samedi 26 juin 2010

Une attaque imminente contre le Pakistan et l'Afghanistan

Vendredi 25 Juin 2010
Pourquoi crier « au loup » avec l’État major israélien ?       
On fait grand cas depuis quelques jours du fait qu’une escadre américaine a traversée le canal de Suez en direction de la Mer Rouge. Le porte avion Truman et une douzaine de navires d’escortes, dont un lanceur de missiles israéliens, se dirigent vers le Golfe Persique selon le journal Haaretz lui-même alimentée de première main par l’État major israélien (1).       
Pendant ce temps, des officiers de l’armée israélienne, encore eux, informaient le Sunday Times de Londres de l’accord de l’Arabie saoudite pour un usage offensif de son espace aérien en prévision d’une attaque israélienne imminente contre les centres de recherche nucléaires iraniens.
Devant le démenti formel et précipité de l’Arabie saoudite, les colporteurs de rumeurs se sont fait soufflé une voie alternative soit la Jordanie, l’Irak puis le Kuweit sous occupation américaine (2) serait le nouveau couloir d’attaque imminente contre l’Iran. Des bombes de fort tonnage, anti-bunkers Blu-117, seraient acheminées vers la base américaine de Diego Garcia et vers les dépôts de sécurité américains en Israël. Les avions américains B-2, capables de percée les défenses anti-aériennes iraniennes, seraient prêts à décoller pour attaquer l’Iran, sans compter qu’un sous-marin nucléaire Dolphin, fournis par l’Allemagne à Israël, mouillerait dans le Golfe Persique.         
Comme si ce scénario d’apocalypse ne suffisait pas, le journal Il manifesto colporte une autre information très précise, émanant elle aussi de l’État major israélien; des troupes aéroportées et des marines feraient parties de l’escadre qui a traversée le canal de Suez. Le mystérieux officier d’État major israélien a toutefois refusé de dévoiler la date et l’heure précise de l’attaque contre le centre nucléaire iranien de Bushehr. On s’étonne d’un tel manque de courtoisie de la part d’un officier aussi prolixe. (3)      
 Pour Michel Chossudovsky la dernière résolution du conseil de Sécurité de L’ONU autorisant des sanctions aggravées contre l’Iran ne serait rien de moins qu’un « Feu vert » de l’ONU à une attaque préventive américano-israélienne contre l'Iran. Monsieur Chossudovsky de conclure que « La résolution du Conseil de sécurité transforme l'Iran en proie facile » (4).       
Aucune résolution de l’ONU ne peut transformer l’Iran en proie facile pour l’impérialisme américain. Les États-Unis l’ont déjà prouvé lors de l’invasion de l’Irak, ils se passent très bien des résolutions de l’ONU quand ils décident d’agresser et d’envahir un État libre et indépendant. Les États-Unis n’ont absolument pas besoin des avions F-16 qu’ils ont fourni aux israéliens, non plus que du navire porte missiles ou encore moins du sous-marin nucléaire israélien de seconde main pour effectuer cette agression contre les centres de recherche nucléaires iraniens. Lors de l’attaque contre l’Afghanistan, de même lors de l’invasion de l’Irak, officiellement, les troupes israéliennes avaient été tenues à l’écart du théâtre des opérations. Si des avions B-2 sont basées à Diego Garcia elles peuvent effectuer le travail de destruction, il est inutile d’y impliquer les avions américains pilotés par des israéliens et il est totalement ridicule d’amener un porte avion américain dans le Golfe Persique pour en faire la proie de la contre-offensive iranienne et pour éventuellement le bloqué avec toute son escadre dans cette petite mer intérieure en cas de fermeture de l’étroit Détroit d’Ormuz.      
 Enfin, Les États-Unis en sont-ils réduits à envisager l’utilisation de l'arme atomique contre l’Iran ? Non, pas encore assurément. Dernier argument, après la déconfiture irakienne dont les américains ne sont toujours pas sortis, mais dont ils espèrent se sortir prochainement grâce à la collaboration de l’Iran Chiite et de son appel au calme en direction des résistants Chiites irakiens, il est absolument exclu que les États-Unis envisagent un débarquement et une invasion terrestre de l’Iran. Soyons sérieux, un million de soldats irakiens ont été tenu en échec par l’Iran Khoméniste. Combien de soldats américains seraient requis pour l’occupation du territoire iranien ?         
Sans compter que les troupes de L’OTAN s’embourbent de plus en plus en Afghanistan où elles sont mises en échec par la résistance afghane qui ne bénéficie pas du tout du soutien iranien, mais seulement du soutien de leurs frères d’armes du Pakistan où les attaques aériennes américaines font de nombreuses victimes civiles mais ne marquent aucun progrès militaires. Imaginez quelques instants l’avenir des troupes de l’OTAN dans cette partie du monde si l’IRAN soutenait la résistance afghane, la résistance pakistanaise, et si elle lançait la résistance Chiite irakienne contre les collaborateurs kurdes et contre les collaborateurs irakiens ! Après tous ces désastres militaires américains, qui croira sérieusement que les États-Unis s’apprêtent à ouvrir un nouveau front militaire contre l’Iran ?      
 La Résolution 1929 de l’ONU       
Que dit la Résolution 1929 présentant une nouvelle volée de sanctions adoptée par le Conseil de sécurité le l’ONU le 9 juin dernier ? « Le Conseil de sécurité a voté l'imposition d'une quatrième série de très larges sanctions contre de la République islamique d'Iran, qui comprennent un embargo sur les armes ainsi que des « contrôles financiers plus sévères ».
Le président iranien Ahmadinejad a quand à lui qualifié la résolution du Conseil de papier souillé sans valeur (5). Contrairement à M. Chossudovsky nous ne croyons pas que cette résolution fournisse « un feu vert à l'alliance militaire États-Unis-OTAN-Israël pour menacer l'Iran d'une attaque nucléaire préemptive punitive, appuyée du sceau du Conseil de sécurité de l’ONU. » (6).       
C’est d’ailleurs la raison qui explique que les alliés de l’Iran, la Russie et la Chine, ont préféré voter en faveur de cette résolution injuste, inique mais en pratique inoffensive et que ces deux puissances n’ont pas l’intention de respecter comme le subodore monsieur Chossudovsky : « Si elle était pleinement appliquée, non seulement la résolution invaliderait les accords bilatéraux de coopération militaire avec l'Iran, mais elle créerait une brèche dans l'Organisation de coopération de Shanghai (l’OCS). » (7).
Bonnes conclusions monsieur Chossudovsky.     
Il est dangereux pour les démocrates du monde et pour les peuples épris de paix et de justice de spéculer sur les alliances impérialistes et de proposer d’appuyer une alliance agressive (l’OCS) contre une autre alliance agressive
(L’OTAN) comme le suggère l’auteur de l’analyse :  « La Fédération de Russie et la République populaire de Chine ont cédé aux pressions américaines et elles ont voté en faveur d'une résolution, qui n'est pas seulement préjudiciable à la sécurité de l'Iran, mais qui affaiblit sérieusement et sape leur rôle stratégique en tant que potentielles puissances mondiales rivales sur l’échiquier géopolitique eurasien. ». (8) Qu’est-ce que les peuples du monde ont a gagné du renforcement des puissances mondiales rivales russe et chinoise ? La guerre inter puissances rivales ?   
Pour preuve que personne ne compte respecter cette nouvelle volée de sanctions adoptée par le Conseil de sécurité, quelques jours après l’adoption de la Résolution 1929 le Pakistan signait un accord d’approvisionnement en gaz avec l’Iran et ouvrait la porte à l’approvisionnement chinois par oléoduc évitant le Détroit d’Ormuz tant menacé. Ce dernier point est de nature à indisposer fortement les américains
(9) qui perdent ainsi un puissant moyen de pression sur l’économie chinoise.
Nous l’avons déjà écris, les américains ne font pas la guerre dans cette partie du monde pour construire des pipelines et assurés l’approvisionnement en hydrocarbure mais pour entraver la construction de pipelines et l’approvisionnement de leurs concurrents commerciaux en pétrole et en gaz peu dispendieux (10).       
Les américains souhaitent-ils à ce moment-ci de l’histoire perturber l’approvisionnement en pétrole et en gaz de leurs alliés européen et japonais ainsi que de leurs concurrents et fournisseurs indien et chinois ? Nous ne le croyons pas. Une hausse drastique du prix des énergies fossiles entraînerait l’économie américaine et mondiale dans une crise indescriptible alors qu'elle ne s'est pas encore remise de la crise spéculative contre l'euro (11).   
Qui est menacé par le porte avion américain et ses complices israéliens ?       
Il est vrai que le loup américain rode dans cette contrée et il prépare une agression à grande échelle mais ce n’est pas à l’Iran qu’il va s’en prendre cette fois-ci. Les peuples du nord du Pakistan et du sud de l’Afghanistan courent d’immenses dangers et l’on peut s’attendre à des bombardements massifs et à des massacres de masses dans ces deux régions. Ceux qui souhaitent comprendre les motifs de ce branle bas de combat au Proche-Orient doivent regarder du côté de l’éviction du général en chef des troupes d’occupation américaine en Afghanistan, le général McChrystal, « démissionné » pour avoir refusé de mener une nouvelle offensive meurtrière dans la province de Kandahar (12). Il ne faut pas crier « au loup » dès qu’un porte avion américain se déplace – il se déplace constamment – mais il est requis de bien analyser la situation, sans se laisser berner par les officiers d’État-major israéliens, sans cette élémentaire prudence l’analyste devient leur porte voix et leur « papagaio » *. 
Il faut dès à présent dénoncer l’agression imminente des forces combinées de l’OTAN, d’Israël et des États-Unis contre la résistance et contre les peuples du nord du Pakistan et du sud de l’Afghanistan. Mondialisation.ca, Le 24 juin 2010 

