, qui fait savoir que les maisons seraient construites sur des terres situées près de Walaja, où la construction du mur a commencé au début de l’été.
Gel partiel, temporaire
En Novembre 2009, Israël a annoncé un gel partiel qui a touché certaines colonies, mais excluant celles de Jérusalem ainsi que les construction ou l’agrandissement de bâtiments municipaux ou communautaires, de structures existantes, et les améliorations de routes et réseaux de transport.
L’initiative était une réponse unilatérale à la demande palestinienne de mettre un terme à toute construction de colonies en Cisjordanie comme à Jérusalem.
Des responsables palestiniens avaient insisté sur le fait que tant qu’Israël continuerait à construire des colonies illégales en territoire palestinien, l’état sioniste ne pourrait pas être considéré comme un partenaire de paix sérieux, car les colonies sont situées dans ce qui serait les territoires de l’Etat [palestinien] à venir.
Les États-Unis, qui ont parrainé les efforts de médiation entre les responsables israéliens et palestiniens, avaient salué « avec hésitation » le gel, mais en demandant à Israël d’étendre le gel à une période illimitée et d’y inclure Jérusalem. George Mitchell, envoyé des Etats-Unis au Moyen-Orient avait également appelé Israël à mettre un terme à sa politique de démolitions de maisons à Jérusalem.
Le gel a finalement été jugé tout à fait insuffisant par les Palestiniens, le gouvernement [de Ramallah] et les médias recensant des dizaines d’infractions au gel, ainsi que des constructions rampantes dans le cadre de projets municipaux à Jérusalem.
5 juillet 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
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Lettre à Barak Obama

publié le mardi 6 juillet 2010
Jean Claude Lefort

 
Alors que le président des Etats-Unis va recevoir le premier ministre israélien, JC Lefort pose inlassablement la question de Salah Hamouri : "La politique l’a mis en prison, la politique peut l’en sortir. [Monsieur le Président], votre haute autorité et influence peuvent permettre" sa libération.
Paris, le 6 juillet 2010
Monsieur Barak Obama
Président des Etats-Unis
The White House
1600 Pennsylvania Avenue NW
Washington, DC 20500
United States
Monsieur le Président,
Dans quelques jours vous allez recevoir à la « Maison Blanche » le premier ministre israélien, Monsieur Benjamin Netanyahu.
Je sais que nombre de sujets sont sur la table de discussion avec votre hôte. Toutefois je m’autorise à évoquer auprès de vous le cas des prisonniers.
La France a, en effet, deux prisonniers français dans cette région si agitée et meurtrie : un Franco-israélien, Gilad Shalit, et un Franco-palestinien, Salah Hamouri. Ce sont deux jeunes Français.
Leur cas est différent mais la clé de leur libération se trouve dans les mêmes mains : celles du premier ministre israélien.
Pour Gilad Shalit, capturé, sa libération est conditionnée à un « échange de prisonniers » pour lequel Benjamin Netanyahu ne montre aucun empressement. Un accord existe depuis avant son élection. Qu’il soit mis en œuvre et Gilad Shalit est libéré.
Pour Salah Hamouri, qui a été condamné à 7ans de prison par un tribunal militaire israélien d’occupation alors qu’aucun fait ne lui a été reproché, il dépend aussi que le premier ministre décide de sa libération pour qu’il soit libre. Il a déjà passé plus de 5 ans en prison alors qu’il n’a que 25 ans. La politique l’a mis en prison, la politique peut l’en sortir.
Les autorités françaises n’ont rien obtenu de tel auprès des autorités israéliennes.
Votre haute autorité et influence peuvent permettre ces libérations.
Je vous demande, Monsieur le Président, au nom de l’amitié franco-américaine, d’user de celles-ci et de votre savoir-faire auprès de votre interlocuteur. Et ainsi deux compatriotes français seraient libérés.
Je vous prie d’accepter l’expression de ma haute considération.
Jean-Claude Lefort
Député honoraire
publié par le Comité national de soutien à Salah Hamouri
Intro : C. L. Afps

