vendredi 25 juin 2010

Shalit, Hamouri, Bernard-Henri Lévy et les intellectuels mercenaires

jeudi 24 juin 2010, par Alain Gresh
Faut-il tirer sur les ambulances ? Le flop des deux derniers opus de notre philosophe national, malgré une campagne de soutien médiatique, l’appui complaisant du grand quotidien du soir, les mille et une excuses trouvées pour justifier la manière dont il a repris les oeuvres d’un philosophe inventé de toutes pièces, indiquent que Bernard-Henri Lévy glisse déjà inéluctablement vers les bas-fonds de l’oubli.
Et pourtant, il ne faut pas être injuste. L’homme a un vrai talent. Celui de condenser, en peu de pages, l’ensemble des mensonges, des semi-vérités et des contre-vérités sur le conflit israélo-palestinien. Il restera comme celui qui a déclaré, à la veille de la tuerie de neuf humanitaires de la flottille de la paix par l’armée israélienne : « Je n’ai jamais vu une armée aussi démocratique, qui se pose tellement de questions morales. » Chacun de ses textes mériterait une étude approfondie pour mettre en lumière les nouveaux visages de la propagande. Et on peut espérer que les écoles de journalisme mettront à l’étude ses textes pour décortiquer le mensonge ordinaire proféré sous l’habillage de la philosophie, des droits humains et même, dans son dernier texte, de l’ancien Testament.
Publié par Le Point du 24 juin, cet article s’intitule « Trois questions (et réponses) concernant le soldat Shalit ». Le 25 juin, cela fera quatre ans que le soldat franco-israélien Guilad Shalit a été capturé par le Hamas et plusieurs manifestations de soutien se préparent ou se sont déjà déroulées.
Pourquoi tant d’intérêt pour ce soldat, s’interroge Bernard-Henri Lévy ? Parce que, justement, il n’est pas un prisonnier comme les autres. Pourquoi ?
« Car il y a des conventions internationales, déjà, qui régissent le statut des prisonniers de guerre et le seul fait que celui-ci soit au secret depuis quatre ans, le fait que la Croix-Rouge, qui rend régulièrement visite aux Palestiniens dans les prisons israéliennes, n’ait jamais pu avoir accès à lui, est une violation flagrante du droit de la guerre. »
Lévy a raison, il est anormal que la Croix-Rouge n’ait pas accès au prisonnier, c’est une violation du droit de la guerre. Mais il ment quand il prétend que celle-ci rend régulièrement visite aux prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
Correspondant du Monde en Israël, Benjami Barthe écrit le 18 juin, sur le site Médiapart (sur le blog de Pierre Puchot, qui n’est pas en accès libre) :
« Depuis juin 2007, les familles de 1000 Gazawis emprisonnés en Israël sont privé de droit de visite. » Et il ajoute : « L’ignorance à ce sujet est telle que le conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne réunis le 14 juin dernier a enjoint au Hamas de laisser le CICR visiter Shalit sans mentionner le cas des Palestiniens. Précision : la décision israélienne n’a pas été prise en représailles au traitement réservé à Shalit. C’est une « mesure de sécurité » dixit la cour suprême en décembre 2009. »
Ignorance, écrit Barthe. Il a bien sûr raison, mais cette ignorance reflète le fait que jamais, dans la pensée coloniale, un Blanc n’équivaut à un basané. Le Blanc a toujours un visage, une famille, une identité ; le basané est sans visage, regroupé dans un collectif anonyme.
Mais Shalit a une autre caractéristique selon Lévy :
« Mais, surtout, surtout, il ne faut pas se lasser de répéter ceci : Shalit n’a pas été capturé dans le feu d’une bataille mais au cours d’un raid, opéré en Israël et alors qu’Israël, ayant évacué Gaza, était en paix avec son voisin ; dire prisonnier de guerre, en d’autres termes, c’est estimer que le fait qu’Israël occupe un territoire ou qu’il mette un terme à cette occupation ne change rien à la haine qu’on croit devoir lui vouer ; c’est accepter l’idée selon laquelle Israël est en guerre même quand il est en paix ou qu’il faut faire la guerre à Israël parce que Israël est Israël ; et si l’on n’accepte pas cela, si l’on refuse cette logique qui est la logique même du Hamas et qui, si les mots ont un sens, est une logique de guerre totale, alors il faut commencer par changer complètement de rhétorique et de lexique. Shalit n’est pas un prisonnier de guerre mais un otage. Son sort est symétrique de celui, non d’un prisonnier palestinien, mais d’un kidnappé contre rançon. Et il faut le défendre, donc, comme on défend les otages des FARC, des Libyens, des Iraniens – il faut le défendre avec la même énergie que, mettons, Clotilde Reiss ou Ingrid Betancourt. »
Vous avez bien lu, Israël était en paix avec son voisin après son évacuation de ce territoire en 2005. Ce que Lévy oublie c’est qu’Israël contrôlait « seulement » les frontières maritimes (empêchant même les pécheurs d’aller en haute mer), les frontières aériennes et les frontières terrestres (à l’exception de celle avec l’Egypte). Ce qui a amené les Nations unies à déclarer que Gaza restait un territoire occupé. Le blocus auquel ce territoire est soumis en est une preuve supplémentaire.
L’Egypte porte-t-elle une responsabilité dans ce blocus ? Bien sûr répond Christophe Ayad dans « Si BHL était allé à Gaza… », Libération (23 juin), dans une réponse à la tribune de ce dernier publiée par le quotidien le 7 juin (« Pourquoi je défends Israël », accompagnée d’un commentaire complaisant de Laurent Joffrin).
« L’Egypte, note BHL, est “coresponsable” du blocus de Gaza. Il n’ignore pas que les dirigeants égyptiens sont aujourd’hui illégitimes aux yeux de leur propre population. Mais à cette dictature-là, jamais il ne songe à reprocher quoi que ce soit. Seul est fustigé “le gang d’islamistes qui a pris le pouvoir par la force il y a trois ans”. Faut-il rappeler à Bernard-Henri Lévy que le Hamas avait remporté, en 2006, des élections unanimement considérées comme les plus transparentes et pluralistes du monde arabe ? »
Revenons à Lévy et à Shalit, « cet homme au visage d’enfant qui incarne, bien malgré lui, la violence sans fin du Hamas ; l’impensé exterminateur de ceux qui le soutiennent ; le cynisme de ces “humanitaires” qui, comme sur la flottille de Free Gaza, ont refusé de se charger d’une lettre de sa famille ; ou encore ce deux poids et deux mesures qui fait qu’il ne jouit pas du même capital de sympathie que, justement, une Betancourt. Un Franco-Israélien vaut-il moins qu’une Franco-Colombienne ? Est-ce le signifiant Israël qui suffit à le dégrader ? D’où vient, pour être précis, qu’il n’ait pas vu son portrait accroché, à côté de celui de l’héroïque Colombienne, sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris ? Et comment expliquer que, dans le parc du 12e arrondissement où il a fini par être exposé, il soit si régulièrement, et impunément, vandalisé ? Shalit, le symbole. Shalit, comme un miroir ».
Mais alors, le Franco-Palestinien Hamouri, ne devrait-il pas jouir de la sympathie des autorités et de Lévy ? N’est-il pas emprisonné depuis mars 2005, depuis plus longtemps que Shalit ? Mais peu de gens se préoccupent de son sort, et surtout pas Lévy. Depuis que le comédien François Cluzet a évoqué son cas en novembre 2009 devant un Jean-François Coppé qui ne savait même pas qui était Hamouri, le silence est retombé.
Et là aussi, on vérifie le deux poids deux mesures, mais pas celui dont parle Lévy. Un Franco-israélien est un Blanc, il mérite notre sympathie ; un Franco-palestinien, dans le fond, ce n’est qu’un Arabe... En avril 2010, un citoyen franco-palestinien est mort d’une crise cardiaque à la frontière entre Gaza et Israël après avoir été retenu plusieurs heures par les autorités israéliennes qui, selon Lévy, ne sont pas en guerre contre Gaza. En avez-vous entendu parler ? Paris a, paraît-il, demandé que toute la lumière soit faite sur ce décès. On attend toujours, comme on attend toujours les mesures françaises contre les nombreuses violations du droit du personnel diplomatique français en Israël ou contre l’utilisation par le Mossad de passeports français pour l’assassinat d’un dirigeant du Hamas dans les Emirats arabes unis.
Une dernière question, qu’il faut poser sans relâche aux autorités françaises : des soldats disposant d’un passeport français ont-il le droit de servir dans une armée d’occupation, dans des territoires que la communauté internationale et la France considèrent comme des territoires occupés ?
L’article de Lévy se termine par un hommage à la position morale d’Israël qui, pour sauver ses soldats, est prêt à les échanger contre des « assassins potentiels », c’est-à-dire des combattants palestiniens ou libanais.
« En 1982 déjà, Israël relâchait 4 700 combattants retenus dans le camp Ansar, en échange de 8 de ses soldats. En 1985, il en remettait dans la nature 1 150 (dont le futur fondateur du Hamas, Ahmed Yassine) pour prix de 3 des siens. Sans parler des corps, juste des corps, d’Eldad Regev et Ehoud Goldwasser, tués au début de la dernière guerre du Liban, qui furent troqués, en 2008, contre plusieurs leaders du Hezbollah dont certains très lourdement condamnés ! »
Rappelons que les combattants arrêtés en 1982 étaient des membres de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et des Libanais qui s’étaient opposés à l’invasion de leur pays par les chars du général Ariel Sharon, invasion qui fit des dizaines de milliers de victimes civiles et déboucha sur les massacres de Sabra et Chatila. Doit-on comprendre des propos de Bernard-Henri Lévy qu’Israël menait, à l’époque aussi, une guerre juste ?
Et quand il évoque des personnes lourdement condamnées par la justice israélienne, que croit-il prouver ? Marwan Barghouti, comme plusieurs autres milliers de Palestiniens ont été aussi condamnés par une justice israélienne aussi « aux ordres » que l’était la justice française du temps de la guerre d’Algérie.
Il y a 70 ans, en 1937, des journalistes et des intellectuels expliquaient que la ville basque de Guernica n’avait pas été détruite par l’aviation nazie mais par les républicains espagnols eux-mêmes. Bernard-Henri Lévy durant la guerre contre Gaza de décembre 2008-janvier 2009 paradait sur un char israélien pour prétendre que les destructions étaient moins graves que ce que l’on prétendait. Il réécrit désormais l’histoire et affirme que, contrairement à ce que clamaient des centaines de milliers d’Israéliens en 1982, la guerre du Liban était une guerre juste et que les combattants qui s’opposaient à cette invasion étaient des terroristes.
Paraphrasant Voltaire sur les mercenaires, on pourrait écrire de lui : « Dieu nous préserve de penser que vous sacrifiez la vérité à un vil intérêt ; que vous êtes du nombre de ces malheureux mercenaires qui combattent par des arguments, pour assurer et pour faire respecter les puissants de ce monde. »
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Jérusalem-Est : Ban préoccupé par l'annonce de nouvelles démolitions