Le nettoyage ethnique se poursuit en Palestine occupée en 1948

Palestine 48 - 25-06-2010

Par Rim al-Khatib 
Le gouvernement israélien et le ministère de l'intérieur ont décidé de mettre en place un nouveau commando pour affronter les "minorités" qui s'emparent des "terres de l'Etat" en commençant par la région de Beer Saba', soit, en termes plus clairs, affronter les Palestiniens du Naqab, et notamment de la région de Beer Saba' (la célèbre ville commerciale palestinienne, aux portes du désert, qui reliait la ville d'al-Khalil à celle de Gaza) en leur confisquant leurs terres et les expulsant vers les cités-dortoirs aménagés par les sionistes.

















Le ministre sioniste des finances a prélevé de quoi permettre à ce commando, composé de 25 à 30 hommes, de mener des opérations de contrôle des "bâtiments non autorisés" construits dans la région. L'opération surnommée "en 30 jours" vise à démanteler tous les bâtiments jugés illégaux par l'Etat colonial.
La région du Naqab est particulièrement visée, depuis une dizaine d'années, par le plan de judaïsation de "la Galilée et du Naqab" que Pérès dirige, avant d'être nommé président.
Selon ce plan, les régions demeurées palestiniennes ne devraient plus l'être : elles doivent être colonisées, les terres palestiniennes (qui représentent seulement 3% de la superficie de la Palestine occupée en 48) doivent être confisquées et les Palestiniens dispersés dans des villages éclatés. Toute la Galilée est ainsi menacée par l'installation soit de nouvelles colonies, soit par le rattachement des villages palestiniens à des zones administratives dominées par les Israéliens.
Dans le Naqab, ce sont surtout les villages non-reconnus par l'Etat sioniste, alors qu'ils existaient avant la fondation de cet Etat, qui sont menacés de disparition et leur population dispersée vers les cités-dortoirs que les sionistes ont fondées. La quarantaine de villages non-reconnus dans le Naqab ne sont pas signalés dans les cartes coloniales, ils ne sont rattachés ni au réseau électrique, ni à celui de l'eau. Les seules écoles qui y sont construites ont été à l'initiative de la population locale. Il n'y a presque pas de route pour y aller, les chemins tracés ont été faits à l'initiative des Palestiniens qui ne veulent pas quitter leurs villages et qui y résistent.
Jeudi 24 juin, les Palestiniens du village non-reconnu de Tawil Abou Jarwal dans le Naqab ont protesté (photo ci-dessus), avec la participation du comité des villages non-reconnus, contre l'arrestation récente de 18 membres de leurs familles, qui avaient protesté contre les mesures d'expulsion, de confiscation des terres et de démolition de leurs maisons.
Le village Tawil Abou Jarwal a été dévasté une dizaine de fois, au cours des deux dernières années, par les forces de la police sioniste qui ont détruit des maisons, arraché les plantations et cassé les biens de la population. Il y a une dizaine de jours, la police était intervenue pour arrêter les 18 jeunes, accusés de "porter atteinte" aux biens de l'Etat et de menacer les fonctionnaires du KKL (l'agence de la colonisation sioniste). 

Les fils d'Israël persécutés par les Israéliens!