Israël, isolé, a le blues

publié le mardi 6 juillet 2010
Joel David

 
Paris, Londres, Berlin ou Rome,traditionnellement considérés comme amis de l’État juif [1], prennent leurs distances et exigent que la colonisation en Cisjordanie cesse
L’État hébreu jouit d’un avantage militaire qualitatif sans précédent depuis vingt ans par rapport à ses voisins arabes. C’est du moins ce qu’estime un récent rapport du Center For Strategic and International Studies de Washington (CSI). Les Israéliens ont pourtant le blues, car ils se sentent de plus en plus isolés sur la scène internationale.
C’est le résultat, selon les officiels à Jérusalem, d’« une autre guerre », celle des médias et des diplomates, qui menace non pas l’existence d’Israël mais sa légitimité. Boycottage universitaire, culturel, économique ou politique : le désert semble gagner du terrain de jour en jour, érodant la cohésion sociale et la force vitale du pays [2].
Le ministre travailliste du commerce et de l’industrie, Benyamin Ben Eliezer, tente un éclairage : « Le monde est fatigué de nos explications sur les raisons pour lesquelles nous occupons encore, depuis quarante-trois ans, les territoires palestiniens. » Dix-sept ans après les accords d’Oslo sur l’autonomie palestinienne, l’opinion israélienne a glissé à droite et se veut globalement sceptique sur des arrangements avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
Avidgor Liberman écarté par les pays arabes
Le visage d’Israël, son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, est à cet égard très révélateur. Habitué des esclandres et partisan de la manière forte, il doit son ascension à une plate-forme électorale résolument hostile à la communauté des 1 300 000 Arabes israéliens. Résultat : il est persona non grata en Égypte et en Jordanie, seuls pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël, respectivement en 1979 et 1994. Il a aussi été écarté des efforts en vue d’un règlement de paix avec les Palestiniens, auquel il déclare tout bonnement ne pas croire.
Plus grave : Paris, Londres, Berlin ou Rome, traditionnellement considérés comme amis de l’État juif, prennent leurs distances. Ils ont ainsi exigé que la colonisation en Cisjordanie occupée cesse « totalement ». Encore récemment, Silvio Berlusconi affirmait pourtant vouloir œuvrer à l’intégration d’Israël au sein de l’Union européenne. « Le premier ministre italien a compris qu’il passait pour un “canard boiteux” parmi ses collègues européens à cause de son soutien indéfectible à Israël », écrit le journal Maariv.
Après le sanglant assaut israélien, le 31 mai, contre un ferry turc qui voulait apporter une aide humanitaire à Gaza, ces mêmes pays ont exercé des pressions pour qu’Israël lève complètement le bouclage imposé depuis quatre ans au territoire palestinien contrôlé par le Hamas. « Tous craignent la détérioration de leurs relations avec le monde arabe », dit encore Maariv.
L’abordage du ferry, qui a fait neuf morts turcs parmi les passagers, a en outre marqué une nouvelle étape dans la dégradation des relations avec la Turquie. Jusqu’à l’offensive de Tsahal, « Plomb durci », contre la bande de Gaza il y a un an et demi, ce pays musulman était le principal allié stratégique régional d’Israël.
Un Etat replié sur lui-même
Une chanson jadis en vogue, Le monde entier est contre nous, a refait son apparition sur les ondes en Israël. « Heureusement, à l’ONU, nous pouvons toujours compter sur le soutien de la Micronésie », dit ironiquement un commentateur. Avigdor Lieberman a reconnu avoir été « déçu » par les dirigeants russes, qu’il a pourtant privilégiés en profitant du fait que sa langue maternelle est le russe. Israël compte aussi, parmi ses amis, divers pays de l’ex-Europe de l’Est, comme la Pologne ou la République tchèque.
Mais ils font pâle figure face aux « majorités automatiques » qui condamnent Israël aux Nations unies. Le rapport du juge sud-africain, Richard Goldstone, qui a accusé Israël de « crimes de guerre » et « peut-être de crimes contre l’humanité » à Gaza en 2008-2009, en est la preuve éclatante.
Toujours est-il que l’État juif se replie sur lui-même. Voilà qui explique par exemple pourquoi les autorités israéliennes ont récemment interdit au professeur américain Noam Chomsky, un intellectuel de renommée mondiale, de venir s’exprimer à l’université palestinienne de Bir-Zeit (Cisjordanie).
« Nous avons cessé de nous intéresser à ce que les autres ont à dire (…). Nous les préférons loin de notre vue, parce que nous les suspectons, les craignons, ou tout simplement parce qu’ils nous ennuient », a écrit un éditorialiste du Yédiot Aharonot, le principal quotidien israélien. « Pour Israël, le plus grave n’est pas que des musiciens comme Elvis Costello décident de nous boycotter, mais que notre ministre de la culture et des sports, Limor Livnat, mette ce fait à profit pour expliquer que les Israéliens peuvent se passer de lui et applaudir leurs propres artistes », ajoute-t-il.
Yossi Beilin, un des initiateurs des accords d’Oslo, estime quant à lui que la mesure « arbitraire » qui a frappé Chomsky est « symptomatique d’un régime qui use de moyens antidémocratiques, alors qu’Israël se glorifie d’être la seule démocratie au Proche-Orient ».
[1] rappelons encore une fois que ce terme, comme "Etat hébreu", est erroné et porteur d’un sens politique majeur : les dirigeants israéliens de tous bords, souvent relayés par les médias -sans forcément que ceux-ci aient conscience du message qu’ils relaient ainsi, tout comme quand ils disent Tsahal pour l’armée israélienne-, veulent convaincre de la légitimité de leur politique de dépossession et d’apartheid en Israël. Par ce terme ils nient la réalité et l’identité palestiniennes de plus de 20 % de la population qui vit dans le territoire israélien actuel. Sans parler des autres non-juifs...
[2] voir aussi Camille Le Tallec, toujours dans la Croix :