24 juin 2010 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est profondément préoccupé par la décision de la municipalité de Jérusalem de faire avancer son projet de démolitions de maisons et ses activités de colonisation dans le quartier de Silwan à Jérusalem-Est, a déclaré son porte-parole.
« Ces projets sont contraires au droit international et aux souhaits des résidents palestiniens », a-t-il ajouté dans un communiqué publié mercredi.

Le Secrétaire général rappelle au gouvernement israélien « la responsabilité qu'il a d'éviter que des mesures provocatrices ne soient prises et n'accroissent les tensions dans la ville ». Les projets actuels sont « inutiles, arrivant à un moment où l'objectif doit être de construire la confiance pour soutenir les négociations politiques », ajoute le communiqué.

Des pourparlers de proximité entre Israéliens et Palestiniens ont été lancés début mai sous médiation américaine, avec pour perspective d'évoluer vers des pourparlers directs dès que possible.

« Il faut se rendre compte que nous n'avons pas de temps à perdre. Il y a de la méfiance et du scepticisme chez les populations des deux côtés. Leurs dirigeants sont confrontés à de multiples défis politiques. Et il y a des éléments puissants qui chercheront à faire dérailler les progrès », avait estimé en mai le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry.
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La réaction inefficace de l'ONU à la poursuite des agressions des Sionistes

Jeudi, 24 Juin 2010 23:49 
Farsnews- En réaction au nouveau complot des Sionistes consistant à détruire 20 habitations palestiniennes, à Qods, Martin Nesirky, le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, a déclaré que Ban Ki-Moon était très inquiet de la décision de la mairie de Qods de détruire les maisons palestiniennes, dans le quartier Silwan, à Qods-Est. "De telles démarches sont contraires aux normes internationales et à la volonté des Palestiniens de rester dans ce quartier palestinien.", a-t-il ajouté. A noter que l'ONU n'a encore adopté aucune résolution contraignante, dans le domaine de l'arrêt d'un tel projet.  

L'Autorité autonome tente de faire obstacle à la levée du blocus de Gaza

Jeudi, 24 Juin 2010 23:45 
IRIB- L'Autorité autonome palestinienne a envoyé l'un des leaders du Fatah, en Espagne, pour essayer de dissuader l'Union européenne (UE) d'œuvrer à la levée du blocus de la bande de Gaza. Mahmoud Abbas, le Président de l'Autorité autonome palestinienne, en ne tenant aucun compte de la situation déplorable des habitants de Gaza, a chargé Mohammad Dahlan de dissuader l'UE d'œuvrer à l’allègement du blocus de Gaza. "La création d’un passage maritime avec la bande de Gaza ne fera que rendre plus puissant le Hamas et affaiblira l'Autorité autonome.", aurait-il dit.  

Rien d’autre que la levée totale du blocus de Gaza…

Gaza - 24-06-2010

Par Nordine Saïdi 
Décrétée "entité hostile" par Israël, la Bande de Gaza subit depuis juin 2007 un blocus quasi total. Le gouvernement israélien a annoncé qu’il laisserait désormais passer à Gaza toutes les marchandises ne figurant pas sur une liste de produits interdits. Autrement dit un "allègement" du blocus (1), qui permettrait d’acheminer davantage de "biens civils" vers ce territoire appauvri où quatre personnes sur cinq dépendent de l’aide internationale.
Il est quasiment impossible pour les Palestiniens de sortir de Gaza, que ce soit pour recevoir des soins médicaux ou pour d’autres raisons (visite à des proches parents, aller à l’université ou travailler) Les mesures limitant l’entrée de biens civils ainsi que la liberté de mouvement de la population et interdisant presque totalement les exportations visent les civils dans leur ensemble sans distinction, ce qui représente une punition collective contre une population occupée et constitue dès lors un acte illégal aux yeux du Droit international.
Les habitants ne reçoivent presque aucun produit de première nécessité. Les médicaments, les carburants, les aliments, plus rien ne passe. Les stations de pompage d'eau ou de production d'électricité, les hôpitaux, les maternités, les écoles, et d'une façon générale tous les services les plus indispensables à la vie quotidienne sont bloqués. La ville de Gaza, est régulièrement plongée dans le noir suite à l'arrêt forcé de l’unique centrale électrique bombardée lors de la guerre de l’hiver 2008-2009, sous l’appellation « Plomb durci ».
L'agriculture, secteur vital de l'économie locale, est réduite à néant par les interdictions d'exporter et par les pénuries de matières premières nécessaires aux exploitations agricoles. Le secteur de la pêche est aussi paralysé. Tous les programmes de reconstruction, y compris ceux des Nations Unies (réaménagement du réseau routier et de la voirie, reconstructions d'hôpitaux et d'établissements scolaires, etc.) sont stoppés. Plusieurs centaines de médicaments de base manquent dans les dispensaires.
Les services municipaux d'hygiène (adductions d'eau, égouts, traitement des déchets, ramassage des ordures, etc.) sont hors service faute d'électricité, de carburants et de pièces de rechange.
Faut-il rappeler que les journalistes ou parlementaires étrangers souhaitant se rendre compte de la situation dans la Bande de Gaza, sont tout simplement refoulés par Israël ?
Cette situation est intolérable, dramatique et inhumaine. Pourtant la Communauté internationale brille par son inertie et son silence.
La décision israélienne d’élargir la liste des biens entrant à Gaza est vide de sens et ne constitue pas un véritable changement dans sa position sur la levée du blocus imposé depuis trois ans.
Cette annonce d’un allègement du blocus indique clairement qu’Israël n’a pas l’intention de mettre fin à la punition collective infligée à la population civile de Gaza, mais cherche à calmer l’indignation mondiale que sa dernière opération meurtrière contre la flottille humanitaire a provoquée. C’est de la poudre aux yeux, et cela ne convient donc pas.
Des millions de citoyens européens ne peuvent plus tolérer ni les crimes sionistes, et encore moins qu’ils ne fassent l’objet de la moindre condamnation de leurs responsables politiques.
De par leur inertie et leur silence, les représentants de la communauté internationale se rendent complices de crimes qualifiés de « génocidaires » par Richard Falk lui-même, et ce avant même que les opérations meurtrières israéliennes aient débuté.
Le Peuple palestinien ne fait pas l’aumône et ne demande pas une augmentation de la quantité de marchandises entrant à Gaza mais la levée totale et véritable du blocus, y compris l’ouverture de tous les points de passage, la garantie de la liberté de mouvement des habitants et l’entrée de tous les biens, en particulier les matériaux industriels et de construction.
Tous les besoins de Gaza doivent être satisfaits, y compris en électricité et en carburant, ainsi que la levée de toutes les restrictions bancaires, ce que la décision israélienne ne prévoit pas et qui signifie dès lors que le blocus est toujours en vigueur.
Le peuple Palestinien ne demande rien d’autre que la JUSTICE.
L'atrocité du blocus de la Bande de Gaza est justifiée par la campagne de «diabolisation» du HAMAS afin de légitimer un autre parti, le Fatah, qui n’a pas été choisi par le peuple palestinien.
Qu’on le veuille ou non, le Hamas est un parti politique qui a un écho certain auprès du peuple palestinien. Pourquoi serait-il considéré comme mouvement terroriste ?
Ses actions, si elles sont estimées comme étant condamnables par Israël et la Communauté Internationale, ne le sont certainement pas moins que celles commises par Israël mais totalement passées sous silence par cette même Communauté Internationale.
Le Hamas doit donc être respecté en tant que parti politique élu par le peuple palestinien, et être reconnu comme interlocuteur au même titre qu’un autre pour représenter son peuple.
Force est de constater qu’Israël, les Etats Unis et l’Union Européenne veulent choisir leurs interlocuteurs. Il doit être mis un terme à cette stratégie.
Je vous invite donc à signer et faire signer la pétition pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes.
Cette pétition est signée par de nombreuses personnalités dont Jean BRICMONT, Henri ALLEG, Daniel BENSAÏD, Houria BOUTELDJA, Raoul Marc JENNAR, Mairead MAGUIRE, Jose SARAMAGO, Tariq RAMADAN, Greta BERLIN, François HOUTART, Norman G.FINKELSTEIN, Michel WARSCHAWSKI…
et vous ?!
Pour signer, visitez Recognise Resistance.

Les colons visent les « villes partagées »


Palestine 48 - 24-06-2010
Par Mya Guarnieri 
A Hébron, on ne s’étonnerait guère que des colons juifs prennent d’assaut le terrain d’une vieille femme palestinienne, mais on ne s’attendait pas à cela dans la ville cosmopolite de Tel Aviv. C’est pourtant ce qui est arrivé à Zeinab Rachayel, une habitante arabe de Jaffa (Yafo en hébreu, ndlr), la banlieue mélangée de Tel Aviv.