25/06/2010      
Les sionistes ne persécutent pas eulement les Musulmans et les Chrétiens, mais aussi les Juifs!
Oui, c'est le cas de la communauté samaritaine vivant à Naplouse en Cisjordanie occupée: elle subit les mêmes mesures oppressives israéliennes pratiquées contre les Palestiniens dans les territoires de 1948.  
étant une population de 750 personnes, les Samaritains ne peuvent pas se déplacer librement à cause des barrages israéliens installés à l'entrée de leur village, situé à la colline du Mont Garizim.
Les premières victimes de cette politique en sont les étudiants. Près de 12 d'entre eux inscrits à l'Université Nationale d'An Najah et plus de 30 élèves fréquentant les écoles gouvernementales de Naplouse font face quotidiennement à des conditions sécuritaires très difficiles.  
A ce sujet, le rabbin Hosni Samourei signale quecette situation qui pedure depuis des années: "Le blocus imposé par les forces de l'occupation israélienne sur le Mont Thabor depuis cinq ans a beaucoup de séquelles sur la vie sociale et économique de la confession".  
"La vie quotidienne de nos fils est complètement perturbée. Ils doivent endurer la chaleur de l'été et le froid de l'hiver en se déplaçant à pied des heures et des heures, et ce, à cause de la fermeture perpétuelle de la porte de fer aux abords du village, qui ne s'ouvre qu'arbitraiement selon le bon vouloir des militaires israéliens".  
A la question de savoir à quelle partie, israélienne ou palestinienne, appartient la communauté samaritaine, le rabbin Hosni a répondu: "Nous faisons évidemment partie du peuple palestinien, avec lequel nous partageons les bons et les durs moments. Nous souffrons ensemble de ce blocus injuste".
Selon lui, les soldats de l'occupation ne tiennent compte ni de l'âge ni du poste religieux des gens, dévoilant avoir été insulté par le chef d'un bataillon militaire israélien qui bloquait la route menant au Mont Thabor.  
Par dessus tout, le rabbin ainsi que tous les membres de sa confession craignent toute confrontation avec les soldats israéliens postés à la porte en question. "Nous ne voulons que la paix et la sécurité dans un monde dominé par la terreur israélienne aux alentours de Naplouse".    
Pour la correspondante également samaritaine de l'Agence de presse palestinienne "Wafa", Badawiya Samourei, "la porte de fer installée à l'entrée  de la terre la plus sainte pour la communauté samaritaine au Mont Garizim n'a aucune raison d'être: "c'est inimaginable! Les soldats de l'occupation ferment la porte comme bon leur semble et l'ouvrent quand ils le désirent. Personne ne sait si, en quittant nos domiciles le matin, on pourra les regagner le soir",  se plaint elle.
Et de poursuivre:  "le blocus militaire et la situation sécuritaire difficile ont influencé les différents domaines de la vie. Les Samaritains du Mont Thabor ne peuvent plus communiquer avec ceux dans la ville d'Holon, près de Tel Aviv. Ils sont même privés de la commémoration des fêtes et de toute autre occasion".  
Parmi les sites touristiques les plus touchés également par le blocus israélien, le musée samaritain situé près de la place de l'autel au Mont Thabor. D'après son responsable, le rabbin Hosni, "personne n'est venu ici depuis cinq ans, date du début du blocus israélien".  
Les témoignages des citoyens samaritains sur leurs souffrances personnelles sont au nombre des sévices israéliens à leur encontre…Donc, innombrables! 
APERCU HISTORIQUE:
Les Samaritains affirment être la vraie descendance des fils d'Israël, plus précisément la descendance du prophète Haroun, frère de Moïse, et la plus ancienne communauté religieuse divine du monde. Depuis leur arrivée aux terres cananéennes, ils vivent séparés des Juifs. Pour eux, le Juif est un dissident.
Ce sont donc des Israéliens, mais du point de vue religieux, alors que le terme "samaritain" signifie "Shamir" ou "protecteur du Mont sacré et de la Torah".  
Détenteurs de la version authentique de la Torah, comme ils le disent, les Samaritains rapportent de leur Livre saint un dialogue entre Jésus Christ et une femme samaritaine, une histoire qui dénude les Sionistes et dévoilent leurs mensonges basés sur de fausses allégations religieuses.
"Alors que Jésus se dirigea vers la Galilée, il passa par la Samarie. Il s'arrêta un moment près du puits de Jacob et demanda à une femme samaritaine à boire. Celle-ci refusa et lui dit: Comment voulez-vous que je vous donne à boire? Moi qui suis samaritaine, et vous juif? Mais je sens que vous êtes un prophète! Nos pères se sont prosternés sur ce Mont, alors que vous dites que nous devons nous prosterner à Jérusalem. Jésus lui répondit: O femme, croyez-moi: un jour viendra et vous ne vous prosternerez au Père ni sur ce Mont, ni à Jérusalem". (Jonas, 4:19-21)    
Donc, à la base de cet extrait biblique on comprend l'origine du différend historique entre les Juifs sur le lieu du Temple que les sionistes prétendent être sous la mosquée d'Al Aqsa, à Al Qods.
Les Israéliens ont ébranlé les bases de la Sainte Mosquée à cause de leurs creusements souterrains, alors que pour les Samaritains, le Prophète Ibrahim (ou Abraham) est venu au Mont Garizim avec son fils Isaac pour le sacrifier, donc, c'est là que le vrai temple doit être bâti, selon la croyance judaïque.  
S'agissant de leur culte religieux, les Samaritains prient dans une église, non pas dans une synagogue: précédée des ablutions, leur prière comprend des génuflexions et des prosternations. Ils paient aussi la Zakat, et considèrent le jour de samedi comme jour sacré, durant lequel le travail est interdit.
Quant à leur statut social, ils détiennent la nationalité "israélienne" depuis 1995, en plus de celle palestinienne et jordanienne.
Etant considéré comme une partie du peuple palestinien, l'ancien président Yasser Arafat leur a réservé un siège au Parlement, et leur a construit un musée (précité) il y a 12 ans. Ce musée comprend des archéologies et des traces humaines datant de milliers d'années.
Enfin, les Samaritains considèrent que Jérusalem AlQuds est une ville politique et non religieuse, rejettent l'occupation et le racisme sionistes, ainsi que le fait de servir dans l'armée ,  qui est un acte contraire aux enseignements de leur religion!  

Riad dément : pas de base israélienne à Tabouk

25/06/2010 
Pour la deuxième un responsable saoudien s’est adressé à l’agence de presse allemande PDA, pour nier catégoriquement des informations publiées sur le site Islam Times, selon lesquelles Riad a permis à l’armée israélienne d’utiliser l’aéroport de Tabouk, situé à 200Km de l’aéroport militaire israélien d’Eilat en Palestine occupée.  
La source officielle saoudienne qui a requis l’anonymat a aussi nié les faits rapportés par le site, sur l’atterrissage d’avions israéliens dans cet aérodrome, et sur l’annulation par ses autorités de tous les vols civils.
«  Jamais le royaume ne permettra à Israël de s’immiscer dans les affaires qui porte atteinte à sa souveraineté » a répliqué le responsable saoudien.