L’idée d’un boycottage d’Israël progresse lentement

Depuis le raid israélien sur la flottille humanitaire, les appels au boycottage d’Israël se sont multipliés. La stratégie n’est pas nouvelle mais semble gagner du terrain, chez les Palestiniens et dans le monde
« Face à l’indigence de la réaction des États, il faut que les citoyens prennent position », avait affirmé Michel Malacarnet, l’un des responsables du réseau de cinéma Utopia, début juin. Il défendait la déprogrammation du film à cinq heures de Paris de l’Israélien Leon Prudovsky, suite au raid meurtrier du 31 mai dernier. La polémique entre partisans du boycottage et défenseurs de la création artistique s’étant développée, Utopia s’est engagé à reprogrammer le film vers la mi-juillet.
Loin d’être isolée, cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large de boycottage culturel de l’État hébreu. En début d’année, le légendaire guitariste Carlos Santana a annulé ses concerts en Israël. Quelques semaines plus tard, le père du rap américain, Gil Scott-Heron, a fait de même. En mai, Elvis Costello, figure intellectuelle influente du rock des années 1980, a renoncé à présenter son dernier album en Israël, en invoquant dans un communiqué « l’intimidation et l’humiliation des civils palestiniens au nom de la sécurité nationale ».
L’isolement culturel se poursuit L’isolement culturel de l’État hébreu semble avoir pris une dimension nouvelle ces dernières semaines. Plusieurs grands noms du rock international, comme le groupe américain Pixies et les groupes britanniques Gorillaz et Klaxons, ont annulé début juin leurs concerts en Israël. En Europe, plusieurs manifestations culturelles ont déprogrammé des artistes israéliens. Début juin, le petit festival de Montrejeau, en Haute-Garonne, a décidé d’annuler la venue du Ballet Hora de Jérusalem, soutenu par le ministère israélien de l’éducation, avant de revenir sur sa décision.
L’idée d’un « boycottage culturel » avait déjà été évoquée après l’offensive militaire israélienne Plomb durci lancée à l’hiver 2008-2009 dans la bande de Gaza. Encouragée par la campagne Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), lancée en 2005 par la société civile palestinienne, elle s’inscrit dans une stratégie plus large consistant à exercer sur Israël des pressions économiques, académiques, culturelles et politiques.
Certains arguments présentent le boycottage international d’Israël comme le moyen ultime pour faire aboutir les droits du peuple palestinien. Monique Cerisier-ben Guiga, présidente du groupe d’information internationale France-Territoires palestiniens au Sénat, se prononce en faveur d’un boycottage « des entreprises qui sont implantées dans les colonies ou qui participent à la colonisation ».
Un boycottage économique qui est plus que jamais d’actualité. Le 22 mai dernier, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé les Palestiniens à boycotter les produits fabriqués dans les 120 implantations juives de la Cisjordanie occupée. Si le mouvement n’a pour l’instant qu’un impact minime sur les industries israéliennes, celles-ci s’inquiètent d’autant plus que la tentation du boycottage n’est pas limitée aux Territoires palestiniens.
Le commerce touché La Deutsche Bank a été la dernière de plusieurs institutions financières et grands fonds de pension européens à annoncer son désinvestissement du capital du fabricant d’armes israélien Elbit Systems. Les deux grandes chaînes de supermarchés italiennes Coop et Nordiconad ont, quant à elles, annoncé en mai dernier un boycottage des produits israéliens de l’entreprise Carmel Agrexco, invoquant la crainte qu’ils soient issus des colonies de Cisjordanie.
Les produits israéliens peuvent en effet entrer dans l’Union européenne en bénéficiant d’un tarif douanier préférentiel, dans le cadre d’un accord d’association entré en vigueur en 2000, sauf s’il sont fabriqués dans les colonies, car l’Union européenne considère comme illégale l’occupation des Territoires palestiniens par l’État hébreu. Pour contourner cette réglementation, certaines entreprises implantées dans ces colonies vendent leurs produits avec des étiquettes affichant une autre provenance. Mais cette stratégie pousse les sociétés, déjà méfiantes, à redoubler de prudence.
Depuis l’affaire de la flottille, le boycottage économique semble s’être élargi. Le 24 juin, des dockers suédois ont bloqué des conteneurs en provenance d’Israël. Ils répondaient à l’appel de leur syndicat à un boycottage de toutes les marchandises israéliennes pendant une semaine.
publié par la Croix
(ajout de) note : C. Léostic, Afps