Dimanche après-midi, Rachayel était dans son jardin lorsque plusieurs bus remplis de colons de Cisjordanie se garèrent à proximité. Armés de drapeaux israéliens, les jeunes gens se mirent en rang devant sa maison en chantant « C’est notre pays ». Ils entrèrent ensuite un par un dans son jardin et Rachayel fit alors face à plusieurs douzaines de colons entre 16 et 25 ans.
Rachayel raconte : « Un autre entra et dit : ‘Ecoute, tu ne restes pas ici. Yafo est seulement pour les juifs. Quitte Yafo’. » Les colons continuèrent à l’intimider et à la menacer en lui répétant que la présence des arabes à Yafo était seulement temporaire.
Un centre culturel
Yafo est l’ancienne Jaffa, centre économique et culturel de Palestine. La création de l’Etat juif déclencha la guerre israélo-arabe de 1948 durant laquelle la population de Jaffa s’effondra car ses résidents brutalisés durent fuir ou furent expulser de leurs maisons.
Les migrants (occupants, ndlr) juifs prirent rapidement leur place, et en 1950, la municipalité de Tel Aviv engloutit Jaffa et la renomma Yafo.
Aujourd’hui, près de 60 ans plus tard, les colons ainsi que le phénomène d’embourgeoisement représentent une nouvelle menace existentielle pour la communauté palestinienne de la région.
Ce dimanche après-midi, un des fils de Rachayel arriva sur place. Il utilisa sa ceinture en la faisant tournoyer pour chasser les colons du jardin. Finalement la police arriva, mais personne ne fut arrêté. Rachayel demande : « Si c’était arrivé dans l’autre sens, à une famille juive, qu’est-ce qu’ils auraient fait ? »
Elle insiste sur le fait que comme dans les autres régions mixtes en Israël, les juifs et les arabes de Jaffa ont eu de bon rapports pendant longtemps. Rachayel grandit à côté d’une famille juive et elle se rappelle que les enfants juifs étaient comme des frères et sœurs pour elle.
Mais, dit-elle, nos liens sont devenus plus tendus pendant la première Intifada. Et maintenant que les colons entrent petit à petit à Jaffa, Rachayel sent que l’ambiance s’assombrit. « C’est triste » me dit-elle.
La tendance se généralise
Le président du Comité Populaire Contre les Démolitions de Maison, Sami Abu Shahdeh, estime qu’une cinquantaine de famille de colons sont réparties dans Jaffa.
Ils ont commencé à venir habiter dans les villes mixtes après qu’Israël se soit retiré de la bande de Gaza en 2005. Ceci dans le but que les juifs israéliens « s’habituent à eux » et gagner ainsi le soutien de la pensée dominante.
« C’est aussi une tentative pour rester au cœur de la politique, » dit Abu Shhadeh. « Si jamais un premier ministre israélien avait le courage de virer les colons de Cisjordanie, ils mettraient le feu à Israël de l’intérieur. Ce n’est pas comme s’ils allaient manifester dans les colonies. Maintenant ils sont là, au cœur. »
Dans un article pour Haaretz (quotidien dit « de gauche », ndlr), le journaliste de droite Nadav Shragai voit les colonies à l’intérieur des villes mixtes comme le front de ce qu’on appelle la guerre démographique entre les arabes et les juifs.
Il écrit : « Israël, en tant que pays du peuple juif, est en train de perdre son emprise sur ces villes, » ajoutant : « Les colons de Judée et Samarie ont dépêché à Yafo, Acre, Lod et Ramle leurs meilleurs éléments et leurs meilleurs rabbins. »
Expulser les Arabes
Une entreprise de construction, dont le nom « Bemuna » signifie « dans la foi », vise à amener 20 autres de ces familles à Ajami, une zone majoritairement palestinienne considérée comme le cœur de la fragile communauté arabe de Jaffa. Bemuna prévoit un complexe d’appartements exclusivement réservé aux juifs nationalistes religieux.
« Ils ont commencé à Jérusalem Est, » dit Abu Shehadeh. « Puis ils avaient un gros projet à Lod. Ensuite ils sont allés à Akka. Maintenant ils viennent à Jaffa. »
Bemuna prétend que ce projet a pour but de renforcer la communauté juive. Mais plusieurs critiques ont fait remarquer qu’au lieu de construire dans une des zones juives défavorisées de Yafo, Bemuna a acheté des terrains là où très peu de juifs vivent. Les critiques disent que le projet de construire à Ajami est au mieux une provocation, et au pire une tentative d’obliger les Arabes à quitter la zone.
Abu Shehadeh, ainsi que les autres leaders locaux, sont inquiets de la nature fermée de ce développement. « On a pensé que c’était du racisme, alors on est allé devant la justice. » Le juge Yehuda Zaft, du district de Tel Aviv, a prononcé une décision en défaveur de la pétition. Elle contestait la discrimination dans la façon de sélectionner les habitants, et fut signée par plus d’une douzaine d’associations dont l’Association pour les Droits Civiques en Israël (ACRI). Le groupe a fait appel de la décision et le dossier sera examiné par la cour suprême israélienne le 21 juin.
Créer de nouvelles réalités
Mais peu importe la décision de la cour suprême, Jaffa restera emmêlée dans les problèmes.
Les habitants sont très inquiets de la récente ouverture d’une yeshiva, une institution juive pour les études religieuses. Comme beaucoup en Cisjordanie, ils pensent que la yeshiva de Jaffa est un camp d’entraînement pour les nationalistes religieux qui veulent s’engager dans l’armée. Elle est dirigée par le Rabbi Eliyahi Mali, qui déclame depuis la colonie Bet El.
Sur la chaine israélienne Channel Seven, Rabi Mali dit considérer son travail à Jaffa comme « une mission d’une importance sans égale », il ajoute que si les colonies de Cisjordanie « envoyaient un dixième de leurs résidants vers les grandes villes (…) ce dixième de résidants imprégnés de foi pourrait établir une communauté, une yeshiva et un centre au sein de la population juive, ce qui créerait une réalité différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. »
« Dans leur vision, dans les dix ans qui viennent ce quartier [palestinien] n’existe plus. » dit Abu Shehadeh.
Les résidants palestiniens partagent cette analyse – la yeshiva est le signe d’une prise de pouvoir, une tentative de transformer Jaffa en colonie de Cisjordanie.
Ils rapportent qu’ils sont harcelés verbalement par les étudiants de la yeshiva. Ils évitent maintenant l’immeuble et la rue dans laquelle elle se trouve, de peur d’autres altercations.
Ihlas Yateen, une résidente palestinienne de Jaffa, considère la yeshiva et les colons comme « dangereux »
« Que viennent-ils faire ici ? » demande-t-elle.
« Je ne sais pas pourquoi l’Etat les laisse faire. »
« Ils ne peuvent pas les interdire de venir ici ? Et ils les laisseraient [les arabes] s’installer à Bnei Brak ? » ajoute-t-elle, faisant référence à la ville juive orthodoxe à côté de Tel Aviv
Au plus offrant
Son commentaire montre du doigt le rôle de la fracture sociale dans les problèmes de Jaffa.
L’autorité israélienne de gestion des terres (Israel land authority) est contrôlée par le gouvernement et vend les terrains au plus offrant. Dans le cas de la parcelle de terrain découpée en 20 unités pour la colonie, se fut Bemuna. L’argent décide de qui peut acheter et où.
Les Palestiniens résidents de Jaffa font remarquer que dans sa majorité leur communauté est pauvre. Et Ajami est le maillon le plus faible. De plus Ajami est perché sur une colline faisant face à la mer, elle a donc une valeur immobilière de première plan.
Yehudit Ilani est un juif israélien qui vit à Ajami, il est aussi un défenseur des droits des Palestiniens concernant leur habitation et l’allocation des terres. Il explique que le gouvernement israélien a des règles très strictes concernant les habitations de Jaffa.
Si une famille qui s’agrandit ajoute une nouvelle pièce à sa maison, ou si elle ne préserve pas l’apparence de l’habitation conformément aux standards décidés par l’Etat, elle risque des amendes astronomiques, l’éviction et même la démolition de la maison.
Une fois que la maison a été vidée ou détruite, l’autorité de gestion des terres peut vendre le terrain.
« Il y a 498 procès qui visent à expulser les gens de leur maison, » explique Ilani. Tous ces procès sauf un concernent des familles arabes. La seule famille juive qui risque l’éviction est une famille pauvre Mizrahi (arabo-juif).
Ilani ajoute que d’autres habitants risquent l’expulsion car l’autorité de gestion des terres cherche à faire de l’argent sur ce marché juteux. Ces familles reçoivent bien des indemnités, explique-t-elle, « mais c’est insuffisant pour acheter sur le marché immobilier ».
Ilani fait remarquer que comme la communauté palestinienne est « en train d’être fragmentée », l’Etat pourrait faire le choix de ne pas vendre leurs terres. « Ils nient se baser sur une principe nationaliste en prenant la loi du marché comme un prétexte » dit-elle.
« La fracture sociale est utilisée comme une façon de réaliser un nettoyage ethnique. »
Du partage à la ségrégation
Ilani dit que le problème, ce ne sont pas les juifs israéliens qui décident de vivre à Jaffa. Ce sont plutôt les politiques d’Etat, qui font partie « d’un projet de plus grande envergure » qui menacent la zone.
Ceci a des conséquences dangereuses pour l’Etat, dit Ilani. « C’est une société totalement ségréguée. Le dialogue et la rencontre de l’autre n’ont lieu que dans les villes partagées entre juifs et arabes. Ces villes partagées pourraient être le fondement d’une façon de vivre ensemble. »
Mais la fracture sociale et les colons érodent cet espoir petit à petit.
Esther Saba est une résidente palestinienne de Jaffa qui risque de voir sa maison se faire démolir pour une extension non autorisée.
Elle fait remarquer qu’à l’arrivée des bulldozers, ce sont les activistes juifs israéliens qui ont protégé sa maison en se positionnant devant et sur le toit, ils ont joué un rôle primordial pour éviter qu’elle ne soit détruite.
« Il n’y a aucun problème avec les juifs ordinaires » dit Saba. « Nous avons de très bons rapports ».
« Mais la présence grandissante des collons est inquiétante, » dit Saba. « Ils ne veulent pas [d’arabes] ici à Jaffa. »
Bemuna et Yeshivat ont toutes deux refusé, malgré nos demandes répétées, de faire des commentaires.