Guerre du gaz entre "Israël" et le Liban?

25/06/2010  
Le ministre israélien des infrastructures nationales, Uzi Landau, a menacé de recourir à la force contre le Liban "pour protéger" les champs gaziers découverts dans la méditerranée.
Landau a affirmé, lors d'une interview accordée,  jeudi, à "Bloomberg News", qu'"Israël n'hésitera pas à user la force, non pas pour défendre ses droits, mais pour défendre le droit maritime international", selon ses propres termes.  
Il a également prétendu que le Liban n'a aucun quota dans les champs gaziers récemment découverts, estimant qu'ils se situent dans les eaux économiques d'"Israël".
Il a en outre ajouté qu'"Israël" discute avec Chypre du tracé des frontières maritimes, soulignant qu'il n'y a pas de désaccord entre les deux pays sur les travaux de forage. 
Ce que le quotidien Haaretz a démentié, révélant qu'une grande quantité du gaz découvert se situe dans les eaux chypriotes, faisant état d'un désaccord israélo-chypriote sur le tracé des frontières maritimes entre les deux parties.   
Côté libanais, le président du Parlement libanais Nabih Berri avait affirmé au début du mois de juin que le Liban devait exploiter le potentiel en gaz et en pétrole au large de ses côtes, tout en mettant en garde contre un monopole israélien des réserves énergétiques dans l'est de la Méditerranée.  
M. Berri réagissait ainsi à une annonce faite par Nobel Energy, compagnie basée aux Etats-Unis, laquelle a fait état d'un potentiel de 453 mds m3 de gaz au "large d'Israël".  M.Berri a également appelé, "le Liban à immédiatement prendre des mesures pour défendre ses droits non seulement financiers, mais également économiques politiques et souverains".  
"Israël s'est empressé de se présenter comme un Emirat pétrolier, ignorant le fait que, d'après les cartes, ce gisement s'étendait jusqu'aux eaux libanaises", a en outre souligné M. Berri.  
Le groupe parlementaire présidé par Nabih Berri a soumis une proposition de loi en vue de l'exploitation de ces ressources, appelant le gouvernement libanais "à relever ce défi".   
Dans ce contexte, l'analyste des affaires israéliennes, du quotidien as-Safir, Hilmi Moussa, -s'appuyant  sur des documents israéliens- a rapporté que "la zone dans laquelle on a trouvé du gaz s'étend principalement à proximité des côtes libanaises et dans les eaux internationales entre la frontière maritime de Palestine et celle de Chypre."    
Selon as-Safir, "Israël a reçu des garanties de la Grande Bretagne pour chercher du pétrole dans la région près des côtes libanaises. La carte des ressources énergétiques telle que publiée dans les journaux d'affaires israéliens, montre l'étendue de la pénétration dans les eaux territoriales libanaises." 

« Israël » risque de disparaître dans 20 ans. CIA ?

25/06/2010  
Cette conclusion serait le fruit d’une étude rédigée par la « Central Intelligence Agency » plus connu sous les initiales CIA, et serait distribué dans un milieu très restreint.
Elle a été présentée dans un article rédigé par un site américain : « End Time Prophetic World » .
En voici la traduction de ses idées principales.
Le rapport aurait critiqué entre autre la solution des deux états, estimant qu’elle n’est pas applicable. Lui substituant celle d’un seul état démocratique dans lequel coexistent ensemble toutes les communautés, qui y jouiraient, quelque soient leurs races ou leurs religions, d’un statut de citoyenneté égalitaire.  
L’étude de la CIA qualifierait « cette solution de la plus adéquate, et la plus juste,  car elle met un terme au spectre désagréable de l’état colonialiste d’implantation raciste ».
Le rapport serait également arrivé à la conclusion selon laquelle il n’y aura pas de solution au conflit au Moyen Orient sans le retour des réfugiés palestiniens des territoires de 1948 et de 1967.
Or, au cas de ce retour, prévoit l’étude, quelques deux millions de juifs israéliens pourraient quitter la région pour se rendre au États-Unis, signalant que près de 500 mille Israéliens détiennent un passeport américain, dont 300 mille qui vivent dors et déjà en Californie. Alors que ceux qui n’en détiennent pas ont déjà présenté des demandes pour se l’acquérir.
L’étude américaine prévoirait également le retour de quelques un million et demi de juifs israéliens en Russie, et dans les pays occidentaux, de crainte de ne devenir qu’une minorité en raison de leur faible taux de natalité par rapport aux Palestiniens.
Interrogé par le site sur la teneur de ce rapport,  l’expert en droit international Franklin Lamb est allé dans le même sens que celui du présumé rapport de la CIA, affirmant que « les Israéliens sont entièrement conscients de ce qui les attend ».
Et d’assurer entre autre que « les Américains ne continueront pas à marcher à contre courant de l’histoire, en poursuivant indéfiniment leur soutien à ce régime d’apartheid ».
Toujours selon Lamb, « vu ce que les Israéliens sont en train d’infliger aux Palestiniens dans la Bande de Gaza, il faut s’attendre à un changement dans l’opinion publique américaine, qui se démarquera de celle qui a régi durant les vingt cinq dernières années ».  