Hamas et Hezbollah : nouvelles tactiques, non violentes

publié le mardi 6 juillet 2010
Haaretz
 
Cet article, publié dans "Haaretz" le 3 juillet, témoigne d’une évolution importante de certains dirigeants du Hamas dont Azizi Dweik, président du Conseil législatif palestinien, que des dirigeants de l’Afps ont d’ailleurs rencontré à l’occasion de la 5ème conférence internationale sur la résistance non violente à Bil’in en avril dernier. C’est pourquoi nous mettons cet article en ligne, bien qu’il comporte des idées et des formulations que nous ne partageons évidemment pas, notamment sur les organisations "terroristes" ou la "violence" des militants présents sur la Flottille (Afps).
Le Hamas et le Hezbollah, deux organisations terroristes connues pour leur violence à l’encontre d’Israël, ont commencé à s’engager dans de nouvelles stratégies qui incorporent des tactiques non violentes dont la désobéissance civile, les manifestations de protestations, les actions judiciaires et le boycott. C’est ce que rapporte le Wall Street Journal vendredi 2 juillet.
Des responsables du Hamas ont déclaré que le raid de l’armée israélienne contre la flottille qui se rendait à Gaza en mai dernier, lors duquel 9 militants pro-palestiniens ont été tués, a mis en évidence qu’il y a plus à gagner en amenant Israël à s’attirer une condamnation internationale par l’usage de la force dont il fait montre qu’en menant des attaques violentes contre Israël.
"Quand nous faisons usage de la violence, nous aidons Israël à gagner le soutien international" a dit au Wall Street Journal Aziz Dweik, un parlementaire du Hamas en Cisjordanie. "La Flottille pour Gaza a fait plus pour la bande de Gaza que 10 000 roquettes."
L’on dit que Dweik a commencé à se montrer tout récemment lors des manifestations hebdomadaires de protestation contre le mur de sécurité en Cisjordanie.
Ni le Hamas ni le Hezbollah n’a officiellement renoncé à la violence, cependant. Les deux organisations continuent à accumuler des armes et la charte du Hamas continue à appeler à la destruction d’Israël. De même, selon des vidéos et les témoignages des soldats, certains des militants qui étaient à bord du Mavi Marmara, le navire sur lequel les 9 personnes ont trouvé la mort, n’ont pas résisté passivement aux commandos de l’IDF pendant l’abordage, mais ont violemment attaqué les soldats.
A la suite de l’incident de la Flottille, la pression internationale a amené Israël à alléger le blocus de la bande de Gaza.
Hassan Nasrallah, le dirigeant du Hezbollah, a appelé ses partisans à se joindre à la prochaine flottille qui partira pour Gaza. C’est la première fois que Nasrallah se lance dans une telle tactique contre Israël selon ce qu’a déclaré au Wall Street Journal un responsable politique du Hezbollah, Ghaleb Abu Zeinab.
Il a été dit que deux navires libanais se préparaient à mettre le cap sur Gaza mais ils ne sont pas encore partis.
En Cisjordanie, un mouvement de protestation non violent a pris de l’essor l’année passée. En janvier 2010 le premier ministre palestinien Salam Fayyad a annoncé le lancement d’une campagne de boycott contre les produits des colonies israéliennes et le président palestinien Mahmoud Abbas en a ensuite interdit la vente dans le territoire contrôlé par l’Autorité palestinienne.
Dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, des manifestations ont été organisées à la frontière, dans la zone tampon sous contrôle israélien, et le Hamas soutient des plaintes judiciaires contre des responsables israéliens devant les tribunaux européens.
Salah Bardawil, parlementaire du Hamas à Gaza, a dit au Wall Street Journal tque le Hamas en était venu à mesurer l’ importance du soutien international dans son combat contre Israël et qu’il avait adapté ses tactiques.
Selon le rapport, un responsable de haut niveau du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré qu’Israël était conscient du changement de tactique du Hamas et d’autres groupes terroristes. D’après ce responsable, ces groupes restent déterminés à détruire Israël mais ils ont compris qu’ils ont plus de chance d’y parvenir en isolant Israël sur la scène internationale plutôt que par la lutte violente.
traduction : C. Léostic, Afps