USA: 87 sénateurs soutiennent le droit d'Israël à se défendre

24/06/2010
Quatre-vingt sept sénateurs américains sur 100 ont signé une lettre au président Barack Obama défendant le droit d'Israël à se défendre face aux "menaces" du Hezbollah, du Hamas et de l'Iran, a-t-on indiqué mercredi au Sénat.  
Dans la lettre datée de lundi, les élus précisent qu'ils soutiennent "pleinement le droit d'Israël à se défendre. En réponse à des milliers d'attaques à la roquette sur Israël de la part du Hamas à Gaza, Israël a pris des mesures pour empêcher des marchandises, qui pourraient être utilisées pour perpétrer ces attaques, d'atteindre Gaza".
Par ailleurs, les sénateurs demandent au président d'envisager un éventuel placement sur la liste des organisations terroristes de l'ONG humanitaire turque de tendance islamiste IHH. 
L'IHH ("Insani yardim vakfi", ou "Fondation d'assistance humanitaire") a joué un rôle clé dans l'organisation de la flottille internationale qui a tenté le 31 mai de briser le blocus de la bande de Gaza. 
Les commandos de la marine israélienne ont fait irruption sur le Mavi Marmara, un ferry turc considéré comme le navire amiral de cette flottille, et neuf passagers, tous Turcs, ont été tués durant l'assaut israélien.  
Les élus américains félicitent également Obama d'avoir agi pour "empêcher des sanctions injustes du conseil de sécurité de l'ONU".

Les Israéliens prennent le contrôle d'Al Qods, les Arabes y seront de 12%

24/06/2010  
En "Israël", gouvernement et peuple sont deux faces d'une même monnaie. Cette fois-ci, ce sont les colons israéliens qui ont menacé d'expulser quatre familles palestiniennes par la force du quartier Selwane à l'Est d'Al Qods, sous prétexte qu'elles habitent sur une propriété juive!  
D'après le quotidien israélien Haaretz, les colons comptent louer les services de compagnies de sécurité privées pour expulser les familles palestiniennes, formées de 40 membres, au cas où ces derniers refusent d'évacuer leurs maisons d'ici le 4 juillet prochain.
Le Haaretz a prétendu que l'immeuble qui abrite ces familles était un temple juif par le passé. Il se situe près d'un bâtiment construit illégalement par les colons dans le quartier Selwane à majorité arabe. Un décret israélien ordonnant son évacuation en juillet 2009 n'a pas été mis en œuvre jusqu'à aujourd'hui.  
"Les colons possèdent des documents datant du 19 ème siècle, sur l'appartenance de cette terre à des juifs", prétend le quotidien.
Le quartier Selwane comprend 50.000 Palestiniens et 70 familles israéliennes. Les sionistes s'efforcent pour en chasser les Palestiniens, afin de faire de la partie Est d'Al Qods leur future capitale. 
Lundi dernier déjà, la mairie israélienne à Al Qods a approuvé un plan préliminaire pour détruire 22 maisons palestiniennes dans ce même quartier pour y construire un site touristique!
Se contentant de déclarations verbales comme de coutume, le chef de l'ONU Ban Ki-moon a qualifié de négatif et contraire au droit international le projet archéologique de la mairie israélienne .    
"Ban est profondément préoccupé par la décision de la mairie de Jérusalem d'autoriser un projet prévoyant la destruction de maisons et de nouvelles activités de peuplement dans le quartier de Silwan à Jérusalem-est", déclare son porte-parole, Martin Nesirky, dans un communiqué .   
"Les mesures prévues sont contraires au droit international et aux vœux des résidents palestiniens", ajoute-t-il. "Le secrétaire général rappelle au gouvernement israélien qu'il est de sa responsabilité d'éviter tout acte de provocation qui puisse faire monter la tension dans la ville. Ces mesures sont négatives, alors que l'objectif devrait être d'entretenir la confiance en vue de soutenir les négociations politiques", ajoute le communiqué .  
Les Israéliens se permettent tout face à une communauté internationale entièrement impuissante, pourtant elle ne reconnaît pas l'annexion israélienne du secteur oriental de la Ville sainte occupé depuis juin 1967.    
Face au mutisme international, des personnalités palestiniennes d'Al Qods ont sonné l'alarme, mettant en garde contre les projets de judaïsation de la ville sainte.
A ce sujet, le secrétaire général du comité islamo-chrétien Hassan Khatter,  a indiqué à l'Agence fars News que ces activités sionistes datant de 1967, visent à anéantir l'identité arabe en Palestine pour la remplacer par l'identité juive. 218 synagogues sont construites à Al Qods, dont 70 à l'intérieur de la ville ancienne. La décision israélienne d'expulser des députés palestiniens d'Al Qods s'inscrit dans le cadre d'une tentative désespérée pour faire passer les projets sionistes dans la ville sainte.  
Pour sa part, le directeur du département de la cartographie à l'institut "Beit es Sharq" à Al Qods Khalil Tafkaji a assué que les projets coloniaux à Al Qods, dont "Jerusalem 2010" visent à implanter de nouvelles unités résidentielles  et à élargir des anciennes colonies. Des chemins ferroviaires seront également mis en place dans le but de provoquer un changement radical de la situation démographique au profit des juifs, le tout, pour faire d'Al Qods leur capitale éternelle d'ici l'an 2020".
Et d'ajouter: "Lors des négociations de 2001 à Taba en Egypte, le projet de partage d'Al Qods a été clairement évoqué, mais la situation a complètement changé. Il est impossible aujourd'hui de diviser la ville sur le plan sioniste".  Enfin, Tafkaji a assuré que les Israéliens ont tranché leur position: "La question d'Al Qods est désormais hors des négociations. Du point de vue géographique, les Israéliens ont pu prendre le contrôle de 87% de la partie Est d'Al Qods,  et y installer 15 colonies abritant plus de 200.000 colons. Alors que du point de vue démographique, les autorités de l'occupation tentent de réduire le nombre des Arabes à 12% seulement." 

De nouveau l’Arabie pressentie : une base militaire israélienne à Tabouk ?!

24/06/2010  
Depuis le durcissement des sanctions contre l’Iran au sein du Conseil de sécurité, les reportages publiés par les médias et  faisant état d’une préparation israélienne de frappe aérienne contre l’Iran refont de nouveau la une.  
Le dernier nous est parvenu du site en ligne « Islam Times » lequel a évoqué mardi la présence d’une base militaire israélienne en Arabie Saoudite. Voire même l’arrivée d’avions militaires israéliens dans ce pays qui dément publiquement entretenir des liens avec l’entité sioniste. Alors que plusieurs parties le soupçonnent de le faire. En secret, afin de ne pas s’attirer les foudres des populations arabes ou musulmanes. Tandis que les Israéliens ne manquent pas non plus de nourrir le doute sur leur éventualité. 
Selon le correspondant en Arabie de ce site, ces avions militaires israéliens ont atterri les 18 et 19 de ce mois-ci dans l’aéroport saoudien de Tabouk, avec à bord des soldats israéliens et des équipements militaires.
Auparavant, les autorités saoudiennes avaient annulé tous les vols internes et externes via l’aéroport.
Selon un des voyageurs, rapporte le correspondant du site, afin de calmer la colère des passagers, ces derniers ont été invités à descendre dans un luxueux hôtel de quatre étoiles sur les frais des autorités saoudiennes.  Sans pour autant obtenir des explications sur leur annulation de la part des responsables saoudiens qui se refusaient à tout commentaire.  
D’après le site, la province de Tabouk qui est l’une meilleures d’Arabie quant à son climat et ses sources hydrauliques, est sous le commandement du prince Sultane Ben AbdelAziz. Celui-ci est connu pour ses liens étroits avec les services de renseignements israéliens. Ce que les habitants mêmes de Tabouk murmurent entre eux.
Cette information rejoint une autre, toute récente, faisant également allusion à un accord tacite israélo-saoudien. La semaine dernière, le Times londonien avait déclaré que Riad a donné son feu vert aux avions de combats israéliens de traverser son espace aérien, lorsque le moment viendra pour attaquer l’Iran. Mais un responsable saoudien ayant requis l’anonymat a catégoriquement nié cette version à l’agence de presse allemande DDP, assurant que jamais Israël n’utilisera l’espace aérien saoudien contre un pays musulman.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait alors pressenti des tentatives sionistes de vouloir diviser les Musulmans entre eux.
Il y a deux jours, une autre information, faisant également croire à une préparation d’une frappe israélienne contre l’Iran  a été véhiculée par le Foreign Office faisant état d’une intention israélienne d’utiliser l’espace aérien géorgien. Sa visée étant différente de la précédente, elle pourrait signifier de minimiser l’importance de l’annulation par Ankara de 16 accords militaires avec Tel Aviv, dont celui de permettre au avions israéliens de survoler son espace aérien. Suggérant que les alternatives ne manquent pas aux Israéliens. 
Cela fait depuis 2006, année du fiasco militaire israélien contre le Liban que cette atmosphère de menace de guerre contre l’Iran est propagée. Nourrie par des déclarations israéliennes, des reportages et des études émanant de milieux politiques, médiatiques et académiques pro sionistes.
Dans le  contexte de bras de fer obstiné entre l’entité sioniste et la République islamique, l’éventualité d’une guerre imminente ne peut être exclue.  
Ni celui d’une une guerre psychologique.
Réenclenchée depuis le vote onusien suivi par les sanctions occidentales unilatérales, cette campagne semble se  partager avec ces dernières les mêmes objectifs : affaiblir l’Iran , pour le miner de l’intérieur .
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« Israël » mal aimé à jamais parmi les Égyptiens