Mavi Marmara, et après

vendredi 25 juin 2010 - 16h:23
Amira Howeidy - Al Ahram
Le siège de Gaza est plus insupportable et plus difficile à gérer que Tel Aviv ne l’avait prévu, après le meurtre d’internationaux, militants de la paix, qui essayaient de mettre un terme aux 3 ans de blocus de la bande de Gaza.
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Des enfants palestiniens organisent une cérémonie, dans le port de Gaza, en hommage aux personnes assassinées dans le raid israélien contre la flottille humanitaire - Photo : AFP
En tuant un nombre indéterminé de militants internationaux dans les eaux internationales, Tel Aviv a provoqué de graves tensions diplomatiques sur de nombreux fronts. Tel Aviv est maintenant pris dans des confrontations à la fois politiques et diplomatiques avec 37 pays.
663 militants internationaux originaires de ces pays se trouvaient à bord de la flottille de 6 navires qui faisait route en Méditerranée, et se dirigeait vers Gaza en apportant du matériel humanitaire, quand elle a été attaquée par les commandos d’élite israéliens aux premières heures du 31 Mai.
A l’heure de la mise sous presse d’Al-Ahram Weekly mercredi, Israël n’avait toujours pas communiqué le nombre de militants tués sur le plus gros navire de la flottille, le navire turc Mavi Marmara. Les rapports des témoins suggèrent que ce nombre pourrait aller jusqu’à 19. Il semble que la majorité des morts soient citoyens Turcs. La flottille à destination de Gaza transportait 10.000 tonnes de matériel médical et de nourriture.
Par cette attaque, qui a eu lieu à 65km de Gaza, dans les eaux internationales , Israël viole un certain nombre de lois internationales. D’après Ali El Ghateet, professeur égyptien de droit international , en attaquant un navire en haute mer Israël a commis un crime international. En tant que puissance occupante Israël viole aussi les lois humanitaires internationales qui prévoient que l’occupant est responsable du transport et de la délivrance de l’aide humanitaire et du ravitaillement au peuple occupé.
Les commandos israéliens - ainsi que leurs supérieurs dans la chaîne de commandement - qui ont envahi le navire, blessé et tué ses passagers, en ont enlevé d’autres et obligé la flottille à se rendre dans le port d’ Ashdod, relèvent officiellement de la juridiction turque : en effet la scène du crime - le Mavi Marmara - en tant que navire turc, est partie intégrante du territoire turc. Craig Murray, ancien ambassadeur et chercheur à la faculté de droit de Lancaster interprète l’attaque comme un « acte de guerre illégal. »
« Israël se positionne comme étant en guerre avec la Turquie et cet acte est pour la juridiction internationale, un crime de guerre » analyse Murray sur son site mardi.
Ce que seront les prochaines actions, légales, politiques ou diplomatiques que prendra la Turquie, au-delà du rappel de son ambassadeur, ne sont pas claires. Le premier ministre turc a qualifié l’attaque de « crime odieux » Le ministre des affaires étrangères est allé plus loin. Mardi, à New York, il a appelé la communauté internationale à « mettre un terme » aux violations de la loi et de la légitimité internationales commises par Israël.
Au moment où le Weekly était mis sous presse, le Comité national de sécurité turc allait se réunir, sur fond d’indignation populaire et d’énormes manifestations anti-israéliennes.
Mercredi les juristes turcs ont appelé le gouvernement à revoir ses liens politiques, militaires et économiques avec Israël. Dans une déclaration approuvée à main levée, ils ont aussi réclamé qu’Israël fasse des excuses officielles pour l’attaque, indemnise les victimes et traduise en justice les responsables de l’attaque.
La Turquie, membre de l’OTAN , et jusque récemment , l’un des meilleurs alliés d’Israël dans la région, est devenue de plus en plus critique à l’égard de son allié. L’attitude d’Ankara envers Israël à la suit e du massacre va certainement avoir un impact sur toute la région, avec déjà des répercussions imprévues. Dès Mardi le parlement koweiti a poussé le gouvernement à se retirer de l’initiative de paix Arabe de 2002, à laquelle Israël n’a toujours pas répondu. Le jour suivant , en réponse à l’attaque, le Nicaragua a suspendu ses relations diplomatiques avec Tel Aviv.
Le massacre a attiré l’attention internationale sur la situation misérable de la Bande de Gaza, sous blocus israélien depuis Juin 2007. La guerre menée pendant 22 jours sur ce territoire en Décembre 2008, qui a causé la mort de 1400 palestiniens, en a estropié et blessé des milliers d’autres et détruit la plus grande partie des infrastructures de Gaza, a encore aggravé les terribles conditions de vie d’un million et demi des palestiniens. L’attention s’est aussi portée sur le poste frontière de Rafah, situé sur les 14 kms de frontière commune à l’Egypte et à Gaza, et qui est le seul passage non contrôlé par Israël, qui relie Gaza au reste du monde. Ces 3 derniers jours il y a eu en Egypte des manifestations pour exiger que le gouvernement ouvre la frontière et « mette fin au siège. »
Le Caire a subi des pressions arabes et internationales pour qu’il allège le siège en ouvrant la frontière.La réponse officielle de l’Egypte est qu’il existe un accord de 2005 entre Israël et l’Autorité Palestinienne pour gérer la frontière et que cet accord lui lie les mains depuis la prise de contrôle du Hamas en 2007. Les critiques font remarquer que cet accord est caduc depuis 2006, et que l’Egypte , état souverain, a le droit de gérer sa frontière avec Gaza comme elle l’entend.
Mardi, le président Mubarak a pris une décision surprenante en ouvrant la frontière pour « l’aide humanitaire » et....jusqu’à nouvel ordre. Les observateurs et les militants égyptiens ont accueilli cette décision avec un enthousiasme mitigé, tout particulièrement à cause de sa formulation imprécise.
Un convoi de matériel médical et de produits alimentaires est parti du Syndicat pharmaceutique d’ Alexandrie vers Rafah, à l’aube de mercredi, pour tester la décision.Ces derniers mois le syndicat a apporté du matériel médical à Gaza sans problème. Cette fois il a rajouté des produits alimentaires.
Ayman Abdallah, médecin qui accompagne le convoi a confié au Weekly que ses organisateurs ne sont pas certains que les autorités laisseront passer les produits alimentaires par Rafah. Le convoi a été arrêté plusieurs heures par les forces de sécurité, d’abord à Ismailia, puis dans le nord du Sinaï. Au moment où le Weekly était imprimé , Mercredi , le convoi avait été stoppé une troisième fois, à Beer Abad ,à 80kms d’ Arish, où il était censé passer la nuit avant de repartir pour Rafah aujourd’hui.
On ne sait pas quel impact aura la décision de Mubarak sur le siège de Gaza. Un grand nombre de journalistes locaux et internationaux sont partis vers Rafah mercredi pour voir comment la décision d’ « ouvrir la frontière » était mise en œuvre.
Le gouverneur du nord du Sinaï, Le général Murad Muwafi, annonce que 300 palestiniens sont allés en Egypte mercredi, par suite de la décision présidentielle. Treize générateurs électriques ont aussi pu entrer à Gaza.
S’adressant au Weekly par téléphone, Muwafi a précisé qu’avant cette dernière décision la frontière était ouverte, toutes les semaines, le mercredi et le jeudi pour les malades dans un état critique et une fois par mois pour ce qui n’était pas urgent. Elle sera maintenant ouverte pour tout tous les jours. Il a ajouté que si les personnes et le matériel médical seraient autorisés à entrer quotidiennement vers Gaza, les produits alimentaires seraient toujours contrôlés par les israéliens à la frontière d’Ouja qui est sous leur autorité.
http://weekly.ahram.org.eg/2010/100...
Traduction de l’anglais : Jackie Hugret
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L’armée française prépare-t-elle sa participation à un bombardement massif de l’Iran ?