Barak en faveur d’un Etat Palestinien démilitarisé

Ecrit par Bastien Zaouche
06/07/2010
Cisjordanie- PNN. Translated by Bastien Z -  Emploi du temps plutôt chargé pour le ministre de la Défense israélien Ehoud Barak.
Il a rencontré lundi 5 juillet le Premier ministre de l’Autorité Palestinienne Salam Fayyad, deux semaines après des rencontres avec l’administration américaine du Président Barack Obama.
Barak a cependant refusé de rencontrer une personne : le ministre des Affaires étrangères turc Ahmet Torkoglu. La raison : le moment était « mal choisi ». Le commandant en chef de la Défense a déclaré que les Turcs avaient essayé de le convaincre deux semaines plus tôt de rencontrer leur ministre des Affaires étrangères et leur ambassadeur à Washington. Mais selon Barak,  cette manœuvre visait sans doute à« clarifier la position de la Turquie et à présenter des réclamations contre nous telles qu’une enquête internationale ou une compensation », d’où son refus.
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou, qui se dirigeait vers Washington pour rencontrer le Président américain, a rapporté des propos du ministre de la Défense appelant à l’établissement d’une « initiative de paix claire comportant la proposition d’une frontière entre Israël et un futur Etat Palestinien ».
Israël doit prendre l’initiative de la proposition pour la présenter aux Américains, a ajouté Barak, dans l’optique de « renforcer les liens avec les Etats-Unis et les pays arabes modérés, ainsi que de réduire les critiques internationales sur la légitimité d’Israël». Plus tard, le ministre de la Défense a rappelé l’ « importance de la pais avec l’Egypte et la Jordanie .» 