24/06/2010  
S’étant imposé dans la région du Proche Orient, à l’insu de ses peuples, après avoir usurpé la Palestine, l’entité sioniste peine à se faire aimer.
C’est encore le cas en Égypte, premier pays arabe à avoir conclu avec lui un accord de paix depuis la fin des années 70 du siècle dernier.
Trente ans après, la normalisation qui avait été l’une des clauses essentielles de l’accord entre les deux parties, semble loin d’être acquise.
Même au niveau officiel, à des niveaux politiques plus bas, les relations restent froides. Les diplomates israéliens qui se plaignent toujours d’être très mal traités en sont normalement les principaux boucs émissaires.
Ceci vient d’avoir lieu une énième fois, avec l’actuel ambassadeur israélien Yitshak Levanone en Égypte. Lequel vient de se plaindre auprès de sa  hiérarchie au ministère israélien des affaires étrangères.
Dans un télégramme dont une copie est parvenue à la radio israélienne,  Levanone  déplore «  le traitement froid qui lui est infligé de la part des hauts responsables égyptiens du ministère des affaires étrangères » et celui «  pénible » de la part des Égyptiens en général.
«Les Égyptiens limitent  nos démarches d’une manière inqualifiable ; il est difficile de fixer un rendez-vous avec l’un d’entre eux ;  de plus, ils tentent de nous dicter avec qui on peut se rencontrer», se plaint Levanone.
Révélant que le ministère égyptien des affaires étrangères lui avait demandé de ne pas participer à une cérémonie de solidarité avec le continent africain qu’il a lui-même organisé. Et accusant les médias égyptiens de fabriquer de fausses informations sur Israël !
Selon la radio israélienne, l’expérience de Levanone est partagée par ses prédécesseurs.
Selon l’un d’entre eux, Zvi Mazel , «  jamais la mission au Caire n’avait été une période de convalescence ; tout le monde le sait ». Et d’ajouter au micro de la radio que «  durant les dernières années, le taux de haine à l’encontre d’Israël avait connu une hausse ». Évoquant « l’arrestation toute récente d’une cellule terroriste qui planifiait pour assassiner l’ambassadeur israélien en Égypte ».
Pour sa part, Levanone suggère à sa hiérarchie de faire changer cette " démarche négative", en faisant  subir à son homologue égyptien en « Israël » un traitement similaire.
Ce à quoi le ministère a répondu : «  les relations entre les pays se font à travers les canaux diplomatiques reconnus et courants et non via les médias ». Ce qui  laisse entendre le rejet de cette suggestion. 
Plus que jamais Tel Aviv a besoin du soutien de l’Égypte. Surtout qu’elle est en perte d’amis, dont la Turquie, vu sa politique offensive à tous les niveaux, et la mauvaise posture dans laquelle elle s'est mise. 
Du moment qu’elle s’est résignée à s’immiscer sournoisement et violemment dans cette région, à l’insu de la volonté de ses peuples, et au prix de leurs intérêts, exiger d’être accueilli  à bras ouvert relève d’une arrogance aussi  despotique que stupide. 

Un effort futile de plus

jeudi 24 juin 2010 - 06h:30
Khaled Amayreh
En termes directs ou voilés, les Palestiniens disent à Washington qu’aucun progrès n’est possible dans les pourparlers de la paix avec Israël écrit Khaled Amayreh en Cisjordanie
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Un ouvrier palestinien collecte du gravier dans un aéroport abandonné que des frappes aériennes israéliennes ont endommagé à Rafah (photo : Reuters)
En dehors des plaisanteries habituelles et la répétition de platitudes, la dernière visite de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, semble avoir échoué à faire bouger les choses dans la capitale états-unienne.
Abbas a demandé instamment au président Obama de faire pression sur Israël pour qu’il se montre plus sérieux dans les entretiens actuels de proximité - indirects - avec les Palestiniens. Obama s’est toutefois contenté de réaffirmer son engagement général envers la création d’un État palestinien viable, territorialement contigu.
Il a aussi répété que les « deux côtés » auront des sacrifices à faire pour la paix, ce qui, a-t-il dit, est dans l’intérêt aussi bien des Palestiniens que des Israéliens.
Abbas a été peu satisfait d’entendre la répétition de vieilles platitudes, rabâchées ad nauseam par les présidents états-uniens qui se sont succédé ces dernières années, notamment George W. Bush, sans qu’il en sorte quoi que ce soit de concret sur le terrain. Il a averti que la solution à deux États devenait difficile, voire impossible, à mettre en oeuvre. Il a déclaré aux journalistes à Washington que si la création d’un État palestinien continuait à correspondre à « notre stratégie », ils sont nombreux à avoir conclu, à l’intérieur et en dehors de la région, que cette stratégie était impraticable.
Abbas a demandé instamment à Washington de faire plus d’efforts pour qu’Israël lève le siège paralysant de Gaza. Parlant sur un ton plus ferme que d’habitude, le dirigeant palestinien a caractérisé le blocus, qui dure depuis trois ans, de « illégal et immoral ». Il a donné l’assurance que l’AP était prête à assumer ses responsabilités dans la surveillance du mouvement des personnes et des marchandises dans les deux sens au point de passage de la frontière entre Gaza et le monde extérieur.
Le Hamas n’a pas d’objection à ce que des agents de l’AP soient en poste au point de passage de Rafah, mais il ne veut absolument pas que ce soit Israël qui décide de l’ouverture et de la fermeture des points de passage. Israël avait retenu ce privilège - qui selon les Palestiniens avait rendu leur liberté de mouvement tributaire de ses caprices - en contrôlant étroitement l’accès au terminal des inspecteurs européens qui vivent en Israël.
Avant l’affrontement violent entre le Fatah et le Hamas en juillet 2007, Israël avait l’habitude de décréter que la route menant au passage de Rafah était une « zone militaire fermée » empêchant donc les inspecteurs européens de rejoindre leur poste au terminal.
Selon le protocole de 2005 régissant le fonctionnement du passage de Rafah, celui-ci ne peut fonctionner qu’en présence des inspecteurs. Le Hamas veut donc modifier les règles, affirmant qu’il est injuste de laisser les Palestiniens - 1,6 millions de Gazaouis - à la merci d’Israël, spécialement après des années de souffrance immense, de siège et de guerre.
De façon très circonspecte, l’administration Obama a demandé d’assouplir le siège de Gaza, sans utiliser un langage ferme apparemment par crainte de s’aliéner Israël ou de fâcher le puissant lobby juif à Washington. Selon des sources états-uniennes et israéliennes, l’administration cherche une « formule » permettant de satisfaire les besoins de consommation de la population de Gaza, spécialement en marchandise et en produits essentiels, sans pour autant renforcer le Hamas.
En fait, cela correspond à l’actuelle attitude israélienne, et il s’ensuit que les USA se contenteront d’un léger mieux dans l’actuelle situation humanitaire de Gaza.
Pour le moment, Israël n’autorise l’entrée à Gaza de pas plus de 70 ou 80 produits de consommation sur les milliers auparavant disponibles. Israël avait espéré que les sanctions draconiennes forceraient la population de Gaza à se révolter contre le Hamas et à le remplacer par l’AP plus modérée qui, pense Israël, serait plus disposée à faire des concessions en ce qui concerne les questions capitales du statut final, telles que le statut de Jérusalem et le droit au retour des millions de réfugiés palestiniens et de leurs descendants expulsés de leurs maisons lors de la création d’Israël il y a 62 ans.
Le lundi 14 juin, un ministre de cabinet israélien a admis que le siège de Gaza avait totalement échoué à déloger le Hamas ou à inciter les masses gazaouies à se retourner contre le mouvement islamiste.
Selon des sources palestiniennes, Obama a demandé à Abbas d’accélérer le rythme des entretiens avec Israël et de passer dès que possible aux pourparlers directs. Abbas a toutefois répondu à Obama que le passage aux entretiens directs serait futile en l’absence d’un accord solide sur la question des frontières et de la sécurité.
Israël refuse de se retirer aux frontières du 4 juin 1967, prétendant que la Cisjordanie est un territoire « contesté » et non pas « occupé ». Israël refuse aussi de démanteler les colonies juives construites en Cisjordanie, spécialement celles qui se trouvent à l’ouest du prétendu « mur de séparation ». En outre, Israël refuse de céder Jérusalem-Est qui selon lui fait partie de sa « capital éternelle et indivise ».
Entre-temps, le premier ministre israélien, qui devrait se rendre à Washington à la fin du mois de juin ou au début de juillet, a fait pression sur Washington pour qu’il incite Abbas à accepter des entretiens bilatéraux directs avec Israël. Selon les officiels palestiniens ces entretiens sont une ruse dont le but est diluer tout le processus de paix, de gagner du temps pour construire plus de colonies juives et pour décourager l’administration Obama de faire pression sur Israël.
Néanmoins, on présume largement qu’Abbas serait disposé à passer aux entretiens directs, ne fût ce que pour prouver à Washington que le problème ne réside pas dans la nature des entretiens - directs ou indirects - mais bien plutôt dans le refus israélien de renoncer à son butin de guerre de 1967.
L’échec du processus de médiation états-unien à obtenir des progrès sensibles, affaiblit le leadership palestinien. La semaine dernière, le leadership de l’AP a brusquement annulé les élections municipales qui devaient avoir lieu à la mi-juillet. L’AP n’a pas expliqué sa décision, mais beaucoup d’observateurs prétendent que celle-ci est imputable au manque d’unité au sein du Fatah et à sa crainte d’obtenir des résultats médiocres.
La position actuelle du Fatah contraste fortement avec celle du Hamas dont la popularité a encore augmenté à la suite de l’attaque israélienne sanglante contre la flottille de la liberté et des appels croissants de la communauté internationale pour la levée du siège de Gaza. La récente visite à Gaza du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a aussi boosté le Hamas, du moins sur le plan psychologique.
Le Hamas espère que les efforts concertés visant à lever le siège, et la reprise d’un mouvement vers une réconciliation avec le Fatah, améliorera sa position de négociation par rapport à la branche principale de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Une délégation de haut niveau, incluant des officiels de l’OLP, devrait se rendre à Gaza dans les prochaines semaines afin de poursuivre les entretiens avec les dirigeants du Hamas sur la réconciliation nationale. Le Hamas a dit que la délégation est la bienvenue.
(JPG) * Khalid Amayreh est un journaliste qui vit à Dura, dans le district d’Hébron, Cisjordanie, Palestine occupée. Il a un Bachelor en journalisme de l’Université d’Oklahoma (1981) et un Master en journalisme, de l’Université de Southern Illinois (1983)
Cet article peut être consulté ici :
http://intifada-palestine.com/2010/...
Traduction : Anne-Marie Goossens
source