vendredi 25 juin 2010 - 17h:25
Manlio Dinucci - Il Manifesto
Titre original : Us Navy et sous-marins israéliens dans le golfe Persique
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Le porte-avion De Gaulle, quincaillerie onéreuse et meurtrière, servirait donc de force d’appoint aux menées bellicistes américano-israéliennes contre la République d’Iran
Israël envoie des sous-marins armés de missiles nucléaires au large des côtes iraniennes : cette manchette est parue hier [22 juin] sur le quotidien israélien Ha’aretz, reprenant une enquête du Sunday Times britannique. Selon un officier israélien, l’un des quatre sous-marins « Dolphin » fournis par l’Allemagne, est déjà dans le Golfe et avec ses missiles de croisière équipés d’ogives nucléaires (d’une portée de 1500 km) il peut atteindre n’importe quelle cible en Iran.
À la fin de la semaine dernière, une douzaine de navires de guerre des États-Unis et au moins un lance-missile israélien avaient traversé le canal de Suez, en route pour le golfe Persique afin de faire monter la pression sur Téhéran. La raison n’est pas que celle déclarée : empêcher le développement d’armes nucléaires par la République islamique. Il en existe une autre, plus pressante : au début de la semaine dernière, Téhéran a signé un accord avec Islamabad, d’une valeur de 7 milliards de dollars, qui avalise la construction d’un gazoduc en provenance d’Iran et à destination Pakistan. Un projet qui remonte à il y a déjà 17 ans, et bloqué jusqu’ici par les États-Unis.
Mais l’Iran a déjà construit 900 des 1500 kms de gazoduc depuis les champs pétrolifères du South Pars, jusqu’à la frontière avec le Pakistan, lequel construira les 700 kms restants. Un couloir d’énergie qui, d’ici 2014, enverra au Pakistan depuis l’Iran, chaque jour, 22 millions de mètres cubes de gaz. Le plan initial incluait un pipeline allant jusqu’en Inde, mais New Delhi s’est retiré [du projet] craignant que le Pakistan ne bloque son approvisionnement.
Mais il y a toujours la Chine, disposée à importer du gaz iranien : la China National Petroleum Corporation a signé un accord avec l’Iran pour une valeur de cinq milliards de dollars pour le développement du champ de South Pars, en remplacement du français Total dont Téhéran n’a pas renouvelé le contrat (tandis que l’italien Eni continue de fonctionner dans les zones de South Pars et Darquain).
Pour l’Iran il s’agit d’un projet d’une importance stratégique : en effet, Téhéran dispose des plus grandes réserves de gaz naturel après celles de la Russie, encore largement à exploiter, et par un corridor énergétique à l’Est l’Iran peut défier les sanctions planifiées par les États-Unis. Mais ce projet a un point faible : son plus grand champ pétrolifère du South Pars est offshore [en mer] est situé dans le golfe Persique, donc exposé à un blocus, comme celui que les États-Unis pourraient exercer, s’appuyant sur les sanctions approuvées par le Conseil de sécurité des Nations Unies (qui la semaine dernière a donné son feu vert à une quatrième série de mesures répressives à l’encontre de la République islamique).
La marine française procède à une répétition générale avec l’US Navy
A Washington, on est colère du fait que le Pakistan, un allié, ait signé un accord avec l’Iran quelques jours après le vote de sanctions aux Nations unies. D’où l’opération militaire en coordination avec les alliés européens, notamment la France.
Le porte-avions Harry Truman, qui dirige l’armada navale dans le golfe Persique, a fait escale à Marseille, effectuant du 4 au 7 juin en Méditerranée, avec ses 80 avions de chasse, un exercice d’interopérabilité avec la Force aérienne embarquée sur le porte-avions français De Gaulle.
Et alors qu’il naviguait vers Suez, le Harry Truman a reçu le 14 juin la visite du ministre allemand de la Défense qui était accompagné de son chef d’état-major de la Marine.
http://www.ilmanifesto.it/archivi/f...
Traduction de l’italien : Claude Zurbach
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Poursuite des rafles israéliennes en Cisjordanie occupée

vendredi 25 juin 2010 - 07h:16
The Palestine Telegraph
 En l’espace de 2 jours, 9 Palestiniens ont été kidnappés en Cisjordanie occupée, par les troupes d’occupation israéliennes, et le rythme de ces enlèvements ne faiblit pas.
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C’est sur une base quotidienne que les troupes israéliennes d’occupation parcourent les zones sous occupation afin de procéder à des enlèvements.
5 Palestiniens enlevés à Hébron
Hébron, Juin 24, 2010 (Pal Telegraph) - Les forces d’occupation israéliennes (FOI) ont fait une descente aujourd’hui à Hébron en Cisjordanie et kidnappé cinq Palestiniens.
Des sources de sécurité ont déclaré que les forces israéliennes avaient attaqué les villages d’Ezna, Bait Awla et Sair dans le district d’Hébron. Les troupes d’occupation ont enlevé Ibrahim Al-Jabareen, 32 ans, Azez Ismail, 42 ans, Mofed Atasha, 32 ans, Mohammed Al-Kisi, 32 ans, et son frère Khalil.
Ils ont également fouillé la maison de Jaber Ismail à Bait Awla.
Des sources locales ont rapporté que les troupes israéliennes ont érigé des postes de contrôle militaire au carrefour d’Ezna et Halhoul, où ils ont saisi une voiture.

4 Palestiniens enlevés à Ramallah
Ramallah 23 Juin 2010 (Pal Telegraph) - Les forces d’occupation israéliennes (FOI) ont enlevé mercredi quatre Palestiniens à Ramallah, en Cisjordanie, selon des sources locales.
Les forces israéliennes ont parcouru un certain nombre de quartiers de Ramallah, ont attaqué des maisons et arrêté quatre Palestiniens.
Les FOI effectuent quotidiennement des raids pour rechercher et kidnapper des jeunes palestiniens sous prétexte qu’ils sont recherchés par les autorités d’occupation israéliennes.

Israël invite Frattini à conduire une délégation européenne à Gaza

26/06/2010
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a été invité à conduire à Gaza une délégation de chefs de la diplomatie européens par son homologue israélien Avigdor Lieberman, signe d'un changement dans le blocus diplomatique du territoire palestinien. Cette proposition intervient une semaine après qu'Israël, sous pression internationale à la suite de son raid meurtrier contre une flottille d'aide pour Gaza, s'est engagé à faciliter l'entrée des biens à usage strictement civil dans le territoire, sous blocus depuis l'enlèvement d'un soldat israélien il y a quatre ans.
Lors d'une entrevue à Rome, M. « Lieberman a évoqué de manière préliminaire auprès du ministre Frattini l'hypothèse d'une visite à Gaza avec d'autres ministres européens », a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères. M. Frattini « a pris bonne note de la proposition israélienne et s'est réservé de donner une réponse une fois qu'il aura consulté les partenaires européens et internationaux », a ajouté le ministère. À Berlin, un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a confirmé que M. Frattini avait informé son homologue allemand Guido Westerwelle de l'invitation.
Les responsables européens qui se sont rendus ces dernières années dans le territoire ont évité tout contact avec les autorités du Hamas, considéré par l'Union européenne (UE) et Israël comme une organisation « terroriste ». Israël a néanmoins autorisé en mars les visites à Gaza du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et de la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton.
Sur le terrain, l'aviation israélienne a lancé dans la nuit de jeudi à vendredi trois raids aériens contre la bande de Gaza qui ont fait un mort, un blessé et un disparu, selon un bilan de source médicale palestinienne et des témoins. Interrogée par l'AFP, une porte-parole militaire a confirmé ces raids. « Ces raids font suite à des tirs jeudi à partir de la bande de Gaza contre le secteur occidental du (désert) du Néguev » dans le sud d'Israël, a-t-elle ajouté. Douze obus de mortier ont été tirés jeudi depuis la bande de Gaza, dont sept se sont abattus en territoire israélien. 