Israéliens et Palestiniens réclament un échange de prisonniers

Des milliers d'Israéliens et des dizaines de Palestiniens ont tenu lundi des rassemblements distincts de part et d'autre de la frontière séparant Israël de la bande de Gaza afin de réclamer un échange de prisonniers. Côté israélien, les parents du soldat franco-israélien Gilad Shalit, détenu depuis quatre ans dans la bande de Gaza, étaient accompagnés par des milliers de personnes réclamant sa libération en échange de centaines de Palestiniens détenus en Israël. De l'autre côté de la frontière, non loin du point de passage d'Erez, des dizaines de Palestiniens brandissaient des banderoles disant : « De part et d'autre, nous avons le même objectif, et maintenant vous avez l'occasion de faire libérer votre fils ainsi que nos fils et filles. »

Plomb durci : un soldat accusé d'avoir tué deux Palestiniennes poursuivi en justice

Un soldat israélien, accusé d'avoir tué deux Palestiniennes brandissant des drapeaux blancs lors de l'offensive à Gaza pendant l'hiver 2008-2009, va être poursuivi pour homicide par la justice militaire, a annoncé hier l'armée israélienne.
Il s'agit des premières poursuites engagées contre un militaire israélien pour avoir tué des civils au cours de l'opération « Plomb durci » à Gaza. Selon l'ONG israélienne des droits de l'homme B'Tselem, Riyeh Abou Hajaj, 64 ans, et sa fille Majda, 37 ans, ont été tuées le 4 janvier 2009 par un soldat qui a ouvert le feu sans motif sur un groupe d'une trentaine de civils fuyant leur maison touchée par un obus de char.

Israël se comporte de « manière irrationnelle », affirme Gül

07/07/2010
Le président turc estime que les divisions au sein de la coalition israélienne empêchent une reprise des relations entre les deux pays, mises à mal par l'assaut sanglant mené contre la flottille d'aide humanitaire à destination de Gaza, fin mai. Dans une interview accordée à Reuters hier à bord de l'avion présidentiel, Abdullah Gül a jugé qu'Israël se comportait de manière irrationnelle en détériorant ses relations avec la Turquie, son seul allié dans le monde musulman. « Ils n'ont pas beaucoup d'amis dans la région (...) Aujourd'hui, il semblerait qu'ils veuillent abandonner leur relation avec la Turquie », a expliqué le président turc.
« Autant que je puisse en juger, les dissensions politiques sont fortes en Israël. Ils se sapent les uns les autres (...) et se font toujours obstacle », a dit Gül. « Il est important que tout le monde soit conscient du type de politique qui est menée ici (...) Mon sentiment est qu'ils sont dans l'incapacité d'agir de manière rationnelle », a poursuivi le président turc.
De son côté, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a réitéré hier sa demande d'excuses d'Israël à la suite de son raid contre le convoi maritime pour Gaza dans lequel neuf Turcs ont été tués, mais s'est abstenu de parler à nouveau d'une rupture des liens avec l'État hébreu.