La "solution finale" d’Israël

jeudi 24 juin 2010 - 06h:15
George Polley
The Palestine Chronicle
Ceci aurait très bien pu se passer en Allemagne, en Pologne, en Italie, en France ou en Autriche lors de la campagne d’élimination massive lancée par Hitler contre les juifs d’Europe, mais non, ça ne s’est passé là.
(JPG)
Imaginez-vous en réfugiés sur une terre qui fut la vôtre pendant des générations
Vous vivez dans une maison dans laquelle votre famille a habité pendant des générations. En limite du village, vous possédez une parcelle de terre sur laquelle vous cueillez des olives et vous cultivez des légumes pour nourrir votre famille. Vous revoyez votre grand-père travaillant cette terre et cela vous fait sourire. C’était un homme bon qui aimait sa famille et il vous manque.
Un jour, vous revenez de votre cueillette d’olives, votre sac rempli de vos olives que votre épouse passera au pressoir. Vous en avez mis de côté un couple de dizaines, dans les plus belles, que votre épouse et vos enfants mangeront ce soir avant de se retirer pour la nuit. Alors que vous débouchez au coin de la rue et que vous arrivez à votre maison, vous vous apercevez que la famille est rassemblée dehors, devant la maison, entourée de tous vos biens. Ils pleurent. Tout près, il y a un groupe de soldats qui tiennent des fusils.
« Que se passe-t-il ? » leur criez-vous. L’un des hommes vous dit de vous taire. S’approchant de vous, il vous prend le sac d’olives et le lance à l’un de ses compatriotes. Celles que vous gardiez dans la main, il les prend et les mange.
« Montez dans le camion ! » ordonne-t-il alors que ses compagnons regroupent votre famille la poussant vers un gros camion gris brun dans lequel quelques-uns de vos voisons sont entassés. Pointant son arme sur vous, il vous l’enfonce dans le dos pour vous faire monter dans le camion, à côté de votre épouse, qui n’en peut plus de pleurer.
Quelques instants plus tard, le camion démarre et vous vous mettez à rouler à travers le pays vers une destination dont vous ne savez rien, à part que, de réputation, vous savez qu’elle n’est pas bonne.
Ceci aurait très bien pu se passer en Allemagne, en Pologne, en Italie, en France ou en Autriche lors de la campagne d’élimination massive lancée par Hitler contre les juifs d’Europe, mais non, ça ne s’est pas passé là. Hitler appelait cela, « la solution finale » au « problème juif » d’Europe. Ce fut l’un des crimes contre l’humanité les plus horribles de l’histoire.
La scène narrée ci-dessus ne s’est pas produite en Europe. Mais en Palestine. Selon les statistiques de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Moyen-Orient), plus de 700 000 Palestiniens ont été forcés de fuir ou ont été expulsés de leurs maisons en 1947-48. Un nettoyage ethnique eut lieu également en 1967, quand Israël prit la Cisjordanie et la bande de Gaza, et que 350 000 Palestiniens furent chassés de force, expulsés ou partirent effrayés. Depuis lors, une forme de nettoyage ethnique rampant se produit chaque fois que des quartiers, des villages et des fermes sont exigés pour des colons juifs qui les convoitent, et qu’ils prennent sans rien demander ni même s’excuser.
(JPG) Imaginez-vous dans cette situation, imaginez-vous en réfugiés sur une terre qui fut la vôtre pendant des générations. Tout à coup, vous êtes un non-être humain, une non-entité, un stigmate. Qu’est-ce que cela vous ferait de vivre cela ? Comment a-t-il été possible que pendant plus de 60 ans, cette même scène se soit répétée maintes fois, et qu’on ait laissé leurs auteurs s’en tirer ? Un étranger dans votre propre pays, vous marchez devant ce qui fut autrefois votre propriété et celle votre arrière-arrière-grand-père. Quelqu’un d’autre arrive ici, quelqu’un qui, un jour, prétend que tout cela lui appartient, alors qu’il est le premier de sa famille à vivre ici ou alentours.
Vous regardez autour de vous et vous voyez partout les vôtres, vous voyez la pauvreté et le chaos. Cela vous met en colère. Mais si vous laissez parler votre colère, surtout si vous vous défendez d’une façon ou d’une autre, ceux qui détiennent la force vont vous agresser avec toutes ces armes que l’on met à leur disposition. Vous avez perdu des membres de votre famille dans ces agressions, certains étaient des enfants.
Année après année, on vous promet un pays et des maisons qui seront à vous, mais dans ces promesses, il y a toujours ce mensonge : d’autres sont autorisés à occuper votre terre pour eux-mêmes, et vous êtes repoussés toujours plus loin, vers la frontière. Votre crime ? Vous n’êtes pas l’un des leurs.
Je dois poser cette question : comment se fait-il que cela put être autorisé à se perpétrer pendant soixante-deux ans et que les nations soi-disant morales n’aient rien fait ? Elles n’ont rien fait parce que ceux qui vous persécutent leurs sont plus utiles que vous. Cela ne vous semble pas être ainsi ? Elles prétendent être pour les droits humains, mais leurs actes démentent leurs paroles depuis le début. Qui pourrait leur faire confiance ? Plus moi en tout cas.
S’agit-il alors de la « solution finale » d’Israël à ce qu’ils considèrent comme « le problème palestinien » ? Ont-ils tiré une page du répertoire de tactiques (Mein Kampf) d’Hitler pour l’adapter à leur situation, faisant de vous des victimes perpétuelles parce que vous n’êtes pas des leurs ? Si votre situation ressemble à la leur, et il semble bien que ce soit la même, alors peut-être qu’il nous faut commencer à l’appeler par son nom : une descendance malfaisante du monstre Hitler utilisée par ceux qui en furent la première victime.
Et nous devons dire à Barack Obama que, soit il donne à George Mitchel de vrais pouvoirs, soit il le ramène à la maison. Nous sommes tous concernés par la devinette.
* George Polley était travailleur social en psychiatrie ; il est en retraite et écrivain. Originaire de Seattle (Etat de Washington - USA), il vit maintenant et écrit à Sapporo, Japon. Ses derniers livres sont : Le vieil homme et le singe, et Le Grand-père et le grand corbeau, chez les Editions Night.
Il a rédigé cet article pour PalestineChronicle.com.
18 juin 2010 - The Palestine Chronicle - traduction : JPP
source

L’UNRWA a des doutes sur l’assouplissement du blocus à Gaza

publié le jeudi 24 juin 2010
Reuters

 
La formulation de la promesse israélienne d’alléger le blocus de la bande de Gaza fait planer des doutes sur sa mise en oeuvre, déclare le chef de l’Office des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Soumis à des pressions internationales après l’abordage sanglant par des commandos israéliens d’une flottille d’aide à Gaza, Israël a annoncé la semaine dernière qu’il assouplirait le blocus.
Israël a imposé ce blocus en 2007 pour tenter d’affaiblir le mouvement islamiste Hamas qui refuse de reconnaître Israël et avait pris cette année-là le contrôle de la bande de Gaza.
Il interdisait l’importation à Gaza de tout produit qui n’est pas explicitement autorisé. Israël affirme maintenant qu’il laissera entrer tous les produits à l’exception de ceux figurant sur une liste de matériels susceptibles d’être utilisés à des fins militaires, tels que le ciment ou les barres de fer.
Filippo Grandi, commissaire général de l’UNWRA, a qualifié le blocus d’"absurde, contre-productif et illégal" et il a évoqué des éléments ambigus du plan israélien d’assouplissement.
"Ils parlent de marchandises qui seront autorisées à certains moments et pas à d’autres, en fonction du mandataire. De sorte que cela restera très compliqué", a-t-il dit à la presse à Beyrouth. "Maintenant, ils nous faut des faits (...) Croyez-moi, c’est très urgent, parce que la situation est très mauvaise sur le terrain".
Israël dément qu’il y ait une crise humanitaire à Gaza, contrairement à ce qu’affirment les Palestiniens, l’UNRWA et des défenseurs des droits de l’homme.
Ces derniers ont notamment souligné que la nouvelle règlementation israélienne continuerait d’interdire l’importation de matériaux de construction nécessaires pour relever les bâtiments détruits lors de l’offensive israélienne dans le territoire, début 2009.
L’UNRWA réclame aussi la réouverture du terminal terrestre de Karni, dans le nord-est de la bande de Gaza, qui est assez grand pour le transit de grosses cargaisons de ciment, de matériaux de construction et d’autres produits d’aide. A défaut, les camions sont déroutés sur un point de passage plus étroit.
Yara Bayoumy, Nicole Dupont pour le service français, édité par Gilles Trequesser
relayé par yahoo