Flottille de la liberté : « Nous avons sous-estimé la brutalité des Israéliens »

Par Rania Massoud | 26/06/2010
Nikolas Kosmatopoulos, membre de l'équipage du cargo grec faisant partie de la « Flottille de la liberté », revient sur les détails du raid meurtrier israélien.
« Les Israéliens nous ont pris par surprise », raconte Nikolas Kosmatopoulos, activiste et anthropologue grec qui faisait partie de l'équipage d'un des six bateaux en route pour briser le blocus de Gaza, le 31 mai dernier. En visite à Beyrouth, le jeune activiste a livré hier son témoignage - photos et vidéo à l'appui - dans les locaux de « T marbouta », à Hamra. « Nous savions évidemment que les forces israéliennes étaient capables du pire, mais nous avons quand même sous-estimé leur brutalité, dit Nikolas. Pour nous, il était inconcevable que le (bateau turc) Mavi Marmara soit attaqué en premier, vu le nombre de personnes qui étaient à bord (près de 500). » Selon l'activiste grec, « il est désormais clair que les soldats israéliens ont agi avec préméditation ». « Comme on savait qu'il était dangereux d'approcher les côtes de Gaza en pleine nuit, nous avions décidé de ralentir notre traversée, se rappelle Nikolas. Nous étions à 80 miles de la zone dite de sécurité israélienne, donc en eaux internationales, lorsque les forces israéliennes ont attaqué. C'était, en plus, l'heure de la prière chez les musulmans. Les soldats ont commencé à tirer sur le bateau turc avant même de l'atteindre. » L'activiste raconte ensuite comment, une heure après l'arraisonnement du Mavi Marmara qui a fait 9 morts parmi l'équipage turc, les soldats israéliens ont arraisonné le cargo sur lequel il était avec une dizaine d'autres activistes grecs et suédois, dont l'écrivain Henning Mankell. « Les soldats étaient masqués et semblaient en état de panique, se rappelle Nikolas. Bien que nous ne leur ayons opposé aucune résistance, ils nous ont tiré dessus avec des pistolets de paintball. » « Mankell (62 ans) était particulièrement stressé, et à un moment donné, nous avions de sérieuses craintes sur sa santé. » Une fois arrivés au port israélien d'Ashdod, les membres de l'équipage ont été arrêtés et leurs passeports ont été confisqués. « Les passeports sont toujours entre les mains des Israéliens, affirme Nikolas. Cela pose un véritable problème sécuritaire pour nous, vu les précédents du Mossad. » « Qui sait, ironise-t-il, ils pourraient un jour les utiliser pour une nouvelle opération meurtrière à Dubaï... Une nouvelle "affaire Mabhouh", dont l'auteur serait cette fois un fameux écrivain suédois... » Nikolas assure que l'action humanitaire en vue de briser le blocus de Gaza est loin d'être terminée. « Ce que nous avons fait a déclenché une vague de soutien aux Palestiniens de Gaza, en dépit des tentatives israéliennes de falsifier les faits, dit-il en conclusion. Aujourd'hui, ils sont des centaines de personnes à travers l'Europe qui sont désireux de s'engager à nos côtés. »

Les « bruits de bottes » au Sud, de simples rumeurs, estime Paris

Par Élie MASBOUNGI | 26/06/2010
La porte-parole du Quai d'Orsay a rappelé hier l'engagement de la France aux côtés du Liban et lancé un message en faveur d'un apaisement.
La France n'est nullement inquiète de ce qui se dit sur une guerre contre le Liban et considère qu'il s'agit de simples rumeurs, a déclaré en substance hier Bernard Valéro, porte-parole du Quai d'Orsay, lors de son point de presse bihebdomadaire.
En réponse à une question sur les bruits de bottes que l'on croit entendre dans la région et plus particulièrement au Liban-Sud, M. Valéro a affirmé : « Bruits de bottes, une région au bord de la guerre... cela se passe dans une région fragile et ce ne sont pas les bruits de bottes qui régleront les problèmes. La France est engagée par sa présence au sein de la Finul. Nous sommes engagés au respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban tout comme nous sommes engagés dans la recherche de la paix dans la zone. C'était là l'objet du déplacement du ministre Bernard Kouchner dans la région, et en particulier au Liban et en Syrie. C'est également l'engagement de toutes les instances de la diplomatie française sur les divers volets, syrien, libanais et palestinien, pour que tout aille au mieux. »
« Ces bruits de bottes, a poursuivi le porte-parole du Quai d'Orsay, ne doivent pas se produire, d'autant qu'ils s'amplifient puis s'arrêtent. Il faut s'interroger sur ce phénomène que nous considérons comme étant des rumeurs. »
« Bien sûr, cela nous préoccupe et nous occupe », a ajouté Valéro, tout en précisant que l'objectif de la France est de tout faire pour parvenir à un apaisement qui est notre message et notre responsabilité, ainsi que celle de chacun car l'essentiel est de rechercher une solution. »
Au sujet de la flottille de la paix qui s'apprêterait à partir du Liban vers Gaza, le porte-parole a déclaré : « Nous appelons les diverses parties à la responsabilité et rappelons la position de la France contre le blocus de Gaza, un blocus qu'il faut lever au plus tôt. »
« Ce sujet ainsi que d'autres, a poursuivi M. Valéro, seront débattus lors de la réunion du quartette sur le Moyen-Orient qui se tiendra jeudi prochain à Paris. »
Ces propos rassurants et apaisants du porte-parole du Quai d'Orsay sont considérés par les observateurs à Paris comme étant une sorte de réponse à ce qui avait été publié il y a quelques jours dans certains journaux libanais au sujet d'une demande du président Sarkozy adressée aux autorités israéliennes, dans laquelle il les enjoignait d'éviter de prendre pour cible les soldats français de la Finul en cas de conflit au Liban-Sud.

La centrale d’électricité s’arrêtera ce soir !