Obama veut des négociations directes de paix d’ici à trois mois

07/07/2010
Recevant chaleureusement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Barack Obama a espéré hier que les pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens commenceraient avant l’expiration, en septembre, du moratoire sur les colonies juives en Cisjordanie.
Poignées de main, confiance renouvelée : Barack Obama et Benjamin Netanyahu ont affiché leur entente hier après un entretien à la Maison-Blanche lors duquel le président américain a appelé à une reprise des négociations de paix directes d'ici à la fin septembre.
M. Obama a souhaité que ces négociations soient lancées avant l'expiration, le 26 septembre, du gel provisoire et partiel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. « Je crois que le Premier ministre Netanyahu veut la paix. Je pense qu'il est prêt à prendre des risques pour la paix », a déclaré M. Obama, manifestant un soutien appuyé au dirigeant israélien.
Les Palestiniens ont suspendu le dialogue direct en décembre 2008 après l'offensive israélienne contre Gaza. Depuis début mai, des pourparlers indirects ont repris via le médiateur américain George Mitchell, mais ils n'ont encore débouché sur rien, même si Washington a fait état de « progrès ». M. Obama a dit espérer que l'élan que créeraient des négociations directes pourrait rendre la question du gel des constructions moins centrale d'ici à septembre.
M. Netanyahu a indiqué qu'il avait eu des « discussions approfondies » avec le président Obama et souligné qu'il était « grand temps » de passer aux discussions directes avec les Palestiniens. Il a ajouté qu'il était prêt à rencontrer à tout moment le président palestinien Mahmoud Abbas, mais les Palestiniens accusent de leur côté Israël de plomber les négociations via la politique de construction dans les colonies.
Renouvelant sa confiance envers le dirigeant israélien, le président américain l'a félicité pour l'allègement du blocus de Gaza décrété par Israël, alors que l'État hébreu a autorisé lundi l'accès de matériaux de construction destinés à des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne.
Israël avait décidé d'assouplir l'embargo sous la pression de la communauté internationale après le raid mené par ses forces contre la flottille pour Gaza.
MM. Obama et Netanyahu sont apparus côte à côte lors d'une conférence de presse à l'occasion de laquelle ils se sont serré la main. Ces images tranchent nettement avec la visite effectuée en mars à Washington par M. Netanyahu : la Maison-Blanche lui avait alors réservé un accueil glacial après l'annonce par Israël de la construction de 1 600 logements dans un quartier de colonisation de Jérusalem-Est annexé. Cette réunion n'avait donné lieu ni à une conférence de presse ni à une séance photo.
Le dossier iranien
Autre dossier évoqué par les deux dirigeants hier dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche : le nucléaire iranien. « Nous avons l'intention de maintenir la pression sur l'Iran pour qu'il respecte ses engagements internationaux et cesse ses comportements provocateurs qui font (du pays) une menace pour ses voisins et la communauté internationale », a dit M. Obama. Il a rappelé que les États-Unis avaient insisté pour que le Conseil de sécurité de l'ONU impose en juin de nouvelles sanctions contre l'Iran - ennemi juré d'Israël - afin de tenter de convaincre Téhéran de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Benjamin Netanyahu a appelé pour sa part à des sanctions « beaucoup plus dures » contre Téhéran.
Aujourd'hui, M. Netanyahu se rendra à New York pour rencontrer le chef de l'ONU Ban Ki-moon. Demain, le dirigeant israélien s'entretiendra avec l'ancien président américain Bill Clinton.
En Israël, les colons et leurs soutiens politiques ont multiplié les pressions sur Benjamin Netanyahu pour qu'il « ne cède pas » face à Barack Obama sur la question de la reprise de la construction dans les implantations de Cisjordanie. Lors d'une réunion d'urgence hier à Jérusalem, des dirigeants de toutes les formations de la coalition gouvernementale - à l'exception du Parti travailliste (centre-gauche) - ont appelé à ne pas prolonger le moratoire.
Enfin, un cinquième des parcelles sur lesquelles ont été construites les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée sont des terrains privés appartenant à des Palestiniens, estime un rapport publié hier par l'organisation israélienne pour les droits de l'homme B'Tselem. « 21 % des parcelles sur lesquelles ont été construites 121 implantations et une centaine d'avant-postes en Cisjordanie sont des terrains qu'Israël reconnaît comme étant des propriétés privées palestiniennes », écrit l'ONG. Le texte souligne que quelque 300 000 Israéliens vivent actuellement dans les colonies en Cisjordanie et environ 200 000 autres dans le secteur oriental de Jérusalem conquis et annexé par Israël en juin 1967.

Ligne bleue : Ashkenazi s’attend à des « tensions » en septembre

07/07/2010
Le chef d'état-major israélien Gabi Ashkenazi s'attend à « des tensions » le long de la ligne bleue après la publication de l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban dans l'affaire Hariri. Il a relevé que « malgré le calme actuellement à la frontière nord d'Israël, il y a des problèmes entre le Hezbollah et la Finul ».
Il a également affirmé que « des efforts » doivent être fournis « pour qu'il n'y ait plus de flottilles » qui appareillent vers Gaza. « Une flottille libanaise formée de femmes et de députés est en train d'être mise sur pied. Israël et l'armée israélienne s'emploient à empêcher son départ », publiquement et en coulisses, a-t-il indiqué, insistant sur le fait que le gouvernement libanais « a été mis en garde : nous le tiendrons responsable de cette flottille si elle prend la mer à partir de Chypre », a menacé Gabi Ashkenazi, qui s'exprimait devant la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité à la Knesset. Il a fait part de trois scenarii possibles : « Un : il n'y a que des activistes pacifistes sur la flottille, nous pourrons facilement les maîtriser et les emmener au port d'Ashdod. Deux : ces activistes utilisent la violence et s'opposent à nos soldats. Trois : il y a à bord des navires des terroristes et des jihadistes. » 