Un éclair

publié le vendredi 25 juin 2010
Uri Avnery – 19 juin 2010

 
NUIT. OBSCURITÉ totale. Pluie battante. Visibilité quasi nulle. Et soudain – un éclair. Pendant une fraction de seconde, le paysage s’illumine. Pendant cette fraction de seconde, notre environnement devient visible. Il n’est plus comme il était avant. L’ACTION de notre gouvernement contre la flottille d’aide pour Gaza fut un éclair de ce genre.
Les Israéliens vivent normalement dans l’obscurité quand il est question de leur perception du monde. Mais pendant cet instant, notre environnement devint visible, et il apparut effrayant. Puis l’obscurité retomba sur nous, Israël retourna dans sa bulle, le monde disparut de notre champ de vision.
Cette fraction de seconde a suffi pour révéler un panorama lugubre. Sur presque tous les fronts, la situation de l’État d’Israël a empiré depuis le dernier éclair.
La flottille et l’attaque qu’elle a subie n’ont pas créé ce paysage. Il est là depuis la constitution de notre gouvernement actuel. Mais ce n’est même pas à ce moment-là qu’a commencé la dégradation. Elle a commencé bien plus tôt.
L’action d’Ehoud Barak et Cie n’a fait que mettre en évidence la situation telle qu’elle est aujourd’hui, et lui a encore donné une nouvelle impulsion dans la mauvaise direction.
À quoi ressemble le nouveau paysage à la lumière du barak de Barak (“barak” signifie éclair en hébreu.)
EN TÊTE DE LISTE on trouve un fait que personne ne semble avoir encore remarqué jusqu’à présent : la mort de l’Holocauste.
Dans tout le tumulte que cette affaire a causé dans le monde entier, l’Holocauste n’a même pas été évoqué. Il est vrai qu’en Israël il s’est trouvé des gens pour qualifier Recep Tayyip Erdogan de “nouvel Hitler” et quelques uns de ceux qui haïssent Israël ont parlé de l’“attaque nazie”, mais l’Holocauste a pratiquement disparu.
Pendant deux générations, notre politique étrangère a fait de l’Holocauste son principal instrument. La mauvaise conscience du monde déterminait son attitude à l’égard d’Israël. Les sentiments de culpabilité (fondés) – soit pour des atrocités commises soit pour en avoir détourné les yeux – ont conduit l’Europe et l’Amérique à traiter Israël autrement que toute autre nation – depuis l’armement nucléaire jusqu’aux colonies. Toute critique des actions de notre gouvernement était automatiquement qualifiée d’antisémitisme et réduite au silence.
Mais le temps fait son œuvre. De nouvelles tragédies ont émoussé la sensibilité du monde. Pour une nouvelle génération, l’Holocauste est l’affaire d’un passé lointain, un chapitre d’histoire. Le sentiment de culpabilité a disparu dans tous les pays, à l’exception de l’Allemagne.
L’opinion publique israélienne ne s’est pas rendu compte de cela, parce qu’en Israël-même la Shoah est vivante et présente. De nombreux Israéliens sont les enfants ou les petits-enfants de survivants de l’Holocauste, et l’Holocauste a imprégné leur enfance. Bien plus, un énorme dispositif garantit que l’Holocauste ne disparaîtra pas de notre mémoire, depuis l’école maternelle jusqu’aux voyages “là-bas”, en passant par les célébrations et les journées de la mémoire.
En conséquence, l’opinion publique israélienne est choquée de voir que l’Holocauste a perdu son pouvoir en tant qu’instrument politique. Notre arme la plus précieuse s’est émoussée.
LE PILIER CENTRAL de notre politique est notre alliance avec les États-Unis. Pour reprendre une phrase chère à Benjamin Nétanyahou (dans un autre contexte) : c’est “le roc de notre existence”.
Pendant de nombreuses années, cette alliance nous a mis à l’abri de tout problème. Nous savions que nous pouvions toujours obtenir des États-Unis tout ce dont nous avions besoin : des armes de la dernière génération pour conserver notre supériorité sur toutes les armées arabes réunies, des munitions en temps de guerre, de l’argent pour notre économie, le véto opposé à toutes les résolutions contre nous du Conseil de Sécurité des Nations unies, le soutien automatique de toutes les actions de nos gouvernements successifs. Tout pays d’importance faible ou moyenne savait que pour avoir accès aux palais de Washington il fallait graisser la patte au portier israélien.
Mais au cours de l’année dernière, des fissures sont apparues dans ce pilier. Pas les petites éraflures ou les éclats superficiels dus à l’usure mais des fissures provoquées par des mouvements du sol. L’aversion qu’ont l’un pour l’autre Barack Obama et Benjamin Nétanyahou n’est qu’un symptôme d’un problème beaucoup plus profond.
Le chef de Mossad a déclaré à la Knesset la semaine dernière : “Pour les États-Unis, non avons cessé d’être un atout pour devenir un fardeau.”
Ce fait a été exprimé en termes incisifs par le général David Petraeus, lorsqu’il a déclaré que la poursuite du conflit israélo-palestinien mettait en danger la vie des soldats américains en Irak et en Afghanistan. Les messages apaisants qui ont suivi n’ont pas atténué l’importance de cette mise en garde. (Lorsque Petraeus s’est évanoui cette semaine au cours d’une audition au sénat, il s’est trouvé des Juifs religieux pour y voir une punition divine.)
C’EST non seulement la relation israélo-américaine qui a subi un changement fatal, mais la position des États-Unis eux-mêmes qui est en train d’évoluer dans le mauvais sens, un véritable signe de mauvais augure pour l’avenir de la politique israélienne.
Le monde est en train de changer, lentement mais sûrement. Les États-Unis sont encore de très loin le pays le plus puissant, mais ils ne sont plus la superpuissance omnipotente qu’elle était depuis 1989. La Chine bande ses muscles, des pays comme l’Inde et le Brésil deviennent plus forts, des pays comme la Turquie – oui, la Turquie ! – commencent à jouer un rôle.
Il ne s’agit pas là d’une affaire d’un an ou deux, mais quiconque réfléchit à l’avenir d’Israël à échéance de dix, vingt ans doit comprendre qu’à moins d’un changement fondamental dans notre position, notre position, elle-aussi, va s’affaiblir.
SI NOTRE alliance avec les États-Unis est un pilier central de la politique israélienne, le soutien de la grande majorité de la communauté juive mondiale en est le second.
Pendant 62 ans nous pouvions compter sur ce soutien les yeux fermés. Quoi que nous fassions, presque tous les Juifs du monde se mettaient au garde-à-vous et saluaient. Dans le feu et dans l’eau, dans la victoire ou la défaite, au cours des chapitres glorieux ou sombres, les Juifs du monde nous apportaient leur soutien et nous donnaient de l’argent, manifestaient, exerçant des pressions sur leurs gouvernements. Sans poser de question, sans esprit critique.
Plus maintenant. Tranquillement, presque silencieusement, des fissures sont également apparues dans ce pilier. Les sondages d’opinion montrent que la plupart des jeunes Juifs américains sont en train de se détourner d’Israël. Ils ne sont pas en train de transférer leur loyalisme de l’establishment israélien vers le camp progressiste israélien, mais ils sont en train de se détourner d’Israël dans son ensemble.
Cela ne va pas se ressentir immédiatement non plus. L’AIPAC continue à semer la peur dans les cœurs Washingtoniens, le congrès va continuer à faire ses quatre volontés. Mais lorsque la nouvelle génération arrivera à des postes clefs, le soutien à Israël se réduira, les politiciens américains cesseront de se mettre à plat ventre et l’administration des États-Unis modifiera progressivement ses relations avec nous.
DANS NOTRE voisinage immédiat aussi de profonds changements se préparent, dont certains n’apparaissent pas encore. L’incident de la flottille les a révélés.
L’influence de nos alliés ne cesse de se réduire. Ils sont en train de perdre de leur importance, et une ancienne-nouvelle puissance est en train de monter : la Turquie.
Hosni Moubarak est tout occupé par ses efforts pour transmettre le pouvoir à son fils Gamal. L’opposition islamique en Égypte est en train de relever la tête. L’argent saoudien est surpassé par le nouvel attrait de la Turquie. Le roi de Jordanie est contraint de s’adapter. L’axe Turquie-Iran-Syrie-Hezbollah-Hamas est la puissance montante, l’axe Égypte-Arabie Saoudite-Jordanie-Fatah est sur le déclin.
MAIS LE changement le plus important est celui qui se produit dans l’opinion publique internationale. Toute attitude de dérision à son égard fait penser à l’un des fameux ricanements de Staline (“Le pape, combien de divisions ?”)
Récemment, une chaine de télévision israélienne a diffusé un film fascinant sur les femmes volontaires allemandes et scandinaves qui affluaient en Israël dans les années 50 et 60 pour vivre et travailler (et quelquefois se marier) dans les kibboutz. Israël apparaissait alors comme une petite nation courageuse entourée d’ennemis haineux, un État surgi des cendres de l’Holocauste pour devenir un havre de liberté, d’égalité et de démocratie, trouvant son expression la plus sublime dans cette création unique, les kibboutz.
La génération actuelle de jeunes aux idées généreuses du monde entier, garçons et filles, qui autrefois se seraient portés volontaires pour les kibboutz, se trouve aujourd’hui sur les ponts des navires qui font route vers Gaza opprimée, étouffée et affamée, ce qui touche le cœur de nombreux jeunes gens. Le David israélien pionnier est devenu un Goliath israélien brutal.
Même un génie manœuvrier ne pourrait changer cela. Depuis des années maintenant le monde voit tous les jours l’État d’Israël sur les écrans de télévision et à la une des journaux sous la forme de soldats lourdement armés faisant feu sur des enfants qui lancent des pierres, des canons tirant des obus au phosphore sur des quartiers résidentiels, des hélicoptères se livrant à des “éliminations ciblées”, et maintenant des pirates attaquant des navires civils dans les eaux internationales. Des femmes terrorisées avec des bébés blessés dans les bras, des hommes aux membres amputés, des maisons démolies. Lorsque l’on voit une centaine d’images comme celles-là pour chaque image qui montre un autre Israël, Israël devient un monstre. C’est d’autant plus vrai depuis que la machine à propagande israélienne réussit à éliminer toutes les informations relatives au camp de la paix israélien.
IL Y A bien longtemps, lorsque je voulais railler la forte propension de nos dirigeants à recourir à la force, je paraphrasais un dicton qui exprime beaucoup de la sagesse juive : “si la force ne marche pas, fais appel à la réflexion.” Pour montrer combien nous, les Israéliens, sommes différents des Juifs, j’en modifiais les termes : “Si la force ne marche pas, emploie encore plus de force.”
Je considérais cela comme une plaisanterie. Mais, comme cela se produit pour beaucoup de plaisanteries dans notre pays, c’est devenu la réalité. C’est maintenant le credo de beaucoup d’Israéliens primitifs, avec à leur tête Ehoud Barak.
En pratique, la sécurité de l’État dépend de nombreux facteurs, et la force militaire n’est que l’un d’entre eux. Sur le long terme, l’opinion publique mondiale est plus forte. Le pape dispose de beaucoup de divisions.
À bien des égards, Israël est encore un pays fort. Mais, comme l’a montré l’éclairage soudain sur l’affaire de la flottille, le temps ne travaille pas pour nous. Nous devrions approfondir nos racines dans le monde et dans la région – ce qui veut dire faire la paix avec nos voisins – pendant que nous disposons encore de notre force actuelle.
Si la force ne marche pas, davantage de force ne marchera pas nécessairement non plus.
Si la force ne marche pas, la force ne marche pas. Point.
Article écrit en hébreu et en anglais le 19 juin 2010. Publié sur le site de Gush Shalom. Traduit de l’anglais "A Flash of Lightning" pour l’AFPS : FL/PHL