[ 25/06/2010 - 13:44 ]

Gaza – CPI
Kanaan Obaïd, vice-président du bureau de l’énergie de la bande de Gaza, a déclaré que l’unique centrale électrique de la Bande s’arrêtera aujourd’hui vendredi 25 juin 2010. Cette coupure catastrophique viendra « en raison du manque de carburant ».
Dans un communiqué exclusif à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), hier jeudi, Kanaan Obaïd a réfuté les accusations disant que son bureau n’envoyait pas l’argent recueilli auprès de l’autorité de Ramallah. Pas plus tard que la semaine dernière, il a fait le transfert de deux millions de dollars.
C’est le ministre des finances de l’autorité de Ramallah qui portera une grande part de responsabilité dans la crise perpétuelle de la bande de Gaza. La Bande souffre d’une réelle crise en matière d’électricité, dit-il.
Les occupants israéliens portent l’autre grande part de responsabilité dans ce manque de carburant. Ils ont baissé la quantité de carburant entrant dans la Bande à moins du tiers. Ainsi, un seul générateur marche.
Ni l’autorité de Ramallah, ni les occupants israéliens n’ont pris en considération les conditions spéciales de ces élèves qui passent leurs examens de fin d’année.
Kanaan Obaïd a alors appelé le ministère des finances de Ramallah à arrêter ces actes agressifs contre la population de la bande de Gaza, dont en particulier les élèves et les malades.

Des poursuites sont entamées en Grèce contre les chefs de l’occupation israélienne

[ 25/06/2010 - 16:44 ]

Athènes – CPI
Un état de panique règne en "Israël". Son gouvernement est énormément gêné par les poursuites juridiques entamées dans des tribunaux européens suite au massacre commis par son armée à l’encontre de solidaires transportés par la flottille internationale « La liberté ». Le massacre avait laissé des dizaines de martyrs et de blessés. Dans ce dessein, un groupe de Grecs ont porté plainte contre plusieurs chefs de l’Entité sioniste pour leur responsabilité dans cette affaire.
Le journal hébreu Yediot Ahronot a mentionné, hier jeudi, que l’ambassade grecque en "Israël" avait informé le ministère des affaires étrangères qu’une trentaine de Grecs et une société maritime grecque porteront bientôt plainte auprès d’un tribunal grec contre des responsables israéliens, dont le ministre de la guerre Barak, le ministre de la sécurité intérieure Ahronovitch, le chef des Etats généraux Ashkenazi, le chef de la marine Maroum et les soldats commandos ayant participé au massacre de la flottille internationale « La liberté ».
Une dizaine de chefs d’accusation seront déposés : vol, piraterie, attaque illégale, agression corporelle non justifiée…

Montée considérable de la torture dans les prisons israéliennes

[ 25/06/2010 - 22:39 ]
Ramallah – CPI

Le Centre Al-Mizan pour les droits de l’homme a appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à la torture pratiquée dans les territoires palestiniens occupés, à activer la convention de l’ONU quant à la lutte contre la torture.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi 25 juin 2010, le Centre a rappelé que demain samedi sera la journée de la lutte contre la torture. On fête cette journée au moment où toutes sortes de violences sont pratiquées contre les détenus palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes.
En effet, les captifs palestiniens sont privés de leurs droits les plus élémentaires. Ils sont le sujet de toutes sortes de torture.
Le mauvais traitement est aussi réservé aux malades de la bande de Gaza qui veulent rejoindre la Cisjordanie, ou à l’intérieur de la ligne verte. Il est également pratiqué contre les étudiants qui veulent rejoindre leurs universités. Les pêcheurs de la Bande ne sont pas mieux lotis.
Le Centre ajoute que les frappes et la privation de tout soin envers les prisonniers malades ou blessés deviennent monnaie courante dans les prisons israéliennes, sans parler des menaces, de l’harcèlement sexuel, de l’isolement individuel. La liste est trop longue pour pouvoir tout énumérer.

La flottille internationale « La liberté 2 » partira bientôt de Grèce

[ 26/06/2010 - 01:30 ]

Beyrouth – CPI
Le Comité permanant pour soutenir la sainte mosquée d’Al-Aqsa et toute la Palestine, au Liban, a l’intention d’acheminer un bateau portant des aides humanitaires à la population assiégée de la bande de Gaza.
Le coordinateur du cargo Cheikh Hossam Al-Ghali confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que le bateau partira de la Grèce, au début du mois de juillet prochain. Il fera partie de la flottille internationale « La liberté 2 » acheminée par la "Campagne européenne pour briser le blocus".
Les gens participant à cette campagne voleront vers la Grèce et se rencontreront dans les ports de ce pays européen.
Les menaces sionistes proférées contre eux ne peuvent les persuader d’arrêter. Ils ont l’intention de briser le blocus de Gaza, coûte que coûte.
Notons que le Comité permanent pour soutenir la sainte mosquée d’Al-Aqsa et toute la Palestine, au Liban, avait déclaré, le 13 juin 2010, devant le siège de l’organisation d’Alasco, à Beyrouth, le départ du cargo de solidarité pour briser le blocus imposé sur un million et demi d’âmes palestiniennes assiégées dans la bande de Gaza pour la quatrième année consécutive.

La Confédération syndicale internationale demande la levée du blocus de Gaza

Publié le 25-06-2010
Le congrès de la Confédération syndicale internationale (CSI), réuni de 21 au 25 juin à Vancouver (Canada), exige la levée du blocus de Gaza et menace d’exclure le syndicat israélien Histadrout s’il continue à soutenir l’occupation, le blocus de Gaza, et les crimes de guerre israéliens.
"Près d’un mois après la sanglante opération israélienne qui a fait neuf morts parmi les militants pro-palestiniens, certains syndicats ont tenu à ce que le congrès prenne position", rapporte l’envoyé spécial du Monde à Vancouver.
"La rumeur d’une demande d’exclusion de la CSI du syndicat israélien Histadrut a même couru. En fait, explique Rudy De Leeuw, président de la FGTB (Fédération générale du travail de Belgique), "notre congrès du début juin, en Belgique, avait exigé que le syndicat israélien se ressaisisse et soit plus clair sur la politique menée par son gouvernement". Le syndicaliste belge précise que si tel n’était pas le cas, son organisation demanderait une "mise à l’écart" d’Histadrut."
Le principal syndicat sud-africain, la Cosatu, a proposé un amendement demandant que la CSI s’engage en faveur du boycottage d’Israël, qualifié d’"Etat d’apartheid". Pour Bheki Ntshalistshali, son président, "il est de la responsabilité du syndicalisme de forcer Israël à appliquer les résolutions des Nations unies et à lever l’embargo".
La résolution finale demande entre autres "la démolition du mur" de séparation, la "levée du blocus à Gaza".
CAPJPO-EuroPalestine