Abbas Al Sayyed : "Je ne regrette jamais ma lutte contre l’occupation"

[ 06/07/2010 - 11:21 ]
Al Nassera - CPI
L’un des dirigeants du Hamas, en Cisjordanie, le captif Abbas Al Sayyed a affirmé aux geôliers sionistes qu’il ne regrette jamais sa résistance contre l'occupation, en notant que «les martyrs palestiniens qui ont été tués par les forces sionistes sont plus nombreux que les israéliens tués par les résistants».
«Les aveux ont été retirés sous la torture», a affirmé Al Sayyed, hier lundi 5/7, devant la cour suprême sioniste, après avoir déposé un recours contre sa peine de 35 fois la perpétuité.
La télévision sioniste a rapporté selon Al Sayyed, lors de son existence à la cour : "L'histoire n'est pas l'objet de remords, je ne regrette jamais ma résistance contre l'occupation, et que les Palestiniens qui ont été tués sont plus nombreux que les personnes Israéliennes".
Notons que le leader Abbas Al Sayyed figure parmi les noms de la liste proposée par le Hamas pour l’opération d’échange des captifs palestiniens à l’encontre du soldat incarcéré Gilad Chalit.

Des colons sionistes dévastent des terres agricoles à l’est d’Al Khalil

[ 06/07/2010 - 11:37 ]
Al Khalil - CPI
Des colons extrémistes sionistes ont attaqué sporadiquement des terres agricoles, dans la région de Bouira, à l’Est de la ville d’Al Khalil, en arrachant des arbres et incendiant d’autres, aux alentours du village.
Des sources qui luttent contre le colonialisme ont affirmé que des colons armés ont effectué une attaque nocturne contre les terres agricoles de la famille de Soultan et ont arraché des arbres fruitiers, ce qui a provoqué la colère et le soutien des villageois pour faire face aux colons sionistes.
Elles ont  ajouté que les forces de  l’occupation sont arrivées au lieu et ont empêché les citoyens de se rapprocher des colons qui ont endommagé un certain nombre de vignes et d’oliviers.
Dans le même contexte, les colons sionistes ont mis le feu dans une vaste zone de terres agricoles dans cette région, en détruisant plus de dix vignes qui appartiennent à la famille de Daena et Jabber.
La région de Bouira s’expose régulièrement aux assauts des colons extrémistes sionistes, en attaquant les plantations et les biens des citoyens palestiniens sous la protection des forces occupantes israéliennes.

Des dizaines de captifs blessés après l'attaque des soldats sioniste dans la prison de Majdo

[ 06/07/2010 - 11:59 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des dizaines de captifs palestiniens ont été blessés, moyennement, la nuit dernière, après l'attaque de l'unité sioniste d'intervention de Nahchoun (unité spéciale pour agresser les détenus palestiniens), dans la prison de Majdo.
Des sources dans cette prison ont dit que des dizaines d'éléments des forces de Nahchoun ont effectué une vaste campagne de fouille dans le département des enfants, sous prétexte de rechercher des téléphones portables.
Les sources ont ajouté que les soldats sionistes ont prétendu avoir trouvé des téléphones portables, en agressant sauvagement les captifs et provoquant de violents affrontements entre les enfants et les éléments de cette unité spéciale qui ont lancé des bombes lacrymogènes.
Les sources ont souligné que les captifs palestiniens dans les autres départements ont annoncé un état d'alerte contre la direction de la prison qui a déployé des forces supplémentaires dans toute la prison, en obligeant les captifs de quitter les cours de cette prison avant de les attaquer et lancer une vaste campagne de fouille.
De son côté, le club du captif palestinien a appelé dans un communiqué, le comité international de la Croix-Rouge à envoyer immédiatement une commission spéciale à la prison de Majdo pour voir les crimes de cette direction contre les captifs palestiniens, notamment les mineurs après l'attaque sauvage de l'unité spéciale de Nahchoun, durant la nuit dernière.
Il a exprimé sa forte inquiétude envers le sort des captifs, notamment les palestiniens mineurs.