Abbas dénonce la décision d’Israël d’expulser des députés Hamas de Jérusalem

25/06/2010
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé hier une décision israélienne d'expulser de Jérusalem quatre responsables du Hamas originaires de la ville en leur retirant leurs permis de résidence. « La direction palestinienne ne l'acceptera jamais parce que c'est une ligne rouge », a-t-il prévenu en recevant le chancelier autrichien Werner Faymann, en référence aux cartes délivrées par Israël aux Palestiniens de Jérusalem-Est, qui leur permettent de résider dans la ville.
Israël a récemment entamé des procédures pour priver de permis de résidence Khaled Abou Arafa, ancien ministre pour les Affaires de Jérusalem, et les députés Ahmad Atoun, Mohammad Totah, et Mohammad Abou Tir, tous quatre membres du Hamas, ce qui devrait aboutir à leur expulsion vers les territoires palestiniens. Ils ont fait appel de la décision, et le jugement définitif est attendu en septembre. D'ici là, ils ont reçu injonction de rester en Cisjordanie, selon leur avocat, Fadi al-Qawasmi. 

Le Likoud enfonce le clou : la colonisation se poursuivra

25/06/2010
Le Likoud a approuvé hier soir la poursuite de la colonisation en 
Cisjordanie occupée au terme du gel décrété jusqu’au 26 septembre. Ronen
 Zvulun/Reuters
Le Likoud a approuvé hier soir la poursuite de la colonisation en Cisjordanie occupée au terme du gel décrété jusqu’au 26 septembre. Ronen Zvulun/Reuters
Le comité central du Likoud a approuvé à l'unanimité la poursuite de la construction et du développement des implantations en Cisjordanie au terme du gel décrété jusqu'au 26 septembre prochain.
Le parti du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Likoud (droite), a approuvé hier soir la poursuite de la colonisation en Cisjordanie occupée au terme du gel décrété jusqu'au 26 septembre prochain. « Le comité central du Likoud a approuvé à l'unanimité la poursuite de la construction et du développement en Judée-Samarie (Cisjordanie) », a indiqué un communiqué du parti. « Il est favorable à la poursuite de la construction partout en Eretz Israël (le Grand Israël), notamment dans le Néguev et en Galilée, dans le Grand Jérusalem et en Judée-Samarie », ajoute le communiqué. « Le comité central appelle les représentants de toutes ses institutions et tous ses élus à agir conformément à l'esprit de cette motion et à faire progresser le développement de la colonisation en Judée-Samarie », a encore indiqué ce texte.
Le comité central du Likoud, constitué de quelque 2 500 membres, s'était réuni à Tel-Aviv pour approuver cette motion.
Cette résolution, qui réaffirme la politique du Likoud en matière de colonies sans mentionner explicitement l'échéance de septembre, survient avant la rencontre que M. Netanyahu doit avoir avec le président américain Barack Obama le 6 juillet à la Maison-Blanche. M. Netanyahu n'était pas présent au moment du vote à main levée, non plus que la plupart de ses ministres afin, selon les médias israéliens, de ne pas se mettre à dos l'administration américaine avant sa rencontre avec M. Obama. Un député du Likoud proche du Premier ministre, Ophir Akounis, a affirmé à la radio publique que M. Netanyahu soutenait le texte, mais il avait laissé entendre qu'il ne participerait pas à la réunion du comité central. Selon une commentatrice de la radio militaire, M. Netanyahu a évité d'assister à la réunion du Likoud pour ne pas avoir à applaudir publiquement une résolution de son parti qui a toute chance d'être critiquée par la communauté internationale, en particulier les États-Unis. Les deux dirigeants n'ont guère de sympathie l'un pour l'autre, selon les médias, et ont été publiquement en froid à la suite d'un précédent sommet, en mars.
M. Netanyahu avait décrété en novembre un gel de la colonisation de 10 mois, sous la pression des États-Unis, en vue de faciliter une reprise des négociations avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas bloquées depuis l'opération israélienne dans la bande de Gaza de l'hiver 2008-2009. Le Premier ministre avait toutefois tenu à souligner que ce gel, qui ne concernait pas Jérusalem-Est annexée, était « provisoire » et que les activités de colonisation reprendraient dès son expiration.
L'adoption de la motion, qui est sans surprise, a réjoui l'aile dure du Likoud. « Après le 26 septembre, le gel c'est fini ! » a proclamé le député Danny Danon, un des chefs de file des faucons du Likoud, qui réclamait depuis des mois la réunion du comité central pour s'assurer que la colonisation allait reprendre à l'automne. « L'essence de la décision d'aujourd'hui est que le parti Likoud dit à ses dirigeants, aux membres de la Knesset (Parlement), aux ministres et au Premier ministre : "Nous sommes déterminés à construire en Judée et en Samarie. Le 26 septembre, le décret (du gel) arrive à échéance et nous recommençons à construire" », a affirmé M. Danon à la télévision.
Dans un rapport publié le 17 juin, le mouvement israélien anticolonisation La Paix maintenant a estimé que le moratoire partiel et temporaire de la construction dans les colonies en Cisjordanie se révèlerait inefficace s'il n'était pas prolongé au-delà de l'échéance de septembre. Sur le terrain, douze obus de mortier ont été tirés hier depuis la bande de Gaza, dont sept se sont abattus en territoire israélien, sans faire de blessé, a indiqué une porte-parole de l'armée israélienne. 

Des colons sionistes menacent d'expulser 40 Maqdissis de leurs maisons à Selwan

[ 24/06/2010 - 10:17 ]

Al-Qods occupée – CPI
Des colons sionistes ont menacé, le mercredi 23/6, d'évacuer par la force un bâtiment habité par plus de 40 Palestiniens au quartier de Selwan, dans la ville occupée d'al-Qods, sous prétexte que ce bâtiment est installé sur une synagogue juive "Heikhal Shlomo".
Les colons sionistes ont appelé la police sioniste à évacuer les citoyens palestiniens de leurs maisons en menaçant d'utiliser la force si la police n'interviendra pas d'ici jusqu'au début de juillet prochain.
Des extrémistes sionistes se sont emparés d'un bâtiment en le nommant "Yountan" au centre du quartier de Selwan et tentent aussi de s'emparer des terres et maisons dans cette région dans le cadre de la politique de judaïsation de la ville sacrée.
Notons que la cour suprême sioniste a publié des ordres pour démolir le bâtiment colonial "Beit Yountan" à cause de la construction sans permis, mais la municipalité de l'occupation à al-Qods refuse d'exécuter ces ordres, malgré les critiques du tribunal.

L'ONU condamne la décision sioniste pour démolir les maisons des Palestiniens à Al-Qods

[ 24/06/2010 - 10:27 ]

Al-Qods occupée – CPI

L'ONU a exprimé sa condamnation à la décision des autorités de l'occupation pour démolir des maisons palestiniennes dans la région de Selwan, à al-Qods occupée pour construire un jardin biblique, en qualifiant cette mesure d'un pas illégal et inefficace.
Le bureau d'information du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a dit dans un communiqué de presse que le secrétaire général est profondément inquiet à cause de la décision prise par la municipalité de l'occupation sioniste dans la ville occupée d'al-Qods pour effectuer des plans de démolition contre les maisons palestiniennes et renforcer les activités coloniales dans la région de Selwan, en soulignant que ce pas s'oppose avec la loi internationale et les désirs des habitants de cette région.
Le communiqué a averti que cette décision va causer l'augmentation des pressions diplomatiques contre le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, en rappelant que le gouvernement sioniste est responsable pour garantir le calme et éviter de prendre des pas provocants contre les palestiniens et qui peuvent accentuer la tension dans la ville sacrée.

La Russie exprime son inquiétude envers les plans sionistes pour démolir des maisons palestiniennes

[ 24/06/2010 - 11:00 ]

Moscou – CPI
Il a appelé l'entité sioniste à cesser ses politiques oppressives visant à expulser les habitants palestiniens.
Le porte-parole du ministre russe des affaires étrangères a annoncé que Moscou a reçu avec une grande inquiétude, les informations qui disent que les autorités israéliennes ont décidé de démolir 22 maisons palestiniennes dans la partie est de la ville occupée d'al-Qods, en précisant que la Russie appelle tous les deux côtés à ne pas anticiper les résultats des négociations.
Les autorités occupantes israéliennes avaient poursuivi leurs plans visant à judaïser al-Qods et expulser ses habitants palestiniens.